Lady Liliam
#0
Bonjour à toutes et à tous.

J'aimerai aborder ici un sujet qui m'interpelle énormément.

Je sais que certaines soumises ou même des soumis parfois fantasment sur le viol.
J'aimerai savoir quelle est votre approche de ce type de pratique, ce que vous en pensez, si certain/nes d'entre vous l'ont déjà vécu.

Pour ma part, j'avoue que cela me laisse perplexe et que j'ai du mal à imaginer comment on peut vivre ça et surtout qu'elles sont les motivations qui poussent à aller vers ce type de pratique.

Merci d'avance pour votre participation, au plaisir d'échanger.
Lady L.
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Bergamote83
#1
L'idée de Lady Lilliam est bien entendu "le viol consenti" (sic), dans le sens où c'est une pratique BDSM et non pas l'horreur que subissent certaines femmes ! Ne versons pas dans le dramaturge non plus.

En tout cas, n'est pas "violeur" qui veut ! En effet, lorsque la scène est bien jouée, la soumise se défend et je ne suis pas certaine que contraindre par la force pour le Maître soit toujours possible (au sens "mécanique" du terme).

Un disait : "le viol c'est quand on veut pas...moi je voulais !"
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orgaSMe
#2
Le jeu du viol est quelque chose de très excitant, bien évidement tant que cela reste un jeu! Mais c'est quelque chose de compliquer à mettre en place et vaux mieux le faire avec des personnes que l'on connais très bien, car le dérapage peut vite arriver. Perso le fait du pseudo abus est très excitant, d'avoir entièrement les reines et l'humiliation est jouissif!
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Lady Liliam
#3
Merci à vous pour vos interventions.

Ce qui me gêne c'est le terme "viol".
Pour moi, ce mot ne peut être accordé avec consentement.
Il exprime une telle violence, un déchirement, une destruction qui ne peut être lié au plaisir.

Des ébats super sauvages par exemple me parlent bien plus, puisqu'il semblerait que ce qui attire dans cette pratique se soit le fait d'être "forcée", ce qui est tout de même contradictoire puisque la "victime" est plus que consentante....alors pourquoi utiliser ce terme ? J'ai du mal à visualiser la mise en scène.
Un dom fait semblant de forcer sa soumise à des actes sexuels et elle fait semblant de se défendre ? Quel intérêt ?


Il a été évoqué le fait que les victimes de viol peuvent parfois être attirées par ce fantasme dans le but de reprendre le dessus sur ce qu'elles ont vécu, j'avoue que cela me laisse perplexe.
Revivre son calvaire pour guérir ? N'ont elles pas déjà fait un énorme chemin avec elles mêmes pour en arriver là ?
Est ce vraiment possible de combattre cette partie d'ombre en passant par le fantasme de viol ???

Je pense, mais ce n'est que mon avis personnelle, que celles qui prennent du plaisir dans ce type de pratique n'ont jamais été violée....
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#
#4
J'avoue tout d'abord n'avoir jamais pensé à rapprocher BDSM et viol ...

... A la réflexion, puisque Lady Liliam nous y invite, je crois avoir pourquoi :
- Le viol, qui est une prise de possession sexuelle du corps de l'autre à son corps défendant, càd contre sa volonté, pourrait s'apparenter à une "démarche" BDSM D/s, mais ...
- ... et ce "mais" est impérativement un avis totalement défavorable : comment, jusqu'où, avec quels sentiments de dédain et de méfiance explicites la personne dominante peut-elle bafouer, oublier, piétiner la complicité de sa/son soumis(e) ?
La/le soumis(e) doit-il faire semblant de refuser ce que sa/son partenaire dominant(e) veut lui imposer ? Doit-elle/il lutter et si oui jusqu'où pour faire croire qu'elle/il n'est pas d'accord ?
On voit alors combien de faux-semblants et de mépris viendraient alors s'installer si on acceptait le viol comme pratique BDSM, alors que complicité, confiance, respect et écoute sont des maîtres-mots des relations D/s, au delà des "violences" (exercées par la personne "D") et les "souffrances" (ressenties par la personne "s"), qui s'appellent tout à fait autrement dans la planète BDSM ...
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Perséphone
#6
je comprend ce que veux dire Lady Liliam. (enfin je crois ^^)
Dans un rapport sado/maso, on ne parle pas de "tabasser" etc. (du moins pas moi)

le vocabulaire du plaisir n'est pas celui de l'horreur.
Hors pour ce fantasme de sexe violent, on utilise le même terme que pour l'agression.

cela questionne donc sur l'origine du fantasme, est ce un fantasme d'agression ou autre chose ?
Et dans ce cas pourquoi utiliser le mm mots : viol ?

(c'est bien ça, j'ai tout bon Wink )
Dernière modification le 04/11/2014 00:18:21 par Perséphone.
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Bergamote83
#7
Lady Liliam a dit...

Il a été évoqué le fait que les victimes de viol peuvent parfois être attirées par ce fantasme dans le but de reprendre le dessus sur ce qu'elles ont vécu, j'avoue que cela me laisse perplexe.
Revivre son calvaire pour guérir ? N'ont elles pas déjà fait un énorme chemin avec elles mêmes pour en arriver là ?
Est ce vraiment possible de combattre cette partie d'ombre en passant par le fantasme de viol ???



C'est un jeu Lady. Une mise en scène, un scenario qui fait kiffer les deux. Une fois, Masterlau est rentré par effraction chez moi, il s'est caché derrière la porte de ma chambre. Je suis rentrée de mon travail et me croyant seule, je suis rentrée dans ma chambre, j'ai commencé à me déshabiller afin de me changer. J'ai fermé ma porte et là, il a surgi ! il était nu et avait noué un bandeau autour de sa tête qui lui donnait un air effrayant !

J'ai crié car j'ai été surprise, il m'a jetée sur le lit, l'air sévère et mon premier réflexe a été de reculer contre le mur, de me protéger de son agression, le temps que je comprenne que c'était un jeu ! J'ai résisté (bon pas trop non plus !), je me suis débattue (bien battue en fait) mais c'était surtout pour faire kiffer mon Maître. Il semblerait que ce soit une chose à ne faire qu'une fois ! et bien, c'est fait !
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Bergamote83
#8
Grégory a dit...

Pour une personne qui n'a jamais subi le viol, ce "viol consenti" ressemble fortement à un jeu "à se faire peur". Et la peur est un stimulant sexuel efficient.


"subir un viol" n'est pas forcément synonyme d'être victime de violence. Je m'explique : j'avais 15 ans et je travaillais au Club Med durant mes vacances. Le Club recevait un groupe de musiciens très connus ! J'étais chargée de veiller à leur confort. Le guitariste m'avait demandé de lui poser du durcisseur sur ses ongles... Il était jeune et beau...mais j'étais amoureuse et fidèle ! J'étais tentée par son charme et en manque de "l'officiel" resté au pays. Il est clair que je ne "voulais" pas d'un rapport sexuel avec lui.

Après le concert, il m'a attendue près de mon studio. Il a surgi de la nuit, s'est engouffré derrière moi et m'a projetée sur le lit en me disant : "tu m'as excité toute l'après midi, salope, tu vas payer" ! Je me suis débattue car réellement, je voulais rester fidèle à mon chéri...mais le corps ne suit pas tjrs l'avis du cerveau ! et dans cet ébat un peu violent, il a fini par me pénétrer sans préliminaires.

J'étais trempée ! j'ai adoré (en fait, avec du recul)... et pourtant j'ai tellement pleuré sous l'eau chaude de cette douche qui n'en finissait pas. J'ai fini accroupie de douleur et de honte dans le bac à douche et c'est en crise de larmes, en pleine nuit, que j'ai téléphoné à celui qui deviendra mon premier mari !

Alors "viol" ou "pas viol" ?

Revivre une bribe de cet instant m'excite toujours autant ! faut juste accepter les messages de son corps même s'ils sont politiquement incorrects pour le cerveau...
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Heartbeat
#9
Je pense que le fantasme du viol simulé, c'est en fait vouloir sentir le désir de l'autre poussé à son extrême, et le subir sans pouvoir y faire quoi que ce soit... Subir toute son animalité, tout ce qu'il retient d'habitude... Pas forcément son inconscient, mais tout ce qu'il aurait envie de faire mais se dirait, par habitude, "non, je ne le ferai pas, c'est trop". Une forme de D/S très poussée... Avec un aftercare + debrief looong et tout doux obligatoire !

(+1 pour je ne sais plus qui qui disait ça, un fantasme de viol est toujours simulé et consenti si on en parle avant, donc je ne sais pas si on peut appeler ça "viol"... plutôt sexe très brutal et surprenant pour la personne qui "reçoit" ?)
Dernière modification le 04/11/2014 18:56:48 par Heartbeat.
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Imp89
#10
Discussion intéressante qui rejoint assez bizarrement un sujet que je comptais ouvrir !

En fait, je fantasme sur le fait d'avoir des relations sexuelles avec quelqu'un (contraint ou non) qui ne saurait pas que c'est moi (bandage sur les yeux) et qui donc, ne pourrait me reconnaitre dans la rue...

EVIDEMMENT, tout ceci se passerait dans le cadre d'une acceptation, c'est à dire soit un désir formulé par une femme, soit un jeu BDSM sous la houlette du "possédant" (et entrant dans les désirs/ limites de la soumise).

Pour moi, il ne s'agit pas d'un viol dans la mesure où la personne "est là pour ça, en connaissance de cause", et il est évident (dans le cas d'un jeu BDSM) que le maitre/ la maitresse aura eu intérêt à choisir ses participants.

J'ai un peu de mal à croire que les exhibitions qu'on peut voir fleurir sur le net se fassent avec de "parfaits inconnus", je ne suis pas sûr que tous soient dignes de foi, à commencer par les protections pour les MST.

Certaines personnes seront très certainement "compétentes" en la matière, en gardant à l'esprit qu'il y a une femme faite de chair, d'os... et d'esprit entre leurs doigts, mais je ne parierai pas sur tout le monde.

Bref, le fantasme de "viol" est, je pense, mal défini dans le sens où il s'agit quand même d'une mise en scène avec des gens sélectionnés... tout du moins je l'espère.

En espérant ne pas avoir fait dérailler le débat. Smile
Dernière modification le 04/11/2014 19:48:56 par Imp89.
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ptitju
#11
Juste un point à soulever par rapport à cette discussion.
Un viol n'est pas forcément fait par un inconnu, c'est même exactement le contraire si l'on regarde les chiffres, en grosse majorité les viols sont faits pas une connaisssance/conjoint.
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#12
Lilirose, peu importe que vous ne sachiez pas comment expliquer cela, l'important étant que ça vous libère et vous permet d'avancer.

Izis, on peut effectivement soigner en utilisant la mise en scène, les pratiques d'art thérapie sont multiples. Après selon les cas l'une marchera et l'autre non.

Seillo j'aime assez votre explication, je n'y aurai pas pensé seule mais ça me semble plausible.
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Thutale
#13
Lady Liliam a dit...
J'aimerais savoir quelle est votre approche de ce type de pratique, ce que vous en pensez, si certain-e-s d'entre vous l'ont déjà vécu.


Je ne fantasme pas sur les scènes de viol (mais plutôt sur des scènes de sexe punitif, où l'abus imaginé n'est pas vécu comme un viol, enfin bref).

Par contre la plupart des femmes que je connais (et avec qui je peux aborder ce genre de choses) disent avoir ce fantasme, se plaisant à imaginer un viol sans désir réel d'être abusées.

Les "jeux" érotiques où des partenaires font semblant de violer/être violé-e, sont je pense assez courants parmi les bdsm-eurs comme parmi les Vanilles.
Pour ma part, j'ai beau ne pas avoir ce fantasme de manière spontanée, mon partenaire (qui apprécie beaucoup me "violer") arrive à m'émouvoir très fortement lorsqu'il entre dans ce rôle. L'intention, les gestes et les mots sont présents, le corps est violenté avec conviction et crédibilité, mais aucune souffrance psychique ni émotionnelle n'en résulte, bien au contraire. C'est entre nous un jeu D/s et SM comme un autre, qui pousse ses racines bien plus profondément dans son inconscient que dans le mien : il vibre, et je vibre en retour de le voir si submergé d'émotions, généreusement - et violemment - projetées sur la scène que notre relation offre à nos parts d'ombre.
En faisant un minimum attention (ex : précautions diverses usuelles dans le bdsm), ça doit pouvoir bien se passer.

Ensuite, comme d'autres l'ont évoqué plus haut, il y a la possibilité de recourir à une tierce personne. Est-ce que vous aviez en tête, Lady Liliam, en ouvrant le topic ? Prévoir une mise en scène avec le concours d'un "complice", plus ou moins connu, de l'ami avec qui ont déjà été partagés des jeux érotiques ...à l'inconnu recruté dans ce but ; plus ou moins fiable, voire plus ou moins maître de ses pulsions. Je suppose que la réalisation effective du viol peut se faire de manière sécure avec quelqu'un choisi avec grande attention, comme ça se fait pour d'autres jeux un peu limites impliquant un tiers. Néanmoins, sauf à vraiment maîtriser son affaire, le risque de dérapage me paraît important.
Nb : ce ne serait pas du tout ma tasse de thé, et dans mon cas, clairement traumatogène.

J'ai entendu parler de mises en scène réalisées avec le concours d'une personne qui avait écopé d'une peine de prison pour viol, dans un souci de réalisme qui me laisse je dois dire extrêmement dubitative. La "réalisation" du fantasme s'est passée sans anicroche d'après les retours que j'ai eus. Mais je reste perplexe, quant à la prise de risque, mais aussi quant à l'impact sur le tiers en question.
Dernière modification le 02/02/2015 07:27:35 par Thutale.
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Bergamote83
#16
Octavia a dit...

Beaucoup de victimes de viol ressentent culpabilité et honte, car beaucoup d'entre elles ont eu une réaction de leur corps imprévisible. C'est à dire que leur corps a réagit à la stimulation, à la pénétration, alors que leur esprit hurlait. C'est ansi que l'on a énormément culpabilisé des centaines de victimes et que nombre d'entre d'elles n'ont jamais et ne porteront jamais plainte.
Mais il est tout à fait normal que notre corps réagisse ainsi et en aucun cas, nous devons en avoir honte, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.


C'est exactement cela...et surtout pour cela que je n'ai pas déposé plainte.

Devenue adulte, je sais que j'ai exprimé CLAIREMENT mon intention de dire NON et qu'il est passé outre !

Maintenant je sais que je suis victime...mais combien d'années j'ai dû occulter cela et n'en parler à personne ?

Et je sais pourquoi, désormais je ne supporte pas qu'on me touche...sauf de la part de CELUI que je choisis...

Belle confidence Octavia. Je vous découvre meurtrie, à travers ce post, et vous envoie un souffle de bonté pour refermer cette plaie.
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#
#18
Bonjour,

L'intérêt dans le fantasme du viol c'est que la femme ( où l'homme ) qui fantasme sur cela gère elle même le scénario de façon à ce qu'elle en tire un plaisir. Cela n'a plus rien à voir avec un vrai viol qui est une contrainte traumatisante. Moi mon fantasme c'est de me faire couper le sexe par des femmes. mois aussi je gère le scénario de façon que mon fantasme me fasse plaisir. Contrairement à la réalité où se faire émasculer est violent et traumatisant.
Soyez la première personne à aimer.
Bonsoir,

pour ma part, j'ai été abusée, tôt, très tôt.
Et pourtant, oui, mon plus grand fantasme resle le viol.
Pourquoi me diriez-vous ?

Plusieurs raisons :

- Cela n'est pas un vrai viol, si cela va trop loin, le safe peut-etre utilisé,
- Parce que je suis persuadée (et c'est peut-être une illusion) que cela pourrait complété ma guérison,
- Parce que malgré tout, c'est une forme de domination assez puissante,
- Et parce que j'ai une confiance folle en mon Maître (et mari).

Après, mon Maître sera le seul à décider si oui ou non il accède à ma demande.
Si cela devait advenir, je vous ferais sans doute part du "in fine" de ce que cela à pu produire chez moi.
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Personnellement ce qui m'attire dans ce genre de scénario c'est que je m'y vois comme une courageuse et pure héroïne qui ne se laisse pas faire et qui défend sa "virginité" de toutes ses forces en vain face à bien plus grand, gros et plus fort qu'elle...
C'est le côté résistance / chasse qui me plait et le côté pureté contre forces du "mâle". ;)
Et bien sur le roleplay et l'incarnation des personnages parce que pour moi ça va avec et il faut tout travailler à fond, dialogues, costumes, situations, rebondissements (il en faut pour faire monter l'excitation et la frustration chez "l'agresseur").
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Angelina
#21
Salut à tous
je suis arrivée sur ce site par le hasard du moteur de recherche, je ne connais rien au BDSM et je me renseigne car personnellement j'ai été violée (pour les détails j'ai fais un post récent sur un autre site : https://forum.doctissimo.fr/psychologie/Viol-et-abus-sexuels/violee-train-sujet_21745_1.htm) et je me demande sans arrêt ce qui peu pousser un homme à faire ça. J'ai lu beaucoup de choses qui m'ont apporté des réponses mais aussi des interrogations.
Je vois en vous lisant que le désir dominant / dominé est bien présent chez l'être humain, du coup je comprends mieux.
Ce n'est pas du tout agréable lorsqu'on est pas préparé mais cela doit être différent pour vous.
Ma question est : quand vous pratiquez ce jeu, la pseudo-victime sait elle à quel moment cela va arriver ? ou pas ?
Merci
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⚔Sage⚔
#22
Je ne sais pas trop si on peut associer les deux ...dans le bdsm perso je vois beaucoup de choses comme une sorte de jeu de rôle, déjà au départ il n y a pas toujours la notion de viol dans le bdsm juste des gens qui peuvent être plus attirés par ces situations par contre il le semble que dans une relation bdsm axée sur le viol, le viol est consensuel, on sait qu il va arriver, on ne sait pas quand mais il est limite prévu....
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Angelina
#23
je comprends -)
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Imp89
#24
J'abonde dans le sens de Sage, il ne faut pas confondre un acte criminel et un acte "attendu" dans une relation de jeu (ou tout du moins dont on a émis le souhait qu'il se passe).
Ca n'a rien de comparable.
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Angelina
#25
merci pour votre réponse -)
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Romurex
#26
Bonjour Angelina.
Comme dit par d'autres, il s'agit d'un jeu, rien à voir avec un viol réel. Je peux comprendre que vous qui avez du subir un viol réel ayez du mal à concevoir qu'on puisse jouer avec ça.
Je répond à votre question "la pseudo victime sait elle quand ça va arriver ?" et bien tout dépend de la manière dont le scénario a été préparé, ça peut être l'un ou l'autre. Et même la personne violeuse peut être autre que le dom habituel de la pseudo victime.
Ceci étant dit, je suis navré pour vous de ce qui vous est arrivé. Dans la vie réelle, le consentement doit être la règle en matière de sexualité.
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DomStock
#27
Bonjour Angelina, 
Après avoir lu votre post et celui où vous racontez votre horrible agression sur doctissimo, je comprends que vous vous posiez des questions sur les envies ou besoins de domination et de soumission. 
En lisant divers posts ici, vous avez constaté que ce besoin existe autant chez les hommes que chez les femmes, quelques soient leurs attirances pour un sexe ou l'autre, voire les deux. D'un autre côté, qu'est-ce qui peut pousser un homme à violer une femme hors contexte BDSM ?
- Le besoin de sexe sans parvenir à trouver une partenaire pour un homme ne correspondant pas aux critères de beauté des femmes.
- La frustration du rejet permanent des femmes à l'égard d'un individu.
- L'éducation lorsqu'elle apprend aux enfants mâles que les femmes leurs sont inférieures, et sont toutes sexuellement disponibles qu'elles le veuillent ou non ! 
- Un sadisme profond refoulé, non contrôlé avec le sentiment pour l'individu d'être tout puissant et de disposer de n'importe quel autre individu à sa convenance, et là on entre dans le domaine de la psychatrie puisqu'on a affaire à un psychopate !
- Un manque de confiance en soi, en ses propres qualités dont celles de séduire, une timidité excessive : là encore on est dans le domaine de l'analyse. Cela peut être dû à l'éducation reçue de parents trop rigides, maltraitants leurs enfants dans un état de soumission et d'humiliation.
- Le phénomène de bande ou plusieurs individus se sentent plus forts de ce fait alors que pris individuellement, seuls ceux ayant les plus grandes tendances à commettre des actes criminels parce qu'ils n'ont aucunes limites peuvent en entrainer d'autres plus faibles mais sous leur domination. Quant au fantasme du viol dans un cadre BDSM, c'est à mon sens quelque chose d'extrêmement " borderline ".
Il est parfois même le résultat pervers d'un véritable viol qui détruit tellement la victime psychiquement qu'elle souhaite le revivre pour une raison qui n'a rien à voir avec le plaisir, mais juste avec une réaction de défense naturelle du corps humain durant le viol : la lubrification automatique du vagin du fait de trop nombreuses pénétrations forcées. Ignorant ce mécanisme, ces victimes en déduisaient que le viol collectif était le seul moyen pour elles d'avoir du plaisir !!! Elles ne pouvaient donc plus avoir une relation sexuelle normale car de toutes façons, elles étaient en même temps effrayée par l'idée de l'acte sexuel dans un contexte " normal ", et se sentaient profondément dégradées, bonnes à rien sinon qu'à être violées. La seule chose que je pouvais leur conseiller étant de voir un médecin pour se faire expliquer ce mécanisme et de faire une psychanalyse pour retrouver leur confiance en elles, car les pratiques SM, même si elles sont violentes, s'arrêtent avant la blessure physique. Et tout pratiquant sadique sait avec l'expérience et l'attention qu'il accorde à sa partanaire masochiste, arrêter une pratique avant que le sang ne coule, qu'un étouffement dégénère, etc..
Pour répondre à votre dernière question : " quand vous pratiquez ce jeu, la pseudo-victime sait elle à quel moment cela va arriver ? ou pas ? " :
Personnellement, avant d'entamer une relation avec une soumise, je la questionne toujours sur ses besoins, ses limites, celles qu'elle souhaite dépasser où pas, et bien entendu je lui explique ce que j'attends d'elle. Si la relation commence et que le fantasme du viol fait partie de ses besoins, je ne la préviendrais pas du moment où je réaliserais son fantasme, mais elle sait de toutes façons que c'est moi qui l'exécute et passé l'effet de surprise, nous serons dans le domaine du jeu de rôles et elle s'y pliera avec plaisir.
Avec une esclave c'est différent. Son statut me permet de l'utiliser à ma convenance, n'importe où et n'importe comment sans avoir à lui dire quoique que ce soit. Elle est mon esclave volontaire, ma propriété et se doit de subir tout ce que je désire lui infliger. Ce qui ne lui pose pas de problèmes puisqu'elle s'est offerte de plein gré à devenir mon esclave, me donnant ainsi tous les droits sur elle sans aucunes limites, sinon celle de disposer de son existence - il ne faut pas pousser non plus ! - et une limite pour une durée de son esclavage à mon service fixée avant qu'il ne devienne effectif. Mais ce " C.D.D. " n'est pas une obligation, certaines femmes dérisant être esclaves à vie d'un Maître, qui peut cependant les répudier à sa convenance, les donner, et même les revendre à d'autres Maîtres. Cette dernière possibilité dans le cas de la revente tombant sous le coup du code de procédure pénale sur la traite des individus et de l'esclavage. Mais encore plus important : elle  peut aussi détruire psychiquement l'esclave malgré qu'elle soit volontaire pour le devenir ! 
Comme vous êtes nouvelle parmi nous, j'ai été un peu long dans mes réponses mais j'espère qu'elles seront utiles. N'hésitez pas à me poser d'autres questions si vous en ressentez le besoin.
 
DOMSTOCK
Soyez la première personne à aimer.
#
#28
Est fantasme ce qui ne peut être que dans notre imaginaire, ce que notre conscience ne peut concevoir dans le réel. Donc le viol est le parfait fantasme, reste à savoir comment notre génie peut contourner les obstacles pour lui donner vie.
Soyez la première personne à aimer.
Angelina
#29
bonsoir merci pour votre réponse-) effectivement j'ai eu des explications sur les jeux qui se pratiquent ici, plutot satisfaisante, je faisais un amalgame mais plus maintenant. Bonne nuit
Dernière modification le 25/11/2022 23:14:09 par Angelina.
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Lady Spencer
#30
Difficile de vous détailler ce type de pratique en mettant votre histoire de côté. Comme dit plus haut, en BDSM, tout est question de consentement : sans consentement, rien n'est possible.
Sans consentement, c'est du viol.
Alors oui, la femme ou l'homme "victime" sait lorsque cette pratique débute et prend fin.
J'ai écrit le récit d'une séance de sexe forcé il y a qques années, se déroulant chez des amis. Tous les participants connaissaient le déroulé de la soirée, et en avaient accepté "le rôle".
Bien différent d'une véritable agression sexuelle !
Courage à vous qui essayez de trouver un sens à votre histoire    
Dernière modification le 25/11/2022 23:24:16 par Lady Spencer.
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Switcher
#31
Bonjour, vous dites :
"Je sais que certaines soumises ou même des soumis parfois fantasment sur le viol. 
J'aimerai savoir quelle est votre approche de ce type de pratique, ce que vous en pensez, si certain/nes d'entre vous l'ont déjà vécu. "
Lady Spencer a écrit :"J'ai écrit le récit d'une séance de sexe forcé il y a qques années, se déroulant chez des amis. Tous les participants connaissaient le déroulé de la soirée, et en avaient accepté "le rôle"." Étant switcher, jai déjà sodomisé des soumises attachées, c'était du sexe forcé, mais elles étaient consentantes et aimaient cela. Pour ma part en tant que soumis j'ai déjà été attaché sur un banc de sodomie par des dominatrices qui m'ont sodomisé avec un gode ceinture, est-ce un viol ? mais si la soumise ou le soumis aime cela.
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Yelyms
#32
J'ai moi-même ce genre d'envie parfois, mais je sais bien d'où cela vient. Ce n'est qu'une pulsion autodestructrice.
En ces mots, cela ne concerne que moi. Je ne dis absolument pas que l'origine est la même pour tout le monde.
Soyez la première personne à aimer.
Angelina
#33
c'est quoi c'est une pulsion ? je peux comprendre vu que c'est lié a la nature de l'homme
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#34
Lié à la nature de l'homme ? Qu'entendez-vous par là s'il vous plaît? 

Lié à la nature humaine ? 
Lié à la nature de l'homme en tant que mâle? 
Lié à l'humain naturel? 
Ou lié au patriarcat ?   
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DomStock
#35
Il faut se rappeler avant que les êtres humains sont à la base des animaux, et que seule leur intelligence et la création de comportements sociaux, de lois et de règles de vies leurs permettent dans le cadre d'une vie organisée en société de discerner des valeurs comme le bien et le mal. 
La plupart d'entre-eux considèrent qu'une relation sexuele ne peut et ne doit exister qu'avec un consentement mutuel. Mais pas tous ! La possession d'une femelle afin de satisfaire un besoin instinctif de reproduction fait partie de la nature instinctive séculaire de n'importe quel être animal vivant sur cette planète. Elle n'est donc pas lié spécialement à la nature humaine, puisque d'autres animaux pratiquent le viol. Liée à la nature de l'homme en tant que mâle, oui. Lié à " l'humain naturel " : cela dépend de ce que l'on veut dire par ce terme. Lié au patriarcat : non, le patriarcat étant une notion non naturelle faisant partie d'une forme de vie sociétale ou de civilsation. 
C'est un comportement instinctif, ou sauvage si vous préférez, que seul notre raison et les valeurs qu'on nous a inculquées, où dont nous décidons de notre propre chef d'avoir nous poussera à pratiquer ou non. 
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#36
Vous allez bien trop vite pour conclure ça. 
Homo Sapiens Sapiens n'est pas un violeur naturel justement. La plupart des animaux non plus... Les parades nuptiales servent à quoi a votre avis ? Je trouve votre discours flippant et arrièré. 
Dernière modification le 21/12/2022 23:09:27 par Cassy.
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DomStock
#37
La seule force de l'être humain pour avoir survécu jusqu'à nos jours est son intelligence, qui lui a notamment permis de créer des sociétés dont certaines évoluent vers davantage de respect pour ses congénères. Cela n'empêche pas à certains individus d'avoir des comportement associaux, qui s'ils ne sont pas majoritaires, n'en sont pas moins graves ! Et c'est pire lorsque ces comportements sont socialement tolérés ! Les humains sont parfois flippants et arriérés, j'en ai suffisament rencontrés pour le savoir. Tout le monde ne vit pas de la même manière... Le paradoxe de l'être humain est d'être capable d'aller sur la Lune et en même temps de s'entretuer en employant parfois des moyens industrialisant le crime pour des raisons stupides !
Vous avez raison au sujet des parades nuptiales chez beaucoup d'animaux. Cela dit, les actes sexuels peuvent aussi être violents parmi eux. Curieusement, ceux qui font preuve d'une intelligence développée tout en vivant en groupes organisés ne sont pas non plus les moins violents entre-eux, y compris en dehors de leurs périodes de reproduction. Rien ni personne n'est parfait, c'est à nous-mêmes, à chaque individu de se comporter de manière respectueuse vis à vis des autres humains, des autres représentants du vivant et de l'environnement qui assure notre survie. Et il y a du boulot ! 
Vous penserez peut-être que je n'aime pas les humains ? Non, je les aime, mais leurs comportements me déçoivent car plus le temps passe, plus ils me semblent régresser socialement, minés par l'invidualisme et cultivant des querelles de clochers les isolants en " tribus ", au lieu d'avancer dans une volonté commune d'améliorer le sort de l'ensemble du genre humain. 
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#38
Vous penserez peut-être que je n'aime pas les humains ? 
Non je ne pense rien de tel puisque je ne vous comprends juste pas. 😂. Vous passez d'un message prônant la culture du viol en le prétendant naturel à un autre où vous vomissez ces comportements humains et ne ne parlez plus de viol mais désormais de violence. 

De plus, société n'est pas synonyme de respect. La civilisation a suffit à cette idée de respect de l'individu. Pas les sociétés qui participent justement aux clivages que vous dénoncez  Vous affirmez aussi que l'intelligence de l'humain est seule responsable de sa survie par la création de sociétés blabla... Ceci vient contredire votre idée précédente que l'humain est mauvais par nature. L'intelligence humaine a permis à la civilisation de voir le jour. Pour ça, il fallait bien que la nature humaine pousse NATURELLEMENT à s'unir... Nous sommes la seule espèce animale libre de se déplacer partout sur Terre sans avoir la certitude de se faire casser la gueule en foulant le sol d'un autre pays. J'ai beau chercher, je vois pas une seule espèce avec un semblant de cohésion sociale engageant plus d'un millier d'individus pouvant avoir cette paix. Les fourmis par exemple peuvent créer des alliances entre fourmilières mais elles se defoncent la gueule la plupart du temps.
  Désolée mais l'être humain est bon de nature. Tant que vous y êtes, autant précher les idées dogmatiques chrétiennes affirmant que l'homme est un pécheur, né dans le péché, poussé à pécher par le diable (histoire de se dédouaner) tout ça tout ça... Sauf qu'avec 300 000 cas de viols pedophiles par des religieux , je crois bien que ça marche pas bien leur manière de faire...  Enfin, concernant votre sentiment de régression sociale générale, vous plaisantez? Comparez 1950 à aujourd'hui. Je vous mets au défi d'expliquer votre histoire de tribus en hausse, l'individualisme en augmentation et non la mondialisation. C'est vraiment du délire. Un exemple au hasard: Avant que tu n'aies 2 ans, ta maman a sûrement dû être obligée de demander à ton papa de signer une autorisation pour qu'elle ait le droit s'ouvrir un compte bancaire. L'absence de moyen de communication digne de ce nom dans les années 50 faisait que votre propre tribu se limitait à un entourage restreint en nombre, en choix, en culture et en géographie. Les autres tribus existaient pourtant et elles étaient plus nombreuses et plus fermées aux autres que maintenant. C'est juste que maintenant on peut les voir et avoir la possibilité technique de communiquer avec toutes tribus dans le monde. Alors forcément ça fait un choque de voir cette diversité mais niveau individualisme, en 50, c'était bien déguelasse quand même. 
Dernière modification le 22/12/2022 12:40:19 par Cassy.
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#39
Bonjour, vous dites :
"Je sais que certaines soumises ou même des soumis parfois fantasment sur le viol. 
J'aimerai savoir quelle est votre approche de ce type de pratique, ce que vous en pensez, si certain/nes d'entre vous l'ont déjà vécu. "
Lady Spencer a écrit :"J'ai écrit le récit d'une séance de sexe forcé il y a qques années, se déroulant chez des amis. Tous les participants connaissaient le déroulé de la soirée, et en avaient accepté "le rôle"." Étant switcher, jai déjà sodomisé des soumises attachées, c'était du sexe forcé, mais elles étaient consentantes et aimaient cela. Pour ma part en tant que soumis j'ai déjà été attaché sur un banc de sodomie par des dominatrices qui m'ont sodomisé avec un gode ceinture, est-ce un viol ? mais si la soumise ou le soumis aime cela Bonjour Je confirme (en mon cas) que le viol fait parti de mes fantasmes et bien sur cela doit etre consenti et nullle personne doit etre forcée à cet acte dans la vie réelle. Ceci dit, petits exemples vécu : Dans un métro bondé ou tout le monde était très serré, quelqu'un a passé sa main sous ma jupe, c'est quelque part un viol mais si j'ai laissé faire c'est qu'il y avait consentement, en revanche si je n'aurai pas été consentente (comme certaines) et qu'il ou elle aurait continué, là je suis contre. Un homme ou femme qui tente leur envie ne doivent pas insister si il y a un refus.  Autre exemple : mon compagnon m'avait attaché nue au lit un après midi et il est parti en me laissant ainsi, (san rentrer dans le détail)  sans le savoir des hommes sont venus, violée oui mais en confiance. Comme quoi tout se discute à tort ou à raison
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#40
131874
 
Le viol (non consenti, entendons-nous bien) est en très grande majorité masculin... Il faut pour cela remonter aux origines de l'homo-sapiens (nous, à bien y réfléchir) et à une quasi constante chez les mammifères (dont nous faisons partie) peuplant notre Terre. 
Encore une fois, NON, homo sapiens sapiens n'a pas une nature de violeur. C'est le genre de cliché absolument faux qui profite à la culture du viol. Ensuite, vous dites que le viol est une constante chez tous les mammifères? Ah oui? Lesquels? Presque aucun au contraire!   
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 On voit mal un impuissant violer quelqu'un... mais pas un éjaculateur précoce. Parlons à présent d'une violeuse qui aurait kidnappé, séquestré un homme. Pour arriver à ses fins (sexuelles), il faudrait encore que l'homme lui apporte une satisfaction physique   
En partant du principe que le viol nécessite une érection, une satisfaction physique, vous omettez une grosse partie des cas de viols. 
- La majorite des hommes violés par une femme l'ont été par pénétration anale à l'aide d'objets, d'ustensiles, d'aliments ou... d'animaux... dans ce cas, la satisfaction recherchée par la violeuse est psychologique et non physique. L'érection de l'homme violé n'est pas nécessaire dans ce cas. 
- Une part non négligeable (et difficilement mesurable réellement) d'hommes violés par une femme existent par forçage physique ou psychologique d'actes buccaux sexuels ou digitaux sexuels. (En gros, cuni ou doigtage forcé). Ok pour la satisfaction physique de la violeuse ce coup ci mais toujours pas besoin d'une érection. 
- Vous seriez surpris du nombre d'hommes impuissants ayant commis des viols. (Je vais essayer de retrouver des chiffres un peu plus tard). Exemple: le montre de Fez. Un violeur en série impuissant ayant fait 70 victimes minimum. Pas d'erection, pas de plaisir physique (a priori), mais viol quand même. 
- Il y a également les incestes exercés par des femmes sur des mineur(e)s sexuel(le)s. Tout rapport sexuel impliquant un(e) mineur(e) de moins de 15 ans est un viol car la notion de consentement et sa compréhension n'existe pas aux yeux de la lois en dessous de cet âge.    
 
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 ne vous posez pas de question(s) sur la notion de viol quand vous le savez attendu, voulu... mais c'est à vous de le comprendre, de le cerner. J'ai violé une partenaire qui, une fois cela vécu entre elle et moi, m'a pris dans ses bras en me disant amoureusement "mais... tu m'as violé". Alors oui, je l'ai violée mais parce que j'avais saisi cette attente, son attente... et, ne l'oubliez pas, il y a des signes qui ne trompent pas... C'est à vous de les voir et même de les prévoir en fonction de ce que vous avez pu jusqu'alors partager à deux. 
Ce que vous dites m'a fait froid dans le dos et mal au ventre. Peut-être que vous vous êtes simplement mal exprimé (je l'espère en tous cas), car, écrit comme ça, on croit comprendre que vous n'avez pas eu de discussions ni de consentements explicites de la part de cette femme. En d'autres termes, vous auriez violé cette femme pour la simple raison que vous avez eu le flaire qu'elle en avait envie. Si c'est bien ça, je trouve ça abominable, honteux et extrêmement dangereux. Vous faites un pari incertain sur un viol. UN VIOL bordel! 
Mais ce qui me révolte le plus c'est la suite. Je peux entendre que vous avez une expérience et un vécu immense par rapport à moi qui découvre la vie et que dans votre cas spécifique avec elle, vous étiez à même de savoir de manière certaine qu'elle attendait ça. Et encore... C'est au prix d'efforts énormes que je tente d'envisager ça. En revanche, vous ne pouvez pas vous permettre de vous ériger en expert/conseiller qui prodigue des leçons comme: "ne l'oubliez pas, il y a des signes qui ne trompent pas...". Non mais vous êtes complètement inconscient !! Si, vous, vous avez su lire correctement les signes (ou simplement eu de la chance), combien d'hommes vont royalement se tromper? Déjà que vous ne voyez pas quand on simule alors lire correctement nos envies aussi facilement, faut pas rêver. Ceux qui y arrivent sans dialogue, juste à l'instinct, en analysant les signes, sont une infime minorité. Vous prêchez la culture du viol en écrivant ça de cette manière. Au contraire il y a plein de signes trompeurs, et la discussion claire et transparente est une obligation, un devoir, un droit et une nécessité pour obtenir un consentement. 
  PS: Je vous signale que, même si cette femme vous a prise amoureusement dans ses bras etc... n'ayant pas eu de consentement explicite , vous l'avez réellement violée, sans consentement, donc vous avez comis un crime. Elle a dix ans pour porter plainte. Qu'elle ait aimé ou pas, vous êtes condamnable à de la prison ferme. Ce n'est pas une menace de ma part, ce n'est pas pour vous faire peur non plus. C'est simplement pour vous faire prendre conscience que vous deconnez complètement au point d'être devenu un criminel. Mes mots sont forts, l'impact et le danger que représentent les votres le sont encore plus. 
Dernière modification le 23/12/2022 06:59:54 par Cassy.
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Lady Spencer
#41
Echanges intéressants mais difficiles à lire sans migraine associée : punaise, espacez de temps en temps, histoire de nous permettre de souffler et de reprendre notre respiration épistolaire, nom de Zeus !

Un viol est un crime : point.
Et les crimes sont passibles de 30 ans de prison.

Pour rappel sur la loi (de 2021) : "Le délai de prescription du crime de viol et des délits d’agression sexuelle et d’atteinte sexuelle sur mineur, instauré par la loi dite « Schiappa » du 3 août 2018, reste de 30 ans pour le viol et 10 ans pour l’agression sexuelle et l’atteinte sexuelle à compter de la majorité de la victime. Lorsque l’agression sexuelle ou l’atteinte sexuelle est commise sur un mineur de 15 ans, le délai de prescription est porté à 20 ans à compter de la majorité de la victime Ainsi, l’action publique se rapportant à un mineur victime d’un viol, d’une agression sexuelle ou d’une atteinte sexuelle peut être engagée jusqu’à ses 48 ans en cas de qualification criminelle des faits, et jusqu’à ses 28 ou 38 ans en cas de qualification délictuelle des faits "
(réf : "Village de la Justice")

De plus, les nouvelles dispositions légales repoussent les délais de prescription dès lors que l'auteur du viol commettra de nouvelles atteintes sexuelles sur de nouvelles victimes (viol ou agression sexuelle) : en résumé, une personne agressée et/ou violée (l'agression sexuelle reste un délit, le viol est un crime) a 30 ans pour porter plainte et libérer sa parole, allongé de X mois ou années si l'auteur des faits a depuis, commis des délits et/ou des crimes sur d'autres victimes.
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#42
punaise, espacez de temps en temps, histoire de nous permettre de souffler et de reprendre notre respiration épistolaire, nom de Zeus ! 
Je suis bien d'accord avec vous et j'ai tenté d'éditer plusieurs fois mon message dans ce but. Je ne sais pas pourquoi, au moment de l'envoie, les espaces sont supprimés. 
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Lady Spencer
#43
Peut-être qu'en faisant un copié-collé puis en reprenant le texte, ça s'espacera .

 
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DomStock
#44
Cassy, j'aimerais vous répondre sur les points que vous avez soulevés, mais comme ils s'éloignent du sujet originel hormis quelques lignes au début, je préfèrerais le faire par mp si vous êtes d'accord. Je ne crois pas que mes réponses intéressent tout le monde ici quand on évoque l'histoire de l'humanité, la liberté au sens large du terme, les conflits sociaux, l'humanisme, les années 50, et le vécu de ma famille durant le vingtième siècle, qui s'est fait dans le sang et les larmes, mais toujours la tête haute. 
Comme une carrière de vieux con se doit de démarrer très jeune, j'avais déjà à votre âge les mêmes idées qu'aujourd'hui, et ce que j'ai appris et déduis  à cette époque de mes lectures et de l'éducation que j'ai reçue n'a fait que devenir en grande partie la réalité actuelle... en pire ! 
Cela dit je vous rassure, on s'en sortira peut-être, mais il faudra en payer le prix fort comme d'habitude. 
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#45
Cassy, j'aimerais vous répondre sur les points que vous avez soulevés, mais comme ils s'éloignent du sujet originel hormis quelques lignes au début, je préfèrerais le faire par mp si vous êtes d'accord. 
Non, ça n'a aucun intérêt. Vous cherchez à me convaincre et vous y arriverez sans l'ombre d'un doute en m'exposant votre vécu. Et après? Nous concluerons probablement par: "Je vous comprends" puis "Moi aussi je vous comprends". Hors, mon intervention n'a pas de but personnel mais plutôt celui de "corriger" les messages que vous véhiculez et l'impact que représente leur lecture chez autrui (notamment les plus jeunes qui n'ont pas votre jugeotte ni votre expérience pour bien appréhender tout ça). 
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skella
#46
Cela me laisse perplexe aussi. Même s'il s'agit d'un "non-consentement consenti", dans ce type de pratique BDSM, il s'agit tout de même de consentement, or dans le viol il s'agit d'un crime. Mais après tout, quand il s'agit d'un simple fantasme, pourquoi pas ? S'il s'agit unquement d'un fantasme mais qu'il ne prend pas réalité, après tout le cerveau humain peut tout imaginer. Dans tous les cas, s'il s'agit d'un fantasme, il ne peut être réalisé et organisant un rendez-vous avec une personne. Il ne s'agirait que de jeux de rôles, tout simplement. 
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#47
Cela me laisse perplexe aussi. Même s'il s'agit d'un "non-consentement consenti", dans ce type de pratique BDSM, il s'agit tout de même de consentement, or dans le viol il s'agit d'un crime. Mais après tout, quand il s'agit d'un simple fantasme, pourquoi pas ? S'il s'agit unquement d'un fantasme mais qu'il ne prend pas réalité, après tout le cerveau humain peut tout imaginer. Dans tous les cas, s'il s'agit d'un fantasme, il ne peut être réalisé et organisant un rendez-vous avec une personne. Il ne s'agirait que de jeux de rôles, tout simplement. 
Vous pouvez avoir organisé ça avec une personne dont vous n'avez pas vu le visage. Ce fantasme de l'inconnu est assez excitant. Il peut aussi s'agir de scénarios très variés comme votre maître vous laissant attachée au lit ou séquestrée dans une cave et invitant une personne qu'il a choisi à venir s'occuper de vous. Etc... 
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Lady Spencer
#48
Dans tous les cas, s'il s'agit d'un fantasme, il ne peut être réalisé. 


Je rebondis sur cette idée car je ne suis pas d'accord : un fantasme peut tout à fait être réalisé et heureusement d'ailleurs !
Que ce soit en relation sexuelle classique, en sexe-bdsm, ou en masuturbation, peu importe.
Car nous avons toutes et tous des fantasmes, même si parfois, nous pensons ne pas en avoir (juste parce qu'ils sont en sommeil par exemple.et que nous ne leur laissons pas la place pour se révéler)

Une fois réalisé, ce fantasme, il peut perdre de sa puissance et il passera alors en phase expérience vécue, que l'on aura envie de reproduire ou pas.
Le questionnement ensuite peut glisser sur : "est-il bon de réaliser tous nos fantasmes ?"
Pas simple car tous ne sont pas réalisables, et que certains comportent des risques ou des dangers, et qu'il faut en plus, trouver la ou les partenaires ad hoc. Compliqué parfois.

Et puis, la réalité peut rapidement décevoir et le fantasme ne pas nous faire vibrer comme nous nous attendions à vibrer en l'imaginant. Fantasmer sur son ex ou sur un-e collègue de travail par exemple, peut s'avérer super fade lorsque l'on se retrouve au lit (ou ailleurs) avec.

Encore une fois, parler de ses fantasmes avec son conjoint, dominant, maître...et idem chez les dames, est méga important, histoire de partager ces émotions et ces désirs là, même les plus dingues, et histoire aussi, de voir si les sensibilités se rejoignent ou au contraire, s'éloignent .

Sur le fantasme du viol, si le ou la partenaire n'est pas du tout sur la même ligne d'envie, ça peut être cata ! Et laisser de très mauvais souvenirs.
 
Dernière modification le 27/12/2022 20:15:31 par Lady Spencer.
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#49


Encore une fois, parler de ses fantasmes avec son conjoint, dominant, maître...et idem chez les dames, est méga important, histoire de partager ces émotions et ces désirs là, même les plus dingues, et histoire aussi, de voir si les sensibilités se rejoignent ou au contraire, s'éloignent . 
 
Ce n'est pas si évident et je ne suis pas certaine qu'il faille être si catégorique quant aux bienfaits de parler de ça. Vous êtes matures et vous dites cela en ayant en tête des hommes matures également je pense. Évoquer certains fantasmes dont celui du viol avec de jeunes garçons me paraît très risqué. C'est le genre de situation parfaite pour se traîner une réputation toxique socialement 
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DomStock
#50
Bonsoir Cassy, je ne cherche pas à vous convaincre de quoi que ce soit, et que soit j'explique mal, soit que vous comprenez mal. Je suis d'accord sur le fait que la conclusion finale d'un tel échange aboutirait à un " je vous comprends " mutuel, ce qui ne serait déjà pas si mal. 
Par contre, je ne pense pas véhiculer un quelconque message impactant d'autres personnes quelque soit leurs âges, je ne suis pas en campagne électorale ni en mode sermont religioso-spirituel : ce serait tout le contraire des " habitudes de la maison ". C'est juste vous qui interprétez mes propos comme un message. Ils ne sont liés qu'à des constatations sur les comportements séculaires des humains, dont on peut qu'espérer que les plus " sauvages " finissent par disparaitre. 
Quant à ce qui se passe parmi les pratiquants du SM, je peux vous dire que j'ai rencontré des gens qui ont beaucoup souffert psychologiquement d'abus, et que les seuls conseils que j'ai pu leur donner est de consulter un psy - car on ne guérit pas seul des abus sexuels comme de la manipulation qui y mène - et d'arrêter de fréquenter des gens toxiques qui ont trouvé par le biais du web un nouveau terrain de chasse facile sur lequel beaucoup de gens veulent expérimenter des pratiques pour lesquelles ils ne sont pas préparés, ou n'en éprouvent pas un réel besoin.  
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#51
 Par contre, je ne pense pas véhiculer un quelconque message impactant d'autres personnes quelque soit leurs âges, je ne suis pas en campagne électorale ni en mode sermont religioso-spirituel : ce serait tout le contraire des " habitudes de la maison ". C'est juste vous qui interprétez mes propos comme un message. Ils ne sont liés qu'à des constatations sur les comportements séculaires des humains, dont on peut qu'espérer que les plus " sauvages " finissent par disparaitre.  Quant à ce qui se passe parmi les pratiquants du SM, je peux vous dire que j'ai rencontré des gens qui ont beaucoup souffert psychologiquement d'abus, et que les seuls conseils que j'ai pu leur donner est de consulter un psy - car on ne guérit pas seul des abus sexuels comme de la manipulation qui y mène - et d'arrêter de fréquenter des gens toxiques qui ont trouvé par le biais du web un nouveau terrain de chasse facile sur lequel beaucoup de gens veulent expérimenter des pratiques pour lesquelles ils ne sont pas préparés, ou n'en éprouvent pas un réel besoin.  

Je peux vous assurer qu'il n'en faut pas plus à beaucoup de jeunes garcons de 14 à 20 ans pour justifier un viol.  Que vous le vouliez ou non et bien que ça ne soit pas votre volonté, l'impact est réel et je persisterai toujours à mettre en garde de ça.
  Et puis c'est important de corriger certains propos "scientifiquement, préhistoriquement, socialement" (je ne sais trop comment les qualifier) erronés comme l'idée que les mammifères sont naturellement violeurs. Ça engendre des conneries que j'entends depuis le collège dans la cour comme: "Bha le viol a permis à l'espèce humaine de survivre. Sans viol, on serait pas là.". Les insectes sont des violeurs, oui, mais nous n'avons rien en commun avec eux. Quelques espèces d'oiseaux et autres ovipares, oui. Mais là encore comment peut on se comparer à eux. Non, le viol chez les mammifères n'existe pratiquement pas. La notion de bien et de mal n'est pas non plus exclusive à la civilisation humaine. Un exemple au hasard: Un lion, sans notion de ce qui est bien ou mal, aurait tout intérêt à tuer tous lionceaux mâles naissants au sein de sa meute afin d'éviter de se faire évincer plus tard.
Vous allez peut-être me dire qu'on s'éloigne du sujet, que ce n'est pas si important ni impactant que ça, qu'on s'en fiche après tout tant cette notion du bien et du mal existe chez l'humain par ses lois, mais vous auriez tort. On est en plein dans le sujet! Savoir que le viol n'est pas naturellement humain enlève toute humanité à un violeur, en fait ce qu'il est réellement: Un monstre. Penser que le viol est naturel lui donne une dimension acceptable voir même normal et fournis dans une certaine mesure une explication, une raison, une excuse à un violeur, il garde son humanité. Désolée mais ça serait vraiment opportun que vous y réfléchissiez 2 minutes.   J'ai l'impression que certaines personnes dans ce fil de discussion cherche à se rassurer et se justifier quant à leur fantasme de viol et n'hésitent pas à transformer la réalité et minimiser la gravité d'un viol, un vrai. "Le viol c'est la nature", "Je l'ai violée parce que je sentais qu'elle le voulait et elle m'a regardé amoureusement juste après ça", "Les animaux n'ont pas de notion de bien ou de mal, or, n'oublions pas que nous sommes des animaux" etc... 🤮. Il vaut mieux ne pas avoir d'explication à nos fantasmes plutôt que de s'efforcer à se justifier en véhiculant de la m... Ça n'empêche pas de les assumer.
Dernière modification le 30/12/2022 02:42:46 par Cassy.
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Bonjour,
Je trouve cet article intéressant en ce qui concerne les animaux : https://www.radiofrance.fr/franceinter/consentement-ou-en-sont-les-animaux-3529155
Le viol est un crime et l'âge de la personne n'a pas grand chose à voir avec le non respect du consentement.
Tous les fantasmes ne sont pas bons à réaliser mais si la sécurité psychologique et physique sont assurées par une ou des personnes de confiance et que les règles sont clairement posées, beaucoup de choses sont possibles.
Victime de viol par le père de mes enfants, qu'il a justifié selon lui par mon obligation au devoir conjugal (nous n'étions même pas mariés...), la reconstruction a été longue, accompagnée par un psychiatre et elle n'est pas totalement terminée. Je n'ai pas voulu porter plainte pour des raisons qui me sont propres et que mon psychiatre a parfaitement comprises.
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Tindalos
#53
À mon sens, l'être humain, biologiquement, n'a pas plus tendance au bien ou au mal qu'une autre espèce animale. Ce qui fait la différence, c'est notre capacité à nous questionner sur la relativité de nos actions. Dans nos sociétés occidentales, le viol n'était pas forcément mal perçu, voir, suivant le contexte, était plutôt encouragé : "récompense" des soldats lors d'une bataille, devoir conjugual, mariage forcé...
C'est l'éternel débat de l'inné et de l'acquis, de la nature de l'homme, et je ne crois pas qu'on puisse y apporter une réponse autre que métaphysique.
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#54
Bonjour, Je trouve cet article intéressant en ce qui concerne les animaux : https://www.radiofrance.fr/franceinter/consentement-ou-en-sont-les-animaux-3529155 Le viol est un crime et l'âge de la personne n'a pas grand chose à voir avec le non respect du consentement. Tous les fantasmes ne sont pas bons à réaliser mais si la sécurité psychologique et physique sont assurées par une ou des personnes de confiance et que les règles sont clairement posées, beaucoup de choses sont possibles. Victime de viol par le père de mes enfants, qu'il a justifié selon lui par mon obligation au devoir conjugal (nous n'étions même pas mariés...), la reconstruction a été longue, accompagnée par un psychiatre et elle n'est pas totalement terminée. Je n'ai pas voulu porter plainte pour des raisons qui me sont propres et que mon psychiatre a parfaitement comprises.
Merci pour votre article. Je le trouve intéressant. 
  Concernant le fait de porter plainte, on pourrait aussi signaler que 3 femmes sur 4 subissent un refus de recevoir leur plainte ou une énorme dissuasion de la poser de la part des forces de l'ordre elles-mêmes. Rajoutons à ça la difficulté de se faire entendre en cas de viol conjugal et peut être que les gens comprendront l'épreuve horrible que peut  constituer une plainte. 
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#55
Dans nos sociétés occidentales, le viol n'était pas forcément mal perçu, voir, suivant le contexte, était plutôt encouragé : "récompense" des soldats lors d'une bataille, devoir conjugual, mariage forcé...
Ce que je vais dire est à prendre avec des pincettes car je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la bonne vision ni de la vérité historique, de plus, je n'ai vraiment pas le temps de rechercher mes sources. Cependant,  je me rappelle très bien avoir lu ce qui suit à plusieurs reprises:  L'idée que les femmes puissent être données comme récompense aux soldats victorieux seraient inexactes. Le premier argument avancé était qu'après une bataille, la peur de la mort, la fatigue et la mauvaise nutrition lors des déplacements de troupes empêchent très facilement l'érection des soldats. Un bon nombre avait plutôt tendance à vomir après l' angoisse du combat. La deuxième idée était qu'une sorte de coutume (plus ou moins acceptée) poussant les femmes à prendre soin des hommes blessés, que l'exotisme du physique des envahisseurs ou que la prostitution "volontaire" afin de compenser les pertes diverses en période de guerre laissent à penser à un possible consentement. La dernière hypothèse est qu'il ne s'agissait pas du tout d'une récompense immédiate pour les soldats. Ça serait plutôt une tactique politique qui vient juste après. Le but était la conquête par le sang mais pas le sang versé, non non. La conquête par le sang des héritiers, des enfants des conquérants etc... L'idée c'était d'engrosser les femmes des territoires nouvellement conquis afin d'assoire une légitimité pérenne dans la revendication de ces territoires. Pour ça, il fallait plutôt une union reconnue donc un mariage plutôt que des batards. Bien sûr on se questionnera sur le mariage forcé...
Encore une fois, ce sont peut-être de fausses idées que j'avance. Si un sachant dans ce domaine a connaissance qu'il s'agit de bêtises, je le remercie sincèrement par avance de ne pas hésiter à le dire en réponse à ce message.  
Dernière modification le 15/01/2023 07:13:17 par Cassy.
Soyez la première personne à aimer.
Bonjour à toutes et à tous!
Je voudrais partager avec vous la seule expérience que j'ai eu dans ce domaine.
Juste avant, je vais exposer un peu mes pensées/réflexions sur le sujet. DANS CERTAINES circonstances, il m'est arrivé de comprendre que l'on puisse commettre des actes malfaisants , comme le vol ou meme le meutre ( si un detraqué assassine toute votre famille exemple .. et aussi comprendre est différent de cautionner). Mais par contre .. le viol je ne comprend pas, cela passe au delà de ma comprehension. Comment éprouver du désir et vouloir réellement du mal à quelqu'un en meme temps? Selon le contexte, on peut en eprouver pour la meme personne en alternance ...mais au meme moment ... non je n'arrive vraiment pas à comprendre.
Donc, mon expérience. J'ai rencontré une femme dans un contexte virtuel avec qui nous sommes devenus amis (très proche, confidents). c'etait le cas depuis plus de 2 ans lorsque nous avons eu l'opportunité de nous rencontrer. Quelques mois auparavant elle m'avait confié une mésaventure (euphémisme), nous en avions longuement discuter plusieurs fois et nous étions passer à autre chose (les sujets sont nombreux). Lors de notre rencontre, nous nous sommes plut , plus que prévu. Au cours de ce séjour, elle m'a confié son fantasme pour le viol... n'étant pas à l'aise avec le sujet nous en avons beaucoup discuté, le contexte aidant à celà. L'idée fut concrétisée et fut bizarrement et mutuellement plaisante. Au cours de cette nuit, elle me laissa un peu plus entrevoir ce qu'elle pouvait ressentir car j'étais interpellé par le fait qu'elle puisse avoir ce fantasme après avoir subit ce qu'elle avait subit dans son passé. Je lui ai posé la question. Elle m'a répondu que pour elle, le fait de "mettre en scène" quelque chose qui lui avait fait si peur et mal dans un contexte où elle se sentait en parfaite sécurité était une sorte de "pied de nez" fait à la vie qui lui avait mis cette épreuve sur sa route. Je sais pas pour vous? mais moi je la comprend (après, je suis pas sur d'etre très objectif) .
Voilà , je vous remercie de m'avoir lu !
(PS : je précise que compte tenu de la nature très personnelle et du fait que cette histoire ne m'appartienne pas en totalité, mon amie est au courant de ma démarche et elle précise que si d'autres sont dans son cas, celà ne veut pas dire que ces personnes sont "folles" ou qu'elles ont un problème. Elle en a douté très longtemps, d'où la précision)
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#57
C'est la raison partagée par la grande majorité des femmes dans son cas. 
  Il y a aussi une autre explication assez évidente: remplacer le visage de son agresseur par celui d'une bonne Personne. 
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#58
Bonjour Lady, pour ma part j'ai ce fantasme depuis toujours. Mais je dis bien fantasme. Et je fais bien la différence. Ce n'est qu'une simulation. En rien un "vrai acte de viol". La simulation d'acte en bdsm est partout : simulation à tout niveau et dans toutes pratiques: on joue à des jeux du SM ou DS ... car en vérité tout cela est consenti... et bien c'est pareil. Cela relève du fantasme. 
  et tout fantasme est réalisable en bdsm du moment que l'on trouve le partenaire adéquat respectueux    car tout est là : simulation signifie que le contexte est choisit. Et que le tout est accepté. 
  Pourquoi aborder cela comme ça pour le viol? Alors que se fantasmer fouetter se rattache aussi à de la dégradation / violence / humiliation? la simulation de viol comme la simulation de tortures relève de la même logique pour moi: l'acte est préparé et exécuté dans un cadre posé dans les deux cas. 
  alors comment on peut le vivre ? Et quelles motivations? Elles sont propres à chacun et chacune...  pour ne parler que des miennes: ce que j'aime c'est, en vrac; - le côté objet sexuel,  - etre l'objet de désir intense  - le côté "pas de choix que de subir" - le côté puissance d'un côté / victime de l'autre  - le côté violent : il ne s'agit pas d'un simulation de viol sous ghb... je lui préfère la simulation active et de résistance réprimée  - le côté perdre pied sur ce qui s'abat sur moi  - j'aime aussi voir de près le vice, le machiavélisme, la pulsion sexuelle destructrice  - je suis en mode survie, victime, résistance, et en même temps j'admire mon dom    voilà en vrac qq motivations. mon Dom n'a pas tout de suite adhéré au concept, justement parce que son côté féministe et contre tous ces connards de mecs du macho au violeur, l'empêchait de trouver un fantasme là dedans. Mais en acceptant que l'on peut maltraiter celle que l'on aime, alors pourquoi ne pas aimer la maltraiter y compris par ce fantasme. 

comme quelqu'un peut fantasmer violer (sans le faire on est d'accord) quelqu'un d'autre pourra fantasmer le vivre (juste en simulation). 
  et plus on se rapproche d'une simulation de qualité et plus le jeu est apprécié. 
  pour ma part, si on devait faire un gang bang bdsm ce serait pour ma part un viol collectif et violent. Sous le contrôle de mon Dom. 
  a noter ; je suis asexuelle. Ce qui veut dire que toute relation sexuelle même à mon dom d'amour n'est pas guidée par un désir ou une envie. Donc ma dimension sexuelle est fatalement de la contrainte à subir. 
et la dimension simulation de viol est par définition très présente et plutôt constamment. 
seule la contrainte fait naître un intérêt (vous imaginez mon ennui dans une relation sexuelle vanille avec un homme qui kiffe les cunni...)  bref. Tout ça pour dire que pour ma part c'est l'une de mes mécaniques sexuelles principales. sans ça... et bien pas de sexe.  contrainte/ impositions / force / contraintes. Voilà pour moi une relation sexuelle qui commence à m'intéresser... avec un homme que j'ai choisi. en espérant que ces qq explications vous éclaireront sur au moins une petite part de compréhension...    Linsoumise 
 
Dernière modification le 22/01/2023 20:40:08 par Linsoumise.
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Linsoumise
#59
Je viens de tout réussir à lire. 
  il y a le fantasme de viol qui est donc une SIMULATION DE VIOL   et il y a le viol qui lui est un crime. 
  le pb est de mettre vos ressentis concernant le viol dans la logique de la simulation de viol. 
  ça n'a juste rien à voir...    'si je fantasme à un viol, je le maîtrise et si je passe à un acte il devient simulation. Mais pas un viol. Et heureusement ! 
  donc attention au référentiel. 
  j'ai un fantasme en ce moment. C'est tuer ma belle mère. Mais avec plein de tortures avant. Ça ne fait pas de moi une criminelle que je saches. 
  fantasmer à un viol (a subir ou à imposer) n'est qu'un fantasme parmi d'autres. Et un fantasme n'est pas en soit problématique. Il le devient qd il rejoint la réalité sans considérer l'autre qui fait partie de l'un des fantasme et n'aurait rien demandé. 
Dernière modification le 22/01/2023 19:06:08 par Linsoumise.
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Linsoumise
#60
Je note par ailleurs que Aline Mohair a du mal avec la notion de consentement et ce n'est pas la première fois : une tasse de thé s'impose encore ! 
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Linsoumise
#61
131874
Il est des signes qui ne trompent pas lorsque l'on prend du plaisir sexuellement... Le plus évident, exception faite d'autres contractions musculaires : les orteils se plient au moment de l'orgasme. Et l'on peut crier, hurler tous les "non" possibles et inimaginables, ce signe évoqué est une réalité. Avant de me perdre comme je le fais souvent quand je suis séduit par un sujet qui vaut la peine d'être creusé, je dirai ceci : ne vous posez pas de question(s) sur la notion de viol quand vous le savez attendu, voulu... mais c'est à vous de le comprendre, de le cerner. J'ai violé une partenaire qui, une fois cela vécu entre elle et moi, m'a pris dans ses bras en me disant amoureusement "mais... tu m'as violé". Alors oui, je l'ai violée mais parce que j'avais saisi cette attente, son attente... et, ne l'oubliez pas, il y a des signes qui ne trompent pas... C'est à vous de les voir et même de les prévoir en fonction de ce que vous avez pu jusqu'alors partager à deux.      
    alors là c'est le summum de ce que je pouvait lire et ce que j'ai déjà pu voir ailleurs. 
le consentement et Aline ça fait 2. 
  - le viol c'est quand y'a pas d'accord  - prétendre donner du plaisir sous un viol révèle un vrai gros problème de compréhension de ce qu'est le consentement  - Aline : le pire c'est que vous voulez convaincre et vous convaincre que c'était pas si grave.    et bien cela est choquant. 
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Linsoumise
#62
Cassy,   
  'juridiquement : le viol entre époux existait bel et bien avant 1992 et 1994. 
 
Juridiquement toujours : l'âge n'est pas de 15 ans (ce n'était pas non plus un âge du viol d'ailleurs) mais de 13 ans depuis la récente réforme, et ce même si le/la mineur.e est consentent.e.
  Ce qui auparavant était un pb: un mineur consentant excluait le viol sauf à prouver qu'il ne pouvait pas consentir au vu de son âge. La réforme a donc réglé le pb: en dessous de 13 ans ce sera toujours un viol.   
  Par ailleurs, le viol peut être retenu dans d'autres cas : mineur et prostitution / mineur entre 13 et 15 ans avec majeur de plus de 5 ans d'écart, circonstances qui tiennent à la fragilité du mineur bref, cette réforme a été dans les détails des cas en imposant un âge limite qui n'existait pas avant. 
 
avant ce n'était pas la minorité +/- 15 ans qui faisait le viol, mais l'absence de consentement.   Par contre en dessous de 15 ans il y avait alors d'autres agressions retenues. Mais pas systématiquement le viol.   Ce ne sera plus possible pour les moins de 13. 
Dernière modification le 22/01/2023 20:06:50 par Linsoumise.
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Salomé
#63
A 13 ans, on serait considéré comme consentant ? C'est ce que tu dis Linsoumise ?
Soyez la première personne à aimer.
Cela me laisse perplexe aussi. Même s'il s'agit d'un "non-consentement consenti", dans ce type de pratique BDSM, il s'agit tout de même de consentement, or dans le viol il s'agit d'un crime. Mais après tout, quand il s'agit d'un simple fantasme, pourquoi pas ? S'il s'agit unquement d'un fantasme mais qu'il ne prend pas réalité, après tout le cerveau humain peut tout imaginer. Dans tous les cas, s'il s'agit d'un fantasme, il ne peut être réalisé et organisant un rendez-vous avec une personne. Il ne s'agirait que de jeux de rôles, tout simplement. 
Le non-consentement consenti est une simulation de viol donc il n'a aucune implication pénale.
 
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#65
A 13 ans, on serait considéré comme consentant ? C'est ce que tu dis Linsoumise ?
  en dessous jamais consentant  entre 13 et 15 ans : intervient l'écart d'âge de +/- 5 ans et si la mineure consentante de moins de 15 couche avec un majeur et pas plus de 5 ans d'écart, pas de viol mais d'autres infractions possibles, et au dessus de 15 ans liberté sexuelle    un mineur de - de 18 ans en situation prostitutionnelle = viol automatique    avant : il y avait le seuil des 15 ans MAIS cela ne valait pas viol qui n'était que quand il y avait un NON. Mais la loi ne présumait pas le NON de par l'âge : les juges devaient donc rechercher ce non consentement qu'ils pouvaient le cas échéant déduire de l'âge ou de l'immaturité. La nouvelle réforme évite ça pour les mineurs de moins de 13 : la présomption de non consentement est d'office. Puis entre 13 et 15: elle depend de cet écart d'âge potentiel ou d'une preuve d'un non. Puis au dessus de 15 ans : c'est le non consentement qui vaut viol comme pour les majeurs. 
mais pour tout mineur la prostitution = viol pour le client. 
Dernière modification le 22/01/2023 20:55:39 par Linsoumise.
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Salomé
#66
Comment un enfant de 14 ou 15 ans pourrait il être consentant ? 
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#67
Ah bah tu veux faire un stage avec moi ^^ si tu savais... 
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Salomé
#68
Sans façon Linsoumise. Et quand je vois que certains osent affirmer que la femme le voulait (aline mohair pour le citer), ca me fait bondir.
Mais on digresse 😁
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Linsoumise
#69
Oui revenons au plaisir de la simulation de viol. C'est tellement plus romantique ^^
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tomoee
#70
Si ma mémoire est bonne, je n'imagine même pas sur qu'elles histoires vous avez pue tomber @Linsoumise sur le sujet évoqué dans vos dernier messages.... force à vous et tout mon respect le plus sincere.
Mais si je viens écrire ici c'est parce que la question posé me titille aussi beaucoup par mon incoprehenssion total de la chose... Merci pour tout les échanges et les réponses et exemples apportés mais je me demande quand même quelque chose : N'y a t'il pas réellement danger quand on vois qu'il y a deux grande façon de penser d'aborder la chose et que certain s'ouvre la possibilité de réaliser cela car ils en "sentent l'envie ou le désir" chez leur partenaire (voire victime de mon point de vue ici) ? Je veux dire : qu'a partir du moment ou on est d'accord pour dire que la pluspart s'accorde sur le point moral de dire que cela est inacceptable et que l'on peut provoquer des blessures sans precedent par cela, alors c'est l'idéologie du moindre risque qui doit primer non ? 
J'essaye de mieux m'expliquer car je sens que mes propos sont flou... En partant de l'exemple que les soumis/e/s qui aprécient, au hasard les aiguille, sont rare. Est ce une chose acceptable d'aller imposer cette pratique dans une séance sans leur demander au préalable leur envie de la chose avec l'escuse de "j'ai sentie qu'il/elle en avait l'envie" ? Et cette exemple marche pour toute pratique en faites.
Je ne rentre meme pas dans le débats de si oui ou non le fait d'élever le viol à l'état de fantasme (non la simulation mais le crime) doit etre consevable car j'ai une idée tellement arreté sur la chose qu'en discuter avec moi serai contre productive tellement cela me révulse. 
Mais je veux dire par mon message que, pour ce qui defendent le point de vue inverse du miens, est ce que la question du moindre risque ne prone t'elle pas sur tout et que, comme n'importe qu'elle pratique en fait, la chose doit etre évoqué avant d'être executé par accord explicite des deux partie ? Et de ce fait en faite anule toute légitimité au viol qui est par éssence non consentie ?
Je en concois pas qu'on puisse prendre le risque de traumatiser quelqu'un par simple suposition qu'il/elle, en fait, aimerai cela..... 
Je discute rarement ici par manque de confiance en mes propos et peur de dire de la merde...mais pour cette fois le besoin de poser ma pensé etait plus forte que moi et le sujet me touchait un peu trop. 
En esperant avoir été claire et en vous remercient pour les différents reflexion et belles paroles que certains ont apporté ici.
Tomoe
 
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Linsoumise
#71
Bonsoir Tomoe,   moi je pense que tu devrais écrire plus souvent ^^  fantasmer au viol c'est concevoir son propre viol. Donc le simuler volontairement. Et si on en vient à le réaliser ce fantasme avec une personne de confiance, on n'est toujours uniquement que dans la simulation. 
  par contre, effectivement : cela sous entend un accord totale et explicite à la chose,  ce que certains semblent oublier... d'autre part, il ne faut pas oublier que l'on peut avoir donner un accord et le reprendre ensuite : on a le droit de changer d'avis / ou de manifester son mal être : d'où le safe word qui doit être présent dans toute pratiques consenties    ça fait plaisir de te lire Tomoe ^^ 
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tomoee
#72
Je manque à toute mon éducaiton : Bonsoir à vous Linsoumise et à toutes les personnes de cette échange bien sur. Ca fait plaisir de vous lire aussi et c'est toujours une agreable experience que de vous entendre évoquer vos penser et vos connaissances de la plus belles manière ici, j'en suis toujours jaloux xD Pour en revenir à ce que vous dites, oui je concois le fait de se sentir attiré par une forme de viol consentie avec comme motivation s'offrir, etre utilisé, devenir un objet sexuel dédié au plaisir de l'autre, devoir subir et tenir pour jouer son role..ect ect vous résumiez deja bien la chose avec d'autre plus haut. Et pour l'avouer avec une certaine honte et gène, mais pour bien comprendre mon raisonement, je fait partie des gents qui sont très attiré par cette pratique et ce fantasme. Et tout ce que vous évoquez dans le controle de la chose, le droit de refus et de retrait est primordial dans l'image que j'en ai aussi. Sauf que à mes yeux il n'y a aucun raprochement entre le viol et le fantasme que je vous présente et qui semble bien etre partagé ici à la lecture de cette échange. Alors  -Ou il y a incompréhenssion de ma part et on parle tous de cela et de ce "jeu de role" ou l'on devient objet utilisé mais toujours dans le cadre de la confiance et de la sécurité. -Ou certain on vraiment ce désir d'agresser et de violer ou etre violer sans le contexte precedement cité et dépasse le cadre de la domination pour justifier cette envie. Et dans ce cas il va faloir qu'on m'explique plus en détail la vision de certain qui font un lien entre domination D/s et envie de viol car je suis perdu voire un peu en colère..... 
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Linsoumise
#73
Et oui Tomoe : c'est là où on quitte le bdsm consensuel (meme CNC) pour aller vers des pratiques bdsm soit disant justifiant des passages à l'acte inadmissible.   ce qui est acceptable est de réaliser un fantasme de viol et non un viol véritable qui est un Crime.   tu as donc tout à fait saisi la nuance :)    si l'on s'insurge contre ce fantasme c'est que l'on n'a pas compris que ce n'était que de la simulation que l'on avait envie. Dans une simulation clairement énoncée, avec un cadre et un mot d'arrêt. 
  et si le mot d'arrêt n'est pas respecté: on passe de la simulation au viol. Et peu importe "que la victime éprouvait du plaisir puisqu'elle a jouit avec ses orteils qui se tordent" un non est un non même si en bdsm il se formalisera via un safe word. Pour plus de sécurité. 
Dernière modification le 22/01/2023 22:46:09 par Linsoumise.
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tomoee
#74
Je ne connaissais pas l'appelation CNC, et après lecture de quelques articles dessus et je vois la une limites à l'équilibre complexe du bout du bout du BDSM consensuel...cela doit pas etre facile à mettre en place. Et avec les autres messages de ce débats, vous m'avez apporté tout ce que je cherchais comme réponse, merci ^^ Comme vous le dites, la limite que je considère pour moi comme acceptable à toute pratiques, meme qui tienne du CNC, est ce "cadre d'échange et un mot d'arrêt" que vous evoquez plus haut et qui permet de concerver le consentement dans toute cisconstance. A partir de la je ne pense pas avoir besoin de reflechir plus loin sur la legétimité et de le droit de réaliser un viol dans n'importe qu'elle circonstance et contexte qui sorte de ce cadre. Tout du moins la est mon point de vue à ce niveau. 
 
 

 

 

Dernière modification le 27/06/2023 14:15:30 par BDSM.
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#75
Cassy,   
  'juridiquement : le viol entre époux existait bel et bien avant 1992 et 1994. 
 
Juridiquement toujours : l'âge n'est pas de 15 ans (ce n'était pas non plus un âge du viol d'ailleurs) mais de 13 ans depuis la récente réforme, et ce même si le/la mineur.e est consentent.e.
  Ce qui auparavant était un pb: un mineur consentant excluait le viol sauf à prouver qu'il ne pouvait pas consentir au vu de son âge. La réforme a donc réglé le pb: en dessous de 13 ans ce sera toujours un viol.   
  Par ailleurs, le viol peut être retenu dans d'autres cas : mineur et prostitution / mineur entre 13 et 15 ans avec majeur de plus de 5 ans d'écart, circonstances qui tiennent à la fragilité du mineur bref, cette réforme a été dans les détails des cas en imposant un âge limite qui n'existait pas avant. 
 
avant ce n'était pas la minorité +/- 15 ans qui faisait le viol, mais l'absence de consentement.   Par contre en dessous de 15 ans il y avait alors d'autres agressions retenues. Mais pas systématiquement le viol.   Ce ne sera plus possible pour les moins de 13. 
  Je vous remercie pour cette mise à jour. Cependant, je pense pouvoir vous assurer qu'avant cette réforme, aucun consentement n'était envisageable avant 15 ans également. Une de mes cousines ayant été dans cette situation, je suis plutôt certaine de ça. 
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#76
  Je vous remercie pour cette mise à jour. Cependant, je pense pouvoir vous assurer qu'avant cette réforme, aucun consentement n'était envisageable avant 15 ans également. Une de mes cousines ayant été dans cette situation, je suis plutôt certaine de ça. 
 
  ce n'est juridiquement pas exactement cela...  avant 15 ans il y avait soit viol (mais comme pour chaque fois qu'il y a un NON peu importe l'âge) soit "juste" des infractions en lien avec le fait qu'il y ait eu relations sexuelles entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans, ce qui est pénalement répréhensible meme si la mineure était ok.
  Ce n'est absolument pas l'âge qui entraient en jeu pour le viol. Mais le NON CONSENTEMENT. Ce qui est différent. 
  moi c'est pas ma cousine, c'est mon boulot. j'ai vu une jeune de 12 ans qui criait qu'elle était ok et qui a donc empêche une poursuite pour viol. 

 et en dessous de 15 avant la réforme : les magistrats devaient prouver le non consentement. Ce qui était délicat... pour les jeunes mineurs comme les petits enfants cela se déduisait de l'âge.
Pour les plus grands mineurs qui avait "attisé le majeur" et étaient ok, ils ne pouvaient démontrer le viol, donc il y avait des condamnations, pour d'autres infractions mais le viol ne pouvait pas être retenu ou s'il l'était pouvait être attaqué en appel par le condamné. 
  Maintenant ils n'ont plus a le faire,  en dessous de 13 de façon automatique c'est bien l'âge (en dessous de 13 ans) qui entraînera le viol... même si la relation était voulue par la dite mineure. Donc il y aura systématiquement viol qd il s'agira d'un majeur. ce qui est une avancée. Puis des seuils 13/15 puis -18 notamment avec la question de la prostitution de mineurs: par définition le mineur est ok pour la relation en matière prostitutionelle => là aussi, il y aura poursuite pour viol systématique du moment que le mineur a accepté la relation dans le cadre de la prostitution. C'est donc la prostitution qui crée l'infraction et ce jusqu'à 18 ans. Et vu qu'il y a de plus en plus de prostitution de mineur ... ça va dans le bon sens. 
Dernière modification le 24/01/2023 14:23:43 par Linsoumise.
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#77
 
  ce n'est juridiquement pas exactement cela...  avant 15 ans il y avait soit viol (mais comme pour chaque fois qu'il y a un NON peu importe l'âge) soit "juste" des infractions en lien avec le fait qu'il y ait eu relations sexuelles entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans, ce qui est pénalement répréhensible meme si la mineure était ok.
  Ce n'est absolument pas l'âge qui entraient en jeu pour le viol. Mais le NON CONSENTEMENT. Ce qui est différent. 
  moi c'est pas ma cousine, c'est mon boulot. j'ai vu une jeune de 12 ans qui criait qu'elle était ok et qui a donc empêche une poursuite pour viol. 

 et en dessous de 15 avant la réforme : les magistrats devaient prouver le non consentement. Ce qui était délicat... pour les jeunes mineurs comme les petits enfants cela se déduisait de l'âge.
Pour les plus grands mineurs qui avait "attisé le majeur" et étaient ok, ils ne pouvaient démontrer le viol, donc il y avait des condamnations, pour d'autres infractions mais le viol ne pouvait pas être retenu ou s'il l'était pouvait être attaqué en appel par le condamné. 
  Maintenant ils n'ont plus a le faire,  en dessous de 13 de façon automatique c'est bien l'âge (en dessous de 13 ans) qui entraînera le viol... même si la relation était voulue par la dite mineure. Donc il y aura systématiquement viol qd il s'agira d'un majeur. ce qui est une avancée. Puis des seuils 13/15 puis -18 notamment avec la question de la prostitution de mineurs: par définition le mineur est ok pour la relation en matière prostitutionelle => là aussi, il y aura poursuite pour viol systématique du moment que le mineur a accepté la relation dans le cadre de la prostitution. C'est donc la prostitution qui crée l'infraction et ce jusqu'à 18 ans. Et vu qu'il y a de plus en plus de prostitution de mineur ... ça va dans le bon sens. 
  Je vous crois sur parole. Quelque chose a dû m'échapper dans le cas de ma cousine alors. Merci encore d'avoir pris le temps pour nous apporter vos lumières précises et détaillées. 
  PS: Mes excuses à tous pour mon message précédent qui est erroné du coup 🙏. 
Dernière modification le 25/01/2023 03:07:37 par Cassy.
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soumisSM62
#78
De nos jor le viol est puni par la loi .
Dans nos jeux on appelle ca une simulation de viol entre adultes cela fait partit des differents scenarios qui tournent autour des fantasmes de chacun d entre nous .tout est dit .
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#79
 
  ce n'est juridiquement pas exactement cela...  avant 15 ans il y avait soit viol (mais comme pour chaque fois qu'il y a un NON peu importe l'âge) soit "juste" des infractions en lien avec le fait qu'il y ait eu relations sexuelles entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans, ce qui est pénalement répréhensible meme si la mineure était ok.
  Ce n'est absolument pas l'âge qui entraient en jeu pour le viol. Mais le NON CONSENTEMENT. Ce qui est différent. 
  moi c'est pas ma cousine, c'est mon boulot. j'ai vu une jeune de 12 ans qui criait qu'elle était ok et qui a donc empêche une poursuite pour viol. 

 et en dessous de 15 avant la réforme : les magistrats devaient prouver le non consentement. Ce qui était délicat... pour les jeunes mineurs comme les petits enfants cela se déduisait de l'âge.
Pour les plus grands mineurs qui avait "attisé le majeur" et étaient ok, ils ne pouvaient démontrer le viol, donc il y avait des condamnations, pour d'autres infractions mais le viol ne pouvait pas être retenu ou s'il l'était pouvait être attaqué en appel par le condamné. 
  Maintenant ils n'ont plus a le faire,  en dessous de 13 de façon automatique c'est bien l'âge (en dessous de 13 ans) qui entraînera le viol... même si la relation était voulue par la dite mineure. Donc il y aura systématiquement viol qd il s'agira d'un majeur. ce qui est une avancée. Puis des seuils 13/15 puis -18 notamment avec la question de la prostitution de mineurs: par définition le mineur est ok pour la relation en matière prostitutionelle => là aussi, il y aura poursuite pour viol systématique du moment que le mineur a accepté la relation dans le cadre de la prostitution. C'est donc la prostitution qui crée l'infraction et ce jusqu'à 18 ans. Et vu qu'il y a de plus en plus de prostitution de mineur ... ça va dans le bon sens. 
  Voici ce que je trouve et que j'avais en tête. Soit je comprends mal, soit je m'exprime mal.? 
 La loi énonces un seuil d’âge, fixé à 15 ans, en deçà duquel tout acte de pénétration sexuelle commis par un adulte sera automatiquement considéré comme un viol, un crime puni de vingt ans de réclusion. Même chose pour l’inceste, s’il est commis sur un mineur de moins de 18 ans par une personne du cercle familial, mais aussi un concubin ou un compagnon pacsé. « En dessous de 15 ans, c’est non. L’inceste, c’est non »
Ça me semble clair: En dessous de 15 ans, toute relation sexuelle commise par un adulte est un viol. (Du moins, avant la réforme dont vous parlez) 
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#80
Non. 
avant la réforme et même après selon certaines conditions ce n'est pas un viol. 
faut regarder les textes de lois et non les interprétations de non juristes. 
  'Après la réforme: en dessous de 15 ans et au dessus de 13 : si le mineur est ok ET qu'il y a pas plus de 5 ans d'écart ce n'est pas un viol, mais une atteinte sexuelle, qui n'est donc pas un viol. 
  avant la réforme, l'âge de 15 ans était le seuil au dessus duquel le mineur est libre de son corps tant qu'il est ok avec toute personne. 
en dessous, s'il avait dit non = viol. S'il avait dit oui atteinte sexuelle. le pb était de prouver le non consentement réel qd il avait dit oui. D'où la réforme et le seuil de 13 ans et en dessous => c'est toujours un viol.   vous lisez bien mais juste pas les bonnes sources.
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#81
Non. 
avant la réforme et même après selon certaines conditions ce n'est pas un viol. 
faut regarder les textes de lois et non les interprétations de non juristes. 
  'Après la réforme: en dessous de 15 ans et au dessus de 13 : si le mineur est ok ET qu'il y a pas plus de 5 ans d'écart ce n'est pas un viol, mais une atteinte sexuelle, qui n'est donc pas un viol. 
  avant la réforme, l'âge de 15 ans était le seuil au dessus duquel le mineur est libre de son corps tant qu'il est ok avec toute personne. 
en dessous, s'il avait dit non = viol. S'il avait dit oui atteinte sexuelle. le pb était de prouver le non consentement réel qd il avait dit oui. D'où la réforme et le seuil de 13 ans et en dessous => c'est toujours un viol.   vous lisez bien mais juste pas les bonnes sources.
  Ok. je crois que j'ai enfin compris. Avant la réforme, moins de 15 ans qui dit oui à un adulte = atteinte sexuelle (et pas viol) = délit (et pas crime). 
Merci.  
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Linsoumise
#82
Voilà un tableau récapitulatif que j'ai fait APRÈS la réforme (mais ça ne semble pas lisible??) 
Dernière modification le 04/02/2023 11:37:17 par Linsoumise.
Soyez la première personne à aimer.
Linsoumise
#83
Voilà.
la relation sexuelle a un mineur de moins de 15 était interdit mais l'infraction de viol nécessitait un non consentement. Si cela ne pouvait pas être prouvé c'était "juste" une atteinte sexuelle / agression sexuelle selon les actes commis. 
 
maintenant la loi est claire et établi le viol d'office pour certains cas par ex  : moins de 13 à tous les coups c un viol, entre 13 et 15 : si plus de 5 ans d'écart ou si prostitution, au dessus de 15 avec un majeur c'est un viol si c'est de la prostitution alors même que le mineur est ok, idem personne ayant autorité.
 
c la qualification pénale la plus grave le viol avec ses dérivés (viol aggravé)
 
l'inceste est maintenant une infraction à part entière et vaut pour tout mineur même plus de 15.
 
à noter que l'inceste n'est pas interdit entre majeurs... 
Soyez la première personne à aimer.
Switcher
#84
Vous dites : " Je sais que certaines soumises ou même des soumis parfois fantasment sur le viol. 
J'aimerai savoir quelle est votre approche de ce type de pratique, ce que vous en pensez, si certain/nes d'entre vous l'ont déjà vécu. 
Pour ma part, j'avoue que cela me laisse perplexe et que j'ai du mal à imaginer comment on peut vivre ça et surtout qu'elles sont les motivations qui poussent à aller vers ce type de pratique. 
Merci d'avance pour votre participation, au plaisir d'échanger. " Si vous êtes une dominatrice, vous avez dû sodomisé un soumis avec un gode, est-ce un viol ? Est-ce aussi ce que souhaite le soumis ?
 
Soyez la première personne à aimer.
Romurex
#85
Je me suis débattue car réellement, je voulais rester fidèle à mon chéri...mais le corps ne suit pas tjrs l'avis du cerveau ! et dans cet ébat un peu violent, il a fini par me pénétrer sans préliminaires. J'étais trempée ! j'ai adoré (en fait, avec du recul)... et pourtant j'ai tellement pleuré sous l'eau chaude de cette douche qui n'en finissait pas. J'ai fini accroupie de douleur et de honte dans le bac à douche et c'est en crise de larmes, en pleine nuit, que j'ai téléphoné à celui qui deviendra mon premier mari ! Alors "viol" ou "pas viol" ? Revivre une bribe de cet instant m'excite toujours autant ! faut juste accepter les messages de son corps même s'ils sont politiquement incorrects pour le cerveau...
Et bien oui, il s'agit réellement d'un viol et le fait que vous ayez adoré n'y change rien. Quand à dire qu'un viol n'est pas nécessairement violent, savez vous ce qu'il aurait fait si vous aviez résisté jusqu'au bout ? Probablement il serait devenu violent pour obtenir ce qu'il souhaitait.
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#86
"subir un viol" n'est pas forcément synonyme d'être victime de violence. Je m'explique : j'avais 15 ans et je travaillais au Club Med durant mes vacances. Le Club recevait un groupe de musiciens très connus ! J'étais chargée de veiller à leur confort. Le guitariste m'avait demandé de lui poser du durcisseur sur ses ongles... Il était jeune et beau...mais j'étais amoureuse et fidèle ! J'étais tentée par son charme et en manque de "l'officiel" resté au pays. Il est clair que je ne "voulais" pas d'un rapport sexuel avec lui. Après le concert, il m'a attendue près de mon studio. Il a surgi de la nuit, s'est engouffré derrière moi et m'a projetée sur le lit en me disant : "tu m'as excité toute l'après midi, salope, tu vas payer" ! Je me suis débattue car réellement, je voulais rester fidèle à mon chéri...mais le corps ne suit pas tjrs l'avis du cerveau ! et dans cet ébat un peu violent, il a fini par me pénétrer sans préliminaires. J'étais trempée ! j'ai adoré (en fait, avec du recul)... et pourtant j'ai tellement pleuré sous l'eau chaude de cette douche qui n'en finissait pas. J'ai fini accroupie de douleur et de honte dans le bac à douche et c'est en crise de larmes, en pleine nuit, que j'ai téléphoné à celui qui deviendra mon premier mari ! Alors "viol" ou "pas viol" ? Revivre une bribe de cet instant m'excite toujours autant ! faut juste accepter les messages de son corps même s'ils sont politiquement incorrects pour le cerveau...
 
Ce qui me fait me questionner est le fait que vous travailliez à 15 ans. C'est possible ça ?
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Linsoumise
#87
Ce qui est questionnant c'est que ce soit un viol et que le violeur a violé une mineure...
il y a confusion entre un plaisir pris "malgré tout" et le fait que le viol soit des relations sexuelles imposées par force et contrainte. Il n'est pas question de plaisir. La minorité aggravant le crime. 
j'imagine qu'il n'y a pas eu de plainte? Et que ce charmant monsieur a pu donc continuer tranquillement sa route... en continuant de violer les jeunes mineures... 
 
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#
#88
  Ce qui me fait me questionner est le fait que vous travailliez à 15 ans. C'est possible ça ?
et oui le travail des mineurs en france est légal ils en est même qui travaillent quatorze heures par jour, cinq jours par semaine
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#89
137335
et oui le travail des mineurs en france est légal ils en est même qui travaillent quatorze heures par jour, cinq jours par semaine
Heu... C'est contraire au code de travail ça par contre... 
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Derek
#90
Pour ceux qui se demandent pourquoi certaines Soumises vont vers la simulation.
Tout simplement parce qu'avec un jeu, on prend l'expérience sensorielle, cérébrale, sans l'enjeu de triste réalité destructive ou de non-consentement. Y'a des esprits vagabond taillés pour le jeu de rôle. Ce type d'esprit est souvent ouvert à ce genre de mise en situation. Ca, soit tu l'as, soit pas encore.
Pour le thème en lui-même. C'est en gros basé sur l'attraction/répulsion. Des esprits un peu pervers disons-le qui aiment la négativité et la transmute. Typiquement, le type dit non, la fille dit oui et inversement. En jeu, ça te donne quelque chose que la fille se fait imposer pour de faux. Donc elle va dire stop, arrêtez monsieur, se débattra etc, et le mec jouera le type qui va plus loin. Il y a une opposition d'énergie qui en vrai ne l'est pas du tout, car la fille veut que le 'violeur' arrive à ses fins, mais une fois qu'elle aura bien résistée. A mon avis, en profondeur c'est ça qui se joue et c'est de ça que nait l'excitation.
Dernière modification le 04/04/2023 01:44:10 par Derek.
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#91
Pour ceux qui se demandent pourquoi certaines Soumises vont vers la simulation. Tout simplement parce qu'avec un jeu, on prend l'expérience sensorielle, cérébrale, sans l'enjeu de triste réalité destructive ou de non-consentement. Y'a des esprits vagabond taillés pour le jeu de rôle. Ce type d'esprit est souvent ouvert à ce genre de mise en situation. Ca, soit tu l'as, soit pas encore. Pour le thème en lui-même. C'est en gros basé sur l'attraction/répulsion. Des esprits un peu pervers disons-le qui aiment la négativité et la transmute. Typiquement, le type dit non, la fille dit oui et inversement. En jeu, ça te donne quelque chose que la fille se fait imposer pour de faux. Donc elle va dire stop, arrêtez monsieur, se débattra etc, et le mec jouera le type qui va plus loin. Il y a une opposition d'énergie qui en vrai ne l'est pas du tout, car la fille veut que le 'violeur' arrive à ses fins, mais une fois qu'elle aura bien résistée. A mon avis, en profondeur c'est ça qui se joue et c'est de ça que nait l'excitation.
  Ce dont vous parlez n'a pas de rapport avec le fantasme du viol. Vous parlez d'un simple jeu du chat et de la souris, fuis moi je te suis, suis moi je te fuis etc... Dans ce mignon petit jeu, oui, vous pouvez faire le parallèle avec "attraction/répulsion". Ce n'est absolument pas valable dans le cas du fantasme du viol. De plus, on n'est clairement pas sur les mêmes rôles BDSM. Ce que vous décrivez reste facilement dans le DS alors que le fantasme du viol s'inscrit dans le SM sans trop d'équivoques. 
Dernière modification le 04/04/2023 09:26:34 par Cassy.
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Derek
#92
Je ne comprend pas trop sur quoi tu me reprends en fait. Le jeu de rôle est un fantasme. Si y'a pas de fantasmes, on dépasse ce cadre, y'a non consentement et c'est puni par la loi. C'est ma foi assez simple à comprendre^^.
La simulation de viol n'est pas un viol. Car un viol c'est sans consentement. Donc ça paraît peut-être de simples tractations pour toi, mais plus que ça ce serait quoi ? La seule option que je vois c'est de souhaiter être réellement violé par un inconnu, ce qui est dangereux et pathologique car entraînera forcément des choses graves sur ta vie potentiellement. La fille serait dans une forme de consentement fantasmé et lui penserait vraiment violer la fille. Chelou. Si elle demande à cet inconnu de le violer, il ne la viole... justement pas car elle le demande ! bref on tourne en rond^^ Sinon ou reste sur une entente de deux personnes se mettant d'accord pour de "faux" et dans ce cas, je le répète, c'est une forme de jeu.
Donc quel que soit le niveau attraction/répulsion que tu mets (la fille qui se défend, la fille qui ne se défend pas du tout car laisse totalement faire son violeur surpuissant etc. etc.), si les deux sont au courant qu'ils vont faire l'amour, ils jouent un rôle...
Et l'attraction / répulsion ce n'est pas que des gestes pour faire semblant comme tu sembles le croire, ce sont aussi des attitudes, des positionnements mentaux pour leurrer son esprit et faire "comme si". Ce que font les meilleurs acteurs de ce monde pour se convaincre qu'ils sont le personnage qu'ils jouent. Enfin, le dosage de ces deux termes va aux deux personnes concernées : s'ils ont prévus de se mettre des coups de poings pour être réaliste (pas mon truc, c'est un exemple), c'est une forme de répulsion extrême. Donc bien une forme de répulsion. Je parlais général. Le niveau de contrainte et de puissance que tu y mets doit être convenue avant de se lancer. Mais l'idée première c'est ça : c'est deux volontés opposées. Car si le but c'est pas d'avoir une opposition en attraction/répulsion, bref tu fais l'amour normal quoi, y'a pas d'élément perturbateur, les deux veulent la même chose et basta^^...
Dernière modification le 04/04/2023 12:34:49 par Derek.
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#93
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai joué plusieurs des jeux de rôles dans le domaine de l'abus. Il s'agissait de véritables mises en scène ayant pour objectif de partager ce que l'on ressent, d'un côté comme de l'autre, dans de telles situations et comment y accéder de manière réaliste.
Il s'agit d'un échange qui va très loin dans les ressentiments, une sorte d'exploration où l'on cherche à atteindre des sommets dans le choix de la situation initiale d'abord puisque c'est elle qui va créer la pression psychologique, du vocabulaire et de la progression dans l'histoire.
En ce qui me concerne, l'acte sexuel n'a jamais été un but; c'est plus le cheminement qui nous a intéressés et la qualité des dialogues.
Onan
 
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#94
Je ne comprend pas trop sur quoi tu me reprends en fait. Le jeu de rôle est un fantasme. Si y'a pas de fantasmes, on dépasse ce cadre, y'a non consentement et c'est puni par la loi. C'est ma foi assez simple à comprendre^^. La simulation de viol n'est pas un viol. Car un viol c'est sans consentement. Donc ça paraît peut-être de simples tractations pour toi, mais plus que ça ce serait quoi ? La seule option que je vois c'est de souhaiter être réellement violé par un inconnu, ce qui est dangereux et pathologique car entraînera forcément des choses graves sur ta vie potentiellement. La fille serait dans une forme de consentement fantasmé et lui penserait vraiment violer la fille. Chelou. Si elle demande à cet inconnu de le violer, il ne la viole... justement pas car elle le demande ! bref on tourne en rond^^ Sinon ou reste sur une entente de deux personnes se mettant d'accord pour de "faux" et dans ce cas, je le répète, c'est une forme de jeu. Donc quel que soit le niveau attraction/répulsion que tu mets (la fille qui se défend, la fille qui ne se défend pas du tout car laisse totalement faire son violeur surpuissant etc. etc.), si les deux sont au courant qu'ils vont faire l'amour, ils jouent un rôle... Et l'attraction / répulsion ce n'est pas que des gestes pour faire semblant comme tu sembles le croire, ce sont aussi des attitudes, des positionnements mentaux pour leurrer son esprit et faire "comme si". Ce que font les meilleurs acteurs de ce monde pour se convaincre qu'ils sont le personnage qu'ils jouent. Enfin, le dosage de ces deux termes va aux deux personnes concernées : s'ils ont prévus de se mettre des coups de poings pour être réaliste (pas mon truc, c'est un exemple), c'est une forme de répulsion extrême. Donc bien une forme de répulsion. Je parlais général. Le niveau de contrainte et de puissance que tu y mets doit être convenue avant de se lancer. Mais l'idée première c'est ça : c'est deux volontés opposées. Car si le but c'est pas d'avoir une opposition en attraction/répulsion, bref tu fais l'amour normal quoi, y'a pas d'élément perturbateur, les deux veulent la même chose et basta^^...
  Tu es encore plus catégorique que moi lorsque tu t'exprimes 😂. Faut le faire! (J'ai cette arrogance juvénile comme principal défaut. J'en suis consciente et travaille dessus). C'est un trait de caractère qui me semble gênant de la part d'un homme qui explique à une femme ce qu'elle fantasme et pourquoi elle aime telle ou telle pratique... (Tu la vois bien l'arrogance là ? 😂). 
On va avoir un peu de difficulté pour se comprendre rapidement donc je te propose de discuter en privé entre nous afin de ne pas polluer le fil de discussion. Qu'en penses-tu ? 
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Derek
#95
Disons que beaucoup de gens pensent désormais que donner son avis sans concession c'est devenu de l'arrogance. Je ne suis pas de ceux qui prennent 1000 précautions oratoire pour dire ce que je pense c'est sûr, mais ce n'est pas de l'arrogance^^, plus de la franchise et du factuel.
Sinon, je n'explique pas à une femme ce qu'elle fantasme, relis un chouya tout ce que j'ai écrit. Je parle juste d'1 élément qui rentre dans la grande catégorie du fantasme en général. Homme comme femme d'ailleurs. En l'occurence : le jeu. Par le jeu, tu réalises des fantasmes impossibles à réaliser en vrai. Il est plutôt admis que le simulacre/simulation de viol c'est pour de faux. Tout ce qui est fait pour de faux va plutôt sur une mise en scène, du jeu quoi. Si c'est pour de vrai, on n'est plus dans le jeu et le terme de simulation ne porte plus bien son nom. Donc que tu sois un homme, une femme ou autre chose^^, quel que soi le sacro-saint "ressenti" (dont je n'ai jamais parlé...) ça change pas des masses ce fait absolu...
Y'a pas de pollution du sujet à titre perso, j'ai parlé du sujet de A à Z sur tous mes messages^^ En revanche, moi je parlais du fond, toi tu parles du posteur, de choses que je n'ai jamais dites et ça m'intéresse pas de continuer ce débat où déjà tout a été dit de mon côté et où visiblement on ne parle plus/ne se répond plus sur les données initiales (et tu n'as pas soulevé masse arguments de ton côté^^).
Dernière modification le 05/04/2023 00:01:56 par Derek.
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#96
Disons que beaucoup de gens pensent désormais que donner son avis sans concession c'est devenu de l'arrogance. Je ne suis pas de ceux qui prennent 1000 précautions oratoire pour dire ce que je pense c'est sûr, mais ce n'est pas de l'arrogance^^, plus de la franchise et du factuel. Sinon, je n'explique pas à une femme ce qu'elle fantasme, relis un chouya tout ce que j'ai écrit. Je parle juste d'1 élément qui rentre dans la grande catégorie du fantasme en général. Homme comme femme d'ailleurs. En l'occurence : le jeu. Par le jeu, tu réalises des fantasmes impossibles à réaliser en vrai. Il est plutôt admis que le simulacre/simulation de viol c'est pour de faux. Tout ce qui est fait pour de faux va plutôt sur une mise en scène, du jeu quoi. Si c'est pour de vrai, on n'est plus dans le jeu et le terme de simulation ne porte plus bien son nom. Donc que tu sois un homme, une femme ou autre chose^^, quel que soi le sacro-saint "ressenti" (dont je n'ai jamais parlé...) ça change pas des masses ce fait absolu... Y'a pas de pollution du sujet à titre perso, j'ai parlé du sujet de A à Z sur tous mes messages^^ En revanche, moi je parlais du fond, toi tu parles du posteur, de choses que je n'ai jamais dites et ça m'intéresse pas de continuer ce débat où déjà tout a été dit de mon côté et où visiblement on ne parle plus/ne se répond plus sur les données initiales (et tu n'as pas soulevé masse arguments de ton côté^^).
  J'ai dit que tu étais catégorique, pas arrogant. J'ai dit que moi j'étais arrogante en caricaturant tes propos. (Tu vois qu'on se comprends pas 😂). 
Pour le reste de ta réponse, je persiste sur ma réponse précédente et tu me convaincs davantage quant au fait que, ce que je disais te concernant n'était pas caricatural finalement. 
Je te propose de débattre en privé gentiment, tu refuses. Tu me réclames des arguments mais si tu avais réellement lu l'historique comme tu le prétends, tu saurais que j'en ai donné bien suffisamment pour que tu comprennes mes propos. Mais tu sembles tout savoir sur tout et ne jamais te remettre en question apparemment alors reste donc avec tes "faits absolus" qui n'ont de véritables que leur absolu pathétisme et l'ingénuité du niveau d'un collégien.  PS: Ne perds pas ton énergie à mecxpliquer (oui je l'ai écrit volontairement ainsi peut-être auras tu la référence) en quoi j'ai tort etc... Je ne te lirai pas puisque tu es certain d'avoir déjà tout dit 😘
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Derek
#97
Non non^^ tu as bien parlé du posteur en insinuant que je serais plus arrogant que toi. Avec le pitit smiley rigolo en prime. 
Tu es encore plus catégorique que moi lorsque tu t'exprimes 😂. Faut le faire! (J'ai cette arrogance juvénile comme principal défaut. J'en suis consciente et travaille dessus). C'est un trait de caractère qui me semble gênant de la part d'un homme qui explique à une femme ce qu'elle fantasme et pourquoi elle aime telle ou telle pratique... (Tu la vois bien l'arrogance là ? 😂). 
Je veux bien tout ce qu'on veut, mais faudrais juste arrêter de mentir et de créer du bullshit pour que dalle. Je continue pas le débat avec les gens qui veulent parasiter le débat en partant sur des insinuation sur le posteur et non sur les idées (Catégorique c'est moi qui le suit, pas les idées, stop troll...). De plus, moi j'ai pas posté pour te répondre à l'origine en fait, donc je ne te doit rien. Je parlais de façon générale. C'est toi qui me répond en reprenant des trucs lunaires. Dans mon premier post il suffit de tout reprendre point par point : je ne parle que du jeu et de l'attraction et de la répulsion. Et pour mes posts suivants, je t'ai en gros précisé que la répulsion tu peux lui mettre la dose de puissance que tu veux. Ca reste la quintescence de l'oppositon entre les deux intervenants et qu'en gros ils se nourissent de ça. Basta. Donc dire que j'ai insinué savoir ce que ressentait les femmes en fantasme de viol est juste complètement faux. Donc là c'est pas niveau collégien si tu veux, c'est niveau CP, à savoir apprendre à lire ce qui est écrit... Pour le fait absolu, en gros, si tu veux démonter ça, faut que tu arrives à prouver que la simulation de viol n'est pas pour de faux. Que le viol est VRAI. Donc j'estime que oui, c'est un fait invariable et absolu, car  SINON c'est pour de vrai, et donc PENALEMENT répréhensible. FIN^^. Si c'est dans la loi, c'est que l'évidence est plutôt de mon côté,donc c'est à toi de prouver ton point. Its all. Et oui je te confirme : j'ai pas spé envie de discuter en privé alors qu'on a visiblement pas les mêmes approches, la même rigueur pour débattre. Et je le redis, tout a été dit pour le coup de mon côté et c'est toi qui me branche sur ce que tu as mal compris. Maintenant si tu le veux bien arrête de polluer ce topic, on s'en tape de tout ça.
Dernière modification le 05/04/2023 13:22:14 par Derek.
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