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rphdom
#5
Effectivement votre rapport à la domination/soumission est apparemment faussé.
Si une personne dominante ne se contente que de respecter les limites imposées, ce n'en est tout simplement pas une, ou est la domination lorsqu'il n'y a pas de provocation au dépassement.
De là à ce que pousser une personne soumise à se dépasser devienne un viol il y a un fossé, je dirais même un gouffre.
Il y a une très grande différence entre pousser, convaincre, persuader, assister une personne soumise dans son dépassement d'elle même et la violer au mépris de sa volonté. Comparer un dépassement de soi à un instant T à un viol n'est pas dans la logique bdsm. Ce n'est pas parce que les limites d'une personne soumise évoluent avec le temps, grâce à la confiance, la sérénité, etc... qu'elle est violée.
Il n'y a aucun paradoxe à l'évolution d'une relation qui se fait en harmonie et en continuité des accords tacites passés entre une personne soumise et celle qui la domine. Je dirais même que de répandre ce genre d'idée est nuisible, car laisser sous entendre qu'une relation bdsm est comparable à un viol n'est pas sain.
Ceci dit, si une personne soumise se sent violée à un instant T, il lui faut en parler immédiatement à la personne dominante afin d'en avoir des explications. Sans justifications suffisantes, c'est probablement qu'elle l'a été et dans ce cas il lui faut arrêter cette relation néfaste.
Si ce n'est pas réellement le cas et que les explications lui paraissent satisfaisantes, c'est que malheureusement le dépassement en question a été mal expliqué en amont, donc mal vécu, du coup la confiance nécessaire à cet abandon ne serait plus aussi présente. Si ce genre d’événements devenaient trop fréquents, la relation serait vouée à l'échec à plus ou moins long terme.
Au final, dire qu'une relation D/s en évolution est un viol, revient à dire que ce n'est pas une relation de confiance et donc pas une relation D/s.
rph
Dernière modification le 05/07/2017 15:17:37 par rphdom.
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