#19
Je trouve les témoignages intéressants, concernant l'exclusivité ou non et l'importance ou non que le partenaire soit libre ou pas.

Il semble que pour certains la relation D/s active des exigences (ou désirs) que la relation vanille ne mobilise pas : exigence d'exclusivité du partenaire, désir d'être exclusif.

Je trouve également l'idée de prévenir une soumise que son dom nous a demandé en ami, vraiment le signe que Bdsm.fr est une réussite communautaire : des règles de fonctionnement entre membres voire même selon les catégories d'inscription : protocole, étiquette et bienséance versus ce qui ne se fait pas, ce qui est une transgression voire une trahison, non pas seulement des personnes mais de règles implicites qui apparaissent en filigrane ; autres que Les conditions d'utilisation.

Bdsm-mon-ami, ce lieu a tout d'un groupe de personnes qui se fréquenteraient de visu dans un lieu spécifique, le meilleur et le pire semble-t-il.

Pour ma part je considère que mon corps et mon désir m'appartiennent et n'appartiennent qu'à moi ; et en ce qui concerne l'amour, que ce n'est pas un "produit" quantifiable et distribuable, c'est là ou non.
De la même manière je considère que le corps de l'autre et son désir lui appartiennent. et que son amour est là ou pas.
De ce fait ce que mon partenaire fait de son corps le regarde et il m'en dit ce qu'il a envie de m'en dire. Concernant le désir et l'amour, ce sont des mouvements qui surgissent ou non et sur lesquels nous n'avons pas de maîtrise.

Dans toutes mes relations je souhaite quelque chose de vrai et d'intègre.
je souhaite que mon partenaire soit intègre vis à vis de lui-même, c'est à dire qu'il s'écoute vraiment et qu'il fasse ce qu'il désire vraiment. Je veux vivre avec lui des envies partagées. j'estime que mon partenaire ne me doit rien et que je ne lui dois rien. je peux être triste de ce qui se passe mais certainement pas être dans la revendication ou le reproche. Si mon partenaire désire ailleurs et aime ailleurs, c'est..un fait ! Je peux en être triste, en être heureuse pour lui, ou ne pas me sentir concernée, mais certainement pas vouloir interférer dans ses désirs, ses sentiments et ses actes.
je ne pourrai prétendre aimer quelqu'un et vouloir porter atteinte à sa liberté.

Mon expérience m'amène à la conviction que chaque relation est éminemment singulière et à chacune de mes relations les envies, dans la parole ou le corps à corps, ce qui me touche,etc.. est différent.
Quand je ressens de la possessivité, je m'en veux -j'essaye de ne pas me flageller mais je trouve cela laid et irrespectueux. j'estime en tous cas que c'est mon affaire et que l'autre n'a pas à en subir les effets.
Je déteste que qqn se sente coupable envers moi, s'imagine qu'il me devrait quelque chose. j'essaye de ne pas juger, mais cela a tendance à me mettre en colère.

Je n'arrive pas à être claire mais en résonnance à certains posts j'essaye de décliner mes principes et valeurs.

Dans ma conception des choses : la visée est de s'accomplir, d'aller vers la liberté, dans tous les domaines (professionnel, amoureux, etc..).
Au niveau amoureux pour moi ce qui fait grandir c'est vivre nos désirs. Et donc ce que je trouve bien c'est oser vivre ses désirs. et cela est valable pour moi, pour mes amis, pour les hommes dont je peux être amoureuse.
J'estime qu'on est seul et responsable face à nos désirs, nos peurs et nos principes.

Le désir est chose rare. Je trouve cela dommage de choisir de ne pas vivre ce qu'il y a là : une occasion de grandir, d'apprendre, parfois de partager.

Je me perds :p

Plus je grandis, plus je perds de mes certitudes et jugements de merde. Dans mes propres expériences amoureuses, en discutant avec mes amis, à travers ce que je lis ici, je prend de plus en plus conscience que je ne sais pas grand-chose. Que l'amour, le désir,...ça peut passer par plein de chemins et que c'est à chaque fois différent.

Je m'insurge cependant sur les jugements moraux. je respecte les gens qui ne sont pas exclusifs, comme ceux qui le sont, selon les modalités qui leur appartiennent.

Sur le fait de dire ou pas ce qu'on peut vivre par ailleurs, je pense que ça dépend de chacun et de chaque situation ; et que ce n'est pas forcément trahir de ne pas le dire et être honnête de le dire. Parfois ça apporte quelque chose de le dire, parfois pas du tout.
Si un homme que j'aime vit qq chose avec une autre femme et qu'il m'en parle pour partager sa joie, j'apprécie. s'il m'en parle parce qu'il culpabilise et pour que je l'absous cela me dérange. Et s'il croit qu'il me doit "fidélité" et qu'il me doit de me dire ce qu'il fait, je le quitte pour incompatibilité de valeurs ou au moins j'ai une grosse explication avec lui parce que je ne peux pas rester dans une relation où mon partenaire à un sentiment de devoir et de culpabilité vis à vis de moi.

Putain je pars ailleurs là :/
Peut-être est-ce en lien avec ma surprise que mon sujet, certes provoc mais qui était pour moi sur la question du désir évolue en fil sur ...la fidélité !!! Et "la trahison" !!!

L'idée est ici d'échanger des points de vue.
Traiter les gens de salauds, de "chasseuse de dom pris", je trouve cela réducteur et cela semble dit de manière assez agressive.
Je suis agacée de lire des insinuation sur je ne sais qui. C'est censé être un fil de discussion et non l'occasion de dire du mal d untel ou untel.

Enfin, je me fais limite insulter quand j'écris suite à une photo sur le murG (que j'ai signalée), que brûler les seins de quelqu'un avec des cigarettes c'est de la torture. Plusieurs personne m'écrivent que je suis une prude, que le Bdsm ce n'est pas des petits nounours, et que j'ai à respecter que chacun son trip et ses jeux ;
alors s'il y a des personnes dont le trip c'est coucher avec des gens engagés dans des relations bdsm (confèrent les "chasseurs") à la chaine, eh bien...ne soyez pas prudes ! chacun son trip :p
Dernière modification le 05/11/2016 22:56:21 par Lupa.
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