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Paradoxal a dit...Alors pourquoi parfois ressentons nous une émotion lorsqu'il nous semble être compris ?A chaque lecteur de ces mots de se faire une idée. Nous ne sommes jamais bien loin d'une bonne surprise, tel un cadeau que l'on se ferait à soi-même. Après tout il n'est point désagréable de se choyer.Ah oui ! Les notes du processus de reconnaissance qui m'amène à chanter que les cases de départ son souvent celle d'arrivée. C'est bien souvent là qu'on vérifie avoir été bien compris par Autrui.Alors, si j'ai bien compris, vous dites cela pour me donner le plaisir de croire que vous m'avez compris...Paradoxal a dit...Mais Est-ce pour autant qu'il faut en déduire qu'il y a là une forme d'intelligence ?Pas sur... Et cela ça doit bien être quand même une vérité....Mais me ménagez ce paradoxal pied de nez la patte sur l'oreille pour m'en faire douter!Paradoxal a dit...Ce fil décidément me régale.Voilà mon sentiment.Allons bon! Voila qu'il va falloir parler d'intelligence sentimentale, maintenant!En tout cas, je me réjouis que ce régal soit partagé.
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.Posté dans La vérité sur l'intelligence
Bonsoir Paradoxal,Paradoxal a dit...…Car pour ma part, j'ai tellement un besoin de Dominer dans certain cas, qu'il me faudrait un troisième bras dans le dos tout à fait autonome face à ce dit besoin, afin de m'infliger quelques coups de bâton derrière le crâne pour satisfaire Mon masochisme à vouloir imaginer faire comprendre à certains que la violence ne mène à rien.Paradoxal non ?(rires)Pour le coup… venant de vous, Paradoxal, c'est logique. Amitiés.
Grégory a dit...Bien davantage qu'à la situation,un bon communiquant doit s'adapter à son auditoire.Panthère a dit...C'est indéniable.On en revient donc encore et toujours à l'adaptation...Je trouve cela très contestable, car cela conduit à imaginer que le locuteur façonne son discours en fonction de ce qu'il suppose que son auditoire peut ou veut entendre. Cela produit des ramassis de lieux communs, sans surprise et sans saveur. Cela part du principe très discutable que c'est ce fameux "communiquant" qui sait ce que l'auditoire est à même d'entendre ou pas. On dirait un programme de télévision. Beurk.Je veux dire par là que communiquer n'est pas échanger. La plupart du temps, quand on parle de communication, si on adapte le message à ce qu'on présuppose que l'auditoire peut en retirer, on évoque quelque chose à sens unique: la communication y est une "mise en commun" qui n'attend pas de retour. C'est la logique de la propagande et de la publicité, autrement dit celle de la guerre: le discours adapté vise une cible, toujours.Ou s'il s'agit de n'adresser qu'un discours pré-mâché à des interlocuteurs déjà convaincus du bien-fondé de ce qu'ils vont entendre, autant parler à des huitres, ou mieux: réserver sa salive et se taire.Il me semble que le locuteur devrait d'abord se soucier de ce qu'il a à dire, et tendre à approcher au plus près de ce qu'il souhaite exprimer. La première chose à "cibler" n'est donc pas la capacité d'autrui à nous entendre, mais bel et bien ce que nous avons à dire. Et si nous faisons cet effort, la personne qui recevra le message (et qui au bout de la chaine est un individu, et non la masse d'un auditoire) pourra de son coté faire la démarche complémentaire qui consiste à décrypter ce discours et à en sonder le sens et la portée, avant que de nous renvoyer la balle.
paprika a dit...Répondant depuis une tablette, je ne peux extraire des citations. ... Communiquer n'est pas informer, en ceci que le second est une pratique à sens unique ( je fais descendre l'information vers...), alors que le premier, comme l'indique son etymologie fonctionne sur l'échange. Certes, Paprika, informer c'est mettre en forme, et communiquer c'est mettre en commun. Ou ça devrait l'être...Mais il est facile d'observer tous les jours des stratégies et des campagnes de communication (encore un lexique militaire) qui ne reposent en rien sur l'échange.La télévision et l'affichage ne sont-ils pas considérés comme des outil de communication? Pourtant difficile d'imaginer pire sens unique...Et si communiquer à deux consiste à s'envoyer des messages à sens unique, la communication dans toute sa splendeur prend la forme d'un dialogue de sourds.A tout prendre, je préfère encore l'information, qui a la décence minimale sur ce plan de ne pas se faire passer pour ce qu'elle n'est pas... paprika a dit...Je me dois donc d,être accessible à mon, mes interlocuteurs. Pas seulement par politesse, mais par soucis d'efficacité. Bien sûr, si je vulgarise mon message, je provoque une certaine perte de sens ( traduire c'est trahir). Mais je fais le choix de rendre compréhensible ce qui me semble important, et je me tiens à disposition de mon auditoire pour apporter les précisions nécessaires. Bien entendu je formule la même demande au locuteur qui possède un savoir dans un domaine où je suis incompétent. Si il y a communication avec un toubib sur le choix d'un traitement ( avec donc un praticien qui communique, et pas seulement informe), il est nécessaire qu'il emploie un vocabulaire simple. Il y a quelques années, une étude dans un service de cancérologie a justement été menée sur ce sujet, et mettait en évidence que les médecins, lors de l'annonce d'un diagnostic grave, adaptaient leur discours sur la base de ce que le patient donnait à voir de son niveau socio-culturel, en contournant précisément le mot "cancer" pour lui préférer "polypes", par exemple. En l'occurrence donc, de nombreux médecins éludent le verdict qu'ils doivent à leur patients, et se réfugient dans leur jargon pour lui épargner une vérité qu'ils estiment que le patient est inapte à recevoir.En l'espèce, être bon communicant, c'est donc maîtriser l'art du mensonge édulcoré...paprika a dit...D'une part il y a mes pairs pour avancer dans ma pensée, dans le domaine technique où je me sens à l'aise, d'autre part, du frottement avec un néophyte peut jaillir des éclats de lumière. Il me plait de penser, et de vérifier que le commun n'est pas vulgaire, mot pris dans son sens actuel.Certes, je ne vous contesterai pas qu'il faut faire de son mieux pour être bien compris. Mais il me semble que le succès de cette compréhension se joue en amont du discours, dans la clarté de ce que le locuteur veut transmettre à son interlocuteur, et non pas en aval à l'occasion d'une adaptation ciblée. Et c'est là l'immense mérite des bons vulgarisateurs que d'arriver à exprimer simplement des choses complexes sans les trahir.
Panthère a dit...Décidément, nous ne sommes pas sur le même longueur d'onde Analogique.C'est ce qui fait tout l'intérêt de votre présence sur ce fil, Panthère. Etre d'accord serait d'un ennui mortel pour vous comme pour moi.Panthère a dit...Et même, si j'apprécie vos interventions.Vous ne vous rendez pas accessible.Je crois pourtant faire mon possible pour être clair.Ici, je n'ai pas de cible préméditée à qui je devrais me rendre accessible. Je partage des réflexions en faisant un effort de rédaction qui demande peut-être en retour un effort de lecture. Chacun est libre de venir discuter après avoir fait cet effort, ou de rester dans ses pantoufles. Panthère a dit...La vulgarisation n'est pas une forme d'intelligence, mais une envie de se faire comprendre par son auditoire.Que cela soit en réunion ou en face à face.Adapter son discours à son interlocuteur est une preuve d'intelligence.La vérité est là ?Je ne suis pas sûr de saisir ce que vous voulez dire, mais si vous souscrivez à cette idée "qu'adapter son discours à son interlocuteur est une forme d'intelligence", ça n'est en rien contradictoire avec ce que je soutiens depuis le début.Panthère a dit...Alors, arrêtez de penser que mon discours est pour les politiques (je ne vote pas) et pour les publicitaires en herbe (ils ont des progrès à faire) !Ne le prenez pas pour vous. Je ne préjuge pas de ce qu'est votre discours personnel ni de sa destination, j'attire votre attention sur le caractère galvaudé de la notion de "communication" et sur les dérives qui entourent ce mot. Panthère a dit...Tergiverser, oui.Mais avoir des œillères, sous prétexte que...Non !Je vous parle de communication.Non d'un Nietzsche.Et là, vous êtes sur mes plates bandes.Joli juron! Nous avons tous inévitablement des oeillères, vous autant que moi: les oeillères sont notre viseur, sans lequel nous errerions à tâtons dans la pénombre (CF les premières pages de ce fil).Le seul intérêt de ces échanges de vues, c'est de se proposer de temps en temps de changer d'oeillères, comme on pourrait essayer d'autres lunettes, vous voyez? Vos plates-bandes pourraient s'avérer plus étroites que vous le les aviez initialement envisagées, ou au contraire se révéler subitement bien plus larges...Panthère a dit...Lisez "les 4 accords toltèques" de Miguel Ruiz et vous comprendrez peut être ce que je veux dire.Certes, vous êtes dans votre bocal.Il serait peut être temps d'en sortir !Ce n'est pas parce qu'on nage dans l'océan qu'on y tourne moins en rond.La distance a parcourir est juste plus grande.Panthère a dit...C'est quoi votre job ?J'en ai abondamment parlé dans le fil "que faites-vous".Je suis musicien.C'est un boulot d'équipe, il faut savoir communiquer, y compris au sens où vous l'entendez.Il m'arrive de mener des projets. Il m'arrive même de virer des gens.Panthère a dit...Parce que entre avoir 30 gars du bâtiments en face de soi qui se font virer et 30 col blancs...Le discours ne sera pas le même.Le seul discours qui m'intéresse, c'est le discours le plus honnête possible, le plus proche de l'humain, le plus débarrassé des automatismes qui font penser la langue à notre place. Se défaire ou tout au moins s'éloigner des mensonges de la langue demande d'exercer un esprit critique à plein temps. C'est celui-ci que je tente d'exercer ici.La langue de bois, ça existe, y compris (et peut-être surtout) chez les "communicants".Panthère a dit...Vérité, erreur, intelligence, et blablabli & blablabla.Des mots, certes...Mais en actes...Essayez donc...Vous douteriez donc de mon implication dans une vie réelle avec des actes?En ce cas ne vous énervez pas, restons légers comme des pixels.Bonne soirée et blablabli et blablabla.