Quel que soit le site, de rencontre ou pas, libertin, bdsm, vanille... il n'est pas possible de plaire à tout le monde. Certaines voudront être abordées avec grande déférence, d'autres comme des femmes avant tout, certains utiliseront un protocole linguistique trop exagéré en pensant bien faire... à un moment il faut savoir prendre du recul et faire preuve d'un peu de bienveillance.
Et si un échange tourne court, finit vinaigre, il faut se dire que les personnes n'étaient simplement pas faites pour se fréquenter.
Je ne suis pas "un soumis" et à ce titre je ne sais pas ce qu'est la "place d'un soumis". Je suis avant tout un homme qui entend être respecté en tant que tel, de qui on peut naturellement attendre la même politesse que l'on soit de caractère soumis ou dominant. Et je suis par ailleurs le soumis de ma Maîtresse.
A ce titre je comprends parfaitement qu'une femme attende avant tout d'être abordée en tant que telle par un inconnu... avec politesse, respect et même galanterie... sans déférence excessive ni obséquiosité... avant d'envisager, éventuellement, de tisser une relation particulière - voire même bdsm, avec cette personne.
J'ai plus de mal avec les personnes qui feraient passer un certain protocole avant la rencontre elle-même... c'est ma sensibilité.
J'avoue par exemple ne pas être très porté sur "une certaine étiquette bdsm".
2 dominas se faisaient la réflexion lors d'une soirée que le protocole bdsm était avant tout un ensemble de règles élémentaires de "simple savoir vivre"... je suis d'accord lorsqu'il s'agit de vouvoiement, et qu'il est réciproque. Je le suis moins lorsque ce protocole impose à la moitié de la population d'être nue, de s’asseoir et de manger par terre, de ne parler qu'à l'invitation d'autrui, de pouvoir être prêtée selon la volonté du dom etc... ça, du "simple savoir vivre" ? Je rigole... Et nous connaissons tous des personnes qui y sont très attachées comme d'autres à qui cela donne des boutons...
Donc encore une fois, chacun a sa propre sensibilité par rapport à l'étiquette... cela peut-être une question de genre, d'éducation, de génération, d'histoire personnelle... il me semble avant tout important que chacun trouve "chaussure à son pied", de nous accepter ainsi malgré nos différences pour peu que le triptyque SSC soit respecté.