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Bonjour; lorsqu'on s'adresse sans visu à quelqu'un d'inconnu, pas évident de savoir d'emblée y mettre les formes... Sans obséquiosité pour autant, il est compréhensible d'être partagé entre le respect des "codes"; ne pas bousculer (=mépriser) la personne dans sa démarche... si c'est une domina par exemple ne pas ébranler son piédestal inutilement... sans pour autant être naïf, juste respecter ce que la personne a construit même si ce n'est souvent qu'une "image" ou vue de l'esprit... et le souci d'une certaine honnêteté, transparence. Faire son entrée est souvent malaisé et malaisant... réciproquement on n'a pas nécessairement envie de s'ouvrir à tout vent. Et être soi même ne dispense pas d'y mettre un minimum de formes... un peu de déférence n'est pas forcément déplacé non plus dans ce contexte. Comprendre donc aussi la maladresse. Ce n'est qu'après approfondissement des échanges et rencontre concrète qu'on peut avoir une idée à peu près fiable des êtres en présence.
Lilas
.Posté dans mouvement d'humeur d 'un soumis
Personnellement j'aime bien qu'on m'appelle "ma petite tarte au citron meringuée" ou bien encore "ma cht'iote louloute en sucre". Plus sérieusement j'avoue trouver quelques peu ridicule ces demandes à base de "Oh divine maitresse, je ne suis pas digne de lacer vos chaussures blablabla". En général j'accepte le "vous" et le "madame" parce que j'ai conscience que ça aide les gens mais de base on est tou.te.s issue de la même merde. Donc on peut se parler normalement. Les titres et les tournures ça se tisse dans les rapports de séduction lorsqu'ils se produisent et les placer ex nihilo, je trouve que c'est gâcher une partie du plaisir.
Bah, sans tomber dans la caricature... je trouve que de base le vouvoiement est cohérent avec un(e) inconnu(e)... et que placer quelques tournures fût elles kitch ou désuettes ça contient aussi une part d'auto/dérision qui peut très bien être raccord avec une certaine légerté; tout en renseignant une certaine flexibilité d'esprit. Un truc qui m'insupporte vraiment c'est les gens qui se sentent agressés lorsqu'on essaye de s'adresser à eux avec un language un peu soutenu... alors qu'au contraire je vois ça comme un signe de considération (=toi y'en a aps mongoloïde, moi y'en a vouloir causer toi meilleur). Après, une fois qu'on a commencé à garder les cochons ensemble, jouer sur une gamme de registres linguistiques plus étendue permet aussi de mieux communiquer en exposant d'avantage son ressenti et ses intentions... Là ok, pas de problèmes pour passer du soutenu jusqu'à l'ordurier, voir mélanger les registres pour employer le mot adapté dans sa tonalité à un contexte précis.
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.Posté dans mouvement d'humeur d 'un soumis
Quel que soit le site, de rencontre ou pas, libertin, bdsm, vanille... il n'est pas possible de plaire à tout le monde. Certaines voudront être abordées avec grande déférence, d'autres comme des femmes avant tout, certains utiliseront un protocole linguistique trop exagéré en pensant bien faire... à un moment il faut savoir prendre du recul et faire preuve d'un peu de bienveillance. Et si un échange tourne court, finit vinaigre, il faut se dire que les personnes n'étaient simplement pas faites pour se fréquenter. Je ne suis pas "un soumis" et à ce titre je ne sais pas ce qu'est la "place d'un soumis". Je suis avant tout un homme qui entend être respecté en tant que tel, de qui on peut naturellement attendre la même politesse que l'on soit de caractère soumis ou dominant. Et je suis par ailleurs le soumis de ma Maîtresse. A ce titre je comprends parfaitement qu'une femme attende avant tout d'être abordée en tant que telle par un inconnu... avec politesse, respect et même galanterie... sans déférence excessive ni obséquiosité... avant d'envisager, éventuellement, de tisser une relation particulière - voire même bdsm, avec cette personne. J'ai plus de mal avec les personnes qui feraient passer un certain protocole avant la rencontre elle-même... c'est ma sensibilité. J'avoue par exemple ne pas être très porté sur "une certaine étiquette bdsm". 2 dominas se faisaient la réflexion lors d'une soirée que le protocole bdsm était avant tout un ensemble de règles élémentaires de "simple savoir vivre"... je suis d'accord lorsqu'il s'agit de vouvoiement, et qu'il est réciproque. Je le suis moins lorsque ce protocole impose à la moitié de la population d'être nue, de s’asseoir et de manger par terre, de ne parler qu'à l'invitation d'autrui, de pouvoir être prêtée selon la volonté du dom etc... ça, du "simple savoir vivre" ? Je rigole... Et nous connaissons tous des personnes qui y sont très attachées comme d'autres à qui cela donne des boutons... Donc encore une fois, chacun a sa propre sensibilité par rapport à l'étiquette... cela peut-être une question de genre, d'éducation, de génération, d'histoire personnelle... il me semble avant tout important que chacun trouve "chaussure à son pied", de nous accepter ainsi malgré nos différences pour peu que le triptyque SSC soit respecté.
PHI88
.Posté dans mouvement d'humeur d 'un soumis
Pour faire court, il me semble que tous, domi, domina, soumis et soumise doivent être abordés avec politesse... comme dans la vie courante. Et c'est seulement lorsqu'un courant passe, que le dialogue peut s'affiner dans le sens désiré par les deux : à chacun d'être à l'écoute des messages envoyés par son interlocuteur.