Le vrai sadique — celui qui fait souffrir — dans l’œuvre de Sade, n'est pas une personne qui pourrait faire partie de l'univers mental du masochiste chez Leopold von Sacher-Masoch. En effet, le sadique (chez Sade) se complaît dans la souffrance de l'autre à condition qu'elle ne soit pas contractuelle « et en jouit d'autant plus que la victime n'est pas consentante ».
D'après Wikipedia, le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch) est celui qui aime régler, dans des contrats, les modalités diverses de sa “soumission“.
De ce fait, Gilles Deleuze l’écrit « sado-masochisme », considérant que sadisme et masochisme sont deux univers différents et qu'ils ne peuvent être de parfaits contraires, ni une parfaite complémentarité.
Le sadisme étant un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; et, le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une “possession instituée“, le masochiste veut établir une “alliance contractée“. Il précise qu'en cas de rencontre : « chacun fuit ou périt ».
Selon Julie Mazaleigue-Labaste, et d'après Lacan : il devient donc impossible « de maintenir l'affirmation Freudienne selon laquelle il existerait une réciprocité entre sadisme et masochisme ».
Et Maxime Rovère ajoute même :
« Dans Présentation de Sacher-Masoch, le froid et le cruel, Gilles Deleuze oppose à la fois les propos littéraires de Sade et de Sacher Masoch et les enjeux de leurs pratiques, afin de rompre la fausse unité du “sado-masochisme“ inventé par Krafft-Ebing. L’importance de la négociation dans le masochisme, totalement absente dans le sadisme, est l’une des étapes de la démonstration : elle démontre le total éloignement de Sacher-Masoch à l’égard de l’univers de Sade ».
(source Wikipedia)
D'après Wikipedia, le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch) est celui qui aime régler, dans des contrats, les modalités diverses de sa “soumission“.
De ce fait, Gilles Deleuze l’écrit « sado-masochisme », considérant que sadisme et masochisme sont deux univers différents et qu'ils ne peuvent être de parfaits contraires, ni une parfaite complémentarité.
Le sadisme étant un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; et, le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une “possession instituée“, le masochiste veut établir une “alliance contractée“. Il précise qu'en cas de rencontre : « chacun fuit ou périt ».
Selon Julie Mazaleigue-Labaste, et d'après Lacan : il devient donc impossible « de maintenir l'affirmation Freudienne selon laquelle il existerait une réciprocité entre sadisme et masochisme ».
Et Maxime Rovère ajoute même :
« Dans Présentation de Sacher-Masoch, le froid et le cruel, Gilles Deleuze oppose à la fois les propos littéraires de Sade et de Sacher Masoch et les enjeux de leurs pratiques, afin de rompre la fausse unité du “sado-masochisme“ inventé par Krafft-Ebing. L’importance de la négociation dans le masochisme, totalement absente dans le sadisme, est l’une des étapes de la démonstration : elle démontre le total éloignement de Sacher-Masoch à l’égard de l’univers de Sade ».
(source Wikipedia)
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