Lady Spencer
#0
J'ai eu le plaisir de partager un très bel instant de complicité avec deux amis : merci à Abyme et à Sylva sa soumise de m'avoir fait vivre cette étonnante émotion
Un des fantasmes de Sylva était de vivre sans danger (tous les mots ont leur importance) une séance de sexe forcé avec plusieurs hommes : en termes plus crus, se retrouver entourée de 6 ou 7 mecs qui la baiseraient de force
Fantasme très courant semble t'il, tant chez les hommes que chez les femmes mais qui reste assez tabou, même en BDSM .
Sylva voulait être prise de force, violée donc, mais sur un mode sécurisant donc sans violence dépassant le cadre qu'elle avait fixé.
Comment vivre ce fantasme sans prise de risques ?
Abyme et Sylva ont étudié le coté pratique, l'aspect émotionnel aussi, ils en ont beaucoup parlé (ne pas abimer psychologiquement était important) : Abyme a contacté pas mal d'hommes intéressés et intéressants : le projet s'est enfin concrétisé avec 6 hommes "sûrs"
Lorsque je dis "sûrs" , c'est qu'ils répondaient à des critères bien précis (Abyme en reparlera) qu'ils aient bien compris l'enjeu de cette prise de force, sans coups comme lors d'un vrai viol, et que si Abyme ou Sylva décidait de tout arrêter, ils devaient stopper net .
Ces hommes étaient également prévenus que Sylva ne "jouerait" pas : pour vivre pleinement son fantasme, elle voulait ressentir la force déterminée de ses agresseurs, et donc,qu'elle se défendrait de toutes ses forces
.
Je n'irai pas plus avant sur le "pourquoi vouloir vivre du sexe forcé" car les raisons appartiennent à Sylva
J'ai beaucoup discuté avec elle avant et après et j'ai vite compris combien elle avait pensé cet acte et combien elle voulait le vivre
En fin de journée la semaine dernière, rdv fut pris : les "rôles" étaient bien définis : Sylva en proie (consentante je le rappelle), Abyme en organisateur/protecteur (au moindre dérapage, il intervenait et dégageait un homme si besoin) et moi, en tant que Domina voyeuse.
Pour des raisons privées, je n'ai pas pu me déplacer, nous avons donc partagé ce moment via Skype
Je signale que les 4 hommes présents (plusieurs défections au dernier moment) étaient d'accord sur ma présence vidéo .
Pour une vision plus directe de la scène, je vais écrire au présent , temps plus percutant
Au signal d'Abyme, Silva rentre dans la maison : elle ne sait pas combien d'hommes l'attendent
Immédiatement, ils se saisissent d'elle et commencent à la toucher, la tripoter : ils l'entrainent sur le lit et le déshabillent sans ménagement
Elle résiste, se replie un peu sur elle-même, sans se défendre encore totalement
Peu de paroles, quelques "salope" "laisse toi faire" "cesse de remuer ainsi" , "obéis !" "ouvre la bouche, suce !"
Les hommes nus bandent de plus en plus, la situation inconnue pour eux, les excite autant que le corps dénudé et à disposition de Sylva : elle est leur proie, ils vont l'utiliser comme jouet sexuel, ils peuvent tout faire, il n'y a aucun interdit .
Ils la doigtent , ils la préparent, ils ouvrent ses orifices
Ils tournent autour d'elle en la forçant à les sucer : loin de fermer sa bouche, elle prend les queues avec (pour moi, voyeuse) une certaine avidité
Dès qu'ils réussissent à bloquer son corps sur le lit et à lui écarter les cuisses, un des hommes s'introduit en elle et commence à la baiser fermement
Sylva se débat, ondule pour se débarrasser de cette queue en elle : elle y parvient .
Ses bras et ses jambes frappent l'air et ses assaillants, elle ne se laisse pas faire mais les 4 hommes excités ouvrent de nouveau ses cuisses et se relaient pour la pénétrer, la fesser, lui pincer les seins....
Dès qu'une queue la baise, Sylva doit en sucer une autre et la tournante continue .
La technique de Sylva est de se laisser glisser hors du matelas et d'échapper ainsi aux mains qui la tiennent
Pendant près de 3/4h, chaque mec lui passe dessus et dedans à de nombreuses reprises
Un étonnement pour moi, plus les hommes se fatiguent en la contraignant, plus Sylva reprend de la vigueur : son caractère de soumise rebelle jaillit bien lorsqu'ils s'y attendent moins !
Il fait très chaud dans la maison, et tout le monde fatigue réellement : Abyme demande donc la fin de la séance : c'est de l'ordre de l'épuisement nerveux car la tension juste avant l'acte était intense, et pendant l'acte, rien ne fut laissé au hasard pour éviter tout incident ou accident .
Les hommes s'éloignent de Sylva et la laisse reprendre ses esprits : Abyme rejoint alors sa soumise et la prend dans ses bras : il lui embrasse le cou, les cheveux, les mains : il la rassure sans doute, la félicite, lui demande comment elle se sent, si elle ne souffre pas trop, il la caresse doucement.....
Sylva est allée au bout de son fantasme, en toute sécurité sans pour autant en ressortir indemne : quelques hématomes lui laisseront de belles traces !
Le respect replace chacun dans un rôle convivial et social, le Champagne apporté par l'un des invités remerciera Abyme d'avoir organisé cette rencontre assez "hors normes" et surtout Sylva : un autre mot traduit ces instants là : le plaisir que chacun a ressenti .
Loin de moi l'idée de faire l'apologie de la violence faite aux femmes, et encore moins, de faire croire que le viol serait une partie de plaisir : ne vous insurgez pas, ce récit est juste là pour expliquer que parfois, nos fantasmes nous entrainent loin et qu'il est extraordinaire de pouvoir les réaliser dans ce cadre si particulier.
Je ne cherche pas plus à légitimer le droit que s'arrogent certains hommes de tout faire subir à leur femme, compagne,.....
Lorsqu'une femme dit NON, c'est bien qu'ELLE NE veut PAS : ça ne souffre d'aucune autre interprétation.
Dernière modification le 22/07/2017 01:25:27 par Lady Spencer.
9 personnes aiment ça.
Linsoumise
#1
Mon fantasme ^^
je l'ai fait qu'avec un seul homme à la fois à chaque fois...
bravo pour ce récit @lady spencer ^^
et aux protagonistes de ce jeu consentant :)
6 personnes aiment ça.
Lilas
#3
Avec mon ex on avait fait quelque chose de ce style même si c'étais beaucoup plus orienté sequestration/isolement. Je trouve ça intéressant même si je me demande quand on fait ça avec des inconnu(e)s comment se sentent ces personnes de faire ce genre de trip avec des gens qu'iels ne connaissent pas non plus du coup. Moi si on me proposais je pense que je refuserais direct. Y'a pas moyen, je te connais pas, ni toi ni ta pote tu peux aller te gratter.
Dans un autre style,hors champ bdsm, j'avais fait fait une partie "rought sex" avec des potes de sauna avec souvent des techniques de jeu qui pouvait faire très abus. Et ça c'étais très bien passé, mais c'étais des gens que je connaissaient évidemment.
1 personne aime(nt) ça.
Oriana
#6
Merci Lady Spencer pour ce partage si intense en émotion pour moi.
Je suis bluffer de la force de caractère de Sylva et du respect des règles des hommes ...
Je vous remercie de faire partagé cela merci de voir que le respect fait encore parti de notre monde
Je suis émue car c'est un sujet qui me touche tout particulièrement et encore je dis merci de le faire partager.
4 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#8
Oui, Petitange, comme toi, ce sujet me concerne directement à plus d'un titre .
Ce respect fut bien là, pendant et surtout après : chacun aurait eu à y perdre d'ailleurs si ça n'avait pas été le cas .
Un peu comme lorsque la scène est terminée, le clap de fin et hop, les méchants redeviennent gentils mais parce qu'ils sont comédiens ou acteurs : sauf que là, ce n'était pas du cinéma !
La force de caractère de Sylva : oh ! oui !!!!
Transformée en confiance (ou l'inverse ?) ça lui permet de vivre ce genre de fantasmes et de le faire vivre aux complices de passage .
Je pense qu'Abyme l'a aidée dans l'acquisition de cette force : il la regarde d'ailleurs voler de ses propres ailes maintenant .
J'ai une grande admiration pour cette jeune femme soumise, que j'avais envie de protéger, de tenir et d'offrir,
et de serrer dans mes bras ensuite : étonnant ce ressenti pour moi.
J'en parlerai plus tard .
6 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#9
Si j'osais ......allez, j'ose, c'est le vikend
"des femmes de la police intelligentes " : ça existe ?
Bon, je blague bien-sûr !
Qque.....
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#11
Non non, Salomé, Sylva n'a pas triché : si vous relisez bien, j'ai écrit que je l'avais vu sucer ces queues avec avidité : moi, en tant que voyeuse, j'ai pensé voir ça ainsi .
Mais de son coté, sa bouche a bien été forcée à maintes reprises .
Quant au terme employé, c'est bien là l'ambiguité de la situation : puisqu'elle désirait vivre cette situation et qu'elle était là pour ça, donc consentante, le mot "viol" peut déranger
J'attends l'avis d'Abyme et de Sylva
3 personnes aiment ça.
calas
#12
Merci Lady Spencer de votre récit et surtout d avoir permit a une femme d aller au bout de ses fantasmes ,avec l aide bien sur de Abymes
merci a vous deux
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
#14
Il y a d'autres scenarii possible qui, comme dirait mon Dhom, approchent d'encore plus près la réalité d'un viol, pour "coller au plus près de l'émotion source" du fantasme. (enlèvement avec fourgon et cagoule ou pas, surprise du moment: moment inattendu, la nuit, ou prise de rdv organisée, attaches ou non, lieu extérieur ou glauque, personnes inconnues et nombre de 1 à plusieurs protagonistes, personnes physiquement non attrayantes pour le ou la dominé(e), avec tortures ou pas etc..)
Cela depend de ce que chacun et chacune attend. Le ressenti "viol" est tres variable tant dans les fantasmes que dans l'acceptation des conditions du scenario.
Ce qui me touche le plus, c'est l'accompagnement de l'un vers le fantasme de l'autre, car cela suppose d'être attentif à l'autre, le connaître, d'avoir eu des echanges poussés sur l'ensemble des ressentis et limites, etc...) et evidemment laftercare... mais cela nest pas propres à ces fantasmes de "viol" mais à tout dépassement de soi...
Dernière modification le 22/07/2017 14:04:27 par Linsoumise.
7 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#15
J'ai bien expliqué dans quelles conditions cette expérience s'est déroulée, tant pour ce couple que pour les intervenants et pour moi .
Ecrire un tel récit n'est pas simple : ne pas vouloir choquer les uns, ne pas provoquer de polémiques pour les autres, rester dans une narration factuelle en tenant compte de presque tous les paramètres, ne pas blesser non plus en faisant remonter des souvenirs difficiles : et je connais ces souvenirs difficiles .
En un mot, respecter tout en évoquant ce désir souvent enfoui tant chez les femmes que chez les hommes : être pris/se ou prendre, sexuellement brutalement !!
Dernière modification le 22/07/2017 14:16:59 par Lady Spencer.
6 personnes aiment ça.
Linsoumise
#16
et ce texte est parfait comme il est pour ma part : récit avec précaution de lecture et rappel du cadre ^^
6 personnes aiment ça.
Parloire
#17
En effet, votre récit Lady Spencer est tres respectueux (comment ne le serait-il pas venant de vous je me le demande?).
Merci pour ce partage.
Ce qui me touche dans ce post: ce que le Dom a permis de vivre a sa Soumise. L'Art et la manière ainsi que les règles de leur Art leurs appartiennent.
Cependant vous m'interrogez sur un point:
Si j'avais à écrire un texte sur le viol de ma Soumise, je vous prie de croire que c'est un violeur qui s'exprimerait à travers mes mots. Avec assurance mon texte provoquerait des déchaînements émotionnels qui seraient ce que j'ai ressenti.
J'assume tres bien que l'on aime ou pas ce que j'aurais pu écrire , que l'on soit touché ou non, mais je viens de me rendre compte que j'aurais pu faire du mal à quelqu'un le replongeant peut être dans quelquechose dans des emotions qu'il/elle ne souhaitait pas vivre/revivre...
Je suis du coup tres perplexe car m'enlever la dimension émotionnelle de ce que j'aurais alors écrit enlève (c'est mon ressenti) mon mode d'expression. Assurément un tel texte, n'épargnant pas , provoquerait des polémiques, alors que je ne les souhaites pas. J'aurais seulement souhaité exprimer ce que je ressentais avec mes ressentis et mes emotions.
Or ma natation fait partie de mon expérience. Ici j'aime partager mon Univers et certainement pas chercher à arranger les uns ou les autres. Mais ce point plutot intime à l'autre me fait me poser la question: simplement par respect, justement.
Dernière modification le 22/07/2017 15:04:10 par Parloire.
5 personnes aiment ça.
Linsoumise
#18
le style de narration dépend du rôle joué par le narrateur ...
Dans des circonstances similaires, @parloire, il est évident que vous ne seriez pas qu'organisateur ^^ mais bien "violeur" ce que vous etes deja parfois... quand je ne veux pas certaines choses... ^^
5 personnes aiment ça.
Lilas
#19
Perso on utilisais beaucoup le terme d'abus consenti. Ça dis ce que ça veut dire et sans aller plus loin. Perso utiliser le terme "fantasme" et "viol" dans la même phrase me met assez mal à l'aise.
1 personne aime(nt) ça.
Lady Spencer
#20
@Parloire : j'adore lorsque tu me vouvoies ! ::laughing:
Je le redis, pas simple d'écrire des mots précis pour décrire ces maux là, sans aller dans le vulgaire et glauque (ce que ce n'était absolument pas, contrairement à une véritable agression) en restituant la vérité (à travers mon regard) et avec cette part émotionnelle que je n'ai pas encore détaillée .
Parce que pas simple non plus de reconnaitre "publiquement" avoir aimé voir et participer, même par cam.
Sûrement facilité grâce aussi aux nombreux échanges entre nous trois (Sylva, Abyme et moi) sur l'organisation avant et sur les émotions ensuite
Parloire, lorsque tu décriras tes émotions en vivant ces moments là, ce sera "l'animal" (le mot n'est sans doute pas juste) qui exprimera ses ressentis, non ?
Et puis tu es un homme, avec une sensibilité d'homme, et une expression brute du plaisir vécu : n'oublie pas que j'ai vécu cela à distance, donc, sans le contact et le toucher
Et Linsoum parle bien "du rôle joué par le narrateur/trice" ce qui reste déterminant ensuite dans l'écrit
Dernière modification le 22/07/2017 17:20:51 par Lady Spencer.
4 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#21
@Alice : je n'essaierai jamais de vous convaincre de quoi que ce soit surtout pour ce sujet si particulier et merci pour votre commentaire franc.
Vous avez raison sur un point fondamental : elle savait que "Zorro" pouvait intervenir à tout moment ce qui change la donne par rapport à une réelle agression : je suis d'accord !
Mais elle savait également autre chose : elle n'avait pas le choix de se dérober au dernier moment : les participants étaient là (4 seulement sur les 7 ou 8 inscrits au départ), certains étaient venus de loin et par respect aussi pour eux, même si cette phrase peut choquer, elle ne pouvait dire non : ce qui n'aurait plus eu de sens d'ailleurs.
Que les hommes présents lui plaisent ou pas, (elle n'a pas franchement eu le temps de les admirer !!), elle ne pouvait QUE se débattre et tenter de ne pas leur céder :mais impossible pour une crevette comme elle par rapport à 4 mecs bien ...charpentés et musclés.
2 personnes aiment ça.
Oriana
#22
Votre récit est bien formulé et c'est tout en votre honneur d'avoir pris le temps de peser les ressentir de chacun de ce dire je ne vais pas utiliser ça pour pas blessée ou ça pour pas créér la polémique. Il est vrai que certaines personnes ne peuvent que se replonger dans ce récit. Il m'a toucher et émue mais aussi blesser (Je ne suis pas sûr d'employer le bon terme) j'ai eu un moment de vide après lecture de votre récit.
C'est beau de voir qu'un Dom peux realiser les fantasmes de sa soumise, c'est beau de voir votre rôle pour quelqu'un qui connaît les ressentis de l'acte ... C'est beau de voir qu'une soumise s'épanouit à travers son fantasme, c'est beau de voir cette complicité entre D/s mais pour ma part je ne pourrai pas vivre cette expérience, rien que de la lire me fait mal et me rappel bien trop de choses.
Je ne critique nullement cette envie ou cette pratique, il y en a qui aime et d'autre non chacun est libre.
Bravo à vous pour le récit et votre rôle, bravo à Sylva pour réussir un tel fantasme et bravo à Abyme pour sa prudence et son accompagnement de sa soumise dans ce fantasme
5 personnes aiment ça.
Merci Lady Spencer de ce récit. Je pense que tout a été dit sur la capacité d'écoute et la capacité "d"aller jusqu'au bout..." OUI Bravo à tous les deux et c'est bien cette vision que je défends à titre personnel parce qu'elle passe par trois critères incontournables à mon sens :
1) la reconnaissance de la différence entre eux et l'acceptation de cette différence,
2) l'écoute et la compréhension du "besoin" de "l'Autre"
3) l'implication...des deux
Abyme et Sylva sont bien passé par ces trois critères ... bien avant de seulement concevoir le scénario, et donc bien avant de le réaliser. "C'est beau"...oui mais en plus "c'est fort..." et si cela a été décidé et accepté par les deux...quelles belles preuves de compréhension et de complicité...
Partant de là pour moi je n'ai pas "à aimer / ne pas aimer" comme l'a dit Parloire et L'Insoumise je crois c'est "leur" cadre d'action, leur "cadre de référence"...leur liberté. Je mesure l'implication des acteurs au niveau de responsabilités qu'ils ont eu à prendre pour réaliser ce "fantasme".... ce n'est possible qu'entre consciences hautes et exercées... bravo "à l'organisateur et l'organisatrice" et à Sylva...
4 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#25
Bien-sûr !!! Si un réel problème était intervenu, un problème de santé par exemple, il est évident que tout aurait reporté voire annulé !
Lorsque j'écris qu'elle n'avait pas le choix, je fais référence à un choix sur l'apparence physique des intervenants par exemple, ou sur un changement capricieux de dernière minute style :
"oh ben tiens, non, finalement, je n'ai plus envie de vivre ce fantasme" ... cela ne correspond absolument pas au caractère bien "trempé" de Sylva qui désirait aller au bout de ce désir
Je pense qu'Abyme l'expliquera mieux que moi à son retour, mais la préparation de cette expérience (nommons la ainsi) ne devait pas laisser place à des incertitudes ou les limitant au maximum : comme pour toute rencontre BDSM ou vanille, lorsque l'on fait intervenir des tiers, on essaie de tout prévoir : ça marche ou pas, mais on essaie .
Sur ce sujet, plus encore !
6 personnes aiment ça.
Linsoumise
#26
oui perso je l'avais compris comme ça lady spencer : le safeword ne devenant que le mot d'arrêt en cas de force majeure...
ce qui est en general l'objectif du SW
Dernière modification le 22/07/2017 20:30:07 par Linsoumise.
4 personnes aiment ça.
Abyme
#29
Je connais Silva depuis 3 ans, et dès notre première rencontre elle est devenue ma soumise. Dès la deuxième je lui ai demandé de me rédiger une liste de ses fantasmes les plus forts dans le domaine du BDSM (ou non d’ailleurs), même s’ils semblaient irréalisables. Pendant ces trois dernières années, je les lui ai presque tous réalisés, peu à peu, parfois par surprise, toujours avec une préméditation, une préparation, une maîtrise et une sécurité optimum. J’en ai bien sûr réalisés beaucoup plus qui correspondaient aux miens en tant que son maître, parmi ceux dont je savais qu’elle pouvait les endurer voire apprécier.
L’offrir sur une aire d’autoroute le mois dernier à deux camionneurs étrangers en faisait partie par exemple.
Celui du viol collectif simulé (c’est le terme que j’ai préféré), avec possibilité de se débattre réellement n’avait pas encore été expérimenté, même si (comme je l’ai déjà raconté quelque part par ici), je l’avais déjà attachée sur la plage et offerte à des hommes pour masturbation, fellation, doigtage, éjac faciale, uro, etc (sans coït).
Nous avons donc décidé au début de l’été d’organiser cette rencontre, en trouvant entre 7 et 9 hommes. J’en ai donc recruté 14 au départ, sachant qu’il y a toujours un bon pourcentage de plans foireux, même parmi ceux qui m’affirment qu’ils sont réglo et qu’avec eux pas d’embrouilles… hem.
J’ai demandé à Silva de présenter elle-même son projet sur une vidéo de 3 mn et j’ai posté cette vidéo sur le site où j’ai recruté les hommes, pour qu’ils constatent bien qu’il ne s’agit pas d’un fantasme d’un homme forçant sa compagne peu ou prou, mais bel et bien le désir de celle-ci. Le texte de mon annonce était volontairement ferme, viril et péremptoire, privilégiant des hommes dominants, forts et motivés, et surtout… pas stupides, ce qui est un vrai défi dans ce genre de plateformes.
Plus la date prévue s’approchait, plus Silva devenait fébrile, et plus les désistements fleurissaient, jusqu’au nombre de 6 participants « sûrs et certains » la veille, avec confirmation et consignes précises sur les limites, les droits et les devoirs que je leur assignais.
Lady Spencer, que je n’avais jamais encore rencontrée depuis le temps qu’on échangeait sur le site, est venue me voir la semaine précédente, et m’a demandé si elle pouvait assister à cet évènement, et j’ai accepté puisque Silva aussi. J’ai même prévenu les participants de la présence d’une voyeuse.
Finalement elle n’a hélas pas pu se déplacer, et donc la veille nous avons convenu qu’elle pourrait tout voir et entendre par Skype.
Au jour J à l’heure H, Seulement 4 des 6 hommes attendus sont venus à mon atelier-loft… J’ai attendu encore 20 mn ; malgré la consigne d’être très ponctuels, je leur laissais ce délai de dernière chance, mais finalement ce fut du temps perdu à attendre. j’en ai profité pour les briefer encore une fois, de vive voix, de les informer sur le safeword convenu, et de les avertir que si l’un d’eux s’écartait des règles et limites que j’avais fixées, je le virerais manu-militari.
Puis j’ai envoyé un texto à Silva qui attendait sur une terrasse pas loin qu’elle pouvait venir, et là j’ai ouvert Skype pour Lady Spencer.
Lorsque tout a été terminé, elle nous a donné ses impressions à chaud, et m’a dit que ct évènement méritait d’être relaté ici sur ce site. Je l’ai donc invitée à le faire elle-même, et voici donc le résultat, que Silva lira aussi dès qu’elle le pourra.
Je tiens donc à remercier Lady Spencer pour ce témoignage qui, bien que résumé évidemment, correspond bien à ce qui s’est passé.
Je remercie aussi ceux qui ont commenté et débattu sur le sujet de base : un viol collectif simulé, sa faisabilité, la pertinence de sa réalisation, les équilibres nécessaires des motivations de toutes les parties.
Une dernière chose, j’invite Kaloo à aller aborder ses propres fantasmes et à faire ses annonces ailleurs que sur ce fil de discussion, en espérant qu’il n’y aura pas d’autres trolls.
8 personnes aiment ça.
Oriana
#31
Abyme, merci pour votre témoignage sur le sujet, c'est fort agréable de pouvoir vous lire, bravo d'être autant a l'écoute de votre soumise, bravo pour votre implication, bravo d'avoir gerer cela d'une main de maître et merci de laisser Lady Spencer partager ce récit sur le fantasme de Silva.
Hâte de pouvoir lire Silva sur ses ressentis et tout ce qu'elle a envie d'exprimer .... Il me tarde de la lire, je vous souhaite une bonne soirée au plaisir Monsieur.
5 personnes aiment ça.
#
#32
Très intéressant à lire, Lady, ton point de vue, à la fois froidement narré, et avec ta vision, ton ressenti, même partiel, autant que les précisions d'abyme. Me tarde de lire les émotions de Silva.
Fantasme courant pour diverses raisons, que certains/es choisissent de vivre jusqu'au bout quand d'autres pas. Nous sommes tous différents. Et a fortiori, je crois qu'on peut dire non en dernière minute, si on ne le sent pas. C'est tellement impactant psychiquement (selon le vécu de celle qui veut vivre - ou "revivre" - ce genre d'expérience). Assumer jusqu'au bout n'ets pas si facile. Me semble que les femmes, surtout si elles sont déterminées, assument bien mieux que les hommes, non ?
4 personnes aiment ça.
Dhomgentleman
#33
Bonjour à toutes et tous,
Alors je n'interviens pas pour y apporter ma contribution et donc ma propre opinion car j'acquiesce en totalité à tout ce qui à déjà été dit et bien dit par tous les différents intervenants et intervenantes surtout sur cette expérience particulière, car c'est comme cela que j'ai toujours conçu et appliqué dans ma vie les relations Dom/soum et le bdsm avec mes partenaires et complices soumises, sauf pour préciser en revanche que je ne pourrai jamais endosser à l'inverse un rôle (et donc même en faux..) "d'agresseur" (et surtout pour m'éviter d'employer le terme "violeur"..), car ça sincèrement c'est au dessus de ma nature profonde et donc j'en suis totalement incapable même en le jouant dans une mise en scène y compris bien préparée à l'avance!
Non si j'interviens c'est juste pour confirmer ce qu'indique en fin de post le "confrère" 'Abyme' que le dit 'Kaloo78', et avec tout le respect que je lui doit bien entendu, est malgré tout assez "lourd" avec ses interventions successives et répétitives insistantes et qui n'ont effectivement pas lieu d'être ici car en y apportant pas son propre ressenti ni opinion sur le sujet en question, et que j'avoue me sont devenues pénibles à la longue.. sourire, et donc je lui conseil tout simplement d'ouvrir un autre post traitant de son fantasme et voilà!
Et ceci dit sans aucune rancune envers vous 'Kaloo78' cela va de soi.. sourire
1 personne aime(nt) ça.
#
#34
Intéressant.
Le seul détail qui me chiffonne, est que sa bouche ait été forcée.
Cela décrédibilise la supposée résistance de la demoiselle.
Une morsure, et tout est terminé. Aucun agresseur ne prendrait un
tel risque, en réalité.
1 personne aime(nt) ça.
Abyme
#35
Silva n'a jamais émis l'éventualité d'écrire un compte rendu ou même ses impressions sur cet évènement, comme Petitange et Lullaby l'ont supposé. Elle préfère garder (pour elle) une impression générale, relativement inexprimable.
Je préfère le préciser au cas où ce serait attendu. Même oralement, elle a encore du mal à tout ressasser dans l'ordre. Non par un traumatisme ou un ressenti négatif, car elle est très satisfaite de la séance, mais parce qu'elle n'a tout simplement pas l'envie, le besoin, ni même la consigne de le faire, tant elle est occupée à d'autres rédactions en ce moment, notamment d'articles et même d'un futur livre que j'aurai l'honneur de publier en tant qu'éditeur. Mais ça c'est une autre histoire que j'aborderai en temps voulu !
Etant donné qu'elle lira tôt ou tard ce fil de discussion, peut-être concèdera-t-elle un commentaire que je me ferai un plaisir de relayer, puisqu'elle n'est pas inscrite ici, mais que ce ne soit pas spécialement attendu.
Par ailleurs, si jamais j'organise à nouveau un gangbang pour elle, comme je l'ai déjà fait auparavant, elle et moi sommes d'accord sur un point : ce sera à nouveau selon les conditions d'un viol collectif simulé, car elle trouve cela beaucoup plus excitant et enrichissant que juste s'offrir docilement à plusieurs hommes.
Dernière modification le 23/07/2017 15:23:46 par Abyme.
2 personnes aiment ça.
Oriana
#36
Merci pour c'est précisions Abyme, je ne l'attendais pas spécialement mais merci, je suis contente si vous publier son livre en tant qu'auteur. Ravi que si vous refassiez un gang bang se sera sous cet angle la, je suis ravie qu'elle sois satisfaite.
Je vous souhaite une bonne après midi et un bon dimanche
Soyez la première personne à aimer.
Dhomgentleman
#37
Oh miiince... Car je constate que sans le vouloir j'ai effacé votre notification 'Lady Spencer' suite à mon post (et la seule que j'avais jusqu'à présent alors j'y tenais.. rire)!!
1 personne aime(nt) ça.
Linsoumise
#38
Juste un truc sur le mot "Viol"
Je pense que ce mot dans ce contexte nest pas à prendre sans la locution complète "fantasme de viol"
Ce récit ne parle pas d'un viol mais d'un "fantasme de viol devenu réalité"
Le mot viol est tempéré à mon sens par l'adjonction du mot fantasme et en est strictement indissociable.
C'était ma pensée du jour ^^
Dernière modification le 23/07/2017 16:05:23 par Linsoumise.
5 personnes aiment ça.
Abyme
#39
Les mots ne sont que des mots ici, à l'aune de l'expérience vécue.
On peut effectivement ajouter "fantasme", pour ma part j'ai ajouté "simulé", ça fonctionne aussi pour "annuler" le tabou et la violence qui planent avec menace dans certains esprits au dessus du mot "viol".
Ceci dit, "un viol c'est quand on veut pas", disait Coluche, et ici, même si elle l'a voulu, sur le moment elle a vraiment résisté, autant que si elle ne voulait pas, et c'était ça qui importait.
Dernière modification le 23/07/2017 16:42:44 par Abyme.
3 personnes aiment ça.
Linsoumise
#44
@arc en ciel : je ne peux que confirmer vos propos et les dégâts qui en découlent ... il y en a eu, il y en a et il y en aura encore malheureusement... je le vois tous les jours.
bien cordialement
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
#47
le viol est un abus, il y a des abus sexuels.
abuser c'est aussi violer.
Donc c'est de meme nature:
la différence c'est à chaque fois l'adjonction d'un mot qui tempère et replace le contexte:
"fantasme de viol"
"abus consenti"
Et à mon sens il est nécessaire de ne pas dissocier les deux mots.
Sitôt dissociés... cela évoque autre chose de destructeur.
4 personnes aiment ça.
Lilas
#48
Exact ! Quand je vois sur certains site gay des gens qui me topent pour me demander si ça me botte un "plan viol" je ne peux m'empêcher d'y répondre très agressivement. Jouer avec les limites c'est ok mais le faire avec autant de légèreté c'est assez répugnant de mon point de vue.
2 personnes aiment ça.
Lilas
#51
Mon peti kaloo d'amour, je suis sur que tu es pas méchant dans le fond. Tu veux pas créer un topic à part s'il te plait et arrêter d'interrompre des échanges où les gens mettent d'ielles même ?
2 personnes aiment ça.
Lilas
#54
Je suis toujours prêt à rendre service hélas je ne domine que nu le plus généralement. Et qui plus est ma rancœur habituelle pour les institutions oppressives m'empêche de m'affubler de tels accoutrements. Mon coté anarchiste toutça toutça...
2 personnes aiment ça.
Oriana
#57
Kaloo vous avez était déçu ok mais nous ne sommes pas sur un post de pleurnicherie, ou vous donner votre point de vu sur le sujet ou alors vous n'intervenez pas !!! C'est pas possible de jouer le calimero à ce point !!!!
2 personnes aiment ça.
Abyme
#58
Je propose à Lady Spencer, dès qu'elle lira ceci, d'effacer la dizaine d'interventions de Kaloo et leur satellites, pour nous permettre de lire ce fil de discussion normalement sans trollage.
Kaloo : tu reçois des notifications chaque fois que quelqu'un intervient sur ce fil parce que tu y es déjà intervenu, c'est automatique, mais ça ne veux pas dire que tu es invité à intervenir encore, alors par pitié fais-le ailleurs, merci.
Dernière modification le 23/07/2017 19:21:43 par Abyme.
4 personnes aiment ça.
Dhomgentleman
#62
Je constate et donc en nous sentant moins seuls (oui avec 'Abyme'..) que sur les derniers posts ma remarque concernant notre "cher ami Kaloo78" à enfin été suivi d'effets, et souvent et fort justement de façon humoristique d'ailleurs, car il faut bien reconnaitre que son "obsession" et sa "persévérance" s'y prête! riiiire....
Et merci à vous 'Lady Spencer' pour cette nouvelle notification et donc d'avoir corrigé mon erreur de manipulation! sourire..
1 personne aime(nt) ça.
#
#63
@Abyme... Je pars souvent du principe que le pire va arriver. C'est le meilleur moyen
de l'anticiper.
Le pire, lors de ce qui nous a été narré, n'eut pas été de devoir expulser un invité,
mais les quatre. Ligués, par l'excitation et l'effet de groupe.
Il est plus prudent de prévoir une supériorité numérique ; des amis au bar d'à côté,
ou stationnés à proximité, etc...
Je sais que cela ajoute une contrainte ; je sais aussi que le pire arrive rarement ;
mais il suffit d'une fois...
1 personne aime(nt) ça.
Lady Spencer
#68
Flaming ou trolling ? Flood ?
Il est très rare que je manifeste une certaine hostilité mais là, Kaloo : STOP !
Nombre d'intervenants ont été plus que corrects, patients et pédagogues : merci à elles et eux !
Moi, c'est bon, au prochain commentaire de votre part, je vous signale .
Je rappelle qu'il est formellement interdit de nourrir les trolls ......
3 personnes aiment ça.
sensible
#69
Kallo78 , pense aussi a changer de speudo genre Ksos 78
Soyez la première personne à aimer.
Lady Hydre
#71
Merci pour se recit Lady Spencer , je ne trouve cela pas évident ,..
Realiser les fantasmes de sa soumise est quelque chose de grand je trouve Abime ..
Je peux savoir votre ressentit Abime ?
Merci a vous et Lady Spencer de se partage .
Lady H
3 personnes aiment ça.
vincentchevin
#72
Parce que les mots ont leur importance, je voudrais demandé qu'on arrête de parler sur ce site de viol simulé, car ça n'existe pas.
Pourtant nombreux sont celles et ceux qui ont coché cette formule dans leur préférence.
Trouvons d'autres mots. Agression simulée ? Simulation de sexe sous contrainte ? ....
Proposez et j'espère qu'on pourra supprimer cet item.
1 personne aime(nt) ça.
Linsoumise
#73
agression simulée
simulation de sex sous contrainte
bah tout ça revient au même à mon sens...
le viol étant une agression entraînant une relation sexuelle sous contrainte...
c'est le mot en lui même qui choque: pourtant agression/abus etc sont aussi fort...
Pourquoi ne pas parler de viol simulé ou de fantasme de viol alors???
Car l'important est bien le mot à côté ... (simulé / fantasme)...
2 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#74
Pourquoi pensez-vous que cela n'existe pas, vinventchevin ?
Expliquez-nous svp : ma question n'est pas une provocation, je cherche juste à comprendre pourquoi certaines personnes sont choquées par ce mot là, et d'autres, pas .
Merci à vous
1 personne aime(nt) ça.
vincentchevin
#76
Ce qui caractérise le viol c'est l'absence de consentement. Les victimes de viol le savent, c'est ce qui est le plus difficile à prouver. Les violeurs le savent aussi et ils jouent là dessus pour se disculper.
N'ajoutons pas à la confusion.
Dans un "viol simulé" le consentement est au moins tacite et ce qui est recherché c'est du sexe, avec un inconnu, plus ou moins prévu, plus ou moins pimenté, rien de plus.
Dans un viol il n'y a pas de sexe, mais blessure, violence et souffrance. Le viol c'est par définition ce qu'on ne veut pas subir.
Vous imaginez ce qu'il faudrait faire pour que la soi-disant victime consentante éprouve ce qu'éprouve une personne violée ?
Je sais que les mots peuvent avoir des sens différents selon l'endroit où ils sont prononcés. Mais je trouve que le choix de ce mot ne nous honore pas.
On peut en dire autant sur le mot esclave, un mot chargé d'histoire et totalement inapproprié.
Dernière modification le 27/07/2017 19:37:47 par vincentchevin.
5 personnes aiment ça.
Lilas
#77
C'est aussi pour ça qu'avoir un vrai travail sémantique dans le milieu est essentiel je pense. La notion de "top" et "bottom" est un début et c'est aussi pour ça que j'ai tendance à plutôt employer les termes "emprises" ou "confusion" devant le terme "jeu" plutôt que de parler de domination et soumission. Il faudra surement beaucoup de débat et de travail pour éviter d'avoir recours à des mots qui ne sont au final que l’appropriation de violences réel (sans forcément avoir pris conscience des tenants et des aboutissants).
Aprés il y aussi l'idée que l'utilisation de ces mots soit une appropriation de mots violents afin de les détourner. Mais pour les termes de soumisEs ou maitre.sse je ne suis pas sur que ce soit réellement le cas. Bref je pense que ce sont des discussions que l'on devrait avoir plus souvent.
2 personnes aiment ça.
Abyme
#78
Moi je pense que débattre sur l'appellation d'un évènement plus que sur l'évènement lui-même est ici assez inutile, pompeux et décalé. Le fait d'ajouter "simulé" devrait suffire pour ne pas heurter ces âmes sensibles, sinon que dire d'un film ou un jeu de rôle, donc mis en scène ? On rendrait tabou le titre de "Psychose" d'Hitchcok parce que l'acteur, en fait il fait semblant, ce n'est qu'un acteur, et il ose traiter d'un sujet si sérieux pour certains qui sont dans cette réalité ? Non mais stop quoi.
J'aurais en effet pu appeler ça "gang bang violent où on fait semblant d'agresser une fille, mais en fait c'est pour de faux, elle est d'accord mais elle va se débattre comme si c'était vrai". Ça n'aurait pas été plus explicite car le mot "viol" collé au mot "simulé" suffisait à tout dire. Et au delà de l'efficacité recherchée dans mon annonce, j'avoue ne pas partager ce chipotage.
3 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#79
Je précise aussi car la remarque m'a été faite, que la "phrase" est bien "viol SIMULÉ" et non "viol STIMULÉ" juste rester dans les mots justes
Soyez la première personne à aimer.
Lilas
#80
En fait la question est complexe mais le fait est que on ne vit pas dans un monde tendre dénué d'oppression. Du coup quand tu utilise des termes tel que "viol simulé" ou "fantasme de viol" tu soutiens que tu le veuille ou non une espèce de culture du viol. Une idée qui est que au fond ben les gens"en avait envie" ou qu'en fait ben le viol c'est quelque chose de désirable, quelque chose qui est à même d'être fantasmé. C'est surement quelque chose qui a été beaucoup promu par une industrie pornographique passablement hétéro-centré et dans un imaginaire collectif assez puant.
Et surtout dans un monde bdsm, encore largement dominé par des mecs qui dans une écrasante majorité sont les violeurs (les coupables de viol étant en grand majorité des hommes quel que soit leur orientation sexuelle). On pourrait, on devrait s'intéresser à tout ça je pense. Car le viol, soyons clair, ce n'est pas quelque chose de fantasmable ou désirable, c'est juste le noir, l'horreur et la mort de tout rêve. En clair comme dit plus haut "le viol ce n'est pas du sexe". Alors moi le premier hein je suis très loin d'être propre et le terme "d'abus consentis" est porteur des même problèmes, ça soulève l'idée que certains abus pourraient être consenti. Mais justement parce qu'on est pas toujours propre, s'offrir des territoires où on peut en prendre conscience je pense que c'est important.
Abyme, sur ce site tu aurais trés certainement pu parler de jeu de contrainte, de rapport violent et/ou brutaux. Au final, ça n'aurait pas changé grand chose je pense. En fait, je pense que c'est peut être un peu trop facile d'aborder de tels sujets avec autant légéreté quand nous n'avons nous même été les victimes dans cette histoire. Quand nous utilisons le terme viol quand le viol est une expérience que nous ne connaissons pas, quand nous utilisons le terme esclave alors que cela ne renvois à aucune oppression pour nous et que pas mal de gens ici même continue à profiter d'un systéme post colonialiste, quand nous lions travestissement et humiliation en niant trop souvent le fait qu'experimenter son passing est un besoin pour beaucoup de gens et une source d’épanouissement réelle.
Je ne suis pas en train de donner des leçons ici juste je trouve qu'on passe beaucoup de temps à réfléchir à nos pratiques et assez peu au final à la manière dont ont les envisage. Et prendre du recul sur nos pratiques et essayer de remettre les choses en perspective,ben ça me manque.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#81
Je suis restée en retrait pour laisser les commentaires affluer et faire la part des choses
Je vais essayer de la faire, cette part , sans aucun jugement et sans aucune vérité assénée : simplement mon ressenti, mes idées de l'instant, et mon histoire : ok ?
Go ahead
je suis étonnée que l'on passe tant de temps sur des problèmes de sémantique, certes importants mais sans doute dans un autre post, et donc, que le vécu de cette "expérience" s'en retrouve écarté.
Le vécu pour Sliva, celui de Filo, le mien et celui des hommes qui ont partagé ces moments : c'est sans doute le point qui me manque, personnellement : même si j'ai échangé avec eux après, via cam, j'aurais aimé en savoir plus sur leurs ressentis, savoir si ce type de pratique leur était familier, comment ils géraient ça ensuite dans leurs rapports sexuels "classiques"
Sur leur plaisir également : quel plaisir ? Un plaisir individuel certes mais "l'effet de meute" a t'il joué un rôle ?
Ces hommes ne se connaissaient pas : comment ont-ils vécu la nudité et le contact-toucher obligatoire entre eux ?
J'ai toujours été surprise en visionnant des vidéos hard BDSM, pro ou amateur, de voir des scènes violentes, difficiles à supporter pour le ou la soumis/e, entre autres en SM gay, et de voir l'après tournage avec les analyses des uns et des autres où le respect et la "gentillesse" revenaient naturellement
Et bien, chez Abyme, cela s'est passé ainsi : la tension est descendue vite dès qu'Abyme s'est approché et les rires ont immédiatement détendu l'atmosphère : alors, oui, ce fut une espèce de "jeu" bien que je n'aime pas le terme, ce sexe sous contrainte, mais où tout le monde s'est sacrément bien pris au jeu !
Sur mes émotions, j'en analyse plusieurs :
heureuse d'avoir partagé ces moments de complicité avec les acteurs de cette rencontre et de parler le même langage sur la liberté de vivre un acte fort
heureuse également de les avoir accompagnés sur cette transgression et sur ce qu'elle entraine comme réactions
ravie aussi sur l'avant et après : les jours précédents et le lendemain où nous avons eu pas mal d'échanges, Silva, Filo et Moi
excitée sur le visionnage : impossible pour moi de m'imaginer à la place de Silva, mais elle m'a communiquée sa propre excitation sur l'instant T, du fantasme de "sexe forcé"
Dernier point (pour le moment, oui je sais, mon clavier est hyper bavard lorsqu'animé de passions) : lorsque certains/es sont choqués par ce terme de "viol", qui renvoie à tant de vies brisées, à tant de souillures qui jamais ne disparaitront, à tant de souffrances aux conséquences souvent catastrophiques, d'autres personnes ne sont pas choquées par le même mot : est-ce juste un problème de sémantique ? Je ne crois pas .
Et pour terminer sur mon expérience, deux hommes de ma famille la plus proche, m'ont violée .
J'avais 6 ans .
Je n'ai AUCUNE haine des hommes, j'aime leur virilité et leur faiblesse, j'aime leur sexualité , j'aime le plaisir , le mien et le leur.
Les deux seuls hommes auxquels j'aurais eu besoin de demander des comptes, ne sont plus là donc, je suis passée à autre chose
Ahhhh, je vois une interrogation pointer un bout de truffe : est-ce pour cela que je suis devenue Domina ?
Allez savoir ........
6 personnes aiment ça.
Abyme
#85
Et que dire des "étranglements simulés" ? Ce ne sont pas des vrais étranglements... Pourtant on résiste, on essaye de respirer lorsque l'étrangleur serre (je veux dire il ne fait pas si semblant que ça de serrer, hein, juste avec une limite qui est l'authentique étouffement), mais l'acte est là, même en version light.
Et quand je pense à toutes ces victimes d'étranglement, je pense qu'on ne devrait pas appeler cela "étranglement simulé", mais par exemple "serrage de cou entraînant des étoiles".
Quant au "kidnapping simulé", arg ! Mais c'est honteux de dire le mot kidnapping,... Pense-t-on aux personnes qui ont vraiment été enlevées et qui en ont été traumatisées ? Moi je dis que c'est dégueulasse d'appeler ça comme ça, rien que si on pense à toutes ces victimes. On devrait appeler ça "soustraction à la vie normale avec emprisonnement, mais c'est pour de faux"... Surtout s'il y a port de cagoule, parce que la cagoule ça rappelle les terroristes, et c'est encore plus méchant.
Lady Spencer et moi nous étions dit que peut-être faire un post à ce sujet pouvait entraîner quelques polémiques et râleries ici ou là, car nous pensions à l'acte en lui même (je rappelle que Silva s'est défendue authentiquement, comme en situation réelle, et que les mecs ont vraiment dû la maîtriser). Mais nous étions loin, bien loin d'imaginer une polémique aussi... heu...( comment dire pour ne surtout pas vexer les âmes sensibles) symbolico-sémantico-passionnée sur le terme employé et un soi-disant encouragement d'une "culture du viol". Je suis assez surpris (déçu certes, mais) authentiquement surpris.
Ceci dit, dans la même veine, je n'ai jamais supporté la bien-pensance du système traditionnel consistant à faire des marches ou des commémorations, voire des discours et décorations nationales pour des gens qui furent juste victimes aléatoires de connards, et même tous les rites, même non-religieux, destinés à "honorer" (comme s'il fallait que ce soit public pour être validé) la mémoire de disparus. On me l'a déjà souvent reproché, et je pense qu'il s'agit de la même sorte d'offuscation. Bref désolé, mais la prochaine fois que j'en organiserai un, je continuerai à employer ce terme, car il décrit bien ce qu'on cherche à simuler.
Soyez la première personne à aimer.
vincentchevin
#86
Lady Spencer, je suis désolé d'avoir poluer ton post avec ce débat sur un mot. Ton expérience et ton ressenti, ta générosité de la partager avec nous aurait mérité qu'on s'y tienne. Mais ce débat me tient à cœur et l'occasion était trop belle. Je pense que ce débat mérite un post à lui seul. Je vais donc en ouvrir un pour se demander pourquoi nous aimons tellement ces mots dans le milieu bdsm. Serait ce pour tenir à l'écart les béotiens ?
1 personne aime(nt) ça.
Linsoumise
#88
Nous (ceux du "clan" pour) on part peut être du principe que nos mots sont lus par des personnes "équilibrées et respectueuses" et qui de ce fait sont tres au clair avec les termes employés (et que donc évidemment on ne cautionne en rien l'acte nauséabond de viol).
Et que par conséquent on serait plus dans le trip ressenti et non focalisé sur le mot lui meme ? c'est ce que moi j'ai éprouvé qd j'ai lu ce post de Lady Spencer... et ma réflexion avait commencé avant et se poursuivra apres...
Perso je suis clairement de ce côté là, et pourtant je bosse au quotidien dans de telles horreurs et sur mineurs qui plus est! mais il n'y a clairement ni amalgame ni culpabilité de ma part.
Le "clan" du contre a une vision plus general et plus globalisée, sur l'éthique même des mots employés.
Sur l'éthique, personnellement : je n'ai pas besoin de cela pour savoir ce que moi ou nous mettons dans le bdsm.
Et je ne me sens pas responsable de ce que des esprits tordus analysent nos propos à l'envers de ce que nous prônons comme bdsm...
Lady spencer a décrit la scène telle qu'elle l'a vécu avec ses ressentis et l'intensité émotionnelle qui lui etait propre.
Nul doute que nous en reparlerons en live d'ailleurs.
Mais elle a bien pris soin à la fin de l'exercice de rappeller les choses. Je pense que cela devrait donc suffire.
Je suis d'accord avec Abyme sur ce coup là: nos pratiques bdsm sont toutes à la limite voire au delà des bonnes normes judeo chretiennes.
Et c'est cela l'intérêt ... les différents jeux de rôles que nous jouons sont ce qu'ils sont car justement ils font appel à des interdits...
quelles émotions éprouvées ?
quel ressentis?
des ressentis inconnus avant? comment on les analyses alors?
excitations ? dégouts? d'etre à quelle place? pourquoi ?
est ce que j'atteins une limite? si oui pourquoi?
Quel échos en moi? quel plaisir partagé avec l'autre ou les autres?
culpabilité ?
etc...
Tout cela n'engage que moi.
4 personnes aiment ça.
Linsoumise
#90
évidemment que cela n'a rien à voir avec un viol... d'où le mot simulation.
comme La théatralisation d'un certain bdsm "plein de folklore", comme entrer dans la peau de celui que l'on incarne en bdsm...
car...
En bdsm il y a partout de la simulation: des soum qui font croire aux dom qu'ils les dominent réellement, les dom qui font croire aux soum qu'ils sont réellement dominés, et c'est la même chose pour tous les jeux de déséquilibre volontaire de la relation. On tend à une réalité dans l'instant. Mais ce n'est qu'une situation cérébralement construit pour le jeu...
C'est le jeu qui est excitant comme l'est pour certains cette simulation de viol.
Mais là aussi en bdsm, On ne peut pas empêcher certains esprits tordus de penser de travers ... des dom de croire vraiment à leur toute puissance comme certains soum de se voir uniquement soumis et sans estime de soi.
Donc on est tous daccord : ce n'est pas un viol.
Mais une mise en scène se rapprochant au max de la réalité.
Donc bien une simulation.
En médecine légale la définition de la simulation est : Fraude consciente et raisonnée qui consiste à provoquer, à imiter ou à exagérer des troubles morbides subjectifs ou objectifs dans un but intéressé.
... allez regardons cette phrase version bdsm ^^ : situation consciente et raisonnée qui consiste à provoquer, à imiter ou à exagérer des plaisirs morbides subjectifs ou objectifs dans un but intéressé... LE PLAISIR!!
:))
5 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#91
38079
Par curiosité et pour connaître sa réaction, J en ai parlé à mon Maître. Le terme de viol l a choqué. Et par provocation, Il m a dit: " amuse toi à me demander cela et tu le regretteras très vite. Car tu ne sauras pas quand, où et le nombre de "violeurs" qu il pourrait y avoir.
J'essaie de comprendre la phrase de votre Master, Salomé : intéressante d'ailleurs cette phrase : je ne la ressens pas comme un avertissement pur, mais presque ....comme une promesse ! :smiley:
Silva a vécu ça, en fait : ne pas savoir combien d'hommes seraient présents .
Le "quand et où" : ça, elle le savait !
Et la dernière différence, c'est qu'elle ne regrette rien, bien au contraire !
Mais si votre Maître mettait sa "menace" à exécution, le regretteriez-vous ?
Aucune provoc dans ma question, vous l'aurez compris : juste une curiosité féminine
Soyez la première personne à aimer.
Lilas
#93
En fait très honnêtement, je ne vois aucune raison de s'enflammer. C'est quoi le problème ? Quand on essais,pour une fois, d'avoir un échange vers autre chose que des avis consensuels ou des débats stériles vrai bdsm/faux bdsm, c'est la panique ? Sincérement abyme si c'est pour faire du serrage de paluche et de la tape dans le dos à chaque topic ou chaque fois que quelqu'un partage son ressenti, ben trés honnêtement je trouve ça triste.
Je prend pas autant de temps pour répondre à des topics pour faire des conversations like/dislike. Dans l'idéal amener des discussions qui palpitent un peu, qui nous font remettre en question, qui nous font réfléchir, qui nous bouscule un petit peu, franchement c'est quand même mieux. Tu parle de la notion de viol et du fantasme que l'on peut créer autour, faut s'attendre à un peu de débat autour non ? Bosser sur la sémantique, c'est aussi bosser sur le sens que l'on donne aux choses, sur notre manière de nommer le monde et donc de le construire. Je sais pas franchement... Je sais vraiment pas...
Dernière modification le 28/07/2017 18:42:09 par Lilas.
Soyez la première personne à aimer.
Abyme
#94
38079
Tu pouvais bien t attendre à ce qu' il y ait débat autour de ça non?
Carrément pas autour du terme, non ! Comme je l'ai précisé plus haut.
38079
Libre à toi de dire que c'est un viol simulé. N empêche que dans les faits ça n en est pas un.
On n a jamais critiqué la séance que tu as organisé. On dit juste que ça n a rien à voir avec un viol.
D'où le terme "simulé". Ce n'est pas un viol, on est d'accord, c'est un viol simulé. Point.
38079
Après si ça fait plaisir à ton égo d utiliser ce terme...
Je ne vois pas le rapport avec mon ego, l'idée vient de Silva, et mon annonce a été rédigée pour être efficace, claire, et parfaitement explicite pour des gens moyens qui heureusement ne chipotent pas autant sur les termes.
@David : je ne m'enflamme pas, je réponds pour la énième fois (et c'est lassant), avec les mêmes arguments imparables, à quelque chose d'inflammable.
Et partager un ressenti, c'était en effet exactement le but du post, oui. Mais pas spécifiquement sur le tabou et la bienséance d'un mot. Je ne cherche pas des félicitations ou serrage de mains, mais des avis sur une telle expérience ; il y en a eu quelques-uns, mais noyés dans une masse de trollage difficile à trier, entre l'égocentré monocentré sur son fantasme perso et cette polémique annexe et absconse qui s'en est suivie.
Et je trouve que c'est une bonne idée d'ouvrir un post spécifiquement sur ce sujet, pour vous permettre d'en débattre (je dis vous car moi personnellement, bien que passionné de langue et de sémantique, ce sujet ne m'intéresse pas, surtout vu le contexte déclencheur).
1 personne aime(nt) ça.
#
#96
Je suis d'accord avec Abyme. Ce débat logomachique est superfétatoire.
En revanche, je me questionne sur l'impact de la réalisation d'un tel fantasme.
Est-ce que la concrétisation tue le fantasme ? Ou alors, cette jeune femme voit-elle un intérêt
à le renouveler ? Un intérêt qui peut être évolutif, et donc différent de celui qui a précédé
le premier acte.
Enfin, troisième contingence. Sylva a-t-elle une tentation de surenchère fantasmatique ?
Toujours plus de violence, de partenaires, etc....
Je sais que je n'aurai pas de réponse dans l'immédiat. Pas de souci.
1 personne aime(nt) ça.
Linsoumise
#97
c intéressant d'avoir quelques pistes de réflexion sur les conséquences de la réalisation de certains fantasmes...
éteinte du fantasme
ou surenchérissement du fantasmatique ?
2 personnes aiment ça.
Saul
#98
Lady Spencer, votre ultime phrase résume tout
Soyez la première personne à aimer.
Abyme
#99
@Grégory : Silva m'a demandé si plus tard on pourrait en organiser un autre, plus dur, dans des conditions plus réalistes (par exemple le lieu et le contexte), et où elle se défendra encore plus durement, se prendra des gifles, où elle criera et ne se laissera pas aussi facilement envahir la bouche par exemple et le reste, bref une simulation encore plus proche d'un contexte authentique.
Donc pour te répondre : non, la réalisation d'un fantasme ne signifie pas sa mort, et c'est une chose que j'ai vérifiée en général, pas seulement en cette occurrence.
Ce qui est fascinant, c'est que lorsque j'ai connu Silva, elle n'avait pas l'air maso, mais elle l'est devenue de plus en plus. Mais ici ça ne résume pas du tout sa démarche. Elle voulait aussi expérimenter les conditions de cette agression particulière et comment elle arriverait à se défendre, autant que possible, et elle n'a pas été satisfaite du premier essai ! Je plains les types qui vont s'y coller au second, car déjà là les quatre ont eu du mal à la maîtriser vraiment. Et je vais confier une chose qui m'est venue ensuite : je suis assez fier d'elle, et de sa capacité à oser.
Après, parler de surenchère... je ne sais pas... je suppose que oui, comme souvent dans une démarche expérimentale de ce type.
1 personne aime(nt) ça.
eneidem
Je pense qu'il faut avant tout, replacer les choses dans leur CONTEXTE. Sur ce site, la plupart des pratiques font référence à des situations d'agressions ou de violences réelles mais volontairement simulées: viol simulé, étouffement simulé, kidnapping simulé etc. avec une composante essentielle, le consentement ÉCLAIRÉ!
On peut même aller jusqu'à dire que la soumission est de facto simulée, puisque précisément, elle relève de la seule volonté des soumis(es). On y simule les différentes contraintes physiques, on y reçoit le fouet, les chaînes d'esclaves, les marques, parfois jusqu'au sang. Et oui, dans certains pays, les coups de badines tuent, et là on ne fait pas semblant. L'esclavagisme sexuel ou non y est encore au goût du jour (hommes, femmes ou enfants). Oui, chaque jour des femmes (et des hommes) sont violés, séquestrés, kidnappés, torturés, qui prétendrait ici comparer ses fantasmes à ces crimes abjectes ? Personne, et pourtant! Alors d'où vient ce malaise qui semble obliger à élaborer un lexique tarabiscoté totalement inefficace, plutôt qu'à appeler un chat, un chat ? Peut-être la difficulté d'analyse, ou le rejet de ce lien qui existe bel et bien, factuellement, entre le fantasme et son objet. Et ça, c'est l'affaire de chacun(e), individuellement, intimement.
Lorsqu'on est raccord avec ça, peu importent les mots pour le décrire.
1 personne aime(nt) ça.
Lilas
En fait potentiellement j'ai plein de réponses à tes questions eneidem juste abyme a dit qu'il préférait ne pas poursuivre l'échange ainsi du coup....
Dernière modification le 29/07/2017 19:19:59 par Lilas.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
Pourquoi ne pas créer un autre sujet de forum sur la sémantique en BDSM par exemple ?
Ce sujet semble intéresser pas mal de monde .
Merci eneidem pour cette réflexion pleine de bon sens et de profondeur : au plaisir d'en reparler ensemble
4 personnes aiment ça.
Lady Spencer
Et je vais confier une chose qui m'est venue ensuite : je suis assez fier d'elle, et de sa capacité à oser.
J'aime beaucoup cette phrase Filo .
C'est étonnant, mais j'ai également ressenti une fierté en la voyant résister : pas la même fierté, parce que pas la même relation of course, mais une fierté féminine et "protectrice"
Pas simple à expliquer
5 personnes aiment ça.
#
@Abyme... Merci de ta réponse.
Je me demandais aussi, si ta présence, ainsi que celle de Lady Spencer par caméra interposée,
ajoutaient à son excitation.
Voire même si, l'inertie d'un "public", renforçait en quelque sorte sa volonté de se défendre.
Ou au contraire, si elle avait fini par oublier vos présences.
Soyez la première personne à aimer.
Abyme
Ma présence la sécurisait avant tout, et pouvait donc lui permettre de laisser tout aller, de ne rien maîtriser. En conséquence, je pense en effet qu'elle a en partie "oublié" les regards extérieurs. Il faudrait le lui demander pour plus de précision sur ce point.
Mais j'ai déjà remarqué qu'en effet le fait d'être vue par moi dans une situation de rabaissement & humiliation exhibées pouvait parfois l'exciter, surtout si j'en suis l'instigateur.
4 personnes aiment ça.
Lady Spencer
@annainessa : merci beaucoup pour votre commentaire et votre subtile appréciation de la situation : je ne reviendrai que sur un détail (!) : le fait que Filo n'ait pas participé activement repose sur deux autres points à mon avis :
pas simple pour lui (et pour Silva) de s'immiscer dans ce groupe d'hommes agresseurs , je pense : car "l'histoire était bien, d'offrir Silva à ces hommes
mais avant tout, son véritable rôle, était bien de TOUT surveiller, pour qu'aucun dérapage ne gâche tout et que la situation devienne dangereuse
Bonne soirée à vous
Dernière modification le 06/08/2017 01:27:36 par Lady Spencer.
2 personnes aiment ça.
Lilas
Non tu n'es pas la seule edoné. De même que je désapprouve le passage sur les bordels. C'est justement ce qui peut être problématique avec le bdsm : le renforcement des figures oppressives préexistantes. C'est cool de jouer avec des modèles/des peurs mais si c'est pour renforcer des structures de dominations, je pense qu'on devrait y réfléchir à deux fois.
Dernière modification le 06/08/2017 12:27:33 par Lilas.
Soyez la première personne à aimer.
Lilas
Je pense sincérement qu'être bienveillant et ouvert, ce n'est pas forcément dire amen à tout. Les techniques de cnv par exemple nous apprennent à aborder des conflits, nous apprennent à gérer des désaccords sans avoir pour but de convaincre l'autre à tout pris. Le but peut juste être de nourrir l'autre de notre point de vue et réciproquement. Personnellement je trouve que l'adage " chacun son BDSM" autant ça peut être cool pour l'aspect tolérance/acceptation de l'autre autant ça peut vite devenir malsain ou en tout cas peu constructif car c'est surement le meilleur moyen de ne jamais rien remettre en question.
Alors que sur un forum de discussion notamment, pouvoir remettre en question qui on est, ce qu'on vit et ce qu'on pense ben j'ai envie de dire c'est un peu le but du jeu. Je me permettrais toujours de remettre en question les vérités énoncées par tous et par toutes ici, c'est pour moi la marque la plus élémentaire de respect et d'estime, si ce n'est d'amitié.
Dernière modification le 06/08/2017 18:03:35 par Lilas.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
Je reprends ces dernières lignes qui heurtent toujours un sentiment de respect en moi : comment une dominateur ou une dominatrice peut agir ainsi ?
J'ai souvent lu ce genre de récit où des exemples de cet ordre étaient cités : forcer le soumis ou la soumise à subir telle ou telle chose parce la situation de soumission le permet
Je ne comprends pas et je n'aime pas cette approche .
Dans ce que je vis en BDSM ou en DSM, le dialogue a TOUJOURS fait partie de la relation et des jeux, softs ou extrêmes : analyser les envies, les canaliser dans le champ des possibles, les vivre et en sortir mal ou bien mais en prenant soin de l'autre et du comment il ou elle l'a vécu : ça me semble tellement normal que j'ai encore du mal à imaginer les relations différemment
Relations de DS ou autres d'ailleurs : par définition, ce sont bien par des échanges que les jeux se pratiquent et que la relation grandit ou s'achève
Et pas par des échanges de baffes ou de coups de lattes .
Je n'impose aucunement ce concept de relation pas plus en DS qu'ailleurs : mais c'est ma façon de concevoir la soumission qu'un homme peut m'offrir et ça, ça exige de moi, le plus grand des respects .
Et si un mot peut définir le récit "Forcée" , c'est celui de RESPECT : il définit Silva, Abyme, leur relation et les expériences qu'ils désirent vivre et partager .
Mesdames et Messieurs les soumis/ses, n'acceptez pas TOUT juste parce que votre "statut" autorise un/e pseudo Dom à s'éclater : on peut aller très loin dans des dépassements de soi, mais putain ! le 1er de nos devoirs en domination, est bien de prendre soin de vous !
1 personne aime(nt) ça.
Abyme
Finalement, Silva a tenu à intervenir après avoir lu l'intégralité de ce fil de discussions,
je lui laisse donc le clavier...
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis assez surprise que le texte de Lady Spencer relatant mon « viol simulé » ait suscité autant de réactions diverses. Agréablement surprise, car en fin de compte le consensus a tendance à m'ennuyer, et l'indifférence serait le pire que je puisse provoquer.
Je ne regrette pas que l'essentiel du débat ait porté sur le terme employé pour cet évènement, puisque les mots révèlent le fond, et je refuse de prendre à la légère ce qui est sous-tendu par ces quatre lettres, viol. Je rejoins donc celles et ceux qui questionnent l'à propos de ce terme. Pour autant je suis loin d'avoir un avis tranché sur la question, et ne souhaite pas simplifier le débat en résumant les positionnements entre les « pour » et les « contre ». Cela me semble bien trop simpliste et réducteur, et de manière générale, je préfère butiner sur toutes les fleurs pour élaborer mon nectar...
Ce n'est pas évident de m'exprimer au sujet de cette expérience, car les sensations vécues ont été assez contrastées, autant que l'ont été mes motivations initiales, et autant que le sont encore mes aptitudes à l'« assumer », aujourd'hui.
Je vais commencer par raconter ce qui m'a poussée à faire ce pas.
Il y a 3 ans, j'ai voulu aller au devant des fantasmes de soumission qui hantaient ma sexualité. J'ai rencontré Abyme par le biais d'une amie proche, et l'évidence a fait la suite : il n'était plus possible pour moi d'occulter cette part d'indicible qui donnaient à mes cris une allure si délicieusement honteuse. Ce n'est pas ici le lieu de m'étendre sur cet épisode, durant lequel Abyme m'en a fait voir des vertes et des pas mûres, durant lequel je me suis offerte bien au-delà de l'emballage, ce qui a contribué à tisser un lien fort entre nous. En décembre dernier j'ai rendu mon collier, comme on dit, parce que j'avais le sentiment que nous étions allés au bout de quelque chose, ensemble. Nous n'avons pour autant pas coupé le lien, et il nous arrive encore de temps en temps de flirter avec nos anciens rôles.
Sur ce coup-là, j'avais envie d'autre chose. Marre d'être docile, consensuelle, marre que tout soit si simple avec moi. Mais aussi : s'aiguisait la conscience que du point de vue de celui/celle qui « domine », une part de l'intérêt relationnel se trouve dans la résistance que lui oppose sa/son partenaire « soumis-e ». En clair : S'il n'y a aucune barrière à forcer, à quoi bon ? Et cela pour l'un-e comme pour l'autre, d'ailleurs.
Cela constitue l'essence même de mon principe de soumission : je bouscule mes limites. Et je ne fais pas que « jouer », car en me soumettant je vais à la rencontre des peurs, des douleurs, des hontes que j'ai accumulé au creux de mes cuisses. Le viol en fait partie.
Très tôt j'ai incorporé mon plaisir depuis le regard de celui qui me l'arrache.
Une fois délestée du fardeau de ma dite virginité, j'avais bien intégré que pour être aimable, il fallait que je corresponde à des attentes, que je ne le déçoive pas, surtout. Se laisser faire, les yeux fermés. Ne pas faire de vagues, consentir, optempérer. Être celle qui conforte l'autre, qui rassure ses vélléités de possession, qui comble les failles affectives. Quitte à être aussi celle qui se désintègre au fil des nuits lui passant sur le corps. C'est ce que j'appelle le viol domestique. C'était il y a 15 ans, pourtant c'est hier dans mes veines.
Être enfermée dans le devoir.
Anesthésiée par la quotidienneté.
Assassinée en silence.
Une copine parle d' « auto-viol », savoir qu'on se fait violer, et ne rien faire pour ne plus l'être. Et dans ce cas, il n'est pas question de se débattre. Encore moins de se battre efficacement.
J'ai trop rejoué cette scène via le bdsm, en tant que soumise. Même si cela m'a permis de concevoir mes limites comme des repères, des jalons auxquels se fier.
Offrir ma rébellion, même vaine, m'a paru plus juste, soudain. Pour éprouver mes forces physiques, mes stratagèmes de défense.
Parce que c'était simulé, je me suis bien sûr retrouvée confrontée à ma propre retenue, en matière de résistance concrète. Il n'était pas spécifié dans mon annonce que je riposterais ou me permettrais d'insulter mes « agresseurs ». J'ai mordu des queues, ça oui, mais presque à mon insu, par réflexe, dirons-nous. C'était involontaire, et pour autant efficace, m'ont-ils dit après la sortie du ring.
Je n'ai pas joui. Comment me permettre cela, dans un contexte où je ne suis pas censée prendre du plaisir ? Comment répondre positivement à leurs injonctions contradictoires : « dis, que tu aimes ça les queues ? » Durant les 3/4 d'heure je n'ai pas décroché une parole, je me suis emmurée parce qu'en réalité, j'aurais voulu hurler, véritablement. Ne pas leur laisser ce plaisir, encore une fois. Du silence. J'aurais voulu frapper, quitte à prendre des baffes en retour.
« On ne peut pas présider à son propre viol », écrit Christine Aventin dans Des Yeux le ventre. Et pourtant on s'y obstine, la question est de savoir jusqu'où le plaisir prend racine dans l'abandon de soi … Certain-es posent la question de la surenchère propre aux processus de dépassement. Pour moi il est évident qu'elle existe, mais j'ai aimé le conseil apporté par @Annainessa : « il ne faut pas louper le moment… où c'est le moment de s'arrêter. »
Je ne pense pas avoir fait le tour de la question, concernant tout que cela a soulevé. J'ai le sentiment que réitérer l'expérience me permettrait d'affiner encore ma compréhension.
Mais d'ici-là, n'hésitez pas à m'apporter vos réactions ! Et merci pour tout ce qui précède.
Silva
Dernière modification le 19/08/2017 23:28:17 par Abyme.
3 personnes aiment ça.
#
Bonsoir,
Le viol gardera toujours une part d'inconnu pour un homme.Il nous est très difficile d'en parler.
L'homme ne sait pas ce que c'est que d'être regardé et considéré comme rien d'autre qu'un objet sexuel, comme une proie .
(Un rare cas me vient à l'esprit: Le type un peu éffémininé dans un environnement masculin fermé: internat, armée et surtout prison. Je place à part le viol pédophile qui cumule encore d'autres pulsions.Hormis cela, jamais l'homme ne pense a ce genre d'agression ...). En tant qu'homme, si je me fais agresser dans la rue, le risque d'être violé ne me vient même pas à l'esprit.
Au-delà de la contrainte par force, il y a évidemment la surprise de l'effraction physique par l'agresseur. V.Despentes parle de sidération. Racontant son viol dans "King Kong théorie", elle évoque bien cette paralysie de la peur. La peur de mourir dit-elle. Mais il s'agit là d'un viol unique.
Il me semble qu'un viol répété relève , après la 1ère fois, d'autre chose encore. Le viol répété est le fait d'un proche bien souvent. Pourquoi cette trahison, cet abus? Pourquoi lui?pourquoi moi? pourquoi ici et maintenant?
Rejouer une scène traumatisante l'épuise t-elle? ou la réactive-t-elle ?Qu'est-ce qui préside à cela?
Le bdsm ne peut jouer la peur. La peur procède de l'inconnu.
Ou les acteurs d'un jeu d/s sont tous au courant et confiants dans les autres .
Ou alors "ce n'est plus du jeu".La fausse exécution à mort est vécue comme une vraie par celui qui croit sa dernière heure venue face aux bourreaux c'est une torture.
On ne peut recréer la peur...sauf pour celle qui revit alors en elle un acte passé, véritable, dont vous avez été victime. Une femme qui n'aurait jamais été violée aurait -elle procédé autrement? Cela aurait-il été plus près de l'orgie que du gang bang pour elle?
Vous cherchez à comprendre, et vous nous offrez votre ressenti. Je ne suis pas sûr qu'un homme puisse vraiment comprendre aussi bien qu'une femme. Nous , nous pensons aussi aux agresseurs qui sont de notre sexe et qui sont débordés par leurs pulsions, niant la personne .Les violeurs ne racontent jamais leur viol . La honte? trop anodin pour leur niveau habituel de violence? Trop limités dans leur expression ( Les hommes aiment beaucoup moins les mots il est vrai)?
Si ça se trouve mes quelques lignes feront sourire par leur vacuité les femmes qui les liront.
Sans parler du viol évidemment,la jouissance de l'autre sexe est une inconnue qui nous taraude.La blessure du viol également..
Vous lire est très intéressant ...et perturbant aussi...
Merci à vous Silva.
1 personne aime(nt) ça.
#
Merci à Silva d'avoir exprimé ses émotions contrastées et précisé qu'elle n'avait pas joui durant cette expérience complexe. Cela apporte un éclairage neuf et cela manquait.
2 personnes aiment ça.
#
Merci à vous de ce partage...
2 personnes aiment ça.
#
Fantastique sujet, traité de manière magistrale par les intéressés...
Merci à Abyme, Silva et Lady Spencer pour ce partage de retour d'expérience courageuse.
Félicitations à C/chacune et C/chacun.
Je ne peux que regretter, à l'instar de certaines et certains, ces procès d'intention, une fois encore, sur la sémantique, sur un site dédié au BDSM, donc à des personnes averties, avisées et au fait de N/nos pratiques... Normalement.
Et c'est peut-être là que ça pêche. (-:
Il y aurait pourtant tant à apprendre en lisant et en prenant le temps de réfléchir, et donc de s'enrichir.
Bref... Super.
Merci encore, parce que sujet ô combien polémique, très rarement abordé sur les sites pour les raisons susnommées.
2 personnes aiment ça.
#
PS. J'espère que Zeus a fini par trouver sa brigade de fliquettes perverses ! (-:
1 personne aime(nt) ça.
ktycat35
merci de ce récit et des commentaires à la fois des protagonistes mais aussi des lecteurs
cela m'évoque un moment douloureux pour moi. j'avais exprimé à un dom ce fantasme. je l'ai amèrement regretté par la suite, car la mise en oeuvre a pour le coup eu pour moi la saveur d'un viol authentique, le dom étant de ceux qui s'inscrivent dans la toute puissance et la seule recherche de leur satisfaction.
à ce jour, je m'interroge sur l'éventualité de revivre ce fantasme, avec un autre dom, comme pour exorciser ce précédent et reprendre ainsi le cours de mes fantasmes ....
6 personnes aiment ça.
Linsoumise
Ktycat35... je vous lis et je suis désolée pour vous... y’a vraiment des abuseurs (c pas un Dom dans ce cas) ... il faut vraiment avoir un Dom pour ce genre de chose, un Dom au sens honorable du terme. Nous ne sommes pas là pour vivre un calvaire pour leurs beaux yeux. Ni par soumission d’ailleurs. L’objectif est le plaisir mutuel, et donc un très grand respect et un apprentissage des limites de tous. Mais encore faut il etre suffisamment à l’écoute pour comprendre les mécanismes de la personne qui fait honneur de sa soumission... car si la soumise fait honneur à son Dom l’inverse est encore plus vrai à mon sens. Car c’est elle qui se donne et offre sa soumission. C’est donc d’elle dont le dom doit prendre soin. Même dans les fantasmes les plus noirs.
Plus je lis certains récits et plus je me dis que j’ai de la chance d’avoir rencontré un homme qui est un Dom exceptionnel.
8 personnes aiment ça.
Parloire
Je rejoins Linsoumise, dans le sens où mener à sa réalisation, ce fantasme doit procurer un plaisir. Or par nature il fleurte avec l’intention du donneur, très tournée sur lui même et le receveur, qui subit cela. La bascule dans un vrai sentiment de viol doit être vraiment préservée et il vaut mieux être en dessous et recommencer que d’avoir franchis cette limite qui blesse l’autre à jamais. :(
@linsoumise, vous m’offrez tout pour être à votre hauteur
3 personnes aiment ça.
Lady Spencer
En lisant vos commentaires, je reviens sur cette "expérience" dont nous avons récemment reparlée avec Abyme
Le cadre fut posé clairement par Abyme, aux hommes présents : au moindre dérapage, ils étaient immédiatement virés, manu militari si besoin, et Abyme n'aurait fait aucun cadeau : chaque participant savait à quoi s'en tenir et nous, aussi.
Répondre à ce fantasme de viol reste une réelle épreuve qui DOIT bien se passer, sinon, c'est un viol réel sous couvert de pratiques faussement bdsm, ce qui semble avoir été votre cas ktycat35, avec tous les traumas qui suivent : encore plus sur une relation DS, car vous offrez votre confiance absolue à votre dom pour vivre ce fantasme et vous vous retrouvez trahie et salie .
Peu de choses à dire ce type de mecs : je peux juste le fister sans préparation histoire de lui laisser un souvenir profond !
Il vous faudra sacrément refaire confiance pour revivre cette expérience .
6 personnes aiment ça.
Abyme
J'avais presque oublié ce fil de discussion qui date de presque deux ans déjà, merci donc de l'avoir fait remonter, Araneae, et pour tes mots. Ainsi que Ktycat à qui je souhaite de pouvoir réaliser ses fantasmes avec la bonne personne.
Ma soumise actuelle ne fantasme pas sur les mêmes choses, mais commence à évoquer éventuellement un gangbang... à voir.
Ce qui est sûr c'est que cette expérience de viol simulé avec Silva restera unique à mes yeux. Elle ne l'évoque pas dans son livre ("Même pas mal", par Cléo de Montis, qu'on peut me commander), qui est paru peu après, fin 2017, mais elle y raconte d'autres expériences aussi dignes d'intérêt, avec une plume digne de la plus belle littérature française.
Je suis très fier d'avoir pu guider et aimer une telle personne, et m'en faire aimer pendant 3 ans. Aujourd'hui elle évolue dans d'autres sphères sulfureuses, dont la prostitution militante et la défense des droits LGBT.
3 personnes aiment ça.
#
@Ktycat35 : Votre capacité de résilience est à saluer.
1 personne aime(nt) ça.
Linsoumise
Et pourtant Salomé : le mécanisme est là : il prend sans que vous ayez envie (et votre plaisir vient après). On est dans la même démarche sur le fond. Diffère grandement la forme.
Pouvez vous préciser en quoi ce serait destructeur ?
- Est ce les actes ?
- Est ce de risquer d’aimer qqchose qu’on ne supporte pas?
- Est un retentissement purement psychologique et si oui pourquoi?
Merci de vos réponses si elles ne sont pas trop personnelles. Dans ce cas pas de pb pour pas répondre évidemment!
1 personne aime(nt) ça.
#
Et j'aurai également plaisir à lire les réponses.
Merci pour ces justes questions, Linsoumise ! (-:
Soyez la première personne à aimer.
#
Sans faire de ce post très personnel, un lieu d'échange privé, et pour rester sur ce qui a été dit par softail et dans le général, je pense que c'est bien la confiance en l'autre, en cet autre, qui donne du sens aux actes...
Parce que ces mêmes actes sans sens perdent toute leur teneur.
Donc, ce n'est peut-être pas sur l'acte en lui-même qu'il convient de se focaliser, à l'instar de la sémantique, mais sur ce qui fait de "l'insupportable", non seulement quelque chose de "supportable", mais également un vecteur de plaisir et de jouissance !
Comme peuvent l'être certains actes dont "la forme diffère, mais où le fond reste identique"...
Parce qu'à l'aune d'un être choisi et reconnu : le Maître.
Reste, dès lors, à définir où commence et où s'arrête ce qui est l'essence du Maître, son désir et son aura...
Sa bienveillance et sa protection ! (-:
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
Mais être forcée par l’homme que vous choisissez n’est ce pas un viol consenti?
Car dans le cadre posé?
1 personne aime(nt) ça.
#
Diantre... Voilà une forme de sémantique cérébrale aigüe ! (-:
Heureusement bénigne, mais malheureusement terriblement répandue.
Soyez la première personne à aimer.
#
@Salomé : A l'autre bout de cette chaine, il y a celui qui dit "Ma femme, cette mère ? Mais vous n'y pensez pas !" (-:
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
Tout est jeu de rôle en même temps! Pour moi le « forçage » par son Dom est de la même veine au final. C’est juste une question de mise en scène et de protagonistes. On peut imaginer un scénario de viol consenti par son Dom. Sans autre intervenant, ou alors faire croire à la présence d’autres protagonistes par ex... en privant de sens la pauvre victime ^^
1 personne aime(nt) ça.
#
@Linsoumise : Dans tous les cas, le Dom, pour ne pas dire le Lien, est au centre de la "scène" !
@Salomé : Lorsque le Maître montre la voie, la soumise regarde la provocation. (-:
Soyez la première personne à aimer.
#
Qu'est-ce que "l'autre" au sein d'un Lien ?
Un sex-toy comme un autre...
Un "outil" de plaisir et de réalisation...
Un permettre.
Tu n'aimes plus les sex-toys, toi ? (-:
Faut-il que ceux-ci soient subitement investis d'une âme et d'une identité normée et reconnue pour céder ton passage ?
J'appelle, dès lors, cela appropriation et appartenance.
Soyez la première personne à aimer.
#
Tu viens de tout résumer le débat en une phrase...
C'est concis, net et précis.
Très jolie analyse.
Félicitations ! (-:
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
N'oublions pas une chose, assez importante je crois ....
Comme dirait Linsoumise, les Doms (mâles et femelles) sont des soumis-es comme les autres et nous, les Dom, sommes souvent sex-instrumentaliser par nos soum : ok, nous tenons la laisse, nous cinglons les fesses .....mais si les fesses ne se dérident pas (; Mr Brassens) nous pourrons toujours lever le fouet......on aura l'air malin !
Vous savez : la question de "qui domine qui ?" : dès lors que chacun est bien au clair avec ça, le lien peut prendre une belle ampleur
4 personnes aiment ça.
#
Il y a là, encore une fois à mon sens, la clef de bien des "Perceptions faussées", de bien des "blocages"... Et qui nous ramène au cœur même du sujet et de celui de ce post particulièrement.
Comme énoncé en parabole plus haut et détourné, lorsque le "sage" montre la lune, bien souvent "l'Idiote" regarde le doigt ! (-: Humour désobligeant de Maître. Et donc, ce qui semble un point d'achoppement, un impossible n'est souvent jamais qu'une perception erronée des données de l'équation et du jeu.
A l'instar de ces questions de sémantique qui en viennent à occulter la chose même.
La question du contrôle et de qui le détient ne devant finalement pas se poser en ce sens...
Parce que un : le contrôle empêche le lâcher-prise et l'abandon.
Et que deux : personne ne le détient, puisque partagé et équitablement réparti en conscience par les deux protagonistes.
Le Lien, dans ce qu'il est en termes de construction et d'expérimentation dans la bienveillance et le plaisir, est tout.
Tout le reste n'est que moyens et permettres, donc possibles pour y accéder.
Transcender la forme pour accéder au fond.
Un fond fait d'essentiel, de mis à l'âme et d'absolu.
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
Souvent les soumis(es) sont aussi des personnes avec bc de caractère, voire comme moi plutôt dominante. Souvent les pratiquants Bdsm sont très sensibles et intelligents sur leur mode relationnel. Du coup, il y a facilement de la « manipulation » réciproque et bienveillante même si c chacun ds son rôle. La question du lâcher prise se pose des deux côtés à des niveaux différents. Mais côté soumission : il est bien plus difficile à mon sens surtout pour des soum de caractère ou ce n’est pas naturel.
Le lâcher prise total tant à ses propres fantasmes réalisables QUE parceque en face c’est LUI et pas un autre, et lâcher prise sur ses fantasmes à lui parceque réalisables que parceque c nous, c pas donner à tout le monde.
Sur le « qui tient la laisse » évidemment que la laisse est le lien... et qu’il se fait toujours à deux ;)
3 personnes aiment ça.
#
Forcément
Soyez la première personne à aimer.
#
Le lâcher-prise des Doms n'est pas si aisé, il me semble.
Du moins, me concernant, il ne l'est pas, pour de multiples raisons... (-:
Mais je vous rejoins sur cette "opposition" caractère dominant/abnégation concernant les subs.
Une dualité complexe à assumer où l'on peut aisément penser se perdre et se renier... Alors que là encore, il s'agit de la résultante d'un choix propre, donc de pouvoir.
Probablement le plus important entre chacun des deux protagonistes.
Finalement, ce n'est jamais qu'à soi qu'on résiste. (-:
3 personnes aiment ça.
#
Les vrais enjeux du pouvoir sont là :
Se céder ou pas...
A ses pulsions, à ses envies, à sa nature.
1 personne aime(nt) ça.
#
Là-dedans, le Maître n'est qu'un facilitateur.
1 personne aime(nt) ça.
Smile
Quelle que soit l'intensité du vécu d'un tel épisode (que je respecte), cela relève pour moi plus du simulacre et du jeu et pas du tout d'une situation de viol de part la présence d'un tiers régulateur garant de la sécurité de la "victime" et de la conformité du comportement attendu des "agresseurs" qui je suis prêt à la parier ne se sont pas vraiment conduits comme tels.De plus le projet avait été discuté, travaillé avec la "victime" ce qui lui ôte un peu de réalité encore. On est dans une forme de "force moi à faire ce que je veux que tu me fasses" et pas dans le lâcher prise à mon sens. Je souscris à vos propos sur la manipulation.
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
D’où le mot « simulé » dans viol simulé.
Mais tout de même:
Le lâcher prise a mon sens se trouve plus dans la réalisation d’un fantasme intense sous contrôle de quelqu’un d’autre malgré tout. Qui prend la mesure de ce qui est possible et le réalise a sa sauce et sans que la soumise soit informée de tout.
Après la réalisation des fantasmes du dom (qui ne sont donc pas les nôtres) là on est effectivement plus dans le lâcher prise selon la teneur du fantasme.
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
Les mots « sa nature » me dérange.
Je ne suis pas de « nature » soumise du tout.
c pas une question de nature pour moi. Mais d’amour et de fantasme. Nullement ce que je suis.
3 personnes aiment ça.
#
D'où le mot consensualité ! (-:
Soyez la première personne à aimer.
#
J'entends, Linsoumise... Et comprends.
Le "sa nature" faisait essentiellement référence à "sa nature instinctive, animale, pulsionnelle".
Mais, comme dit, j'entends et comprends que le terme de "nature" ne soit pas approprié à la notion de fantasme que tout renvoit à l'acquis, et non à l'inné.
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
Oui tout à fait.
Ma tendance naturelle est leadeuse et dans le contrôle ^^ tout l’inverse de ce que devrait être une bonne soumise selon les préceptes des regles du Bdsm de la mort qui tue, art22 du code de déontologie des vraies - soumises (que je ne suis absolument pas ^^)
1 personne aime(nt) ça.
Lady Spencer
cela relève pour moi plus du simulacre et du jeu et pas du tout d'une situation de viol de part la présence d'un tiers régulateur garant de la sécurité de la "victime"
J'ai déjà pas mal expliqué que, OUI, la réalisation de cette scène le fut avec sécurité pour tout le monde
Heureusement d'ailleurs : si le viol avait été réel, je n' aurais déjà pas assisté en voyeuse et je serais sans doute derrière les barreaux ! Donc, la logique de votre commentaire ne tient pas de facto mais je comprends ce que vous exprimez.
"agresseurs" : là encore, je l'ai expliqué mais sans doute n'avez vous pas tout lu, ce que je comprends car beaucoup beaucoup de comm en 2017 et aujourd'hui aussi : ils se sont comportés de façon "hard", brutale, avec une violence certaine même si en partie maitrisée : ben oui, on n'est pas dans le fait divers glauque
Encore une fois, heureusement !
5 personnes aiment ça.
Lady Spencer
L'hideuse ?
Meuh non, meuh non.....
Soyez la première personne à aimer.
#
Connasse, viens là.
Soyez la première personne à aimer.
#
Rien.
Je voulais juste m'assurer que tu suivais ce fil et que tu répondais à ton nom en public.
Soyez la première personne à aimer.
Smile
Oui heureusement, je vous ai bien lue, d’où les guillemets, je répondais plutôt au commentaire de Linsoumise
J'ai déjà pas mal expliqué que, OUI, la réalisation de cette scène le fut avec sécurité pour tout le monde
Heureusement d'ailleurs : si le viol avait été réel, je n' aurais déjà pas assisté en voyeuse et je serais sans doute derrière les barreaux ! Donc, la logique de votre commentaire ne tient pas de facto mais je comprends ce que vous exprimez.
"agresseurs" : là encore, je l'ai expliqué mais sans doute n'avez vous pas tout lu, ce que je comprends car beaucoup beaucoup de comm en 2017 et aujourd'hui aussi : ils se sont comportés de façon "hard", brutale, avec une violence certaine même si en partie maitrisée : ben oui, on n'est pas dans le fait divers glauque
Encore une fois, heureusement !
Soyez la première personne à aimer.
#
@Smile : Peut-être eut-il été plus utile de quoter Linsoumise que LadySpencer, pour nous permettre de meiux raccrocher les wagons de votre commentaire.
A mon âge, on perd vite pied et on comprend moins bien. (-:
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
63628
Connasse, viens là.
Un instant, j'ai cru que nous étions devenus intimes ..... ;;))
1 personne aime(nt) ça.
#
Pfff... Lady Spencer !!!
Les registres de langage, voyons, et celui-ci ne peut nullement vous être appliqué ! (-:
1 personne aime(nt) ça.
Bosco
Je vous trouve cette expérience formidable pour les hommes et la soumise. Sécurité respect fantasme. Voilà ce que je retiens ! C'est beau c'est fort, cela raisonne fort en moi.
Cependant je ne suis pas d'accord avec le fait que qd une femme dit non c'est non. C'est vrai ds une relation BDSM car les règles sont strictes et les fantasmes fort mais malheureusement , bq de femme encore aujourd'hui disent non en espérant oui car elles sont ds un jeu où elles voudraient mais n'assument pas. Je l'ai vécu. Évidemment, qd on me dit stop je stoppe et tant pis pour leur fantasme, ( j'ai ma conscience pour moi et ça n'a pas de pris) mais j'ai eu de nombreux messages de regrets pour info.
2 personnes aiment ça.
Lady Spencer
Même si ce n'est pas le sujet sur ce fil, je reviens sur cette "croyance" évidemment fausse, que le "non" d'une femme est un "oui" déguisé.
Il faut arrêter avec ce genre d'assertions qui placent les femmes comme des écervelées à désirs fluctuants : lorsque je dis qu'il faut stopper ça, c'est aussi valable pour les mâles que pour les femelles.
Un NON reste un NON, bdsm ou pas
A force de dire, "elle disait non, mais en voulait plus" , vous et tant d'autres légitimez les violences déjà, mais surtout, vous "officialisez" la non légitimité du changement de désir, même en cours d'acte.
Quand un homme dit non, il est respecté me semble t'il ?
Le "oui encore" sous des formes négatives fait sûrement partie d'un panel d'excitations masculines et féminines mais à ce stade là, il y a plein d'autres signes indiquant la voie à suivre.
Et si certaines femmes semblent être des girouettes à souhaits multi facettes, peut-être ne se sentent-elles pas sensuellement concernées par ce qu'il se passe en l'instant T.
Là, la copie sensuelle et sexuelle est à revoir pour l'homme comme pour la femme.
On n'est pas tous emboitables tout le temps.
5 personnes aiment ça.
Linsoumise
Au cas où il faut un dessin pour expliquer …
https://youtu.be/S-50iVx_yxU
Malheureusement on est dans une « société du viol » bien intégré lady…
https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2019/11/compilation-ways-you-can-stand-against-rape-culture
On se souvient tous de la scène où princesse Leia dit non à Solo qui l’a force pour l’embrasser… et par enchantement… elle fini par aimer ça ^^ culture du viol bonjour!
Éduquez vos garçons, conscientisez les choses, changeons cette posture d’excuse des comportements sexistes et violeur!
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
Et bien non c’est non. Malgré le regret. Point.
Éduquer les hommes à respecter les non, et éduquer les femmes à ne plus avoir peur ou honte de leur désir. Et ça rééquilibrera peut être les choses qui sont inhérente à une société patriarcale … quand les femmes seront libres d’éprouver des désirs sans être jugées et qd les hommes respecteront les femmes dans leur rapport à elles les choses seront plus claires.
Mais un non reste un non. Quitte à ce qu’elle regrette et alors de débarquer avec son OUI!
4 personnes aiment ça.
Tindalos
Il y a des non qui peuvent être des oui, avec toutes les précautions nécessaires concernant le consentement et la connaissance mutuelle et éclairée des éventuelles conséquences négatives. Mais il y a une marge entre le "non, mais j'aime bien qu'on me fasse des choses que je n'aime pas", et le non ferme et définitif avant tout accord préalable.
Mais c'est juste un petit pinaillage pour mettre cette nuance dans le propos, effectivement, hors de ce contexte, non c'est non, et j'espère qu'on va pouvoir progresser dans ce domaine.
1 personne aime(nt) ça.
#
Cependant je ne suis pas d'accord avec le fait que qd une femme dit non c'est non. C'est vrai ds une relation BDSM car les règles sont strictes et les fantasmes fort mais malheureusement , bq de femme encore aujourd'hui disent non en espérant oui car elles sont ds un jeu où elles voudraient mais n'assument pas. Je l'ai vécu. Évidemment, qd on me dit stop je stoppe et tant pis pour leur fantasme, ( j'ai ma conscience pour moi et ça n'a pas de pris) mais j'ai eu de nombreux messages de regrets pour info.
Vous faites parfaitement bien de stopper quitte à ce que ce votre partenaire le regrette.
Le changement de comportement doit venir chez l'homme comme chez la femme.
Ce n'est pas qu'une évolution à attendre chez l'homme mais aussi des femmes, pour que ce NON soit dit avec fermeté et compris sans ambivalence.
2 personnes aiment ça.
Laidy Sienne
Et voilà, une tasse de thé @Linsoumise ?
(ça serait pas moi, qui te l'a passée, celle-ci ?) La bise en passant.
Dernière modification le 02/06/2022 22:45:01 par Laidy Sienne.
2 personnes aiment ça.
Linsoumise
Coucou miss Sienne ! :) je préfère un chocolat ^^ avec plein de chantilly!
Soyez la première personne à aimer.
SœurClo
Cependant je ne suis pas d'accord avec le fait que qd une femme dit non c'est non. C'est vrai ds une relation BDSM car les règles sont strictes et les fantasmes fort mais malheureusement , bq de femme encore aujourd'hui disent non en espérant oui car elles sont ds un jeu où elles voudraient mais n'assument pas. Je l'ai vécu. Évidemment, qd on me dit stop je stoppe et tant pis pour leur fantasme, ( j'ai ma conscience pour moi et ça n'a pas de pris) mais j'ai eu de nombreux messages de regrets pour info.
Bosco cela peut rentrer dans iun CNC... Mais établi avant bien entendu
2 personnes aiment ça.
Miss Laura
Quel recit🙏
2 personnes aiment ça.
Zuip
Je découvre par hasard tardivement ce récit.
Ce récit est factuel.
Sylva éprouve-t-elle, manifeste-t-elle du plaisir ? Jouit-elle ?
Les hommes jouissent-ils ? Où, quand, combien de fois ?...
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
Sylvia n'a pas joui physiquement, et elle a été véritablement secouée par ces hommes, secouée par le nombre et leur force.
Même s'ils gardaient parfois à l'esprit qu'il s'agissait d'une "expérience", ils ont malmené son corps.
Plusieurs hommes ont joui, soit en elle avec préservatif bien-sûr, soit sur elle. Un seul n'a pas eu d'orgasme (au sens éjaculation), celui qui a eu le plus de mal à se laisser vraiment aller en la présence d'autres hommes.
1 personne aime(nt) ça.