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Paradoxal a dit...Moi si y'a une histoire de trous noirs... je prend un ticket direct ! En parlant de trous noirs, il en est dans lesquels il semble qu'on retombe indéfiniment...Vu sur le mur ce matin: une citation d'un certain J.L. (Jacques Lacan?), dont nous gratifie SexyLalima:""La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie."J.L.Ce qui montre bien qu'on peut faire dire n'importe quoi à une phrase isolée de son contexte, c'est que celle-ci me semble d'une éblouissante connerie.La psychanalyse, remède contre l'ignorance? Peut-être... Il faut bien vivre, et en l'occurrence il faut bien que les psychanalystes vendent leur antidote aux pathologies qu'ils fabriquent. La question est de savoir si le savoir psychanalytique rend service à qui le possède, et si l'ignorance dont il est question est une pathologie. Parce que si on nous parle de remède, c'est bien qu'on prétend qu'il y a là quelque chose à soigner.Mais pire, elle (la psychanalyse) est sans effet sur la connerie.Voilà encore et toujours la désignation de "la connerie" comme une valeur absolue.Encore une fois, désigner "la connerie", ce n'est rien de plus qu'énoncer qu'on prétend se soustraire à ce qu'on identifie comme "connerie" chez autrui.Parler de connerie ou d'intelligence, c'est pareil, c'est se situer dans un système binaire d'adhésion ou de rejet. La reconnaissance de l'intelligence, c'est le processus qui conduit des ivrognes à chanter en choeur "il/elle est des notres, il/elle a bu son verre comme les autres". Dans une bande d'ivrognes, on est prêt à se reconnaitre pour intelligents entre soi.Parler de la connerie, c'est avant tout affirmer la sienne, en énonçant qu'on la situe à un autre endroit que celle qu'on désigne.Dire enfin que la psychanalyse est sans effet sur la connerie, c'est faire l'aveu que la psychanalyse est impuissante à résorber le fossé qui nous sépare de celui que nous prenons pour con. C'est triste, tout de même. Même s'il n'est un remède contre rien, et même s'il est sans effet sur l'intelligence, je préfère le bdsm...
MaitreFrank a dit...La masturbation intellectuelle est un procédé simple, généralement effectué seul.En premier lieu, on doit retirer le scalp afin d’exposer le cerveau.Ensuite, on doit lubrifier le cerveau. La Vaseline (gelée de pétrole) est un lubrifiant populaire, des substituts acceptables incluent, mais ne sont pas limités aux crèmes hydratantes, à l’huile d’olive, au kérosène et à l’oxygène liquide. On lubrifie le cerveau pour éviter l’irritation lors du frottement.Notez qu’avant de frotter le cerveau, il est important d’avoir un mouchoir pour couvrir la matière grise et absorber l’éjaculat qui résulte de l’orgasme intellectuel.Enfin, on frotte le cerveau. On peut alors ressentir une sensation plaisante, qui augmente en intensité, jusqu’au climax qu'est l’orgasme intellectuel.Après un tel orgasme, la plupart des gens s’évanouissent ou s’endorment. Il est cependant important de se nettoyer et de réattacher le scalp avant de passer à n’importe quelle autre activité.Cher MaitreFrank,Vous essayez d'être plus drôle que d'habitude, et vous y parvenez un peu, c'est très encourageant.Mais le fond de votre propos traduit votre méconnaissance de l'orgasme intellectuel, ou à tout le moins traduit que celui-ci n'est chez vous que de très courte durée.N'est-il pas regrettable que vous soyez privé de ce plaisir?Vous devriez vous employer davantage à sa conquête...
MaitreFrank a dit...Si vous saviez tout ce que je ne sais pas, vous seriez effaré !Cher Maitre Frank,Il en faut bien plus pour m'effarer, et très sincèrement, je suis plus volontiers disposé à m'intéresser à ce que vous avez à partager qu'à ce que vous ne savez pas.Mais pour l'heure, vous comprendrez que je vous laisse: j'ai un orgasme intellectuel sur le feu.