Ca arrive que quelque chose se passe mal oui. Erreur de l'un, de l'autre ou des deux. Le dom a beau connaître les limites théoriques de sa soumise, il a la difficile position de devoir analyser tout ce qui se passe, et adapter son comportement et ses pratiques. Sachant qu'en plus les limites fluctuent d'un jour à l'autre selon fatigue, stress, cycle menstruel... je suis admirative des capacités des personnes dominantes et le peu d'erreurs comises.
Pour répondre au sujet initial : j'ai régulièrement des regrets, lorsque je n'arrive pas à gérer mes émotions et balance des vilains mots cinglants à mon maître pour cacher la réalité de mes émotions. Sur les "moments de pratiques" pas de regrets à date 😉
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De mon avis très personnel, les bases saines d'une relation, qu'elles quelles soient, sont : Franchise, Honnêteté, Sincérité, Transparence.
Cela est valable tant pour le Dominant que pour la soumise.
Et à ce titre, hormis certains "Maîtres" qui pensent tout savoir, être omniscients dans toutes les nombreuses disciplines que composent le monde du BDSM, il n'y a pour ma part, aucun mal à dire : Je ne sais pas, je ne connais pas, je ne sais pas faire.
Nous avons tous des envies, souhaits, désidératas, appétences qui sont différents. Nul ne peut tout connaître et savoir tout faire.
Le vetting, dans la relation, est important. Il permet de comprendre les souhaits des 2 entités. Ce qu'elles veulent et ne veulent pas.
Après le Dominant a un devoir : celui de préserver sa soumise. D'en prendre soin, d'être à l'écoute... et surtout, de ne pas aller contre ce qu'elle ne veut pas.
Parfois, les choses ne sont pas forcément dites... mais juste, sous-entendues. Au Dominant d'y faire attention. Le dialogue, bilatéral, sans tabous, fait partie intégrante d'une relation qui fonctionne.
En soit, que la soumise désire repousser ses limites par dévouement, fierté, ou autre adjectif, envers son Dominant, est une position acceptable. Qu'elle le regrette ensuite est plus dommageable. Mais si en tant que Dominant, vous l'avez bien mise en garde, que vous avez assuré sa sécurité, que vous n'êtes pas allé à l'encontre de ce qu'elle ne voulait pas... Qui pourrait vous jeter la pierre ?? Alors, oui, peut-être y'avait il des signes avant coureurs que vous n'avez pas vu ou pas su interpréter. Nul n'est parfait.
L'important, ensuite, c'est de savoir pourquoi ? D'où, l'importance du dialogue. Savoir pourquoi, c'est aussi comprendre. Et éventuellement se remettre en question ??
Cdlt.
Si quelque chose s'est mal passé, c'est que... quelque chose s'est mal passé.
Je n'ai pas partagé ce passage au hasard, on retrouve souvent, très souvent, l'image du dom infaillible. Celui qui ne rate rien, qui est toujours parfait en tout.
Quel phantasme. C'est une vaste blague, au mieux. Au pire, ça cache surtout un problème d'honnêteté qui finira très mal à un moment ou un autre. On peut ajouter à cela, les maitres "parfaits" dont l'histoire est remplie d'abus.
J'ai parfois merdé, je n'ai aucun problème à l'admettre. En vanille, en chantier, en BDSM, en cours, à l'oral, à l'écrit...
Errare humanum est
Le ou la soumise, par défi, par vœu de ne pas décevoir, prise par l’émotion ou l’excitation du moment présent peut repousser sa limite, notamment à la douleur. Quelques moments après ou les jours suivants, l’excitation baisse, s’éteint et restent les douleurs, avec le vœu de ne plus recommencer. Ca peut être aussi plus cérébral, le regret d'avoir accepté, pour ces mêmes raisons, une pratique non souhaitée ce qui provoque une atteinte à l’amour propre. C'est le rôle du dominant de s’inquiéter du ressenti de sa soumise.