Malgré tout la relation étant au départ consentie et pouvant a l'initiative de la personne soumise s'arrêter (avec ou sans safeword) alors le terme de viol est trop fort, car dans ce cas, même au sens plus littéraire la personne qui subit ne peux rien arrêter
Merci de votre intervention. Mais le croyez vous vraiment?
Pensez vous vraiment qu'une personne soumise est toujours "libre" d'arrèter? J'ai autour de moi des dizaines d'exemples d'histoires dont j'ai été le témoin réel et d'autres dizaines de témoignages de soumis ou soumises complètement détruits, au bort du suicide pour avoir été victime d'emprises si profondes et violentes qu'elles ont été dans l'incapacité total de voir l'évident abus.
Alors même que nous leur expliquions que NON, ce qui se passait n'était pas normal, que NON, un dominant JAMAIS ne pouvait demander de telles choses... Sans aucun effet sur ces soumises qui, emportés par leur passion et la puissance de leur implication se laissaient glissées contre tous nos arguments sur la pente infernale...
J'ai en tête l'exemple d'une soumise que son Maître "convoquait" une fois par semaine dans une chambre d'hotel. Elle devait attendre nue, les yeux bandés, en levrette et se faire prendre par des hommes inconnu auquels sont Maître la vendait. Simplement sous prétexte qu'une soumise n'avait pas a décevoir son Maître et encore moins a discuter ses ordres.
Elle n'y prenait aucun plaisir, vivait cela comme une extrême violence... Normal puisque dans les faits, elle se faisait littéralement violer! Mais l'emprise était telle que "décevoir" la merde qui lui servait de dom lui paraissait contre toute logique plus violente encore... Il fallu des mois pour que nos arguments pénètrent enfin cette emprise et qu'elle se rende compte de la vérité sans fart: Son maître la traitait comme une pute, Et je ne vous explique pas la destruction psychologique qui s'en suivi... Sans notre intervention, Elle n'aurait peut être jamais pris conscience de la monstruosité qu'elle vivait chaque semaine...
Parcourez les témoignages du sites: BDSM & abus... Et vous verrez que non, un soumis ou une soumise , si elle est effectivement parfaitement libre de commencer une relation, n'est en rien forcément libre d'y mettre un terme...