J'en vois quelques-uns (surtout des hommes doms) qui utilisent des majuscules sur les mots "Je", "Moi", "Nous", "Me", etc... Au début je prenais cela pour de l'auto-caricature, de l'humour, quoi. Mais non, ces gens semblent très sérieux dans l'auto-déférence ou suffisance, et cela m'intrigue.
J'en vois beaucoup d'autres (surtout des femmes soumises) qui utilisent également les majuscules pour désigner des doms, et qui poussent même la subtilité peu pratique au clavier à préciser par exemple "C/ceux et C/celles" ou encore "Bonsoir à V/vous", au lieu d'écrire "ceux et celles" et "Bonsoir à vous", qui engloberaient de toute façon tout le monde de la même manière.
Questions (au risque de paraître pathétiquement néophyte aux yeux des "connaisseurs puristes détenteurs du savoir es-BDSM" ) :
- Pourquoi s'emmerder ainsi avec ces conneries d'égo et de titres pseudo-fanatisés à l'heure où tout le monde se tutoie naturellement et spontanément sur le net au sein d'une même communauté ?
- Qui a généré ce genre de code et pourquoi certains le suivent-ils à la lettre comme des paroissiens respectant des titres sacrés, alors que d'autres s'en foutent et ça ne les empêche pas d'être respectés ?
(puisque le but semble être un renforcement ostensible du respect, comme de peur qu'il ne soit pas assez marqué)
- Déjà que nous vivons une époque cyber, où le vouvoiement marque une distance assez ringarde et obsolète au même titre que la cravate, le chapeau et le roulement des R utilisés jusque dans les années 60, pourquoi le BDSM devrait s'attacher à des traditions conservatistes surannées et inadaptées à notre époque, au lieu de couler de source plus authentiquement chez quelqu'un pour qui c'est intrinsèque tout simplement ?
- N'y en a-t-il pas qui trouvent que trop de rites, décorums, codes et protocoles rigides encombrent encore cet univers, alors que les pratiques et les looks, eux, changent volontiers ?
J'en vois beaucoup d'autres (surtout des femmes soumises) qui utilisent également les majuscules pour désigner des doms, et qui poussent même la subtilité peu pratique au clavier à préciser par exemple "C/ceux et C/celles" ou encore "Bonsoir à V/vous", au lieu d'écrire "ceux et celles" et "Bonsoir à vous", qui engloberaient de toute façon tout le monde de la même manière.
Questions (au risque de paraître pathétiquement néophyte aux yeux des "connaisseurs puristes détenteurs du savoir es-BDSM" ) :
- Pourquoi s'emmerder ainsi avec ces conneries d'égo et de titres pseudo-fanatisés à l'heure où tout le monde se tutoie naturellement et spontanément sur le net au sein d'une même communauté ?
- Qui a généré ce genre de code et pourquoi certains le suivent-ils à la lettre comme des paroissiens respectant des titres sacrés, alors que d'autres s'en foutent et ça ne les empêche pas d'être respectés ?
(puisque le but semble être un renforcement ostensible du respect, comme de peur qu'il ne soit pas assez marqué)
- Déjà que nous vivons une époque cyber, où le vouvoiement marque une distance assez ringarde et obsolète au même titre que la cravate, le chapeau et le roulement des R utilisés jusque dans les années 60, pourquoi le BDSM devrait s'attacher à des traditions conservatistes surannées et inadaptées à notre époque, au lieu de couler de source plus authentiquement chez quelqu'un pour qui c'est intrinsèque tout simplement ?
- N'y en a-t-il pas qui trouvent que trop de rites, décorums, codes et protocoles rigides encombrent encore cet univers, alors que les pratiques et les looks, eux, changent volontiers ?
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