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le fait de mettre un M a Maître transforme un nom commun en nom propre (ben oui il est passé a la machine entre temps et il est tout propre)ça c'est pour moi, si j'utilise la majuscule c'est pour le mien de z'Hom.Le vous, nous l'avons utilisé au debut de notre histoire, pour basculer vers le tu de la vie de couple.Ce vous que je trouvais ridicule avant, j'avais apris a l'apprecier, il donne une dimension érotique a la relation qui n'est pas inintéressante. Parfois il me manque ce "Vous"Quand au "Maitre" j'en ai connus un qui y tenais, et comme je trouvais ça ridicule et que ça me faisias pouffer de rire a chaque fois que je devais le dire, j'avais contourné le sujet en remplaçant par "Master" ou "Sir" bref la version anglaise. Et ça l'agaçait prodigieusement, mais je lui donnait son titre... dans une autre langue, donc j'obéissais.
La petite intervention de Perséphone me donne envie d'y répondre.Je n'ai jamais pu appeler mes Maîtres "Maître" (sans doute par rapport à mon métier...), et ensemble, nous avons trouvé à chaque fois le petit mot qui nous convenait.Master est parfait en version américanisée de Maître, pour moi, bien entendu !Le vouvoiement est un jeu, comme un cadeau que je fais à mon Master en séance privée mais jamais en public, trop heureux de montrer à tous le réel sens de notre relation faite de complicité et sans distance aucune.Comme Perséphone, je trouvais le vouvoiement complètement surfait entre deux partenaires BDSM et je faisais volontiers l'effrontée en transgressant la "règle" ! Le Dom de l'époque qui me l'imposait en souriait volontiers, trop content de me punir pour insolence...mais il savait aussi "négocié" des temps de tutoiement entre nous lorsque j'avais été méritante.Nous y trouvions un certain plaisir commun, comme le privilège d'être quelqu'un d'autre tout en étant soi et entretenant une proximité. Un beau moment !Donner un côté "sur-naturel" à la relation est apparat mais en jouer pour en faire un moment rare est un épice, si les deux vivent cela dans le jeu, comme un cadeau, une offrande et non pas un "foutage de gueule" !
Empire et Maître Koï ont dit l'essentiel. J'ajouterai que pour un soumis et une dom. gynarchistes, le vouvoiement et les majuscules vont de soi. Mais sans être véritablement gynarchiste, il ne me viendrait pas à l'idée de tutoyer ma Maîtresse; ce serait incompatible avec le respect, la dévotion que j'ai pour Elle.