vie couple/ bdsm/ fidelite

Bonne question! C'est dans votre couple que se fixe les limites..savoir s'écouter entreprendre..limiter..Tout à une limite ma chère..à vous de les fixer.. Si la confiance et l'amour y règnent..Tout est permis mais rien est obligatoire!! Les épreuves de la vie faisant que des choix s'imposent..Mais avec l'âge et les aléas de la vie..on apprend toujours on s'affranchit..moi qui est de nature curieuse j'aime apprendre et appliquer! Sachant que je suis avec mon soumis depuis 18 ans mariée et avec enfants..tout est possible..je ne dis pas que ça été facile!!mais le temps nous a aidé ainsi que les épreuves de la vie Bien à vous Damejuju:)

Il y a de couple bdsm et d autre ou seul l un des deux est attiré et donc que faire?

Le bdsm n est il pas quelque de chose de profond, inscrit en nous? , un peu comme notre sexualité. ... On ne peut imposer cela a l autre? Juste partager, expliquer nos envies, désirs. .. faire découvrir. .. après il y a parfois des limites. .

je ne me vois pas partager mon côté domina avec mon conjoint? Pourtant j adorerais dessiner avec mes griffes sur le dos de mon soumis... des limites dans ma switchitude...en dehors domina... et dans mon couple soumise fragile je veux m abandonner totalement. ..être sienne..par amour....

Bonjour Meg,

Je vais vous parler de ma vie.
Elle n'est pas simple et qui encore aujourd'hui, m'interpelle parfois.

J'ai commencé dans le bdsm en le cachant à mon mari, mais pour s'abandonner totalement, il a fallu que je le dise à mon mari. C'était où on reste ensemble ou on divorce.
Après bien des tensions, de la communication et des dialogues, mon mari a compris, que je ne cherchais pas à refaire ma vie, mais à m'épanouir dans une sexualité alternative qui était de me soumettre.

J'ai eu la chance de rencontrer un Dominant qui était marié à une femme soumise. Ce Maître espérait que mon mari un jour me dominerait. Mais tout le monde n'a pas la nature Dominante ou soumise, c'est un état d'esprit et mon mari est loin d'être Dominant, il comprend et accepte cela parce qu'il a vu tout le plaisir que j'en recevais, mais de là à me soumettre, il n'a jamais pu ou simplement dans le jeu d'une soirée organisée.

Dois je pour autant, lâcher mon mari et partir pour une autre vie. Sourire, je pense que c'est à moi de savoir me situer et de savoir respecter mon mari et répondre aussi à ses envies. Après je ne cache aux Dominants rencontrés, ce qu'est ma vie et je sais que l'on peut être soumise et s'abandonner dans beaucoup de Domaines, si l'on a la chance de rencontrer quelqu'un de respectueux et qui n'interviendra pas dans ma vie familiale.

Achaque rencontres et début de relation, je préviens que personne n'entrera dans mon couple, je suis soumise et si on ne respecte pas cela avant tout, aucune construction n'est possible à mes yeux.

Voilà meg, on peut avec beaucoup de dialogue et d'amour trouver une place qui n'est peut-être pas celle que vous conviendra à vous.

elle

Merci, elle, pour se partage. ...

A mon tour de vous faire part de mon vécu.

J'ai été durant 18 ans l'épouse modèle et heureuse d'un homme adorable "mais" vanille !

J'ai lutté contre mes pulsions durant 10 ans où j'ai même renoncé à toute vie sexuelle plutôt que du mauvais sexe (j'avais à peine 35 ans !).

Nous étions englués dans une espèce de routine bien connue de tous les couples dans la confiance pourtant. Un jour, j'ai lâché le morceau... il fallait que ça sorte. Il m'a regardée bizarrement et m'a dit que j'étais cinglée et qu'il ne pourrait jamais me "traiter" comme cela.

A force de dialogue, tout comme elle31, je l'ai convaincu que j'en avais absolument besoin pour mon épanouissement personnel, comme un hobby, comme lui aimait le foot ou la pétanque.

On a alors convenu que durant les moments où il se rendrait au sport, je vivrais des instants BDSM. Au départ, il me posait des questions à mon retour à la maison et je lui donnais plein d'amour pour le remercier de me permettre d'enfin pratiquer. Puis, les détails et photos lui sont devenus insupportables (il me traitait de cinglée !) et nous avons alors ajusté la relation en cachant ces moments. Il partait au sport, j'allais en séance, un petit bisou sur le parking, "bonne soirée" "toi aussi, à toute à l'heure".

J'ai changé de Maître plusieurs fois durant tout ce temps où il acceptait cette vie parallèle et il se réjouissait de chaque rupture...jusqu'à la rencontre avec Masterlau !

Là, il a compris que la donne avait changé car je privilégiais tous les moments possibles avec mon maître plutôt qu'avec mon mari et un jour je lui ai avoué : "je crois que je l'aime" et quand il m'a répondu : "et moi ?", je n'ai pu lui afficher qu'une mine désolée et déconfite... C'était fini ! C'est tellement facile de désaimer que ça en est désarmant...

Il n'a pas supporté de vivre sans amour. Il est parti et je me suis sentie "soulagée"...c'est bête !

Masterlau était en couple et à aucun moment je n'ai émis l'idée qu'il quitte femme, enfant et maison...mais de son côté, notre relation faisait de l'ombre à leur couple (déjà malade).

C'est ainsi que nous avons fait "valser" nos vies vanilles respectives pour vivre pleinement notre BDSM en un quotidien H24. Cela fait 9 mois et on a bien conscience de l'adage "tout nouveau, tout beau" !

Mais, désormais, lui comme moi, on est en COHERENCE avec nous même et cela...ça n'a pas de prix !

Bonne réflexion à vous dans ce carrefour infernal.
B

Merci pour ce témoignage qui me touche particulièrement...

Je suis peut être dans la première étape de votre vie.... Marié et père de famille, j'ai toujours été fasciné par ce monde dont j'ignorais qu'il me correspondait... Adolescent j'aimais jouer avec des liens... des cordes... seul hélas... et j'ai découvert bien tard que je n'étais pas un cas isolé et que cela s'appelait le bondage...

Le hasard de la vie m'a fait enfouir ces envies de liens, de jeux, de D/S... même si l'envie était là, la famille, les enfants, le quotidien m'ont écarté de ce chemin... une épouse qui ne partage absolument pas ces désirs et qui fait même un blocage sur la simple évocation de ce qu'elle qualifie de pervers.... d'où une frustration et une situation de plus en plus difficile à supporter...

Donc que faire... oublier ses besoins profonds... ou changer de vie.. abandonner une famille simplement par besoin bdsm... la vie est compliquée et je partage l'idée que l'on peut s'adonner à ces plaisirs en secret de sa vie au grand jour... un peu comme un loisir personnel... Mais pour moi le questionnement reste entier... et si tout plaquer me tente régulièrement, j'ai peur de faire souffrir en faisant ce pas dans le vide...

Que faire?...

Je pense qu il faut être patient, y aller pas à pas... beaucoup de monde ont une image éronnée du bdsm...la pornographie n aide pas... elle masque l essentiel. ... le lien profonf, la confiance, le lâcher prise,... la liberté d être et de faire...sans jugement entre personnes consentantes

Je crains que la réponse soit en vous... Faut juste la faire sortir et en assumer les conséquences quelles qu'elles soient. En tout cas, il serait bien hasardeux de jouer les conseilleurs alors qu'on ne sera jamais les payeurs !

Moi, je dis tjrs dans ce cas, que "lorsque nos 3 bouts de bois nous retiennent encore à la maison, c'est qu'on n'est pas prêt à en partir"... Mais ce n'est que mon avis !

Vivre dans la clandestinité, tel un "hobby" est un chemin que beaucoup choisissent jusqu'au jour où ils souffrent trop de cette "double vie" et qu'ils font un choix.

J'ai rencontré un chauffeur de taxi parisien qui a plaqué sa bonne chienne pour choisir sa femme et privilégier sa vie de famille. Lorsque nous voyageons ensemble, nous évoquons nos expériences, il y a énormément de nostalgie dans sa voix... Lui ne sait pas encore qu'un jour, il y reviendra !

Ne vous torturez pas l'esprit, la réponse n'est pas évidente. Certains choix sont difficiles à faire et pas sans dommages collatéraux...

Courage.
B

Le temps, le dialogue apportent parfois des réponses

Sujet intéressant. La question se pose souvent si on partage sa vie avec un non initié, vouloir assouvir ses pratiques en cachette est-ce tromper ? Mentir pour pouvoir s'épanouir ou le/la préserver est-ce bien ou mal ?

On parle du couple mais je me demande aussi : Et avec des minots dans les pattes comment on fait ?

Le dialogue est primordial. .. après. ...le temps, la patience. .. font parfois avancer doucement les choses

Ennuyeux lorsque c'est "à peu près" ça... mais comme vous l'avez dit, le dialogue permet d'avancer...et ça n'a pas de prix !

Bon parcours à vous deux
B

Pareil...

Patience, pas a pas... commencer par discuter de facon general avant de vous dévoiler...

Même type de parcours que certains.
Après avoir essayé de vivre une relation Ds au début de mon mariage et devant un manque d'enthousiasme évident, ma vie intime est passée de vanille a pas grand chose.
L'infidélité a été un choix assumé coïncidant avec un retour de libido mais un décalage dans nos envies, entre autres. Mais pas que.
Après 6 mois et quelques récentes rencontres, il est aujourd'hui au courant. Dur a accepter mais il tolère notamment car il sent bien que cela fait partie de moi, l'ayant en partie vécu ensemble il y a 15 ans. Il me semble que cette confession et les échanges qui ont suivi nous ont rapproché.
Tout est affaire de communication, je confirme. Il faut prendre son temps et parfois arrive le bon moment. Pour moi il était venu.

En définitive, miser sur l'amour de son couple, faire confiance à la solidité de ce que l'on a créé à deux.

Je dis toujours que le couple c'est comme deux jambes qui sont presque parallèles. Longtemps, on trace côte à côte et l'écartement est infime et supportable. Puis au fur et à mesure des années, on s'écarte mais les inducteurs de l'amour rapproche les jambes et corrige la position.

Mais il arrive aussi que les jambes se croisent, se tournant le dos, chacun voulant mener son chemin et les inducteurs ne fonctionnent plus ; le solide bassin finit par gêner...

Ce monde n'est pas fermé. Le problème c'est que tu es un chien fou impatient. Il te faut prendre le temps de lire les forums, découvrir les profils, te rendre aux munchs, sortir en soirée...mais en spectateur !

Et seulement quand tu seras "mûr", tu intéresseras... PATIENCE, donc, première qualité du SOUM...

J'allais dire la même chose.
Moi non plus je ne pensais pas que...
Quand qu'au fait de ne pas chercher à convertir l'autre, sans vouloir changer l'autre on peut voir en lui un soumis/dominateur potentiel, surtout lorsque qu'on le/la connait.
il peut arriver simplement qu'en parlant à l'autre de ce que l'on apprend sur soi-même, des idées lui viennent sans pour autant le/la pousse.
Dans ce cas là, une relation peut passer de vanille à BDSM après bien des années de vie commune.