La masturbation - lorsqu'on vous en impose la vue

Dabord on aime, après on reviendra sur terre.

Tout comme toi, je trouve qu'un homme qui se caresse, qui se donne du plaisir seul, c'est hautement sensuel...

Heuuuuuu, ça compte quand, assise devant elle, je la regarde monter et descendre sur un godemiché, ses yeux rivés aux miens, assistant à l'arrivée inéluctable de son plaisir, auquel mon ordre et mon voyeurisme sont des éléments fondamentaux ? Lorsque, au gré de mon envie, je lui demande d'accélérer ou de ralentir... Et sa jouissance toute entière offerte...

ça compte ... +2 minimum.

C'est quelque chose que j'aime faire aussi, mais beaucoup de femmes ont tellement eu à en voir, parfois sans même le désirer, qu'il est difficile de savoir si ça plaît vraiment, comme je le lis ici, ou si c'est juste vu de manière complaisante, ou pire subi comme une agression (comme le titre de ce post le suggère).

Un homme exhib a tendance à désirer tellement tomber sur une vraie voyeuse qu'il décide finalement à sa place et le lui impose, avec le risque que ce n'en soit pas une.

Le fantasme absolu dans ce genre d'exhib, c'est justement une demande claire, initiative de la voyeuse. Mais dommage ça arrive rarement (puisque c'est le plus souvent à nous de prendre l'initiative).

Je parle ici du milieu vanille.
Mais même en BDSM, que ce soit avec une dom ou une soumise, c'est un peu pareil.

C'est un réel plaisir, une gourmandise dont mes yeux se délectent. Mais pas nécessairement une forme de domination. Ce peut être aussi une forme d'hommage, de pur plaisir exhibitionniste sans intention de dominer mais au contraire de partager. Après comme Elle.a l'exprime, c'est une forme de domination pour celui ou celle qui dicte/guide la jouissance.

Voir un autre homme se masturber m’indiffère.Il en va différemment lorsqu’il s’agit de Maxime.J’aime contempler, admirer, vénérer, embrasser, lécher son corps nu, sa queue raide.Mais le voir se caresser, sans que je ne puisse intervenir, parce qu’il se refuse à moi, sans pouvoir profiter de son sexe, de ses couilles, de son gland est terriblement frustrant.Je le vis comme une punition, une façon pour lui de me faire comprendre qu’il peut se passer de moi, qu’il peut jouir en dehors de moi.Le pire c’est quand sa semence jaillit, se répand sur lui, sur sa toison pubienne, son bas ventre et qu’il m’ordonne de lécher le plaisir dont il m’a frustrée. Il le sait et aime en jouer.Oui, pour moi c’est une forme de domination, une façon de me montrer que c’est lui qui décide, que c’est d’abord son plaisir qui compte, qu’il n’a pas besoin de moi pour jouir et que c’est à moi de mériter sa queue.

La masturbation face à face est un partage. Dominant(e) et soumis(e) se lisent du regard. Avec ou sans parole, ils s'embrasent de mille envies ainsi et montrent combien l'autre est nécessaire à ce moment... La soumission de l'autre ou la soumission à l'autre...! Le plaisir est commun...Mais certaines ont du mal à s'offrir ainsi, à se toucher, à oser s'aimer... L'acceptation de l'abandon aux caresses d'un Dominant est un confort. Il guide, il impose, il dirige...Bien souvent, avoir les yeux bandés est une aide. Mais se connaître, savoir explorer son propre corps et offrir le plaisir en toute liberté et avec aisance à celui ou celle qui l'exige est parfois difficile... L'éducation, la "morale", la pudeur d'oser montrer ses envies les plus intimes sont sclérosantes... Mais quand enfin, tant pour le Guide que pour celui ou celle qui s'y soumet, on y parvient et que le plaisir est là, enivrant, bénéfique, apaisant et valorisant du fait d'avoir dépassé ses réserves...chacun est fier d'avoir rencontré cette divine ivresse charnelle, sensuelle, érotique et devenue nécessaire... Il y a tant à dire... Le sujet est riche, à nourrir suivant les expériences de chacun(e)...

A Méridienne, Que l’homme éprouve le besoin de se libérer de sa tension ne me choque pas. Ce que je vis mal, c’est qu’il le fasse seul, en ma présence, alors même que c’est mon rôle, ma fonction de soumise, d’esclave de l’en libérer. Et il en est conscient, c’est pour ça qu’il aime (pas trop souvent heureusement) se caresser et jouir devant moi, en m’interdisant de le toucher et de le soulager comme je dois/j’aime le faire. Pour lui(moi), c’est une façon de me montrer qu’il n’a pas besoin de moi, qu’il se suffit à lui-même. A masque grisPour moi, mais évidement cela ne vaut que pour moi, mon ressenti n’a rien à voir avec la pudeur, l’education ou la morale. Ma conception du bdsm est impudique, a (et non pas i) morale et j’ai eu une éducation qui m’a permis de m’affranchir des préjugés. Qu’un homme se masturbe ne me gêne pas. Ce dont je souffre (en l’acceptant, parce qu’il est mon Maître), c’est que Maxime se branle et jouisse devant moi, alors que je demande qu’à prendre son plaisir en charge.Quant à moi, si par le passé je me suis souvent livrée au plaisir onanisme, je ne le pratique plus. Mon plaisir désormais est sous contrôle de mon Maitre et lui seul est en droit d’en decider.