"subir un viol" n'est pas forcément synonyme d'être victime de violence. Je m'explique : j'avais 15 ans et je travaillais au Club Med durant mes vacances. Le Club recevait un groupe de musiciens très connus ! J'étais chargée de veiller à leur confort. Le guitariste m'avait demandé de lui poser du durcisseur sur ses ongles... Il était jeune et beau...mais j'étais amoureuse et fidèle ! J'étais tentée par son charme et en manque de "l'officiel" resté au pays. Il est clair que je ne "voulais" pas d'un rapport sexuel avec lui. Après le concert, il m'a attendue près de mon studio. Il a surgi de la nuit, s'est engouffré derrière moi et m'a projetée sur le lit en me disant : "tu m'as excité toute l'après midi, salope, tu vas payer" ! Je me suis débattue car réellement, je voulais rester fidèle à mon chéri...mais le corps ne suit pas tjrs l'avis du cerveau ! et dans cet ébat un peu violent, il a fini par me pénétrer sans préliminaires. J'étais trempée ! j'ai adoré (en fait, avec du recul)... et pourtant j'ai tellement pleuré sous l'eau chaude de cette douche qui n'en finissait pas. J'ai fini accroupie de douleur et de honte dans le bac à douche et c'est en crise de larmes, en pleine nuit, que j'ai téléphoné à celui qui deviendra mon premier mari ! Alors "viol" ou "pas viol" ? Revivre une bribe de cet instant m'excite toujours autant ! faut juste accepter les messages de son corps même s'ils sont politiquement incorrects pour le cerveau...
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