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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Certains aiment s’adonner avec leurs partenaires au BDSM, qui regroupe les pratiques sexuelles telles que le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, mais aussi la domination et la soumission. Plusieurs sous-catégories existent. Parmi elles, la forniphilie.
D’où vient la forniphilie ?
Être forniphile, c’est transformer son partenaire en meuble dans le but de s’exciter. Inventé par un ingénieur anglais dans les années 1980, le terme est la compression de trois mots : furniture (meuble en anglais), fornification et philie (suffixe qui désigne l’amour ou l’attirance vers quelque chose).
Qu’est-ce qu’être forniphile ?
La forniphilie peut être pratiquée dans les relations hétérosexuels ou homosexuels. La pratique s'inclut dans un rapport de dominé et de dominant. Le premier est réduit en objet, il n’est plus un être, mais un élément neutre. Le dominant peut faire ce qu’il veut de son partenaire. Si celui-ci doit être une table, libre à son maître de lui déposer une nappe dessus et d'y poser des pieds.
“Pour bien jouer son rôle, l’être doit s’effacer derrière la fonction de meuble. C'est muter en chose aveugle et inconsciente, se faire invisible et silencieux jusqu’à jouir de n’être qu’utilisé, manipulé, transformé en support de gestes sans affects. La forniphilie, c’est la tentation du non-être.”
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Briser le Mythe du « Safe Word »
Dans l'antre sombre et envoûtant du BDSM, le « safe word » est souvent élevé au rang de saint Graal , le mot magique censé offrir un bouclier impénétrable contre la douleur et le non-consensuel. Mais, soyons réalistes, cette illusion de sécurité peut être aussi fragile qu'une corde de bondage trop tendue. Ce n'est pas juste un mot ; c'est une promesse – parfois brisée, sovent ignorée, et bien trop fréquemment mise en avant comme une solution miracle à des dynamiques de pouvoir bien plus complexes. À l'heure où le désir de repousser les limites rivalise avec celui de se sentir en sécurité, il est temps de lever le voile sur les véritables enjeux du « safe word » et de questionner sa toute-puissance. Es-tu prêt à explorer le côté obscur de cette pratique ? attache ta ceinture, parce qu'ici, rien n'est tabou.
La Psyché des Aventuriers de l'Extrême
Dans le royaume interdit du BDSM, où la douleur et le plaisir dansent ensemble dans une étreinte électrisante, la frontière entre la sécurité et le danger est une ligne ténue, souvent floue , parfois volontairement effacée. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils attirés par cet abîme où le contrôle et l'abandon se mêlent ? La réponse réside dans les recoins les plus sombres et intimes de notre psyché.
Pour ceux qui osent s'aventurer au-delà des limites conventionnelles, le « safe word » n'est pas une sécurité, mais un défi à la hauteur de leurs désirs les plus enfouis. C'est l'appel du vide, le besoin irrépressible de ressentir chaque nuance de pouvoir et de soumission. Ces âmes audacieuses ne cherchent pas juste à être touchées ; elles veulent être transcendées, déchirées de leur zone de confort et jetées dans le tourbillon de la sensation pure et débridée.
Dans cet espace, les motivations ne sont pas celles du commun des mortels. Ici , le controle absolu ou l'absndon total ne sont pas simplement des options ; ce sont des nécessités vitales. La soumission n'est pas une faiblesse, mais une force. La domination n'est pas une simple maîtrise, mais une compréhension approfondie des besoins de l'autre. Et dans cette danse délicate, le « safe word » peut devenir une limite qu'ils choisissent de franchir.
Est-ce une témérité insensée ou une recherche profonde d'identité ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que dans le feu de cette quête de soi, le « safe word » n'est qu'un fil de sécurité que certains choisissent consciemment d'ignorer, car c'est seulement en repoussant ces frontières qu'ils touchent du doigt la véritable essence de leur désir.
Quand le « Safe Word » est Ignoré
Dans l'univers BDSM, le « safe word » est censé être la corde de rappel dans une escalade périlleuse. Pourtant, que se passe-t-il quand ce filet de sécurité se brise, ou pire, est délibérément ignoré ? Le théâtre BDSM est un lieu où le pouvoir et la vulnérabilité s'entremêlent , mais parfois, la pièce prend un tour inattendu et effrayant.
Imagine une scène où le jeu commence comme une danse bien chorégraphiée. Les participants se sont entendus sur un scénario, des limites claires ont été établies, et le « safe word » a été échangé comme une clé de confiance. Mais à mesure que l'intensité monte, les lignes se brouillent. Le dominant, peut-être enivré par l'autorité accordée, ou poussé par une quête inextinguible d'authenticité émotionnelle, choisit de fermer les oreilles à ce mot de sécurité.
Pour le soumis, la panique s'insinue comme un poison lent. L'esprit hurle pour retrouver le contrôle, mais le corps est déjà captif du moment, de l'extase et de la terreur confondues. Ce n'est pas seulement une trahison de confiance ; c'est une immersion brutale dans un cauchemar éveillé. La rupture est palpable, l'espace sécuritaire s'est transformé en un champ de bataille émotionnel où les armes sont la peur, la confusion, et un étrange frisson de plaisir déviant.
Pourquoi ce risque est-il pris ? Parce que, dans cet univers de masques et de vérités crues, certains cherchent à tout prix cette poussée d'adrénaline ultime, à défier le confort trompeur du « safe word » et à s'abandonner pleinement à la mer impétueuse de leurs désirs. Cela soulève une question obsédante : le jeu de pouvoir en vaut-il la peine, lorsque le mot censé vous libérer est celui qui pourrait vous enchaîner ?
Dans ces moments, le « safe word » devient un écho vide dans une pièce où la domination et la soumission ont transcendé le consensuel, et où le danger et la vulnérabilité s'entremêlent dans une danse dangereusement séduisante.
La Foi Aveugle en un Mot
Dans les donjons où règnent fouets et chaînes, le « safe word » est souvent perçu comme le dernier bastion de sécurité, le gardien inébranlable entre plaisir et traumatisme. Mais accorder une confiance aveugle à ce simple mot peut être un jeu dangereux, voire fatal, lorsqu'on plonge tête baissée dans l'abîme du BDSM.
Considérons ceux qui s'abandonnent à cette pratique avec la conviction que ce mot leur permettra de reprendre le contrôle à tout moment. Le piège ici est subtil : il repose sur l'illusion que le « safe word » suffira à briser l'enchantement d'une scène qui tourne mal. Cependant, comme une ancre qui ne tient pas face à la tempête, la foi en ce mot unique peut être naïve.
Les récits abondent de sessions où le « safe word » a été crié mais n'a jamais été entendu, étouffé par la cacophonie des sensations ou, pire, volontairement ignoré. Ces témoignages révèlent un paradoxe cruel : en s'abandonnant à la sécurité promise par un seul mot, certains oublient qu'il doit être prononcé, compris, et respecté pour avoir un effet réel. La réalité est que la puissance du « safe word » dépend autant de la volonté de l'entendre que de celle de le dire.
Derrière cette confiance mal placée, se cache souvent un besoin désespéré de croire en la bonté et la compréhension inconditionnelle du partenaire dominant. Pourtant, comme toute chose humaine, cette confiance est faillible. Les participants aux jeux BDSM doivent constamment négocier entre leur désir ardent de s'abandonner totalement et la nécessité de garder une part de vigilance.
Ainsi, dans l'ombre des donjons et des chambres feutrées, il est vital de reconnaître que la foi aveugle en un « safe word » peut mener à des désastres silencieux. Avant de l'invoquer comme un bouclier imparable, il est crucial de bâtir une confiance bien plus profonde et authentique, où la communication dépasse la simple invocation d'un mot, et devient un véritable dialogue de confiance et de respect mutuels.
Réflexion Sans Fin
Alors que les ombres du BDSM continuent de fasciner et de séduire, le mythe du « safe word » comme rempart infaillible mérite d'être reconsidéré. Dans cet univers de désirs profonds et de jeux de pouvoir, nous avons exploré comment, souvent, ce mot sacré est surévalué et, dans certains cas, désastreusement ignoré. La vérité est que le « safe word » n'est qu'une infime partie d'un tissu complexe de communication et de confiance qui nécessite une compréhension mutuelle bien plus profonde.
Chaque interaction dans cet univers n'est pas simplement un jeu, mais une danse délicate d'identité, de pouvoir, et de consentement. Le BDSM, dans toute sa gloire et sa transgression, nous pousse à questionner non seulement les limites de notre corps, mais aussi les frontières de notre confiance en autrui. C'est un miroir de nos désirs, une quête de vérité où la sécurité ne repose pas uniquement sur un mot, mais sur une alchimie fragile entre contrôle et abandon.
Il est crucial, pour ceux qui choisissent d'arpenter ce chemin, de toujours se rappeler que derrière l'intensité des cordes et des lanières, se cache la responsabilité de cultiver un espace où chaque voix est entendue et respectée. Le véritable défi n'est pas de trouver le mot parfait, mais de forger une relation où chaque participant est écouté et valorisé, au-delà des simples échos du « safe word ».
Laisse cette réflexion te hanter, te pousser à explorer les nuances de chaque interaction. Car, dans ce voyage où le plaisir et la douleur s'entrelacent, le véritable art du BDSM réside dans l'absence de réponses faciles, et dans la quête perpétuelle d'un équilibre où les mots prennent tout leur sens.
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A genoux près de vous, Maitre
Dans l’attente de vos ordres
Je suis obéissant comme une soubrette
Me donnant à votre corde
Dans ce silence,
que vous m’imposez
Pour votre séance,
J’aime votre autorité
Votre travail, mon labeur
Avec satisfaction
me donnant ce bonheur
dans ma soumission
Sous les coups
Tremblant
Excite,
mon dévouement
Votre esclave
Votre soumis
Dans mes entraves
Je vous suis
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Les premières lueurs du jour commençaient à éclairer paisiblement la chambre, dessinant des arabesques sur les murs. Vanessa s’éveillait doucement, sortant petit à petit de sa torpeur. Elle chercha de la main David dans le lit mais en vain. Sans doute s’était-il déjà levé. L’épiderme de ses doigts rencontra cependant l’humidité qui transpirait encore de certaines parties du drap. Souvenirs humides et tangibles de la nuit d’extase qu’ils venaient de vivre. Le sourire aux lèvres alors que de multiples images et sensations envahissaient son esprit, elle laissa ses doigts glisser sur le drap. Chaque texture et chaque tache d'humidité ravivaient en elle des échos de leur passion nocturne. Elle ferma les yeux, se laissant submerger par les réminiscences de la nuit passée.
Après cette soirée incroyable passée dans ce bar raffiné, dans le parc attenant et sur la terrasse de David où ce dernier avait fait d’elle sa novice, Vanessa et David avaient passé la soirée tranquillement au coin du feu. Ils avaient diné et bu du champagne. Ils avaient discuté de tout et de rien, explorant des sujets aussi variés que la politique, leurs métiers respectifs, l’art ou encore les expériences de vie qui les avaient façonnés. Le feu crépitait, réchauffant l’atmosphère, tandis qu'ils partageaient des rires et des regards complices, se rapprochant toujours plus l'un de l'autre à mesure que la soirée avançait. Les baisers étaient tendres au début, simples effleurements des lèvres qui se faisaient parfois plus insistants et passionnés. À un moment, David lui avait raconté une anecdote hilarante sur une mésaventure lors d'un de ses voyages d’affaire, ce qui avait provoqué chez Vanessa un fou rire qu’elle avait eu du mal à contrôler ; le genre de rire qui fait pleurer et rend le cœur léger. Un pur moment de joie et de complicité partagés dont Vanessa se souvenait avec un immense plaisir que traduisait le sourire radieux qui barrait son visage.
Alors que la soirée se faisait de nouveau plus intime et que le champagne rosé réchauffait leurs corps et leurs esprits, David avait glissé ses bras autour d'elle, la tirant doucement contre lui sur le canapé. Ils s'étaient blottis l'un contre l'autre sous un plaid en cachemire, partageant chaleur et confidences. Cette étreinte douce, ce câlin prolongé, n’avait fait que renforcer plus encore le sentiment de sécurité et d'appartenance qu'éprouvait Vanessa. Elle était là où elle voulait être. Nul autre endroit ne pouvait lui apporter un plus grand sentiment de sérénité et de bonheur.
Finalement, le temps passant et la nuit étant largement avancée, la conversation s'était naturellement éteinte, laissant place à un silence serein, absolument pas gênant ; un silence confortable, seulement brisé par le crépitement du feu et de leurs respirations synchronisées. David l'avait alors regardée avec une intensité qui lui avait coupé le souffle ; et sans un mot, se comprenant dans la profondeur de leurs regards, ils s'étaient levés et dirigés vers la chambre de David.
A peine arrivés dans la chambre, David s'était tourné vers Vanessa avec un regard qui oscillait entre la tendresse et un désir plus sombre, plus dominateur. Il avait saisi l’anneau doré ornant le collier de novice de Vanessa et l’avait attirée contre lui. « Ne bouge plus » lui avait-t-il dit sur un ton impérieux, laissant Vanessa interdite et figée, la bouche bée et le souffle court. Sans un mot, il avait commencé par déshabiller Vanessa lentement ; chaque pièce de vêtement retirée révélait un peu plus la peau douce et réceptive de Vanessa, qui frissonnait sous le regard appréciateur et prédateur de David. Une fois complètement nue, Vanessa s'était sentie à la fois vulnérable et incroyablement excitée. David, quant à lui, manifestait une maîtrise de soi presque surnaturelle : s’il était excité, il n’en laissait alors rien paraître sur son visage. Son regard cependant était gourmand, alors qu’il regardait Vanessa des pieds à la tête. Il lui avait ordonné d’écarter ses jambes … Il exerçait un contrôle total sur elle avec une assurance fluide et naturelle ce qui excitait Vanessa plus encore. Vanessa s’était exécutée … son corps était incandescent ; elle sentait déjà son intimité qui était humide et qui recommençait à couler entre ses cuisses … David avait alors passé sa main entre ses jambes constant l’excitation de Vanessa. Elle avait vu son sourire alors que ses doigts fouillait sa chatte trempée … Cette image qui revenait à son esprit en cette belle matinée la faisait sourire de plaisir, autant qu’elle avait souri de plaisir alors, heureuse de plaire à celui qui était son Maitre, son TOUT. Après l’avoir fait lui-même, David lui avait ensuite fait gouté son intimité en glissant ses doigts trempés de sa mouille dans sa bouche et en lui ordonnant de lécher … la traitant de chienne lubrique, da salope indécente … ce qui avait déclenché une excitation encore plus forte en elle.
David l’avait alors littéralement jetée sur le lit. Il lui avait attaché les poignets aux montants du lit avec les chaines et les bracelets en cuir qu’elle avait déjà eu le plaisir de connaître. Il s’était ensuite déshabillé et s’était placé entre ses jambes saisissant ses chevilles, les soulevant et écartant largement les cuisses de Vanessa. Vanessa avait alors vu le sourire profond de David dont le regard était fixé sur sa fente largement ouverte qui palpitait … Il s’était alors penché vers elle, positionnant son sexe tendu à l’entrée de sa chatte … ; sans un mot il l’avait alors pénétrée de toute sa longueur en une seule poussée … arrachant un gémissement puissant et prolongé de Vanessa.
David avait commencé à la pilonner avec une force brutale : chaque coup de queue était net et profond, envoyant des ondes de plaisir intense à travers le corps de Vanessa. Elle sentait chaque muscle de son intérieur s'étirer pour accueillir la poussée puissante suivante de David. Les sensations devenaient presque insupportables mais étaient paradoxalement d'une douceur exquise. Son corps ne s’échappait pas : elle sentait son bassin allant à la rencontre de la queue de son Maitre … Son esprit était submergé, ne pouvant se concentrer que sur l'instant présent : son corps n’était plus qu’un objet de plaisir ; un plaisir brut que David lui procurait.
Tandis que David maintenait ses assauts vigoureux, il avait aussi commencé à maltraiter ses seins, pinçant et tordant ses tétons avec une intensité chaque fois plus accrus … ; alternant avec de larges claques sur ses seins moelleux et généreux … Chaque pincement arrachait un cri étouffé à Vanessa … Chaque claque sur ses seins envoyait une décharge de plaisir qui rayonnait à travers tout son corps. Vanessa, bien qu’attachée et incapable de bouger, trouvait du plaisir dans cette position … elle se sentait tellement à sa place … trouvant même du réconfort dans sa soumission, savourant la douleur mêlée au plaisir que David lui offrait.
La chambre résonnait des sons de leur étreinte sauvage : le claquement des corps, les gémissements lubriques de Vanessa, les grognements rauques de David. Vanessa avait perdu le compte des orgasmes qu'elle avait eus. Plusieurs fois, elle avait joui si fort … inondant la queue de son Maitre de geyser de plaisir … son plaisir se déversant littéralement sur les draps du lit, ajoutant une couche d'humidité tangible à leur nuit d'amour … cette humidité qui était toujours là en ce matin alors qu’elle se remémorait cette nuit de rêve …
Finalement, sentant ses propres limites approcher, David avait dans un geste sûr et élégant détaché les liens de Vanessa d’une main, tout en ralentissant ses mouvements en elle, les rendant plus profonds et mesurés. Vanessa, respirant lourdement, sentait chaque poussée comme une vague déferlante, chaque retrait la laissant dans un état de besoin presque douloureux, assouvi lorsque la queue de David reprenait sa place en elle … Elle avait placé ses mains sur les fesses de David pour encore mieux le sentir aller et venir dans son intimité … Dans un dernier mouvement puissant, David se retira et, dans un geste de domination finale, se masturba rapidement avant de jouir abondamment sur la chatte de Vanessa. Son sperme chaud s’écoula en longues saccades, marquant ainsi sa possession. « Caresses-toi avec le nectar de ton Maitre » avait alors ordonné David d'une voix rauque à Vanessa, ses yeux fixés sur elle avec intensité. Vanessa, obéissante, et heureuse dans cette obéissance, avait plongé ses doigts dans la chaleur de son propre sexe, mélangeant leurs plaisirs dans un nouvel acte de soumission ultime. Elle s'était caressée, sentant le mélange glissant de leur passion commune sous ses doigts … ; ce qui avait déclenché un nouvel orgasme en elle, la laissant pantelante et épuisée, le souffle court et le corps tremblant ...
David s’était alors allongé à ses côtés. Il l’avait prise dans ses bras, la couvrant de baisers, la caressant d’une manière douce et protectrice. Il avait embrassé chaque marque laissée par les bracelets de cuir sur ses poignets .. ; baisé de ses lèvres et de sa langue ses mamelons endoloris .. lui murmurant de doux mots de tendresse et d’amour … Vanessa, épuisée mais incroyablement comblée, s'était blottie contre lui, sa tête reposant sur son torse. Ils étaient restés ainsi, enlacés, jusqu'à ce que le sommeil les emporte.
Maintenant, seule dans la lumière du jour naissant, Vanessa revivait chaque moment, chaque sensation, se sentant profondément connectée à David, même en son absence. La domination de David n'était pas seulement physique ; elle était totale, englobant leur espace émotionnel et psychique. Il la connaissait si bien, savait exactement comment et quand la pousser plus loin, comment la ramener quand elle flottait trop loin sur les vagues du plaisir. Il était clair que David commençait à connaître son corps comme si c'était le sien. Chaque geste, chaque mot de David était comme calculé pour lui procurer un plaisir maximal. Il savait exactement où et comment la toucher, l'embrasser, la mordre, la « torturer » pour la faire frissonner et la mener au bord de l'extase. Vanessa se sentait totalement à sa merci … et elle adorait cela. Elle était sa novice, sa soumise et elle en était fière.
En ce samedi matin, elle se sentait incroyablement vivante et heureuse en se rappelant cette nuit passée. Ces souvenirs vivaces la faisaient rougir et sourire en même temps : un délicieux mélange d'émotions et de désirs encore très tangibles … non seulement sur les draps du lit et dans son esprit, mais aussi entre ses jambes où naturellement et sans même s’en rendre compte elle avait plongé sa main et où elle caressait avec sa vulve chaude et humide …
Alors qu’elle se réveillait chaque minute un peu plus elle remarqua sur la table de nuit de son côté du lit qu’il y avait une enveloppe où son prénom était calligraphié avec élégance. L’enveloppe était en équilibre grâce au petit vase en cristal qui se trouvait derrière elle et au sein duquel se dressait une superbe rose rouge écarlate. Elle se redressa pour s’asseoir dans le lit, laissant son opulente poitrine dépasser de la couette couleur safran qui recouvrait le reste de son corps, prenant soin de positionner derrière elle les larges oreillers de même couleur pour être bien à l’aise. Elle saisit et ouvrit l’enveloppe, curieuse et impatiente de découvrir les mots que David lui avait laissés.
À l'intérieur de l'enveloppe, elle trouva une carte épaisse, sur laquelle la calligraphie de David s'étalait avec une élégance raffinée. Sa main effleura le papier, sentant la texture légèrement en relief des lettres. Elle commença à lire, sa voix intérieure empruntant le ton chaleureux et rassurant de David :
« Ma chère Vanessa, ma Merveille Infinie d’Amour, ma belle novice,
Tu dormais si paisiblement lorsque je me suis réveillé que j’ai préféré te laisser dormir. J’espère que tout comme moi tu as passé une soirée et une nuit absolument magnifique et intense. Merci encore à toi de me combler ainsi.
Je suis sorti faire quelques courses, mais je ne tarderai pas à rentrer. Dans la cuisine, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour un réveil gourmand. N'hésite pas à te servir, tout est prêt. Je t'ai aussi préparé un peignoir dans la salle de bain pour que tu puisses te sentir à l'aise.
Par ailleurs, passe par le salon avant d’aller t’habiller. Je t’y ai laissé une petite surprise. J'espère qu'elle te plaira autant qu’à moi.
A tout à l’heure ma belle princesse, ma rose écarlate, ma petite chienne lubrique adorée …
Avec tout mon amour,
Ton David, Ton Maitre »
Vanessa sentit son cœur se gonfler de bonheur et de gratitude à la lecture de ces mots. David avait pensé à tout pour rendre ce matin spécial et continuer de la chérir même en son absence. Elle déposa la lettre sur la table de nuit et porta la rose à son nez pour en humer l’odeur exquise. Elle avait des papillons dans les yeux et dans le ventre.
Après avoir redéposé le vase et la rose sur la table de nuit, Vanessa se leva. Elle posa ses pieds nus sur le parquet frais de la chambre, ce qui la fit frissonner. Elle se dirigea vers la salle de bains attenante. Elle s’observa quelques secondes devant le grand miroir de la salle de bains : son reflet renvoyait l'image d'une femme transformée, les yeux brillant d’une confiance nouvelle ; le collier de novice en cuir noir orné d’un anneau doré encerclait élégamment son cou, symbole de son nouvel engagement et de son appartenance ; il contrastait avec sa peau blanche parsemée de taches de rousseur. Elle admirait sa silhouette, observant avec une attention nouvelle chacune de ses courbes et chaque marque laissée par son Maitre sur son corps lors de la nuit passée. Un sourire satisfait ourlait ses lèvres.
Après s’être rafraichi le visage, faisant disparaître les traces de mascara qui avaient coulé sur son visage, elle passa le peignoir couleur pêche que David avait préparé pour elle. Elle chaussa également les chaussons de même couleur qu’elle trouva préparés aussi à son attention ; et elle se dirigea vers la cuisine. Elle sentait la faim qui tenaillait son estomac. Et pour cause … En entrant dans la cuisine baignée de lumière, elle découvrit qu’il était déjà 11h35 … Dans la cuisine une table joliment dressée l’attendait pour le brunch. Sur la table, un assortiment de mets divers était disposé : des pancakes moelleux et une sélection de confitures et de sirops dont du sirop d’érable qu’elle adorait ; un panier de viennoiseries diverses ; du beurre salé ; une baguette ; une carafe de jus d'orange frais et une cafetière de café noir. David avait laissé un petit mot lui indiquant que dans le frigo elle trouverait des œufs brouillés et du bacon croustillant qu’elle pouvait réchauffer au micro-onde, ainsi qu’une salade de fruits frais. Vanessa s’attabla et fit honneur au délicieux brunch que David lui avait préparé. Femme moderne, elle bruncha en regardant les derniers messages reçus sur son smartphone ; ainsi que les dernières nouvelles de l’actualité du monde.
Repue, mais se servant une deuxième tasse de café, elle quitta la cuisine la tasse en main et se dirigea vers le salon, curieuse et légèrement anxieuse quant à la nature de la surprise que David lui avait préparée. En entrant, elle aperçut sur la table basse une grande boîte recouverte d'un tissu soyeux et sombre. À côté, se trouvait une petite carte qui portait simplement le mot « Ouvre-moi ». Avec une hésitation mêlée d'excitation, Vanessa s'approcha. Elle s’assit sur le fauteuil Chesterfield où David avait fait d’elle une femme fontaine quelques jours auparavant. Elle posa sa tasse de café fumant sur la table basse et souleva délicatement le tissu. À l'intérieur de la boîte, elle découvrit un ensemble d’autres boites fermées quant à elles portant des numéros allant de 1 à 5, ainsi qu’une autre enveloppe portant la mention « N’ouvrir qu’après avoir ouvert les boites ».
Etant une femme logique, Vanessa se saisit tout d’abord de la boîte portant le numéro 1. Elle en souleva le couvercle et y trouva le superbe collier de novice de velours vert émeraude orné d’un anneau d’or que David lui avait offert la veille. A la différence de la veille, et comme David le lui avait dit alors, l’intérieur du collier portait désormais une mention manuscrite écrite en lettres d’or « Novice Vanessa, propriété de Maitre David ». Une onde de chaleur enveloppa Vanessa à la vue et à la lecture des mots gravés à l'intérieur du collier, affirmant son lien et son appartenance à David. La douceur du velours contre ses doigts et l'éclat de l'or autour de l'anneau renforcèrent son sentiment d'être précieuse et chérie.
Elle se saisit alors de la boîte portant le numéro 2, bien plus volumineuse que la première. Après en avoir soulevé le couvercle et écarté le papier de soie de protection, elle ne put refreiner un petit cri de surprise satisfaite. Devant elle se tenait un ensemble de lingerie d’un exquise beauté : tout d’abord un corset de velours vert émeraude brodé, paré de fines dentelles ; il était accompagné de bas de soie, d’un porte-jarretelles et d’un culotte fendue en dentelle avec des motifs élégants, tous couleur émeraude. L’ensemble était vraiment superbe et traduisait toute l’admiration de David pour le corps de Vanessa : une alliance d’élégance et d’indécence à la gloire du corps de Vanessa. Vanessa laissa courir ses mains sur cet ensemble de lingerie, ressentant un mélange d’excitation et de gratitude. Elle sourit et rougit, consciente de la profonde admiration que David portait à son corps et touchée par son geste élégant et audacieusement intime.
Sous le couvercle de la boite portant le numéro 3, elle découvrit d’élégantes chaussures de cuir à talons de couleur verte. En ouvrant la très grande boîte portant le 4, elle se dit, à raison, qu’elle allait découvrir une nouvelle surprise « verte » et ne put refreiner un petit rire charmant en découvrant une magnifique robe couleur émeraude. Cette robe était d'une élégance raffinée avec sa silhouette fluide et sa texture soyeuse qui promettait de caresser délicatement sa peau ; son décolleté plongeant et sa coupe ajustée promettaient de mettre en valeur ses formes avec grâce.
La dernière boîte portant le numéro 5 était plus petite mais en la soulevant pour l’ouvrir, Vanessa entendit un bruit métallique éveillant plus encore sa curiosité. En l’ouvrant elle découvrit quatre sachets. Dans le premier se trouvait une paire de bijoux pour ses mamelons en forme de rosace dont tombait une perle couleur émeraude. Dans le second, elle trouva un fin bracelet de cuir à porter au poignet auquel était attachée une petite laisse en or … Dans le troisième elle trouva un masque sexy et élégant en dentelle verte pour ses yeux … Enfin quand elle se saisit du quatrième et dernier sachet, elle devina d’elle-même de quoi il s’agissait en prenant le sachet en main, ressentant instinctivement entre ses fesses ce qui bientôt ornerait son intimité : un rosebud en acier poli terminé par un diamant couleur émeraude se dégagea du sachet …
Devant l'ensemble de ces cadeaux luxueux et intimes, si méticuleusement choisis et personnalisés, Vanessa se sentit à la fois honorée par l'attention de David et aussi gênée par toute cette générosité. Méritait-elle tout cela ? Était-elle à la hauteur de ce qu’il voyait en elle ? Elle savait tout ce qu’avait représenté pour lui sa défunte femme, elle-même soumise à lui ; celle qu’il appelait sa Sublime. Serait-elle à la hauteur ? Elle le désirait ardemment car elle était totalement attachée à lui. En même temps elle ne voulait pas le décevoir. Un mélange d’émotions la parcourait. C'était un mélange enivrant de responsabilités et de plaisirs de se savoir appréciée à ce point par David et de sentir le poids de son investissement en elle.
Elle prit alors l'enveloppe avec précaution, l'ouvrant avec des mains légèrement tremblantes. La lettre de David, écrite de sa main ferme et élégante, confirmait ce que les cadeaux suggéraient : elle était non seulement chérie et valorisée, mais aussi invitée à plonger plus profondément dans le monde de la soumission et de la domination, une invitation qui la flattait autant qu'elle l'intimidait.
« Ma belle Vanessa, ma délicieuse novice,
Ces petites attentions n’ont d’autres buts que de sublimer ta beauté naturelle déjà ensorcelante. Si j’ai choisi le vert, c’est en référence à la pureté et la lumière de tes yeux qui m’envoutent. C’est aussi pour mettre plus en valeur encore ta chevelure flamboyante et tes merveilleuses taches de rousseur. Ce vert qui est aussi désormais la couleur de ton collier public de soumission.
Je te laisse faire les essais. J’espère que tout sera bien à ta taille, ma bien aimée. Je pense que oui car j’ai pris soin de bien noter tes mensurations depuis quelques jours 🌹❤️😈. Mais si tel n’était pas le cas, n’hésite surtout pas à me le dire : nous pourrons opérer les changements nécessaires.
Ce soir je suis invité à une soirée BDSM et échangiste entre initiés organisée par un couple d’amis. Je ne leurs ai pas encore confirmé ma présence. Je souhaite m’y rendre en ta présence à mes cotés en tant que novice. Je sais que ceci est un peu soudain pour toi, mais cela me plairait beaucoup de t’y présenter avec ton nouveau statut, tant je suis honoré et fier de toi. Tu es bien sûr libre de ne pas répondre favorablement à cette demande. Je le comprendrais parfaitement et cela ne changera rien entre nous.
Si tu décidais de m’y accompagner, je souhaite que tu y portes l’ensemble des vêtements et accessoires qui se trouvent devant toi et qui sont désormais tiens. En m’y accompagnant, tu accepterais en conscience d’y être présentée et traitée en tant que ma novice et de te soumettre pleinement à mes directives, dans les limites bien sûr de ton safeword.
Je te laisse y réfléchir, ma merveille infinie d’amour.
Je devrais être de retour à l’appartement en début d’après-midi.
Je t’embrasse avec infiniment d’amour
Ton David, Ton Maitre ».
La lecture de la lettre déclencha en Vanessa un tourbillon d'émotions qui se chevauchaient avec une énorme intensité. Touchée par les mots de David, elle se sentait désirée et valorisée à un niveau qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Cependant, l'invitation à la soirée la plongeait dans une réflexion profonde, une certaine perplexité. L'excitation de l'opportunité de s'immerger encore plus dans le monde de la soumission cohabitait avec une certaine nervosité, voire une réelle appréhension, à l'idée d'être exposée dans un tel cadre, sous le regard des autres initiés.
Vanessa posa la lettre sur ses genoux. Elle avait les yeux dans le vague, alors que son esprit absorbait pleinement les implications de la proposition de David. Chaque mot résonnait en elle, évoquant à la fois la promesse d'une appartenance plus profonde encore à son David, à son Maitre ; mais aussi le défi d'accepter pleinement son nouveau rôle en public. Certes un public de personnes initiées et averties, mais néanmoins un public qui jusqu’alors ignorait son statut. La confiance et l'admiration que David lui témoignait à travers ces cadeaux et cette lettre forgeaient en elle un sentiment de force, mais aussi une vulnérabilité qu'elle n'avait pas envisagée.
Elle savait qu'accepter cette invitation serait un pas de plus vers une acceptation pleine et entière de sa nouvelle identité aux côtés de David. C'était une occasion de prouver sa dévotion et de s'épanouir plus encore sous sa direction, tout en explorant les limites de sa propre sensualité et de sa soumission. Cette perspective, aussi intimidante qu'elle puisse être, l'attirait inexplicablement.
Vanessa se leva du fauteuil, reprenant la tasse de café maintenant froide pour aller la réchauffer. Son esprit et son corps étaient en fusion …
(A suivre)
Source de l’illustration : création de Sylvie Monthulé
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Alexandre était fier en observant Sophie, qui suivait avec une minutie impeccable chacune de ses consignes. Elle incarnait à la perfection la soumission qu'il recherchait, révélant un esprit docile et une volonté infaillible d’explorer ses profondeurs. Alexandre savourait cette progression, voyant en Sophie une femme prête à se dévoiler sans réserves. Désormais, il savait que le moment était venu de franchir un cap. Des idées audacieuses s’esquissaient dans son esprit : il voulait offrir à Sophie une expérience ultime du lâcher-prise. Mais avant tout, il souhaitait s'assurer de son consentement et guetter sa réaction.
De son côté, Sophie bouillait d’impatience, tentant de se concentrer sur sa réunion professionnelle, qui lui semblait interminable. Elle écoutait les discussions, mais chaque fibre de son être aspirait à ce qui l’attendait ce soir avec Alexandre. Les mots se noyaient dans son esprit, supplantés par une excitation frémissante. Lorsque son téléphone vibra, elle y vit le message tant espéré d'Alexandre, traçant les contours de leur rendez-vous :
"Sophie, je vous donne rendez-vous ce soir à 19h chez vous. Préparez-vous. Vous connaissez les consignes, inutile de les rappeler. Soyez prête."
Elle répondit aussitôt, se promettant que rien ne viendrait contrecarrer les attentes d'Alexandre. Quelques instants plus tard, un second message plus détaillé arriva :
"Sophie, soyez prête à 19h, habillée avec élégance. Portez des talons, des bas noirs, et un chemisier de votre choix. Laissez la porte déverrouillée. Attendez-moi debout dans l'entrée, jambes légèrement écartées, mains sur la tête, avec un foulard couvrant vos yeux. Ne vous inquiétez pas de mon heure d'arrivée, je vous rejoins dès que je le peux . Je rentrerai sans frapper."
La lecture de ces mots fit naître en elle un mélange de nervosité et d'excitation. Elle sentait une légère angoisse se mêler à l’anticipation. Dès sa journée finie, elle se hâta chez elle pour se préparer. Sous la douche, elle repensa aux préférences d’Alexandre et ôta la petite pilosité qu’elle conservait jusqu’alors, offrant à Alexandre et à elle-même une peau lisse et douce. En s’habillant, elle obéit à ses instructions, renonçant à ses sous-vêtements, et soigna chaque détail pour le rendre fier. À quelques minutes de 19h, elle déverrouilla la porte, s’installa dans la position demandée, les jambes légèrement écartées, les mains sur la tête et le foulard couvrant ses yeux.
Le silence s’étira, et avec lui montait une tension électrique. Les pensées se bousculaient dans sa tête : et si quelqu’un d’autre qu’Alexandre entrait ? Quel genre de surprise avait-il en réserve pour ce soir ? Ses bras s’engourdissaient, mais elle restait immobile, fidèle aux consignes. Le temps devint abstrait, chaque seconde s’étirait en une éternité. Puis, enfin, la porte s’ouvrit doucement. Sophie retint son souffle, espérant que ce soit Alexandre. Le bruit de la porte se refermant la rassura.
"Sophie," murmura-t-il dans la pièce. "Je suis heureux de voir que vous avez respecté mes consignes. J'espère que votre docilité sera constante ce soir. Je vous demande de rester dans cette position pour le moment, nous allons échanger un peu. Mais avant de commencer, je veux m'assurer de votre volonté : désirez-vous continuer sur ce chemin avec moi ?"
Sophie sentit une vague d'émotion la submerger. "Oui, Alexandre," répondit-elle avec conviction. Elle savait que tout ce qu’elle vivait à ses côtés l’épanouissait au-delà de ce qu’elle aurait cru possible. L’entendre l'encouragea davantage.
"Parfait," répondit Alexandre, visiblement satisfait. "Ce soir, nous allons franchir une nouvelle étape. À partir de maintenant, vous m’appellerez ‘Maître’, non plus ‘Alexandre’. Et sachez que toute erreur mérite une sanction. Acceptez-vous cette règle ?"
"Oui, Maître," murmura Sophie, une frisson la parcourant à cette nouvelle appellation.
"Bien, Sophie. Dorénavant, vous êtes ma soumise, entièrement et sans réserve. Tout ce que je vous demanderai devra être exécuté sans question, mais respectant notre contrat . Est-ce clair ?"
"Oui, Maître," répondit-elle à nouveau, la voix chargée d’émotion, consciente que cette nouvelle étape promettait des découvertes aussi intenses qu’exaltantes. Alexandre lui demanda alors d’ôter sa jupe et son chemisier pour se mettre presque nue devant lui. Sentant un mélange d’excitation et de pudeur, elle obéit, consciente que chaque geste la rapprochait davantage de cette union de confiance absolue.
Elle se tenait là, vulnérable et forte, tandis qu’Alexandre l’observait, attentif à chaque parcelle de sa peau. "Vous avez suivi mes consignes, Sophie. Parfait." Son regard brillait de satisfaction en découvrant son corps imberbe, comme il le souhaitait, et ses seins durcis, trahissant son état d’excitation.
"Ce soir, vous allez me prouver votre capacité à lâcher prise," annonça-t-il. "J'ai apporté un peu de matériel pour ces moments."
Sous sa demande, elle ôta le foulard de ses yeux, elle aperçut le sac volumineux qu’il avait posé. Sa curiosité se décupla en imaginant ce qu’il contenait. Alexandre la guida jusqu’à la chambre, savourant le spectacle de ses fesses lors de ses mouvements, le regard fixé sur ses courbes. Une fois dans la chambre, il lui demanda de s'asseoir au bord du lit. Elle s'exécuta, le souffle suspendu, tandis qu'il fouillait dans son sac pour en sortir de larges bracelets en cuir, sertis d’anneaux chromés. Sophie comprit qu'une séance de bondage l’attendait.
Alexandre lui demanda de fixer ces bracelets. Elle enroula les bracelets autour de ses chevilles et de ses poignets, se sentant prisonnière et libre à la fois. Puis, Alexandre sortit une barre en inox ornée d'anneaux, deux aux extrémités et un au milieu , puis deux pinces qu’elle n'avait jamais vues auparavant. "Ce sont des pinces japonaises, Sophie," murmura-t-il, dévoilant leur usage en les serrant légèrement. L’excitation de Sophie monta encore, teintée d’appréhension, devant ce nouvel horizon qu’elle s’apprêtait à franchir.
Alexandre fixa la barre aux chevilles de Sophie avec soin, laissant ses jambes écartées d’un mètre. Le froid du métal sur sa peau accentuait son appréhension, lui rappelant qu’elle était entièrement livrée aux intentions d’Alexandre. À sa demande, elle s’allongea sur le lit, se laissant basculer en arrière pour se retrouver sur le dos, sentant chaque fibre de son être vibrer sous l’effet de la nervosité. Le cœur battant plus fort, elle savait que l’entrave ne faisait que commencer, chaque geste calculé d'Alexandre venant renforcer l'intensité de ce moment.
Elle s’allongea, les jambes pliées, les pieds au sol, les chevilles fixées par la barre d’écartement. Alexandre lui demanda de lever les jambes et de saisir ses chevilles avec ses mains. Cette position, qui exposait toute son intimité sans la moindre barrière, la mettait à la fois dans un état de vulnérabilité totale et d’attente fiévreuse. L’esprit de Sophie était en ébullition, oscillant entre l'excitation et la crainte de ce qui allait suivre. Elle obéit, jambes relevées, présentant sans retenue son corps à Alexandre, qui, du coin de l’œil, observait chacun de ses frémissements.
Alexandre plongea la main dans son sac, et sortit lentement deux petits cadenas. D’un geste sûr, il attacha un cadenas entre l’anneau du bracelet de sa cheville droite et celui de son poignet correspondant, puis répéta le même geste pour la cheville et le poignet gauche. Sophie se sentit à cet instant complètement vulnérable, physiquement soumise au désir d'Alexandre, une situation qui la transportait au-delà de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Il ne lui restait qu’une paire de bas et des talons, derniers fragments de sa pudeur, devenant presque dérisoires dans cet abandon total.
Alexandre saisi alors les deux pinces japonaise , qu’il fixa doucement aux tétons de Sophie. La pression, d’abord subtile, se faisait sentir, une sensation intensifiée par la certitude qu'avec le temps, cette douleur contenue se transformerait en un supplice. Son regard se porta à nouveau vers le sac d'Alexandre, où il sortit une corde noire. Sophie, les yeux fixés sur lui, ne comprenait pas ce qu’il comptait faire, mais se laissa envahir par l’expectative.
D’un geste précis, il attacha une extrémité de la corde à la cheville droite, puis l’étira, passant par un anneau de la pince de son sein droit, poursuivant son chemin jusqu’au milieu de la barre, avant de relier la corde à la pince du sein gauche et enfin à la cheville opposée. Une tension subtile s’installa dans cette corde formant un "W" entre ses chevilles, la barre et les pinces sur ses seins. Alexandre lui demanda alors de plier légèrement les genoux, rapprochant la barre de sa poitrine. Le simple mouvement suffisait à rendre la position inconfortable, la tirant davantage vers une vulnérabilité sans détour.
Quand il estima la posture parfaite, Alexandre resserra légèrement la corde, créant une tension subtile mais constante sur les pinces. Sophie réalisa alors qu’en bougeant ses jambes, chaque mouvement accroîtrait la pression sur ses seins, la forçant à un contrôle total. Alexandre, d’un ton ferme et grave, la prévint qu’il ne voulait ni cris ni plaintes ; elle devait rester digne et soumise. Elle inspira profondément, acceptant cette soumission complète malgré la tempête d'émotions en elle, résistant à cette hésitation latente.
Puis Alexandre replongea dans son sac pour en ressortir un flacon et un vibromasseur. Il expliqua à Sophie, avec une assurance implacable, qu’il allait orchestrer une séance de plaisir de vingt minutes, dont lui seul contrôlerait chaque seconde. Elle n’avait pas le droit de jouir sans son ordre. Seules ses mains ouvertes, si le plaisir devenait insoutenable, seraient le signe qu’elle formulaire la demande d'obtenir une pause. Il lui demanda si elle avait bien compris les consignes. Les joues rosissantes, elle répondit d’une voix douce et résignée : "Oui, maître."
Ce mot, prononcé dans la quiétude de la pièce, marqua le commencement de leur épreuve, où chaque seconde, chaque geste, chaque frémissement de Sophie serait le reflet de cette confiance et de cet abandon total.
Les quelques minutes qui venaient de s'écouler suffisaient déjà à rendre la position inconfortable pour Sophie. Elle tenta de réajuster ses jambes pour soulager la tension dans son corps, mais un mouvement maladroit provoqua une traction sur les pinces qui lui tira douloureusement les tétons. Cet avertissement douloureux fit monter une détermination nouvelle en elle : il lui faudra maîtriser chaque fibre de son corps pour endurer cette épreuve sans faiblir.
Alexandre, imperturbable, lança un chronomètre sur son téléphone, prenant soin de tout contrôler. Il saisit un petit flacon de lubrifiant et aspergea généreusement le sexe de Sophie, déjà humide mais désormais lisse et glissant sous ses doigts. La sensation froide du liquide, contrastant avec la chaleur grandissante en elle, la fit frémir. Puis, il prit le vibromasseur, dont la tête recouverte de petits picots en silicone se mit à vibrer doucement. Il commença à basse intensité, comme pour éveiller progressivement sa sensibilité. Dès que le silicone effleura son intimité, Sophie sentit une vague de plaisir électrique la traverser, chaque vibration s’infiltrant dans son corps. Elle ferma les yeux, cherchant à ignorer tout le reste, consciente que son unique tâche consistait à contenir cette montée de plaisir pour ne pas décevoir Alexandre.
Au bout de quelques minutes, Alexandre joua avec la molette, augmentant et réduisant l’intensité des vibrations en un rythme habilement orchestré, comme une symphonie dont il contrôlait chaque crescendo. Sophie se sentait envahie par des vagues de plaisir qui devenaient de plus en plus difficiles à contenir, et chaque décharge de plaisir la poussait à déplier légèrement les jambes, provoquant une tension immédiate et douloureuse sur ses tétons. Elle serra les poings, s’efforçant de ne pas montrer de faiblesse malgré la lutte intérieure. La sensation était de plus en plus intense, la menant progressivement au bord de ce départ interdit.
Alexandre continuait de jouer de la molette, augmentant l'intensité sans jamais atteindre le maximum, comme s’il gardait une réserve pour le final. Par deux fois, Sophie, à bout de souffle, ouvrit les mains en signe d’abandon temporaire. À chaque pause, Alexandre s’approchait d’elle et profitait du répit pour masser délicatement ses seins. Les tétons, douloureux et hypersensibles, accueillaient ses grandes mains avec une étrange reconnaissance, ses gestes fermes mais attentionnés venant apaiser leur douleur brûlante. Mais ces pauses ne duraient jamais longtemps : il reprenait inlassablement le vibromasseur, en veillant toujours à maximiser l’intensité du plaisir sans lui permettre de lâcher prise.
Finalement, après vingt longues minutes de cette torture exquise, Alexandre lui murmura l'autorisation de se libérer. "Sophie, je vous demande de partir." Au même instant, il tourna la molette au maximum et appliqua la tête vibrante sur elle. Sophie, déjà au bord, bascula immédiatement dans une vague d'extase. Son corps entier se tendit dans un spasme incontrôlé, ses jambes se contractant malgré elle, tirant sur la corde et les pinces, mais cette douleur ajouta à l'intensité de son plaisir, transformant la sensation en une explosion profonde et dévastatrice. La tempête de l’orgasme la submergea, balayée par des vagues de plaisir d’une intensité qu’elle n’avait jamais connue.
Même une fois l’orgasme passé, Alexandre laissa le vibromasseur en contact, prolongeant cette douce agonie. Sophie, encore électrisée, frissonnait à chaque contact, chaque mouvement de la tête du vibromasseur se transformant en une décharge, mélange de plaisir et de douleur. Incapable de retenir ses mouvements, ses jambes tentaient de se libérer de la tension de la corde, ravivant à chaque tentative la douleur dans ses tétons, devenus presque insupportablement sensibles.
Enfin, Alexandre éteignit le vibromasseur et la regarda avec une satisfaction tranquille, admirant son œuvre : Sophie, haletante, le corps encore vibrant de plaisir et de douleur, le teint rouge de cette extase prolongée. Sans un mot, il la laissa ainsi, se levant pour aller se préparer un café dans la cuisine. Pendant ces minutes d’attente, Sophie, encore sous le choc, essayait de retrouver ses esprits, submergée par des émotions confuses – plaisir, douleur, honte, et cette intensité dont elle n'avait jamais soupçonné la profondeur.
Lorsqu’il revint, il la libéra enfin de ses attaches, prenant soin de la redresser doucement. Ils partagèrent un moment de complicité, échangeant sur cette expérience, permettant à Alexandre de comprendre ce qu’elle avait ressenti. Sophie, encore bouleversée, admettait en elle-même que cette plongée dans une soumission totale lui avait fait atteindre un plaisir inégalé. Chaque sensation avait gravé en elle l’envie de revivre cette intensité, de s’abandonner de nouveau à lui.
Une fois ses affaires rangées, Alexandre lui promit de la recontacter bientôt. Sophie, encore en émoi, se coula dans un bain chaud pour apaiser son corps et laisser son esprit vagabonder, imaginant ce qu’Alexandre pourrait lui faire vivre la prochaine fois, prête à se redécouvrir dans cet abandon entre ses mains expertes.
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Un néophite me demanda sur cet site, il y a peu: le BDSM, comment çà marche?
La meilleure manière de l'expliquer, c'est peut-être d'expliquer mon parcours qui n'est pas celui d'un connaisseur, mais de celui qui aurait aimé en être un.
Tout a commencé pour moi lorsque j’avais 21 ans. Je faisais mon service militaire à la marine belge. Ce jour-là, nous traversions l’équateur avec le MS-ZINNIA et, comme il se doit, un certain nombre d’épreuves étaient prévues pour les cinq nouveaux, dont je faisais partie.
Traditionnellement, les officiers ne participaient jamais.
Rien de bien méchant. La première épreuve était de ramper dans un tuyau de 80 cm de diamètre. Nous étions ralentis dans notre progression par un puissant jet d’eau provenant de l’autre côté du tuyau.
Le jet était si puissant que mon slip de bain, probablement déjà fort usé, se déchira. Je me suis retrouvé tout nu de l’autre côté sous les rires complices des autres matelots. On me dit que, finalement, c’était pas si mal. On me demanda de rester nu.
La deuxième opération était de boire de la bière dans laquelle flottait des gros morceaux de pain d’épice, dans un pot de chambre. Cela ressemblait à s’y méprendre au produit de nos intestins. J’ai donc du me mettre à genou, derrière en l’air et boire.... Ce fut ma première soumission, alors que je n’en avais pas du tout conscience. En effet, personne ne songeait à une position du BDSM dont tout le monde ignorait jusqu’à l’existence.
Tout le monde ? non, pas tous.
Lors d’une escale, quelques jours plus tard, un sous-officier, de plus de vingt ans mon ainé est venu me trouver et me demanda :
J’aimerais te montrer quelque chose. Serais-tu libre dans quinze jours (lorsque nous rentrerons à la base)? ?
C’est ainsi que je me suis retrouvé dans le studio qu’il louait pas loin de la caserne.
Laisse-moi te montrer quelque chose, mais… ne dis rien avant que j’aie fini mon explication.
Il me montra des photos dans un album érotique où des garçons, entièrement nus, se faisaient flageller et pourtant bandaient durs. C’était signé ‘Pierre Darville’. J’ai maintes fois tenté de retrouver sur internet cet artiste qui ne prenait que des photos de nus masculins, mais sans succès. Probablement a-t-il fini sa carrière bien avant l’avènement du net.
Tout en feuilletant l’ouvrage, il m’expliqua que ces garçons étaient volontaires. Chose troublante. Qui pouvait aimer se faire torturer de la sorte.
C’est alors que ses explications éveillèrent mon intérêt.
Lorsque tu t’es retrouvé nu, à la caserne, devant les autres, as-tu éprouvé de la gêne ?
Non pas vraiment ! Il faut dire que les copains rirent de bon cœur. Je sentis qu’il s’agissait de complicité et non de jugement de quelle que nature que ce soit.
Il prononça pour la première fois le terme de BDSM, dont je n’avais jamais entendu parler qui est l’acronyme de Bondage, Domination, Sado-Masochisme.
A peine rentré à Ostende, mon port d’attache, j’ai écrémé les bibliothèques et les librairies mais je n’ai rien trouvé. Quelqu’un m’avait parlé de BDSM et je voulais savoir. J’ai donc revu mon sous-officier et nous nous sommes rencontrés dans un bistrot pas loin de la caserne.
Je connaissais seulement la signification de deux mots : Le masochiste est une personne qui jouit de la douleur qu’il endure, et le sadique est celui qui se régale de voir le maso gémir sous ses coups. J’accordais à cette pratique un jugement de valeur qu’elle ne mérite pas. Tout çà du fait de la religion catholique dont tout le monde ou presque, à cette époque, était imprégné.
J’ai donc évité de juger et me suis souvenu d’une maxime d’André Malraux : ‘ Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre’. Aujourd’hui je la paraphraserais en disant que juger, c’est une volonté de ne pas comprendre.
Pour comprendre, il fallut que je me départisse du mode de pensée chrétien qui était le mien, et que je fasse abstraction de la morale héritée de mes parents et de mon entourage. Je l’ai fait, parce que je voulais comprendre.
Cela a duré longtemps, toujours autour d’un verre ou lors d’un repas. Il m’a tout expliqué :
Le BDSM : un jeu de rôle
Il m’expliqua que le BDSM est un jeu de rôle : En fonction de ses sensibilités, l’un choisit d’endosser le rôle de maso, et l’autre le sado. Les rôles ne sont pas immuables, mais, dans certains cas, interchangeables. Les rôles doivent être clairs pour plus de sécurité.
Il y a des règles strictes, mais je m’aperçois que sur ce site ‘bdsm.fr’ beaucoup de gens se disent soumis ou dominants et ne savent pas vraiment à quoi ils s’engagent.
Celui qui choisit d’être maso évolue toujours nu, contrairement au sado qui peut choisir. Le sado tutoie le maso, et le maso vouvoie le sado.
Celui qui endosse le rôle de maitre ou dominant doit donner des ordres clairs, compris et sans ambiguïté pour le soumis (aussi appelé “esclave“) et doit évoluer dans un cadre bien balisé. Une discussion s’impose donc.
Choisir librement son rôle garantit une séance de BDSM réussie, et un instant intime d’une grande complicité. Ensuite chacun peut donner libre cours à ses envies et ses fantasmes tout en maintenant la place choisie durant la séance. Ici, on parle de séance et pas de sexe, car le BDSM n’est pas que du sexe, même si c’est plaisant.
Le BDSM : d’abord le mental
A cette époque, les salles de sport n’étaient pas légion, et je fréquentais une des salles de la Marine à Bruges. J’aimais cela. Quand on fait du sport, ce n’est pas qu’on recherche d’avoir mal, mais on en accepte l’éventualité de bon gré. C’est la même chose pour celui qui joue au foot ou qui pratique tout autre sport. Tout se passe donc d’abord dans le mental. Cela peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d’accepter.
De nos jours, on est de plus en plus nombreux à avoir entendu parler du BDSM, mais beaucoup de personnes le considèrent encore comme un tabou et ont honte de ressentir le besoin de l'essayer . Certaines personnes le considèrent même comme une forme de violence ou d’abus. Les perversités sont toujours dépeintes de manière négative et un certain nombre de professionnels de la santé mentale condamnent toujours le BDSM.
En revanche, de nombreux thérapeutes assurent qu’être excité par quelque chose de bizarre ou de désagréable est tout à fait normal. Cela fait tout simplement la nature humaine et qu’il ne faut pas en avoir honte. A titre d’exemple, il est peu probable qu’un homme aime de se faire gifler quotidiennement, alors que, dans un contexte sexuel, il adore çà.
Le mental nous a toujours dicté des comportement “moraux“ mais qui ne rendent pas toujours heureux.
Le BDSM : un art de vivre
Mon adjudant (appelé Maitre en Marine) m’apprit au fil des semaines qui suivirent, toujours autour d’un verre, que, sous l'асrоnуmе BDSM se сасhеnt dе nоmbrеusеs pratique vаrіéеs qui pouvaient être intenses. Bіеn аu-dеlà dе l'іmаgе stéréоtурéе du mаîtrе еt dе l'еsсlаvе, je découvris que cet univers, qui rероussе sans сеssе les limites sexuelles, agrémenté par des jеuх sulfureux seraient de nature à me plaire et que le BDSM était un art de vivre.
Il m’a fallu longtemps pour comprendre que vivre, c’est être acteur de son propre devenir, et on ne vit vraiment que lorsqu’on est heureux. Dans le cas contraire on subit la vie. Il m’a fallu longtemps pour admettre que le BDSM me fit découvrir l’amitié, la joie, la paix, mais aussi la patience, la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance, Il m’a fait découvrir que le bonheur n’est jamais dans la possession, mais dans l’abandon, que le vrai bonheur n’est pas dans le paraître, mais dans l’être, et que le vrai bonheur est, surtout pour le soumis, dans l’abandon et le “lâché prise“. Pour un soumis, le vrai bonheur est de “déguster“ la douleur infligée par son dominant, et que le vrai bonheur ne se fantasme pas, il se vit. Attention que lorsque je parle de ‘douleur’, je ne parle pas de ‘souffrance’. La nuance est importante.
Le BDSM est un ART.
A comme AIMER
Entre les partenaires nait forcément une grande complicité d'esprit, d'âme et de corps. C'est presque une fusion.
R comme RASSURER
Entre les pertenaires la confiance est totale. Elle est comme les allumettes: elle ne sert qu'une fois. Soyons y vigilant. Cette confiance totale est une garantie que tout ira bien pour l'un et pour l'autre. Le soumis peut "lâcher prise" en toute confiance. N'oublions toutefois pas le SaveWord, garantie supplémentaire.
T comme TORTURER
La torture est réelle. Elle se traduit par des gémissements, des mots et des gestes, toujours dans un contexte consensuel. Cette torture, que le soumis réclame, produit les endorphines qui soulage et rend même le supplice agréable et l'ocytocine qui nous pousse à en redemander.
Le BDSM est-il moral ?
A l’époque où je fus initié, il était hors de question d’en parler à son entourage, surtout si cet entourage pratiquait une conviction religieuse, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l’islam, peu courant dans nos contrées à mon époque. J’ai pratiqué, j’ai découvert des ouvrages au fil des ans, j’ai lu des témoignages parfois dramatiques où des adeptes du BDSM se suicidèrent à cause de l’hostilité qui régnait autour d’eux, car l’ensemble du corps scientifique considérait cette pratique comme une déviance.
Aujourd’hui, ce même corps scientifique est un peu moins catégorique, mais je remarque quand même qu’il est plus facile de faire son coming out que de dire qu’on est adepte de cette pratique.
J’ai souffert beaucoup de cette morale. J’ouvrais ces ouvrages en cachette, je les louais sous un faux nom, je rencontrais loin de chez moi, quand c’était possible, car quand on est marié, tous les déplacements doivent être justifiés. Les chaines de la morale étaient plus douloureuses que l’entrave due au BDSM.
Ce n’est que vers cinquante-cinq ans que je me suis départi du mode de pensée que j’avais reçu en héritage. Depuis ce moment j’ai lu, j’ai pratiqué, mais jamais plus je n’ai eu à souffrir de la morale. Ma prière à Dieu fut : “maintenant Seigneur, c’est entre toi et moi“.
J’ai compris que l’homme avait trois entités en lui : L’esprit, siège de la réflexion, l’âme, le siège du ressenti et le corps, outil d’expériences admirable. Il fallait que j’expérimente.
Je remarque aussi que la majorité de ceux qui suivent la morale établie ne sont pas heureux. Leur visage fermé montre à quel point ils subissent la vie plutôt que d’en jouir.
Le BDSM : infinité de pratiques
Avec l’avènement d’Internet, j’ai appris que les pratiques sexuelles sont multiples et peuvent varier à l’infini selon les envies des participants. Tout dépend de la créativité et de l’imagination des participants. Il faut juste ne pas perdre de vue que cette pratique est étroitement liée à la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique, des jeux de mise en scène de fantasmes,
Le BDSM : Confiance et communication claire
Plusieurs fois, mon sous-off avec lequel je sympathisais de plus en plus m’expliqua que les jeux sexuels s’adaptent à nos envies profondes, mais aussi à nos limites. Les jeux, leur intensité doivent être décidés de commun accord, exprimés de manière claire. La communication et la confiance sont les clés de voûte d’une séance réussie. Les règles arrêtées doivent être validées par chacun des participants de manière non équivoque. On ne se lance pas dans une séance BDSM pour faire plaisir à l’autre. Chacun doit aussi y trouver de la joie.
Personnellement au début, lorsque je recevais le coup de fouet, je me mordais les lèvres en me disant que cela plaisait à mon dominant.... Ce n’est pas suffisant. On en a parlé et puis il m’a donné “une récompense“, par exemple une caresse sur les bourses ou sur toute la longueur de la hampe, ou d’autres endroits, avant de poursuivre.
C’était agréable de sentir quelqu’un d’aimant, à qui je pouvais parler de tout, en toute confiance qui me touchait partout alors que j’étais entravé par des menottes à une croix de Saint-André. Je savais qu’il ne cherchait que mon plaisir… et moi je cherchais le sien.
Aujourd’hui, Il n’y a que des clichés sur la toile et les mecs fantasment sur des mensonges. Un moment BDSM est unique, n’appartient qu’à nous, ne ressemblera à aucun autre et sera ce qu’on désire qu’il soit. Le dominant garde le choix du scénario, et le soumis la joie de la découverte. Ce moment se décline comme on l’a décidé ensemble et selon l’intensité qui nous convient.
Si les explications durèrent plusieurs semaines avant de se lancer, c’est qu’il voulait me préparer psychologiquement et mentalement. C’est agréable de discuter en toute simplicité avec nos partenaires de jeu des fantaisies qui nous excitent en sachant qu’il n’y aura ni moquerie, ni jugement.
BDSM : le mot d’arrêt indispensable
Alors que j’étais débutant et en mode “soft“, il m'enseigna de ne jamais accepter une séance où un mot d’arrêt ou “SaveWord“ n'a pa été défini. Il reste indispensable pour plus de sécurité. Même avec un partenaire régulier, ce mot reste indispensable, car l’excitation peut prendre le pas sur la raison. Le mot doit être pertinent pour permettre de comprendre que le dominant y va un peu fort. Eviter évidemment des mots comme “non“ ou “j’ai mal“ car ces mots font partie du jeu de rôle et encouragent le dominant à poursuivre avec encore plus de vigueur.
BDSM : disciplines phares
Les jeux érotiques ’gays’ que je préfère aux jeux ‘hétéros’ même si je suis marié, peuvent être doux et légers. C’est ainsi que j’ai commencé. D’autres paraissent plus hard, et d’autres peuvent être qualifiés d’extrêmes. C’est derniers, à part le fait qu’ils soient éprouvants, pourraient mettre en péril la santé aussi bien physique que mentale.
Le bondage ou ligotage se retrouve dans pratiquement tous les jeux puisque c’est ce que plait au dominant : Faire de moi ce qu’il veut alors que je suis incapable de bouger, me voir me tortiller de douleur (toujours acceptée) ou m’entendre crier grâce (sans prononcer le save word).
Pour le dominant, l’effet visuel est très important. Il placera d’ailleurs ses cordes de manière esthétique. Le dominant assume sa domination et le soumis y consent de bonne grâce.
Tout est possible dans ces séances dans lesquelles le jeu de rôle occupe une place prépondérante.
Le tout est de bien choisir son dominant.
Mon premier jour de soumis
Durant plusieurs semaines, nous avions parlé, nous apprenions à nous connaitre. Ce que je retiens surtout, c’est ce que j’ai pu lui avouer sur ce que j’attendais de la vie, sur le bonheur, sur mes rapports à la sexualité. Il m’écoutais avec attention sans jamais de geste hostile, sans reproche, sans jugement.
Il ne fallait pas compter sur l’entourage pour parler de sexualité. Ce sont des choses qui ne se disaient pas. A lui, je lui ai parlé du plaisir que j’avais de me masturber, de varier mes positions, et puis du plaisir que j’éprouvai lorsqu’à l’internat, pour la première fois, une main autre que la mienne soupesa mes testicules, me fit bander ferme et me fit éjaculer. C’était jouissif, il n’y a pas d’autres mots.
Après m’avoir écouté il me dit : “si tu me fais confiance, je te ferai ressentir quelque chose de plus jouissif encore“. Et je lui fis confiance.
Il y avait longtemps plusieurs semaines que je n’avais plus été dans son studio, depuis ma visite où il m’avait montré les photos.
Il me demanda si je voulais bien me mettre torse nu, ce que je fis. Il me demanda s’il pouvait me bander le yeux… bien sûr. Et puis il me guida vers un coin de la pièce, me demanda de lever les bras à hauteur des épaules. Il me prit une main et la menotta à un mousqueton attaché au mur. Puis ce fut l’autre main. J’étais attaché les bras en croix, à sa merci.
Ensuite, il plaça délicatement des pinces sur mes tétons en me demandant : “çà va“. Je n’éprouvais que peu de gène dans la mesure où les pinces ne serraient pas trop fort. Alors il serra les vis de plus en plus jusqu’à m’entendre geindre. C’était quand même supportable.
Ce qui devait arriver, arriva. Il prit son temps pour m’ôter les souliers, les chaussettes, puis le pantalon. lorsque je fus en slip, il passa ses doigts dessus, et sur les bords de l’élastique. J’avais envie de plus, j’avais envie d’une belle érection. Il soupesa mes testicules, les serra, ce qui me faisait un peu mal, et à la fois, ce n’était pas désagréable. J’en oubliai presque la douleur des pinces sur les tétons.
Je ressentis aussi une vive douleur lorsqu’il tira sur les pinces… en fait il ne tirait pas. Il avait ajouter des poids à chaque pince.
Ce qui me surprit et je m’en explique un peu plus loin, c’est que, malgré l’inconfort de la situation, je n’avais pas envie que çà s’arrête. Comment est-ce possible ? En effet, impossible de bander correctement puisque mon slip, assez serrant, empêchait l’érection.
J’avais oublié la bienséance, les convenances, la morale. Rien ne comptait plus que le plaisir d’être là, avec lui, qui me faisait du bien et qui se délectait de mes gémissements.
Il enleva enfin mon slip et ma verge se tendit et lui offrit une belle érection. Il passa sa main gantée d’un gant de crain sur ma verge, et me pinça les testicules ce qui m’arracha un cri de douleur. Ca faisait mal, et en même temps je désirais qu’il continue.
Au fur et à mesure de nos séances, il me mordillait les parties sensibles, les embrassaient, les suçait, les caressait, les griffait avec ce qu’il avait sous ma main. Mes Oréoles et mes tétons, mon pénis, la peau de mes testicules, entre les cuisses subirent une délicieuse douleur.
La morsure, selon l'endroit et la puissance choisis, peut être un extraordinaire stimulus. J’ai ainsi découvert que les morsures sont l'expression naturelle et spontanée de la sensualité. Elles agrémentent l'acte amoureux de fantaisie et attisent le désir.
Il me donna aussi la fessée... Mine de rien çà me faisait mal. Cette zoné érogène, frôlant l’anus, irradiait dans mon bas ventre et provoquait une semi érection. Ca faisait mal, mais je savais qu’il tenait à nos rencontres. C’est ce qui fit la différence.
Il me donnait aussi des coups de martinet qui laissaient des traces quelques jours.
A cette époque, il n’y avait pas de love shop comme on les connait aujourd’hui avec un infinité d’instruments de torture divers.
Malheureusement, nous nous sommes perdus de vue lorsque j’ai quitté l’armée. . A cette époque, nous n’avions pas tous le téléphone, juste le courrier postal qui laissait des traces.
Pourquoi aime-ton la douleur ? Grâce aux hormones
Lors de la première séance, je me suis interrogé : pourquoi, alors que la douleur me prend au tripes, çà me fait à ce point du bien que je n’ai pas envie que ça s’arrête ?
Simplement parce que le corps, ce merveilleux instrument d’expériences, est admirablement bien fait. Il secrète des hormones qui nous font du bien : l’ocytocine, la sérotonine, les endorphines et la dopamine.
Rôle de la dopamine
Le rôle de la dopamine est double : elle crée une sensation agréable en libérant de l’énergie et nous permet de nous souvenir de ce bon moment. Grâce à elle, on se souvient que faire l’amour est bon, que les caresses sont bonnes… C’est l’espoir d’une récompense qui est à l’origine de la libération de dopamine dans le cadre du BDSM.
Rôle de l’endorphine
C’est l’hormone qui nous intéresse au premier chef : lorsqu’on ressent la douleur, on libère de l’endorphine. En BDSM, pour obtenir cette sensation agréable liée l’endorphine, les membres reculent de plus en plus les limite afin de déclencher la sécrétion d’endorphines.
Rôle de l’ocytocine
En BDSM, c’est l’hormone qui nous pousse à réclamer le “châtiment“ auprès de notre dominant en qui nous avons placé notre confiance…et notre amour. Lorsque nous recherchons la compagnie de quelqu’un, c’est l’ocytocine qui le provoque. L’ocytocine est l’hormone de l’attachement.
Rôle de la sérotonine
C’est l’hormone du respect. En BDSM, elle est obligatoirement partagée par le dominant et le soumis. Le respect des deux (ou plus) partenaires est le lien social, gage de sécurité.
Et après ?
Après, j’ai rencontré d’autres garçons de mon âge. Personne ne connaissait le BDSM, et quand je leur en parlais, probablement très maladroitement, l’idée de la douleur ne les séduisait pas.
Par la suite, j’ai aimé me retrouvé nu au milieu de gars. J’adorais les sucer, les caresser, les faire juter et voir tout ce sperme couler sur leurs jeunes corps.
Contraint par le conformisme social, je me suis marié. Je suis resté “sage“ pendant à peine un an, avant d’apprendre qu’il existait un sauna gay près de chez moi. Il me faisait du bien ce sauna. La chaleur, des corps nus non complexés, des bites larges et longues à sucer. J’ai adoré.
Pendant presque vingt ans, j’ai fréquenté les saunas gays. Ma fonction dans l’entreprise étant un travail itinérant, j’y ai passé beaucoup de temps.
Pourtant cette vie était trop basique et le fait de m’informer me permit de croire que j’étais encore de la partie, même si c’est devenu au fil des années un fantasme.
Et puis Internet est arrivé, et avec lui les premiers sites gays et les réseaux sociaux qui ont permis des rencontres aussi décevantes l’une que les autres. Il n’y avait ni confiance, ni partage, ni respect…juste un bon moment pour l’autre et de la déception pour moi.
Enfin sont apparus les sites BDSM, mais la plupart ne présentaient que des contenus qui ne ressemblaient à ce que mon sous-off m'avait enseigné.
Et puis, ce fut l’arrivée des Love Shop (à ne pas confondre avec les sex shop) qui permettaient d’acquérir, essentiellement en ligne, des accessoires de BDSM. En ce qui me concerne, il fallait être discret. J’y ai découvert des accessoires pour une discipline que je ne connaissais pas : l’électrostimulation.
J’ai ainsi appris que l’excitation des tétons conjuguée à l’excitation de la base de la verge grâce au placement d’un cockering électrique , menait à l’éjaculation. (mais malheureusement pas toujours à l’érection).
Aujourd’hui, j’apprécie l’électrostimulation qui consiste à envoyer une décharge électrique sur les tétons, sur la hampe, le frein, le gland, les bourses ...et jouer avec l’intensité. Evidemment, ce serait plus agréable si on était deux.
Je joue aussi avec des godes et des plugs avec l'intensité desquels j'aime jouer.
Parfois, j’ajoute une pointe de poppers, vasodilatateur qui a la particularité d’augmenter le seuil de la douleur et, par voie de conséquence fabrique des endorphines qui provoque, malgré la douleur une sensation agréable, et l’ocytocine qui me pousse à recommencer.
Comme le poppers, le BDSM en solo a un risque: l'accoutumence. Elle risque de faire perdre l'envie de tout autre partenaire que soi. Il faut donc bien gérer.
J'avais envie pour tous ceux qui sont ici, de partager ma petite expérience du BDSM.
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Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm il peut y avoir des mlses à jour là bas, sans forcément qu'elles aient été remises ici.
Comment bien débuter sur un forum (fetlife, bdsm.fr ou autre)
Depuis longtemps, on le dit que je suis parfois brutale avec les nouveaux arrivants. Alors, aidons, encore un peu.
Avant de commencer
Il faut avant tout Lire les règles du lieu que vous arpentez. Lisez-les attentivement pour éviter toute infraction. Attention, sur fetlife.com, bdsm.fr par exemple, ou discord, chaque sous-groupe peut avoir des règles spécifiques.
Ensuite, observez : Prenez le temps de lire plusieurs fils de discussion pour comprendre la dynamique du forum, le style de communication, et les sujets populaires ou sensibles. Vous apprendrez ainsi à repérer les vieux ours comme moi…
Sauter dans l’arène
L’heure est venue de rédiger votre présentation, utilisez-la pour vous présenter. Ne publiez pas de petite annonce en premier post, elles ne servent à rien et donnent une mauvaise image de vous.
Voici quelques pistes, non exhaustives et surtout non limitantes et non obligatoires qui peuvent servir de support à votre présentation.
Âge
Sexe
Région
Dominant(e) / Soumis(e) / Switch
Niveau de pratique BDSM (débutant / moyen / confirmé)
Quelques limites
Mes préférences BDSM
Appartenance actuelle
Votre situation de couple
Ce que vous aimez dans la domination / soumission
Le temps depuis lequel vous pratiquez
Vos loisirs.
Sport
Musique / groupe
Film
Une photo
Si vous voulez être tutoyé, vouvoyé
Cela aide à créer un lien avec les autres membres et montre que vous êtes prêt à vous engager.
S’implanter dans les lieux
Commencez par participer à des discussions pour lesquels vous avez déjà des connaissances ou un intérêt personnel. Cela rend votre participation plus naturelle et enrichissante.
Lorsque vous répondez, essayez d’apporter une valeur ajoutée. Évitez les réponses vagues ou simplement pour dire que vous êtes d’accord, ou pas d’accord (souvent il y a des icônes avec des pouces, pour ça).
Orthographe et Grammaire :
Crucial. Prenez le temps de relire vos messages pour éviter les fautes d’orthographe ou de grammaire. Cela rend vos contributions plus professionnelles. Le contraire donne l’impression que vous avez torché ça vite fait, et que vous n’en avez finalement pas grand-chose à faire.
Poser des questions, oui mais…
Intelligentes, si possible ! Et qui n’ont pas déjà un post dédié. Utilisez la fonction « recherche », pour savoir si ce que vous vous apprêtez à dire n’est pas déjà traité. D’une part, c’est plus respectueux, d’autre part : les personnes ayant déjà participé au sujet auront souvent une notification et seront plus enclines à participer.
Formulez vos questions de manière claire et précise.
Comportement
J’ai choisi de mettre ce point en dernier, il aurait pu être en premier. Mais, c’est normalement inclus dans les règles du lieu ! De ce fait, ici, je fais seulement un rappel.
La politesse va loin. Même dans les désaccords, maintenez un ton respectueux. Les forums sont des communautés où le comportement de chacun influence l’expérience de tous. J’ignore sciemment cette règle régulièrement, et accepte ainsi d’être traité d’un certain nombre de nom d’oiseaux rares.
Allez-y doucement avec le trolling… Des petites blagues par ci par là, c’est déjà bien.
Quand vous serez solidement habitué au lieu, vous saurez que faire !
BONUS : la Technique
Apprenez à vous servir des fonctionnalités comme les citations, les images, les liens, etc., pour enrichir vos messages. Il y a souventdes posts dédiés pour ça, sans quoi, posez des questions, ça fera un premier contact.
Engagement à Long Terme
La participation régulière aide à devenir un membre reconnu. Ne soyez pas découragé si vos premiers messages ne reçoivent pas beaucoup d’attention, ou se font rudoyer, apprenez, persévérez.
En plus de répondre, proposez de nouveaux sujets ou partagez des informations intéressantes. Cela peut attirer l’attention et augmenter votre participation.
En suivant ces conseils, vous pourrez non seulement vous intégrer efficacement dans une nouvelle communauté de forum, mais aussi enrichir votre expérience et celle des autres membres.
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Elle erre dans la brume, le cœur en éveil,
À la quête d’un maître, d’un feu sans pareil.
Ses yeux cherchent l’éclat d’un regard souverain,
Un conquérant tendre pour lier son chemin.
Elle rêve d’un homme, de force et de flamme,
Qui saura la lire au creux de son âme.
Qu’il soit doux et puissant, qu’il soit fort et secret,
Qu’il guide ses pas là où elle se tait.
Elle s’imagine, offerte à ses bras,
Soumise et sereine, sous le poids de sa loi.
Elle désire ses chaînes, douces, infinies,
Que ses mains la tiennent dans l’ombre d’un lit.
Mais plus qu’un maître, elle attend un amant,
Un roi et un rêve, un lien apaisant.
Qu’il dompte son cœur avec une tendresse,
Qu’il lui donne en amour sa juste faiblesse.
Dans le silence de la nuit étoilée,
Elle cherche cet homme, en secret, en pensée,
Un conquérant tendre, un souffle profond,
Pour que dans sa soumission, elle trouve son nom.
J'utilise une IA et je lui pose des questions
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J’enlève mon manteau et ouvre la penderie quand j’aperçois un mot qu'Il m’a laissé sur la petite commode. Une simple feuille pliée en deux avec écrit "Ma Mia" dessus.
Je respire, je prends le temps de pendre ma veste et d'enlever ma culotte. C'est devenu un réflexe tellement naturel que je le fais sans y penser, comme on retirerait son écharpe quand on arrive chez soi.
Je déplie ensuite la feuille. Il y a une dizaine de lignes que je dévore avec une certaine impatience ou une impatience certaine, sourire. Il aime me surprendre et il est doué pour cela.
"Bonsoir mon amour,
J'ai repensé à notre conversation de mercredi et j'ai très envie d'explorer ce vaste territoire avec toi. Evidement, nous approfondirons cela petit à petit, chaque fois un peu plus loin, dans l’acceptation et le respect... et surtout l’amour ma Sublime.
Je sais que tu as tenté de reconnaître la musique que j'écoute et rassure toi il est tout à fait normal qu'elle ne t'évoque rien de particulier pour l'instant.
Il s'agit des 4 saisons de Vivaldi qui, je trouve, colle très bien avec ce qui va suivre. Tu auras le temps de t'y habituer et de la reconnaître puisque nous allons l'écouter ce soir et demain après-midi et soir.
Ce morceau dure environ 40 minutes et passe par le printemps...temps de la transition, de la renaissance et des premiers jours difficiles de la vie...l'été...temps de la chaleur, de la moiteur et des orages...l'automne...temps de la transformation, du vent et de l'arrivée de la nuit...et l'hiver...temps de la rigueur, du froid et de la chaleur du feu de cheminée.
Ces quatre saisons ont des aspects doux et chaleureux comme des versions plus difficiles et tempétueuses. Comme ce que je te propose maintenant.
Tu trouveras dans le tiroir du haut la tenue que je veux que tu portes.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir parler.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir voir.
Et pour les 40 prochaines minutes, tu seras ma chose !
Prépare toi et attends moi debout !
Je t’aime
Ton amour de Maître"
J’ouvre le tiroir et découvre une paire de collant résille, une nouvelle robe chemisier, en soie avec un fond noir imprimé de symboles chinois, échancrée sur les côtés, je souris elle est magnifique, des chaussures à talons avec une bride sur la cheville, des pinces à seins japonaises reliées par une chaînette en or qu’on avait choisi ensemble, un nouvel objet : un bâillon gonflable qui m'empêchera surement de parler et un bandeau pour les yeux.
A cet instant, j’ai complètement oublié mes rêves d'apéro et mon envie de mettre les pieds sous la table. Un frisson a parcouru tout mon être, déboussolant tout mon esprit et tremblante, je me prépare comme il le désire, pleine aussi d’envies et de dévotion. J’aime qu’il s’improvise ainsi et qu’il me cueille sans détour. J’imagine ces 4 saisons, ces mots tournent dans ma tête avec les images des temps doux et des temps forts qui les égrènent. Je tremble excitée, souriante et déjà emportée par Lui, le Maître de notre univers, de mon âme et de mon corps.
J’enfile les collants résille et la robe, je prends soin de bien fixer les pinces avant de refermer la robe sans la boutonner jusqu'en haut pour qu'Il puisse voir toute la tenue en arrivant. De nature ‘douillette », les pinces en se refermant sur mes tétons déjà en érection accélèrent mon souffle pour passer le tiraillement, le picotement de ce doux serrement. Je fixe le bâillon puis je le gonfle un peu jusqu'à être certaine de ne plus pouvoir émettre un son, cet objet nouveau me laisse perplexe dans mes réflexions plus coquines, lubriques et perverses quant à la suite de notre soirée. N’utilisera-t-il pas ma bouche ? La sensation est différente du bâillon boule habituel, j’ai bien l’impression aussi que ma bouche est remplie mais pas de sa sublime queue.
Enfin, avant de placer le bandeau sur mes yeux, je me découvre dans le miroir, et un sentiment de fierté m’apaise et une excitation encore plus forte monte. J’abaisse le bandeau et je me retrouve complètement isolée, comme j’aime, à la merci de mon Maître. J’aime cette sensation où mon seul repère, ma seule balise, mon point de référence est Lui et seulement Lui. Mes sens sont alors en éveil au moindre bruit, odeur, souffle, brise froide ou chaude… je développe ainsi tout mes sens et l’expérience est alors décuplée.
Je prends la pose et me tient droite, les jambes légèrement écartées et les bras croisés dans le dos.
Et j’attends, je navigue entre empressement et patience. Cet instant suspendu me permet de faire descendre la pression et de me centrer sur ma position, ma place.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir subir la morsure des pinces.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir cette position.
Je ne sais pas quand je pourrais de nouveau respirer et parler normalement.
Mais je sais que c’est là que je veux être avec Lui, pour Lui, par Lui et nul autre que Lui, mon Maître.
J’attends.
Et alors que ça ne fait pas plus que quelques minutes que je suis prête...je sens que ma cuisse est humide...
Il n'est pas encore devant moi et pourtant je suis trempée.
J’adore ma vie...
Je l’adore...
J’adore cet idéal de Tout et je suis prête à lui montrer toute ma dévotion, ma fierté, mon humilité...
Je sens un courant d’air froid, d’où vient-il ? de la porte d’entrée, et des pas qui approchent. Pourquoi vient-il de l’extérieur alors que la musique était en fonctionnement… Est-ce lui ? … voilà l’odeur de son parfum dans cette brise, je suis rassurée, il est là, derrière moi, sa main froide glissant le long de mon échine doucement, lentement, sensuellement, son souffle dans mon cou, des frissons me parcourent… Sa main remonte et entoure mon cou, basculant ma tête en arrière, et il appose ainsi un baiser sur mon front. Il me relâche doucement, je reprends la position, il se positionne devant moi, je le ressens et je sens son regard…
Ô, comme j’aimerais voir son regard à cet instant, d’approbation et d’excitation je l’espère, le pétillement de ses pupilles,
Ô, comme j’aimerais voir la réaction de son corps, ses troubles et ses désirs pervers,
Il me dit : « agenouille-toi ma Mia »
Sans hésitation, je me mets à genoux, en position nadu comme il aime, il me relève pour que je sois debout sur les genoux, et le bruit du tiroir glissant de la commande se fait entendre.
Il est derrière moi, attrape mes cheveux, les brosse et fait une queue de cheval. Puis il passe mon collier et ma laisse qu’il accroche, dans un silence total, où seul le clinquement de la boucle qui se referme, du fer de la chaine de la laisse… et sa respiration lente et concentrée…
« à quatre pattes ma belle chienne et tu vas me suivre, je te guide, nous allons dans le salon » A ces mots, il empoigne ma laisse, la tire et nous voilà, moi me dandinant et lui à ma droite, me promenant, surement la tête relevée, fier de mon accomplissement et de ma soumission à sa domination.
Je sens le tapis tout doux qui est au pied du canapé, il stoppe, je m’arrête et reste dans cette position. Il place la laisse sur mon dos, et m’explique ceci :
« Ma Mia, je vais remettre au début cette musique des 4 saisons et pendant 40 minutes tu seras mon unique objet de désir, de perversités, de douceurs et de douleurs. Aussi, un objet n’ayant pas la parole, sache que tu peux utiliser ton geste de sécurité en cas de nécessité, dès que j’aurais fini de parler tu me montreras ce geste. De plus, même si à un moment je retire ton bâillon, il te faudra ne pas parler, ne pas émettre de bruit. Tout écart sera consigné et entrainera après l’expiration de tes fautes par une punition que nous discuterons. Tu voulais être objet, tu vas le devenir. Comme tu l’as lu ce soir, tu as un avant-gout de demain, mais nous en parlerons un peu plus tard. Tu es déjà sublime et tu le seras encore plus après mon passage sur ton territoire. A toi »
A ces mots, je claque mes doigts pour mon safeword gestuel.
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Les pensées d'Alexandre se teintaient d'obsession, l'image de Sophie le hantant avec une intensité croissante. Il ressentait en lui une brûlante envie de la soumettre à nouveau, un désir qui s'alourdissait d'instant en instant. Ce besoin devenait une urgence, presque une nécessité : il devait ressentir sa soumission totale, s'assurer qu'elle restait à sa merci. Il y trouvait à la fois une jouissance subtile et une tranquillité étrange, comme s'il devait à tout prix prouver que son emprise sur elle demeurait intacte.
Peu importait que ce soit en pleine semaine. Alexandre savait que Sophie était au travail, mais cela ne le retint pas. Il saisit son téléphone et lui envoya un message :
"Bonjour Sophie, j'espère que ta journée se passe bien et que cela va continuer ainsi. J'aimerais satisfaire ma curiosité... pourrais-tu me donner quelques détails sur ton environnement du moment ? Décris-moi également la tenue que tu as choisie ce matin."
La réception de ce message la prit par surprise. Sophie sentit une pointe d'angoisse la traverser. Ce n'était pas dans les habitudes d'Alexandre de la contacter pendant ses heures de bureau. Il connaissait bien son emploi du temps et savait à quel point elle était prise. Ce message impromptu la déstabilisa, mais en même temps, éveilla une curiosité teintée d'excitation. Que cherchait-il à comprendre, à savoir ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre, bien que l'intention d'Alexandre reste floue. Après tout, elle se sentait en sécurité, loin de la portée de ses mains et de ses regards si perçants, ces regards si intenses qu'elle peinait parfois à les soutenir.
Elle répondit alors avec minutie :
"Bonjour Alexandre. Actuellement, je travaille sur mon ordinateur, à mon bureau. Le mur en face de moi est vitré de haut en bas, donnant sur le couloir. Sur les côtés, seules les parties supérieures sont vitrées, séparées des bureaux voisins par des persiennes inclinables. Derrière moi, un mur similaire, moitié vitré, ouvre sur l'extérieur, étant donné que je suis à l'étage. Est-ce que cela vous satisfait ?"
Alexandre prit quelques secondes avant de répondre, puis demanda des précisions :
"Ton bureau... L'avant est-il ouvert ou fermé ?
La question, inattendue, l'intrigua. Mais, fidèle à son envie de sincérité, elle lui expliqua qu'il était fermé sur le devant. Alexandre prit un instant, puis répondit :
"Parfait. Je commence à bien visualiser ton espace. Et les persiennes ? Elles sont ouvertes, partiellement fermées ou complètement fermées ?"
Elle lui expliqua alors qu'elles étaient généralement à moitié fermées, pour plus de discrétion, bien qu'on puisse distinguer ses collègues de chaque côté, et vice-versa.
Puis vint la question qu’elle avait presque anticipée, celle à laquelle elle ne pourrait répondre qu'en se dévoilant un peu plus. Alexandre écrivait avec calme, mais elle percevait l'attente :
"Maintenant, Sophie, pourrais-tu me décrire précisément ta tenue ?"
Elle prit une inspiration. Malgré l'étrangeté de la demande, elle sentit en elle un frisson lui parcourir la nuque. Alors, elle répondit :
"Aujourd'hui, je porte une culotte en dentelle noire assortie à mon soutien-gorge. J'ai choisi une jupe au-dessus des genoux, des collants noirs et des bottines à talons moyens. Pour le haut, c'est un chemisier beige léger qui laisse deviner un peu la couleur noire de mon soutien-gorge, avec une petite veste en cuir."
La réponse d'Alexandre ne tarda pas. Elle ne pouvait voir son visage, mais elle sentait à travers son message l'étincelle qui s'allumait en lui. De son côté, Sophie se demandait encore quel effet ses mots pouvaient bien produire en lui, pourquoi décrire son environnement et sa tenue semblait éveiller tant d'intérêt. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car le message suivant d'Alexandre lui apporta une réponse, laissant un souffle de promesse suspendu dans l’air.
Alexandre, le ton incisif, laissa entendre à Sophie qu'il appréciait sa tenue provocante, même au travail. Il se délectait de savoir qu'elle laissait subtilement deviner ses formes. Son message était clair :
"Je m'aperçois que tu aimes bien laisser deviner tes belles formes et ton corps même au travail. Je vais donc t'aider, puisque tu le fais à moitié..."
À cette lecture, Sophie sentit la pression monter d'un cran. Elle réalisa que, même à distance, Alexandre avait une emprise sur elle, un pouvoir d'influence tel qu'il pouvait faire vibrer son esprit, la pousser à franchir des limites qu’elle n’aurait jamais imaginé franchir dans un contexte aussi professionnel. Son cœur battait fort quand le message suivant s'afficha sur son écran :
"Envoie-moi une photo prise sous ta jupe pour me montrer tes collants avec ta culotte, et une autre pour me montrer ton soutien-gorge. Je te laisse deux minutes... même si j'ai bien compris que ton environnement n'est pas favorable à cette action."
L’ultimatum ne laissait guère de place à l’hésitation. Elle savait qu’elle devait agir vite, entre les passages dans le couloir et les regards de ses collègues à droite et à gauche de son bureau. L’étage n’était pas calme, l’activité battait son plein autour d’elle. Pourtant, son corps frémissait, l'excitation se mêlant à une pointe de stress. Elle n'avait guère de choix et devait honorer cette demande en équilibre entre son travail et l’attente d’Alexandre.
Elle tenta plusieurs fois de prendre les photos, mais la tâche était plus difficile qu'elle ne l’avait imaginé. Les clichés se révélaient flous, mal cadrés, une lueur d'impatience se mêlant au stress grandissant. Après plusieurs essais, elle parvint enfin à prendre deux photos qu’elle jugea acceptables et les envoya à Alexandre.
Sa réponse ne se fit pas attendre :
"Bravo, Sophie. Ta description correspond bien aux photos. Sache que les inspections, même à distance, sont possibles... et obligatoires."
Un frisson parcourut Sophie. Dans sa précipitation, elle se souvint d'un détail qui la fit rougir ; elle n’avait pas encore rectifié ce petit morceau de toison qui lui semblait si flagrant. Elle pria pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Son téléphone resta silencieux, mais ce silence n’apaisa en rien son esprit ; au contraire, il fit monter en elle une angoisse étrange, un mélange de crainte et d’impatience. Elle sentait chaque battement de son cœur s’accélérer, son excitation grandissant malgré elle.
Puis, enfin, un nouveau message d'Alexandre apparut :
"Je voudrais juste t'informer que tu as légèrement dépassé le temps que je t'avais laissé. On verra cela plus tard. Ta prochaine mission est un peu plus complexe. Je te laisse cinq minutes pour enlever ta culotte sous ton collant. Tu as bien sûr le droit d'aller aux toilettes, où qu'elles se trouvent dans tes bureaux. J'attends la photo confirmant que tu as bien accompli la mission, à ton bureau, s’il te plaît. Je veux voir la chaise sous tes fesses."
Cette nouvelle demande sembla à la fois audacieuse et irréelle pour Sophie, tiraillée entre les impératifs de son travail et la sphère privée que représentait Alexandre. Mais elle savait qu’elle irait jusqu’au bout pour le satisfaire. Elle quitta discrètement son bureau et se dirigea vers les toilettes, tâchant de ne pas attirer l’attention. Dans l’intimité de la cabine, elle se retrouva face à l'ampleur du défi. Avec son collant, elle devait se dévêtir presque entièrement, ce qui ajoutait une touche de vulnérabilité inattendue à la scène. Elle plia soigneusement sa culotte dans sa main, en se promettant de rester discrète. Son seul souhait, maintenant, était d’éviter toute rencontre fet discussion fortuite dans le couloir.
Les cinq minutes filaient à toute vitesse, chaque seconde ajoutant à la tension du moment. Alors qu'elle retirait sa culotte, elle sentit une vague d'excitation pure traverser son corps, une réaction incontrôlable et troublante. Une légere humidité s'était installé sans qu'elle en prenne conscience, témoignant d'une part de son corps qui répondait à ce jeu de domination malgré elle.
De retour à son bureau, elle exécuta la dernière étape : la photo finale. Avec l’expérience acquise des premiers clichés, elle s’y prit plus efficacement cette fois-ci et réussit en quelques essais. Elle n'avait pas eu le temps de rectifier ce fameux détail de pilosité et n’avait même pas pensé à vérifier l’heure, mais la précipitation ajoutait encore à l’intensité de cette mission.
Elle appuya enfin sur "envoyer".
Alexandre prit son temps pour répondre, savourant chaque seconde pour maintenir Sophie dans un état de pression et d’angoisse croissante. Après quelques minutes, son message arriva, révélant qu'il était satisfait de la photo, mais qu'elle avait presque échoué au niveau du timing. Il la mit en garde, lui indiquant qu'il verrait cela plus tard.
"Tu n’as pas rectifié ton oubli de la dernière fois. Je vais certainement te corriger pour ça la prochaine fois que nous nous verrons. Pour l’instant, reste à ton bureau et enlève le soutien-gorge de ta poitrine généreuse."
La mission prenait une tournure bien plus délicate. Son chemisier à manches longues compliquait la tâche, et elle pouvait déjà imaginer son corps sans soutien-gorge, une pensée qui l’angoissait intensément.
Il continua, la voix presque omniprésente :
"Comme tu n’arrives pas à respecter le timing que je t’impose, je vais comptabiliser le temps que tu mettras pour le faire, mais je ne te donnerai pas de durée. Je vais démarrer le chrono dès que j'enverrai ce message.
À la réception de ces mots, un souffle de soulagement la traversa, mais le stress revint aussitôt. Son environnement ne se prêtait absolument pas à ce genre de manigance. elle sentit des bouffées de chaleur monter en elle, comme si elle passait un examen crucial.
Elle s’exécuta, tentant d'agir avec un mélange d'adresse et de naturel. Les collègues passaient de temps à autre dans le couloir, la forçant à feindre une concentration sur son écran, cachée derrière la sécurité de son bureau. Mais cette protection était relative, car la tension de la situation lui procurait une excitation inattendue, la rendant à la fois nerveuse et affamée de cette expérience.
Finalement, elle prit une photo par le bas de son chemisier pour montrer sa poitrine sans soutien-gorge. En relisant le message d’Alexandre, elle sentit une pincée d’angoisse. L'insatisfaction qu'il exprimait au début du texte la déstabilisa, mais la suite clarifia la situation :
"Je ne veux pas une photo sous le chemisier. Débrouille-toi pour prendre une photo de ta magnifique poitrine avec le chemisier ouvert. Je veux voir clairement tout cela, avec les vitres de ton bureau en arrière-plan."
Là, c'en était trop. Un frisson la traversa. La mission était risquée, et elle n’avait aucune visibilité sur le couloir ; n'importe quel collègue pouvait surgir à tout moment. L’idée qu’un regard indélicat puisse la surprendre la terrifia, mais en même temps, une excitation intense pulsait en elle.
Alexandre ajouta, presque comme un ultimatum :
"Pas de temps pour cela, mais à l’expédition de ce message, je lance le chrono à nouveau."
Sophie comprit qu’il dépassait les limites du contrat, mais l’adrénaline, la sensation d’être à la fois vulnérable et terriblement vivante, était une tentation à laquelle elle ne pouvait résister. Elle ne voulait pas le décevoir et, pour elle-même, elle aspirait à se prouver qu’elle pouvait se transcender.
Tremblante, elle releva le défi. Dans une hâte presque frénétique, elle prépara son téléphone et commença à déboutonner son chemisier, déterminée à perdre le moins de temps possible. Son cerveau était en ébullition, son corps vibrant d'adrénaline. Elle pouvait presque sentir les vibrations des pas des gens qui approchaient dans le couloir, comme une menace sourde résonnant à travers la moquette confortable. Chaque pas faisait monter l’excitation et le stress en elle, un mélange explosif qui la poussait à agir, à saisir ce moment.
Son corps était en éveil, sensible à chaque sensation, tel un garde vigilant dans son mirador. Dès que son chemisier fut déboutonné, elle s'empressa de capturer ce moment précieux, vérifiant avec une impatience presque palpable que la photo était réussie. Fort heureusement, l’image était à la hauteur de ses attentes. Une fierté immense l’envahit alors qu’elle contemplait cette photo, dans laquelle elle se trouvait mise en valeur, presque excitée à l’idée de se voir ainsi sur l’écran de son appareil.
Avec un geste rapide, elle referma son chemisier, ce dernier n’étant que le seul rempart entre ses seins et le regard de ses collègues. Une sensation troublante lui parcourut le corps alors qu'elle sentait ses tétons se dresser à travers le tissu, révélant l'absence d’un soutien-gorge. Elle retourna la photo avec fierté, savourant la réussite de cette étape, émerveillée par l'esthétisme qui s'en dégageait.
Comme à son habitude, Alexandre prit un moment avant de répondre à Sophie. « Félicitations, Sophie. Je suis très fier de toi pour avoir franchi toutes ces étapes. Tu peux vraiment être fière de toi, tu as su combler les désirs qui me brûlaient aujourd'hui. Cette dernière photo est magnifique, et j'ai hâte de te revoir au plus tôt. » Un soulagement intense envahit Sophie en lisant ce message ; elle pensait, à tort, qu'elle était enfin tranquille et que les épreuves étaient derrière elle.
Cependant, après quelques instants, Alexandre revint avec un nouveau message. « La journée n’est pas finie. Il te reste encore quelques heures de travail, et je souhaite que tu ne remettes pas tes sous-vêtements. Reste ainsi jusqu'à la fin de la journée. Je me laisse la possibilité de te demander, à tout moment, une photo de contrôle. D'autre part, si tu es disponible, je te propose de nous retrouver ce soir. »
Sophie se sentit submergée par cette demande. Elle avait une réunion avec ses collègues dans quelques minutes et ne savait pas comment gérer cette situation. Pourtant, son esprit se projetait déjà vers ce soir, imaginant les moments plus intimes qu’elle pourrait partager avec lui. C'était ce qu'elle espérait ardemment.
Mais Alexandre lui renvoya un nouveau message, faisant le bilan de leurs récents moments partagés, bien que distants. Malheureusement, avant que nous puissions nous retrouver, je dois te dire que j'ai chronométré tes deux derniers défis, et avec le temps que tu as dépassé pour les deux premiers, cela totalise 11 minutes. Une onde d'angoisse s'empara de Sophie à cette annonce, une tension qu'elle croyait apaisée revenant en force.
« Dis-moi, as-tu des petites pinces pour relier les documents dans ton bureau ? »
À cet instant, elle comprit que le jeu n'était pas terminé.
« Oui, j'ai des petites pinces en acier noir pour relier mes documents lorsque je fais des rapports. Elles sont dotées de deux boucles chromées rabattables de chaque côté, une fois les documents pincés. Est-ce bien cela que tu souhaites savoir ? »
Alexandre confirma son besoin avec une simplicité déconcertante, puis lui donna sa dernière mission. « Puisque tu as échoué aux deux premières missions et que tu as pris ton temps pour les deux dernières, voici ce que je vais te demander. Prends quatre de ces petites pinces. Prends-en deux, soulève tes collants, tout cela en restant à ton bureau. Mets-en deux sur tes lèvres, et pour les deux dernières, je te laisse deviner où il serait judicieux de les placer. »
Un frisson parcourut le corps de Sophie alors qu'elle lisait ces instructions. Le défi, à la fois audacieux et provocateur, faisait battre son cœur plus vite. La tension entre l'excitation et l'appréhension s'intensifiait à chaque mot. Elle savait que cette demande allait au-delà du simple jeu, plongeant dans un univers de défis personnels et de découvertes intimes.
Avec une détermination mêlée d'excitation, elle se leva, prenant les petites pinces avec une main tremblante, son esprit se débattant entre la réticence et l'anticipation de ce qui allait suivre.
« Je te laisse les installer. Il n’y a pas de chrono puisque c’est ta punition d’avoir échoué. Envoie-moi une photo de chaque, ce sera le départ du chrono des 11 minutes que tu as mises. À la fin de ces 11 minutes, je veux que tu me renvoies les photos pour prouver qu’elles sont toujours en place. Bien entendu, je vérifierai l’horodatage de chacune. Et s’il te plaît, débrouille-toi pour qu’il n’y en ait pas moins, car je serai capable de te demander de recommencer. »
Sophie tremblait à l’idée d’exécuter cette sanction. La nature de cette épreuve l'angoissait, et elle savait pertinemment que ces pinces, en acier noir, étaient particulièrement solides et pinçaient très fort. Elle prit un moment pour essayer de les assouplir, ouvrant au maximum les mâchoires métalliques, son cœur battant la chamade à l'approche de ce qu'elle allait faire.
Avec une détermination mêlée de peur et d'excitation, elle écarta le collant de ses lèvres. La première pince s’accrocha à sa première lèvre. La douleur fut instantanée, intense, un choc électrique qui la traversa. Elle se força à respirer profondément alors que la pince s’installait, la sensation d’écrasement déjà présente. Lorsqu'elle fixa la seconde pince à sa lèvre, une vague de souffrance encore plus vive la submergea. C'était à peine supportable, mais elle serra les dents et décida de ne rien lâcher.
Pour les deux dernières pinces, elle comprit sans l’ombre d’un doute qu’il ne s’agissait pas de les fixer autour d’un dossier. Elle glissa ses mains sous son chemisier, ses doigts frôlant sa peau chaude et sensible, et les plaça avec hésitation sur ses deux tétons érigés, témoins de l’excitation et de l'angoisse qu'elle ressentait. La douleur fut tout aussi intense dès les premières secondes. Sophie eut l’impression que ses lèvres et ses tétons allaient être cisaillés sous la force implacable des pinces en métal.
Elle se dépêcha de prendre les photos, la tension palpable dans l’air, et les envoya à Alexandre, son corps tremblant d’excitation. La douleur était difficilement contrôlable, son cerveau en ébullition, tout comme son corps. Les secondes semblaient s’étirer à l’infini alors qu’elle s’efforçait de tenir jusqu’au bout de l’épreuve, son esprit vacillant entre la résistance et l'abandon.
Pendant ce temps, elle jeta un coup d'œil furtif à l'horodatage de ses premières photos, cherchant à connaître l’heure exacte de l’envoi pour ne pas commettre d’erreur dans le chronométrage. Chaque instant était une lutte, chaque battement de cœur un rappel de son défi à surmonter.
La douleur était insoutenable, mais Sophie commençait à l'apprivoiser, comme si son cerveau tentait de prendre le dessus sur cette souffrance aiguë. Elle savait que les 11 minutes allaient etre interminables. Pour échapper à l’inconfort, elle tentait de concentrer son esprit sur autre chose, mais la douleur la rappelait à l'ordre à chaque instant. Chaque mouvement devenait un défi, chaque frémissement une épreuve.
Elle redoutait qu'un collègue n'entre dans le bureau, imaginant ce supplice prolongé au-delà de toute mesure. Comment réagirait-elle dans une telle situation ? Parviendrait-elle à cacher son ressenti, à maîtriser son visage et ses gestes, alors que la douleur la consumait de l'intérieur ? Aurait-elle la force de réprimer des cris de souffrance ? Ces scénarios la terrifiaient, l'angoisse s'accumulant à chaque seconde.
Lorsque, finalement, elle estima que le chrono était bien dépassé, elle reprit les photos et les envoya à Alexandre. Malgré tout, aucune consigne ne lui avait été donnée pour enlever les pinces une fois les photos envoyées. Dans un mélange de sagesse et de douleur, elle décida de les conserver, attendant patiemment le retour d'Alexandre.
Celui-ci, conscient que cette ambiguïté était volontaire, lui répondit rapidement avec une bienveillance inattendue. « Les photos me satisfont. Tu peux les enlever à ta guise. »
Sophie ne se fit pas prier. Elle commença par un sein, enlevant délicatement la première pince. Une vague de douleur, plus intense qu'à la pose, la submergea. C'était à la fois un soulagement et une torture. Elle enleva la seconde pince de la même manière, puis glissa sa main sous son collant pour retirer les deux dernières. Telle ne fut pas sa surprise de découvrir que son collant était plus qu'humide. Son corps l'avait de nouveau trahi, et d'une manière presque généreuse.
Elle ôta rapidement les deux dernières pinces, et à chaque retrait, une nouvelle intensité de douleur la pénétra, mélangeant souffrance et soulagement. Ce fut un moment de libération, mais à sa grande surprise, l'excitation de son corps persistait, malgré la douleur. Maintenant que l’épreuve était terminée, elle ressentait une excitation profonde en elle, semblable à un volcan prêt à exploser, mais qui restait désespérément contenu. Un contrôle difficile à maintenir, une tension palpable, prête à s’évader à tout moment.
Alexandre lui fit un retour, lui signifiant que c'était la dernière chose qu'il allait demander avant leur rencontre de ce soir : prendre une photo de ses lèvres marquées par les pinces ainsi que de ses tétons. À sa grande surprise, elle s'exécuta presque joyeusement. Elle s'habituait déjà à ces gestes qu'une heure auparavant, elle n'aurait jamais imaginés pouvoir réaliser sur son lieu de travail. Une sensation de défi l'envahit, mêlée à une excitation nouvelle. Elle se sentait presque à l’aise, décomplexée, capturant des instants intimes de sa vie dans l’intimité de son bureau.
La révélation de ses propres capacités à assouvir les désirs d'Alexandre l'étonnait. Elle avait surmonté ses plus grandes peurs, et ce constat lui procurait une fierté brûlante. En envoyant les photos, son cœur battait à tout rompre. Alexandre, en retour, exprima toute sa satisfaction. « Je suis ravi d'avoir une soumise qui exécute si bien mes désirs, qui accepte les punitions qu'elle a elle-même engendrées. Rendez-vous ce soir. »
L’excitation de Sophie monta en flèche à l’idée de le revoir. Cependant, elle devait d’abord gérer cette fin de journée de travail. Dans une tenue non conventionnelle pour elle, avec un corps en ébullition, l'entrejambe trop humide pour un environnement professionnel, ses tétons devenaient terriblement sensibles aux frôlements de son chemisier. Chaque mouvement était un rappel de son état d’excitation. La réunion qui l’attendait la stressait tout autant qu’elle l’excitait.
Pourtant, elle se rassurait : tout allait bien se passer. Enivrée par cette parenthèse au bureau, elle se sentait comme sur un nuage, incapable de redescendre. Les fantasmes qu'elle se faisait de sa soirée avec Alexandre la tenaient en haleine, amplifiant son désir et son impatience. Elle essayait d’assumer l’absence de sous-vêtements en cette fin de journée, se rendant compte qu’au fond, elle y prenait goût. Cette petite excitation de l’interdit la maintenait sous pression, éveillant son esprit à toutes les possibilités de la soirée à venir.
Elle était impatiente de le retrouver, avide d'autres défis à relever. Elle aimait lorsque le petit diable qui habitait Alexandre s'exprimait, éveillant en elle une imagination débordante. Chaque pensée, chaque anticipation du moment à venir l’enflammait davantage, la poussant à explorer des limites qu’elle n’aurait jamais cru possibles.
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"Dring", la sonnette retentie.
"La Cour !"
Tout le monde se lève, suspendu aux lèvres du Président de la Cour. L'accusée est tremblante. Elle me regarde. Elle sait, elle craint, et elle espère.
"J" est jugée pour adultère, bisexualité et pluralité devant la Cour des mœurs criminelle. Depuis l'arrivée eu pouvoir des intégristes, l'adultère est un crime passible de peine de mort. Et "J" a fauté. Plus d'une fois. Avec plus d'un homme. Et plus d'une femme. C'était une adepte des plans à trois.
Mais elle a été dénoncée. Depuis, elle est l'ennemie public numéro 1. Elle est la honte de sa famille, ses amis se sont détournés d'elle, elle a perdu son emploi.
C'est là que je suis entré en scène. Je lui ai proposé un marché : je l'aide, et elle se soumet à moi. Totalement. Sans retour. Elle rompt totalement avec sa vie précédente. Elle perd sa liberté, son identité, sa dignité.
"- Et si je suis condamnée ?
J'utiliserai mon réseau pour que tu profites d'une cellule individuelle et confortable, afin d'exécuter ta soumission comme je l'entends.
Si je refuse ...
Vu la vindicte populaire, ce sera probablement la mort.
De toute façon, je n'ai plus ni travail, ni famille ni ami désormais ..." m'avait-t-elle dit au moment d'accepter.
Je sors de mes pensées, le Président prend la parole.
"L'accusée est déclarée coupable des faits d'adultère, de bisexualité et de pluralité. Elle est condamnée à la peine de 20 ans de réclusions criminelle à exécuter dans un établissement adapté".
Elle me regarde, à la fois soulagée et inquiète.
Je la regarde, je lui souris avec bienveillance pour la rassurer.
Elle l'ignore encore, mais l'établissement adapté, c'est le mien. J'en suis le Directeur. C'est un établissement pour ce qu'on appelle les nouveaux criminels, ceux qui étaient dans la légalité il y a de cela quelques années. Et en tant que première femme à l'intégrer, elle bénéficiera d'un tout nouveau programme expérimental de réinsertion sociale et sexuelle.
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D'emblée leur liaison se plaça sous d'harmonieux auspices: le marivaudage et le jeu sont la jouissance que les êtres s'accordent en convenant d'oublier un instant ce qui les sépare. La perversion n'est pas la forme bestiale de l'érotisme mais sa part civilisée. Il y a de l'artiste chez les pervers, un artiste qui partage son lot avec un prêtre dans une même ferveur pour le cérémonial. Jadis, elles se plaisaient, toutes les deux, à cultiver leurs différences, et même leurs oppositions. Juliette, impétueuse, Charlotte, lucide, elles se livraient un combat sans issue. L'Université avait fait d'elles des êtres rationnels, rationcineurs, péroreurs et subtils. Elles étaient claires, et ardentes de leur illusoire clarté. On aurait fait un roman de leurs confidences mélangées, mettant en tête la conclusion du premier, intervertissant l'ordre des chapitres du second, et terminant sur les deux préludes. Ainsi faisaient-elles. Elles ne dialoguaient pas. Elles juxtaposaient des monologues et en étaient totalement conscientes. En réalité, Charlotte redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. Un évènement allait changer le cours de sa vie. La nuit tombait sur les angoisses de la jeune femme. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Juliette avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Vincent ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Vincent voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Vincent mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son chemisier en dentelle blanche, ses bas transparents et ses chaussures à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une putain. Vincent avait amené une prostituée. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses, mais conserva son collant. Elle avait des jambes longues et musclées. En bas de son ventre, son pubis délicatement entretenu mais pas rasé se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son chemisier transparent, conservant la paire de bas, couleur chair, ses seins comprimés en jaillirent comme des léopards. Sans en être consciente, Charlotte tomba immédiatement sous son charme. La suite de cettre rencontre allait de façon déroutante, lui donner raison. Seul Vincent détenait la clé qui lui manquait. La jeune femme semblait s'en délecter.
Elle dramatisait les moindres embrassements avec une appréhension théâtrale qui semblait jouée autant que vécue. Elle avait besoin, pour aimer, d'excès et d'outrances, et se montrait plus authentique dans la souffrance que dans une félicité de commande qui eût fait retomber l'affection comme un soufflé. La jeune femme angoissée sentit seulement sa présence, puis la fragrance onctueuse de son parfum. Charlotte prit enfin conscience de la situation. Malgré toute attente, afin de réaliser un fantasme prégnant, Vincent avait imaginé et mis au point un scénario sadomasochiste dont il serait la première victime. La putain était totalement nue maintenant. Son catogan strict, son visage émincé, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans l'esprit d'esclave soumise de Charlotte en fauve qui allait la dévorer. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Charlotte put assister au dressage de Vincent. Il était prosterné et agenouillé sur le sol, obtempérant aux instructions qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa caresse dégradante. Elle lui ordonna de jouir et presque aussitôt un jet de sperme éclaboussa alors les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher sa propre semence jusqu'à la dernière goutte. Il reçut sans broncher des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violacées. Charlotte voyait son érection lentement renaître. Elle se surprit à découvrir le plaisir de contempler l'humiliation d'un esclave. - "Tu viens, mon chéri ?" minauda-t-elle. Vincent se redressa et toujours nu, s'approcha lentement du lit, Charlotte remarqua qu'il bandait de plus en plus. Alors, il se maîtrisa et reprit le cours du scénario imaginé par lui, changeant alors radicalement de comportement et de ton -" Fais ce que j'attends de toi", dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. -" Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi en répandre encore partout, mais avant il est temps d'assouvir tes fantasmes de soumission". L'inconnue le menaçant de sa fine cravache et toisant l'homme, s'approcha de son membre intumescent et lui affligea de douloureuses sanglades qui le firent se contracter davantage. Mais elle décida alors de mettre fin à son supplice et abandonna le jonc pour en profiter, comme bon lui semblait. Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter bientôt avec adresse le sexe de Vincent dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Vincent, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Vincent enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Vincent lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Vincent ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle respectait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Vincent enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton travail et va-t'en". Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son chemisier blanc. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Vincent. Elle essayait de comprendre. Quel travail la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.
Même paraissant se rendre, elle conservait une position d'éminence dont personne ne pouvait la déloger. Elle avait des mouvements de désirs dans ses yeux rieurs, il s'échappait d'elle une tièdeur parfumée. Sans se l'avouer intimement, la séance à laquelle elle avait assisté, l'avait émoustillé et un sourd frisson parcourait son corps, de sa nuque jusqu'au bas de ses reins. Dans son esprit, la prostituée se mua insidieusement en hétaïre racée et respectable. Ainsi, Charlotte deviendrait à son tour l'objet de plaisir de cette femme étrangère. Bien que timide par nature, elle allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. L'inconnue passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une inconnue, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, l'étrangère enroba le clitoris de la jeune femme, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Vincent dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Vincent. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Charlotte se laissa sodomiser par cet homme auquel sa Maîtresse l'avait prêtée, car tel était son devoir. Elle était la plus heureuse des femmes. Tout est regagné d'une vie que la futilité fait virer à l'atroce pour son plus grand bonheur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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L'heure du bilan
Alexandre rentra chez lui, son esprit encore absorbé par ce premier rendez-vous sous contrat, une expérience qui le faisait vibrer d'excitation. Les souvenirs de Sophie l'assaillent, chaque détail de leur rencontre brûlant d'intensité. Dès leur première conversation en ligne, elle avait éveillé en lui des désirs insoupçonnés. Sa manière de s’exprimer, son assurance relative , et la profondeur de son intérêt avaient allumé une flamme en lui, bien plus vive que celle ressentie avec quiconque auparavant.
Il se remémore leur première rencontre au bar, un moment où il avait tenté de demeurer imperturbable, légèrement distant, mais avec bienveillance, tout en se débattant avec une pulsion irrépressible de la découvrir entièrement. La voir réagir à ses demandes avec un tel engagement et un tel abandon l’avait électrisé. Lorsque Sophie avait cédé à sa demande de se dévêtir, puis se mettant à genoux dans la rue, cela avait fait résonner en lui une mélodie de désir et d'envies assez perverses. Son engagement, visible dans chacun de ses gestes, promettait une connexion profonde, une complicité électrisante entre eux.
Leurs rendez-vous chez elle avaient été tout aussi enivrant. Sophie s’était ouverte, laissant ses inhibitions derrière elle. Accepter de se dévoiler, de perdre le sens de la vue, de se plier à ses désirs qu'elle ignorait , était un acte de confiance brûlant, une déclaration de soumission qui le consumait d’ardeur. Lors de leur dernière rencontre, elle avait été éblouissante, répondant presque sans hésitation à ses demandes les plus audacieuses. La vision d'elle, nue sous son manteau dans un pub, se dénudant dans l'espace public, le transportait dans un tourbillon de passion. Chaque moment passé ensemble, chaque défi relevé, intensifiait son désir de l’emmener plus loin, d’explorer avec elle les recoins les plus sombres et les plus excitants de leur sexualité.
Alexandre désirait révéler à Sophie les plaisirs insoupçonnés de la soumission. Il voulait lui faire découvrir les sensations vertigineuses qui parcoureraient son corps, la chaleur d’un désir brûlant. Il décida donc qu'il lui écrirait un message, une déclaration qui irait au-delà des mots, lui signifiant qu’elle était désormais bien plus que sa soumise, qu'il la protégerait, la chérirait et avec laquelle il partagerait cette aventure passionnante.
De son côté, Sophie, perdue dans ses pensées, ne pouvait s’empêcher d’être émerveillée par son propre parcours. Se souvenir du moment où elle n’avait pas encore croisé Alexandre la faisait sourire, consciente de la transformation de la fille vanille qu'elle était et de ce que cette rencontre avait engendrée en elle. Elle était une autre femme, prête à explorer ses désirs les plus profonds, à se laisser emporter par des sensations qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Chaque frisson, chaque pulsation de son corps lui était devenu presque familier, et pourtant, tellement nouveau.
L'intensité de ses réactions, même dans les moments de doute et d’angoisse, l’avaient conduite à une excitation dévorante. Le plaisir qu'Alexandre lui offrait, la sécurité qu'il incarnait, ouvraient des portes vers un monde d'extase qu'elle n’avait jamais connu. Aucun homme auparavant n’avait su s’approcher d’elle avec une telle ferveur, une telle compréhension. Leur relation était unique, vibrante, une danse délicieuse entre le désir et la soumission, entre l’amour et le respect. Elle ne savait pas encore si c’était de l’amour qu’elle ressentait, mais son cœur était irrésistiblement attiré par lui. La façon dont il lui parlait, la regardait, la touchait, dont il la faisait vibrer, ses silences chargés de promesses, l’obsédaient.
Alexandre, conscient de cette distance qu’il avait instaurée volontairement pour la tester, se décida à écrire un message. Il voulait exprimer ses sentiments avec clarté, briser les barrières qu’il avait posées. Dans ses mots, il lui avoua combien elle l’avait profondément impressionné, combien il la voyait comme une créature unique, une perle rare qu’il souhaitait chérir et guider. Il proposa de transcender le simple contrat, tout en le gardant bien entendu, pour bâtir une relation fondée sur la bienveillance, le respect et une quête partagée de plaisir absolu.
À la lecture de ce message, une vague de chaleur envahit Sophie. Elle comprit alors que leur engagement était réciproque, scellant une étape cruciale de leur histoire. Elle était prête à accueillir Alexandre dans son intimité, à se donner à lui sans réserve, à s’abandonner complètement à cette passion dévorante. L’idée de renouveler leurs expériences l’embrasait, et elle lui répondit avec un enthousiasme certain mais mesuré, impatiente de tracer avec lui ce chemin encore inexploré, une route où leurs désirs s’entremêleraient dans une danse d'amour et de soumission.
Sophie est maintenant impatiente de savoir quand Alexandre lui permettra de retrouver ses sensations où seul son corps sait lui exprimer cette excitation suprême qu'elle même ne parvient pas à maîtriser.
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Si il est des actions qui amènent réactions et si ces réactions sont recherchées, l'on peut parler alors d'intention.
L'intention peut être d'amener quelqu'un à supporter une intensité, une longueur dans des actions par exemple d'impact au stick ou à la badine. L'on commence tout doucement, vraiment très doucement dans quelque chose qui serait presque ridicule tellement l'intensité est basse et doucement on habitu la peau, on la chauffe. Ensuite on augmente doucement le rythme et la puissance dans un crescendo langoureux. Le but suprême etant pour moi de ne jamais dépasser une intensité supportable tout en amenant le/la soumise à encaisser bien plus que le/la soumise n'aurait imaginée et surtout que si l'on avait pris aucune précaution de chauffer la personne.
L'intention peut également être de créer un état de relâchement, d'abandon chez le ou la soumise, en organisant la séance de manière à ce que certaines pratiques telles que par exemple le cellophane, le shibari permettent un "attendrissement"psychologique de la personne. Ce qui peut permettre d'amener la personne à croire, à adhérer plus facilement à des scénarios, à des situations dans une dynamique de domination/soumission ou de sadomasochisme.
L'intention c'est aussi et principalement dans un but de prise de plaisir, à travers des situations de domination, d'humiliation ou de souffrance. Le plaisir de donner, tout comme le plaisir de recevoir est essentiel dans les intentions que l'on met dans les actions BDSM.
C'est donc bien souvent avec regret que je vois des gens qui parlent de violence pour parler de sadomasochisme sans comprendre que derrière la souffrance il y a le plaisir de recevoir, le plaisir de donner et que lorsque l'on maîtrise ses actions, on crée une dynamique qui amène la personne consentente à prendre du plaisir .
L'intention de faire mal n'est que bien peu de choses par rapport à l'intention de donner du plaisir qu'il y a sous-jacente aux actions BDSM.
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Après cette longue pause, elle avait oublié l’intensité du bien-être qu’elle pouvait ressentir dans une soumission qui passait par les émotions, avec un Maître qui lui convenait parfaitement.
Elle était frappée par la rapidité avec laquelle la dévotion peut s’installer quand on rencontre un Maître qui nous correspond.
Lorsque qu’elle se soumettait à un Maître qu’elle ne connaissait pas bien, surtout lorsque Sa pratique ne lui convenait pas vraiment, la dévotion ne s’installait pas. Dans ce cas, se soumettre lui faisait du bien, elle y trouvait du plaisir, elle passait un bon moment. Mais alors, elle se soumettait seulement pour elle-même. Lui n’était qu’un outil, un vecteur lui permettant de ressentir cette soumission dont elle avait tant besoin. Elle aussi, n’était pour Lui qu’un outil, avec lequel Il pouvait s’amuser.
Tout était si différent avec un Maître qui lui correspondait vraiment, avec lequel elle pouvait être pleinement elle-même, qui l’emmenait sur le terrain qu’elle aimait, jouait avec ses émotions, osait la pousser dans ses retranchements, et parvenait à lui faire lâcher prise avec une facilité déconcertante. Dans ce cas-là, elle abandonnait tout. Plus rien d’autre n’existait que Lui et elle. Il n’y avait plus de temps, plus d'espace, plus de monde extérieur, plus rien. Plus rien que l’instant présent, une tornade intense d’émotions contrastées et de sensations puissantes.
Dans ce cas-là, ils n’étaient pas des outils l’un pour l’autre. Dans ce cas-là, elle ne se soumettait pas simplement pour elle. Une intense connexion s’installait, partagée dans une puissance indescriptible. C’était un moment où elle n’existait plus, tout en étant à elle seule l’Univers entier. Elle n’était plus que poussière d’étoiles entre Ses mains, et Lui devenait son Dieu, l’espace d’une séance.
C’est ainsi que la dévotion s’installe. Puissante, inévitable, évidente.
Avec la dévotion viennent aussi la reconnaissance, l’admiration, le bonheur, la confiance et toutes ces choses qui, pourtant, lui faisaient un peu peur. Cela lui donnait l’impression d’une immense vulnérabilité, comme si elle pouvait être brisée en un instant.
En lui offrant sa dévotion, en lâchant prise, en reléguant toutes ses peurs au placard, elle lui offrait aussi le plein pouvoir de la détruire.
Mais ce lâcher-prise lui faisait tellement de bien ; elle se sentait vivante, entière, elle-même. Elle était prête à abandonner toutes ses peurs, y compris celle de laisser à son Maître le pouvoir de la détruire. Car, pour vivre un bonheur intense, il faut parfois accepter le risque d’être détruit... On ne peut s’embraser de mille feux sans prendre le risque de se brûler. Et elle était prête à se consumer dans les flammes (de l'enfer ?) pour continuer de vivre cette osmose magique.
Elle n’avait jamais eu autant de courage pour affronter ses peurs que pour Cet Homme, et elle comptait ne reculer devant rien, même si une part d’elle restait terrorisée. Elle se montrait nue, dépouillée de toutes les barricades qui d’habitude la protégeaient. Elle lui offrait tout son cœur, toute son âme, espérant qu’Il n’en ferait pas un champ de ruines.
Elle était prête à vivre l’instant présent, en laissant derrière elle ses croyances passées, avec confiance, détermination et dévotion...
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Alexandre se tient droit, adossé à sa voiture, dans le parking souterrain. Il observe attentivement chaque mouvement de Sophie qui approche, décortiquant ses gestes, son rythme, la manière dont ses épaules sont légèrement tendues, comme si elle portait un poids invisible. Il la voit hésiter un instant, et il sait que ses émotions commencent à monter, à se bousculer. C'est toujours ainsi avec elle, ce mélange de peur et d'excitation, cette dualité qui la rend si malléable entre ses mains. Il prend une inspiration calme et entame la conversation, sa voix grave résonnant doucement dans l'espace clos.
« Sophie, tu as bien fait de signer ce contrat. Il t’engage autant que moi. » Son ton est ferme, bienveillant, mais sans équivoque. Il veut qu’elle comprenne que les règles sont désormais établies, et qu'il n'y a pas de retour en arrière. « À partir de maintenant, chaque écart, chaque désobéissance pourra entraîner des punitions. Des punitions que je choisirai. »
Sophie sent son cœur s’accélérer, son souffle se raccourcir. Une part d’elle-même vacille, hésite à franchir cette nouvelle étape, tandis que l’autre est irrémédiablement attirée par l’intensité de ce moment, par le contrôle qu’il exerce sur elle. Elle hoche doucement la tête, ne trouvant pas les mots pour répondre tout de suite, mais Alexandre n’a pas besoin de paroles. Il lit déjà la réponse dans ses yeux, dans la manière dont elle se tient devant lui, à la fois vulnérable et résolue.
« Est-ce que tu es prête à commencer ce rendez-vous ? » demande-t-il, sa voix baissant légèrement d’un ton, appuyant chaque mot. « Parce qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus de retour possible. Nous allons ouvrir un nouveau chapitre, et je veux être sûr que tu es pleinement consciente de ce que cela implique. »
Sophie acquiesce à nouveau, sentant l’excitation et la peur s’entrelacer en elle. Elle sait que ce moment est crucial, qu'elle s’apprête à franchir une limite qu’elle n’avait encore jamais dépassée. Il y a une certaine froideur dans l’air du parking souterrain, mais c’est surtout le regard perçant d’Alexandre qui la fait frissonner.
« Très bien, » dit-il, se redressant légèrement, prêt à passer aux choses sérieuses. « À chaque rendez-vous, une inspection sera faite. Ton hygiène doit être irréprochable à tout moment. Je veux que tu sois toujours prête, même pour des rendez-vous imprévus. »
Il la scrute un instant avant de prononcer l’ordre suivant. « Releve ta jupe. Je veux vérifier que tu as bien respecté les instructions. »
Sophie déglutit. Le parking est désert, mais l’idée que quelqu’un puisse entrer à tout moment lui fait tourner la tête. Elle s’exécute néanmoins, relevant lentement sa jupe, dévoilant ses jambes et, finalement, sa culotte. Un froncement de sourcils se dessine sur le visage d’Alexandre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Je t’ai pourtant bien dit de venir sans lingerie, sauf demande contraire. » Sa voix est calme, mais l’autorité qu’il impose ne laisse aucune place à la discussion. « Enlève-les immédiatement. »
Elle obéit, le cœur battant à tout rompre, ses doigts tremblant légèrement alors qu’elle retire d’abord sa culotte, puis son soutien-gorge qu’elle avait sous son chemisier. Elle lui tend les deux sous-vêtements, ses joues brûlant d’embarras. La nudité partielle dans ce lieu public ajoute à son angoisse, mais Alexandre ne semble pas s'en soucier.
« Maintenant, tourne sur toi-même, » ordonne-t-il. « Je veux voir. »
Elle s’exécute, soulevant sa jupe et son manteau comme il l’a demandé, se sentant exposée, vulnérable. Elle tourne lentement, offrant une vue complète à Alexandre, jusqu’à se retrouver face à lui de nouveau. À cet instant, elle se fige, ne sachant pas quoi faire de ses mains, toujours accrochées à sa jupe. Elle cherche un signe dans ses yeux pour savoir si elle doit la lâcher, mais il y a autre chose qui capte son attention : un mécontentement clair dans son regard.
Le silence s’installe, lourd, pesant, presque insoutenable pour Sophie. Elle comprend vite pourquoi en croisant son regard qui s’attarde sur une petite zone de pilosité qu’elle a négligée lors de son rasage. Elle sait qu’elle a fait une erreur, et l’angoisse monte en elle. Chaque seconde de ce silence semble s’étirer à l’infini.
Finalement, Alexandre brise le silence, sa voix coupant l’air comme un coup de fouet. « Je pensais avoir été clair sur ta pilosité. Ce n’est pas à toi de prendre des initiatives de ce genre. Je réfléchirai à une punition pour cette désobéissance. Relâche ta jupe et monte dans la voiture. »
Sophie laisse tomber sa jupe et son manteau, sentant la tension la quitter un peu, mais le poids de ses mots reste suspendu au-dessus d’elle. Elle monte dans la voiture, son cœur toujours battant, consciente qu’une étape importante vient d’être franchie.
« Déshabille-toi, » ordonne-t-il calmement une fois qu’elle est assise à côté de lui. « Enlève tout sauf ton foulard. »
Elle hésite une seconde, puis commence à retirer son manteau, suivi de sa jupe et de son chemisier. La sensation de l’air frais sur sa peau nue la met encore plus mal à l’aise, surtout dans cet espace confiné. Elle sait que des passants pourraient croiser la voiture à tout moment sans savoir qu’elle est nue sous son manteau. L’idée la terrifie et l’excite à la fois.
« Maintenant, remets ton manteau et boutonne-le. »
Elle s’exécute, ses mains légèrement tremblantes alors qu’elle ferme les boutons du manteau sur son corps nu. La sensation est étrange, déstabilisante. Elle se sent à la fois protégée par le tissu et incroyablement vulnérable sous lui. L'angoisse de pouvoir être vue et l'excitation de suivre ses ordres s'entrechoquent en elle, la plongeant dans un état d'esprit confus mais exalté.
Une fois qu’elle a terminé, Alexandre démarre la voiture et sort du parking. Tandis qu’ils traversent le centre-ville, Sophie fixe la route, consciente de chaque mouvement, de chaque regard extérieur qui pourrait se poser sur eux, sans jamais deviner qu’elle est nue sous ce manteau boutonné. C’est une nouvelle étape, une nouvelle soumission, et elle sait que ce n’est que le début.
Un silence pesant régnait dans la voiture, amplifié par l'absence de toute distraction, même la radio était coupée. Le regard d’Alexandre se fixait droit devant lui, concentré, alors qu’il conduisait à travers les rues animées. Sophie, assise à ses côtés, sentait l’adrénaline monter, chaque battement de son cœur résonnant dans le silence. Après quelques minutes, Alexandre trouva enfin une place dans un quartier animé, où bars et restaurants grouillaient de vie, leurs lumières clignotant doucement dans le crépuscule.
« Sors de la voiture, » ordonna-t-il d'une voix calme mais ferme, sans offrir plus d'explications.
Sans poser de questions, Sophie ouvrit la portière et le suivit. Ils marchèrent en silence, les talons de Sophie résonnant sur le trottoir pavé. La fraîcheur de l’air effleurait ses jambes, mais c'était l’anticipation qui la faisait trembler plus que le froid. Après plusieurs centaines de mètres, ils arrivèrent devant un pub. Le cœur de Sophie s'accéléra. Était-ce leur destination ? Alexandre s’arrêta un instant devant la porte, la regardant d'un air pénétrant avant de pousser la porte. Ils entrèrent ensemble.
À l'intérieur, quelques clients sirotaient des boissons, profitant de la tranquillité d’avant l’heure de pointe. Alexandre guida Sophie vers un coin discret du pub, suffisamment à l'écart pour que leur conversation ne soit pas facilement entendue, mais assez proche du comptoir pour qu'ils restent visibles. Le cadre était rassurant et troublant à la fois. Sophie s’assit à la place qu’Alexandre lui désignait, une banquette basse qui la mettait face au comptoir, accentuant son malaise.
Tandis qu'Alexandre prenait place en face d’elle, Sophie, malgré ses efforts pour se contrôler, ne pouvait s’empêcher de penser à son manteau. Elle avait pris soin de boutonner tous les boutons dans la voiture, mais le savoir seule sous ce vêtement lui donnait une sensation de vulnérabilité intense. Elle se répétait qu'aucun des clients présents ne pouvait deviner son état sous le manteau, mais l’inconfort était palpable.
Alexandre, imperturbable, fit signe au serveur de s’approcher et commanda des boissons pour eux deux, sans consulter Sophie. Quand le serveur s’éloigna, Alexandre se pencha légèrement en avant, sa voix devenant plus directive.
« Déboutonne ton manteau. Juste jusqu’à la poitrine. »
Sophie hésita, les yeux écarquillés, mais le regard intransigeant d'Alexandre lui fit comprendre que la question ne se posait pas. Ses doigts tremblants se mirent en action, libérant les premiers boutons. Sa poitrine, généreuse sans être ostentatoire, commença à se dévoiler subtilement, la tension du manteau maintenant légèrement écarté la rendait encore plus consciente de sa nudité. Le stress monta en elle alors qu’elle essayait de rester immobile, sachant que tout mouvement trop brusque pourrait laisser entrevoir bien plus que ce qu’elle ne souhaitait.
Le serveur revint avec les boissons, déposant les verres sur la table. Sophie retint son souffle, priant pour que rien ne soit remarqué. Heureusement, il ne sembla rien voir d’inhabituel et s’éloigna rapidement. Sophie soupira intérieurement de soulagement, bien que ses muscles restaient tendus, prêts à réagir au moindre signe de danger.
Alexandre, sentant que Sophie était très stressée et qu'elle ne s'habituait pas à la situation, engagea une conversation décontractée. Il évoqua des sujets anodins, parlant du temps, de la ville, essayant de la ramener à un état de calme. Peu à peu, Sophie retrouva un semblant de naturel, bien que le stress ne la quittât jamais vraiment. Elle se surprit à répondre plus facilement, se laissant presque emporter par la normalité de la discussion, comme s'ils étaient simplement deux personnes prenant un verre ensemble.
Mais juste au moment où elle commençait à se détendre, Alexandre changea de ton. Sa voix reprit cette autorité douce mais implacable. « Déboutonne entièrement ton manteau. »
Le choc de cette demande fit monter une nouvelle vague de stress en elle. Elle savait que chaque bouton ouvert augmentait le risque que sa nudité soit découverte. Mais elle n'avait plus le choix, son contrat de soumission était là pour le lui rappeler. Ses doigts tremblants se remirent en action, défaisant les derniers boutons discrètement sans toutefois ouvrir le manteau. Désormais, chaque mouvement de son corps pouvait trahir ce qu'elle cachait sous le tissu.
Alexandre laissa un moment de silence s'installer, la regardant, observant les moindres signes de son malaise. Puis, dans un geste calculé, il plongea la main dans sa poche et en sortit un petit objet métallique, froid. Il referma ses doigts dessus avant de poser ses deux poings fermés sur la table.
« Mets tes mains, paumes ouvertes, sur la table, » lui demanda-t-il calmement.
Sophie, surprise, ne comprit pas immédiatement ce qu'il attendait d'elle, mais elle s'exécuta sans poser de questions. Alexandre ouvrit alors l'une de ses mains et déposa deux petits objets métalliques froids dans les paumes de Sophie. Elle frissonna légèrement au contact, les yeux baissés sur ses mains, mais sans regarder ce qu’elle tenait.
« Maintenant, mets ces objets dans ta poche, sans les examiner. »
Sophie s’exécuta, glissant les petits objets dans la poche de son manteau, les doigts légèrement tremblants. La tâche était simple, presque insignifiante, mais elle sentait que cela n’était qu’un prélude.
Alexandre ne tarda pas à lui donner la véritable mission. « Je viens de te donner deux petits objets. Tu as maintenant moins de quatre minutes pour te rendre aux toilettes et les installer solidement sur chacune de tes lèvres. Sache que si l’un d’eux venait à tomber au sol, cela entraînerait une punition. Sois appliquée pour cette première mission, et reviens avant que le chrono ne s’arrête. »
Sophie sentit l’adrénaline monter en flèche alors qu’Alexandre, sans détourner le regard, appuya sur son téléphone pour lancer le chronomètre. Elle comprit que chaque seconde comptait. En oubliant presque que son manteau était désormais complètement déboutonné, elle se leva précipitamment. Dans une précipitation relative, les battements de son cœur tambourinant dans sa poitrine, elle se dirigea vers les toilettes, le tic-tac invisible du temps pesant sur ses épaules, sachant que la moindre erreur pourrait être décisive.
Sur le chemin vers les toilettes, Sophie glissa sa main dans la poche de son manteau, essayant d'identifier les petits objets métalliques qu’Alexandre lui avait confiés. Le contact froid la fit frissonner, mais elle ne parvenait pas à deviner exactement ce que c’était. Une fois arrivée devant les toilettes, elle poussa un soupir de soulagement en constatant qu'une cabine était libre, mais sa sérénité s'évanouit quand elle s'aperçut que le verrou était cassé. Elle se mit dos à la porte, la maintenant fermée avec son corps, puis sortit les objets de sa poche.
Dans sa main, elle découvrit deux petites pinces en métal reliées par une chaîne légère, chaque pince ornée d’une petite boule métallique. Son cœur battait plus vite en comprenant qu'elles faisaient partie des exercices physiques qu'Alexandre avait mentionnés. Elle n’avait jamais imaginé que de si petits objets pouvaient provoquer une telle sensation, ni qu’elle se retrouverait dans une telle situation.
Son regard se perdit un instant sur les pinces alors qu'elle réalisait que son corps, malgré la tension et l'angoisse, réagissait d'une manière surprenante : son entrejambe était humide. Sophie fut d'abord choquée de s’en apercevoir, mais elle repoussa cette réflexion pour se concentrer sur la tâche à accomplir. Ses mains, légèrement tremblantes, placèrent les petites pinces sur ses lèvres intimes, les ajustant soigneusement. La sensation de pincement et le poids des boules créaient une pression qu’elle n’avait jamais connue, un mélange d'inconfort et d’excitation qu’elle ne comprenait pas totalement.
Elle referma son manteau rapidement, veillant à ce qu’aucun bouton ne soit fermé, puis quitta les toilettes pour retrouver Alexandre. À chaque pas, les petites pinces tiraient légèrement sur ses lèvres, la chaîne et les poids balançant doucement contre ses cuisses, ajoutant une sensation constante mais pas tout à fait douloureuse. L'inconfort et l'excitation se mélangeaient de manière étrange alors qu’elle rejoignait la table, prenant place en face d’Alexandre, le regard cherchant immédiatement à comprendre si elle avait respecté le temps imparti.
Alexandre la regardait en silence, son expression impénétrable. Il ne montrait ni son téléphone, ni le chrono, laissant Sophie dans le doute. Le stress montait en elle à chaque seconde, et des pensées tourbillonnaient dans sa tête : avait-elle échoué ? Une punition l'attendait-elle ? Ses pensées dérivèrent vers ce que cela pourrait impliquer, et à sa grande surprise, cette idée ne la terrifiait pas autant qu'elle aurait pu l’imaginer. Elle se surprit à fantasmer sur ces possibles conséquences, une vague d’excitation la traversant malgré elle.
Cependant, Alexandre interrompit rapidement ses pensées. « Tu as réussi à revenir dans les temps, » annonça-t-il enfin, brisant le suspense. Il la félicita, visiblement satisfait de son obéissance et de son efficacité, mais son regard restait intense. « As-tu bien fait ce que je t’ai demandé ? » demanda-t-il, et Sophie répondit par un simple « oui » en hochant la tête.
« Bien, » répondit-il, « mais je dois vérifier. »
Sans plus attendre, il lui demanda de se lever, toujours avec son manteau déboutonné mais fermé d’une main, pour s’approcher de lui comme si elle allait regarder quelque chose sur son téléphone. Obéissante, Sophie se pencha légèrement à sa gauche, son corps frôlant la table. Elle sentit la main d’Alexandre glisser discrètement sous son manteau, et son souffle se coupa alors qu'il vérifiait que les pinces étaient bien en place. Son toucher était ferme mais précautionneux, et lorsqu'il constata l'humidité entre ses cuisses, un sourire satisfait passa brièvement sur son visage.
« Parfait, » murmura-t-il en retirant sa main. « Tu peux reprendre ta place. »
Sophie s’assit, toujours sous le poids du stress, mais également de plus en plus consciente de l’effet que cette expérience avait sur elle. Ils finirent leurs boissons en silence, Alexandre observant Sophie avec attention. En guise de récompense pour sa réussite, il lui permit de fermer un bouton de son manteau, un geste symbolique pour lui montrer qu'il appréciait son obéissance. Sophie choisit un bouton situé au niveau de son nombril, espérant ainsi se protéger un peu plus tout en suivant ses instructions.
Quand Alexandre fit signe au barman pour régler l’addition, Sophie remarqua un léger changement d’atmosphère. Le barman prit son temps, et bien que son regard restât professionnel, il jeta quelques coups d’œil furtifs à Sophie, comme s’il avait perçu quelque chose d’intriguant dans son comportement. Sophie se sentit rougir sous cette attention, son malaise grandissant à chaque seconde, incapable de savoir s’il devinait ce qui se passait sous son manteau ou s’il la trouvait simplement séduisante.
Après un temps qui lui parut interminable, Alexandre se leva et fit signe à Sophie de le suivre. Alors qu'ils traversaient le pub, elle prit soin de tenir son manteau fermé autant que possible, une mains dissimulées dans une poche et l'autre en train d'ajuster son foulard pour pouvoir maintenir le haut. À chaque pas, le mouvement de son manteau et les courants d’air créés par leur marche mettaient son équilibre en péril, augmentant sa peur qu’un accident révèle ce qu’elle s’efforçait de cacher. Mais heureusement, ils atteignirent la porte sans incident majeur.
Dehors, Alexandre lui tendit la main, un geste apparemment innocent, mais Sophie comprit immédiatement le dilemme : si elle prenait sa main, elle ne pourrait plus maintenir le bas de son manteau fermé. Cependant, elle n’avait pas le choix. En saisissant la main d’Alexandre, elle sentit son manteau s’ouvrir légèrement sous l’effet des petits courants d'air de la rue.
Le trajet de 500 mètres jusqu’à la voiture lui parut interminable. Chaque pas faisait bouger les poids métalliques attachés à ses lèvres, les tirant douloureusement, mais aussi excitant chaque fibre de son corps. L’inconfort grandissait à chaque seconde, et pourtant, une certaine satisfaction naissait en elle. Elle tenait bon, malgré l'intensité de la situation. Ses pensées se concentraient sur une seule chose : atteindre la voiture, ce refuge où elle serait à l'abri des regards.
Enfin, ils arrivèrent à la voiture. Alexandre lui ordonna de s’attacher et de poser ses mains sur ses genoux. « Ne touche à rien, » précisa-t-il, d'une voix qui laissait peu de place à la désobéissance.
Sophie obéit, ses lèvres toujours sous l'emprise des pinces, sentant leur poids peser davantage avec chaque respiration, mais elle garda ses mains immobiles. Le trajet en voiture se déroulerait dans le silence, mais à l'intérieur de son esprit, le chaos régnait.
Alors qu'ils retournaient au parking souterrain, chaque imperfection de la route envoyait un rappel implacable à Sophie. Ses lèvres, où les pinces métalliques continuaient d’exercer une pression constante, étaient devenues douloureuses. Pourtant, malgré cette gêne croissante, elle resta parfaitement droite, les mains posées sagement sur ses genoux, déterminée à ne montrer aucune faiblesse.
Les secousses de la route faisaient osciller les petits poids attachés aux pinces, étirant légèrement ses lèvres à chaque mouvement. La douleur, douce mais persistante, se transformait en une sensation à laquelle elle ne pouvait plus échapper. Son esprit était entièrement focalisé sur ce tiraillement, amplifié par l'anticipation de ce qui allait suivre.
Sophie fut enfin soulagée de voir le parking s'approcher. Ils s’engouffrèrent dans l’obscurité du niveau -2, et bientôt, Alexandre gara la voiture à la même place d'où ils étaient partis. Le silence s'installa dans l'habitacle, lourd de sens, laissant Sophie se demander si cette épreuve marquait la fin de leur premier rendez-vous.
Alexandre coupa le moteur et se tourna vers elle avec un regard scrutateur. « Je suis vraiment satisfait de ton implication dans ce rôle que tu apprends à assumer, Sophie. Tu as fait preuve de courage et de dévouement, et je n'ai vu aucune hésitation dans tes actions. Mais… il y a une erreur à corriger. »
Sophie sentit son cœur s’accélérer. Alexandre continuait d'une voix calme et mesurée : « Ce petit morceau de toison que tu n’as pas rasé… Cela montre un manque d’attention. Comme tu le sais, chaque erreur entraîne une conséquence. Aujourd'hui, tu as de la chance. Ce ne sera pas une punition corporelle, mais tu dois comprendre que c’est nécessaire pour te corriger. »
Elle acquiesça doucement, son esprit bouillonnant de questions sur ce qui l'attendait.
« Pour te faire pardonner, voici ce que tu vas faire, » continua-t-il. « Ouvre la portière doucement, sors de la voiture calmement, et enlève ton manteau. Pose-le sur ton siège. Ensuite, tu reculeras de deux pas, les mains sur la tête, et tu me regarderas à travers la vitre. Je vais compter une minute. Après ça, je te ferai signe, et tu devras faire trois fois le tour de la voiture, à une cadence d'un pas par seconde. Si quelqu’un arrive, tu pourras te cacher, mais nous recommencerons à zéro. Quand tu auras terminé, tu reprendras ta position initiale, et je compterai encore une minute avant que je te permette de revenir dans la voiture. »
Sophie se figea un instant, prenant la mesure de cette demande inhabituelle et risquée. Mais elle savait qu'elle devait obéir. Alexandre attendit patiemment, et elle finit par hocher la tête.
« Je suis prête, » murmura-t-elle.
Elle ouvrit la portière, un peu tremblante, et sortit avec précaution. La fraîcheur du parking la frappa, mais elle enleva néanmoins son manteau et le posa soigneusement sur le siège, suivant les instructions d’Alexandre à la lettre. Elle referma ensuite la porte et se mit en position, mains sur la tête, reculant légèrement pour que leurs regards se croisent à travers la vitre.
Les secondes s'étiraient, interminables. Chaque battement de cœur résonnait dans ses tempes, et la douleur dans ses lèvres, exacerbée par la position debout, devint plus insistante. Elle tentait de rester immobile, mais l'attente était presque insoutenable.
Enfin, Alexandre lui fit un signe. Un léger soulagement la traversa, mais ce n’était qu’un début. Elle commença à marcher autour de la voiture, essayant de maintenir le rythme imposé, un pas par seconde. Chaque mouvement faisait osciller les petits poids, provoquant de nouvelles vagues de douleur dans ses lèvres. Elle lutta pour ne pas accélérer malgré le stress, consciente que tout faux pas pourrait la contraindre à recommencer.
La boucle semblait durer une éternité, mais elle termina enfin son troisième tour. De retour devant la portière, elle se remit en position, mains sur la tête, attendant cette ultime minute qui lui paraissait interminable.
Finalement, Alexandre fit de nouveau un signe. Comme un gong libérateur, ce geste marqua la fin de l'épreuve. Sophie ouvrit la portière et se réinstalla dans la voiture. Elle remit sa jupe et son chemisier en place, prit son manteau qu’elle laissa entrouvert, son corps en ébullition malgré la fraîcheur ambiante. Ses joues étaient rougies, non seulement par l'effort, mais aussi par la chaleur intérieure qu'elle sentait grandir.
Alexandre, observant sa réaction, afficha un sourire satisfait. « Tu peux être fière de toi, Sophie. Tu as accompli cette épreuve sans montrer de faiblesse. » Il lui accorda enfin la permission d’enlever les pinces, la libérant de la dernière contrainte physique.
Le soulagement immédiat fut remplacé par une autre sensation, celle de l’excitation. Son corps vibrait, chaque fibre tendue. Elle sentait une chaleur familière entre ses jambes, une humidité accrue, témoin de l’effet que cet exercice avait eu sur elle. Elle ne savait comment contenir cette excitation, oscillant entre la satisfaction d'avoir terminé et l'envie presque irrésistible de prolonger ce moment.
Alexandre lui annonça que le « jeu » était terminé pour aujourd'hui. « Tu peux t'exprimer librement à partir de maintenant, » ajouta-t-il, relâchant l'atmosphère stricte. Elle le remercia, encore en train de reprendre ses esprits. Pour l’instant, les formalités comme l'appellation « Maître » n'étaient pas de mise, mais elle comprenait que cela viendrait, avec le temps.
Curieux, Alexandre demanda ses premières impressions. Sophie hésita un instant, puis exprima son mélange de gêne, de confusion et de plaisir. Elle avoua être surprise de la manière dont la douleur avait pu se transformer en une source de plaisir si intense, une véritable découverte pour elle.
Alexandre sourit à cette révélation. « Je suis content que tu sois en train d’apprendre ce que tu es capable de ressentir. Mais souviens-toi, l'éducation ne fait que commencer. Prépare-toi pour la prochaine fois. »
Après ces derniers mots, Alexandre démarra la voiture, quittant le parking avec la même calme autorité qu’il avait maintenue tout au long de la soirée. Sophie, restée seule, repensa à chaque détail de cette nuit. Elle avait hâte de le revoir, de découvrir ce que l’avenir lui réservait, et surtout, de retrouver ces sensations qu'elle venait à peine d’effleurer.
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Elle se perdit un instant dans ses pensées avant que l'écran de son téléphone ne s'illumine soudainement, la sortant de sa torpeur. C'était un message d'Alexandre. Elle sentit son cœur s'accélérer en voyant son nom apparaître. D'un geste hésitant mais empressé, elle ouvrit la notification. Le message, bref mais direct, l'invitait à le rejoindre pour un rendez-vous à 19h, dans un parking souterrain calme au centre-ville.
Sophie ressentit une vague d’émotions la submerger. Une partie d’elle était saisie par l’angoisse, un doute profond qui lui murmurait qu'elle n'était peut-être pas prête. L'appréhension se mêlait à cette peur de l'inconnu, de ce qui allait se passer une fois face à lui. Mais, à ces émotions tumultueuses s’ajoutait une excitation grandissante, presque électrique. Cette invitation, elle l'avait attendue, espérée, même si elle la redoutait à parts égales. Ses mains étaient moites, son estomac noué, mais au fond, elle savait qu’elle voulait franchir ce pas, explorer ce monde inconnu qui l’appelait depuis si longtemps.
Elle inspira profondément avant de répondre à Alexandre. Elle tapota fébrilement sur l'écran : "Je serai là." Un message simple, sans fioritures, mais qui scellait son engagement. À peine eut-elle appuyé sur "envoyer" que le doute resurgit, mais il était déjà trop tard pour revenir en arrière. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle reposait son téléphone. Elle était lancée, et cette réponse était désormais un point de non-retour.
Sophie ferma les yeux un instant, assise sur le bord de son lit, laissant le message d’Alexandre résonner dans son esprit. Il était 18h00, elle avait encore une heure avant de partir. Chaque minute la rapprochait de ce moment, et chaque seconde la plongeait un peu plus dans ses pensées. Ses mains, légèrement tremblantes, parcouraient machinalement son téléphone, alors que ses pensées revenaient sur leur dernier échange. Elle se souvint d'une remarque subtile qu'Alexandre avait glissée lors d'une précédente rencontre. Ce n'était rien de méchant, ni de blessant, mais il avait noté son manque de préparation, un côté peut-être un peu trop sauvage dans sa façon d'être, de s’offrir à lui.
Cette remarque l’avait marquée plus qu'elle ne l’avait laissé paraître. C’était un détail, mais il résonnait maintenant avec une intensité particulière alors qu’elle se préparait à entrer dans cette nouvelle dynamique de soumission. Elle se leva, se dirigea vers la salle de bain, et se fixa dans le miroir, évaluant ce qu’elle devait faire pour être parfaite, pour ne pas décevoir Alexandre cette fois. Elle voulait montrer qu’elle était attentive, prête à s’engager dans ce contrat en respectant ses désirs, ses attentes.
Elle attrapa son rasoir, prête à rendre son corps lisse, imberbe comme il semblait le préférer. Pourtant, alors qu’elle préparait sa peau, une hésitation la traversa. Est-ce vraiment ce que je veux ? Elle savait que la soumission impliquait de satisfaire les désirs de son maître, mais elle sentait aussi le besoin de garder une part de son propre désir, une petite marque de sa propre volonté. Elle décida, presque instinctivement, de ne pas tout enlever. Elle laissa une petite bande discrète, fine, comme un ticket de métro. Ce petit détail symbolisait quelque chose de subtil mais essentiel pour elle : un équilibre entre son propre plaisir et celui qu’elle offrirait à Alexandre.
Être totalement imberbe la faisait se sentir trop exposée, presque vulnérable. Ce n'était pas une question de honte ou d'insécurité, mais plutôt une façon pour elle de garder une forme de contrôle sur cette partie intime d'elle-même. Ce geste, bien que minime, était une manière de dire qu'elle était prête à explorer ses limites, mais qu’elle restait encore attachée à certaines parties de son identité.
Elle sourit en observant son reflet, satisfaite de sa décision. Elle ne savait pas comment Alexandre réagirait à cette petite initiative, mais cela lui importait peu sur le moment. C’était sa manière de se sentir encore un peu maîtresse de son corps, tout en s’apprêtant à en céder le contrôle à un autre. Ce mélange de soumission et d’affirmation la rassurait.
Ensuite, elle se dirigea vers son armoire, consciente que la manière dont elle se présenterait à Alexandre jouerait un rôle crucial. Elle voulait être à la fois élégante, féminine, et désirable, tout en conservant un certain mystère. Sophie opta pour un ensemble de sous-vêtements en dentelle noire, à la fois délicat et sensuel. Le contact de la dentelle sur sa peau fraîchement rasée lui donna un frisson d’anticipation.
Elle choisit ensuite des collants fins et une longue jupe fluide qui lui arrivait aux chevilles, suffisamment élégante pour couvrir, mais avec une ouverture discrète qui permettait un aperçu subtil de ses jambes lorsqu’elle marchait. Pour le haut, elle opta pour un chemisier en soie légèrement décolleté, qui mettait en valeur sa poitrine sans être trop provocant. Le tissu glissait doucement contre sa peau, accentuant cette sensation de féminité. Elle enfila ensuite un manteau léger qui lui arrivait à mi-cuisses, parfait pour la saison, et qui ajoutait une touche de mystère à sa silhouette.
Enfin, elle décida de parfaire son allure avec un foulard qu’elle enroula délicatement autour de son cou. Ce simple accessoire apportait une élégance supplémentaire à son allure, soulignant la finesse de son cou et ajoutant une touche d’assurance. Satisfaite de son reflet, Sophie se sentit prête à affronter ce qu’il allait venir.
18h45. Elle enfila sa veste, le cœur battant, sachant qu’elle était prête, du moins autant qu’elle pouvait l’être. La nervosité ne l’avait pas quittée, mais elle se sentait aussi plus confiante. Ce soir, je vais me montrer sous mon meilleur jour. Je ne vais pas décevoir Alexandre. Elle prit une grande inspiration avant de sortir de chez elle, son esprit désormais concentré sur ce qui l’attendait.
Sophie se sentait prête à affronter cette nouvelle étape. Après avoir pris soin de son corps et de son esprit, elle se dirigea vers la porte. Elle regarda une dernière fois autour d'elle, vérifiant qu'elle n’avait rien oublié. Son téléphone, ses clés, son assurance fragile mais présente. Elle respira profondément, tentant de calmer les battements précipités de son cœur.
Il était 18h50. Le rendez-vous était fixé à 19h, et elle savait qu'elle ne devait pas être en retard. En sortant de chez elle, elle sentit l'air frais de la soirée l'envelopper, comme un rappel de la réalité, du monde extérieur, loin de ce qui l'attendait dans l’intimité du parking souterrain.
Sophie se gara non loin du centre-ville, à quelques minutes de marche du lieu du rendez-vous. Ses pas étaient plus lourds qu’à l’accoutumée, comme si chaque mouvement la rapprochait inévitablement de cette première rencontre sous contrat. Plus elle s'approchait, plus l'excitation et la nervosité montaient en elle, s'entremêlant jusqu'à ce qu’elle ne sache plus vraiment distinguer l'un de l'autre.
Elle arriva enfin à l’entrée du parking souterrain. Le lieu était calme, presque désert, avec juste quelques voitures éparpillées ici et là. Le silence qui régnait accentuait la tension qui grondait en elle. Ses talons résonnaient faiblement sur le béton, créant un écho presque intimidant dans cet espace confiné. À mesure qu’elle descendait vers le niveau -2, l’air devenait plus frais, plus lourd, comme chargé d'une promesse.
Puis elle le vit. Alexandre, appuyé contre sa voiture, la silhouette calme et assurée. À cet instant, tous ses doutes s’effacèrent, ne laissant place qu’à une certitude : elle était prête à se soumettre à cette nouvelle expérience, prête à explorer ces limites qu'elle redoutait tout autant qu'elle désirait.
Son cœur battait à tout rompre, mais elle sourit légèrement, sentant une vague de confiance l'envahir. C’était le moment de franchir le pas.
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Sophie fixait son téléphone, le pouce hésitant à cliquer sur le bouton 《 envoyer》. Depuis plusieurs jours, elle repensait sans cesse à cet échange avec Alexandre.
Cet homme charismatique, dont la voix grave résonnait encore dans son esprit, avait éveillé en elle des désirs longtemps refoulés. Elle se sentait prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires : la curiosité, la peur, mais surtout l'envie profonde d'aller au bout de cette aventure. Elle se demandait où se situaient vraiment ses limites, si elle en avait seulement, et à quel point elle était prête à les dépasser. Son cœur battait fort. Elle n'était pas certaine de comprendre elle-même cette pulsion intense, cette fascination pour l'inconnu. Sophie avait toujours été prudente, méthodique, presque timide dans ses relations amoureuses. Mais avec Alexandre, il y avait cette promesse d'une découverte intime, celle d'un autre aspect de sa personnalité, plus libre, plus sauvage peut-être.
Après quelques secondes de réflexion, elle appuya sur 《 envoyer . Le message était bref, direct : 《 Pourrions-nous nous revoir ? Aussitôt, une vague d'angoisse la traversa. Et si elle se trompait ? Et si elle allait trop loin ? Pourtant, la réponse d'Alexandre ne se fit pas attendre : 《 Oui,Sophie, nous pouvons. Mais avant cela,il faudra que tu acceptes certaines
règles.》
Sophie sentit une légère appréhension monter en elle. 《 Quelles regles?》 demanda-t-elle. Alexandre répondit presque immédiatement, et quelques minutes plus tard, un document détaillé apparut sur son écran. Un contrat de soumission détaillée. Sophie relisait encore et encore la liste du contrats de soumission qu'Alexandre lui avait envoyée. Il ne s'agissait plus simplement d'actes ou d'épreuves, mais d'un véritable engagement, un accord mutuel où chaque contrat définissait clairement les attentes et les limites. C'était bien plus qu'un simple jeu : c'était un chemin qu'elle s'apprêtait à emprunter, un pas vers une forme de soumission qui lui permettrait d'explorer ses désirs les plus enfouis, tout en maintenant une part de contrôle grâce à la sécurité qu'elle avait mise en place avec le safe word. Le contrat de soumission étaient explicitement clair, chacun étant un accord qu'elle acceptait en pleine conscience, tout en se réservant le droit d'utiliser son safe word,"écarlate", à tout moment si elle atteignait ses limites.
Mais au-delà de ces actes, il y avait également des règles à respecter dans cette nouvelle dynamique de soumission et de domination.
Termes des contrats de soumission:
Exhibition en plein air :
Sophie s'engage à se dévoiler dans des espaces naturels isolés, loin des regards indiscrets. Ce contrat explore la sensation d'être exposée dans un cadre inhabituel et vulnérable, mais avec la certitude que personne ne la verra, sauf Alexandre.
Fessée contrôlée :
Sophie accepte que des fessées légères soient administrées, dans un cadre où la douleur est maîtrisée, comme une première forme d'exploration de la soumission corporelle. Le contrat précise que la douleur ne dépassera pas un seuil qu'elle pourrait juger insupportable.
Pinces à seins :
Sophie consent à l'utilisation de pinces sur ses seins, avec une intensité progressive. Alexandre ajustera la pression en fonction de ses réactions, et ce contrat l'oblige à communiquer clairement ses limites tout en acceptant d'aller plus loin que son seuil habituel de confort.
Service sexuel léger à moyen:
Sophie accepte de se concentrer principalement sur les désirs d'Alexandre, tout en ayant le droit d'énoncer ses propres limites. Ce contrat implique une soumission à ses désirs, dans la mesure où cela reste dans les limites qu'elle s'est fixées.
Flagellation :
Le contrat engage Sophie à accepter des séances de flagellation modérées, où l'intensité de la douleur sera contrôlée. C'est une épreuve de soumission corporelle plus intense que la fessée, avec la promesse que la douleur sera un chemin vers une forme de libération.
Bondage et menottes :
Sophie accepte d'être immobilisée par des cordes ou des menottes, perdant ainsi tout contrôle physique. Ce contrat de soumission explore la confiance absolue qu'elle place en Alexandre, en sachant qu'elle pourra toujours arrêter le jeu si cela devient trop intense.
Butt plug :
Sophie accepte l'introduction d'un plug anal dans le cadre de cette dynamique de soumission. Ce contrat précise que cela se fera de manière progressive, avec des pauses pour s'assurer qu'elle est à l'aise, physiquement et mentalement.
Ceinture de chasteté :
Sophie consent à porter une ceinture de chasteté sur des périodes limitées, ou elle se verra privée de tout plaisir personnel. Ce contrat de soumission explore la privation du contrôle de son propre corps, en laissant à Alexandre le pouvoir de décider quand elle pourra ou non y avoir accès.
Poids et pinces à lèvres :
Sophie accepte l'utilisation de pinces sur ses lèvres vaginales, auxquelles seront accrochés des poids, pour intensifier la sensation decontrainte.
Ce contrat de soumission explore les limites de la douleur, tout en lui permettant d'utiliser son safe word si nécessaire.
Vibromasseur :
Sophie acceptel'utilisation d'un vibromasseur pour stimuler son corps, en explorant le plaisir sous contrôle. Alexandre pourrait décider de retarder ou de provoquer des orgasmes, ajoutant un jeu de frustration dans la dynamique de soumission.
Les règles du contrat de soumission:
1. Respect du safe word :
À tout moment, si Sophie prononce le mot "écarlate", tout jeu s'arrêtera immédiatement. Ce safe word est la garantie de sa sécurité mentale et physique. Alexandre s'engage à l'écouter et à arrêter toute action si le mot est utilisé, sans poser de question ni insister pour continuer.
2. Communication ouverte et
continue :
Sophie s'engage àcommuniquer ses ressentis à tout moment, qu'il s'agisse de plaisir ou d'inconfort. La dynamique de soumission repose sur la confiance mutuelle, et tout silence prolongésera interprété comme une hésitation ou un inconfort, entraînant une pause immédiate dans l'action.
3. Consentement réciproque :
Bien que Sophie s'engage dans une position de soumission, chaque contrat doit être accepté mutuellement et ne peut pas être modifié sans son accord explicite. Elle a le droit de refuser ou de renégocier certains contrats si elle sent que ses limites évoluent.
4.Préparation psychologique et physique : Avant chaque nouvelle expérience, Sophie et Alexandre prendront le temps de discuter de ses attentes, craintes ou limites potentielles. Cette règle vise à maintenir une atmosphère de confiance totale avant d'entrer dans des zones de vulnérabilité physique ou émotionnelle.
5. Règle de progression :
Les contrats de soumission ne seront pas tous mis en place immédiatement. Ils seront introduits progressivement,permettant à Sophie de s'habituer à chaque nouveau seuil, et de décider en toute conscience si elle souhaite aller plus loin.
6. Hygiène et sécurité :
Pour chaque contrat impliquant une interaction physique ou un dispositif sur le corps (pinces, plug, ceinture de chasteté, etc.), les règles d'hygiène et de sécurité seront strictement respectées. Alexandre s'engage à veiller à ce que chaque matériel soit propre, et à surveiller les réactions corporelles de Sophie en temps réel.
7. Exclusivité et confidentialité :
Ce qui se passe entre Sophie et Alexandre restera entre eux. Aucun contrat ne sera partagé ou discuté avec des tiers sans l'accord explicite des deux parties, afin de protéger leur intimité et leurs expériences.
Révision des contrats:
Sophie et Alexandre conviendront régulièrement de se réunir pour réévaluer les contrats de soumission. Cette révision permettra à Sophie d'exprimer tout inconfort ou de confirmer si elle souhaite aller plus loin. Aucun des contrats ne sera imposé sans son consentement renouvelé, garantissant que chaque acte est pleinement assumé et accepté.
Sophie avait parcouru la liste des contrats et des règles avec une certaine appréhension, mais aussi avec un désir nouveau et inébranlable d'explorer. Elle savait que chaque ligne de ce texte marquait une étape dans une aventure profondément intime, mais aussi potentiellement transformatrice. Elle répondit à Alexandre, la gorge serrée mais le cour plein d'une étrange anticipation : 《 J'accepte les contrats de soumission, ainsi que les règles que tu proposes. J'utiliserai 'écarlate' si besoin,et je veux m'engager pleinement dans cette exploration.》
La réponse d'Alexandre ne tarda pas:《Tu as bien fait, Sophie. Ensemble, nous respecterons chaque contrat, et tu découvriras des facettes de toi-même que tu ne soupçonnais pas. Cela ne sera pas facile, mais je suis convaincu que tu seras surprise de tout ce que ton esprit et ton corps sont capables de vivre.》
Sophie prit une profonde inspiration. Elle avait accepté l'inacceptable quelques semaines auparavant. Désormais, elle se lançait dans une aventure qui changerait peut-être sa perception d'elle-même à jamais. Malgré la peur, une excitation nouvelle, presque insatiable, l'envahissait à l'idée de tout ce qui l'attendait.
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Bonjour à tous.
Un grand merci à toutes et tous qui m'ont soutenu. Tout particulierement à Elléonor, Katarina, Ossaum et Vero. Leurs critiques et leurs points de vue de femme, de soumise m'ont aidé à enrichir les personnages et l'histoire. J'éspere que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Se sont les groupes, les posts, les échanges qui m'inspirent.
Vous trouverez des références musicales dans cette histoire. c'est vraiment ce qui passait sur ma playlist lorsque j'ai composé ce récit.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire la premiere partie Le jardin - C1 premier rendez vous.
Merci à Jardin en friche pour sa relecture
Chapitre 1 / 2 – Excuse de miel chaud
Ses yeux s’emplissent de lumière. Elle reste ankylosée sur son siège. Elle sourit.
Un sourire que tous ceux qui ont douté d’eux connaissent. Surpris de leur résultat. Qui prennent conscience qu’ils peuvent faire. Elle sent en elle une énergie folle, une envie de tout foutre en l’air et de crier qu’elle a retrouvé sa liberté. Qu’elle en train de naître. Qu’elle est en train d’éclore. Quelle est en train d’être.
Sa raison revient, il est temps de reprendre le chemin du foyer familial.
Il va falloir gérer, elle le sait. Se cacher, mentir aussi.
Pas question tant que l’on est sûre de rien de tout faire voler en éclat. Cet homme qu’elle vient de voir pour la première fois. Cet espoir qui s’installe. Elle doit prendre son temps pour analyser la situation. Profiter de cette magnifique étape de découverte de ce monde DS dans lequel elle glisse sans le désir de freiner la chute. Savourer la découverte de cet homme.
Que connaît-elle de ce monde hors de quelques romans lus en cachette ? :
«Les Onze Mille Verges» G. Apollinaire. Le plus connu de la littérature française.
« Histoire d’O » de D. Aury (Pauline Reage) évidemment c’est la référence SM et DS.
«L’Art de la fessée» Jean-Pierre Enard/Milo Manara. Depuis cette lecture, elle ne prend plus le train de la même façon. Elle espère une rencontre.
«Le Lien» Vanessa Duriès.
«La Femme de papier» Françoise Rey.
Et puis quelques films aussi qui traitent de la Domination et de l’appartenance qui l’ont aidée à comprendre le mécanisme complexe de la soumission. Quatre films en cinquante ans qui marquent des époques passées. Mais qui décortiquent le processus entre deux personnes. Ce désir d’appartenance de l’un, ce désir de la possession de l’autre. L’ambiguïté de l’autorité et du pouvoir. Les alternatives qui s’offrent à nous. Cette notion de liberté, toute théorique, relative à l’univers dans lequel on se trouve. « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. », dit Rousseau.
Histoire d’O, encore lui, décidément c’est un classique.
Portier de nuit - avec Charlotte Rampling.
La Pianiste avec I. Huppert.
Belle de jour avec Catherine Deneuve.
Elle a aussi surfé sur le net pour comprendre, comme tout le monde, sur des sites spécialisés, mercantiles, encombrés d’hommes en peine de trouver une partenaire de jeu, de brouteurs francophones qui cherchent le pigeon et de promeneurs qui viennent s’émoustiller.
Elle a trouvé des définitions qui ont fait cheminer sa réflexion.
Domination / Soumission/ Maitre / Esclave. Appartenance, abandon de soi, confiance, respect…Consentement, désir, plaisir, liberté, sécurité, protection…. Tous ces mots qui virevoltent. Toutes ces définitions qui n’en finissent pas de s’entrechoquer.
Paul Carrack remercie Sunny pour ce bon moment passé, la chanson accompagne S durant une partie du trajet.
Son sourire la rend encore plus belle. Ses cheveux n’ont pas repris leur place. Elle ne souhaite pas enlever de ses lèvres le goût de son amant qui lui a donné un baiser. La statuette immiscée entre ses cuisses lui rappelle l’univers espéré.
Elle croise une voisine dans l’ascenseur qui tente d’entamer un dialogue convenu, répond sans conviction. Elle ne s’attarde pas sur le palier.
Il est quinze heures, ses deux fils peuvent rentrer à n’importe quel moment du lycée et de la fac. Son Mari rentrera vers dix-neuf heures. Elle fonce dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle se retrouve en face d’elle. Le miroir ne ment pas, il reflète une autre femme. Très vite floutée par la buée. Sa nouvelle image disparait.
Que faire de la statuette ? Elle décide de demander à son propriétaire. Cette démarche l’amuse.
Demander l’autorisation !
Elle se surprend à prendre plaisir à le faire. Plus pour avoir un contact avec D que pour respecter un ordre.
Une notification apparait sur l’écran central de la voiture de Dom. Une radio soul diffuse Thee Sinseers pleurent « Seems like » (il manque des guillemets, double point,…)
Un des seuls avantages des embouteillages, c’est que l’on peut répondre à ses messages. On peut réfléchir sans être dérangé. Autour de lui dans les autres véhicules avec le même enthousiasme les voisins tapotent sur des écrans. Plus cocasse encore, ils parlent seuls en regardant dans le vague devant eux, donnant une impression de schizophrénie collective. C’est presque mieux que de voir des personnes qui mettent les doigts dans le nez en pensant que personne ne les voit. Dans un embouteillage on est tous à deux mètres les uns des autres. Il faut vraiment être myope pour ne pas les voir.
D est dans ses pensées. Il est avec S. Mille questions se posent.
Est-elle prête à vivre cela ? Ne suis-je pas en train de faire une connerie en déstabilisant sa vie? Elle ne connaît rien de la vie Ds. Je ne veux pas être professeur de BDSM. Comment la faire avancer dans son cheminement. Elle ne paraît pas sûre d’elle. Je prends le risque de m’attacher et de la voir s’enfuir.
Il répond au message de S « Tu peux retirer la statuette pour te doucher. Bien rentrée j’espère ? Tu as eu une belle hausse de température tout à l’heure. Dans ton nouveau monde ta jouissance m’appartient et tu devras me la demander pour en profiter.»
La file de voiture avance enfin de 20 mètres tout au plus.
Le téléphone se met à vibrer. Le visage d’une femme apparait. La bonne cinquantaine assumée un carré blond, la beauté maîtrisée, le charme rieur. Le nom sous la photo du portrait : Kate.
A peine la communication acceptée la voix de Kate retentit dans le véhicule.
« Salut Dom, comment vas-tu? Je te téléphone pour te demander si tu peux venir à mon institut pour déplacer un meuble. J’ai une petite soirée ce soir. Tu pourras rester si tu veux.»
"Salut Kate, merci de me donner laisser parler (?) pour te répondre. Mais oui je peux. Tu m’as l’air bien excitée."
Service pour service, tu viens de me donner une idée. Peux-tu prendre ma nouvelle protégée en fin d’après-midi après ta fermeture ?»
« Waouh, je meurs d’envie de la voir. Oui amène la moi. »
Aussitôt la communication terminée et 300 mètres de plus, Dom envoie à S un message.
« As-tu des obligations en fin d’après-midi. Peux-tu te rendre disponible deux heures ? Tu seras chez toi pour le souper avec une très belle excuse. Si oui je t’attends à la station de tramway 26 à 17.30 heures. Je te recommande un chemisier et une jupe, rien de plus.»
La réponse ne se fait pas attendre « Oui monsieur. »
Dom contraction de son prénom Dominique en est presque surpris. Il joue quitte ou double. S peut refuser et partir lorsqu’elle prendra conscience de la situation. Mais il a besoin d’en avoir le cœur net. Veut-elle vraiment vivre cela ? Ou est-ce une de ses nombreuses phantasmeuses qui veulent se faire peur et qui provoquent l’indignation au dernier moment.
Son approche est risquée. La mettre entre les mains de Kate aussi vite est très risquée.
Et cet embouteillage que ne se résorbe pas. Il décide de prendre une petite rue adjacente et change de destination afin de se rapprocher de la station de tramway.
Une autre idée lui vient il faut la baptiser. Son pseudo « penséenocturne » peut convenir pour le net mais pas dans la vie au quotidien. Même dans la communauté Ds ce n’est pas idéal. Le visage de S s’affiche dans son esprit et vient se placer en surimpression dans son champ de vision.
La recherche d’un prénom de baptême atténue le stresse qu’engendre la visite chez Kate.
Ce sont les heures les plus longues de Dom. C’est le monde à l’envers. Normalement c’est lui qui fait attendre sa soumise. Parfois de façon involontaire, mais aussi de façon perverse. L’attente provoque un temps de préparation chez les soumis. Tous les sens de celui qui attend sont exacerbés.
Dom a retrouvé son calme dans un café proche du lieu de rendez-vous. Il trouve quelques réponses à ses interrogations.
Je vais savoir si elle veut vraiment vivre Ds dans une heure tout au plus lorsque nous arriverons chez Kate se dit-il en regardant sa montre.
Si elle fait la démarche de rompre son lien de fidélité vanille après avoir fait un cheminement philosophique je n’ai rien à me reprocher. C’est une femme libre. La relation Ds permet à tous les soumis, quel que soit leur genre, de décider librement de leur destin. Je ne lui impose pas de vivre à ma façon. C’est elle qui choisit. Chacun décide de sa destinée. D’une certaine façon, elle rééquilibre sa vie pour supporter sa vie vanille? Si elle cherche autre chose c’est que la vie vanille ne lui convient plus. Son cheminement n’est peut-être pas encore finalisé. Mais notre cheminement se termine-t-il un jour? Comment la faire avancer dans son cheminement ?
Elle ne paraît pas sûre d’elle. Ma mission prioritaire sera de lui donner confiance en elle. La rassurer, la protéger de ses doutes, l’accompagner pour trouver ses réponses afin de l’apaiser.
C’est bien joli tout cela. Mais aussi faut-il que l’on passe cette première étape avec succès. Etape qui paraît très prématurée. « Mais quel con de l’amener chez Kate qui est une véritable pipelette décomplexée.» se dit-il en cherchant l’heure sur l’écran de son smartphone.
Toujours pas de prénom de baptême. Décidément la relation et le rendez-vous de ce soir partent mal.
S descend du tram et cherche du regard l’homme qu’elle n’a vu qu’une fois. Elle s’aimante à lui sur le quai. Cette fois ils s’embrassent avec plus d’intensité. Il la prend par la taille pour la plaquer à lui au milieu de tous les passagers qui descendent et qui montent avec une indifférence totale.
Sa main remonte le long de son dos et vient prendre son cou pour la diriger hors de la station.
Ils marchent, reliés par la main ferme de Dom qui forme une tenaille naturelle. Les cheveux bruns de S recouvrent l’outil et assure son invisibilité. Leur rythme s’accorde le temps d’atteindre l’adresse de Kate et d'en franchir l’antre.
Une cliente finit de payer et deux autres personnes sortent, des employées.
Kate encaisse et termine en vain sa démarche commerciale. Un clin d’œil aux deux nouveaux visiteurs et amis en guise de bienvenue. La dernière cliente est raccompagnée. Kate ferme le rideau de fer.
Bonjour. Elle embrasse Dom et scrute S comme on regarde une œuvre d’art. Superbe « Comment s’appelle cette perle ? »
Avant que S n’ait le temps de répondre Dom lui répond ; Samara.
« Bonjour Samara » dit Kate
Samara Je te présente Kate, elle a le même statut que moi, nous sommes de vieux amis. Nous sommes dans son institut beauté. Kate va s’occuper de toi.
« Es-tu toujours décidée à dessiner notre jardin? Me fais-tu confiance ? Si c’est le cas, obéis lui, je vais rester auprès de toi. Rien ne te sera fait qui te dégradera et te fera prendre de risque avec ton mari. Ni aujourd’hui ni jamais d’ailleurs. »
S rebaptisée Samara est sous le choc. Elle reste coite. Ses yeux couleurs noisette cherchent un indice de ce qui va se passer.
Les enceintes balancent « Black magic woman » de Santana.
Elle se mord les lèvres, regarde Dom. Ses yeux sont rieurs mais interrogent à l’explications ( ?). Son regard devient une supplique en quelques secondes. Pour seule réponse elle n’aura qu’un baiser sur le front.
Kate a déjà tourné le dos.
« Aller viens Samara, ne te fais pas attendre.» lance Kate.
Samara se risque à chuchoter à Dom : « Vous ne me trouvez déjà plus assez belle au point de me mener dans un institut de beauté ?»
« Au contraire, c’est parce que tu es jolie à mes yeux que nous sommes ici. Te rappelles tu nos discussions sur ta formation avant de devenir soumise. ? Ce que va faire Kate te permettra de t'aider à te glisser dans le costume que tu souhaites porter. Maintenant va, je te rejoins dans une minute. »
« Dom tu peux me déplacer les meubles noirs métalliques devant la caisse. »
Les meubles sur roulettes sont facilement déplacés. Le sol carrelé n’offrant aucune résistance.
Il rejoint les deux femmes.
Une table avec un drap blanc dans une petite pièce, Samara sait où elle est. Elle connaît cette ambiance.
Elle reste debout, Dom lui prend sa veste pour la poser sur un fauteuil qui trône plus loin. Samara comprend que le lieu pousse à l’effeuillage. Elle se met face à Dom, son cœur va exploser. Elle déboutonne son chemisier lentement. Le chemisier ouvert laisse apparaître deux globes blancs pointus. Il tend la main pour la décharger de son chemisier.
Kate s’affaire à préparer une mixture odorante que Samara ne reconnaît pas dans les salons d’esthétique qu’elle fréquente habituellement.
Torse nu. Les yeux plantés dans ceux de Dom. Tendue entre fierté et provocation. Samara reste silencieuse.
Le visage de Dom est impassible, il s’avance à la toucher. L’embrasse sur une épaule et se recule de nouveau comme pour lui donner la force de continuer son strip-tease.
Samara fait passer ses mains dans son dos faisant ressortir une poitrine qui ne demande qu’à être mise en valeur.
Le chant de la fermeture couvre le silence. La jupe foncée s'effondre à ses pieds. Samara dévoile une friche noire.
Sans un mot Dom s’agenouille pour ramasser la jupe. Il reste à ses pieds, prend le mollet droit d’une main pour lui lever la jambe et la déchausser.
Il embrasse la toison et recommence la manipulation avec la jambe gauche.
Pas un mot n’est dit.
Il pose un second baiser sur le nombril, se redresse lentement, pose l’ensemble des effets sur le fauteuil.
Samara est figée. Statuette est en place.
Kate se retourne. Et découvre le dos de Samara, ses reins, ses cuisses. Sa peau caucasienne bronzée de l’été. Le soleil des vacances a dessiné sur ses fesses un maillot blanc bien sage. Le dos est coupé en deux par une bande blanche comme pour déterminer la séparation d’un espace de jeu où deux joueurs doivent s’affronter.
Dom met sa main sur le haut de la tête de Samara et lui fait faire une rotation de cent quatre-vingts degrés. Kate la regarde avec l’intérêt du sculpteur qui découvre son modèle.
« Bon il y a du boulot ! Allonge-toi, tu sais comment cela se passe j’imagine.
« Dom tu me déconnectes la statuette. » D’une main professionnelle Kate désenclave le sexe de Samara de la statuette qui se dégonfle. Samara a ouvert presque machinalement les jambes pour faciliter l’exfiltration malgré la surprise de la main de Kate qui s’y est immiscée.
Mais à ce stade, Samara n’est plus à cela prêt. Dom la regarde elle, immobile, nue. Elle est le centre d’intérêt. Cela fait trois mois qu’ils échangent des messages et à peine vingt-quatre heures qu’ils se sont rencontrés dans le café restaurant. (Voir la première partie le rendez-vous). Elle est au centre de la scène.
Dom ne voit plus rien d’autre que Samara qui se rend lentement. Doucement. Elle en a le tournis, les bruits, les odeurs et les regards de son compagnon qui la déchiffre.
Intérieurement Dom retrouve son calme naturel. Il n’a pas essuyé un refus de Samara. Elle est encore là, offerte à une inconnue.
C’est n’importe quoi se dit-elle. Elle n’a pas peur. Ne perçoit aucun danger. Elle est dans un institut de beauté.
Ce qui est surprenant c’est le rythme des évènements.
Ce qui est incroyable c’est qu'elle aime cela. Cela l’amuse même. Comme si elle se mettait hors de sa zone de confort. Jusqu’où peut-elle aller ?
Lorsqu’elle va à sa salle de gym, elle est nue dans les vestiaires avec d’autres. Alors nue sur une table d’esthéticienne, pourquoi pas ?
Sa copine de gym passe ses vacances dans des camps de naturistes.
La pudeur dépassée elle se concentre sur le regard de Dom.
Kate se place au-dessus d’elle et commence à étaler la pâte noire et chaude sur l’aine. Lui écarte les jambes pour mieux étaler sur l’intérieur des cuisses.
Un regard entre Kate et Dom. Le sexe de Samara est totalement enduit de la pâte qui sent le miel.
« J’ai fait le soumis de Val hier. Les mecs quelle bande de chochottes je te jure. Il n’a pas arrêté de bouger et de gémir. Nous l’avons attaché pour finir, sinon on y passait la soirée. Il a été puni sur place ce con. Il est reparti avec les fesses bien marquées je peux te le dire. Val m’a dit qu’il serait puni encore le soir. Ça va lui passer l’envie de recommencer la prochaine fois. »
Kate et Dom rient de bon cœur. »
« C’est pour quand ? »
« Ce soir justement »
Samara ne perd pas un mot de leur conversation sans y être associée. Elle se sent comme un animal que l’on a mené au toilettage. Tout le monde pourrait passer devant elle qu’elle ne retiendrait pas l'attention. Elle a la sensation que tout le monde peut venir la regarder intervenir sur elle comme si c’était un objet sans aucune considération pour sa pudeur, son intimité.
Kate commence d’un geste technique à décoller par petits coups secs des morceaux de cire.
Samara contient sa douleur surtout lorsque le mont de Vénus est attaqué par l’armée de doigts agiles de Kate. Pas question de contrarier Kate et de prendre le risque de décevoir Dom.
Une serviette humide parfumée apaise la peau agressée dépourvue de sa protection de poils pubiens.
Dans les enceintes Brian Ferri déroule son « Slave to love », amusant non ?
Samara a toujours le regard plongé dans celui de Dom. Sa grimace comme une moue semble signifier qu’il est satisfait du résultat.
D’une tape sur l’intérieur de la cuisse Kate demande à Samara de se retourner.
Elle se place sur le côté et dégage ses reins en se cambrant.
Pour toute réponse elle prend une claque sur les fesses avec l’ordre ferme de se mettre à quatre pattes.
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, je n’ai pas le temps ce soir. Dépêche-toi.
Dom ne dit rien et laisse Kate opérer.
Samara s’exécute, colle sa joue sur le papier de la table.
Les deux mains sur les collines facilitent la fin de l’intervention.
Samara consciente de sa position totalement impudique, offre à son accompagnateur une vue imprenable sur ce qu’elle a de plus intime.
Cette situation finit de faire tomber ses retenues de pudeur et de honte. Après cela, elle n’aura plus aucune barrière pense-t-elle.
Le miel chaud est arraché comme on épluche un fruit. Chaque fois que Kate arrache un morceau, Samara retient son souffle et ferme les yeux. Les lèvres, le SIF, le tour de l’anus ainsi dévoilés retrouvent la douceur d’une peau de bébé.
Kate donne une serviette humide et la tend à Dom pour qu’il nettoie la zone épilée.
Samara ne perçoit pas ce changement. Lorsque Dom pose sa main sur ses reins. Elle ouvre les yeux comme pour marquer sa surprise. Mais la douceur de sa main est bien plus plaisante que celle de Kate qui avait une démarche technique. La chaleur de sa caresse marque la fin définitive de l’intervention technique.
It Ain’t over ‘ Til it’s Over . Leeny kravitz l’aide à s’abandonner.
La chaleur de la main la réconforte. Le linge humide parfumé apaise sa peau. Elle fait danser doucement ses hanches jusqu’à la fin du morceau. La main de Dom suit maintenant le rythme de Chris Rea qui chante « Looking for the summer » et visite le doux relief des deux valons pelés. La faille de séparation ouverte donne l’accès à un puits plus sombre. Un peu plus bas, Samara laisse le temps à son compagnon d’envisager une plus lointaine exploration. La danse de ses reins dévoile une fissure humide encore à vif.
Le nettoyage finalisé, il impose à Samara une position plus consensuelle et la recouvre de sa veste chaude.
Il l’embrasse et lui susurre « Bienvenue dans mon jardin. »
Il lui passe la main dans les cheveux pour coincer une mèche avec son oreille. Les yeux de Samara exprime un sentiment dont le sens est encore abscons pour Dom. Il devra l’apprendre pour bien l’accompagner sur le chemin de leur jardin. Pour comprendre ses silences.
Samara est assommée.
Elle reparle enfin : « Pourquoi Samara ? »
Samara : c’est un prénom arabe classique. Il signifie « conversation nocturne » ou « conversation au clair de lune ».
Je ne savais pas que je te baptiserais ainsi en entrant chez Kate.
Mais je ne sais pas, c’est ce que tu m’inspires avec tes yeux noisette expressifs, tes cheveux bruns, ta peau mate.
Je ne suis pas Arabe et je ne parle pas la langue, je ne suis pas en accord avec leur façon de traiter les femmes en Afghanistan. Ni sur le rôle qu’ils donnent aux femmes dans le monde islamique. Mais je trouve mélodieux la sonorité de ce prénom.
C’est un ami maghrébin qui m’a donné la signification de ce prénom.
Depuis trois mois nos conversations se sont terminées tard, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela.
Tu seras toujours traitée comme aujourd’hui avec moi tout le temps.
« Tu peux encore décider d’arrêter ici si tu le souhaites. »
Accompagné d’un regard qui lance des couteaux elle lui répond dans un souffle.
« Il n’en est même pas question. Je viens de passer le moment le plus intense depuis la découverte de mon plaisir. Si j’arrête là je meurs. »
Ne remets pas la statuette pour rentrer au cas où tu serais irritée.
Il l’embrasse de nouveau. Elle s’est recroquevillée sous la veste de son homme. Son odeur l’envahit. On ne voit plus que ses yeux.
« Merci de vous occuper de moi. »
« Tu es une soumise très attachante Samara. Habille-toi et rejoint nous »
Il sort de la pièce et rejoint Kate.
Lorsque Samara les rejoint, ils sont dans leur conversation.
« Qui est marqué ce soir. ? Le soumis de Val justement. Et deux autres soumises. »
Il est demandé à Samara de s’éloigner afin que la conversation se termine. Certainement un sujet qui ne concerne pas une soumise ou une esclave.
On cogne au rideau de fer de la porte de l'institut. Un homme et une femme entrent. Lui petit rondouillard à moustache, elle plus grande en basquette mais habillée d'un long manteau bleu qui lui descend jusqu'aux chevilles. Elle porte un jonc en or autour du cou. Elle dénoue sa ceinture et s'extirpe de sa seule protection bleue quelle pose sur une chaise.
Elle se place dans son plus simple appareil, les mains dans le dos, au côté de Samara . Elles échangent des sourires.
L’une à côté de l’autre, elles font connaissance sans se parler. Uniquement par le regard.
Samara vient de faire connaissance avec sa première consœur. Elle met à son tour ses mains dans son dos comme pour lui signifier son statut qui ne laissait aucun doute.
Samara et Dom laisse Kate à sa soirée et retrouvent leur voiture.
Sur le retour Samara ne quitte pas des yeux son cavalier.
« Intense comme journée pour moi » glisse Samara.
« Rendez-vous chez l’esthéticienne cela ira comme excuse ? »
« Je n’ai pas envie de rentrer monsieur »
Elle se mord les lèvres pour toute autre réponse.
Il la rapproche de chez elle afin de lui faciliter le retour.
Dans le tram Samara se surprend à se trouver différente et regarde les voyageurs comme un anthropologue le ferait pour étudier une civilisation perdue.
Elle est plus fatiguée qu’après une séance dans sa salle de gym. Elle va pouvoir faire des économies se dit-elle.
Elle reçoit un dernier message de Dom. Elle rentre à pied pour respirer un peu seule.
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Dès qu'elle ouvre la porte à Alexandre,
Sophie sent le poids de son regard, attentif et scrutateur. Il entre sans un mot, ses yeux parcourant son corps de manière calculée. Sophie a soigneusement choisi sa tenue, élégante mais simple, comme il le lui avait demandé dans leurs échanges.
Cependant, elle sait que c'est ce qu'elle porte dessous, ou plutôt ce qu'elle ne porte pas, qui compte.
La première épreuve : le contrôle
Alexandre, après lui avoir dit bonjour, lui lance une première demande: "Déboutonne ta chemise."
Son cœur s'accélère instantanément.Elle avait anticipé ce moment, mais le fait qu'il arrive si vite la déstabilise.
Sophie s'exécute, les mains légèrement tremblantes, dégageant lentement sa peau. Lorsqu'elle a fini, Alexandre s'approche et tire doucement le tissu, révélant qu'elle n'a effectivement rien en dessous.
"Bien," murmure-t-il d'une voix calme, presque approbatrice. "Tu as obéi."
Elle sent un mélange de satisfaction et de nervosité. Se savoir examinée de cette façon l'excite autant que cela l'intimide. Alexandre continue à l'observer avec une intensité silencieuse, et après quelques secondes, il ajoute
une nouvelle demande, plus directe.
"Lève ta jupe. Je veux voir."
Sophie hésite une fraction de seconde,sentant un frisson lui parcourir l'échine.Ses mains se dirigent alors vers sa jupe,qu'elle soulève lentement. Son sexe se dévoile sous ses yeux attentifs, montrant qu'elle a bien respecté sa consigne de ne pas porter de sous-vêtements. Cette exposition crue, brutale, la fait rougir, mais elle tient bon. Elle sait que chaque geste compte, que ce moment est un autre test, et elle veut prouver qu'elle est prête à jouer ce rôle.
La Deuxième Épreuve : L'Observation et la Critique
Une fois qu'elle s'est tournée, Alexandre pose son regard un peu plus bas. Il fronce légèrement les sourcils avant de faire une remarque qui la surprend:
"Ta toison est un peu trop... sauvage. La prochaine fois, ce sera différent. Si tu veux aller plus loin, tu sais ce que tu dois faire."
Sophie ressent une pointe de honte mêlée à une étrange forme de désir. Cette observation anodine la frappe plus profondément qu'elle ne l'aurait cru.
C'est une critique discrète, mais puissante, qui lui rappelle à quel point son corps, à ce moment précis, lui appartient partiellement. Il ne lui impose rien pour l'instant, mais la prévient que si elle souhaite poursuivre, elle devra prêter plus d'attention à ce détail.
Cette perspective de devoir se conformer à ses exigences futures crée en elle un mélange de stress et d'excitation.
La Troisième Épreuve : Le Foulard et la
Soumission
Alexandre marque une courte pause, la scrutant toujours avec attention, avant de lui lancer une nouvelle instruction.
"Avant de te mettre à genoux, prends ce foulard et bande-toi les yeux."
La demande prend Sophie par surprise Elle n'avait pas anticipé cette étape.
Prendre le contrôle de sa vision, c'est retirer une part encore plus grande de sa liberté. Pourtant, elle ne se laisse pas déstabiliser. Doucement, elle prend le foulard qu'il lui tend, le nouant derrière sa tête. Elle se retrouve dans l'obscurité,privée de son sens le plus précieux, ce qui amplifie la sensation de vulnérabilité.
"Maintenant, mets-toi à genoux," lui ordonne Alexandre.
Sophie reste un instant figée, les battements de son coeur s'accélérant de nouveau. Ce simple geste, aussi symbolique que puissant, semble être un autre test. Obéira-t-elle sans hésitation, montrant ainsi son engagement à poursuivre ce chemin de soumission ? Elle n'a pas besoin de plus de réflexion.Doucement, elle s'abaisse sur le sol, se positionnant à genoux face à lui, les yeux désormais couverts, plongée dans l'obscurité totale.
Le sol est froid contre ses jambes, mais c'est le regard de fer d'Alexandre, qu'elle devine, qui pèse le plus sur elle. Dans cette posture, aveugle et vulnérable, elle se sent à la fois exposée et étrangement sereine, car ce silence et cette immobilité imposée renforcent son état de soumission.
La Quatrième Épreuve : Le silence imposé
Après un long moment de silence pesant, Alexandre recule légèrement, la fixant toujours de ses yeux perçants, même si elle ne peut plus le voir. "Maintenant, je vais te poser une question. Tu n'as pas le droit de répondre. Ne dis pas un mot, quoi qu'il arrive."
Le ton de sa voix est plus sérieux, presque solennel. Sophie sait que ce moment est crucial. Alexandre lui laisse quelques secondes avant de poser sa question, la tension dans la pièce étant presque palpable.
"Veux-tu aller plus loin avec moi ?"
Le dilemme intérieur qui la submerge est intense. Elle a l'impression que chaque fibre de son corps réclame de parler, de dire quelque chose, de rompre ce silence insupportable. Mais elle sait que cette épreuve n'est pas seulement une question de contrôle vocal. C'est un test de sa capacité à accepter de se soumettre mentalement, à ne pas chercher à se justifier, à laisser son désir ou sa confusion sans réponse immédiate.
Les secondes semblent s'étirer à l'infini.Elle sent ses mains moites, son souffle court. Ne rien dire, c'est presque une torture mentale, mais elle tient bon. Elle reste muette, prouvant ainsi son engagement à aller plus loin sans avoir besoin de prononcer un mot.
La Cinquième Épreuve : La soumission
totale
Après avoir constaté son obéissance
silencieuse, Alexandre se redresse et la fixe avec une intensité nouvelle. Ce qui va suivre est la véritable épreuve finale de la soirée. Sophie sent son corps frissonner, non pas de froid, mais d'anticipation. Il s'approche lentement et murmure:
"Maintenant, déshabille-toi
complètement. Ensuite, mets-toi debout,
les mains sur la tête et les jambes légèrement écartées."
C'est l'ultime acte de soumission, celui ou elle n'aura plus rien à cacher, ni physiquement, ni mentalement. Sophie se relève lentement, l'esprit embrouillé par l'excitation et l'appréhension. Ses doigts tremblent légèrement tandis qu'elle retire les derniers vêtements qui la couvrent. Elle se sent étrangement calme, comme si elle avait accepté sa place, son rôle dans ce jeu de
domination.
Une fois nue, elle lève les mains et les place sur sa tête, écartant ses jambes comme il le lui a demandé. Son corps est offert, exposé, et pourtant elle se sent étrangement forte dans cette posture de vulnérabilité totale. Alexandre l'observe silencieusement, son regard parcourant son corps sans hâte. Elle est consciente de chaque partie d'elle-même, de chaque frémissement de peau sous la tension de cet instant.
Le silence entre eux est lourd, mais elle sait qu'elle a réussi. Elle a franchi toutes les étapes, accepté toutes ses demandes sans flancher. Sa soumission est complète, sans retenue.
La fin du rendez-vous
Après plusieurs longues minutes, Alexandre se rapproche doucement d'elle, sa présence rassurante malgré la tension du moment. Il pose une main légère sur son épaule, puis murmure d'une voix douce, presque bienveillante:
"Tu as bien fait. Ce soir, tu m'as prouvé que tu es prête à aller plus loin, mais c'est encore toi qui as le choix. Prends le temps de réfléchir."
Il lui sourit légèrement, puis récupère ses affaires et se dirige vers la porte sans se retourner. Sophie reste debout un moment, encore nue, les mains sur la tête. Lorsqu'elle entend la porte se refermer, elle relâche enfin sa posture et se laisse tomber sur le canapé, l'esprit en proie à une tempête d'émotions
contradictoires.
Elle ressent une étrange combinaison de soulagement et de frustration. Elle a obéi, s'est soumise à toutes ses demandes, mais au fond, quelque chose en elle brûle encore. Un désir d'aller plus loin, d'explorer davantage cette dynamique de pouvoir qui l'a captivée ce soir. Elle se sent changée, comme si quelque chose en elle avait été débloqué, une part d'elle-même qu'elle ne connaissait pas avant cette soirée.
La solitude dans laquelle elle se retrouve la plonge dans une réflexion intense. Elle sait qu'elle devra faire un choix, et ce choix changera la nature de leur relation.
Pour l'instant, elle reste avec ses pensées, sa peau encore vibrante des épreuves qu'elle vient de traverser, consciente que la porte pour aller plus loin reste ouverte... si elle choisit de la franchir.
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La suite....le deuxième rendez-vous.....
Les Échanges par SMS
Sophie est allongée sur son lit, le téléphone dans les mains. Depuis leur première rencontre, ses pensées ne cessent de tourner autour d'Alexandre. Elle repense à chaque instant, à la manière dont il contrôlait subtilement la conversation, à cette aura de domination qu'il dégageait sans jamais avoir besoin de forcer. Mais plus encore, elle pense à cette nouvelle sensation, ce besoin de se plier à sa volonté qui ne cesse de grandir en elle.
Ses doigts survolent le clavier, hésitants. Elle relit plusieurs fois le message qu’elle a commencé à rédiger, puis l’efface. Son cœur bat à tout rompre. Doit-elle vraiment reprendre contact ? Sa peur de l’inconnu lutte contre une curiosité presque irrésistible.
Finalement, cédant à cette pulsion, elle tape un message simple mais lourd de sens :
Sophie :
"Bonsoir Alexandre. J’espère que tu vas bien. J’ai beaucoup réfléchi depuis notre rencontre… et j’aimerais te revoir."
Elle appuie sur "envoyer" et sent immédiatement une vague d’adrénaline l’envahir. Chaque seconde qui passe semble plus longue que la précédente. Puis, son téléphone vibre. Son cœur rate un battement. Elle ouvre le message rapidement.
Alexandre :
"Je savais que tu reprendrais contact. Je t'attendais. Demain, 18h, même endroit. Ne sois pas en retard."
La simplicité de la réponse la trouble. Il ne lui demande même pas son avis. Il sait qu’elle viendra. Alexandre ne laisse pas de place au doute, il est sûr d’elle, comme s’il la comprenait mieux qu’elle-même. Elle se surprend à sourire, malgré ses angoisses.
Sophie :
"À demain."
Elle repose le téléphone, sentant un étrange mélange d’appréhension et d’excitation monter en elle. Le rendez-vous est pris.
Le Café Intime
Le lendemain, Sophie arrive au café La Cloche, légèrement en avance. Elle a pris soin de choisir une tenue simple mais élégante, quelque chose de discret, comme pour cacher son trouble intérieur. En entrant dans le café, son regard se pose immédiatement sur lui. Alexandre est déjà là, assis dans un coin tranquille, sa silhouette imposante éclairée par la lumière tamisée du lieu.
Il ne la regarde pas directement au début, comme s'il avait anticipé son arrivée. Quand leurs yeux se croisent enfin, elle sent un frisson la parcourir. Son regard est calme, contrôlé, mais elle y décèle aussi cette autorité naturelle qu’elle commence à reconnaître. Elle s'approche de la table avec une certaine nervosité.
Alexandre (d’un ton calme) :
"Sophie."
Elle s’assied, nerveuse, jouant brièvement avec la sangle de son sac avant de croiser ses mains sur ses genoux. Alexandre commande un café pour lui, et attend patiemment que le serveur s’éloigne avant de parler à nouveau.
Il laisse un silence planer, son regard toujours ancré dans le sien. Il sait qu’elle est mal à l’aise, mais il ne fait rien pour la rassurer immédiatement. C’est une tension calculée.
Alexandre (doucement) :
"Je suis content que tu sois venue. J’imagine que tu as réfléchi depuis la dernière fois."
Sophie hoche la tête, incapable de détacher ses yeux de lui. Elle se sent comme prise dans un tourbillon entre son désir de plaire et sa peur de ce qui pourrait suivre.
Sophie (faiblement) :
"Oui… J’ai beaucoup pensé à ce que tu m’as dit."
Il la scrute un instant, analysant chacune de ses réactions. Il sait déjà ce qu’elle ressent, mais il veut qu’elle verbalise ses doutes, ses désirs.
Alexandre :
"Et ?"
Elle inspire profondément avant de parler.
Sophie :
"Je suis... troublée. Je ne sais pas encore où ça me mène, mais je... j’ai envie de comprendre, de découvrir."
Alexandre esquisse un léger sourire. Il sait que la confiance est encore fragile, mais il est patient.
Alexandre (calmement) :
"Ne t’inquiète pas. Tu es ici pour explorer, et tu n'as aucune obligation de comprendre tout tout de suite. Ce qui compte, c’est ce que tu ressens à l’instant. Avec moi, tu apprendras à lâcher prise."
Elle sent une certaine tranquillité s’installer en elle. Son autorité est indéniable, mais jamais écrasante. Il semble capable de la guider sans la brusquer, et c’est précisément cela qui la rassure.
La Première Épreuve
Alors que la conversation continue, la tension monte subtilement. Sophie est de plus en plus consciente de la dynamique entre eux. Alexandre, sans rien forcer, l’amène doucement vers ce moment crucial où elle devra lui prouver qu’elle est prête à lui faire confiance.
Il la regarde intensément, laissant une pause avant de formuler sa prochaine demande.
Alexandre (calmement, mais autoritaire) :
"Je vais te demander une première preuve de soumission aujourd’hui. Une petite chose, mais elle est importante."
Sophie retient son souffle, sentant que quelque chose de décisif est sur le point de se produire. Les autres clients autour d’eux continuent leurs conversations sans se douter de ce qui se joue à cette table.
Alexandre :
"Enlève ta culotte. Discrètement. Ici, maintenant."
Le choc de la demande la traverse. Sophie sent la chaleur monter à ses joues, son regard vacillant sur les clients présents, puis sur Alexandre. L’adrénaline bat dans ses tempes. Elle hésite, et il le sait.
Sophie (tremblante) :
"Ici ? Maintenant ?"
Il ne la quitte pas des yeux, sa voix reste calme, mais déterminée.
Alexandre (doucement) :
"Oui. Tu te demandes si tu peux me faire confiance, n’est-ce pas ? Tu n’as pas besoin de te poser la question. Fais ce que je te demande, et tu sauras."
Elle le regarde, sentant qu’au-delà de cette épreuve, il teste sa capacité à lâcher prise, à s’abandonner. Elle sent également qu’il ne la jugera pas si elle refuse, mais le désir de se conformer à sa demande, de plaire, l'emporte.
Après un instant d’hésitation, Sophie ferme les yeux brièvement, prend une profonde inspiration, et sous la table, ses mains glissent doucement sous sa jupe. Elle retire lentement sa culotte, les mains tremblantes, essayant de rester discrète malgré son cœur qui bat à tout rompre. Une fois enlevée, elle la plie et la tend discrètement à Alexandre sous la table.
Il prend la petite pièce de tissu sans un mot, ses doigts effleurant les siens, et la glisse dans la poche de son manteau. Son expression reste impassible, mais son regard lui parle. Il est satisfait.
Alexandre (calmement) :
"Très bien, Sophie. C’est un premier pas. Et tu l’as fait parce que tu me fais confiance. Continue sur cette voie, et tu verras jusqu’où cela peut te mener."
La Deuxième Preuve
Le rendez-vous se termine sur cette note lourde de signification. Ils continuent de discuter, mais Sophie est désormais plus consciente de sa propre transformation. Elle se sent plus légère, presque euphorique, après cette première épreuve. Mais elle sait aussi que ce n’est que le début.
Lorsqu’ils sortent du café, la nuit est tombée. Alexandre propose de la raccompagner à sa voiture, et elle accepte sans hésitation. Le trajet est silencieux, mais le silence entre eux est désormais chargé de sous-entendus. Une nouvelle étape a été franchie.
Arrivés devant la voiture de Sophie, Alexandre se tourne vers elle. Ses yeux se plongent dans les siens, l’atmosphère est lourde de tension, mais aussi de confiance.
Alexandre (doucement, mais fermement) :
"Avant que tu partes, je vais te demander une autre preuve. Mets-toi à genoux devant moi."
Sophie le regarde, ses yeux s’écarquillent. L’idée de se mettre à genoux en pleine rue la choque d’abord, mais elle comprend rapidement que ce geste n’est pas seulement une soumission physique. C’est un acte symbolique, un autre pas vers l’abandon de soi.
Alexandre ne la presse pas, ne fait aucun geste pour la forcer. Il se contente d’attendre, sûr de sa réponse.
Elle sent son corps réagir presque malgré elle. Prendre une profonde inspiration, baisser les yeux, et laisser ses genoux toucher le sol devant lui est à la fois terrifiant et libérateur. Elle est là, à genoux devant lui, en pleine rue, mais curieusement, elle ne ressent aucune honte. Seulement une étrange forme de paix.
Sophie est à genoux devant Alexandre, sentant à la fois la froideur du trottoir et la chaleur étrange qui monte en elle. Le silence de la nuit autour d’eux ne fait que renforcer ce moment d'intimité malgré l’étrangeté de la situation. Elle ne ressent ni honte ni humiliation, mais plutôt un sentiment d'abandon total, une libération qu'elle ne s'attendait pas à trouver.
Alexandre la contemple un instant, appréciant le calme et la confiance qu’elle a placés en lui. Son regard se fait plus doux, bienveillant.
Alexandre (d'une voix posée) :
"Tu as bien fait, Sophie. Tu t'es surpassée aujourd'hui, et c’est tout ce que je voulais de toi. Tu vois maintenant ce que la confiance peut t’apporter. Tu m'as obéi, et tout s’est bien passé. N’est-ce pas ?"
Sophie hoche la tête sans hésiter, son cœur battant fort. Elle se rend compte qu'elle n'a jamais ressenti un tel mélange d’appréhension et de sécurité en même temps. Chaque geste qu’elle a fait pour lui ce soir semble avoir confirmé quelque chose en elle.
Sophie (murmurant) :
"Oui... je... je me sens bien."
Alexandre tend une main vers elle, lui offrant de se relever. Elle prend sa main et se remet lentement debout, se sentant presque flottante après l'intensité de ce moment.
Alexandre (avec un léger sourire) :
"Je suis content de t’entendre dire ça. Ces deux premières épreuves étaient simples, mais elles étaient nécessaires. Elles t’ont permis de te connecter avec toi-même, et avec moi. C’est un bon début."
Il fait un pas en avant, réduisant légèrement la distance entre eux, mais toujours sans brusquerie. Son regard est toujours plein de maîtrise, mais cette fois, Sophie y perçoit une chaleur différente, une reconnaissance.
Alexandre (d’une voix rassurante) :
"Très bien. Prends le temps de réfléchir à tout ce que tu as ressenti aujourd’hui. La décision de me recontacter t’appartient. Je ne te mettrai jamais la pression. Tu es libre de choisir quand tu voudras aller plus loin."
Sophie acquiesce, un mélange de sentiments envahissant son esprit. Elle est à la fois rassurée par cette confiance qu’il lui inspire et troublée par ses propres émotions. Une part d'elle est soulagée de pouvoir se reposer entièrement sur Alexandre, de ne plus avoir à douter ou à se poser des questions. Mais une autre part, plus profonde, se débat avec des sensations qu’elle ne peut plus nier.
Physiquement, elle ressent une envie incroyable, presque viscérale, de pousser encore plus loin cette exploration de soi, de lui. Ses ressentiments, à la fois cérébraux et physiques, s’entremêlent dans un tourbillon qui la fascine. Ce besoin d’aller plus loin, de plonger encore plus profondément dans cette étrange dynamique de soumission, la surprend autant qu'il l'attire.
Alexandre (en se tournant légèrement) :
"Bonne nuit, Sophie. Je te laisse à tes réflexions."
Il lui adresse un dernier regard appuyé, comme une promesse silencieuse. Puis, sans se retourner davantage, il s'éloigne d’un pas mesuré, disparaissant dans la nuit.
Sophie reste un moment immobile, son esprit encore enveloppé par l'intensité du moment. Elle sent un feu brûler en elle, une chaleur inattendue qui monte et la déstabilise. Cette rencontre a éveillé quelque chose qu’elle ne comprend pas encore complètement, mais qui semble lui donner un nouveau sens à ses désirs et à ses limites.
En montant dans sa voiture, son cœur tambourine dans sa poitrine. Elle sait désormais que ce qu’elle ressent n’est pas qu’une simple curiosité. C’est un besoin profond, à la fois cérébral et physique, de plonger plus loin dans cet univers de confiance et d’abandon. Elle a hâte, plus que jamais, de voir où cela la mènera, et elle se rend compte que, si elle souhaite continuer, la décision de le recontacter repose entièrement sur elle.
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Il s'éclaircit la voix en toussotant légèrement et il rompt ce silence interminable comme suit : « Ma chienne, regarde-moi dans les yeux », je vois un regard dure et froid que je n’ose soutenir et il ajoute : « je pense que tu as oublié quelque chose et je vais finir par croire que tu le fais exprès. Aussi, je vais te laisser une minute pour faire ce que tu as oublié, il ne tient qu’à toi de respecter tes engagements et d’obéir comme il se doit si cela a de l’importance pour toi ! le décompte débute… »
Je vous regarde, le regard embué de larmes, les joues rouges de mes regrets de me montrer une nouvelle fois indigne de vous. Pas le temps de me lamenter, de me poser milles questions, j’ai cette unique minute pour me rattraper, mais qu’ai-je pu oublier ? Pas ma tenue, je suis nue, mes cheveux sont bien dans mon dos, je suis dans la bonne position, ma laisse est bien entre mes seins… je suis perdue, je ne sais pas, et le temps défile, je panique et une lueur d’intelligence fulgurante éclate en moi : la Lettre, bien sûr la Lettre d’excuse… je me retourne, toujours à quatre pattes, je me dirige vers le coussin, je prends la lettre entre mes lèvres, sentant mes sécrétions de chienne lubrique soumise qui me rende fière à cet instant et reviens à ma place, en faisant attention à ma position et mes obligations, non sans avoir jeter un œil vers vous, vous tenant la debout devant moi, la ceinture toujours dans vos mains, le pantalon déboutonné, et votre chemise ouverte. Malgré cette situation d’échec à mes engagements, je mouille par votre simple présence. Je ne peux parler pour vous le dire et pourtant je dois vous en faire part comme l’exige notre contrat. Il est convenu qu’en cas de silence demandé ou d’impossibilité de parler car ma bouche serait entravée, je devais lever le doigt. Je m’exécute et lève le doigt sans relever la tête.
Attentif à ma position, vous voyez cette main se lever, vous tourner autour de moi, et vous restez derrière moi : « Mia, je vais prendre ta lettre et avant que je la lise, tu as la parole pour dire ce que tu veux exprimer en levant cette main ». Ces paroles accompagnant le geste, vous me retirez la lettre et sans attendre je vous dis : « Mon Maître, je dois vous dire humblement que je suis toute humide »
J’entends qu’il sent ma lettre, j’entends son inspiration à plusieurs reprises, et j’imagine le sourire vicieux et pervers qui se dessine sur son doux visage et son regard empreint de cette lueur si diabolique qui illumine mon âme si souvent. Je n’ai qu’une envie le regarder mais je n’en ferais rien.
J’entends vos pas, vous vous éloignez vers la fenêtre, et vous revenez rapidement devant moi, votre déplacement par des pas rapides et quasi sautillants, je comprends dès lors que ma lettre vous a plu et surement que l’audace de mon dessin aussi. Je sais que vous aimez que je prenne des initiatives qui m’impliquent un peu plus dans ma soumission auprès de vous et qui vous surprennent toujours un peu plus.
Je sens que vous respirez pour poser votre voix : « Ma Mia, tu as beaucoup de gout et je pense que cette pièce sera parfaite pour nous abandonner à nos plaisirs simples et à nos retrouvailles perverses, tu as colorié ton dessin de ton élixir en respectant j’en suis sure mon ordre de ne pas jouir sans mon autorisation, et cette audace me ravit. Comme toujours, tu trouves les mots qui sortent de ton cœur et ton âme avec ta façon bien à toi de les écrire et de les mettre en perspective. Sache que j’accepte tes excuses. Cependant, tes innombrables fautes ne peuvent s’éteindre aussi facilement et ta punition n’est pas finie. Tu peux t’exprimer si tu as quelque chose à dire avant que je continue. »
Je le savais et pourtant je reçois votre message comme une lame froide, transperçant mon corps qui me rappelle mes écarts et me renvoie à ma condition voulue et consentie. Pourtant, aucune rébellion en moi, juste l’envie de satisfaire et d’obéir et d’expier la faute.
Je vous dis : « Mon Maître, j’accepte votre punition car elle est nécessaire à mon éducation et me servira à expier mes fautes et à apprendre a ne pas les renouveler. Je vous remercie mon Maître de l’attention que vous me portez et permettez-moi de vous renouveler mes plus sincères excuses ».
« Très bien, tes excuses sont acceptées, et j’apprécie ta résilience. Tu es ma soumise, ma chienne, ma pute et mon objet de luxure. Relève-toi et regarde-moi »
Debout, les mains dans le dos, les jambes écartées, je vous regarde. Nos regards intenses expriment nos sentiments respectifs. De l’intransigeance pour Vous, de la pugnacité pour moi… nous nous comprenons.
Vous prenez en main la laisse, et vous tirez celle-ci vers vous, me voilà à quelques centimètres de votre corps avec une envie pressante de le toucher, de vous embrasser, mais l’instant serait mal choisi pour le faire. Vous savez que cela provoque une certaine frustration et vous en jouez. Toujours les yeux dans les yeux, je ne détourne pas mon regard, je vous transperce du mien, prenant toutes les informations, toutes les forces qui me sont nécessaires pour me sentir si unique et si aimée pour m’abandonner et lâcher prise. Ce temps est si intense que chaque parcelle de mon corps réagit, que je me sens si vulnérable et si forte à la fois pour me dépasser et me livrer, m’offrir corps et âmes. Je sens aussi que vous l’avez ressenti car on sait se lire sans se parler. Vous tirez encore la laisse, je suis vraiment au bord de vos lèvres, et vous me susurrez : « je vais te punir pour tes fautes ma Mia »
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Cela fait longtemps que je n’ai pas partagé nos progrès ici. Au fil du temps, ma relation avec ma soumise a évolué de façon significative, et je ressens qu’il est temps de la pousser au-delà de ce qu’elle a déjà enduré. J’ai décidé de lui faire passer une série de défis inspirés des “12 travaux”. Pour l’instant, rien n’a encore commencé, mais je prépare ces épreuves avec soin, en anticipant chaque réaction, chaque faiblesse qu’elle pourrait dévoiler.
Le premier défi sera simple, mais efficace. Je vais la faire se tenir debout, jambes écartées, bras tendus, tenant un plateau avec une bouteille d’eau dessus. Elle devra maintenir cette position pendant 10 minutes. Mais je ne lui laisserai aucun répit. Pendant ces 10 minutes, je la déstabiliserai avec des coups de martinet bien placés, des fessées légères pour tester son équilibre, et quelques chatouilles pour la pousser à bout. Le moindre faux mouvement, la moindre chute de la bouteille, et elle échouera. Ce sera un véritable test de sa concentration et de son endurance mentale.
Le deuxième défi mettra son corps et son esprit à l’épreuve. Des pinces à seins seront fixées à ses lèvres vaginales, reliées à un poids qui l’obligera à s’accroupir. En même temps, des pinces à seins supplémentaires seront attachées vers le haut, la forçant à se redresser. Le défi sera de trouver l’équilibre parfait, sans que ni les pinces du bas, ni celles du haut ne se détachent. 10 minutes dans cette position, à lutter contre son propre corps pour ne pas échouer. Si une seule pince se détache, elle aura échoué.
Le troisième défi testera son endurance à un tout autre niveau. Je vais l’attacher, les bras tendus au-dessus de sa tête, ses pieds touchant à peine le sol. Elle devra rester ainsi, immobile, pendant 15 minutes, sans bouger ni émettre un son. Chaque mouvement, chaque signe de faiblesse sera corrigé immédiatement. C’est dans ces moments d’immobilité que l’esprit combat le corps, et je veux voir jusqu’où elle peut aller sans craquer.
Le quatrième défi sera encore plus éprouvant. Elle devra commencer par verser une bonne quantité de riz par terre. Ensuite, elle se déshabillera et insérera un plug anal avant de se mettre à genoux sur le riz, les mains croisées derrière la tête. Pendant 10 minutes, elle devra me parler, lentement et distinctement, m’expliquant à quel point elle me vénère et me trouve exceptionnel, tout en me détaillant pourquoi elle ferait une bonne soumise. À la fin des 10 minutes, elle devra se relever, retirer son plug, et le nettoyer parfaitement avec sa bouche.
Ces quatre épreuves ne sont que le début. J’aimerais beaucoup avoir vos suggestions et idées pour les défis suivants. Je veux vraiment explorer des épreuves qui pousseraient encore plus loin sa soumission, son endurance, et son dévouement. Tous vos conseils sont les bienvenus pour que ces 12 travaux soient mémorables et stimulants. Merci d’avance !
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Bonjour
Voici un premier texte qui pose les personnages. J'ai volontairement prénomé mes personnages S pour Soumis (e) et D pour le Dom. Chacun mettra les prénoms et les genres qui lui conviendront.
Je plante dans ce premier volet la situation que beaucoup rencontrent certainement sur les sites. Et le ressenti pour les premiers rendez-vous.
IL faut donc imaginer que nos deux personnages ont loguement echangé par message mais qu'ils ne se sont encore jamais vu même pas en cam.
Vous comprendrez le titre de cette histoire dans un prochain
Je souhaite à tous ceux qui vont lire une bonne lecture.
Merci à Jardinenfriche pour la relecture.
Ymer White
Le jardin C1 - Premier rendez-vous
Après tous ces échanges de présentation fastidieux et classiques. Ces nombreux messages pour faire connaissance et déchiffrer les attentes de chacun sur les sites de rencontre.
Après tout ce tri de messages qui deviennent des agressions masculines quand on est une femme soumise ou non.
Après tous ces faux profils qui demandent de l’argent à un moment donné quand on est un homme.
Après toutes ces désillusions de ceux ou celles qui vous faussent compagnie sans dire au revoir et sans aucun prétexte. Certainement les mêmes qui vous posent une question dans une soirée et qui n’attendent pas la réponse pour partir discuter avec une autre personnne.
Après toutes ces frustrations provoquées par la malhonnêteté de ceux ou celles qui vous tiennent en haleine pendant une semaine, (rarement plus) et qui ne sont venus que pour s’émoustiller un peu.
Après s’être rassuré quant à la réalité et l’existence de la personne qui se cache derrière le pseudo. Souvent très difficile à faire pour des raisons de confidentialité et de sécurité disent-ils ou elles.
Alors qu’enfin, on pense avoir rencontrer une vraie personne. Et que les désirs commencent à faire leurs œuvres.
Que les sentiments naissants poussent à la confidence, l’addiction fait son chemin. Les messages sont attendus avec impatience et anxiété. Les ventres se nouent sans s’être vu, ni touché. L’angoisse de perdre l’autre devient prégnante, Après tout ce que l’on s’est dit, tous ces sujets abordés. Toute cette intimité dévoilée. Deux mois d’échanges avec un rythme qui s’est accéléré et qui devient effréné. Il faut maintenant se décider, faire le pas, vite se rencontrer. Cela devient difficile de travailler. De vivre à coté tout simplement. L’esprit devient tout occupé à cet (te) inconnu (e) virtuel(le) avec qui on partage un autre monde.
Le mobile posé à côté du clavier pour elle, affiche les notifications sur l’écran avec cette petite sonnerie qu’elle lui a choisie pour différencier l’arrivée de ses messages. Ses collègues commencent à sourire à chaque fois que l’écran s’allume et frétille. Elle se jette dessus comme une goulue qui a déjà besoin de sa dope. Elle a envie de lui faire sa demande. C’est à elle de le faire. C’est lui qu’elle veut comme maitre. L’univers qu’il lui propose, sa façon de voir la relation, lui convient. Mais elle n’a que deux photos de lui. Peut-être des photos qui ont dix ans. Comment va-t-elle le reconnaitre. Va-t-il lui plaire ?
Pour lui, entre une réunion client et une réunion avec son équipe, cela devient de l’impolitesse et cela frôle parfois l’irrespect… Mais c’est plus fort que lui, il a besoin d’elle maintenant pour avancer. Il le sait, c’est elle qui va le compléter, qui va l’accompagner. Si cela se trouve c’est encore un brouteur africain, qui se fait passer pour ce qu’il veut entendre. Et si elle vient vraiment à ce premier rendez-vous va-t-elle lui plaire ? Évidemment les deux photos qu'elle a envoyées sans montrer son visage sont magnifiques. Certainement des photos de vacances où le corps rayonne.
La première rencontre est convenue vers 14.00 heures dans un café de centre-ville.
S n’a aucune contrainte vestimentaire. Elle doit faire selon sa nature, son statut et la façon qu’elle imagine devoir s’habiller pour vivre sa relation M/s en toute sérénité.
Il va sans dire que c’est totalement nouveau pour S. Elle se décide à franchir le pas. Elle est en ébullition, entre excitation et anxiété.
Cela a été plus fort qu’elle, même si elle a longtemps résisté. Elle a visité les sites dédiés à la domination et à la soumission. Elle a fait des dials avec des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées.
Cela fait des années qu’elle fantasme sur ce thème, malgré un mariage réussi et une vie de famille tranquille et réglée dans le respect des conventions. Un amour qui s’est transformé en affection mutuelle. Des ados qui finissent de saper son couple tranquille. Elle a un travail qui la comble, des responsabilités professionnelles et familiale, son cerveau est en ébullition.
Mais, il y a un mais.
D’où vient ce besoin de glisser dans cet imaginaire à en rêver la nuit ? ou à ne pas en dormir.
D’où vient cette attirance pour la soumission ?
Pourquoi ce désir de se donner à un ou une autre ? Qu’est ce qui lui manque ?
Se faire diriger, punir comme lorsqu’elle était enfant. Se sentir protégée, en sécurité lorsqu’elle se donnera ? Et peu importe que ce soit avec une femme ou un homme. Car elle est certaine de vouloir une autre vie, un autre univers, une autre intimité, d’autres règles qui régiront sa vie. Elle est prête à faire ce qu’on lui demandera de faire.
Enfin elle ne sait plus... Elle se persuade qu’elle ne refusera pas les caresses d’une femme pour la mener à l’extase. Elle ne s’est jamais senti Bi pourtant.
Tout cela affole et chahute son quotidien et son éducation.
C’est une remise en question de beaucoup de ses certitudes. Une remise en question de ses interdits, des conventions sociales, de son éducation. Où va-t-elle s’arrêter, si elle franchit le pas ? Le pourra-t-elle ?
A la maison c’est elle qui gère.
Mais là, dans cette relation qui se présente, elle retrouve sa nature profonde. Sa fragilité et ses forces aussi. Son désir reprend sa place. Sa nature commence à crier. Un besoin de vivre autre chose la tiraille. Elle a l’impression de reprendre la main sur son destin et en même temps de partir à l’aventure.
La lumière du café baignait la salle d'une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Au fond, une musique douce et sensuelle flottait dans l'air, créant un cocon propice aux confidences. Quelques clients du service de midi étaient encore attablés. C’est vendredi, l’ambiance est plus décontractée. Le soleil d’octobre fait de la résistance. Une chaleur douce presque estivale donne l’impression que l’on est encore en vacances.
S est arrivée en avance, s’est installée à une table discrète en fond de salle. Un café et un verre d’eau lui a été servi. Ses doigts jouent nerveusement avec le bord de sa tasse de café. Elle porte une robe rouge et blanche qui épouse ses formes avec élégance, laissant entrevoir juste ce qu'il faut de sa poitrine. C’est peut-être exagéré, pensait-elle pour un premier rendez-vous. S avait changé plusieurs fois de tenue avant de partir en retard. Sa garde de robe ne lui convient plus. Ça aussi il faut que cela change mais ce ne sera pas à elle d’en décider. Elle a le cœur qui bat un peu plus vite à l'idée de le rencontrer. Dans sa tête c’est une tempête d’images qui défilent comme un film, des messages qui sonnent et lui reviennent à l’esprit. Ce qu’elle a dit, ce qu’il lui a dit. Elle a envie de fuir et est incapable de le faire. Elle a un furieux désir de laisser le destin accomplir sa trace. Et surtout de ne jamais avoir la frustration de ne pas avoir saisi l’opportunité de reprendre sa vie en main. De créer son univers. Son jardin.
S envoie un message à D pour le prévenir qu’elle était arrivée et où elle se trouve. La jupe sans être trop courte laisse ses cuisses coller à la banquette. Les dernières chaleurs contribuent à envelopper S d’excitation et de nervosité qu’elle ne sait ou ne veut plus gérer. Les secondes d’attentes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures.
Calme, son regard balaye la salle avant de se poser sur elle. D est habillé, d’une simple chemise blanche qui souligne ses épaules, un jean et une veste de costume sombre. Rien d’ostentatoire. Une démarche calme. Il repère S et s’installe à une table derrière elle, sans qu’elle ne puisse l’entendre ni le voir. Il commence à lui parler d’une voix douce à l’oreille.
Elle sursaute et tente de se retourner. Mais très vite D lui ordonne de rester en place. Elle ne sent que sa chaleur et son parfum.
« Êtes-vous toujours certaine de vouloir me rencontrer et me voir ? Vous pouvez encore vous enfuir » lui demande-t-il.
« Oui encore plus certaine »
« Confirmez-vous ce que vous m’avez dit sur vos messages ? »
Il lui liste d’une voix douce et calme à l’oreille.
« Vous cherchez un statut d’esclave, à devenir la propriété d’un homme. C’est la seule vision de la relation, du mode de vie dans lequel vous souhaitez vous épanouir.
Être totalement dans un cadre d’appartenance convenu conjointement. Un cadre comprenant : Obéissance, servilité, subordination au maitre. Liberticide et coercitif en permanence. Le propriétaire devient la seule et unique référence et le centre de votre pensée, tout le reste étant secondaire.
Les règles de l’univers créées ensemble (Notre jardin), avec ce rapport Maitre Esclave qui supplante totalement les règles communes de la société Vanille.
Ce cadre vous ôte réellement toute liberté. Je vous cite « que je sois sous emprise, asservie et que si je ne satisfais pas ou déroge aux règles pour x raisons, le Maitre me le fasse savoir de manière stricte. »
Vous acceptez, souhaitez et validez en toute conscience d’être punie de différentes façons, parfois comme une enfant, parfois comme un animal de compagnie, parfois comme une esclave.
Les tabous et pratiques intouchables sont : pedo, zoo, marques au sang, aiguilles, scarification, scato poussée, usage de drogue, tout ce qui peut être à risque pour la santé et les dégradations définitives du corps.
Le tutoiement sera utilisé pour le dominant. Le vouvoiement exclusivement pour l’esclave.
Des rituels seront imposés pour la dévotion que doit avoir l’esclave à son maitre.
Votre corps et votre intimité ne devra avoir aucun mystère a votre propriétaire. Vous donnez l’entièreté de votre liberté de choix à votre maitre.
Des positions seront imposées pour formaliser les moments importants du quotidien.
Vous souhaitez portez un symbole en toute circonstance même dans le monde vanille.
Est-ce bien cela ? »
« Oui Monsieur c’est ce que je vous demande. C’est ce que je veux avec vous. »
« Dans ce cas, pour me signifier votre accord, retirer votre culotte Si vous décider d’aller le faire aux toilettes. A votre retour, vous traverserez la salle avec votre culotte à la main et vous la posez sur la table.
Vous me retrouverez assis en face de vous.»
S a un instant de surprise et tente une bravade :« Et si je n’en porte pas. »
« Il va falloir me le prouver sur le champ. Vous pouvez l’enlever ici si cela vous chante. Pour le moment vous avez encore cette liberté de choisir. Dans le monde dans lequel vous vous apprêtez à entrer, vous n’aurez plus ce choix.»
S se lève et se dirige vers les toilettes pour s’exécuter. Un dernier regard dans le miroir du sous-sol, sa culotte à la main, elle se regarde une dernière fois, retouche sa coiffure, tire sur sa robe pour la descendre encore plus bas, pour ne pas ressembler à une bimbo de vingt-cinq ans qui veut « pécho ». Elle qui en a 25 de plus.
À son retour elle découvre son futur se dessiner. Elle dépose le morceau de tissu fin, blanc sur la table avec un sourire malicieux en signe de victoire. Maintenant elle ne peut plus revenir en arrière. C’est fait.
Elle s’assoie et le dévisage enfin. À cet instant, un sourire complice se dessine sur ses lèvres, et elle sait qu’elle a fait le bon choix.
Il s’approche d'elle, son regard brillant d'une lueur taquine. « Enchanté, S. j’espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. »
« Juste ce qu'il me faut pour me mettre dans l'ambiance » répondit-elle avec insolence en le fixant dans les yeux, un léger frisson parcourant son dos.
Ils échangèrent des banalités au début, mais rapidement, la conversation devint plus intense, plus chargée. Les mots se frôlent comme des caresses, les sous-entendus s'accumulent entre eux comme une promesse silencieuse. Comme s’ils se connaissaient depuis fort longtemps, mais que des années de séparation les avaient mis à distance.
Ses cuisses se recollent au plastique de la banquette et un feu intérieur commence à ruisseler doucement entre ses cuisses. S sait ce que cela veut dire et sans culotte cela va très vite devenir gênant. Cette situation ne fait qu’empirer au fil des minutes qui passent. Son excitation devient difficile à contrôler. Mais ce qui la surprend, c’est qu’elle s’en fout. Complétement. Elle a presque envie de le crier.
« Alors, ce que nous avons partagé sur le site... c’est sérieux pour toi ? » demanda-t-il, s’appuyant légèrement en avant, les yeux rivés sur les siens.
Elle soutint son regard. « Pour moi, chaque rencontre a son propre potentiel. Mais j’aime l’idée de découvrir... jusqu’où cela peut aller. L’univers que nous avons dessiné lors de nos échanges m’attire et fait écho en moi.»
D se pencha encore un peu plus, sa voix devenant un murmure. « J’ai toujours cru que le vrai équilibre réside dans l’établissement de la soumission et de la domination. Est-ce que cela te parle ? »
S sentit un frisson d’excitation la traverser. « Plus que vous ne l’imaginez et c’est la seule raison de ma démarche aujourd’hui. Je veux découvrir ce jardin dont vous m’avez parlé.»
Il esquissa un sourire, satisfait. « Alors, dis-moi, ce qui t'attire vraiment ? »
Sans retenue et avec un enthousiasme à peine retenu, elle répond : « L’inattendu, la tension, l’inconnu, ma culotte sur la table à la vue de tous. » Elle marque une pause, savoure le moment. « La possibilité de perdre le contrôle… sous le regard d’un homme qui sait ce qu'il veut, devenir sa propriété et le servir pour son plaisir, être protégée, que le jardin que vous m’avez décrit devienne notre refuge. Je veux devenir une femme. Celle que vous souhaiterez que je devienne. »
Leur échange devient un jeu, chaque mot pesé, chaque geste chargé de promesses. Le serveur vient avec leurs cafés, son regard est instantanément capté par la culotte qui trône. Il dessert la tasse vide et repart avec un sourire entendu vers D. Mais son service devient secondaire à ce qui se joue entre eux. S prend une gorgée, ses lèvres glissent délicatement sur la tasse, puis elle la pose lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de D.
« Que dirais-tu de continuer cette conversation ailleurs ? » proposa-t-il, une lueur de défi dans le regard.
Elle hésita un instant, le cœur battant, puis un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres. « J’aime bien l’idée. Mais n’oubliez pas, que je ne vous appartiens pas encore. Vous m’avez dit que je serai éduquée et que c’est seulement après que je serai définitivement votre.»
« Alors pourquoi avoir accepté de me présenter ta culotte ? N’est-ce pas un premier vœu d’appartenance ?»
“Non du courage, un esprit de challenge et de curiosité, l’envie de mener avec vous mon cheminement dans cet univers que je ne connais que de façon virtuelle. C’est une décision de raison.”
Les joues de S se teintent de rose, elle baisse les yeux et lui dit avec un sourire teinté de légère provocation : « Non C’était pour vous découvrir et parce que nos échanges et aujourd’hui me font basculer doucement vers un non-retour.»
Il se lève, paie la note et l’invite à le suivre. S décolle ses cuisses, retient sa robe en souhaitant que son excitation n’a pas signée sa robe blanche. Ils quittent le café, l’excitation et le mystère enveloppent leur rencontre d’un halo presque palpable. Le monde extérieur semble s’évanouir, les laissant seuls dans leur bulle, prêts à explorer les profondeurs de leurs désirs.
« Je vais te ramener à l’adresse qui te conviendra. »
S ne parle plus, elle est déchirée entre la frustration de ne pas aller plus loin et le désir de rentrer pour ne pas franchir les dernières frontières de sa raison. Elle a envie de le lui dire mais elle en est incapable comme paralysée.
Une fois installés et en route, la conversation devient plus légère. Cette fois, c’est sur le cuire des sièges que ses cuisses se collent, S ne retient pas sa robe qui remonte outrageusement, pose son sac à main sur ses cuisses pour compenser le glissement de sa robe. Son sexe appelle à ses sens, les signes de son excitation ne pourront plus être dissimulés. S le sait c’est trop tard, elle ne contrôle plus. Elle est heureuse de retrouver cette sensation qu’elle avait oubliée...
D la rassure en lui signifiant qu’il a été ravi de la rencontrer.
Une fois à destination il lui tend un paquet cerclé d’un ruban rouge. Il l’embrasse pour la première fois, lui redonne sa culotte et lui ouvre la porte. La voiture repart et s’éloigne.
S se retrouve seule devant sa voiture qu’elle avait garée non loin de son domicile pour rester discrète.
Elle ouvre le paquet à l'abri des regards dans son véhicule, découvre un mot plié en quatre ;
Ici commence ton cheminement. Pour démarrer ta démarche porte le lorsque tu seras prête.
Lorsque tu le portes, tu es sous mon autorité et tu ne peux l’enlever que lorsque je t’y autorise.
C’est donc toi qui rythmes ton cheminement au quotidien et moi qui décide de la fin.
Tu peux me demander de l’enlever avec des explications, mais je ne suis pas obligé d’accepter ta requête.
Je serai informé à chaque fois que tu décides de le porter et à chaque fois que tu le retires.
Lorsque tu seras prête, porte le.
Je t’embrasse
D
Dans le paquet se trouve un petit objet de couleur métallique d’environ 15 cm de long. Lisse et courbe, doux et rigide à l’extrémité, souple en son centre. La forme ressemble à une statuette modelable. On peut presque en faire un bracelet. Il est plat à une extrémité, d’une largeur d’un demi-centimètre. Une face en forme de ventouse, le verso en forme de dôme.
La seconde extrémité ressemble à une ogive qui prend la forme souhaitée sous la pression de la main. Comme de la pâte à modeler pour enfant.
Présenté tout droit dans sa boite l’utilisation ne saute pas aux yeux de S.
Lorsque S en comprend l’usage, elle le glisse sous sa jupe. Ajuste l’objet à son intimité. Ancré entre les parois lubrifiées et agrippé au bouton le plus sensible, la statuette prend sa place et s’adapte à l’anatomie de S. La ventouse absorbe le clito qui s’y blottit. L’objet se colle et s’ancre par sussions successives. A l’autre extrémité, l’ogive progresse sans difficulté dans le conduit ruisselant et chaud.
Quelques secondes à peine était-il en place qu’une petite vibration se fait ressentir. Son téléphone sonne et une notification signé D s’affiche.
« Déjà ! alors bravo pour ce courage. Bienvenue dans le jardin, Je suis heureux de t’avoir à mes côtés. Tu m’appartiens jusqu’à ce que je te dise de le retirer.»
S répond : « Merci je suis heureuse d’y entrer avec vous et impatiente de franchir les étapes de ma nouvelle vie. Apprendre mes nouvelles règles de vie pour vous servir, être guidée et protégée par vous».
Surprise par le message et submergée par l’emprise déjà palpable de l’objet en elle. S se laisse aller sans lutter. Les premiers signes du désir sont déjà passés et les premières vagues de spasmes musculaires se font ressentir. Ses fesses maintenant trempées sont au contact direct du siège. Elle n'a pas eu le temps de réajuster sa robe sur son siège en plaçant l’objet.
La fréquence cardiaque s’accélère, le point de non-retour est proche. Elle ferme ses yeux pour ne pas être accaparée par un élément extérieur à son plaisir. S a les deux mains agrippées. L’une à la porte et l’autre arrache le siège. Une décharge lui fait décoller les hanches d’un seul coup. Elle lâche un gémissement dans un souffle long. Ses muscles du ventre se tendent, elle jouit sans avoir pu faire durer et contrôler. Les spasmes et les contractions la secouent, ses seins lui font presque mal. Les personnes qui pourraient la surprendre sur le parking n’ont plus aucune importance.
Une fois la tornade passée, le souffle encore rapide, elle prend conscience qu’elle ne s’est même pas caressée. Sa robe est totalement fripée. Ses cuisses et ses fesses baignent sur le siège, elle se surprend à mettre en bouche ses doigts pour prolonger avec le goût et le parfum (de ?) son plaisir. Elle garde ses yeux clos, sa tête repose sur l’appuie tête. Sa coiffure ne ressemble plus a rien.
Lorsqu’elle retrouve un brin de calme, que ses yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, que son cœur bat à un rythme mesuré, elle tend ses jambes pour les décontracter. Tout son corps se détend, ses bras reposent sur le siège. Elle n’a pas encore la force de redescendre sa robe sur ses cuisses.
Elle ouvre la fenêtre de sa portière et respire une grosse bouffée d’air.
Elle vient à la vie.
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Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.
Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.
Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.
Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa et David rentrèrent tranquillement, main dans la main, chez David. Les yeux de Vanessa transpiraient un bonheur serein. Ils s’installèrent dans le canapé de la terrasse. David avait sorti une bouteille de champagne rosé, la boisson préférée de Vanessa. Il la serra contre lui et l’embrassa avec infiniment d’amour. Vanessa lui rendit ce baiser avec passion. Elle se nicha plus profondément encore dans les bras de David. Ses pensées flottaient entre émerveillement et bonheur. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait se sentir aussi vivante, aussi libérée, aussi sereine. Ce qu’elle vivait avec David était tout simplement incroyable, imprévu. Mais plus encore c’était une découverte sur elle-même.
« David, je... je peux vous avouer quelque chose ? » dit-elle soudain.
« Bien sûr mon amour ! » lui répondit-il en lui souriant, sa main caressant son visage dans un geste doux et protecteur. « Nous ne sommes pas en séance de domination, tu peux t’exprimer librement ma chérie ».
« Je dois vous avouer que je n'aurais jamais pensé être capable de me révéler ainsi, » dit-elle, sa voix basse mais claire dans le calme de la nuit. « Je n'aurais jamais envisagé trouver une telle excitation à m'exposer ainsi …, à observer … , à être observée... Jamais je n’aurais cru que cela pourrait … me plaire … » ajouta-t-elle, son visage rougissant.
David l’écoutait avec attention, continuant à caresser son beau visage de sa main droite et dessinant des arabesques tendres dans son dos de sa main gauche. « Et cela te fait peur ? Tu as honte ? » demanda-t-il doucement.
« Oh non ! Pas le moins du monde ! » s’exclama-t-elle. « Pas quand je suis avec vous, » ajouta-t-elle avec assurance. « Avec vous, je me sens en sécurité, respectée... heureuse. Je n’ai pas du tout peur. Cependant, je dois vous avouer que c’est … ». Elle cherchait ses mots pour bien traduire ce qu’elle voulait exprimer. « C’est … étrange et … troublant … et pourtant évident et naturel … grâce à vous » dit-elle enfin.
« Waouw » s’exclama David dans un sourire. « Tout cela, ma bien aimée ?! »
« Oui » reprit-elle, les yeux plein d’amour pour celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. « C’est étrange de se sentir si puissante et si vulnérable en même temps. Etrange de découvrir qu’avec vous je me sens libre d’être moi-même. Troublant … oui troublant de sentir que l’excitation et le fait de le faire avec vous font passer la honte et mes anciens tabous au second plan … oui troublant tellement c'est … naturel et excitant … Et tout cela, c’est grâce à vous, mon amour … ; grâce à votre amour et votre guidance … vous me faites découvrir des parties de moi-même que j’ignorais … vous le faites avec une infinie tendresse et un respect total … et tout cela me parait évident et naturel … Je suis heureuse, David. Heureuse et reconnaissante de vivre cela avec vous … heureuse de vous appartenir … » conclut-elle, tendant ses lèvres vers celles de David, comme pour mieux sceller cette déclaration. Ils s’embrassèrent avec amour et tendresse.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, simplement enlacés, laissant la tranquillité de la nuit les envelopper. La lumière de la lune filtrait à travers les feuilles des arbres du jardin de David, dessinant des motifs lumineux sur leur refuge discret. Autour d'eux, la ville semblait presque endormie, à peine perturbée par le chant occasionnel d'un oiseau nocturne ou le bruissement d’une légère brise dans les arbres. Finalement, Vanessa rompit le silence.
« David ? »
« Oui Vanessa »
« Je pense que je suis prête à explorer encore plus … à aller plus loin, à vos côtés. Je veux découvrir tout ce que ce monde de soumission et de domination avec vous a à offrir, tout ce que je peux être. Guidez-moi… Eduquez-moi … Faites de moi … votre soumise, s’il vous plait … s’il vous plait … Monsieur … » dit-elle avec assurance.
En finissant ses mots, elle se leva, releva légèrement sa robe pour dénuder ses cuisses et se mit à genoux devant lui ; jambes légèrement écartées ; mains posées sur ses cuisses, paumes retournées ; fesses posées sur ses talons ; dos droit ; tête baissée.
David regarda Vanessa. Un immense sourire barrait son visage. Il ressentait un amour intense pour cette femme, renforcé par un respect profond pour la force qui émanait d’elle et la confiance qu'elle lui témoignait. Certes il avait eu des histoires d’amour avant elle. Certes il avait été le Maître d’autres soumises. Bien sûr ils n’étaient qu’au début de leur relation. Mais jamais encore il n’avait ressenti une telle symbiose avec une femme. Elle incarnait tout ce dont il avait toujours pu rêver. Et plus encore il sentait au tréfonds de lui qu’ensemble ils pourraient découvrir des merveilles infinies d’amour et d’appartenance.
Quelques secondes d’une longueur infinie passèrent pendant lesquelles David regardait avec bonheur Vanessa. Elle était là, agenouillée devant lui. Offerte. Magnifique de volonté et de vulnérabilité.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et pleine d'émotion, « je te remercie infiniment pour ton amour et ta confiance. Avant d’aller plus loin je souhaite te dire tout mon amour et le bonheur qui est le mien depuis que tu es entrée dans ma vie. Tu es une femme extraordinaire, Vanessa. Je t’aime, Vanessa. Et toujours je te respecterai et t’honorerai ».
A l’écoute des mots de David, Vanessa ne put refreiner un sourire. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine. David l’aimait ! Elle le sentait. Elle osait l’espérer. Mais l’entendre le dire avec une telle force … Elle était tout simplement heureuse. Une onde continue de chaleur savoureuse traversait son corps de part en part.
« Je suis aussi honoré que tu me choisisses comme ton Maitre dans ta volonté de découvrir ta condition de soumission. C’est un honneur qui m’oblige. Sache que nous découvrirons, continuerons à découvrir en fait, ces rivages pas à pas. Que chaque étape se fera toujours avec une communication active entre nous. Que toujours nous le ferons avec ton consentement. Jamais rien ne sera obligé ou forcé qui ne recueille avant tout ton accord explicite. Ton bien-être, ton intégrité – physique et psychologique –, ton équilibre, ton épanouissement seront toujours au cœur de mes préoccupations avant toute chose. » continua David.
Vanessa ressentait un mélange de gratitude immense et d'excitation en écoutant David : elle se sentait honorée et choyée d'être ainsi aimée et respectée si profondément. Ces émotions convergentes nourrissaient en elle un sentiment d'épanouissement total, la faisant se sentir précieuse et importante dans l'univers de David.
« Vanessa, ce que tu viens de faire à l’instant en t’agenouillant en position Nadu devant moi de ta propre initiative est un geste fort et puissant. Comme l’étaient aussi tes actions tout au long de cette soirée, tant ici, au bar, que dans le parc. En agissant ainsi, tu m’as montré sans le moindre doute ta volonté, ton désir de m’appartenir ; de devenir aux termes de ton éducation, ma soumise. Mais je te le redemande : c’est bien cela n’est-ce pas, Vanessa, tu souhaites devenir ma soumise ? » conclut David.
« Oui, Monsieur ! Je veux devenir votre soumise » répondit Vanessa d’une voix assurée, la tête toujours baissée.
« Je te remercie Vanessa. Tu es bien consciente que cela impliquera non seulement des expériences physiques, dont certaines seront douloureuses, mais aussi une exploration de tes limites psychologiques ? L’acceptes-tu ? Le veux-tu ? » continua David.
« Je le suis, Monsieur. Et oui je l’accepte et je le veux. » répondit Vanessa.
« Tu sais que tu pourras interrompre toute action à tout moment de par l’utilisation de ton safe word, Vanessa. Peux-tu nous le rappeler s’il te plait» dit David, bien qu’il se souvenait parfaitement de ce mot.
« Le mot que j’ai choisi est « cristal », Monsieur » dit clairement Vanessa, insistant sur ce mot.
« Bien Vanessa. Avant d’être ma soumise, tu es ma novice. Tu es d’ailleurs à ce jour ma novice. Et je suis heureux que tu aies ce soir porté avec fierté ton collier de novice. Tu t’es remarquablement bien comportée comme novice aujourd’hui Vanessa. Tu m’as rendu très fier » dit David d’une voix forte et reconnaissante.
« Oh merci, Monsieur ! Vous rendre fier est un tel bonheur pour moi » s’exclama Vanessa, tout heureuse d’entendre la fierté de David. Au même instant elle sentit un douleur forte au niveau de son cuir chevelu, alors que David avait saisi ses cheveux et tirait sa tête en arrière.
« N’oublie pas que tu n’as pas la parole sauf si je te la donne, petite effrontée. Tu seras punie tout à l’heure pour cette désobéissance. C’est bien compris ? » lui dit David sur un ton ne souffrant aucune rébellion.
Les mots fermes de David résonnèrent en Vanessa avec intensité. Elle sentit une forte vague de culpabilité pour avoir oublié cette règle essentielle, mêlée d'un frisson pour la conséquence annoncée. « Pardon … Je suis désolée, Monsieur, j'ai oublié... je vous promets que cela ne se reproduira plus, » murmura-t-elle, sa voix teintée d’un remords sincère. « Merci de me corriger et de m'enseigner la discipline ».
David, observant son regret et son engagement à apprendre, relâcha doucement sa prise. « Je sais que tu feras mieux, Vanessa. C'est ainsi que tu grandiras dans ta soumission. »
David continua : « Tel est le but de ton noviciat : tu apprendras l’obéissance et la discipline. Pour ce faire, tu accepteras et appliqueras certaines règles ; tu apprendras les positions de base d’une soumise. Tu apprendras aussi à te dépasser, à développer et renforcer ta force mentale. Tu apprendras à développer tes habilités orales pour devenir une experte en fellation, gorge profonde et irrumation pour plaire à ton Maitre. Tu développeras tes capacités vaginales et anales. Tu apprendras à retenir mais aussi à libérer sur ordre ta jouissance. Tu acquerras une pleine maîtrise de toi, de tes ressentis, de tes émotions. Mais tu apprendras aussi petit à petit à lâcher prise, à aimer être indécente à la demande de ton Maitre. En une phrase tu vas t’instruire pour mieux servir, pour devenir une parfaite soumise ».
Vanessa buvait les mots de David. Chaque phrase éclairait de manière non ambiguë ce que signifiait son choix. Son cœur battait à tout rompre. Chacun des mots de David tissait un canevas des premières étapes de domination et de soumission consentis entre eux. Le moment était fort. Elle mesurait en cet instant tout ce que signifiait son engagement. David ne lui cachait rien. Le poids tangible de sa décision se manifestait aussi dans son corps : sa peau était couverte d ecahir de poule et, tel un paradoxe, une chaleur immense la parcourait. Elle sentait que son sexe était plus humide que jamais. Ses seins gonflaient. Ses mamelons pointaient. Son souffle était saccadé. Ce que David venait de décrire, ce n'était pas seulement un parcours de soumission physique et psychologique, mais c’était aussi une exploration profonde de ses propres limites et désirs, promettant une transformation qui la terrifiait et l'enthousiasmait à parts égales. Mais en elle en était sûre : malgré sa peur, c’est bien tout ce qu’elle voulait. Parce que c’était Lui. Et qu’elle voulait être à Lui.
« Lève la tête et regarde-moi, Vanessa. Est-ce bien ce que tu désires, Vanessa ? » lui demanda alors David.
Vanessa leva la tête. Son regard trouva celui de David. Une intensité presque palpable les liaient l’un à l’autre, comme une chaine invisible et pourtant bien présente. Elle inspira profondément, les yeux fixés dans ceux de David : « Oui, c’est ce que ce je veux, Monsieur … Parce que c’est Vous ... Parce que c’est pour Vous … Parce que je suis à Vous …» dit-elle d’une voix tremblante d’émotion.
« Bien ma novice » répondit David en se penchant vers Vanessa et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, tout en caressant sa joue. A ces mots et au contact des lèvres de David, les yeux de Vanessa se remplirent de larmes, tant l’émotion était forte. David sentit les flots humidifier sa main. Il regarda Vanessa. Elle pleurait à chaudes larmes tout en lui souriant. Les larmes d’une femme heureuse et bouleversée. Il couvrit son visage de baisers, buvant chacune des larmes de sa bien-aimée qui venait de lui faire don de sa personne dans cet acte puissant.
« Tes larmes sont un trésor ma bien aimée. Je les accueille comme la plus belle des offrandes. Elles sanctifient notre relation » lui dit-il prenant son visage entre ses mains et embrassant son front. A ces mots, Vanessa pleura de plus bel, souriant plus encore. Elle voulait prendre David dans ses bras pour lui témoigner ce bonheur. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien exprimer dans cette position sans son accord. Aussi se retint-elle, même si tout son corps, toute son âme voulait étreindre celui qui la rendait si heureuse.
« Reste en position ma novice » lui dit-il, tout en se levant. Il quitta la terrasse et se dirigea à l’intérieur du salon. Quelques instants plus tard David revint, tenant un ensemble d’objets dans sa main, et se réassit en face de Vanessa, toujours en position Nadu, si ce n’est que sa tête était désormais relevée.
« Pour commencer, je te demande de tenir un journal de tes expériences, de tes sentiments, de tes ressentis, Vanessa. Chaque jour et en particulier après chaque session ou moment ensemble, je veux que tu écrives, décrives ce que tu as ressenti, ce qui t'a plu, ce qui t'a déplu, ou ce que tu aimerais explorer différemment. Chaque mot que tu écriras nous aidera à construire et à affiner notre relation dans une démarche mutuelle » reprit David. Il lui tendit alors un élégant carnet relié en cuir et un non-moins élégant stylo plume . « Voici pour débuter ton journal, ma belle novice ».
Vanessa tendit les mains dans une démarche respectueuse, baissant et relevant la tête en guise de remerciement ; interrogeant David du regard pour savoir si elle pouvait s’exprimer. Comprenant le message silencieux de Vanessa, David fit un signe d’approbation de la tête accompagné d’un « Tu peux t’exprimer ma novice. Je te dirai quand de nouveau observer le silence ».
« Merci beaucoup Monsieur ! » dit Vanessa, heureuse de pouvoir s’exprimer. « Ce carnet est magnifique. Souhaitez-vous que je vous fasse part chaque jour de son contenu, Monsieur ? » ajouta-t-elle.
« Non ma belle novice. Par contre je dois pouvoir le lire ou t’en demander la lecture à tout instant. Lors de nos séances, tu n’oublieras pas de l’emmener avec toi. »
« Bien sûr Monsieur ! » répondit Vanessa.
« Dans ce carnet, tu trouveras aussi une liste des positions de base qu’une soumise doit maitriser » reprit David. « Tu en as appris récemment quelques-unes. Tu les apprendras toutes pour le week-end prochain . Je testerai alors tes connaissances. » ajouta-t-il.
« Bien Monsieur ! Je travaillerai ces positions pour les maitriser et vous faire honneur » répondit Vanessa. « J’en suis convaincu ma belle novice » dit David, le sourire aux lèvres.
« Voici désormais une clé USB » continua David, la lui tendant. Vanessa mit le carnet de cuir et le stylo plume dans sa main gauche et tendit la paume de sa main droite pour recevoir la clé. « Tu y trouveras un fichier intitulé « Désirs et préférences » » reprit David. « Je te remercie de le compléter et de me l’envoyer d’ici mercredi soir à mon adresse e-mail que tu trouveras dans le même fichier, en indiquant quelles pratiques tu connais, aimes, souhaites découvrir ; quelles sont celles que tu ne connais pas mais es prête à découvrir ; et surtout celles qui sont pour toi des limites indépassables. Ceci nous servira pour établir ensemble ce que nous désirons explorer. Cela nous servira aussi pour établir un contrat de noviciat entre nous ».
« Il en sera fait ainsi, Monsieur » répondit Vanessa.
« Bien ma novice » dit David, toujours souriant. « Pour finir, en tant que novice, tu porteras bien sûr avec fierté le collier de cuir que tu as porté aujourd’hui. Mais seulement lors de nos séances. Le reste du temps, tu porteras un collier de tissu bien plus discret, te rappelant ton appartenance, mais insignifiant pour celles et ceux qui ne sont pas avertis. »
A ces mots, David saisit un très élégant collier de velours vert, orné d’un bel anneau doré sertissant une pierre verte du plus bel effet, et le présenta à Vanessa. « Le voici ma bien aimée, ma belle novice ».
À la vue du collier de velours vert, Vanessa fut submergée d’émotions. Le velours symbolisait avec élégance la douceur de leur lien ; la pierre verte la préciosité de leur relation ; et l’anneau doré son soumission volontaire, son lien indéfectible à celui qui était désormais, elle en était sûre, l’homme de sa vie. Une chaleur se diffusa dans sa poitrine et au sein de son sexe ; un sentiment de fierté et d'appartenance qui se renforça lorsque ses yeux rencontrèrent les yeux de David. Ce collier était certes un bijou d’une rare élégance. Mais il était bien plus que cela. Il était le signe tangible de sa soumission volontaire ; une marque de son identité nouvelle et choisie qui lui rappellerait chaque jour, à chaque moment, qu’elle appartenait à David.
« Oh merci Monsieur ! « s’exclama-t-elle d’une voix douce et pleine de sincérité. « Je le porterai avec fierté et déférence » dit-elle les yeux plein de joie et de remerciement.
David lui sourit. « Nous inscrirons ton nom et ton statut à l’intérieur, tout à l’heure. Et je le passerai à ton cou lorsque tu partiras demain matin » ajouta-t-il.
A ces mots il déposa le collier de velours sur la table basse et débarrassa les mains Vanessa du carnet de cuir, du stylo plume et de la clé USB, les déposant à côté du collier. Il prit les mains de Vanessa et les reposa sur ses cuisses, paume ouvertes.
« Es-tu heureuse, ma novice ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui Monsieur ! Très heureuse ! Merci Monsieur ! » répondit Vanessa, les yeux brillant et le sourire aux lèvres.
« Es-tu prête à plaire à ton Maitre pour te faire pardonner ta désobéissance ? »
A ces mots, Vanessa frissonna. Elle savait que la punition allait venir. Elle la redoutait. Mais en même temps, elle voulait lui plaire ; lui montrer qu’elle voulait devenir cette parfaite novice, cette future soumise parfaite qui le comblerait.
« Oui Monsieur ! » répondit-elle avec assurance. « Je mérite cette punition pour vous avoir désobéi. Punissez-moi » réussit-elle à ajouter. Dans un élan de courage et de dévotion elle ajouta :« Faites de moi ce que bon vous semble, Monsieur … Je suis à Vous ».
Ravi de voir sa Vanessa pleinement dans son rôle, David prit le menton de Vanessa et la fixa de son regard.
« Déshabille-toi, petite chienne. Ne garde que ton collier » lui ordonna-t-il.
Sans un mot Vanessa s’exécuta. Tout en restant agenouillée, elle retira sa robe, dévoilant son opulente poitrine dont les mamelons étaient déjà dressés d’excitation, et la tendit à David qui la jeta sur le canapé. Elle retira ses chaussures tout en restant en position. Elle reposa alors ses mains, paume retournées, sur ses cuisses.
« Ta bouche et ta gorge ne sont que des sexe toys pour mon plaisir, le sais-tu ? » dit David tout en se levant. Ne sachant si elle pouvait s’exprimer, Vanessa se tut, exprimant un signe d’assentiment de la tête. Lui saisissant les cheveux, tirant sa tête vers lui, David répéta « Le sais-tu, petite chienne ?! Dis-le !».
La tête tendue, le visage grimaçant sous la douleur, Vanessa d’une voix gémissante répondit « Oui Monsieur … Je le sais … Je suis à Vous … Ma bouche et ma gorge sont vos sex toys… Utilisez les à votre guise… Je suis votre chienne … »
Vanessa frissonna d’excitation et de crainte lorsqu’elle vit le regard et le sourire lubriques de David à l’écoute de ses mots. David baissa son pantalon et dévoila son sexe tendu.
« Fais ton office petite chienne » déclara David, guidant le visage de Vanessa vers sa queue turgescente.
Vanessa ouvrit la bouche et prit la queue de David en elle. L'air nocturne était frais, mais la chaleur entre eux était comme un feu ardent qui la consumait. Le contact rugueux des mains de David dans ses cheveux la ramenait dans le moment présent, lui rappelant sa place dans cette dynamique qu'ils construisaient ensemble. Elle était là pour le servir, lui donner du plaisir pour se faire pardonner son impudence. Elle se concentra sur chaque mouvement, chaque sensation, s'abandonnant à l'acte de donner du plaisir. Ses sens étaient exacerbés par la vulnérabilité de sa position et la puissance du contrôle exercé par David. David, sentant la dévotion de Vanessa, la guidait doucement mais fermement, ses doigts entrelacés dans ses cheveux, dictant le rythme.
« Oui … prends ton temps avec ta langue … enroule la autour de ma queue … oui … »
Vanessa enserrait la queue de David de ses lèvres, faisant glisser son gland au creux de sa langue, alors que David poussait celui-ci chaque fois un peu plus loin dans sa bouche à chaque va et vient. Lorsqu’il atteignit le fond de sa gorge, Vanessa manqua de s’étouffer. David ressortit sa queue et la regarda avec un mélange d’amour et de domination
« Laisse-toi guider, ma petite chienne. Ecoute-moi et nous dépasserons ce moment ensemble »
Vanessa, qui reprenait son souffle, opina de la tête et se remit en position, ouvrant la bouche pour reprendre la bite de David. David positionna ses mains de part et d’autre de sa tête.
« Mets tes mains dans ton dos. Ouvre ta bouche et laisse-moi te guider. »
Vanessa s’exécuta et s’abandonna totalement, devenant un simple objet sexuel dans les mains de David. David attira la tête de Vanessa vers lui et pénétra sa bouche de son gland violacé d’excitation.
« Place ta langue sous ma queue et enroule la pour qu’elle glisse plus facilement … oui voilà c’est bien … ». David faisait aller et venir la bouche de Vanessa sur sa queue, allant chaque fois un peu plus loin.
« Respire par le nez. Calmement… voilà … détends toi… »
Alors qu’il s’approchait de sa gorge, il regarda Vanessa
« Regarde moi ma petite chienne. Je vais déflorer ta gorge. Bloque ta respiration. Bloque ta gorge. Tu vas y arriver. Et n’aie crainte, je suis là pour que tout se passe bien. »
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. Lorsque David dans un mouvement de rein vint taper le fond de sa gorge, dépassant sa luette, elle manqua de nouveau de s’étouffer. Mais David lui maintint la tête en place, en l’encourageant « C’est bien ma petite chienne, oui, c’est bien ».
Vanessa était parcourue de spasmes, tremblant des pieds à la tête. Elle manquait de suffoquer. Mais David retira sa queue de sa gorge, la laissant toutefois dans sa bouche.
« C’est bien ma bien aimée. Respire du nez … Voilà… »
Vanessa retrouvait un brin de sérénité, contrôlant sa respiration, mais salivant abondamment avec cette énorme queue qui remplissait sa bouche.
« Reprenons » dit David, et il reprit ses va et viens pour tout à coup s’enfoncer dans la gorge de Vanessa et la maintenir ainsi quelques secondes ; chaque fois un peu plus longtemps.
David continua ainsi à plusieurs reprises. Des larmes coulaient des yeux de Vanessa. Un torrent continue de salive s’échappait de sa bouche dans une posture de plus en plus indécente. Sa nuque et sa gorge lui faisaient mal sous les assauts répétés de David. Elle n’était plus qu’un sex toy en effet, utilisée pour le seul plaisir de David. En même temps, elle voyait bien que David restait prévenant, regardant avec attention ses réactions et s’arrêtant dès que cela devenait trop difficile pour elle ; la guidant pour qu’elle accepte plus facilement sa queue dans sa gorge. Et cela lui donnait le courage de continuer.
L’excitation de David était à son paroxysme. Il pilonnait la bouche offerte de Vanessa. N’en pouvant plus, il se retira et inonda le visage de Vanessa de longs et épais jets de sperme chaud … gémissant de plaisir d’une voix rauque. Au contact de celui-ci sur sa peau, Vanessa sourit ; heureuse d’avoir comblé le désir de son Maitre ; oubliant sa nuque et sa gorge endolories ; fière d'avoir rempli son office.
« Nettoie ton Maitre » souffla David encore tout à son orgasme. Vanessa le reprit en bouche, léchant et avalant chaque goutte du nectar sacré de son Maitre, savourant chaque seconde. Heureuse de lire dans le visage de son David le plaisir qu’elle venait de lui procurer. Si elle était sienne, il était assurément sien ... Elle était sa novice, sa future soumise, et ferait tout pour être sa Sublime ... et il était son maitre, son homme, son Tout ...
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l’artiste Erenisch
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Journée du Dimanche 13 Octobre 2024
Le week-end a démarré sur les chapeaux de roues avec nombre de progrès et de nouveautés au programme, Maîtresse Pandora veille à ce que son soumis progresse correctement ... et une nouvelle leçon, brève mais marquante quant à un des aspects de ma progression et du respect que j'ai pour ma Maîtresse Pandora ...
Pour la petite leçon ... Nous prenons contact comme à notre habitude avec Maîtresse Pandora ce vendredi en ce tout début de soirée ... une journée au travail, un petit désagrément car ses écouteurs se sont cassés ... croyant bien faire, je lui propose de participer pour les renouveler ... c'est fermement que ma Maîtresse Pandora me rappelle à l'ordre: ces écouteurs ont-ils un lien avec mon éducation ou ma soumission ? Non dû-je le reconnaître ... une ânerie de plus, Maîtresse Pandora me fait bien savoir que cela n'est pas mon problème, et que si le côté peut être une forme de soumission, il ne se fait pas dans ce sens ... pour cette nouvelle ânerie, Maîtresse Pandora se contente d'un "Tu connais la marche à suivre ?" ... effectivement, il ne m'en faut pas plus ... une ... deux ... trois ... quatre claques sur mes testicules de soumis ... Maîtresse Pandora approuve et est satisfaite, nous pouvons enfin aborder la soirée correctement ...
C'est donc la veille du week-end, le vendredi au soir, que Maîtresse Pandora me fait passer à l'étape supérieure dans mon exercice de dégustation: fini de me vider dans ma main pour lécher ma semence, c'est dans un récipient que j'effectue l'opération, prenant l'entièreté de ma semence en bouche ... Maîtresse Pandora souhaite que je prenne le temps d'apprécier les différentes saveurs ... la texture de mon sperme ... à sa demande, je le garde en bouche ... jouant légèrement de la langue contre mon palais ... pas d'amertume ... un léger goût salé que je connaissais déjà mais plus doux tel une noisette de beurre salée ... je sens le sperme se mélanger à ma salive, se mettant à couler inévitablement, petit à petit, le long de ma gorge ... Maîtresse Pandora, ayant pris le temps de recevoir mes impressions, m'autorise à tout avaler ... rien d'autre pour le goût pour cette fois-ci, je sais que cela peut varier suivant plusieurs critères, dont l'alimentation ... et l'homme me rappelle Maîtresse Pandora ... par cette remarque, Maîtresse Pandora réussira ce soir-là à admettre, trouvant les mots justes pour me rassurer, que je serais sans doute prêt, voire même désireux, de goûter au sperme d'un autre homme, me suggérant même qu'elle réussirait à me faire sucer un homologue .. un bref moment d'hésitation de ma part suffit à Maîtresse Pandora pour me laisser aller à ce nouvel aveu: fantasme inavoué de ma part, sucer un autre homme m'avait déjà traversé l'esprit, bien qu'attiré exclusivement par le corps féminin ...
Maîtresse Pandora a une nouvelle idée en tête ce soir-là mais une question à son soumis avant, lui ayant fait savoir que j'aurais sans aucun doute besoin d'un entraînement, n'ayant jamais fait de fellation auparavant: comment pourrais-je justement m'y exercer ? Lui suggérant que je pourrais sans doute utiliser les derniers godes en forme de pénis que j'avais acquis pour m'y exercer, pourquoi pas en les badigeonnant de mon sperme pour m'habituer à ce nouvel ensemble pour moi, elle approuve ... je découvrirai dès le lendemain que l'esprit de Maîtresse Pandora ne manque pas d'idées ni de ressources pour aider ses soumis à progresser dans leur dressage ...
En cette fin de soirée de Vendredi, Maîtresse Pandora me propose donc ensuite un petit jeu à mettre en place dès que cela sera possible: sur le principe de la roulette russe, se baser sur un évènement au résultat aléatoire, dont dépendra le résultat: une douce récompense au choix du soumis, ou à l'inverse une punition au choix venant de Maîtresse Pandora ... un concept original auquel j'adhère de suite, louant la douce intelligence et inventivité de ma Maîtresse Pandora ... Comme un rappel que mes testicules de soumis lui appartiennent, elle me demande, sans raison particulière si ce n'est justement que de rappeler à son soumis que ses testicules comme le reste lui appartiennent, de me donner un coup sur les testicules ... je m'exécute, dévoué aux désirs et aux plaisirs de ma Maîtresse Pandora ...
Le samedi allait avoir son lot de nouveautés également ... mes nouveaux exercices de la veille éveillent ces nouvelles envies en moi ... seul chez moi, je passe une bonne partie de la journée, après mon exercice concrèt du matin, un de mes godes en main ... passant timidement la langue dessus, puis me mettant à le sucer, sûrement maladroitement ... mais je commence à m'y habituer ... en faisant part à Maîtresse Pandora, elle a une nouvelle tâche pour moi, destinée à m'aider dans ce nouvel exercice, teint d'un soupçon d'humiliation pour son soumis qui a encore de la peine à réaliser ce changement, cette révélation qu'il avait de ce fantasme enfoui ... Par des sites de rencontre ou autre moyen à ma disposition, rencontrer d'autres hommes, susceptibles de m'aider dans ma quête d'apprentissage de fellation et de dégustation, ma bouche de soumis à remplir à disposition ...
Soumis, certainement, mais soumis exclusif à Maîtresse Pandora, et celle-ci sait faire preuve de fermeté quand il s'agit du bien être de ses soumis et ne tolère pas que l'on les traite mal et sans respect ... un contact que j'ai eu rapidement sur une appli de rencontre (pas un fake de fait) en a fait les frais et, alors que la rencontre était alors potentielle, est devenue caduque ... Un rappel que Maîtresse Pandora s'est empressé de me faire en tant que soumis: me protéger et faire attention, sans connaître les personnes à qui l'on s'adresse ... mon respect envers ma Maîtresse Pandora ne cesse de croître encore ... je remercie encore ma Maîtresse Pandora pour cela.
Mon dressage du samedi a été écourté, une subite montée de fièvre me clouant au lit pour la soirée ... inquiète à juste titre, Maîtresse Pandora, sans nouvelles depuis, me demande si tout va bien ... lui expliquant la situation, elle me souhaite de me reposer correctement et de dormir, nous attendrons le lendemain pour continuer.
Ce Dimanche, je vais mieux, la fièvre est tombée comme elle est venue, un léger mal de crâne persistant mais rien qui n'entravera ma dévotion envers Maîtresse Pandora aujourd'hui ... un nouveau soumis à prendre en charge, Maîtresse Pandora m'en confie l'acceuil, notamment en ce qui concerne le questionnaire d'usage pour les nouveaux soumis, à l'instar de celui auquel j'ai eu droit ... ce qu'il peut apporter à Maîtresse Pandora comme ce qu'elle pourrait lui apporter ... pendant ce temps, c'est le gode en bouche dès que je peux, m'exerçant encore maladroitement, motivé par les encouragements de ma Maîtresse Pandora et par l'objectif que j'ai de la servir par la suite, pouvoir la nettoyer de toutes semences, la mienne comme celle des autres hommes, pouvant venir souiller ses atours, son sexe, son corps divin ... oh Maîtresse Pandora, comme il me tarde tant ...
Dressage à suivre ...
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La jeune femme n'aimait rien tant qu'être surprise. Il faut préméditer l'imprévu avec suffisament de génie pour que cela paraisse naturel. Pourtant elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet.. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Face à ses dénégations, elle insistait et, le regard humide remerciait sa Maîtresse. Elle savait comme nulle autre faire en sorte que le grain du temps soit dans le grain des mots. Mais où pouvait-elle bien être ? Jamais plus intensément que dans ces moments-là, elle ne mesurait à quel point l'un lui faisait tolérer l'autre. Jamais autant qu'auprès d'elle elle ne s'était sentie hardie de corps. Elle lui avait permis de célébrer son assujettissement triomphant et sa passion dévorante.
Quand elle en prenait conscience avec une acuité particulière, et que le sentiment amoureux était exalté par la plus vive émotion de l'instant présent, elle pensait à Juliette et la remerciait. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.
On ne dit pas ces choses-là. On n'imagine pas l'effort que doit parfois fournir une femme dégoûtée. C'était le mot qu'elle employait à dessein non sans l'avoir longuement ruminé, pesé, mûri, pour évoquer cette peau et cette odeur qui lui étaient imposées tous les soirs. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle était restée une éternelle adolescente tant qu'elle s'était cru laide. Ensuite, elle s'était conduite comme une femme. Mais une véritable femme aurait été guidée par le plaisir, quand elle l'ignorait. Elle faisait comme les autres, voilà tout. Aucune gaieté, dans cette désolante et perpétuelle répétition qui servait tout juste à la persuader qu'elle vivait. Il faut dire à son excuse qu'elle ne tombait pas entièrement dans le piège. Elle se laissait ramener par des hommes "qui avaient quelque chose", se laissait embrasser dans le noir, caresser. L'amour, l'amitié, sûrement, non. La complicité, peut-être. Oui, mais on est complice dans une entreprise, dans un projet. Quel était le grand projet de cette petite fille mal élevée, au regard tourné vers le ciel glacial ? Quelles étaient ses grandes espérances ? Elle était amusante dans la nuit, avec son visage si blanc dans lequel on ne voyait plus que deux yeux sombres et mobiles, une mince bouche très fardée. Olivier lui avait dit la vérité, il l'aimait beaucoup. Quand il l'avait croisé, trois jours auparavant, sa fraîcheur l'avait touché, et aussi sa façon de parler, de s'exprimer. Cela lui donnait envie de lutter, de rivaliser, de gagner. Les regards, les désirs des autres donnent du prix. Et puis, ça la rendait fière d'être son amante. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. Elle avait décidé de ne plus donner dans le romantisme. Elle en était à ce point calme des passions où l'on se promène dans l'enthousiasme qu'elle décida de s'offrir.
L'humanité ne progresse que par ses vices. Elle est assez grande, assez solide pour se le permettre. Tout devient vice avec un peu de vertu, enfin avec application. Le monde est fait de n'importe quoi, reçu par n'importe qui et tout ce néant se donne un grand mal pour ressembler à quelque chose. Des souvenirs brûlants lui revenaient à la mémoire, des souvenirs de réduit exigu, de gémissements étouffés, d'extase partagée, des souvenirs qui la faisaient saliver devant cet homme qu'elle avait toujours désiré, et désirerait probablement toujours. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. "- Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ?". Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. "- Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ?". L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. "- Baissez la fermeture de ma robe", susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. "- Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère", murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il était en smoking. Il devait se rendre dans une soirée où il verrait deux trois personnes qu'il aimait bien. Ses airs sombres, on croyait que c'était exprès.
Beaucoup de choses se trouvaient expliquées, si l'on sentait combien deux êtres se ressemblaient, sur des plans différents. Olivier dansait avec la vie, sans savoir que c'était une chose merveilleuse. Il jouait avec les sentiments, sans apercevoir quelle flamme se dégageait de ces mouvements. Il la dévisagea sans vraiment prêter attention à ce qu'elle disait. Cela faisait bien longtemps qu'il avait appris une chose: si on voulait entendre ce qu'elle avait à dire, il ne fallait pas écouter ses paroles, mais examiner son language corporel. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. "- Vous avez un dos superbe", dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme du monde réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux.
Il y avait naturellement ce premier charme qu'on ne retrouve que dans la découverte des corps et des premiers émois, riches de surprises. La jeune femme avait exacerbé ses sens, lui abandonnant toute sa frivolité et des trésors entiers de sensualité. En un autre sens, Olivier trouvait là des voluptés véritables, traçant l'éloge de la paresse et vivant comme un moine égrillard, sans le savoir. On ne se guérit d'une folie que par une autre folie. Une flamme peut chasser l'autre, le feu demeure. Sans lui, les fruits n'auraient plus de goût, le ciel plus d'étoiles, la mer plus d'eau, les arbres plus de feuilles, les oiseaux plus de couleur, sa vie plus de sens, sa solitude, plus de fin, son plaisir, plus de plaisir, sa bouche, plus de baisers, ses reins, plus d'amour. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. "- Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue", murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. "- Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. "- Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais". Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - "Que faites-vous ? - Je répare un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales". Charlotte aurait pensé qu'Olivier gardait son amour avec sa pudeur.
Elle le jugeait divertissant. C'était entendu. De son côté, et c'était le plus grave, il n'estimait pas très profondément le caractère de la jeune femme. Il haïssait sa faiblesse. Il savait qu'elle admirait n'importe qui. Elle se prêterait à ses folies, à ses fantasmes, à sa violence. Elle chuchotait, elle délirait, Elle tiendrait d'autant plus à lui, qu'elle se livrerait davantage. Lui la regarda se débattre vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. "- Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant", haleta-t-elle, "Pas devant. "- Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission". Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre sa véritable personnalité. Entre le dépit et le dédain, il est facile d'établir un rapport de dépendance. Au fond de lui, il pensait que tout était terminé. Puis il avait souri d'une drôle de façon, comme il était seul à savoir le faire. Avec un peu plus de raison ou d'application, elle lui aurait sans nul doute plu.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Elle se revoit seulement descendre les marches quatre à quatre, dans un tel état, une angoisse d'abandon, qu'elle fut prise d'un hoquet. Elle ne se rappela même plus les explications que Juliette lui donna le lendemain. Juste de l'escalier et de ses yeux brouillés de larmes et de sommeil. Peut-être qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur. La jeune femme tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de désirs, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. Ces deux victimes de l'amour n'avaient jamais su s'adapter à un univers classique et d'amantes décourageables. Charlotte fut libérée de sa cellule et elle prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie bleue. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Mais sans se l'avouer elle-même, son bonheur était sombre mais absolu.
Les deux jeunes femmes retrouvent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes à des semaines de distance, peut-être parce que le sexe est la réminiscence du sexe, avant de desserrer leur étreinte, le corps en nage. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus.
Tandis que la jeune femme essayait de contenir sa frayeur, son amante se fit la remarque que sa robe bleue avait des nuances aussi changeantes que la robe du Temps que portait Peau d'Âne, elle qui adorait depuis toujours les films de Jacques Demy. Avec son long cou et ses yeux bruns, elle avait manifestement ce genre de beauté, mais cela, elle ne lui dit pas. Charlotte se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une double-rate ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la bienséance et de la modestie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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A cet instant, une vague d’émotion me parcoure l’échine, l’indécence de cet instant, prise dans mon intimité la plus privative, il me scrute, je le sens, je rougis, mélange de honte et de fierté de ne plus avoir de scrupules à me montrer telle que je suis y compris dans cet acte si personnel. Je retrace à ce moment là mes erreurs, fautes de la journée et je ne peux me permettre de les réitérer, je dois lui montrer ma fierté de lui appartenir et regagner la sienne, lui montrer l’honneur que j’ai de me soumettre à Lui, mon Evidence.
Je respire et au moment de me lever, une question idiote ou pas me traverse l’esprit, je n’ai pas de papier pour m’essuyer, pas de mouchoirs, pas de vêtements … rien … mes neurones s’affolent et l’évidence de sa perversité jaillit en moi... Il le savait, et il teste ma capacité à me résigner et surtout à lâcher prise.
Voilà un des sujet au cœur de notre relation qui m’empêche souvent de me laisser porter sans me poser milles questions… et il a cette capacité et cette patience avec moi pour m’apprendre chaque jour à gagner en confiance et à ne pas chercher à contrôler ce qui n’est pas contrôlable et accepter ceux sur quoi nous ne pouvons agir…
Aussi, à cet instant, je me le dois à moi-même pour vivre celle que je suis et que je désire être pour mon Maître et surtout je lui dois, à Lui, qui avec toute sa bienveillance, son respect, sa patience et son amour, me grandit, m’élève et m’épanouis. Je souris dans mon for intérieur, et suis certaine qu’à ce moment précis, mon regard est déterminé et même provocateur. Je me relève résolument décidée à ne rien faire transparaître de mon malaise et à quatre pattes je m’approche de lui, en accentuant le dandinement de mes fesses afin d’éveiller votre fierté voire votre excitation… je souris plus largement, je sais pertinemment l’effet que cela provoque en vous, et j’aime déclencher en vous votre perverse excitation. Je dois avouer aussi que j’espère ainsi toucher votre sensibilité et adoucir l’instant.
J’arrive à vos pieds, et je sais d’office que la position demandée à cet instant est celle de Nadu, la laisse pendant entre mes seins, les cheveux s’ils ne sont pas attachés ne doivent pas cacher mes seins et les yeux baissés. Je m’installe ainsi faisant attention à tous ces détails que j’ai retenu et qui prouvent ma volonté d’obéir et de vous satisfaire.
Vous restez en silence, je hais ces silences, je hais être dans cette attente, je hais que les mots ne soient pas dits, je hais cette patience qu’il me faut gérer et je sais à la fois que cette attente n’est que la mise à l’épreuve de mon impatience, de mon besoin de ressentir et qu’ils sont aussi nécessaires à mon abnégation.
Je reste immobile, suppliant que ce silence s’arrête, que la sentence soit dite et que j’expie une bonne fois mes fautes pour enfin vous retrouver et pouvoir me soumettre sans ombres sur notre chemin.
J’entends votre ceinture se défaire, je tremble, je n’ai jamais gouté à votre ceinture, j’ai peur de celle-ci et à la fois j’ai comme un besoin irrépressible de l’accepter pour réparer mes écarts à notre contrat. Je me sens complétement vulnérable et hautement soumise.
Les yeux toujours baissés, et pour me provoquer, car je suis curieuse, je vois la ceinture se déroulait devant vous, la bande de cuir se déployant pour faire rebondir la boucle au sol, provoquant un sursaut bien malgré moi avec de ce fait, une légère inquiétude d’avoir réagi. Je sens son corps, je ressens son regard et son sourire diaboliquement pervers, je ne sais pas comment mais je ressens dans l’ambiance de cette pièce vide, toute la tension électrique et intense qui nous unit. Je me détends. C’est ma soumission à sa guidance qui me porte dans ma sérénité et notre complicité synergique qui me donne confiance en N/nous.
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Jeudi 3 Octobre 2024
Première entrée de ce journal aujourd'hui. Encore en cours de dressage à l'heure actuelle et propriété de Maîtresse Pandora, je me suis décidé à tenir ce journal, à la fois pour partager mon expérience et mon parcours de soumis, et aussi comme une ode à ma Maîtresse Pandora envers qui je suis tout dévoué.
Mais commençons par le commencement ... Je m'appelle Fabien (Soumis Fabien maintenant pour ma Maîtresse Pandora), 44 ans et père de famille séparé.
Principalement fétichiste du nylon en général et des collants en particuliers avant tout depuis très longtemps (mes premiers émois de jeune ado), je n'ai commencé à assumer ce fétichisme que depuis récemment, quelques années tout au plus, n'ayant jamais osé le mettre en avant auprès des quelques relations que j'ai pu avoir dans ma vie jusqu'à maintenant.
Une activité sexuelle que l'on pourrait qualifier de classique, rien d'extravagant, jusqu'à mes dernières relations d'après ma séparation avec la mère de mon fils (trois rencontres en 6 ans pour être précis, avec une durée allant de quelques mois à un an pour la plus longue) ... j'ai en effet pu, peut-être le hasard, rencontrer ces femmes qui étaient prêtes d'elles-même, après discussion, à partager ce fétiche que j'avais pour le nylon.
Outre mon fétiche, il y a aussi ce plaisir que j'éprouvais d'être contrôlé par ma partenaire, sans forcément penser jusqu'à de la soumission à l'époque, bien que il faut que j'admette que l'idée m'effleurait l'esprit par moment ... fidèle de base en amour et présent auprès de ma partenaire dès le moment où je suis engagé, en quoi me soumettre à une Maîtresse serait-il différent me disais-je alors, conscient, bien que quelque peu ignorant alors sur les pratiques et relations dominant/soumis à ce moment, ce serait de toute façon différent dans le sens où une Maîtresse n'est pas une partenaire.
Cette idée a commencé à m'obséder de plus en plus avec l'une de mes dernières relations qui, en plus de prendre un réel plaisir à jouer de mon fétichisme, m'a fait découvrir l'expérience du plaisir anal, matiné d'un soupçon de domination ... je dois admettre encore que ce fut particulièrement ... perturbant ... mais paradoxalement très plaisant. Ajouté à cette sensation le caractère dominant de ma partenaire, bien que ce ne fut que dans l'acte en soi, cette relation a fini, dès lors que nous nous sommes séparé, par me motiver à tenter l'expérience de la relation dominant/soumis.
Plusieurs recherches, de nombreux sites et autres applications trouvées au hasard souvent d'internet, des plus sérieux, ou tout du moins des plus populaires à priori, aux plus fourre-tout ... me renseignant au passage sur les usages, le vocabulaire, des relations dominant/soumis et du monde du bdsm en général ... Pour résumer, très peu d'expériences, principalement négatives, sûrement dues entre autre à ma découverte de ce milieu, souvent peu de sérieux ressenti dans la démarche de mes interlocutrices, sans parler de ces faux profils qui pullulent malheureusement sur les sites de rencontres et autres ... quelques Maîtresses bienveillantes cela dit, qui, bien que je ne leur correspondait pas en tant que potentiel soumis, m'ont encouragé à ne pas désespérer de trouver une Maîtresse envers qui me dévouer.
Sans désespérer pour autant, une certaine résignation malgré tout, mais un échange autour d'un simple et agréable partage allait bientôt changer ma vie ...
Bientôt un an, je trouve un site où, à défaut d'aboutir à ma recherche d'une Maîtresse, je peux me laisser aller à mon fétichisme et à mes envies d'être contrôlé, bien que dans un contexte solo ... une communauté ouverte, relativement sérieuse, avec son melting pot de personnalités, des plus agréables aux moins agréables, le lot encore une fois d'internet ...
Il y a quelques jours maintenant, je tombe sur ce post sur le forum du site en question, invitant à se présenter comme soumis ... je tente ma chance. Echange cordial, un ressenti de sérieux dans la démarche ... celle que je vais rapidement appeler Maîtresse Pandora prend le temps de m'expliquer les tenant et aboutissant qu'une telle relation implique, me faisant remplir dans un premier temps la checklist bdsm afin de déterminer à quel genre de soumis Maîtresse Pandora aura à faire ... un point renforçant encore le côté sérieux de sa démarche ... Pas de précipitation d'un côté comme de l'autre, je prends le temps de remplir la checklist comme Maîtresse Pandora prends le temps de la consulter.
Loin de me bercer de belles paroles, Maîtresse Pandora prend en compte ma checklist, me propose mon contrat de soumission que je prends le temps de lire ... Maîtresse Pandora ne manque pas de me préciser que je serai éduqué et soumis en dressage dans un premier temps ... encore un agréable ressenti dans son sérieux, je sais que Maîtresse Pandora est sans aucun doute la Maîtresse dont j'ai besoin, il ne m'en faut pas plus pour signer le contrat ... Me voici soumis en dressage à Maîtresse Pandora.
Que dire à l'heure actuelle si ce n'est que je ne regrette en rien de servir Maîtresse Pandora, bien que cela soit encore très récent ... bien que ma dévotion envers Maîtresse Pandora soit entière, Maîtresse Pandora parfait encore mon éducation, et sait me punir justement lorsque je faute encore malgré moi, me montrant parfois encore négligeant lorsque je m'adresse à elle ... Maîtresse Pandora sait jouer de ces tortures aussi bien physiques que psychologiques pour me remettre à ma place de soumis, me remettre dans le droit chemin ... ces punitions sont nouvelles pour moi, mais je suis conscient qu'elles font de moi non seulement un meilleur soumis, mais me font aussi découvrir une façon d'autant meilleure d'appréhender le plaisir, que ce soit d'avoir pu apprendre de mes erreurs ou celui d'une simple délivrance ...
Car Maîtresse Pandora, si elle sait punir de manière juste le soumis que je suis à ses divins pieds, Maîtresse Pandora sait aussi être fière de son soumis lorsqu'il la satisfait par sa dévotion envers sa personne, et sait le récompenser lorqu'il le mérite, par son attention et sa reconnaissance. J'en viens à rebondir sur le sérieux de Maîtresse Pandora car son attention et sa reconnaissance (mais ses punitions aussi) concordent en tout point avec la checklist et le contrat ... je suis très reconnaissant à Maîtresse Pandora pour cela et lui est d'autant plus dévoué, lui appartenant entièrement. Merci à vous Maîtresse Pandora.
Mon dressage auprès de Maîtresse Pandora n'en est donc encore qu'à ses prémices mais je fais confiance à Maîtresse Pandora pour faire de moi le meilleur soumis qui soit, me dévouant tout entier encore pour le devenir et rendre Maîtresse Pandora fière de son soumis en la satisfaisant comme la déesse qu'elle est aujourd'hui à mes yeux.
Dressage à suivre ...
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Enfermée, assise au sol, dans cette pièce vide, les yeux encore embués… car quoi de pire que l’indifférence, le silence… je préfère la punition claquante que la solitude de mon âme... Plus facile d’expier ses fautes par la punition qu’il inflige que la punition seule dans ce vide abyssal. Mon Maitre le sait la difficulté que cela représente pour moi et s’il en arrive à cette punition c’est que je la mérite car il est juste et bon avec moi…
Il doit être 13h, j’entends la télé, le journal télévisé. Je l’imagine assis, regardant les informations.
Et moi, parée de mon collier et ma laisse, symbole magnifique de notre relation, de notre lien, de notre appartenance, me voilà, devant ces feuilles et comme toujours aucun mot ne sort dans cet état de sensibilité accrue… tout se mélange, je le hais autant que je l’aime, je le déteste autant que je l’adore... Mon esprit navigue entre acceptation et rejet, entre accord de ma condition et rébellion interne, entre compréhension et protestation… Il aime me faire vivre mes ambivalences et je dois redevenir sereine et confiante pour reprendre ma place, celle que j’aime tant, celle qui me permet d’être tout simplement moi et de m’épanouir grâce à Lui, par Lui, pour Lui, avec Lui, mon Evidence.
Il m’a appris à me calmer et à me recentrer grâce à certaines positions. Je mets le coussin sous mes genoux, je prends la position d’humilité, à genoux, le buste au sol, les bras et mains vers l’avant, le dos bien cambré, les fesses relevées. Je respire profondément, je cale mon esprit sur ma respiration et me laisse porter par le silence. Je m’apaise peu à peu et arrive à calmer mes angoisses, mes hontes, mes agacements… Dans cette position, je laisse vagabonder mon esprit et imagine ma lettre, des mots tournent, sont ils suffisants pour expier mes fautes ? Dois-je lui dire de me punir physiquement encore, en plus ? qu’attends-t-il de moi ? d’autres idées jaillissent bien que rien à voir avec la lettre d’excuse et pourtant…
Au bout d’un certain temps, me sentant plus calme, je vais sur le rebord de la fenêtre donnant dans vers la rue… j’ai soif... j’ai peur de boire... car je sais que je ne saurais pas me retenir… rapidement je devrais vider ma petite vessie… tant pis, pas de honte, je suis seule, je bois plusieurs gorgées... et me rassoit au sol pour commencer à écrire…
Je prends une feuille et commence ainsi :
Mon Maître adoré,
J’ai fauté par honte en public, par timidité accrue, par manque de confiance
Mais jamais je n’aurais honte de Vous, et de N/nous
J’ai promis, contractualisé moralement et sur papier ma servitude et de ne jamais vous faire honte et j’ai failli à mes obligations, je vous prie de bien vouloir accepter mes plus humbles excuses et me punir à la hauteur de mes fautes répétées que j’ai commis en quelques minutes. Je vous en remercierais.
Embarrassée par la situation, j’en ai oublié ma place de façon répétée, sans savoir la reprendre. Dans vos yeux, j’aurais dû la retrouver.
Tout en Vous est à la hauteur, votre respect, votre protection sont des valeurs fortes que je connais et qui pourtant ne m’ont pas permis de dépasser ma honte, ma peur en public.
Allégeance à Vous, Mon Maitre, je prête et obligée consentie, je serais fidèle à votre éducation et à N/notre contrat
Isolée, et comme je suis honnête et sincère, je suis passée de la colère à l’acceptation de cette punition et je comprends le but de celle-ci, me faire réfléchir sur ma condition et ma volonté d’être votre soumise. Alors, avec apaisement et sérénité au plus profond de mon être, je vous réitère mon absolue soumission, mon abandon corps et âme, et mon entière obédience à Vous Mon Maître.
Maître, punissez-moi, faites-moi expier toutes mes fautes, aidez moi à être meilleure et à être celle que vous désirez pour Votre plaisir. Utilisez-moi comme bon vous le jugerez. Ma confiance vous est acquise.
Evident, je me présente à vos pieds et vous demande de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses et de bien vouloir reprendre mon éducation
Votre Soumise Mia
Je t’aime Mon Maître «
Apaisée, soulagée d’avoir écrit cette lettre et ne laissant pas mon naturel indécis avec moi-même prendre le dessus, je relis et décide de ne plus y toucher.
Je me relève, je bois et m’assois sur le rebord de la fenêtre, l’envie d’uriner me prenant, je décide de me retenir. Sur mes genoux, des feuilles et l’envie de dessiner cette pièce vide mais surtout l’envie de la remplir, de lui donner un sens comme toute l’éducation que mon Maître me donne.
Me voilà remplissant cette pièce carré, blanche, avec une belle fenêtre amenant de la clarté et baignant à la lueur du soleil. Une fois dans le hall d’entrée, la pièce à vivre avec sa cheminée ( le salon/salle à manger) se trouve à gauche, la cuisine en face avec une porte donnant aussi sur cette grande pièce à vitre et cette pièce se situe sur la droite, juste avant la porte de la cuisine, sous les escaliers, une porte discrète ouvrant sur cette belle pièce. Nous avons imaginé en faire une bibliothèque, un bureau.
Je l’imagine en boudoir avec sa bibliothèque, des fauteuils clubs et leurs reposoirs, une table pour y écrire, travailler… dans des tons chauds et élégants, invitant notre imagination. Je m’y vois flâner, lire, écrire, mais aussi être au pieds de Mon Maître, la tête sur ses genoux… Mes pensées dérivent et je me vois dessiner des meubles à détourner pour notre univers. Un lit noir escamotable, des équipements de suspension permettant d’installer une balançoire ou de m’entraver, un banc d’immobilisation, un carcan, une croix, et des armoires murales truffées de nos équipements et objets de nos perversités.
Ce dessin en imaginant cette pièce a provoqué une vague d’excitation, je suis trempée, un effleurement et je jouis… Je n’ai pas le droit sans sa permission de jouir et je dois lui dire mon état d’excitation... Aussi, il me vient une idée espiègle, je passe mes doitgs entre mon entre-jambe et recueille mon élixir que j’appose sur mon dessin en guise de signature. Je porte la feuille comme si je lisais et m’aperçois qu’elle ne porte pas suffisamment mon odeur. Je me caresse un peu plus, laissant couler un peu plus de ma cyprine et l’étale sur la feuille comme si je colorais ce dessin.
Cette excitation m’amène au bord de la jouissance, je m’étale en position humilité et me recentre, je respire et fait redescendre mon excitation, sentant une certaine frustration…
Je respire profondément et l’envie d’uriner me reprends, pas le choix, je vais vers le seau, je m’assois, je commence à me soulager quand j’entends la clé et la porte qui s’ouvre…
Je suis face à Mon Maitre, assise sur ce seau, et lui m’observant, je rougis, baisse la tête, et il me dit : « finis ma belle chienne, et viens à mes pieds »…
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On vivait ensemble dans une maison qu’on avait choisi, on était au mois de décembre et on se préparait pour fêter Noel en famille.
En ce samedi matin, après une soirée dans notre bulle, notre espace, notre univers, nous échangions autour d’un café et vous proposez d’aller faire du shopping…
Nous voilà partis dans un grand magasin type Printemps à la recherche des cadeaux de noël de notre famille, on se baladait et avec un regard malicieux, vous me demandez de vous embrasser à pleine bouche... Je vous embrasse mais gênée par le monde autour je n’ai pas osé mettre ma main sur votre queue comme c’était exigé dans notre contrat, vous m’avez alors reculé avec un regard froid et implacable, celui qui me tétanise et ne me rends pas fière de vous décevoir, celui de votre exigence qui fait que mon éducation est stricte mais totalement consentie et respectueuse, et vous avez dit : « suis-moi !»
En passant dans le rayon, vous avez pris une chemise dans un rayon (assez moche violette) et vous êtes rentré dans les cabines d’essayage tout cela en me tenant le bras bien serré. Mon regard baissé, mes joues rougies par la honte, je savais que j’allais être punie. Un frisson traversait mon échine et des sentiments très paradoxaux m’enveloppaient : la honte de vous avoir déçu, le bonheur de mon éducation et de vous appartenir car j’aime votre exigence, et une part d’excitation me rappelant qu’elle était ma place.
Arrivés dans la cabine vous m’avez demandé de me mettre face contre mur, vous êtes mis derrière moi et à l’oreille vous m’avez posé des questions sur mon attitude et indiqué votre mécontentement. Ces moments interrogatoires sont difficiles car il faut verbaliser mes erreurs et la cadence des questions ont un effet montagne russe dans mes émotions, mais j’aime que vous soyez cette intransigeance et que vous me poussiez dans mes dépassements. Dans ce cas, dans notre contrat, il était acté que je devais passer de Monsieur à Maître... mais tétanisée par la situation, celle d’être en public, je ne répondais que par oui ou non Monsieur…
Plus que déçu par mon attitude en me rappelant les règles, vous avez relevé ma robe, et dit : tu vas compter et t’excuser à chaque coup sur tes fesses et je ne veux entendre aucun cri gémissement ... bien compris ma sale chienne ?
Vous avez sèchement claqué mes fesses 5 fois chacune, a chacune je soufflais le compte et vous demandez de bien vouloir accepter mes excuses et vous remerciez Maitre
Je me mordais les lèvres pour qu’aucun son à part ce qui était demandé ne sortent de ma bouche, quelques larmes coulaient.. mes fesses chaudes et rougies.. mais paradoxalement je sentais que je m’humidifiais et comme les règles établies entre nous le voulaient je devais vous le dire ,
Bloquée par la situation, je ne l’ai pas dit et vous l’avez constaté de vous-même .. Vous m’avez rabaissé la robe et vous avez dit « on part »
Vous me teniez par la main bien serrée on a traversé ainsi le magasin jusqu’à la voiture, on s’est installé, on a pris la route dans un silence de marbre, j’ai voulu m’excuser vous avez lancé un regard froid et dit de me taire et de baisser la tête ...
J’étais assiste au fond du siège, les yeux figés au sol, des larmes coulaient, c’était la première fois que je cumulais autant d’erreurs mais mon Maître était fermé, déterminé mais calme… j’étais perdue dans mes pensées et je m’en voulais terriblement d’avoir déçu mon Maitre et gâché ce moment…
Je sens la voiture qui ralentit, vous arrêtez, vous sortez, je sais que nous ne sommes pas à la maison, trop peu de temps s’est écoulé. Vous avez fait le tour de la voiture, et ouvert la portière arrière côté passager, puis la mienne, vous m’avez demandé de sortir, de me retourner et de m’allonger le torse sur le siège, les fesses tendues et de relever ma robe sur mes hanches puis vous m’avez expliqué que mon comportement était inadmissible et irrespectueux, que vous étiez déçu et pas fier, que vous aviez ainsi l’impression que j’avais honte en public, honte de notre relation ... j’essayais de répondre mais vous me disiez « «tais toi, tu n’as pas la parole, je ne veux plus t’entendre »
Puis vous m’avez fessé... quand j’étais bien rouge et je sentais la chaleur, arrachant bien malgré moi quelques cris, j’étais honteuse et les larmes coulaient, vous m’avez dit remonte on rentre
Dans un silence de mort, la tête baissée, les larmes coulaient, j’avais honte et j’avais envie de vous dire que j’étais vraiment désolée et que vous aviez raison mais je respectais le silence imposé.
Arrivés à la maison, dans le couloir d’entrée, vous m’avez demandé de me déshabiller, mis le collier et la laisse et emmenait dans une pièce qu’on avait pas encore aménager, j’étais debout les jambes écartées les mains derrière la tête bien cambrée et le regard baissé.
Vous êtes sorti revenu avec un coussin, des feuilles, crayons et un seau.
Vous m’avez dit : « je ne veux pas t’entendre ni te voir, voilà ton indiscipline, ton manque de soumission pour ton Maître te conduit à être punie ici dans cette pièce jusqu’à ce que bon me semble, tu as de quoi écrire une lettre d’excuse, à toi d’être convaincante et comme je ne sais pas quand tu sortiras voilà une bouteille d’eau et un seau pour tes besoins de chienne »
Les larmes coulaient de plus belles, jamais je n’avais été punie de la sorte et en même temps, je le méritais tant, j’avais cumulé un nombre important de fautes alors que je devais lui faire confiance, qu’il ne me demanderait rien qui ne pourrait toucher à mon intégrité.
Vous êtes sorti, et fermé la porte à clé ..
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David reposa Vanessa au sol et l’observa avec une tendresse infinie. « Que dirais-tu de sortir prendre un verre en ville, Vanessa ? J’aimerais te montrer à quel point je suis fier de toi. » Sa voix était douce, invitant à la continuation de leur soirée dans un cadre différent.
Vanessa, surprise mais ravie par la proposition, acquiesça, un frisson d'excitation lui traversant le corps. « J’adorerais, Monsieur. » Sa réponse fut prompte, teintée d'une joie évidente à l'idée de continuer cette soirée très spéciale.
« Bien, mais je veux que tu gardes le plug qui emplit ton beau cul de chienne ... pour que tu t’habitues à sa présence … pour que tu n’oublies pas cette sensation, pour te rappeler à chaque instant que tu es mienne, même là-bas » ajouta David avec un clin d’œil malicieux.
Vanessa sentit une vague de chaleur l'envahir à l'idée de garder ce secret intime alors qu'elle serait parmi d'autres. Cela lui donnait un sentiment de connexion continue avec David, très excitante, voire un peu audacieuse. « Oui, Monsieur » lâcha-t-elle en baissant les yeux.
« Puis-je cependant aller prendre une douche et me refaire une beauté, Monsieur » demanda-t-elle. « Bien évidemment ma bien-aimée » répondit David. « Tu sais déjà où est la salle de bains …» ajouta-t-il dans un sourire entendu.
Après avoir embrassé David et rassemblé ses vêtements et ses chaussures, Vanessa se dirigea vers la salle de bain pour se doucher. Elle déposa sa robe et ses bas sur la commode en chêne et ses talons au pied de celle-ci. Elle fit couler l’eau de la douche à l’italienne et se dirigea vers le lavabo. En se regardant dans le miroir elle découvrit à quel point son visage était dévasté : il était couvert de traces de son rimmel qui avait coulé sous l’effet de ses larmes ; son rouge à lèvres n’était plus qu’un lointain souvenir, des traces couvrant aussi son visage … Devant le grand miroir qui commençait à s’embuer, elle observait son corps nu : les mamelons de ses seins lourds étaient encore dressés par l’excitation de tout ce qu’elle venait de vivre ; ses fesses étaient rouge carmin, couvertes de stries plus marquées, presque violacées, témoins silencieux de la discipline de David. Aussi paradoxal que cela aurait pu lui paraître auparavant elle était heureuse de voir ce qu’elle voyait. Les marques sur ses fesses, bien que douloureuses, ce visage dévasté, étaient des ornements de sa dévotion, chaque ligne un rappel de son abandon et de sa confiance envers son Maître. Elle se tourna légèrement, le miroir capturant la vue du plug qui dépassait subtilement de son anus. L’objet, bien en place, ajoutait une dimension de possession à son reflet, un secret érotique qu'elle portait en elle. Le diamant en verre qui l’ornait était comme un bijou. À la vue de cela, une onde de chaleur mélangée à une satisfaction profonde traversa Vanessa. Le contact du métal froid contre sa peau intérieure, toujours un peu sensible, éveillait une série de frissons qui parcouraient son échine. Elle passa doucement sa main sur ses fesses, frémissant au toucher des zones endolories. La douleur, maintenant douce et familière, se mêlait aux vibrations du plug à chaque mouvement, renforçant son sentiment d'appartenance à David. C’était une sensation complexe, un mélange de douleur, de plaisir, et d’une profonde satisfaction émotionnelle. Vanessa se sentait fière et incroyablement vivante, consciente du chemin qu'elle et David parcouraient ensemble. Chaque marque, chaque sensation était un fil dans le tissu de leur relation, tissé avec soin et respect mutuel.
Vanessa se dirigea vers la douche à l’italienne. L’eau chaude coulant sur son corps semblait laver la fatigue mais ravivait également les sensations de la peau encore sensible de ses fesses. La présence du plug, maintenant une sensation presque rassurante, lui rappelait constamment le contrôle de David sur elle, même en son absence immédiate. Elle sourit … elle adorait cela.
« J’ai pensé que tu aurais sans doute besoin de ton sac à mains, ma belle » lança David en entrant dans la salle de bains et en déposant le sac sur la commode en chêne. Vanessa, nue sous la douche, sursauta et instinctivement protégea sa poitrine et son sexe de ses mains. David sourit : « Il n’est rien ici que je ne connaisse déjà ma chérie … » dit-il. « Et il est bien dommage de cacher tant de beautés » renchérit-il tout en s’avançant vers Vanessa. Se sentant un peu stupide, Vanessa laissa ses mains tomber le long de son corps, offrant pleinement sa nudité aux yeux de David. « Voilà qui est bien mieux. Tu es juste superbe, Vanessa » lui dit David en lui envoyant un baiser de sa main. « Tu trouveras tout ce qu’il te faut dans le meuble sous le lavabo. Je t’attends dans la patio. A tout de suite ma chérie ».
Après la douche, Vanessa se sécha avec l’une des longues serviettes en coton moelleux vert pomme qui se trouvaient là. Elle nettoya son visage avec la lotion qu’elle emmenait toujours avec elle dans son sac à mains, s’aidant des boules de coton qu’elle avait trouvées sous le lavabo. Elle refit le maquillage de ses yeux et de ses paupières ; déposa une couche délicate de rouge sur ses lèvres pulpeuses ; et un léger font de teint sur ses joues. Elle enfila un à un ses bas noirs sur ses jambes ; puis sa robe qui tomba sur son corps avec élégance, mettant en valeur chaque courbe de son corps. Devant le miroir, elle brossa puis ajusta ses cheveux de feu, laissant ses boucles tomber librement sur ses épaules. Elle serra enfin les sangles de ses talons hauts qui allongeaient ses jambes et cambraient plus encore ses fesses. Fin prête et fière de ce qu’elle voyait dans le miroir, elle déposa quelques gouttes de parfum sur son cou et entre ses seins et se dirigea vers le patio.
David l’y attendait. Il fumait une cigarette et avait tombé la veste. Elle découvrit ainsi qu’il portait les boutons de manchette qui avaient été à l’origine du début de leur relation ; cette conversation qu’elle n’oublierait jamais et qui avait changé sa vie lors de la soirée d’anniversaire de son amie Mélanie. Aussi ne fût-elle pas totalement décontenancée lorsque David lui intima : « Nadu »
Immédiatement, se rappelant de leur première nuit ensemble, Vanessa se mit en position devant lui. Elle déposa son sac à mains sur la table basse, releva légèrement sa robe et s’agenouilla devant David, le dos droit, les mains posées paume ouvertes sur ses jambes écartées, les fesses posées sur ses pieds, la tête baissée.
« C’est bien Vanessa. Je vois que tu te souviens bien. Es-tu prête à continuer ou préfères-tu que nous passions le reste de notre soirée dans un mode plus « vanille ? »
« Je suis à Vous, Monsieur » répondit Vanessa, ne laissant aucun doute sur son souhait de la tournure de la suite de la soirée par l’utilisation de ces mots.
« Bien ma belle, nous continuerons donc notre soirée comme nous l’avons commencée ». répondit David. « Collar me » ajouta-t-il.
A ces mots, Vanessa redressa sa tête et vint mettre ses deux mains derrière sa nuque, tendant son cou.
« Ma belle Vanessa. Tu as choisi en pleine conscience de devenir mon apprentie soumise, ma novice. Voici ton collier de novice. Tu le porteras avec fierté à ma demande ».
Le collier était incroyablement significatif pour Vanessa. Il symbolisait non seulement sa soumission, mais aussi l’affection et la protection de David. Elle le regarda avec attention : c’était un fin collier en cuir noir orné d’un superbe anneau doré. A la vue de ce collier, le cœur de Vanessa se mit à battre la chamade, débordant de bonheur et de fierté. Elle sourit et dit « Oh oui, Monsieur … Merci Monsieur » et tendit son cou plus fortement encore.
David s’approcha et plaça le collier autour de son cou, ses doigts effleurant brièvement sa peau, provoquant un frisson chez Vanessa. « C’est aussi pour que tout le monde sache à qui tu appartiens lorsque nous sortirons dehors … comme ce soir … » murmura-t-il. A ces mots, Vanessa lui sourit. David lui rendit son sourire : « Lève-toi ma bien aimée » ajouta-t-il. Vanessa se redressa. David la prit dans ses bras et l’enlaça. Ils échangèrent un long baiser, mêlant leurs langues avec douceur et délectation.
David enfila sa veste et prit Vanessa par la main. Ils sortirent ensemble, main dans la main. La soirée était douce. La brise légère de la soirée caressait agréablement la peau de Vanessa à travers le tissu léger de sa robe noire. Chaque pas avec David à ses côtés renforçait son sentiment d'appartenance et d'exaltation. La présence discrète du plug augmentait son excitation, un secret qu'elle portait fièrement alors qu'ils marchaient ensemble. Tout cela était si nouveau pour elle. Jamais elle ne s’était promenée cul nu en ville. Et encore moins avec un plug ornant son anus. La ville nocturne leur offrait ses lumières et son ambiance vibrante, et Vanessa se sentait comme dans un rêve, flottant dans une bulle d'intimité malgré les rues animées. Elle était consciente de chaque mouvement de son corps, chaque pas un rappel de la soirée intense qu'ils avaient débutée. La sensation du plug en elle était à la fois un confort et une excitation continue, chaque pas renforçant sa conscience de sa propre soumission volontaire à cet homme qu’elle aimait tant.
David, de son côté, ressentait une fierté profonde en marchant avec Vanessa à son bras. Il admirait la manière dont elle portait sa robe, sa posture, la confiance avec laquelle elle marchait à ses côtés. Chaque regard qu'ils recevaient des passants était un témoignage de la magnétique présence de Vanessa, et David savourait la reconnaissance de sa beauté et de sa soumission. Il se sentait honoré et respecté. Elle était certes sa soumise, mais elle était avant tout son égale. Et à deux, il formait un Tout qui dépassait de loin la somme de leur deux individualités.
Ils arrivèrent bientôt à un bar chic situé dans un hôtel de luxe de la ville. L'endroit, avec son éclairage subtil et son décor élégant, était un cadre parfait pour continuer leur soirée. Le personnel les accueillit avec discrétion et respect, conduisant le couple à une table un peu à l'écart, offrant intimité et confort. Vanessa se sentait à la fois vue et protégée, une combinaison qui ajoutait une couche supplémentaire à son excitation déjà palpable.
S'asseyant sur le canapé moelleux devant la table, Vanessa ajusta discrètement sa position pour accommoder la sensation du plug, un petit geste qui lui rappela encore une fois sa condition et les plaisirs de sa soumission. David, observant son léger mouvement, lui sourit avec tendresse et complicité, rassurant Vanessa de son soutien et de son amour constants, ainsi que de sa grande fierté de la voir ainsi à ses côtés. Il prit place à ses côtés et commanda deux coups de Ruinart rosé, le champagne préféré de Vanessa, ainsi qu’une coupelle de fraises.
Un serveur apporta les coupes de champagne et les fraises. David saisit une fraise et l’approcha des lèvres de Vanessa. « Ouvre la bouche, ma belle » lui dit David. Vanessa, un peu gênée d’agir ainsi en public, entrouvrit néanmoins ses lèvres, les yeux fixés dans le regard envoutant de David. « Mords en un morceau » ajouta-t-il. Elle mordit avec sensualité dans la fraise. Le jus sucré envahit son palais. David prit le reste de la fraise et la dégusta. Il se sait des deux coupes et tendit à Vanessa sa coupe de champagne. « Bois ma chérie ». Ils portèrent l’un et l’autre les coupes à leurs lèvres et burent une gorgée.
Lorsque le champagne pétillant rencontra le jus sucré des fraises encore présent dans la bouche de Vanessa, elle fut enveloppée d'une explosion de saveurs. La douceur des fraises, pleines et juteuses, se mêlait harmonieusement à l'effervescence vive du champagne, créant une sensation à la fois rafraîchissante et exquise. La boisson, légèrement acidulée, accentuait la richesse fruitée des fraises, tandis que les bulles fines picotaient délicatement son palais, lui apportant une sensation de fête et d'élégance. Vanessa, toujours plongée dans le regard de David, savoura ce mélange, sentant chaque bulle éclater sur sa langue, tandis que le goût de la fraise persistait, doux et riche. Elle se sentait comme emportée dans un moment de pure indulgence, un doux interlude dans leur soirée pleine de promesses et de sensations.
« Telle est notre relation, ma belle : à la fois douce et sucrée, mais aussi surprenante, acidulée et pétillante » lui dit David, en embrassant sa main.
Vanessa sourit à David, reconnaissante pour cette attention délicate et tout ce qu'elle symbolisait dans leur relation complexe et passionnément tissée.
La soirée se continua dans une atmosphère de grande complicité. Alors qu’ils devisaient de choses et d’autres, tout en appréciant une deuxième coupe de champagne, en plein milieu de la conversation David se pencha vers Vanessa et lui murmura à l’oreille :
« Ecarte tes jambes ! »
Vanessa sursauta légèrement à l'injonction inattendue de David, une onde de chaleur s'emparant d'elle malgré l'élégance environnante du bar. Son visage, un instant parcouru par une ombre de réticence, traduisait sa gêne face à la demande de David alors qu'ils étaient entourés de personnes.
"David, euh … pardon … Monsieur, … je... je suis nue dessous," chuchota-t-elle, sa voix tremblante révélant son incertitude. "Nous sommes en public ..."
David capta son regard, son expression était un mélange de fermeté et de tendresse. "Je sais, ma chérie. Mais n'oublie pas, tu es à moi. Et je suis toujours ici pour toi," lui répondit-il fermement mais aussi doucement, cherchant à apaiser ses craintes. "Et si jamais tu te sens trop mal à l'aise, pas prête pour cela, rappelle-toi que tu peux toujours dire ton mot de sécurité…. Ecarte tes jambes" répéta-t-il.
Vanessa respira profondément, la présence du mot de sécurité lui rappelant qu'elle avait en réalité le contrôle total sur ses limites. Ce rappel lui donnait la force nécessaire pour explorer plus avant les limites de sa soumission, même dans un cadre aussi public. Elle sentait son cœur battre rapidement, l'excitation et l'appréhension se mêlant en un tourbillon d'émotions. Après un moment de réflexion, elle releva les yeux vers David, cherchant du courage dans son regard protecteur.
"Je vous fais confiance, Monsieur," dit-elle finalement, sa voix encore hésitante mais décidée. Lentement, elle écarta ses jambes sous la table, le mouvement à peine perceptible pour quiconque n'était pas directement en train de l'observer. La sensation du plug se fit plus présente, un rappel constant de sa soumission et de son appartenance à David.
Le frisson de l'audace mêlé à la peur de l'exposition en public créait un cocktail enivrant. Vanessa sentit le mélange de fraise et de champagne dans sa bouche se transformer en une métaphore parfaite de leur relation : doux mais audacieux, risqué mais excitant. Elle était enveloppée dans une bulle d'intimité avec David, malgré les regards occasionnels des autres clients du bar. Sa décision de se conformer aux désirs de David malgré son inconfort initial renforçait leur lien, chaque acte de soumission forgeant un peu plus profondément son identité en tant que partenaire dévouée dans leur dynamique de pouvoir et de soumission consentie.
David, reconnaissant l'effort et la confiance de Vanessa, lui sourit avec admiration et tendresse. "Tu es magnifique, ma chère," murmura-t-il, sa main trouvant la sienne sous la table, la serrant doucement pour lui communiquer son soutien et son amour. Dans cet échange silencieux, ils partageaient un moment de parfaite communion, le monde extérieur s'estompant jusqu'à devenir un murmure lointain.
« Caresse toi maintenant »
Vanessa sentit son cœur s'accélérer sous la nouvelle demande de David. L'audace de l'instruction, combinée à la vulnérabilité de sa position, la plongea dans un dilemme intérieur profond. Elle regarda autour d’elle, comme affolée, scrutant les visages des autres clients, cherchant des signes d’observation ou de jugement. L'élégance discrète du bar, cependant, semblait envelopper chaque table d'une sphère privée, offrant une illusion de solitude même dans cet espace public.
« Je... Monsieur, je ne suis pas sûre, » murmura-t-elle. Son visage s’était empourpré, le rouge colorant ses joues alors qu'elle luttait contre ses propres limites. Son esprit se débattait entre le désir d'obéir et la peur, le tabou de l'exposition publique.
David resserra légèrement sa prise sur sa main, un geste de soutien et d'encouragement. "Vanessa, regarde-moi," dit-il doucement. Ses yeux étaient pleins de compréhension et de commandement, un phare dans ses turbulences internes. « Je suis là avec toi, à chaque instant. Et si c'est trop, tu n'as qu'à le dire. »
Le rappel de sa sécurité et la confiance absolue qu'elle avait en David solidifièrent sa résolution. Vanessa prit une profonde inspiration, se rappelant les nombreuses fois où David avait guidé et pris soin d'elle. Elle sentit un nouveau souffle de courage l'envahir. Lentement, presque imperceptiblement, elle laissa son autre main glisser de la table à ses genoux, puis plus haut, sous la robe.
La sensation de sa propre main sur sa peau nue sous la table, alors qu'elle caressait doucement ses cuisses, fit monter une nouvelle vague d'excitation. Le tissu de sa robe glissa silencieusement contre sa peau, cachant ses mouvements aux yeux des autres. Vanessa sentait chaque caresse comme un écho à la fois réconfortant et transgressif, un doux frisson qui contrastait avec la chaleur de la salle.
David observait attentivement Vanessa, déposant de doux baisers dans son cou, son visage exprimant fierté et admiration. "Continue, ma belle," murmura-t-il, sa voix un velours sombre qui se fondait dans les murmures du lieu. Sa présence, à la fois dominante et rassurante, enveloppait Vanessa d'un sentiment de sécurité.
Le contact de sa propre main, guidée par les mots de David, l'encouragea à explorer davantage, à flirter avec les limites de ce qu'elle n'aurait jamais pensé possible en public. Sa main atteint son sexe. Il ruisselait déjà de désir. La sensation du plug en elle devenait en outre un rappel constant de sa soumission et de son lien avec David. Chaque mouvement discret renforçait son excitation, un secret partagé uniquement entre eux deux, caché en vue de tous.
À mesure que Vanessa s'abandonnait à ses caresses discrètes sur sa vulve et son clitoris, elle se laissa aller à la sensation de liberté que lui procurait l'acceptation de sa vulnérabilité. Le mélange de peur et d'excitation se transforma en un puissant sentiment de libération. Elle était simultanément exposée et protégée, obéissante et affirmée, vivant pleinement le paradoxe de leur dynamique de pouvoir consentie. Ses limites fondirent comme neige au soleil.
David, voyant Vanessa s'épanouir dans l'acceptation de sa demande, lui sourit avec une affection profonde. « Tu es incroyable, Vanessa. Chaque moment avec toi est un cadeau précieux. »
A ces mots, Vanessa pressa son clitoris et partit en un orgasme fulgurant. Elle réprima son cri de jouissance en enfouissant sa tête dans le cou de David, son corps tremblant sous l’effet du plaisir qui la parcourait.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de MaitreJeanM assistée par IA
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David resta à genoux derrière Vanessa, observant attentivement son corps s'acclimater à la présence du plug. Il posa doucement ses mains sur ses hanches, ses pouces caressant les courbes tendues par la position. Il se pencha en avant, son souffle chaud contre sa peau.
« Comment te sens-tu ma belle chienne ? » chuchota-t-il, sa voix basse empreinte d’un mélange de tendresse et de vice.
Vanessa, les yeux fermés, se concentrait sur les sensations qui parcouraient son corps. « C'est différent … mais je me sens bien … Monsieur, » murmura-t-elle, un frisson traversant son échine sous l'effet de sa voix.
Encouragé par sa réponse, David commença à explorer plus avant. Sa main gauche continua de masser doucement son cul endolori, tandis que l'autre glissait vers l'avant pour caresser délicatement son ventre, descendant progressivement vers son pubis. Ses doigts effleurèrent son clitoris avec une légèreté presque aérienne, provoquant des soubresauts de plaisir chez Vanessa. De son autre main David exerçait des pressions régulières sur le plug … le poussant plus avant dans les entrailles de Vanessa … puis le laissant se remettre en place … Vanessa gémissait doucement, ses mains crispées dans le bois du pilori, ses sens exacerbés par le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté du plug qui emplissait et écartait son cul.
David augmenta la pression de ses doigts, dessinant des cercles précis et insistants autour de son clitoris, et accélérant les poussées de va-et-vient du plug … « Lâche-toi … laisse-toi aller à ces sensations, … ma belle chienne, » lui dit David, chaque mot une caresse, un ordre aussi puissant que ses touchers. Vanessa se sentait flotter dans un espace où seule la voix de David et ses caresses existaient. Le monde extérieur avait disparu, laissant place à une bulle de sensation pure. La pression en elle montait, construite soigneusement par l'alternance des caresses de David entre son clitoris et le plug. Elle commençait à pousser doucement son bassin contre ses mains, gênée par ses jambes et ses mains entravées, manquant parfois de perdre l’équilibre, cherchant plus de contact, plus de friction, plus de pénétration.
Soudain, David retira ses mains, laissant Vanessa haletante et suspendue à l'orée d'un plaisir intense. Dans un murmure brisé par la frustration, Vanessa laissa échapper : « Non … Mais pourquoi vous arrêtez-vous, …. Monsieur ? … ». Au moment même où elle allait finir sa phrase, sa voix se fit plus douce, plus hésitante, presqu’inaudible, comme si elle voulait rattraper et reprendre en gorge chacun des mots prononcés, consciente qu’elle venait de commettre un impair.
David s’approcha d’elle et la fixa droit les yeux, son expression se durcissant légèrement. « Vanessa, tu as pris la parole sans permission. Cela mérite une punition, » dit-il d'une voix ferme, ses mots précis comme des lames. Vanessa sentit une vague d'appréhension mêlée à un frisson de culpabilité. Elle acquiesça doucement, baissant la tête en signe de repentir : « Oui … pardon Monsieur » souffla-t-elle.
Il se dirigea vers le côté de la pièce, où il sortit du coffre en bois d’ébène une petite palette en bois clair, polie mais austère. Revenant vers elle, il glissa sa main sous son menton, la forçant à lever les yeux vers lui. « Comme tu en as pris l’habitude, tu vas compter chaque coup, petite effrontée » dit-il doucement mais avec une autorité indiscutable.
Il se positionna derrière elle et sans autre avertissement, la palette s'abattit avec un claquement sec contre sa fesse droite déjà endolorie. Vanessa hurla sous le coup. La douleur était aiguë, se répandant comme un feu à travers les marques précédentes. David attendit, regardant d’un coin de l’œil comment réagissait Vanessa. « Un, … merci Monsieur, » dit-elle d’une voix tremblante mais claire.
David ne tarda pas à administrer le second coup, cette fois sur sa fesse gauche, équilibrant la douleur qui s'étalait maintenant comme une onde sur les deux côtés de son cul rebondi. La sensation brûlante amplifiait l'intensité de la punition, rendant chaque respiration de Vanessa un peu plus sifflante. « Deux... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, la voix brisée par l'effort de retenir les larmes.
Le troisième coup tomba, plus fort, faisant vibrer chaque nerf en éveil. Vanessa se mordit la lèvre pour ne pas crier, ses yeux se remplissant de larmes. « Trois... Merci, Monsieur, » murmura-t-elle, sa résilience testée mais pas brisée, ses pensées flottant entre la douleur et une profonde acceptation de sa soumission.
« Comprends-tu pourquoi tu es punie, petite chienne ? » demanda David d’une voix ferme mais douce, sa main caressant maintenant la zone rougie de ses fesses comme pour apaiser la douleur.
Vanessa, le souffle court et les yeux baigné de larmes, prit une grande respiration avant de répondre. « Oui, Monsieur... J'ai désobéi … J'ai parlé sans permission »
Le quatrième coup tomba dans la seconde qui suivit, comme un écho des précédents, renforçant la chaleur ardente qui semblait maintenant envelopper toute la région de son bassin. « Quatre » hurla Vanessa dans une respiration saccadée… ses mains crispant le bois du pilori, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. La douleur était intense et l’embrasait. Elle reprit son souffle et répéta « Quatre », ajoutant « Merci, Monsieur … ».
« A quoi cela sert-il de te punir, ma petite chienne ? » demanda alors David d’une voix forte.
Vanessa, encore sous l'effet tumultueux de la douleur et des émotions, essaya de rassembler ses pensées pour répondre de manière appropriée. Elle sentait la chaleur de chaque coup s'entremêler avec une montée d'adrénaline, mêlant paradoxalement douleur et une sorte de clarté mentale accrue.
« Cela sert à me rappeler les règles, Monsieur. … A m'éduquer, à m'assurer que je reste obéissante et attentive à vos désirs, Monsieur. » commença-t-elle. « Cela me montre que je dois toujours respecter vos commandements… que … que …. » … Vanessa hésita à prononcer ces mots, mais la dernière barrière mentale céda et elle reprit … « que je suis votre petite chienne soumise, heureuse d'être dressée par vous … mon Maître … » continua-t-elle avec un mélange de fierté et de soumission, sa voix tremblante mais ferme.
David, fier d’elle et profondément satisfait de sa réponse, prépara le cinquième coup. Il s'abattit avec précision sur l'autre fesse, la douleur se répercutant comme une onde profonde à travers tout son corps. « Cinq... Merci, Monsieur, » gémit Vanessa, ses larmes coulant librement maintenant, marquant des sillons sur ses joues déjà humides. La douleur était intense, mais elle y trouvait une étrange forme de soulagement, un renforcement de sa résolution à endurer, à accepter, et même à chérir ce rituel de discipline.
Le dernier coup, le sixième, fut donné avec une force mesurée, comme pour sceller leur pacte de domination et de soumission. L'impact résonna en elle, vibrant dans chaque fibre de son être. « Six... Merci, Monsieur, » articula-t-elle, sa voix cassée par l'effort, les larmes coulant encore plus, mais avec elles, un sentiment de libération et de connexion profonde avec David.
Les coups terminés, David s’approcha et posa sa main avec douceur sur la joue couverte de larmes de Vanessa, inclinant légèrement sa tête pour capturer son regard. « Tu as bien supporté ta punition, ma belle chienne. C'est bien. Je suis honoré et fier. Tu montres que tu es plus que digne de l'amour et de l'attention que je te porte. Rappelle-toi toujours pourquoi tu es punie et ce que cela signifie pour notre relation, » dit-il, sa voix maintenant empreinte de douceur et de tendresse.
Vanessa, respirant profondément, sentait les derniers soubresauts de douleur se mêler à un sentiment de fierté et de profonde affection pour son Maître, son David. Elle se sentait comme purifiée par l'expérience, renouvelée dans son engagement à lui et à leur mode de vie choisi. Les larmes qui continuaient de couler n'étaient plus seulement de douleur mais aussi de gratitude et de bonheur, d'être précisément là, avec lui, liée par plus que de simples entraves ou des règles, mais par un lien indélébile et indéfectible d'amour et de confiance.
« Oui, Monsieur, je comprends… je suis heureuse de vous appartenir, » murmura-t-elle, son cœur plein d'un amour inconditionnel pour l'homme qui la dominait, mais qui, dans chaque geste, chaque parole, lui montrait combien elle était précieuse à ses yeux.
David acquiesça, ses yeux brillants d'approbation et d’amour. « Tu apprends vite, ma dévouée. Et pour cela, tu seras récompensée, » murmura-t-il, inclinant son visage vers le sien pour capturer ses lèvres dans un baiser qui scellait leur échange, un baiser qui parlait d'amour, de pouvoir, de soumission et d'une promesse éternelle de soin et de respect mutuel.
Se levant, David vint libérer les chevilles de Vanessa de l’entrave. Il ne put s’empêcher de contempler avec délectation le cul rouge vif, strié des coups de badine, de sa belle. Il y posa ses mains. Vanessa sursauta et gémit. Ses fesses étaient brulantes. Il se dirigea vers un petit meuble en bois sombre dans le coin de la pièce et en sortit un flacon de crème apaisante. Revenant vers Vanessa, il ouvrit doucement le flacon, et ses doigts enduits de crème touchèrent la peau enflammée de ses fesses.
« Tu vas sentir une certaine fraîcheur, mais ça va apaiser la brûlure, » murmura David. Il étala la crème avec délicatesse, massant doucement les zones endolories. Chaque touche apportait un soulagement immédiat à la peau brûlante de Vanessa, et elle ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir de contentement à chaque mouvement circulaire de ses mains. Les mains de David étaient fermes mais tendres, chaque pression dissipant un peu plus de la douleur accumulée, remplaçant l'ardeur des coups par une sensation de guérison et de tendresse.
Vanessa sentait la tension s'évaporer sous l'effet des mains expertes de David. La douleur laissait place à un confort croissant, ses muscles se détendant progressivement, et son esprit s'apaisant après l'orage émotionnel et physique qu'elle venait de traverser. Chaque geste de David renforçait leur lien, lui rappelant qu'au-delà de la discipline, il y avait un soin profond et un amour inconditionnel. Les larmes qui coulaient encore doucement sur ses joues n'étaient plus des signes de douleur mais des témoignages de gratitude pour la sensibilité et l'attention que David portait à son bien-être. Elle se sentait chérie, valorisée et incroyablement connectée à lui, chaque caresse sur sa peau meurtrie lui rappelant qu'elle était à la fois protégée et aimée.
« Est-ce que cela te fait du bien ? » demanda David
« Oui, Monsieur, beaucoup… Merci, Monsieur, » répondit Vanessa avec une douceur empreinte de vénération. Son ton portait la marque d'une soumission joyeuse et d'une confiance absolue en l'homme qui avait désormais la responsabilité de son corps et de son cœur.
Après avoir fini le massage apaisant des fesses de Vanessa, David vint la libérer du pilori. Vanessa se redressa avec difficulté. David la saisit par la nuque et le cou et l’embrassa avec passion ; elle se colla contre lui, dans un abandon total.
David caressa doucement les cheveux flamboyant de Vanessa, son regard plongeant dans le sien, cherchant à comprendre les profondeurs de son âme. Il lécha ses larmes et baisa ses yeux et sa bouche.
« Parle-moi, Vanessa. Dis-moi ce que tu ressens maintenant, tout ce que tu découvres en toi. » lui dit-il.
Vanessa, les yeux brillants d'émotions mêlées, pris une profonde inspiration, cherchant ses mots avec soin, voulant transmettre tout ce qu'elle ressentait. « Monsieur... je découvre des parts de moi que je ne connaissais pas. Je ressens... une joie profonde à être soumise à vous. C'est étrange, mais j'aime cela, j'aime être à vous, j'aime... » Sa voix trembla un instant, mais elle se reprit, une détermination claire dans son ton. « J'aime même quand vous m'humiliez, quand vous utilisez ces mots... crus. Ils me font frissonner, mais d'une manière que je n'aurais jamais imaginée. »
David écoutait attentivement, ses mains posées sur ses fesses charnues et encore chaudes. « Et cela te rend heureuse, ma belle petite chienne ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui, Monsieur, plus que je n'aurais jamais cru possible. » Vanessa sourit doucement, une lueur de révélation dans les yeux. « Et je sens... je sens que vous m'aimez aussi, pas seulement en tant que maître, mais... »
David acquiesça doucement, un sourire tendre formant sur ses lèvres. Il la souleva de terre et la prit dans ses bras. « Oui, Vanessa, je t'aime. Profondément. Passionnément. »
Vanessa sentit son cœur battre plus vite, ses propres sentiments reflétés dans ses mots. « Je suis heureuse ici, … avec vous … dans cette pièce … et ailleurs. Heureuse et honorée d'être celle que vous choisissez de guider, de punir, d'aimer... Je souhaite que vous fassiez de moi tout ce que vous voulez. Je suis à vous, totalement …»
David l'attira plus près, son étreinte exprimant toute la force de son engagement et de son désir. « Et je te chérirai, te guiderai et t'aimerai avec toute la force de mon être. Je ferai de toi ma Princesse et ma Putain, ma Sublime. Tu es précieuse pour moi, Vanessa, ma dévouée, ma soumise, ma bien-aimée, ma Merveille Infinie d'Amour. »
Les mots de David enveloppèrent Vanessa d'une chaleur rassurante, consolidant leur lien déjà fort. Elle se blottit contre lui, s'imprégnant de sa présence, de son amour, se sentant complète dans cet échange de pouvoir, de douleur et d'amour profond.
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l'artiste Erenisch
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