Je n'avais jamais lu ce texte déjà assez ancien, j'y atterris par le biais de votre récente publication sur un autre fil, Lady Spencer.Je suis forcément tenté de relire un peu cette histoire à la lumière de "l'affaire de Mazan": quelle connexion *directe* y'a-t-il eu entre la "proie" et les "prédateurs", en amont de l'acte? Comment ces derniers ont-il pu être *sûrs et certains* que c'était bel et bien sa volonté, son désir à elle - et pas celui de son mec uniquement ?? L'affaire judiciaire mentionnée ci-dessus nous a rappelé brutalement à quel point on peut être habitués à se satisfaire de la parole d'un homme qui prétend parler pour sa femme...Et pour aller plus loin: dans un des messages du fil, Abyme indiqué qu'un message vidéo enregistré par Silva, où elle décrit très clairement son intention, a été diffusé aux participants en amont: ouf, bien joué. Sauf que, comment s'assurer qu'ils l'ont bien visionné, et surtout comment être sûr qu'il s'agit d'une vidéo authentique ? On vit dans une époque où, de plus en plus, ça va devenir insuffisant d'avoir ce type de document...Je peux comprendre que cela pose des problèmes pratiques: ce n'était peut-être pas trop l'esprit que Silva rencontre les hommes en amont (pourtant, ça aurait rendu le "viol" encore plus réaliste!... sachant que la grande majorité de ces actes sont commis par une personne connue de la victime... [humour noir]), mais à l'heure actuelle, vu les dérives déjà constatées et les moyens technologiques qui en amplifient la possibilité, il semble qu'une rencontre franche et directe entre "victime simulée" et "agresseurs simulés" soit absolument incontournable dans la phase de préparation...
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