Ceci est valable pour le cul Bdsm et non Bdsm (ouais je fais partie de ceux pour qui le Bdsm c'est du sexe).
Il m'est arrivé de baiser avec des hommes qui aimaient mes réactions à leurs actions (partiellement).
Il m'est arrivé de baiser des hommes qui aimaient comment je les baisais.
Mais ou l'un ou l'autre. Il y avait pour moi des moments de recul : quand je sentais que l'autre n'aimait pas ce que je faisais, ou mes réactions ; ou quand je n'aimais pas ce qu'il faisait ou ses réactions.
(d'où chez moi 400000 questions en lien avec ces malaises).
Je ne crois pas qu'il existe de bons coups ni de mauvais coups. Comme je ne crois pas qu'il existe une bonne manière de dominer ou d'être dominer.
Je crois que la question est l'adéquation entre les partenaires.
Certes, il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance de soi, plutôt paisible et sans trop de jugement, mais ceci étant tout est question d'adéquation.
Que l'un aime la gestuelle, les mots, les frémissements, pas seulement les envies et actes mais le comment de l'autre, et que ce soit réciproque.
Et alors c'est le pied putain ! Et alors pfiouuu, disparues les questions anxieuses. Reste juste les questions joyeuses pour cheminer ensemble dans le stupre et le plaisir.
Peut-être pensez-vous que c'est une évidence. C'est pour moi une découverte très récente, alors je m'exprime !
Je fantasmais un homme qui aime toutes mes manières d'être sexuellement. Je fantasmais un homme qui ferait ce que (je sais que) j'aime. mais franchement ça me paraissait une utopie.
Eh ben nan ! C'est possible ! je viens de vivre le précédent qui fait jurisprudence :-p
La tentation si j'avais moins d'expérience serait d'idéaliser l'autre ou son comment, de construire de grandes théorie sur Le sexe. C'est un homme, juste un homme. Mais putain comme j'aime sa manière de désirer, de baiser,...
Qu'est-ce que c'est bon de sentir que quand on est spontané, ça excite l'autre, sans réserve, ni recul.
Du coup dans le Bdsm, comme dans le sexe, si on se prend la tête, on hésite, on s'inquiète, on doute, on angoisse, on a honte, ce n'est pas forcément qu'on n' est pas assez ouvert, ou conscient, ou soumis ; ce peut être qu'il n'y a pas une compatibilité sexuelle suffisante. On peut dans le Bdsm, attendre, comme dans toute relation que l'autre nous apprécie COMME ON EST MAINTENANT. La position de soumis peut compliquer les choses et on peut prendre une inadéquation pour un manque de soumission ou un blocage, etc..pour moi un partenaire avec qui il y a une compatibilité sexuelle (ouais c'est ma nouvelle expression culte) m'apprécie comme je suis sans vouloir faire de moi une personne différente, une soumise différente, de celle que je suis.
Pas besoin de cadre, ni de catégories. Juste fluidement jouer, des corps, des mots, des désirs et plaisirs
Le prochain dominant qui veut me faire progresser je le bute. parce que ça ne rentre pas dans ma fantasmatique érotique; ce qui m'excite c'est de pouvoir être une salope. Et j'ai un partenaire dont je suis la salope et la pute. Ce n'est ni bien, ni mal. Mais comme c'est mon kif, c'est le top pour moi.
Comme l'éducation, le SM, la progression ce n'est ni du bon, ni du mauvais Bdsm, c'est le trip de certains. Et je partage cela pour ceux qui se sentent parfois pas très bien : soumis, switch, ou domina(nt). Le malaise peut venir d'une alchimie trop partielle avec son partenaire.
Pour ma part, je découvre que ça peut être simple et fluide. Certes des choses se passent, il peut y avoir de l'inédit, dans les envies, les sensations ou les pratiques, mais ça peut se faire dans le vécu, et ça ne nécessite pas forcément de graves discussions, des remises en questions et de l'abnégation.
Que pensez-vous de la dimension compatibilité sexuelle dans le Bdsm ou le sexe plus largement ? Et de son impact ?
Il m'est arrivé de baiser avec des hommes qui aimaient mes réactions à leurs actions (partiellement).
Il m'est arrivé de baiser des hommes qui aimaient comment je les baisais.
Mais ou l'un ou l'autre. Il y avait pour moi des moments de recul : quand je sentais que l'autre n'aimait pas ce que je faisais, ou mes réactions ; ou quand je n'aimais pas ce qu'il faisait ou ses réactions.
(d'où chez moi 400000 questions en lien avec ces malaises).
Je ne crois pas qu'il existe de bons coups ni de mauvais coups. Comme je ne crois pas qu'il existe une bonne manière de dominer ou d'être dominer.
Je crois que la question est l'adéquation entre les partenaires.
Certes, il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance de soi, plutôt paisible et sans trop de jugement, mais ceci étant tout est question d'adéquation.
Que l'un aime la gestuelle, les mots, les frémissements, pas seulement les envies et actes mais le comment de l'autre, et que ce soit réciproque.
Et alors c'est le pied putain ! Et alors pfiouuu, disparues les questions anxieuses. Reste juste les questions joyeuses pour cheminer ensemble dans le stupre et le plaisir.
Peut-être pensez-vous que c'est une évidence. C'est pour moi une découverte très récente, alors je m'exprime !
Je fantasmais un homme qui aime toutes mes manières d'être sexuellement. Je fantasmais un homme qui ferait ce que (je sais que) j'aime. mais franchement ça me paraissait une utopie.
Eh ben nan ! C'est possible ! je viens de vivre le précédent qui fait jurisprudence :-p
La tentation si j'avais moins d'expérience serait d'idéaliser l'autre ou son comment, de construire de grandes théorie sur Le sexe. C'est un homme, juste un homme. Mais putain comme j'aime sa manière de désirer, de baiser,...
Qu'est-ce que c'est bon de sentir que quand on est spontané, ça excite l'autre, sans réserve, ni recul.
Du coup dans le Bdsm, comme dans le sexe, si on se prend la tête, on hésite, on s'inquiète, on doute, on angoisse, on a honte, ce n'est pas forcément qu'on n' est pas assez ouvert, ou conscient, ou soumis ; ce peut être qu'il n'y a pas une compatibilité sexuelle suffisante. On peut dans le Bdsm, attendre, comme dans toute relation que l'autre nous apprécie COMME ON EST MAINTENANT. La position de soumis peut compliquer les choses et on peut prendre une inadéquation pour un manque de soumission ou un blocage, etc..pour moi un partenaire avec qui il y a une compatibilité sexuelle (ouais c'est ma nouvelle expression culte) m'apprécie comme je suis sans vouloir faire de moi une personne différente, une soumise différente, de celle que je suis.
Pas besoin de cadre, ni de catégories. Juste fluidement jouer, des corps, des mots, des désirs et plaisirs
Le prochain dominant qui veut me faire progresser je le bute. parce que ça ne rentre pas dans ma fantasmatique érotique; ce qui m'excite c'est de pouvoir être une salope. Et j'ai un partenaire dont je suis la salope et la pute. Ce n'est ni bien, ni mal. Mais comme c'est mon kif, c'est le top pour moi.
Comme l'éducation, le SM, la progression ce n'est ni du bon, ni du mauvais Bdsm, c'est le trip de certains. Et je partage cela pour ceux qui se sentent parfois pas très bien : soumis, switch, ou domina(nt). Le malaise peut venir d'une alchimie trop partielle avec son partenaire.
Pour ma part, je découvre que ça peut être simple et fluide. Certes des choses se passent, il peut y avoir de l'inédit, dans les envies, les sensations ou les pratiques, mais ça peut se faire dans le vécu, et ça ne nécessite pas forcément de graves discussions, des remises en questions et de l'abnégation.
Que pensez-vous de la dimension compatibilité sexuelle dans le Bdsm ou le sexe plus largement ? Et de son impact ?
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