-
12Réponses
-
170Affichages
Sujets
-
4Réponses
-
125Affichages
-
12Réponses
-
319Affichages
-
8Réponses
-
390Affichages
-
6Réponses
-
219Affichages
-
7Réponses
-
506Affichages
-
18Réponses
-
1000Affichages
-
20Réponses
-
1.5000Affichages
-
18Réponses
-
953Affichages
-
3Réponses
-
251Affichages
-
14Réponses
-
1.6000Affichages
-
5Réponses
-
891Affichages
-
7Réponses
-
921Affichages
-
18Réponses
-
3.3000Affichages
-
1Répondre
-
984Affichages
-
8Réponses
-
2000Affichages
Derniers posts du forum
En sus d'une procedure particulière de safeword, ma soumise a toujours en main un petit jouet qu'elle peut fair "couiner"....(type petit jouet pour chien).
Si vous m'y autorisez, je vais vous expliquer les étranglements tels qu'on les pratique en judo et autres sports de combats. Il y a l'étranglement qui empêche de respirer en bloquant les voies respiratoires et il y a les étranglements sanguins qui compriment les carotides et provoquent l'asphyxie du cerveau et une perte de connaissance en quelques secondes, ce qui a l'air de vous être arrivée. Dès qu'on relache cet étranglement la victime retrouve rapidement ses esprits.
Dans un étranglement en "serrant le cou", l'air ne passe plus par les voies respiratoires et un bourrin peut arriver à casser le larynx. Ce sont là des jeux dangereux et je peux évoquer mon cas particulier. Suite à une fracture nasale, je n'ai qu'une narine qui fonctionne et je suis sujet aux sinusites. Si dans un jeu, vous me baillonnez alors que j'ai le sinus obstrué, vous pouvez tout simplement me tuer...
En tous cas, faites gaffe !
Il y a deux types d'étranglement, les respiratoires (trachée) et les sanguins (carotide).
Les étranglements sanguins sont les plus dangereux, ça veut dire plus d'approvisionnement en oxygène de manière quasi-instantanée, et des informations que j'ai pu en avoir (je ne suis pas dans le médical, Grande Papesse du BDSM de France et de Navarre Lady Spencer, tu pourras confirmer), à partir de 6 secondes on peut déjà avoir des dégâts aux cerveau. Il suffit de quelques secondes pour provoquer un évanouissement.
Les étranglements respiratoires permettent de "temporiser", puisque l'oxygène du sang fait tampon. Donc l'évanouissement met plus longtemps à arriver. Il faut par contre faire attention à ne pas causer de dommages aux voies respiratoires.
Je privilégie l'étouffement avec la main qui couvre la bouche et le pouce qui bouche le nez. Ça permet de moduler le filet d'air et de jouer avec ça. On peut donner une sensation d'étouffement sans forcément bloquer complètement la respiration. Pas plus de dix/quinze secondes, plus ou moins, et pour moi l'évanouissement est un échec.
Je n'ai jamais eu de problème, ce qui ne veut pas dire que je n'en aurai jamais. Après, n'ayant pas d'autres bagages que ma formation premiers secours, je n'envisage pas de pousser plus loin la pratique. J'aimerais bien essayer la noyade, par exemple, mais ça demande au moins deux personnes supplémentaires plus quelqu'un avec les connaissances nécessaires pour réagir en cas de problème.
Hors BDSM, j'ai vécu une expérience involontaire étonnante.
Pendant mes études, un copain a cru malin de mettre à profit ce que nous venions de voir sur l'anatomie du système ORL : il est passé derrière moi et a posé ses grandes mains autour de mon cou.
Il a commencé à serrer en riant, sans se rendre compte ni de sa force ni de ma faiblesse soudaine à ce moment. Plusieurs copines étaient en face, heureusement. Elles ont crié pour interrompre l'étranglement "pour jouer" et il a retiré ses mains immédiatement, tout penaud qu'il était.
Sauf que moi, j'étais partie. Où ? Je ne sais pas mais en qques secondes, tout est devenu flou puis noir, je suis devenue molle comme une poupée de chiffon et...absente.
Ça n'a été que qques secondes et je suis "revenue" vite et sans désagrément ni séquelle, mais avec cette impression d'absence et de non contrôle.
Quid si les copines n'avaient pas interrompu le truc ? Ce copain se serait-il il rendu compte des risques pris, impossible de le savoir.
Je raconte cela juste pour montrer ce que l'on peut ressentir avec un étranglement qui était non désiré bien sûr, ni consenti, et totalement hors BDSM.