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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Cette question ne me serait jamais venue en tête si des dominants (bien intentionnés, je le précise) n'avaient pas tenté de me dissuader à plusieurs reprises de devenir soumise sans avoir jamais connu d'expérience vanille auparavant.
Le fait est que pour plusieurs raisons, la plupart indépendantes de ma volonté, je n'ai jamais désiré avoir de relations vanilles dès l'instant où j'ai eu connaissance du type de relation qui m'intéressait vraiment. J'exagère un peu, ça a dû prendre deux ans en tout pour que j'en prenne conscience.
Tout ça signifie que je n'ai jamais eu le plaisir, l'honneur et l'avantage, de voir un mec de 20 ans poser ses jeunes pattes sur moi maladroitement. Je n'ai jamais eu ces premières caresses maladroites (pourtant les premières que j'ai reçues étaient tout aussi maladroites, un mauvais calcul) ou ces échanges de regard pendant les soirées. J'en serais probablement pour toujours privée, étant donné que les multiples sollicitations de ces dominants n'ont pas fonctionné.
J'ai tout à fait conscience du fait que quelque chose a débloqué chez moi pour que je sois conduite à désirer autant ce genre de fonctionnement. D'autant que ça n'a jamais pris l'allure d'un jeu. Je n'ai pas besoin d'être rassurée ou confortée là-dessus. C'est comme ça et j'ai accepté cet état de fait depuis pas mal de temps.
En revanche, je me retrouve à une étape clef de ma vie. Je viens de rompre d'une relation D/s très intense mais à distance. J'ai le choix d'abandonner ce monde pour faire ce que tout le monde croit bon pour moi. De me trouver un mari, de faire des enfants et d'être rattrapée au vol par la crise de la quarantaine et de me trouver en catastrophe un dominant pour calmer des pulsions qui se réveilleront soudain. Que personne ne m'en veuille si je décris sa situation, c'est plus commun que ça en a l'air, aucune honte à avoir. Ou alors, je pourrais persévérer dans l'erreur. Me trouver un autre dominant, qui ne sera sans doute pas un "bon" dominant parce qu'apparemment mon inexpérience fait fuir ceux qui auraient peur que la relation devienne abusive.
Mais que faire, alors ? Troisième option : devenir domina et me créer un harem de soumis. J'envisagerai cette option en cas de dernier recours.
Je me demande si au fond toutes ces bonnes intentions ne sont pas des excuses. J'ai peur de ce que je renvoie, de ce que je pourrais créer en m'abandonnant. Personne n'a envie d'être désigné responsable pour avoir brisé la cruche.
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Beaucoup d'outils matériels servant à l'éducation de la personne soumise sont l'apanage, la plupart du temps, de la personne Dominante.
Mais il en est un qui appartient exclusivement à la personne soumise, même s'il est utilisé par les deux. C'est le carnet dit de la personne soumise.
Cet outil était systématique quand je suis entrée dans le BDSM. Il l'est beaucoup moins maintenant. Pourtant, à mon sens, il est vraiment dommage de s'en priver.
Mais c'est quoi, en fait, ce carnet ? Qui y écrit et quand ? C'est un carnet de punition ? Un livre de bord ? Un journal intime ?
Ce sont souvent les questions que l'on me pose et auxquelles je vais essayer de vous répondre dans cet article.
Voyons ce qu'est ce carnet. Mais avant tout ce qu'il n'est pas.
Le carnet de la soumise est différent du cahier de punition. Même si parfois, les deux peuvent ne faire qu'un.
Si les punitions y figurent, elles doivent être bien identifiées par rapport au reste des écrits et bien séparées.
Ce n'est pas non plus un journal de bord, où serait consignés les faits et gestes de la personne soumise. Cela peut y être reporté. Mais ce n'est pas une obligation.
Ce n'est pas non plus un journal intime comme on peut le voir parfois chez certains ados, et qui a vocation à ne surtout pas être lu par qui que ce soit d'autre.
En fait, si on veut faire un parallèle avec le journal intime pour schématiser, on peut dire que c'est celui de votre relation BDSM. Le/la Maître(sse) peut y avoir accès en permanence et le consulter à sa guise. Il s'agit d'un vrai outil de communication entre la personne soumise et son/sa Maître(sse).
La personne soumise est totalement libre de ce qu'elle y consigne. Ce peut être des textes, des poèmes, y coller des photos (de ses marques, de ses défis, etc...) . Elle peut n'y parler que de BDSM, ou également de sa vie vanille si celle-ci interfère dans sa relation BDSM. Elle peux donc aussi, comme je le disais plus haut, y consigner les punitions, les rituels, les objectifs, etc... Ça, c'est au couple BDSM de se mettre d'accord au départ, si le/la Maître(sse) ne veut pas faire d'autres cahiers à part (ce qui peut avoir l'utilité d'avoir une vision globale de la progression de la relation)
Mais le cœur de son contenu sera constitué par les ressentis de la personne soumise. Ça permet de mettre à plat ce que l'on a en tête.
Ses joies, ses peines également. Ce peut être sur sa journée de travail, le manque qu'elle a de sa/son Maître(sse) s'ils ne vivent pas ensemble. Ses ressentis avant, pendant, après une séance, même si cela ne remplace pas le débriefing, écrit ou oral, de la séance que la soumise fait à son/sa Maître(sse).
Elle peut y consigner aussi ses envies. Une personne soumise peut avoir peur de dire ses envies de découverte sur tel ou tel point, même si elle a une totale confiance dans son/sa Maître(sse). Souvent, de peur d'avoir l'impression de « réclamer ». Surtout si cette personne est novice, ou si le lien est jeune. Elle peut donc sans problème exprimer ses envies et fantasmes dans son carnet. A charge du/de la Maître(sse) de les mettre en œuvre.
Mais également (surtout?) ses ressentis négatifs. Tout ce qui la tourmente, ses colères, ses griefs, frustrations, reproches, etc... Tout ce qu'elle ne peut exprimer à son/sa Maître(sse) sans risquer de lui manquer de respect ou de sortir de son "rôle" de personne soumise. On dit plus de choses à l'écrit, car on est face à soi-même, et on peut prendre le temps de formuler.
On peut y écrire ses réactions à chaud, mais ce n'est pas forcement sa vocation première. C'est toute fois quand même intéressant, le fait d'écrire étant plus long que parler, on est obligé de déjà prendre du recul. Et dans ce cas, il importe d'y revenir après pour en avoir une analyse plus réfléchie. Il ne s'agit pas non plus d'y coucher de vague état d'âmes. Cela demande un vrai travail d'introspection et de réflexion
Bien sûr, on n'est pas obligé d'y écrire chaque jour (même si l'exercice d'introspection systématique est toujours intéressant).
L'important, c'est d'y être d'une honnêteté intellectuelle totale. On n'a pas à chercher à plaire à sa/son Maître(sse). On doit chercher à être soi. C'est un espace de liberté totale.
Car une personne soumise ne peut absolument pas être punie pour ce qu'elle écrit dans son carnet. Même si elle y transgresse les règles habituelles de communication du couple BDSM (abandon du « Vous », reproches ouverts, par exemple).
Le/la Maître(sse) doit le lire régulièrement. Il peut y écrire aussi en réponse, y mettre des annotations. Il peut demander de revenir sur tel ou tel point pour en discuter, mais encore une fois, il ne peut punir pour ce qui y est écrit.
Si des reproches y sont notés, ils doivent être débattus. Un(e) Maître(sse) ne doit pas, à mon sens, laisser ce genre de ressenti sans explication ni échange. Même s'il estime que ces reproches son injustes. Mais il faut "crever l’abcès", le décalage entre le temps de l'écriture et le temps de la lecture avec son/sa Maître(sse) permettant de dépassionner le débat, d'ailleurs.
Mais quelle forme va prendre ce carnet ?
Traditionnellement, c'est un carnet « réel ». Écrire de façon manuscrite demandant plus de concentration que la frappe informatique. Et il est très agréable des années après, de les reprendre et de les feuilleter comme le livre de votre histoire.
Pour ma part, je ne voudrais pas écrire sur autre chose qu'un carnet réel.
Pour répondre à la question en forme de boutade d'une de mes lectrice, on y écrit avec le stylo que l'on veut. Cependant je trouve, mais c'est vraiment très personnel, que le choix du stylo et de l'encre utilisée est important. Pour ma part, j'y écrit avec un stylo plume de la marque Plumix, qui donne une écriture que je trouve très élégante, avec des pleins et des déliés... Même si ça fait râler un peu Maître qui a du mal parfois à me relire...
Mais à l'heure d'internet, de plus en plus de couples BDSM vivent séparés, parfois de plusieurs centaines de kilomètres. Et il est fastidieux au Maître ou à la Maîtresse d'avoir un suivi régulier du carnet. L'informatique vient donc à leur secours, et on peut très bien ouvrir un carnet virtuel en ligne. Carnet privé, qui va fonctionner de la même manière que le carnet réel.
Ce peut être un blog, un tumblr, un groupe facebook secret, un google doc partagé, etc... Chacun trouvera la forme idéal à son couple.
J'insiste sur le côté confidentiel du carnet. C'est un outil pour et par le couple BDSM. Il parle de choses qui ne regardent absolument pas les extérieurs. Bien sûr, c'est ma vision des choses, mais ce qui va y figurer est la partie la plus intime de la personne soumise. Je trouve donc dommage de la donner à voir à des personnes étrangère au couple BDSM.
Qui achète le carnet ?
Normalement, c'est le/la Maître(sse) qui offre le carnet. Normalement le jour où il/elle accepte le don de sa personne soumise.
Il/elle lui remet en même temps que son collier de travail, ou toute autre marque de son appartenance. Même s'il/elle ne donne le collier définitif que plus tard, surtout dans le cas d'un noviciat, le carnet doit commencer le jour où se noue le lien.
Il/elle va choisir un carnet qui va ressembler à sa personne soumise, ou selon son goût à lui... Mais je conseille de prendre un carnet qui va durer dans le temps. Car une fois fini, il se garde. Et on doit pouvoir y revenir des années après. Donc un carnet beau, solide, avec un papier agréable à l'écriture (le carnet sur la photo est un carnet Moleskine. Leurs carnets sont magnifiques. Élégants, raffinés et solides. Maître n'aurait pu mieux choisir ! )
Et après ?
On a vu que lorsque le carnet est fini, on le garde précieusement. Le relire régulièrement permet également de montrer à la personne soumise sa progression au fil du temps. Parce qu'on a tendance à voir ses échecs, et non ses réussites.
Mais que faire de ce témoin de la relation BDSM quand celle-ci elle même prend fin ?
Et bien là encore, c'est à chacun de voir. Mais normalement, c'est à la soumise de le garder. Après tout, il lui appartient et c'est son ressenti qui y est couché.
Ensuite, à elle de voir ce qu'elle veut en faire. Certaines le brûle, le détruise. D'autres, ce fût mon cas avec mon premier Maître, l'offrent à leur ancien Maître. Je l'ai fait car c'était moi qui avait cassé le lien, et c'était une façon de lui laisser une partie de moi, sachant que nous étions resté en très bon termes.
En conclusion, je dirais que, encore et toujours, la communication est la base d'une relation BDSM saine, sûre et consensuelle. Et il ne faut pas se priver d'utiliser tous les biais possibles de cette communication. Orale, écrite, verbale, non verbale, etc...
Le carnet sera donc une pierre supplémentaire dans la construction de cette communication.
J'espère avoir fait le tour de cet outil parfois mal connu des adeptes du BDSM 2.0, mais qui, je l'espère, redeviendra un standard du BDSM 3.0.
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Le MILKING, la recette des Maitresses. LE MILKING.(=Traire)..Une recette de Grand-mère ? (ou EDGING, çà se discute...)
C'est peut être une pratique d'un autre siècle que le notre où tout va très vite, la satisfaction rapide du plaisir, le fast-food du sexe et puis on Zappe...Mais elle fait partie des pratiques , rare, utilisée dans le SM, mais aussi dans le sexe tout simplement...!!!
C'est une masturbation spéciale qui en aucun cas ne doit mener à l'orgasme…. Il est nécessaire de disposer de temps, de nombreuses heures.. le minimum se situe entre 90 minutes/2 heures.. le maximum, 6 heures.. Mais il est conseillé, pour plus de frustration de recommencer le lendemain et les jours suivants..
Certains soumis témoignent avoir été privés de jouissance durant trois mois..
Prenez un "soumis" ni trop jeune, ni trop mur mais ferme et résistant, si vous n'en avez pas , vous avez le choix en faisant votre marché, sur le net ou ailleurs et comme le melon, pour vérifier que la queue ne tombe pas..Tâtez-le, Testez-le...!!!
Sinon proposez-le à votre partenaire, car même si vous n'êtes pas une dominante ni lui un soumis, vous serez assez coquine, perverse et dissuasive , pour le convaincre de jouer ce rôle et expérimenter cette recette, pour ensuite, la perfectionner et l'accomoder selon vos talents de
MAITRE-QUEUE...
Bref, lorsque qu'il est à vous...Vous l'effeuilez ou l'épluchez afin de le dénuder.
Vous l'allongez complètement nu, dans le calme et la pénombre, dans un environnement érotique, sans bruit avec des petites bougies, des parfums d'huiles essentielles, une musique douce et envoûtante...Soyez désirable, douce, ferme et précise, dans votre rôle de Maitresse, pour attendrir votre soumis afin de mieux le cuisiner..
Je conseille aussi de lier pieds et mains du soumis , pour lui éviter des gestes quelconques dés que vous aurez le dos tourné..(sourire), et puis n'est-ce pas plus frustrant aussi ?
Au début pour éviter un petit accident -si vite arrivé- Mais ne vous découragez pas si celà arrive, car comme toute nouvelle recette parfois le résultat n'est pas celui escompté, alors recommencez....
Il est préférable de ne pas caresser le corps offert. Il s'agit de se concentrer uniquement sur le pénis..
Très important : LUI BANDER LES YEUX.. La vue reste l’un des moteurs de l'orgasme.. Si plus tard, vous le sentez assez fort pour supporter ce délicieux tourment, vous pouvez retirer le bandeau..
A chaque fois, il faut surveiller ses moindres mouvements.. Aller jusqu'au bord de l'orgasme, mais s'arrêter à temps. Comme danser sur un fil..
Il s'agit de pratiquer une masturbation normale, pas trop rapide, quelques minutes seulement..à feu doux..
Puis, Vous le laissez , le temps pour vous d'allez boire un verre, (une cigarette pour celles qui fument), ou feuilletez un catalogue en le surveillant du coin de l'œil.
Vous reprenez la masturbation, un peu plus longtemps cette fois .. S'il ne bande plus c'est encore mieux ! mais rassurez-vous, ce phénomène physiologique se déclenche dés votre main posée sur son corps .. Vous le laissez à nouveau..
Vous reprenez après une petite pause.. etc.. etc.. Jusqu’à vous attardez longuement pour le porter presque à ébullition, juste aux premiers frémissements...
Il arrivera qu'il vous supplie d'aller plus loin de lui accorder l'orgasme, car il est prêt à déborder et à gicler hors de son récipient .. N'en faites rien ! Coupez le feu..!! C'est à ce moment là qu'il faut retirer votre main !
Si vous avez réussi à passer ce cap de quatre ou cinq masturbations, il arrivera un moment ou votre soumis EJACULERA sans orgasme, c'est à dire sans plaisir.. Une véritable éjaculation ! sans manifestation extérieure !. Ca surprend, mais comme nous savons bien qu'après l'orgasme l'homme est intouchable, il a mal au pénis.. Il suffit de vérifier.. Et là...!!! Miracle...!!! Il reste en érection !
Pour lui prouver qu'il s'est répandu, alors qu'il restait dubitatif, retirez lui le bandeau afin qu'il voit lui même sa semence, et même qu'il y goûte.. Sa première réaction sera peut être de vous dire qu'il se sentait frustré de ne pas avoir exprimé ce qui n'était pas un plaisir , mais uniquement le plaisir de la masturbation..
Il suffit de le laisser se reposer, en lui bandant les yeux à nouveau, ou le laisser faire son petit pipi s'il en éprouve le besoin.. Vous reposer aussi, et recommencer une heure après..
Il peut éjaculer plusieurs fois en quelques heures ...
Et si vous êtes très gourmande..!!! Vous pourrez savourer son jus, sa moelle, son lait, en utilisant votre bouche, vos seins, vos pieds et votre corps entier, car il sera à point...!!!
BONNE DEGUSTATION...!!!
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Certains aiment s’adonner avec leurs partenaires au BDSM, qui regroupe les pratiques sexuelles telles que le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, mais aussi la domination et la soumission. Plusieurs sous-catégories existent. Parmi elles, la forniphilie.
D’où vient la forniphilie ?
Être forniphile, c’est transformer son partenaire en meuble dans le but de s’exciter. Inventé par un ingénieur anglais dans les années 1980, le terme est la compression de trois mots : furniture (meuble en anglais), fornification et philie (suffixe qui désigne l’amour ou l’attirance vers quelque chose).
Qu’est-ce qu’être forniphile ?
La forniphilie peut être pratiquée dans les relations hétérosexuels ou homosexuels. La pratique s'inclut dans un rapport de dominé et de dominant. Le premier est réduit en objet, il n’est plus un être, mais un élément neutre. Le dominant peut faire ce qu’il veut de son partenaire. Si celui-ci doit être une table, libre à son maître de lui déposer une nappe dessus et d'y poser des pieds.
“Pour bien jouer son rôle, l’être doit s’effacer derrière la fonction de meuble. C'est muter en chose aveugle et inconsciente, se faire invisible et silencieux jusqu’à jouir de n’être qu’utilisé, manipulé, transformé en support de gestes sans affects. La forniphilie, c’est la tentation du non-être.”
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Voilà. Prête pour le grand voyage. Le saut dans le vide. J'ai assez de plumes, je pense, pour glisser hors du nid et prendre mon envol . Il ne me reste plus qu'à assembler les pièces du puzzle savamment accumulées au fil des semaines. Difficile de me souvenir quand cette idée a germé . A bien y réfléchir, depuis toujours... Mais si je devais retenir un instant-clef, alors, peut-être... Oui peut-être cet après-midi où, en visite chez ma tante, j'étais montée dans le grenier chercher dans l'armoire magique une bande dessinée... Tout aurait pu se passer comme toujours, ayant trouvé de quoi rassasier le besoin de peupler ma solitude... Je me serais assise là sur le vieux canapé pour... Sauf que ce jour-là, la vieille malle en osier, à coté de laquelle je passais régulièrement sans y prêter attention sembla se mettre en travers de ma route... Cette fois-là, elle m'interpellait. J'étais passée tellement de fois devant cette vieille malle en osier que j'avais fini par ne plus la remarquer. Ce jour-là, elle me frôla et éveilla l'irrépressible envie de l'ouvrir et d’y découvrir, posé au-dessus d'une pile de vêtements, ce magnifique gilet noir extrêmement ajouré : il fut pour moi un déclic. Il m'attendait, me supplia même de venir recouvrir ma peau pour dévoiler mon âme. Demander à ma tante de pouvoir l'emprunter ? Impossible !!! Elle aurait volontiers accepté, là n'est pas la question, mais en le dérobant, il prit une dimension nouvelle. Dès lors, je fus happée dans une spirale infernale. A commencer par le plaisir mêlé à la peur de voler, oui, l'un ne va pas sans l'autre. La liste serait longue à énumérer de tous mes petits larcins commis ici et là. Toujours de façon impulsive, ne pouvoir refreiner l'envie... Dans les rayons cosmétiques, crayons, mascaras, liner, tubes de rouge, en veux-tu en voilà, tout était bon. Un jour, emportée par mes fièvres, j'ai profité d'être avec ma grand-mère pour en voler plus que de raison. Qui aurait imaginé une fille d'allure si innocente et si sage, accompagnant une vieille dame respectable, se gaver les poches de rimmel et de fards à joues. Je sortais le cœur palpitant à chaque fois, la peur au ventre de me faire alpaguer par un surveillant mais à aucun moment je ne fus inquiétée. Mon invisibilité endurée depuis si longtemps était devenue une arme redoutable. De retour dans ma chambre, je ne pouvais me retenir d'étaler l'ensemble de mon butin sur le lit : autant de pièces alignées sur l'échiquier de mon plaisir. Ensuite ranger le tout dans le sac et le cacher en haut de mon placard. Voleuse, menteuse, vicieuse... tous ces adjectifs pour me mettre bientôt sur un socle et tenir à bout de bras le flambeau des allumeuses. Ca y est, nous y sommes....Enfin. Elle vient de quitter l'appartement. Ses pas résonnent dans l'escalier. Quelques secondes encore, du haut de la fenêtre, je vois le véhicule partir. Elle ne reviendra pas avant la fin de l'après-midi. Cette fois, j'ai bien veillé à ce qu'elle n'oublie rien. Je file à la porte et ferme la serrure, y maintiens la clef pour ralentir tout retour inopiné, éviter ce qui, la dernière fois, aurait pu devenir un drame. Je vais pouvoir jouer à la poupée; retour dans ma chambre, je monte sur la chaise, retrouve en haut mon sac puis, avec précaution, le dépose sur le lit. Voici le moment tant attendu. Religieusement, je sors ma tenue de scène et tous les artifices. Un vertige s'empare de moi... Comment ai-je pu dérober tant de choses sans me faire prendre la main dans le sac par les surveillants? Palettes de couleurs, faux cils longs comme des doigts, tubes divers... on se croirait à Carnaval. J'imagine revenir à la maison, honteuse, encadrée par deux molosses à l'air sévère, pour une perquisition dans mon poulailler sous les yeux effarés de ma mère tombant des nues de découvrir que sous son toit vivait une poularde affamée. Des tenues qui n'en sont pas pour une fille de mon âge, ni pour aucune autre qui se respecte; un rayon entier de cosmétiques, des images obscènes et surtout les photos édifiantes de ma nudité offerte dans cette Villa, pratiquant nue ma séance de gymnastique sans avoir à douter sur l'auteur des clichés. Cette envie de colorer mes joues à sa manière, plus naturelle et immédiate en décochant de monumentales gifles devant les surveillants qui, sans le moindre doute, en rêveraient eux-mêmes à moins qu'ils ne se mettent à bander et ne m'obligent à passer l'éponge en....... Mais voilà, la truie est passée entre les mailles du filet et il est grand temps pour elle d'aller couvrir le grand miroir qui fait face à la porte d'entrée, me délectant par avance de l'instant, quand, dans le roulement de tambour de mon ventre tendu, je tendrai la main vers le pan du tissu pour dévoiler la bête à la face du monde. Retour dans mon barnum: ayant à peine franchi le seuil, ma robe est à mes pieds... Me voici nue, prête à grimer, modeler, pâte tendre à tartiner, me pétrir à ma guise. Emporte-moi le plus loin possible, défais-moi d'elle. Je n’en peux plus de vivre à son crochet. Je sors crayons, tubes et pinceaux... oh ! Si j'avais pu, je serais allée au rayon outillage dérober de larges rouleaux ainsi que des truelles pour dégrader ma façade d'innocence. Je fais virevolter les poudres sur ce visage blafard, force le trait, ne lésine pas sur la matière, écrase plus que de raison les mines sur la mienne, couvre pour mieux révéler ce qui était caché. Inaccoutumée de me mettre sous la lumière, je fais comme je peux, à la manière des autres mais de manière outrageante. J'applique une épaisse couche de fond de teint, trop certainement. Mais trop ne sera jamais assez pour ensevelir l'innocence. Je rehausse généreusement mes joues d'un blush rose bonbon. Ensuite, ce ne fut qu'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, mélangeant allègrement bleu électrique et rose fluo jusqu'au dégoût. J'ose tout, ne souhaite plus me reconnaître: renaître. Je suis si colorée qu'on croirait que je viens de courir un marathon. Et le mascara... ah le mascara ! Comme si de folles araignées avaient tissé des toiles sur mes yeux. J'embaume mon visage blafard sous les linceuls d'Eros. La Louve sort du bois, appâtée par ma chair fraîche, cinq jours à attendre, se morfondre à l'étroit, l'abdomen ankylosé à force de réclamer son dû sans assouvir sa faim. Pas une seule caresse, pas le moindre orgasme... Voici cinq jours que j'épargne clito’ et doigts. J'ai le bassin en vrille, ça me démange. Il faut faire vite maintenant, ma mouflette se morfond depuis trop longtemps au fond de son terrier. Méthodiquement, je brosse ma chevelure, isole deux grosses mèches de chaque côté que je ceins d'un élastique, offrant ainsi un contraste saisissant à mon visage outragé. J'ai renoncé à rembourrer ce corps sans volumes. Trop complexe de vouloir les cacher. Mon corps n'a plus besoin d'être masqué, lui... Au contraire même, il doit apparaître aussi imparfait qu’il est, la honte doit être palpable, quantifiable, outrancière. Je veux que mes côtes soient à fleur de peau. Traquer mes hontes dans leurs moindres recoins. Cendrillon famélique enguenillée qui bientôt poussera les portes d'un ball-trap pour se faire tirer de son morne quotidien. Je m'exhibe telle que je suis, me défais de ces flétrissures quotidiennes, m'obligeant à calfeutrer mon corps pour ne pas l'exposer aux quolibets. Sans être tenue par la main, de moi-même, me dirige vers l'étal offrir aux camelots mes arêtes, le saillant de mes hanches, la fermeté de mes citrons, mon chlo .rotique teint. Il ne reste plus qu'à vêtir la poupée, afin qu'elle puisse, volatile, arpenter les trottoirs de l'éther. Me voici enfin badigeonnée, fagotée; je jette un dernier regard dans le petit miroir, y vois la gamine me faire un dernier signe de la main. Elle est à quai, je peux m'éloigner sans envie ni besoin de lui répondre maintenant; j'ai mis les voiles sur ma peau, il ne me reste plus qu'à me laisser porter par les vents mauvais. Chassez le naturel, je reviens au tripot. Nous y sommes presque, maintenant que la messe est sur le point d'être dite. J'enfile difficilement cette culotte bien trop petite pour mes hanches mais suffisante pour épouser mes renflements intimes. J'ai passé du temps, usant de chlore et d'eau oxygénée pour lui donner encore plus de transparence... là où je vais. On ne doit pas me deviner. J'ai hâte de m'alanguir dans les torrents de lave du miroir, jusqu'à la fonte des grâces. J'approche de mon bureau, extrais de la chemise l'enveloppe au contenu sulfureux. Mes vacances en Espagne, ma coquille d'innocence qui se fend sous les coups de becs de la perversion. La luxure glissant le long de mes cuisses, mon poitrail ouvrant à peine ses paupières. Tous les souvenirs remontent à la surface, s'entrechoquent, ses yeux posés sur moi, les miens timidement clos de peur que soudain le rêve n'éclate comme une bulle. Et puis les autres images, glanées ça et là, copiées pour certaines, découpées pour d'autres, gravures, photos, tableaux qui n'ont jamais manqué d'atteindre leur but... Activer le roulis de mes doigts sur le bulbe de la félicité. Le souffle court, je franchis le seuil de ma chambre, me dirige vers celle de maman, ouvre le coffret à bijoux, choisis son beau collier de perles. Imaginant qu'il m'a été offert par un vieux bourgeois qui l'autre nuit, enivré par l'envie, a voulu réserver sa place pour être le premier à franchir l'un de mes portillons. Il tombe de mon cou, finit à l'exact milieu de mon torse. L'heure de me présenter est venue, d'un pas solennel, j'avance; que balancent mes fesses, tanguent mes hanches, j'entre dans l'arène des putes. Mes yeux mi-clos et ma bouche entre-ouverte, je me dirige vers cette maison ouverte. Vingt-sept enjambées pour arriver jusqu'au meuble à chaussures, en extrais les trop hautes aiguilles de maman dans lesquelles m'escarper, jusqu'au vertige de la chute de mes reins. Dos collé à la porte d'entrée, je fais face au grand miroir, prête à retirer l'hymen immaculé qui le voile. Je me baisse doucement, dépose au sol les images, les plus précieuses sur le meuble à chaussures. Je les regarde passant de l'une à l'autre comme on changerait de cavalier dans un quadrille enfiévré, mes yeux dansants virevoltent, enivrée je chavire déjà. Trois pas en avant, l'équilibre est précaire, il me tarde de sombrer corps et âme. Je tends ma main sur le pan du tissu, d'un coup sec tire la grande voile et retourne sans regarder vers la passerelle pour pouvoir me jeter. Le miroir est là qui me tend les yeux, je ne cède pas à ses avances, encore me tendre, me liquéfier, plonger. Sentir la suppliciée, les orteils attirés par le vide, prête au moindre souffle à basculer. Alors je regarde les images, les fais tournoyer, mélange acteurs et décors dans un même tableau, agglomère les scènes... Me fixe quelques secondes puis replonge de nouveau vers... J'aime ces moments-là, lorsqu'avec furie les hormones tambourinent des quatre fers à la porte, sachant que bientôt de l'écurie sera lâchée la jument. Je me suis souvent imaginée, dépenaillée devant le chevalet d'un Balthus ou d’un Degas, dans une arrière salle de l'Opéra, face un parterre de bourgeois venus admirer les balbutiements de mon corps. Mais aujourd'hui je me destine à une ambiance plus particulière. Aujourd'hui,........on disait...... que j'allais au bar. Tu sais, celui de l'impasse qui longe le quai. Là où déambulent dans la brume les filles de mauvaises vie, on les entend tels des fantômes faisant résonner les aiguilles de leurs talons sur les pavés glissants. Ce vieux troquet aux vitres bien moins sales que les âmes damnées qui le fréquentent et n'ouvre qu'à la nuit tombée. Je suis tenaillée par la peur d'en pousser la porte mais l'envie de venir me griller les ailes sous les projecteurs est bien trop forte. J'entends le piano enroué, les verres qui cognent sur des tables crasseuses, les cris d'ivresses. Ne reste plus qu'à trouver l'inconscience de pousser cette porte et apparaître dans l'encadrement. Rester figée de terreur attendant qu'une main me tire vers l'intérieur et... qu'il en soit fini de moi. Respirer fort, prête à briser le carcan de mes paupières, voir l'infâme qui me ronge la moelle. Fini de jouer à cache-cache, il est temps que ma chatte dévore la souris. Remonter au plus haut cette jupe trop courte afin que les regards se ruent et pillent ce que j'ai de précieux. Enfin je la vois, poupée chiffon et de chair, incandescente fille, mon dieu qu'ai-je fais de moi !!!!!!!! Déjà j'entends leurs commentaires graveleux, les insultes qui fusent le long de mes cuisses, leurs yeux gorgés de morves, leurs mains pleines de graisse et de doigts. Comment une fille si jeune ose-t-elle s'échouer ici-bas ? Pour me donner contenance, jouer les grandes, je saisis alors une cigarette, la porte à mes lèvres que doucement j’insère entre mes ourlets roses pour l'humecter de mes humeurs intimes. Puis avec le filtre, je joue à la surface de mes mamelons afin qu'ils durcissent. Ma culotte moulante et cristalline, révèle plus que ne masque le dodu de mon ventre, poussin de femme aux flancs sinueux aux cuisses trop fines, n'ayant pas de duvet, on voit parfaitement mes deux ourlets et le pli discret, juste une estafilade. J'ai envie de moi, d'essuyer la semelle de mes doigts enduite de vermine sur le paillasson de mes illusions perdues. Mon dos glisse doucement le long de la porte, une main presse mon citron de sein gorgé de sa ng tandis que l'autre est déjà en branle. Je m'imagine ingénue gamine passant sur les genoux de tous, me laissant palpée. Tous ces vieux obligés de noyer la honte de tripoter une enfant sous des torrents d'insultes. Trainée, catin, petite pouffiasse, roulure de bas étage, tu devrais avoir honte d'exciter ainsi des vieux à l'agonie devant ton corps de pucelle La culotte tombe devenue inutile encombrante et la cigarette maintenant est au centre de ma fente comme un point d'exclamation, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe. Je tourne sur moi même, dévoile mon cul à l'assemblée plénière, tout le monde doit savoir de quoi je retourne et puisse apprécier la marchandise. Ma langue trop courte pourlèche mes babines, ils ne tiennent plus, sifflent, hurlent maintenant, me veulent, désirent palper la marchandise, que toute la surface de ma peau ne m'appartienne plus. Je saisis une cigarette, plutôt que l'offrir à la flamme d'un briquet je la porte à celle de mon corps et joue avec, le bout orange glisse sur mes mamelons jusqu'à ce que durcissent et bandent mes tétines, je les vois tous, langues au sol comme des tapis offerts, pour que je me déhanche et vienne me noyer au fond de leurs glottes. Objet, chose, bibelot, catin peu importe comment ils m'appellent pourvu que je n’aie plus d'humanité qu'un lointain souvenir. La cigarette maintenant est au centre de ma fente, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe. Regardez messieurs les graveleux comment je tends mon ventre, matez-moi au sol maintenant et admirez mes fesses !!! Plus ? Que je les écarte pour qu'apparaissent mon néant dans lequel vous viendrez vous perdre. Oui matez, mettez vous en appétit avec mes amuses gueules. Entendez vous le crissement de ma poitrine sur le carrelage froid qui dér ape sans cesse, et mon visage qui ne cesse de faire la moue de tête à queue. Je me glisse deux doigts entre mes bourrelets envie de me lécher et de les tendre en l'air. Ma liqueur en bouche m'envire soudain. Certains sortent leurs bites et bavent déjà à l'idée de me déflorer. De ma bouche d'arômes tous les chemins entre mes cuisses l'hymen. Qui sera le premier à me désosser, battez vous messieurs, ruez vous sur moi pour que le mâle dominant emporte la mise et ne laisse que des quartiers encore chauds et sa nglant au reste de la meute. Je suis dos à la porte d'entrée, cuisses largement ouverte face à l'assemblée, fouraillant ce qui reste de ma vertu avec mes petits doigts. Je vais bientôt me perdre, noyée par les orgasmes si longtemps retenus. Il me tarde de jouir, vite, fort, haut et de suite remettre des doigts pleins mon assiette pour de nouveau grimper. Jouir comme une boulimique, quitte à tout vomir pour de nouveau me mettre la gueule dans le frigo, sans prendre soin d'en fermer la porte, remettre le couvert aussitôt. Alors que toute tremblante au porte de la jouissance, sourde de trop me masturber, je suis surprise par deux coups brefs et un long. C'est ainsi que sonne mon ours mal léchant de père, qui n'ayant plus les clés, passe parfois prendre des affaires restantes profitant de l'absence de ma mère. La peur soudain m'étreint mais s'y mêle l'orgasme à portée de mes doigts, je n'en puis plus, je m'abandonne, excitée comme rarement de le savoir juste derrière la porte, prêt à me surprendre la main dans mon sac. Je frotte, je lustre mon starter, devient écarlate, je vais exploser dans un torrent de pisse et me répandre. Peu importe maintenant ce qu'il adviendra, même si ma source traverse le pas et enduit ses semelles. Je jouis en me mordant les lèvres jusqu'au sa ng, une première fois puis la honte me pousse à couvrir cet orgasme d'un second. Je suis allongée maintenant, totalement désarticulée, pantelante. Il sonne de nouveau, insiste encore mais rien n'y fait, mon égoïsme ne cédera pas,. Je m'en fiche pa pa que tu veuilles rentrer m'entends tu, je m'en branle, j'ai d'autres chattes à fouetter. ........... Entends le grondement sourd de ta putain de fille. Las, il est parti pendant que je retrouve mes esprits, me relève et vois dans le miroir un visage méconnaissable, dégoulinante de fard et rimmel. Je ressemble à une pute passée dans une essoreuse à salade. Vite, nettoyer, doucher, des aiguilles de jet tièdes dirigées vers le bas, encore une fois, j'ai dû faire trémousser mon bassin, pour éteindre le brasier de ma honte. A-t-il entendu glissements et gémissements, mes odeurs femelles sont elles restées cloitrées derrière la porte ou alors volatiles sont parvenues à ses narines aguerries ? Après avoir fait le tour de l'appartement pour vérifier qu'il ne reste aucune trace de l'ouragan, je me suis affalée dans mon lit, un livre de cours sagement posé à mes cotés, pour de nouveau mentir sur qui je suis vraiment.
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Voilà.
Prête pour le grand voyage.
Le saut dans le vide.
J'ai assez de plumes, je pense, pour glisser hors du nid et prendre mon envol.
Il ne me reste plus qu'à assembler les pièces du puzzle savamment accumulées au fil des semaines.
Difficile de me souvenir quand cette idée a germé.
A bien y réfléchir, depuis toujours... Mais si je devais retenir un instant-clef, alors, peut-être...
Oui peut-être cet après-midi où, en visite chez ma tante, j'étais montée dans le grenier chercher dans l'armoire magique une bande dessinée...
Tout aurait pu se passer comme toujours, ayant trouvé de quoi rassasier le besoin de peupler ma solitude... Je me serais assise là sur le vieux canapé pour...
Sauf que ce jour-là, la vieille malle en osier, à coté de laquelle je passais régulièrement sans y prêter attention sembla se mettre en travers de ma route... Cette fois-là, elle m'interpellait.
J'étais passée tellement de fois devant cette vieille malle en osier que j'avais fini par ne plus la remarquer.
Ce jour-là, elle me frôla et éveilla l'irrépressible envie de l'ouvrir et d’y découvrir, posé au-dessus d'une pile de vêtements, ce magnifique gilet noir extrêmement ajouré : il fut pour moi un déclic.
Il m'attendait, me supplia même de venir recouvrir ma peau pour dévoiler mon âme.
Demander à ma tante de pouvoir l'emprunter ?
Impossible !!!
Elle aurait volontiers accepté, là n'est pas la question, mais en le dérobant, il prit une dimension nouvelle.
Dès lors, je fus happée dans une spirale infernale.
A commencer par le plaisir mêlé à la peur de voler, oui, l'un ne va pas sans l'autre.
La liste serait longue à énumérer de tous mes petits larcins commis ici et là.
Toujours de façon impulsive, ne pouvoir refreiner l'envie...
Dans les rayons cosmétiques, crayons, mascaras, liner, tubes de rouge, en veux-tu en voilà, tout était bon. Un jour, emportée par mes fièvres, j'ai profité d'être avec ma grand-mère pour en voler plus que de raison. Qui aurait imaginé une fille d'allure si innocente et si sage, accompagnant une vieille dame respectable, se gaver les poches de rimmel et de fards à joues.
Je sortais le cœur palpitant à chaque fois, la peur au ventre de me faire alpaguer par un surveillant mais à aucun moment je ne fus inquiétée. Mon invisibilité endurée depuis si longtemps était devenue une arme redoutable. De retour dans ma chambre, je ne pouvais me retenir d'étaler l'ensemble de mon butin sur le lit : autant de pièces alignées sur l'échiquier de mon plaisir. Ensuite ranger le tout dans le sac et le cacher en haut de mon placard.
Voleuse, menteuse, vicieuse... tous ces adjectifs pour me mettre bientôt sur un socle et tenir à bout de bras le flambeau des allumeuses.
Ca y est, nous y sommes....Enfin.
Elle vient de quitter l'appartement.
Ses pas résonnent dans l'escalier.
Quelques secondes encore, du haut de la fenêtre, je vois le véhicule partir. Elle ne reviendra pas avant la fin de l'après-midi.
Cette fois, j'ai bien veillé à ce qu'elle n'oublie rien.
Je file à la porte et ferme la serrure, y maintiens la clef pour ralentir tout retour inopiné, éviter ce qui, la dernière fois, aurait pu devenir un drame.
Je vais pouvoir jouer à la poupée; retour dans ma chambre, je monte sur la chaise, retrouve en haut
mon sac puis, avec précaution, le dépose sur le lit.
Voici le moment tant attendu.
Religieusement, je sors ma tenue de scène et tous les artifices. Un vertige s'empare de moi... Comment ai-je pu dérober tant de choses sans me faire prendre la main dans le sac par les surveillants? Palettes de couleurs, faux cils longs comme des doigts, tubes divers... on se croirait à Carnaval.
J'imagine revenir à la maison, honteuse, encadrée par deux molosses à l'air sévère, pour une perquisition dans mon poulailler sous les yeux effarés de ma mère tombant des nues de découvrir que sous son toit vivait une poularde affamée.
Des tenues qui n'en sont pas pour une fille de mon âge, ni pour aucune autre qui se respecte; un rayon entier de cosmétiques, des images obscènes et surtout les photos édifiantes de ma nudité offerte dans cette Villa, pratiquant nue ma séance de gymnastique sans avoir à douter sur l'auteur des clichés.
Cette envie de colorer mes joues à sa manière, plus naturelle et immédiate en décochant de monumentales gifles devant les surveillants qui, sans le moindre doute, en rêveraient eux-mêmes à moins qu'ils ne se mettent à bander et ne m'obligent à passer l'éponge en.......
Mais voilà, la truie est passée entre les mailles du filet et il est grand temps pour elle d'aller couvrir le grand miroir qui fait face à la porte d'entrée, me délectant par avance de l'instant, quand, dans le roulement de tambour de mon ventre tendu, je tendrai la main vers le pan du tissu pour dévoiler la bête à la face du monde.
Retour dans mon barnum: ayant à peine franchi le seuil, ma robe est à mes pieds... Me voici nue, prête à grimer, modeler, pâte tendre à tartiner, me pétrir à ma guise.
Emporte-moi le plus loin possible, défais-moi d'elle. Je n’en peux plus de vivre à son crochet.
Je sors crayons, tubes et pinceaux... oh ! Si j'avais pu, je serais allée au rayon outillage dérober de larges rouleaux ainsi que des truelles pour dégrader ma façade d'innocence.
Je fais virevolter les poudres sur ce visage blafard, force le trait, ne lésine pas sur la matière, écrase plus que de raison les mines sur la mienne, couvre pour mieux révéler ce qui était caché. Inaccoutumée de me mettre sous la lumière, je fais comme je peux, à la manière des autres mais de manière outrageante. J'applique une épaisse couche de fond de teint, trop certainement. Mais trop ne sera jamais assez pour ensevelir l'innocence. Je rehausse généreusement mes joues d'un blush rose bonbon. Ensuite, ce ne fut qu'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, mélangeant allègrement bleu électrique et rose fluo jusqu'au dégoût. J'ose tout, ne souhaite plus me reconnaître: renaître. Je suis si colorée qu'on croirait que je viens de courir un marathon. Et le mascara... ah le mascara ! Comme si de folles araignées avaient tissé des toiles sur mes yeux.
J'embaume mon visage blafard sous les linceuls d'Eros.
La Louve sort du bois, appâtée par ma chair fraîche, cinq jours à attendre, se morfondre à l'étroit, l'abdomen ankylosé à force de réclamer son dû sans assouvir sa faim. Pas une seule caresse, pas le moindre orgasme... Voici cinq jours que j'épargne clito’ et doigts. J'ai le bassin en vrille, ça me démange. Il faut faire vite maintenant, ma mouflette se morfond depuis trop longtemps au fond de son terrier.
Méthodiquement, je brosse ma chevelure, isole deux grosses mèches de chaque côté que je ceins d'un élastique, offrant ainsi un contraste saisissant à mon visage outragé.
J'ai renoncé à rembourrer ce corps sans volumes. Trop complexe de vouloir les cacher. Mon corps n'a plus besoin d'être masqué, lui... Au contraire même, il doit apparaître aussi imparfait qu’il est, la honte doit être palpable, quantifiable, outrancière. Je veux que mes côtes soient à fleur de peau. Traquer mes hontes dans leurs moindres recoins. Cendrillon famélique enguenillée qui bientôt poussera les portes d'un ball-trap pour se faire tirer de son morne quotidien.
Je m'exhibe telle que je suis, me défais de ces flétrissures quotidiennes, m'obligeant à calfeutrer mon corps pour ne pas l'exposer aux quolibets.
Sans être tenue par la main, de moi-même, me dirige vers l'étal offrir aux camelots mes arêtes, le saillant de mes hanches, la fermeté de mes citrons, mon chlorotique teint.
Il ne reste plus qu'à vêtir la poupée, afin qu'elle puisse, volatile, arpenter les trottoirs de l'éther.
Me voici enfin badigeonnée, fagotée; je jette un dernier regard dans le petit miroir, y vois la gamine me faire un dernier signe de la main. Elle est à quai, je peux m'éloigner sans envie ni besoin de lui répondre maintenant; j'ai mis les voiles sur ma peau, il ne me reste plus qu'à me laisser porter par les vents mauvais.
Chassez le naturel, je reviens au tripot.
Nous y sommes presque, maintenant que la messe est sur le point d'être dite.
J'enfile difficilement cette culotte bien trop petite pour mes hanches mais suffisante pour épouser mes renflements intimes. J'ai passé du temps, usant de chlore et d'eau oxygénée pour lui donner encore plus de transparence... là où je vais. On ne doit pas me deviner.
J'ai hâte de m'alanguir dans les torrents de lave du miroir, jusqu'à la fonte des grâces. J'approche de mon bureau, extrais de la chemise l'enveloppe au contenu sulfureux. Mes vacances en Espagne, ma coquille d'innocence qui se fend sous les coups de becs de la perversion. La luxure glissant le long de mes cuisses, mon poitrail ouvrant à peine ses paupières.
Tous les souvenirs remontent à la surface, s'entrechoquent, ses yeux posés sur moi, les miens timidement clos de peur que soudain le rêve n'éclate comme une bulle.
Et puis les autres images, glanées ça et là, copiées pour certaines, découpées pour d'autres, gravures, photos, tableaux qui n'ont jamais manqué d'atteindre leur but... Activer le roulis de mes doigts sur le bulbe de la félicité.
Le souffle court, je franchis le seuil de ma chambre, me dirige vers celle de maman, ouvre le coffret à bijoux, choisis son beau collier de perles. Imaginant qu'il m'a été offert par un vieux bourgeois qui l'autre nuit, enivré par l'envie, a voulu réserver sa place pour être le premier à franchir l'un de mes portillons.
Il tombe de mon cou, finit à l'exact milieu de mon torse.
L'heure de me présenter est venue, d'un pas solennel, j'avance; que balancent mes fesses, tanguent mes hanches, j'entre dans l'arène des putes. Mes yeux mi-clos et ma bouche entre-ouverte, je me dirige vers cette maison ouverte. Vingt-sept enjambées pour arriver jusqu'au meuble à chaussures, en extrais les trop hautes aiguilles de maman dans lesquelles m'escarper, jusqu'au vertige de la chute de mes reins.
Dos collé à la porte d'entrée, je fais face au grand miroir, prête à retirer l'hymen immaculé qui le voile. Je me baisse doucement, dépose au sol les images, les plus précieuses sur le meuble à chaussures. Je les regarde passant de l'une à l'autre comme on changerait de cavalier dans un quadrille enfiévré, mes yeux dansants virevoltent, enivrée je chavire déjà. Trois pas en avant, l'équilibre est précaire, il me tarde de sombrer corps et âme. Je tends ma main sur le pan du tissu, d'un coup sec tire la grande voile et retourne sans regarder vers la passerelle pour pouvoir me jeter.
Le miroir est là qui me tend les yeux, je ne cède pas à ses avances, encore me tendre, me liquéfier, plonger. Sentir la suppliciée, les orteils attirés par le vide, prête au moindre souffle à basculer.
Alors je regarde les images, les fais tournoyer, mélange acteurs et décors dans un même tableau, agglomère les scènes...
Me fixe quelques secondes puis replonge de nouveau vers...
J'aime ces moments-là, lorsqu'avec furie les hormones tambourinent des quatre fers à la porte, sachant que bientôt de l'écurie sera lâchée la jument.
Je me suis souvent imaginée, dépenaillée devant le chevalet d'un Balthus ou d’un Degas, dans une arrière salle de l'Opéra, face un parterre de bourgeois venus admirer les balbutiements de mon corps.
Mais aujourd'hui je me destine à une ambiance plus particulière.
Aujourd'hui,........on disait...... que j'allais au bar.
Tu sais, celui de l'impasse qui longe le quai.
Là où déambulent dans la brume les filles de mauvaises vie, on les entend tels des fantômes faisant résonner les aiguilles de leurs talons sur les pavés glissants. Ce vieux troquet aux vitres bien moins sales que les âmes damnées qui le fréquentent et n'ouvre qu'à la nuit tombée.
Je suis tenaillée par la peur d'en pousser la porte mais l'envie de venir me griller les ailes sous les projecteurs est bien trop forte.
J'entends le piano enroué, les verres qui cognent sur des tables crasseuses, les cris d'ivresses.
Ne reste plus qu'à trouver l'inconscience de pousser cette porte et apparaître dans l'encadrement. Rester figée de terreur attendant qu'une main me tire vers l'intérieur et... qu'il en soit fini de moi.
Respirer fort, prête à briser le carcan de mes paupières, voir l'infâme qui me ronge la moelle.
Fini de jouer à cache-cache, il est temps que ma chatte dévore la souris.
Remonter au plus haut cette jupe trop courte afin que les regards se ruent et pillent ce que j'ai de précieux.
Enfin je la vois, poupée chiffon et de chair, incandescente fille, mon dieu qu'ai-je fais de moi !!!!!!!!
Déjà j'entends leurs commentaires graveleux, les insultes qui fusent le long de mes cuisses, leurs yeux gorgés de morves, leurs mains pleines de graisse et de doigts.
Comment une fille si jeune ose-t-elle s'échouer ici-bas ?
Pour me donner contenance, jouer les grandes, je saisis alors une cigarette, la porte à mes lèvres que doucement j’insère entre mes ourlets roses pour l'humecter de mes humeurs intimes. Puis avec le filtre, je joue à la surface de mes mamelons afin qu'ils durcissent.
Ma culotte moulante et cristalline, révèle plus que ne masque le dodu de mon ventre, poussin de femme aux flancs sinueux aux cuisses trop fines, n'ayant pas de duvet, on voit parfaitement mes deux ourlets et le pli discret, juste une estafilade. J'ai envie de moi, d'essuyer la semelle de mes doigts enduite de vermine sur le paillasson de mes illusions perdues.
Mon dos glisse doucement le long de la porte, une main presse mon citron de sein gorgé de sang tandis que l'autre est déjà en branle. Je m'imagine ingénue gamine passant sur les genoux de tous, me laissant palpée. Tous ces vieux obligés de noyer la honte de tripoter une enfant sous des torrents d'insultes. Trainée, catin, petite pouffiasse, roulure de bas étage, tu devrais avoir honte d'exciter ainsi des vieux à l'agonie devant ton corps de pucelle
La culotte tombe devenue inutile encombrante et la cigarette maintenant est au centre de ma fente comme un point d'exclamation, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe.
Je tourne sur moi même, dévoile mon cul à l'assemblée plénière, tout le monde doit savoir de quoi je retourne et puisse apprécier la marchandise. Ma langue trop courte pourlèche mes babines, ils ne tiennent plus, sifflent, hurlent maintenant, me veulent, désirent palper la marchandise, que toute la surface de ma peau ne m'appartienne plus.
Je saisis une cigarette, plutôt que l'offrir à la flamme d'un briquet je la porte à celle de mon corps et joue avec, le bout orange glisse sur mes mamelons jusqu'à ce que durcissent et bandent mes tétines, je les vois tous, langues au sol comme des tapis offerts, pour que je me déhanche et vienne me noyer au fond de leurs glottes.
Objet, chose, bibelot, catin peu importe comment ils m'appellent pourvu que je n’aie plus d'humanité qu'un lointain souvenir.
La cigarette maintenant est au centre de ma fente, il serait inutile et vain de vouloir l'allumer tant le papier s'imbibe.
Regardez messieurs les graveleux comment je tends mon ventre, matez-moi au sol maintenant et admirez mes fesses !!! Plus ? Que je les écarte pour qu'apparaissent mon néant dans lequel vous viendrez vous perdre. Oui matez, mettez vous en appétit avec mes amuses gueules. Entendez vous le crissement de ma poitrine sur le carrelage froid qui dérape sans cesse, et mon visage qui ne cesse de faire la moue de tête à queue.
Je me glisse deux doigts entre mes bourrelets envie de me lécher et de les tendre en l'air. Ma liqueur en bouche m'envire soudain. Certains sortent leurs bites et bavent déjà à l'idée de me déflorer. De ma bouche d'arômes tous les chemins entre mes cuisses l'hymen.
Qui sera le premier à me désosser, battez vous messieurs, ruez vous sur moi pour que le mâle dominant emporte la mise et ne laisse que des quartiers encore chauds et sanglant au reste de la meute.
Je suis dos à la porte d'entrée, cuisses largement ouverte face à l'assemblée, fouraillant ce qui reste de ma vertu avec mes petits doigts. Je vais bientôt me perdre, noyée par les orgasmes si longtemps retenus. Il me tarde de jouir, vite, fort, haut et de suite remettre des doigts pleins mon assiette pour de nouveau grimper. Jouir comme une boulimique, quitte à tout vomir pour de nouveau me mettre la gueule dans le frigo, sans prendre soin d'en fermer la porte, remettre le couvert aussitôt.
Alors que toute tremblante au porte de la jouissance, sourde de trop me masturber, je suis surprise par deux coups brefs et un long.
C'est ainsi que sonne mon ours mal léchant de père, qui n'ayant plus les clés, passe parfois prendre des affaires restantes profitant de l'absence de ma mère.
La peur soudain m'étreint mais s'y mêle l'orgasme à portée de mes doigts, je n'en puis plus, je m'abandonne, excitée comme rarement de le savoir juste derrière la porte, prêt à me surprendre la main dans mon sac. Je frotte, je lustre mon starter, devient écarlate, je vais exploser dans un torrent de pisse et me répandre. Peu importe maintenant ce qu'il adviendra, même si ma source traverse le pas et enduit ses semelles. Je jouis en me mordant les lèvres jusqu'au sang, une première fois puis la honte me pousse à couvrir cet orgasme d'un second. Je suis allongée maintenant, totalement désarticulée, pantelante. Il sonne de nouveau, insiste encore mais rien n'y fait, mon égoïsme ne cédera pas,.
Je m'en fiche papa que tu veuilles rentrer m'entends tu, je m'en branle, j'ai d'autres chattes à fouetter. ...........
Entends le grondement sourd de ta putain de fille.
Las, il est parti pendant que je retrouve mes esprits, me relève et vois dans le miroir un visage méconnaissable, dégoulinante de fard et rimmel. Je ressemble à une pute passée dans une essoreuse à salade.
Vite, nettoyer, doucher, des aiguilles de jet tièdes dirigées vers le bas, encore une fois, j'ai dû faire trémousser mon bassin, pour éteindre le brasier de ma honte.
A-t-il entendu glissements et gémissements, mes odeurs femelles sont elles restées cloitrées derrière la porte ou alors volatiles sont parvenues à ses narines aguerries ?
Après avoir fait le tour de l'appartement pour vérifier qu'il ne reste aucune trace de l'ouragan,
je me suis affalée dans mon lit, un livre de cours sagement posé à mes cotés, pour de nouveau mentir sur qui je suis vraiment.
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Elle songeait avec une volubilité charmante, de ses beaux rêves chantants sans aucune des intonations criardes ou bien geignardes des paysannes. On la sentait possédée de son propre plaisir. Juliette acquiesçait et Charlotte souriait. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Le diable va là où il trouve à manger et à boire. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte, et montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Ce qu'on exprime est souvent obscur. On peut discuter sur les mots, mais enfin les mots sont là. Ce qu'on pense et ce qu'on sent, au contraire, n'est en vérité nulle part ailleurs que dans les gestes qui en naîtront ensuite. La pensée, le sentiment, tout ce qui ne s'exprime pas directement n'est pas un language intérieur perçu par une oreille secrète qui n'a qu'à le traduire en paroles pour que tout devienne clair et public. Il n'y a pas de langage intérieur et la pensée et le sentiment, qui ne sont tout de même pas rien que néant, sont plus proches de n'être rien d'autre que d'être quelque chose d'exprimable, d'univoque et de tranché. L'amour, comme la fortune, est cumulatif. Ainsi prennent place dans la chaîne des évènements, des êtres qu'on s'imagine aimer. Elles s'aimaient, non pas d'un amour impossible mais d'un amour vrai.
Elle avait un air fou et caressant, prêt à tout pour plaire, elle rayonnait avec une façon de s'abandonner en se mettant hors d'atteinte qui chavirait. Elle pensait à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur.
Elles goûtaient cette complicité qui est celle des petits matins, des fatigues extrêmes, des situations périlleuses, ce tressaillement de n'être que deux contre tous, contre l'habitude immémoriable qui découpe la vie en une tranche diurne et une tranche nocturne. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, le danger rôde toujours, même dans les contes de fée.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Rien n’est facile pour un dominant qui prévoit des scénarii à réaliser lors des séances avec son soumis. L’information au niveau des accessoires et des consommables utilisés est primordiale, d’autant que le soumis, par contrat tacite, lui abandonne toute son existence dans une totale confiance.
Ce fut mon cas : Il y a bien longtemps j’aimais les jeux de cire. j’en garde un bon souvenir et désire vous partager mon expérience ainsi que les mises en garde.
Un des nombreux jeux du BDSM consiste à faire couler de la cire fondue sur la peau du soumis, ce qui, s’il n’est pas pratiqué correctement, pourrait entrainer des dommages graves et irréversibles.
La cire sera donc de bonne qualité.
Le soja fond à environ 54° Celsius.
La cire au soja, généralement très molle est idéale pour les débutants car elle refroidit et durcit au contact de la peau et est le moins susceptible de provoquer des irritations. Le bémol, selon les soumis qui y font appel, est que le nettoyage est un peu difficile.
La cire d’abeille fond à environ 63 ° C (145 ° F)
A moins d’être expérimenté, ces bougies sont à éviter pour jouer à la cire. C’est le type de bougies chauffe-plat.
Les points de fusion indiqués ne concernent que des cires pures.
Au moment où des additifs sont ajoutés, la température du point de fusion augmente. On évitera donc les bougies teintées, parfumées ou métalliques.
Suivez la règle SSSC
Cela signifie Sûr, Sain, Sobre et Consensuel.
Ni le Dominant, ni le soumis ne peuvent être sous l’emprise de drogues ou d’alcool. C’est une règle qui vaut pour n’importe quelle séance de BDSM.
Le dominant doit constamment être à l’écoute des sensations de son soumis, et le seuil de la douleur ne peut être augmenté chez le soumis.
Les cinq sens doivent être constamment en éveil aussi bien chez le dominant que chez le soumis.
AVANT DE COMMENCER
Tester la cire
Tester la tolérance à la douleur lors de chaque type de séance, c’est l’ABC du BDSM. Un soumis qui résiste à la douleur du fouet ne résistera peut-être pas à celle de la cire. La tolérance à la chaleur est une chose très personnelle.
C’est ainsi que le dominant testera toujours la bougie à l’intérieur de son poignet avant de jouer (oui, si c’est trop chaud pour lui, il ne devra pas le faire sur son soumis).
Ensuite, le dominant teste sur le poignet du soumis.
A quelle distance ?
Le dominant ne doit jamais verser de la cire sur la peau, mais l’ égoutter à une distance suffisante de la peau de son soumis, en fonction de la partie du corps ciblée. Les testicules sont plus sensibles que le bras. Pendant le laps de temps de l’écoulement entre la bougie et la cible, elle refroidira déjà. Le “goutte à goutte “ doit être varié quitte à revenir en arrière et jouez à relier les points.
Le dominant doit garder à l’esprit que plus la distance à partir de laquelle vous l’égouttez est grande, plus le risque d’éclaboussure est grand. Pour cette raison, le dominant évitera l proximité du visage, même si les yeux du soumis sont bandés.
Le dominant joue avec les sensations qu’il transmet à son soumis
Le jeu de cire donnera déjà au soumis, entièrement nu et à la merci de son dominant une émotion et une excitation dont l’érection est la partie visible. Le dominant prendra soin de son soumis en embrassant ou caressant son corps pendant la séance, en le chatouillant avec des plumes ou de la fourrure, en utilisant des vibromasseurs ou autres jouets sexuels, en fouettant la cire ou en y incorporant des glaçons pour une sensation chaud/froid, en tenant sa main sur la cire fraiche pendant qu’elle refroidit. Le toucher crée de l’intimité.
Les dominants les plus expérimentés prendront un couteau à beurre pour racler la cire.
Après l’effort, le réconfort.
Après chaque jeu BDSM, le dominant sait qu’il y a obligatoirement un suivi. Bisous, câlins, eau, réconfort et câlins encore. Lors des jeux de cire, le dominant ajoutera de la crème hydratante à l’aloès ou de la crème solaire avec un léger massage sur la peau.
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Pour écarter le risque de cancer
Selon une étude établie sur dix-huit années, nous devons impérativement éjaculer plusieurs fois par semaine si nous n’avons pas envie de contracter un cancer de la prostate. Et au diable les conceptions philosophiques ou religieuses qui démentent cette affirmation.
L’éjaculation permet de « rincer » la prostate de toutes les substances chimiques cancérigènes qui s’y trouvent.L’étude montre aussi que, plus nous avançons en âge et moins nous sommes nombreux à éjaculer régulièrement ; pourtant c’est bon pour la santé. Ejaculer, c’est dire OUI à la vie. Plus on s’éclate sexuellement et plus elle nous semble belle.
Comme nous n’avons pas nécessairement le partenaire à disposition à chaque occasion, il est indispensable d’éjaculer et de jouir seul chaque fois qu’on en a la possibilité.
A défaut, ce qui pourrait compenser, c’est la pratique d’un sport régulier.
Pour améliorer la qualité des spermatozoïdes
Plus nous éjaculons régulièrement, plus nous améliorons la qualité de nos spermatozoïdes puisqu’en éjaculant, nous évitons que les spermatozoïdes s’altèrent dans notre organisme. Ce faisant, nous avons moins de spermatozoïdes, mais ils sont de meilleure qualité et en meilleure forme.En BDSM, nombreux sont les dominants qui prônent l’abstinence de leur soumis. L’abstinence, dans un jeu érotique, est bénéfique. Toutefois, c’est au dominant de gérer. La permission peut être accordée au soumis d’éjaculer, ou de se laisser masturber à titre de “récompense“. Il pourrait tout aussi bien envisager la masturbation ou la fellation entre deux soumis.
Je suis très sérieux en disant que les personnes de mon âge, dans mon entourage, sont très nombreuses à avoir contracté un cancer. Evidemment, bien souvent, elles ne pratiquent aucun sport.
Pour maintenir le moral au top niveau.
On sait depuis des lustres que le “lâcher prise“ évacue le stress. C’est donc bénéfique essentiellement pour le soumis. Par ailleurs, en se masturbant, le cerveau libère de la dopamine (qui favorisent la sensation de bien-être) et des endorphines ( qui diminuent la douleur et le stress).
Conclusion : pratiquons le BDSM et le SPORT
L’un ne va pas sans l’autre. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que le BDSM est bon pour la santé, et les organismes de santé ne cessent de répéter qu’il faut bouger et pratiquer un sport pour rester en bonne santé
.Et tant pis pour les modes de pensées hérités des générations dépassées. Il faut s’en départir. C’est vital pour qui désire vivre heureux.
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Briser le Mythe du « Safe Word »
Dans l'antre sombre et envoûtant du BDSM, le « safe word » est souvent élevé au rang de saint Graal , le mot magique censé offrir un bouclier impénétrable contre la douleur et le non-consensuel. Mais, soyons réalistes, cette illusion de sécurité peut être aussi fragile qu'une corde de bondage trop tendue. Ce n'est pas juste un mot ; c'est une promesse – parfois brisée, sovent ignorée, et bien trop fréquemment mise en avant comme une solution miracle à des dynamiques de pouvoir bien plus complexes. À l'heure où le désir de repousser les limites rivalise avec celui de se sentir en sécurité, il est temps de lever le voile sur les véritables enjeux du « safe word » et de questionner sa toute-puissance. Es-tu prêt à explorer le côté obscur de cette pratique ? attache ta ceinture, parce qu'ici, rien n'est tabou.
La Psyché des Aventuriers de l'Extrême
Dans le royaume interdit du BDSM, où la douleur et le plaisir dansent ensemble dans une étreinte électrisante, la frontière entre la sécurité et le danger est une ligne ténue, souvent floue , parfois volontairement effacée. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils attirés par cet abîme où le contrôle et l'abandon se mêlent ? La réponse réside dans les recoins les plus sombres et intimes de notre psyché.
Pour ceux qui osent s'aventurer au-delà des limites conventionnelles, le « safe word » n'est pas une sécurité, mais un défi à la hauteur de leurs désirs les plus enfouis. C'est l'appel du vide, le besoin irrépressible de ressentir chaque nuance de pouvoir et de soumission. Ces âmes audacieuses ne cherchent pas juste à être touchées ; elles veulent être transcendées, déchirées de leur zone de confort et jetées dans le tourbillon de la sensation pure et débridée.
Dans cet espace, les motivations ne sont pas celles du commun des mortels. Ici , le controle absolu ou l'absndon total ne sont pas simplement des options ; ce sont des nécessités vitales. La soumission n'est pas une faiblesse, mais une force. La domination n'est pas une simple maîtrise, mais une compréhension approfondie des besoins de l'autre. Et dans cette danse délicate, le « safe word » peut devenir une limite qu'ils choisissent de franchir.
Est-ce une témérité insensée ou une recherche profonde d'identité ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que dans le feu de cette quête de soi, le « safe word » n'est qu'un fil de sécurité que certains choisissent consciemment d'ignorer, car c'est seulement en repoussant ces frontières qu'ils touchent du doigt la véritable essence de leur désir.
Quand le « Safe Word » est Ignoré
Dans l'univers BDSM, le « safe word » est censé être la corde de rappel dans une escalade périlleuse. Pourtant, que se passe-t-il quand ce filet de sécurité se brise, ou pire, est délibérément ignoré ? Le théâtre BDSM est un lieu où le pouvoir et la vulnérabilité s'entremêlent , mais parfois, la pièce prend un tour inattendu et effrayant.
Imagine une scène où le jeu commence comme une danse bien chorégraphiée. Les participants se sont entendus sur un scénario, des limites claires ont été établies, et le « safe word » a été échangé comme une clé de confiance. Mais à mesure que l'intensité monte, les lignes se brouillent. Le dominant, peut-être enivré par l'autorité accordée, ou poussé par une quête inextinguible d'authenticité émotionnelle, choisit de fermer les oreilles à ce mot de sécurité.
Pour le soumis, la panique s'insinue comme un poison lent. L'esprit hurle pour retrouver le contrôle, mais le corps est déjà captif du moment, de l'extase et de la terreur confondues. Ce n'est pas seulement une trahison de confiance ; c'est une immersion brutale dans un cauchemar éveillé. La rupture est palpable, l'espace sécuritaire s'est transformé en un champ de bataille émotionnel où les armes sont la peur, la confusion, et un étrange frisson de plaisir déviant.
Pourquoi ce risque est-il pris ? Parce que, dans cet univers de masques et de vérités crues, certains cherchent à tout prix cette poussée d'adrénaline ultime, à défier le confort trompeur du « safe word » et à s'abandonner pleinement à la mer impétueuse de leurs désirs. Cela soulève une question obsédante : le jeu de pouvoir en vaut-il la peine, lorsque le mot censé vous libérer est celui qui pourrait vous enchaîner ?
Dans ces moments, le « safe word » devient un écho vide dans une pièce où la domination et la soumission ont transcendé le consensuel, et où le danger et la vulnérabilité s'entremêlent dans une danse dangereusement séduisante.
La Foi Aveugle en un Mot
Dans les donjons où règnent fouets et chaînes, le « safe word » est souvent perçu comme le dernier bastion de sécurité, le gardien inébranlable entre plaisir et traumatisme. Mais accorder une confiance aveugle à ce simple mot peut être un jeu dangereux, voire fatal, lorsqu'on plonge tête baissée dans l'abîme du BDSM.
Considérons ceux qui s'abandonnent à cette pratique avec la conviction que ce mot leur permettra de reprendre le contrôle à tout moment. Le piège ici est subtil : il repose sur l'illusion que le « safe word » suffira à briser l'enchantement d'une scène qui tourne mal. Cependant, comme une ancre qui ne tient pas face à la tempête, la foi en ce mot unique peut être naïve.
Les récits abondent de sessions où le « safe word » a été crié mais n'a jamais été entendu, étouffé par la cacophonie des sensations ou, pire, volontairement ignoré. Ces témoignages révèlent un paradoxe cruel : en s'abandonnant à la sécurité promise par un seul mot, certains oublient qu'il doit être prononcé, compris, et respecté pour avoir un effet réel. La réalité est que la puissance du « safe word » dépend autant de la volonté de l'entendre que de celle de le dire.
Derrière cette confiance mal placée, se cache souvent un besoin désespéré de croire en la bonté et la compréhension inconditionnelle du partenaire dominant. Pourtant, comme toute chose humaine, cette confiance est faillible. Les participants aux jeux BDSM doivent constamment négocier entre leur désir ardent de s'abandonner totalement et la nécessité de garder une part de vigilance.
Ainsi, dans l'ombre des donjons et des chambres feutrées, il est vital de reconnaître que la foi aveugle en un « safe word » peut mener à des désastres silencieux. Avant de l'invoquer comme un bouclier imparable, il est crucial de bâtir une confiance bien plus profonde et authentique, où la communication dépasse la simple invocation d'un mot, et devient un véritable dialogue de confiance et de respect mutuels.
Réflexion Sans Fin
Alors que les ombres du BDSM continuent de fasciner et de séduire, le mythe du « safe word » comme rempart infaillible mérite d'être reconsidéré. Dans cet univers de désirs profonds et de jeux de pouvoir, nous avons exploré comment, souvent, ce mot sacré est surévalué et, dans certains cas, désastreusement ignoré. La vérité est que le « safe word » n'est qu'une infime partie d'un tissu complexe de communication et de confiance qui nécessite une compréhension mutuelle bien plus profonde.
Chaque interaction dans cet univers n'est pas simplement un jeu, mais une danse délicate d'identité, de pouvoir, et de consentement. Le BDSM, dans toute sa gloire et sa transgression, nous pousse à questionner non seulement les limites de notre corps, mais aussi les frontières de notre confiance en autrui. C'est un miroir de nos désirs, une quête de vérité où la sécurité ne repose pas uniquement sur un mot, mais sur une alchimie fragile entre contrôle et abandon.
Il est crucial, pour ceux qui choisissent d'arpenter ce chemin, de toujours se rappeler que derrière l'intensité des cordes et des lanières, se cache la responsabilité de cultiver un espace où chaque voix est entendue et respectée. Le véritable défi n'est pas de trouver le mot parfait, mais de forger une relation où chaque participant est écouté et valorisé, au-delà des simples échos du « safe word ».
Laisse cette réflexion te hanter, te pousser à explorer les nuances de chaque interaction. Car, dans ce voyage où le plaisir et la douleur s'entrelacent, le véritable art du BDSM réside dans l'absence de réponses faciles, et dans la quête perpétuelle d'un équilibre où les mots prennent tout leur sens.
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"Les souvenirs empêchent d'avancer. Il faut de la force pour les effacer, ne laisser personne vous abattre, rester ferme dans vos choix et aller de l'avant, sans vous retourner". Les artistes sont souvent des amoureux inconditionnels, passionnés et entiers. Salvador Dalí, référence du surréalisme, n'échappe pas à la règle. Lui qui vit avec le fantôme d'un frère qu'il a remplacé aux yeux de ses parents et l'absence d'une mère emportée par un cancer d'un col de l'utérus alors qu'il n'a que seize ans, a toutes les armes pour devenir un artiste maudit. À vingt-trois ans, il a croisé Picasso, quitté l'Espagne pour Paris et fréquente un cercle d'intellectuels surréalistes. C'est lors de vacances dans la maison de ses parents où il a invité tout ce petit monde, qu'il croise le regard d'Elena Ivánovna Diákonova, surnommée Gala. Elle n'est pourtant pas un cœur à prendre puisqu'elle est l'épouse du poète Paul Éluard. Le coup de foudre est immédiat entre le peintre et la jeune femme de près de dix ans son aîné. Il déclarera même que l'expérience la plus passionnante de sa vie est cette rencontre avec celle qui va devenir sa femme. Pour Gala, cette histoire naissante est l'occasion d'échapper à un schéma classique d'épouse dans lequel elle étouffe. Mariée à Paul Eluard, elle est aussi mère d'une petite fille. Mais elle s'ennuie dans ces rôles qui ne conviennent pas à sa nature indépendante et passionnée. La jeune femme a d'ailleurs déjà une relation extra-conjugale avec un autre artiste, Max Ernst. Elle quitte donc deux hommes pour Dalí. Lui est déjà fou d'elle, au sens littéral du terme. Ses "crises de folie" inquiètent les amis qu'il a conviés dans sa maison de Cadaquès. Entre l'artiste fantasque et la belle éprise d'indépendance et de culture, l'histoire est inévitable. Gala devient donc à la fois son amante et sa muse avant de devenir officiellement sa femme, civilement, en 1932 et religieusement, en 1958, après la mort de Paul Éluard. D'apparence pourtant ordinaire, Elena Ivánovna Diákonova, surnommée Gala, a déchaîné les passions tout au long de sa vie et suscite encore des réactions partagées près de quarante ans après sa mort. On retient souvent que la jeune russe, issue d'une famille très bourgeoise et cultivée, a rencontré le tout aussi jeune Paul Éluard lorsqu'elle avait dix-huit ans et se faisait soigner pour une tuberculose en Suisse. Ils se marient cinq ans plus tard et ont une fille, Cécile qui sera l'unique enfant de Gala. Les époux rencontrent quelques années après le peintre Max Ernst, qui deviendra l'amant de la jeune femme et ira même jusqu’à vivre avec le couple dans leur maison de la région parisienne. En 1929, douze ans après leur mariage, Gala et Paul Éluard se rendent à Cadaquès, en Catalogne, pour rendre visite au peintre Dali. Gala a trente-cinq ans, Dali vingt-cinq, et c’est le coup de foudre réciproque. Ils ne se quitteront plus jamais. "Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène, disait le peintre catalan, c’est elle qui découvre et m’apporte toutes les essences que je transforme en miel dans la ruche de mon esprit." Mais la froide Russe agace l’entourage de Dali. "Elle pouvait être froide et calculatrice" reconnait Montse Aguer, directrice de la fondation Gala Salvador Dali. Selon son biographe Bertrand Meyer-Stabley, elle est ambitieuse, dominatrice, cynique et aime plus que tout l’argent et le luxe. Pourtant, c’est bien elle qui inspirera de nombreuses œuvres à ses différents maris ou amants, et fera en particulier la réussite du peintre catalan. Conseillé par Gala, Dali devient ce peintre excentrique que l'on s'arrache dans le monde entier. Le couple s'enrichit et mène un train de vie très confortable.
"L’oisiveté est la mère de tous les vices, mais le vice est le père de tous les arts. Et tu es un artiste. Ce qu’ils appellent oisiveté n’est qu’art, création. L’esprit ne connaît jamais le repos". Mais Gala était-elle vraiment cette femme fatale sans cœur décrite par certains ? Adorée par ses maris et amants, Gala était aussi l’amie de nombreux artistes et figures intellectuelles de l’époque, notamment les poètes René Char et René Crevel ou le peintre Man Ray. Cultivée et créative, elle produisait elle-même objets surréalistes et écrits en prose, et participait souvent au processus créatif des œuvres de Dali, qui signait certaines d’elles par Gala Salvador Dali. C’était une femme en avance sur son temps, qui va bien plus loin qu’un rôle de simple muse. Gala était surtout une femme libre,et c’est un exemple pour les femmes, elle luttait pour ce en quoi elle croyait, l’art et la littérature. Elena Ivánovna Diákonova,connue par tous comme Gala, est née le dix-huit août 1894 à Kazan, l’Empire russe à l’époque. Quelques années plus tard, son père mourut, et sa mère se remaria au bout d’un certain temps. La famille s’installa alors à Moscou. Elena avait de très bons rapports avec son beau-père, au point qu’elle a adopté le nom patronymique de celui-ci. Comme un papillon qui sort de sa chrysalide, la future muse de Dali a porté différents noms, Elena Ivanova, Elena Dmítrievna, Elena Diákonova, Elena Diákonova-Éluard, pour être finalement Gala, Gala Dali. À Moscou, Elena fait ses études dans une école pour jeunes filles. Elle rencontre Marina Tsvetaeva, une poétesse qui deviendra célèbre dans le monde entier. L’écrivaine la décrivait ainsi: "Dans la salle de classe à moitié vide, sur un pupitre, est assise une petite fille aux jambes longues et minces, vêtue d’une robe courte. C’est Elena Diákonova. Un visage allongé, une tresse blonde avec une boucle au bout. Des yeux inhabituels, marrons, petits, on dirait des yeux de chinois. Des cils foncés et épais d’une telle longueur que, comme mes amis l’ont prétendu, deux allumettes pouvaient être placées ensemble. Son visage reflétait l’obstination et ce degré de timidité d’une personne maladroite”. En 1912, Elena, âgée de dix-sept ans, fut atteinte de tuberculose, et sa famille l’envoya au sanatorium Clavadel en Suisse. C’est là qu’elle rencontre le poète inconnu Eugène Grindel. Il est devenu plus tard son premier mari. Elena elle-même était destinée à devenir une muse et à inspirer celui que le monde connaîtra plus tard sous le nom de Paul Éluard, qui écrira les poèmes d’amour les plus fervents. C’est ainsi qu’Elena découvre en elle sontalent, peut-être le plus important, car elle est brillante, être une muse dans l'ambiance littéraire que cultivait sa mère.
"Combien de temps faudra-t-il pour que l’on comprenne que le rôle de la muse est plus important que celui du génie ?". Le couple se marie en 1917. Un an après, elle a une fille. En 1921, Elena et Paul voyagent à Cologne, en Allemagne pour rendre visite à leur ami Max Ernst. C'est le début d’un triangle amoureux. C’était une relation ouverte. Ils habitaient, sans se cacher, sous le même toit. En 1929, le poète et sa femme se rendent à la ville espagnole de Cadaqué pour rendre visite à un peintre espagnol appelé Salvador Dali. "J’ai réalisé tout de suite que c’était un génie", avoua-t-elle plus tard. La relation avec Éluard prit donc fin. Paul Éluard quitte la maison de Cadaqués sans sa femme, emportant à titre de désagrément son portrait, fait par Dali. "J’avais l’impression que l’on m’avait confié le devoir de capturer le visage du poète, car je lui ai ôté la meilleure muse de l’Olympe", aurait dit plus tard le peintre. Gala devient sa muse. Alors, Gala et Salvador deviennent inséparables et, en 1932, lorsque le divorce avec Éluard est formalisé, le couple se marie officiellement. C'était un ménage assez particulier. Dali craignait les femmes et probablement les relations intimes, aux dires de certains, Gala était la seule à pouvoir le toucher, tandis qu’elle était sensuelle et passionnée. Dali était, lui aussi, passionné, mais juste dans ses fantaisies et ses créations. Gala, elle, assouvissait sa soif avec de nombreux jeunes amants, dont les marins de la zone. Les œuvres réalisées par l’artiste pendant leurs années de vie commune étaient signées par "Gala-Salvador Dali." Ce fut Gala qui réussit à ce que les collectionneurs et les amateurs de la peinture commencent à assiéger leur maison, sous prétexte de "toucher le génie de Salvador Dali." Autrement dit, c’était un manager très efficace. Si les œuvres ne se vendaient pas au prix souhaité, elle obligeait Salvador à faire de la publicité, créer des vêtements ou, par exemple, décorer des vitrines. En raison d’une différence d’âge de dix ans entre les deux, Salvador était pour Gala son fils, plutôt que son mari. Elle l’aimait bien plus que sa propre fille, Cécile, qui était à la charge de la mère d’Éluard. Salvador lui-même, dont la mère était décédée lorsqu’il avait quinze ans, et qu’il adorait sans mesure, acceptait volontiers ce rôle d’enfant gâté. Gala devient l'unique modèle féminin et le principal sujet d'inspiration du peintre qui ne cessera de la magnifier et de la représenter comme un mythe vivant et une icône moderne. De son côté, elle prend en main les affaires de son mari et saura les faire fructifier.
"Quant à Gala, Dali l'avait habillée en "cadavre exquis", d'après le fameux jeu surréaliste. Elle portait une jupe en cellophane et un chemisier vert très cintré, un poupon juché sur le crâne, couvert de fourmis, et dont la tête était fourrée dans une sauterelle fluorescente pourvue d'ailes noires, avec des gants blancs". Pendant plusieurs décennies, Dali peignit Gala de différentes façons. Elle fut immortalisée dans ses œuvres sous plusieurs formes, nue, faisant des poses obscènes, ou adoptant l’image de la Vierge Marie. Ce n’est pas pour rienque certains critiques d’art estiment que Gala n’était pas un modèle silencieux. Elle jouait le rôle de coauteur qui aidait le peintre à construire la composition de la toile. Gala contribua à la rupture de Salvador Dali avec les surréalistes, mais en même temps et grâce à son énorme talent et son esprit entrepreneur, l’artiste pouvait dire à juste titre: "Je suis surréaliste." En fait, la haine que l’un des fondateurs du surréalisme, André Breton, éprouvait envers Gala, suite au divorce d’Éluard, valut à la muse la renommée douteuse d’une femme aux mœurs légères et amoureuse d’argent. Plus tard, les médias l’ont baptisée la "Valkyrie insatiable", ce surnom étant l’un des moins offensants. Cependant, ni Gala ni Salvador ne semblaient s’en soucier. Pour le peintre excentrique, sa femme était sa Gradiva, sa Galatée. En 1934, les époux partent en Amérique suivant, comme d’habitude, le pressentiment infaillible de Gala. Elle estimait que ce ne serait qu’aux États-Unis que son mari pourrait obtenir une vraie reconnaissance et devenir riche. Et elle n’avait pas tort. En effet, c’est en Amérique où Salvador Dali commença à croire pour de vrai au surnom qu’André Breton lui avait donné en Europe, "Avida Dollars." Il s’agit d’un anagramme composé avec les lettres de son nom, et qui signifie “assoiffé de dollars”. Le couple organisait de nombreux événements lors desquels ils décoraient leur apparition en grande pompe. Alors que Dalí descend du navire sur les côtes américaines, il tient dans ses mains une miche de pain de deux mètres de long. Six ans après leur premier voyage aux États-Unis, Gala et Salvador y sont retournés et s’y sont installés pendant huit ans. Les deux ont travaillé sans relâche. Il peignait des tableaux et écrivait des scénarios. Il a créé le décor pour un film d’Alfred Hitchcock et a travaillé pour un dessin animé de Walt Disney.
"Elle était trop intuitive pour ne pas se laisser guider par ce qu'elle avait devant les yeux. Trop solitaire pour ne pas comprendre le besoin d'amour". Gala, elle, qui jouissait d’une énergie intarissable, organisait tous ces événements et signait de nouveaux contrats, sans pour autant oublier ses propres besoins, trouvant constamment de nouveaux amants bien plus jeunes qu’elle. En 1948, le couple Dali retourna en Espagne. Salvador adorait sa patrie, et la regrettait de plus en plus. Ils avaient tout à l’époque, une bonne réputation, une grande fortune, un énorme succès. Mais quelque chose tracassait la vie de Gala. Elle vieillissait. Et plus vieille elle était, plus jeunes et nombreux étaient ses galants. Elle dépensait une fortune avec eux, leur offrait des bijoux, des voitures, et même des tableaux peints par son mari. Malgré tout cela, en 1958, Gala et Salvador Dali se sont mariés dans le rite catholique. Pendant plus d’un demi-siècle d’histoire depuis leur union, Gala fut invitée à de nombreuses interviews, lors desquelles elle ne révéla jamais les détails de la vie avec son mari. Dali affirmait que pendant quatre ans, sa femme avait écrit un journal en russe, mais personne ne connaît à cette date l’endroit où il se trouve, au point qu’on se demande s’il existe vraiment. L'artiste était connu pour sa mythomanie. En 1964, Gradiva fêta son soixante-dixième anniversaire, et elle et son mari s’éloignaient de plus en plus. Elle passait la plupart de son temps avec ses admirateurs, et lui, avec sa maîtresse platonique, la chanteuse Amanda Lear. En 1968, Dali a commis une action juste, propre à lui. Il acheta à sa Gala adorée le château de Púbol, où il ne pouvait se rendre qu’avec une autorisation par écrit de son épouse. Gala y passa ses dernières années empreintes d’amertume, luttant contre ses affections et essayant de résister à une inévitable faiblesse sénile. En 1982, elle se fractura le col du fémur, et suite à un long séjour à l’hôpital, Gala Dali, née Elena Ivánovna Diákonova, mourut à l’âge de quatre-vingt-huit ans, le dix juin 1982. Dali la fit enterrer dans la crypte du château de Púbol, dans un cercueil au couvercle transparent. Il lui survécut sans son seul amour seulement sept ans encore, victime d’une dépression profonde et atteint d’un Parkinson progressif. Le peintre mourut le vingt-trois janvier 1989 à Figueras, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Contre sa volonté, il fut inhumé dans la crypte de son théâtre-musée et non dans le château de Púbol. Sa fortune fut pillée à sa mort. "Je suis libre, je suis née libre, et libre je resterai dans l'art moderne".
Bibliographie et références:
- Pierre Assouline, "Dali et Gala"
- Adam Biro, "Gala"- René Passeron, "Dictionnaire général du surréalisme"
- Robert et Nicholas Descharnes, "Salvador Dalí"
- Paul Éluard, "Lettres à Gala"
- Michel Déon, "Gala, la muse inspiratrice"
- Pierre Forrest, "L'inoubliable Gala"
- Dominique Bona, "Gala"
- Bertrand Meyer-Stabley, "La véritable Gala Dali"
- Dominique Bona, "Une vie de Gala"
- Carmen Domingo, "Gala Dali"
- Victoria Charles, "La muse de Salvador Dali"
- Jean-Pierre Thiollet, "Gala Dali"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Les premières lueurs du jour commençaient à éclairer paisiblement la chambre, dessinant des arabesques sur les murs. Vanessa s’éveillait doucement, sortant petit à petit de sa torpeur. Elle chercha de la main David dans le lit mais en vain. Sans doute s’était-il déjà levé. L’épiderme de ses doigts rencontra cependant l’humidité qui transpirait encore de certaines parties du drap. Souvenirs humides et tangibles de la nuit d’extase qu’ils venaient de vivre. Le sourire aux lèvres alors que de multiples images et sensations envahissaient son esprit, elle laissa ses doigts glisser sur le drap. Chaque texture et chaque tache d'humidité ravivaient en elle des échos de leur passion nocturne. Elle ferma les yeux, se laissant submerger par les réminiscences de la nuit passée.
Après cette soirée incroyable passée dans ce bar raffiné, dans le parc attenant et sur la terrasse de David où ce dernier avait fait d’elle sa novice, Vanessa et David avaient passé la soirée tranquillement au coin du feu. Ils avaient diné et bu du champagne. Ils avaient discuté de tout et de rien, explorant des sujets aussi variés que la politique, leurs métiers respectifs, l’art ou encore les expériences de vie qui les avaient façonnés. Le feu crépitait, réchauffant l’atmosphère, tandis qu'ils partageaient des rires et des regards complices, se rapprochant toujours plus l'un de l'autre à mesure que la soirée avançait. Les baisers étaient tendres au début, simples effleurements des lèvres qui se faisaient parfois plus insistants et passionnés. À un moment, David lui avait raconté une anecdote hilarante sur une mésaventure lors d'un de ses voyages d’affaire, ce qui avait provoqué chez Vanessa un fou rire qu’elle avait eu du mal à contrôler ; le genre de rire qui fait pleurer et rend le cœur léger. Un pur moment de joie et de complicité partagés dont Vanessa se souvenait avec un immense plaisir que traduisait le sourire radieux qui barrait son visage.
Alors que la soirée se faisait de nouveau plus intime et que le champagne rosé réchauffait leurs corps et leurs esprits, David avait glissé ses bras autour d'elle, la tirant doucement contre lui sur le canapé. Ils s'étaient blottis l'un contre l'autre sous un plaid en cachemire, partageant chaleur et confidences. Cette étreinte douce, ce câlin prolongé, n’avait fait que renforcer plus encore le sentiment de sécurité et d'appartenance qu'éprouvait Vanessa. Elle était là où elle voulait être. Nul autre endroit ne pouvait lui apporter un plus grand sentiment de sérénité et de bonheur.
Finalement, le temps passant et la nuit étant largement avancée, la conversation s'était naturellement éteinte, laissant place à un silence serein, absolument pas gênant ; un silence confortable, seulement brisé par le crépitement du feu et de leurs respirations synchronisées. David l'avait alors regardée avec une intensité qui lui avait coupé le souffle ; et sans un mot, se comprenant dans la profondeur de leurs regards, ils s'étaient levés et dirigés vers la chambre de David.
A peine arrivés dans la chambre, David s'était tourné vers Vanessa avec un regard qui oscillait entre la tendresse et un désir plus sombre, plus dominateur. Il avait saisi l’anneau doré ornant le collier de novice de Vanessa et l’avait attirée contre lui. « Ne bouge plus » lui avait-t-il dit sur un ton impérieux, laissant Vanessa interdite et figée, la bouche bée et le souffle court. Sans un mot, il avait commencé par déshabiller Vanessa lentement ; chaque pièce de vêtement retirée révélait un peu plus la peau douce et réceptive de Vanessa, qui frissonnait sous le regard appréciateur et prédateur de David. Une fois complètement nue, Vanessa s'était sentie à la fois vulnérable et incroyablement excitée. David, quant à lui, manifestait une maîtrise de soi presque surnaturelle : s’il était excité, il n’en laissait alors rien paraître sur son visage. Son regard cependant était gourmand, alors qu’il regardait Vanessa des pieds à la tête. Il lui avait ordonné d’écarter ses jambes … Il exerçait un contrôle total sur elle avec une assurance fluide et naturelle ce qui excitait Vanessa plus encore. Vanessa s’était exécutée … son corps était incandescent ; elle sentait déjà son intimité qui était humide et qui recommençait à couler entre ses cuisses … David avait alors passé sa main entre ses jambes constant l’excitation de Vanessa. Elle avait vu son sourire alors que ses doigts fouillait sa chatte trempée … Cette image qui revenait à son esprit en cette belle matinée la faisait sourire de plaisir, autant qu’elle avait souri de plaisir alors, heureuse de plaire à celui qui était son Maitre, son TOUT. Après l’avoir fait lui-même, David lui avait ensuite fait gouté son intimité en glissant ses doigts trempés de sa mouille dans sa bouche et en lui ordonnant de lécher … la traitant de chienne lubrique, da salope indécente … ce qui avait déclenché une excitation encore plus forte en elle.
David l’avait alors littéralement jetée sur le lit. Il lui avait attaché les poignets aux montants du lit avec les chaines et les bracelets en cuir qu’elle avait déjà eu le plaisir de connaître. Il s’était ensuite déshabillé et s’était placé entre ses jambes saisissant ses chevilles, les soulevant et écartant largement les cuisses de Vanessa. Vanessa avait alors vu le sourire profond de David dont le regard était fixé sur sa fente largement ouverte qui palpitait … Il s’était alors penché vers elle, positionnant son sexe tendu à l’entrée de sa chatte … ; sans un mot il l’avait alors pénétrée de toute sa longueur en une seule poussée … arrachant un gémissement puissant et prolongé de Vanessa.
David avait commencé à la pilonner avec une force brutale : chaque coup de queue était net et profond, envoyant des ondes de plaisir intense à travers le corps de Vanessa. Elle sentait chaque muscle de son intérieur s'étirer pour accueillir la poussée puissante suivante de David. Les sensations devenaient presque insupportables mais étaient paradoxalement d'une douceur exquise. Son corps ne s’échappait pas : elle sentait son bassin allant à la rencontre de la queue de son Maitre … Son esprit était submergé, ne pouvant se concentrer que sur l'instant présent : son corps n’était plus qu’un objet de plaisir ; un plaisir brut que David lui procurait.
Tandis que David maintenait ses assauts vigoureux, il avait aussi commencé à maltraiter ses seins, pinçant et tordant ses tétons avec une intensité chaque fois plus accrus … ; alternant avec de larges claques sur ses seins moelleux et généreux … Chaque pincement arrachait un cri étouffé à Vanessa … Chaque claque sur ses seins envoyait une décharge de plaisir qui rayonnait à travers tout son corps. Vanessa, bien qu’attachée et incapable de bouger, trouvait du plaisir dans cette position … elle se sentait tellement à sa place … trouvant même du réconfort dans sa soumission, savourant la douleur mêlée au plaisir que David lui offrait.
La chambre résonnait des sons de leur étreinte sauvage : le claquement des corps, les gémissements lubriques de Vanessa, les grognements rauques de David. Vanessa avait perdu le compte des orgasmes qu'elle avait eus. Plusieurs fois, elle avait joui si fort … inondant la queue de son Maitre de geyser de plaisir … son plaisir se déversant littéralement sur les draps du lit, ajoutant une couche d'humidité tangible à leur nuit d'amour … cette humidité qui était toujours là en ce matin alors qu’elle se remémorait cette nuit de rêve …
Finalement, sentant ses propres limites approcher, David avait dans un geste sûr et élégant détaché les liens de Vanessa d’une main, tout en ralentissant ses mouvements en elle, les rendant plus profonds et mesurés. Vanessa, respirant lourdement, sentait chaque poussée comme une vague déferlante, chaque retrait la laissant dans un état de besoin presque douloureux, assouvi lorsque la queue de David reprenait sa place en elle … Elle avait placé ses mains sur les fesses de David pour encore mieux le sentir aller et venir dans son intimité … Dans un dernier mouvement puissant, David se retira et, dans un geste de domination finale, se masturba rapidement avant de jouir abondamment sur la chatte de Vanessa. Son sperme chaud s’écoula en longues saccades, marquant ainsi sa possession. « Caresses-toi avec le nectar de ton Maitre » avait alors ordonné David d'une voix rauque à Vanessa, ses yeux fixés sur elle avec intensité. Vanessa, obéissante, et heureuse dans cette obéissance, avait plongé ses doigts dans la chaleur de son propre sexe, mélangeant leurs plaisirs dans un nouvel acte de soumission ultime. Elle s'était caressée, sentant le mélange glissant de leur passion commune sous ses doigts … ; ce qui avait déclenché un nouvel orgasme en elle, la laissant pantelante et épuisée, le souffle court et le corps tremblant ...
David s’était alors allongé à ses côtés. Il l’avait prise dans ses bras, la couvrant de baisers, la caressant d’une manière douce et protectrice. Il avait embrassé chaque marque laissée par les bracelets de cuir sur ses poignets .. ; baisé de ses lèvres et de sa langue ses mamelons endoloris .. lui murmurant de doux mots de tendresse et d’amour … Vanessa, épuisée mais incroyablement comblée, s'était blottie contre lui, sa tête reposant sur son torse. Ils étaient restés ainsi, enlacés, jusqu'à ce que le sommeil les emporte.
Maintenant, seule dans la lumière du jour naissant, Vanessa revivait chaque moment, chaque sensation, se sentant profondément connectée à David, même en son absence. La domination de David n'était pas seulement physique ; elle était totale, englobant leur espace émotionnel et psychique. Il la connaissait si bien, savait exactement comment et quand la pousser plus loin, comment la ramener quand elle flottait trop loin sur les vagues du plaisir. Il était clair que David commençait à connaître son corps comme si c'était le sien. Chaque geste, chaque mot de David était comme calculé pour lui procurer un plaisir maximal. Il savait exactement où et comment la toucher, l'embrasser, la mordre, la « torturer » pour la faire frissonner et la mener au bord de l'extase. Vanessa se sentait totalement à sa merci … et elle adorait cela. Elle était sa novice, sa soumise et elle en était fière.
En ce samedi matin, elle se sentait incroyablement vivante et heureuse en se rappelant cette nuit passée. Ces souvenirs vivaces la faisaient rougir et sourire en même temps : un délicieux mélange d'émotions et de désirs encore très tangibles … non seulement sur les draps du lit et dans son esprit, mais aussi entre ses jambes où naturellement et sans même s’en rendre compte elle avait plongé sa main et où elle caressait avec sa vulve chaude et humide …
Alors qu’elle se réveillait chaque minute un peu plus elle remarqua sur la table de nuit de son côté du lit qu’il y avait une enveloppe où son prénom était calligraphié avec élégance. L’enveloppe était en équilibre grâce au petit vase en cristal qui se trouvait derrière elle et au sein duquel se dressait une superbe rose rouge écarlate. Elle se redressa pour s’asseoir dans le lit, laissant son opulente poitrine dépasser de la couette couleur safran qui recouvrait le reste de son corps, prenant soin de positionner derrière elle les larges oreillers de même couleur pour être bien à l’aise. Elle saisit et ouvrit l’enveloppe, curieuse et impatiente de découvrir les mots que David lui avait laissés.
À l'intérieur de l'enveloppe, elle trouva une carte épaisse, sur laquelle la calligraphie de David s'étalait avec une élégance raffinée. Sa main effleura le papier, sentant la texture légèrement en relief des lettres. Elle commença à lire, sa voix intérieure empruntant le ton chaleureux et rassurant de David :
« Ma chère Vanessa, ma Merveille Infinie d’Amour, ma belle novice,
Tu dormais si paisiblement lorsque je me suis réveillé que j’ai préféré te laisser dormir. J’espère que tout comme moi tu as passé une soirée et une nuit absolument magnifique et intense. Merci encore à toi de me combler ainsi.
Je suis sorti faire quelques courses, mais je ne tarderai pas à rentrer. Dans la cuisine, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour un réveil gourmand. N'hésite pas à te servir, tout est prêt. Je t'ai aussi préparé un peignoir dans la salle de bain pour que tu puisses te sentir à l'aise.
Par ailleurs, passe par le salon avant d’aller t’habiller. Je t’y ai laissé une petite surprise. J'espère qu'elle te plaira autant qu’à moi.
A tout à l’heure ma belle princesse, ma rose écarlate, ma petite chienne lubrique adorée …
Avec tout mon amour,
Ton David, Ton Maitre »
Vanessa sentit son cœur se gonfler de bonheur et de gratitude à la lecture de ces mots. David avait pensé à tout pour rendre ce matin spécial et continuer de la chérir même en son absence. Elle déposa la lettre sur la table de nuit et porta la rose à son nez pour en humer l’odeur exquise. Elle avait des papillons dans les yeux et dans le ventre.
Après avoir redéposé le vase et la rose sur la table de nuit, Vanessa se leva. Elle posa ses pieds nus sur le parquet frais de la chambre, ce qui la fit frissonner. Elle se dirigea vers la salle de bains attenante. Elle s’observa quelques secondes devant le grand miroir de la salle de bains : son reflet renvoyait l'image d'une femme transformée, les yeux brillant d’une confiance nouvelle ; le collier de novice en cuir noir orné d’un anneau doré encerclait élégamment son cou, symbole de son nouvel engagement et de son appartenance ; il contrastait avec sa peau blanche parsemée de taches de rousseur. Elle admirait sa silhouette, observant avec une attention nouvelle chacune de ses courbes et chaque marque laissée par son Maitre sur son corps lors de la nuit passée. Un sourire satisfait ourlait ses lèvres.
Après s’être rafraichi le visage, faisant disparaître les traces de mascara qui avaient coulé sur son visage, elle passa le peignoir couleur pêche que David avait préparé pour elle. Elle chaussa également les chaussons de même couleur qu’elle trouva préparés aussi à son attention ; et elle se dirigea vers la cuisine. Elle sentait la faim qui tenaillait son estomac. Et pour cause … En entrant dans la cuisine baignée de lumière, elle découvrit qu’il était déjà 11h35 … Dans la cuisine une table joliment dressée l’attendait pour le brunch. Sur la table, un assortiment de mets divers était disposé : des pancakes moelleux et une sélection de confitures et de sirops dont du sirop d’érable qu’elle adorait ; un panier de viennoiseries diverses ; du beurre salé ; une baguette ; une carafe de jus d'orange frais et une cafetière de café noir. David avait laissé un petit mot lui indiquant que dans le frigo elle trouverait des œufs brouillés et du bacon croustillant qu’elle pouvait réchauffer au micro-onde, ainsi qu’une salade de fruits frais. Vanessa s’attabla et fit honneur au délicieux brunch que David lui avait préparé. Femme moderne, elle bruncha en regardant les derniers messages reçus sur son smartphone ; ainsi que les dernières nouvelles de l’actualité du monde.
Repue, mais se servant une deuxième tasse de café, elle quitta la cuisine la tasse en main et se dirigea vers le salon, curieuse et légèrement anxieuse quant à la nature de la surprise que David lui avait préparée. En entrant, elle aperçut sur la table basse une grande boîte recouverte d'un tissu soyeux et sombre. À côté, se trouvait une petite carte qui portait simplement le mot « Ouvre-moi ». Avec une hésitation mêlée d'excitation, Vanessa s'approcha. Elle s’assit sur le fauteuil Chesterfield où David avait fait d’elle une femme fontaine quelques jours auparavant. Elle posa sa tasse de café fumant sur la table basse et souleva délicatement le tissu. À l'intérieur de la boîte, elle découvrit un ensemble d’autres boites fermées quant à elles portant des numéros allant de 1 à 5, ainsi qu’une autre enveloppe portant la mention « N’ouvrir qu’après avoir ouvert les boites ».
Etant une femme logique, Vanessa se saisit tout d’abord de la boîte portant le numéro 1. Elle en souleva le couvercle et y trouva le superbe collier de novice de velours vert émeraude orné d’un anneau d’or que David lui avait offert la veille. A la différence de la veille, et comme David le lui avait dit alors, l’intérieur du collier portait désormais une mention manuscrite écrite en lettres d’or « Novice Vanessa, propriété de Maitre David ». Une onde de chaleur enveloppa Vanessa à la vue et à la lecture des mots gravés à l'intérieur du collier, affirmant son lien et son appartenance à David. La douceur du velours contre ses doigts et l'éclat de l'or autour de l'anneau renforcèrent son sentiment d'être précieuse et chérie.
Elle se saisit alors de la boîte portant le numéro 2, bien plus volumineuse que la première. Après en avoir soulevé le couvercle et écarté le papier de soie de protection, elle ne put refreiner un petit cri de surprise satisfaite. Devant elle se tenait un ensemble de lingerie d’un exquise beauté : tout d’abord un corset de velours vert émeraude brodé, paré de fines dentelles ; il était accompagné de bas de soie, d’un porte-jarretelles et d’un culotte fendue en dentelle avec des motifs élégants, tous couleur émeraude. L’ensemble était vraiment superbe et traduisait toute l’admiration de David pour le corps de Vanessa : une alliance d’élégance et d’indécence à la gloire du corps de Vanessa. Vanessa laissa courir ses mains sur cet ensemble de lingerie, ressentant un mélange d’excitation et de gratitude. Elle sourit et rougit, consciente de la profonde admiration que David portait à son corps et touchée par son geste élégant et audacieusement intime.
Sous le couvercle de la boite portant le numéro 3, elle découvrit d’élégantes chaussures de cuir à talons de couleur verte. En ouvrant la très grande boîte portant le 4, elle se dit, à raison, qu’elle allait découvrir une nouvelle surprise « verte » et ne put refreiner un petit rire charmant en découvrant une magnifique robe couleur émeraude. Cette robe était d'une élégance raffinée avec sa silhouette fluide et sa texture soyeuse qui promettait de caresser délicatement sa peau ; son décolleté plongeant et sa coupe ajustée promettaient de mettre en valeur ses formes avec grâce.
La dernière boîte portant le numéro 5 était plus petite mais en la soulevant pour l’ouvrir, Vanessa entendit un bruit métallique éveillant plus encore sa curiosité. En l’ouvrant elle découvrit quatre sachets. Dans le premier se trouvait une paire de bijoux pour ses mamelons en forme de rosace dont tombait une perle couleur émeraude. Dans le second, elle trouva un fin bracelet de cuir à porter au poignet auquel était attachée une petite laisse en or … Dans le troisième elle trouva un masque sexy et élégant en dentelle verte pour ses yeux … Enfin quand elle se saisit du quatrième et dernier sachet, elle devina d’elle-même de quoi il s’agissait en prenant le sachet en main, ressentant instinctivement entre ses fesses ce qui bientôt ornerait son intimité : un rosebud en acier poli terminé par un diamant couleur émeraude se dégagea du sachet …
Devant l'ensemble de ces cadeaux luxueux et intimes, si méticuleusement choisis et personnalisés, Vanessa se sentit à la fois honorée par l'attention de David et aussi gênée par toute cette générosité. Méritait-elle tout cela ? Était-elle à la hauteur de ce qu’il voyait en elle ? Elle savait tout ce qu’avait représenté pour lui sa défunte femme, elle-même soumise à lui ; celle qu’il appelait sa Sublime. Serait-elle à la hauteur ? Elle le désirait ardemment car elle était totalement attachée à lui. En même temps elle ne voulait pas le décevoir. Un mélange d’émotions la parcourait. C'était un mélange enivrant de responsabilités et de plaisirs de se savoir appréciée à ce point par David et de sentir le poids de son investissement en elle.
Elle prit alors l'enveloppe avec précaution, l'ouvrant avec des mains légèrement tremblantes. La lettre de David, écrite de sa main ferme et élégante, confirmait ce que les cadeaux suggéraient : elle était non seulement chérie et valorisée, mais aussi invitée à plonger plus profondément dans le monde de la soumission et de la domination, une invitation qui la flattait autant qu'elle l'intimidait.
« Ma belle Vanessa, ma délicieuse novice,
Ces petites attentions n’ont d’autres buts que de sublimer ta beauté naturelle déjà ensorcelante. Si j’ai choisi le vert, c’est en référence à la pureté et la lumière de tes yeux qui m’envoutent. C’est aussi pour mettre plus en valeur encore ta chevelure flamboyante et tes merveilleuses taches de rousseur. Ce vert qui est aussi désormais la couleur de ton collier public de soumission.
Je te laisse faire les essais. J’espère que tout sera bien à ta taille, ma bien aimée. Je pense que oui car j’ai pris soin de bien noter tes mensurations depuis quelques jours 🌹❤️😈. Mais si tel n’était pas le cas, n’hésite surtout pas à me le dire : nous pourrons opérer les changements nécessaires.
Ce soir je suis invité à une soirée BDSM et échangiste entre initiés organisée par un couple d’amis. Je ne leurs ai pas encore confirmé ma présence. Je souhaite m’y rendre en ta présence à mes cotés en tant que novice. Je sais que ceci est un peu soudain pour toi, mais cela me plairait beaucoup de t’y présenter avec ton nouveau statut, tant je suis honoré et fier de toi. Tu es bien sûr libre de ne pas répondre favorablement à cette demande. Je le comprendrais parfaitement et cela ne changera rien entre nous.
Si tu décidais de m’y accompagner, je souhaite que tu y portes l’ensemble des vêtements et accessoires qui se trouvent devant toi et qui sont désormais tiens. En m’y accompagnant, tu accepterais en conscience d’y être présentée et traitée en tant que ma novice et de te soumettre pleinement à mes directives, dans les limites bien sûr de ton safeword.
Je te laisse y réfléchir, ma merveille infinie d’amour.
Je devrais être de retour à l’appartement en début d’après-midi.
Je t’embrasse avec infiniment d’amour
Ton David, Ton Maitre ».
La lecture de la lettre déclencha en Vanessa un tourbillon d'émotions qui se chevauchaient avec une énorme intensité. Touchée par les mots de David, elle se sentait désirée et valorisée à un niveau qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Cependant, l'invitation à la soirée la plongeait dans une réflexion profonde, une certaine perplexité. L'excitation de l'opportunité de s'immerger encore plus dans le monde de la soumission cohabitait avec une certaine nervosité, voire une réelle appréhension, à l'idée d'être exposée dans un tel cadre, sous le regard des autres initiés.
Vanessa posa la lettre sur ses genoux. Elle avait les yeux dans le vague, alors que son esprit absorbait pleinement les implications de la proposition de David. Chaque mot résonnait en elle, évoquant à la fois la promesse d'une appartenance plus profonde encore à son David, à son Maitre ; mais aussi le défi d'accepter pleinement son nouveau rôle en public. Certes un public de personnes initiées et averties, mais néanmoins un public qui jusqu’alors ignorait son statut. La confiance et l'admiration que David lui témoignait à travers ces cadeaux et cette lettre forgeaient en elle un sentiment de force, mais aussi une vulnérabilité qu'elle n'avait pas envisagée.
Elle savait qu'accepter cette invitation serait un pas de plus vers une acceptation pleine et entière de sa nouvelle identité aux côtés de David. C'était une occasion de prouver sa dévotion et de s'épanouir plus encore sous sa direction, tout en explorant les limites de sa propre sensualité et de sa soumission. Cette perspective, aussi intimidante qu'elle puisse être, l'attirait inexplicablement.
Vanessa se leva du fauteuil, reprenant la tasse de café maintenant froide pour aller la réchauffer. Son esprit et son corps étaient en fusion …
(A suivre)
Source de l’illustration : création de Sylvie Monthulé
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Un néophite me demanda sur cet site, il y a peu: le BDSM, comment çà marche?
La meilleure manière de l'expliquer, c'est peut-être d'expliquer mon parcours qui n'est pas celui d'un connaisseur, mais de celui qui aurait aimé en être un.
Tout a commencé pour moi lorsque j’avais 21 ans. Je faisais mon service militaire à la marine belge. Ce jour-là, nous traversions l’équateur avec le MS-ZINNIA et, comme il se doit, un certain nombre d’épreuves étaient prévues pour les cinq nouveaux, dont je faisais partie.
Traditionnellement, les officiers ne participaient jamais.
Rien de bien méchant. La première épreuve était de ramper dans un tuyau de 80 cm de diamètre. Nous étions ralentis dans notre progression par un puissant jet d’eau provenant de l’autre côté du tuyau.
Le jet était si puissant que mon slip de bain, probablement déjà fort usé, se déchira. Je me suis retrouvé tout nu de l’autre côté sous les rires complices des autres matelots. On me dit que, finalement, c’était pas si mal. On me demanda de rester nu.
La deuxième opération était de boire de la bière dans laquelle flottait des gros morceaux de pain d’épice, dans un pot de chambre. Cela ressemblait à s’y méprendre au produit de nos intestins. J’ai donc du me mettre à genou, derrière en l’air et boire.... Ce fut ma première soumission, alors que je n’en avais pas du tout conscience. En effet, personne ne songeait à une position du BDSM dont tout le monde ignorait jusqu’à l’existence.
Tout le monde ? non, pas tous.
Lors d’une escale, quelques jours plus tard, un sous-officier, de plus de vingt ans mon ainé est venu me trouver et me demanda :
J’aimerais te montrer quelque chose. Serais-tu libre dans quinze jours (lorsque nous rentrerons à la base)? ?
C’est ainsi que je me suis retrouvé dans le studio qu’il louait pas loin de la caserne.
Laisse-moi te montrer quelque chose, mais… ne dis rien avant que j’aie fini mon explication.
Il me montra des photos dans un album érotique où des garçons, entièrement nus, se faisaient flageller et pourtant bandaient durs. C’était signé ‘Pierre Darville’. J’ai maintes fois tenté de retrouver sur internet cet artiste qui ne prenait que des photos de nus masculins, mais sans succès. Probablement a-t-il fini sa carrière bien avant l’avènement du net.
Tout en feuilletant l’ouvrage, il m’expliqua que ces garçons étaient volontaires. Chose troublante. Qui pouvait aimer se faire torturer de la sorte.
C’est alors que ses explications éveillèrent mon intérêt.
Lorsque tu t’es retrouvé nu, à la caserne, devant les autres, as-tu éprouvé de la gêne ?
Non pas vraiment ! Il faut dire que les copains rirent de bon cœur. Je sentis qu’il s’agissait de complicité et non de jugement de quelle que nature que ce soit.
Il prononça pour la première fois le terme de BDSM, dont je n’avais jamais entendu parler qui est l’acronyme de Bondage, Domination, Sado-Masochisme.
A peine rentré à Ostende, mon port d’attache, j’ai écrémé les bibliothèques et les librairies mais je n’ai rien trouvé. Quelqu’un m’avait parlé de BDSM et je voulais savoir. J’ai donc revu mon sous-officier et nous nous sommes rencontrés dans un bistrot pas loin de la caserne.
Je connaissais seulement la signification de deux mots : Le masochiste est une personne qui jouit de la douleur qu’il endure, et le sadique est celui qui se régale de voir le maso gémir sous ses coups. J’accordais à cette pratique un jugement de valeur qu’elle ne mérite pas. Tout çà du fait de la religion catholique dont tout le monde ou presque, à cette époque, était imprégné.
J’ai donc évité de juger et me suis souvenu d’une maxime d’André Malraux : ‘ Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre’. Aujourd’hui je la paraphraserais en disant que juger, c’est une volonté de ne pas comprendre.
Pour comprendre, il fallut que je me départisse du mode de pensée chrétien qui était le mien, et que je fasse abstraction de la morale héritée de mes parents et de mon entourage. Je l’ai fait, parce que je voulais comprendre.
Cela a duré longtemps, toujours autour d’un verre ou lors d’un repas. Il m’a tout expliqué :
Le BDSM : un jeu de rôle
Il m’expliqua que le BDSM est un jeu de rôle : En fonction de ses sensibilités, l’un choisit d’endosser le rôle de maso, et l’autre le sado. Les rôles ne sont pas immuables, mais, dans certains cas, interchangeables. Les rôles doivent être clairs pour plus de sécurité.
Il y a des règles strictes, mais je m’aperçois que sur ce site ‘bdsm.fr’ beaucoup de gens se disent soumis ou dominants et ne savent pas vraiment à quoi ils s’engagent.
Celui qui choisit d’être maso évolue toujours nu, contrairement au sado qui peut choisir. Le sado tutoie le maso, et le maso vouvoie le sado.
Celui qui endosse le rôle de maitre ou dominant doit donner des ordres clairs, compris et sans ambiguïté pour le soumis (aussi appelé “esclave“) et doit évoluer dans un cadre bien balisé. Une discussion s’impose donc.
Choisir librement son rôle garantit une séance de BDSM réussie, et un instant intime d’une grande complicité. Ensuite chacun peut donner libre cours à ses envies et ses fantasmes tout en maintenant la place choisie durant la séance. Ici, on parle de séance et pas de sexe, car le BDSM n’est pas que du sexe, même si c’est plaisant.
Le BDSM : d’abord le mental
A cette époque, les salles de sport n’étaient pas légion, et je fréquentais une des salles de la Marine à Bruges. J’aimais cela. Quand on fait du sport, ce n’est pas qu’on recherche d’avoir mal, mais on en accepte l’éventualité de bon gré. C’est la même chose pour celui qui joue au foot ou qui pratique tout autre sport. Tout se passe donc d’abord dans le mental. Cela peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d’accepter.
De nos jours, on est de plus en plus nombreux à avoir entendu parler du BDSM, mais beaucoup de personnes le considèrent encore comme un tabou et ont honte de ressentir le besoin de l'essayer . Certaines personnes le considèrent même comme une forme de violence ou d’abus. Les perversités sont toujours dépeintes de manière négative et un certain nombre de professionnels de la santé mentale condamnent toujours le BDSM.
En revanche, de nombreux thérapeutes assurent qu’être excité par quelque chose de bizarre ou de désagréable est tout à fait normal. Cela fait tout simplement la nature humaine et qu’il ne faut pas en avoir honte. A titre d’exemple, il est peu probable qu’un homme aime de se faire gifler quotidiennement, alors que, dans un contexte sexuel, il adore çà.
Le mental nous a toujours dicté des comportement “moraux“ mais qui ne rendent pas toujours heureux.
Le BDSM : un art de vivre
Mon adjudant (appelé Maitre en Marine) m’apprit au fil des semaines qui suivirent, toujours autour d’un verre, que, sous l'асrоnуmе BDSM se сасhеnt dе nоmbrеusеs pratique vаrіéеs qui pouvaient être intenses. Bіеn аu-dеlà dе l'іmаgе stéréоtурéе du mаîtrе еt dе l'еsсlаvе, je découvris que cet univers, qui rероussе sans сеssе les limites sexuelles, agrémenté par des jеuх sulfureux seraient de nature à me plaire et que le BDSM était un art de vivre.
Il m’a fallu longtemps pour comprendre que vivre, c’est être acteur de son propre devenir, et on ne vit vraiment que lorsqu’on est heureux. Dans le cas contraire on subit la vie. Il m’a fallu longtemps pour admettre que le BDSM me fit découvrir l’amitié, la joie, la paix, mais aussi la patience, la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance, Il m’a fait découvrir que le bonheur n’est jamais dans la possession, mais dans l’abandon, que le vrai bonheur n’est pas dans le paraître, mais dans l’être, et que le vrai bonheur est, surtout pour le soumis, dans l’abandon et le “lâché prise“. Pour un soumis, le vrai bonheur est de “déguster“ la douleur infligée par son dominant, et que le vrai bonheur ne se fantasme pas, il se vit. Attention que lorsque je parle de ‘douleur’, je ne parle pas de ‘souffrance’. La nuance est importante.
Le BDSM est un ART.
A comme AIMER
Entre les partenaires nait forcément une grande complicité d'esprit, d'âme et de corps. C'est presque une fusion.
R comme RASSURER
Entre les pertenaires la confiance est totale. Elle est comme les allumettes: elle ne sert qu'une fois. Soyons y vigilant. Cette confiance totale est une garantie que tout ira bien pour l'un et pour l'autre. Le soumis peut "lâcher prise" en toute confiance. N'oublions toutefois pas le SaveWord, garantie supplémentaire.
T comme TORTURER
La torture est réelle. Elle se traduit par des gémissements, des mots et des gestes, toujours dans un contexte consensuel. Cette torture, que le soumis réclame, produit les endorphines qui soulage et rend même le supplice agréable et l'ocytocine qui nous pousse à en redemander.
Le BDSM est-il moral ?
A l’époque où je fus initié, il était hors de question d’en parler à son entourage, surtout si cet entourage pratiquait une conviction religieuse, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l’islam, peu courant dans nos contrées à mon époque. J’ai pratiqué, j’ai découvert des ouvrages au fil des ans, j’ai lu des témoignages parfois dramatiques où des adeptes du BDSM se suicidèrent à cause de l’hostilité qui régnait autour d’eux, car l’ensemble du corps scientifique considérait cette pratique comme une déviance.
Aujourd’hui, ce même corps scientifique est un peu moins catégorique, mais je remarque quand même qu’il est plus facile de faire son coming out que de dire qu’on est adepte de cette pratique.
J’ai souffert beaucoup de cette morale. J’ouvrais ces ouvrages en cachette, je les louais sous un faux nom, je rencontrais loin de chez moi, quand c’était possible, car quand on est marié, tous les déplacements doivent être justifiés. Les chaines de la morale étaient plus douloureuses que l’entrave due au BDSM.
Ce n’est que vers cinquante-cinq ans que je me suis départi du mode de pensée que j’avais reçu en héritage. Depuis ce moment j’ai lu, j’ai pratiqué, mais jamais plus je n’ai eu à souffrir de la morale. Ma prière à Dieu fut : “maintenant Seigneur, c’est entre toi et moi“.
J’ai compris que l’homme avait trois entités en lui : L’esprit, siège de la réflexion, l’âme, le siège du ressenti et le corps, outil d’expériences admirable. Il fallait que j’expérimente.
Je remarque aussi que la majorité de ceux qui suivent la morale établie ne sont pas heureux. Leur visage fermé montre à quel point ils subissent la vie plutôt que d’en jouir.
Le BDSM : infinité de pratiques
Avec l’avènement d’Internet, j’ai appris que les pratiques sexuelles sont multiples et peuvent varier à l’infini selon les envies des participants. Tout dépend de la créativité et de l’imagination des participants. Il faut juste ne pas perdre de vue que cette pratique est étroitement liée à la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique, des jeux de mise en scène de fantasmes,
Le BDSM : Confiance et communication claire
Plusieurs fois, mon sous-off avec lequel je sympathisais de plus en plus m’expliqua que les jeux sexuels s’adaptent à nos envies profondes, mais aussi à nos limites. Les jeux, leur intensité doivent être décidés de commun accord, exprimés de manière claire. La communication et la confiance sont les clés de voûte d’une séance réussie. Les règles arrêtées doivent être validées par chacun des participants de manière non équivoque. On ne se lance pas dans une séance BDSM pour faire plaisir à l’autre. Chacun doit aussi y trouver de la joie.
Personnellement au début, lorsque je recevais le coup de fouet, je me mordais les lèvres en me disant que cela plaisait à mon dominant.... Ce n’est pas suffisant. On en a parlé et puis il m’a donné “une récompense“, par exemple une caresse sur les bourses ou sur toute la longueur de la hampe, ou d’autres endroits, avant de poursuivre.
C’était agréable de sentir quelqu’un d’aimant, à qui je pouvais parler de tout, en toute confiance qui me touchait partout alors que j’étais entravé par des menottes à une croix de Saint-André. Je savais qu’il ne cherchait que mon plaisir… et moi je cherchais le sien.
Aujourd’hui, Il n’y a que des clichés sur la toile et les mecs fantasment sur des mensonges. Un moment BDSM est unique, n’appartient qu’à nous, ne ressemblera à aucun autre et sera ce qu’on désire qu’il soit. Le dominant garde le choix du scénario, et le soumis la joie de la découverte. Ce moment se décline comme on l’a décidé ensemble et selon l’intensité qui nous convient.
Si les explications durèrent plusieurs semaines avant de se lancer, c’est qu’il voulait me préparer psychologiquement et mentalement. C’est agréable de discuter en toute simplicité avec nos partenaires de jeu des fantaisies qui nous excitent en sachant qu’il n’y aura ni moquerie, ni jugement.
BDSM : le mot d’arrêt indispensable
Alors que j’étais débutant et en mode “soft“, il m'enseigna de ne jamais accepter une séance où un mot d’arrêt ou “SaveWord“ n'a pa été défini. Il reste indispensable pour plus de sécurité. Même avec un partenaire régulier, ce mot reste indispensable, car l’excitation peut prendre le pas sur la raison. Le mot doit être pertinent pour permettre de comprendre que le dominant y va un peu fort. Eviter évidemment des mots comme “non“ ou “j’ai mal“ car ces mots font partie du jeu de rôle et encouragent le dominant à poursuivre avec encore plus de vigueur.
BDSM : disciplines phares
Les jeux érotiques ’gays’ que je préfère aux jeux ‘hétéros’ même si je suis marié, peuvent être doux et légers. C’est ainsi que j’ai commencé. D’autres paraissent plus hard, et d’autres peuvent être qualifiés d’extrêmes. C’est derniers, à part le fait qu’ils soient éprouvants, pourraient mettre en péril la santé aussi bien physique que mentale.
Le bondage ou ligotage se retrouve dans pratiquement tous les jeux puisque c’est ce que plait au dominant : Faire de moi ce qu’il veut alors que je suis incapable de bouger, me voir me tortiller de douleur (toujours acceptée) ou m’entendre crier grâce (sans prononcer le save word).
Pour le dominant, l’effet visuel est très important. Il placera d’ailleurs ses cordes de manière esthétique. Le dominant assume sa domination et le soumis y consent de bonne grâce.
Tout est possible dans ces séances dans lesquelles le jeu de rôle occupe une place prépondérante.
Le tout est de bien choisir son dominant.
Mon premier jour de soumis
Durant plusieurs semaines, nous avions parlé, nous apprenions à nous connaitre. Ce que je retiens surtout, c’est ce que j’ai pu lui avouer sur ce que j’attendais de la vie, sur le bonheur, sur mes rapports à la sexualité. Il m’écoutais avec attention sans jamais de geste hostile, sans reproche, sans jugement.
Il ne fallait pas compter sur l’entourage pour parler de sexualité. Ce sont des choses qui ne se disaient pas. A lui, je lui ai parlé du plaisir que j’avais de me masturber, de varier mes positions, et puis du plaisir que j’éprouvai lorsqu’à l’internat, pour la première fois, une main autre que la mienne soupesa mes testicules, me fit bander ferme et me fit éjaculer. C’était jouissif, il n’y a pas d’autres mots.
Après m’avoir écouté il me dit : “si tu me fais confiance, je te ferai ressentir quelque chose de plus jouissif encore“. Et je lui fis confiance.
Il y avait longtemps plusieurs semaines que je n’avais plus été dans son studio, depuis ma visite où il m’avait montré les photos.
Il me demanda si je voulais bien me mettre torse nu, ce que je fis. Il me demanda s’il pouvait me bander le yeux… bien sûr. Et puis il me guida vers un coin de la pièce, me demanda de lever les bras à hauteur des épaules. Il me prit une main et la menotta à un mousqueton attaché au mur. Puis ce fut l’autre main. J’étais attaché les bras en croix, à sa merci.
Ensuite, il plaça délicatement des pinces sur mes tétons en me demandant : “çà va“. Je n’éprouvais que peu de gène dans la mesure où les pinces ne serraient pas trop fort. Alors il serra les vis de plus en plus jusqu’à m’entendre geindre. C’était quand même supportable.
Ce qui devait arriver, arriva. Il prit son temps pour m’ôter les souliers, les chaussettes, puis le pantalon. lorsque je fus en slip, il passa ses doigts dessus, et sur les bords de l’élastique. J’avais envie de plus, j’avais envie d’une belle érection. Il soupesa mes testicules, les serra, ce qui me faisait un peu mal, et à la fois, ce n’était pas désagréable. J’en oubliai presque la douleur des pinces sur les tétons.
Je ressentis aussi une vive douleur lorsqu’il tira sur les pinces… en fait il ne tirait pas. Il avait ajouter des poids à chaque pince.
Ce qui me surprit et je m’en explique un peu plus loin, c’est que, malgré l’inconfort de la situation, je n’avais pas envie que çà s’arrête. Comment est-ce possible ? En effet, impossible de bander correctement puisque mon slip, assez serrant, empêchait l’érection.
J’avais oublié la bienséance, les convenances, la morale. Rien ne comptait plus que le plaisir d’être là, avec lui, qui me faisait du bien et qui se délectait de mes gémissements.
Il enleva enfin mon slip et ma verge se tendit et lui offrit une belle érection. Il passa sa main gantée d’un gant de crain sur ma verge, et me pinça les testicules ce qui m’arracha un cri de douleur. Ca faisait mal, et en même temps je désirais qu’il continue.
Au fur et à mesure de nos séances, il me mordillait les parties sensibles, les embrassaient, les suçait, les caressait, les griffait avec ce qu’il avait sous ma main. Mes Oréoles et mes tétons, mon pénis, la peau de mes testicules, entre les cuisses subirent une délicieuse douleur.
La morsure, selon l'endroit et la puissance choisis, peut être un extraordinaire stimulus. J’ai ainsi découvert que les morsures sont l'expression naturelle et spontanée de la sensualité. Elles agrémentent l'acte amoureux de fantaisie et attisent le désir.
Il me donna aussi la fessée... Mine de rien çà me faisait mal. Cette zoné érogène, frôlant l’anus, irradiait dans mon bas ventre et provoquait une semi érection. Ca faisait mal, mais je savais qu’il tenait à nos rencontres. C’est ce qui fit la différence.
Il me donnait aussi des coups de martinet qui laissaient des traces quelques jours.
A cette époque, il n’y avait pas de love shop comme on les connait aujourd’hui avec un infinité d’instruments de torture divers.
Malheureusement, nous nous sommes perdus de vue lorsque j’ai quitté l’armée. . A cette époque, nous n’avions pas tous le téléphone, juste le courrier postal qui laissait des traces.
Pourquoi aime-ton la douleur ? Grâce aux hormones
Lors de la première séance, je me suis interrogé : pourquoi, alors que la douleur me prend au tripes, çà me fait à ce point du bien que je n’ai pas envie que ça s’arrête ?
Simplement parce que le corps, ce merveilleux instrument d’expériences, est admirablement bien fait. Il secrète des hormones qui nous font du bien : l’ocytocine, la sérotonine, les endorphines et la dopamine.
Rôle de la dopamine
Le rôle de la dopamine est double : elle crée une sensation agréable en libérant de l’énergie et nous permet de nous souvenir de ce bon moment. Grâce à elle, on se souvient que faire l’amour est bon, que les caresses sont bonnes… C’est l’espoir d’une récompense qui est à l’origine de la libération de dopamine dans le cadre du BDSM.
Rôle de l’endorphine
C’est l’hormone qui nous intéresse au premier chef : lorsqu’on ressent la douleur, on libère de l’endorphine. En BDSM, pour obtenir cette sensation agréable liée l’endorphine, les membres reculent de plus en plus les limite afin de déclencher la sécrétion d’endorphines.
Rôle de l’ocytocine
En BDSM, c’est l’hormone qui nous pousse à réclamer le “châtiment“ auprès de notre dominant en qui nous avons placé notre confiance…et notre amour. Lorsque nous recherchons la compagnie de quelqu’un, c’est l’ocytocine qui le provoque. L’ocytocine est l’hormone de l’attachement.
Rôle de la sérotonine
C’est l’hormone du respect. En BDSM, elle est obligatoirement partagée par le dominant et le soumis. Le respect des deux (ou plus) partenaires est le lien social, gage de sécurité.
Et après ?
Après, j’ai rencontré d’autres garçons de mon âge. Personne ne connaissait le BDSM, et quand je leur en parlais, probablement très maladroitement, l’idée de la douleur ne les séduisait pas.
Par la suite, j’ai aimé me retrouvé nu au milieu de gars. J’adorais les sucer, les caresser, les faire juter et voir tout ce sperme couler sur leurs jeunes corps.
Contraint par le conformisme social, je me suis marié. Je suis resté “sage“ pendant à peine un an, avant d’apprendre qu’il existait un sauna gay près de chez moi. Il me faisait du bien ce sauna. La chaleur, des corps nus non complexés, des bites larges et longues à sucer. J’ai adoré.
Pendant presque vingt ans, j’ai fréquenté les saunas gays. Ma fonction dans l’entreprise étant un travail itinérant, j’y ai passé beaucoup de temps.
Pourtant cette vie était trop basique et le fait de m’informer me permit de croire que j’étais encore de la partie, même si c’est devenu au fil des années un fantasme.
Et puis Internet est arrivé, et avec lui les premiers sites gays et les réseaux sociaux qui ont permis des rencontres aussi décevantes l’une que les autres. Il n’y avait ni confiance, ni partage, ni respect…juste un bon moment pour l’autre et de la déception pour moi.
Enfin sont apparus les sites BDSM, mais la plupart ne présentaient que des contenus qui ne ressemblaient à ce que mon sous-off m'avait enseigné.
Et puis, ce fut l’arrivée des Love Shop (à ne pas confondre avec les sex shop) qui permettaient d’acquérir, essentiellement en ligne, des accessoires de BDSM. En ce qui me concerne, il fallait être discret. J’y ai découvert des accessoires pour une discipline que je ne connaissais pas : l’électrostimulation.
J’ai ainsi appris que l’excitation des tétons conjuguée à l’excitation de la base de la verge grâce au placement d’un cockering électrique , menait à l’éjaculation. (mais malheureusement pas toujours à l’érection).
Aujourd’hui, j’apprécie l’électrostimulation qui consiste à envoyer une décharge électrique sur les tétons, sur la hampe, le frein, le gland, les bourses ...et jouer avec l’intensité. Evidemment, ce serait plus agréable si on était deux.
Je joue aussi avec des godes et des plugs avec l'intensité desquels j'aime jouer.
Parfois, j’ajoute une pointe de poppers, vasodilatateur qui a la particularité d’augmenter le seuil de la douleur et, par voie de conséquence fabrique des endorphines qui provoque, malgré la douleur une sensation agréable, et l’ocytocine qui me pousse à recommencer.
Comme le poppers, le BDSM en solo a un risque: l'accoutumence. Elle risque de faire perdre l'envie de tout autre partenaire que soi. Il faut donc bien gérer.
J'avais envie pour tous ceux qui sont ici, de partager ma petite expérience du BDSM.
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Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm il peut y avoir des mlses à jour là bas, sans forcément qu'elles aient été remises ici.
Comment bien débuter sur un forum (fetlife, bdsm.fr ou autre)
Depuis longtemps, on le dit que je suis parfois brutale avec les nouveaux arrivants. Alors, aidons, encore un peu.
Avant de commencer
Il faut avant tout Lire les règles du lieu que vous arpentez. Lisez-les attentivement pour éviter toute infraction. Attention, sur fetlife.com, bdsm.fr par exemple, ou discord, chaque sous-groupe peut avoir des règles spécifiques.
Ensuite, observez : Prenez le temps de lire plusieurs fils de discussion pour comprendre la dynamique du forum, le style de communication, et les sujets populaires ou sensibles. Vous apprendrez ainsi à repérer les vieux ours comme moi…
Sauter dans l’arène
L’heure est venue de rédiger votre présentation, utilisez-la pour vous présenter. Ne publiez pas de petite annonce en premier post, elles ne servent à rien et donnent une mauvaise image de vous.
Voici quelques pistes, non exhaustives et surtout non limitantes et non obligatoires qui peuvent servir de support à votre présentation.
Âge
Sexe
Région
Dominant(e) / Soumis(e) / Switch
Niveau de pratique BDSM (débutant / moyen / confirmé)
Quelques limites
Mes préférences BDSM
Appartenance actuelle
Votre situation de couple
Ce que vous aimez dans la domination / soumission
Le temps depuis lequel vous pratiquez
Vos loisirs.
Sport
Musique / groupe
Film
Une photo
Si vous voulez être tutoyé, vouvoyé
Cela aide à créer un lien avec les autres membres et montre que vous êtes prêt à vous engager.
S’implanter dans les lieux
Commencez par participer à des discussions pour lesquels vous avez déjà des connaissances ou un intérêt personnel. Cela rend votre participation plus naturelle et enrichissante.
Lorsque vous répondez, essayez d’apporter une valeur ajoutée. Évitez les réponses vagues ou simplement pour dire que vous êtes d’accord, ou pas d’accord (souvent il y a des icônes avec des pouces, pour ça).
Orthographe et Grammaire :
Crucial. Prenez le temps de relire vos messages pour éviter les fautes d’orthographe ou de grammaire. Cela rend vos contributions plus professionnelles. Le contraire donne l’impression que vous avez torché ça vite fait, et que vous n’en avez finalement pas grand-chose à faire.
Poser des questions, oui mais…
Intelligentes, si possible ! Et qui n’ont pas déjà un post dédié. Utilisez la fonction « recherche », pour savoir si ce que vous vous apprêtez à dire n’est pas déjà traité. D’une part, c’est plus respectueux, d’autre part : les personnes ayant déjà participé au sujet auront souvent une notification et seront plus enclines à participer.
Formulez vos questions de manière claire et précise.
Comportement
J’ai choisi de mettre ce point en dernier, il aurait pu être en premier. Mais, c’est normalement inclus dans les règles du lieu ! De ce fait, ici, je fais seulement un rappel.
La politesse va loin. Même dans les désaccords, maintenez un ton respectueux. Les forums sont des communautés où le comportement de chacun influence l’expérience de tous. J’ignore sciemment cette règle régulièrement, et accepte ainsi d’être traité d’un certain nombre de nom d’oiseaux rares.
Allez-y doucement avec le trolling… Des petites blagues par ci par là, c’est déjà bien.
Quand vous serez solidement habitué au lieu, vous saurez que faire !
BONUS : la Technique
Apprenez à vous servir des fonctionnalités comme les citations, les images, les liens, etc., pour enrichir vos messages. Il y a souventdes posts dédiés pour ça, sans quoi, posez des questions, ça fera un premier contact.
Engagement à Long Terme
La participation régulière aide à devenir un membre reconnu. Ne soyez pas découragé si vos premiers messages ne reçoivent pas beaucoup d’attention, ou se font rudoyer, apprenez, persévérez.
En plus de répondre, proposez de nouveaux sujets ou partagez des informations intéressantes. Cela peut attirer l’attention et augmenter votre participation.
En suivant ces conseils, vous pourrez non seulement vous intégrer efficacement dans une nouvelle communauté de forum, mais aussi enrichir votre expérience et celle des autres membres.
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J’enlève mon manteau et ouvre la penderie quand j’aperçois un mot qu'Il m’a laissé sur la petite commode. Une simple feuille pliée en deux avec écrit "Ma Mia" dessus.
Je respire, je prends le temps de pendre ma veste et d'enlever ma culotte. C'est devenu un réflexe tellement naturel que je le fais sans y penser, comme on retirerait son écharpe quand on arrive chez soi.
Je déplie ensuite la feuille. Il y a une dizaine de lignes que je dévore avec une certaine impatience ou une impatience certaine, sourire. Il aime me surprendre et il est doué pour cela.
"Bonsoir mon amour,
J'ai repensé à notre conversation de mercredi et j'ai très envie d'explorer ce vaste territoire avec toi. Evidement, nous approfondirons cela petit à petit, chaque fois un peu plus loin, dans l’acceptation et le respect... et surtout l’amour ma Sublime.
Je sais que tu as tenté de reconnaître la musique que j'écoute et rassure toi il est tout à fait normal qu'elle ne t'évoque rien de particulier pour l'instant.
Il s'agit des 4 saisons de Vivaldi qui, je trouve, colle très bien avec ce qui va suivre. Tu auras le temps de t'y habituer et de la reconnaître puisque nous allons l'écouter ce soir et demain après-midi et soir.
Ce morceau dure environ 40 minutes et passe par le printemps...temps de la transition, de la renaissance et des premiers jours difficiles de la vie...l'été...temps de la chaleur, de la moiteur et des orages...l'automne...temps de la transformation, du vent et de l'arrivée de la nuit...et l'hiver...temps de la rigueur, du froid et de la chaleur du feu de cheminée.
Ces quatre saisons ont des aspects doux et chaleureux comme des versions plus difficiles et tempétueuses. Comme ce que je te propose maintenant.
Tu trouveras dans le tiroir du haut la tenue que je veux que tu portes.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir parler.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir voir.
Et pour les 40 prochaines minutes, tu seras ma chose !
Prépare toi et attends moi debout !
Je t’aime
Ton amour de Maître"
J’ouvre le tiroir et découvre une paire de collant résille, une nouvelle robe chemisier, en soie avec un fond noir imprimé de symboles chinois, échancrée sur les côtés, je souris elle est magnifique, des chaussures à talons avec une bride sur la cheville, des pinces à seins japonaises reliées par une chaînette en or qu’on avait choisi ensemble, un nouvel objet : un bâillon gonflable qui m'empêchera surement de parler et un bandeau pour les yeux.
A cet instant, j’ai complètement oublié mes rêves d'apéro et mon envie de mettre les pieds sous la table. Un frisson a parcouru tout mon être, déboussolant tout mon esprit et tremblante, je me prépare comme il le désire, pleine aussi d’envies et de dévotion. J’aime qu’il s’improvise ainsi et qu’il me cueille sans détour. J’imagine ces 4 saisons, ces mots tournent dans ma tête avec les images des temps doux et des temps forts qui les égrènent. Je tremble excitée, souriante et déjà emportée par Lui, le Maître de notre univers, de mon âme et de mon corps.
J’enfile les collants résille et la robe, je prends soin de bien fixer les pinces avant de refermer la robe sans la boutonner jusqu'en haut pour qu'Il puisse voir toute la tenue en arrivant. De nature ‘douillette », les pinces en se refermant sur mes tétons déjà en érection accélèrent mon souffle pour passer le tiraillement, le picotement de ce doux serrement. Je fixe le bâillon puis je le gonfle un peu jusqu'à être certaine de ne plus pouvoir émettre un son, cet objet nouveau me laisse perplexe dans mes réflexions plus coquines, lubriques et perverses quant à la suite de notre soirée. N’utilisera-t-il pas ma bouche ? La sensation est différente du bâillon boule habituel, j’ai bien l’impression aussi que ma bouche est remplie mais pas de sa sublime queue.
Enfin, avant de placer le bandeau sur mes yeux, je me découvre dans le miroir, et un sentiment de fierté m’apaise et une excitation encore plus forte monte. J’abaisse le bandeau et je me retrouve complètement isolée, comme j’aime, à la merci de mon Maître. J’aime cette sensation où mon seul repère, ma seule balise, mon point de référence est Lui et seulement Lui. Mes sens sont alors en éveil au moindre bruit, odeur, souffle, brise froide ou chaude… je développe ainsi tout mes sens et l’expérience est alors décuplée.
Je prends la pose et me tient droite, les jambes légèrement écartées et les bras croisés dans le dos.
Et j’attends, je navigue entre empressement et patience. Cet instant suspendu me permet de faire descendre la pression et de me centrer sur ma position, ma place.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir subir la morsure des pinces.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir cette position.
Je ne sais pas quand je pourrais de nouveau respirer et parler normalement.
Mais je sais que c’est là que je veux être avec Lui, pour Lui, par Lui et nul autre que Lui, mon Maître.
J’attends.
Et alors que ça ne fait pas plus que quelques minutes que je suis prête...je sens que ma cuisse est humide...
Il n'est pas encore devant moi et pourtant je suis trempée.
J’adore ma vie...
Je l’adore...
J’adore cet idéal de Tout et je suis prête à lui montrer toute ma dévotion, ma fierté, mon humilité...
Je sens un courant d’air froid, d’où vient-il ? de la porte d’entrée, et des pas qui approchent. Pourquoi vient-il de l’extérieur alors que la musique était en fonctionnement… Est-ce lui ? … voilà l’odeur de son parfum dans cette brise, je suis rassurée, il est là, derrière moi, sa main froide glissant le long de mon échine doucement, lentement, sensuellement, son souffle dans mon cou, des frissons me parcourent… Sa main remonte et entoure mon cou, basculant ma tête en arrière, et il appose ainsi un baiser sur mon front. Il me relâche doucement, je reprends la position, il se positionne devant moi, je le ressens et je sens son regard…
Ô, comme j’aimerais voir son regard à cet instant, d’approbation et d’excitation je l’espère, le pétillement de ses pupilles,
Ô, comme j’aimerais voir la réaction de son corps, ses troubles et ses désirs pervers,
Il me dit : « agenouille-toi ma Mia »
Sans hésitation, je me mets à genoux, en position nadu comme il aime, il me relève pour que je sois debout sur les genoux, et le bruit du tiroir glissant de la commande se fait entendre.
Il est derrière moi, attrape mes cheveux, les brosse et fait une queue de cheval. Puis il passe mon collier et ma laisse qu’il accroche, dans un silence total, où seul le clinquement de la boucle qui se referme, du fer de la chaine de la laisse… et sa respiration lente et concentrée…
« à quatre pattes ma belle chienne et tu vas me suivre, je te guide, nous allons dans le salon » A ces mots, il empoigne ma laisse, la tire et nous voilà, moi me dandinant et lui à ma droite, me promenant, surement la tête relevée, fier de mon accomplissement et de ma soumission à sa domination.
Je sens le tapis tout doux qui est au pied du canapé, il stoppe, je m’arrête et reste dans cette position. Il place la laisse sur mon dos, et m’explique ceci :
« Ma Mia, je vais remettre au début cette musique des 4 saisons et pendant 40 minutes tu seras mon unique objet de désir, de perversités, de douceurs et de douleurs. Aussi, un objet n’ayant pas la parole, sache que tu peux utiliser ton geste de sécurité en cas de nécessité, dès que j’aurais fini de parler tu me montreras ce geste. De plus, même si à un moment je retire ton bâillon, il te faudra ne pas parler, ne pas émettre de bruit. Tout écart sera consigné et entrainera après l’expiration de tes fautes par une punition que nous discuterons. Tu voulais être objet, tu vas le devenir. Comme tu l’as lu ce soir, tu as un avant-gout de demain, mais nous en parlerons un peu plus tard. Tu es déjà sublime et tu le seras encore plus après mon passage sur ton territoire. A toi »
A ces mots, je claque mes doigts pour mon safeword gestuel.
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Mon maso n'a droit à rien...et rien c'est rien. J'ai bouffé son âme !!!
Pas de profil sur bdsm fb, ou autres....pas de contacts avec d'autres femmes, sauf sa famille.
Ma domination c'est pire que l'esclavage. Il n'existe plus seul. Il est une partie de moi même. Même son tel, c'est moi qui lui ai offert, mais celaxreste mon tel, il faut ma permission.
Est il heureux ainsi ? Je n'en sais rien. Sauf qu'il ne changerai pas sa situation pour rien au monde. Nous sommes allé trop loin dans les pratiques ?
Il m'appartient entièrement et totalement. Même ses pensées sont à moi. Il me donne tout de lui même depuis si longtemps déjà. Il est plus dévoué qu'un labrador.
C'est son choix de vie. L'abandon total. Ce n'est pas un modèle. Non c'est une lente glissade vers des pratiques de plus en plus hard, jusqu z la possession complète de son âme.
Bisous à lui. Oui, j'aime mon maso. Il le sait, il le sent, c'est pour cela qu'il s'est donné complètement.
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Wolfie est raide dingue amoureux de Maîtresse Caroline. Il n'y peut rien. Des qu'il est avec elle, il bande à mort pour elle. Il a le poil qui se hérisse, le cœur qui bat a 140, et les jambes qui flageollent. C'est con l'amour
Au début Maîtresse Caroline s'est amusé de cela. Elle a fait ce qu'elle a voulu de Wolfie, qui a tout accepté, tout subi. Les cages acier, le fouet, les canes anglaises, la chasteté imposée, les gifles, les insultes pour l'humilier, ...j'en oublie beaucoup. Plus Wolfie était raide dingue amoureux, plus il bandait pour Maîtresse Caroline et plus il morflait.
Le pire pour lui, porter une cage de chasteté, être travesti en sissy et se faire defoncer le cul à grands coups de gode ceinture. Wolfie avait en horreur de servir de poupée sexuelle .
Un soir, allez savoir pourquoi, Wolfie s'est rebelle.
Il a arraché ses vêtements de pute sissifiee. Il a hurle.
-Salope, cela fait des mois et des mois que tu te moques de mon amour, que tu m'humilies, me violentes. J'en ai marre , c'est ton tour.
Et une baffe bien sonore à sifflé. Maîtresse Caroline a vite été ligottee solidement et bâillonnee. Elle était vraiment colère.
- Tu baisses les yeux salope. Non plutôt salop. Tu mouillais de me travestir en pute sissy, ben moi je vais te travestir en mec et je vais te troncher par le cul.
Et wolfie à habillé Maîtresse Caroline en garçon. Bon il a fallu des baffes et des coups de cravaches.
- tu sais que t'es vraiment pas mal en mec. Juste je vais chercher la tondeuse et te faire la coupe qui va avec.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Adieu les longs cheveux de Maîtresse Caroline. Pas la boule à zéro mais un coupe bien courte.
- putain tu me fait vraiment bander ansi. Allez viens mon Carl, je vais te depuceler le cul. T'es en manque mon chéri. L'amour gay, c'est le top tu verras
Et Wolfie a sodomise son Carl jusqu'à plus soif. Putain le pied. Et visiblement Carl à bien mouille du cul et pris du plaisir.
- je veux être ton mec a dit Carl .
Ensemble ils ont foutu à la poubelle tous les habits de sissy et toutes les fringues de femmes de l'ex Caroline.
Wolf et Carl ont pu enfin vivre une belle histoire d'amour et de sexe ou tous les deux ont pris leur pied. Caroline avait toujours rêvé d'être un garçon et Wolf de se taper le si joli cul de Caroline.
Bref en amour, il n'y a pas de problèmes, juste que des solutions.
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Les pensées d'Alexandre se teintaient d'obsession, l'image de Sophie le hantant avec une intensité croissante. Il ressentait en lui une brûlante envie de la soumettre à nouveau, un désir qui s'alourdissait d'instant en instant. Ce besoin devenait une urgence, presque une nécessité : il devait ressentir sa soumission totale, s'assurer qu'elle restait à sa merci. Il y trouvait à la fois une jouissance subtile et une tranquillité étrange, comme s'il devait à tout prix prouver que son emprise sur elle demeurait intacte.
Peu importait que ce soit en pleine semaine. Alexandre savait que Sophie était au travail, mais cela ne le retint pas. Il saisit son téléphone et lui envoya un message :
"Bonjour Sophie, j'espère que ta journée se passe bien et que cela va continuer ainsi. J'aimerais satisfaire ma curiosité... pourrais-tu me donner quelques détails sur ton environnement du moment ? Décris-moi également la tenue que tu as choisie ce matin."
La réception de ce message la prit par surprise. Sophie sentit une pointe d'angoisse la traverser. Ce n'était pas dans les habitudes d'Alexandre de la contacter pendant ses heures de bureau. Il connaissait bien son emploi du temps et savait à quel point elle était prise. Ce message impromptu la déstabilisa, mais en même temps, éveilla une curiosité teintée d'excitation. Que cherchait-il à comprendre, à savoir ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre, bien que l'intention d'Alexandre reste floue. Après tout, elle se sentait en sécurité, loin de la portée de ses mains et de ses regards si perçants, ces regards si intenses qu'elle peinait parfois à les soutenir.
Elle répondit alors avec minutie :
"Bonjour Alexandre. Actuellement, je travaille sur mon ordinateur, à mon bureau. Le mur en face de moi est vitré de haut en bas, donnant sur le couloir. Sur les côtés, seules les parties supérieures sont vitrées, séparées des bureaux voisins par des persiennes inclinables. Derrière moi, un mur similaire, moitié vitré, ouvre sur l'extérieur, étant donné que je suis à l'étage. Est-ce que cela vous satisfait ?"
Alexandre prit quelques secondes avant de répondre, puis demanda des précisions :
"Ton bureau... L'avant est-il ouvert ou fermé ?
La question, inattendue, l'intrigua. Mais, fidèle à son envie de sincérité, elle lui expliqua qu'il était fermé sur le devant. Alexandre prit un instant, puis répondit :
"Parfait. Je commence à bien visualiser ton espace. Et les persiennes ? Elles sont ouvertes, partiellement fermées ou complètement fermées ?"
Elle lui expliqua alors qu'elles étaient généralement à moitié fermées, pour plus de discrétion, bien qu'on puisse distinguer ses collègues de chaque côté, et vice-versa.
Puis vint la question qu’elle avait presque anticipée, celle à laquelle elle ne pourrait répondre qu'en se dévoilant un peu plus. Alexandre écrivait avec calme, mais elle percevait l'attente :
"Maintenant, Sophie, pourrais-tu me décrire précisément ta tenue ?"
Elle prit une inspiration. Malgré l'étrangeté de la demande, elle sentit en elle un frisson lui parcourir la nuque. Alors, elle répondit :
"Aujourd'hui, je porte une culotte en dentelle noire assortie à mon soutien-gorge. J'ai choisi une jupe au-dessus des genoux, des collants noirs et des bottines à talons moyens. Pour le haut, c'est un chemisier beige léger qui laisse deviner un peu la couleur noire de mon soutien-gorge, avec une petite veste en cuir."
La réponse d'Alexandre ne tarda pas. Elle ne pouvait voir son visage, mais elle sentait à travers son message l'étincelle qui s'allumait en lui. De son côté, Sophie se demandait encore quel effet ses mots pouvaient bien produire en lui, pourquoi décrire son environnement et sa tenue semblait éveiller tant d'intérêt. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car le message suivant d'Alexandre lui apporta une réponse, laissant un souffle de promesse suspendu dans l’air.
Alexandre, le ton incisif, laissa entendre à Sophie qu'il appréciait sa tenue provocante, même au travail. Il se délectait de savoir qu'elle laissait subtilement deviner ses formes. Son message était clair :
"Je m'aperçois que tu aimes bien laisser deviner tes belles formes et ton corps même au travail. Je vais donc t'aider, puisque tu le fais à moitié..."
À cette lecture, Sophie sentit la pression monter d'un cran. Elle réalisa que, même à distance, Alexandre avait une emprise sur elle, un pouvoir d'influence tel qu'il pouvait faire vibrer son esprit, la pousser à franchir des limites qu’elle n’aurait jamais imaginé franchir dans un contexte aussi professionnel. Son cœur battait fort quand le message suivant s'afficha sur son écran :
"Envoie-moi une photo prise sous ta jupe pour me montrer tes collants avec ta culotte, et une autre pour me montrer ton soutien-gorge. Je te laisse deux minutes... même si j'ai bien compris que ton environnement n'est pas favorable à cette action."
L’ultimatum ne laissait guère de place à l’hésitation. Elle savait qu’elle devait agir vite, entre les passages dans le couloir et les regards de ses collègues à droite et à gauche de son bureau. L’étage n’était pas calme, l’activité battait son plein autour d’elle. Pourtant, son corps frémissait, l'excitation se mêlant à une pointe de stress. Elle n'avait guère de choix et devait honorer cette demande en équilibre entre son travail et l’attente d’Alexandre.
Elle tenta plusieurs fois de prendre les photos, mais la tâche était plus difficile qu'elle ne l’avait imaginé. Les clichés se révélaient flous, mal cadrés, une lueur d'impatience se mêlant au stress grandissant. Après plusieurs essais, elle parvint enfin à prendre deux photos qu’elle jugea acceptables et les envoya à Alexandre.
Sa réponse ne se fit pas attendre :
"Bravo, Sophie. Ta description correspond bien aux photos. Sache que les inspections, même à distance, sont possibles... et obligatoires."
Un frisson parcourut Sophie. Dans sa précipitation, elle se souvint d'un détail qui la fit rougir ; elle n’avait pas encore rectifié ce petit morceau de toison qui lui semblait si flagrant. Elle pria pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Son téléphone resta silencieux, mais ce silence n’apaisa en rien son esprit ; au contraire, il fit monter en elle une angoisse étrange, un mélange de crainte et d’impatience. Elle sentait chaque battement de son cœur s’accélérer, son excitation grandissant malgré elle.
Puis, enfin, un nouveau message d'Alexandre apparut :
"Je voudrais juste t'informer que tu as légèrement dépassé le temps que je t'avais laissé. On verra cela plus tard. Ta prochaine mission est un peu plus complexe. Je te laisse cinq minutes pour enlever ta culotte sous ton collant. Tu as bien sûr le droit d'aller aux toilettes, où qu'elles se trouvent dans tes bureaux. J'attends la photo confirmant que tu as bien accompli la mission, à ton bureau, s’il te plaît. Je veux voir la chaise sous tes fesses."
Cette nouvelle demande sembla à la fois audacieuse et irréelle pour Sophie, tiraillée entre les impératifs de son travail et la sphère privée que représentait Alexandre. Mais elle savait qu’elle irait jusqu’au bout pour le satisfaire. Elle quitta discrètement son bureau et se dirigea vers les toilettes, tâchant de ne pas attirer l’attention. Dans l’intimité de la cabine, elle se retrouva face à l'ampleur du défi. Avec son collant, elle devait se dévêtir presque entièrement, ce qui ajoutait une touche de vulnérabilité inattendue à la scène. Elle plia soigneusement sa culotte dans sa main, en se promettant de rester discrète. Son seul souhait, maintenant, était d’éviter toute rencontre fet discussion fortuite dans le couloir.
Les cinq minutes filaient à toute vitesse, chaque seconde ajoutant à la tension du moment. Alors qu'elle retirait sa culotte, elle sentit une vague d'excitation pure traverser son corps, une réaction incontrôlable et troublante. Une légere humidité s'était installé sans qu'elle en prenne conscience, témoignant d'une part de son corps qui répondait à ce jeu de domination malgré elle.
De retour à son bureau, elle exécuta la dernière étape : la photo finale. Avec l’expérience acquise des premiers clichés, elle s’y prit plus efficacement cette fois-ci et réussit en quelques essais. Elle n'avait pas eu le temps de rectifier ce fameux détail de pilosité et n’avait même pas pensé à vérifier l’heure, mais la précipitation ajoutait encore à l’intensité de cette mission.
Elle appuya enfin sur "envoyer".
Alexandre prit son temps pour répondre, savourant chaque seconde pour maintenir Sophie dans un état de pression et d’angoisse croissante. Après quelques minutes, son message arriva, révélant qu'il était satisfait de la photo, mais qu'elle avait presque échoué au niveau du timing. Il la mit en garde, lui indiquant qu'il verrait cela plus tard.
"Tu n’as pas rectifié ton oubli de la dernière fois. Je vais certainement te corriger pour ça la prochaine fois que nous nous verrons. Pour l’instant, reste à ton bureau et enlève le soutien-gorge de ta poitrine généreuse."
La mission prenait une tournure bien plus délicate. Son chemisier à manches longues compliquait la tâche, et elle pouvait déjà imaginer son corps sans soutien-gorge, une pensée qui l’angoissait intensément.
Il continua, la voix presque omniprésente :
"Comme tu n’arrives pas à respecter le timing que je t’impose, je vais comptabiliser le temps que tu mettras pour le faire, mais je ne te donnerai pas de durée. Je vais démarrer le chrono dès que j'enverrai ce message.
À la réception de ces mots, un souffle de soulagement la traversa, mais le stress revint aussitôt. Son environnement ne se prêtait absolument pas à ce genre de manigance. elle sentit des bouffées de chaleur monter en elle, comme si elle passait un examen crucial.
Elle s’exécuta, tentant d'agir avec un mélange d'adresse et de naturel. Les collègues passaient de temps à autre dans le couloir, la forçant à feindre une concentration sur son écran, cachée derrière la sécurité de son bureau. Mais cette protection était relative, car la tension de la situation lui procurait une excitation inattendue, la rendant à la fois nerveuse et affamée de cette expérience.
Finalement, elle prit une photo par le bas de son chemisier pour montrer sa poitrine sans soutien-gorge. En relisant le message d’Alexandre, elle sentit une pincée d’angoisse. L'insatisfaction qu'il exprimait au début du texte la déstabilisa, mais la suite clarifia la situation :
"Je ne veux pas une photo sous le chemisier. Débrouille-toi pour prendre une photo de ta magnifique poitrine avec le chemisier ouvert. Je veux voir clairement tout cela, avec les vitres de ton bureau en arrière-plan."
Là, c'en était trop. Un frisson la traversa. La mission était risquée, et elle n’avait aucune visibilité sur le couloir ; n'importe quel collègue pouvait surgir à tout moment. L’idée qu’un regard indélicat puisse la surprendre la terrifia, mais en même temps, une excitation intense pulsait en elle.
Alexandre ajouta, presque comme un ultimatum :
"Pas de temps pour cela, mais à l’expédition de ce message, je lance le chrono à nouveau."
Sophie comprit qu’il dépassait les limites du contrat, mais l’adrénaline, la sensation d’être à la fois vulnérable et terriblement vivante, était une tentation à laquelle elle ne pouvait résister. Elle ne voulait pas le décevoir et, pour elle-même, elle aspirait à se prouver qu’elle pouvait se transcender.
Tremblante, elle releva le défi. Dans une hâte presque frénétique, elle prépara son téléphone et commença à déboutonner son chemisier, déterminée à perdre le moins de temps possible. Son cerveau était en ébullition, son corps vibrant d'adrénaline. Elle pouvait presque sentir les vibrations des pas des gens qui approchaient dans le couloir, comme une menace sourde résonnant à travers la moquette confortable. Chaque pas faisait monter l’excitation et le stress en elle, un mélange explosif qui la poussait à agir, à saisir ce moment.
Son corps était en éveil, sensible à chaque sensation, tel un garde vigilant dans son mirador. Dès que son chemisier fut déboutonné, elle s'empressa de capturer ce moment précieux, vérifiant avec une impatience presque palpable que la photo était réussie. Fort heureusement, l’image était à la hauteur de ses attentes. Une fierté immense l’envahit alors qu’elle contemplait cette photo, dans laquelle elle se trouvait mise en valeur, presque excitée à l’idée de se voir ainsi sur l’écran de son appareil.
Avec un geste rapide, elle referma son chemisier, ce dernier n’étant que le seul rempart entre ses seins et le regard de ses collègues. Une sensation troublante lui parcourut le corps alors qu'elle sentait ses tétons se dresser à travers le tissu, révélant l'absence d’un soutien-gorge. Elle retourna la photo avec fierté, savourant la réussite de cette étape, émerveillée par l'esthétisme qui s'en dégageait.
Comme à son habitude, Alexandre prit un moment avant de répondre à Sophie. « Félicitations, Sophie. Je suis très fier de toi pour avoir franchi toutes ces étapes. Tu peux vraiment être fière de toi, tu as su combler les désirs qui me brûlaient aujourd'hui. Cette dernière photo est magnifique, et j'ai hâte de te revoir au plus tôt. » Un soulagement intense envahit Sophie en lisant ce message ; elle pensait, à tort, qu'elle était enfin tranquille et que les épreuves étaient derrière elle.
Cependant, après quelques instants, Alexandre revint avec un nouveau message. « La journée n’est pas finie. Il te reste encore quelques heures de travail, et je souhaite que tu ne remettes pas tes sous-vêtements. Reste ainsi jusqu'à la fin de la journée. Je me laisse la possibilité de te demander, à tout moment, une photo de contrôle. D'autre part, si tu es disponible, je te propose de nous retrouver ce soir. »
Sophie se sentit submergée par cette demande. Elle avait une réunion avec ses collègues dans quelques minutes et ne savait pas comment gérer cette situation. Pourtant, son esprit se projetait déjà vers ce soir, imaginant les moments plus intimes qu’elle pourrait partager avec lui. C'était ce qu'elle espérait ardemment.
Mais Alexandre lui renvoya un nouveau message, faisant le bilan de leurs récents moments partagés, bien que distants. Malheureusement, avant que nous puissions nous retrouver, je dois te dire que j'ai chronométré tes deux derniers défis, et avec le temps que tu as dépassé pour les deux premiers, cela totalise 11 minutes. Une onde d'angoisse s'empara de Sophie à cette annonce, une tension qu'elle croyait apaisée revenant en force.
« Dis-moi, as-tu des petites pinces pour relier les documents dans ton bureau ? »
À cet instant, elle comprit que le jeu n'était pas terminé.
« Oui, j'ai des petites pinces en acier noir pour relier mes documents lorsque je fais des rapports. Elles sont dotées de deux boucles chromées rabattables de chaque côté, une fois les documents pincés. Est-ce bien cela que tu souhaites savoir ? »
Alexandre confirma son besoin avec une simplicité déconcertante, puis lui donna sa dernière mission. « Puisque tu as échoué aux deux premières missions et que tu as pris ton temps pour les deux dernières, voici ce que je vais te demander. Prends quatre de ces petites pinces. Prends-en deux, soulève tes collants, tout cela en restant à ton bureau. Mets-en deux sur tes lèvres, et pour les deux dernières, je te laisse deviner où il serait judicieux de les placer. »
Un frisson parcourut le corps de Sophie alors qu'elle lisait ces instructions. Le défi, à la fois audacieux et provocateur, faisait battre son cœur plus vite. La tension entre l'excitation et l'appréhension s'intensifiait à chaque mot. Elle savait que cette demande allait au-delà du simple jeu, plongeant dans un univers de défis personnels et de découvertes intimes.
Avec une détermination mêlée d'excitation, elle se leva, prenant les petites pinces avec une main tremblante, son esprit se débattant entre la réticence et l'anticipation de ce qui allait suivre.
« Je te laisse les installer. Il n’y a pas de chrono puisque c’est ta punition d’avoir échoué. Envoie-moi une photo de chaque, ce sera le départ du chrono des 11 minutes que tu as mises. À la fin de ces 11 minutes, je veux que tu me renvoies les photos pour prouver qu’elles sont toujours en place. Bien entendu, je vérifierai l’horodatage de chacune. Et s’il te plaît, débrouille-toi pour qu’il n’y en ait pas moins, car je serai capable de te demander de recommencer. »
Sophie tremblait à l’idée d’exécuter cette sanction. La nature de cette épreuve l'angoissait, et elle savait pertinemment que ces pinces, en acier noir, étaient particulièrement solides et pinçaient très fort. Elle prit un moment pour essayer de les assouplir, ouvrant au maximum les mâchoires métalliques, son cœur battant la chamade à l'approche de ce qu'elle allait faire.
Avec une détermination mêlée de peur et d'excitation, elle écarta le collant de ses lèvres. La première pince s’accrocha à sa première lèvre. La douleur fut instantanée, intense, un choc électrique qui la traversa. Elle se força à respirer profondément alors que la pince s’installait, la sensation d’écrasement déjà présente. Lorsqu'elle fixa la seconde pince à sa lèvre, une vague de souffrance encore plus vive la submergea. C'était à peine supportable, mais elle serra les dents et décida de ne rien lâcher.
Pour les deux dernières pinces, elle comprit sans l’ombre d’un doute qu’il ne s’agissait pas de les fixer autour d’un dossier. Elle glissa ses mains sous son chemisier, ses doigts frôlant sa peau chaude et sensible, et les plaça avec hésitation sur ses deux tétons érigés, témoins de l’excitation et de l'angoisse qu'elle ressentait. La douleur fut tout aussi intense dès les premières secondes. Sophie eut l’impression que ses lèvres et ses tétons allaient être cisaillés sous la force implacable des pinces en métal.
Elle se dépêcha de prendre les photos, la tension palpable dans l’air, et les envoya à Alexandre, son corps tremblant d’excitation. La douleur était difficilement contrôlable, son cerveau en ébullition, tout comme son corps. Les secondes semblaient s’étirer à l’infini alors qu’elle s’efforçait de tenir jusqu’au bout de l’épreuve, son esprit vacillant entre la résistance et l'abandon.
Pendant ce temps, elle jeta un coup d'œil furtif à l'horodatage de ses premières photos, cherchant à connaître l’heure exacte de l’envoi pour ne pas commettre d’erreur dans le chronométrage. Chaque instant était une lutte, chaque battement de cœur un rappel de son défi à surmonter.
La douleur était insoutenable, mais Sophie commençait à l'apprivoiser, comme si son cerveau tentait de prendre le dessus sur cette souffrance aiguë. Elle savait que les 11 minutes allaient etre interminables. Pour échapper à l’inconfort, elle tentait de concentrer son esprit sur autre chose, mais la douleur la rappelait à l'ordre à chaque instant. Chaque mouvement devenait un défi, chaque frémissement une épreuve.
Elle redoutait qu'un collègue n'entre dans le bureau, imaginant ce supplice prolongé au-delà de toute mesure. Comment réagirait-elle dans une telle situation ? Parviendrait-elle à cacher son ressenti, à maîtriser son visage et ses gestes, alors que la douleur la consumait de l'intérieur ? Aurait-elle la force de réprimer des cris de souffrance ? Ces scénarios la terrifiaient, l'angoisse s'accumulant à chaque seconde.
Lorsque, finalement, elle estima que le chrono était bien dépassé, elle reprit les photos et les envoya à Alexandre. Malgré tout, aucune consigne ne lui avait été donnée pour enlever les pinces une fois les photos envoyées. Dans un mélange de sagesse et de douleur, elle décida de les conserver, attendant patiemment le retour d'Alexandre.
Celui-ci, conscient que cette ambiguïté était volontaire, lui répondit rapidement avec une bienveillance inattendue. « Les photos me satisfont. Tu peux les enlever à ta guise. »
Sophie ne se fit pas prier. Elle commença par un sein, enlevant délicatement la première pince. Une vague de douleur, plus intense qu'à la pose, la submergea. C'était à la fois un soulagement et une torture. Elle enleva la seconde pince de la même manière, puis glissa sa main sous son collant pour retirer les deux dernières. Telle ne fut pas sa surprise de découvrir que son collant était plus qu'humide. Son corps l'avait de nouveau trahi, et d'une manière presque généreuse.
Elle ôta rapidement les deux dernières pinces, et à chaque retrait, une nouvelle intensité de douleur la pénétra, mélangeant souffrance et soulagement. Ce fut un moment de libération, mais à sa grande surprise, l'excitation de son corps persistait, malgré la douleur. Maintenant que l’épreuve était terminée, elle ressentait une excitation profonde en elle, semblable à un volcan prêt à exploser, mais qui restait désespérément contenu. Un contrôle difficile à maintenir, une tension palpable, prête à s’évader à tout moment.
Alexandre lui fit un retour, lui signifiant que c'était la dernière chose qu'il allait demander avant leur rencontre de ce soir : prendre une photo de ses lèvres marquées par les pinces ainsi que de ses tétons. À sa grande surprise, elle s'exécuta presque joyeusement. Elle s'habituait déjà à ces gestes qu'une heure auparavant, elle n'aurait jamais imaginés pouvoir réaliser sur son lieu de travail. Une sensation de défi l'envahit, mêlée à une excitation nouvelle. Elle se sentait presque à l’aise, décomplexée, capturant des instants intimes de sa vie dans l’intimité de son bureau.
La révélation de ses propres capacités à assouvir les désirs d'Alexandre l'étonnait. Elle avait surmonté ses plus grandes peurs, et ce constat lui procurait une fierté brûlante. En envoyant les photos, son cœur battait à tout rompre. Alexandre, en retour, exprima toute sa satisfaction. « Je suis ravi d'avoir une soumise qui exécute si bien mes désirs, qui accepte les punitions qu'elle a elle-même engendrées. Rendez-vous ce soir. »
L’excitation de Sophie monta en flèche à l’idée de le revoir. Cependant, elle devait d’abord gérer cette fin de journée de travail. Dans une tenue non conventionnelle pour elle, avec un corps en ébullition, l'entrejambe trop humide pour un environnement professionnel, ses tétons devenaient terriblement sensibles aux frôlements de son chemisier. Chaque mouvement était un rappel de son état d’excitation. La réunion qui l’attendait la stressait tout autant qu’elle l’excitait.
Pourtant, elle se rassurait : tout allait bien se passer. Enivrée par cette parenthèse au bureau, elle se sentait comme sur un nuage, incapable de redescendre. Les fantasmes qu'elle se faisait de sa soirée avec Alexandre la tenaient en haleine, amplifiant son désir et son impatience. Elle essayait d’assumer l’absence de sous-vêtements en cette fin de journée, se rendant compte qu’au fond, elle y prenait goût. Cette petite excitation de l’interdit la maintenait sous pression, éveillant son esprit à toutes les possibilités de la soirée à venir.
Elle était impatiente de le retrouver, avide d'autres défis à relever. Elle aimait lorsque le petit diable qui habitait Alexandre s'exprimait, éveillant en elle une imagination débordante. Chaque pensée, chaque anticipation du moment à venir l’enflammait davantage, la poussant à explorer des limites qu’elle n’aurait jamais cru possibles.
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D'emblée leur liaison se plaça sous d'harmonieux auspices: le marivaudage et le jeu sont la jouissance que les êtres s'accordent en convenant d'oublier un instant ce qui les sépare. La perversion n'est pas la forme bestiale de l'érotisme mais sa part civilisée. Il y a de l'artiste chez les pervers, un artiste qui partage son lot avec un prêtre dans une même ferveur pour le cérémonial. Jadis, elles se plaisaient, toutes les deux, à cultiver leurs différences, et même leurs oppositions. Juliette, impétueuse, Charlotte, lucide, elles se livraient un combat sans issue. L'Université avait fait d'elles des êtres rationnels, rationcineurs, péroreurs et subtils. Elles étaient claires, et ardentes de leur illusoire clarté. On aurait fait un roman de leurs confidences mélangées, mettant en tête la conclusion du premier, intervertissant l'ordre des chapitres du second, et terminant sur les deux préludes. Ainsi faisaient-elles. Elles ne dialoguaient pas. Elles juxtaposaient des monologues et en étaient totalement conscientes. En réalité, Charlotte redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. Un évènement allait changer le cours de sa vie. La nuit tombait sur les angoisses de la jeune femme. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Juliette avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Vincent ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Vincent voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Vincent mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son chemisier en dentelle blanche, ses bas transparents et ses chaussures à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une putain. Vincent avait amené une prostituée. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses, mais conserva son collant. Elle avait des jambes longues et musclées. En bas de son ventre, son pubis délicatement entretenu mais pas rasé se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son chemisier transparent, conservant la paire de bas, couleur chair, ses seins comprimés en jaillirent comme des léopards. Sans en être consciente, Charlotte tomba immédiatement sous son charme. La suite de cettre rencontre allait de façon déroutante, lui donner raison. Seul Vincent détenait la clé qui lui manquait. La jeune femme semblait s'en délecter.
Elle dramatisait les moindres embrassements avec une appréhension théâtrale qui semblait jouée autant que vécue. Elle avait besoin, pour aimer, d'excès et d'outrances, et se montrait plus authentique dans la souffrance que dans une félicité de commande qui eût fait retomber l'affection comme un soufflé. La jeune femme angoissée sentit seulement sa présence, puis la fragrance onctueuse de son parfum. Charlotte prit enfin conscience de la situation. Malgré toute attente, afin de réaliser un fantasme prégnant, Vincent avait imaginé et mis au point un scénario sadomasochiste dont il serait la première victime. La putain était totalement nue maintenant. Son catogan strict, son visage émincé, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans l'esprit d'esclave soumise de Charlotte en fauve qui allait la dévorer. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Charlotte put assister au dressage de Vincent. Il était prosterné et agenouillé sur le sol, obtempérant aux instructions qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa caresse dégradante. Elle lui ordonna de jouir et presque aussitôt un jet de sperme éclaboussa alors les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher sa propre semence jusqu'à la dernière goutte. Il reçut sans broncher des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violacées. Charlotte voyait son érection lentement renaître. Elle se surprit à découvrir le plaisir de contempler l'humiliation d'un esclave. - "Tu viens, mon chéri ?" minauda-t-elle. Vincent se redressa et toujours nu, s'approcha lentement du lit, Charlotte remarqua qu'il bandait de plus en plus. Alors, il se maîtrisa et reprit le cours du scénario imaginé par lui, changeant alors radicalement de comportement et de ton -" Fais ce que j'attends de toi", dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. -" Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi en répandre encore partout, mais avant il est temps d'assouvir tes fantasmes de soumission". L'inconnue le menaçant de sa fine cravache et toisant l'homme, s'approcha de son membre intumescent et lui affligea de douloureuses sanglades qui le firent se contracter davantage. Mais elle décida alors de mettre fin à son supplice et abandonna le jonc pour en profiter, comme bon lui semblait. Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter bientôt avec adresse le sexe de Vincent dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Vincent, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Vincent enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Vincent lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Vincent ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle respectait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Vincent enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton travail et va-t'en". Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son chemisier blanc. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Vincent. Elle essayait de comprendre. Quel travail la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.
Même paraissant se rendre, elle conservait une position d'éminence dont personne ne pouvait la déloger. Elle avait des mouvements de désirs dans ses yeux rieurs, il s'échappait d'elle une tièdeur parfumée. Sans se l'avouer intimement, la séance à laquelle elle avait assisté, l'avait émoustillé et un sourd frisson parcourait son corps, de sa nuque jusqu'au bas de ses reins. Dans son esprit, la prostituée se mua insidieusement en hétaïre racée et respectable. Ainsi, Charlotte deviendrait à son tour l'objet de plaisir de cette femme étrangère. Bien que timide par nature, elle allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. L'inconnue passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une inconnue, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, l'étrangère enroba le clitoris de la jeune femme, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Vincent dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Vincent. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Charlotte se laissa sodomiser par cet homme auquel sa Maîtresse l'avait prêtée, car tel était son devoir. Elle était la plus heureuse des femmes. Tout est regagné d'une vie que la futilité fait virer à l'atroce pour son plus grand bonheur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Comme toujours Maîtresse @Marie arrive par le train, mais cette fois-ci elle arrive directement dans ma ville. Mon rendez-vous chez l’esthéticienne n’étant pas terminé, Maîtresse m’y rejoint. C’est alors qu’une fois seules dans la cabine d’épilation je me mets à genoux et lui tend mon collier. Maîtresse est la seule à pouvoir refermer ce magnifique bijou qu’est mon collier autour de mon cou. Le moment est symbolique mais très fort car pour la première fois ce n’est pas à la maison que nous le faisons. Le faire dans un lieu public me plait beaucoup et m’excite aussi un peu je dois l’avouer. Oui je suis fière de ma place et fière de le montrer à qui peut le comprendre en voyant mon collier. Je suis fière et heureuse de ce que Maitresse et moi accomplissons. Heureuse pour elle et heureuse pour moi car cela libère la femme que je suis. Le BDSM c’est surtout ça : être capable de se libérer dans cet univers et je ne m’en doutais pas mais les effets ne se ressentent pas que sur la soumise mais aussi sur la femme que je suis, sur la femme que je deviens. Cette femme-là s’épanouie et est heureuse. Merci Maîtresse.
Peut-être qu’un jour ce collier se refermera dans une place publique. J’en serai encore plus excitée, mais là c’est mon côté exhibitionniste qui parle. Une fois le collier à mon cou et habillée, Maîtresse et moi quittons l’institut pour rejoindre la voiture. Je marche derrière elle, à ma place, heureuse et fière.
Au cours de la soirée, Maîtresse me donne carte blanche pour m’occuper de ses seins. Nous sommes dans le lit, à califourchon sur elle je commence à les sucer très vigoureusement. Je prends l’initiative de planter mes ongles dans sa chair ainsi que de la griffer. Maîtresse essaye de contrer mon action, c’est alors que je vais chercher une sangle pour l’immobiliser. Une fois fait, je peux me concentrer sur sa poitrine. Ce moment est tout nouveau pour moi, je suis un peu surprise mais soumise doit répondre aux désirs et attentes de Maîtresse. Prendre le « dessus » est totalement nouveau pour moi : il y un certain plaisir lié à l’excitation, lié à la nouveauté de la situation mais rapidement je me rends compte je ne suis pas à ma place. Je me sais capable de prendre le rôle le temps d’un instant dans une situation donnée mais pas d’aller plus loin. Je me sais soumise au plus profond de moi…
Le lendemain est consacré à la préparation de l’après-midi et de la soirée car nous recevons Yrys, une amie qui sera la playpartner que j’ai proposée à Maîtresse pour cette soirée. C’est la première rencontre entre ma Maîtresse et Yrys et afin de faciliter cela, Nausika est présente auprès de sa Maîtresse. En effet notre invitée à également à un animal de compagnie… Nausika me permet vraiment de me vider la tête, j’entends tout mais je ne retiens absolument rien. D’autant plus qu’Yrys a offert des jouets très attractifs à Nausika J Le repas se passe dans les meilleures conditions et nous finissons par le dessert préféré de Maîtresse : un tiramisu à manger sur mon corps. La pratique plait également beaucoup à notre invitée. Quant à moi je suis aux anges comme lors du Nyotaimori. Mon plaisir réside dans le fait de voir mes partenaires prendre du plaisir. D’autre part c’est un moment très D/s car je suis considérée comme un objet : je n’ai pas le droit à la parole, même si cela parle de sujets pour lesquels je souhaite intervenir. Etre là sans totalement l’être en fait, il suffit « juste » de lâcher prise.
Ma convalescence m’oblige à rester assez sage durant cette soirée. Je deviens pour la première fois l’assistante soumise de Maîtresse pour une séance d’impacts sur Yrys. Etre sa complice est très plaisant même lorsque Maîtresse use de toute sa perversité. En effet, je dois choisir certains instruments d’impacts qu’elle utilisera sur mon amie Yrys. Les quelques soirées passées avec cette amie dans un tout autre cadre m’ont donnée l’intuition qu’Yrys est plutôt masochiste. C’est pour cela que les instruments que j’ai choisis sont progressifs : du simple paddle au fouet… Je retiens deux points très marquants lors de cette soirée :
Le premier est de voir Maîtresse dans son œuvre. J’ai pu voir à quel point le bonheur est si grand lorsqu’elle applique sa Domination. Je suis heureuse de la voir ainsi.
Le deuxième c’est Yrys. Je ne m’étais pas trompée sur ton côté masochiste, je ne pensais juste pas que tu aimais autant les sensations si fortes J Le fouet dès la première séance ce n’est pas courant. Tu as pris tarif !
Après Yrys, ce sera à mon tour mais très léger vu ma situation. Putain que c’est bon, putain que cela me manque. Les impacts sont peu nombreux mais je les apprécie énormément, à tel point que j’ai même eu le droit de commencer par 5 coups de fouet directement… Maîtresse, pensant à ma convalescence, me freine dans mes ardeurs car je n’ai qu’un seul mot en tête : « Encore ».
La soirée continue de manière plus posée en discutant tranquillement sur le canapé. Une longue discussion entre Maîtresse et Yrys durant laquelle je n’interviendrai que lorsque Maîtresse me donne la parole.
A ma place, sans réellement savoir pourquoi, je développe un instinct félin et j’ai tendance à frotter mon visage contre la cuisse de ma Maîtresse. Mon instinct semble plaire et exciter Maîtresse puisque sans crier garde elle me lance par devant notre invitée « Val, ce soir je vous baise ». Il n’en fallait pas plus pour réveiller la salope qui sommeille en moi. A partir de cet instant, plus rien d’autre ne compte. Je souhaite juste une chose : me faire prendre. J’aime beaucoup le faire en musique, cela me désinhibe pas mal. Maîtresse me demande d’aller chercher la tablette : je le fais à quatre pattes en ondulant du cul le plus outrageusement possible. Maîtresse ne résiste pas à mon indécence et enfile son gode ceinture pour me baiser devant notre invitée. J’ai joué à la chienne, à moi d’assumer maintenant : Maîtresse m’empale d’un coup d’un seul. Je me fais prendre au rythme de la musique et putain que j’aime ça. En levrette, je crie mon plaisir. Ma bouche trouve celle de notre invitée et nous nous embrassons pendant que je m’empale sur le gode ceinture. Je prends un plaisir de malade et lorsque la musique se termine je m’affale sur le canapé tellement c’était intense. Il me faut un peu de temps pour me remettre de tout ça…
La soirée continue encore un peu mais il est déjà plus de 3h00, il est temps de nous coucher.
Ce n’est que le lendemain que je comprends que j’ai vécu la veille ma première exhibe sexuelle. J’en suis heureuse et très excitée.
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Si il est des actions qui amènent réactions et si ces réactions sont recherchées, l'on peut parler alors d'intention.
L'intention peut être d'amener quelqu'un à supporter une intensité, une longueur dans des actions par exemple d'impact au stick ou à la badine. L'on commence tout doucement, vraiment très doucement dans quelque chose qui serait presque ridicule tellement l'intensité est basse et doucement on habitu la peau, on la chauffe. Ensuite on augmente doucement le rythme et la puissance dans un crescendo langoureux. Le but suprême etant pour moi de ne jamais dépasser une intensité supportable tout en amenant le/la soumise à encaisser bien plus que le/la soumise n'aurait imaginée et surtout que si l'on avait pris aucune précaution de chauffer la personne.
L'intention peut également être de créer un état de relâchement, d'abandon chez le ou la soumise, en organisant la séance de manière à ce que certaines pratiques telles que par exemple le cellophane, le shibari permettent un "attendrissement"psychologique de la personne. Ce qui peut permettre d'amener la personne à croire, à adhérer plus facilement à des scénarios, à des situations dans une dynamique de domination/soumission ou de sadomasochisme.
L'intention c'est aussi et principalement dans un but de prise de plaisir, à travers des situations de domination, d'humiliation ou de souffrance. Le plaisir de donner, tout comme le plaisir de recevoir est essentiel dans les intentions que l'on met dans les actions BDSM.
C'est donc bien souvent avec regret que je vois des gens qui parlent de violence pour parler de sadomasochisme sans comprendre que derrière la souffrance il y a le plaisir de recevoir, le plaisir de donner et que lorsque l'on maîtrise ses actions, on crée une dynamique qui amène la personne consentente à prendre du plaisir .
L'intention de faire mal n'est que bien peu de choses par rapport à l'intention de donner du plaisir qu'il y a sous-jacente aux actions BDSM.
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Sophie fixait son téléphone, le pouce hésitant à cliquer sur le bouton 《 envoyer》. Depuis plusieurs jours, elle repensait sans cesse à cet échange avec Alexandre.
Cet homme charismatique, dont la voix grave résonnait encore dans son esprit, avait éveillé en elle des désirs longtemps refoulés. Elle se sentait prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires : la curiosité, la peur, mais surtout l'envie profonde d'aller au bout de cette aventure. Elle se demandait où se situaient vraiment ses limites, si elle en avait seulement, et à quel point elle était prête à les dépasser. Son cœur battait fort. Elle n'était pas certaine de comprendre elle-même cette pulsion intense, cette fascination pour l'inconnu. Sophie avait toujours été prudente, méthodique, presque timide dans ses relations amoureuses. Mais avec Alexandre, il y avait cette promesse d'une découverte intime, celle d'un autre aspect de sa personnalité, plus libre, plus sauvage peut-être.
Après quelques secondes de réflexion, elle appuya sur 《 envoyer . Le message était bref, direct : 《 Pourrions-nous nous revoir ? Aussitôt, une vague d'angoisse la traversa. Et si elle se trompait ? Et si elle allait trop loin ? Pourtant, la réponse d'Alexandre ne se fit pas attendre : 《 Oui,Sophie, nous pouvons. Mais avant cela,il faudra que tu acceptes certaines
règles.》
Sophie sentit une légère appréhension monter en elle. 《 Quelles regles?》 demanda-t-elle. Alexandre répondit presque immédiatement, et quelques minutes plus tard, un document détaillé apparut sur son écran. Un contrat de soumission détaillée. Sophie relisait encore et encore la liste du contrats de soumission qu'Alexandre lui avait envoyée. Il ne s'agissait plus simplement d'actes ou d'épreuves, mais d'un véritable engagement, un accord mutuel où chaque contrat définissait clairement les attentes et les limites. C'était bien plus qu'un simple jeu : c'était un chemin qu'elle s'apprêtait à emprunter, un pas vers une forme de soumission qui lui permettrait d'explorer ses désirs les plus enfouis, tout en maintenant une part de contrôle grâce à la sécurité qu'elle avait mise en place avec le safe word. Le contrat de soumission étaient explicitement clair, chacun étant un accord qu'elle acceptait en pleine conscience, tout en se réservant le droit d'utiliser son safe word,"écarlate", à tout moment si elle atteignait ses limites.
Mais au-delà de ces actes, il y avait également des règles à respecter dans cette nouvelle dynamique de soumission et de domination.
Termes des contrats de soumission:
Exhibition en plein air :
Sophie s'engage à se dévoiler dans des espaces naturels isolés, loin des regards indiscrets. Ce contrat explore la sensation d'être exposée dans un cadre inhabituel et vulnérable, mais avec la certitude que personne ne la verra, sauf Alexandre.
Fessée contrôlée :
Sophie accepte que des fessées légères soient administrées, dans un cadre où la douleur est maîtrisée, comme une première forme d'exploration de la soumission corporelle. Le contrat précise que la douleur ne dépassera pas un seuil qu'elle pourrait juger insupportable.
Pinces à seins :
Sophie consent à l'utilisation de pinces sur ses seins, avec une intensité progressive. Alexandre ajustera la pression en fonction de ses réactions, et ce contrat l'oblige à communiquer clairement ses limites tout en acceptant d'aller plus loin que son seuil habituel de confort.
Service sexuel léger à moyen:
Sophie accepte de se concentrer principalement sur les désirs d'Alexandre, tout en ayant le droit d'énoncer ses propres limites. Ce contrat implique une soumission à ses désirs, dans la mesure où cela reste dans les limites qu'elle s'est fixées.
Flagellation :
Le contrat engage Sophie à accepter des séances de flagellation modérées, où l'intensité de la douleur sera contrôlée. C'est une épreuve de soumission corporelle plus intense que la fessée, avec la promesse que la douleur sera un chemin vers une forme de libération.
Bondage et menottes :
Sophie accepte d'être immobilisée par des cordes ou des menottes, perdant ainsi tout contrôle physique. Ce contrat de soumission explore la confiance absolue qu'elle place en Alexandre, en sachant qu'elle pourra toujours arrêter le jeu si cela devient trop intense.
Butt plug :
Sophie accepte l'introduction d'un plug anal dans le cadre de cette dynamique de soumission. Ce contrat précise que cela se fera de manière progressive, avec des pauses pour s'assurer qu'elle est à l'aise, physiquement et mentalement.
Ceinture de chasteté :
Sophie consent à porter une ceinture de chasteté sur des périodes limitées, ou elle se verra privée de tout plaisir personnel. Ce contrat de soumission explore la privation du contrôle de son propre corps, en laissant à Alexandre le pouvoir de décider quand elle pourra ou non y avoir accès.
Poids et pinces à lèvres :
Sophie accepte l'utilisation de pinces sur ses lèvres vaginales, auxquelles seront accrochés des poids, pour intensifier la sensation decontrainte.
Ce contrat de soumission explore les limites de la douleur, tout en lui permettant d'utiliser son safe word si nécessaire.
Vibromasseur :
Sophie acceptel'utilisation d'un vibromasseur pour stimuler son corps, en explorant le plaisir sous contrôle. Alexandre pourrait décider de retarder ou de provoquer des orgasmes, ajoutant un jeu de frustration dans la dynamique de soumission.
Les règles du contrat de soumission:
1. Respect du safe word :
À tout moment, si Sophie prononce le mot "écarlate", tout jeu s'arrêtera immédiatement. Ce safe word est la garantie de sa sécurité mentale et physique. Alexandre s'engage à l'écouter et à arrêter toute action si le mot est utilisé, sans poser de question ni insister pour continuer.
2. Communication ouverte et
continue :
Sophie s'engage àcommuniquer ses ressentis à tout moment, qu'il s'agisse de plaisir ou d'inconfort. La dynamique de soumission repose sur la confiance mutuelle, et tout silence prolongésera interprété comme une hésitation ou un inconfort, entraînant une pause immédiate dans l'action.
3. Consentement réciproque :
Bien que Sophie s'engage dans une position de soumission, chaque contrat doit être accepté mutuellement et ne peut pas être modifié sans son accord explicite. Elle a le droit de refuser ou de renégocier certains contrats si elle sent que ses limites évoluent.
4.Préparation psychologique et physique : Avant chaque nouvelle expérience, Sophie et Alexandre prendront le temps de discuter de ses attentes, craintes ou limites potentielles. Cette règle vise à maintenir une atmosphère de confiance totale avant d'entrer dans des zones de vulnérabilité physique ou émotionnelle.
5. Règle de progression :
Les contrats de soumission ne seront pas tous mis en place immédiatement. Ils seront introduits progressivement,permettant à Sophie de s'habituer à chaque nouveau seuil, et de décider en toute conscience si elle souhaite aller plus loin.
6. Hygiène et sécurité :
Pour chaque contrat impliquant une interaction physique ou un dispositif sur le corps (pinces, plug, ceinture de chasteté, etc.), les règles d'hygiène et de sécurité seront strictement respectées. Alexandre s'engage à veiller à ce que chaque matériel soit propre, et à surveiller les réactions corporelles de Sophie en temps réel.
7. Exclusivité et confidentialité :
Ce qui se passe entre Sophie et Alexandre restera entre eux. Aucun contrat ne sera partagé ou discuté avec des tiers sans l'accord explicite des deux parties, afin de protéger leur intimité et leurs expériences.
Révision des contrats:
Sophie et Alexandre conviendront régulièrement de se réunir pour réévaluer les contrats de soumission. Cette révision permettra à Sophie d'exprimer tout inconfort ou de confirmer si elle souhaite aller plus loin. Aucun des contrats ne sera imposé sans son consentement renouvelé, garantissant que chaque acte est pleinement assumé et accepté.
Sophie avait parcouru la liste des contrats et des règles avec une certaine appréhension, mais aussi avec un désir nouveau et inébranlable d'explorer. Elle savait que chaque ligne de ce texte marquait une étape dans une aventure profondément intime, mais aussi potentiellement transformatrice. Elle répondit à Alexandre, la gorge serrée mais le cour plein d'une étrange anticipation : 《 J'accepte les contrats de soumission, ainsi que les règles que tu proposes. J'utiliserai 'écarlate' si besoin,et je veux m'engager pleinement dans cette exploration.》
La réponse d'Alexandre ne tarda pas:《Tu as bien fait, Sophie. Ensemble, nous respecterons chaque contrat, et tu découvriras des facettes de toi-même que tu ne soupçonnais pas. Cela ne sera pas facile, mais je suis convaincu que tu seras surprise de tout ce que ton esprit et ton corps sont capables de vivre.》
Sophie prit une profonde inspiration. Elle avait accepté l'inacceptable quelques semaines auparavant. Désormais, elle se lançait dans une aventure qui changerait peut-être sa perception d'elle-même à jamais. Malgré la peur, une excitation nouvelle, presque insatiable, l'envahissait à l'idée de tout ce qui l'attendait.
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Bonjour à tous.
Un grand merci à toutes et tous qui m'ont soutenu. Tout particulierement à Elléonor, Katarina, Ossaum et Vero. Leurs critiques et leurs points de vue de femme, de soumise m'ont aidé à enrichir les personnages et l'histoire. J'éspere que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Se sont les groupes, les posts, les échanges qui m'inspirent.
Vous trouverez des références musicales dans cette histoire. c'est vraiment ce qui passait sur ma playlist lorsque j'ai composé ce récit.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire la premiere partie Le jardin - C1 premier rendez vous.
Merci à Jardin en friche pour sa relecture
Chapitre 1 / 2 – Excuse de miel chaud
Ses yeux s’emplissent de lumière. Elle reste ankylosée sur son siège. Elle sourit.
Un sourire que tous ceux qui ont douté d’eux connaissent. Surpris de leur résultat. Qui prennent conscience qu’ils peuvent faire. Elle sent en elle une énergie folle, une envie de tout foutre en l’air et de crier qu’elle a retrouvé sa liberté. Qu’elle en train de naître. Qu’elle est en train d’éclore. Quelle est en train d’être.
Sa raison revient, il est temps de reprendre le chemin du foyer familial.
Il va falloir gérer, elle le sait. Se cacher, mentir aussi.
Pas question tant que l’on est sûre de rien de tout faire voler en éclat. Cet homme qu’elle vient de voir pour la première fois. Cet espoir qui s’installe. Elle doit prendre son temps pour analyser la situation. Profiter de cette magnifique étape de découverte de ce monde DS dans lequel elle glisse sans le désir de freiner la chute. Savourer la découverte de cet homme.
Que connaît-elle de ce monde hors de quelques romans lus en cachette ? :
«Les Onze Mille Verges» G. Apollinaire. Le plus connu de la littérature française.
« Histoire d’O » de D. Aury (Pauline Reage) évidemment c’est la référence SM et DS.
«L’Art de la fessée» Jean-Pierre Enard/Milo Manara. Depuis cette lecture, elle ne prend plus le train de la même façon. Elle espère une rencontre.
«Le Lien» Vanessa Duriès.
«La Femme de papier» Françoise Rey.
Et puis quelques films aussi qui traitent de la Domination et de l’appartenance qui l’ont aidée à comprendre le mécanisme complexe de la soumission. Quatre films en cinquante ans qui marquent des époques passées. Mais qui décortiquent le processus entre deux personnes. Ce désir d’appartenance de l’un, ce désir de la possession de l’autre. L’ambiguïté de l’autorité et du pouvoir. Les alternatives qui s’offrent à nous. Cette notion de liberté, toute théorique, relative à l’univers dans lequel on se trouve. « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. », dit Rousseau.
Histoire d’O, encore lui, décidément c’est un classique.
Portier de nuit - avec Charlotte Rampling.
La Pianiste avec I. Huppert.
Belle de jour avec Catherine Deneuve.
Elle a aussi surfé sur le net pour comprendre, comme tout le monde, sur des sites spécialisés, mercantiles, encombrés d’hommes en peine de trouver une partenaire de jeu, de brouteurs francophones qui cherchent le pigeon et de promeneurs qui viennent s’émoustiller.
Elle a trouvé des définitions qui ont fait cheminer sa réflexion.
Domination / Soumission/ Maitre / Esclave. Appartenance, abandon de soi, confiance, respect…Consentement, désir, plaisir, liberté, sécurité, protection…. Tous ces mots qui virevoltent. Toutes ces définitions qui n’en finissent pas de s’entrechoquer.
Paul Carrack remercie Sunny pour ce bon moment passé, la chanson accompagne S durant une partie du trajet.
Son sourire la rend encore plus belle. Ses cheveux n’ont pas repris leur place. Elle ne souhaite pas enlever de ses lèvres le goût de son amant qui lui a donné un baiser. La statuette immiscée entre ses cuisses lui rappelle l’univers espéré.
Elle croise une voisine dans l’ascenseur qui tente d’entamer un dialogue convenu, répond sans conviction. Elle ne s’attarde pas sur le palier.
Il est quinze heures, ses deux fils peuvent rentrer à n’importe quel moment du lycée et de la fac. Son Mari rentrera vers dix-neuf heures. Elle fonce dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle se retrouve en face d’elle. Le miroir ne ment pas, il reflète une autre femme. Très vite floutée par la buée. Sa nouvelle image disparait.
Que faire de la statuette ? Elle décide de demander à son propriétaire. Cette démarche l’amuse.
Demander l’autorisation !
Elle se surprend à prendre plaisir à le faire. Plus pour avoir un contact avec D que pour respecter un ordre.
Une notification apparait sur l’écran central de la voiture de Dom. Une radio soul diffuse Thee Sinseers pleurent « Seems like » (il manque des guillemets, double point,…)
Un des seuls avantages des embouteillages, c’est que l’on peut répondre à ses messages. On peut réfléchir sans être dérangé. Autour de lui dans les autres véhicules avec le même enthousiasme les voisins tapotent sur des écrans. Plus cocasse encore, ils parlent seuls en regardant dans le vague devant eux, donnant une impression de schizophrénie collective. C’est presque mieux que de voir des personnes qui mettent les doigts dans le nez en pensant que personne ne les voit. Dans un embouteillage on est tous à deux mètres les uns des autres. Il faut vraiment être myope pour ne pas les voir.
D est dans ses pensées. Il est avec S. Mille questions se posent.
Est-elle prête à vivre cela ? Ne suis-je pas en train de faire une connerie en déstabilisant sa vie? Elle ne connaît rien de la vie Ds. Je ne veux pas être professeur de BDSM. Comment la faire avancer dans son cheminement. Elle ne paraît pas sûre d’elle. Je prends le risque de m’attacher et de la voir s’enfuir.
Il répond au message de S « Tu peux retirer la statuette pour te doucher. Bien rentrée j’espère ? Tu as eu une belle hausse de température tout à l’heure. Dans ton nouveau monde ta jouissance m’appartient et tu devras me la demander pour en profiter.»
La file de voiture avance enfin de 20 mètres tout au plus.
Le téléphone se met à vibrer. Le visage d’une femme apparait. La bonne cinquantaine assumée un carré blond, la beauté maîtrisée, le charme rieur. Le nom sous la photo du portrait : Kate.
A peine la communication acceptée la voix de Kate retentit dans le véhicule.
« Salut Dom, comment vas-tu? Je te téléphone pour te demander si tu peux venir à mon institut pour déplacer un meuble. J’ai une petite soirée ce soir. Tu pourras rester si tu veux.»
"Salut Kate, merci de me donner laisser parler (?) pour te répondre. Mais oui je peux. Tu m’as l’air bien excitée."
Service pour service, tu viens de me donner une idée. Peux-tu prendre ma nouvelle protégée en fin d’après-midi après ta fermeture ?»
« Waouh, je meurs d’envie de la voir. Oui amène la moi. »
Aussitôt la communication terminée et 300 mètres de plus, Dom envoie à S un message.
« As-tu des obligations en fin d’après-midi. Peux-tu te rendre disponible deux heures ? Tu seras chez toi pour le souper avec une très belle excuse. Si oui je t’attends à la station de tramway 26 à 17.30 heures. Je te recommande un chemisier et une jupe, rien de plus.»
La réponse ne se fait pas attendre « Oui monsieur. »
Dom contraction de son prénom Dominique en est presque surpris. Il joue quitte ou double. S peut refuser et partir lorsqu’elle prendra conscience de la situation. Mais il a besoin d’en avoir le cœur net. Veut-elle vraiment vivre cela ? Ou est-ce une de ses nombreuses phantasmeuses qui veulent se faire peur et qui provoquent l’indignation au dernier moment.
Son approche est risquée. La mettre entre les mains de Kate aussi vite est très risquée.
Et cet embouteillage que ne se résorbe pas. Il décide de prendre une petite rue adjacente et change de destination afin de se rapprocher de la station de tramway.
Une autre idée lui vient il faut la baptiser. Son pseudo « penséenocturne » peut convenir pour le net mais pas dans la vie au quotidien. Même dans la communauté Ds ce n’est pas idéal. Le visage de S s’affiche dans son esprit et vient se placer en surimpression dans son champ de vision.
La recherche d’un prénom de baptême atténue le stresse qu’engendre la visite chez Kate.
Ce sont les heures les plus longues de Dom. C’est le monde à l’envers. Normalement c’est lui qui fait attendre sa soumise. Parfois de façon involontaire, mais aussi de façon perverse. L’attente provoque un temps de préparation chez les soumis. Tous les sens de celui qui attend sont exacerbés.
Dom a retrouvé son calme dans un café proche du lieu de rendez-vous. Il trouve quelques réponses à ses interrogations.
Je vais savoir si elle veut vraiment vivre Ds dans une heure tout au plus lorsque nous arriverons chez Kate se dit-il en regardant sa montre.
Si elle fait la démarche de rompre son lien de fidélité vanille après avoir fait un cheminement philosophique je n’ai rien à me reprocher. C’est une femme libre. La relation Ds permet à tous les soumis, quel que soit leur genre, de décider librement de leur destin. Je ne lui impose pas de vivre à ma façon. C’est elle qui choisit. Chacun décide de sa destinée. D’une certaine façon, elle rééquilibre sa vie pour supporter sa vie vanille? Si elle cherche autre chose c’est que la vie vanille ne lui convient plus. Son cheminement n’est peut-être pas encore finalisé. Mais notre cheminement se termine-t-il un jour? Comment la faire avancer dans son cheminement ?
Elle ne paraît pas sûre d’elle. Ma mission prioritaire sera de lui donner confiance en elle. La rassurer, la protéger de ses doutes, l’accompagner pour trouver ses réponses afin de l’apaiser.
C’est bien joli tout cela. Mais aussi faut-il que l’on passe cette première étape avec succès. Etape qui paraît très prématurée. « Mais quel con de l’amener chez Kate qui est une véritable pipelette décomplexée.» se dit-il en cherchant l’heure sur l’écran de son smartphone.
Toujours pas de prénom de baptême. Décidément la relation et le rendez-vous de ce soir partent mal.
S descend du tram et cherche du regard l’homme qu’elle n’a vu qu’une fois. Elle s’aimante à lui sur le quai. Cette fois ils s’embrassent avec plus d’intensité. Il la prend par la taille pour la plaquer à lui au milieu de tous les passagers qui descendent et qui montent avec une indifférence totale.
Sa main remonte le long de son dos et vient prendre son cou pour la diriger hors de la station.
Ils marchent, reliés par la main ferme de Dom qui forme une tenaille naturelle. Les cheveux bruns de S recouvrent l’outil et assure son invisibilité. Leur rythme s’accorde le temps d’atteindre l’adresse de Kate et d'en franchir l’antre.
Une cliente finit de payer et deux autres personnes sortent, des employées.
Kate encaisse et termine en vain sa démarche commerciale. Un clin d’œil aux deux nouveaux visiteurs et amis en guise de bienvenue. La dernière cliente est raccompagnée. Kate ferme le rideau de fer.
Bonjour. Elle embrasse Dom et scrute S comme on regarde une œuvre d’art. Superbe « Comment s’appelle cette perle ? »
Avant que S n’ait le temps de répondre Dom lui répond ; Samara.
« Bonjour Samara » dit Kate
Samara Je te présente Kate, elle a le même statut que moi, nous sommes de vieux amis. Nous sommes dans son institut beauté. Kate va s’occuper de toi.
« Es-tu toujours décidée à dessiner notre jardin? Me fais-tu confiance ? Si c’est le cas, obéis lui, je vais rester auprès de toi. Rien ne te sera fait qui te dégradera et te fera prendre de risque avec ton mari. Ni aujourd’hui ni jamais d’ailleurs. »
S rebaptisée Samara est sous le choc. Elle reste coite. Ses yeux couleurs noisette cherchent un indice de ce qui va se passer.
Les enceintes balancent « Black magic woman » de Santana.
Elle se mord les lèvres, regarde Dom. Ses yeux sont rieurs mais interrogent à l’explications ( ?). Son regard devient une supplique en quelques secondes. Pour seule réponse elle n’aura qu’un baiser sur le front.
Kate a déjà tourné le dos.
« Aller viens Samara, ne te fais pas attendre.» lance Kate.
Samara se risque à chuchoter à Dom : « Vous ne me trouvez déjà plus assez belle au point de me mener dans un institut de beauté ?»
« Au contraire, c’est parce que tu es jolie à mes yeux que nous sommes ici. Te rappelles tu nos discussions sur ta formation avant de devenir soumise. ? Ce que va faire Kate te permettra de t'aider à te glisser dans le costume que tu souhaites porter. Maintenant va, je te rejoins dans une minute. »
« Dom tu peux me déplacer les meubles noirs métalliques devant la caisse. »
Les meubles sur roulettes sont facilement déplacés. Le sol carrelé n’offrant aucune résistance.
Il rejoint les deux femmes.
Une table avec un drap blanc dans une petite pièce, Samara sait où elle est. Elle connaît cette ambiance.
Elle reste debout, Dom lui prend sa veste pour la poser sur un fauteuil qui trône plus loin. Samara comprend que le lieu pousse à l’effeuillage. Elle se met face à Dom, son cœur va exploser. Elle déboutonne son chemisier lentement. Le chemisier ouvert laisse apparaître deux globes blancs pointus. Il tend la main pour la décharger de son chemisier.
Kate s’affaire à préparer une mixture odorante que Samara ne reconnaît pas dans les salons d’esthétique qu’elle fréquente habituellement.
Torse nu. Les yeux plantés dans ceux de Dom. Tendue entre fierté et provocation. Samara reste silencieuse.
Le visage de Dom est impassible, il s’avance à la toucher. L’embrasse sur une épaule et se recule de nouveau comme pour lui donner la force de continuer son strip-tease.
Samara fait passer ses mains dans son dos faisant ressortir une poitrine qui ne demande qu’à être mise en valeur.
Le chant de la fermeture couvre le silence. La jupe foncée s'effondre à ses pieds. Samara dévoile une friche noire.
Sans un mot Dom s’agenouille pour ramasser la jupe. Il reste à ses pieds, prend le mollet droit d’une main pour lui lever la jambe et la déchausser.
Il embrasse la toison et recommence la manipulation avec la jambe gauche.
Pas un mot n’est dit.
Il pose un second baiser sur le nombril, se redresse lentement, pose l’ensemble des effets sur le fauteuil.
Samara est figée. Statuette est en place.
Kate se retourne. Et découvre le dos de Samara, ses reins, ses cuisses. Sa peau caucasienne bronzée de l’été. Le soleil des vacances a dessiné sur ses fesses un maillot blanc bien sage. Le dos est coupé en deux par une bande blanche comme pour déterminer la séparation d’un espace de jeu où deux joueurs doivent s’affronter.
Dom met sa main sur le haut de la tête de Samara et lui fait faire une rotation de cent quatre-vingts degrés. Kate la regarde avec l’intérêt du sculpteur qui découvre son modèle.
« Bon il y a du boulot ! Allonge-toi, tu sais comment cela se passe j’imagine.
« Dom tu me déconnectes la statuette. » D’une main professionnelle Kate désenclave le sexe de Samara de la statuette qui se dégonfle. Samara a ouvert presque machinalement les jambes pour faciliter l’exfiltration malgré la surprise de la main de Kate qui s’y est immiscée.
Mais à ce stade, Samara n’est plus à cela prêt. Dom la regarde elle, immobile, nue. Elle est le centre d’intérêt. Cela fait trois mois qu’ils échangent des messages et à peine vingt-quatre heures qu’ils se sont rencontrés dans le café restaurant. (Voir la première partie le rendez-vous). Elle est au centre de la scène.
Dom ne voit plus rien d’autre que Samara qui se rend lentement. Doucement. Elle en a le tournis, les bruits, les odeurs et les regards de son compagnon qui la déchiffre.
Intérieurement Dom retrouve son calme naturel. Il n’a pas essuyé un refus de Samara. Elle est encore là, offerte à une inconnue.
C’est n’importe quoi se dit-elle. Elle n’a pas peur. Ne perçoit aucun danger. Elle est dans un institut de beauté.
Ce qui est surprenant c’est le rythme des évènements.
Ce qui est incroyable c’est qu'elle aime cela. Cela l’amuse même. Comme si elle se mettait hors de sa zone de confort. Jusqu’où peut-elle aller ?
Lorsqu’elle va à sa salle de gym, elle est nue dans les vestiaires avec d’autres. Alors nue sur une table d’esthéticienne, pourquoi pas ?
Sa copine de gym passe ses vacances dans des camps de naturistes.
La pudeur dépassée elle se concentre sur le regard de Dom.
Kate se place au-dessus d’elle et commence à étaler la pâte noire et chaude sur l’aine. Lui écarte les jambes pour mieux étaler sur l’intérieur des cuisses.
Un regard entre Kate et Dom. Le sexe de Samara est totalement enduit de la pâte qui sent le miel.
« J’ai fait le soumis de Val hier. Les mecs quelle bande de chochottes je te jure. Il n’a pas arrêté de bouger et de gémir. Nous l’avons attaché pour finir, sinon on y passait la soirée. Il a été puni sur place ce con. Il est reparti avec les fesses bien marquées je peux te le dire. Val m’a dit qu’il serait puni encore le soir. Ça va lui passer l’envie de recommencer la prochaine fois. »
Kate et Dom rient de bon cœur. »
« C’est pour quand ? »
« Ce soir justement »
Samara ne perd pas un mot de leur conversation sans y être associée. Elle se sent comme un animal que l’on a mené au toilettage. Tout le monde pourrait passer devant elle qu’elle ne retiendrait pas l'attention. Elle a la sensation que tout le monde peut venir la regarder intervenir sur elle comme si c’était un objet sans aucune considération pour sa pudeur, son intimité.
Kate commence d’un geste technique à décoller par petits coups secs des morceaux de cire.
Samara contient sa douleur surtout lorsque le mont de Vénus est attaqué par l’armée de doigts agiles de Kate. Pas question de contrarier Kate et de prendre le risque de décevoir Dom.
Une serviette humide parfumée apaise la peau agressée dépourvue de sa protection de poils pubiens.
Dans les enceintes Brian Ferri déroule son « Slave to love », amusant non ?
Samara a toujours le regard plongé dans celui de Dom. Sa grimace comme une moue semble signifier qu’il est satisfait du résultat.
D’une tape sur l’intérieur de la cuisse Kate demande à Samara de se retourner.
Elle se place sur le côté et dégage ses reins en se cambrant.
Pour toute réponse elle prend une claque sur les fesses avec l’ordre ferme de se mettre à quatre pattes.
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, je n’ai pas le temps ce soir. Dépêche-toi.
Dom ne dit rien et laisse Kate opérer.
Samara s’exécute, colle sa joue sur le papier de la table.
Les deux mains sur les collines facilitent la fin de l’intervention.
Samara consciente de sa position totalement impudique, offre à son accompagnateur une vue imprenable sur ce qu’elle a de plus intime.
Cette situation finit de faire tomber ses retenues de pudeur et de honte. Après cela, elle n’aura plus aucune barrière pense-t-elle.
Le miel chaud est arraché comme on épluche un fruit. Chaque fois que Kate arrache un morceau, Samara retient son souffle et ferme les yeux. Les lèvres, le SIF, le tour de l’anus ainsi dévoilés retrouvent la douceur d’une peau de bébé.
Kate donne une serviette humide et la tend à Dom pour qu’il nettoie la zone épilée.
Samara ne perçoit pas ce changement. Lorsque Dom pose sa main sur ses reins. Elle ouvre les yeux comme pour marquer sa surprise. Mais la douceur de sa main est bien plus plaisante que celle de Kate qui avait une démarche technique. La chaleur de sa caresse marque la fin définitive de l’intervention technique.
It Ain’t over ‘ Til it’s Over . Leeny kravitz l’aide à s’abandonner.
La chaleur de la main la réconforte. Le linge humide parfumé apaise sa peau. Elle fait danser doucement ses hanches jusqu’à la fin du morceau. La main de Dom suit maintenant le rythme de Chris Rea qui chante « Looking for the summer » et visite le doux relief des deux valons pelés. La faille de séparation ouverte donne l’accès à un puits plus sombre. Un peu plus bas, Samara laisse le temps à son compagnon d’envisager une plus lointaine exploration. La danse de ses reins dévoile une fissure humide encore à vif.
Le nettoyage finalisé, il impose à Samara une position plus consensuelle et la recouvre de sa veste chaude.
Il l’embrasse et lui susurre « Bienvenue dans mon jardin. »
Il lui passe la main dans les cheveux pour coincer une mèche avec son oreille. Les yeux de Samara exprime un sentiment dont le sens est encore abscons pour Dom. Il devra l’apprendre pour bien l’accompagner sur le chemin de leur jardin. Pour comprendre ses silences.
Samara est assommée.
Elle reparle enfin : « Pourquoi Samara ? »
Samara : c’est un prénom arabe classique. Il signifie « conversation nocturne » ou « conversation au clair de lune ».
Je ne savais pas que je te baptiserais ainsi en entrant chez Kate.
Mais je ne sais pas, c’est ce que tu m’inspires avec tes yeux noisette expressifs, tes cheveux bruns, ta peau mate.
Je ne suis pas Arabe et je ne parle pas la langue, je ne suis pas en accord avec leur façon de traiter les femmes en Afghanistan. Ni sur le rôle qu’ils donnent aux femmes dans le monde islamique. Mais je trouve mélodieux la sonorité de ce prénom.
C’est un ami maghrébin qui m’a donné la signification de ce prénom.
Depuis trois mois nos conversations se sont terminées tard, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela.
Tu seras toujours traitée comme aujourd’hui avec moi tout le temps.
« Tu peux encore décider d’arrêter ici si tu le souhaites. »
Accompagné d’un regard qui lance des couteaux elle lui répond dans un souffle.
« Il n’en est même pas question. Je viens de passer le moment le plus intense depuis la découverte de mon plaisir. Si j’arrête là je meurs. »
Ne remets pas la statuette pour rentrer au cas où tu serais irritée.
Il l’embrasse de nouveau. Elle s’est recroquevillée sous la veste de son homme. Son odeur l’envahit. On ne voit plus que ses yeux.
« Merci de vous occuper de moi. »
« Tu es une soumise très attachante Samara. Habille-toi et rejoint nous »
Il sort de la pièce et rejoint Kate.
Lorsque Samara les rejoint, ils sont dans leur conversation.
« Qui est marqué ce soir. ? Le soumis de Val justement. Et deux autres soumises. »
Il est demandé à Samara de s’éloigner afin que la conversation se termine. Certainement un sujet qui ne concerne pas une soumise ou une esclave.
On cogne au rideau de fer de la porte de l'institut. Un homme et une femme entrent. Lui petit rondouillard à moustache, elle plus grande en basquette mais habillée d'un long manteau bleu qui lui descend jusqu'aux chevilles. Elle porte un jonc en or autour du cou. Elle dénoue sa ceinture et s'extirpe de sa seule protection bleue quelle pose sur une chaise.
Elle se place dans son plus simple appareil, les mains dans le dos, au côté de Samara . Elles échangent des sourires.
L’une à côté de l’autre, elles font connaissance sans se parler. Uniquement par le regard.
Samara vient de faire connaissance avec sa première consœur. Elle met à son tour ses mains dans son dos comme pour lui signifier son statut qui ne laissait aucun doute.
Samara et Dom laisse Kate à sa soirée et retrouvent leur voiture.
Sur le retour Samara ne quitte pas des yeux son cavalier.
« Intense comme journée pour moi » glisse Samara.
« Rendez-vous chez l’esthéticienne cela ira comme excuse ? »
« Je n’ai pas envie de rentrer monsieur »
Elle se mord les lèvres pour toute autre réponse.
Il la rapproche de chez elle afin de lui faciliter le retour.
Dans le tram Samara se surprend à se trouver différente et regarde les voyageurs comme un anthropologue le ferait pour étudier une civilisation perdue.
Elle est plus fatiguée qu’après une séance dans sa salle de gym. Elle va pouvoir faire des économies se dit-elle.
Elle reçoit un dernier message de Dom. Elle rentre à pied pour respirer un peu seule.
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Dès qu'elle ouvre la porte à Alexandre,
Sophie sent le poids de son regard, attentif et scrutateur. Il entre sans un mot, ses yeux parcourant son corps de manière calculée. Sophie a soigneusement choisi sa tenue, élégante mais simple, comme il le lui avait demandé dans leurs échanges.
Cependant, elle sait que c'est ce qu'elle porte dessous, ou plutôt ce qu'elle ne porte pas, qui compte.
La première épreuve : le contrôle
Alexandre, après lui avoir dit bonjour, lui lance une première demande: "Déboutonne ta chemise."
Son cœur s'accélère instantanément.Elle avait anticipé ce moment, mais le fait qu'il arrive si vite la déstabilise.
Sophie s'exécute, les mains légèrement tremblantes, dégageant lentement sa peau. Lorsqu'elle a fini, Alexandre s'approche et tire doucement le tissu, révélant qu'elle n'a effectivement rien en dessous.
"Bien," murmure-t-il d'une voix calme, presque approbatrice. "Tu as obéi."
Elle sent un mélange de satisfaction et de nervosité. Se savoir examinée de cette façon l'excite autant que cela l'intimide. Alexandre continue à l'observer avec une intensité silencieuse, et après quelques secondes, il ajoute
une nouvelle demande, plus directe.
"Lève ta jupe. Je veux voir."
Sophie hésite une fraction de seconde,sentant un frisson lui parcourir l'échine.Ses mains se dirigent alors vers sa jupe,qu'elle soulève lentement. Son sexe se dévoile sous ses yeux attentifs, montrant qu'elle a bien respecté sa consigne de ne pas porter de sous-vêtements. Cette exposition crue, brutale, la fait rougir, mais elle tient bon. Elle sait que chaque geste compte, que ce moment est un autre test, et elle veut prouver qu'elle est prête à jouer ce rôle.
La Deuxième Épreuve : L'Observation et la Critique
Une fois qu'elle s'est tournée, Alexandre pose son regard un peu plus bas. Il fronce légèrement les sourcils avant de faire une remarque qui la surprend:
"Ta toison est un peu trop... sauvage. La prochaine fois, ce sera différent. Si tu veux aller plus loin, tu sais ce que tu dois faire."
Sophie ressent une pointe de honte mêlée à une étrange forme de désir. Cette observation anodine la frappe plus profondément qu'elle ne l'aurait cru.
C'est une critique discrète, mais puissante, qui lui rappelle à quel point son corps, à ce moment précis, lui appartient partiellement. Il ne lui impose rien pour l'instant, mais la prévient que si elle souhaite poursuivre, elle devra prêter plus d'attention à ce détail.
Cette perspective de devoir se conformer à ses exigences futures crée en elle un mélange de stress et d'excitation.
La Troisième Épreuve : Le Foulard et la
Soumission
Alexandre marque une courte pause, la scrutant toujours avec attention, avant de lui lancer une nouvelle instruction.
"Avant de te mettre à genoux, prends ce foulard et bande-toi les yeux."
La demande prend Sophie par surprise Elle n'avait pas anticipé cette étape.
Prendre le contrôle de sa vision, c'est retirer une part encore plus grande de sa liberté. Pourtant, elle ne se laisse pas déstabiliser. Doucement, elle prend le foulard qu'il lui tend, le nouant derrière sa tête. Elle se retrouve dans l'obscurité,privée de son sens le plus précieux, ce qui amplifie la sensation de vulnérabilité.
"Maintenant, mets-toi à genoux," lui ordonne Alexandre.
Sophie reste un instant figée, les battements de son coeur s'accélérant de nouveau. Ce simple geste, aussi symbolique que puissant, semble être un autre test. Obéira-t-elle sans hésitation, montrant ainsi son engagement à poursuivre ce chemin de soumission ? Elle n'a pas besoin de plus de réflexion.Doucement, elle s'abaisse sur le sol, se positionnant à genoux face à lui, les yeux désormais couverts, plongée dans l'obscurité totale.
Le sol est froid contre ses jambes, mais c'est le regard de fer d'Alexandre, qu'elle devine, qui pèse le plus sur elle. Dans cette posture, aveugle et vulnérable, elle se sent à la fois exposée et étrangement sereine, car ce silence et cette immobilité imposée renforcent son état de soumission.
La Quatrième Épreuve : Le silence imposé
Après un long moment de silence pesant, Alexandre recule légèrement, la fixant toujours de ses yeux perçants, même si elle ne peut plus le voir. "Maintenant, je vais te poser une question. Tu n'as pas le droit de répondre. Ne dis pas un mot, quoi qu'il arrive."
Le ton de sa voix est plus sérieux, presque solennel. Sophie sait que ce moment est crucial. Alexandre lui laisse quelques secondes avant de poser sa question, la tension dans la pièce étant presque palpable.
"Veux-tu aller plus loin avec moi ?"
Le dilemme intérieur qui la submerge est intense. Elle a l'impression que chaque fibre de son corps réclame de parler, de dire quelque chose, de rompre ce silence insupportable. Mais elle sait que cette épreuve n'est pas seulement une question de contrôle vocal. C'est un test de sa capacité à accepter de se soumettre mentalement, à ne pas chercher à se justifier, à laisser son désir ou sa confusion sans réponse immédiate.
Les secondes semblent s'étirer à l'infini.Elle sent ses mains moites, son souffle court. Ne rien dire, c'est presque une torture mentale, mais elle tient bon. Elle reste muette, prouvant ainsi son engagement à aller plus loin sans avoir besoin de prononcer un mot.
La Cinquième Épreuve : La soumission
totale
Après avoir constaté son obéissance
silencieuse, Alexandre se redresse et la fixe avec une intensité nouvelle. Ce qui va suivre est la véritable épreuve finale de la soirée. Sophie sent son corps frissonner, non pas de froid, mais d'anticipation. Il s'approche lentement et murmure:
"Maintenant, déshabille-toi
complètement. Ensuite, mets-toi debout,
les mains sur la tête et les jambes légèrement écartées."
C'est l'ultime acte de soumission, celui ou elle n'aura plus rien à cacher, ni physiquement, ni mentalement. Sophie se relève lentement, l'esprit embrouillé par l'excitation et l'appréhension. Ses doigts tremblent légèrement tandis qu'elle retire les derniers vêtements qui la couvrent. Elle se sent étrangement calme, comme si elle avait accepté sa place, son rôle dans ce jeu de
domination.
Une fois nue, elle lève les mains et les place sur sa tête, écartant ses jambes comme il le lui a demandé. Son corps est offert, exposé, et pourtant elle se sent étrangement forte dans cette posture de vulnérabilité totale. Alexandre l'observe silencieusement, son regard parcourant son corps sans hâte. Elle est consciente de chaque partie d'elle-même, de chaque frémissement de peau sous la tension de cet instant.
Le silence entre eux est lourd, mais elle sait qu'elle a réussi. Elle a franchi toutes les étapes, accepté toutes ses demandes sans flancher. Sa soumission est complète, sans retenue.
La fin du rendez-vous
Après plusieurs longues minutes, Alexandre se rapproche doucement d'elle, sa présence rassurante malgré la tension du moment. Il pose une main légère sur son épaule, puis murmure d'une voix douce, presque bienveillante:
"Tu as bien fait. Ce soir, tu m'as prouvé que tu es prête à aller plus loin, mais c'est encore toi qui as le choix. Prends le temps de réfléchir."
Il lui sourit légèrement, puis récupère ses affaires et se dirige vers la porte sans se retourner. Sophie reste debout un moment, encore nue, les mains sur la tête. Lorsqu'elle entend la porte se refermer, elle relâche enfin sa posture et se laisse tomber sur le canapé, l'esprit en proie à une tempête d'émotions
contradictoires.
Elle ressent une étrange combinaison de soulagement et de frustration. Elle a obéi, s'est soumise à toutes ses demandes, mais au fond, quelque chose en elle brûle encore. Un désir d'aller plus loin, d'explorer davantage cette dynamique de pouvoir qui l'a captivée ce soir. Elle se sent changée, comme si quelque chose en elle avait été débloqué, une part d'elle-même qu'elle ne connaissait pas avant cette soirée.
La solitude dans laquelle elle se retrouve la plonge dans une réflexion intense. Elle sait qu'elle devra faire un choix, et ce choix changera la nature de leur relation.
Pour l'instant, elle reste avec ses pensées, sa peau encore vibrante des épreuves qu'elle vient de traverser, consciente que la porte pour aller plus loin reste ouverte... si elle choisit de la franchir.
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La suite....le deuxième rendez-vous.....
Les Échanges par SMS
Sophie est allongée sur son lit, le téléphone dans les mains. Depuis leur première rencontre, ses pensées ne cessent de tourner autour d'Alexandre. Elle repense à chaque instant, à la manière dont il contrôlait subtilement la conversation, à cette aura de domination qu'il dégageait sans jamais avoir besoin de forcer. Mais plus encore, elle pense à cette nouvelle sensation, ce besoin de se plier à sa volonté qui ne cesse de grandir en elle.
Ses doigts survolent le clavier, hésitants. Elle relit plusieurs fois le message qu’elle a commencé à rédiger, puis l’efface. Son cœur bat à tout rompre. Doit-elle vraiment reprendre contact ? Sa peur de l’inconnu lutte contre une curiosité presque irrésistible.
Finalement, cédant à cette pulsion, elle tape un message simple mais lourd de sens :
Sophie :
"Bonsoir Alexandre. J’espère que tu vas bien. J’ai beaucoup réfléchi depuis notre rencontre… et j’aimerais te revoir."
Elle appuie sur "envoyer" et sent immédiatement une vague d’adrénaline l’envahir. Chaque seconde qui passe semble plus longue que la précédente. Puis, son téléphone vibre. Son cœur rate un battement. Elle ouvre le message rapidement.
Alexandre :
"Je savais que tu reprendrais contact. Je t'attendais. Demain, 18h, même endroit. Ne sois pas en retard."
La simplicité de la réponse la trouble. Il ne lui demande même pas son avis. Il sait qu’elle viendra. Alexandre ne laisse pas de place au doute, il est sûr d’elle, comme s’il la comprenait mieux qu’elle-même. Elle se surprend à sourire, malgré ses angoisses.
Sophie :
"À demain."
Elle repose le téléphone, sentant un étrange mélange d’appréhension et d’excitation monter en elle. Le rendez-vous est pris.
Le Café Intime
Le lendemain, Sophie arrive au café La Cloche, légèrement en avance. Elle a pris soin de choisir une tenue simple mais élégante, quelque chose de discret, comme pour cacher son trouble intérieur. En entrant dans le café, son regard se pose immédiatement sur lui. Alexandre est déjà là, assis dans un coin tranquille, sa silhouette imposante éclairée par la lumière tamisée du lieu.
Il ne la regarde pas directement au début, comme s'il avait anticipé son arrivée. Quand leurs yeux se croisent enfin, elle sent un frisson la parcourir. Son regard est calme, contrôlé, mais elle y décèle aussi cette autorité naturelle qu’elle commence à reconnaître. Elle s'approche de la table avec une certaine nervosité.
Alexandre (d’un ton calme) :
"Sophie."
Elle s’assied, nerveuse, jouant brièvement avec la sangle de son sac avant de croiser ses mains sur ses genoux. Alexandre commande un café pour lui, et attend patiemment que le serveur s’éloigne avant de parler à nouveau.
Il laisse un silence planer, son regard toujours ancré dans le sien. Il sait qu’elle est mal à l’aise, mais il ne fait rien pour la rassurer immédiatement. C’est une tension calculée.
Alexandre (doucement) :
"Je suis content que tu sois venue. J’imagine que tu as réfléchi depuis la dernière fois."
Sophie hoche la tête, incapable de détacher ses yeux de lui. Elle se sent comme prise dans un tourbillon entre son désir de plaire et sa peur de ce qui pourrait suivre.
Sophie (faiblement) :
"Oui… J’ai beaucoup pensé à ce que tu m’as dit."
Il la scrute un instant, analysant chacune de ses réactions. Il sait déjà ce qu’elle ressent, mais il veut qu’elle verbalise ses doutes, ses désirs.
Alexandre :
"Et ?"
Elle inspire profondément avant de parler.
Sophie :
"Je suis... troublée. Je ne sais pas encore où ça me mène, mais je... j’ai envie de comprendre, de découvrir."
Alexandre esquisse un léger sourire. Il sait que la confiance est encore fragile, mais il est patient.
Alexandre (calmement) :
"Ne t’inquiète pas. Tu es ici pour explorer, et tu n'as aucune obligation de comprendre tout tout de suite. Ce qui compte, c’est ce que tu ressens à l’instant. Avec moi, tu apprendras à lâcher prise."
Elle sent une certaine tranquillité s’installer en elle. Son autorité est indéniable, mais jamais écrasante. Il semble capable de la guider sans la brusquer, et c’est précisément cela qui la rassure.
La Première Épreuve
Alors que la conversation continue, la tension monte subtilement. Sophie est de plus en plus consciente de la dynamique entre eux. Alexandre, sans rien forcer, l’amène doucement vers ce moment crucial où elle devra lui prouver qu’elle est prête à lui faire confiance.
Il la regarde intensément, laissant une pause avant de formuler sa prochaine demande.
Alexandre (calmement, mais autoritaire) :
"Je vais te demander une première preuve de soumission aujourd’hui. Une petite chose, mais elle est importante."
Sophie retient son souffle, sentant que quelque chose de décisif est sur le point de se produire. Les autres clients autour d’eux continuent leurs conversations sans se douter de ce qui se joue à cette table.
Alexandre :
"Enlève ta culotte. Discrètement. Ici, maintenant."
Le choc de la demande la traverse. Sophie sent la chaleur monter à ses joues, son regard vacillant sur les clients présents, puis sur Alexandre. L’adrénaline bat dans ses tempes. Elle hésite, et il le sait.
Sophie (tremblante) :
"Ici ? Maintenant ?"
Il ne la quitte pas des yeux, sa voix reste calme, mais déterminée.
Alexandre (doucement) :
"Oui. Tu te demandes si tu peux me faire confiance, n’est-ce pas ? Tu n’as pas besoin de te poser la question. Fais ce que je te demande, et tu sauras."
Elle le regarde, sentant qu’au-delà de cette épreuve, il teste sa capacité à lâcher prise, à s’abandonner. Elle sent également qu’il ne la jugera pas si elle refuse, mais le désir de se conformer à sa demande, de plaire, l'emporte.
Après un instant d’hésitation, Sophie ferme les yeux brièvement, prend une profonde inspiration, et sous la table, ses mains glissent doucement sous sa jupe. Elle retire lentement sa culotte, les mains tremblantes, essayant de rester discrète malgré son cœur qui bat à tout rompre. Une fois enlevée, elle la plie et la tend discrètement à Alexandre sous la table.
Il prend la petite pièce de tissu sans un mot, ses doigts effleurant les siens, et la glisse dans la poche de son manteau. Son expression reste impassible, mais son regard lui parle. Il est satisfait.
Alexandre (calmement) :
"Très bien, Sophie. C’est un premier pas. Et tu l’as fait parce que tu me fais confiance. Continue sur cette voie, et tu verras jusqu’où cela peut te mener."
La Deuxième Preuve
Le rendez-vous se termine sur cette note lourde de signification. Ils continuent de discuter, mais Sophie est désormais plus consciente de sa propre transformation. Elle se sent plus légère, presque euphorique, après cette première épreuve. Mais elle sait aussi que ce n’est que le début.
Lorsqu’ils sortent du café, la nuit est tombée. Alexandre propose de la raccompagner à sa voiture, et elle accepte sans hésitation. Le trajet est silencieux, mais le silence entre eux est désormais chargé de sous-entendus. Une nouvelle étape a été franchie.
Arrivés devant la voiture de Sophie, Alexandre se tourne vers elle. Ses yeux se plongent dans les siens, l’atmosphère est lourde de tension, mais aussi de confiance.
Alexandre (doucement, mais fermement) :
"Avant que tu partes, je vais te demander une autre preuve. Mets-toi à genoux devant moi."
Sophie le regarde, ses yeux s’écarquillent. L’idée de se mettre à genoux en pleine rue la choque d’abord, mais elle comprend rapidement que ce geste n’est pas seulement une soumission physique. C’est un acte symbolique, un autre pas vers l’abandon de soi.
Alexandre ne la presse pas, ne fait aucun geste pour la forcer. Il se contente d’attendre, sûr de sa réponse.
Elle sent son corps réagir presque malgré elle. Prendre une profonde inspiration, baisser les yeux, et laisser ses genoux toucher le sol devant lui est à la fois terrifiant et libérateur. Elle est là, à genoux devant lui, en pleine rue, mais curieusement, elle ne ressent aucune honte. Seulement une étrange forme de paix.
Sophie est à genoux devant Alexandre, sentant à la fois la froideur du trottoir et la chaleur étrange qui monte en elle. Le silence de la nuit autour d’eux ne fait que renforcer ce moment d'intimité malgré l’étrangeté de la situation. Elle ne ressent ni honte ni humiliation, mais plutôt un sentiment d'abandon total, une libération qu'elle ne s'attendait pas à trouver.
Alexandre la contemple un instant, appréciant le calme et la confiance qu’elle a placés en lui. Son regard se fait plus doux, bienveillant.
Alexandre (d'une voix posée) :
"Tu as bien fait, Sophie. Tu t'es surpassée aujourd'hui, et c’est tout ce que je voulais de toi. Tu vois maintenant ce que la confiance peut t’apporter. Tu m'as obéi, et tout s’est bien passé. N’est-ce pas ?"
Sophie hoche la tête sans hésiter, son cœur battant fort. Elle se rend compte qu'elle n'a jamais ressenti un tel mélange d’appréhension et de sécurité en même temps. Chaque geste qu’elle a fait pour lui ce soir semble avoir confirmé quelque chose en elle.
Sophie (murmurant) :
"Oui... je... je me sens bien."
Alexandre tend une main vers elle, lui offrant de se relever. Elle prend sa main et se remet lentement debout, se sentant presque flottante après l'intensité de ce moment.
Alexandre (avec un léger sourire) :
"Je suis content de t’entendre dire ça. Ces deux premières épreuves étaient simples, mais elles étaient nécessaires. Elles t’ont permis de te connecter avec toi-même, et avec moi. C’est un bon début."
Il fait un pas en avant, réduisant légèrement la distance entre eux, mais toujours sans brusquerie. Son regard est toujours plein de maîtrise, mais cette fois, Sophie y perçoit une chaleur différente, une reconnaissance.
Alexandre (d’une voix rassurante) :
"Très bien. Prends le temps de réfléchir à tout ce que tu as ressenti aujourd’hui. La décision de me recontacter t’appartient. Je ne te mettrai jamais la pression. Tu es libre de choisir quand tu voudras aller plus loin."
Sophie acquiesce, un mélange de sentiments envahissant son esprit. Elle est à la fois rassurée par cette confiance qu’il lui inspire et troublée par ses propres émotions. Une part d'elle est soulagée de pouvoir se reposer entièrement sur Alexandre, de ne plus avoir à douter ou à se poser des questions. Mais une autre part, plus profonde, se débat avec des sensations qu’elle ne peut plus nier.
Physiquement, elle ressent une envie incroyable, presque viscérale, de pousser encore plus loin cette exploration de soi, de lui. Ses ressentiments, à la fois cérébraux et physiques, s’entremêlent dans un tourbillon qui la fascine. Ce besoin d’aller plus loin, de plonger encore plus profondément dans cette étrange dynamique de soumission, la surprend autant qu'il l'attire.
Alexandre (en se tournant légèrement) :
"Bonne nuit, Sophie. Je te laisse à tes réflexions."
Il lui adresse un dernier regard appuyé, comme une promesse silencieuse. Puis, sans se retourner davantage, il s'éloigne d’un pas mesuré, disparaissant dans la nuit.
Sophie reste un moment immobile, son esprit encore enveloppé par l'intensité du moment. Elle sent un feu brûler en elle, une chaleur inattendue qui monte et la déstabilise. Cette rencontre a éveillé quelque chose qu’elle ne comprend pas encore complètement, mais qui semble lui donner un nouveau sens à ses désirs et à ses limites.
En montant dans sa voiture, son cœur tambourine dans sa poitrine. Elle sait désormais que ce qu’elle ressent n’est pas qu’une simple curiosité. C’est un besoin profond, à la fois cérébral et physique, de plonger plus loin dans cet univers de confiance et d’abandon. Elle a hâte, plus que jamais, de voir où cela la mènera, et elle se rend compte que, si elle souhaite continuer, la décision de le recontacter repose entièrement sur elle.
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Une première rencontre magnétique
Une rencontre autour d'un café entre un homme dominateur et une femme potentiellement soumise, qui ne se connaissent pas encore mais sont attirés par des dynamiques de pouvoir dans leurs relations. Ils ne se sont jamais rencontrés avant et ne se connaissent que très peu, hormis quelques échanges par tchat avant ce rendez-vous.
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Le Café Intime
Le cadre est un petit café situé dans une rue tranquille, à l’ambiance tamisée, avec des fauteuils en cuir, des tables en bois sombre et des lumières douces. Il est 18h, l'heure parfaite pour une rencontre discrète après le travail.
Alexandre (l'homme dominateur) entre dans le café. Grand, une présence imposante, il porte une chemise ajustée noire, le col légèrement ouvert. Ses gestes sont précis, contrôlés. Ses yeux parcourent la pièce avec assurance, et il repère immédiatement Sophie, assise près de la fenêtre. Elle est nerveuse, jouant avec la tasse devant elle. Sophie est une femme au regard doux, les cheveux détachés, vêtue d'une robe simple mais élégante.
Alexandre (en s'approchant avec assurance) : "Sophie?"
Elle lève les yeux, un instant surprise par son entrée silencieuse. Il n’a pas encore souri, mais ses yeux la scrutent attentivement. Elle hoche la tête, troublée par l’aura qu’il dégage.
Sophie (timidement) : "Oui, c’est moi. Alexandre, je présume?"
Il s’assoit en face d’elle, son regard toujours fixé sur elle, cherchant à jauger la moindre de ses réactions. Il prend le temps de commander un café, sans quitter Sophie des yeux, accentuant la tension palpable qui s’installe.
Le Jeu des Premiers Mots
Le serveur repart, laissant les deux seuls. Alexandre laisse planer un silence avant de parler, observant attentivement chaque détail de son langage corporel. Sophie croise et décroise les jambes, mal à l’aise sous son regard perçant, mais elle ressent aussi une étrange fascination.
Alexandre (voix basse mais ferme) : "Tu es nerveuse."
Ce n’est pas une question, mais une affirmation. Sophie esquisse un sourire gêné, baissant les yeux vers sa tasse.
Sophie : "Un peu... C’est juste que c’est la première fois que je fais ce genre de rencontre."
Il hoche la tête, comme s’il avait déjà anticipé cette réponse.
Alexandre (calmement) : "C’est compréhensible. Mais je veux que tu saches quelque chose." (Il se penche légèrement en avant, sa voix devient plus douce mais autoritaire.) "Avec moi, tu n’auras jamais besoin de te sentir perdue ou incertaine. Tout ce que je veux, c’est que tu sois honnête avec toi-même."
Sophie frissonne légèrement. Elle ne sait pas encore pourquoi, mais quelque chose dans sa manière de parler la captive. C'est comme si chaque mot qu'il prononce pénétrait dans ses pensées les plus intimes.
Exploration Silencieuse
Les minutes passent. Ils discutent de tout et de rien – du travail, de leurs passions. Mais à chaque mot, à chaque geste, un sous-texte plus profond se dessine. Sophie sent l’attraction magnétique qu’Alexandre exerce sur elle. Elle réalise qu'il contrôle subtilement la conversation, orientant le dialogue, même quand le sujet semble léger.
À un moment, il tend la main vers elle, frôlant à peine ses doigts sur la table. Elle ressent un choc, presque électrique, à ce contact si minime. Elle lève les yeux, surprise, et il la regarde intensément.
Alexandre (souriant légèrement pour la première fois) : "Est-ce que tu es prête à explorer quelque chose de plus profond, Sophie? Je ne parle pas seulement de cette rencontre."
Son cœur s'accélère. Elle sait exactement ce qu'il veut dire. Son instinct lui crie de prendre ses distances, mais une autre part d'elle, plus obscure et secrète, est curieuse.
Sophie (dans un murmure) : "Je ne sais pas encore. Mais... je pense que je veux découvrir."
Il se redresse, satisfait de sa réponse, mais ne la presse pas. Alexandre sait que la clé d'une dynamique réussie est la confiance, et il est prêt à prendre son temps pour la construire.
Une Fin qui Promet un Nouveau Départ
Le rendez-vous se termine lentement. Ils échangent encore quelques mots légers, mais la tension entre eux n’a fait que croître. En sortant du café, Alexandre lui propose de la raccompagner jusqu’à sa voiture. Le silence entre eux est plus éloquent que tout ce qu’ils ont dit jusqu’à présent.
Arrivés devant la voiture de Sophie, il se place face à elle, son regard transperçant le sien.
Alexandre (d’une voix calme mais résolue) : "Prends ton temps pour réfléchir. Je ne suis pas pressé. Mais quand tu seras prête, tu sauras où me trouver."
Sans ajouter un mot, il effleure doucement son menton du bout des doigts avant de se détourner et de partir, la laissant seule avec ses pensées et un désir qu'elle ne comprend pas encore totalement.
Sophie le regarde s’éloigner, son cœur battant plus vite. Elle sait que ce n’est que le début d'une exploration, à la fois terrifiante et irrésistible.
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Pour sa deuxième année universitaire à Aix-en-Provence, Sophie avait décidé de prendre une colocataire afin de réduire le prix de son loyer. Elle avait pris rendez-vous dans un bar du cours Mirabeau avec une certaine Adèle à la fin du mois d’août.
C’était une blonde qui lui avait paru de suite super sympa, très jolie et élégamment habillée. « La typique petite bourgeoise aixoise », pensa Sophie, qui venait de la campagne des Alpes du sud et avait eu du mal à s’acclimater au climat universitaire d’Aix-en-Provence lors de sa première année de droit. Sophie lui proposa d’emblée de visiter son appartement.
Une fois qu’elles arrivèrent dans l’appartement, Sophie le lui fit visiter et lui offrit un café.
- Par contre, je dois t’avouer un truc, dit Adèle. Je suis lesbienne et j’ai une copine. Ça te dérange si elle vient de temps en temps ?
- Non, pas du tout, dit Sophie. Pour l’instant, je n’ai personne, mais je suppose que ça ne va pas te déranger si je ramène un mec de temps en temps ? Tu fais ta vie, je fais la mienne.
- Ok, ça marche ! J’espère qu’on va bien s’entendre !
À la rentrée, Adèle s’installa donc chez Sophie. Elles commencèrent à bien s’entendre au fur et à mesure que les semaines passaient. De temps en temps, sa copine Lucie venait passer la soirée, jusqu’au jours où elles rompirent. Sophie passa une soirée au chevet d’Adèle pour la consoler. Au bout de quelques semaines, elle allait mieux et elle recommençait à rire et à plaisanter. Elles passaient souvent leurs soirées ensemble, à fumer des joints et à boire en se racontant leurs vies.
Sophie passait souvent ses week-ends dans sa famille à Briançon, mais parfois elle aimait rester sur Aix. Adèle restait parfois dans l’appartement le week-end, vu qu’elle était en froid avec ses parents en raison de ses préférences sexuelles. Un dimanche matin, Sophie entra dans la salle de bains, se croyant seule dans l’appartement et fut surprise de découvrir Adèle toute nue dans la douche. Elle ne put s’empêcher de remarquer son anatomie sculpturale ni la petite touffe de poils blonds qui surmontait un sexe par ailleurs parfaitement épilé. Elle sortit précipitamment de la salle de bains en refermant la porte.
Quelques minutes après, Adèle sortit de la salle de bains.
- Putain ! Adèle ! Je suis vraiment désolée, je ne savais pas que tu étais là, fit Sophie.
- Bah ! T’inquiète ! C’est le genre de choses qui peuvent arriver quand on est en coloc. Après tout, c’est de ma faute ; j’aurais pu fermer la porte à clef.
- Bon ben en tout cas, je suis désolée.
- Bon ben, pour t’excuser, la prochaine fois, tu feras exprès d’oublier de fermer la porte à clef, Sophie !
Sophie lui fait un doigt d’honneur en rigolant et lui dit :
- Dans tes rêves !
********
***
Les semaines passèrent et un jour, Adèle demanda à Sophie si elle pouvait organiser l’anniversaire d’une de ses amies dans l’appartement :
- Il va sans dire que tu y es invitée, ajouta Adèle. Comme ça, tu connaîtras mon petit groupe de potes.
- Ben, ça dépend de quand, répondit Adèle. Je dois réviser pour quelques partiels. Il faut au moins que je me cale un week-end au calme.
- Le week-end du 12.
Sophie réfléchit quelques instants.
- Ouais, ça devrait aller. Et avec un sourire : Je vais donc être la seule hétéro dans la soirée ?
- Presque ! s’exclama Adèle en éclatant de rire. On a aussi une pote bi dans notre groupe. Elle s’appelle Chiara.
Adèle voulait que ce soit une fête en petit comité ; d’une part, pour ne pas déstabiliser Sophie avec une ribambelle de nanas lesbiennes dont elle craignait que certaines eussent parfois des comportements outranciers à son égard, mais aussi et surtout parce qu’elle préparait une surprise pour Marthe, sa pote dont on fêtait l’anniversaire.
Le vendredi précédant la soirée, Sophie alla faire des courses avec Adèle pour préparer la soirée. Au supermarché, elle rencontra deux de ses amies.
- Voici Chiara, fit Adèle en présentant une blonde très féminine et habillée de façon recherchée.
Sophie lui fit la bise et Adèle lui présenta Lisa, une petite brunette un peu ronde mais terriblement sensuelle :
- Lisa est la compagne de Marthe, expliqua Adèle.
Elles firent des courses pour un peu plus de cinquante euros, avec une quantité totalement invraisemblable d’alcool.
Le lendemain, à la fin de l’après-midi, alors qu’Adèle et Sophie étaient seules et sirotaient une bière prélevée sur ce qui avait été acheté la veille, la sonnerie de l’interphone retentit. Adèle alla répondre :
- C’est Chiara et Lisa, entendit Sophie par l’interphone.
Adèle ouvrit et les deux jeunes femmes se retrouvèrent quelques instants plus tard dans l’appartement. Elles se joignirent à Sophie et Adèle pour une deuxième tournée de bières.
- Il va falloir se calmer sur la boisson, conseilla Sophie, toujours aussi raisonnable, sinon on va être toutes les quatre pompettes avant que commence la soirée. À quelle heure arrive Marthe ?
- On lui a dit vers 19h30.
- Bon ben, une dernière et puis c’est bon !
C’est à cet instant qu’Adèle expliqua à Sophie qu’elles préparaient une surprise à Marthe.
- Quel genre de surprise ? s’enquit Sophie sans toutefois y prêter trop d’attention.
- Tu lui expliques, Lisa ? demanda Adèle.
C’est à cet instant que Lisa devint toute rouge et baissa les yeux. D’une voix toute timide, elle dit à Adèle :
- Je préfère que tu lui expliques toi.
Adèle se tourna vers Sophie et dit :
- Bon, j’espère que ça va pas te choquer.
- Avec toi, le pire est toujours certain, répondit Sophie en riant. Vas-y ! Sors-nous encore des bières du frigo et raconte, coquinouille ! Tu vas nous faire un striptease, c’est ça ?
- Pas moi, répondit Adèle en allant chercher quatre canettes dans le frigo.
Elle revint de la cuisine, déposa les quatre canettes sur la table basse du salon et poursuivit :
- Ça fait longtemps que Marthe nous a avoué ses fantasmes de domination. Donc, Lisa a eu l’idée de la satisfaire et d’être sa soumise pendant toute la soirée. J’espère que ça ne te dérange pas.
- Euh non, répondit Sophie. Tant que ça part pas dans un délire de ouf, ça me convient.
- Je serai nue, fit Lisa d’une voix timide.
Sophie braqua son regard sur elle :
- Sérieux ?
- C’est ce qui est prévu, fit Adèle.
Sophie réfléchit quelques instants en regardant Adèle dans les yeux. Une Adèle qui semblait, comme d’habitude, s’amuser de tout et porter un regard ironique sur l’existence :
- Bon, ok. Je vais pas vous gâcher votre délire en jouant la sainte-nitouche, fit-elle d’un ton faussement désabusé. Faites donc ce que bon vous semble…
Les filles firent les derniers préparatifs. Les boissons et les verres furent disposés dans la cuisine. Il avait été décidé que Lisa ferait le service pendant toute la soirée, comme une bonne petite soubrette soumise.
- Il faut que tu soies toute nue avant que Marthe arrive, fit Adèle à Lisa.
Lisa acquiesça et se déshabilla lentement devant le regard ébahi de Sophie. Cette dernière ne put s’empêcher de regarder son corps nu. Des seins lourds et fermes aux larges aréoles brunes, des hanches larges et un fessier généreux. Quand Lisa ôta son string, Sophie vit qu’elle était épilée, sauf une petite touffe de toison brune sur son mont de Vénus. Elles restèrent quelques dizaines de minutes à bavarder :
- Ça ne te gêne pas, d’être nue devant nous ? s’enquit Chiara.
- Ça fait un peu bizarre au début, surtout quand j’ai enlevé mon soutien-gorge et mon string, mais ça va, répondit Lisa avec un sourire. En fait, je e sens bien ; c’est assez agréable et je suis tellement contente de faire plaisir à Marthe.
Soudain, l’interphone sonna à nouveau.
- Ça doit être Marthe ! s’exclama Adèle. Vite, Lisa ! Va te cacher dans ma chambre !
Lisa alla se réfugier dans la chambre d'Adèle tandis que cette dernière répondait à l’interphone. Quelques minutes plus tard, les trois filles accueillaient Marthe avec un tonitruant « Joyeux anniversaire ! ».
Marthe était une jeune femme d’origine eurasienne, aux yeux en amande. Elle en imposait de par sa froideur apparente et une forte personnalité sans artifices. Elle allait se révéler une convive joyeuse et pleine d’entrain pendant toute la soirée, ce malgré les apparences.
- Où est Lisa ? s’enquit-elle après un échange de banalités d’usage et les présentations avec Sophie.
- Oh ! Elle va arriver ! répondit Adèle. Elle m’a envoyé un SMS comme quoi elle allait avoir un peu de retard.
Sophie et Adèle servirent des bières et Sophie fit connaissance avec Marthe, dont elle s’enquit poliment de la vie ; Marthe était en sa dernière année de maîtrise de philosophie et elle commençait à préparer son agrégation. Elles commencèrent à discuter des philosophes grecs et Sophie était de plus intéressée par cette jeune femme sympathique et cultivée. Adèle se leva et se dirigea vers la porte de sa chambre.
Adèle en sortit au bout de quelques minutes avec une Lisa totalement nue à quatre pattes à ses pieds qu’elle tenait en laisse avec un collier en cuir noir. Elles s’avancèrent vers Marthe, assise à côté de Sophie. Marthe n’en revenait pas.
- Bonne anniversaire, Maîtresse, dit Lisa lorsqu’elle arriva aux pieds de Marthe.
Après cela, la soirée se poursuivit dans une quasi normalité, à part que Lisa était nue et qu’elle faisait des va et vient constants entre la cuisine et le salon pour servir les boissons. Marthe lui avait ordonné de lui enlever ses chaussures et de lui embrasser les pieds à genoux. De temps en temps, elle la faisait s’exhiber devant les autres jeunes femmes, mais à part une petite tape amicale sur les fesses, rien n’avait pu paraître excessivement choquant.
Cependant, Adèle remarqua qu’en dépit de la bonne ambiance qui régnait depuis le début de la soirée, Sophie restait silencieuse et renfrognée. Elle avait des gestes nerveux et avalait verre sur verre de façon presque compulsive.
Sophie partit aux toilettes. Elle alla se laver les mains et se rafraîchir le visage dans la salle de bains. Quand elle en sortit, Adèle l’attendait dans le couloir.
- Je voulais te parler, dit Adèle.
- Oui ? répondit Sophie. Et elle essaya de passer devant Adèle pour rejoindre le salon.
- Tu fais la gueule depuis le début de la soirée, fit Adèle avec douceur. Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Ben rien !
- Non, arrête ! Ça se voit ! Dis-moi ! Franchement, si le délire de Lisa t’a choquée, t’a heurtée, dis-le moi ! Je te demande pardon. J’aurais peut-être pas dû te mêler à tout cela ! J’aurais dû organiser le truc ailleurs que chez toi…
- Chez nous ! l’interrompit Sophie.
- D’accord ! … ailleurs que chez nous. En tout cas, je suis désolée…
- Non, c’est pas ça, répondit Sophie d’une voix sourde.
- Ben quoi, alors ?
- Rien ! Il se passe rien, je t’ai dit !
- S’il te plaît, dis-le moi ! Nous sommes amies, non ?
- C’est que… euh…
- Quoi ? Vas-y ! Dis !
- C’est que, en fait, euh… hésita Sophie, voilà…
Tout à coup, Sophie eut les larmes aux yeux, mais paradoxalement, sa voix s’affermit. Elle eut presque l’impresssion de crier et craignit qu’on ne l’entende depuis le salon :
- Quand j’ai vu Lisa à tes pieds, nue et en laisse. Quand je l’ai vue nous servir nue et soumise, tu vois, j’ai eu le désir fou, incompréhensible, inadmissible, d’être à sa place. Tu comprends ?
Adèle la regarda, complètement abasourdie.
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Samedi 19 Octobre
Une semaine de passée depuis la dernière entrée de ce journal, une semaine marquée principalement par mes exercices de dégustation et ma recherche de testicules à vider pour cet entraînement, ponctuée par quelques séries de claques sur mes couilles de soumis, au bon plaisir de ma Maîtresse Pandora comme pour un rappel à l'ordre de mon appartenance envers elle et l'excellence que je me dois d'avoir envers sa divine personne.
Bien que n'ayant pas pu encore concrétiser ces mises en bouchen, plusieurs contacts depuis le début de ma recherche, sans pour autant avoir un afflût de profiteurs avides et peu respectueux, la plupart de ces contacts ont l'air sérieux et me motivent d'autant plus à me lancer dans cet acte q'est la fellation ...
Et que dire ... ce fantasme inavoué pendant longtemps, additionné à mes dégustations récurentes depuis ces nombreux jours passés maintenant sous le dressage de Maîtresse Pandora ... ma Maîtresse Pandora a réussi ce que je n'aurais jamais pu imaginer il y a encore quelques jours,, transformer ce fantasme en envie, presque irrépressible, voire totale à l'heure actuelle, de pouvoir me retrouver un sexe d'homme en bouche, le suçant langoureusement, y prélevant la moindre goutte de sa semence avec gourmandise ... serai-je à la hauteur ? en tout cas tel est le but de cette transformation, pouvant satisfaire pleinement les désirs futurs de ma Maîtresse Pandora. Une certaine impatience me gagnant même aujourd'hui à concrétiser ces rencontres ...
Un évènement intéressant a marqué la journée d'hier: un thérapeute, vidéaste, avait pris contact avec ma Maîtresse quelques jours auparavant, désireux de s'entretenir avec l'un de ses soumis. En attente aujourd'hui de son article, l'entretien fût cordial et portait principalement sur les rapports dominant/soumis ... n'étant que récemment au service de Maîtresse Pandora, peut-être ne pouvais-je prétendre être le meilleur soumis auprès de qui se renseigner (j'imagine que ce thérapeute a du s'orienter vers plusieurs profils différents), mais c'est avec honnêteté et sincérité que je répondis à ses questions, mettant en avant la relation très positive et de respect que j'ai avec Maîtresse Pandora, me basant sur ma propre expérience de soumis.
Aujourd'hui, je compte donc entretenir mes contacts, espérant trouver le meilleur moment pour concrétiser mes exercices, mais avant cela, une demi-heure de méditation sur ma condition de soumis, à la demande de ma Maîtresse Pandora; en me caressant tout du long de cette médiation, ce sans aller jusqu'à l'éjaculation.
Dressage à suivre ...
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I: Cataclysme sous une soutane
Il avait toujours eu les idées bien à leur place, bien rangées… alors il avait choisi sa vocation… devenir curé.
Depuis tout jeune, il aspirait vers l’idéal. Oh bien sûr, il avait eu cette aventure avec la petite Annette, rien de sérieux. Elle admirait sa force morale autant que ses yeux bleus profonds. Mais le séminaire avait coupé court à leur amourette. Elle s’en remettrait, se disait-il. Il allait désormais se consacrer à Dieu…
Et les années sont passées, il avait été affecté dans cette petite paroisse de campagne. Ses ouailles admiraient sa verve, ils redoutaient son doigt accusateur lors de ses prêches passionnés. Il était là, dernier rempart contre le vice et la tentation. Et il y eut cette matinée de septembre…
Cette femme qui était entrée dans l’église d’un pas non-chaland, un sac de cuir d’agneau à la main. Elle s’était installée sur le banc, au deuxième rang. Elle a posé son sac à terre. A fait un signe de croix et s’est perdue dans ses méditations. Sa robe noire tombait sobrement sur ses rondeurs.
Lui, dans le confessionnal, il était captivé… Mais qui est-elle? Il en était sûr, il ne l’avait jamais vue dans le village.
Puis Elle se leva, se dirigea vers le confessionnal et devant le grillage derrière lequel il récitait ses psaumes, il crut qu’elle lui faisait un clin d’oeil… quelle audace! Puis Elle s’installa, face à lui … seulement séparés par la grille de pénitent, qu’allait Elle lui confesser? Comment 2 heures plus tard a t’il pu se retrouver, la soutane retroussée jusqu’à la taille, le cul offert à cette femme?
... Seuls les anges peuvent en témoigner....
Il se cachait le visage avec sa croix romaine que lui avait offert sa mère lors de sa nomination… la honte empourprait ses joues. Il sentait sa vie basculer brusquement dans le péché. Désormais, plus rien ne serait comme avant. A partir de ce jour le petit Diable posé sur son épaule gauche avait gagné la partie. Il le savait.
Il lui faudra désormais renoncer à la certitude que quelque part, les portes du Paradis lui seront ouvertes. Il le cherchera ici-bas. Désormais, son paradis, il le cherchera par la jouissance de son cul, entièrement soumis aux caprices de cette femme.
Moi, enfant de choeur à l’époque, je me souviens de l’avoir vue sortir de l’église qui était fermée ce matin, chose inhabituelle. Elle s’est dirigé vers sa petite citadine noire, un sourire au lèvres et est partie en direction de la commune voisine.
II: Tourment intérieur
Lui, le souvenir de cette femme le minait
Il fit ses prêches plus véhéments, dans un sursaut d'orgueuil mais chaque nuit,, au moment de s'endormir... àl'heure où le Diable vient accueillir les confessions de son esprit tourmenté, le souvenir de cette femme l'assaillait.
De nuit de lutte en nuit de lutte, il se réveillait chaque matin plus épuisé. Ainsi, Il se réveillait chaque matin plus résolu encore à chasser le mal et la tentation C'était peine perdue, le soir venu, il entendait le Diable se rire de lui...
« Pauvre petit curé inconséquent, tu n’es pas capable d’appliquer à toi même tes propres prèches »
Oh bien sûr, il avait bien prié Saint Antoine sa lutte contre le Malin dans le désert l'obsédait.
Mais la tentation n'était plus qu'un lointain souvenir pour lui depuis qu'il avait cédé à cette femme
En connaissait il d'ailleurs le nom?
... non
d'ailleurs avait-Elle seulement jamais existé?
Il finit par se persuader que non
finalement il se fit à cette idée...
le Diable qui venait le hanter chaque nuit avait pris les traits de cette femme et avait embrumé son esprit jusqu'à donner corps à cette illusion qui le tourmentait...
III : A la messe
La vie avait poursuivi son cours et les messes du dimanche matin aussi…
Comme à l’accoutumée, toute la communauté était là, moi, j’assistais le prêtre dans ses sacrements… puis vint le moment du prêche.
La porte de l’église dans le fond s’est ouverte… C’était Elle… la femme brune vêtue de noir. Elle avait toujours la même désinvolture dans ses mouvements, une rigueur se dégageait de chacun de ses gestes… et tellement de sensualité de sa posture qui ne cherchait pas à plaire… Elle était.
Soudain, le curé croisa son regard, il se mit à perdre ses moyens, il n’était plus que l’ombre de lui même, il devint pâle puis se mit à bégayer
Il cherchait à s’appuyer sur l’autel d’une main puis posa les deux et finit par s’effondrer.L’assistance était stupéfaite… comment, lui si droit, dans la force de l’âge? Cela leur paraissait inconcevable.
Très rapidement, la femme s’est levée, s’est dirigée vers le prêtre et demanda l’assemblée réunie d’évacuer l’église: Je suis Docteur, le curé a besoin de repos, sortez tous... Sous son ton autoritaire naturel, tout le monde s'exécuta.
Et en se retournant vers moi, m’a dit: non, pas toi, toi tu restes là, tu vas m’aider.Elle me demanda d’aller chercher de l’eau, dans le bénitier.Elle en arrosa copieusement le visage du prêtre puis après avoir dégrafé son col lui mis une paire de claques.
J’étais stupéfait… comme pouvait Elle?
Puis Elle me demanda de l’aider à transporter le curé jusqu’à sa voiture pour l’emmener à l’hôpital par la porte dérobée de l’église. Incapable de penser par moi même je m’exécutais et l’ai aidé à le transporter.
Avais-je bien agit? J’…étais à la fois troublé et me sentais coupable d’avoir emmené le curé dans la voiture de cette inconnue… Mais comment résister à son charisme naturel… Je dois bien l’avouer j’étais sous le charme.
IV: Lâcher prise
Le curé commençait à reprendre conscience… il était attaché nu et baillonné à une croix de saint André .
En même temps qu'il reprend ses esprits, il sentait son sexe en érection…
Où se trouvait-il, comment? La femme brune n’était pas que le seul fruit de son imagination?
Pourtant, il pouvait sentir son odeur envoutante… puis au fur et à mesure qu’il reprenait conscience, il explorait du regard la salle: Elle était sombre, quelques candélabres éclairaient une table en bois, devant lui… puis dans la pénombre, il la vit…de l'autre côté de la table.
Elle était installée dans un fauteuil, face à lui, coupe de champagne dans la main gauche, dans l'autre un fouet charron... robe noire fendue...
Eh bien mon cher, vous me faites attendre? Lui dit-Elle?
Puis Elle pose sa coupe de Champagne, se leva et se dirigea vers lui.
Elle lui glissât à l'oreille... en caressant le sexe turgescent du curé de son fouet...
-Maintenant, tu m'appelleras Maitresse d’une voix doucereuse
-compris? Reprit-Elle d’une voix dure
-si tu as compris baisse la tête
Il acquièsse
-C’est bien... on va finir par faire quelque chose de toi... en tapotant sa joue
Elle enlève son baillon
Tu as compris?
-oui répond -il
-oui qui? d'une voix dure en le prenant au cou sa bouche tout près de celle du prêtre
-oui , Maitresse
Il avait cédé
V: la découverte de la sensualité
Puis la Maitresse commença à prendre les contours de son corps avec son fouet, et un coup après l’autre devenait plus sèche dans ses frappes.
pendant qu'il psalmodiait les dernières paroles de Saint André, sur La Croix à laquelle il était lui même attaché: Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé.
Mais la Maitresse n'en avait cure
Et elle venait interrompre sans cesse par des coups de fouet le curé qui reprenait sans cesse sa psalmodie du début
celui ci sensait la lanière venir lécher les plaies déjà ouvertes par de précédents coups
Alors que son supplice continuait, il se rendit compte que ce n'est pas la joie de découvrir son sauveur qui l'animait mais la découverte de sa sensualité, pendant 20 ans refoulée qui s'exaltait sous le fouet de la Maitresse
La Maitresse de son côté s'évertuait à viser toujours les mêmes points sensibles tantôt à gauche, tantôt à droite de son torse qui commençait à perler quelques gouttes de sang.
Il n'avait jamais connu cette sensation d'abandon...
le corps, et la brûlure physique ce n'était rien, mais qu'allait il rester de son âme?
Peu lui importait maintenant, ses pensées sans cesse interrompues par un nouveau coup
il se laissait glisser dans l'instant, tantôt redoutant le prochain coup, tantôt l'espérant et se laissait griser vers un sentiment jusqu'alors inconnu... l'éveil de sa sensualité.
VI: un odieux chantage
Notre bon père lacéré de coups de fouets, la Maitresse marqua une pause. Elle l'observa, enleva un de ses gants noir et pris plaisir à redessiner les contours de son oeuvre sur la chair du divin martyr avec son index. Elle saisit une bougie et recommença l'opération... alors que la cire chaude coulait sur ses plaies le curé ne pouvait s'empêcher de gémir
puis estimant qu'elle avait bien rempli son devoir Elle se dirigea vers son siège, remis son gant. Elle posa son fouet sur la table, s'assit vida d'un trait sa coupe de champagne,
puis fixa le curé dans les yeux
-Tu sais ce qu'il me manque? lui lança t'elle?
- non Maitresse
- un serviteur pour me remplir une deuxième coupe
Le curé arpentant la salle du regard fixa la bouteille, puis regarda la Maitresse...incrédule, lui qui ne s’était jamais imaginé que comme serviteur du Christ!!
- je sais à quoi tu penses reprit-elle
- aussi je vais t'aider à accomplir ton devoir
Elle sorti de son sac en cuir d'agneau qui était posé à côté d'elle un appareil photo puis pris le prêtre en photos, humilié, martyrisé... seul son sexe arborait encore une fierté qu'il ne pouvait dissimuler
- Maintenant reprit-Elle tu m'obéiras, sinon ces photos, je les envoie au Diocèse et au journal local
As tu bien compris?
Oui Maitresse, répondit le curé, dans un râle de résignation
Elle se leva, détacha le curé de sa croix... le curé, chancela puis s'effondra.
puis un regard vers sa Maitresse qui ne l'avait pas lâché de son regard d'acier se releva
et s'exécuta... il lui servi une coupe de Champagne
Elle claqua des doigts, son index montrant le sol et le curé, nu s'agenouillat où lui avait montré sa Maitresse.
Il était à ses pieds.
VII: le trouble de l’enfant de choeur
Et moi, j’avais laissé notre Père partir… où était il, que faisait-il?
Je ne savais sonder mon malaise à la vue de cette lueur étrange dans le regard de la femme au moment où elle l’emmenait vers sa voiture. Du coin de l’œil, j’observais sa silhouette vénitienne, ses longues mains de dentelière, son allure déterminée qui ne laissait pas de place au doute
Je lui ai demandé, de me donner des nouvelles avant de refermer la porte de sa voiture,
Elle est partie sans dire un mot.
Je suis resté, là dans la rue, les bras ballants le regard dans le vague dans la direction où elle avait emmené notre curé.
Je me sentais coupable. Mais je n’arrivais pas à déterminer si ce trouble provenait de l’avoir laissé aux mains de cette femme ou bien de cet émoi obscur qu’elle avait fait naître en l’enfant que j’étais. qu’importe, je restais avec cet étrange sentiment qui m’a habité jusqu’au soir.
Mon trouble était d’autant plus prégnant que je n’en saisissait pas les contours.
Seule ne subsistait plus que l’odeur de son parfum… et encore aujourd’hui, entre mille odeurs, je le reconnaîtrais encore.
VIII: vers un nouveau départ
Notre père était dans la cave, à genoux
depuis combien de temps? il n'en savait rien, le temps avait filé, avec sa dignité
Il n'avait plus osé tourner le regard vers sa Maitresse
Elle brisa le silence … et l'instant qu'Elle savourait jusqu'alors en dégustant son Champagne, le prêtre à ses pieds.
- Eh bien, si nous jouions maintenant?
Son supplice ne s'arrêterait donc jamais? se dit il...
Allonge toi sur la table, sur le dos... Il se leva et exécuta les volontés de sa Maitresse Elle se leva, saisit son sac, en sorti des cordes.. Elle lui attacha les poignets puis les chevilles aux pieds de la table. En quelques minutes, il était à sa merci.
- Tss tss Te voilà tout crotté, lui dit Elle , saisissant de son sac un couteau ... son manche était noir, sa lame était brillante, affutée... brûtale
Ses yeux étaient écarquillés, la honte en lui cédait peu à peu la place à la peur
quel autre choix avait il que de soumettre à sa volonté...
Il récita un notre Père
cela fit rire la Maitresse et avec la lame de son couteau, Elle entreprit, patiemment, chirurgicalement, d'enlever la cire refroidie de ses plaies lacérées par le fouet.
Le curé tentait de réciter son notre père... ponctué par les gémissements causés par l'extraction de la cire de ses plaies.
Puis elle sorti un tissu et lui posa sur le visage
Tu as été baptisé certes... Mais connais tu mon baptême?
Elle inclina alors la table de manière à ce que les pieds soient plus haut que la tête et elle versa de l'eau sur le tissu
Alors que le prêtre continuait à réciter son Notre Père
Il ne pouvait pas se noyer, ses poumons situés plus haut que sa bouche... seul le sentiment de sa mort imminente habitait le prêtre
Elle arrêta le supplice
et alors qu'il reprenait sa respiration, elle lui glissa à l'oreille... Par la volonté de ta Maitresse, te voilà un homme neuf
Elle banda les yeux au prêtre, défit ses liens puis l'aida à se lever de la table
Elle l'amena vers la sortie, le fit entrer dans sa voiture, ui débanda les yeux et le posa, sans mot-dire au bord de la route, tout en lui remettant sa soutane et ses vêtements bien pliés.
Il avait découvert la sensualité par les mains de cette Domina, c'était un homme nouveau.
FIN
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Bonjour
Voici un premier texte qui pose les personnages. J'ai volontairement prénomé mes personnages S pour Soumis (e) et D pour le Dom. Chacun mettra les prénoms et les genres qui lui conviendront.
Je plante dans ce premier volet la situation que beaucoup rencontrent certainement sur les sites. Et le ressenti pour les premiers rendez-vous.
IL faut donc imaginer que nos deux personnages ont loguement echangé par message mais qu'ils ne se sont encore jamais vu même pas en cam.
Vous comprendrez le titre de cette histoire dans un prochain
Je souhaite à tous ceux qui vont lire une bonne lecture.
Merci à Jardinenfriche pour la relecture.
Ymer White
Le jardin C1 - Premier rendez-vous
Après tous ces échanges de présentation fastidieux et classiques. Ces nombreux messages pour faire connaissance et déchiffrer les attentes de chacun sur les sites de rencontre.
Après tout ce tri de messages qui deviennent des agressions masculines quand on est une femme soumise ou non.
Après tous ces faux profils qui demandent de l’argent à un moment donné quand on est un homme.
Après toutes ces désillusions de ceux ou celles qui vous faussent compagnie sans dire au revoir et sans aucun prétexte. Certainement les mêmes qui vous posent une question dans une soirée et qui n’attendent pas la réponse pour partir discuter avec une autre personnne.
Après toutes ces frustrations provoquées par la malhonnêteté de ceux ou celles qui vous tiennent en haleine pendant une semaine, (rarement plus) et qui ne sont venus que pour s’émoustiller un peu.
Après s’être rassuré quant à la réalité et l’existence de la personne qui se cache derrière le pseudo. Souvent très difficile à faire pour des raisons de confidentialité et de sécurité disent-ils ou elles.
Alors qu’enfin, on pense avoir rencontrer une vraie personne. Et que les désirs commencent à faire leurs œuvres.
Que les sentiments naissants poussent à la confidence, l’addiction fait son chemin. Les messages sont attendus avec impatience et anxiété. Les ventres se nouent sans s’être vu, ni touché. L’angoisse de perdre l’autre devient prégnante, Après tout ce que l’on s’est dit, tous ces sujets abordés. Toute cette intimité dévoilée. Deux mois d’échanges avec un rythme qui s’est accéléré et qui devient effréné. Il faut maintenant se décider, faire le pas, vite se rencontrer. Cela devient difficile de travailler. De vivre à coté tout simplement. L’esprit devient tout occupé à cet (te) inconnu (e) virtuel(le) avec qui on partage un autre monde.
Le mobile posé à côté du clavier pour elle, affiche les notifications sur l’écran avec cette petite sonnerie qu’elle lui a choisie pour différencier l’arrivée de ses messages. Ses collègues commencent à sourire à chaque fois que l’écran s’allume et frétille. Elle se jette dessus comme une goulue qui a déjà besoin de sa dope. Elle a envie de lui faire sa demande. C’est à elle de le faire. C’est lui qu’elle veut comme maitre. L’univers qu’il lui propose, sa façon de voir la relation, lui convient. Mais elle n’a que deux photos de lui. Peut-être des photos qui ont dix ans. Comment va-t-elle le reconnaitre. Va-t-il lui plaire ?
Pour lui, entre une réunion client et une réunion avec son équipe, cela devient de l’impolitesse et cela frôle parfois l’irrespect… Mais c’est plus fort que lui, il a besoin d’elle maintenant pour avancer. Il le sait, c’est elle qui va le compléter, qui va l’accompagner. Si cela se trouve c’est encore un brouteur africain, qui se fait passer pour ce qu’il veut entendre. Et si elle vient vraiment à ce premier rendez-vous va-t-elle lui plaire ? Évidemment les deux photos qu'elle a envoyées sans montrer son visage sont magnifiques. Certainement des photos de vacances où le corps rayonne.
La première rencontre est convenue vers 14.00 heures dans un café de centre-ville.
S n’a aucune contrainte vestimentaire. Elle doit faire selon sa nature, son statut et la façon qu’elle imagine devoir s’habiller pour vivre sa relation M/s en toute sérénité.
Il va sans dire que c’est totalement nouveau pour S. Elle se décide à franchir le pas. Elle est en ébullition, entre excitation et anxiété.
Cela a été plus fort qu’elle, même si elle a longtemps résisté. Elle a visité les sites dédiés à la domination et à la soumission. Elle a fait des dials avec des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées.
Cela fait des années qu’elle fantasme sur ce thème, malgré un mariage réussi et une vie de famille tranquille et réglée dans le respect des conventions. Un amour qui s’est transformé en affection mutuelle. Des ados qui finissent de saper son couple tranquille. Elle a un travail qui la comble, des responsabilités professionnelles et familiale, son cerveau est en ébullition.
Mais, il y a un mais.
D’où vient ce besoin de glisser dans cet imaginaire à en rêver la nuit ? ou à ne pas en dormir.
D’où vient cette attirance pour la soumission ?
Pourquoi ce désir de se donner à un ou une autre ? Qu’est ce qui lui manque ?
Se faire diriger, punir comme lorsqu’elle était enfant. Se sentir protégée, en sécurité lorsqu’elle se donnera ? Et peu importe que ce soit avec une femme ou un homme. Car elle est certaine de vouloir une autre vie, un autre univers, une autre intimité, d’autres règles qui régiront sa vie. Elle est prête à faire ce qu’on lui demandera de faire.
Enfin elle ne sait plus... Elle se persuade qu’elle ne refusera pas les caresses d’une femme pour la mener à l’extase. Elle ne s’est jamais senti Bi pourtant.
Tout cela affole et chahute son quotidien et son éducation.
C’est une remise en question de beaucoup de ses certitudes. Une remise en question de ses interdits, des conventions sociales, de son éducation. Où va-t-elle s’arrêter, si elle franchit le pas ? Le pourra-t-elle ?
A la maison c’est elle qui gère.
Mais là, dans cette relation qui se présente, elle retrouve sa nature profonde. Sa fragilité et ses forces aussi. Son désir reprend sa place. Sa nature commence à crier. Un besoin de vivre autre chose la tiraille. Elle a l’impression de reprendre la main sur son destin et en même temps de partir à l’aventure.
La lumière du café baignait la salle d'une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Au fond, une musique douce et sensuelle flottait dans l'air, créant un cocon propice aux confidences. Quelques clients du service de midi étaient encore attablés. C’est vendredi, l’ambiance est plus décontractée. Le soleil d’octobre fait de la résistance. Une chaleur douce presque estivale donne l’impression que l’on est encore en vacances.
S est arrivée en avance, s’est installée à une table discrète en fond de salle. Un café et un verre d’eau lui a été servi. Ses doigts jouent nerveusement avec le bord de sa tasse de café. Elle porte une robe rouge et blanche qui épouse ses formes avec élégance, laissant entrevoir juste ce qu'il faut de sa poitrine. C’est peut-être exagéré, pensait-elle pour un premier rendez-vous. S avait changé plusieurs fois de tenue avant de partir en retard. Sa garde de robe ne lui convient plus. Ça aussi il faut que cela change mais ce ne sera pas à elle d’en décider. Elle a le cœur qui bat un peu plus vite à l'idée de le rencontrer. Dans sa tête c’est une tempête d’images qui défilent comme un film, des messages qui sonnent et lui reviennent à l’esprit. Ce qu’elle a dit, ce qu’il lui a dit. Elle a envie de fuir et est incapable de le faire. Elle a un furieux désir de laisser le destin accomplir sa trace. Et surtout de ne jamais avoir la frustration de ne pas avoir saisi l’opportunité de reprendre sa vie en main. De créer son univers. Son jardin.
S envoie un message à D pour le prévenir qu’elle était arrivée et où elle se trouve. La jupe sans être trop courte laisse ses cuisses coller à la banquette. Les dernières chaleurs contribuent à envelopper S d’excitation et de nervosité qu’elle ne sait ou ne veut plus gérer. Les secondes d’attentes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures.
Calme, son regard balaye la salle avant de se poser sur elle. D est habillé, d’une simple chemise blanche qui souligne ses épaules, un jean et une veste de costume sombre. Rien d’ostentatoire. Une démarche calme. Il repère S et s’installe à une table derrière elle, sans qu’elle ne puisse l’entendre ni le voir. Il commence à lui parler d’une voix douce à l’oreille.
Elle sursaute et tente de se retourner. Mais très vite D lui ordonne de rester en place. Elle ne sent que sa chaleur et son parfum.
« Êtes-vous toujours certaine de vouloir me rencontrer et me voir ? Vous pouvez encore vous enfuir » lui demande-t-il.
« Oui encore plus certaine »
« Confirmez-vous ce que vous m’avez dit sur vos messages ? »
Il lui liste d’une voix douce et calme à l’oreille.
« Vous cherchez un statut d’esclave, à devenir la propriété d’un homme. C’est la seule vision de la relation, du mode de vie dans lequel vous souhaitez vous épanouir.
Être totalement dans un cadre d’appartenance convenu conjointement. Un cadre comprenant : Obéissance, servilité, subordination au maitre. Liberticide et coercitif en permanence. Le propriétaire devient la seule et unique référence et le centre de votre pensée, tout le reste étant secondaire.
Les règles de l’univers créées ensemble (Notre jardin), avec ce rapport Maitre Esclave qui supplante totalement les règles communes de la société Vanille.
Ce cadre vous ôte réellement toute liberté. Je vous cite « que je sois sous emprise, asservie et que si je ne satisfais pas ou déroge aux règles pour x raisons, le Maitre me le fasse savoir de manière stricte. »
Vous acceptez, souhaitez et validez en toute conscience d’être punie de différentes façons, parfois comme une enfant, parfois comme un animal de compagnie, parfois comme une esclave.
Les tabous et pratiques intouchables sont : pedo, zoo, marques au sang, aiguilles, scarification, scato poussée, usage de drogue, tout ce qui peut être à risque pour la santé et les dégradations définitives du corps.
Le tutoiement sera utilisé pour le dominant. Le vouvoiement exclusivement pour l’esclave.
Des rituels seront imposés pour la dévotion que doit avoir l’esclave à son maitre.
Votre corps et votre intimité ne devra avoir aucun mystère a votre propriétaire. Vous donnez l’entièreté de votre liberté de choix à votre maitre.
Des positions seront imposées pour formaliser les moments importants du quotidien.
Vous souhaitez portez un symbole en toute circonstance même dans le monde vanille.
Est-ce bien cela ? »
« Oui Monsieur c’est ce que je vous demande. C’est ce que je veux avec vous. »
« Dans ce cas, pour me signifier votre accord, retirer votre culotte Si vous décider d’aller le faire aux toilettes. A votre retour, vous traverserez la salle avec votre culotte à la main et vous la posez sur la table.
Vous me retrouverez assis en face de vous.»
S a un instant de surprise et tente une bravade :« Et si je n’en porte pas. »
« Il va falloir me le prouver sur le champ. Vous pouvez l’enlever ici si cela vous chante. Pour le moment vous avez encore cette liberté de choisir. Dans le monde dans lequel vous vous apprêtez à entrer, vous n’aurez plus ce choix.»
S se lève et se dirige vers les toilettes pour s’exécuter. Un dernier regard dans le miroir du sous-sol, sa culotte à la main, elle se regarde une dernière fois, retouche sa coiffure, tire sur sa robe pour la descendre encore plus bas, pour ne pas ressembler à une bimbo de vingt-cinq ans qui veut « pécho ». Elle qui en a 25 de plus.
À son retour elle découvre son futur se dessiner. Elle dépose le morceau de tissu fin, blanc sur la table avec un sourire malicieux en signe de victoire. Maintenant elle ne peut plus revenir en arrière. C’est fait.
Elle s’assoie et le dévisage enfin. À cet instant, un sourire complice se dessine sur ses lèvres, et elle sait qu’elle a fait le bon choix.
Il s’approche d'elle, son regard brillant d'une lueur taquine. « Enchanté, S. j’espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. »
« Juste ce qu'il me faut pour me mettre dans l'ambiance » répondit-elle avec insolence en le fixant dans les yeux, un léger frisson parcourant son dos.
Ils échangèrent des banalités au début, mais rapidement, la conversation devint plus intense, plus chargée. Les mots se frôlent comme des caresses, les sous-entendus s'accumulent entre eux comme une promesse silencieuse. Comme s’ils se connaissaient depuis fort longtemps, mais que des années de séparation les avaient mis à distance.
Ses cuisses se recollent au plastique de la banquette et un feu intérieur commence à ruisseler doucement entre ses cuisses. S sait ce que cela veut dire et sans culotte cela va très vite devenir gênant. Cette situation ne fait qu’empirer au fil des minutes qui passent. Son excitation devient difficile à contrôler. Mais ce qui la surprend, c’est qu’elle s’en fout. Complétement. Elle a presque envie de le crier.
« Alors, ce que nous avons partagé sur le site... c’est sérieux pour toi ? » demanda-t-il, s’appuyant légèrement en avant, les yeux rivés sur les siens.
Elle soutint son regard. « Pour moi, chaque rencontre a son propre potentiel. Mais j’aime l’idée de découvrir... jusqu’où cela peut aller. L’univers que nous avons dessiné lors de nos échanges m’attire et fait écho en moi.»
D se pencha encore un peu plus, sa voix devenant un murmure. « J’ai toujours cru que le vrai équilibre réside dans l’établissement de la soumission et de la domination. Est-ce que cela te parle ? »
S sentit un frisson d’excitation la traverser. « Plus que vous ne l’imaginez et c’est la seule raison de ma démarche aujourd’hui. Je veux découvrir ce jardin dont vous m’avez parlé.»
Il esquissa un sourire, satisfait. « Alors, dis-moi, ce qui t'attire vraiment ? »
Sans retenue et avec un enthousiasme à peine retenu, elle répond : « L’inattendu, la tension, l’inconnu, ma culotte sur la table à la vue de tous. » Elle marque une pause, savoure le moment. « La possibilité de perdre le contrôle… sous le regard d’un homme qui sait ce qu'il veut, devenir sa propriété et le servir pour son plaisir, être protégée, que le jardin que vous m’avez décrit devienne notre refuge. Je veux devenir une femme. Celle que vous souhaiterez que je devienne. »
Leur échange devient un jeu, chaque mot pesé, chaque geste chargé de promesses. Le serveur vient avec leurs cafés, son regard est instantanément capté par la culotte qui trône. Il dessert la tasse vide et repart avec un sourire entendu vers D. Mais son service devient secondaire à ce qui se joue entre eux. S prend une gorgée, ses lèvres glissent délicatement sur la tasse, puis elle la pose lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de D.
« Que dirais-tu de continuer cette conversation ailleurs ? » proposa-t-il, une lueur de défi dans le regard.
Elle hésita un instant, le cœur battant, puis un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres. « J’aime bien l’idée. Mais n’oubliez pas, que je ne vous appartiens pas encore. Vous m’avez dit que je serai éduquée et que c’est seulement après que je serai définitivement votre.»
« Alors pourquoi avoir accepté de me présenter ta culotte ? N’est-ce pas un premier vœu d’appartenance ?»
“Non du courage, un esprit de challenge et de curiosité, l’envie de mener avec vous mon cheminement dans cet univers que je ne connais que de façon virtuelle. C’est une décision de raison.”
Les joues de S se teintent de rose, elle baisse les yeux et lui dit avec un sourire teinté de légère provocation : « Non C’était pour vous découvrir et parce que nos échanges et aujourd’hui me font basculer doucement vers un non-retour.»
Il se lève, paie la note et l’invite à le suivre. S décolle ses cuisses, retient sa robe en souhaitant que son excitation n’a pas signée sa robe blanche. Ils quittent le café, l’excitation et le mystère enveloppent leur rencontre d’un halo presque palpable. Le monde extérieur semble s’évanouir, les laissant seuls dans leur bulle, prêts à explorer les profondeurs de leurs désirs.
« Je vais te ramener à l’adresse qui te conviendra. »
S ne parle plus, elle est déchirée entre la frustration de ne pas aller plus loin et le désir de rentrer pour ne pas franchir les dernières frontières de sa raison. Elle a envie de le lui dire mais elle en est incapable comme paralysée.
Une fois installés et en route, la conversation devient plus légère. Cette fois, c’est sur le cuire des sièges que ses cuisses se collent, S ne retient pas sa robe qui remonte outrageusement, pose son sac à main sur ses cuisses pour compenser le glissement de sa robe. Son sexe appelle à ses sens, les signes de son excitation ne pourront plus être dissimulés. S le sait c’est trop tard, elle ne contrôle plus. Elle est heureuse de retrouver cette sensation qu’elle avait oubliée...
D la rassure en lui signifiant qu’il a été ravi de la rencontrer.
Une fois à destination il lui tend un paquet cerclé d’un ruban rouge. Il l’embrasse pour la première fois, lui redonne sa culotte et lui ouvre la porte. La voiture repart et s’éloigne.
S se retrouve seule devant sa voiture qu’elle avait garée non loin de son domicile pour rester discrète.
Elle ouvre le paquet à l'abri des regards dans son véhicule, découvre un mot plié en quatre ;
Ici commence ton cheminement. Pour démarrer ta démarche porte le lorsque tu seras prête.
Lorsque tu le portes, tu es sous mon autorité et tu ne peux l’enlever que lorsque je t’y autorise.
C’est donc toi qui rythmes ton cheminement au quotidien et moi qui décide de la fin.
Tu peux me demander de l’enlever avec des explications, mais je ne suis pas obligé d’accepter ta requête.
Je serai informé à chaque fois que tu décides de le porter et à chaque fois que tu le retires.
Lorsque tu seras prête, porte le.
Je t’embrasse
D
Dans le paquet se trouve un petit objet de couleur métallique d’environ 15 cm de long. Lisse et courbe, doux et rigide à l’extrémité, souple en son centre. La forme ressemble à une statuette modelable. On peut presque en faire un bracelet. Il est plat à une extrémité, d’une largeur d’un demi-centimètre. Une face en forme de ventouse, le verso en forme de dôme.
La seconde extrémité ressemble à une ogive qui prend la forme souhaitée sous la pression de la main. Comme de la pâte à modeler pour enfant.
Présenté tout droit dans sa boite l’utilisation ne saute pas aux yeux de S.
Lorsque S en comprend l’usage, elle le glisse sous sa jupe. Ajuste l’objet à son intimité. Ancré entre les parois lubrifiées et agrippé au bouton le plus sensible, la statuette prend sa place et s’adapte à l’anatomie de S. La ventouse absorbe le clito qui s’y blottit. L’objet se colle et s’ancre par sussions successives. A l’autre extrémité, l’ogive progresse sans difficulté dans le conduit ruisselant et chaud.
Quelques secondes à peine était-il en place qu’une petite vibration se fait ressentir. Son téléphone sonne et une notification signé D s’affiche.
« Déjà ! alors bravo pour ce courage. Bienvenue dans le jardin, Je suis heureux de t’avoir à mes côtés. Tu m’appartiens jusqu’à ce que je te dise de le retirer.»
S répond : « Merci je suis heureuse d’y entrer avec vous et impatiente de franchir les étapes de ma nouvelle vie. Apprendre mes nouvelles règles de vie pour vous servir, être guidée et protégée par vous».
Surprise par le message et submergée par l’emprise déjà palpable de l’objet en elle. S se laisse aller sans lutter. Les premiers signes du désir sont déjà passés et les premières vagues de spasmes musculaires se font ressentir. Ses fesses maintenant trempées sont au contact direct du siège. Elle n'a pas eu le temps de réajuster sa robe sur son siège en plaçant l’objet.
La fréquence cardiaque s’accélère, le point de non-retour est proche. Elle ferme ses yeux pour ne pas être accaparée par un élément extérieur à son plaisir. S a les deux mains agrippées. L’une à la porte et l’autre arrache le siège. Une décharge lui fait décoller les hanches d’un seul coup. Elle lâche un gémissement dans un souffle long. Ses muscles du ventre se tendent, elle jouit sans avoir pu faire durer et contrôler. Les spasmes et les contractions la secouent, ses seins lui font presque mal. Les personnes qui pourraient la surprendre sur le parking n’ont plus aucune importance.
Une fois la tornade passée, le souffle encore rapide, elle prend conscience qu’elle ne s’est même pas caressée. Sa robe est totalement fripée. Ses cuisses et ses fesses baignent sur le siège, elle se surprend à mettre en bouche ses doigts pour prolonger avec le goût et le parfum (de ?) son plaisir. Elle garde ses yeux clos, sa tête repose sur l’appuie tête. Sa coiffure ne ressemble plus a rien.
Lorsqu’elle retrouve un brin de calme, que ses yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, que son cœur bat à un rythme mesuré, elle tend ses jambes pour les décontracter. Tout son corps se détend, ses bras reposent sur le siège. Elle n’a pas encore la force de redescendre sa robe sur ses cuisses.
Elle ouvre la fenêtre de sa portière et respire une grosse bouffée d’air.
Elle vient à la vie.
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Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.
Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.
Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.
Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa et David rentrèrent tranquillement, main dans la main, chez David. Les yeux de Vanessa transpiraient un bonheur serein. Ils s’installèrent dans le canapé de la terrasse. David avait sorti une bouteille de champagne rosé, la boisson préférée de Vanessa. Il la serra contre lui et l’embrassa avec infiniment d’amour. Vanessa lui rendit ce baiser avec passion. Elle se nicha plus profondément encore dans les bras de David. Ses pensées flottaient entre émerveillement et bonheur. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait se sentir aussi vivante, aussi libérée, aussi sereine. Ce qu’elle vivait avec David était tout simplement incroyable, imprévu. Mais plus encore c’était une découverte sur elle-même.
« David, je... je peux vous avouer quelque chose ? » dit-elle soudain.
« Bien sûr mon amour ! » lui répondit-il en lui souriant, sa main caressant son visage dans un geste doux et protecteur. « Nous ne sommes pas en séance de domination, tu peux t’exprimer librement ma chérie ».
« Je dois vous avouer que je n'aurais jamais pensé être capable de me révéler ainsi, » dit-elle, sa voix basse mais claire dans le calme de la nuit. « Je n'aurais jamais envisagé trouver une telle excitation à m'exposer ainsi …, à observer … , à être observée... Jamais je n’aurais cru que cela pourrait … me plaire … » ajouta-t-elle, son visage rougissant.
David l’écoutait avec attention, continuant à caresser son beau visage de sa main droite et dessinant des arabesques tendres dans son dos de sa main gauche. « Et cela te fait peur ? Tu as honte ? » demanda-t-il doucement.
« Oh non ! Pas le moins du monde ! » s’exclama-t-elle. « Pas quand je suis avec vous, » ajouta-t-elle avec assurance. « Avec vous, je me sens en sécurité, respectée... heureuse. Je n’ai pas du tout peur. Cependant, je dois vous avouer que c’est … ». Elle cherchait ses mots pour bien traduire ce qu’elle voulait exprimer. « C’est … étrange et … troublant … et pourtant évident et naturel … grâce à vous » dit-elle enfin.
« Waouw » s’exclama David dans un sourire. « Tout cela, ma bien aimée ?! »
« Oui » reprit-elle, les yeux plein d’amour pour celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. « C’est étrange de se sentir si puissante et si vulnérable en même temps. Etrange de découvrir qu’avec vous je me sens libre d’être moi-même. Troublant … oui troublant de sentir que l’excitation et le fait de le faire avec vous font passer la honte et mes anciens tabous au second plan … oui troublant tellement c'est … naturel et excitant … Et tout cela, c’est grâce à vous, mon amour … ; grâce à votre amour et votre guidance … vous me faites découvrir des parties de moi-même que j’ignorais … vous le faites avec une infinie tendresse et un respect total … et tout cela me parait évident et naturel … Je suis heureuse, David. Heureuse et reconnaissante de vivre cela avec vous … heureuse de vous appartenir … » conclut-elle, tendant ses lèvres vers celles de David, comme pour mieux sceller cette déclaration. Ils s’embrassèrent avec amour et tendresse.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, simplement enlacés, laissant la tranquillité de la nuit les envelopper. La lumière de la lune filtrait à travers les feuilles des arbres du jardin de David, dessinant des motifs lumineux sur leur refuge discret. Autour d'eux, la ville semblait presque endormie, à peine perturbée par le chant occasionnel d'un oiseau nocturne ou le bruissement d’une légère brise dans les arbres. Finalement, Vanessa rompit le silence.
« David ? »
« Oui Vanessa »
« Je pense que je suis prête à explorer encore plus … à aller plus loin, à vos côtés. Je veux découvrir tout ce que ce monde de soumission et de domination avec vous a à offrir, tout ce que je peux être. Guidez-moi… Eduquez-moi … Faites de moi … votre soumise, s’il vous plait … s’il vous plait … Monsieur … » dit-elle avec assurance.
En finissant ses mots, elle se leva, releva légèrement sa robe pour dénuder ses cuisses et se mit à genoux devant lui ; jambes légèrement écartées ; mains posées sur ses cuisses, paumes retournées ; fesses posées sur ses talons ; dos droit ; tête baissée.
David regarda Vanessa. Un immense sourire barrait son visage. Il ressentait un amour intense pour cette femme, renforcé par un respect profond pour la force qui émanait d’elle et la confiance qu'elle lui témoignait. Certes il avait eu des histoires d’amour avant elle. Certes il avait été le Maître d’autres soumises. Bien sûr ils n’étaient qu’au début de leur relation. Mais jamais encore il n’avait ressenti une telle symbiose avec une femme. Elle incarnait tout ce dont il avait toujours pu rêver. Et plus encore il sentait au tréfonds de lui qu’ensemble ils pourraient découvrir des merveilles infinies d’amour et d’appartenance.
Quelques secondes d’une longueur infinie passèrent pendant lesquelles David regardait avec bonheur Vanessa. Elle était là, agenouillée devant lui. Offerte. Magnifique de volonté et de vulnérabilité.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et pleine d'émotion, « je te remercie infiniment pour ton amour et ta confiance. Avant d’aller plus loin je souhaite te dire tout mon amour et le bonheur qui est le mien depuis que tu es entrée dans ma vie. Tu es une femme extraordinaire, Vanessa. Je t’aime, Vanessa. Et toujours je te respecterai et t’honorerai ».
A l’écoute des mots de David, Vanessa ne put refreiner un sourire. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine. David l’aimait ! Elle le sentait. Elle osait l’espérer. Mais l’entendre le dire avec une telle force … Elle était tout simplement heureuse. Une onde continue de chaleur savoureuse traversait son corps de part en part.
« Je suis aussi honoré que tu me choisisses comme ton Maitre dans ta volonté de découvrir ta condition de soumission. C’est un honneur qui m’oblige. Sache que nous découvrirons, continuerons à découvrir en fait, ces rivages pas à pas. Que chaque étape se fera toujours avec une communication active entre nous. Que toujours nous le ferons avec ton consentement. Jamais rien ne sera obligé ou forcé qui ne recueille avant tout ton accord explicite. Ton bien-être, ton intégrité – physique et psychologique –, ton équilibre, ton épanouissement seront toujours au cœur de mes préoccupations avant toute chose. » continua David.
Vanessa ressentait un mélange de gratitude immense et d'excitation en écoutant David : elle se sentait honorée et choyée d'être ainsi aimée et respectée si profondément. Ces émotions convergentes nourrissaient en elle un sentiment d'épanouissement total, la faisant se sentir précieuse et importante dans l'univers de David.
« Vanessa, ce que tu viens de faire à l’instant en t’agenouillant en position Nadu devant moi de ta propre initiative est un geste fort et puissant. Comme l’étaient aussi tes actions tout au long de cette soirée, tant ici, au bar, que dans le parc. En agissant ainsi, tu m’as montré sans le moindre doute ta volonté, ton désir de m’appartenir ; de devenir aux termes de ton éducation, ma soumise. Mais je te le redemande : c’est bien cela n’est-ce pas, Vanessa, tu souhaites devenir ma soumise ? » conclut David.
« Oui, Monsieur ! Je veux devenir votre soumise » répondit Vanessa d’une voix assurée, la tête toujours baissée.
« Je te remercie Vanessa. Tu es bien consciente que cela impliquera non seulement des expériences physiques, dont certaines seront douloureuses, mais aussi une exploration de tes limites psychologiques ? L’acceptes-tu ? Le veux-tu ? » continua David.
« Je le suis, Monsieur. Et oui je l’accepte et je le veux. » répondit Vanessa.
« Tu sais que tu pourras interrompre toute action à tout moment de par l’utilisation de ton safe word, Vanessa. Peux-tu nous le rappeler s’il te plait» dit David, bien qu’il se souvenait parfaitement de ce mot.
« Le mot que j’ai choisi est « cristal », Monsieur » dit clairement Vanessa, insistant sur ce mot.
« Bien Vanessa. Avant d’être ma soumise, tu es ma novice. Tu es d’ailleurs à ce jour ma novice. Et je suis heureux que tu aies ce soir porté avec fierté ton collier de novice. Tu t’es remarquablement bien comportée comme novice aujourd’hui Vanessa. Tu m’as rendu très fier » dit David d’une voix forte et reconnaissante.
« Oh merci, Monsieur ! Vous rendre fier est un tel bonheur pour moi » s’exclama Vanessa, tout heureuse d’entendre la fierté de David. Au même instant elle sentit un douleur forte au niveau de son cuir chevelu, alors que David avait saisi ses cheveux et tirait sa tête en arrière.
« N’oublie pas que tu n’as pas la parole sauf si je te la donne, petite effrontée. Tu seras punie tout à l’heure pour cette désobéissance. C’est bien compris ? » lui dit David sur un ton ne souffrant aucune rébellion.
Les mots fermes de David résonnèrent en Vanessa avec intensité. Elle sentit une forte vague de culpabilité pour avoir oublié cette règle essentielle, mêlée d'un frisson pour la conséquence annoncée. « Pardon … Je suis désolée, Monsieur, j'ai oublié... je vous promets que cela ne se reproduira plus, » murmura-t-elle, sa voix teintée d’un remords sincère. « Merci de me corriger et de m'enseigner la discipline ».
David, observant son regret et son engagement à apprendre, relâcha doucement sa prise. « Je sais que tu feras mieux, Vanessa. C'est ainsi que tu grandiras dans ta soumission. »
David continua : « Tel est le but de ton noviciat : tu apprendras l’obéissance et la discipline. Pour ce faire, tu accepteras et appliqueras certaines règles ; tu apprendras les positions de base d’une soumise. Tu apprendras aussi à te dépasser, à développer et renforcer ta force mentale. Tu apprendras à développer tes habilités orales pour devenir une experte en fellation, gorge profonde et irrumation pour plaire à ton Maitre. Tu développeras tes capacités vaginales et anales. Tu apprendras à retenir mais aussi à libérer sur ordre ta jouissance. Tu acquerras une pleine maîtrise de toi, de tes ressentis, de tes émotions. Mais tu apprendras aussi petit à petit à lâcher prise, à aimer être indécente à la demande de ton Maitre. En une phrase tu vas t’instruire pour mieux servir, pour devenir une parfaite soumise ».
Vanessa buvait les mots de David. Chaque phrase éclairait de manière non ambiguë ce que signifiait son choix. Son cœur battait à tout rompre. Chacun des mots de David tissait un canevas des premières étapes de domination et de soumission consentis entre eux. Le moment était fort. Elle mesurait en cet instant tout ce que signifiait son engagement. David ne lui cachait rien. Le poids tangible de sa décision se manifestait aussi dans son corps : sa peau était couverte d ecahir de poule et, tel un paradoxe, une chaleur immense la parcourait. Elle sentait que son sexe était plus humide que jamais. Ses seins gonflaient. Ses mamelons pointaient. Son souffle était saccadé. Ce que David venait de décrire, ce n'était pas seulement un parcours de soumission physique et psychologique, mais c’était aussi une exploration profonde de ses propres limites et désirs, promettant une transformation qui la terrifiait et l'enthousiasmait à parts égales. Mais en elle en était sûre : malgré sa peur, c’est bien tout ce qu’elle voulait. Parce que c’était Lui. Et qu’elle voulait être à Lui.
« Lève la tête et regarde-moi, Vanessa. Est-ce bien ce que tu désires, Vanessa ? » lui demanda alors David.
Vanessa leva la tête. Son regard trouva celui de David. Une intensité presque palpable les liaient l’un à l’autre, comme une chaine invisible et pourtant bien présente. Elle inspira profondément, les yeux fixés dans ceux de David : « Oui, c’est ce que ce je veux, Monsieur … Parce que c’est Vous ... Parce que c’est pour Vous … Parce que je suis à Vous …» dit-elle d’une voix tremblante d’émotion.
« Bien ma novice » répondit David en se penchant vers Vanessa et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, tout en caressant sa joue. A ces mots et au contact des lèvres de David, les yeux de Vanessa se remplirent de larmes, tant l’émotion était forte. David sentit les flots humidifier sa main. Il regarda Vanessa. Elle pleurait à chaudes larmes tout en lui souriant. Les larmes d’une femme heureuse et bouleversée. Il couvrit son visage de baisers, buvant chacune des larmes de sa bien-aimée qui venait de lui faire don de sa personne dans cet acte puissant.
« Tes larmes sont un trésor ma bien aimée. Je les accueille comme la plus belle des offrandes. Elles sanctifient notre relation » lui dit-il prenant son visage entre ses mains et embrassant son front. A ces mots, Vanessa pleura de plus bel, souriant plus encore. Elle voulait prendre David dans ses bras pour lui témoigner ce bonheur. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien exprimer dans cette position sans son accord. Aussi se retint-elle, même si tout son corps, toute son âme voulait étreindre celui qui la rendait si heureuse.
« Reste en position ma novice » lui dit-il, tout en se levant. Il quitta la terrasse et se dirigea à l’intérieur du salon. Quelques instants plus tard David revint, tenant un ensemble d’objets dans sa main, et se réassit en face de Vanessa, toujours en position Nadu, si ce n’est que sa tête était désormais relevée.
« Pour commencer, je te demande de tenir un journal de tes expériences, de tes sentiments, de tes ressentis, Vanessa. Chaque jour et en particulier après chaque session ou moment ensemble, je veux que tu écrives, décrives ce que tu as ressenti, ce qui t'a plu, ce qui t'a déplu, ou ce que tu aimerais explorer différemment. Chaque mot que tu écriras nous aidera à construire et à affiner notre relation dans une démarche mutuelle » reprit David. Il lui tendit alors un élégant carnet relié en cuir et un non-moins élégant stylo plume . « Voici pour débuter ton journal, ma belle novice ».
Vanessa tendit les mains dans une démarche respectueuse, baissant et relevant la tête en guise de remerciement ; interrogeant David du regard pour savoir si elle pouvait s’exprimer. Comprenant le message silencieux de Vanessa, David fit un signe d’approbation de la tête accompagné d’un « Tu peux t’exprimer ma novice. Je te dirai quand de nouveau observer le silence ».
« Merci beaucoup Monsieur ! » dit Vanessa, heureuse de pouvoir s’exprimer. « Ce carnet est magnifique. Souhaitez-vous que je vous fasse part chaque jour de son contenu, Monsieur ? » ajouta-t-elle.
« Non ma belle novice. Par contre je dois pouvoir le lire ou t’en demander la lecture à tout instant. Lors de nos séances, tu n’oublieras pas de l’emmener avec toi. »
« Bien sûr Monsieur ! » répondit Vanessa.
« Dans ce carnet, tu trouveras aussi une liste des positions de base qu’une soumise doit maitriser » reprit David. « Tu en as appris récemment quelques-unes. Tu les apprendras toutes pour le week-end prochain . Je testerai alors tes connaissances. » ajouta-t-il.
« Bien Monsieur ! Je travaillerai ces positions pour les maitriser et vous faire honneur » répondit Vanessa. « J’en suis convaincu ma belle novice » dit David, le sourire aux lèvres.
« Voici désormais une clé USB » continua David, la lui tendant. Vanessa mit le carnet de cuir et le stylo plume dans sa main gauche et tendit la paume de sa main droite pour recevoir la clé. « Tu y trouveras un fichier intitulé « Désirs et préférences » » reprit David. « Je te remercie de le compléter et de me l’envoyer d’ici mercredi soir à mon adresse e-mail que tu trouveras dans le même fichier, en indiquant quelles pratiques tu connais, aimes, souhaites découvrir ; quelles sont celles que tu ne connais pas mais es prête à découvrir ; et surtout celles qui sont pour toi des limites indépassables. Ceci nous servira pour établir ensemble ce que nous désirons explorer. Cela nous servira aussi pour établir un contrat de noviciat entre nous ».
« Il en sera fait ainsi, Monsieur » répondit Vanessa.
« Bien ma novice » dit David, toujours souriant. « Pour finir, en tant que novice, tu porteras bien sûr avec fierté le collier de cuir que tu as porté aujourd’hui. Mais seulement lors de nos séances. Le reste du temps, tu porteras un collier de tissu bien plus discret, te rappelant ton appartenance, mais insignifiant pour celles et ceux qui ne sont pas avertis. »
A ces mots, David saisit un très élégant collier de velours vert, orné d’un bel anneau doré sertissant une pierre verte du plus bel effet, et le présenta à Vanessa. « Le voici ma bien aimée, ma belle novice ».
À la vue du collier de velours vert, Vanessa fut submergée d’émotions. Le velours symbolisait avec élégance la douceur de leur lien ; la pierre verte la préciosité de leur relation ; et l’anneau doré son soumission volontaire, son lien indéfectible à celui qui était désormais, elle en était sûre, l’homme de sa vie. Une chaleur se diffusa dans sa poitrine et au sein de son sexe ; un sentiment de fierté et d'appartenance qui se renforça lorsque ses yeux rencontrèrent les yeux de David. Ce collier était certes un bijou d’une rare élégance. Mais il était bien plus que cela. Il était le signe tangible de sa soumission volontaire ; une marque de son identité nouvelle et choisie qui lui rappellerait chaque jour, à chaque moment, qu’elle appartenait à David.
« Oh merci Monsieur ! « s’exclama-t-elle d’une voix douce et pleine de sincérité. « Je le porterai avec fierté et déférence » dit-elle les yeux plein de joie et de remerciement.
David lui sourit. « Nous inscrirons ton nom et ton statut à l’intérieur, tout à l’heure. Et je le passerai à ton cou lorsque tu partiras demain matin » ajouta-t-il.
A ces mots il déposa le collier de velours sur la table basse et débarrassa les mains Vanessa du carnet de cuir, du stylo plume et de la clé USB, les déposant à côté du collier. Il prit les mains de Vanessa et les reposa sur ses cuisses, paume ouvertes.
« Es-tu heureuse, ma novice ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui Monsieur ! Très heureuse ! Merci Monsieur ! » répondit Vanessa, les yeux brillant et le sourire aux lèvres.
« Es-tu prête à plaire à ton Maitre pour te faire pardonner ta désobéissance ? »
A ces mots, Vanessa frissonna. Elle savait que la punition allait venir. Elle la redoutait. Mais en même temps, elle voulait lui plaire ; lui montrer qu’elle voulait devenir cette parfaite novice, cette future soumise parfaite qui le comblerait.
« Oui Monsieur ! » répondit-elle avec assurance. « Je mérite cette punition pour vous avoir désobéi. Punissez-moi » réussit-elle à ajouter. Dans un élan de courage et de dévotion elle ajouta :« Faites de moi ce que bon vous semble, Monsieur … Je suis à Vous ».
Ravi de voir sa Vanessa pleinement dans son rôle, David prit le menton de Vanessa et la fixa de son regard.
« Déshabille-toi, petite chienne. Ne garde que ton collier » lui ordonna-t-il.
Sans un mot Vanessa s’exécuta. Tout en restant agenouillée, elle retira sa robe, dévoilant son opulente poitrine dont les mamelons étaient déjà dressés d’excitation, et la tendit à David qui la jeta sur le canapé. Elle retira ses chaussures tout en restant en position. Elle reposa alors ses mains, paume retournées, sur ses cuisses.
« Ta bouche et ta gorge ne sont que des sexe toys pour mon plaisir, le sais-tu ? » dit David tout en se levant. Ne sachant si elle pouvait s’exprimer, Vanessa se tut, exprimant un signe d’assentiment de la tête. Lui saisissant les cheveux, tirant sa tête vers lui, David répéta « Le sais-tu, petite chienne ?! Dis-le !».
La tête tendue, le visage grimaçant sous la douleur, Vanessa d’une voix gémissante répondit « Oui Monsieur … Je le sais … Je suis à Vous … Ma bouche et ma gorge sont vos sex toys… Utilisez les à votre guise… Je suis votre chienne … »
Vanessa frissonna d’excitation et de crainte lorsqu’elle vit le regard et le sourire lubriques de David à l’écoute de ses mots. David baissa son pantalon et dévoila son sexe tendu.
« Fais ton office petite chienne » déclara David, guidant le visage de Vanessa vers sa queue turgescente.
Vanessa ouvrit la bouche et prit la queue de David en elle. L'air nocturne était frais, mais la chaleur entre eux était comme un feu ardent qui la consumait. Le contact rugueux des mains de David dans ses cheveux la ramenait dans le moment présent, lui rappelant sa place dans cette dynamique qu'ils construisaient ensemble. Elle était là pour le servir, lui donner du plaisir pour se faire pardonner son impudence. Elle se concentra sur chaque mouvement, chaque sensation, s'abandonnant à l'acte de donner du plaisir. Ses sens étaient exacerbés par la vulnérabilité de sa position et la puissance du contrôle exercé par David. David, sentant la dévotion de Vanessa, la guidait doucement mais fermement, ses doigts entrelacés dans ses cheveux, dictant le rythme.
« Oui … prends ton temps avec ta langue … enroule la autour de ma queue … oui … »
Vanessa enserrait la queue de David de ses lèvres, faisant glisser son gland au creux de sa langue, alors que David poussait celui-ci chaque fois un peu plus loin dans sa bouche à chaque va et vient. Lorsqu’il atteignit le fond de sa gorge, Vanessa manqua de s’étouffer. David ressortit sa queue et la regarda avec un mélange d’amour et de domination
« Laisse-toi guider, ma petite chienne. Ecoute-moi et nous dépasserons ce moment ensemble »
Vanessa, qui reprenait son souffle, opina de la tête et se remit en position, ouvrant la bouche pour reprendre la bite de David. David positionna ses mains de part et d’autre de sa tête.
« Mets tes mains dans ton dos. Ouvre ta bouche et laisse-moi te guider. »
Vanessa s’exécuta et s’abandonna totalement, devenant un simple objet sexuel dans les mains de David. David attira la tête de Vanessa vers lui et pénétra sa bouche de son gland violacé d’excitation.
« Place ta langue sous ma queue et enroule la pour qu’elle glisse plus facilement … oui voilà c’est bien … ». David faisait aller et venir la bouche de Vanessa sur sa queue, allant chaque fois un peu plus loin.
« Respire par le nez. Calmement… voilà … détends toi… »
Alors qu’il s’approchait de sa gorge, il regarda Vanessa
« Regarde moi ma petite chienne. Je vais déflorer ta gorge. Bloque ta respiration. Bloque ta gorge. Tu vas y arriver. Et n’aie crainte, je suis là pour que tout se passe bien. »
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. Lorsque David dans un mouvement de rein vint taper le fond de sa gorge, dépassant sa luette, elle manqua de nouveau de s’étouffer. Mais David lui maintint la tête en place, en l’encourageant « C’est bien ma petite chienne, oui, c’est bien ».
Vanessa était parcourue de spasmes, tremblant des pieds à la tête. Elle manquait de suffoquer. Mais David retira sa queue de sa gorge, la laissant toutefois dans sa bouche.
« C’est bien ma bien aimée. Respire du nez … Voilà… »
Vanessa retrouvait un brin de sérénité, contrôlant sa respiration, mais salivant abondamment avec cette énorme queue qui remplissait sa bouche.
« Reprenons » dit David, et il reprit ses va et viens pour tout à coup s’enfoncer dans la gorge de Vanessa et la maintenir ainsi quelques secondes ; chaque fois un peu plus longtemps.
David continua ainsi à plusieurs reprises. Des larmes coulaient des yeux de Vanessa. Un torrent continue de salive s’échappait de sa bouche dans une posture de plus en plus indécente. Sa nuque et sa gorge lui faisaient mal sous les assauts répétés de David. Elle n’était plus qu’un sex toy en effet, utilisée pour le seul plaisir de David. En même temps, elle voyait bien que David restait prévenant, regardant avec attention ses réactions et s’arrêtant dès que cela devenait trop difficile pour elle ; la guidant pour qu’elle accepte plus facilement sa queue dans sa gorge. Et cela lui donnait le courage de continuer.
L’excitation de David était à son paroxysme. Il pilonnait la bouche offerte de Vanessa. N’en pouvant plus, il se retira et inonda le visage de Vanessa de longs et épais jets de sperme chaud … gémissant de plaisir d’une voix rauque. Au contact de celui-ci sur sa peau, Vanessa sourit ; heureuse d’avoir comblé le désir de son Maitre ; oubliant sa nuque et sa gorge endolories ; fière d'avoir rempli son office.
« Nettoie ton Maitre » souffla David encore tout à son orgasme. Vanessa le reprit en bouche, léchant et avalant chaque goutte du nectar sacré de son Maitre, savourant chaque seconde. Heureuse de lire dans le visage de son David le plaisir qu’elle venait de lui procurer. Si elle était sienne, il était assurément sien ... Elle était sa novice, sa future soumise, et ferait tout pour être sa Sublime ... et il était son maitre, son homme, son Tout ...
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l’artiste Erenisch
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A la suite de l'introduction au sujet (https://www.bdsm.fr/blog/10171/Parentalit%C3%A9-et-BDSM---Part-0/), voici la partie une !
Vivre son couple BDSM : les différentes périodes de parentalité
Partie I : pratiquer le BDSM lorsque la soumise est enceinte et maintien du lien
Comme toute relation humaine, le couple et les conséquences de la grossesse sont très variables. D’un côté comme de l’autre, la libido peut passer à zéro, comme elle peut être considérablement augmentée.
Nous tenons compte du fait, car nous considérons cela comme un fait, que les ressentis de la maman passent au fœtus, puis au bébé. Et, en BDSM, il y a beaucoup de risques : les humiliations peuvent déborder un peu, des pleurs survenir, la douleur ne plus être tolérée.
De notre côté, nous avons donc presque tout interrompu les activités sadomasochistes lorsque mon épouse était enceinte. Plus d’humiliation, plus de douleur, j’ai simplement pris soin d’elle.
Quelques activités pour maintenir le lien :
Des massages, avec une huile adaptée ça évite par ailleurs les vergetures. Et cela permet, à un moment, de soulager le dos. Attention toutefois à ne pas utiliser d’huiles essentielles qui augmentent les contractions, et à bien écouter votre partenaire.
Pour ceux qui apprécient, vous pouvez continuer les jeux de rôles. Avez vous des idées de rôles à partager ?
Vous pouvez créer des rituels (des exemples dans notre jeu dans le chapitre sur les périodes d’immersion).
Vous pouvez pratiquer le shibari en veillant bien à ne pas mettre votre partenaire dans une position pénible, et à ne pas positionner les cordes là où ça fait mal. Ici, il faut voir la pratique du bondage comme un moment doux, artistique, de connexion.
Profiter, si c’est votre premier enfant, de pouvoir prendre des bains à deux, de faire de la méditation ensemble ou quelques balades en discutant.
Exploration de la discipline domestique : Intégrez la discipline domestique de manière douce en créant des règles et des conséquences pour le non-respect de celles-ci, avec un accent sur le jeu et le renforcement de la discipline.
Alors, vous me direz, tout ça c’est bien, mais le sexe la dedans ? Déjà, les idées précédentes peuvent y mener, si on est à l’écoute, sans que ce soit obligatoire. Et cela peut d’ailleurs générer de la frustration, qu’il faudra gérer. Quelques activités sexuelles, donc, pour satisfaire l’appétit, mais d’intensité très faible :
La tenir part la nuque / gorge en la prenant, ou sans la prendre.
Qu’elle dise “je t’appartiens”, ou bien “je suis ta chienne“ en remplaçant chienne par ce qu’il vous plaira (plein d’idées ici).
Vous pouvez diriger Mme lorsqu’elle se masturbe, lui donner des ordres, ou le faire vous-même.
Dans le cas de la mise en place de rituels, ou de la discipline domestique, des punitions peuvent être prévue par les partenaires.
Une bonne pipe, à genoux par exemple, c’est toujours efficace. La poitrine de madame prenant du volume, on peut en profiter pour éjaculer dessus et ça reste “doux” et néanmoins très plaisant ! Cela peut par ailleurs être un investissement minimum si Mme a peu envie, mais souhaite satisfaire son dominant.
Concernant le dernier point, je vous renvoie à un article précédent : Je suis soumise, je n’ai pas envie, que faire ?
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La jeune femme n'aimait rien tant qu'être surprise. Il faut préméditer l'imprévu avec suffisament de génie pour que cela paraisse naturel. Pourtant elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet.. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Face à ses dénégations, elle insistait et, le regard humide remerciait sa Maîtresse. Elle savait comme nulle autre faire en sorte que le grain du temps soit dans le grain des mots. Mais où pouvait-elle bien être ? Jamais plus intensément que dans ces moments-là, elle ne mesurait à quel point l'un lui faisait tolérer l'autre. Jamais autant qu'auprès d'elle elle ne s'était sentie hardie de corps. Elle lui avait permis de célébrer son assujettissement triomphant et sa passion dévorante.
Quand elle en prenait conscience avec une acuité particulière, et que le sentiment amoureux était exalté par la plus vive émotion de l'instant présent, elle pensait à Juliette et la remerciait. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.
On ne dit pas ces choses-là. On n'imagine pas l'effort que doit parfois fournir une femme dégoûtée. C'était le mot qu'elle employait à dessein non sans l'avoir longuement ruminé, pesé, mûri, pour évoquer cette peau et cette odeur qui lui étaient imposées tous les soirs. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Jeudi 3 Octobre 2024
Première entrée de ce journal aujourd'hui. Encore en cours de dressage à l'heure actuelle et propriété de Maîtresse Pandora, je me suis décidé à tenir ce journal, à la fois pour partager mon expérience et mon parcours de soumis, et aussi comme une ode à ma Maîtresse Pandora envers qui je suis tout dévoué.
Mais commençons par le commencement ... Je m'appelle Fabien (Soumis Fabien maintenant pour ma Maîtresse Pandora), 44 ans et père de famille séparé.
Principalement fétichiste du nylon en général et des collants en particuliers avant tout depuis très longtemps (mes premiers émois de jeune ado), je n'ai commencé à assumer ce fétichisme que depuis récemment, quelques années tout au plus, n'ayant jamais osé le mettre en avant auprès des quelques relations que j'ai pu avoir dans ma vie jusqu'à maintenant.
Une activité sexuelle que l'on pourrait qualifier de classique, rien d'extravagant, jusqu'à mes dernières relations d'après ma séparation avec la mère de mon fils (trois rencontres en 6 ans pour être précis, avec une durée allant de quelques mois à un an pour la plus longue) ... j'ai en effet pu, peut-être le hasard, rencontrer ces femmes qui étaient prêtes d'elles-même, après discussion, à partager ce fétiche que j'avais pour le nylon.
Outre mon fétiche, il y a aussi ce plaisir que j'éprouvais d'être contrôlé par ma partenaire, sans forcément penser jusqu'à de la soumission à l'époque, bien que il faut que j'admette que l'idée m'effleurait l'esprit par moment ... fidèle de base en amour et présent auprès de ma partenaire dès le moment où je suis engagé, en quoi me soumettre à une Maîtresse serait-il différent me disais-je alors, conscient, bien que quelque peu ignorant alors sur les pratiques et relations dominant/soumis à ce moment, ce serait de toute façon différent dans le sens où une Maîtresse n'est pas une partenaire.
Cette idée a commencé à m'obséder de plus en plus avec l'une de mes dernières relations qui, en plus de prendre un réel plaisir à jouer de mon fétichisme, m'a fait découvrir l'expérience du plaisir anal, matiné d'un soupçon de domination ... je dois admettre encore que ce fut particulièrement ... perturbant ... mais paradoxalement très plaisant. Ajouté à cette sensation le caractère dominant de ma partenaire, bien que ce ne fut que dans l'acte en soi, cette relation a fini, dès lors que nous nous sommes séparé, par me motiver à tenter l'expérience de la relation dominant/soumis.
Plusieurs recherches, de nombreux sites et autres applications trouvées au hasard souvent d'internet, des plus sérieux, ou tout du moins des plus populaires à priori, aux plus fourre-tout ... me renseignant au passage sur les usages, le vocabulaire, des relations dominant/soumis et du monde du bdsm en général ... Pour résumer, très peu d'expériences, principalement négatives, sûrement dues entre autre à ma découverte de ce milieu, souvent peu de sérieux ressenti dans la démarche de mes interlocutrices, sans parler de ces faux profils qui pullulent malheureusement sur les sites de rencontres et autres ... quelques Maîtresses bienveillantes cela dit, qui, bien que je ne leur correspondait pas en tant que potentiel soumis, m'ont encouragé à ne pas désespérer de trouver une Maîtresse envers qui me dévouer.
Sans désespérer pour autant, une certaine résignation malgré tout, mais un échange autour d'un simple et agréable partage allait bientôt changer ma vie ...
Bientôt un an, je trouve un site où, à défaut d'aboutir à ma recherche d'une Maîtresse, je peux me laisser aller à mon fétichisme et à mes envies d'être contrôlé, bien que dans un contexte solo ... une communauté ouverte, relativement sérieuse, avec son melting pot de personnalités, des plus agréables aux moins agréables, le lot encore une fois d'internet ...
Il y a quelques jours maintenant, je tombe sur ce post sur le forum du site en question, invitant à se présenter comme soumis ... je tente ma chance. Echange cordial, un ressenti de sérieux dans la démarche ... celle que je vais rapidement appeler Maîtresse Pandora prend le temps de m'expliquer les tenant et aboutissant qu'une telle relation implique, me faisant remplir dans un premier temps la checklist bdsm afin de déterminer à quel genre de soumis Maîtresse Pandora aura à faire ... un point renforçant encore le côté sérieux de sa démarche ... Pas de précipitation d'un côté comme de l'autre, je prends le temps de remplir la checklist comme Maîtresse Pandora prends le temps de la consulter.
Loin de me bercer de belles paroles, Maîtresse Pandora prend en compte ma checklist, me propose mon contrat de soumission que je prends le temps de lire ... Maîtresse Pandora ne manque pas de me préciser que je serai éduqué et soumis en dressage dans un premier temps ... encore un agréable ressenti dans son sérieux, je sais que Maîtresse Pandora est sans aucun doute la Maîtresse dont j'ai besoin, il ne m'en faut pas plus pour signer le contrat ... Me voici soumis en dressage à Maîtresse Pandora.
Que dire à l'heure actuelle si ce n'est que je ne regrette en rien de servir Maîtresse Pandora, bien que cela soit encore très récent ... bien que ma dévotion envers Maîtresse Pandora soit entière, Maîtresse Pandora parfait encore mon éducation, et sait me punir justement lorsque je faute encore malgré moi, me montrant parfois encore négligeant lorsque je m'adresse à elle ... Maîtresse Pandora sait jouer de ces tortures aussi bien physiques que psychologiques pour me remettre à ma place de soumis, me remettre dans le droit chemin ... ces punitions sont nouvelles pour moi, mais je suis conscient qu'elles font de moi non seulement un meilleur soumis, mais me font aussi découvrir une façon d'autant meilleure d'appréhender le plaisir, que ce soit d'avoir pu apprendre de mes erreurs ou celui d'une simple délivrance ...
Car Maîtresse Pandora, si elle sait punir de manière juste le soumis que je suis à ses divins pieds, Maîtresse Pandora sait aussi être fière de son soumis lorsqu'il la satisfait par sa dévotion envers sa personne, et sait le récompenser lorqu'il le mérite, par son attention et sa reconnaissance. J'en viens à rebondir sur le sérieux de Maîtresse Pandora car son attention et sa reconnaissance (mais ses punitions aussi) concordent en tout point avec la checklist et le contrat ... je suis très reconnaissant à Maîtresse Pandora pour cela et lui est d'autant plus dévoué, lui appartenant entièrement. Merci à vous Maîtresse Pandora.
Mon dressage auprès de Maîtresse Pandora n'en est donc encore qu'à ses prémices mais je fais confiance à Maîtresse Pandora pour faire de moi le meilleur soumis qui soit, me dévouant tout entier encore pour le devenir et rendre Maîtresse Pandora fière de son soumis en la satisfaisant comme la déesse qu'elle est aujourd'hui à mes yeux.
Dressage à suivre ...
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Depuis plusieurs années mon mari et faisions des jeux de BDSM, alcool aidant. J'étais toujours la dominatrice et lui le soumis. Dans la vie de tous les jours c'était plutot le contraire. Puis un certain jours il m'a demander que cela ne soit pas juste un jeux mais un mode de vie. Comme lors des jeux je l'enculais, je me suis dit qu'il était un homosexuel refoulé. Je ne pouvais concevoir que quelqu'un prenais plaisir a se faire enculer et humilier. Je n'aimepas faire mal a quelqu'un sans raison valable. De plus mon mari je l'aime, alors pourquoi je détruirais son estime de lui-même...Il m'en parlait assez souvent et a chaque fois cela faisait en sorte que je m'éloignais un peu plus de lui. J'en suis même devenue a n'éprouver aucun sentiments positifs a son égard. On continuait les jeux a l'occasion. Puis j'ai commencé a lire des témoignages de dominatrice et de soumis. Cela m'a pris du temps mais j'ai compris et accepté le fait que vivre comme cela pour certaines personnes les rends plus stable mentalement, donc plus heureux. Plusieurs fois dans les jeux je lui prommettais de continuer dans la vie quotidienne...a chaque fois je ne tenais pas ma promesse. Puis peu a peu je me sentais bien dans mon couple que lorsque l'on jouait. Allors pourquoi, si cela me rends heureuse pourquoi ne pas le faire? Puis nous avons eu une discussion ou je lui ai demandé de respecter mon rytme et de respecter le fait que je puisse a l'occasion sortir de mon rôle de dominatrice. Ce n'est pas parce que l'on comprends quelque chose que l'on change automatiquement nos habitudes, J'ai compris qu'il avait besoin d'un encadrement serré et que me faire plaisiret me servir le rendait heureux. Nous avons discuté de nos attentes respectives. J'ai décidé de prendre cela au sérieux et au lieu de lui promette n'importe quoi, d'établir un contrat. Je vous dévoilerai le contenu de contrat lors d'une cérémonie ou je ferai de lui mon soumis officiel. Cela devant caméra pour ceux qui voudrons y assister. Comme il doutait de moi, j'ai pris les devants et lui ai tatoué sur le pubis un matricule contenant 2 lettres et 4 chiffres significatifs pour moi. Je dois encore lui tatouer quelque chose que je vous dévoilerai en temps et lieu. De manière innatendu, cela m'a rendu heureuse.et je suis redevenue amoureuse de cet homme devenu ma propriété, mon soumis, mon jouet, finalement tout ce que je veux.. Chaque jour j'apprivoise un peu plus ce mode de vie. Désormais c'est moi qui décide ce qu'il doit porter, sa nourriture, sa consommation d'alcool et les tâches qu'il doit effectuer. Comme présentement je travaille et que lui est a la maison, je l'appellerai en face time pour m'assurer qu'il m'obéit. J'ai commandé des caméras ou je pourrai l'observé de mon cellulaire. Si il désire faire quelque chose que je ne lui ai pas demandé, il doit me texter pour que j'approuve ou non. Je ne serai plus jamais sa servante et je penserai a mon plaisir avant tout. Devant nos enfants et les gens qui ne sont pas au courant, on est plus subtiles. Par contre il connait les limites qu"il ne doit pas dépassées sinon aussitôt que j'en aurai l'occasion je le punirai.soit en lui tappant les fesses ou si c'est vraiment grave, je lui fait manger son sperme que je conserve lorsque je le fais éjaculer. Cela le dégoute au plus haut point Pour vivre comme cela il faut une grande confiance réciproque. On a aussi établit un mot qu'il doit dire si je dépasse les limites ou que c'est dandereux car parfois j'ai tendance a exagérer.
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