De l’utilisation du vouvoiement

Nos subtilités françaises font qu'on se tutoie facilement lorsqu'on est enfant, ado et jeune, plus facilement au sud qu'au nord. Je rencontre, de par ma profession beaucoup de groupes sociaux différents. Le tutoiement dans un groupe sera inadapté (trop familier) alors que le vouvoiement indiquera dans un autre groupe social qu'un tel "fait des manières". Il est aussi de bon ton qu'un élève vouvoie son professeur, qu'un jeune employé vouvoie son directeur alors que ceux-ci le tutoient. J'ai toujours abordé les personnes que je ne connaissais pas en les vouvoyant et en proposant parfois le tutoiement par la suite (ou on me l'a proposé), signe de rapprochement entre 2 êtres (puisqu'on se connait mieux maintenant, on peut peut être se tutoyer).
Dans le domaine D/s, j'ai toujours vouvoyé une personne susceptible de devenir ma soumise. Mais j'ai proposé ensuite de tutoyer et d'être vouvoyé lorsque la relation devenait une relation D/s réelle. Une soumise (ça fait 12 ans déjà) m'a indiqué ne pas vouloir être tutoyée. J'ai respecté sa demande. Après un laps de temps (1 an peut être), elle m'a précisé que puisque j'étais devenu son Maître, il était normal que je la tutoie et qu'elle me vouvoie...En fait, elle avait compris que je la respectais tout en la tutoyant...
Ou est donc la vérité? Je pense qu'il appartient à chaque couple "Maître(sse)/soumis(e), d'inventer ses règles, qui vont dépendre de l'âge, du milieu social, de la région, qui peuvent varier avec le temps... Il ne me semble pas utile d'uniformiser...