Empire
#0
Pour moi, c'est le chemin qui mène au BDSM.
Le désir: Il est le moteur
L'attirance: Un point d'encrage
La confiance: L'étape du lâcher prise
L'appartenance: La force absolu du lien
BDSM: Les questions et les doutes ont disparus... Ne reste que le bonheur de construire ensemble...

je n'imagine pas qu'il puisse exister une façon de "sauter" l'une de ces étapes. Ni que l'on puisse parvenir à vivre une relation BDSM sans l'une d'elle...

Mais j'en suis sûr, certain ne seront pas de mon avis! Smile
Aussi, quel est VOTRE chemin?
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Empire
#1
Pertinente analyse leather....
Mais.
Votre conclusion qui pourrait sembler on ne peut plus cohérente de prime abord masque cependant une faille de taille.
"Ce qui conduit avant tout au BDSM et pas à autre chose me semble plus relever de gouts individuels pour des composantes du BDSM , gouts partagés avec le ou les partenaires avec lesquels on s'y engage".

Vous parlez de "goûts" partagés.
Ce qui semble sous entendre, mais corrigez moi si je me trompe, que ce qui celon vous noue une relation bdsm relève avant tout de goût commun pour une pratique.
Je puis vous dire qu'il n'en ai rien, et que la puissance d'un lien tient à la personnalité, et à elle seule du dominant ET du soumis.
Vous trouverez j'en suis sur de très très nombreux exemples de soumis(es) qui pourront témoignés de la façon dont un dominant les à amener à pratiquer des choses qui n'entrait absolument pas dans leur fantasmatique. Et parce que c'était eux, ces soumis(es) ont découvert à leur corps défendant qu'ils pouvait y trouver un bonheur merveilleux (tenant plus souvent au bonheur de leur dominant qu'à leur bonheur propre. Mais arrivé à un certain stade de lien, les deux se confondent si étroitement).
De la même façon, même si j'en suis sur les témoignages seront moins nombreux (les dom ont leur égo et c'est aussi pour ça qu'on les aime!) de nombreux dominant(es) ont découvert l'envie de pratiques ou de situation qui n'entrait pas à l'origine dans leur fantasmatique et dont le désir n'est né et n'a grandi qu'à cause (ou grace!) à la personnalité de leur soumis(es).
Sans compté les hommes et les femmes purement vanille qui, parce qu'ils ont rencontré un dominant de talent ont pris avec plaisir un chemin qu'ils ne connaissaient absolument pas et auquel ils n'avaient d'ailleurs même jamais songé!
Alors bien sur, si j'aime reçevoir le fouet, et que la Femme que je rencontre aime le donner, c'est une belle façon de commencer une relation... Mais c'est très largement insuffisant pour faire de cette rencontre une belle histoire...
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#
#2
Le désir c'est le noeud que l'on ressent derrière la glotte juste avant de rencontrer le/la dominant(e).

L'attirance sera de se rapprocher, de se laisser effeuillé, caressé et cplié.

La confiance me fera accepter des liens, la contrainte, des objets posés à portée de main et de liens.

L'appartenance détendra mes muscles et mes interdits, je me ferai plus sensuel, plus courbe et réceptif à recevoir le désir et le plaisir de l'autre.

Le BDSM repoussera le moment où je devrai céder à la douleur, incitera ces mains fermes et autoritaires à me contraindre plus, me rapprochera d'une jouissance toujours plus intense que douloureuse, inclinera définitivement pour recevoir son réconfort...
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Empire
#3
Mes mots n ont pas valeurs universel... Mais pour moi, sexe sans amour, comme bdsm sans amour, c est aussi fade et insipide que du 12 degrés qui tâche par rapport à un grand cru.
j ai pratiquer les deux: bdsm et sexe sans amour.
Dans le premier je "vidais mes pulsions autant que mes couilles", dans le second, juste mes couilles!
Mais bien sûr en prenant soin de veillez à ce que ma partenaire d un jour parvienne elle aussi à son propre plaisir. ..
Un poil mieux qu une branlette. ..
Mais punaise! A dix milles millions de lieux de ce qui M envahi et me submerge quand l amour est la!
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Lilas
#4
Pour rajouter un peu d'eau au moulin des interventions précédente je rappelle aussi que le aromantiques existent et qu'ils ne sont pa pour autant asexué(e). Sinon pour répondre à tout cela d'un point de vue plus personnel :

Pour moi, c'est le chemin qui mène au BDSM.
Le désir: Il est le moteur
L'attirance: Un point d'encrage
La confiance: L'étape du lâcher prise
L'appartenance: La force absolu du lien
BDSM: Les questions et les doutes ont disparus... Ne reste que le bonheur de construire ensemble...


Déja de base, j'aurais plutôt dit aux bdsm qu'au bdsm. Tellement j'ai l'impression que les maniéres de faire peuvent diverger d'une relation à une autre.

Le désir oui mais je tiens à le préciser, selon moi ce n'est pas forcément le désir de l'autre. Cela peut être le désir de mieux se connaitre, d'explorer un goût particulier, d'avoir une interaction sans nul autre pareil,etc...

L'attirance ? Clairement non, absolument pas. Ayant un certain goût pour le masochisme, interagir sexuellement avec quelqu'un qui me répugne ça peut coller. Y'a forcément une attirance pour l'acte en lui même oui mais c'et tout.

La confiance, oui évidemment. De toute façon je ne partage pas mon intimité avec des gens en qui j'ai pas confiance. De même que je ne file pas ma carte bleue au premier venu mais ça c'est standard. ^^

L'appartenance, oui aussi, sans aucun doute. Pa forcément une appartenance totale mais on concéde toujours des choses en matiére de sexualité. Et j'ai l'impression qu'en matiére de BDSM on en concéde toujours plus. Difficile de ressentir du plaisir dans l'abandon si on donne pas de moyens à l'autre de se saisir de cette partie de nous.

Pour moi, avant tout le seul chemin vers le bdsm (s'il y en a un) ce serait plutot relié à l'appartenance. On offre à l'autre de maniére deraisonable quelque chose qu'on offre si peu ailleurs : notre intimité. Pas la nudité, pas une intimité voilée ou au final on est en sécurité. Non on s'offre SOI, sans concession et sans tricherie. Et c'est ça qui est grisant...
Dernière modification le 06/04/2016 14:14:49 par Lilas.
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Empire
#5
Edoné a dit...

Que voulez-vous mon pôv'monsieur ! C'est toute la différence entre un aristocrate du Faubourg et une poissonnière de Belleville ! L'aristocrate il a l'élégance racée, le lyrisme inné, le bon goût en héritage ! Il est condamné au sublime !
Alors que la pauvre poissonnière, biberonnée au gros rouge qui tache, faut tout qu'elle apprenne ! Qu'elle se tape tous les vignobles, toutes les appellations, tous les cépages pour apprendre à reconnaître le bon grain de l'ivraie ! Mais bon, elle a du nez la poissonnière ! Y faut dans son métier ! Qu'elle reconnaisse la moindre corruption olfactive avant même qu'elle apparaisse ! C'est que c'est fragile le poisson ! Alors le bouchonné elle a pas mis longtemps à savoir le renifler sans même goûter ! L'aristo qui vient s'encanailler pour se vider les bourses comme on use du droit de cuissage, elle le flaire à quinze lieues !
Et pendant qu'il se vide tristement dans la fange, elle, elle jubile sous les mains du boucher qui palpe avec gourmandise chaque muscle de son corps, sous celles du boulanger qui pétrit sa chair avec la même passion que son pain, elle s'extasie sous la tireuse du bistrotier qui lui fait découvrir son p'tit vin d'pays en provenance directe de son Aveyron natal ! Et puis elle va faire un tour chez son pote l'artiste qui trempe son pinceau dans un élégant St joseph pour peindre sa peau de délicates touches impressionnistes, à moins qu'il n'accorde ses cordes sur son corps pour composer un hymne en allitérations et assonances majeures ou qu'il n'affûte son ciseau pour sculpter avec extravagance sa chair tendre !
Elle jouit avec ses pairs la poissonnière !
C'est ça qu'est bon quand on vient des bas-fonds : on a tout à apprendre, alors on garde le corps l'esprit et le coeur ouverts ! On n'est pas snob ! On se régale de sardines grillées aussi bien que d'un St Pierre farci à la crème d'oursin !
Et quand on est amoureux, ben ma foi, on est comme tout l'monde, ce qu'on déguste là, quoi que ce soit, vanille ou épice ardente, prend une saveur exceptionnelle, mais c'est pas pour ça qu'on va dénigrer tout ce qu'on a apprecié par ailleurs !

(Pfff ! Décidément Empire si je ne peux même pas compter sur vous qui avez lancé sujet pour me freiner dans mes élans digressifs, on n'est pas sortis de l'auberge !) Smile
(Faut pas m'en vouloir : j'ai trop envie d'écrire, alors je fais feu de tout bois qui m'inspire ! Désolée désolée désolée !)


Sourire... Métaphore non seulement drôle mais pleine de bon sens!! Ca doit être ça! Il à du me manquer du "flair" à l'époque!
Soyez la première personne à aimer.