Nous vivons dans un monde féodal, encore aujourd'hui.
Aujourd'hui nos seigneurs sont des oligarques, les blasons de famille : des logos d'entreprise, la guerre est devenue "concurrence" (la guerre des prix), les mercenaires : des intérimaires, les annexions : des OPA... Et avec du recul, il y a toujours des grands seigneurs, des petits barons, des impôts, des serfs et des vassaux.
Et puis qu'est ce qu'un contrat de travail si ce n'est pour quelqu'un de demander volontairement la protection d'un seigneur (un salaire pour son toit et ses besoins) à un suzerain (un patron) en échange de ses services (son travail).
Autrefois ça s'appelait : l'hommage.
"L'hommage est l'aspect formel ou rituel par lequel se concrétise une convention entre deux personnes libres. Ce contrat établit une hiérarchie et un lien de subordination entre les deux cocontractants car le vassal doit se battre pour son seigneur." (merci wikipédia)
Individuellement nous en sommes là aussi dans nos relations plus ou moins fantaisistes non ?
Ne sommes nous pas en effet chacun chacune dans nos relations respectives en cours ou en quête, à essayer d'être en cohérence avec ce monde inconsciemment féodal ?
Je pense que oui.
La notion de contrat, de pacte, le collier qu'on offre et qu'on accepte, et la subordination qui en découle. Je préfère cette notion à celle de l'illusion du pouvoir évoquée précédemment. ( http://www.bdsm.fr/forum/thread/3271/de-la-notion-du-pouvoir/ )
La dévotion libre et volontaire accordée par une femme à mon intention me plait.
J'aime l'idée de savoir discuter pleinement du pourquoi et du comment, et de renouveler cet état de fait au fil du temps.
Concernant une "soumise" j'aime qu'il y est cette conscience là.
C'est elle qui se propose de se mettre à mon service en connaissant ce qu'elle est en droit d'attendre en retour. Confiance, soutien en cas d'adversité, le plaisir de chevaucher la campagne et de profiter de la vie en ma compagnie. Mais aussi mes droits en terme d'usage de sa personne, des ses compétences, de ses services et les devoirs qui en découlent.
J'aime beaucoup cette approche.
Cela laisse le champ à toutes les ouvertures, toutes les négociations, et tout les compensations et réparations possibles en cas de manquement.
L'hommage d'une vassale peut même jouer sur les facettes solennelles pour qui aime les épisodes un peu théâtralisés : le serment ou le pacte signé, les témoins, le cadeau symbolique (collier ou autres), le renouvellement en de grandes occasions, les festivités publiques ou privées...
Je crois que c'est cela que j'ai voulu exprimer en ouvrant une page ici.
L'idée de me confronter à cette idée et peut-être rencontrer une femme qui aimerait entrer à mon service, par choix et avec les modalités à accorder ensemble.
La perle sera celle qui saura aimer vivre ce concept auprès de moi avant tout autre considération de préférence physique, d'âge, de classe sociale ou de mode de vie.
Avec cet accord de principe, via l'hommage, qui instaure de la volonté, de la loyauté, de l'amour inconditionnel, de la confiance, du respect, du partenariat et de l'entre-aide, avec tolérance et bienveillance avant tout.
Je conçois évidemment qu'il y a une nature intrinsèque à tout cela. Le gout de servir, de satisfaire, voire d'appartenir et d'obéir ou de subir quelque part. L'humour, la dérision, les jeux divers et l'érotisme étant des épices que j'apprécie en sus. Au point où si ça ne vient pas naturellement, je m'ennuie...
Ensuite évidemment, les modalités ? Haha là on peut rêver non ?
D'abord quels services une vassale me proposerait elle ? Quelles sont ses compétences ?
Ensuite que veut elle en échange ? Quels sont ses besoins ? Ses contraintes ?
Enfin l'usage et son évaluation avec la notion de récompense ou d'amende. La valeur que sa représente. Sur la forme des usages et services, tout est ouvert et possible selon les compétences et désirs de chacun, à accorder là aussi.
Pour se faire ne pas oublier également que la valeur d'un cadeau ne se mesure qu'à ce qu'il coûte vraiment à l'offrant.
Pour conclusion sur ce chapitre j'aime me rappeler la réponse de l'intendant du Gondor au serment de Pippin dans le Seigneur des Anneaux :
"Je ne l'oublierai pas et je ne manquerai pas de récompenser ce qui est donné: la fidélité par l'amour, la valeur par l'honneur, le parjure par la vengeance "
Ha ha !
Aujourd'hui nos seigneurs sont des oligarques, les blasons de famille : des logos d'entreprise, la guerre est devenue "concurrence" (la guerre des prix), les mercenaires : des intérimaires, les annexions : des OPA... Et avec du recul, il y a toujours des grands seigneurs, des petits barons, des impôts, des serfs et des vassaux.
Et puis qu'est ce qu'un contrat de travail si ce n'est pour quelqu'un de demander volontairement la protection d'un seigneur (un salaire pour son toit et ses besoins) à un suzerain (un patron) en échange de ses services (son travail).
Autrefois ça s'appelait : l'hommage.
"L'hommage est l'aspect formel ou rituel par lequel se concrétise une convention entre deux personnes libres. Ce contrat établit une hiérarchie et un lien de subordination entre les deux cocontractants car le vassal doit se battre pour son seigneur." (merci wikipédia)
Individuellement nous en sommes là aussi dans nos relations plus ou moins fantaisistes non ?
Ne sommes nous pas en effet chacun chacune dans nos relations respectives en cours ou en quête, à essayer d'être en cohérence avec ce monde inconsciemment féodal ?
Je pense que oui.
La notion de contrat, de pacte, le collier qu'on offre et qu'on accepte, et la subordination qui en découle. Je préfère cette notion à celle de l'illusion du pouvoir évoquée précédemment. ( http://www.bdsm.fr/forum/thread/3271/de-la-notion-du-pouvoir/ )
La dévotion libre et volontaire accordée par une femme à mon intention me plait.
J'aime l'idée de savoir discuter pleinement du pourquoi et du comment, et de renouveler cet état de fait au fil du temps.
Concernant une "soumise" j'aime qu'il y est cette conscience là.
C'est elle qui se propose de se mettre à mon service en connaissant ce qu'elle est en droit d'attendre en retour. Confiance, soutien en cas d'adversité, le plaisir de chevaucher la campagne et de profiter de la vie en ma compagnie. Mais aussi mes droits en terme d'usage de sa personne, des ses compétences, de ses services et les devoirs qui en découlent.
J'aime beaucoup cette approche.
Cela laisse le champ à toutes les ouvertures, toutes les négociations, et tout les compensations et réparations possibles en cas de manquement.
L'hommage d'une vassale peut même jouer sur les facettes solennelles pour qui aime les épisodes un peu théâtralisés : le serment ou le pacte signé, les témoins, le cadeau symbolique (collier ou autres), le renouvellement en de grandes occasions, les festivités publiques ou privées...
Je crois que c'est cela que j'ai voulu exprimer en ouvrant une page ici.
L'idée de me confronter à cette idée et peut-être rencontrer une femme qui aimerait entrer à mon service, par choix et avec les modalités à accorder ensemble.
La perle sera celle qui saura aimer vivre ce concept auprès de moi avant tout autre considération de préférence physique, d'âge, de classe sociale ou de mode de vie.
Avec cet accord de principe, via l'hommage, qui instaure de la volonté, de la loyauté, de l'amour inconditionnel, de la confiance, du respect, du partenariat et de l'entre-aide, avec tolérance et bienveillance avant tout.
Je conçois évidemment qu'il y a une nature intrinsèque à tout cela. Le gout de servir, de satisfaire, voire d'appartenir et d'obéir ou de subir quelque part. L'humour, la dérision, les jeux divers et l'érotisme étant des épices que j'apprécie en sus. Au point où si ça ne vient pas naturellement, je m'ennuie...
Ensuite évidemment, les modalités ? Haha là on peut rêver non ?
D'abord quels services une vassale me proposerait elle ? Quelles sont ses compétences ?
Ensuite que veut elle en échange ? Quels sont ses besoins ? Ses contraintes ?
Enfin l'usage et son évaluation avec la notion de récompense ou d'amende. La valeur que sa représente. Sur la forme des usages et services, tout est ouvert et possible selon les compétences et désirs de chacun, à accorder là aussi.
Pour se faire ne pas oublier également que la valeur d'un cadeau ne se mesure qu'à ce qu'il coûte vraiment à l'offrant.
Pour conclusion sur ce chapitre j'aime me rappeler la réponse de l'intendant du Gondor au serment de Pippin dans le Seigneur des Anneaux :
"Je ne l'oublierai pas et je ne manquerai pas de récompenser ce qui est donné: la fidélité par l'amour, la valeur par l'honneur, le parjure par la vengeance "
Ha ha !
Dernière modification le 24/01/2017 23:37:22 par Malganis.
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