Plaisir urétral

Désolée Ludic, j'ai effacé ton commentaire en effaçant mon post : peux-tu l'écrire de nouveau stp ?

Pas de problème, Lady Spencer; ce ne sera peut-être pas exactement mot pour mot le même commentaire , mais çà devrait y ressembler...
Je disais déjà que c'est un intéressant article qui m'a appris des choses (c'est amusant d'apprendre d'une Dame des détails sur l'anatomie de cette partie du corps de l'homme )
Donc, c'est une pratique que j'ai vécue, entre les mains de quelqu'un inscrit sur ce site, pseudo "Monsieur Pierre" (Maître Pierre sur mon blog)avec l'accord et en présence de ma Maîtresse.
https://soumisludic.wordpress.com/2013/07/18/bdsm-et-punitions-sixieme-partie-un-recadrage2/
Cette pratique rentrait dans le cadre d'une punition. Elle m'a causé quelques angoisses, d'autant que c'était la première fois. Heureusement, ma Maîtresse était à mes côtés et me tenait la main, ce qui m'a beaucoup aidé. Mais c'est typiquement une pratique que je ne recherchais pas, qui me faisait peur et que j'ai acceptée pour ma Maîtresse.
Maître Pierre avait pris, semble t-il, un maximum de précautions. Tout s'est bien passé et il n'y a (heureusement) pas eu de suite médicale, mais j'avoue que je ne suis pas particulièrement tenté de renouveler l'expérience ! J'ai trouvé çà plutôt désagréable comme sensation, mais pas douloureux, en effet.

Bonsoir Lady Spencer,

une domina (ancienne soumise par ailleurs) me l'a fait subir une fois, sans m'en avertir. J'étais assez stressé par cette pénétration inattendue. Je pensais que cette longue tige métallique ne rentrerait jamais et que cela allait être horriblement douloureux en tout état de cause. J'avais peur aussi d'une possible infection. Au final, elle a réussi à l'enfoncer après lubrification sans forcer quasi entièrement (peut-être sur 20 cm de profondeur) et la sensation n'était au final pas vraiment douloureuse. Je n'ai pas senti grand chose en fait, en mal ou en bien. Il n'y a eu aucune mauvaise suite. Elle savait réellement s'y prendre... Une "technicienne" comme il en existe quelques-unes en matière de shibari ou d'aiguilles ^^

Bonsoir,

Est-ce qu'il existe un plaisir physique dans cette pratique ?
Et comment est il ressenti ?
J'ai bien compris, dans les deux posts précédents, la satisfaction accordée à la dominante, un plaisir plus cérébral si j'ai bien compris.
Je vais attendre d'autres réponses, c'est une forme d'abstinence particulière.

Je mets ici le récit de la 1ère pénétration urétrale de mon soumis .
Je précise que cela s'est fait lors d'une communication téléphonique, puisque nous ne vivons pas ensemble, et que je cherchais à lui faire ressentir l'éventualité d'une nouvelle transgression pour lui .
Je pensais ainsi le conduire à caresser son méat puis à introduire une faible dimension de l'outil de jeu .
Je n'imaginais pas encore qu'il irait beaucoup plus loin, pour MOI (et un peu pour lui aussi ....)

Je réitérerai cette expérience parce que j'aime terriblement les jeux médicaux, j'aime repousser les limites de mon insoumis (!! sourire) mais je le ferai moi-même, et avec du matériel stérile.
Pas de prise de risques inutiles.



"Le téléphone sonne... la voix de ma Lady me guide.
Je suis tremblant et je suis sa voix dont je sens l'excitation monter ce qui m'entraine à mon tour....
Le stylo pénètre mon intimité, ça brule... c'est visuellement étonnant...
Une partie de moi veut absolument arrêter ça, une partie de moi veut continuer...
la voix de my Lady est là... je continue donc... jusqu'au bout... en faisant des bruits avec ma bouche (je ne sais pas si ce sont des cris, des gémissements, des borborygmes...)
Etonnant, douloureux, inattendu.
L'orgasme est arrivé vite, fort, très fort ...
Cette sensation d'interdit, et celle d'être masturbé de l'intérieur ...

Je saigne un peu car apparemment je suis allé plus loin que ce que ma Lady attendait de moi.
j'ai peur.. elle me rassure.. je suis fier... j'ai peur.
Il est 19h30, je dois quitter le bureau, mettre l'alarme fermer le portail..."

Mea culpa Lady, témoignage édifiant de plaisir !
J'en avais plus entendu parler sous forme de contraintes.

C'est quelque chose que je pratique assez régulièrement sur mes soumis. Je vais donner un petit bémol à ta description, LS, un urètre moyen fait 7mm de large, pas 10. Je commence toujours par une sonde de 6, pour ma part.

En général, les hommes ont très peur de cette pratique, même s'ils la désirent ardemment. Certaines dominas préfèrent bander les yeux de leurs soumis avant de commencer, avec leur accord. Perso, je préfère qu'ils aient les yeux bien ouverts. Ca leur permet de "contrôler" un peu l'insertion. En général, les premières fois, si elles ne sont pas douloureuses ne sont pas non plus jouissives. Il leur faut un peu de temps pour apprécier cette pratique. Quand ils sont pleinement en confiance et qu'ils peuvent s'abandonner, ils arrivent à éprouver beaucoup de plaisir physique.

Bien que je pratique souvent, je n'ai jamais eu à déplorer d'incidents, encore moins d'accident. Une petite gêne à la miction, parfois, mais qui disparait rapidement. Cette gêne n'apparait que lors de jeux de dilatation. C'est une pratique, comme tu l'as dit, LS, qui demande douceur et doigté. Il est très important de bien stériliser son matériel et la zone d'action, très largement. Il est important d'utiliser un lubrifiant monodose car moins sujet aux germes. J'utilise celui-ci, à cause de sa forme en bec qui permet de le faire entrer dans l'urètre https://pharmaciedelacitadelle08.pharminfo.fr/catalog/product/22689

A savoir aussi que tous les urètres ne peuvent subir cette pénétration. Certains ont rétrécissement dû à des adhérences du corps fibreux, inutile donc de forcer, ça ne passera jamais. Je préviens toujours mes soumis de cette éventualité, pour qu'ils ne soient pas déçus si ça arrive.

Je poste un lien que je trouve très complet qui résume bien les bons gestes à avoir pour pratiquer l'insertion urétrale http://www.xhot-fr.com/sondes.htm

Merci pour ce lien !

Beaucoup d'explications très précises et justes, et j'ai appris plein de choses !
Les gays ont cet avantage de ne pas tourner autour du pot (sourire) et de parler clairement de bites, de culs, de couilles .....

Et là, on sait où on va ! sourire

ps : Elle.a, mes sources (pourtant prises en service d'uro de CHU) de dimensions ne sont peut-être pas assez précises : merci de ton bémol car, même si ce sont de petits (!!) mms, le diamètre de la sonde quant à lui, est important à respecter si l'on veut que la 1ère expérience se passe au mieux . Et pour les suivantes aussi d'ailleurs !

ps 2 : en revanche, le gel que tu utilises, est un gel lubrifiant intéressant par sa composition, mais il n'est pas stérile .
En unidose et donc, facile d'emploi mais pas stérile .

Je n'ai jamais dit qu'il était stérile, tu sais. J'en ai cherché, en pharmacie, pas trouvé. Il y avait le KY mais qui n'est plus distribué. Ce gel est le meilleur compromis possible, le fait qu'il soit monodose, comme je l'ai dit, réduit les risques de propagation des germes. Par contre, il y a souvent un petit picotement quand le gel entre en contact avec la muqueuse, rien de méchant, juste la différence de Ph qui se rééquilibre après.

En ce qui concerne le diamètre, par expérience, je sais je suis plus près de la vérité, même si le service d'uro du CHU sait de quoi il parle. Une sonde de 7 va passer juste chez la majorité, au delà, on est sur de la dilatation.

Il est possible d'utiliser des lubrifiants monodoses stériles (ceux que l'on a dans des kits de sondage urinaire par exemple, tout dépend du labo fabriquant)

Par contre, je te fais confiance sur les dimensions des sondes et des urètres car j'ai moins d'expérience en pratique.


Les questions techniques sont passées,elles peuvent sembler pointues et/ou anodines, mais elles ont le mérite de montrer que l'on ne joue pas aux sorcières, et que notre (Elle.a et moi et tant d'autres Doms) soucis 1er, est la sécurité des hommes et femmes passant entre nos griffes !

Cette approche de DS, extrème pour certains/es, via les jeux médicaux, me fascine car elle me permet de faire franchir des étapes à mon soumis,des caps, de lui faire accepter ce qu'il refusait de vivre ailleurs, et plus encore, d'obtenir cette confiance sans borne entre lui et moi .

Maitriser la peur rationnelle m'intéressera toujours, d'où le "calcul" peur/désirs/risques

Pouvoir vivre MES propres émotions en prenant le contrôle de son corps, à travers cette pratique là particulièrement, provoquera toujours en moi, une grande excitation cérébrale .
Une preuve supplémentaire du don qu'il me fait en me disant oui .
Ou en ne me disant pas non !

Le plaisir urétral donne vraiment des sensations assez perturbantes. C'est incontestable que quand tu vois ton/ta dom se ramener avec son petit outillage, t'a vite tendance à te crisper méchamment. Du coup, c'est clair que l'aspect psychologique n'est pas adonin; c'est un peu comme quand on fait mumuse avec toi alors que tu es attaché/bailloné/masqué. L'inconnu fait toujours pas mal flippé c'est standard.

Le plus difficile pour moi c'est cette sensation d'uriner, elle est vraiment trés violente et c'est pas toujours facile de savoir comment la gérer. J'ai d'ailleurs du mal à concevoir un acte sexuel plus intime, qui necessite davantage de confiance et d'abandon. Mais je confirme que c'est un plaisir qui s'aprivoise. C'est un peu comme le plaisir anal, au début c'est surtout une sensation étrange, où on sait pas trop dire si c'est desagréable ou pas et puis ça se précise.

Je n'ai jamais eu trop de soucis niveau douleur à part parfois plus tard en urinant (ça fait un joli souvenir remarque^^) mais c'étais uniquement parce que j'avais poussé mon partenaire à aller plus loin qu'il n'aurait fallu. Car pour le coup, pour cette pratique comme pour certaines autres,avoir un soumis qui sait s'arrêter c'est trés important je pense.

Mia ....mea culpa : non non, il n'a pas coulé .....(je sais, je sors ! )

C'est un des aspects du BDSM qui me plait le plus, un aspect "noble"; lorsque le soumis arrive à franchir des caps, à faire pour sa maîtresse des choses qui lui semblaient au départ insurmontables ou qui l'effrayaient. Un "don de soi" véritable car lorsqu'il n'y a pas de véritable effort pour y arriver, le don de soi a beaucoup moins de valeur. Ceci suppose en effet une confiance totale dans son partenaire, et si vous arrivez à obtenir cette confiance, c'est bien parce que votre soumis vous en juge digne. Malgré des tendances masochistes, je ne pourrai m'offrir en toute confiance à n'importe qui.

Le truc un peu embêtant, avec les sondes d'urètre, c'est que ça ne tient pas en place, et qu'on peut difficilement jouer autrement que le bénéficiaire sur le dos. Mais heureusement, j'ai cherché, j'ai trouvé ! Une pince médicale à pénis !



Je recommande avec un fist, il parait que l'effet est détonnant

On peut la commander là http://www.ebay.fr/itm/Serrage-Du-Penis-serrage-du-penis-par-autruche-10-5-cm-/301954593463?hash=item464de572b7:g:ckAAAOSwJcZWb9yU

A peine éveillée, explique moi siteplé comment ça fonctionne, la médicale pince : ça m'intéresse oh combien ! sourire
J'aime bien quand tu cherches .....! sourire

Alors, une pince à pénis, ça sert à.... pincer le pénis ! C'est-y pas magique, ça

Rien de plus simple, tu mets tes doigts sur les petits ronds en métal, tu appuies, ça écarte les branches gainées de silicone (magique, te dis-je). Tu n'as plus qu'à glisser le pénis entre les dites branches, et hop, tu lâches. Et ça tient ! Tadaaaaaaaa !

Pour les très sadiques, déception, ça ne fait pas mal (oui, je sais, j'assure pas, sur ce coup-là)(et même en enlevant le silicone, la vie est injuste, mais faut s'y faire).

Bonjour Dame Elle.a;
Je vais poser une question bête, mais quel est le principe de cette pince ? C'est un écarteur qu'on introduit dans l'urètre ?

Ah merci... je n'avais pas encore vu la question de Lady Spencer et cette réponse...
Ça peut-être intéressant pour ma Maîtresse pour tirer ou maintenir tirée vers le haut ma queue pendant qu'Elle fait des misères à mes pauvres testicules
Mesdames, vous êtes machiavéliques

Machiavéliques ? Penses-tu, nous savons juste utiliser au mieux de nos besoins les ressources mises à notre disposition

Petite question poil à gratter... Vous n'avez pas d'ouvrages grand public sur les jeux sexuels en édition française ? Censure ? Absence d'éditeurs sur un sujet "honteux" ?

Aucune idée, Marina, j'avoue n'avoir même pas cherché. Pourquoi cette question ?

Merci Elle.a : cette pince me tente beaucoup !
Même si elle ne fait pas trop mal, je devrais pouvoir bien l'utiliser .....

Ludic : vous imaginiez cette pince à l'intérieur de l'urètre pour en écarter les parois ?
Mais vous êtes vraiment machiavélique !!!!!

Parce que votre topic est bien fait. C'est exactement le genre d'article qui pourrait être publié dans un ouvrage grand public comme ceux publiés chez Bantam ici. Pas dans les éditions confidentielles vous voyez ?

Ben non, je ne vois pas. Mais c'est vrai qu'en France ce genre de publication ne pourrait être que confidentielle, vendue sur le net, ou dans des boutiques très spécialisées. Même dans le monde du BDSM, ce sont des pratiques considérées comme hard, ainsi que les aiguilles, les jeux de sang, les suspensions avec crochet, etc. Je doute que des écrits aussi ciblés trouvent un public assez large, en fait.

bonjour , je lis attentivement ce forum. . L'huile de vaseline en ampoule semble adapter car stérile .

Bonne idée, pour le stérile. Je me dis juste que ça doit couler, alors qu'il est intéressant d'avoir un lubrifiant en gel qui est un peu plus "solide". Mais à voir, pourquoi pas.

alors il y a ça, que j'utilise dans le cadre pro http://www.robe-materiel-medical.com/materiel-medical-Gel+lubrifiant+sterile+monodose+5g.-GEL120.html

J'ai commandé la pince à pénis de Dame Elle.a ; il ne faut pas montrer ce genre de choses aux enfants
çà fait d'ailleurs la 2e idée que je récupère; il y a peu elle avait montré un genre de roulette à pics mais avec de nombreuses aiguilles assez fines. J'avais eu des doutes sur l'efficacité de l'instrument, mais mes doutes sont complètement levés après que ma Maîtresse l'ait eu utilisée sur moi Pour se moquer de mes doutes, Elle l'appelle d'ailleurs "roulette de m... "; mais la roulette de m... m'a laissé quelques égratignures il y a peu...

Bon, je suis un peu hors sujet, c'était une parenthèse...

Rire ! Merci de ce retour sur instrument. J'ai encore quelques petits trucs dans mon escarcelle...

Oui, Adélea, bonne "maison" Robé.

Elle.a : tu vas avoir les 2 : le lubrifiant en gel qui sera plus pratique que l'huile, et le coté stérile pour .....le coté stérile !

Waouhhh, ça me provoque des envies redoutables !

de lire votre topic, donne des envies aussi.
Maintenant il est vrai que cela reste une pratique sous controle et experience.
tout ce qui est inédit est pour moi un plaisir immense

L'alcool, même dilué, ça fait très mauvais ménage avec les muqueuses.

Encore une infirmière sadique !? ^^

çà me rappelle quand nous étions (avec ma Maîtresse) chez maîtresse Coco et que celle-ci m'avait introduit des orties dans l'urètre... dans les heures qui ont suivi, uriner tenait de la torture

Pour stériliser mon matériel médical, j'utilise un savon antibactérien type cyteal. Après, je les passe à la biseptine.

Sur une femme, on peut pratiquer, bien sûr. L'urètre est juste plus court, comme vous le faites remarquer. Par contre, ne pratiquant pas moi-même, je n'ai aucune idée du produit utilisé pour ne pas trop dérégler la flore.

Pour la roulette à pics, elle se trouve ici http://www.ebay.fr/itm/TK-540-Rouleau-a-Aiguilles-Micro-Derma-Roller-Molette-Peau-Visage-Cicatrice-Acne-/271641317149?var=&hash=item3f3f158f1d Vous avez plusieurs longueurs de pics...

Oui, j'avais commandé la plus grande longueur L'effet dépend de la force qu'on exerce dessus et de l'endroit où on l'applique, mais elle peut-être assez redoutable

De rien

Léo, il me semble avoir été claire au début du sujet traité, en prévenant que les jeux urétraux font partie des pratiques à risques et qu'il est préférable d'avoir des notions d'anato-pathologie, d'hygiène, et du matériel ad hoc pour ce faire .

Chacune/e étant libre de ses actes, si d'aventure certains personnes pratiquent dans un contexte non stérile et non propre, le risque d'IST, de traumas, d'infections locales .....est effectivement important.
Mais je crois l'avoir déjà dit et redit, et ne pas être la seule à appuyer sur ces précautions à prendre.

L'intérêt pour moi en écrivant cet article, était de partagé ce désir de possession pouvant aller jusqu'à cette approche du contrôle urinaire par exemple, et du besoin de se donner pour le/la soumis/e en totale confiance méritée.
Là encore, je crois avoir couché sur la toile, des sentiments et des désirs clairement expliqués. Si ce n'est pas le cas, je reverrai ma copie !

En revanche, une chose me gène un peu dans les deux liens que vous nous présentez : un, se nommant Vice que je découvre, et qui n'offre pas un intérêt passionnant d'autant que le traitement de l'info résonne avec une forme de jugement condescendant sur une pratique où le plaisir n'est pas relevé.
Faire parler un soi-disant médecin (qui est-il ? d'où sort-il ? quels sont les preuves de ce qu'il avance ? méthode scientifique ? études diagnostiques, thérapeutiques, évaluations ?) et illustrer par un cas très particulier et plutôt extrème (se rentrer une fourchette dans l'urètre, vidéo que je n'ai pas vu ), ne me semble pas en rapport avec une pratique DSM .
Ou alors, une pratique que je ne connais pas .
Le rapport semble rapide entre déviance psy et jeux sexuels urétraux, sur ce lien, et ça me déplait.

C'est bien sûr cet amalgame que je voulais éviter : dommage !

Des troubles du comportement corporel, on en trouve beaucoup chez des tas de gens : des tics, des TOCS, des atteintes physiques lourdes, mais on part alors sur des troubles, sur des pathologies .

Là, sur ce sujet précis, je ne me sens pas atteinte d'un quelconque trouble psy, pas plus que mon soumis lorsqu'il m'offre son corps ainsi : notre recherche est bien LE PLAISIR sans abimer quoi que ce soit .

Quant à la Béta, on peut l'utiliser même si je préfère d'autres antiseptiques .

Pour finir, que vous ne désiriez pas jouer avec le système urinaire, le vôtre ou celui de votre complice, je le comprends totalement .

Moi, je suis revenue au stade touche-pipi un peu élaboré !

J'ai testé une fois ces sondes urétrales. Pas des sondes en acier chirurgical par contre, mais des sondes à usage unique (en plastique?), et je ne serai pas étonné que la matière ait quelque chose à voir avec le souvenir très mitigée que j'en ai.

Je n'ai en effet pas ressenti de jouissance ou quelconque plaisir physique. Après les insertions de différentes sondes, je me rappelle en revanche d'une vive chaleur dans le conduit urétral. J'irai même jusqu'à parler d'une brûlure.
J'ai plus vu cette pratique comme une épreuve ; un défi où La voir sourire et prendre du plaisir pousse à se dépasser.
Pour avoir vu d'autres personnes utiliser les sondes par la suite, j'imagine que cela doit être complètement différent avec celles en acier. Le poids du matériel doit permettre une glissade naturelle de la sonde dans l'urètre, ce qui n'est pas le cas avec le plastique des sondes à usage unique...

C'est plutôt étrange de voir la sonde qui raccourcit sous nos yeux et se dire que si la partie non immergé devient plus courte, c'est parce que le reste disparait en nous :D

Ce sont surtout les heures qui ont suivies qui m'ont marqué.
La traversée de Paris avec une envie constante d'uriner, un sacré calvaire lol.
La nuit sur la cuvette des toilettes, pas mieux ...
Et même le lendemain, c'était difficile de s'éloigner des toilettes.
En fait j'avais la sensation du besoin d'uriner. Juste la sensation parce qu'à chaque fois les quantités étaient infimes, voire inexistantes
En quelques sortes, une impression d'incontinence.
Et lorsqu'on parvient à uriner, ouille ça brûle.

j'ai préféré aller voir le docteur : infection urinaire.
Pour que cela passe il faut boire beaucoup d'eau, ça brûle lorsque l'on urine certes mais au bout de quelque temps ça passe.

Bref voilà mes souvenirs du domaine urétral

C'est ce que j'ai pensé en te lisant, knight4ever, une bonne infection urinaire, assortie, à mon avis d'une petite allergie.

J'insiste toujours sur l'asepsie indispensable quand on a ce genre de pratique. Il faut faire très attention à utiliser un espace stérile pour poser la sonde, à stériliser et la sonde et la zone très largement. Ne pas s'emmêler entre ce qui n'est pas stérilisé et ce qui l'est. Ca demande concentration et conscience des risques.

J'espère qu'un jour, tu auras l'occasion de réessayer avec une personne qui maitrise mieux la pratique, et que tu pourras ainsi gouter au plaisir, après avoir bien sentit la douleur...

Je reste étonnée de votre commentaire Léo, car vous semblez un peu tourner en boucle en ce moment.
Pas grave au demeurant mais je ne repartirai pas dans les explications déjà fournies sur les risques des pratiques du même nom, déjà citées plus avant .

"Et nous devrions tous ici aimer cela non ? ^^" (dixit Léo)

Que tout le monde n'apprécie pas les jeux urétraux, heureusement !
Sinon, nous nagerions dans une vaste piscine dorée, même si cette approche de jeux sexués est différente pour moi, de pratiques uro seules.
Que j'apprécie et pratique aussi !
J'ai tous les défauts, je l'avoue !

Mon post ici sur ce type de jeux, est de partager sur un désir particulier : extrème sans doute, et de découvrir le ressenti de personnes ayant vécu cette expérience ou ayant le désir de la vivre.
Et de comprendre ce qui anime celle ou celui qui explorera cette zone normalement "interdite", tout comme ce que ressent celle ou celui recevant cette "visite" : physiquement mais surtout, émotionnellement .
Quels fantasmes conduisent une soumise ou un soumis à se donner avec autant de force et de confiance ?
Cette approche psychologique là m'intéresse.

"A lire votre éthique sur le questionnement d'un propos, le moindre article de l'Obs n'y résisterait probablement pas non plus^^"(dixit Léo)

> ben non, l'article n'y résisterait pas plus, car je garde, moi aussi, un regard critique sur les propos de tel ou tel "pseudo scientifique" : je ne gobe pas tout simplement parce que l'on va me dire qu'une publication est médicale .
OK, mais les sources sont fiables et vérifiées ?
C'est une méthode comme une autre d'apprendre et de s'enrichir, que d'avoir un regard critique.
Surtout avec le Nouvel Obs .....


Léo parle : "---> Le premier aurait du vous plaire et aller dans votre "sens" puisqu'il tend à expliquer cette notion de "plaisir" que j'ai encore du mal à comprendre…
"imaginons que j’aie une sonde complètement stérile, que je rencontre une certaine résistance et que ma sonde finisse par passer. Mon partenaire sera excité parce que « c’est rentré », et je serais probablement excité parce que je lui ai procuré du plaisir."

> non, justement, ça ne va pas forcément dans "mon" sens , puisque je cherche autre chose dans ce contexte là !
Je ne cherche pas à PASSER à tous prix, je cherche à ce que mon soumis m'offre une pratique jamais vécue, un acte lui faisant peur, et qu'il se sente suffisamment en confiance pour se donner ainsi : il existe bien une différence dans ce ressenti là, non ?


Léo écrit : "Vous ne pouvez en aucun cas et à coup sûr, parier à l'avance sur la non dangerosité d'un "jeu" que vous pratiqueriez la minute suivant.

Mieux !
Seriez-vous qualifiée en cas de problème pour intervenir rapidement et sous quelle forme ? Si vous "oui", les autres ?
Avouons le : vous touchez ici à des pratiques extrêmes, sur des parties génitales, dont le moindre accro peut avoir de graves répercutions pour et sur le sujet."

> Aucun pari sur ce type de jeux ! Des risques existent, j'en suis parfaitement consciente, mon soumis aussi, et je prends le maximum de dispositions pour limiter au maximum les risques !

> Quant à être qualifiée, je le suis et je n'hésiterais pas une seconde si un problème immédiat survenait, à stopper l'exploration et à prendre les mesures ad hoc .
Je ne fais jamais n'importe quoi et si je le fais (sourire) je ne le fais pas n'importe comment.
Le risque 0 n'existant pas, je reste le plus possible lucide et vigilante sur mes pratiques .

Pratiques que je n'impose à personne bien sûr, mais cela, cher Léo, vous l'aurez compris !

Dans le doute, allez voir votre medecin. Normalement, il peut y avoir une légère gène à la miction, mais pas de brûlure.

Bonsoir Lily En tout état de cause, vous démarrez une infection urinaire : pas trop grave si rapidement soignée Voyez votre médecin : vous n'êtes pas obligée de lui donner les détails du pourquoi du comment Il pourra vous prescrire un traitement rapidement efficace avec une bactériologie urinaire ou pas : il décidera avec vous. (faire pipi dans un petit pot pour savoir quel germe est responsable) Petits conseils : augmentez vos quantités de boissons (de l'eau : minimum 1,5l /24h, surtout avec les chaleurs actuelles) hygiène locale +++ (pas de touche pipi en ce moment de préférence), lavage des mains +++++Ce n'est pas la 1ère fois, d'après ce que vous dites ("les autres fois, ça n'avait pas duré") : votre Maître utilise du matériel stérile pour vous sonder ? Courage à vous

J'ai eu à "subir" cette pratique, au féminin donc, et les sensations sont .... whaou, indescriptibles tellement c'est bon.En revanche, et je ne fais absolument pas l’apologie de ce qui va suivre, bien au contraire, pour ma part la première fois ne s'est absolument pas faite dans un environnement sain (piscine au sel) et avec du matériel stérile (langue et petit doigt) ....Quelques picotements et des traces de sang en allant faire pipi les 4 ou 5 fois suivantes, mais pas d'infection.Je ne peux que surligner en gras, en rouge et en gros, les conseils d'asepsies donnés plus haut. Mais pour ce qui est du plaisir ressenti c'est réellement extraordinaire. Contrairement à une jouissance classique (ça monte, ça atteint un point de non retour, ça explose et ça retombe) là ça monte (vite) ça dépasse le point de non retour sans explosion, et ça se stabilise aussi longtemps que dure la pratique (si pas de sollicitation du clito) à un niveau de plaisir supérieur à celui d'une jouissance classique. Que du bonheur quoi ^^

Cette pratique bien maîtrisée n'apporte que du plaisir, au donneur et au receveur.

Dommage CM83 : sur le second cliché, votre signature copyright gêne la visibilité : on ne distingue pas le méat urinaire : allez, poussez-vous un peu !! rire

merci pour tous ces conseilsPour ma part, après les premières expériences un peu douloureuses et un choix de sondes qui me conviennent davantage, le plaisir devient croissant au fil du temps.En outre, c'est une pratique délicieuse car en tant que soumis, je me sens pénétré par tous mes orifices ... rien que d'y penser j'ai chaud ...

Une douche fraiche devrait calmer la hausse des T°

Bonjour, pour ma part j’ai pratiqué inconsciemment à un âge précoce.. le plaisir d’un enfant avec son corps et ce qui entre ou sort ….. j’y suis revenu beaucoup plus tard en voyant des vidéos sur le sujet. Pas toujours avec une gestion approprié de l’hygiène qui effectivement est préconisé.De ce que j’ai pu lire , la configuration « courte «  chez la femme favorise d’autant la facilité infectieuse si l’hygiène n’est pas adaptée. Aujourd’hui je l’abondes sondes avec un savon au préalable et je ne rencontre pas de problème, peut-être y a t’il aussi plus ou moins de sensibilité chez certains, mais les recommandations indiquées à la base doivent primer c’est certain.Mes sondes sont en silicone (ça c’est présenté comme ça, pas un choix technique au départ). Avantage de la souplesse? Peut-être inconvénient de la matière versus l’acier? Toujours est il que mon 1er diamètre est de 6mm et s’insère assez facilement. Le plaisir est difficile à décrire mais comme certain-nes l’écrivent, unique me parait juste ☺️La seconde est de 9mm et la, un peu plus compliqué… pour n’avoir réussi que une ou deux fois à linserer, voir même une fois à ne pas pouvoir la ressortir à cause de l’orifice du gland …. Même adulte on peut pratiquer « bêtement «  mais les expériences servent 🙂. Mes sondes ne sont pas doubles diamètre et progressives comme certaines en acier, ce qui serait certainement plus intéressant pour dilater et passer d’un diamètre à un autre sans le traumatisme de 3mm de plus d’un coup … la 3ème sonde est de 12mm et clairement je ne l’ai pas encore goûtée ☺️ … le lubrifiant est aussi une interrogation? Avec des fous l’impression qu’il gênait plus qu’il n’aidait en séchant (trop) rapidement… j’ai vu qu’il existait aussi des petits dilatateurs à insérer dans le méat, moyennant usage en délicatesse peut-être une bonne façon de monter en gamme … Je ne le pratique pas assez souvent à mon goût mais en tout cas ponctuellement et pas continuellement … certaines vidéos montre des diamètres ou des va et viens impressionnants … pour ma part je ne recherche pas cet extrême mais pouvoir offrir cette pratique à une tierce personne sur moi … comme dans beaucoup de pratiques bdsm, la confiance est plus que nécessaire…

Une question svp : pourquoi vouloir dilater l'urètre ? Votre plaisir est-il plus intense avec une sonde plus large ?Ou est-ce un défi que vous vous lancez ? Merci pour votre commentaire

Bonjour Lady Spencer … j’avoue ne jamais m’être posé la question en ces termes. Tout comme les plugs et les godes, il y a toujours une taille supérieure. Pour ma part la taille d’après est souvent liée à la question de la curiosité à l’étape suivante. S’agissant d’une pratique personnelle, je ne m’interdit pas d’arrêter si au final pas d’intérêt. S’agissant d’une volonté de l’autre (Dominant-e) , ce serait conditionné à une limite de capacité à endurer avec l’expression du safeword dans le contexte convenu. Pour ce qui est du cas de ma sonde à 9mm, l’excitation était présente et assez frustré de ne pas pouvoir l’explorer plus… donc il me faudra pouvoir avancer sur le sujet pour compléter votre interrogation. Merci d’avoir porté un intérêt à mon commentaire.

je ne sais pas vraiment en fait.j'ai subi plusieurs fois la pénétration uretrale, par différentes Dominas. A chaque fois, l'attente, la recherche, les matériels utilisés sont differents. A nous soumis, bien entendu de nous y soumettre sans autre recherche de plaisir.La pénétration est la prise de possession, me semble t'il. la pénétration uretrale est, même si elle peut être complétée par d'autres est vraiment la pénétration specifique du mâle La dilatation, même modérée paraît la conclusion quasi naturelle de la pénétration.

J'ai découvert cette pratique il y a peu. Au départ très réfractaire, je me suis un jour laissé tenter par l'insertion d'un petit tube de quelques millimètres. À ma surprise, ça a rentré et les sensations ont été énormes, même si ça a brûlé ensuite quelques heures. J'ai retenté avec des sondes en silicone et en acier. Toutes celles que j'ai achetées sont passées de suite, que ce soit en profondeur ou en largeur. J'ai pu atteindre la vessie très simplement avec une sonde de 30 cm et j'ai pu jouer avec une sensation de plaisir au delà du point de non retour, comme dit plus haut je crois. Jouer avec l'enveloppe de la prostate procure des sensations très très fortes en même temps que très progressives.Aujourd'hui je peux jouer avec une sonde de foley et même avec l'urine en l'aspirant avec une seringue, et avec des sondes en acier (que je préfère) jusqu'à 11mm. Je peux en insérer jusqu'à deux en même temps, de petites largeurs (5 et 7mm). Sensations très fortes mais on ne dira jamais assez l'importance de l'hygiène. Je stérilise tout à l'eau bouillante avant les jeux.Je précise que ce sont des jeux en solo.

Le mieux étant d'utiliser du matériel stérile à usage unique. Même si le prix peut freiner parfois.

Sensation de plaisir garanti au niveau de la zone pubienne où la sonde vient de frotter. La proximité de la prostate fait qu'en masturbant, il est possible de faire disparaître la sonde (qui est assez longue pour ne pas se perdre puisqu'elle bute sur le pubis) et plaisir qui monte sans limite.Le diamètre compte peu mais les larges permettent de bien stimuler la prostate après le passage du petit coude.