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Je ne parierais pas là dessus...
La seule façon de ne jamais être remplacé par l'intelligence artificielle, c'est de continuer à faire le con
Bon, généralement je ne participe pas aux déterrage de sujets vieux de plus de 2 ans, mais celui-ci est intemporel et peut être intéressant s'il est relancé aujourd'hui.
Je ne suis que depuis 3 mois sur ce site. J'ai eu environ 10 contacts de Doms, dont environ 5 de sérieux. J'ai fait 2 rencontres dont 1 qui s'est concrétisée en "pratique".
La plupart du temps, ce qui a coupé court nos échanges c'était l'incompatibilité de notre recherche, ou bien, plus insidieux, le fait que je ne convenais pas physiquement.
J'ai conscience qu'être une femme sur internet est un avantage, dans le sens où la prise de contact est facile. Seulement, toutes les femmes sont différentes, et je suis différente des femmes en général :) donc je perds aussi beaucoup de temps, sachant que je suis une personne qui prend facilement la décision de la rencontre et que, malgré ça, vous voyez qu'en trois mois il n'y en a eu "que" 2 (dont 1 qui compte pas...), malgré le potentiel de plus de rencontres.
J'en parlais encore hier : le virtuel semble facile au premier abord, mais c'est piégeux. Je me rend compte que ça demande de déployer beaucoup plus d'énergie que la rencontre dans le réel, parce que tout met plus longtemps à se faire et tout passe par des filtres successifs : la demande de contact, puis les premiers instants de dialogue, puis la découverte mutuelle, parler de soi, parler de l'autre, essayer de comprendre qui est en face de nous, partager nos goûts, puis envisager une rencontre. Echanges téléphoniques, échange de photos (c'est pratique pour se retrouver en rendez-vous !).
De mon expérience, ça pose problème : dans 1 tiers des cas, j'ai passé des heures à échanger avec des doms, constater qu'on s'entend bien, que ça match... et la photo, le call ou la rencontre réelle, c'est patatra. Et du quiet quitting (insupportable) ou du ghosting.
Pourtant, je ne sais pas comment expliquer plus clairement comment je suis et comment je me présente, mais c'est souvent la même chose : "je cherche une femme plus féminine", et là je me dis : "bordel, c'est pas comme si je l'avais pas écrit noir sur blanc. Peut-être que je devrais essayer en chinois.". Ca pose problème parce que l'avantage du réel, c'est que ce n'est pas moins blessant, mais que ça se résoud plus rapidement : je ne conviens pas ? Next. Pas la peine de me tenir la jambe pendant 2 mois en refusant l'évidence : vous ne voudrez jamais rien faire avec moi.
Bref, j'en parlais encore hier soir avec un contact, et puis j'en parlais aussi il y a 2 weekends lors d'une rencontre. Dans mon cas, la rencontre en réel sera pas forcément plus facile, mais sans doute plus efficace : manifestement, mon intellect n'est pas un repoussoir, donc autant tenter les rencontres en réel directement pour que les personnes me découvrent toute entière dans ma manière d'être et de paraître. Jouer cartes sur table, exposer clairement ce qui fait la différence : mon être physique.
Le virtuel expose votre "esprit", mais il n'y a rien de votre manière d'être physique, votre présence, votre parfum, votre charisme... Et donc vous présentez une version tronquée de vous-même, ce qui peut parfois être sur-vendeur, ou l'inverse...
C'est vrai que le virtuel "aide" à faire le premier pas, mais certains s'arrêtent à ce premier pas et ne sont pas en accord avec eux-même et leur volonté d'aller plus loin. D'autres sont aveuglés par leur recherche de la soumise/soumis/du dom/domina parfait, par leurs fantasmes, et ne le trouveront probablement jamais tant leurs attentes sont presque irréalistes. Et parmi toute cette illusion et cette indécision, il y a celles et ceux qui cherchent du réel et qui se font balader.
Et le réel est impressionnant, surtout si on est seul.
De mon côté, je crois pouvoir couper la poire en deux pour débuter dans ce milieu. J'ai des contacts et des rencontres via le virtuel, je compte renouveler les rencontres déjà faites et j'en envisage aussi des nouvelles. Mais je ne sais pas si j'ai envie de continuer comme ça en partant du virtuel. Avec les rencontres déjà faites ou à venir, je choisis une direction plus "playpartner" pour accompagner et être accompagnée dans la communauté BDSM réelle et concrète, ce qui nous permettra de faire des rencontres, même si ce n'est que du réseautage, éventuellement des amitiés. C'est déjà ce qu'on fait dans le virtuel, en fait. Mais au moins on rencontrera des personnes qui ont déjà les deux pieds dans le milieu.
Bref, il y a peut-être une forme de mentorat. Vous pouvez penser que c'est "vieille école", mais au contraire, je trouve ça plutôt frais.
Si je devais résumer les étapes de recherche que je valide je dirais :
1. virtuel pour se mettre dans le bain. Sans forcément trouver LA bonne personne (ce qui peut quand même arriver), trouver des gens avec qui vous vous entendez bien, avec qui vous partagez des visions communes
2. sortir du virtuel une fois que c'est fait, aller en munchs pour rencontrer les personnes que vous avez connues en virtuel ou en dehors des munchs pour papoter si vous êtes plus à l'aise, pour commencer. Passer à l'étape de la soirée en club peut être paradoxalement moins impressionant que le munch, c'est aussi une solution.
3. En suite, beh en fonction des découvertes/rencontres, il y a un tas de possibilités.
J'ai pas commencé comme ça, mais ce cheminement est celui qui me parle le plus, actuellement.
Pour la suite, j'ai donc encore une ou deux rencontres virtuelles en ligne de mire avec la possibilité de pratiquer mais aussi de sortir en clubs/plays avec des personnes que je considérerais plus comme des "mentors", en qui je peux faire confiance parce que discussion virtuelle/rencontre réelle/déjà pratiqué avec. Pour le reste, l'avenir me le dira, mais avec pour objectif d'être moins dépendante des rencontres virtuelles.
Que ça soit sur internet, les clubs ou les munchs, les voir comme des "lieux de rencontres", c'est le meilleur moyen de ne justement pas faire de rencontres.
Il faut s'investir, échanger, discuter. Et là, ce n'est plus un "lieu de rencontres" c'est un "lieu où on peut faire des rencontres".
De toutes façons, je crois que le paradigme du site de rencontres et de la petite annonce a du plomb dans l'aile. Surtout dans le BDSM.