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Dame Meg
.Posté dans vie couple/ bdsm/ fidelite
Le bdsm n est il pas quelque de chose de profond, inscrit en nous? , un peu comme notre sexualité. ... On ne peut imposer cela a l autre? Juste partager, expliquer nos envies, désirs. .. faire découvrir. .. après il y a parfois des limites. .je ne me vois pas partager mon côté domina avec mon conjoint? Pourtant j adorerais dessiner avec mes griffes sur le dos de mon soumis... des limites dans ma switchitude...en dehors domina... et dans mon couple soumise fragile je veux m abandonner totalement. ..être sienne..par amour....
Bonjour Meg,Je vais vous parler de ma vie.Elle n'est pas simple et qui encore aujourd'hui, m'interpelle parfois.J'ai commencé dans le bdsm en le cachant à mon mari, mais pour s'abandonner totalement, il a fallu que je le dise à mon mari. C'était où on reste ensemble ou on divorce.Après bien des tensions, de la communication et des dialogues, mon mari a compris, que je ne cherchais pas à refaire ma vie, mais à m'épanouir dans une sexualité alternative qui était de me soumettre.J'ai eu la chance de rencontrer un Dominant qui était marié à une femme soumise. Ce Maître espérait que mon mari un jour me dominerait. Mais tout le monde n'a pas la nature Dominante ou soumise, c'est un état d'esprit et mon mari est loin d'être Dominant, il comprend et accepte cela parce qu'il a vu tout le plaisir que j'en recevais, mais de là à me soumettre, il n'a jamais pu ou simplement dans le jeu d'une soirée organisée.Dois je pour autant, lâcher mon mari et partir pour une autre vie. Sourire, je pense que c'est à moi de savoir me situer et de savoir respecter mon mari et répondre aussi à ses envies. Après je ne cache aux Dominants rencontrés, ce qu'est ma vie et je sais que l'on peut être soumise et s'abandonner dans beaucoup de Domaines, si l'on a la chance de rencontrer quelqu'un de respectueux et qui n'interviendra pas dans ma vie familiale.Achaque rencontres et début de relation, je préviens que personne n'entrera dans mon couple, je suis soumise et si on ne respecte pas cela avant tout, aucune construction n'est possible à mes yeux.Voilà meg, on peut avec beaucoup de dialogue et d'amour trouver une place qui n'est peut-être pas celle que vous conviendra à vous.elle
A mon tour de vous faire part de mon vécu.J'ai été durant 18 ans l'épouse modèle et heureuse d'un homme adorable "mais" vanille !J'ai lutté contre mes pulsions durant 10 ans où j'ai même renoncé à toute vie sexuelle plutôt que du mauvais sexe (j'avais à peine 35 ans !). Nous étions englués dans une espèce de routine bien connue de tous les couples dans la confiance pourtant. Un jour, j'ai lâché le morceau... il fallait que ça sorte. Il m'a regardée bizarrement et m'a dit que j'étais cinglée et qu'il ne pourrait jamais me "traiter" comme cela.A force de dialogue, tout comme elle31, je l'ai convaincu que j'en avais absolument besoin pour mon épanouissement personnel, comme un hobby, comme lui aimait le foot ou la pétanque.On a alors convenu que durant les moments où il se rendrait au sport, je vivrais des instants BDSM. Au départ, il me posait des questions à mon retour à la maison et je lui donnais plein d'amour pour le remercier de me permettre d'enfin pratiquer. Puis, les détails et photos lui sont devenus insupportables (il me traitait de cinglée !) et nous avons alors ajusté la relation en cachant ces moments. Il partait au sport, j'allais en séance, un petit bisou sur le parking, "bonne soirée" "toi aussi, à toute à l'heure".J'ai changé de Maître plusieurs fois durant tout ce temps où il acceptait cette vie parallèle et il se réjouissait de chaque rupture...jusqu'à la rencontre avec Masterlau !Là, il a compris que la donne avait changé car je privilégiais tous les moments possibles avec mon maître plutôt qu'avec mon mari et un jour je lui ai avoué : "je crois que je l'aime" et quand il m'a répondu : "et moi ?", je n'ai pu lui afficher qu'une mine désolée et déconfite... C'était fini ! C'est tellement facile de désaimer que ça en est désarmant...Il n'a pas supporté de vivre sans amour. Il est parti et je me suis sentie "soulagée"...c'est bête !Masterlau était en couple et à aucun moment je n'ai émis l'idée qu'il quitte femme, enfant et maison...mais de son côté, notre relation faisait de l'ombre à leur couple (déjà malade).C'est ainsi que nous avons fait "valser" nos vies vanilles respectives pour vivre pleinement notre BDSM en un quotidien H24. Cela fait 9 mois et on a bien conscience de l'adage "tout nouveau, tout beau" ! Mais, désormais, lui comme moi, on est en COHERENCE avec nous même et cela...ça n'a pas de prix !Bonne réflexion à vous dans ce carrefour infernal.B
velours...
.Posté dans vie couple/ bdsm/ fidelite
Bergamote83 a dit...A mon tour de vous faire part de mon vécu.J'ai été durant 18 ans l'épouse modèle et heureuse d'un homme adorable "mais" vanille !J'ai lutté contre mes pulsions durant 10 ans où j'ai même renoncé à toute vie sexuelle plutôt que du mauvais sexe (j'avais à peine 35 ans !). Nous étions englués dans une espèce de routine bien connue de tous les couples dans la confiance pourtant. Un jour, j'ai lâché le morceau... il fallait que ça sorte. Il m'a regardée bizarrement et m'a dit que j'étais cinglée et qu'il ne pourrait jamais me "traiter" comme cela.A force de dialogue, tout comme elle31, je l'ai convaincu que j'en avais absolument besoin pour mon épanouissement personnel, comme un hobby, comme lui aimait le foot ou la pétanque.On a alors convenu que durant les moments où il se rendrait au sport, je vivrais des instants BDSM. Au départ, il me posait des questions à mon retour à la maison et je lui donnais plein d'amour pour le remercier de me permettre d'enfin pratiquer. Puis, les détails et photos lui sont devenus insupportables (il me traitait de cinglée !) et nous avons alors ajusté la relation en cachant ces moments. Il partait au sport, j'allais en séance, un petit bisou sur le parking, "bonne soirée" "toi aussi, à toute à l'heure".J'ai changé de Maître plusieurs fois durant tout ce temps où il acceptait cette vie parallèle et il se réjouissait de chaque rupture...jusqu'à la rencontre avec Masterlau !Là, il a compris que la donne avait changé car je privilégiais tous les moments possibles avec mon maître plutôt qu'avec mon mari et un jour je lui ai avoué : "je crois que je l'aime" et quand il m'a répondu : "et moi ?", je n'ai pu lui afficher qu'une mine désolée et déconfite... C'était fini ! C'est tellement facile de désaimer que ça en est désarmant...Il n'a pas supporté de vivre sans amour. Il est parti et je me suis sentie "soulagée"...c'est bête !Masterlau était en couple et à aucun moment je n'ai émis l'idée qu'il quitte femme, enfant et maison...mais de son côté, notre relation faisait de l'ombre à leur couple (déjà malade).C'est ainsi que nous avons fait "valser" nos vies vanilles respectives pour vivre pleinement notre BDSM en un quotidien H24. Cela fait 9 mois et on a bien conscience de l'adage "tout nouveau, tout beau" ! Mais, désormais, lui comme moi, on est en COHERENCE avec nous même et cela...ça n'a pas de prix !Bonne réflexion à vous dans ce carrefour infernal.BMerci pour ce témoignage qui me touche particulièrement...Je suis peut être dans la première étape de votre vie.... Marié et père de famille, j'ai toujours été fasciné par ce monde dont j'ignorais qu'il me correspondait... Adolescent j'aimais jouer avec des liens... des cordes... seul hélas... et j'ai découvert bien tard que je n'étais pas un cas isolé et que cela s'appelait le bondage...Le hasard de la vie m'a fait enfouir ces envies de liens, de jeux, de D/S... même si l'envie était là, la famille, les enfants, le quotidien m'ont écarté de ce chemin... une épouse qui ne partage absolument pas ces désirs et qui fait même un blocage sur la simple évocation de ce qu'elle qualifie de pervers.... d'où une frustration et une situation de plus en plus difficile à supporter...Donc que faire... oublier ses besoins profonds... ou changer de vie.. abandonner une famille simplement par besoin bdsm... la vie est compliquée et je partage l'idée que l'on peut s'adonner à ces plaisirs en secret de sa vie au grand jour... un peu comme un loisir personnel... Mais pour moi le questionnement reste entier... et si tout plaquer me tente régulièrement, j'ai peur de faire souffrir en faisant ce pas dans le vide...Que faire?...