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Jane-B a dit..."La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie."Si j'en réfère à votre premier post, la connerie, c'est ce que nous ne concevons pas comme se rapprochant de notre propre intelligence.Si j'en réfère à mes cours de psycho, la psychanalyse se focalise plutôt sur soi, la compréhension que nous pouvons avoir de nous même, une certaine ignorance donc.Ainsi, selon cette phrase, si la psychanalyse est un remède contre l'ignorance, cette ignorance nous concernant, par contre elle ne permet pas d'intégrer la notion d'intelligence, de son intelligence, ce qui engendre ce clivage de connerie ou bien de l'intégrer de telle façon que nous le refusons?Donc est-ce une faille sur notre propre connaissance, ou bien une schizophrénie de notre intellect, ou pis même, le niveau étant tellement bas, un simple déni de notre QI?Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question, ma chère.Vous tentez une synthèse de mon post et de la citation proposée par SexyLalima qui consisterait à soulever l'hypothèse que nous sommes cons de ne pouvoir reconnaitre en nous-même notre propre connerie?Cela rejoindrait finalement la blague de Coluche citée en exemple par MaitreFrank, qui bien malgré lui serait alors pris en sandwich entre nous deux comme élément de cette masturbation intellectuelle à plusieurs. Le pauvre!Pourtant, l'auto-jugement négatif qui consiste à se prendre soi-même pour con est très répandu sous nos latitudes... Serait-ce un effet pervers de la psychanalyse que de nous donner accès à l'étendue de notre propre connerie, c'est à dire de cette altérité en nous-même que nous préférerions ne pas avoir à connaitre ni à porter... Cela ne fait sans doute qu'illustrer que nous sommes sans cesse traversés par des choses qui ne nous appartiennent pas en propre.Mais ce qui motivait initialement mon post, c'est précisément la notion de valeur que nous accordons à ce qui nous traverse et à ce en quoi on se reconnait ou dont on voudrait se distinguer. Car je crois au contraire que la plus grande connerie comme la plus grande intelligence cohabitent en chacun. Tenter d'établir un clivage de valeur sur la base d'adhésion ou de rejet, c'est travailler à notre propre division.Je préfère tenter d'accueillir et d'accepter mon immense connerie comme une part incompressible de ce qui me constitue, et tenter de vivre avec, plutôt que de commencer par la dénigrer chez autrui. L'expérience montre que je n'y parviens pas toujours...
Zénon a dit...Sinon il reste un espoir, allez à Lourdes, choisissez le plus gros cierge et collez-le vous profond dans le fion et priez.C'est drôle, figurez-vous que c'est exactement comme ça que j'ai obtenu le peu de reconnaissance dont on veut bien me gratifier. Auriez-vous fait de même, pour connaitre ainsi le truc?
pierre73 a dit...je vous ai lu sans attention particulière et... je vous dois la vérité... j'ai une putain de migraine... mec!Si l'attention particulière ne vous réussit pas, je vois deux solutions: essayer avec le technique de Zénon pour voir si ça passe mieux, ou emprunter à O sa baignoire de paracétamol. Bon rétablissement à vous... mec!
pierre73 a dit...Merci Docteur de votre ordonnance .... mais votre intelligence m'éteint et je ne suis pas assez binaire pour suivre vos bons conseils...Pour un post qui se voulait contre l'intelligence en tant que norme binaire de reconnaissance sociale au pays des donneurs de conseils, quel raté!Qu'importe, je serai toujours assez con pour en remettre une couche...