eneidem
#0
Je reviens d'un site : "cercle O", où, entre autres, je suis tombée sur ça :
LES REGLES DE BASE ET LEUR APPLICATION.
La soumission peut se résumer en un certain nombre d'obligations et de règles de vie que la soumise s'impose sans relâche. Et dont le Maître veille au plus strict respect. Le Maître maintiendra en permanence sa soumise en état d'esclavage. Il dispose pour cela de toute l'autorité requise et de toute latitude, et cela pour le plus grand bien de la soumise, dans le but de la faire progresser constamment dans cet art difficile.  
En guise de reconnaissance d'être ainsi maintenue en état d'esclavage, la soumise signifiera chaque jour à son Maître la matérialisation de cette possession. Cela peut se traduire soit par un baiser apposé sur la main ou le pied du Maître, par une constante attention à ce que le Maître soit toujours bien servi, ou par tout autre rituel convenu à l'avance. Il est bien évident que le vouvoiement de la part de l'esclave envers le Maître est impératif en toute circonstance. Il peut arriver que les obligations sociales, familiales ou autre ne permettent pas à l'esclave de vouvoyer son Maître. Dans ce cas, celle-ci formulera ses phrases de façon à ne pas à avoir à employer les pronoms personnels. Aucun manquement à cette règle ne devra être toléré par le Maître.
1. Les yeux baissés en ma présence, tu conserveras.  
La soumise s'efforcera de ne jamais croiser le regard de son Maître, celle-ci étant indigne de porter le regard sur lui. Les exceptions autorisées par le Maître devront être perçues par la soumise comme une récompense dont elle n'est pas digne. Elle s'imposera donc de conserver les yeux à terre sitôt le Maître en sa présence. Cette disposition aura pour effet de lui rappeler, si besoin en était, son statut intrinsèque de soumise.  
 2. Jamais mes décisions tu ne contesteras.  
La soumise ayant toute confiance en son Maître s'en remet donc intégralement à lui et en son jugement. Ce qu'il fait ou dit est vérité universelle. Dans le cas d'incompréhension d'une intention du Maître, la soumise acceptera sans rechigner ni tergiverser de se prêter aux exigences du Maître. Puisque la soumise a confiance en son Maître, ce qu'il entreprend ne peut l'être que pour le bien de la soumise et son plaisir à lui.
3. Jamais les jambes tu ne croiseras.  
De façon à être ouverte en permanence, la soumise s'interdira de se tenir les genoux serrés et à plus forte raison, les jambes croisées. Dans le même esprit, la soumise tiendra son sexe, son anus et ses aisselles, exempts de toute pilosité incongrue, sauf si le Maître apprécie une toison à l'un ou l'autre de ces endroits. De même le port de sous-vêtements sera proscrit sauf si le Maître en exprime le désir. Il pourra à loisir autoriser le port de soutien-gorge et culotte, ou l'un des deux, ou aucun.  
4. Une attitude humble et respectueuse tu conserveras.  
Pour bien manifester sa soumission, l'esclave adoptera constamment un ton et un comportement respectueux pour s'adresser au Maître. Ainsi les paroles seront judicieusement choisies, ne seront jamais agressives, et encore moins ne manifesteront à aucun moment un quelconque énervement ou signe d'impatience. Il est évident que le mode impératif pour s'adresser au Maître, est proscrit. Dans le même esprit, le port de bijoux se fera de manière non ostentatoire. La soumise s'efforcera de se positionner en permanence en retrait de son Maître. Elle observera aussi d'être toujours à un niveau inférieur à lui, sur le plan physique. Ainsi lorsque le Maître est assis, la soumise s'assoira à ses pieds, et ainsi de suite.  
5.A chaque infraction, ta punition toi-même tu fixeras.  
Bien évidemment le Maître conservera un oeil critique et attentif aux faits et gestes de sa soumise. Il peut arriver qu'une faute ou erreur de comportement liée à son statut soit commise par la soumise. Mais le Maître peut aussi volontairement laisser croire à sa soumise que la faute n'a pas été relevée, afin de vérifier l'intégrité du respect de cette règle. La soumise devra donc dans les plus brefs délais, informer son Maître de toute inconduite dont elle aurait pu se rendre coupable, et en réclamer la juste punition.
 6. Ton temps libre à mon plaisir et mon bien-être tu consacreras. 
L'esclave devra consacrer l'essentiel de son temps à se dévouer comme il se doit à son Maître. Elle s'inquiétera en permanence du bien-être de son Elu, s'attachant à servir celui-ci comme son statut de servante l'y oblige. Ainsi, à table par exemple, elle devra veiller à ce que le Maître ait toujours son verre plein, du pain à disposition. Elle le servira des meilleurs morceaux, ne conservant pour elle que les restes que celui-ci consent à lui laisser. Si l'envie lui en prend, le Maître fera prendre sa pitance à son esclave, dans une gamelle, à genoux à ses pieds. Voire même lui jeter de temps à autre un os à ronger, le plaisir d'une soumise étant d'être avilie, rabaissée au rang d'animal de compagnie que le Maître peut indifféremment caresser ou repousser d'un coup de pied.
7 - Irréprochable et parée toujours tu seras.
La soumise veille à être en permanence désirable pour son Maître.
De ce fait elle s'abstient de se présenter à Lui en tenue négligée, mais au contraire s'efforce de paraître toujours sous son meilleur jour.
Dans le cas ou les obligations familiales s'opposeraient à ce précepte, la soumise s'en excuse immédiatement auprès du Maître, et fait en sorte de remédier très rapidement à cette situation inacceptable.
8 - Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras
Il est hors de question de tolérer tout manquement à cette règle.
En aucun cas, la soumise ne doit dissimuler ou travestir la pure vérité à son Maître.
Quelle que soit la gravité des faits ou paroles incriminées, la soumise en informe immédiatement son Maître qui jugera en toute équité du bien-fondé et de la dureté de la punition méritée.
9 - Toutes tes tenues imposées avec fierté tu porteras
Le jeu de Domination/Soumission ne se cantonne pas (ou ne devrait pas se cantonner) aux seules soirées organisées.
Si la soumise est sincère, elle vivra sa soumission à chaque instant.
Elle portera sur elle les marques de son appartenance et de sa condition.
Le collier de cuir muni d'un anneau pour accrocher une laisse semble le plus indiqué en la matière.
Visible de tous, il peut être suffisamment décoratif tout en étant relativement explicite et laisser planer le doute.
Ce qui ajoutera à la confusion de la soumise et la maintiendra en état de soumission.
Il pourra demander à sa soumise, pour son plus grand plaisir, de sortir court vêtue, et d'arborer un décolleté provoquant afin d'offrir le spectacle de son corps à des inconnus, dans les lieux et circonstances qui plairont au Maître.
Il restera en permanence organisateur et bien sûr, garant de la sécurité de la soumise, dans ces jeux d'exhibition.
10 - Avec quiconque dans nos jeux même comportement tu adopteras
Le Seigneur et Maître peut prêter sa soumise à qui bon lui semble.
Dans ce cas, ce que fait ou dit le nouveau bénéficiaire a, aux yeux de l'esclave, exactement la même valeur que si ces gestes et paroles émanaient du Maître.
La soumise devra donc exécuter avec le même entrain et la même ferveur, les demandes du nouveau Maître du moment.
11 - De ton corps, jamais aucun accès tu ne refuseras
Puisqu'une soumise est ravalée au rang d'objet sexuel, le Seigneur peut se servir d'elle à sa guise, quand bon lui semble.
La soumise dormira donc nue.
Ce qui facilite l'intromission du Seigneur et Maître pendant la nuit, si l'envie lui en prend.
Elle sera de temps à autre attachée dans une position pas trop confortable, mais laissant ses différents orifices à portée de son Maître.
L'introduction de divers objets peut être envisagée, pour le plaisir du Maître de savoir sa soumise ainsi possédée en permanence.
Par contre, il est expressément accepté par la soumise qu'aucun plaisir sexuel, que se soit par la masturbation, par une ou un autre partenaire, n'est acceptable sans le consentement et même plus, sans qu'il ne soit de l'initiative du Maître.
Les jours de menstrues de la soumise, celle-ci en informera son Maître et maintiendra son orifice anal lubrifié par un produit adéquat, de façon à ce que celui-ci soit pénétrable à chaque instant sans effort pour le Maître.
Il pourra ainsi disposer indifféremment de la bouche ou de l'anus de sa soumise tant que celle-ci sera indisponible pour des raisons proprement féminine.
Bien sûr, si le Maître prend plaisir à posséder sa soumise durant cette période il pourra en disposer à sa guise, et cela, même si la soumise goûte peu les pratiques sexuelles lors de ses jours d'indisposition.
12 - De tes punitions, toujours tu remercieras ton Maître.
Le Maître disposera intégralement de sa soumise.
Il pourra tout à loisir s'amuser avec son corps aussi bien qu'avec son esprit. Ainsi, s'il lui prend l'envie de faire subir un châtiment corporel à la soumise, il n'aura pas à s'en justifier.
A plus forte raison, si la soumise a failli à l'une des obligations afférentes à son statut.
La soumise s'obligera à remercier le Maître de l'attention qu'il a bien voulu lui porter lors de cette punition.
De même il pourra à discrétion la faire dormir dans un lieu de rétention, dans des conditions minimales de confort.
Ce dont la soumise remerciera également.
Bien sûr arriver à une symbiose totale, requiert du temps, de la confiance et de la complicité.
Fin de citation.
Des commentaires ?
Dernière modification le 21/10/2017 16:24:27 par eneidem.
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#
#1
En lisant cela, je suis heureuse d'avoir un Dom comme le mien...
et heureuse d'avoir zappé ou d'avoir été zappé par des Doms qui appliquent ceci....
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Abyme
#2
Hé bien moi j'ai bien ri en lisant tout cela.
Ce qui me désole c'est de savoir pertinemment que certains sont à fond dans ce délire pathétique, et suivent mot à mot ces "règles", signent des contrats en bonne et due forme parce que c'est comme ça que ça se fait, pour entériner une "appartenance", une propriété donc, quotidienne pour certains, dont la soumise est explicitement indigne (art.1) ; mais le maître est magnanime et s'abaisse presque à dresser cet être inférieur (art. 4)...
Et j'ai toujours eu du mal à respecter cette façon de voir. Notamment lorsque l'un ou l'autre vient me faire croire qu'il y a un sain respect et une belle harmonie "équitable" et sublimante.
Ceci dit, lorsqu'une personne ressent vraiment le besoin de se laisser à ce point déposséder de sa personnalité, de son libre arbitre, de son indépendance, de sa liberté, de sa dignité, de ses désirs propres, etc (ou qui n'en a déjà pas), et qu'elle trouve une autre personne avec un complexe de supériorité, un ego surdimensionné, une tendance à la manipulation ou la tyrannie, ou tout simplement qui n'a pas de scrupules à profiter de l'aubaine gratifiante de tomber sur une telle carpette dont il peut faire ce qu'il veut impunément, ils sont donc compatibles et tant mieux pour eux, après tout.
Soyez la première personne à aimer.
#3
je souscris à l'adjectif "pathétique" Abyme..
Il me semble que Donna25 aujourd'hui devenue Donna avait écrit une autre version assez géniale des règles de la soumise ;)
Soyez la première personne à aimer.
rphdom
#4
ARF !! les fameuses 12 Règles, la grande spécialité des DDLMQT.
En effet, même remarque récurrente, pathétique, absurde, stupides, inutiles, inapplicables, etc...
Juste au cas ou eneidem, si on vous demande de les appliquer en vertu de la D/s, fuiez.
Sur ce je vous laisse, cela ne mérite pas plus de commentaire tout est dit.
rph
Soyez la première personne à aimer.
La confiance d'un(e) soumis(e) se mérite. Ce genre de "règles" dénature la subtilité, l'authenticité, et l'unicité de la relation d/s.
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HCL
#7
Et on met 1 euro dans la machine et ça repart !
Qu'il y ait des "copier / coller" est déjà en soit navrant.
Mais ce qui est encore plus navrant c'est que certain prennent cela au pied de la lettre, tant du coté soumis(e) que dominant(e), et même ne ont une forme de prosélytisme à le prêcher telle des saintes écritures sans la moindre réflexion personnelle.
De ma petite expérience, si j'ai appris une seule chose, ce sera celle ci :
Aucune des relations que j'ai eu avec une soumise n'a été identique Alors comment aurait il pu être possible d'appliquer cette recette unique ?
Mais bien au delà des règles, on peut aussi parler des positions que la soumise doit adopté le net en regorge !
Et bien d'autre poncif de la sorte, qui sont colportées de site en site, et affirmé comme des règles intangibles.
Et c'est aussi souvent source de débat après entre ceux qui se disent les VRAI pratiquant et les autres...
Je revendique d'être dans ce cas là du coté "des autres"...
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rphdom
#9
Le problème c'est ça justement Salomé, les fameuses 12 règles importées.
Nous avons des règles de fonctionnement mais justement adaptées à notre D/s, elles ont été faite avec le temps, et surtout liées à nos envies et possibilités.
Hors cette liste des 12 règles ressort régulièrement comme base de référence à la D/s, de même pour les positions ce qui est dans 95% des D/s infaisable et dans 100% de celles en h24.
Que le principe des règles de fonctionnement existe est logique, par contre la référence biblique aux toujours mêmes 12 règles m'exaspère chaque fois.
rph
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#11
oui là incontestablement je miaule pour toi..
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#12
Il existe une autre version
1. Tu baisseras les yeux pour que ton dom ne voit pas comme tu as envie de te marrer
2. tu lui diras ce qu'il veut entendre vue que le reste de toute façon il entend pas
3. tu ne parleras pas trop pour qu'il reste concentré et continue de bander
4. tu lui feras croire que tu l'admires
5. tu lui instilleras ce que tu veux de manière à ce qu'il croit que ça vient de lui
6.tu ne lui diras pas ce que tu penses (sinon il va commencer à te raconter ses problèmes)
7. tu simplifieras ta pensée (sinon il se sentiras pas à la hauteur ou cf 6)
8.tu feras semblant de t'interesser à son baratin foireux sur la d/s
9. et tu feras semblant de pas tout suivre (sinon il va te saouler des heures)
10. tu penseras à qqn d'autre en fermant les yeux..pour ajouter le piment qu'il n'arrive pas à amener
11.tu lui jureras l'amour le plus fou et tu coucheras avec qqn d'autre
12. tu ne lui diras pas comme il t'émeut (sinon cf 6)
(la version que 'javais lue sur le mur de Donna était bcp mieux mais j'ai la flemme de la chercher)
Dernière modification le 20/10/2017 23:36:52 par Lupa.
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Vice Roi
#13
Il y a quelques propositions intéressantes, telle que "garder une position inférieure" mais la confusion automatique entre soumise et esclave gâche tout...  Il ne risque pas d'y avoir une quelconque libération, un quelconque épanouissement l'un par l'autre dans une relation suivant ces "règles" en permanence...  (encore que sadiques et masochistes doivent pouvoir y trouver leur compte...)
Je voudrais soulever ici le point qui me semble important, la différence entre un "dominant" et un "maître"... Je ne me suis jamais considéré comme un dominant, pour moi c'est la soumise qui fait le maitre, c'est elle qui se soumet, me donne la maîtrise, et non moi qui la domine... la nuance est fine mais on peut dominer quelqu'un sans son consentement alors que personne ne se soumettra pleinement si il ne le veut pas...
à part ça, le passage sur les punitions est affligeant... Et celui sur la nourriture... n'en parlons pas...
Soyez la première personne à aimer.
Vice Roi
#14
c'est justement ce que je dis ! le "dominant" ne "domine" qu'en forçant le consentement, alors qu'un "maître" digne de ce nom le reçois de sa soumise qui lui offre librement pour se libérer d'elle-même...
Soyez la première personne à aimer.
#15
sauf que il y a des personnes qui aiment se faire dominer , et qui n'offrent rien du tout
comme je l'ai écrit ailleurs, un des confort et un des aspects érotiques de la domination est de suspendre le temps de la baise la tendresse. Habituellement j'ai un tel souci de l'autre, que je ne peux trop me lâcher ou me centrer sur mon plaisir
quand un homme devient dominant (d'une manière qui m'excite) c'est la guerre et je le hais, et du coup je ne pense qu'à moi.
je ne vais certainement pas mettre un être humain en place de maître.
Et quand j'ai écrit ailleurs que pour moi les dominants sont des putes, c'est parce que , un homme qui me domine..je le considère comme une sale pute..je ressens un mélange de haine et de..
pour me libérer je vais pas aller voir un gugusse et certainement pas un de mes amants !
que dans un ..couple, binôme,..affectif et perso, on soit dans le registre des besoins, (satisfaire, combler), ou "libérer"...est antinomique avec ma vision du respect
oui les relations humaines peuvent nous faire changer, mais les baser là-dessus...ça nous ramène au couple classique..
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Vice Roi
#16
Le système politique en vigueur me domine: que je le veuille ou non, il exerce un pouvoir sur moi, sur ma vie, la société dans laquelle j'évolue, ses formes, ses institutions lois et règles diverses. Mais je ne suis pas forcément d'accord avec ce système, je peux sinon dire non, au moins le penser...
ce que j'appelle une soumission librement consentie, c'est une soumission offerte pour notre propre bien comme quand on laisse un chirurgien nous endormir pour nous opérer...
je ne défends pas du tout ces douze règles à la con, au contraire.
Soyez la première personne à aimer.
#17
"un maitre digne de ce nom"...ce serait Socrate qui dit à Alcibiade : ce n'est pas moi que tu désires, c'est lui
un maitre digne de ce nom, refuserait que l'autre s'aliène à lui, et ne baiserait pas ceux qui s'adressent à lui
et comme moi ce qui m'interesse c'est baiser...
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#18
je suis d'accord !
je veux dire : aller voir un humain en disant (explicitement ou implicitement) tu dois satisfaire/répondre à mes besoins
considérer que c'est un dû et une obligation,
c'est ça qui me dérange
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Vice Roi
#19
Euh... en fait on est tous et toutes d'accord, ces douze règles sont débiles... alors pourquoi on se chamaille ?
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#20
on n'est pas tous d'accord
je ne suis pas d'accord avec vous roger smith par exemple
Soyez la première personne à aimer.
#21
et non en fait Edoné je ne suis pas d'accord avec toi :p
que l'humain soit un être de besoin et ait besoin de ses (féroces) frères humains ok
mais besoins de relations et besoin dans une relation ne sont pas totu à fait les mêmes choses
à poursuivre..
Soyez la première personne à aimer.
#22
Cher Monsieur Eulenspiegel,
Parcourant de ci de là les forums, je tombe depuis quelques temps sur vos interventions. Je dois dire que je suis absolument ébloui par vos interventions qui nous rappellent combien il peut être simple d'abaisser le rang de l'homme à celui d'animal grossier. Je ne sais de votre vocabulaire ou de votre pensée lequel m'attriste le plus. Vous semblez animé par une véhémence qui sied parfaitement à la frustration qui émane de vos divines paroles. J'ai longtemps travaillé dans le milieu culturel et ai pu constater que les artistes les plus virulents vis à vis de leurs confrères étaient toujours les plus médiocres et combien, à contrario, les Maîtres faisaient preuve de bienveillance et d'humilité. La sagesse populaire aurait pu dire que sont toujours les petits chiens qui aboient le plus fort.
Ici chacun exprime ses opinions. Il se peut que certaines vous déplaisent ou ne soient pas raccords avec votre sensibilité. Je comprends. Pour ma part j'aime le débat d'idées, le débat contradictoire lorsqu'il est animé par un esprit constructif. Rien n'est plus simple de se laisser glisser vers le bas et rien n'est plus simple que de détruire. S'élever et bâtir demande des efforts qu'apparemment vous ne goûtez guère. Enfin pour vous rejoindre à mots cachés sur le terrain qui est le vôtre, je vous dirai que vous êtes un grossier personnage, en trois lettres, auquel il serait bon de dire zut, en cinq lettres. En vous espérant la meilleure journée qui soit. Amicalement.
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Heartbeat
#23
Ah ces fameuses règles... Je me souviens avoir écrit les mêmes pour les switch à l'époque :D
Bon alors moi ce qui me choque et me choquera toujours dans ces règles, c'est qu'elles nient totalement toute forme de consentement chez la personne soumise. Elles partent du principe que la personne soumise aura toujours envie, et même, DEVRA toujours avoir envie.
Or, on sait tous que dans la réalité des choses, personne (sauf exceptions) n'a envie H24 de rapports sexuels, on a tous-tes nos périodes sans... Donc ces règles, c'est l'aubaine parfaite pour manipulateurs à l'égo surdimentionné recherchant surtout une personne pour satisfaire leurs désirs sexuels quelle que soit l'envie de ladite personne, chose qu'ils ne trouveraient pas dans le monde vanille... Parce qu'en vrai, on aimerait tous-tes avoir quelqu'un à dispo tout le temps pour baiser, ou quelqu'un qui soit TOUJOURS d'accord avec nous, quoi qu'on dise... Mais malheureusement, il y a le consentement éclairé qui entre en jeu ! Mince alors...
Je propose qu'on renomme cette bouse en "petit précis du violeur psychopathe" ou encore "comment faire passer la négation totale du consentement de votre partenaire pour du BDSM"
Dernière modification le 21/10/2017 11:04:43 par Heartbeat.
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Heartbeat
#24
et "Les yeux baissés en ma présence, tu conserveras. "
sérieux... je sais pas comment quelqu'un peut kiffer ça, moi quand je soumets j'adore que la personne qui se soumet à moi me regarde, qu'elle voie à quel point j'ai envie de la bouffer...
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#26
MSM,
je comprend que vous soyez ébloui. C'est également mon cas.
Vous comparez homme et animal.
je dois dire que dans les posts un peu long (plus que 4 mots) d 'Eulenspiegel, j'ai cette impression d'une acuité de la pensée, mêlée à..quelque chose de corporel (je suis frustrée je ne trouve pas les mots). Pour essayer de dire, l' érudition ou une forme de rationalisme désaffecté me glacent, m'ennuient et suppriment définitivement à un homme toute virilité à mes yeux. parfois (c'est très rare) certaines personnes mêlent une réflexion à de la singularité - oui c'est ça !!! ce n'était que ça (et c'est rare..mon dieu..)- , et cela les pare d'un sex-appeal démesuré à mes yeux.
Vous parlez de véhémence.
Cela fait écho en moi. je sens aussi cette puissance et..peut-être quelque chose qui peut être débridé.. oui (peut-être comme vous ?) Je fantasme la véhémence d'Eulenspiegel entre mes cuisses...
Moi aussi je lis , tout comme vous, toutes les interventions d'Eulenspiegel. C'est d'ailleurs à cause de lui que je suis à nouveau si souvent connectée. Les autres publiants dont j'adore les écrits, publient peu depuis des mois, voire des années. j'ai leur mail. J'évitais ce site par trop chronophage à mes yeux. bon en même temps cela m'a permis de nouer un échange plus serré avec une personne que j'adore (voui ma chérie c'est à toi que je pense, toi dont j'ai découvert la capacité à la véhémence cette nuit...)
Je suppose que vous êtes hétéro...quand une femme a cette qualité de pensée, je suis triste aussi...de ne pas être homosexuelle..
j'ignore ce que vous appelez "le milieu culturel"..tout milieu humain n'est-il pas culturel ? je suppose que vous parlez des milieux auto-proclamés "culturels" ou ainsi désignés par d'autres de manière sociale.
Je suis en divergence avec vous sur le lien entre la virulence et la qualité de travail. A mon avis, et de ce qu'il me semble, virulence, donc émotivité ou besoin de se défendre (en attaquant certes) ne sont pas en corrélation directe avec..la capacité de penser, de construire (un argumentaire, un projet), de produire,.., non plus qu'avec la puissance créatrice. En même temps..je suis peut-être malgré moi un peu d'accord avec vous : les personnes que je trouve inacceptables moralement je refuse leur travail (je boycotte les films de Lars Von Trier, et ceux de Haneke ; et il y a des livres que j'ai jetés (enfin 1, c'est mon côté marseillais) après avoir entendu l'auteur, ah oui et depuis que j'ai vu une vidéo postée ici, jamais je ne lirai un livre de Marguerite Yourcenar).
Vous devez me trouver primaire, oui je le suis. Et c'est là que, comme vous encore, je suis éblouie par Eulenspiegel. Quand un post m'insupporte, je vois rouge et je deviens agressive. Je perd toute capacité de formulation et j'ai juste envie de frapper la personne (parfois je l'insulte). Lui il parvient à réagir sur le fond, les idées avancées, sans jamais s'attaquer à la personne. Cela m'est un plaisir à lire et un soulagement : quand je lis certain posts face auxquels se réveillent ma plus grande agressivité...son post dit de manière calme en quelques phrases ce que je ne parvenais pas à penser :). Un homme qui pense à certains endroits plus finement que moi...c'est si rare..forcément je mouille...(les femmes c'est quand même plus fréquent).
Vous n'êtes pas sensible à son humour..je comprend : il y a plein d'humours qui font rire mes amis et m'insupportent. Perso, son humour me fait beaucoup rire..(ce qui devrait l'inquiéter à la réflexion : Brice de Nice m'a fait beaucoup rire).
Bon vous parlez de "maitres"...je ne vais pas revenir encore sur cette question...(encore que). Qu'appelez-vous maitres ? ceux que la société a désignés comme tels ? Les prix Goncourt, Nobel, oscarisés et césarisés , les cineastes distribués ? ou ceux dont le travail ou la parole vous touche ?
Je reste en refus de ce statut qui ne fait sens pour moi que de manière momentané ( de 8h à 16h en semaine) pour les professeurs des écoles. Si quelqu'un maitrise une technique, ce n'est pas pour autant un "maitre"..enfin..passons.
oh oui, comme vous encore, j'aime le débat d'idées , encore plus lorsqu'il est animé par un esprit constructif..et oui les publications d'Eulenspiegel pourraient à nouveau produire des débats...mais hélas non..
Vous êtes bien affirmatif sur ce que chacun fait ici. Etant membre de ce site depuis 2 ans et demi, je serai plus circonspecte..
vous avez envie de traiter Engenspiegel de con et de lui dire merde..je vous comprend..comme ma sensibilité sémantique diverge de la vôtre.pour ma part j'ai plutôt envie de lui dire "sale pute" et "encore"...
la rivalité dans laquelle nous semblons être vous et moi produit un effet d'émulation sur moi pour attirer son attention..que le meilleur gagne ...
Et puisque vous aimez comme moi les esprits aiguisés et polissons..je vous recommande la lecture d'Analogique qui est un maître en la matière...
je me contredis ? mais pour Analogique, je ferai bien plus..
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Donna
#27
Euh... Seules 6 Régles sont citées, pas 12!^^
Le probléme de ces régles, c'est que elles sont souvent érigées en dogme pour les novices et les pseudo-doms, avec les positions, le Vouvoiement...
Perso, je ne me retrouve pas là-dedans. Besoin de l'autre, oui. Sans etre infantilisée, dressée
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eneidem
#28
Euh... Seules 6 Régles sont citées, pas 12!^^
Donna !!!! Merci, coquille corrigée :smile:
Soyez la première personne à aimer.
marina001
#29
Pas faux Salomé ! J'irai même plus loin. Le bdsm n'existe pas, il n'y a que des bdsm'ers. Tous différents. Du moins en principe, en rêve dirais-je presque. Seulement, la facilité c'est le bdsm de supermarché... Idées toutes faites, pratiques pre-emballées, langage formaté, etc. Comme vous le dites, si un couple édicte ses "règles" c'est a usage interne. Sauf a considérer qu'ils se prennent pour des Grrrrands Gourrrrous de la Mort qui Marche en Tuant. Généralement ce n'est pas le cas. Le hic c'est que ce qui sort sur le web acquiert sa vie propre. C'est un peu comme les contrats de soumission, qu'on retrouve copiés a l'identique, y compris les fautes d'orthographe :smile:
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#30
Chère Lupa,
Je vous remercie pour votre réponse et l'effort consenti, tant je perçois que votre pensée à quelques difficultés à s'exprimer clairement.
Bonne journée.
Amicalement.
Soyez la première personne à aimer.
#31
Pour répondre au post d'Eneidem.
Je crois que si l'intitulé de ce règlement avait été : "Mes règles de base" plutôt que "Les règles de base", il n'y aurai eu aucune matière à discussion. Le concept de domination/soumission est, me semble-t-il, un concept psychologique dont les déclinaisons sont aussi nombreuses que le nombre de gens potentiellement attirés par lui. Si les règles sus-édictées conviennent à certains et qu'ils en jouissent, parce que c'est bien cela dont il est question in fine, alors très bien. Je pourrai aisément faire un parallèle avec la musique. Si nous tenons une partition musicale pour un concept, il y a aura autant de façons de l'interpréter que d'interprètes. Si vous écoutez la sixième de Shostakovitch par Karajan ou par Dorian Wilson vous aurez entendus deux versions d'un même concept musical, qui lui reste intangible. Certains jouiront de la première et moins de l'autre ou l'inverse.
Nous vivons une époque où l'appauvrissement syntaxique nous pousserait bien volontiers à prendre des vessies publicitaires, pour des lanternes philosophiques. Une époque paresseuse où l'on aimerait tout schématiser, tout entrer dans de gentilles cases d'où rien ne dépasse, afin d' éviter de se confronter à la dure réalité de la complexité.
Mais l'homme et sa pensée sont protéiformes et se rient des carcans pseudo-intellectuels...il faut s'y faire.
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Vice Roi
#32
Eulenspiegel : "Ce n'est pas du tout ce que vous dites. Car ce que je dis moi, c'est que la soumission "offerte" librement là, elle est aussi libre que la volonté de bouffer une merde pour ne pas avoir à en bouffer deux. Elle vaut peau de zob."
Par définition, si il n'y a pas de liberté de consentement, d'autonomie de la décision, dans le processus de soumission, alors toute pratique D-S relève du viol... j'ajouterais pour souligner votre incompréhension de mon point de vue que ma position sur les punitions (devant toujours être d'un degré inférieur à ce qui a été refusé) invalide toute possibilité de chantage dans la relation maître-soumise...
Dernière modification le 21/10/2017 18:04:17 par Vice Roi.
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Vice Roi
#33
" je crains qu'aucune certitude ne soit possible sur ce point, et cela quelle que soit la qualité de la relation."
Je parle de pratique, pas de théorie, on peut disserter autant que l'on veut, une femme attachée parce qu'elle veut s'amuser consent, désire, veut, choisi, aime, apprécie... Alors qu' une femme attachée de force, non. quant à la pureté du consentement... on s'en fiche un peu.
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Vice Roi
#34
39434
Roger Smith, je ne dis pas qu'il n'y a pas de liberté de consentement. Je dis que si par liberté on entend la faculté de faire un choix plutôt qu'un autre, alors le simple fait qu'une personne ait donné son consentement ne signifie pas, à lui seul, qu'elle ne l'a pas fait sous la contrainte, car on peut très bien choisir un mal afin d'en éviter un plus grand. Votre position sur les punitions témoigne sans doute de votre souci de bien faire, mais elle laisse encore beaucoup de place aux pressions de toutes sortes, quelles que soient vos intentions (bonnes, je veux bien vous croire).
La notion de consentement est une fiction qui, pour être nécessaire aux interactions sociales - ne serait-ce que juridiquement, sans quoi nous ne pourrions jamais nous engager à rien - reste néanmoins fondée une vision extrêmement simplifiée des relations humaines. En d'autres termes, si en tenir compte est nécessaire pour limiter la casse, ce n'est pas du tout suffisant pour affirmer que tout va pour le mieux dès lors que "la personne a librement consenti". Le doute subsiste toujours.
Aussi, ce n'est pas que je comprenne de travers votre point de vue, c'est juste que, là où vous estimez que "tout est en règle", je continue, moi, de penser "peut-être que non". Je ne dirais donc pas qu'il n'y a "pas de liberté de consentement" et que "toute pratique D-S relève donc du viol". Je dirais plutôt que la liberté de consentement n'est pas un vaccin contre les contraintes de toutes sortes et que par conséquent toute interaction PEUT reposer sur la contrainte, quelles que soient les intentions, précautions, règles, etc.
______________________________________
Effectivement Eulenspiegel, quelles que soit nos décisions elles ne sont jamais exemptes de contraintes extérieures. Je ne crois pas au Libre-Arbitre non plus d'ailleurs. Mais ici ce qui nous intéresse c'est la question des contraintes entre maître et soumise. Si la soumise se soumet peut-être en regard de contraintes extérieures (se trouver quelqu'un à tout prix par exemple...) il ne doit pas y avoir de contrainte directe émanant de son maître. Et celui-ci devra s'assurer que sa soumise désire vraiment sa soumission. c'est une question de qualité et de construction des personnes en relation.
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Vice Roi
#35
Eulenspiegel: "En fait de certitude, la distinction théorie / pratique n'a pas lieu d'être. Et il ne s'agit pas de courir après la pureté du consentement, mais de comprendre que le doute n'est jamais liquidé."
Non, c'est une triste manière de voir les choses... Et pour une femme qui se fait violer la différence compte ! diriez vous qu'on est jamais sûr qu'elle ne l'a pas voulu ?!
Sérieusement... votre manière de voir les choses me semble dangereuse à plus d'un titre...
Dernière modification le 21/10/2017 20:26:47 par Vice Roi.
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Vice Roi
#36
39434
C'est dangereux de mettre en garde contre la bonne conscience de celui qui obtient d'autrui son consentement ? De dire qu'en plus des règles courantes sur le consentement ("oui c'est oui", "non c'est non"), il faut rester conscient que derrière un oui il peut y avoir un non, et qu'à l'inverse, même si derrière un non il peut y avoir un oui, dans le doute, il faut voir le non comme un non catégorique ? C'est dangereux de dire que, dans le doute, mieux vaut en faire moins que plus ?
Non, mais de toute évidence on ne se comprend pas bien... Et il n'a jamais été question dans mon propos de se donner "bonne conscience"... Le consentement ne sert pas à cela... et c'est considérer les choses ainsi que je trouve triste...
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#37
En résumé, @Eulenspiegel, ce que vous nous exposez, par le biais d'une phraséologie
souvent absconse ; c'est qu'il est congru de faire preuve de bonne intelligence en toutes
circonstances. Et notamment lors de nos relations, échanges, avec autrui.
Merci pour le truisme.
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#38
Bonsoir à tous,
Je viens de lire les commentaires et aimerais donner mon point de vue sur une notion fondamentale du BDSM, celle de consentement, éclairé si possible. Je crois qu'il faut reposer quelques postulats. Tous les profils présents sur ce site on cette particularité commune d'un goût pour les sexualités dites hors "normes". Ces dernières sont des paraphilies, avec classement dans le DSM. Donc a priori toute personne initiée au BDSM sait que ces érotismes attirent une foule bigarrée, faite de gens très sains, tout à fait aptes à émettre un consentement éclairé, d'autres fragiles psychologiquement avec/ou pas trauma plus ou moins sévère et des manipulateurs pervers. Oui ces sexualité et c'est un postulat sont porteuses de risques. C'est bien cela qu'il faut avoir en tête. Bien sûr, il y a des abus, des prédations, bien sur des personnes se sont faites manipuler, et c'est extrêmement regrettable. Mais, il y aussi l'inverse, des personnes qui ont trouvé dans cette expression l'essence de leur érotisme, qui y donne tout l'amour, la bienveillance, l'écoute, et le respect, requis. Il faut donc se garder de généraliser pour le sujet qui nous concerne. L'érotisme BDSM est tellement multiforme, tellement prolifique, qu'il n'y a pas de loi universelle qui le régisse. C'est un monde potentiellement dangereux, qui n'est fait pour tout le monde, c'est aussi un postulat. Il ne faut pas s'y tromper, on ne s'achète pas le château de Versailles avec un livret A. On n'explore pas ces pratiques avant d'avoir un minimum de culture sur la chose, de culture en général, d'intelligence relationnelle. En vulgarisant ces pratiques les média ont attiré "les foules". Et c'est là où le bat blesse. Le vrai danger est là.
Dernière modification le 23/10/2017 14:21:08 par MSM.
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#39
Bonsoir à toutes et tous....
Un article sur l'origine de ces fameuses 12 règles (blog d'aurora) : issues du livre "Soumise" de Salomé et paru en 2002
http://auroraweblog.karmaos.com/post/1256
et en passant un autre sur la "cérémonie des roses" (blog d'aurora) : issu d'un texte datant de 1998 dont l'auteure est Jade, soumise de Lord Colm
http://auroraweblog.karmaos.com/post/648
soit dit en passant, cette cérémonie est un rituel "magique" ( witchcraft en anglais) tout simplement
d'autres articles wikipédia concernant le collier de kajira (et donc, par rebond sur la saga "Les chroniques de Gor" comptant env.30 romans et débutée en 1966) :
collier de kajira
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kajira
"Les chroniques de Gor"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chroniques_de_Gor
Je trouve intéressant de savoir l'origine de certaines pratiques BDSM...Bonne lecture et découverte peut être....
Amicalement
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Abyme
#40
Tous les profils présents sur ce site on cette particularité commune d'un goût pour les sexualités dites hors "normes".
Voilà. Tant que ça reste dans les moments de sexualité, en effet, tout ce raisonnement et le respect induit sont indiscutables.
Le problème que j'entrevois (personnellement, ça n'engage que moi) c'est lorsque ce genre de règles, de rapports supériorité/infériorité, décision/obéissance, dictature/sujétion mentale, entament le quotidien, la vie même, le libre-arbitre, la liberté de s'habiller, de manger, de décider son emploi du temps, de penser avec sa propre personnalité, bref tout ce qui sort du cadre des jeux sexuels.
Je m'attends alors à ce qu'on me rétorque "oui mais si mon couple décide d'être constamment en mode de jeu sexuel, et que c'est mutuel ?". Ce à quoi je répondrai : Dommage, le reste de la vie pourrait être vaste, et les occasions ne manquent pas d'utiliser son intelligence et sa liberté en dehors d'une telle vie à œillères.
C'est comme si on me disait "et si j'ai envie d'être en permanence bourré à l'alcool ? ou défoncé à l'opium ? Ou rivé à un jeu vidéo addictif ?". Ma réponse serait la même, sauf que là en plus de l'addiction il y a la servitude et le renoncement au libre-arbitre et à la dignité d'être humain, ce statut pour lequel plein de minorités (comme les noirs par exemple) ont lutté pour se libérer (de l'esclavage, de l'exploitation, de la tyrannie, etc).
Et que devient le plaisir de se lever un jour et de se dire "tiens aujourd'hui j'ai envie de m'habiller ainsi, de manger cela, de sortir me promener, de rencontrer des gens, de me payer un extra, peut-être de m'envoyer en l'air, de traîner ce soir et trouver une activité, et je rentrerai à l'heure que je veux..." ? Impossible lorsqu'on est dans une relation H24 pour laquelle une personne décide de tout cela pour nous, au point qu'on n'a même plus besoin de réfléchir à ce qu'on aimerait faire, à ce qu'on est vraiment ou plutôt ce qu'on serait si on était libre (sauf ceux qui seraient perdus, n'est-ce pas), de développer sa personnalité et son intelligence plutôt que de laisser l'autre penser et décider à notre place.
Un mode de vie entier basé sur des fantasmes initiés par son rapport au sexe, c'est déjà très restrictif comme vie, mais si en plus on laisse quelqu'un d'autre décider de tout, avec docilité et humiliation consenties, c'est là que je dis très peu pour moi. Je ne pourrais jamais tomber amoureux de quelqu'un d'aussi vide, aussi dénué d'autonomie et de personnalité, ou du moins qui y renonce à ce point.
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#41
Bonjour,
Je viens de lire le post d'Abyme et je comprends tout à fait les interrogations qui sont les siennes. Il est évident, lorsque le jeu devient une normalité quotidienne, que l'espace pour exprimer autre chose se réduit comme peau de chagrin, que ce genre de relation pose question. Ce qui permet de dire qu'une relation érotique hors norme est établie sur des bases saines, est entre autres la capacité qu'ont les amants à sortir du jeu de rôle, de reprendre le cours de leur vie sans que celle-ci n'en soit altérée à défaut d'en être enrichie. Un autre marqueur de la salubrité de la relation BDSM renvoie à la notion de diversité érotique, car il est primordial de pouvoir jouir autrement, sur un autre mode. Deux choses caractérisent la perversion, l'incapacité de jouir sur différents modes et le reniement de l'autre en tant que sujet érotique. Il est donc évident que le cas de figure exposé par Abyme se trouve dans une zone confuse où effectivement on est en droit d'être dubitatif. Mais là encore il est nécessaire de raison garder et un sans un examen minutieux de la relation en question il est peut-être aventureux d'en tirer des conclusions.
Dernière modification le 23/10/2017 14:17:52 par MSM.
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M.
#42
Douze règles d'or.
Le maître y est soumis à l'insu de son plein gré.
La norme, la norme, singer les autres, vouloir ressembler à, devenir une caricature de mauvaise littérature. En fait une façon de "vivre sa vie par procuration" en jouant un rôle restrictif qui bride la possibilité d'imagination, d'évolution.
Pour un BDSM dicté, imposé, normé, merchandisé ......
Ou se trouvent, la recherche, la rencontre, la discussion, l'émotion et éventuellement plus........
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eneidem
#43
10822
si je comprend bien V/vos posts, le H24 ce résumé a ne plus penser par sois même et ne plus se faire plaisir ni profiter des autres plaisirs de la vie quotidienne et bien V/vous V/vous tromper sur toute la ligne
Eh bien non, justement. Où alors vous n'êtes plus en mode "H24", mais en "H24 sauf tel moment, telle circonstance etc." déterminés par.... vous, la soumise. Vous avez une feuille de route H24, vous la suivez. Auquel cas elle ne laisse aucune place pour votre bon plaisir, vos instants de liberté propre, vous êtes soumise H24 au bon vouloir de votre maître. Dans ce cas de figure, le com d'Abyme garde toute sa pertinence.
En revanche, la perspective d'un CDD (éventuellement renouvelable) H24 sur 1 semaine, 1 mois ou plus, pourquoi pas ? Mais je pense qu'il faut rester pragmatique, logique. On ne peut prétendre pratiquer le H24 de la soumission (au sens restrictif du terme) et prétendre à ce que vous présentez... Merci pour votre intervention.
Dernière modification le 23/10/2017 20:57:55 par eneidem.
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#44
20657
Quant à vous MSM, faites aussi un effort d'ouverture d'esprit et d'humilité pour essayer d'envisager que les jeux de pouvoir et de douleur ne sont pas réservés à ceux qui ont un minimum de culture sur le sujet, voire de culture générale, et que ceux qui n'ont jamais lu Sade ou Sacher Masoch, ou dont l'horizon culturel se borne à leur espace vital quotidien, peuvent être autant pourvus que les premiers de l'intelligence relationnelle qui permet de s'adonner à ces jeux avec un tant soit peu de sécurité... et d'en jouir !
Très chère Edoné,
Bien reçu votre réponse que je trouve juste. Je suis désolé d'avoir heurté votre sensibilité. Ce que je voulais dire est qu'il est plus sûr d'entrer dans le monde BDSM en ayant conscience des réalités de ce milieu. Nous débattions sur la notion de consentement éclairé. Il me semble que l'éclairage peut venir de nos lectures, de nos discussions, etc... une façon de s'armer un peu. Je ne vois pas dans la culture générale un absolu, mais la connaissance ne peut nuire, je crois. Cela dit je ne ferai jamais de parallèle entre culture et intelligence relationnelle et là je vous rejoins complètement, on peut être le plus érudit des hommes et avoir un Q.I relationnel très faible et inversement. Enfin, pour ce qui est de l'ouverture d'esprit, j'y travaille.
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eneidem
#45
Cela dit je ne ferai jamais de parallèle entre culture et intelligence relationnelle
Je ne ferai même jamais de parallèle entre culture (instruction) et intelligence (tout court).. :)
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#46
Je ne ferai même jamais de parallèle entre culture (instruction) et intelligence (tout court).. :)
Merci pour la précision.
Soyez la première personne à aimer.
eneidem
#47
20657
Bah Lucrèce, et si vous arrêtiez de "rentrer" les "vanilles" "dans la case" du "métro boulot dodo et une petite levrette le samedi soir car ça excite bonbonne" ? Ce n'est pas parce que vous avez "testé" sur ce mode que c'est universel.
Eh oui! Soupire.....
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#48
Eh oui! Soupire.....
Oui encore une chose qu'il est important de souligner. Comment peut-on d'un côté revendiquer un droit à la liberté de s'exprimer érotiquement comme bon nous semble et dans un même temps la refuser en quelque sorte aux autres. Si il est des personnes pour s'épanouir dans des relations érotiques "vanille", j'adore la vanille, et bien respectons les comme nous souhaitons qu'elles nous respectent.
Dernière modification le 23/10/2017 21:50:52 par MSM.
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Je suis nouveau au sein de cette communauté et aujourd'hui je découvre ces règles.. J'ai lu tout le débat qui précède.
Si c'est ça être soumis alors je ne veux plus l'être et ces règles font naître un sentiment de grande colère. Si un maître tente d'agir comme ça avec moi alors il y aura un violent conflit. Ce qui me gène dans ces règles c'est qu'elles peuvent conduire à tout un tas de dérives....
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#50
Un très bon exemple de contrat de soumission
Dernière modification le 03/12/2022 16:04:12 par BDSM.
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