Tu le redis plus bas, Luxu aussi l'a évoqué et je n'ai pas encore lu Novicetimide, ni les autres mais, je trouve ça fascinant. Cette capacité à dompter quelque part, sa bête intérieur.
Je crois que j'en suis loin, je commence à peine à intégrer que mon masochisme n'est pas que sexuel, d'où mon incapacité à comprendre "comment vous faites". Mais merci de livrer tout ce cheminement interne.
Je ne sais pas si une situation fait plus rêver qu'une autre. Moi je trouve fascinant ce que je ne comprend pas. Mes luttes intérieures sont sur d'autres aspects et j'ai l'impression qu'à travers ton masochisme "égoïste" comme le dit Beyourself, tu t'affrontes toi-même et je trouve ça assez courageux. Et enviable même si ce n'est pas la méthode que je choisirais.
Ça c'est de la bonne copine ! Rires. Tu parles aussi de beaucoup pleurer. Pendant ou après ? Le peu d'impact que j'ai eu dans mon ancien Lien, je me refusais à pleurer parce que je voulais tenir. Mais c'était beaucoup de l'initation. Mais je comprends ce sentiment de vouloir se depasser, pour l'autre par égo etc. D'ailleus je me suis longtemps demandée si les maso ou soum pleuraient lors de séances que ce soit en public ou en privé. Dans ma tête à mes débuts maso = aime la douleur donc ne pleure pas...
Ben oui hyper sympa, tu réponds à mes questions farfelues ;) Je suivrai le chemin de billes un jour...
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Désolée pour les mises en page saccagées par mes réponses mais j'accorde le point au forum dans ce duel.
Merci Luxu. Ta réponse est assez claire pour moi.
Quand tu parles de capacité à transformer la douleur en plaisir, je comprends. Même si je ne pense pas avoir vécu ce type de moments. Je ne l'ai peut-être tout simplement pas conscientisé.
Un peu comme toi à voir les autres le vivre, j'ai été "tentée" par le besoin d'expérimenter une séance d'impact dernièrement. Et j'avoue que je ne sais pas trop ce qui m'y a poussé, c'était comme un besoin d'extérioriser un trop plein. Et ça s'est arrêté trop tôt me laissant un peu sur ma "faim".
Je crois Ogmios, que vous n'avez pas tout à fait compris mon questionnement. Il peut m'arriver de mal m'exprimer mais au vu des réponses précédentes et suivantes, j'ai l'impression que non.
Il ne s'agit pas ici de savoir si on est maso ou pas et d'en définir les degrés. Je parle de ressenti intérieur. De ce qui peut déclencher, de ce qu'on peut ressentir, vivre (émotionnellement, cérébralement, corporellement parlant), dans une séance d'impact ou dans diverses expérimentation masochistes. Extrême ou pas d'ailleurs.
Effectivement, ma comparaison entre l'expérience du masochisme chez les soumis et chez les soumises est totalement subjective et issue d'observations très personnelles. Je n'ai pas d'éléments concrets ni de statistiques à part un constat; je vois plus facilement (sur le murG par exemple), des hommes soumis s'auto infliger, ou pratiquer des actes de masochisme assez extrême à l'inverse des femmes. D'ailleurs généralement, quand il s'agit de femmes, ce sont en partie des extraits de video porno. Sujet intéressant à décrypter, mais l'analyse des comportements sociaux n'est pas mon domaine de compétence. Je ne fais qu'observer et essayer de comprendre.
"Je me sens vivante quand j'ai mal." En ce qui me concerne, je partage complètement ce qu'a dit Azhara. C'est l'une des racines les plus fortes du maso.
La relation suivie entre un(e) dominant/(domina) , et à plus forte raison au sein d'un couple sm, permet de jouer bien plus finement avec l'autre. La relation est plus intense et permet de jouer plus avant sur la douleur psychologique, les attentes ( en temps !), les craintes et les limites.
Redouter d'avoir mal tout en le souhaitant est un des paradoxes du maso. Offrir sa douleur et repousser ses limites pour satisfaire la personne dominante est un vrai plaisir. Il faut que la personne dominante y trouve son plaisir. Il y a souvent une vraie générosité chez les personnes dominantes.
( Une pro, en revanche, a une expérience plus riche en diversité d'individus. C'est aussi plus froid. La froideur peut aussi être recherchée . Elle chosifie d'autant plus le soumis qui est parfois en demande de cela. > Je ne parle pas ici de demande comme une liste de courses mais bien comme un de ses besoins en lui, plus ou moins conscient.)


