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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Briser le Mythe du « Safe Word »
Dans l'antre sombre et envoûtant du BDSM, le « safe word » est souvent élevé au rang de saint Graal , le mot magique censé offrir un bouclier impénétrable contre la douleur et le non-consensuel. Mais, soyons réalistes, cette illusion de sécurité peut être aussi fragile qu'une corde de bondage trop tendue. Ce n'est pas juste un mot ; c'est une promesse – parfois brisée, sovent ignorée, et bien trop fréquemment mise en avant comme une solution miracle à des dynamiques de pouvoir bien plus complexes. À l'heure où le désir de repousser les limites rivalise avec celui de se sentir en sécurité, il est temps de lever le voile sur les véritables enjeux du « safe word » et de questionner sa toute-puissance. Es-tu prêt à explorer le côté obscur de cette pratique ? attache ta ceinture, parce qu'ici, rien n'est tabou.
La Psyché des Aventuriers de l'Extrême
Dans le royaume interdit du BDSM, où la douleur et le plaisir dansent ensemble dans une étreinte électrisante, la frontière entre la sécurité et le danger est une ligne ténue, souvent floue , parfois volontairement effacée. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils attirés par cet abîme où le contrôle et l'abandon se mêlent ? La réponse réside dans les recoins les plus sombres et intimes de notre psyché.
Pour ceux qui osent s'aventurer au-delà des limites conventionnelles, le « safe word » n'est pas une sécurité, mais un défi à la hauteur de leurs désirs les plus enfouis. C'est l'appel du vide, le besoin irrépressible de ressentir chaque nuance de pouvoir et de soumission. Ces âmes audacieuses ne cherchent pas juste à être touchées ; elles veulent être transcendées, déchirées de leur zone de confort et jetées dans le tourbillon de la sensation pure et débridée.
Dans cet espace, les motivations ne sont pas celles du commun des mortels. Ici , le controle absolu ou l'absndon total ne sont pas simplement des options ; ce sont des nécessités vitales. La soumission n'est pas une faiblesse, mais une force. La domination n'est pas une simple maîtrise, mais une compréhension approfondie des besoins de l'autre. Et dans cette danse délicate, le « safe word » peut devenir une limite qu'ils choisissent de franchir.
Est-ce une témérité insensée ou une recherche profonde d'identité ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que dans le feu de cette quête de soi, le « safe word » n'est qu'un fil de sécurité que certains choisissent consciemment d'ignorer, car c'est seulement en repoussant ces frontières qu'ils touchent du doigt la véritable essence de leur désir.
Quand le « Safe Word » est Ignoré
Dans l'univers BDSM, le « safe word » est censé être la corde de rappel dans une escalade périlleuse. Pourtant, que se passe-t-il quand ce filet de sécurité se brise, ou pire, est délibérément ignoré ? Le théâtre BDSM est un lieu où le pouvoir et la vulnérabilité s'entremêlent , mais parfois, la pièce prend un tour inattendu et effrayant.
Imagine une scène où le jeu commence comme une danse bien chorégraphiée. Les participants se sont entendus sur un scénario, des limites claires ont été établies, et le « safe word » a été échangé comme une clé de confiance. Mais à mesure que l'intensité monte, les lignes se brouillent. Le dominant, peut-être enivré par l'autorité accordée, ou poussé par une quête inextinguible d'authenticité émotionnelle, choisit de fermer les oreilles à ce mot de sécurité.
Pour le soumis, la panique s'insinue comme un poison lent. L'esprit hurle pour retrouver le contrôle, mais le corps est déjà captif du moment, de l'extase et de la terreur confondues. Ce n'est pas seulement une trahison de confiance ; c'est une immersion brutale dans un cauchemar éveillé. La rupture est palpable, l'espace sécuritaire s'est transformé en un champ de bataille émotionnel où les armes sont la peur, la confusion, et un étrange frisson de plaisir déviant.
Pourquoi ce risque est-il pris ? Parce que, dans cet univers de masques et de vérités crues, certains cherchent à tout prix cette poussée d'adrénaline ultime, à défier le confort trompeur du « safe word » et à s'abandonner pleinement à la mer impétueuse de leurs désirs. Cela soulève une question obsédante : le jeu de pouvoir en vaut-il la peine, lorsque le mot censé vous libérer est celui qui pourrait vous enchaîner ?
Dans ces moments, le « safe word » devient un écho vide dans une pièce où la domination et la soumission ont transcendé le consensuel, et où le danger et la vulnérabilité s'entremêlent dans une danse dangereusement séduisante.
La Foi Aveugle en un Mot
Dans les donjons où règnent fouets et chaînes, le « safe word » est souvent perçu comme le dernier bastion de sécurité, le gardien inébranlable entre plaisir et traumatisme. Mais accorder une confiance aveugle à ce simple mot peut être un jeu dangereux, voire fatal, lorsqu'on plonge tête baissée dans l'abîme du BDSM.
Considérons ceux qui s'abandonnent à cette pratique avec la conviction que ce mot leur permettra de reprendre le contrôle à tout moment. Le piège ici est subtil : il repose sur l'illusion que le « safe word » suffira à briser l'enchantement d'une scène qui tourne mal. Cependant, comme une ancre qui ne tient pas face à la tempête, la foi en ce mot unique peut être naïve.
Les récits abondent de sessions où le « safe word » a été crié mais n'a jamais été entendu, étouffé par la cacophonie des sensations ou, pire, volontairement ignoré. Ces témoignages révèlent un paradoxe cruel : en s'abandonnant à la sécurité promise par un seul mot, certains oublient qu'il doit être prononcé, compris, et respecté pour avoir un effet réel. La réalité est que la puissance du « safe word » dépend autant de la volonté de l'entendre que de celle de le dire.
Derrière cette confiance mal placée, se cache souvent un besoin désespéré de croire en la bonté et la compréhension inconditionnelle du partenaire dominant. Pourtant, comme toute chose humaine, cette confiance est faillible. Les participants aux jeux BDSM doivent constamment négocier entre leur désir ardent de s'abandonner totalement et la nécessité de garder une part de vigilance.
Ainsi, dans l'ombre des donjons et des chambres feutrées, il est vital de reconnaître que la foi aveugle en un « safe word » peut mener à des désastres silencieux. Avant de l'invoquer comme un bouclier imparable, il est crucial de bâtir une confiance bien plus profonde et authentique, où la communication dépasse la simple invocation d'un mot, et devient un véritable dialogue de confiance et de respect mutuels.
Réflexion Sans Fin
Alors que les ombres du BDSM continuent de fasciner et de séduire, le mythe du « safe word » comme rempart infaillible mérite d'être reconsidéré. Dans cet univers de désirs profonds et de jeux de pouvoir, nous avons exploré comment, souvent, ce mot sacré est surévalué et, dans certains cas, désastreusement ignoré. La vérité est que le « safe word » n'est qu'une infime partie d'un tissu complexe de communication et de confiance qui nécessite une compréhension mutuelle bien plus profonde.
Chaque interaction dans cet univers n'est pas simplement un jeu, mais une danse délicate d'identité, de pouvoir, et de consentement. Le BDSM, dans toute sa gloire et sa transgression, nous pousse à questionner non seulement les limites de notre corps, mais aussi les frontières de notre confiance en autrui. C'est un miroir de nos désirs, une quête de vérité où la sécurité ne repose pas uniquement sur un mot, mais sur une alchimie fragile entre contrôle et abandon.
Il est crucial, pour ceux qui choisissent d'arpenter ce chemin, de toujours se rappeler que derrière l'intensité des cordes et des lanières, se cache la responsabilité de cultiver un espace où chaque voix est entendue et respectée. Le véritable défi n'est pas de trouver le mot parfait, mais de forger une relation où chaque participant est écouté et valorisé, au-delà des simples échos du « safe word ».
Laisse cette réflexion te hanter, te pousser à explorer les nuances de chaque interaction. Car, dans ce voyage où le plaisir et la douleur s'entrelacent, le véritable art du BDSM réside dans l'absence de réponses faciles, et dans la quête perpétuelle d'un équilibre où les mots prennent tout leur sens.
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Les premières lueurs du jour commençaient à éclairer paisiblement la chambre, dessinant des arabesques sur les murs. Vanessa s’éveillait doucement, sortant petit à petit de sa torpeur. Elle chercha de la main David dans le lit mais en vain. Sans doute s’était-il déjà levé. L’épiderme de ses doigts rencontra cependant l’humidité qui transpirait encore de certaines parties du drap. Souvenirs humides et tangibles de la nuit d’extase qu’ils venaient de vivre. Le sourire aux lèvres alors que de multiples images et sensations envahissaient son esprit, elle laissa ses doigts glisser sur le drap. Chaque texture et chaque tache d'humidité ravivaient en elle des échos de leur passion nocturne. Elle ferma les yeux, se laissant submerger par les réminiscences de la nuit passée.
Après cette soirée incroyable passée dans ce bar raffiné, dans le parc attenant et sur la terrasse de David où ce dernier avait fait d’elle sa novice, Vanessa et David avaient passé la soirée tranquillement au coin du feu. Ils avaient diné et bu du champagne. Ils avaient discuté de tout et de rien, explorant des sujets aussi variés que la politique, leurs métiers respectifs, l’art ou encore les expériences de vie qui les avaient façonnés. Le feu crépitait, réchauffant l’atmosphère, tandis qu'ils partageaient des rires et des regards complices, se rapprochant toujours plus l'un de l'autre à mesure que la soirée avançait. Les baisers étaient tendres au début, simples effleurements des lèvres qui se faisaient parfois plus insistants et passionnés. À un moment, David lui avait raconté une anecdote hilarante sur une mésaventure lors d'un de ses voyages d’affaire, ce qui avait provoqué chez Vanessa un fou rire qu’elle avait eu du mal à contrôler ; le genre de rire qui fait pleurer et rend le cœur léger. Un pur moment de joie et de complicité partagés dont Vanessa se souvenait avec un immense plaisir que traduisait le sourire radieux qui barrait son visage.
Alors que la soirée se faisait de nouveau plus intime et que le champagne rosé réchauffait leurs corps et leurs esprits, David avait glissé ses bras autour d'elle, la tirant doucement contre lui sur le canapé. Ils s'étaient blottis l'un contre l'autre sous un plaid en cachemire, partageant chaleur et confidences. Cette étreinte douce, ce câlin prolongé, n’avait fait que renforcer plus encore le sentiment de sécurité et d'appartenance qu'éprouvait Vanessa. Elle était là où elle voulait être. Nul autre endroit ne pouvait lui apporter un plus grand sentiment de sérénité et de bonheur.
Finalement, le temps passant et la nuit étant largement avancée, la conversation s'était naturellement éteinte, laissant place à un silence serein, absolument pas gênant ; un silence confortable, seulement brisé par le crépitement du feu et de leurs respirations synchronisées. David l'avait alors regardée avec une intensité qui lui avait coupé le souffle ; et sans un mot, se comprenant dans la profondeur de leurs regards, ils s'étaient levés et dirigés vers la chambre de David.
A peine arrivés dans la chambre, David s'était tourné vers Vanessa avec un regard qui oscillait entre la tendresse et un désir plus sombre, plus dominateur. Il avait saisi l’anneau doré ornant le collier de novice de Vanessa et l’avait attirée contre lui. « Ne bouge plus » lui avait-t-il dit sur un ton impérieux, laissant Vanessa interdite et figée, la bouche bée et le souffle court. Sans un mot, il avait commencé par déshabiller Vanessa lentement ; chaque pièce de vêtement retirée révélait un peu plus la peau douce et réceptive de Vanessa, qui frissonnait sous le regard appréciateur et prédateur de David. Une fois complètement nue, Vanessa s'était sentie à la fois vulnérable et incroyablement excitée. David, quant à lui, manifestait une maîtrise de soi presque surnaturelle : s’il était excité, il n’en laissait alors rien paraître sur son visage. Son regard cependant était gourmand, alors qu’il regardait Vanessa des pieds à la tête. Il lui avait ordonné d’écarter ses jambes … Il exerçait un contrôle total sur elle avec une assurance fluide et naturelle ce qui excitait Vanessa plus encore. Vanessa s’était exécutée … son corps était incandescent ; elle sentait déjà son intimité qui était humide et qui recommençait à couler entre ses cuisses … David avait alors passé sa main entre ses jambes constant l’excitation de Vanessa. Elle avait vu son sourire alors que ses doigts fouillait sa chatte trempée … Cette image qui revenait à son esprit en cette belle matinée la faisait sourire de plaisir, autant qu’elle avait souri de plaisir alors, heureuse de plaire à celui qui était son Maitre, son TOUT. Après l’avoir fait lui-même, David lui avait ensuite fait gouté son intimité en glissant ses doigts trempés de sa mouille dans sa bouche et en lui ordonnant de lécher … la traitant de chienne lubrique, da salope indécente … ce qui avait déclenché une excitation encore plus forte en elle.
David l’avait alors littéralement jetée sur le lit. Il lui avait attaché les poignets aux montants du lit avec les chaines et les bracelets en cuir qu’elle avait déjà eu le plaisir de connaître. Il s’était ensuite déshabillé et s’était placé entre ses jambes saisissant ses chevilles, les soulevant et écartant largement les cuisses de Vanessa. Vanessa avait alors vu le sourire profond de David dont le regard était fixé sur sa fente largement ouverte qui palpitait … Il s’était alors penché vers elle, positionnant son sexe tendu à l’entrée de sa chatte … ; sans un mot il l’avait alors pénétrée de toute sa longueur en une seule poussée … arrachant un gémissement puissant et prolongé de Vanessa.
David avait commencé à la pilonner avec une force brutale : chaque coup de queue était net et profond, envoyant des ondes de plaisir intense à travers le corps de Vanessa. Elle sentait chaque muscle de son intérieur s'étirer pour accueillir la poussée puissante suivante de David. Les sensations devenaient presque insupportables mais étaient paradoxalement d'une douceur exquise. Son corps ne s’échappait pas : elle sentait son bassin allant à la rencontre de la queue de son Maitre … Son esprit était submergé, ne pouvant se concentrer que sur l'instant présent : son corps n’était plus qu’un objet de plaisir ; un plaisir brut que David lui procurait.
Tandis que David maintenait ses assauts vigoureux, il avait aussi commencé à maltraiter ses seins, pinçant et tordant ses tétons avec une intensité chaque fois plus accrus … ; alternant avec de larges claques sur ses seins moelleux et généreux … Chaque pincement arrachait un cri étouffé à Vanessa … Chaque claque sur ses seins envoyait une décharge de plaisir qui rayonnait à travers tout son corps. Vanessa, bien qu’attachée et incapable de bouger, trouvait du plaisir dans cette position … elle se sentait tellement à sa place … trouvant même du réconfort dans sa soumission, savourant la douleur mêlée au plaisir que David lui offrait.
La chambre résonnait des sons de leur étreinte sauvage : le claquement des corps, les gémissements lubriques de Vanessa, les grognements rauques de David. Vanessa avait perdu le compte des orgasmes qu'elle avait eus. Plusieurs fois, elle avait joui si fort … inondant la queue de son Maitre de geyser de plaisir … son plaisir se déversant littéralement sur les draps du lit, ajoutant une couche d'humidité tangible à leur nuit d'amour … cette humidité qui était toujours là en ce matin alors qu’elle se remémorait cette nuit de rêve …
Finalement, sentant ses propres limites approcher, David avait dans un geste sûr et élégant détaché les liens de Vanessa d’une main, tout en ralentissant ses mouvements en elle, les rendant plus profonds et mesurés. Vanessa, respirant lourdement, sentait chaque poussée comme une vague déferlante, chaque retrait la laissant dans un état de besoin presque douloureux, assouvi lorsque la queue de David reprenait sa place en elle … Elle avait placé ses mains sur les fesses de David pour encore mieux le sentir aller et venir dans son intimité … Dans un dernier mouvement puissant, David se retira et, dans un geste de domination finale, se masturba rapidement avant de jouir abondamment sur la chatte de Vanessa. Son sperme chaud s’écoula en longues saccades, marquant ainsi sa possession. « Caresses-toi avec le nectar de ton Maitre » avait alors ordonné David d'une voix rauque à Vanessa, ses yeux fixés sur elle avec intensité. Vanessa, obéissante, et heureuse dans cette obéissance, avait plongé ses doigts dans la chaleur de son propre sexe, mélangeant leurs plaisirs dans un nouvel acte de soumission ultime. Elle s'était caressée, sentant le mélange glissant de leur passion commune sous ses doigts … ; ce qui avait déclenché un nouvel orgasme en elle, la laissant pantelante et épuisée, le souffle court et le corps tremblant ...
David s’était alors allongé à ses côtés. Il l’avait prise dans ses bras, la couvrant de baisers, la caressant d’une manière douce et protectrice. Il avait embrassé chaque marque laissée par les bracelets de cuir sur ses poignets .. ; baisé de ses lèvres et de sa langue ses mamelons endoloris .. lui murmurant de doux mots de tendresse et d’amour … Vanessa, épuisée mais incroyablement comblée, s'était blottie contre lui, sa tête reposant sur son torse. Ils étaient restés ainsi, enlacés, jusqu'à ce que le sommeil les emporte.
Maintenant, seule dans la lumière du jour naissant, Vanessa revivait chaque moment, chaque sensation, se sentant profondément connectée à David, même en son absence. La domination de David n'était pas seulement physique ; elle était totale, englobant leur espace émotionnel et psychique. Il la connaissait si bien, savait exactement comment et quand la pousser plus loin, comment la ramener quand elle flottait trop loin sur les vagues du plaisir. Il était clair que David commençait à connaître son corps comme si c'était le sien. Chaque geste, chaque mot de David était comme calculé pour lui procurer un plaisir maximal. Il savait exactement où et comment la toucher, l'embrasser, la mordre, la « torturer » pour la faire frissonner et la mener au bord de l'extase. Vanessa se sentait totalement à sa merci … et elle adorait cela. Elle était sa novice, sa soumise et elle en était fière.
En ce samedi matin, elle se sentait incroyablement vivante et heureuse en se rappelant cette nuit passée. Ces souvenirs vivaces la faisaient rougir et sourire en même temps : un délicieux mélange d'émotions et de désirs encore très tangibles … non seulement sur les draps du lit et dans son esprit, mais aussi entre ses jambes où naturellement et sans même s’en rendre compte elle avait plongé sa main et où elle caressait avec sa vulve chaude et humide …
Alors qu’elle se réveillait chaque minute un peu plus elle remarqua sur la table de nuit de son côté du lit qu’il y avait une enveloppe où son prénom était calligraphié avec élégance. L’enveloppe était en équilibre grâce au petit vase en cristal qui se trouvait derrière elle et au sein duquel se dressait une superbe rose rouge écarlate. Elle se redressa pour s’asseoir dans le lit, laissant son opulente poitrine dépasser de la couette couleur safran qui recouvrait le reste de son corps, prenant soin de positionner derrière elle les larges oreillers de même couleur pour être bien à l’aise. Elle saisit et ouvrit l’enveloppe, curieuse et impatiente de découvrir les mots que David lui avait laissés.
À l'intérieur de l'enveloppe, elle trouva une carte épaisse, sur laquelle la calligraphie de David s'étalait avec une élégance raffinée. Sa main effleura le papier, sentant la texture légèrement en relief des lettres. Elle commença à lire, sa voix intérieure empruntant le ton chaleureux et rassurant de David :
« Ma chère Vanessa, ma Merveille Infinie d’Amour, ma belle novice,
Tu dormais si paisiblement lorsque je me suis réveillé que j’ai préféré te laisser dormir. J’espère que tout comme moi tu as passé une soirée et une nuit absolument magnifique et intense. Merci encore à toi de me combler ainsi.
Je suis sorti faire quelques courses, mais je ne tarderai pas à rentrer. Dans la cuisine, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour un réveil gourmand. N'hésite pas à te servir, tout est prêt. Je t'ai aussi préparé un peignoir dans la salle de bain pour que tu puisses te sentir à l'aise.
Par ailleurs, passe par le salon avant d’aller t’habiller. Je t’y ai laissé une petite surprise. J'espère qu'elle te plaira autant qu’à moi.
A tout à l’heure ma belle princesse, ma rose écarlate, ma petite chienne lubrique adorée …
Avec tout mon amour,
Ton David, Ton Maitre »
Vanessa sentit son cœur se gonfler de bonheur et de gratitude à la lecture de ces mots. David avait pensé à tout pour rendre ce matin spécial et continuer de la chérir même en son absence. Elle déposa la lettre sur la table de nuit et porta la rose à son nez pour en humer l’odeur exquise. Elle avait des papillons dans les yeux et dans le ventre.
Après avoir redéposé le vase et la rose sur la table de nuit, Vanessa se leva. Elle posa ses pieds nus sur le parquet frais de la chambre, ce qui la fit frissonner. Elle se dirigea vers la salle de bains attenante. Elle s’observa quelques secondes devant le grand miroir de la salle de bains : son reflet renvoyait l'image d'une femme transformée, les yeux brillant d’une confiance nouvelle ; le collier de novice en cuir noir orné d’un anneau doré encerclait élégamment son cou, symbole de son nouvel engagement et de son appartenance ; il contrastait avec sa peau blanche parsemée de taches de rousseur. Elle admirait sa silhouette, observant avec une attention nouvelle chacune de ses courbes et chaque marque laissée par son Maitre sur son corps lors de la nuit passée. Un sourire satisfait ourlait ses lèvres.
Après s’être rafraichi le visage, faisant disparaître les traces de mascara qui avaient coulé sur son visage, elle passa le peignoir couleur pêche que David avait préparé pour elle. Elle chaussa également les chaussons de même couleur qu’elle trouva préparés aussi à son attention ; et elle se dirigea vers la cuisine. Elle sentait la faim qui tenaillait son estomac. Et pour cause … En entrant dans la cuisine baignée de lumière, elle découvrit qu’il était déjà 11h35 … Dans la cuisine une table joliment dressée l’attendait pour le brunch. Sur la table, un assortiment de mets divers était disposé : des pancakes moelleux et une sélection de confitures et de sirops dont du sirop d’érable qu’elle adorait ; un panier de viennoiseries diverses ; du beurre salé ; une baguette ; une carafe de jus d'orange frais et une cafetière de café noir. David avait laissé un petit mot lui indiquant que dans le frigo elle trouverait des œufs brouillés et du bacon croustillant qu’elle pouvait réchauffer au micro-onde, ainsi qu’une salade de fruits frais. Vanessa s’attabla et fit honneur au délicieux brunch que David lui avait préparé. Femme moderne, elle bruncha en regardant les derniers messages reçus sur son smartphone ; ainsi que les dernières nouvelles de l’actualité du monde.
Repue, mais se servant une deuxième tasse de café, elle quitta la cuisine la tasse en main et se dirigea vers le salon, curieuse et légèrement anxieuse quant à la nature de la surprise que David lui avait préparée. En entrant, elle aperçut sur la table basse une grande boîte recouverte d'un tissu soyeux et sombre. À côté, se trouvait une petite carte qui portait simplement le mot « Ouvre-moi ». Avec une hésitation mêlée d'excitation, Vanessa s'approcha. Elle s’assit sur le fauteuil Chesterfield où David avait fait d’elle une femme fontaine quelques jours auparavant. Elle posa sa tasse de café fumant sur la table basse et souleva délicatement le tissu. À l'intérieur de la boîte, elle découvrit un ensemble d’autres boites fermées quant à elles portant des numéros allant de 1 à 5, ainsi qu’une autre enveloppe portant la mention « N’ouvrir qu’après avoir ouvert les boites ».
Etant une femme logique, Vanessa se saisit tout d’abord de la boîte portant le numéro 1. Elle en souleva le couvercle et y trouva le superbe collier de novice de velours vert émeraude orné d’un anneau d’or que David lui avait offert la veille. A la différence de la veille, et comme David le lui avait dit alors, l’intérieur du collier portait désormais une mention manuscrite écrite en lettres d’or « Novice Vanessa, propriété de Maitre David ». Une onde de chaleur enveloppa Vanessa à la vue et à la lecture des mots gravés à l'intérieur du collier, affirmant son lien et son appartenance à David. La douceur du velours contre ses doigts et l'éclat de l'or autour de l'anneau renforcèrent son sentiment d'être précieuse et chérie.
Elle se saisit alors de la boîte portant le numéro 2, bien plus volumineuse que la première. Après en avoir soulevé le couvercle et écarté le papier de soie de protection, elle ne put refreiner un petit cri de surprise satisfaite. Devant elle se tenait un ensemble de lingerie d’un exquise beauté : tout d’abord un corset de velours vert émeraude brodé, paré de fines dentelles ; il était accompagné de bas de soie, d’un porte-jarretelles et d’un culotte fendue en dentelle avec des motifs élégants, tous couleur émeraude. L’ensemble était vraiment superbe et traduisait toute l’admiration de David pour le corps de Vanessa : une alliance d’élégance et d’indécence à la gloire du corps de Vanessa. Vanessa laissa courir ses mains sur cet ensemble de lingerie, ressentant un mélange d’excitation et de gratitude. Elle sourit et rougit, consciente de la profonde admiration que David portait à son corps et touchée par son geste élégant et audacieusement intime.
Sous le couvercle de la boite portant le numéro 3, elle découvrit d’élégantes chaussures de cuir à talons de couleur verte. En ouvrant la très grande boîte portant le 4, elle se dit, à raison, qu’elle allait découvrir une nouvelle surprise « verte » et ne put refreiner un petit rire charmant en découvrant une magnifique robe couleur émeraude. Cette robe était d'une élégance raffinée avec sa silhouette fluide et sa texture soyeuse qui promettait de caresser délicatement sa peau ; son décolleté plongeant et sa coupe ajustée promettaient de mettre en valeur ses formes avec grâce.
La dernière boîte portant le numéro 5 était plus petite mais en la soulevant pour l’ouvrir, Vanessa entendit un bruit métallique éveillant plus encore sa curiosité. En l’ouvrant elle découvrit quatre sachets. Dans le premier se trouvait une paire de bijoux pour ses mamelons en forme de rosace dont tombait une perle couleur émeraude. Dans le second, elle trouva un fin bracelet de cuir à porter au poignet auquel était attachée une petite laisse en or … Dans le troisième elle trouva un masque sexy et élégant en dentelle verte pour ses yeux … Enfin quand elle se saisit du quatrième et dernier sachet, elle devina d’elle-même de quoi il s’agissait en prenant le sachet en main, ressentant instinctivement entre ses fesses ce qui bientôt ornerait son intimité : un rosebud en acier poli terminé par un diamant couleur émeraude se dégagea du sachet …
Devant l'ensemble de ces cadeaux luxueux et intimes, si méticuleusement choisis et personnalisés, Vanessa se sentit à la fois honorée par l'attention de David et aussi gênée par toute cette générosité. Méritait-elle tout cela ? Était-elle à la hauteur de ce qu’il voyait en elle ? Elle savait tout ce qu’avait représenté pour lui sa défunte femme, elle-même soumise à lui ; celle qu’il appelait sa Sublime. Serait-elle à la hauteur ? Elle le désirait ardemment car elle était totalement attachée à lui. En même temps elle ne voulait pas le décevoir. Un mélange d’émotions la parcourait. C'était un mélange enivrant de responsabilités et de plaisirs de se savoir appréciée à ce point par David et de sentir le poids de son investissement en elle.
Elle prit alors l'enveloppe avec précaution, l'ouvrant avec des mains légèrement tremblantes. La lettre de David, écrite de sa main ferme et élégante, confirmait ce que les cadeaux suggéraient : elle était non seulement chérie et valorisée, mais aussi invitée à plonger plus profondément dans le monde de la soumission et de la domination, une invitation qui la flattait autant qu'elle l'intimidait.
« Ma belle Vanessa, ma délicieuse novice,
Ces petites attentions n’ont d’autres buts que de sublimer ta beauté naturelle déjà ensorcelante. Si j’ai choisi le vert, c’est en référence à la pureté et la lumière de tes yeux qui m’envoutent. C’est aussi pour mettre plus en valeur encore ta chevelure flamboyante et tes merveilleuses taches de rousseur. Ce vert qui est aussi désormais la couleur de ton collier public de soumission.
Je te laisse faire les essais. J’espère que tout sera bien à ta taille, ma bien aimée. Je pense que oui car j’ai pris soin de bien noter tes mensurations depuis quelques jours 🌹❤️😈. Mais si tel n’était pas le cas, n’hésite surtout pas à me le dire : nous pourrons opérer les changements nécessaires.
Ce soir je suis invité à une soirée BDSM et échangiste entre initiés organisée par un couple d’amis. Je ne leurs ai pas encore confirmé ma présence. Je souhaite m’y rendre en ta présence à mes cotés en tant que novice. Je sais que ceci est un peu soudain pour toi, mais cela me plairait beaucoup de t’y présenter avec ton nouveau statut, tant je suis honoré et fier de toi. Tu es bien sûr libre de ne pas répondre favorablement à cette demande. Je le comprendrais parfaitement et cela ne changera rien entre nous.
Si tu décidais de m’y accompagner, je souhaite que tu y portes l’ensemble des vêtements et accessoires qui se trouvent devant toi et qui sont désormais tiens. En m’y accompagnant, tu accepterais en conscience d’y être présentée et traitée en tant que ma novice et de te soumettre pleinement à mes directives, dans les limites bien sûr de ton safeword.
Je te laisse y réfléchir, ma merveille infinie d’amour.
Je devrais être de retour à l’appartement en début d’après-midi.
Je t’embrasse avec infiniment d’amour
Ton David, Ton Maitre ».
La lecture de la lettre déclencha en Vanessa un tourbillon d'émotions qui se chevauchaient avec une énorme intensité. Touchée par les mots de David, elle se sentait désirée et valorisée à un niveau qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Cependant, l'invitation à la soirée la plongeait dans une réflexion profonde, une certaine perplexité. L'excitation de l'opportunité de s'immerger encore plus dans le monde de la soumission cohabitait avec une certaine nervosité, voire une réelle appréhension, à l'idée d'être exposée dans un tel cadre, sous le regard des autres initiés.
Vanessa posa la lettre sur ses genoux. Elle avait les yeux dans le vague, alors que son esprit absorbait pleinement les implications de la proposition de David. Chaque mot résonnait en elle, évoquant à la fois la promesse d'une appartenance plus profonde encore à son David, à son Maitre ; mais aussi le défi d'accepter pleinement son nouveau rôle en public. Certes un public de personnes initiées et averties, mais néanmoins un public qui jusqu’alors ignorait son statut. La confiance et l'admiration que David lui témoignait à travers ces cadeaux et cette lettre forgeaient en elle un sentiment de force, mais aussi une vulnérabilité qu'elle n'avait pas envisagée.
Elle savait qu'accepter cette invitation serait un pas de plus vers une acceptation pleine et entière de sa nouvelle identité aux côtés de David. C'était une occasion de prouver sa dévotion et de s'épanouir plus encore sous sa direction, tout en explorant les limites de sa propre sensualité et de sa soumission. Cette perspective, aussi intimidante qu'elle puisse être, l'attirait inexplicablement.
Vanessa se leva du fauteuil, reprenant la tasse de café maintenant froide pour aller la réchauffer. Son esprit et son corps étaient en fusion …
(A suivre)
Source de l’illustration : création de Sylvie Monthulé
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Un néophite me demanda sur cet site, il y a peu: le BDSM, comment çà marche?
La meilleure manière de l'expliquer, c'est peut-être d'expliquer mon parcours qui n'est pas celui d'un connaisseur, mais de celui qui aurait aimé en être un.
Tout a commencé pour moi lorsque j’avais 21 ans. Je faisais mon service militaire à la marine belge. Ce jour-là, nous traversions l’équateur avec le MS-ZINNIA et, comme il se doit, un certain nombre d’épreuves étaient prévues pour les cinq nouveaux, dont je faisais partie.
Traditionnellement, les officiers ne participaient jamais.
Rien de bien méchant. La première épreuve était de ramper dans un tuyau de 80 cm de diamètre. Nous étions ralentis dans notre progression par un puissant jet d’eau provenant de l’autre côté du tuyau.
Le jet était si puissant que mon slip de bain, probablement déjà fort usé, se déchira. Je me suis retrouvé tout nu de l’autre côté sous les rires complices des autres matelots. On me dit que, finalement, c’était pas si mal. On me demanda de rester nu.
La deuxième opération était de boire de la bière dans laquelle flottait des gros morceaux de pain d’épice, dans un pot de chambre. Cela ressemblait à s’y méprendre au produit de nos intestins. J’ai donc du me mettre à genou, derrière en l’air et boire.... Ce fut ma première soumission, alors que je n’en avais pas du tout conscience. En effet, personne ne songeait à une position du BDSM dont tout le monde ignorait jusqu’à l’existence.
Tout le monde ? non, pas tous.
Lors d’une escale, quelques jours plus tard, un sous-officier, de plus de vingt ans mon ainé est venu me trouver et me demanda :
J’aimerais te montrer quelque chose. Serais-tu libre dans quinze jours (lorsque nous rentrerons à la base)? ?
C’est ainsi que je me suis retrouvé dans le studio qu’il louait pas loin de la caserne.
Laisse-moi te montrer quelque chose, mais… ne dis rien avant que j’aie fini mon explication.
Il me montra des photos dans un album érotique où des garçons, entièrement nus, se faisaient flageller et pourtant bandaient durs. C’était signé ‘Pierre Darville’. J’ai maintes fois tenté de retrouver sur internet cet artiste qui ne prenait que des photos de nus masculins, mais sans succès. Probablement a-t-il fini sa carrière bien avant l’avènement du net.
Tout en feuilletant l’ouvrage, il m’expliqua que ces garçons étaient volontaires. Chose troublante. Qui pouvait aimer se faire torturer de la sorte.
C’est alors que ses explications éveillèrent mon intérêt.
Lorsque tu t’es retrouvé nu, à la caserne, devant les autres, as-tu éprouvé de la gêne ?
Non pas vraiment ! Il faut dire que les copains rirent de bon cœur. Je sentis qu’il s’agissait de complicité et non de jugement de quelle que nature que ce soit.
Il prononça pour la première fois le terme de BDSM, dont je n’avais jamais entendu parler qui est l’acronyme de Bondage, Domination, Sado-Masochisme.
A peine rentré à Ostende, mon port d’attache, j’ai écrémé les bibliothèques et les librairies mais je n’ai rien trouvé. Quelqu’un m’avait parlé de BDSM et je voulais savoir. J’ai donc revu mon sous-officier et nous nous sommes rencontrés dans un bistrot pas loin de la caserne.
Je connaissais seulement la signification de deux mots : Le masochiste est une personne qui jouit de la douleur qu’il endure, et le sadique est celui qui se régale de voir le maso gémir sous ses coups. J’accordais à cette pratique un jugement de valeur qu’elle ne mérite pas. Tout çà du fait de la religion catholique dont tout le monde ou presque, à cette époque, était imprégné.
J’ai donc évité de juger et me suis souvenu d’une maxime d’André Malraux : ‘ Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre’. Aujourd’hui je la paraphraserais en disant que juger, c’est une volonté de ne pas comprendre.
Pour comprendre, il fallut que je me départisse du mode de pensée chrétien qui était le mien, et que je fasse abstraction de la morale héritée de mes parents et de mon entourage. Je l’ai fait, parce que je voulais comprendre.
Cela a duré longtemps, toujours autour d’un verre ou lors d’un repas. Il m’a tout expliqué :
Le BDSM : un jeu de rôle
Il m’expliqua que le BDSM est un jeu de rôle : En fonction de ses sensibilités, l’un choisit d’endosser le rôle de maso, et l’autre le sado. Les rôles ne sont pas immuables, mais, dans certains cas, interchangeables. Les rôles doivent être clairs pour plus de sécurité.
Il y a des règles strictes, mais je m’aperçois que sur ce site ‘bdsm.fr’ beaucoup de gens se disent soumis ou dominants et ne savent pas vraiment à quoi ils s’engagent.
Celui qui choisit d’être maso évolue toujours nu, contrairement au sado qui peut choisir. Le sado tutoie le maso, et le maso vouvoie le sado.
Celui qui endosse le rôle de maitre ou dominant doit donner des ordres clairs, compris et sans ambiguïté pour le soumis (aussi appelé “esclave“) et doit évoluer dans un cadre bien balisé. Une discussion s’impose donc.
Choisir librement son rôle garantit une séance de BDSM réussie, et un instant intime d’une grande complicité. Ensuite chacun peut donner libre cours à ses envies et ses fantasmes tout en maintenant la place choisie durant la séance. Ici, on parle de séance et pas de sexe, car le BDSM n’est pas que du sexe, même si c’est plaisant.
Le BDSM : d’abord le mental
A cette époque, les salles de sport n’étaient pas légion, et je fréquentais une des salles de la Marine à Bruges. J’aimais cela. Quand on fait du sport, ce n’est pas qu’on recherche d’avoir mal, mais on en accepte l’éventualité de bon gré. C’est la même chose pour celui qui joue au foot ou qui pratique tout autre sport. Tout se passe donc d’abord dans le mental. Cela peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d’accepter.
De nos jours, on est de plus en plus nombreux à avoir entendu parler du BDSM, mais beaucoup de personnes le considèrent encore comme un tabou et ont honte de ressentir le besoin de l'essayer . Certaines personnes le considèrent même comme une forme de violence ou d’abus. Les perversités sont toujours dépeintes de manière négative et un certain nombre de professionnels de la santé mentale condamnent toujours le BDSM.
En revanche, de nombreux thérapeutes assurent qu’être excité par quelque chose de bizarre ou de désagréable est tout à fait normal. Cela fait tout simplement la nature humaine et qu’il ne faut pas en avoir honte. A titre d’exemple, il est peu probable qu’un homme aime de se faire gifler quotidiennement, alors que, dans un contexte sexuel, il adore çà.
Le mental nous a toujours dicté des comportement “moraux“ mais qui ne rendent pas toujours heureux.
Le BDSM : un art de vivre
Mon adjudant (appelé Maitre en Marine) m’apprit au fil des semaines qui suivirent, toujours autour d’un verre, que, sous l'асrоnуmе BDSM se сасhеnt dе nоmbrеusеs pratique vаrіéеs qui pouvaient être intenses. Bіеn аu-dеlà dе l'іmаgе stéréоtурéе du mаîtrе еt dе l'еsсlаvе, je découvris que cet univers, qui rероussе sans сеssе les limites sexuelles, agrémenté par des jеuх sulfureux seraient de nature à me plaire et que le BDSM était un art de vivre.
Il m’a fallu longtemps pour comprendre que vivre, c’est être acteur de son propre devenir, et on ne vit vraiment que lorsqu’on est heureux. Dans le cas contraire on subit la vie. Il m’a fallu longtemps pour admettre que le BDSM me fit découvrir l’amitié, la joie, la paix, mais aussi la patience, la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance, Il m’a fait découvrir que le bonheur n’est jamais dans la possession, mais dans l’abandon, que le vrai bonheur n’est pas dans le paraître, mais dans l’être, et que le vrai bonheur est, surtout pour le soumis, dans l’abandon et le “lâché prise“. Pour un soumis, le vrai bonheur est de “déguster“ la douleur infligée par son dominant, et que le vrai bonheur ne se fantasme pas, il se vit. Attention que lorsque je parle de ‘douleur’, je ne parle pas de ‘souffrance’. La nuance est importante.
Le BDSM est un ART.
A comme AIMER
Entre les partenaires nait forcément une grande complicité d'esprit, d'âme et de corps. C'est presque une fusion.
R comme RASSURER
Entre les pertenaires la confiance est totale. Elle est comme les allumettes: elle ne sert qu'une fois. Soyons y vigilant. Cette confiance totale est une garantie que tout ira bien pour l'un et pour l'autre. Le soumis peut "lâcher prise" en toute confiance. N'oublions toutefois pas le SaveWord, garantie supplémentaire.
T comme TORTURER
La torture est réelle. Elle se traduit par des gémissements, des mots et des gestes, toujours dans un contexte consensuel. Cette torture, que le soumis réclame, produit les endorphines qui soulage et rend même le supplice agréable et l'ocytocine qui nous pousse à en redemander.
Le BDSM est-il moral ?
A l’époque où je fus initié, il était hors de question d’en parler à son entourage, surtout si cet entourage pratiquait une conviction religieuse, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l’islam, peu courant dans nos contrées à mon époque. J’ai pratiqué, j’ai découvert des ouvrages au fil des ans, j’ai lu des témoignages parfois dramatiques où des adeptes du BDSM se suicidèrent à cause de l’hostilité qui régnait autour d’eux, car l’ensemble du corps scientifique considérait cette pratique comme une déviance.
Aujourd’hui, ce même corps scientifique est un peu moins catégorique, mais je remarque quand même qu’il est plus facile de faire son coming out que de dire qu’on est adepte de cette pratique.
J’ai souffert beaucoup de cette morale. J’ouvrais ces ouvrages en cachette, je les louais sous un faux nom, je rencontrais loin de chez moi, quand c’était possible, car quand on est marié, tous les déplacements doivent être justifiés. Les chaines de la morale étaient plus douloureuses que l’entrave due au BDSM.
Ce n’est que vers cinquante-cinq ans que je me suis départi du mode de pensée que j’avais reçu en héritage. Depuis ce moment j’ai lu, j’ai pratiqué, mais jamais plus je n’ai eu à souffrir de la morale. Ma prière à Dieu fut : “maintenant Seigneur, c’est entre toi et moi“.
J’ai compris que l’homme avait trois entités en lui : L’esprit, siège de la réflexion, l’âme, le siège du ressenti et le corps, outil d’expériences admirable. Il fallait que j’expérimente.
Je remarque aussi que la majorité de ceux qui suivent la morale établie ne sont pas heureux. Leur visage fermé montre à quel point ils subissent la vie plutôt que d’en jouir.
Le BDSM : infinité de pratiques
Avec l’avènement d’Internet, j’ai appris que les pratiques sexuelles sont multiples et peuvent varier à l’infini selon les envies des participants. Tout dépend de la créativité et de l’imagination des participants. Il faut juste ne pas perdre de vue que cette pratique est étroitement liée à la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique, des jeux de mise en scène de fantasmes,
Le BDSM : Confiance et communication claire
Plusieurs fois, mon sous-off avec lequel je sympathisais de plus en plus m’expliqua que les jeux sexuels s’adaptent à nos envies profondes, mais aussi à nos limites. Les jeux, leur intensité doivent être décidés de commun accord, exprimés de manière claire. La communication et la confiance sont les clés de voûte d’une séance réussie. Les règles arrêtées doivent être validées par chacun des participants de manière non équivoque. On ne se lance pas dans une séance BDSM pour faire plaisir à l’autre. Chacun doit aussi y trouver de la joie.
Personnellement au début, lorsque je recevais le coup de fouet, je me mordais les lèvres en me disant que cela plaisait à mon dominant.... Ce n’est pas suffisant. On en a parlé et puis il m’a donné “une récompense“, par exemple une caresse sur les bourses ou sur toute la longueur de la hampe, ou d’autres endroits, avant de poursuivre.
C’était agréable de sentir quelqu’un d’aimant, à qui je pouvais parler de tout, en toute confiance qui me touchait partout alors que j’étais entravé par des menottes à une croix de Saint-André. Je savais qu’il ne cherchait que mon plaisir… et moi je cherchais le sien.
Aujourd’hui, Il n’y a que des clichés sur la toile et les mecs fantasment sur des mensonges. Un moment BDSM est unique, n’appartient qu’à nous, ne ressemblera à aucun autre et sera ce qu’on désire qu’il soit. Le dominant garde le choix du scénario, et le soumis la joie de la découverte. Ce moment se décline comme on l’a décidé ensemble et selon l’intensité qui nous convient.
Si les explications durèrent plusieurs semaines avant de se lancer, c’est qu’il voulait me préparer psychologiquement et mentalement. C’est agréable de discuter en toute simplicité avec nos partenaires de jeu des fantaisies qui nous excitent en sachant qu’il n’y aura ni moquerie, ni jugement.
BDSM : le mot d’arrêt indispensable
Alors que j’étais débutant et en mode “soft“, il m'enseigna de ne jamais accepter une séance où un mot d’arrêt ou “SaveWord“ n'a pa été défini. Il reste indispensable pour plus de sécurité. Même avec un partenaire régulier, ce mot reste indispensable, car l’excitation peut prendre le pas sur la raison. Le mot doit être pertinent pour permettre de comprendre que le dominant y va un peu fort. Eviter évidemment des mots comme “non“ ou “j’ai mal“ car ces mots font partie du jeu de rôle et encouragent le dominant à poursuivre avec encore plus de vigueur.
BDSM : disciplines phares
Les jeux érotiques ’gays’ que je préfère aux jeux ‘hétéros’ même si je suis marié, peuvent être doux et légers. C’est ainsi que j’ai commencé. D’autres paraissent plus hard, et d’autres peuvent être qualifiés d’extrêmes. C’est derniers, à part le fait qu’ils soient éprouvants, pourraient mettre en péril la santé aussi bien physique que mentale.
Le bondage ou ligotage se retrouve dans pratiquement tous les jeux puisque c’est ce que plait au dominant : Faire de moi ce qu’il veut alors que je suis incapable de bouger, me voir me tortiller de douleur (toujours acceptée) ou m’entendre crier grâce (sans prononcer le save word).
Pour le dominant, l’effet visuel est très important. Il placera d’ailleurs ses cordes de manière esthétique. Le dominant assume sa domination et le soumis y consent de bonne grâce.
Tout est possible dans ces séances dans lesquelles le jeu de rôle occupe une place prépondérante.
Le tout est de bien choisir son dominant.
Mon premier jour de soumis
Durant plusieurs semaines, nous avions parlé, nous apprenions à nous connaitre. Ce que je retiens surtout, c’est ce que j’ai pu lui avouer sur ce que j’attendais de la vie, sur le bonheur, sur mes rapports à la sexualité. Il m’écoutais avec attention sans jamais de geste hostile, sans reproche, sans jugement.
Il ne fallait pas compter sur l’entourage pour parler de sexualité. Ce sont des choses qui ne se disaient pas. A lui, je lui ai parlé du plaisir que j’avais de me masturber, de varier mes positions, et puis du plaisir que j’éprouvai lorsqu’à l’internat, pour la première fois, une main autre que la mienne soupesa mes testicules, me fit bander ferme et me fit éjaculer. C’était jouissif, il n’y a pas d’autres mots.
Après m’avoir écouté il me dit : “si tu me fais confiance, je te ferai ressentir quelque chose de plus jouissif encore“. Et je lui fis confiance.
Il y avait longtemps plusieurs semaines que je n’avais plus été dans son studio, depuis ma visite où il m’avait montré les photos.
Il me demanda si je voulais bien me mettre torse nu, ce que je fis. Il me demanda s’il pouvait me bander le yeux… bien sûr. Et puis il me guida vers un coin de la pièce, me demanda de lever les bras à hauteur des épaules. Il me prit une main et la menotta à un mousqueton attaché au mur. Puis ce fut l’autre main. J’étais attaché les bras en croix, à sa merci.
Ensuite, il plaça délicatement des pinces sur mes tétons en me demandant : “çà va“. Je n’éprouvais que peu de gène dans la mesure où les pinces ne serraient pas trop fort. Alors il serra les vis de plus en plus jusqu’à m’entendre geindre. C’était quand même supportable.
Ce qui devait arriver, arriva. Il prit son temps pour m’ôter les souliers, les chaussettes, puis le pantalon. lorsque je fus en slip, il passa ses doigts dessus, et sur les bords de l’élastique. J’avais envie de plus, j’avais envie d’une belle érection. Il soupesa mes testicules, les serra, ce qui me faisait un peu mal, et à la fois, ce n’était pas désagréable. J’en oubliai presque la douleur des pinces sur les tétons.
Je ressentis aussi une vive douleur lorsqu’il tira sur les pinces… en fait il ne tirait pas. Il avait ajouter des poids à chaque pince.
Ce qui me surprit et je m’en explique un peu plus loin, c’est que, malgré l’inconfort de la situation, je n’avais pas envie que çà s’arrête. Comment est-ce possible ? En effet, impossible de bander correctement puisque mon slip, assez serrant, empêchait l’érection.
J’avais oublié la bienséance, les convenances, la morale. Rien ne comptait plus que le plaisir d’être là, avec lui, qui me faisait du bien et qui se délectait de mes gémissements.
Il enleva enfin mon slip et ma verge se tendit et lui offrit une belle érection. Il passa sa main gantée d’un gant de crain sur ma verge, et me pinça les testicules ce qui m’arracha un cri de douleur. Ca faisait mal, et en même temps je désirais qu’il continue.
Au fur et à mesure de nos séances, il me mordillait les parties sensibles, les embrassaient, les suçait, les caressait, les griffait avec ce qu’il avait sous ma main. Mes Oréoles et mes tétons, mon pénis, la peau de mes testicules, entre les cuisses subirent une délicieuse douleur.
La morsure, selon l'endroit et la puissance choisis, peut être un extraordinaire stimulus. J’ai ainsi découvert que les morsures sont l'expression naturelle et spontanée de la sensualité. Elles agrémentent l'acte amoureux de fantaisie et attisent le désir.
Il me donna aussi la fessée... Mine de rien çà me faisait mal. Cette zoné érogène, frôlant l’anus, irradiait dans mon bas ventre et provoquait une semi érection. Ca faisait mal, mais je savais qu’il tenait à nos rencontres. C’est ce qui fit la différence.
Il me donnait aussi des coups de martinet qui laissaient des traces quelques jours.
A cette époque, il n’y avait pas de love shop comme on les connait aujourd’hui avec un infinité d’instruments de torture divers.
Malheureusement, nous nous sommes perdus de vue lorsque j’ai quitté l’armée. . A cette époque, nous n’avions pas tous le téléphone, juste le courrier postal qui laissait des traces.
Pourquoi aime-ton la douleur ? Grâce aux hormones
Lors de la première séance, je me suis interrogé : pourquoi, alors que la douleur me prend au tripes, çà me fait à ce point du bien que je n’ai pas envie que ça s’arrête ?
Simplement parce que le corps, ce merveilleux instrument d’expériences, est admirablement bien fait. Il secrète des hormones qui nous font du bien : l’ocytocine, la sérotonine, les endorphines et la dopamine.
Rôle de la dopamine
Le rôle de la dopamine est double : elle crée une sensation agréable en libérant de l’énergie et nous permet de nous souvenir de ce bon moment. Grâce à elle, on se souvient que faire l’amour est bon, que les caresses sont bonnes… C’est l’espoir d’une récompense qui est à l’origine de la libération de dopamine dans le cadre du BDSM.
Rôle de l’endorphine
C’est l’hormone qui nous intéresse au premier chef : lorsqu’on ressent la douleur, on libère de l’endorphine. En BDSM, pour obtenir cette sensation agréable liée l’endorphine, les membres reculent de plus en plus les limite afin de déclencher la sécrétion d’endorphines.
Rôle de l’ocytocine
En BDSM, c’est l’hormone qui nous pousse à réclamer le “châtiment“ auprès de notre dominant en qui nous avons placé notre confiance…et notre amour. Lorsque nous recherchons la compagnie de quelqu’un, c’est l’ocytocine qui le provoque. L’ocytocine est l’hormone de l’attachement.
Rôle de la sérotonine
C’est l’hormone du respect. En BDSM, elle est obligatoirement partagée par le dominant et le soumis. Le respect des deux (ou plus) partenaires est le lien social, gage de sécurité.
Et après ?
Après, j’ai rencontré d’autres garçons de mon âge. Personne ne connaissait le BDSM, et quand je leur en parlais, probablement très maladroitement, l’idée de la douleur ne les séduisait pas.
Par la suite, j’ai aimé me retrouvé nu au milieu de gars. J’adorais les sucer, les caresser, les faire juter et voir tout ce sperme couler sur leurs jeunes corps.
Contraint par le conformisme social, je me suis marié. Je suis resté “sage“ pendant à peine un an, avant d’apprendre qu’il existait un sauna gay près de chez moi. Il me faisait du bien ce sauna. La chaleur, des corps nus non complexés, des bites larges et longues à sucer. J’ai adoré.
Pendant presque vingt ans, j’ai fréquenté les saunas gays. Ma fonction dans l’entreprise étant un travail itinérant, j’y ai passé beaucoup de temps.
Pourtant cette vie était trop basique et le fait de m’informer me permit de croire que j’étais encore de la partie, même si c’est devenu au fil des années un fantasme.
Et puis Internet est arrivé, et avec lui les premiers sites gays et les réseaux sociaux qui ont permis des rencontres aussi décevantes l’une que les autres. Il n’y avait ni confiance, ni partage, ni respect…juste un bon moment pour l’autre et de la déception pour moi.
Enfin sont apparus les sites BDSM, mais la plupart ne présentaient que des contenus qui ne ressemblaient à ce que mon sous-off m'avait enseigné.
Et puis, ce fut l’arrivée des Love Shop (à ne pas confondre avec les sex shop) qui permettaient d’acquérir, essentiellement en ligne, des accessoires de BDSM. En ce qui me concerne, il fallait être discret. J’y ai découvert des accessoires pour une discipline que je ne connaissais pas : l’électrostimulation.
J’ai ainsi appris que l’excitation des tétons conjuguée à l’excitation de la base de la verge grâce au placement d’un cockering électrique , menait à l’éjaculation. (mais malheureusement pas toujours à l’érection).
Aujourd’hui, j’apprécie l’électrostimulation qui consiste à envoyer une décharge électrique sur les tétons, sur la hampe, le frein, le gland, les bourses ...et jouer avec l’intensité. Evidemment, ce serait plus agréable si on était deux.
Je joue aussi avec des godes et des plugs avec l'intensité desquels j'aime jouer.
Parfois, j’ajoute une pointe de poppers, vasodilatateur qui a la particularité d’augmenter le seuil de la douleur et, par voie de conséquence fabrique des endorphines qui provoque, malgré la douleur une sensation agréable, et l’ocytocine qui me pousse à recommencer.
Comme le poppers, le BDSM en solo a un risque: l'accoutumence. Elle risque de faire perdre l'envie de tout autre partenaire que soi. Il faut donc bien gérer.
J'avais envie pour tous ceux qui sont ici, de partager ma petite expérience du BDSM.
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Bonjour à tous.
Samara poursuit sa glissade dans l'univers d'une relation DS.
Merci à toutes et tous de vos soutiens. Tout particulièrement à Jardinenfriche, Estelle, Ombeline, Sophie, Elléonor, Ossaum et Vero. Leur angle de vue de femme, de soumise m'ont aidé à faire avancer cette histoire. J'espère que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions comme d'habitude. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Ce sont les groupes, les posts, les échanges parfois les photos que je vois passer qui m'inspirent.
Où ai-je trouvé cette statuette et où l'acheter? Question qui m'a été posée plusieurs fois par vous mesdames. Cette statuette est sortie tout droit de mon imagination. Comme me l'ont proposé certaines, pourquoi ne pas la fabriquer? Je propose aux ingénieurs et aux médecins de notre communauté de lancer le projet. Pour les tests, j'ai bien compris que je n'allais pas manquer d'équipage..... Donc Mesdames, Messieurs les ingénieurs et médecins et tous les autres intéressés par ce projet, contactez moi pour en discuter. Ecrivez "Projet Statuette " au début de votre message. merci.
Beaucoup ont souhaité avoir la bande son qui m'accompagne durant l'écriture. Vous trouverez donc les références musicales les plus importantes de cette histoire. Je vais tenter dans les prochaines éditions de mettre directement le fichier. Je ne promets rien je vais essayer.
Un grand merci à La charmante Jardinenfriche qui a assuré la relecture avant édition. Il faut bien reconnaitre que sans elle, la lecture aurait été moins fluide. Ses huit ans de grec et de latin sont d'un grand confort pour moi.
Merci également à Mev, Soumise de son état, pour ses précieux conseils.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire avant :
Chapitre 1 - Partie 1 - Premier rendez vous
Chapitre 1 - Partie 2 - Miel chaud.
Bande son :
Cigarettes after sex.
You’re All i want
Dreaming of you
Each time you fall in love
Apocalypse
Emma Peters
Le temps passe
Dire Straits
Six blade knife
Sade
Smooth operator
Daryl Hall & john Oates
Sara Smile
Keith Jarrett
La scala part 1
La scala part 2
L’oeuvre d’art
Une semaine est passée. La sensation que provoque le contact de son sexe sur le tissu de ses jupes devient addictif.
Le miel chaud a prodigué une douceur inégalable que Samara ne connaissait pas jusque-là. Sa peau est plus sensible.
Sa relation avec Dom ne fait que s’intensifier avec des messages d’attentions de part et d’autre. Tout devient prétexte à le solliciter. Parfois à le provoquer pour rester le centre de sa préoccupation. Demander le droit de se lever de son bureau pour provoquer sa réaction. De déconnecter la statuette pour aller soulager une pression bien naturelle.
Elle porte la statuette à présent toute la journée, par plaisir ou par besoin de se sentir appartenir, elle ne sait plus vraiment.
Elle est rayonnante et, son besoin de DOM devient vital pour garder son calme.
Chaque message est attendu et apaisant.
Samara se sent transformée, rien de visible dans sa façon d’être. Elle a moins peur des autres alors qu’elle est plutôt assez distante et difficile, pas froide, pas rigide mais reste à distance de trop de contact. Elle construit autour d’elle des outils de protection. De quoi, elle ne le sait probablement pas elle-même.
Cette épilation, ce sexe glabre, elle le ressent comme un marqueur de sa condition. Elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même, mais il n’était pas question de flancher à l’institut de beauté. Elle s’était déterminée à le suivre quelle que soit sa route. Et maintenant elle ne veut plus revenir en arrière. De toute façon, si c’est comme cela que Dom la désire, alors elle sera comme Dom le souhaite. Ne plus décider de ce qu’elle sera, s’abandonner à l’autre. Cette situation l’excite, par le mystère de son devenir autant que par les chemins empruntés.
Dom lui a demandé de réserver son après-midi et une partie de sa soirée. Elle retrouve son impatience d’enfance pour le jour de Noël ou une soirée d’anniversaire.
Elle doit le retrouver à son domicile, prendre les clefs chez la concierge qui est prévenue de sa venue.
Lorsqu’il arrivera, elle devra être prête.
Elle profitera de la salle de bain pour se préparer, portera ce qui est posé pour elle sur le lit.
Elle est seule dans cet appartement, commence une visite par la cuisine ouverte sur un salon salle à manger. Une vaisselle du matin s’égoutte. Elle ouvre le réfrigérateur qui est correctement achalandé pour constituer des repas. Elle en profite pour se servir un verre d’eau, comble sa curiosité le verre à la main par le salon. Un mur bleu Klein, un canapé moutarde et une table basse en bois laqué. Une table carrée et ses quatre chaises en bois. Des lithographies encadrées au mur, un lampadaire sur pied de chaque côté du canapé, deux fauteuils Charles Eames en alcantara bleu font face. Un tapis beige sur un parquet de chêne clair huilé donne à la pièce une quiétude chaleureuse. Une bibliothèque de livres mal rangés couvre le mur opposé aux deux fenêtres haussmanniennes. Une sculpture de 2 mètres en plâtre « Femme portant un fruit à sa bouche » trône entre les deux ouvertures. Les rideaux de soie beige et bleu terminent de signer l’ambiance de cette pièce de vie.
La seconde porte donne accès à deux chambres et leur salle de bain. Celle de son maitre où est posé sur le lit ce qui va la vêtir. La seconde chambre est dans le standard d’une chambre d’hôte de bonne facture.
Elle détaille le manteau et reste interloquée par ce qui reste sur le lit. Elle se déshabille, pose ses affaires sur le fauteuil et va dans la salle de bain. Sur le miroir un mot pour elle.
« Bienvenue. Reste le plus naturel c’est comme cela que tu seras la plus belle. Nous allons observer une nouvelle œuvre d’art. »
Samara porte un doigt entre ses jambes et frôle à peine la statuette qui se met à vibrer et commence à se dégonfler. Elle la retire sans forcer. Elle ne sait pas si c’est son anatomie qui s’est adaptée à la statuette ou si c’est le contraire. Mais force est de constater qu’elle aime la mettre dès le matin.
Cette petite statuette, gonfle lorsqu’elle ferme les jambes, vibre lorsqu’elle marche ou lorsque Dom lui envoie un message, s’allonge quand elle ouvre les cuisses. Dans ces conditions il faut être particulièrement concentrée pour ne pas bouger ou ne pas faire un hors sujet.
L’autre extrémité agit comme une ventouse qui masse la plus érectile de cette région tropicale, la succion s’accélère si elle bat la mesure du pied. Elle en a fait la plaisante expérience lors d’un concert de jazz. Ce qui a fait d’elle la plus frénétique admiratrice du jazz band qui se produisait mercredi soir.
Autant dire que parfois, il est difficile de rester de marbre sur sa chaise. Le pire est en réunion. Cette statuette est d’une perversité incroyable pour la mettre dans tous ses états dans les pires moments.
Cela fait presque 5 jours qu’ils ne se sont pas vus depuis l’institut de beauté.
Dom a dû gérer ses émotions et ses désirs tant il est heureux que Samara le suive dans cet univers qu’elle ne connait que par la littérature et des films porno.
Il quitte son travail pour retrouver celle qui l’attend et l’emmener à une soixantaine de kilomètres de la ville dans un village qui fut l’un des lieux de création des impressionnistes. La ville devenue touristique offre des animations et des stages de peinture, dessin et sculpture. Des galeries se sont implantées et de nombreux vernissages sont organisés dans ce lieu bucolique, source d’inspiration pour les peintres de cette école d’hier et d’aujourd’hui.
On peut y rencontrer des grimpeurs de bloc et des randonneurs comme des peintres avec leur chevalet sur l’épaule.
Samara a juste le temps de refermer le manteau lorsque Dom claque la porte d’entrée et apparait dans son champ de vision. Elle lui saute au coup pour lui réclamer un baiser.
Dom se recule pour mieux la désirer. Lui signifie que c’est parfait. Samara l’air circonspect lui demande s’il n’a rien oublié.
« Non tes chaussures vont très bien je t’assure. Allez, on y va »
Elle sourit et le suit dans l’ascenseur.
Une petite pluie fine et le froid d’octobre ne les font pas trainer dehors. Samara tient son manteau serré à deux mains comme pour empêcher la chaleur de s’évader entre les boutons de nacre.
Quelques rues et trottoirs parcourus pour retrouver la voiture dans un parking souterrain met fin à son tourment.
Un signe de la main au gardien de nuit qui prend son service
Passer sous la barrière oblige Samara à faire un grand écart qui fait gonfler la statuette qui déjà vibrait par cette marche rapide. L’agent de sécurité profite de la scène pour loucher sur la cuisse qui s’extirpe de l’ouverture du manteau. Dans un geste reflexe elle tente de refermer l’ouverture et laisse son col s’ouvrir. L’agent, s’il avait pu, aurait applaudit le spectacle. Samara lui sourit pour simple retour et reçoit pour monnaie d’échange du voyeur une grimace confuse.
Dom ouvre la porte à sa passagère contrainte de donner de l’ampleur au tissu pour s’assoir. Elle déboutonne le manteau et relève les pants pour dégager ses jambes protégées.
Les kilomètres et les sujets de discussions défilent. Ils échangent leurs opinions sur des peintres, des sculpteurs et des photographes.
Dom prend conscience que la présence de Samara à ses côtés sera une très bonne façon de combler son déficit de connaissances en matière de sculpture.
Leur complémentarité apparait encore plus que lors de leurs échanges numériques.
La nuit tombe, la forêt devient hantée, les phares allument le paysage qui tombe dans une torpeur. Le village d’artistes peintres se présente à eux. Après quelques virages dans des ruelles à peine éclairées, Dom gare la voiture le long d’un mur à l’arrière d’une vieille grange de pierres enduites de torchis. Une petite porte verte avec un éclairage jaune au-dessus. L’endroit n’est pas glauque mais il n’y a pas âme qui vive de ce côté de la bâtisse. Une plaque stipule que le lieu est la propriété de la municipalité, dédié à l’école des arts et de la peinture. Rien d’alarmant pour Samara qui est toujours en discrétion quant au déroulement de la soirée.
Dom ouvre la porte pour que Samara sorte de l’habitacle. La chaleur de la voiture a fait tomber sa protection de laine qui est largement ouverte pour profiter du confort intérieur.
Quelques pas et elle est invitée à entrer dans le lieu.
Un petit hall éclairé avec des ampoules LED donne froid même s’il fait chaud.
Un homme entre avec une couverture sous le bras par une des portes du petit hall. Samara le reconnait, c’est l’homme qu’elle a croisé avec la femme dans l’institut de beauté.
Ils se saluent, échangent les politesses d’usages.
« Je te la prête deux heures et pas une minute de plus. Nous allons dîner après. Nous avons une table de réservée à l’auberge de Milly. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, ne me l’esquinte pas. »
Samara en entendant ces derniers mots interroge du regard Dom qui lui demande son manteau. Elle s’exécute pour la troisième fois. Sans comprendre ce qui la pousse à consentir aussi facilement.
Elle se retrouve totalement nue devant le petit moustachu rondouillard. Sa pudeur comme évaporée. Elle est recouverte de la couverture. Dom lui prend ses chaussures qui ne sont effectivement pas adaptées au lieu.
Il l’embrasse sur le front. Ce soir durant deux heures tu vas être l’œuvre d’art à reproduire, tu vas t’offrir aux artistes.
Le moustachu prend enfin la parole
« Nous allons explorer le nu de Courbet à Manara. En passant par Modigliani et Schiele.
Tu changeras de position toutes les dix ou quinze minutes lorsque je t’apporterai de nouveaux accessoires pour aider les étudiants.
Allez suis moi on y va. »
Attend prévient Dom.
Il s’approche de Samara passe sa main sous la couverture qui cache ses épaules et descend juste sous ses fesses, glisse sa main jusqu’au pubis et récupère la statuette. Pas de signe ostentatoire pour le monde Vanille.
À la limite de la panique tout s’enchaine, elle entre dans une grande pièce où une vingtaine d’hommes et de femmes derrière des chevalets ou un carnet à la main l’attendent. Elle est placée sur une estrade en bois de sapin avec un tabouret de bar au centre.
Le moustachu couvre le tabouret avec la couverture de Samara. Sa nudité offerte aux yeux de ces artistes amateurs en herbe. Elle prend une pose et tente de s’immobiliser.
Le moustachu passe d’étudiant en étudiant prodiguant des conseils. Derrière le plus proche chevalet face à elle, une tête sort et lui fait un clin d’œil accompagné d’un large sourire. Elle reconnait la soumise qui accompagnait le professeur de dessin.
Le silence est parfois rompu par un crayon qui tombe ou des souffles qui trahissent la douleur du peintre en peine à interpréter ce qu’il voit.
Certains profitent, peut être, de l’érotisme de la situation où cette femme nue, devient une œuvre d’art. De cette nudité qu’ils ne peuvent toucher que de leurs yeux et caresser du noir fusain. Ils garderont de Samara leur ébauche plus au moins finalisée.
Et parfois le souvenir d’une sculpture vivante qui se transforme tous les quarts d’heure.
Des artistes placent un crayon en ligne de mire pour se trouver des repères. Ils ferment un œil et reprennent leur place en silence.
La petite soumise lui fait des grimaces pour la faire rire, une complicité s’installe et lui permet de rompre sa solitude. Mais Samara tient la pose pour ne pas déstabiliser l’assemblée d’artistes.
Son malaise se dissipe peu à peu, sa pudeur s’estompe, elle se détend, change de pose lorsqu’on lui tend ; tantôt une brosse à cheveux et un miroir à main, un seau, tantôt, un bouquet de fleur, une poupée.
Tant que ce n’est pas un fouet, un martinet ou un collier en cuir noir avec un anneau se dit-elle, l’honneur est sauf.
Sa solitude est troublée lorsqu’elle aperçoit Dom debout au fond de la salle qui lui sourit et lui envoie un baiser de la main.
Surprise par son calme et son contrôle. La vue de son amant lui donne de l’assurance. La fin de la séance se profile, les artistes peintres rangent leurs effets et la remercient. Sa consœur la raccompagne nue à la porte par laquelle elle est arrivée.
Dom le manteau au bras est là. Elle se blottit entre ses bras plus pour chercher le réconfort que la chaleur.
« Si vous me l’aviez dit avant je ne sais pas si j’aurais osé le faire ». Lui souffle-t-elle. Elle cache ses yeux dans sa chemise. Elle est nue contre lui, le respire, l’inhale à le faire disparaitre aux yeux de tous.
Il caresse son dos, sa main suit la courbe de ses reins, prend ses fesses, attrape sa cuisse pour qu’elle prenne appui sur sa hanche, embrasse son cou et ses épaules. Samara passe ses bras autour du corps de son amant. Ils ne forment plus qu’un, dans cette espace à l’éclairage froid.
Aux premiers tremblements il la recouvre du manteau vert en laine et l’exfiltre de la salle municipale.
Tu as été parfaite. Cela a-t-il été insurmontable ? As-tu noté que c’est toi qui donnes un sens aux regards des autres ?
Dans cette situation ta nudité a tout son sens. Personne ne s’est jeté sur toi, ta personne et ton corps deviennent source d’inspiration.
Tu représentes la perfection, la référence à copier, pour ces étudiants en art.
La pudeur et la honte de la nudité sont juste des principes créés pour faire croire que ton corps est sale et source de désirs lubriques incontrôlables.
Ces principes sont là pour interdire essentiellement le plaisir de la femme. Utiliser comme simple instrument de reproduction, un corps féminin doit être caché afin d’éviter de provoquer les hommes jugés incapables de gérer leurs pulsions.
Ce principe excuse le viol par une perte de contrôle de la gent masculine devant l’unique présence du corps de la femme. Ce dernier détourne l’homme de l’autorité suprême.
En bref, la pudeur et la honte que provoque la nudité assurent le contrôle des mœurs et de la morale par le corps.
Samara écoute sans répondre mais intègre le monologue de Dom.
La route dans la forêt prend forme sous le halo des phares.
Samara se blottit sur l’épaule de son chauffeur et lui demande de satisfaire une envie pressante.
Une petite aire de repos aménagée se présente à eux en retrait de la route en plein milieu de cette forêt tombée dans l’obscurité. Une haie de troènes sépare la route de l’aire de repos.
Il ouvre la porte de Samara et l’accompagne dans le plus simple appareil devant le capot de la voiture, les projecteurs semblent la regarder. Elle est assise sur ses talons les jambes écartées, ses deux mains agrippées à la jambe de Dom pour ne pas perdre l’équilibre. Il lui caresse les cheveux. Elle le regarde, se mord la lèvre comme pour lui signifier qu’elle est étonnée de la situation improbable qui se déroule.
Elle pisse nue dans la forêt attachée à un homme, accroupie les jambes écartées avec impudeur.
Quelques voitures passent et éclairent un peu plus la scène insolite. Samara détend sa vessie qui est gonflée comme un ballon de baudruche. Par petits jets stridents la vessie retrouve une taille normale.
Dom descend à sa hauteur, droit dans ses yeux et commence un nettoyage avec une lingette humide et douce. Tous les recoins sont passés en revue, pas une partie de chair n’est dispensée de ses soins. La statuette n’a pas été replacée, l’accessibilité est d’autant plus aisée.
Ils ne se quittent pas des yeux un seul instant, lorsque la lingette s’aventure dans une exploration de l’orifice le plus éloigné Samara lui demande si elle va être surprise longtemps encore.
Pour seule réponse, il la redresse et la bascule sur le capot entre les deux phares. Son dos se colle à la chaleur du moteur, ses deux jambes viennent se poser sur les épaules de Dom. Il enfouit sa tête dans le plus haut de ses cuisses. Sa langue poursuit son inspection avec plus de précision et de douceur que la ouate humide.
Chacune des lèvres à leur tour accueille le visiteur. Les lèvres de chacun des partenaires constituent l’étanchéité pour que la visite se fasse de façon plus intime vers une pousse qui se tend. Samara tangue et sa respiration la trahit. Il lui prend ses seins durcis à pleines mains. Pour laisser se reposer la pousse au bord de l’explosion, il navigue à présent vers une nappe phréatique alimentée d’un fin ruissèlement. En spéléologue averti il contrôle l’origine de ce flux et entre dans un boyau doux. Sans s’y attarder plus que de raison il retourne donner de ses nouvelles au petit bambou qui n’a pas dégonflé. Samara appelle par geintes successives. Pour lui prêter secours, il remonte jusqu’à son visage et prend sa tête à deux mains. Il présente son sexe devant une porte d’entrée déjà largement ouverte et sans plus aucune sécurité. Dans l’unisson de leur souffle Samara succombe et Dom va la rejoindre sans plus attendre.
Il l’embrasse et reste emprisonné entre les jambes de Samara comme pour profiter de ce trop court moment.
Il lui embrasse les seins en se redressant, l’aide à descendre du capot.
Lui offre de quoi se refaire une toilette et la couvre de son manteau.
Ils n’ont échangé aucune parole, seuls les yeux ont parlé.
Elle retrouve ses vêtements que Dom avait soigneusement mis dans un sac sans qu’elle ne le voit.
Elle le regarde et lui sourit, la voiture est déjà sortie de l’aire qui n’a pas été de tout repos. Lui demande si elle peut se rhabiller en prévoyant un refus qui ne manque pas de confirmer ses prévisions.
« Vous ne m’avez pas répondu vous allez me surprendre tout le temps comme cela ? Je ne sais pas si je vais tenir avec ce rythme émotionnel. »
Dom esquisse un sourire malicieux et répond : pourquoi pas ?
Le restaurant dans un village calme offre un petit parking mal éclairé pour sa clientèle, quelques voitures s’y trouvent.
Les deux amants encore essoufflés s’embrassent. Dom retourne Samara, la penche en avant pour qu’elle pose ses deux mains sur le siège. Elle se cambre au contact métallique qui se présente au dernier gouffre inexploré.
Le plug métallique est gobé lentement, tant la zone est lubrifiée par l’excitation des derniers évènements.
Tout doucement Samara en prend possession et la main de Dom quitte le rosebud.
Est-ce que cette réponse te suffit ? demande Dom.
« Je pense que oui » dit-elle un peu secouée.
Une fois rhabillée ils se dirigent vers la petite auberge. Les gravillons craquent sous les pieds. Le rosebud vibre à chaque pas et donne l’impression qu’une bille cogne sur les parois de son rectum. Les vibrations se prolongent à sa base pour solliciter les nervures de son anus.
Ils sont accueillis par la patronne de la maison qui les place et leur présente les menus.
En s’asseyant les jambes de Samara se dérobent et ne peuvent retenir la vitesse de la chute sur l’assise, ce qui a pour effet d’appliquer une pression sur l’engin qui n’en demandait pas plus pour s’enfoncer encore un peu plus en elle.
Ainsi calée, le repas peut commencer.
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Mon maso n'a droit à rien...et rien c'est rien. J'ai bouffé son âme !!!
Pas de profil sur bdsm fb, ou autres....pas de contacts avec d'autres femmes, sauf sa famille.
Ma domination c'est pire que l'esclavage. Il n'existe plus seul. Il est une partie de moi même. Même son tel, c'est moi qui lui ai offert, mais celaxreste mon tel, il faut ma permission.
Est il heureux ainsi ? Je n'en sais rien. Sauf qu'il ne changerai pas sa situation pour rien au monde. Nous sommes allé trop loin dans les pratiques ?
Il m'appartient entièrement et totalement. Même ses pensées sont à moi. Il me donne tout de lui même depuis si longtemps déjà. Il est plus dévoué qu'un labrador.
C'est son choix de vie. L'abandon total. Ce n'est pas un modèle. Non c'est une lente glissade vers des pratiques de plus en plus hard, jusqu z la possession complète de son âme.
Bisous à lui. Oui, j'aime mon maso. Il le sait, il le sent, c'est pour cela qu'il s'est donné complètement.
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Les pensées d'Alexandre se teintaient d'obsession, l'image de Sophie le hantant avec une intensité croissante. Il ressentait en lui une brûlante envie de la soumettre à nouveau, un désir qui s'alourdissait d'instant en instant. Ce besoin devenait une urgence, presque une nécessité : il devait ressentir sa soumission totale, s'assurer qu'elle restait à sa merci. Il y trouvait à la fois une jouissance subtile et une tranquillité étrange, comme s'il devait à tout prix prouver que son emprise sur elle demeurait intacte.
Peu importait que ce soit en pleine semaine. Alexandre savait que Sophie était au travail, mais cela ne le retint pas. Il saisit son téléphone et lui envoya un message :
"Bonjour Sophie, j'espère que ta journée se passe bien et que cela va continuer ainsi. J'aimerais satisfaire ma curiosité... pourrais-tu me donner quelques détails sur ton environnement du moment ? Décris-moi également la tenue que tu as choisie ce matin."
La réception de ce message la prit par surprise. Sophie sentit une pointe d'angoisse la traverser. Ce n'était pas dans les habitudes d'Alexandre de la contacter pendant ses heures de bureau. Il connaissait bien son emploi du temps et savait à quel point elle était prise. Ce message impromptu la déstabilisa, mais en même temps, éveilla une curiosité teintée d'excitation. Que cherchait-il à comprendre, à savoir ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre, bien que l'intention d'Alexandre reste floue. Après tout, elle se sentait en sécurité, loin de la portée de ses mains et de ses regards si perçants, ces regards si intenses qu'elle peinait parfois à les soutenir.
Elle répondit alors avec minutie :
"Bonjour Alexandre. Actuellement, je travaille sur mon ordinateur, à mon bureau. Le mur en face de moi est vitré de haut en bas, donnant sur le couloir. Sur les côtés, seules les parties supérieures sont vitrées, séparées des bureaux voisins par des persiennes inclinables. Derrière moi, un mur similaire, moitié vitré, ouvre sur l'extérieur, étant donné que je suis à l'étage. Est-ce que cela vous satisfait ?"
Alexandre prit quelques secondes avant de répondre, puis demanda des précisions :
"Ton bureau... L'avant est-il ouvert ou fermé ?
La question, inattendue, l'intrigua. Mais, fidèle à son envie de sincérité, elle lui expliqua qu'il était fermé sur le devant. Alexandre prit un instant, puis répondit :
"Parfait. Je commence à bien visualiser ton espace. Et les persiennes ? Elles sont ouvertes, partiellement fermées ou complètement fermées ?"
Elle lui expliqua alors qu'elles étaient généralement à moitié fermées, pour plus de discrétion, bien qu'on puisse distinguer ses collègues de chaque côté, et vice-versa.
Puis vint la question qu’elle avait presque anticipée, celle à laquelle elle ne pourrait répondre qu'en se dévoilant un peu plus. Alexandre écrivait avec calme, mais elle percevait l'attente :
"Maintenant, Sophie, pourrais-tu me décrire précisément ta tenue ?"
Elle prit une inspiration. Malgré l'étrangeté de la demande, elle sentit en elle un frisson lui parcourir la nuque. Alors, elle répondit :
"Aujourd'hui, je porte une culotte en dentelle noire assortie à mon soutien-gorge. J'ai choisi une jupe au-dessus des genoux, des collants noirs et des bottines à talons moyens. Pour le haut, c'est un chemisier beige léger qui laisse deviner un peu la couleur noire de mon soutien-gorge, avec une petite veste en cuir."
La réponse d'Alexandre ne tarda pas. Elle ne pouvait voir son visage, mais elle sentait à travers son message l'étincelle qui s'allumait en lui. De son côté, Sophie se demandait encore quel effet ses mots pouvaient bien produire en lui, pourquoi décrire son environnement et sa tenue semblait éveiller tant d'intérêt. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car le message suivant d'Alexandre lui apporta une réponse, laissant un souffle de promesse suspendu dans l’air.
Alexandre, le ton incisif, laissa entendre à Sophie qu'il appréciait sa tenue provocante, même au travail. Il se délectait de savoir qu'elle laissait subtilement deviner ses formes. Son message était clair :
"Je m'aperçois que tu aimes bien laisser deviner tes belles formes et ton corps même au travail. Je vais donc t'aider, puisque tu le fais à moitié..."
À cette lecture, Sophie sentit la pression monter d'un cran. Elle réalisa que, même à distance, Alexandre avait une emprise sur elle, un pouvoir d'influence tel qu'il pouvait faire vibrer son esprit, la pousser à franchir des limites qu’elle n’aurait jamais imaginé franchir dans un contexte aussi professionnel. Son cœur battait fort quand le message suivant s'afficha sur son écran :
"Envoie-moi une photo prise sous ta jupe pour me montrer tes collants avec ta culotte, et une autre pour me montrer ton soutien-gorge. Je te laisse deux minutes... même si j'ai bien compris que ton environnement n'est pas favorable à cette action."
L’ultimatum ne laissait guère de place à l’hésitation. Elle savait qu’elle devait agir vite, entre les passages dans le couloir et les regards de ses collègues à droite et à gauche de son bureau. L’étage n’était pas calme, l’activité battait son plein autour d’elle. Pourtant, son corps frémissait, l'excitation se mêlant à une pointe de stress. Elle n'avait guère de choix et devait honorer cette demande en équilibre entre son travail et l’attente d’Alexandre.
Elle tenta plusieurs fois de prendre les photos, mais la tâche était plus difficile qu'elle ne l’avait imaginé. Les clichés se révélaient flous, mal cadrés, une lueur d'impatience se mêlant au stress grandissant. Après plusieurs essais, elle parvint enfin à prendre deux photos qu’elle jugea acceptables et les envoya à Alexandre.
Sa réponse ne se fit pas attendre :
"Bravo, Sophie. Ta description correspond bien aux photos. Sache que les inspections, même à distance, sont possibles... et obligatoires."
Un frisson parcourut Sophie. Dans sa précipitation, elle se souvint d'un détail qui la fit rougir ; elle n’avait pas encore rectifié ce petit morceau de toison qui lui semblait si flagrant. Elle pria pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Son téléphone resta silencieux, mais ce silence n’apaisa en rien son esprit ; au contraire, il fit monter en elle une angoisse étrange, un mélange de crainte et d’impatience. Elle sentait chaque battement de son cœur s’accélérer, son excitation grandissant malgré elle.
Puis, enfin, un nouveau message d'Alexandre apparut :
"Je voudrais juste t'informer que tu as légèrement dépassé le temps que je t'avais laissé. On verra cela plus tard. Ta prochaine mission est un peu plus complexe. Je te laisse cinq minutes pour enlever ta culotte sous ton collant. Tu as bien sûr le droit d'aller aux toilettes, où qu'elles se trouvent dans tes bureaux. J'attends la photo confirmant que tu as bien accompli la mission, à ton bureau, s’il te plaît. Je veux voir la chaise sous tes fesses."
Cette nouvelle demande sembla à la fois audacieuse et irréelle pour Sophie, tiraillée entre les impératifs de son travail et la sphère privée que représentait Alexandre. Mais elle savait qu’elle irait jusqu’au bout pour le satisfaire. Elle quitta discrètement son bureau et se dirigea vers les toilettes, tâchant de ne pas attirer l’attention. Dans l’intimité de la cabine, elle se retrouva face à l'ampleur du défi. Avec son collant, elle devait se dévêtir presque entièrement, ce qui ajoutait une touche de vulnérabilité inattendue à la scène. Elle plia soigneusement sa culotte dans sa main, en se promettant de rester discrète. Son seul souhait, maintenant, était d’éviter toute rencontre fet discussion fortuite dans le couloir.
Les cinq minutes filaient à toute vitesse, chaque seconde ajoutant à la tension du moment. Alors qu'elle retirait sa culotte, elle sentit une vague d'excitation pure traverser son corps, une réaction incontrôlable et troublante. Une légere humidité s'était installé sans qu'elle en prenne conscience, témoignant d'une part de son corps qui répondait à ce jeu de domination malgré elle.
De retour à son bureau, elle exécuta la dernière étape : la photo finale. Avec l’expérience acquise des premiers clichés, elle s’y prit plus efficacement cette fois-ci et réussit en quelques essais. Elle n'avait pas eu le temps de rectifier ce fameux détail de pilosité et n’avait même pas pensé à vérifier l’heure, mais la précipitation ajoutait encore à l’intensité de cette mission.
Elle appuya enfin sur "envoyer".
Alexandre prit son temps pour répondre, savourant chaque seconde pour maintenir Sophie dans un état de pression et d’angoisse croissante. Après quelques minutes, son message arriva, révélant qu'il était satisfait de la photo, mais qu'elle avait presque échoué au niveau du timing. Il la mit en garde, lui indiquant qu'il verrait cela plus tard.
"Tu n’as pas rectifié ton oubli de la dernière fois. Je vais certainement te corriger pour ça la prochaine fois que nous nous verrons. Pour l’instant, reste à ton bureau et enlève le soutien-gorge de ta poitrine généreuse."
La mission prenait une tournure bien plus délicate. Son chemisier à manches longues compliquait la tâche, et elle pouvait déjà imaginer son corps sans soutien-gorge, une pensée qui l’angoissait intensément.
Il continua, la voix presque omniprésente :
"Comme tu n’arrives pas à respecter le timing que je t’impose, je vais comptabiliser le temps que tu mettras pour le faire, mais je ne te donnerai pas de durée. Je vais démarrer le chrono dès que j'enverrai ce message.
À la réception de ces mots, un souffle de soulagement la traversa, mais le stress revint aussitôt. Son environnement ne se prêtait absolument pas à ce genre de manigance. elle sentit des bouffées de chaleur monter en elle, comme si elle passait un examen crucial.
Elle s’exécuta, tentant d'agir avec un mélange d'adresse et de naturel. Les collègues passaient de temps à autre dans le couloir, la forçant à feindre une concentration sur son écran, cachée derrière la sécurité de son bureau. Mais cette protection était relative, car la tension de la situation lui procurait une excitation inattendue, la rendant à la fois nerveuse et affamée de cette expérience.
Finalement, elle prit une photo par le bas de son chemisier pour montrer sa poitrine sans soutien-gorge. En relisant le message d’Alexandre, elle sentit une pincée d’angoisse. L'insatisfaction qu'il exprimait au début du texte la déstabilisa, mais la suite clarifia la situation :
"Je ne veux pas une photo sous le chemisier. Débrouille-toi pour prendre une photo de ta magnifique poitrine avec le chemisier ouvert. Je veux voir clairement tout cela, avec les vitres de ton bureau en arrière-plan."
Là, c'en était trop. Un frisson la traversa. La mission était risquée, et elle n’avait aucune visibilité sur le couloir ; n'importe quel collègue pouvait surgir à tout moment. L’idée qu’un regard indélicat puisse la surprendre la terrifia, mais en même temps, une excitation intense pulsait en elle.
Alexandre ajouta, presque comme un ultimatum :
"Pas de temps pour cela, mais à l’expédition de ce message, je lance le chrono à nouveau."
Sophie comprit qu’il dépassait les limites du contrat, mais l’adrénaline, la sensation d’être à la fois vulnérable et terriblement vivante, était une tentation à laquelle elle ne pouvait résister. Elle ne voulait pas le décevoir et, pour elle-même, elle aspirait à se prouver qu’elle pouvait se transcender.
Tremblante, elle releva le défi. Dans une hâte presque frénétique, elle prépara son téléphone et commença à déboutonner son chemisier, déterminée à perdre le moins de temps possible. Son cerveau était en ébullition, son corps vibrant d'adrénaline. Elle pouvait presque sentir les vibrations des pas des gens qui approchaient dans le couloir, comme une menace sourde résonnant à travers la moquette confortable. Chaque pas faisait monter l’excitation et le stress en elle, un mélange explosif qui la poussait à agir, à saisir ce moment.
Son corps était en éveil, sensible à chaque sensation, tel un garde vigilant dans son mirador. Dès que son chemisier fut déboutonné, elle s'empressa de capturer ce moment précieux, vérifiant avec une impatience presque palpable que la photo était réussie. Fort heureusement, l’image était à la hauteur de ses attentes. Une fierté immense l’envahit alors qu’elle contemplait cette photo, dans laquelle elle se trouvait mise en valeur, presque excitée à l’idée de se voir ainsi sur l’écran de son appareil.
Avec un geste rapide, elle referma son chemisier, ce dernier n’étant que le seul rempart entre ses seins et le regard de ses collègues. Une sensation troublante lui parcourut le corps alors qu'elle sentait ses tétons se dresser à travers le tissu, révélant l'absence d’un soutien-gorge. Elle retourna la photo avec fierté, savourant la réussite de cette étape, émerveillée par l'esthétisme qui s'en dégageait.
Comme à son habitude, Alexandre prit un moment avant de répondre à Sophie. « Félicitations, Sophie. Je suis très fier de toi pour avoir franchi toutes ces étapes. Tu peux vraiment être fière de toi, tu as su combler les désirs qui me brûlaient aujourd'hui. Cette dernière photo est magnifique, et j'ai hâte de te revoir au plus tôt. » Un soulagement intense envahit Sophie en lisant ce message ; elle pensait, à tort, qu'elle était enfin tranquille et que les épreuves étaient derrière elle.
Cependant, après quelques instants, Alexandre revint avec un nouveau message. « La journée n’est pas finie. Il te reste encore quelques heures de travail, et je souhaite que tu ne remettes pas tes sous-vêtements. Reste ainsi jusqu'à la fin de la journée. Je me laisse la possibilité de te demander, à tout moment, une photo de contrôle. D'autre part, si tu es disponible, je te propose de nous retrouver ce soir. »
Sophie se sentit submergée par cette demande. Elle avait une réunion avec ses collègues dans quelques minutes et ne savait pas comment gérer cette situation. Pourtant, son esprit se projetait déjà vers ce soir, imaginant les moments plus intimes qu’elle pourrait partager avec lui. C'était ce qu'elle espérait ardemment.
Mais Alexandre lui renvoya un nouveau message, faisant le bilan de leurs récents moments partagés, bien que distants. Malheureusement, avant que nous puissions nous retrouver, je dois te dire que j'ai chronométré tes deux derniers défis, et avec le temps que tu as dépassé pour les deux premiers, cela totalise 11 minutes. Une onde d'angoisse s'empara de Sophie à cette annonce, une tension qu'elle croyait apaisée revenant en force.
« Dis-moi, as-tu des petites pinces pour relier les documents dans ton bureau ? »
À cet instant, elle comprit que le jeu n'était pas terminé.
« Oui, j'ai des petites pinces en acier noir pour relier mes documents lorsque je fais des rapports. Elles sont dotées de deux boucles chromées rabattables de chaque côté, une fois les documents pincés. Est-ce bien cela que tu souhaites savoir ? »
Alexandre confirma son besoin avec une simplicité déconcertante, puis lui donna sa dernière mission. « Puisque tu as échoué aux deux premières missions et que tu as pris ton temps pour les deux dernières, voici ce que je vais te demander. Prends quatre de ces petites pinces. Prends-en deux, soulève tes collants, tout cela en restant à ton bureau. Mets-en deux sur tes lèvres, et pour les deux dernières, je te laisse deviner où il serait judicieux de les placer. »
Un frisson parcourut le corps de Sophie alors qu'elle lisait ces instructions. Le défi, à la fois audacieux et provocateur, faisait battre son cœur plus vite. La tension entre l'excitation et l'appréhension s'intensifiait à chaque mot. Elle savait que cette demande allait au-delà du simple jeu, plongeant dans un univers de défis personnels et de découvertes intimes.
Avec une détermination mêlée d'excitation, elle se leva, prenant les petites pinces avec une main tremblante, son esprit se débattant entre la réticence et l'anticipation de ce qui allait suivre.
« Je te laisse les installer. Il n’y a pas de chrono puisque c’est ta punition d’avoir échoué. Envoie-moi une photo de chaque, ce sera le départ du chrono des 11 minutes que tu as mises. À la fin de ces 11 minutes, je veux que tu me renvoies les photos pour prouver qu’elles sont toujours en place. Bien entendu, je vérifierai l’horodatage de chacune. Et s’il te plaît, débrouille-toi pour qu’il n’y en ait pas moins, car je serai capable de te demander de recommencer. »
Sophie tremblait à l’idée d’exécuter cette sanction. La nature de cette épreuve l'angoissait, et elle savait pertinemment que ces pinces, en acier noir, étaient particulièrement solides et pinçaient très fort. Elle prit un moment pour essayer de les assouplir, ouvrant au maximum les mâchoires métalliques, son cœur battant la chamade à l'approche de ce qu'elle allait faire.
Avec une détermination mêlée de peur et d'excitation, elle écarta le collant de ses lèvres. La première pince s’accrocha à sa première lèvre. La douleur fut instantanée, intense, un choc électrique qui la traversa. Elle se força à respirer profondément alors que la pince s’installait, la sensation d’écrasement déjà présente. Lorsqu'elle fixa la seconde pince à sa lèvre, une vague de souffrance encore plus vive la submergea. C'était à peine supportable, mais elle serra les dents et décida de ne rien lâcher.
Pour les deux dernières pinces, elle comprit sans l’ombre d’un doute qu’il ne s’agissait pas de les fixer autour d’un dossier. Elle glissa ses mains sous son chemisier, ses doigts frôlant sa peau chaude et sensible, et les plaça avec hésitation sur ses deux tétons érigés, témoins de l’excitation et de l'angoisse qu'elle ressentait. La douleur fut tout aussi intense dès les premières secondes. Sophie eut l’impression que ses lèvres et ses tétons allaient être cisaillés sous la force implacable des pinces en métal.
Elle se dépêcha de prendre les photos, la tension palpable dans l’air, et les envoya à Alexandre, son corps tremblant d’excitation. La douleur était difficilement contrôlable, son cerveau en ébullition, tout comme son corps. Les secondes semblaient s’étirer à l’infini alors qu’elle s’efforçait de tenir jusqu’au bout de l’épreuve, son esprit vacillant entre la résistance et l'abandon.
Pendant ce temps, elle jeta un coup d'œil furtif à l'horodatage de ses premières photos, cherchant à connaître l’heure exacte de l’envoi pour ne pas commettre d’erreur dans le chronométrage. Chaque instant était une lutte, chaque battement de cœur un rappel de son défi à surmonter.
La douleur était insoutenable, mais Sophie commençait à l'apprivoiser, comme si son cerveau tentait de prendre le dessus sur cette souffrance aiguë. Elle savait que les 11 minutes allaient etre interminables. Pour échapper à l’inconfort, elle tentait de concentrer son esprit sur autre chose, mais la douleur la rappelait à l'ordre à chaque instant. Chaque mouvement devenait un défi, chaque frémissement une épreuve.
Elle redoutait qu'un collègue n'entre dans le bureau, imaginant ce supplice prolongé au-delà de toute mesure. Comment réagirait-elle dans une telle situation ? Parviendrait-elle à cacher son ressenti, à maîtriser son visage et ses gestes, alors que la douleur la consumait de l'intérieur ? Aurait-elle la force de réprimer des cris de souffrance ? Ces scénarios la terrifiaient, l'angoisse s'accumulant à chaque seconde.
Lorsque, finalement, elle estima que le chrono était bien dépassé, elle reprit les photos et les envoya à Alexandre. Malgré tout, aucune consigne ne lui avait été donnée pour enlever les pinces une fois les photos envoyées. Dans un mélange de sagesse et de douleur, elle décida de les conserver, attendant patiemment le retour d'Alexandre.
Celui-ci, conscient que cette ambiguïté était volontaire, lui répondit rapidement avec une bienveillance inattendue. « Les photos me satisfont. Tu peux les enlever à ta guise. »
Sophie ne se fit pas prier. Elle commença par un sein, enlevant délicatement la première pince. Une vague de douleur, plus intense qu'à la pose, la submergea. C'était à la fois un soulagement et une torture. Elle enleva la seconde pince de la même manière, puis glissa sa main sous son collant pour retirer les deux dernières. Telle ne fut pas sa surprise de découvrir que son collant était plus qu'humide. Son corps l'avait de nouveau trahi, et d'une manière presque généreuse.
Elle ôta rapidement les deux dernières pinces, et à chaque retrait, une nouvelle intensité de douleur la pénétra, mélangeant souffrance et soulagement. Ce fut un moment de libération, mais à sa grande surprise, l'excitation de son corps persistait, malgré la douleur. Maintenant que l’épreuve était terminée, elle ressentait une excitation profonde en elle, semblable à un volcan prêt à exploser, mais qui restait désespérément contenu. Un contrôle difficile à maintenir, une tension palpable, prête à s’évader à tout moment.
Alexandre lui fit un retour, lui signifiant que c'était la dernière chose qu'il allait demander avant leur rencontre de ce soir : prendre une photo de ses lèvres marquées par les pinces ainsi que de ses tétons. À sa grande surprise, elle s'exécuta presque joyeusement. Elle s'habituait déjà à ces gestes qu'une heure auparavant, elle n'aurait jamais imaginés pouvoir réaliser sur son lieu de travail. Une sensation de défi l'envahit, mêlée à une excitation nouvelle. Elle se sentait presque à l’aise, décomplexée, capturant des instants intimes de sa vie dans l’intimité de son bureau.
La révélation de ses propres capacités à assouvir les désirs d'Alexandre l'étonnait. Elle avait surmonté ses plus grandes peurs, et ce constat lui procurait une fierté brûlante. En envoyant les photos, son cœur battait à tout rompre. Alexandre, en retour, exprima toute sa satisfaction. « Je suis ravi d'avoir une soumise qui exécute si bien mes désirs, qui accepte les punitions qu'elle a elle-même engendrées. Rendez-vous ce soir. »
L’excitation de Sophie monta en flèche à l’idée de le revoir. Cependant, elle devait d’abord gérer cette fin de journée de travail. Dans une tenue non conventionnelle pour elle, avec un corps en ébullition, l'entrejambe trop humide pour un environnement professionnel, ses tétons devenaient terriblement sensibles aux frôlements de son chemisier. Chaque mouvement était un rappel de son état d’excitation. La réunion qui l’attendait la stressait tout autant qu’elle l’excitait.
Pourtant, elle se rassurait : tout allait bien se passer. Enivrée par cette parenthèse au bureau, elle se sentait comme sur un nuage, incapable de redescendre. Les fantasmes qu'elle se faisait de sa soirée avec Alexandre la tenaient en haleine, amplifiant son désir et son impatience. Elle essayait d’assumer l’absence de sous-vêtements en cette fin de journée, se rendant compte qu’au fond, elle y prenait goût. Cette petite excitation de l’interdit la maintenait sous pression, éveillant son esprit à toutes les possibilités de la soirée à venir.
Elle était impatiente de le retrouver, avide d'autres défis à relever. Elle aimait lorsque le petit diable qui habitait Alexandre s'exprimait, éveillant en elle une imagination débordante. Chaque pensée, chaque anticipation du moment à venir l’enflammait davantage, la poussant à explorer des limites qu’elle n’aurait jamais cru possibles.
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Je démarre le moteur et met un peu de musique pour me relaxer pendant le trajet. Il y a encore du monde sur la route à cette heure-ci et le rythme lent des voitures s'écoulant vers l'autoroute me permet de commencer à me détendre.
Je repense à ce que j’ai pu oublier de faire au bureau, aux différentes tâches qui m'attendent lundi, à cette réunion interminable que je vais devoir subir mercredi...puis peu à peu mes pensées quittent mon monde professionnel pour glisser vers ma vie en dehors...
Cette semaine s'est écoulée très vite et j’ai à la fois l'impression que le week-end était hier et qu'il s'est passé une éternité depuis la dernière fois où je me suis retrouvée à genoux à ses pieds. J’adore ce moment où je peux enfin être moi et où Il lâche tout pour me regarder et n'être qu'avec moi, sa propriété...dans notre bulle.
Oui cette semaine est passée très vite. Je suis incapable de me rappeler exactement quelles incursions il y a eu dans notre monde. En effet, les deux facettes de notre vie sont à présent tellement entrelacées, tellement soudées, que je ne fais plus vraiment attention à ce qui appartient à quoi. Les règles sont devenues des réflexes et notre mode de vie une habitude, une normalité...la vie, notre vie.
Je souris en m'insérant sur l'autoroute. Je jette machinalement un regard dans l'angle mort tout en pensant que j’aime vraiment quand Il se sert de moi car il a soudainement besoin de jouir. C'est vraiment quelque chose que j’adore parce que j’ai à la fois la sensation de lui être vraiment utile et à la fois cela me montre que je lui appartiens et qu'Il a toujours autant de plaisir et d'excitation à toucher et pénétrer mon corps.
Cette réflexion me renvoie à mardi et cet enchaînement qui l'a amené à sa grande constatation de la semaine.
Je me rappelle quand à table, pendant qu'Il revenait avec le plat, Il m’a glissé à l'oreille : "Sois prête à 22h ce soir, j'ai besoin de ton sexe !".
Le reste de la soirée s'est écoulé très normalement. Nous avons vaqué à nos occupations et vers 21h, il est redescendu de son bureau pour s'installer avec moi dans le canapé et continuer de discuter de notre journée comme si de rien n'était en attendant l’heure du rdv pervers, sourire.
A 21h55, je me suis levée et Il s'est arrêté de parler. Je me suis déshabillée devant lui, j’ai perdu toute gêne et toute honte maintenant, je rougis mais je n’hésite quasiment plus, puis agenouillée à ses pieds tout en me caressant doucement tout en le regardant fixement dans les yeux où la lueur de son excitation et de sa perversité brillaient. Je n’ai pas eu besoin de trop m'activer parce que j’étais déjà trempée. J’adorais vraiment lui être utile.
A 22h, Il m’a demandé :
"Es-tu prête ?"
"Oui Mon Maître !"
"Alors viens t'empaler sur moi !"
Je me suis relevée et sensuellement je me suis installée entre ses cuisses. J’ai bougé lentement pour essayer de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Mais au bout d'un moment, Il en a décidé autrement et m’a mise à quatre pattes sur le canapé avant de venir s’empaler et me prendre plus énergiquement et rapidement. Il a joui assez vite en moi et j’adore cette sensation. Aucune frustration même sans jouissance de ma part car mon Maître est attentif et m’offre moult jouissance pour mon épanouissement, mon équilibre ...
Ensuite, je suis revenue me mettre à genoux devant lui et de ma langue, ma bouche, langoureusement et avec gourmandise, j’ai nettoyé son sexe comme Il aime et il apprécie ma façon de faire depuis nos débuts. J’aime qu’il utilise aussi ma bouche et qu’il puisse en prendre possession comme tout autre orifice, je lui appartiens corps et âmes. Enfin, je me suis prosternée à ses pieds en position d’humilité en les embrassant pour le remercier.
Après ce rituel consenti, choisi à deux, Il m’a demandé de venir m'asseoir près de lui et Il m'a embrassé tendrement, tout en démonstration et matérialisant ainsi la chance qu'Il avait de me posséder. Il est attentif et protecteur, et tout comme moi, il a ce besoin d’affection et de verbaliser ou de montrer son amour. Notre relation est un Tout, où nos facettes s’entremêlent et où chacune d’elles nous lient et nous équilibrent, il est mon Tout, je suis son Tout et nous nous appartenons.
La discussion a repris mais une idée a petit à petit germé dans sa tête...
Oups ! Ce n'est pas une raison pour rater la sortie...loin dans mes pensées… je me rabat entre deux voitures, juste avant la bifurcation. Il ne manquerait plus que ça. Que je sois en retard parce j’étais perdue dans mes réflexions.
Ce même soir, nous discutons de cette notion d’utilisation et donc au bout d'un moment, je lui avais demandé ce qu'Il ressentait vraiment quand Il m'utilisait ainsi et s'Il partageait ce besoin d'explorer cette sensation et d'aller de plus en plus loin sur cette voie ? M’utiliser, me faire utiliser, me regarder être utilisée… tellement de possibilités dans un seul mot…
Avant de lui répondre, Il m’a demandé de construire ma pensée et de coucher par écrit ce que je désirais vraiment sur ce plan et ce que j’entendais par "être utilisée".
Cette réflexion n'avait pas été facile à mener et, le soir même, j’avais demandé un délai de 24 heures pour pouvoir finir de rédiger. En effet, mon Maître me connait et sait que parfois sur certains sujets m’exprimer est compliqué car je ne trouve pas les bons mots, où j’ai du mal à verbaliser des émotions, des sensations, des envies, des fantasmes et que donc l’écrit sera une manière plus approfondie pour moi de répondre à ce type de questionnement pour répondre avec entièreté et recul. Cette manière d’opérer s’avère un bon modèle, un bon process dans la construction de notre relation, dans ses avancées, dans ces dépassements. J’avais donc réfléchi et employée une partie de mon temps libre à rédiger.
Nous en avions rediscuté le mercredi soir et il ressortait clairement de mes écrits et de notre discussion que nous avions envie et besoin de pousser cet aspect de notre vie sur des temps délimités. J’avais besoin de me sentir "chose" autant que de me sentir aimée et entourée. J’avais besoin de ces allers-retours et de ce contraste. Cela m'avait étonné et questionné voire perturbée. Pour sa part, cet aspect lui était aussi nécessaire au vu de l’évolution très rapide et en constante progression de notre relation si spéciale, intime et évidente. C’était pour Lui aussi des aspects nécessaires à sa construction : utiliser et faire utiliser sous ses yeux, je le savais mais à cette heure ce n’était pas un sujet que nous avions réabordé depuis nos débuts puisque dans mes limites. L’amour, la confiance l’un en l’autre nous amenaient vers ces terres inconnues pour moi et faisant partie de son passé pour lui.
Comme quoi laisser libre cours à ses envies et les exprimer librement avait vraiment du bon. Sans tabous, nous bâtissons ainsi notre relation et notre avenir.
Arrivée devant la maison, je gare ma voiture et pénètre dans l'entrée.
J’entends tout de suite une musique au loin. Je prête immédiatement l'oreille puisque je sais que suivant le style musical, c'est peut-être une demande spéciale de sa part. En effet, nous avons mis ce code en place qui m’indique selon son humeur, ses envies ou désirs, ce qu’il attend de moi, ça me rassure et me prépare à la transition.
Mais ce soir, je ne reconnais pas le morceau. En tout cas, il ne correspond pas aux codes habituels. Il me semble que c'est un air de musique classique connu sans être certaine de savoir lequel. Je dirais Vivaldi sans grande certitude, ma culture musicale classique n’étant pas riche.
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Bonjour à tous.
Un grand merci à toutes et tous qui m'ont soutenu. Tout particulierement à Elléonor, Katarina, Ossaum et Vero. Leurs critiques et leurs points de vue de femme, de soumise m'ont aidé à enrichir les personnages et l'histoire. J'éspere que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Se sont les groupes, les posts, les échanges qui m'inspirent.
Vous trouverez des références musicales dans cette histoire. c'est vraiment ce qui passait sur ma playlist lorsque j'ai composé ce récit.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire la premiere partie Le jardin - C1 premier rendez vous.
Merci à Jardin en friche pour sa relecture
Chapitre 1 / 2 – Excuse de miel chaud
Ses yeux s’emplissent de lumière. Elle reste ankylosée sur son siège. Elle sourit.
Un sourire que tous ceux qui ont douté d’eux connaissent. Surpris de leur résultat. Qui prennent conscience qu’ils peuvent faire. Elle sent en elle une énergie folle, une envie de tout foutre en l’air et de crier qu’elle a retrouvé sa liberté. Qu’elle en train de naître. Qu’elle est en train d’éclore. Quelle est en train d’être.
Sa raison revient, il est temps de reprendre le chemin du foyer familial.
Il va falloir gérer, elle le sait. Se cacher, mentir aussi.
Pas question tant que l’on est sûre de rien de tout faire voler en éclat. Cet homme qu’elle vient de voir pour la première fois. Cet espoir qui s’installe. Elle doit prendre son temps pour analyser la situation. Profiter de cette magnifique étape de découverte de ce monde DS dans lequel elle glisse sans le désir de freiner la chute. Savourer la découverte de cet homme.
Que connaît-elle de ce monde hors de quelques romans lus en cachette ? :
«Les Onze Mille Verges» G. Apollinaire. Le plus connu de la littérature française.
« Histoire d’O » de D. Aury (Pauline Reage) évidemment c’est la référence SM et DS.
«L’Art de la fessée» Jean-Pierre Enard/Milo Manara. Depuis cette lecture, elle ne prend plus le train de la même façon. Elle espère une rencontre.
«Le Lien» Vanessa Duriès.
«La Femme de papier» Françoise Rey.
Et puis quelques films aussi qui traitent de la Domination et de l’appartenance qui l’ont aidée à comprendre le mécanisme complexe de la soumission. Quatre films en cinquante ans qui marquent des époques passées. Mais qui décortiquent le processus entre deux personnes. Ce désir d’appartenance de l’un, ce désir de la possession de l’autre. L’ambiguïté de l’autorité et du pouvoir. Les alternatives qui s’offrent à nous. Cette notion de liberté, toute théorique, relative à l’univers dans lequel on se trouve. « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. », dit Rousseau.
Histoire d’O, encore lui, décidément c’est un classique.
Portier de nuit - avec Charlotte Rampling.
La Pianiste avec I. Huppert.
Belle de jour avec Catherine Deneuve.
Elle a aussi surfé sur le net pour comprendre, comme tout le monde, sur des sites spécialisés, mercantiles, encombrés d’hommes en peine de trouver une partenaire de jeu, de brouteurs francophones qui cherchent le pigeon et de promeneurs qui viennent s’émoustiller.
Elle a trouvé des définitions qui ont fait cheminer sa réflexion.
Domination / Soumission/ Maitre / Esclave. Appartenance, abandon de soi, confiance, respect…Consentement, désir, plaisir, liberté, sécurité, protection…. Tous ces mots qui virevoltent. Toutes ces définitions qui n’en finissent pas de s’entrechoquer.
Paul Carrack remercie Sunny pour ce bon moment passé, la chanson accompagne S durant une partie du trajet.
Son sourire la rend encore plus belle. Ses cheveux n’ont pas repris leur place. Elle ne souhaite pas enlever de ses lèvres le goût de son amant qui lui a donné un baiser. La statuette immiscée entre ses cuisses lui rappelle l’univers espéré.
Elle croise une voisine dans l’ascenseur qui tente d’entamer un dialogue convenu, répond sans conviction. Elle ne s’attarde pas sur le palier.
Il est quinze heures, ses deux fils peuvent rentrer à n’importe quel moment du lycée et de la fac. Son Mari rentrera vers dix-neuf heures. Elle fonce dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle se retrouve en face d’elle. Le miroir ne ment pas, il reflète une autre femme. Très vite floutée par la buée. Sa nouvelle image disparait.
Que faire de la statuette ? Elle décide de demander à son propriétaire. Cette démarche l’amuse.
Demander l’autorisation !
Elle se surprend à prendre plaisir à le faire. Plus pour avoir un contact avec D que pour respecter un ordre.
Une notification apparait sur l’écran central de la voiture de Dom. Une radio soul diffuse Thee Sinseers pleurent « Seems like » (il manque des guillemets, double point,…)
Un des seuls avantages des embouteillages, c’est que l’on peut répondre à ses messages. On peut réfléchir sans être dérangé. Autour de lui dans les autres véhicules avec le même enthousiasme les voisins tapotent sur des écrans. Plus cocasse encore, ils parlent seuls en regardant dans le vague devant eux, donnant une impression de schizophrénie collective. C’est presque mieux que de voir des personnes qui mettent les doigts dans le nez en pensant que personne ne les voit. Dans un embouteillage on est tous à deux mètres les uns des autres. Il faut vraiment être myope pour ne pas les voir.
D est dans ses pensées. Il est avec S. Mille questions se posent.
Est-elle prête à vivre cela ? Ne suis-je pas en train de faire une connerie en déstabilisant sa vie? Elle ne connaît rien de la vie Ds. Je ne veux pas être professeur de BDSM. Comment la faire avancer dans son cheminement. Elle ne paraît pas sûre d’elle. Je prends le risque de m’attacher et de la voir s’enfuir.
Il répond au message de S « Tu peux retirer la statuette pour te doucher. Bien rentrée j’espère ? Tu as eu une belle hausse de température tout à l’heure. Dans ton nouveau monde ta jouissance m’appartient et tu devras me la demander pour en profiter.»
La file de voiture avance enfin de 20 mètres tout au plus.
Le téléphone se met à vibrer. Le visage d’une femme apparait. La bonne cinquantaine assumée un carré blond, la beauté maîtrisée, le charme rieur. Le nom sous la photo du portrait : Kate.
A peine la communication acceptée la voix de Kate retentit dans le véhicule.
« Salut Dom, comment vas-tu? Je te téléphone pour te demander si tu peux venir à mon institut pour déplacer un meuble. J’ai une petite soirée ce soir. Tu pourras rester si tu veux.»
"Salut Kate, merci de me donner laisser parler (?) pour te répondre. Mais oui je peux. Tu m’as l’air bien excitée."
Service pour service, tu viens de me donner une idée. Peux-tu prendre ma nouvelle protégée en fin d’après-midi après ta fermeture ?»
« Waouh, je meurs d’envie de la voir. Oui amène la moi. »
Aussitôt la communication terminée et 300 mètres de plus, Dom envoie à S un message.
« As-tu des obligations en fin d’après-midi. Peux-tu te rendre disponible deux heures ? Tu seras chez toi pour le souper avec une très belle excuse. Si oui je t’attends à la station de tramway 26 à 17.30 heures. Je te recommande un chemisier et une jupe, rien de plus.»
La réponse ne se fait pas attendre « Oui monsieur. »
Dom contraction de son prénom Dominique en est presque surpris. Il joue quitte ou double. S peut refuser et partir lorsqu’elle prendra conscience de la situation. Mais il a besoin d’en avoir le cœur net. Veut-elle vraiment vivre cela ? Ou est-ce une de ses nombreuses phantasmeuses qui veulent se faire peur et qui provoquent l’indignation au dernier moment.
Son approche est risquée. La mettre entre les mains de Kate aussi vite est très risquée.
Et cet embouteillage que ne se résorbe pas. Il décide de prendre une petite rue adjacente et change de destination afin de se rapprocher de la station de tramway.
Une autre idée lui vient il faut la baptiser. Son pseudo « penséenocturne » peut convenir pour le net mais pas dans la vie au quotidien. Même dans la communauté Ds ce n’est pas idéal. Le visage de S s’affiche dans son esprit et vient se placer en surimpression dans son champ de vision.
La recherche d’un prénom de baptême atténue le stresse qu’engendre la visite chez Kate.
Ce sont les heures les plus longues de Dom. C’est le monde à l’envers. Normalement c’est lui qui fait attendre sa soumise. Parfois de façon involontaire, mais aussi de façon perverse. L’attente provoque un temps de préparation chez les soumis. Tous les sens de celui qui attend sont exacerbés.
Dom a retrouvé son calme dans un café proche du lieu de rendez-vous. Il trouve quelques réponses à ses interrogations.
Je vais savoir si elle veut vraiment vivre Ds dans une heure tout au plus lorsque nous arriverons chez Kate se dit-il en regardant sa montre.
Si elle fait la démarche de rompre son lien de fidélité vanille après avoir fait un cheminement philosophique je n’ai rien à me reprocher. C’est une femme libre. La relation Ds permet à tous les soumis, quel que soit leur genre, de décider librement de leur destin. Je ne lui impose pas de vivre à ma façon. C’est elle qui choisit. Chacun décide de sa destinée. D’une certaine façon, elle rééquilibre sa vie pour supporter sa vie vanille? Si elle cherche autre chose c’est que la vie vanille ne lui convient plus. Son cheminement n’est peut-être pas encore finalisé. Mais notre cheminement se termine-t-il un jour? Comment la faire avancer dans son cheminement ?
Elle ne paraît pas sûre d’elle. Ma mission prioritaire sera de lui donner confiance en elle. La rassurer, la protéger de ses doutes, l’accompagner pour trouver ses réponses afin de l’apaiser.
C’est bien joli tout cela. Mais aussi faut-il que l’on passe cette première étape avec succès. Etape qui paraît très prématurée. « Mais quel con de l’amener chez Kate qui est une véritable pipelette décomplexée.» se dit-il en cherchant l’heure sur l’écran de son smartphone.
Toujours pas de prénom de baptême. Décidément la relation et le rendez-vous de ce soir partent mal.
S descend du tram et cherche du regard l’homme qu’elle n’a vu qu’une fois. Elle s’aimante à lui sur le quai. Cette fois ils s’embrassent avec plus d’intensité. Il la prend par la taille pour la plaquer à lui au milieu de tous les passagers qui descendent et qui montent avec une indifférence totale.
Sa main remonte le long de son dos et vient prendre son cou pour la diriger hors de la station.
Ils marchent, reliés par la main ferme de Dom qui forme une tenaille naturelle. Les cheveux bruns de S recouvrent l’outil et assure son invisibilité. Leur rythme s’accorde le temps d’atteindre l’adresse de Kate et d'en franchir l’antre.
Une cliente finit de payer et deux autres personnes sortent, des employées.
Kate encaisse et termine en vain sa démarche commerciale. Un clin d’œil aux deux nouveaux visiteurs et amis en guise de bienvenue. La dernière cliente est raccompagnée. Kate ferme le rideau de fer.
Bonjour. Elle embrasse Dom et scrute S comme on regarde une œuvre d’art. Superbe « Comment s’appelle cette perle ? »
Avant que S n’ait le temps de répondre Dom lui répond ; Samara.
« Bonjour Samara » dit Kate
Samara Je te présente Kate, elle a le même statut que moi, nous sommes de vieux amis. Nous sommes dans son institut beauté. Kate va s’occuper de toi.
« Es-tu toujours décidée à dessiner notre jardin? Me fais-tu confiance ? Si c’est le cas, obéis lui, je vais rester auprès de toi. Rien ne te sera fait qui te dégradera et te fera prendre de risque avec ton mari. Ni aujourd’hui ni jamais d’ailleurs. »
S rebaptisée Samara est sous le choc. Elle reste coite. Ses yeux couleurs noisette cherchent un indice de ce qui va se passer.
Les enceintes balancent « Black magic woman » de Santana.
Elle se mord les lèvres, regarde Dom. Ses yeux sont rieurs mais interrogent à l’explications ( ?). Son regard devient une supplique en quelques secondes. Pour seule réponse elle n’aura qu’un baiser sur le front.
Kate a déjà tourné le dos.
« Aller viens Samara, ne te fais pas attendre.» lance Kate.
Samara se risque à chuchoter à Dom : « Vous ne me trouvez déjà plus assez belle au point de me mener dans un institut de beauté ?»
« Au contraire, c’est parce que tu es jolie à mes yeux que nous sommes ici. Te rappelles tu nos discussions sur ta formation avant de devenir soumise. ? Ce que va faire Kate te permettra de t'aider à te glisser dans le costume que tu souhaites porter. Maintenant va, je te rejoins dans une minute. »
« Dom tu peux me déplacer les meubles noirs métalliques devant la caisse. »
Les meubles sur roulettes sont facilement déplacés. Le sol carrelé n’offrant aucune résistance.
Il rejoint les deux femmes.
Une table avec un drap blanc dans une petite pièce, Samara sait où elle est. Elle connaît cette ambiance.
Elle reste debout, Dom lui prend sa veste pour la poser sur un fauteuil qui trône plus loin. Samara comprend que le lieu pousse à l’effeuillage. Elle se met face à Dom, son cœur va exploser. Elle déboutonne son chemisier lentement. Le chemisier ouvert laisse apparaître deux globes blancs pointus. Il tend la main pour la décharger de son chemisier.
Kate s’affaire à préparer une mixture odorante que Samara ne reconnaît pas dans les salons d’esthétique qu’elle fréquente habituellement.
Torse nu. Les yeux plantés dans ceux de Dom. Tendue entre fierté et provocation. Samara reste silencieuse.
Le visage de Dom est impassible, il s’avance à la toucher. L’embrasse sur une épaule et se recule de nouveau comme pour lui donner la force de continuer son strip-tease.
Samara fait passer ses mains dans son dos faisant ressortir une poitrine qui ne demande qu’à être mise en valeur.
Le chant de la fermeture couvre le silence. La jupe foncée s'effondre à ses pieds. Samara dévoile une friche noire.
Sans un mot Dom s’agenouille pour ramasser la jupe. Il reste à ses pieds, prend le mollet droit d’une main pour lui lever la jambe et la déchausser.
Il embrasse la toison et recommence la manipulation avec la jambe gauche.
Pas un mot n’est dit.
Il pose un second baiser sur le nombril, se redresse lentement, pose l’ensemble des effets sur le fauteuil.
Samara est figée. Statuette est en place.
Kate se retourne. Et découvre le dos de Samara, ses reins, ses cuisses. Sa peau caucasienne bronzée de l’été. Le soleil des vacances a dessiné sur ses fesses un maillot blanc bien sage. Le dos est coupé en deux par une bande blanche comme pour déterminer la séparation d’un espace de jeu où deux joueurs doivent s’affronter.
Dom met sa main sur le haut de la tête de Samara et lui fait faire une rotation de cent quatre-vingts degrés. Kate la regarde avec l’intérêt du sculpteur qui découvre son modèle.
« Bon il y a du boulot ! Allonge-toi, tu sais comment cela se passe j’imagine.
« Dom tu me déconnectes la statuette. » D’une main professionnelle Kate désenclave le sexe de Samara de la statuette qui se dégonfle. Samara a ouvert presque machinalement les jambes pour faciliter l’exfiltration malgré la surprise de la main de Kate qui s’y est immiscée.
Mais à ce stade, Samara n’est plus à cela prêt. Dom la regarde elle, immobile, nue. Elle est le centre d’intérêt. Cela fait trois mois qu’ils échangent des messages et à peine vingt-quatre heures qu’ils se sont rencontrés dans le café restaurant. (Voir la première partie le rendez-vous). Elle est au centre de la scène.
Dom ne voit plus rien d’autre que Samara qui se rend lentement. Doucement. Elle en a le tournis, les bruits, les odeurs et les regards de son compagnon qui la déchiffre.
Intérieurement Dom retrouve son calme naturel. Il n’a pas essuyé un refus de Samara. Elle est encore là, offerte à une inconnue.
C’est n’importe quoi se dit-elle. Elle n’a pas peur. Ne perçoit aucun danger. Elle est dans un institut de beauté.
Ce qui est surprenant c’est le rythme des évènements.
Ce qui est incroyable c’est qu'elle aime cela. Cela l’amuse même. Comme si elle se mettait hors de sa zone de confort. Jusqu’où peut-elle aller ?
Lorsqu’elle va à sa salle de gym, elle est nue dans les vestiaires avec d’autres. Alors nue sur une table d’esthéticienne, pourquoi pas ?
Sa copine de gym passe ses vacances dans des camps de naturistes.
La pudeur dépassée elle se concentre sur le regard de Dom.
Kate se place au-dessus d’elle et commence à étaler la pâte noire et chaude sur l’aine. Lui écarte les jambes pour mieux étaler sur l’intérieur des cuisses.
Un regard entre Kate et Dom. Le sexe de Samara est totalement enduit de la pâte qui sent le miel.
« J’ai fait le soumis de Val hier. Les mecs quelle bande de chochottes je te jure. Il n’a pas arrêté de bouger et de gémir. Nous l’avons attaché pour finir, sinon on y passait la soirée. Il a été puni sur place ce con. Il est reparti avec les fesses bien marquées je peux te le dire. Val m’a dit qu’il serait puni encore le soir. Ça va lui passer l’envie de recommencer la prochaine fois. »
Kate et Dom rient de bon cœur. »
« C’est pour quand ? »
« Ce soir justement »
Samara ne perd pas un mot de leur conversation sans y être associée. Elle se sent comme un animal que l’on a mené au toilettage. Tout le monde pourrait passer devant elle qu’elle ne retiendrait pas l'attention. Elle a la sensation que tout le monde peut venir la regarder intervenir sur elle comme si c’était un objet sans aucune considération pour sa pudeur, son intimité.
Kate commence d’un geste technique à décoller par petits coups secs des morceaux de cire.
Samara contient sa douleur surtout lorsque le mont de Vénus est attaqué par l’armée de doigts agiles de Kate. Pas question de contrarier Kate et de prendre le risque de décevoir Dom.
Une serviette humide parfumée apaise la peau agressée dépourvue de sa protection de poils pubiens.
Dans les enceintes Brian Ferri déroule son « Slave to love », amusant non ?
Samara a toujours le regard plongé dans celui de Dom. Sa grimace comme une moue semble signifier qu’il est satisfait du résultat.
D’une tape sur l’intérieur de la cuisse Kate demande à Samara de se retourner.
Elle se place sur le côté et dégage ses reins en se cambrant.
Pour toute réponse elle prend une claque sur les fesses avec l’ordre ferme de se mettre à quatre pattes.
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, je n’ai pas le temps ce soir. Dépêche-toi.
Dom ne dit rien et laisse Kate opérer.
Samara s’exécute, colle sa joue sur le papier de la table.
Les deux mains sur les collines facilitent la fin de l’intervention.
Samara consciente de sa position totalement impudique, offre à son accompagnateur une vue imprenable sur ce qu’elle a de plus intime.
Cette situation finit de faire tomber ses retenues de pudeur et de honte. Après cela, elle n’aura plus aucune barrière pense-t-elle.
Le miel chaud est arraché comme on épluche un fruit. Chaque fois que Kate arrache un morceau, Samara retient son souffle et ferme les yeux. Les lèvres, le SIF, le tour de l’anus ainsi dévoilés retrouvent la douceur d’une peau de bébé.
Kate donne une serviette humide et la tend à Dom pour qu’il nettoie la zone épilée.
Samara ne perçoit pas ce changement. Lorsque Dom pose sa main sur ses reins. Elle ouvre les yeux comme pour marquer sa surprise. Mais la douceur de sa main est bien plus plaisante que celle de Kate qui avait une démarche technique. La chaleur de sa caresse marque la fin définitive de l’intervention technique.
It Ain’t over ‘ Til it’s Over . Leeny kravitz l’aide à s’abandonner.
La chaleur de la main la réconforte. Le linge humide parfumé apaise sa peau. Elle fait danser doucement ses hanches jusqu’à la fin du morceau. La main de Dom suit maintenant le rythme de Chris Rea qui chante « Looking for the summer » et visite le doux relief des deux valons pelés. La faille de séparation ouverte donne l’accès à un puits plus sombre. Un peu plus bas, Samara laisse le temps à son compagnon d’envisager une plus lointaine exploration. La danse de ses reins dévoile une fissure humide encore à vif.
Le nettoyage finalisé, il impose à Samara une position plus consensuelle et la recouvre de sa veste chaude.
Il l’embrasse et lui susurre « Bienvenue dans mon jardin. »
Il lui passe la main dans les cheveux pour coincer une mèche avec son oreille. Les yeux de Samara exprime un sentiment dont le sens est encore abscons pour Dom. Il devra l’apprendre pour bien l’accompagner sur le chemin de leur jardin. Pour comprendre ses silences.
Samara est assommée.
Elle reparle enfin : « Pourquoi Samara ? »
Samara : c’est un prénom arabe classique. Il signifie « conversation nocturne » ou « conversation au clair de lune ».
Je ne savais pas que je te baptiserais ainsi en entrant chez Kate.
Mais je ne sais pas, c’est ce que tu m’inspires avec tes yeux noisette expressifs, tes cheveux bruns, ta peau mate.
Je ne suis pas Arabe et je ne parle pas la langue, je ne suis pas en accord avec leur façon de traiter les femmes en Afghanistan. Ni sur le rôle qu’ils donnent aux femmes dans le monde islamique. Mais je trouve mélodieux la sonorité de ce prénom.
C’est un ami maghrébin qui m’a donné la signification de ce prénom.
Depuis trois mois nos conversations se sont terminées tard, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela.
Tu seras toujours traitée comme aujourd’hui avec moi tout le temps.
« Tu peux encore décider d’arrêter ici si tu le souhaites. »
Accompagné d’un regard qui lance des couteaux elle lui répond dans un souffle.
« Il n’en est même pas question. Je viens de passer le moment le plus intense depuis la découverte de mon plaisir. Si j’arrête là je meurs. »
Ne remets pas la statuette pour rentrer au cas où tu serais irritée.
Il l’embrasse de nouveau. Elle s’est recroquevillée sous la veste de son homme. Son odeur l’envahit. On ne voit plus que ses yeux.
« Merci de vous occuper de moi. »
« Tu es une soumise très attachante Samara. Habille-toi et rejoint nous »
Il sort de la pièce et rejoint Kate.
Lorsque Samara les rejoint, ils sont dans leur conversation.
« Qui est marqué ce soir. ? Le soumis de Val justement. Et deux autres soumises. »
Il est demandé à Samara de s’éloigner afin que la conversation se termine. Certainement un sujet qui ne concerne pas une soumise ou une esclave.
On cogne au rideau de fer de la porte de l'institut. Un homme et une femme entrent. Lui petit rondouillard à moustache, elle plus grande en basquette mais habillée d'un long manteau bleu qui lui descend jusqu'aux chevilles. Elle porte un jonc en or autour du cou. Elle dénoue sa ceinture et s'extirpe de sa seule protection bleue quelle pose sur une chaise.
Elle se place dans son plus simple appareil, les mains dans le dos, au côté de Samara . Elles échangent des sourires.
L’une à côté de l’autre, elles font connaissance sans se parler. Uniquement par le regard.
Samara vient de faire connaissance avec sa première consœur. Elle met à son tour ses mains dans son dos comme pour lui signifier son statut qui ne laissait aucun doute.
Samara et Dom laisse Kate à sa soirée et retrouvent leur voiture.
Sur le retour Samara ne quitte pas des yeux son cavalier.
« Intense comme journée pour moi » glisse Samara.
« Rendez-vous chez l’esthéticienne cela ira comme excuse ? »
« Je n’ai pas envie de rentrer monsieur »
Elle se mord les lèvres pour toute autre réponse.
Il la rapproche de chez elle afin de lui faciliter le retour.
Dans le tram Samara se surprend à se trouver différente et regarde les voyageurs comme un anthropologue le ferait pour étudier une civilisation perdue.
Elle est plus fatiguée qu’après une séance dans sa salle de gym. Elle va pouvoir faire des économies se dit-elle.
Elle reçoit un dernier message de Dom. Elle rentre à pied pour respirer un peu seule.
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Elle avait pourtant bien dit qu'elle était perdue, et elle, perchée sur son nuage, elle avait tout juste été capable de lui offrir quelques phrases légère. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Les soirées peuvent être extraordinaires, les nuits inoubliables, et pourtant elles aboutissent à des matins comme les autres. Elle détestait pourtant se retrouver avec quelqu'un dans ce réduit, devoir sourire et se faire battre.
Mais dans quel monde vivait-elle ? Certainement pas dans un monde où les femmes lui laissent l'adresse avant de fuir. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Question de lune, ou de soleil blanc. Charlotte était une ombre, un fantôme. Rien ne pouvait arrêter sa dévive mélancolique, sauf du côté de chez Swann.
Et le monde simple revenait à elles. À enchaîner ainsi les fragilités, on débouche sur une force. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée si loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" de François Truffaut était bel et bien entrée dans sa vie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Vanessa et David rentrèrent tranquillement, main dans la main, chez David. Les yeux de Vanessa transpiraient un bonheur serein. Ils s’installèrent dans le canapé de la terrasse. David avait sorti une bouteille de champagne rosé, la boisson préférée de Vanessa. Il la serra contre lui et l’embrassa avec infiniment d’amour. Vanessa lui rendit ce baiser avec passion. Elle se nicha plus profondément encore dans les bras de David. Ses pensées flottaient entre émerveillement et bonheur. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait se sentir aussi vivante, aussi libérée, aussi sereine. Ce qu’elle vivait avec David était tout simplement incroyable, imprévu. Mais plus encore c’était une découverte sur elle-même.
« David, je... je peux vous avouer quelque chose ? » dit-elle soudain.
« Bien sûr mon amour ! » lui répondit-il en lui souriant, sa main caressant son visage dans un geste doux et protecteur. « Nous ne sommes pas en séance de domination, tu peux t’exprimer librement ma chérie ».
« Je dois vous avouer que je n'aurais jamais pensé être capable de me révéler ainsi, » dit-elle, sa voix basse mais claire dans le calme de la nuit. « Je n'aurais jamais envisagé trouver une telle excitation à m'exposer ainsi …, à observer … , à être observée... Jamais je n’aurais cru que cela pourrait … me plaire … » ajouta-t-elle, son visage rougissant.
David l’écoutait avec attention, continuant à caresser son beau visage de sa main droite et dessinant des arabesques tendres dans son dos de sa main gauche. « Et cela te fait peur ? Tu as honte ? » demanda-t-il doucement.
« Oh non ! Pas le moins du monde ! » s’exclama-t-elle. « Pas quand je suis avec vous, » ajouta-t-elle avec assurance. « Avec vous, je me sens en sécurité, respectée... heureuse. Je n’ai pas du tout peur. Cependant, je dois vous avouer que c’est … ». Elle cherchait ses mots pour bien traduire ce qu’elle voulait exprimer. « C’est … étrange et … troublant … et pourtant évident et naturel … grâce à vous » dit-elle enfin.
« Waouw » s’exclama David dans un sourire. « Tout cela, ma bien aimée ?! »
« Oui » reprit-elle, les yeux plein d’amour pour celui qui faisait battre son cœur comme jamais auparavant. « C’est étrange de se sentir si puissante et si vulnérable en même temps. Etrange de découvrir qu’avec vous je me sens libre d’être moi-même. Troublant … oui troublant de sentir que l’excitation et le fait de le faire avec vous font passer la honte et mes anciens tabous au second plan … oui troublant tellement c'est … naturel et excitant … Et tout cela, c’est grâce à vous, mon amour … ; grâce à votre amour et votre guidance … vous me faites découvrir des parties de moi-même que j’ignorais … vous le faites avec une infinie tendresse et un respect total … et tout cela me parait évident et naturel … Je suis heureuse, David. Heureuse et reconnaissante de vivre cela avec vous … heureuse de vous appartenir … » conclut-elle, tendant ses lèvres vers celles de David, comme pour mieux sceller cette déclaration. Ils s’embrassèrent avec amour et tendresse.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, simplement enlacés, laissant la tranquillité de la nuit les envelopper. La lumière de la lune filtrait à travers les feuilles des arbres du jardin de David, dessinant des motifs lumineux sur leur refuge discret. Autour d'eux, la ville semblait presque endormie, à peine perturbée par le chant occasionnel d'un oiseau nocturne ou le bruissement d’une légère brise dans les arbres. Finalement, Vanessa rompit le silence.
« David ? »
« Oui Vanessa »
« Je pense que je suis prête à explorer encore plus … à aller plus loin, à vos côtés. Je veux découvrir tout ce que ce monde de soumission et de domination avec vous a à offrir, tout ce que je peux être. Guidez-moi… Eduquez-moi … Faites de moi … votre soumise, s’il vous plait … s’il vous plait … Monsieur … » dit-elle avec assurance.
En finissant ses mots, elle se leva, releva légèrement sa robe pour dénuder ses cuisses et se mit à genoux devant lui ; jambes légèrement écartées ; mains posées sur ses cuisses, paumes retournées ; fesses posées sur ses talons ; dos droit ; tête baissée.
David regarda Vanessa. Un immense sourire barrait son visage. Il ressentait un amour intense pour cette femme, renforcé par un respect profond pour la force qui émanait d’elle et la confiance qu'elle lui témoignait. Certes il avait eu des histoires d’amour avant elle. Certes il avait été le Maître d’autres soumises. Bien sûr ils n’étaient qu’au début de leur relation. Mais jamais encore il n’avait ressenti une telle symbiose avec une femme. Elle incarnait tout ce dont il avait toujours pu rêver. Et plus encore il sentait au tréfonds de lui qu’ensemble ils pourraient découvrir des merveilles infinies d’amour et d’appartenance.
Quelques secondes d’une longueur infinie passèrent pendant lesquelles David regardait avec bonheur Vanessa. Elle était là, agenouillée devant lui. Offerte. Magnifique de volonté et de vulnérabilité.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et pleine d'émotion, « je te remercie infiniment pour ton amour et ta confiance. Avant d’aller plus loin je souhaite te dire tout mon amour et le bonheur qui est le mien depuis que tu es entrée dans ma vie. Tu es une femme extraordinaire, Vanessa. Je t’aime, Vanessa. Et toujours je te respecterai et t’honorerai ».
A l’écoute des mots de David, Vanessa ne put refreiner un sourire. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine. David l’aimait ! Elle le sentait. Elle osait l’espérer. Mais l’entendre le dire avec une telle force … Elle était tout simplement heureuse. Une onde continue de chaleur savoureuse traversait son corps de part en part.
« Je suis aussi honoré que tu me choisisses comme ton Maitre dans ta volonté de découvrir ta condition de soumission. C’est un honneur qui m’oblige. Sache que nous découvrirons, continuerons à découvrir en fait, ces rivages pas à pas. Que chaque étape se fera toujours avec une communication active entre nous. Que toujours nous le ferons avec ton consentement. Jamais rien ne sera obligé ou forcé qui ne recueille avant tout ton accord explicite. Ton bien-être, ton intégrité – physique et psychologique –, ton équilibre, ton épanouissement seront toujours au cœur de mes préoccupations avant toute chose. » continua David.
Vanessa ressentait un mélange de gratitude immense et d'excitation en écoutant David : elle se sentait honorée et choyée d'être ainsi aimée et respectée si profondément. Ces émotions convergentes nourrissaient en elle un sentiment d'épanouissement total, la faisant se sentir précieuse et importante dans l'univers de David.
« Vanessa, ce que tu viens de faire à l’instant en t’agenouillant en position Nadu devant moi de ta propre initiative est un geste fort et puissant. Comme l’étaient aussi tes actions tout au long de cette soirée, tant ici, au bar, que dans le parc. En agissant ainsi, tu m’as montré sans le moindre doute ta volonté, ton désir de m’appartenir ; de devenir aux termes de ton éducation, ma soumise. Mais je te le redemande : c’est bien cela n’est-ce pas, Vanessa, tu souhaites devenir ma soumise ? » conclut David.
« Oui, Monsieur ! Je veux devenir votre soumise » répondit Vanessa d’une voix assurée, la tête toujours baissée.
« Je te remercie Vanessa. Tu es bien consciente que cela impliquera non seulement des expériences physiques, dont certaines seront douloureuses, mais aussi une exploration de tes limites psychologiques ? L’acceptes-tu ? Le veux-tu ? » continua David.
« Je le suis, Monsieur. Et oui je l’accepte et je le veux. » répondit Vanessa.
« Tu sais que tu pourras interrompre toute action à tout moment de par l’utilisation de ton safe word, Vanessa. Peux-tu nous le rappeler s’il te plait» dit David, bien qu’il se souvenait parfaitement de ce mot.
« Le mot que j’ai choisi est « cristal », Monsieur » dit clairement Vanessa, insistant sur ce mot.
« Bien Vanessa. Avant d’être ma soumise, tu es ma novice. Tu es d’ailleurs à ce jour ma novice. Et je suis heureux que tu aies ce soir porté avec fierté ton collier de novice. Tu t’es remarquablement bien comportée comme novice aujourd’hui Vanessa. Tu m’as rendu très fier » dit David d’une voix forte et reconnaissante.
« Oh merci, Monsieur ! Vous rendre fier est un tel bonheur pour moi » s’exclama Vanessa, tout heureuse d’entendre la fierté de David. Au même instant elle sentit un douleur forte au niveau de son cuir chevelu, alors que David avait saisi ses cheveux et tirait sa tête en arrière.
« N’oublie pas que tu n’as pas la parole sauf si je te la donne, petite effrontée. Tu seras punie tout à l’heure pour cette désobéissance. C’est bien compris ? » lui dit David sur un ton ne souffrant aucune rébellion.
Les mots fermes de David résonnèrent en Vanessa avec intensité. Elle sentit une forte vague de culpabilité pour avoir oublié cette règle essentielle, mêlée d'un frisson pour la conséquence annoncée. « Pardon … Je suis désolée, Monsieur, j'ai oublié... je vous promets que cela ne se reproduira plus, » murmura-t-elle, sa voix teintée d’un remords sincère. « Merci de me corriger et de m'enseigner la discipline ».
David, observant son regret et son engagement à apprendre, relâcha doucement sa prise. « Je sais que tu feras mieux, Vanessa. C'est ainsi que tu grandiras dans ta soumission. »
David continua : « Tel est le but de ton noviciat : tu apprendras l’obéissance et la discipline. Pour ce faire, tu accepteras et appliqueras certaines règles ; tu apprendras les positions de base d’une soumise. Tu apprendras aussi à te dépasser, à développer et renforcer ta force mentale. Tu apprendras à développer tes habilités orales pour devenir une experte en fellation, gorge profonde et irrumation pour plaire à ton Maitre. Tu développeras tes capacités vaginales et anales. Tu apprendras à retenir mais aussi à libérer sur ordre ta jouissance. Tu acquerras une pleine maîtrise de toi, de tes ressentis, de tes émotions. Mais tu apprendras aussi petit à petit à lâcher prise, à aimer être indécente à la demande de ton Maitre. En une phrase tu vas t’instruire pour mieux servir, pour devenir une parfaite soumise ».
Vanessa buvait les mots de David. Chaque phrase éclairait de manière non ambiguë ce que signifiait son choix. Son cœur battait à tout rompre. Chacun des mots de David tissait un canevas des premières étapes de domination et de soumission consentis entre eux. Le moment était fort. Elle mesurait en cet instant tout ce que signifiait son engagement. David ne lui cachait rien. Le poids tangible de sa décision se manifestait aussi dans son corps : sa peau était couverte d ecahir de poule et, tel un paradoxe, une chaleur immense la parcourait. Elle sentait que son sexe était plus humide que jamais. Ses seins gonflaient. Ses mamelons pointaient. Son souffle était saccadé. Ce que David venait de décrire, ce n'était pas seulement un parcours de soumission physique et psychologique, mais c’était aussi une exploration profonde de ses propres limites et désirs, promettant une transformation qui la terrifiait et l'enthousiasmait à parts égales. Mais en elle en était sûre : malgré sa peur, c’est bien tout ce qu’elle voulait. Parce que c’était Lui. Et qu’elle voulait être à Lui.
« Lève la tête et regarde-moi, Vanessa. Est-ce bien ce que tu désires, Vanessa ? » lui demanda alors David.
Vanessa leva la tête. Son regard trouva celui de David. Une intensité presque palpable les liaient l’un à l’autre, comme une chaine invisible et pourtant bien présente. Elle inspira profondément, les yeux fixés dans ceux de David : « Oui, c’est ce que ce je veux, Monsieur … Parce que c’est Vous ... Parce que c’est pour Vous … Parce que je suis à Vous …» dit-elle d’une voix tremblante d’émotion.
« Bien ma novice » répondit David en se penchant vers Vanessa et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, tout en caressant sa joue. A ces mots et au contact des lèvres de David, les yeux de Vanessa se remplirent de larmes, tant l’émotion était forte. David sentit les flots humidifier sa main. Il regarda Vanessa. Elle pleurait à chaudes larmes tout en lui souriant. Les larmes d’une femme heureuse et bouleversée. Il couvrit son visage de baisers, buvant chacune des larmes de sa bien-aimée qui venait de lui faire don de sa personne dans cet acte puissant.
« Tes larmes sont un trésor ma bien aimée. Je les accueille comme la plus belle des offrandes. Elles sanctifient notre relation » lui dit-il prenant son visage entre ses mains et embrassant son front. A ces mots, Vanessa pleura de plus bel, souriant plus encore. Elle voulait prendre David dans ses bras pour lui témoigner ce bonheur. Mais elle savait qu’elle ne pouvait rien exprimer dans cette position sans son accord. Aussi se retint-elle, même si tout son corps, toute son âme voulait étreindre celui qui la rendait si heureuse.
« Reste en position ma novice » lui dit-il, tout en se levant. Il quitta la terrasse et se dirigea à l’intérieur du salon. Quelques instants plus tard David revint, tenant un ensemble d’objets dans sa main, et se réassit en face de Vanessa, toujours en position Nadu, si ce n’est que sa tête était désormais relevée.
« Pour commencer, je te demande de tenir un journal de tes expériences, de tes sentiments, de tes ressentis, Vanessa. Chaque jour et en particulier après chaque session ou moment ensemble, je veux que tu écrives, décrives ce que tu as ressenti, ce qui t'a plu, ce qui t'a déplu, ou ce que tu aimerais explorer différemment. Chaque mot que tu écriras nous aidera à construire et à affiner notre relation dans une démarche mutuelle » reprit David. Il lui tendit alors un élégant carnet relié en cuir et un non-moins élégant stylo plume . « Voici pour débuter ton journal, ma belle novice ».
Vanessa tendit les mains dans une démarche respectueuse, baissant et relevant la tête en guise de remerciement ; interrogeant David du regard pour savoir si elle pouvait s’exprimer. Comprenant le message silencieux de Vanessa, David fit un signe d’approbation de la tête accompagné d’un « Tu peux t’exprimer ma novice. Je te dirai quand de nouveau observer le silence ».
« Merci beaucoup Monsieur ! » dit Vanessa, heureuse de pouvoir s’exprimer. « Ce carnet est magnifique. Souhaitez-vous que je vous fasse part chaque jour de son contenu, Monsieur ? » ajouta-t-elle.
« Non ma belle novice. Par contre je dois pouvoir le lire ou t’en demander la lecture à tout instant. Lors de nos séances, tu n’oublieras pas de l’emmener avec toi. »
« Bien sûr Monsieur ! » répondit Vanessa.
« Dans ce carnet, tu trouveras aussi une liste des positions de base qu’une soumise doit maitriser » reprit David. « Tu en as appris récemment quelques-unes. Tu les apprendras toutes pour le week-end prochain . Je testerai alors tes connaissances. » ajouta-t-il.
« Bien Monsieur ! Je travaillerai ces positions pour les maitriser et vous faire honneur » répondit Vanessa. « J’en suis convaincu ma belle novice » dit David, le sourire aux lèvres.
« Voici désormais une clé USB » continua David, la lui tendant. Vanessa mit le carnet de cuir et le stylo plume dans sa main gauche et tendit la paume de sa main droite pour recevoir la clé. « Tu y trouveras un fichier intitulé « Désirs et préférences » » reprit David. « Je te remercie de le compléter et de me l’envoyer d’ici mercredi soir à mon adresse e-mail que tu trouveras dans le même fichier, en indiquant quelles pratiques tu connais, aimes, souhaites découvrir ; quelles sont celles que tu ne connais pas mais es prête à découvrir ; et surtout celles qui sont pour toi des limites indépassables. Ceci nous servira pour établir ensemble ce que nous désirons explorer. Cela nous servira aussi pour établir un contrat de noviciat entre nous ».
« Il en sera fait ainsi, Monsieur » répondit Vanessa.
« Bien ma novice » dit David, toujours souriant. « Pour finir, en tant que novice, tu porteras bien sûr avec fierté le collier de cuir que tu as porté aujourd’hui. Mais seulement lors de nos séances. Le reste du temps, tu porteras un collier de tissu bien plus discret, te rappelant ton appartenance, mais insignifiant pour celles et ceux qui ne sont pas avertis. »
A ces mots, David saisit un très élégant collier de velours vert, orné d’un bel anneau doré sertissant une pierre verte du plus bel effet, et le présenta à Vanessa. « Le voici ma bien aimée, ma belle novice ».
À la vue du collier de velours vert, Vanessa fut submergée d’émotions. Le velours symbolisait avec élégance la douceur de leur lien ; la pierre verte la préciosité de leur relation ; et l’anneau doré son soumission volontaire, son lien indéfectible à celui qui était désormais, elle en était sûre, l’homme de sa vie. Une chaleur se diffusa dans sa poitrine et au sein de son sexe ; un sentiment de fierté et d'appartenance qui se renforça lorsque ses yeux rencontrèrent les yeux de David. Ce collier était certes un bijou d’une rare élégance. Mais il était bien plus que cela. Il était le signe tangible de sa soumission volontaire ; une marque de son identité nouvelle et choisie qui lui rappellerait chaque jour, à chaque moment, qu’elle appartenait à David.
« Oh merci Monsieur ! « s’exclama-t-elle d’une voix douce et pleine de sincérité. « Je le porterai avec fierté et déférence » dit-elle les yeux plein de joie et de remerciement.
David lui sourit. « Nous inscrirons ton nom et ton statut à l’intérieur, tout à l’heure. Et je le passerai à ton cou lorsque tu partiras demain matin » ajouta-t-il.
A ces mots il déposa le collier de velours sur la table basse et débarrassa les mains Vanessa du carnet de cuir, du stylo plume et de la clé USB, les déposant à côté du collier. Il prit les mains de Vanessa et les reposa sur ses cuisses, paume ouvertes.
« Es-tu heureuse, ma novice ? » lui demanda-t-il.
« Oh oui Monsieur ! Très heureuse ! Merci Monsieur ! » répondit Vanessa, les yeux brillant et le sourire aux lèvres.
« Es-tu prête à plaire à ton Maitre pour te faire pardonner ta désobéissance ? »
A ces mots, Vanessa frissonna. Elle savait que la punition allait venir. Elle la redoutait. Mais en même temps, elle voulait lui plaire ; lui montrer qu’elle voulait devenir cette parfaite novice, cette future soumise parfaite qui le comblerait.
« Oui Monsieur ! » répondit-elle avec assurance. « Je mérite cette punition pour vous avoir désobéi. Punissez-moi » réussit-elle à ajouter. Dans un élan de courage et de dévotion elle ajouta :« Faites de moi ce que bon vous semble, Monsieur … Je suis à Vous ».
Ravi de voir sa Vanessa pleinement dans son rôle, David prit le menton de Vanessa et la fixa de son regard.
« Déshabille-toi, petite chienne. Ne garde que ton collier » lui ordonna-t-il.
Sans un mot Vanessa s’exécuta. Tout en restant agenouillée, elle retira sa robe, dévoilant son opulente poitrine dont les mamelons étaient déjà dressés d’excitation, et la tendit à David qui la jeta sur le canapé. Elle retira ses chaussures tout en restant en position. Elle reposa alors ses mains, paume retournées, sur ses cuisses.
« Ta bouche et ta gorge ne sont que des sexe toys pour mon plaisir, le sais-tu ? » dit David tout en se levant. Ne sachant si elle pouvait s’exprimer, Vanessa se tut, exprimant un signe d’assentiment de la tête. Lui saisissant les cheveux, tirant sa tête vers lui, David répéta « Le sais-tu, petite chienne ?! Dis-le !».
La tête tendue, le visage grimaçant sous la douleur, Vanessa d’une voix gémissante répondit « Oui Monsieur … Je le sais … Je suis à Vous … Ma bouche et ma gorge sont vos sex toys… Utilisez les à votre guise… Je suis votre chienne … »
Vanessa frissonna d’excitation et de crainte lorsqu’elle vit le regard et le sourire lubriques de David à l’écoute de ses mots. David baissa son pantalon et dévoila son sexe tendu.
« Fais ton office petite chienne » déclara David, guidant le visage de Vanessa vers sa queue turgescente.
Vanessa ouvrit la bouche et prit la queue de David en elle. L'air nocturne était frais, mais la chaleur entre eux était comme un feu ardent qui la consumait. Le contact rugueux des mains de David dans ses cheveux la ramenait dans le moment présent, lui rappelant sa place dans cette dynamique qu'ils construisaient ensemble. Elle était là pour le servir, lui donner du plaisir pour se faire pardonner son impudence. Elle se concentra sur chaque mouvement, chaque sensation, s'abandonnant à l'acte de donner du plaisir. Ses sens étaient exacerbés par la vulnérabilité de sa position et la puissance du contrôle exercé par David. David, sentant la dévotion de Vanessa, la guidait doucement mais fermement, ses doigts entrelacés dans ses cheveux, dictant le rythme.
« Oui … prends ton temps avec ta langue … enroule la autour de ma queue … oui … »
Vanessa enserrait la queue de David de ses lèvres, faisant glisser son gland au creux de sa langue, alors que David poussait celui-ci chaque fois un peu plus loin dans sa bouche à chaque va et vient. Lorsqu’il atteignit le fond de sa gorge, Vanessa manqua de s’étouffer. David ressortit sa queue et la regarda avec un mélange d’amour et de domination
« Laisse-toi guider, ma petite chienne. Ecoute-moi et nous dépasserons ce moment ensemble »
Vanessa, qui reprenait son souffle, opina de la tête et se remit en position, ouvrant la bouche pour reprendre la bite de David. David positionna ses mains de part et d’autre de sa tête.
« Mets tes mains dans ton dos. Ouvre ta bouche et laisse-moi te guider. »
Vanessa s’exécuta et s’abandonna totalement, devenant un simple objet sexuel dans les mains de David. David attira la tête de Vanessa vers lui et pénétra sa bouche de son gland violacé d’excitation.
« Place ta langue sous ma queue et enroule la pour qu’elle glisse plus facilement … oui voilà c’est bien … ». David faisait aller et venir la bouche de Vanessa sur sa queue, allant chaque fois un peu plus loin.
« Respire par le nez. Calmement… voilà … détends toi… »
Alors qu’il s’approchait de sa gorge, il regarda Vanessa
« Regarde moi ma petite chienne. Je vais déflorer ta gorge. Bloque ta respiration. Bloque ta gorge. Tu vas y arriver. Et n’aie crainte, je suis là pour que tout se passe bien. »
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. Lorsque David dans un mouvement de rein vint taper le fond de sa gorge, dépassant sa luette, elle manqua de nouveau de s’étouffer. Mais David lui maintint la tête en place, en l’encourageant « C’est bien ma petite chienne, oui, c’est bien ».
Vanessa était parcourue de spasmes, tremblant des pieds à la tête. Elle manquait de suffoquer. Mais David retira sa queue de sa gorge, la laissant toutefois dans sa bouche.
« C’est bien ma bien aimée. Respire du nez … Voilà… »
Vanessa retrouvait un brin de sérénité, contrôlant sa respiration, mais salivant abondamment avec cette énorme queue qui remplissait sa bouche.
« Reprenons » dit David, et il reprit ses va et viens pour tout à coup s’enfoncer dans la gorge de Vanessa et la maintenir ainsi quelques secondes ; chaque fois un peu plus longtemps.
David continua ainsi à plusieurs reprises. Des larmes coulaient des yeux de Vanessa. Un torrent continue de salive s’échappait de sa bouche dans une posture de plus en plus indécente. Sa nuque et sa gorge lui faisaient mal sous les assauts répétés de David. Elle n’était plus qu’un sex toy en effet, utilisée pour le seul plaisir de David. En même temps, elle voyait bien que David restait prévenant, regardant avec attention ses réactions et s’arrêtant dès que cela devenait trop difficile pour elle ; la guidant pour qu’elle accepte plus facilement sa queue dans sa gorge. Et cela lui donnait le courage de continuer.
L’excitation de David était à son paroxysme. Il pilonnait la bouche offerte de Vanessa. N’en pouvant plus, il se retira et inonda le visage de Vanessa de longs et épais jets de sperme chaud … gémissant de plaisir d’une voix rauque. Au contact de celui-ci sur sa peau, Vanessa sourit ; heureuse d’avoir comblé le désir de son Maitre ; oubliant sa nuque et sa gorge endolories ; fière d'avoir rempli son office.
« Nettoie ton Maitre » souffla David encore tout à son orgasme. Vanessa le reprit en bouche, léchant et avalant chaque goutte du nectar sacré de son Maitre, savourant chaque seconde. Heureuse de lire dans le visage de son David le plaisir qu’elle venait de lui procurer. Si elle était sienne, il était assurément sien ... Elle était sa novice, sa future soumise, et ferait tout pour être sa Sublime ... et il était son maitre, son homme, son Tout ...
(A suivre)
Source de l’illustration : dessin de l’artiste Erenisch
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Lundi 7 Octobre
Aujourd'hui, et pour les quelques jours à venir comme m'avait prévenue Maîtresse Pandora, cette dernière aura un emploi du temps très chargé et sera probablement peu disponible ... cependant, et j'en suis pleinement conscient, elle reste présent auprès de moi: de par son éducation d'une part, et de façon concrète actuellement par sa leçon de dégustation dans laquelle elle m'a demandé de m'investir ... et à laquelle je me suis investi pleinement moi-même encore ce soir ... Je pense d'ailleurs que ma Maîtresse Pandora sera encore satisfaite du progès non négligeable que son soumis a pu faire lors de cette session, sa langue n'hésitant pas à passer pleinement dans le creux de la main remplie de cette semence qui n'aurait bientôt plus de secret pour ses sens ... N'étant pas disponible à ce moment pour me prodiguer de nouvelles consignes, je suis ses précédentes consignes de ma Maîtresse Pandora à la lettre ... ne pas sauter d'étapes, y aller progressivement pour m'y habiturer ... mais j'admets qu'en l'occurence, un plaisir coupable m'envahit et me pousse à aller un peu plus loin à chaque fois dans cet exercice, bien que je dois reconnaître être encore loin d'une longue dégustation à pleine gorge ... Mais je fais confiance à Maîtresse Pandora pour m'y emmener pleinement et sûrement ...
Maîtresse Pandora sait être fier de ses soumis quand cela est mérité, comme elle sait les punir lorsqu'ils sont négligents, ce qui est arrivé déjà quelques fois déjà à votre narrateur, bien qu'encore en dressage malgré tout ... ce qui ne dispense pas bien évidemment de ces punitions ! Il est vrai qu'il arrive quelques fois que le soumis Fabien parle un peu trop, à tort et à travers pour être honnête, (à dire trop d'âneries comme me me le rappelle dans ces cas-là Maîtresse Pandora), ce qui a particulèrement le don d'irriter ma Maîtresse, et ce à juste titre ... mes testicules de soumis se souviennent encore de ces tortures physiques lorsqu'il s'agit de les serrer fort, au bon vouloir de ma Maîtresse Pandora, comme de ces tortures psychologiques durant lesquelles je dois supplier maintes fois ma Maîtresse avant d'avoir ce droit à une douce délivrance salvatrice ...
Si j'ai abordé un peu plus en détail le sujet aujourd'hui sur les récompenses et les punitions que ma Maîtresse Pandora peut-être amenée à infliger à ses soumis, c'est parce que je voulais souligner encore une fois le sérieux que je respecte chez ma Maîtresse Pandora.
En effet, comme je l'ai dit en début de cette entrée, ma Maîtresse risque de ne pouvoir être systématiquement, ou du moins beaucoup, présente pour son soumis ces prochains jours ... hors, elle prend malgré tout de son temps pour encourager son soumis, le félicitant notamment par un message encourageant, faisant connaître la fierté qu'elle a envers son soumis pour la journée passée ... comme laissant, en tout cas comme cela risque de l'être ces prochains jours, un minimum d'esprit d'initiative de la part de son soumis, je pense notamment à mes exercices de dégustation.
Esprit d'initiative n'implique pas, bien entendu, de sortir hors des consignes données par ma Maîtresse Pandora ... A ce sujet, j'ai pu apprendre, à mes dépends de façon méritée, au détour d'une nouvelle leçon que je retiendrai de mon dressage en tant que soumis à ma Maîtresse Pandora, que tout mon dressage est une question de confiance et d'honnêté, d'autant plus lorsqu'il est fait à distance, comme actuellement, et qu'il est hors de question de faire douter de cette confiance de quelques manières que ce soit ! Pourquoi dis-je cela ? Et bien souvenez-vous que le soumis Fabien a tendance à dire des âneries ... une tendance qu'il apprend vite à réfréner aujourd'hui ... Pensant bien faire, j'avais proposé à Maîtresse Pandora une preuve de ma dévotion, comme une photo par exemple ... la leçon fut rude pour mes testicules mais je l'ai acceptée, comme j'ai acceptée la remontrance à ce moment de ma Maîtresse Pandora, qui bien que mécontente que j'aies pu la faire douter à ce moment-là, a su trouver les mots pour me faire comprendre oh combien l'importance de ne pas instiller ne serait-ce qu'une once de doute quant à l'exercice de sa dévotion ... effectivement, j'ai pu prendre rapidement et pleinement conscience de ma bêtise, mon ânerie plutôt, alors que je frappais mes testicules, comptant au rythme de mes coups, Maîtresse Pandora annonçant la cadence ... Pourquoi ai-je proposer cela alors ? Vouloir bien faire, ou penser vouloir bien faire en tout cas ? ... et pourtant mon ânerie aurait du sauter à mes yeux de soumis: Maîtresse Pandora m'ordonne de me serrer les testicules ? Je les serre ... Pas plus de deux masturbations par jour autorisées ? Excepté récemment pour mon exercice, son soumis Fabien en vient même à attendre son autorisation, à la supplier ... Le bon soumis en devenir, en tout cas en dressage (car ce serait présomptueux venant de la part d'un soumis de prétendre de lui-même être un bon soumis, seule sa Maîtresse saurait appécier sa dévotion) s'exécutant aux moindre désirs de sa Maîtresse aurait dû se douter que la notion de confiance était plus importante qu'une quelconque preuve ou autre élément susceptible de remettre en cause cette confiance réciproque ...
En tout cas, une nouvelle leçon dans mon parcours de soumis aux pieds (divins !) de ma Maîtresse Pandora qui renforce encore une fois (une fois de plus oui !) tout le respect et la dévotion que le soumis que je suis actuellement peut avoir envers ma Maîtresse Pandora ... Merci beaucoup à ma Maîtresse Pandora !
Dressage à suivre ...
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David reposa Vanessa au sol et l’observa avec une tendresse infinie. « Que dirais-tu de sortir prendre un verre en ville, Vanessa ? J’aimerais te montrer à quel point je suis fier de toi. » Sa voix était douce, invitant à la continuation de leur soirée dans un cadre différent.
Vanessa, surprise mais ravie par la proposition, acquiesça, un frisson d'excitation lui traversant le corps. « J’adorerais, Monsieur. » Sa réponse fut prompte, teintée d'une joie évidente à l'idée de continuer cette soirée très spéciale.
« Bien, mais je veux que tu gardes le plug qui emplit ton beau cul de chienne ... pour que tu t’habitues à sa présence … pour que tu n’oublies pas cette sensation, pour te rappeler à chaque instant que tu es mienne, même là-bas » ajouta David avec un clin d’œil malicieux.
Vanessa sentit une vague de chaleur l'envahir à l'idée de garder ce secret intime alors qu'elle serait parmi d'autres. Cela lui donnait un sentiment de connexion continue avec David, très excitante, voire un peu audacieuse. « Oui, Monsieur » lâcha-t-elle en baissant les yeux.
« Puis-je cependant aller prendre une douche et me refaire une beauté, Monsieur » demanda-t-elle. « Bien évidemment ma bien-aimée » répondit David. « Tu sais déjà où est la salle de bains …» ajouta-t-il dans un sourire entendu.
Après avoir embrassé David et rassemblé ses vêtements et ses chaussures, Vanessa se dirigea vers la salle de bain pour se doucher. Elle déposa sa robe et ses bas sur la commode en chêne et ses talons au pied de celle-ci. Elle fit couler l’eau de la douche à l’italienne et se dirigea vers le lavabo. En se regardant dans le miroir elle découvrit à quel point son visage était dévasté : il était couvert de traces de son rimmel qui avait coulé sous l’effet de ses larmes ; son rouge à lèvres n’était plus qu’un lointain souvenir, des traces couvrant aussi son visage … Devant le grand miroir qui commençait à s’embuer, elle observait son corps nu : les mamelons de ses seins lourds étaient encore dressés par l’excitation de tout ce qu’elle venait de vivre ; ses fesses étaient rouge carmin, couvertes de stries plus marquées, presque violacées, témoins silencieux de la discipline de David. Aussi paradoxal que cela aurait pu lui paraître auparavant elle était heureuse de voir ce qu’elle voyait. Les marques sur ses fesses, bien que douloureuses, ce visage dévasté, étaient des ornements de sa dévotion, chaque ligne un rappel de son abandon et de sa confiance envers son Maître. Elle se tourna légèrement, le miroir capturant la vue du plug qui dépassait subtilement de son anus. L’objet, bien en place, ajoutait une dimension de possession à son reflet, un secret érotique qu'elle portait en elle. Le diamant en verre qui l’ornait était comme un bijou. À la vue de cela, une onde de chaleur mélangée à une satisfaction profonde traversa Vanessa. Le contact du métal froid contre sa peau intérieure, toujours un peu sensible, éveillait une série de frissons qui parcouraient son échine. Elle passa doucement sa main sur ses fesses, frémissant au toucher des zones endolories. La douleur, maintenant douce et familière, se mêlait aux vibrations du plug à chaque mouvement, renforçant son sentiment d'appartenance à David. C’était une sensation complexe, un mélange de douleur, de plaisir, et d’une profonde satisfaction émotionnelle. Vanessa se sentait fière et incroyablement vivante, consciente du chemin qu'elle et David parcouraient ensemble. Chaque marque, chaque sensation était un fil dans le tissu de leur relation, tissé avec soin et respect mutuel.
Vanessa se dirigea vers la douche à l’italienne. L’eau chaude coulant sur son corps semblait laver la fatigue mais ravivait également les sensations de la peau encore sensible de ses fesses. La présence du plug, maintenant une sensation presque rassurante, lui rappelait constamment le contrôle de David sur elle, même en son absence immédiate. Elle sourit … elle adorait cela.
« J’ai pensé que tu aurais sans doute besoin de ton sac à mains, ma belle » lança David en entrant dans la salle de bains et en déposant le sac sur la commode en chêne. Vanessa, nue sous la douche, sursauta et instinctivement protégea sa poitrine et son sexe de ses mains. David sourit : « Il n’est rien ici que je ne connaisse déjà ma chérie … » dit-il. « Et il est bien dommage de cacher tant de beautés » renchérit-il tout en s’avançant vers Vanessa. Se sentant un peu stupide, Vanessa laissa ses mains tomber le long de son corps, offrant pleinement sa nudité aux yeux de David. « Voilà qui est bien mieux. Tu es juste superbe, Vanessa » lui dit David en lui envoyant un baiser de sa main. « Tu trouveras tout ce qu’il te faut dans le meuble sous le lavabo. Je t’attends dans la patio. A tout de suite ma chérie ».
Après la douche, Vanessa se sécha avec l’une des longues serviettes en coton moelleux vert pomme qui se trouvaient là. Elle nettoya son visage avec la lotion qu’elle emmenait toujours avec elle dans son sac à mains, s’aidant des boules de coton qu’elle avait trouvées sous le lavabo. Elle refit le maquillage de ses yeux et de ses paupières ; déposa une couche délicate de rouge sur ses lèvres pulpeuses ; et un léger font de teint sur ses joues. Elle enfila un à un ses bas noirs sur ses jambes ; puis sa robe qui tomba sur son corps avec élégance, mettant en valeur chaque courbe de son corps. Devant le miroir, elle brossa puis ajusta ses cheveux de feu, laissant ses boucles tomber librement sur ses épaules. Elle serra enfin les sangles de ses talons hauts qui allongeaient ses jambes et cambraient plus encore ses fesses. Fin prête et fière de ce qu’elle voyait dans le miroir, elle déposa quelques gouttes de parfum sur son cou et entre ses seins et se dirigea vers le patio.
David l’y attendait. Il fumait une cigarette et avait tombé la veste. Elle découvrit ainsi qu’il portait les boutons de manchette qui avaient été à l’origine du début de leur relation ; cette conversation qu’elle n’oublierait jamais et qui avait changé sa vie lors de la soirée d’anniversaire de son amie Mélanie. Aussi ne fût-elle pas totalement décontenancée lorsque David lui intima : « Nadu »
Immédiatement, se rappelant de leur première nuit ensemble, Vanessa se mit en position devant lui. Elle déposa son sac à mains sur la table basse, releva légèrement sa robe et s’agenouilla devant David, le dos droit, les mains posées paume ouvertes sur ses jambes écartées, les fesses posées sur ses pieds, la tête baissée.
« C’est bien Vanessa. Je vois que tu te souviens bien. Es-tu prête à continuer ou préfères-tu que nous passions le reste de notre soirée dans un mode plus « vanille ? »
« Je suis à Vous, Monsieur » répondit Vanessa, ne laissant aucun doute sur son souhait de la tournure de la suite de la soirée par l’utilisation de ces mots.
« Bien ma belle, nous continuerons donc notre soirée comme nous l’avons commencée ». répondit David. « Collar me » ajouta-t-il.
A ces mots, Vanessa redressa sa tête et vint mettre ses deux mains derrière sa nuque, tendant son cou.
« Ma belle Vanessa. Tu as choisi en pleine conscience de devenir mon apprentie soumise, ma novice. Voici ton collier de novice. Tu le porteras avec fierté à ma demande ».
Le collier était incroyablement significatif pour Vanessa. Il symbolisait non seulement sa soumission, mais aussi l’affection et la protection de David. Elle le regarda avec attention : c’était un fin collier en cuir noir orné d’un superbe anneau doré. A la vue de ce collier, le cœur de Vanessa se mit à battre la chamade, débordant de bonheur et de fierté. Elle sourit et dit « Oh oui, Monsieur … Merci Monsieur » et tendit son cou plus fortement encore.
David s’approcha et plaça le collier autour de son cou, ses doigts effleurant brièvement sa peau, provoquant un frisson chez Vanessa. « C’est aussi pour que tout le monde sache à qui tu appartiens lorsque nous sortirons dehors … comme ce soir … » murmura-t-il. A ces mots, Vanessa lui sourit. David lui rendit son sourire : « Lève-toi ma bien aimée » ajouta-t-il. Vanessa se redressa. David la prit dans ses bras et l’enlaça. Ils échangèrent un long baiser, mêlant leurs langues avec douceur et délectation.
David enfila sa veste et prit Vanessa par la main. Ils sortirent ensemble, main dans la main. La soirée était douce. La brise légère de la soirée caressait agréablement la peau de Vanessa à travers le tissu léger de sa robe noire. Chaque pas avec David à ses côtés renforçait son sentiment d'appartenance et d'exaltation. La présence discrète du plug augmentait son excitation, un secret qu'elle portait fièrement alors qu'ils marchaient ensemble. Tout cela était si nouveau pour elle. Jamais elle ne s’était promenée cul nu en ville. Et encore moins avec un plug ornant son anus. La ville nocturne leur offrait ses lumières et son ambiance vibrante, et Vanessa se sentait comme dans un rêve, flottant dans une bulle d'intimité malgré les rues animées. Elle était consciente de chaque mouvement de son corps, chaque pas un rappel de la soirée intense qu'ils avaient débutée. La sensation du plug en elle était à la fois un confort et une excitation continue, chaque pas renforçant sa conscience de sa propre soumission volontaire à cet homme qu’elle aimait tant.
David, de son côté, ressentait une fierté profonde en marchant avec Vanessa à son bras. Il admirait la manière dont elle portait sa robe, sa posture, la confiance avec laquelle elle marchait à ses côtés. Chaque regard qu'ils recevaient des passants était un témoignage de la magnétique présence de Vanessa, et David savourait la reconnaissance de sa beauté et de sa soumission. Il se sentait honoré et respecté. Elle était certes sa soumise, mais elle était avant tout son égale. Et à deux, il formait un Tout qui dépassait de loin la somme de leur deux individualités.
Ils arrivèrent bientôt à un bar chic situé dans un hôtel de luxe de la ville. L'endroit, avec son éclairage subtil et son décor élégant, était un cadre parfait pour continuer leur soirée. Le personnel les accueillit avec discrétion et respect, conduisant le couple à une table un peu à l'écart, offrant intimité et confort. Vanessa se sentait à la fois vue et protégée, une combinaison qui ajoutait une couche supplémentaire à son excitation déjà palpable.
S'asseyant sur le canapé moelleux devant la table, Vanessa ajusta discrètement sa position pour accommoder la sensation du plug, un petit geste qui lui rappela encore une fois sa condition et les plaisirs de sa soumission. David, observant son léger mouvement, lui sourit avec tendresse et complicité, rassurant Vanessa de son soutien et de son amour constants, ainsi que de sa grande fierté de la voir ainsi à ses côtés. Il prit place à ses côtés et commanda deux coups de Ruinart rosé, le champagne préféré de Vanessa, ainsi qu’une coupelle de fraises.
Un serveur apporta les coupes de champagne et les fraises. David saisit une fraise et l’approcha des lèvres de Vanessa. « Ouvre la bouche, ma belle » lui dit David. Vanessa, un peu gênée d’agir ainsi en public, entrouvrit néanmoins ses lèvres, les yeux fixés dans le regard envoutant de David. « Mords en un morceau » ajouta-t-il. Elle mordit avec sensualité dans la fraise. Le jus sucré envahit son palais. David prit le reste de la fraise et la dégusta. Il se sait des deux coupes et tendit à Vanessa sa coupe de champagne. « Bois ma chérie ». Ils portèrent l’un et l’autre les coupes à leurs lèvres et burent une gorgée.
Lorsque le champagne pétillant rencontra le jus sucré des fraises encore présent dans la bouche de Vanessa, elle fut enveloppée d'une explosion de saveurs. La douceur des fraises, pleines et juteuses, se mêlait harmonieusement à l'effervescence vive du champagne, créant une sensation à la fois rafraîchissante et exquise. La boisson, légèrement acidulée, accentuait la richesse fruitée des fraises, tandis que les bulles fines picotaient délicatement son palais, lui apportant une sensation de fête et d'élégance. Vanessa, toujours plongée dans le regard de David, savoura ce mélange, sentant chaque bulle éclater sur sa langue, tandis que le goût de la fraise persistait, doux et riche. Elle se sentait comme emportée dans un moment de pure indulgence, un doux interlude dans leur soirée pleine de promesses et de sensations.
« Telle est notre relation, ma belle : à la fois douce et sucrée, mais aussi surprenante, acidulée et pétillante » lui dit David, en embrassant sa main.
Vanessa sourit à David, reconnaissante pour cette attention délicate et tout ce qu'elle symbolisait dans leur relation complexe et passionnément tissée.
La soirée se continua dans une atmosphère de grande complicité. Alors qu’ils devisaient de choses et d’autres, tout en appréciant une deuxième coupe de champagne, en plein milieu de la conversation David se pencha vers Vanessa et lui murmura à l’oreille :
« Ecarte tes jambes ! »
Vanessa sursauta légèrement à l'injonction inattendue de David, une onde de chaleur s'emparant d'elle malgré l'élégance environnante du bar. Son visage, un instant parcouru par une ombre de réticence, traduisait sa gêne face à la demande de David alors qu'ils étaient entourés de personnes.
"David, euh … pardon … Monsieur, … je... je suis nue dessous," chuchota-t-elle, sa voix tremblante révélant son incertitude. "Nous sommes en public ..."
David capta son regard, son expression était un mélange de fermeté et de tendresse. "Je sais, ma chérie. Mais n'oublie pas, tu es à moi. Et je suis toujours ici pour toi," lui répondit-il fermement mais aussi doucement, cherchant à apaiser ses craintes. "Et si jamais tu te sens trop mal à l'aise, pas prête pour cela, rappelle-toi que tu peux toujours dire ton mot de sécurité…. Ecarte tes jambes" répéta-t-il.
Vanessa respira profondément, la présence du mot de sécurité lui rappelant qu'elle avait en réalité le contrôle total sur ses limites. Ce rappel lui donnait la force nécessaire pour explorer plus avant les limites de sa soumission, même dans un cadre aussi public. Elle sentait son cœur battre rapidement, l'excitation et l'appréhension se mêlant en un tourbillon d'émotions. Après un moment de réflexion, elle releva les yeux vers David, cherchant du courage dans son regard protecteur.
"Je vous fais confiance, Monsieur," dit-elle finalement, sa voix encore hésitante mais décidée. Lentement, elle écarta ses jambes sous la table, le mouvement à peine perceptible pour quiconque n'était pas directement en train de l'observer. La sensation du plug se fit plus présente, un rappel constant de sa soumission et de son appartenance à David.
Le frisson de l'audace mêlé à la peur de l'exposition en public créait un cocktail enivrant. Vanessa sentit le mélange de fraise et de champagne dans sa bouche se transformer en une métaphore parfaite de leur relation : doux mais audacieux, risqué mais excitant. Elle était enveloppée dans une bulle d'intimité avec David, malgré les regards occasionnels des autres clients du bar. Sa décision de se conformer aux désirs de David malgré son inconfort initial renforçait leur lien, chaque acte de soumission forgeant un peu plus profondément son identité en tant que partenaire dévouée dans leur dynamique de pouvoir et de soumission consentie.
David, reconnaissant l'effort et la confiance de Vanessa, lui sourit avec admiration et tendresse. "Tu es magnifique, ma chère," murmura-t-il, sa main trouvant la sienne sous la table, la serrant doucement pour lui communiquer son soutien et son amour. Dans cet échange silencieux, ils partageaient un moment de parfaite communion, le monde extérieur s'estompant jusqu'à devenir un murmure lointain.
« Caresse toi maintenant »
Vanessa sentit son cœur s'accélérer sous la nouvelle demande de David. L'audace de l'instruction, combinée à la vulnérabilité de sa position, la plongea dans un dilemme intérieur profond. Elle regarda autour d’elle, comme affolée, scrutant les visages des autres clients, cherchant des signes d’observation ou de jugement. L'élégance discrète du bar, cependant, semblait envelopper chaque table d'une sphère privée, offrant une illusion de solitude même dans cet espace public.
« Je... Monsieur, je ne suis pas sûre, » murmura-t-elle. Son visage s’était empourpré, le rouge colorant ses joues alors qu'elle luttait contre ses propres limites. Son esprit se débattait entre le désir d'obéir et la peur, le tabou de l'exposition publique.
David resserra légèrement sa prise sur sa main, un geste de soutien et d'encouragement. "Vanessa, regarde-moi," dit-il doucement. Ses yeux étaient pleins de compréhension et de commandement, un phare dans ses turbulences internes. « Je suis là avec toi, à chaque instant. Et si c'est trop, tu n'as qu'à le dire. »
Le rappel de sa sécurité et la confiance absolue qu'elle avait en David solidifièrent sa résolution. Vanessa prit une profonde inspiration, se rappelant les nombreuses fois où David avait guidé et pris soin d'elle. Elle sentit un nouveau souffle de courage l'envahir. Lentement, presque imperceptiblement, elle laissa son autre main glisser de la table à ses genoux, puis plus haut, sous la robe.
La sensation de sa propre main sur sa peau nue sous la table, alors qu'elle caressait doucement ses cuisses, fit monter une nouvelle vague d'excitation. Le tissu de sa robe glissa silencieusement contre sa peau, cachant ses mouvements aux yeux des autres. Vanessa sentait chaque caresse comme un écho à la fois réconfortant et transgressif, un doux frisson qui contrastait avec la chaleur de la salle.
David observait attentivement Vanessa, déposant de doux baisers dans son cou, son visage exprimant fierté et admiration. "Continue, ma belle," murmura-t-il, sa voix un velours sombre qui se fondait dans les murmures du lieu. Sa présence, à la fois dominante et rassurante, enveloppait Vanessa d'un sentiment de sécurité.
Le contact de sa propre main, guidée par les mots de David, l'encouragea à explorer davantage, à flirter avec les limites de ce qu'elle n'aurait jamais pensé possible en public. Sa main atteint son sexe. Il ruisselait déjà de désir. La sensation du plug en elle devenait en outre un rappel constant de sa soumission et de son lien avec David. Chaque mouvement discret renforçait son excitation, un secret partagé uniquement entre eux deux, caché en vue de tous.
À mesure que Vanessa s'abandonnait à ses caresses discrètes sur sa vulve et son clitoris, elle se laissa aller à la sensation de liberté que lui procurait l'acceptation de sa vulnérabilité. Le mélange de peur et d'excitation se transforma en un puissant sentiment de libération. Elle était simultanément exposée et protégée, obéissante et affirmée, vivant pleinement le paradoxe de leur dynamique de pouvoir consentie. Ses limites fondirent comme neige au soleil.
David, voyant Vanessa s'épanouir dans l'acceptation de sa demande, lui sourit avec une affection profonde. « Tu es incroyable, Vanessa. Chaque moment avec toi est un cadeau précieux. »
A ces mots, Vanessa pressa son clitoris et partit en un orgasme fulgurant. Elle réprima son cri de jouissance en enfouissant sa tête dans le cou de David, son corps tremblant sous l’effet du plaisir qui la parcourait.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de MaitreJeanM assistée par IA
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quand on est heureux d’avoir une belle voiture, ça n’est pas du bonheur, c'est de la satisfaction,
Quand on est heureux d’avoir réussi un examen, çà n’est pas du bonheur, c’est de la fierté,
Quand on est heureux d’aller à un concert, ça n’est pas du bonheur, c'est de l’excitation
Quand on est heureux d’avoir bu une bonne bouteille, ce n’est pas du bonheur, c’est du plaisir,
TOUTES CES CHOSES LÀ SONT BELLES, MAIS SI TU CHERCHES TON BONHEUR LÀ-DEDANS, TU NE SERAS JAMAIS COMBLÉ !
ET POURTANT, LE VRAI BONHEUR EXISTE, IL T’ATTEND. INITIE_TOI AU BDSM !
le BDSM te fait découvrir l’amour, la joie, la paix
Le BDSM te fait découvrir la patience,
Le BDSM te fait découvrir la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance,
Le BDSM te fait découvrir que le bonheur n’est jamais dans la possession, mais dans l’abandon,
Le BDSM te fait découvrir que le vrai bonheur n’est pas dans le paraître, mais dans l’être,
Le BDSM te fait découvrir que le vrai bonheur n’est pas dans l’accumulation des richesses mais dans la relation.
LE VRAI BONHEUR EST À PORTÉE DE TA MAIN, IL EST DANS LA VIE PLEINEMENT VECUE,
LE VRAI BONHEUR EST DANS LE GOÛT DE LA DOULEUR ACCEPTEE DE BON GRE,
LE VRAI BONHEUR NE SE FANTASME PAS, IL SE VIT.
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« Le désir est l’essence de l’homme. »
— Baruch Spinoza
Dans le tumulte du quotidien, il y a ces moments suspendus où le monde entier semble s’effacer. Nous sommes ce monde, celui que nous créons à notre image. Ce lien invisible et puissant nous anime. Ce sentiment d’être à ma place, d’être là où je dois être, avec toi.
Ton nom résonne, essentiel, même dans les gestes les plus banals, comme faire les courses ensemble et acheter ces oranges. Il y a dans cette attention, dans ce soin que tu portes à parcourir des kilomètres pour me faire plaisir, quelque chose de terriblement pervers et séduisant. Ce kilo d’orange devient alors le symbole de notre complicité.
De l’extérieur, tout semble parfait, sans faille. Mais à ceux qui auraient un regard différent, plus audacieux, apparaîtraient des indices cachés. Ma jupe, courte, effleure à peine le haut de mes cuisses, et sous ce tissu, le vide. Rien d’autre qu’un plug, geste de possession, une connexion profonde qui me rappelle, à chaque instant que je t’appartiens, même en te tenant la main dans ce magasin.
Je m’offre à toi, harnachée, vulnérable et pourtant si pleine de pouvoir. Mon collant déchiré à l’entrejambe, ma jupe en vinyle dissimulée dans une perfection apparente, te laisse le passage. Rien ne vient troubler le regard extérieur, et pourtant, tout en moi est à toi, dédié à ton plaisir. C’est dans ces nuances secrètes que nous nous révélons, perversement authentiques.
LifeisLife
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Comment être parent et pratiquer le BDSM ?
Grande question que voilà : peut-on pratiquer le BDSM lorsqu’on est parent ? Je vais d’emblée, répondre “oui“, et par conséquent la page est :
Comment pratiquer le BDSM quand on est parent.
Avant-propos.
La plupart des articles que l’on trouve sur internet précisent ce qu’est le BDSM, ce qu’est le consentement… Je pars du principe qu’il s’agit d’un acquis et ne vais donc pas revenir dessus. Je ne reviens pas non plus sur le fait que, non, la vie sexuelle d’un couple continue avec un ou des enfants. Votre compagne devient simplement une MILF
Cet article est en permanente évolution, il se nourrit entre autre de notre quotidien avec ma femme soumise, mais aussi des échanges sur le Discord Parentalité et BDSM (dont l’activité est variable…) que je vous conseille de rejoindre si vous avez des interrogations à ce propos. Il aura plusieurs parties, entre-temps, il semblera un peu décousu.
Plusieurs fois, je ferai référence à notre jeu, c’est assez logique, car il a été créé pour les couples et a évolué avec nous. Les solutions que nous avons trouvées ont donc naturellement été intégrées au jeu.
En général
La communication au sein du couple BDSM
La communication est la clé de toute relation, en particulier dans une relation BDSM. Il est important de discuter régulièrement avec votre partenaire de vos désirs et limites, ainsi que de la façon dont la relation BDSM peut affecter votre vie de famille. Assurez-vous que vous et votre soumise êtes sur la même longueur d’onde quant à la manière dont vous gérez votre relation BDSM et comment vous la maintenez loin des enfants.
La communication ne veut pas dire “parler”, surtout qu’à un moment avec les enfants ça va devenir compliqué. Personnellement, je suis plus à l’aise à l’écrit, cela me laisse par ailleurs le temps d’analyser mes émotions. Pour échanger :
La discussion en direct, pour ceux qui y arrivent, mais les moments pour le faire vont être de plus en plus compliqués à trouver.
Les échanges par SMS, je recommande vivement d’utiliser Signal y compris, voire essentiellement pour envoyer des photos / vidéo.
On peut s’écrire des lettres, soit à la main, soit informatiquement et les imprimer ou les envoyer par courriel. Prévoir, dans ce cas-là, de ne pas utiliser les adresses de messagerie pro.
Dernière possibilité, s’écrire dans un journal partagé, des notes partagées, ou des post-it partagés. Par exemple les applications Notes, Deck dans Nextcloud, dites-moi si vous voulez que j’en parle plus.
D’une manière générale, vous devriez être attentif aux signes de fatigue ou d’épuisement de votre partenaire, en particulier si vous avez des enfants. Soyez attentif à vous-même, également, et alertez votre partenaire si besoin.
La planification
En tant que parents, il nous faut particulièrement être attentifs à la planification de vos activités BDSM. Il peut être difficile de trouver du temps pour vous deux sans interruption, alors planifiez soigneusement vos sessions BDSM pour vous assurer que vous avez suffisamment de temps et d’espace pour vous concentrer sur votre relation. Une mauvaise gestion du temps peut avoir des conséquences lourdes : être surpris, devoir arrêter précipitamment, ne pas avoir le temps d’accompagner la redescente…
Priorités
Bien que votre relation BDSM soit importante, votre rôle de parent est également essentiel. Il est important de maintenir un équilibre entre votre vie de famille et votre vie BDSM pour éviter tout conflit ou toute tension inutile.
Cela étant dit, aimer la domination et la soumission ne fait pas de vous de mauvais parents : plusieurs témoignages remontent des arrêts nets de BDSM au début de la parentalité, je pense qu’il s’agit d’une erreur. Vous frustrer volontairement n’aidera en rien au quotidien, ni pour vous ni pour vos enfants. Votre équilibre personnel et de couple est important et doit demeurer. Vos enfants sont le prolongement de votre couple, si vous retirer le couple, tout s’effondre.
Le bruit
Limiter, ou bien annuler les activités trop bruyantes. Ou trouver des moments pour le faire. Pour ceux qui aiment l’impact, c’est compliqué, il faut tenter d’autres pratiques.
Trucs et astuces :
Pour signifier l’appartenance de Mme, ou marquer le début d’une période de soumission tout en restant discret vis-à-vis des autres, on peut porter un bracelet ou une chaine de cheville. Jusqu’à tard, devant les enfants on peut même opter pour des bracelets au texte explicite. Attention à ne pas les oublier en sortant !
Donner un ordre discrètement, c’est possible ! Avec Soumise C., nous ne nous appelons jamais par nos prénoms (je ne vais pas mettre d’exemple ici de peur d’être trop guimauve, mais vous avez tous des idées). Pendant une période de soumission H24, ou bien à un moment où il a été décidé qu’elle obéisse, il suffit de précéder la phrase par son prénom pour qu’elle sache que c’est à la soumise que je m’adresse et nous à l’épouse. Une manière discrète de renforcer l’ordre !
Pour la rééducation du périnée, la sonde connectée et ludique Perifit peut s’avérer utile. Il s’agit d’un “sextoy” dont le but est de ludifier la rééducation. C’est très important pour la femme, et on pourrait considérer cela comme un devoir, pour la soumise…
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Vanessa se détendit dans la douce chaleur de sa chambre, son esprit encore enveloppé par les sensations intenses qu'elle venait de vivre. La satisfaction se mêlait à une légère excitation doublée d’une petite impatience, celle de savoir comment David réagirait à la vidéo qu'elle venait de lui envoyer. Le silence de la nuit était apaisant, contrastant avec la jouissance qui l'avait consumée quelques instants plus tôt, comme en témoignait son intimité encore humide.
Elle se leva lentement, savourant la sensation de ses muscles relâchés après l’orgasme. Son psyché lui renvoya l'image d'une femme sereine et épanouie, une femme qui savait désormais ce qu'elle voulait et à qui elle appartenait. Le sourire qui s’épanouissait sur ses lèvres en était la preuve.
Vanessa se dirigea vers sa salle de bains, ses pieds nus effleurant le sol froid, une sensation qui contrastait agréablement avec la chaleur encore présente dans son corps. La lumière douce du plafonnier éclaira la pièce d'une lueur tamisée, créant une atmosphère intime et apaisante.
Elle se tenait devant le miroir, observant de nouveau son reflet. Les bijoux intimes, qui avaient si parfaitement épousé son corps tout au long de la journée, brillaient doucement sous la lumière. Le pendentif en forme de pomme reposait encore contre sa poitrine, les serre-tétons tirant légèrement sur sa peau délicate. Quant au bijou intime qui parait son sexe, il avait laissé son empreinte sur son corps. Avec une lenteur délibérée, elle commença à retirer ces parures. Ses doigts glissèrent doucement sur la chaîne du pendentif, détachant le fermoir avec précaution. Un frisson la parcourut tandis que ses doigts effleuraient ses seins pour détacher les serre-tétons. Elle les retira un à un, ressentant une légère tension se relâcher, suivie d'une vague de douceur qui envahissait ses seins libérés. Les petites feuilles dorées cliquetèrent doucement. Elle fit glisser l’ensemble avec délicatesse entre ses doigts, le déposant sur le bord du lavabo.
Puis vint le tour du bijou intime, également jouet de plaisir. Vanessa se pencha légèrement, ses mains glissant le long de ses hanches pour détacher les fines ficelles qui tenaient la goutte courbée bleu saphir contre son puits d’amour. Lorsqu'elle retira enfin le bijou, un soupir de satisfaction s'échappa de ses lèvres, mêlé d'une douce nostalgie pour le plaisir qu'il lui avait procuré tout au long de la journée. Lorsqu’elle constata que celui-ci n’était pas seulement humide mais était maculé de son miel intime, elle rougit. C’était encore un peu de la honte mais c’était aussi et surtout un sentiment de surprise et de satisfaction qui l’envahissait en découvrant combien elle était désormais capable de lâcher prise, de vivre pleinement et sans tabou ces moments intimes. Elle fit couler l’eau du robinet en laiton du lavabo et lava délicatement la goutte courbée. Après l’avoir séchée, elle la nettoya de nouveau avec une lingette alcoolisée qu’elle avait sortit de sa boîte se trouvant dans l’armoire en bois clair se tenant à la droite du lavabo. Elle déposa ensuite le bijou au côté de l’autre avant de se diriger vers la douche.
Se sentant légère et libre, Vanessa fit couler l’eau de la douche. La vapeur commença à envahir la salle de bains, enveloppant la pièce d’une brume douce et chaude. Elle entra sous le jet, laissant l'eau chaude couler sur son corps. Sa peau portait encore les marques subtiles de ces ornements, une mémoire tactile de ce qu’elle avait vécu sous leur influence. Les gouttes caressaient sa peau avec douceur, glissant sur ses épaules, le long de ses bras, et sur sa poitrine, avant de dévaler le long de ses hanches et de ses jambes. Vanessa ferma les yeux, s’abandonnant à cette sensation apaisante. L’eau massait ses muscles encore légèrement tendus par l’intensité des émotions qu'elle avait ressenties. Elle se laissa aller sous ce déluge réconfortant, son esprit vagabondant entre les souvenirs récents de ses interactions avec David et la sérénité que cette douche lui procurait. Elle se saisit d’un flacon de mousse pour douche au jasmin et déposa quelques noisettes du gel dans ses mains. Ses mains glissèrent sur son corps, massant doucement les muscles de ses épaules, de son cou, descendant le long de sa colonne vertébrale pour détendre les derniers nœuds de tension. Elle caressa et pétrissa doucement ses seins, sentant leur douceur naturelle, et descendit jusqu’à son ventre, effleurant son sexe avec une tendresse infinie. L’eau s’infiltra partout, emportant avec elle les dernières traces de la journée.
Lorsque Vanessa éteignit enfin l'eau et sortit de la douche. Elle s'enveloppa dans une grande serviette moelleuse, étreignant la chaleur réconfortante du tissu contre son corps. Tandis qu'elle sortait de sa salle de bains, ses pensées dérivaient doucement vers David, vers ce qu'ils avaient partagé et ce qu'ils partageraient encore. Elle se sentait plus que jamais prête à se laisser guider, à explorer encore plus profondément cette relation unique qui la comblait. Elle ajusta légèrement la serviette qui entourait encore son corps, s'approchant de la fenêtre de sa chambre pour regarder les étoiles. Le ciel nocturne était clair. Un long manteau bleu marine constellé d’étoiles le parait. De petites lumières scintillantes qui lui rappelaient la lueur dans les yeux de David lorsqu'il la regardait. Cette pensée la fit frémir de plaisir.
Le son de son téléphone, un léger tintement qui résonna dans le calme de la pièce, la tira de sa rêverie. Vanessa se précipita pour voir le message. C’était David. Son cœur s'emballa à l'idée de lire ses mots, de ressentir à travers eux sa présence si proche et pourtant si lointaine. Mais ce n’était pas un message écrit, mais un message vocal. Elle appuya, fébrile, sur la flèche de lecture. La voix rauque de David emplit la pièce :
« Ma chère Vanessa,
Merci pour cette superbe vidéo. Tu m’as comblé.
Ta dévotion et ton abandon sont un véritable trésor pour moi. Voir ta beauté capturée dans ces moments d’intimité m’a procuré un plaisir immense. Tu es parfaite, exactement comme je l'avais imaginé, et même bien au-delà …
Ta soumission volontaire, ta confiance en moi, tout cela me remplit d’honneur et de fierté. Ce soir, tu m'as offert bien plus qu'une simple vidéo : tu m'as offert ton âme et ton cœur … Je t'en suis éternellement reconnaissant.
Tu es à moi, ma Vanessa. Je te veux comme apprentie soumise, novice. Je veux faire de toi ma Sublime. Ma Princesse et ma chienne ; mon amour et ma salope … Je veux être à toi. Être ton homme et ton Maitre … Que Nous formions un Tout … Et qu’ensemble nous écrivions le livre de notre vie, dans le respect de nos personnalités et l’osmose de nos désirs … dans cette appartenance mutuelle de domination et de soumission consenties … et d’un amour profond …
Si tel est aussi ton ressenti et ton souhait, je te donne rendez-vous chez moi demain soir à 20h30. Tu connais l’adresse et tu as les clés …
Tu porteras une courte robe noire qui mettra en valeur tes jambes parées de bas noir, ainsi que tes courbes généreuses. Je te veux aussi avec des talons hauts. Ne porte pas de bijoux autour de ton cou et laisse tes cheveux tomber en cascade sur tes épaules et ton dos. Sous ta robe, tu ne porteras … rien …
Je t'attends … mon amour … ma dévouée … »
Vanessa resta immobile un instant, le souffle court, alors que les derniers mots de David résonnaient encore dans la pièce. Son cœur battait à tout rompre, une vague de sensations contradictoires la submergeait. Excitation, appréhension, désir... Tout se mélangeait dans un tourbillon d’émotions intenses. Elle sentit une chaleur douce l'envahir, comme si les mots de David avaient embrasé chaque fibre de son être. Ses mains tremblaient légèrement tandis qu'elle serrait le téléphone contre sa poitrine, son souffle court se mêlant à la montée d'une excitation irrésistible. Elle ferma les yeux, se laissant porter par l'idée de se retrouver entre ses mains, de s'abandonner entièrement à lui. Les mots de David, "Ma princesse et ma chienne; mon amour et ma salope," résonnaient en elle comme une douce caresse et un commandement puissant, éveillant en elle une profonde dualité de fierté et de soumission. Elle se sentit à la fois élevée et possédée, enivrante contradiction qui la fit frémir de désir et de dévotion pour lui. La sensation de la serviette contre sa peau nue lui semblait soudainement insuffisante, presque superflue, comme si elle voulait déjà se préparer pour lui, se dépouiller de tout artifice. Son esprit vagabondait entre la douceur de son amour pour David et l'intensité de la soumission qu'elle était prête à lui offrir. Elle se sentait à la fois vulnérable et puissante, enivrée par l'idée de répondre à ses attentes. La simple pensée de se présenter devant lui, dans cette robe noire qu'il avait choisie, sans rien en dessous, faisait monter en elle un désir brûlant. Son corps tout entier réagissait, une douce tension se mêlant à l'impatience d’être déjà à nouveau à ses côtés.
Le lendemain, la journée de Vanessa au travail se déroula comme dans un rêve. Chaque tâche qu'elle accomplissait semblait baignée dans une douce impatience, chaque seconde qui s'écoulait la rapprochant de cette soirée tant attendue. Son esprit ne cessait de revenir à David, à la manière dont ses mots avaient éveillé en elle un désir et une dévotion qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Elle se surprenait à sourire à la moindre pensée de lui, ses joues s'empourprant légèrement lorsqu'elle se rappelait les instructions qu'il lui avait données. Bizarrement elle était aussi très excitée par l’idée d’être traitée de salope et de chienne … Tout simplement parce que ces mots venaient de lui … celui à qui elle se sentait appartenir … celui qui la possédait corps et âme… Bien que cela pouvait paraître irrationnel alors qu’ils se connaissaient depuis fort peu de temps, Vanessa savait qu'elle avait trouvé en David non seulement un maître, mais aussi un amour profond, un homme capable de la combler, de la comprendre et de la guider dans cette exploration intime de ses désirs.
L'idée de le retrouver ce soir, dans cette ambiance qu'il avait soigneusement préparée, l'électrisait. À chaque battement de son cœur, l'excitation grandissait, une chaleur douce se répandant dans tout son corps. Lorsqu'elle rentra enfin chez elle, elle n'avait qu'une seule pensée : se préparer pour lui, exactement comme il l'avait demandé.
Elle se dirigea d'un pas décidé vers sa garde-robe et en sortit la robe noire qu'elle savait être parfaite pour l'occasion. Le tissu léger épousait ses formes, soulignant ses courbes de manière élégante et sensuelle. Vanessa l'enfila avec soin, appréciant la sensation du tissu contre sa peau nue, la robe glissant sur elle comme une seconde peau. Elle ajusta ses bas noirs, remontant délicatement la dentelle le long de ses jambes. Chaque geste renforçait en elle la sensation d'être belle, désirée, prête à se soumettre à la volonté de David. Une fois prête, elle se regarda dans son psyché. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, exactement comme il l'avait demandé, et son regard brillait d'une lueur à la fois douce et intense. Vanessa se sentait à la fois belle et vulnérable, consciente de ce qu'elle allait offrir à David ce soir. Elle enfila une paire de talons hauts, accentuant encore plus sa silhouette et ses fesses rebondies.
Le temps semblait suspendu tandis qu'elle se dirigeait vers la maison de David. L'excitation grandissait à chaque pas, mêlée à une appréhension délicieuse. Arrivée devant sa porte, elle sonna, son cœur battant à tout rompre. Aucun bruit ne se fit entendre de l'intérieur. Elle attendit quelques instants, et resonna. Toujours rien. Elle répéta l’opération plusieurs fois, toujours en vain. Elle ressentit comme une appréhension, une tristesse : peut-être n’était-il pas là ? et s’il avait changé d’avis ? Ou peut-être lui était-il arrivé quelque chose ? Soudain elle se rappela les clés que David lui avait offertes. Avec des mains légèrement tremblantes, elle les sortit de son sac à main, les inséra dans la serrure, et tourna.
La porte s'ouvrit dans un léger grincement, révélant une maison plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la douce lueur vacillante de bougies disséminées un peu partout. Vanessa sourit, rassurée. Il voulait qu’elle utilise ses clés. L'atmosphère était intime, presque mystique, baignée dans une lumière chaleureuse et apaisante. À l'entrée, Vanessa aperçut une enveloppe portant son nom. Elle la prit délicatement, l'ouvrant avec une légère appréhension mêlée d'excitation.
« Ma douce Vanessa,
Bienvenue. Ta présence ici ce soir est la preuve de ta dévotion, et je t'en remercie.
Suis les bougies qui te guideront jusqu'à une pièce de la maison que tu ne connais pas encore. Là-bas, tu trouveras un cercle de bougies allumées au sol. Place-toi en son centre, mets tes mains derrière ta tête, ferme les yeux, baisse la tête et ne parle pas.
A plus tard, ma belle apprentie soumise.
Votre David »
Les mots de David résonnèrent en elle comme une douce promesse. Elle sentit un frisson la parcourir, une onde de chaleur qui naquit dans son ventre pour se répandre à travers tout son corps. Sans hésiter, elle posa son sac à main près de l'entrée et se mit en route, suivant les bougies qui formaient un chemin lumineux à travers la maison. Chaque pas la rapprochait de lui, et l'excitation ne cessait de grandir en elle. Arrivée dans la pièce, elle découvrit le cercle de bougies allumées, leur lumière créant une aura presque sacrée. Vanessa entra dans le cercle, son cœur battant à tout rompre. Elle mit ses mains derrière sa tête, ferma les yeux, baissa la tête et s'abandonna à l'attente, son corps vibrant d’excitation.
Vanessa attendait dans le silence, ses sens en éveil ; chaque fibre de son corps tendue vers l'inconnu. Le temps semblait s'étirer à l'infini, amplifiant la tension délicieuse qui montait en elle. Soudain, une musique baroque s'éleva doucement dans la pièce, emplissant l'espace de sonorités anciennes, riches et envoûtantes. Le rythme mesuré de la musique, ni trop fort, ni trop doux, ajoutait une dimension mystique à l’atmosphère déjà chargée de la pièce. Vanessa sentit son cœur battre plus vite, son souffle devenir plus court.
Elle entendit alors des pas assurés se rapprocher. David … Son corps réagit immédiatement, une vague de chaleur la traversa, partant de son ventre pour irradier jusqu’à ses doigts qui tremblaient légèrement derrière sa tête. Elle se concentra sur le son de ses pas, tentant de deviner ses intentions, chaque pas renforçant ses sentiments de vulnérabilité et d'excitation.
David fit lentement le tour d'elle, ses yeux la scrutant, prenant en compte chaque détail de son apparence, chaque courbe, chaque mouvement infime. Vanessa sentait son regard, presque comme une caresse, une évaluation silencieuse qui la faisait frissonner. Elle voulait être parfaite pour lui, digne de son attention et de sa confiance.
« Tu as bien suivi mes ordres. C'est bien, ma dévouée, » déclara-t-il d’un ton ferme et assuré, sa voix résonnant comme une vérité incontestable dans le silence de la pièce. Les mots de David pénétrèrent profondément en elle, la remplissant d’une satisfaction immense. Elle se sentait reconnue, valorisée dans son rôle, et cela renforça son désir de se soumettre pleinement à lui. Son cœur se gonflait de fierté, de plaisir intense à l’idée d’avoir répondu à ses attentes.
David s'approcha alors davantage, et d’un geste délicat mais ferme, plaça sa main sur son cou, enserrant légèrement sa gorge. Vanessa sentit une nouvelle vague de chaleur l'envahir, son corps tout entier réagissant à ce geste de possession. La sensation de la main de David sur son cou, cette emprise douce mais ferme, éveillait en elle un désir brûlant, la plongeant dans un état d’abandon total. Elle se sentit entièrement sienne, prête à tout pour lui plaire, pour recevoir sa guidance.
Il releva sa tête avec douceur et l’embrassa. Vanessa lui rendit son baiser avec une passion contenue, mêlant douceur et dévotion dans ce contact intime. Leurs lèvres se rencontrèrent, partageant un moment de complicité et de promesse, un lien qui se renforçait à chaque seconde.
Puis, David s’écarta légèrement, avant de reprendre la parole. « Tu es dans la pièce où tu seras désormais éduquée et parfois dressée pour devenir une soumise parfaite… Ma soumise parfaite… Ma Sublime ... Ma princesse et ma putain … Une femme vénérée et aimée .. et une chienne lubrique et indécente …. Ici, et pour l’heure, tu ne m’appelleras plus David mais Monsieur … Es-tu toujours d'accord pour cela ? » Sa voix, ferme et pleine d’assurance, résonnait en elle comme une invitation irrésistible.
Vanessa, les yeux encore fermés, sentait son cœur battre à tout rompre. Une vague d’émotions la submergea, un mélange de gratitude, de désir, et d’un profond sentiment d’appartenance. Elle savait, sans l’ombre d’un doute, que c’était tout ce qu’elle désirait. Elle était à lui. Totalement. D'une voix douce mais assurée, elle murmura, « Oui, Monsieur, je suis à Vous. »
David sourit doucement en entendant la réponse de Vanessa. Il laissa planer un instant de silence, puis murmura d'une voix basse mais claire : « Bien, ma dévouée. Et n'oublie pas que tu as un mot pour arrêter tout cela à tout moment ». Il marqua une pause, s'assurant qu'elle comprenait pleinement ce qu'il venait de dire. La sécurité, la confiance entre eux, était primordiale, même dans ce moment de soumission intense. « Garde cette pose, ainsi que les yeux fermés. Ne parle plus. » Son ton était ferme, mais empreint de douceur, comme une caresse verbale qui s'ajoutait à l'atmosphère déjà chargée de la pièce.
Vanessa sentit un frisson lui parcourir l'échine alors que David se déplaçait derrière elle. Elle était immobile, mais son corps vibrait en anticipation de ce qui allait suivre, chaque fibre de son être tendue vers ce qui allait venir. Son souffle s'accéléra légèrement, son cœur battant à un rythme rapide mais régulier. Elle se sentait à la fois exposée et protégée, en totale confiance malgré la vulnérabilité de sa position.
David posa ses mains sur ses épaules presque dénudées, la chaleur de son toucher se diffusant immédiatement dans le corps de Vanessa. Lentement, ses doigts glissèrent le long de ses bras, effleurant sa peau avec une douceur calculée. Chaque mouvement était maîtrisé, précis, comme s'il connaissait déjà par cœur la carte du corps et des désirs de Vanessa. Il laissait ses mains dériver, caressant doucement le creux de ses coudes, remontant jusqu'à ses omoplates, dessinant des arabesques invisibles. Il descendit ensuite vers le bas de son dos, ses doigts effleurant la courbe délicate de sa colonne vertébrale, avant de se poser sur ses hanches. Vanessa retint son souffle lorsque ses mains descendirent sur ses fesses rebondies, les pétrissant avec une fermeté mesurée, savourant la sensation de leur rondeur sous ses paumes. Le contraste entre la douceur de ses caresses et la fermeté de sa prise éveillait en Vanessa un désir brûlant, un mélange de plaisir et de soumission qui la rendait encore plus réceptive à ses gestes.
David continua son exploration, ses mains glissant sur l'arrière de ses cuisses, puis remontant lentement, traçant un chemin de feu sur la peau délicate de Vanessa. Il s'attarda de nouveau sur ses fesses, les modelant, les pressant légèrement, avant de remonter à nouveau vers sa taille, ses doigts effleurant le tissu fin de sa robe. Chaque mouvement semblait délibéré, calculé pour maximiser le plaisir qu'il lui procurait. Il déplaça ensuite ses mains vers l'avant de son corps, remontant le long de ses flancs jusqu'à atteindre la courbe de ses seins. Vanessa sentit son souffle se couper alors que les mains de David se refermaient doucement sur ses seins, les caressant, les soupesant avec une délicatesse qui la faisait frémir. Ses doigts effleurèrent ses tétons à travers le tissu, provoquant une décharge de plaisir qui la fit presque vaciller. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser échapper un gémissement, se rappelant l'ordre de ne pas parler.
Les mains de David continuaient de caresser ses seins à travers sa robe, les pétrissant doucement, jouant avec ses tétons déjà durcis par l'excitation. Vanessa se sentait à la fois envahie et comblée par ses gestes, chaque caresse la plongeant un peu plus dans un état de soumission totale. Elle se laissait totalement aller à ses sensations, son esprit se vidant de tout sauf du contact des mains de David sur son corps. Son cœur battait à tout rompre, son corps réagissant avec une intensité qu'elle n'avait jamais connue auparavant. La musique baroque, entrecoupé seulement par leur respiration, amplifiait chaque sensation, chaque frôlement. Le désir montait en elle, irrépressible, une vague de chaleur qui se propageait depuis son bas-ventre jusqu'à la pointe de ses seins.
David retira soudainement ses mains, rompant le contact qui avait enveloppé Vanessa dans une chaleur enivrante. Le temps semblait s'étirer à l'infini, la laissant dans une attente presque douloureuse, une frustration douce-amère qui faisait battre son cœur encore plus fort. Chaque seconde passée dans cette immobilité, sans savoir ce qui allait suivre, accentuait son désir, la plongeant dans un état de vulnérabilité totale.
Puis, elle sentit un léger mouvement dans son dos, suivi du bruit discret de la fermeture éclair de sa robe qui glissait lentement. L'air frais de la pièce caressa sa peau nue lorsque le tissu léger tomba à ses pieds, dévoilant son corps totalement offert. Une onde de frissons parcourut son corps, mélange d'excitation, de nervosité et d'une sensation d'exposition totale. Elle se sentait à la fois terriblement vulnérable et étrangement puissante et fière, consciente de l'effet que cette nudité avait sur elle-même et sur David. Son souffle se fit plus court, chaque battement de son cœur résonnant dans ses oreilles comme un écho de l'attente délicieuse qui l'envahissait.
David se pencha. Il prit un à un les pieds de Vanessa, retirant délicatement ses chaussures à talons et les dégageant de la robe les entravant. Il déposa le tout sur un fauteuil en cuir non loin de là. Revenant vers Vanessa il s’adressa de nouveau à elle : « Ecarte les jambes ! »
Vanessa obéit sans hésiter, écartant doucement les jambes, ressentant immédiatement une nouvelle vague de chaleur l'envahir.
David continua d'une voix calme mais autoritaire : « Ouvre les yeux, ma dévouée. » Elle obéit, découvrant David debout devant elle. Il était habillé d'un costume sombre qui épousait parfaitement sa silhouette, ses chaussures Richelieu brillantes ajoutant une touche d'élégance à son allure. Sa chemise blanche légèrement ouverte laissait entrevoir son torse, et la lumière des bougies accentuait les ombres sur son visage, le rendant encore plus séduisant, presque imposant.
« Cette position s'appelle 'Inspection'. Tu t’en souviendras » déclara-t-il d'une voix douce mais ferme. Vanessa acquiesça silencieusement, ses yeux capturant chaque détail de son apparence, notant avec une légère appréhension l’objet qu'il tenait à la main ...
Ses émotions se mélangeaient entre appréhension et désir, fascinée par l'aura de contrôle et de puissance qui émanait de lui.
(A suivre)
Source de l’illustration : création de MaitreJeanM - la tenue de Vanessa pour se rendre chez David
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"Et d'ailleurs, Monsieur, vous avez été dans ma vie une obsession charmante, un long amour; il ne faiblit pas. Je vous ai lu durant des veillées sinistres et, au bord de la mer sur des plages douces, en plein soleil d'été. Je vous ai emporté en Palestine, et c'est vous encore qui me consoliez, il y a dix ans, quand je mourais d'ennui dans le Quartier Latin. L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe. La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles". Pour avoir du talent, il faut seulement être convaincu qu'on en possède vraiment". De l'homme, on retient en général l'image de la fin, celle du normand solide, aux moustaches tombantes et au crâne dégarni, le regard aux yeux cernés de l'ermite de Croisset, un viking, mieux, un Sicambre dont la stature "hénaurme" trône au centre de notre littérature. De l'écrivain, on loue le style. Images convenues de Flaubert, entré en littérature comme on entre en religion, souffrant mille morts pour terminer une page, et faisant subir à ses textes la fameuse épreuve du "gueuloir", car "une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore". On a pu lui reprocher son style trop soigné, trop recherché et trop travaillé, au point parfois de "sentir l'huile". Étrange spécimen d'écrivain qui travaille plus pour gagner moins, lui, "l'obscur et patient pêcheur de perles plongeant dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie". Pour faire bonne mesure, on a alors vanté le style spontané, vivant et direct de sacorrespondance. Flaubert s'y livrerait en personne, sans fard. Ces "idées reçues" sur l'écrivain ne sont pas entièrement fausses, bien sûr, mais, trop "scolaires", elles risquent de figer l'image que nous avons de lui et de nous faire manquer le reste de cet homme qui "se perd en arabesques infinies". L'homme et l'écrivain méritent qu'on en approfondisse un peu le portrait, d'autant plus que, comme Flaubert lui-même l'a écrit à propos d'Hugo dont il lui est pourtant arrivé de railler la sottise," plus on le fréquente, plus on l'aime". Il refusait qu’on publie une photo de lui, évitait les journalistes,effaçait sa personne dans ses romans. Le romancier rejetait la célébrité, et a réussi l’entreprise de toute une vie: être connu pour ses livres seulement. Milan Kundera de nos jours, pousse la discrétion jusqu'à imposer à ses admirateurs un peu trop fervents, un code téléphonique spécial avant toute demande d'interview. Pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise, Gustave Flaubert reste la figure à part de la littérature française du XIXème siècle. Son héroïne Madame Bovary a donné son nom au comportement psychologique consistant à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie: le bovarysme. L'écriture, pour Gustave Flaubert, est le fruit d'une enquête minutieuse et d'un labeur acharné. Maître bien malgré lui du mouvement réaliste et inspirateur des naturalistes, il suscitera l'admiration de Proust, l'intérêt de Sartre et influencera jusqu'au nouveau roman. Né à Rouen le douze décembre 1821, il est issu d’une famille de médecins. Le père, grand bourgeois sévère, est chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Très jeune, l’enfant a décidé d’écrire. Il a trouvé un sujet, qu’une vie d’écrivain ne suffira pas à épuiser: la bêtise. Ainsi, se manifeste déjà le goût du sarcasme, de l’ironie et de la dénonciation. Rapidement, Il est délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille, prénommé Achille comme son père, à qui il succédera comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu. Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa tendre complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen. Flaubert enfant a déjà dans ses tiroirs une production considérable.
"D'où vient donc cette haine contre la littérature? Est-ce envie ou bêtise? L'un et l'autre, sans doute, avec une forte dose d'hypocrisie. Comme ils sont rares les mortels tolérables, mais Vous, Princesse, vous êtes indulgente. L'élévation de votre esprit fait que vous regardez de haut la sottise; moi, elle m'écrase, étant, comme vous savez , un homme faible et sensible. La vie n'est supportable qu'avec une ivresse quelconque. Si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t'ai mise. Rien n'est sérieux en ce bas monde que le rire. La manière la plus profonde de sentir encore quelque chose est d'en souffrir". Son baccalauréat une fois obtenu, le jeune homme entame sans enthousiasme des études de droit à Paris. Il fréquente surtout les milieux artistiques et se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, homme de lettres mondain qui prétend le patronner. Mais son idéalisme blessé tourne au dégoût de la vie, au refus de l’action, à la dérision générale du réel. Après ses réussites aux examens, ses parents lui financent alors un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relatera dans l'ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de "Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou dans certaines éditions des "Mémoires d'un fou". Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman "L'Éducation sentimentale", en particulier dans la page célèbre de "l'apparition" de madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante. Il a treize ans et demi, il voit alors sur la plage de Trouville, une "pelisse rouge avec des raies noires", laissée sur le sable par une femme partie se baigner, qui va être trempée par les vagues montantes. Il déplace la pelisse. Plus tard, dans la salle à manger de l'hôtel, quelqu'un le remercie alors, c'est la baigneuse. "Je vois encore, écrira Flaubert, cette prunelle ardente sous un sourcil noir se fixer sur moi comme un soleil". Il vient de tomber amoureux d'Élisa Schlesinger, il l'aimera toujours. Deux ans plus tard, à quinze ans et demi, l'auteur décide d'écrire son propre "Werther", sa propre "Confession d'un enfant du siècle": il va y raconter la rencontre, brève et alors sans suite d'Élisa. Il appelle le livre les "Mémoires d'un fou", peut-être en hommage à quelques lignes de Werther, où Goethe écrit que, dès qu'un homme accomplit alors "un geste généreux et inattendu", les témoins crient qu'il est fou. "Mémoires d'un fou" n'est pas le premier écrit de Flaubert. À neuf ans, il a publié, par les soins d'un avocat de Rouen, Albert Mignot, un "Éloge de Corneille" et il a mis en sous-titre: "Œuvres choisies de Gustave F". À onze ans, il donne des critiques dramatiques dans le journal "Art et Progrès". Puis ce sont des livres d'histoire, ou mystiques, le "Moine des Chartreux", la "Peste à Florence", "la Dernière Heure". Lorsqu'il écrit sa rencontre avec Élisa, Flaubert est l'auteur déjà de près de trente œuvres. Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture. Il y rencontre des personnalités dans le monde des arts, comme le sculpteur James Pradier,et celui de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp, qui deviendra son ami, ainsi que l'auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie. Il revient alors à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, en aval de la Seine, dans une vaste maison que lui achète son père.
"N'avaient-ils rien autre chose à se dire ? Leurs yeux pourtant étaient pleins d'une causerie plus sérieuse; et, tandis qu'ils s'efforçaient à trouver des phrases banales, ils sentaient une même langueur les envahir tous les deux. C'était comme un murmure de l'ãme, profond, continu, qui dominait celui des voix. On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donné et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir. J’éprouve le besoin de sortir du monde, où ma plume s’est trop trempée et qui d’ailleurs me fatigue autant à reproduire qu’il me dégoûte à voir". Le jeune Flaubert nourrit un idéal élevé, des romans approchant la perfection stylistique. Et il sait que même avec les plus grands de la littérature, le jugement peut être sévère. À l’entrée "Célébrité" de son "Dictionnaire des idées reçues", où il a recensé pendant une trentaine d’années les lieux communs les plus bêtes de son époque, il écrit: " Dénigrer quand même les célébrités, en signalant leurs défauts privés. Musset se soûlait. Balzac était criblé de dettes. Hugo est avare". Fils d'un champenois et d'une normande, il joint en lui les traits des deux races. Ainsi, auphysique il est un pur viking. Il en a la taille haute, le regard, l'opiniâtreté et l'esprit d'indépendance. Mais il doit à son père, professeur de clinique et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, après avoir été un des plus brillants élèves de Dupuytren, sa méthode d'analyse scrupuleuse, sa précision scientifique. Il rechercha, en clinicien, la vérité sous les faux-semblants. Il la décrira avec une objectivité qui lui sera reprochée comme si elle était une marque d'insensibilité, alors qu'il conservera toute la vie un cœur d'ingénu. Il a grandi dans un hôpital, joué, dans un petit jardin, sous les fenêtres d'un amphithéâtre d'anatomie. Il a connu la souffrance et la mort dès ses premières années. Mais la mélancolie d'un tel lieu était tempérée par la douceur d'un foyer familial très uni, où l'on aimait rire. De ces contrastes sont venus sans doute et sa tendance à latristesse et son besoin de grosse gaieté, son goût des farces, et cette invention d'un personnage fictif, "Le Garçon", auquel ses camarades et lui, lui surtout, et jusqu'à la fin de sa vie, prêtent les propos cyniques les plus extravagants, les mieuxfaits pour effaroucher les bourgeois qu'il prend en horreur. À côté de cela, Gustave Flaubert a grand besoin de tendresse,et le montre dans ses lettres à sa mère, à sa sœur de trois ans plus jeune que lui. Il allait la perdre le vingt mars 1846, trois mois après la mort de son père. Ces deuils répétés, la présence au foyer d'une enfant dont la venue avait coûté la vie à la très jeune mère, une maladie nerveuse épileptiforme, mais qui vraisemblablement ne fut pas, comme on l'a trop souvent à tort dit, l'épilepsie vraie, assombrirent encore son destin, inclinèrent davantage son esprit vers le pessimisme. Sa santé fragile l'obligea à interrompre ses études de droit, ce qui fut plutôt un soulagement, car il ne concevait pas, étant encore sur les bancs du lycée, qu'il pût être autre chose qu'un grand écrivain. Le destin de "Madame Bovary" vient de loin.
"Surpris d'étonnement à cette suavité nouvelle, ils ne songeaient pas à s'en raconter la sensation ou en découvrir la cause. Les bonheurs futurs, comme les rivages des tropiques, projettent sur l'immensité qui les précède leurs mollesses natales, une brise parfumée, et l'on s'assoupit dans cet enivrement, sans même s'inquiéter de l'horizon que l'on n'aperçoit pas. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays de félicités et de passions". La famille de Mme Flaubert était du pays d'Auge. Le docteur Fleuriot, installé à Pont-l'Evêque, avait épousé une demoiselle Cambremer de Croixmare, dont il eut une fille, la mère du romancier. Ses biens ramenaient chaque été les Flaubert à Trouville, où les parents champenois venaient les rejoindre. Trouville n'était encore qu'un village de pêcheurs. Mais la beauté du site attirait nombre d'artistes, et ce fut là que le collégien fit, au vrai, son éducation sentimentale. Une idylle ébauchée avec une amie de sa sœur, une fille de l'amiral anglais Collier, servit de prélude au grand roman d'amour, à la passion du romancier pour Mme Schlésinger, rencontrée à Trouville en 1836. Cette passion est à l'origine d'un des chefs-d'œuvre de la littérature française: "L'Éducation sentimentale". Il est remarquable que, dès sa jeunesse, Flaubert ait été attiré par les sujets qu'il devait développer plus tard dans la pleine maturité. On trouve dans les écrits de l'enfant et de l'adolescent l'embryon de ce qui allait alors devenir "La Tentation de Saint-Antoine". En 1835: "Voyage en enfer", en 1837: "Rêve d'enfer", en 1839: "Smarh". De même trois versions de"L'Éducation sentimentale" précèdent le roman de 1869. En 1836 les "Mémoires d'un fou", puis à vingt ans, alors qu'il était étudiant à Paris, "Novembre", et en 1843, une première "Éducation sentimentale", qui n'a de commun que le titre avec le texte définitif. Alors les frères Goncourt ont dit avec raison que certaines pages de "Novembre" étaient un réel chef-d'œuvre, ce qui n'empêchera pas le jeune auteur d'attendre encore treize années avant de rien livrer au public. Lorsque, obéissant à la mode littéraire, il écrit, en 1837, "Une leçon d'histoire naturelle: Genre commis", l'imprime dans"Le Colibri", cette "physiologie" balzacienne préfigure "Madame Bovary" et "Bouvard et Pécuchet", avec plus d'éclat. Gustave Flaubert s'était lié sur les bancs de l'école de droit avec un autre étudiant, comme lui fils de médecin, Maxime Du Camp. Malgré quelques orages, leur amitié fut durable, bien que refroidie par la hâte de Du Camp à se pousser dans le monde, et l'indifférence de Flaubert, qui, aux objurgations de son ami, répondit: "Être connu n'est pas ma principale affaire. Je vise à mieux: à me plaire, et c'est plus difficile. Le succès me paraît être un résultat et non pas le but. J'ai en tête une manière d'écrire et gentillesse de langage à quoi je veux atteindre". Cela fut écrit en juin 1856,avant même que fût alors achevé le roman qui le tenait occupé depuis 1851, son chef-d'œuvre, "Madame Bovary".
"Elle retenait sa douleur, jusqu'au soir fut très brave mais dans sa chambre, elle s'y abandonna, à plat ventre sur son matelas, le visage dans l'oreiller, et les deux poings contre les tempes. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". Au début de l'année 1846, meurent, à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur, deux mois après son accouchement. Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à cinq cent mille francs. Il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. Il décide, en compagnie de Du Camp, de parcourir à pied la Touraine, la Bretagne et la Normandie, en longeant la côte, de la Loire à la Seine, au printemps de 1847. En avril 1848, il a encore le chagrin de perdre un de ses intimes, Alfred Le Poittevin, dont la sœur était la mère de Guy de Maupassant. Puis, comme pour se consoler en traitant un sujet longuement mûri avec lui, il se met à rédiger "La Tentation de Saint-Antoine", après avoir mis au net les notes rapportées de son voyage en Bretagne. Celles-ci devaient former un volume, "Par les champs et par les grèves", dont les chapitres impairs sont de Gustave Flaubert, les pairs de Maxime Du Camp. Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 1848. Légaliste, il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans "L'Éducation sentimentale". "La Tentation de Saint Antoine" tient Flaubert jusqu'en septembre 1849. Les médecins lui prescrivent, son état nerveux s'aggravant, un séjour dans les pays chauds. Il avait décidé de partir avec Du Camp pour l'Orient, mais il voulait avant achever sa tâche. Il se mit en route pour l'Orient le vingt-neuf octobre 1849, parcourut avec Du Camp l'Égypte et remonta le Nil, visita l'Asie Mineure, la Turquie, la Grèce, et revint par l'Italie. Il y fit provision de souvenirs qui trouvèrent leur emploi dans "Salammbô", dans "Hérodias", ainsi que dans les versions ultérieures de "La Tentation de Saint-Antoine". Ce long voyage se réalisa entre 1849 et 1852. Dès son retour, il reprend alors sa relation avec la poétesse Louise Colet. Liaison traversée de bien des disputes, de ruptures momentanées, de replâtrages. Jusqu'à leur rupture, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue très personnel sur le travail de l'écrivain, les fines subtilités de la langue française et ses opinions sur les rapports entre hommes et femmes.
"Il n’avait plus, comme autrefois, de ces mots si doux qui la faisaient pleurer, ni de ces véhémentes caresses qui la rendaient folle ; si bien que leur grand amour, où elle vivait plongée, parut se diminuer sous elle, comme l’eau d’un fleuve qui s’absorberait dans son lit, et elle aperçut la vase. Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l'encre. Cela grise mieux que le vin. Ils se connaissaient trop pour avoir ces ébahissements de la possession qui en centuplent la joie. Elle était aussi dégoûtée de lui qu’il était fatigué d’elle. Emma retrouvait dans l’adultère toutes les platitudes du mariage". Retiré à Croisset, près de sa mère, n'ayant guère de distractions que les soins donnés à l'éducation de sa nièce et quelques voyages à Paris, Flaubert vécut en solitaire. Quelques passades, mais surtout un échange épistolaire assidu avec des amis et amies de choix, lui suffirent. Ses œuvres, peu nombreuses, ne comportent que trois grands romans, trois contes brefs, un "mystère", si l'on s'en tient à ce qui fut publié de son vivant. Il faut y ajouter une pièce de théâtre, "Le Candidat", qui subit un échec au Vaudeville le onze mars 1874, une féérie, "Le Château des cœurs", écrite avec Bouilhet et d'Osmoy, et quine fut pas représentée, un roman posthume, "Bouvard et Pécuchet", inachevé, et surtout cette "Correspondance"qui forme aujourd'hui treize gros volumes, et qui est peut-être le paradoxal chef-d'œuvre d'un écrivain dont le credo artistique tenait en ce seul article. "Le premier venu est plus intéressant que le nommé Gustave Flaubert", signifiant clairement que l'écrivain doit demeurer toujours absent de son œuvre, comme Dieu reste invisible dans la création. Sa vie, après son retour d'Orient, se confond alors avec l'histoire de ses livres. "Madame Bovary", en 1856, avait commencé de paraître dans "La Revue de Paris", fondée par Du Camp au retour du voyage en Orient, et, à cause de son libéralisme, mal vue du pouvoir, on prit prétexte de quelques scènes du roman pour engager des poursuites contre la revue et l'écrivain. Une habile plaidoirie de Maître Sénart provoqua l'acquittement, le sept février 1857, malgré le réquisitoire d'une sévérité inique du substitut Pinard. En avril, le volume paraissait chez Michel Lévy, et le procès maladroit servit grandement à le lancer. La presse fut d'ailleurs très louangeuse, avec Sainte-Beuve, et Baudelaire, mais les journaux de droite dénoncèrent l'immoralité de l'auteur et déplorèrent alors son acquittement.
"N'importe! elle n'était pas heureuse, ne l'avait jamais été. D'où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s'appuyait ? Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers. Puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol qui pousse mal tout autre part". Qu'avait-il fait cependant ? Goncourt rapporte ce mot de Mgr Dupanloup: "Madame Bovary ? un chef-d'œuvre, monsieur. Oui, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont confessé en province." Une œuvre morale, en tout cas, car l'histoire d'Emma Bovary n'offre rien qui puisse être regardé comme une apologie du vice. Victime de ses rêves, de ce triste penchant à toujours vouloir ce que la vie ne peut alors raisonnablement lui donner, dédaignant ce qu'elle tient, poursuivant de chimériques espoirs, Emma souffre de la médiocrité provinciale. Mariée à un officier de santé, elle étouffe dans le village où son mari exerce la médecine. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à en faire sa maîtresse, puis se lasse vite d'elle. Déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et, acculée à la ruine, entraînant son pauvre niais de mari dans les pires embarras, elle se fait donner de l'arsenic par le garçon du pharmacien Homais, et s'empoisonne. On ne peut résumer un livre où chaque détail a sa valeur, où tout est ordonné avec un art de composition admirable, où chaque caractère est d'une vérité qui en fait un "type" demeuré vivant, et dont le nom est passé dans la langue. Quand on demandait à Flaubert quel avait été le modèle de Madame Bovary, il répondait: "C'est moi !" Et cela est exact. Il a pu dire également: "Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France !" Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour ainsi rêver et pour souffrir.
"Avant qu'elle se mariât, elle avait cru avoir de l'amour ; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n'était pas venu, il fallait qu'elle se fut trompée, songea-t-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l'on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. Un livre est une chose essentiellement organique, cela fait partie de nous-mêmes. Nous nous sommes arrachés du ventre un peu de tripes, que nous servons aux bourgeois. L'artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, présent partout et visible nulle-part". Le premier septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de "Salammbô", roman historique évoquant la "guerre des Mercenaires" à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Polybe lui fournit les données historiques, avec la "guerre des Mercenaires". Patiemment, il entreprit d'immenses lectures pour donner un fondement acceptable à l'histoire de Salammbô, fille d'Hamilcar Barca. Il alla sur les lieux voir les paysages historiques. Le nom de l'héroïne est un de ceux que les Phéniciens donnaient alors à Vénus. Quant le roman parut, l'archéologue Froehner en critiqua la vraisemblance historique. Citant ses sources, Flaubert leconfondit, et il se trouve aujourd'hui que les récentes découvertes, très loin de ruiner ses hypothèses, les confirment en général, comme c'est la cas pour les enfants immolés à Moloch. Le succès fut aussi grand que celui de "Madame Bovary" lorsque le livre parut en novembre 1862. Il avait coûté près de six ans passés dans les "affres du style". Deux ans plustard, le premier septembre 1864, Flaubert entreprend enfin la version définitive de "L'Éducation sentimentale", roman de formation marqué par l'échec et l'ironie, avec des éléments autobiographiques comme le premier émoi amoureux ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869. Mal accueilli par la critique et les lecteurs, il ne s'en vend ainsi que quelques centaines d'exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine. Il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin. Quoi qu'il en soit, il sera très proche du jeune Maupassant qui le considérera comme un père spirituel. Leur correspondance témoigne de cette proximité.
"La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion, de rire ou de rêverie. Quand je regarde une des petites étoiles de la Voie lactée, je me dis que la Terre n'est pas plus grande que l'une de ces étincelles. Et moi qui gravite une minute sur cette étincelle, qui suis-je donc, que sommes-nous ? Ce sentiment de mon infirmité, de mon néant, me rassure. Il semble être devenu un grain de poussière perdu dans l'espace, et pourtant je fais partie de cette grandeur illimitée qui m'enveloppe". La guerre interrompit alors la composition de "La Tentation de Saint-Antoine", qui ne put paraître qu'en 1874. Avec ce livre, l'écrivain dotait la littérature française d'un ouvrage sans analogue, dont la portée rappelle celle de Faust. En 1875, Commanville, mari de sa nièce, est ruiné et menacé de faillite. Avec un dévouement extrême, Flaubert se dépouille pour le sauver. En vain, il n'y parviendra pas, et sera d'ailleurs payé d'ingratitude. Ses amis l'aident. George Sand lui offre d'acheter Croisset et de l'y laisser sa vie durant. Il croit pouvoir se passer de cette aide. Et George Sand meurt six mois plus tard. Il a mis en chantier un autre grand roman qui doit être le récit des déceptions éprouvées par deux anciens commis, qu'un héritage affranchit du labeur quotidien, et qui, installés à la campagne, se mettent en tête d'entreprendre ce qu'ils sont mal préparés à mener à bien, échouent piteusement dans leurs essais d'agronomie, puis d'archéologie, de médecine, puis de littérature, et, écœurés, se remettent, de guerre lasse, à "copier comme autrefois" pour alors passer la vie. On a dit que "Bouvard et Pécuchet" faisait le procès de la science, c'est une grossière erreur. C'est le procès du manque de méthode que fait Flaubert, la critique de ceux qui croient savoir et n'ont même pas appris à apprendre. Leçon très haute et par cela même destinée à n'être que difficilement comprise, et d'autant moins que le livre est inachevé, et que nous ignorons ce que devaient copier les deux personnages, dont le choix constituait évidemment la preuve de leur enrichissement spirituel, car, Flaubert le dit, ils avaient appris dans toutes leurs expériences à souffrir, comme lui-même, de la bêtise universelle, au point de ne plus la tolérer. L'œuvre sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.
"L’humiliation de se sentir faible se tournait en une rancune que les voluptés tempéraient. Ce n’était pas de l’attachement, c’était comme une séduction permanente. Il la subjuguait. Elle en avait presque peur. Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée". Pour obéir au vœu de George Sand, qui lui reprochait de toujours "travailler dans la désolation", sans jamais écrire rien de consolant, il entreprit "Un cœur simple". Ces souvenirs d'enfance à Trouville, à Pont-l'Evêque, groupés autour de sa servante Félicité, joints à "La Légende de Saint Julien l'Hospitalier" et à "Hérodias" forment les "Trois Contes inspirés", le premier d'un vitrail, le second d'un tympan de portail de la cathédrale de Rouen, entraînant ainsi le lecteur en plein Moyen Âge de la "Légende dorée", et puis en Judée, à l'Orient de la mer Morte, dans la citadelle de Machaerous. Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, pour obéir à Salomé qui, ayant dansé devant lui, lui avait plu, ordonna au bourreau de trancher la tête de Jean-Baptiste et de l'apporter à la jeune fille sur un plateau. Trois récits de couleur si variée que tout son art se trouve résumé dans cette opposition des paysages et des nuances psychologiques. Les dernières lettres publiées dans sa "Correspondance" nous montrent Gustave Flaubert "las jusqu'aux moelles", terrassé par le chagrin et le travail. La mort vint le prendre le huit mai 1880, à l'âge de cinquante-huit ans. Il avait eu avant de mourir la consolation d'assister au triomphe de son disciple Guy de Maupassant dont "Boule de Suif" était saluée comme un chef-d'œuvre. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le onze mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse de Zola, de Daudet, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
"Le devoir, c'est de sentir ce qui est grand, de chérir ce qui est beau, et non pas d'accepter toutes les conventions de la société, avec les ignominies qu'elle nous impose. Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son cœur. Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire. Personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs. Les bonheurs futurs, comme les beaux rivages des tropiques, projettent sur l’immensité qui les précède leur mollesse natale, une brise parfumée, et l’on s’assoupit dans cet enivrement sans même s’inquiéter de l’horizon que l’on n’aperçoit pas". En 1850, Balzac meurt. Flaubert, en voyage à Constantinople, l’apprend. La succession est ouverte. "Je crois que le roman ne fait que de naître, il attend son Homère". En 1857, cet Homère fait l’objet d’un procès au terme de sept années qui métamorphosent alors le roman français, et aboutissent à la tentative de censure bourgeoise. Procès d’une femme, ou procès d'un roman ? Quand Flaubert se met à sa table de travail et dans le "gueuloir" de Croisset, il entame l’expérience de la contrainte généralisée. Contrainte du sujet et du combat qu’il génère, contrainte du genre romanesque, contrainte du style et de l’écriture. Sans doute se résolvent-elles moins dans l’achèvement du livre, parfait système clos, que dans la récurrence, la structure, l’organisation du texte. Si l’on a pu parler de "machine romanesque", c’est que Madame Bovary pose d’une façon magistrale l’économie du genre, en définit les enjeux et combine avec une remarquable efficacité les impératifs de l’écriture. Continuateur de Stendhal et de Balzac, Flaubert ancre le roman dans la tradition française du réalisme. À ce titre, il ouvre la voie à plusieurs générations de disciples, qui retiennent son exigence de vérité et d’observation à travers la doctrine du naturalisme. Mais l’auteur ne renonce jamais à l’héritage romantique de Chateaubriand, parfois de Hugo, deux écrivains qui ont ainsi déterminé ses débuts en littérature. Toute son œuvre, jusqu’à sa correspondance intime, porte la marque de tentations contradictoires. Celle d’un bourgeois en rupture avec la classe sociale dominante et celle d’un esthète de la rigueur pris dans le vertige de l’imagination. La quête inlassable de l’unité nourrit un culte du style. La beauté, selon Flaubert, résulte de l’accord du mot et de l’expression avec la pensée. La figure de l’écrivain s’efface alors devant celle d’un ouvrier laborieux, qui inspirera ainsi le XXème siècle, de Proust au nouveau roman.
"Sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays des félicités et des passions. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du coeur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". La poésie est une plante libre qui croît toujours là où on ne la sème pas. Le poète n'est pas autre chose qu'un botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Si le visage est le miroir de l'âme, alors il y a des gens qui ont l'âme bien laide. La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. Je crois avoir mis dans la peinture des mœurs bourgeoises, dans l’exposition d’un caractère féminin naturellement corrompu, autant de littérature et de convenances que possibles, une fois le sujet donné, bien entendu". Pour Flaubert,"l'Idée n'existe qu'en vertu de sa forme", et cette forme doit approcher une perfection dont il faut fonder les lois à force de reprises minutieuses. Il rêve d'un style "qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences et avec des ondulations, des ronflements, des aigrettes de feu, un style qui vous entrerait dans l'idée comme un coup de stylet". Le style est "à lui seul une manière absolue de voir les choses" et "les grands sujets font les œuvres médiocres". Flaubert, en passant du "débraillé" de Saint Antoine au "boutonné" de Madame Bovary, a tenté, à partir d'un sujet terre à terre, d'écrire un "livre sur rien". La précision du vocabulaire, l’équilibre de la ponctuation, le contrôle des assonances et la maîtrise du rythme atteignent avec Flaubert un degré d’harmonie absolu. Dans la solitude de la maison familiale de Croisset, l’auteur corrige ses brouillons, multiplie les versions de ses textes et les soumet à l’épreuve du "gueuloir", une pièce réservée où il peut les lire à haute voix, ou même les crier, pour mesurer l’effet qu’ils produisent. À travers les échecs, les crises et les périodes de doute, il s’apparente à un sacrifice. Sceptique et désabusé devant l’existence et les hommes, le romancier envisage l’écriture comme un martyre, guidé par la seule foi dans la perfection. L’ambition ultime de Flaubert est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre. "L’artiste doit s’arranger toujours à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu. Je ne peux rien me figurer sur la personne d’Homère, de Rabelais, et quand je pense à Michel-Ange, je vois alors, de dos seulement, un beau vieillard de stature colossale, sculptant la nuit aux flambeaux".
Bibliographie et références:
- Juliette Azoulai, "L'âme et le corps chez Flaubert"
- Maurice Bardèche," L’Œuvre de Gustave Flaubert"
- Pierre Barillet, "Gustave et Louise"
- Pierre-Marc de Biasi, "Flaubert, l'homme-plume"
- Roland Biétry, "Gustave Flaubert, un destin"
- Paul Bourget, "L'Œuvre de Gustave Flaubert"
- Michel Brix, "Flaubert et les origines de la modernité littéraire"
- Jacques-Louis Douchin, "L'absurde chez Gustave Flaubert"
- Henri Guillemin, "Flaubert devant la vie et devant Dieu"
- Yvan Leclerc, "L’Éducation sentimentale"
- Guy de Maupassant, "Étude sur Gustave Flaubert"
- Marthe Robert, "En haine du roman, Étude sur Flaubert"
- Michel Winock, "L'œuvre de Gustave Flaubert"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Alors que l'eau tiède continuait de ruisseler sur eux, mêlant ses caresses à celles de leurs mains encore exploratrices, David et Vanessa s’abandonnaient, silencieux, écoutant le rythme régulier de leur respiration qui commençait lentement à revenir à la normale. Les yeux de Vanessa s'ouvrirent doucement, fixant le plafond avant de se tourner vers David. Sa main trouva instinctivement la sienne, leurs doigts s'entrelaçant avec une tendresse qui parlait plus que les mots ne pourraient jamais le faire. Dans le cocon de leur étreinte, David souleva légèrement le menton de Vanessa, l'incitant à le regarder. « Tu es incroyable, tu sais» murmura-t-il, ses yeux brillant non seulement de désir mais aussi d'une affection profonde et sincère. Vanessa sentit son cœur se serrer sous la force, la puissance de cet amour naissant, un sentiment si puissant et si pur qu'il semblait presque irréel. « Merci, … » répondit-elle, sa voix chargée d'émotions. « Pour tout … Pour ce que nous partageons … Pour ce que vous me faites découvrir … Merci … ». Ses mots étaient un murmure à peine audible au-dessus du bruit de l'eau, mais David les entendit clairement ; chaque syllabe résonnant avec la même intensité que les battements de son cœur. Ils restèrent ainsi quelques minutes, enlacés l’un dans l’autre, peau contre peau, ne faisant plus qu’un, connectés l’un à l’autre. Le monde extérieur n’existait plus. La douche italienne où régnait un vapeur chaude et humide était leur cocon.
Finalement, avec une réticence palpable, David rompit leur étreinte. « On devrait sortir, » dit-il doucement, comme à contrecœur. « Nous allons finir par prendre froid ». Avec des mouvements lents, presque révérencieux, David aida Vanessa à se lever, veillant à ce qu'elle soit stable sur ses pieds avant de se stabiliser lui-même. Ils éteignirent l'eau et, main dans la main, sortirent de la douche. David attrapa une grande serviette éponge et l'enroula autour de Vanessa, frottant doucement ses cheveux et ses épaules pour la sécher, ses gestes chargés d'une attention qui rendait chaque toucher spécial. Vanessa, enveloppée dans la chaleur de la serviette et de l'attention de David, se sentait choyée et protégée. Elle attrapa une autre serviette et commença à sécher David, leurs mains parfois se rencontrant, un sourire se formant sur leurs lèvres, un rire s’échappant de leur gorge à chaque contact accidentel. Ce moment, simple mais intime, fortifiait le lien qu'ils avaient tissé, un lien qui, bien qu'encore nouveau, promettait déjà tant.
Une fois séchés, David embrassa tendrement Vanessa, lui prit la main et lui dit : « Laisse-moi te détendre avant que nous allions nous coucher ». Vanessa lui répondit d’un sourire approbatif. Quittant momentanément Vanessa, David se dirigea vers l'armoire de la salle de bains et en sortit un flacon d'huile de massage Shunga, connue pour ses propriétés relaxantes et son parfum subtil de jasmin et de rose. « Allonge toi sur le tapis, ma belle », lui dit David. Vanessa s'installa confortablement sur le ventre sur le grand tapis moelleux posé à même le sol de la salle de bains.
David s'assit devant elle, versant quelques gouttes de l'huile dans ses mains qu’il frotta pour la faire tiédir. Il commença par ses pieds, ses doigts habiles pétrissant doucement la plante, chaque orteil, remontant progressivement le long de ses mollets. Les mouvements étaient lents, rythmés, chaque pression déliant les tensions accumulées, chaque passage adoucissant la peau. L'huile rendait ses mains glissantes, facilitant leur progression sur les jambes de Vanessa, remontant vers ses cuisses. David prenait son temps, appréciant la douceur de la peau de Vanessa sous ses doigts, la manière dont elle se détendait progressivement sous son toucher. Il effleurait l'intérieur de ses cuisses charnues, laissant parfois ses doigts s'aventurer près de son intimité, arrachant à Vanessa un frisson et un soupir de contentement.
David concentra ensuite son attention sur son dos et ses fesses, zones qui détenaient les secrets d'une relaxation profonde. Il versa d'abord un filet d'huile chaude le long de la colonne vertébrale de Vanessa, et ses mains suivirent le sillon créé par l'huile, étalant le liquide chaud avec des mouvements larges et fluides qui englobaient tout son dos. Chaque pression appliquée par ses mains fortes mais délicates semblait chasser le moindre stress accumulé, et chaque mouvement augmentait la chaleur corporelle de Vanessa, la faisant frémir sous l'effet combiné de la chaleur de l'huile et du toucher de David. Ses pouces s'enfonçaient profondément le long des muscles tendus de son dos, glissant vers les côtés pour contourner et envelopper ses côtes dans une étreinte rassurante. En descendant vers les hanches de Vanessa, David renforça la pression, adaptant ses gestes ensuite à la texture ferme mais moelleuse de ses magnifiques et généreuses fesses. Il pétrissait la chair douce et résiliente, laissant l'huile pénétrer et adoucir chaque tissu. Les mouvements circulaires sur ses fesses se faisaient plus insistants, mais empreints d’une infinie douceur ; venant prendre soin de celles qu’il avait martyrisées plus tôt dans cette soirée. A intervalles réguliers un doigt venait se perdre dans le profond sillon fessier de Vanessa, venant caresser avec délicatesse son anus … déclenchant comme une décharge électrique en elle …
Puis, doucement, ses mains remontèrent le long de la colonne de Vanessa, effleurant à nouveau chaque vertèbre avec une précision presque méditative. Redescendant, David appliqua l'huile de nouveau sur les hanches de Vanessa, ses mains glissant avec assurance sur ses côtés, enveloppant doucement son abdomen dans un massage apaisant. Il la fit se retourner doucement, pour qu'elle soit allongée sur le dos, et continua son travail, étendant l'huile sur son ventre, montant vers sa poitrine. Avec une délicatesse infinie, il massa ses seins, la texture riche de l'huile permettant à ses mains de glisser sans effort, accentuant la sensualité de chaque mouvement. Il s’attarda avec envie sur ses mamelons délicats. Vanessa fermait les yeux, se perdant dans les sensations, dans la chaleur des mains de David qui la parcouraient, dans le parfum enivrant de l'huile qui s'élevait autour d'eux. Les mains de David se firent plus audacieuses, explorant, prenant possession de son cou et de ses épaules, zones qu'il savait particulièrement sensibles. Vanessa gémit doucement, la tête renversée, totalement abandonnée à l'expertise de David. Il finit par remonter jusqu'à sa tête, ses doigts travaillant avec douceur le cuir chevelu de Vanessa.
Après une série de gestes tendres et précis, David conclut le massage. Vanessa, enveloppée dans un état de détente profonde, se sentait reconnaissante et profondément connectée à David. Elle se leva doucement, soutenue par les mains sécurisantes de David.
« Ça va ? Tu te sens bien ?» demanda David avec un doux sourire, ses mains guidant Vanessa vers la chambre à coucher. « Infiniment bien …, grâce à Vous …." répondit Vanessa, sa voix empreinte de gratitude et de tendresse. Elle se serra contre lui. Ensemble, ils s'étendirent sur les draps frais. David les recouvrit de la couette aux couleurs safranées. Le silence de la chambre était rempli de la résonance de leur intimité partagée. David, enroulant son bras autour de Vanessa, la tira contre lui. Ils s’endormirent rapidement, leurs corps enlacés, leurs respirations synchronisées créant un rythme apaisant qui berçait leur sommeil.
Lorsque le premier rayon de soleil filtra à travers les rideaux, Vanessa émergea doucement de son sommeil. Elle observa David, encore perdu dans les bras de Morphée. Son visage, détendu dans le sommeil, évoquait une sérénité qui toucha Vanessa au plus profond d'elle-même. Elle contempla les lignes de son visage, les courbes de ses lèvres, la paix et la force qu'il dégageait. Une onde de bonheur pur traversa son cœur, un mélange de gratitude et d'amour qui la fit sourire doucement. « Comment puis-je être aussi chanceuse ? » murmura-t-elle pour elle-même en se blottissant encore plus près de David, cherchant à capturer et conserver cette proximité. Son esprit divaguait entre ce qu’ils venaient de vivre, des pensées de leur futur, des rêves éveillés de ce qu'ils pourraient découvrir et expérimenter ensemble. Ce moment de tranquillité matinale était un cadeau précieux, un instant volé au temps où tout semblait possible.
Prise d’une envie, soudaine mais matinalement coutumière au réveil, de soulager sa vessie, Vanessa s’extirpa avec précaution et sans bruit du lit pour ne pas réveiller David et se dirigea vers la salle de bains où elle avait vu que se trouvaient des toilettes. Nue, elle s’assit sur la cuvette en émail des toilettes et relâcha ses muscles. Laissant son corps profiter de ce plaisir physique d’abandon naturel, son esprit divaguait … Elle pensait à la profondeur de sa soumission à lui, un engagement qui la terrifiait autant qu'il l'exaltait. « Cet homme, » pensait-elle, « a dévoilé des parties de mon être que je ne connaissais pas. Son emprise sur moi, douce et ferme, réveille un désir ardent de lui appartenir complètement. » La sensation de sécurité qu'elle éprouvait avec David était paradoxale, car elle s'exposait à une vulnérabilité qu'elle n'avait jamais osé explorer auparavant. Chaque ordre de lui, chaque contact, renforçait son désir de se soumettre à lui, de devenir sa protégée, son trésor. « Être à lui, sous sa protection, sous son contrôle, » réfléchissait-elle, « c'est comme si chaque fibre de mon être reconnaissait son maître légitime. » Cette reconnaissance de sa propre soumission n’était pas sans provoquer un mélange d’appréhension et d’excitation. Vanessa savait qu’elle se tenait à l'aube d'un chemin à la fois terrifiant et magnifiquement libérateur. Elle s’imaginait à ses côtés, explorant des profondeurs de passion et de confiance qu’elle n’avait jamais connues, chaque moment se révélant comme un chapitre nouveau et exaltant de leur livre à écrire ensemble.
Toute à ses pensées et à son abandon corporel, les yeux fermés, Vanessa n’avait pas entendu David qui se tenait dans l’embrasure de la porte de la salle de bains, les yeux fixés sur elle, un sourire aux lèvres devant tant de beautés. Lorsqu’elle ouvrit les yeux et le vit, elle ne put réprimer un cri de surprise. Dans un geste instinctif de protection, elle referma instantanément ses jambes, cachant son sexe d’une main et ses seins de l’autre. Remplie de honte, ses joues s’étaient immédiatement empourprées. La tête baissée, n’osant pas le regarder, elle lâcha « Oh David … désolée … j’ai oublié de fermer la porte … ».
David s'avança doucement vers elle, un sourire rassurant effleurant ses lèvres. « Mais non, surtout pas... c'était très beau, » dit-il avec douceur, dissipant l'atmosphère de gêne qui commençait à s'installer. Il s'approcha encore, se pencha pour capturer ses lèvres dans un baiser tendre et réconfortant, ses mains trouvant les siennes, les enveloppant dans une étreinte rassurante.
« Continue, je t'en prie... ne t'arrête pas pour moi, ... au contraire ...» murmura-t-il, encourageant Vanessa à reprendre son geste naturel.
Vanessa, bien que troublée par la situation inattendue et terriblement indécente, ne put qu'obéir, touchée par l'acceptation et le désir non dissimulé dans les yeux de David. Lentement, elle écarta ses jambes puis relâcha de nouveau ses muscles, laissant le flux reprendre son cours sous le regard attentif et admiratif de David. Tandis que le murmure apaisant de son propre corps reprenait, Vanessa se laissa submerger par les émotions qui affluaient : le mélange de honte initiale, de vulnérabilité, et cette étrange excitation de se savoir complètement acceptée et même adorée dans son état le plus naturel, même dans cette position si indécente.
David était comme subjugué par le flot ininterrompu de nectar doré qui s’échappait de Vanessa. La voir ainsi, exposée, impudique et néanmoins si belle dans son humanité la plus pure, le touchait profondément. C'était comme si elle lui offrait un cadeau d'une intimité sans pareille, renforçant le lien unique qu'ils partageaient. Il ressentait aussi un frisson de pouvoir, conscient de l'effet de sa présence sur elle, et du contrôle qu'il exerçait dans leur dynamique. Cette reconnaissance de sa soumission volontaire à son encontre procurait une satisfaction qui résonnait bien au-delà du plaisir physique, s'ancrant dans une connexion émotionnelle et psychologique. Toutefois, ce n'était pas seulement le pouvoir qui le captivait, mais la confiance qu'elle déposait en lui. Il se sentait responsable de cette confiance, valorisé et honoré par sa capacité à se montrer si ouverte et sincère avec lui. Chaque moment comme celui-ci renforçait son engagement à être digne de cette confiance, à la protéger, à la soutenir, à la chérir, à la guider.
La sensation d'être observée dans un acte si intime et personnel ajoutait une couche supplémentaire à la soumission de Vanessa, intensifiant l'expérience d'une manière qu'elle n'avait jamais anticipée. Lorsque David plaça sa main entre ses jambes, recueillant le liquide chaud qui émanait d’elle et commença à masser sa chatte, elle faillait s’évanouir de plaisir …
La main de David était douce, presque révérencieuse, comme s'il honorait chaque partie de son être à travers ce geste audacieux. Vanessa sentit son corps répondre instantanément, chaque touche de ses doigts électrisant sa peau déjà hypersensible. « C'est... c'est incroyable, David... » souffla-t-elle, sa voix tremblante de désir et de révélation.
David répondit avec un sourire entendu, ses yeux plongés dans les siens, un miroir de la passion qu'il ressentait. « Je t'ai dit... tout de toi est magnifique, Vanessa. Je veux que tu saches à quel point tu es belle, en tout temps, dans chaque état. »
Les mots de David, prononcés avec tant de sincérité, semblaient faire fondre toutes les barrières restantes entre eux. Vanessa, se sentant adorée et valorisée, se laissa aller encore plus profondément dans cette expérience, laissant les sensations et les émotions l'envahir pleinement.
« J'aime être à vous, David... à vous… complètement, » murmura-t-elle, les yeux mi-clos, abandonnant chaque once de réserve. Ce simple aveu semblait sceller un pacte non-dit entre eux, un accord profond et immuable de dévotion et d'exploration partagée.
La douceur de la main de David contrastait et complétait la domination implicite de son contrôle, offrant à Vanessa une expérience de soumission totale qui transcendait le physique pour toucher son âme. Chaque mouvement de ses doigts, chaque pression contre elle n'était pas seulement un acte de plaisir, mais un acte de communication, affirmant leur lien unique et la profondeur de leur connexion.
Alors que la main habile de David couverte du nectar doré de Vanessa continuait à la caresser et à l’explorer, Vanessa sentit une montée irrésistible de plaisir s'amplifier en elle, propulsée non seulement par les caresses physiques mais aussi par la profondeur émotionnelle de l'instant.
« Vas-tu venir pour moi, Vanessa ? » murmura David, sa voix basse vibrante d'un désir contrôlé. Elle ne pouvait que hocher la tête, incapable de parler, alors que les vagues de plaisir commençaient à déferler en elle. Sous la maîtrise experte de David, Vanessa jouit intensément, un cri étouffé s'échappant de ses lèvres alors qu'elle s'accrochait à la réalité par un fil. David, attentif à chaque tremblement, ralentit ses mouvements, prolongeant son extase, avant de doucement retirer ses doigts trempés des nectars de son intimité.
Avec un geste délibéré, il porta ses doigts à ses propres lèvres, goûtant les nectars mélangés de Vanessa, les yeux fixés sur elle. « C'est toi... tout de toi, » dit-il, savourant chaque instant. Puis, il offrit ses doigts à Vanessa. « Goûte, » invita-t-il, encourageant une intimité partagée. Avec une hésitation initiale qui se transforma rapidement en acceptation, Vanessa lécha doucement, puis plus fermement, les doigts de David. Le goût salé et doux de son propre corps sur sa langue était un rappel puissant de leur intimité partagée, un acte qui scellait davantage son désir de se soumettre à lui, de lui appartenir.
David, regardant Vanessa avec une intensité qui allait bien au-delà du désir physique, sentit une connexion encore plus profonde se solidifier entre eux. « Tu es parfaite, » murmura-t-il, et ce simple compliment semblait porter en lui toute la puissance de son engagement envers elle.
« Merci, » souffla-t-elle finalement, un sourire timide se frayant un chemin sur ses lèvres. Sa gratitude n'était pas seulement pour son acceptation en ce moment, mais pour tout ce qu'il avait éveillé en elle, pour l'espace qu'il avait ouvert où elle pouvait être elle-même sans réserve.
« Mon Maître, mon amour, mon protecteur, » songeait-elle en sentant son cœur battre contre le sien, « guide-moi là où tu voudras, car ma confiance en toi est entière ». Le sentiment de plénitude qui l'envahissait alors que le soleil montait dans le ciel et embrasait la salle de bains était comme un signe, un symbole indéniable qu'elle avait trouvé non seulement un amant, mais aussi un guide, un maître auquel elle désirait se dédier entièrement. Elle voulait n'être nulle part ailleurs que là où elle se tenait.
(A suivre)
Source de l’illustration : Dession de Calypso Redor
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Agmemnon règne en maître sur le puissant royaume de Mycenes, une cité fortifiée du Pelopennese. Il n'a qu'une obsession, régner sur toute la Grèce. Quoi de mieux qu'une guerre pour unifier tous ces petits royaumes . La Grèce n'est pas seulement un pays maritime, c'est avant tout un pays de montagnes, ce qui explique son morcellement en une multitude de petits royaumes indépendants. Agamemnon en a vasalise un grand nombre. Cela ne lui suffit pas. Une guerre serait le façon de créer une unité. Il rêve de conquérir Troie.
Tous ces peuples grecs viennent du Nord des Indes, d'Himalaya. La Grèce pour eux étaient une sorte d'eldorado, un pays splendide à occuper et où il faisait bon vivre pour se développer. Bien que différents, tous ces peuples qui ont migré depuis des siècles ont une culture commune. Le trident de Poseidon par exemple vient des Indes.
Agamemnon possède une puissante armée. Le peuple de Mycenes est un peuple fort. Ce sont des hommes grands et solides, aux torses massifs. C'est un bon politique. Il ne cherche pas à conquérir mais a rallier tous les royaumes de Grèce. Il a créé un conseil des Rois qu'il préside. Une façon habile de dominer sans s'imposer de trop.
La guerre de Troie c'est une façon pour lui de federer tous les moyens militaires de la Grèce. Il cree donc un conseil de guerre ou tous les royaumes sont représentés et qu'il préside. Son défaut c'est qu'Agamemnon est un piètre stratège et c'est visible. Les grecs sont intelligents. Ils aiment la stratégie. Ils savent qu'Ulysse est le meilleur d'entre eux. C'est un petit Roi, avec une toute petite armée, mais c'est de loin le plus habile. Il est toujours de bon conseil et très écouté. L'armée des grecs unifiés le veut pour chef. Il faudra les premières défaites d'Agamemnon et les périls pour qu'Ulysse devienne le commandant en chef.
Achille n'est pas roi, c'est son père Pelée qui règne sur le royaume prospère de Phtie. Pelée n'aime pas la guerre. C'est un partisan de la paix et des négociations. Il est contre cette guerre de Troie. Il ne laissera partir son fils héritier Achille , qu'à une condition, que celui ci lui assure d'abord une descendance pour la pérennité du Royaume. La naissance de Neoptolene permettra à Achille et Patrocle de partir pour Troie.
Agamemnon et Achille ne se supportent pas. C'est viseral entre eux. Maintes fois Achille a voulu planter sa lance dans le cœur du Roi des rois. Seul Ulysse a pu le calmer et l'empêcher de faire cela. Au conseil de Guerre, Agamemnon et Achille ne cessent de s'insulter. La raison en est qu'Achille est un deux esprits. Il a des dons certains de voyance. Il sait qu'Agamemnon n'est pas le chef qu'il faut pour l'armée et il ne supporte pas les sacrifices inutiles de soldats. La devise d'Agamemnon, l'attaque, l'attaque et encore l'attaque et la guerre sera gagnée est une totale absurdité pour Achille. Troie est un adversaire redoutable, avec des allies puissants. Achille n'insulte jamais Agamemnon sans de bonnes raisons. C'est lui qui des le début demandera la nomination d'Ulysse comme commandant en chef.
La domination, ce n'est pas s'imposer par la force brutale, c'est obtenir l'adhésion de ceux qui se soumettent. C'est un art subtil. Agamemnon est un bon politique. Il a la stature pour régner sur les grecs. Achille le sait. Par contre, dominer sur une armée c'est commander sur des hommes qui risquent leurs vies au combat. C'est précieux. Les soldats ne veulent pas être sacrifiés pour rien. Il faut plus que l'adhésion, il faut aussi l'enthousiasme, la gloire, le panache, la victoire. Ulysse déteste la gloire, il n'aime que l'efficacité et les choix judicieux, la ruse.
A force de disputes au conseil de Guerre, les grecs trouveront la solution. Agamemnon restera le Roi des Rois. Ulysse sera le stratège. Achille apportera la gloire et le panache. C'est ce trinôme qui causera la chute de Troie.
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Dans l'apaisement qui suivit, un silence doux enveloppa la chambre, parsemé seulement par les respirations entrecoupées de Vanessa et de David, témoins de leur ardeur passée. Vanessa, encore frissonnante sous l'effet des ondes de son plaisir, sentait la fraîcheur des draps contre sa peau brulante, un contraste qui apaisait doucement ses sens enflammés. Son corps détendu gisait dans une pose de soumission satisfaite, ses yeux mi-clos reflétant un mélange de fatigue et d'extase.
David reprit petit à petit ses esprits. Il n’avait pas joui aussi intensément depuis bien longtemps. Regardant Vanessa, allongée là, si vulnérable et pourtant si pleinement offerte, un sentiment de profonde admiration et de respect s'infiltra dans le cœur de David. Cette femme était un cadeau du ciel. La lueur des bougies se reflétait sur sa peau, accentuant les contours de son visage détendu, ses cheveux de feu éparpillés autour d'elle comme un halo sauvage. Ses fesses toujours tendues étaient un temple de beauté au creux duquel se tenaient des trésors encore palpitants. Dans le regard de David, il y avait une lueur de quelque chose de plus tendre, plus profond que les simples désirs physique et de domination qui l’habitaient. Il se sentait incroyablement privilégié, conscient de la confiance immense que Vanessa lui avez accordé, lui accordait. Chaque soupir, chaque frisson qu'elle avait partagé avec lui ce soir renforçait son attirance envers elle. Elle n'était pas seulement une partenaire de jeux, mais une complice de son âme, quelqu'un qui lui permettait d'explorer les profondeurs de sa propre nature sans jugement. O’ certes, ils n’étaient qu’au tout début de leur relation ; et il était bien trop tôt pour faire des plans sur la comète. Mais la relation qui se tissait entre eux était comme une évidence. La beauté de son abandon lui rappelait pourquoi il cherchait cette connexion si intense, ce mélange de pouvoir, de contrôle et d'intimité. En elle, il voyait non seulement une possible future soumise mais aussi une partenaire égale dans leur danse de volontés, une possible compagne avec qui évoluer dans la vie main dans la main, les yeux braqués dans une direction commune. Elle lui inspirait une passion qui allait au-delà du plaisir physique, touchant des parties de son être qu'il ne livrait pas facilement. David sentait une vague de tendresse l'envahir, mêlée à une protection presque instinctive. Il savait qu'il ferait tout pour garder, développer, enrichir et faire grandir ce lien précieux intact, pour explorer avec elle de nouveaux territoires de leur relation complexe et enrichissante. Tandis qu'il observait Vanessa respirer doucement, il se promettait de continuer à mériter la confiance qu'elle lui avait donnée.
David se pencha doucement, ses gestes mesurés et pleins de révérence. Avec une délicatesse palpable, il retira la chaîne dorée qui reliait les menottes de Vanessa, libérant ses bras qui tombèrent, lourds et fatigués, de chaque côté de son corps. Chaque mouvement était un ballet de soins et d'attention, comme s'il manipulait les pièces les plus précieuses d'un trésor fragile. Ensuite, il s'attaqua aux attaches de cuir qui liaient les chevillières de Vanessa au lit. Le déclic des fermoirs résonna doucement dans la pièce silencieuse, comme la fermeture d'un chapitre intense et passionné. À mesure que les contraintes se relâchaient, le corps de Vanessa s'affaissa, une liberté retrouvée enveloppant son être. Elle s’étendit, relâchant chaque muscle, chaque tension conservée pendant leur jeu intense.
Le sperme encore tiède de David, témoin de leur connexion ultime, coulait lentement le long de ses fesses rebondies … certaines gouttes avaient trouvé leur chemin dans la raie profonde de ses fesses formant un chemin luisant qui brillait et mettait plus en valeur encore l’intimité humide de Vanessa. Les fesses de Vanessa ondulaient doucement au contact de ce nectar tiède qui venait s’insinuer Le spectacle qui s’offrait à David était d’une beauté et d’un érotisme saisissant : une œuvre d'art vivante, une célébration de la sensualité.
David vint s'asseoir à côté d'elle, caressant doucement son dos avec une affection tendre. Son toucher était un murmure contre sa peau, promettant soin et protection après l'intensité de leurs étreintes. Vanessa, répondant à la douceur de son geste, se tourna pour le regarder, ses yeux reflétant une gratitude silencieuse et une profonde satisfaction. « « Merci … » souffla-t-elle, dans un sourire radieux. « Merci à toi ! » lui répondit David en l’embrassant tendrement. « Tu es juste incroyable, … sublime … » continua-t-il.
Vanessa, touchée par les paroles et les gestes de David, sentit son cœur s’emplir d’une émotion nouvelle et profonde. Son soudain tutoiement la faisait fondre et la ravissait. Par contre elle ne se voyait pas le tutoyer. Elle était trop impressionnée. Elle se tourna vers lui, une hésitation dans la voix, et révéla son trouble.
« David, je suis plus que ravie de tout ce que nous vivons ensemble... par contre … euh … je … enfin, je suis très heureuse que vous me tutoyiez … mais … je me sens plus à l'aise de continuer à vous vouvoyer, si vous le permettez. Ça me donne une certaine distance... nécessaire, je pense, pour moi, … dans ce que nous vivons … vous … euh … vous m’impressionnez … » dit-elle en rougissant comme une adolescente.
David, l'écoutant attentivement, acquiesça d'un signe de tête, son regard empreint de compréhension et de respect pour ses besoins, et aussi d’une infinie tendresse devant une femme aussi attirante et touchante. « C’est comme tu le sens, Vanessa. Je veux que tu te sentes à l’aise et en confiance, toujours, » dit-il avec douceur, la rassurant.
Alors qu’ils s’étreignaient de nouveau, enlacés l’un contre l’autre, enivrés par l’odeur de leurs corps qui respirait le sexe, l’horloge du salon sonna 5 heures. Ils s’interrompirent, les yeux dans les yeux, et partirent d’un éclat de rire commun : « Il est déjà 5 heures ! On est un peu fou, non ?! » dit David. « Oh oui », sourit Vanessa… « Mais c’est tellement bon » continua-t-elle, rougissant de nouveau …
Souriant doucement, David lui caressa la joue. Vanessa était d’une beauté renversante en cet instant. « Et si nous allions nous rafraîchir un peu? » dit David. Elle s’approcha de ses lèvres ; y déposa un tendre baiser. « Je vous suis David »
Avant de se diriger vers la salle de bains, David, avec des gestes pleins de tendresse, retira un à un les menottes, les chevillières et le collier qui ornaient encore le corps de Vanessa. À chaque retrait, il déposait un baiser sur ses poignets délicats, ses pieds fins et son cou accueillant. Tous deux nus, ils se dirigèrent vers la salle de bains. David appuya sur l’interrupteur à intensité : la pièce s’illumina d'une lumière douce et chaleureuse. Les murs carrelés en marbre blanc créaient une atmosphère luxueuse et apaisante. Une grande baignoire îlot trônait au centre, invitante avec ses courbes élégantes et ses robinets en laiton poli qui scintillaient sous l’éclairage tamisé. À côté, une douche à l’italienne en verre transparent promettait une cascade rafraîchissante, complétée par un panneau de commandes moderne permettant de régler la température et l'intensité des jets d’eau.
David s'approcha des commandes de la douche, ajustant les divers robinets pour que l'eau soit à bonne température. L'eau commença à couler du plafond comme une lente cascade, créant un bruit apaisant qui emplissait la pièce. Vanessa, entraînée par David sous le jet doux, sentit l'eau chaude couler sur son corps voluptueux. Elle ferma les yeux, laissant l'eau caresser sa peau, glissant sur ses épaules, le long de ses courbes, et entre ses seins.
L'eau enveloppait Vanessa, réchauffant son corps tout en apaisant les traces de leur jeu passionné. Elle pouvait sentir chaque goutte explorer sa peau, chaque frisson amplifié par la chaleur de l'eau qui contrastait avec la fraîcheur des draps qu'elle avait quittés. L'expérience sensorielle était renforcée par la vue de David, nu devant elle, son corps baigné dans la lumière douce qui accentuait chaque muscle, chaque ligne de son corps.
David ouvrit un flacon de baume nettoyant de chez Molton Brown, dont l'arôme de bois de cèdre et d'orange japonaise se mêlait à la vapeur d'eau pour remplir la salle de bains d'un parfum relaxant et masculin. Il prit une noisette du baume dans ses mains, les réchauffant entre ses paumes avant de les poser sur le corps de Vanessa. Avec des mouvements méticuleux et sensuels, il commença à masser le baume sur elle, partant de ses épaules pour descendre doucement vers ses seins, où chaque cercle de ses mains attisait un désir encore vibrant en elle. Les mains de David glissèrent ensuite vers ses hanches et plus bas encore, massant le baume sur ses fesses dans des mouvements qui mêlaient fermeté et douceur, provoquant chez Vanessa des soupirs de plaisir. Lorsqu'il atteignit ses cuisses, il prit le temps de les malaxer doucement, ajoutant à la détente physique une promesse érotique presque palpable.
Chaque contact de David était un mot d'amour écrit sur sa peau avec le baume, chaque mouvement affichait son dévouement et son désir de prendre soin d'elle. Vanessa, à son tour, prit du baume et commença à l'appliquer sur David. Ses mains explorèrent d'abord son torse, prenant soin de caresser et de pincer ses mamelons dont elle avait décelé qu’il y était très sensible ; puis elles descendirent vers son ventre. Lorsqu'elle atteignit son sexe, elle le saisit doucement, le branlant avec une tendresse teintée d'urgence, sentant David frémir sous ses caresses. Le pénis de David était de nouveau raide et palpitant. Ce qui fit fondre Vanessa. Enhardie par ses réactions, elle quitta le sexe de david et se mit à masser ses seins avec le baume, laissant ses mains glisser sur son propre corps en une danse ensorcelante, alors que David, porté par l’excitation s'était mis à la doigter, explorant son intimité avec une précision qui la ramenait au bord de l'extase.
La douche se transforma en sanctuaire de leur plaisir partagé. Vanessa, électrisée par la sensation des doigts de David qui glissaient profondément en elle, gémissait contre le mur carrelé, la chaleur de l'eau amplifiant chaque caresse, chaque intrusion. David, encouragé par ses gémissements, accentuait ses mouvements, ses doigts habiles jouant avec elle dans un rythme de plus en plus insistant.
L'eau chaude coulait sur eux, enveloppant leurs corps dans un voile humide et brûlant, dessinant des ruisseaux le long de leurs peaux et s'entremêlant avec le savon et la sueur. L'odeur du baume se mélangeait avec l'arôme naturel de leur désir, créant une fragrance unique qui marquait ce moment comme hors du temps.
David, avec une ardeur renouvelée, plaqua Vanessa contre le mur de la douche, son corps contre le sien, son sexe dur pressant contre elle. Sans plus attendre, il la pénétra, sa poussée douce mais puissante la remplissant complètement. Vanessa poussa un cri étouffé, une exclamation de plaisir pur qui résonna contre les carreaux. Sous l'assaut rythmé de David, chaque mouvement plus profond que le précédent, Vanessa sentait une montée irrésistible de plaisir. Ses propres mains couraient sur son corps, pinçant ses mamelons durcis, suivant les lignes de ses propres muscles tendus par l'effort et le plaisir. David, avec une main toujours sur la paroi de la douche pour se stabiliser, explorait son corps, encourageant chaque cri, chaque gémissement qui s'échappait de ses lèvres. Il enserra tendrement mais fermement le cou de Vanessa dans un geste d’amour et de possession.
Leurs corps s'alignaient parfaitement, le sexe de David glissant avec aisance dans la chaleur de Vanessa, chaque coup accompagné par le son de l'eau qui clapotait contre eux. Vanessa, portée par une vague d'émotions et de sensations, sentait son orgasme monter rapidement. La pression de l'eau sur son corps, la main de David autour de son cou, tout contribuait à son ascension vers l’orgasme. Dans un dernier cri rauque, Vanessa atteignit l'orgasme, ses muscles se contractant autour du sexe de David, l'entraînant dans son propre abandon. David, poussé par l'intensité de l'orgasme de Vanessa, accéléra ses mouvements. « Puis-je venir en toi » murmura-t-il à Vanessa d'une voix saccadée par l’excitation. « Je vous en prie » souffla Vanessa. David redoubla l'intensité de ses mouvements jusqu'à ce qu'il atteigne à son tour l’orgasme, son corps se tendant dans un spasme de libération ; son nectar nacré prenant possession de l’intimité de Vanessa…
Épuisés mais exaltés, ils s'effondrèrent ensemble sur le sol de la douche, leurs corps enlacés dans un tapis d'eau tiède qui continuait de couler doucement sur eux. La chaleur de l'eau mêlée à la chaleur de leurs corps créait une atmosphère presque tropicale, un microclimat de leur intimité et de leur passion partagée. Le souffle court, ils se tenaient l'un contre l'autre, leurs cœurs battant à l'unisson sous le jet apaisant de la douche, leurs esprits flottant quelque part entre la réalité et un rêve éveillé.
(A suivre)
Source de l'illustration : photo libre de droit de l'internet
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Memnon est un colosse africain, un combattant impitoyable d'une force phénoménale. Un super poids lourd qui peut facilement tuer un homme d'un seul coup de poing, un briseur de nuques, un chien de guerre qui se vend au plus offrant. Avec lui, une petite troupe de mercenaires africains, experts en maniement d'armes tres lourdes qui peuvent briser boucliers et armures. Une petite troupe d'élite terrifiante sur un champ de bataille.
Troie est riche et Memnon est venu combattre pour elle en échange d'or et de jolies esclaves pour le réconfort après les rudes combats. Il n'a qu'une obsession: vaincre le meilleur des grecs, Achille aux pieds rapides.
Il le défie en combat singulier. C'est une pratique courante pendant cette guerre. Achille accepte tous les combats. Il ne craint personne. Il n'est pas immortel mais aime ces combats où la seule issue c'est la victoire ou la mort.
Les deux armées se font face et laissent un espace libre entre elles pour ce duel. Aucun soldat ne voudrait manquer pareil spectacle.
Achille a choisi une armure de cuir, très légère et un simple bouclier en osier tressé. Il est très rapide et ne veut pas être gêné. Memnon avance de toute sa masse. Il a choisi un lourd bouclier de bronze et une masse d'arme colossale avec une partie tranchante d'un côté et une partie pointue pour fracasser une tête de l'autre. Il pousse un rugissement terrible.
: je vais t'enculer petite salope d'Achille. Il paraît que tu aimes les beaux garçons. Je vais te la mettre si profond que tu vas hurler comme un goret.
-Ce sont les chiens qui vont te la bouffer pauvre imbécile. Et ce sont les corbeaux sans nombre qui vont se repaitre de tes entrailles.
Memnon fonce sur Achille, sa lourde masse d'arme fait des moulinets mais ne rencontre que du vide. Achille tourne et danse autour de lui insaisissable. Memnon enrage et écume de haine.
Il ne voit pas la mort arriver d'un coup soudain. La lance d'Achille survient de nulle part et lui transperce la tête par le trou des yeux, seule faiblesse dans sa lourde armure et son casque de bronze. Memnon tombe foudroyé.
Achille s'approche, lui tranche son sexe énorme et le lui fourre dans sa bouche pleine de sang.
- Cela t'apprendra à trop parler avant un combat.
Il pousse un grand cri qui terrifie les soldats troiens.
-Personne d'autre ?
Un grand silence. Les deux armées se séparent. Plus personne n'a envie de combattre après un tel spectacle.
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La princesse Cassandre à toujours été considérée comme une originale. Elle entend des voix, a des visions, reçoit chez elles des apparitions, toutes choses qui sont contraires à la raison. Au moyen âge, l'inquisition aurait dit que c'était une hérétique possèdee par le démon, et après une épouvantable torture nul doute qu'elle aurait été brûlée. Mais à la cour de Priam, Cassandre est entourée de bienveillance et amour. Personne ne pense qu'il s'agit d'une folle qu'il est préférable de ne pas contrarier. Cassandre possède un don de voyance ou d'extralucidite qui defie l'entendemenr.
Un jour, elle arrive à la cour , toute ebourriffee, les yeux brillants et presque révulses. Elle pourrait presque faire peur.
- Mon époux arrive et avec lui la guerre et de grands malheurs.
Toutes les prédictions de Cassandre sont toujours d'une grande justesse. Il est faux de dire qu'elles ne font pas écoutées, c'est même tout le contraire.
Priam lui pose des questions. Il comprend vite qu'une lourde expédition grecque se prépare contre sa ville, qui même fortifiée sur une colline aura du mal à résister. Il décide de grand travaux: construction de citernes, de tunnels secrets, de silos, de fossés, de tours. Il n'est donc pas surpris lorsque l'expédition conduite par Agamemnon débarque sur la côté à moins de 20 km de sa ville. Par contre, la belle Cassandre refuse de lui dire qui est son époux parmi les grecs.
Un soir, elle quite le palais, emprunte un des tunnels secrets et s'enfonce dans la nuit pour rejoindre le camp des grecs.
On .l'arrête. Elle dit qu'elle est princesse de Troie et qu'elle veut voir Agamamnon, le chef de tous les grecs. Des soldats la conduisent vers sa tente.
Agamemnon prend son bain. Il est nu avec deux belles servantes pour lui frotter son large dos velu. Cassandre sans gêne vient vers lui, le regard sévère. Elle chasse les servantes. Agamemnon est mal à l'aise.
-Qui es tu pour entrer ainsi dans ma tente et donner des ordres chez moi.
- Quoi dit Cassandre, tu ne me reconnais pas. Faut il que j'ote ma tunique pour que tu puisses contempler ma nudite et faire en sorte que le souvenir te revienne?
Agamemnon est perplexe. Il semble connaître Cassandre, il semble même l'avoir toujours connue et pourtant il n'a aucun souvenir.
- Attend, dit Cassandre, je vais t'aider. Je vais poser mes mains sur ton front avec mes deux pouces entre tes sourcils. Relaxe toi dans ton bain. Ne pense à rien.
Cassandre a fait cela, et les images sont arrivées dans la tête d'Agamemnon. Une cascade d'images. Cassandre....son sourire, ses yeux, ....
- Tu es ma femme ? Tu l'as déjà été dans d'autres vies. Tu es celle qui partage ma couche depuis si longtemps.
-Oui, j'ignore comment nous faisons cela, mais à chaque nouvelle incarnation nous parvenons à nous retrouver et à réformer notre couple. Nous ne sommes pas mariés pour la vie, mais pour toutes nos vies.
- Viens prendre le bain avec moi. Je veux te toucher. Être certain que tu n'es pas un rêve.
Cassandre est vierge. Elle s'était réservée pour ce jour où elle retrouverai son époux. Agamemnon n'est pas pressé, il va prendre une semaine pour la depuceler en douceur. Le sexe n'est vraiment pas une obsession chez ces couples qui survivent à la mort. C'est un état naturel, une sorte d'état permanent.
Agamemnnon a du laisser le commandement de l'armée à Ulysse, bien meilleur stratège que lui. Par contre il préside toujours le conseil des rois. Il souhaiterait trouver une paix négociée avec Troie, mais le conseil veut poursuivre la guerre.
A sa grande surprise Ulysse et Achille, acceptent bien la présence de Cassandre dans le camp des grecs. C'est une princesse de grande classe qui sait tenir son rang.
Clytemnestre est ravie que son époux devant la loi de Mycenes soit en couple marital avec Cassandre. Cela ne pose aucun problème pour maintenir un couple royal de façade uni pour le peuple mais qui vit séparément ses amours.
Tout cela pourrait sembler parfait, sauf que la mort n'est pas loin. Des forces sont en œuvre pour faire tomber Mycenes, renverser cette royauté, faire tomber Troie. Cassandre avec ses dons de visions sait cela et ne s'en inquiète pas. Profiter de chaque instant de bonheur avec Agamemnon. Ce dernier est plus calme, plus beau, plus rayonnant de sérénité depuis que la seule femme de toutes ses vies partage sa couche. Chaque instant de vie est si précieux. Il faut l'apprécier et le vivre entièrement. C'est un instant magique. Vivre, sentir, écouter, voir, toucher, goûter, penser, être conscient, oui, c'est bien magie que tout cela. Aimer une femme superbe. Oui c'est bien un ticket valide pour l'éternité.
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Toujours allongée dans le fauteuil Chesterfield, Vanessa était encore enveloppée dans les réminiscences de l’extase que lui avait procurée David. Son esprit était en lévitation. Son corps était plus vivant que jamais ; chaque pore de sa peau était d’une infinie sensibilité. Elle avait besoin de quelques instants pour rassembler ses pensées et retrouver son souffle après la vague de sensations que David avait déclenchée en elle.
David l’avait bien compris et, après avoir déposé un baiser d’une infinie tendresse sur son front, il l’avait laissée se remettre de ses émotions : « Je vous laisse quelques minutes, ma belle. Je vais nous préparer un cocktail. Rejoignez-moi dans le patio quand vous le voudrez. ». Le visage radieux, Vanessa lui avait répondu d’un hochement de la tête approbatif. Revenant sur ces pas, il s’adressa de nouveau à elle : « Quand vous me rejoindrez, Vanessa, si vous ne souhaitez pas que nous continuions notre exploration, dites-moi simplement en arrivant le mot que vous avez choisi. D’accord ? ». « Oui, David » lui répondit-elle d’une voix douce, ne pouvant empêcher un sourire.
Vanessa se redressa et s'assit lentement, reprenant ses esprits tout en remarquant alors l'état du fauteuil Chesterfield. Les cuirs luxueux étaient imprégnés de l'éclat de son plaisir, témoins muets de la profondeur de son abandon. Elle aperçut moultes traces similaires sur le sol devant le fauteuil, formant des petites flaques transparentes sur le parquet, preuves s’il en avait été nécessaire de l’intensité de sa jouissance. Une vague de honte la submergea, rapidement accompagnée par le souvenir vivace du déchainement de sensations aussi nouvelles que puissantes qu'elle venait de vivre. Cette dualité émotionnelle la fit sourire malgré elle. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, elle se sentait plus que jamais femme … Et elle ressentait même une certaine fierté d’avoir découvert cette partie de sa féminité.
Soudainement consciente de sa quasi-nudité, ne portant plus que son soutien-gorge en dentelle noire, Vanessa se leva pour chercher ses vêtements éparpillés. Elle ramassa sa robe, la passant doucement, caressant le tissu comme pour se reconnecter avec la réalité. Elle trouva son tanga non loin, découvrant à quel point il était trempé, le remettant en place avec une précision méthodique. Ses fesses encore meurtries des délicieuses fessées de David apprécièrent le toucher soyeux du tissu. A cette double sensation de douleur et de douceur, elle ferma instinctivement les yeux, laissant échapper un soupir de satisfaction. Devant le miroir, elle s'efforça de remettre rapidement de l'ordre dans ses cheveux roux et de corriger les traces de son maquillage ému, souhaitant se présenter sous son meilleur jour à celui qui faisait brûler son cœur, ses sens et son esprit, même après un tel abandon.
Enfilant finalement ses talons aiguilles noirs, elle sentit la familiarité de l’étreinte de leur lanière autour de ses chevilles, une touche finale qui la rendait toujours plus confiante et élégante. Debout, prête mais encore incertaine, elle repensait aux mots de David et à sa propre réaction. La proposition d'explorer davantage la soumission et l'abandon résonnait en elle avec une intensité surprenante. Vanessa pesait mentalement le pour et le contre, son esprit oscillant entre la prudence et l'attrait du tabou. Tabou qu’elle venait de commencer à briser. Et ce, à sa surprise, avec une réelle envie et un plaisir qu’elle ne pouvait nier. Il était encore temps de s’arrêter… Au moins pour cette soirée … En même temps … En même temps la tentation était indéniablement très forte, presque irrésistible. Et malgré ses réserves initiales, l'envie d'explorer ces terrains inconnus avec David, de sentir à nouveau cette puissance d'abandon, de remettre totalement sa confiance entre ses mains, d’être vulnérable et à sa merci sous son autorité bienveillante prenaient inexorablement le dessus. « Ne pas utiliser Cristal », se répétait-elle intérieurement, son choix se coagulant dans son esprit avec une rapidité et une clarté surprenantes. Presque comme une évidence. Elle décida de laisser derrière elle toute réticence, choisissant de se plonger dès à présent plus avant dans les profondeurs de cette nouvelle dynamique avec lui.
Ajustant une dernière fois son image dans le miroir, Vanessa quitta la pièce avec une démarche assurée, se dirigeant vers le patio où David l'attendait. Chaque pas était un engagement envers elle-même et envers le parcours qu'ils avaient entrepris ensemble, un pas de plus vers la découverte et l'acceptation de ses désirs les plus profonds.
La brise du soir avait apporté une fraîcheur bienvenue dans le patio où David avait disposé des bougies dans des photophores éparpillés avec soin, créant une atmosphère intime et même mystique. La lueur vacillante des flammes dansait sur les murs, projetant des ombres douces qui semblaient flotter dans l'air, ajoutant un charme envoûtant à l'espace extérieur. Les plantes et les fleurs du patio baignaient également dans cette lumière chaleureuse, leurs contours délicatement illuminés, faisant de cet endroit un tableau vivant et respirant.
Vanessa trouva David debout, accoudé au bar du patio, fumant une cigarette américaine. Son allure à la fois décontractée et raffinée, dégageait une confiance tranquille et une autorité naturelle. Portant toujours son pantalon de lin, il avait ôté sa chemise, révélant son torse qui semblait taillé dans le marbre sous le jeu de lumières des bougies. Ses larges épaules témoignaient de nombreuses années de force et de résilience, portant les marques d'une vie active. Bien que les années aient légèrement arrondi son ventre, celui-ci restait bien proportionné à son large torse, ajoutant un mélange de maturité virile et de confortable protection à son allure générale. Sur son épaule gauche, Vanessa distingua un tatouage semblable à ceux qu’on voyait parfois sur les bras de marins au long cours, représentant une rose écarlate entrelacée avec un cœur robuste. Cela lui donnait un petit côté « mauvais garçon » qui tranchait avec son côté gentleman, mais qui plut beaucoup à Vanessa. Elle s'avança vers lui, un sourire empreint de timidité aux lèvres, captivée non seulement par son physique mais aussi par l'aura de contrôle qu'il dégageait, ce qui amplifiait son attirance et son désir de continuer leur exploration.
David remarqua l'approche de Vanessa et, dans un sourire chaleureux, lui tendit son cocktail dans un élégant verre en … cristal. Intérieurement Vanessa nota le caractère subtil de ce rappel à son mot de sauvegarde. Elle prit le verre en main. Le liquide, d'une couleur rougeoyante avec une touche de doré scintillant sous la lumière des bougies, exhalait un arôme enivrant d'agrumes mélangés à un soupçon de rhum épicé. Vanessa en prit une gorgée, laissant les saveurs complexes danser sur sa langue, mélange de douceur fruitée et de piquant épicé, parfaitement équilibré.
Elle déposa son verre sur le bar, puis se blottit dans les bras de David. Il l'accueillit contre lui, ses bras forts l'enveloppant dans une étreinte douce et rassurante. Ils échangèrent un baiser, profond et passionné, leurs lèvres se mouvant avec une intensité croissante, explorant avec tendresse et désir leur intimité buccale, buvant avec avidité leur salive. Leurs caresses étaient douces mais chargées d'émotion, leurs mains parcourant le dos et les épaules de l'autre, réaffirmant leur connexion intime.
David planta son regard dans celui de Vanessa, ses yeux bleu-vert brillant d'un mélange de désir et d’autorité. Ce regard intense, presque palpable, était une invitation à poursuivre leur voyage dans les territoires encore inexplorés de leur relation. Vanessa, littéralement capturée par la profondeur de son regard, lui répondit sans un mot. Avec un léger mais assuré hochement de tête, elle lui signifia clairement qu'elle était prête à continuer, à plonger plus profondément dans l'exploration de cette dynamique de pouvoir et de soumission qui les liait désormais. Ce message oculaire ravit David : on dit tellement mieux les choses parfois avec les yeux. Mais soucieux de s’assurer du consentement de Vanessa il lui murmura : « Etes-vous prête à continuer notre voyage, Vanessa ? ».
« David, » commença-t-elle d’une voix à la fois timide et pourtant assurée et dans un regard empreint de gratitude et d'émerveillement, « j’étais bien loin de m’imaginer tout ce qui m’arrive ce soir. Et je ne sais comment exprimer toute ma reconnaissance pour ce que vous venez de me faire vivre. Cet abandon de contrôle est nouveau pour moi, mais c'est aussi incroyablement libérateur et intense. Et j’avoue y trouver un équilibre et un épanouissement troublant. » Elle marqua une pause, observant David dont la présence, calme et rassurante, lui donnait la confiance de s'ouvrir davantage. « Cependant, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré tout le plaisir que j'ai ressenti grâce à vous, vous... » Sa voix trahit une pointe d'hésitation avant de reprendre avec une timidité manifeste : « vous … vous n'avez pas joui, et je vois que vous me désirez toujours… » baissant son regard sur la bosse sans équivoque qui déformait le pantalon de David.
À la vue de l'érection prononcée de David, Vanessa ressentait une vague d'excitation mêlée d'une pointe d'appréhension délicieuse. L'ampleur de l'attirance physique de David pour elle renforçait son sentiment d'être désirée intensément, éveillant en elle cette audace nouvelle. Cette manifestation visuelle de son effet sur lui la confortait dans leur jeu de pouvoir et de soumission, nourrissant son envie de poursuivre leur exploration érotique. Elle voulait lui rendre du mieux possible le plaisir qu’il lui avait donné. Son cœur battait plus fort, palpable dans sa poitrine, tandis que son corps réagissait instinctivement, un frisson de désir parcourant sa peau et un feu ardant reprenant le contrôle de son bas-ventre. Terriblement attirée par la promesse de ce sexe turgescent que cette pièce de tissu cachait encore à sa convoitise, en joignant le geste à la parole, Vanessa s’enhardit et posa sa main sur la bosse qui déformait le pantalon en lin de David.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui prodiguer ses premières caresses, David la saisit par la gorge, son geste soudain coupant net le souffle de Vanessa. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise, mêlée à une montée brutale d'adrénaline. Sa réaction instinctive fut une légère panique qui transpirait de ses yeux largement ouverts, son cœur battant à tout rompre tandis qu'elle luttait pour inhaler ; mais le regard assuré de David lui rappela rapidement leur jeu de rôles. Elle avait accepté de continuer leur exploration. La main de David sur sa gorge n'était pas menaçante, mais fermement rassurante, la guidant dans leur danse de pouvoir et de soumission. Elle prenait possession d’elle.
L'étreinte de David, bien que contrôlante, restait mesurée, et Vanessa sentit son corps répondre avec une étrange fusion de terreur et d'excitation. Cette dualité ravivait en elle une flamme intense, son corps réagissant avec une chaleur croissante, ses seins se tendant sous le fin tissu de son soutien-gorge tandis que son bas-ventre frémissait d'un désir renouvelé. Chaque fibre de son être oscillait entre la peur de l'inconnu et l'excitation de l'exploration, son esprit tiraillé mais incroyablement vivant.
David, percevant la lutte intérieure de Vanessa, resserra légèrement sa prise, affirmant son rôle de Maître. "Vous êtes à moi, Vanessa," dit-il d'une voix basse et ferme, chaque mot résonnant d'autorité et de promesse. "Montrez-moi votre soumission. Agenouillez-vous !" lui ordonna-t-il.
Vanessa obéit à cet ordre qui ne souffrait aucune contradiction. Elle commença à s'agenouiller doucement, ses yeux toujours fixés dans les siens, cherchant affirmation et sécurité dans son regard. « Baissez les yeux ! » lui intima-t-il. Choquée par la rudesse de cet ordre se sentit vaciller et marqua un moment d’hésitation. « J’ai dit à genoux et les yeux baissés » dit-il avec force au creux de son oreille, quittant son cou pour mieux saisir sa chevelure de feu et tirant sa tête en arrière. Vanessa laissa échapper un petit cri, fermant les yeux.
Elle se trouvait à présent à genoux, le parquet froid contre ses jambes, la position la ramenant à une réalité tangible, vibrante d'émotions contrastées. Elle gardait les yeux baissés, comme il le lui avait ordonné, sentant la présence dominante de David s'imposer au-dessus d'elle. Vanessa respirait profondément, tentant de maîtriser l'orage émotionnel qui grondait en elle. Une partie d'elle était terrifiée, se demandant jusqu'où cet échange les mènerait, tandis qu'une autre part était électrisée par le frisson de l'inconnu et la sensation d'être entièrement sous son contrôle.
David, satisfait de voir Vanessa adopter si pleinement son rôle nouveau de soumise, relâcha doucement la pression sur ses cheveux, permettant à sa tête de revenir à une position moins tendue. Il se plaça devant elle, déboutonnant lentement son pantalon, libérant son érection imposante. Vanessa, les yeux toujours baissés, pouvait sentir la chaleur et la proximité intimidante de son désir. David prit la main de Vanessa et la guida vers son sexe. « Montrez-moi à quel point vous pouvez être obéissante », murmura-t-il d'une voix teintée d'un mélange de désir et de défi. « Occupez-vous de ma queue comme le ferait une bonne petite salope » ...
Hésitante mais résolue à prouver sa soumission, excitée par les mots crus de David, Vanessa enveloppa doucement de ses lèvres le membre de David. Les premiers contacts furent timides, presque tremblants, mais sous le guidage patient et ferme de David, elle commença à s'adapter au rythme qu'il dictait. Ses mains, initialement posées de manière incertaine sur ses cuisses, furent placées par David derrière son dos, l'obligeant à se concentrer uniquement sur l'utilisation de sa bouche et de sa langue. Les mains de David placées de part et d’autre de la tête de Vanessa guidant ses mouvements.
David commença à bouger doucement, ses mouvements de bassin imposant le rythme de la fellation de Vanessa. À chaque poussée, il la faisait aller un peu plus profondément, chaque mouvement renforçant sa domination. Vanessa, consumée par le mélange d'air et de désir, sentait chaque fibre de son être répondre à cette étreinte intime et son esprit accepter avec délectation l’utilisation de sa bouche comme objet de plaisir de David. Sa respiration devenait irrégulière, et elle luttait pour maintenir sa concentration et sa dignité dans cet acte de soumission extrême. Elle salivait de plus en plus abondamment.
Graduellement, David augmenta l'intensité, ses mouvements devenant plus insistants, plus brutaux et plus profonds, testant les limites de Vanessa. Elle acceptait chaque défi avec une résolution croissante, poussée par le désir de lui plaire et de répondre à ses attentes. Son esprit lui renvoyait l’image de la position de soumission totale qui était la sienne. Malgré l’indécence de cette position, et peut-être en fait du fait de celle-ci, elle était de plus en plus excitée… elle redoublait d’efforts pour être la salope qu’il souhaitait voir à l’œuvre sur cette queue dont elle se surprenait à apprécier de plus en plus la présence envahissante et dominatrice dans sa bouche …
Dans un acte de domination totale, David la prit profondément et déflora sa gorge … Vanessa manqua de s’étouffer alors que la main de David pressait sa nuque pour maintenir cette position. Le contrôle de David était total, et Vanessa, submergée par l'intensité de l'acte, sentit ses yeux se mouiller de larmes mêlées de mascara, mélange de douleur et d'une profonde libération émotionnelle.
Alors que Vanessa luttait pour s'adapter à l'intensité croissante de la situation et redoublait d’efforts pour accueillir et garder en elle aussi longtemps que possible le sexe palpitant de David, avec un regard intense et exigeant, il lui ordonna d'une voix ferme, "Regardez-moi, Vanessa. Je veux voir vos yeux pendant que vous avez l’honneur de me sucer." Capturée par la profondeur de son regard et l’intensité de son ordre, elle leva immédiatement ses yeux vers lui. Elle se surprit à être fière de son obéissance, cherchant dans les yeux de David une reconnaissance.
À chaque nouvelle pénétration profonde, David guidait doucement sa tête, s'assurant de sa capacité à suivre le rythme et la profondeur imposés. Son approche, bien que dominante, était attentive à ses réactions, vérifiant constamment qu'elle était toujours consentante et à l’aise avec cette situation. Vanessa, par ses yeux humides mais brillants d'un mélange de défi, de douleur et de plaisir, répondait positivement, hochant la tête pour encourager David à continuer sa prise de possession. Elle se sentait paradoxalement puissante dans sa soumission, pleinement engagée dans l'acte.
L'emballement final arriva lorsque David, sentant monter son plaisir, accéléra le rythme. "Tu vas prendre tout ce que j'ai à te donner," murmura-t-il, les mots teintés d'une promesse brutale. Il sortit son sexe de la bouche chaude et humide de Vanessa et branla avec frénésie sa queue devant elle. « Ouvre ta bouche ma belle chienne ». Vanessa, poussée par les mots crus de David et son propre désir croissant, s'abandonna complètement à l'expérience. Elle ouvrit instantanément sa bouche aussi largement qu’elle le pouvait. Elle sentait la tension de David monter, ses muscles se raidissant, et elle se prépara à recevoir ce qu’elle ressentait être un hommage à son endroit.
Avec un grognement profond, David attînt le point de non-retour. "Reçois le nectar de ton Maitre ! Nourris-toi, ma belle salope !» lâcha-t-il alors qu'il libérait son flot chaud et poussait son gland dans la bouche de Vanessa. Elle sentit le sperme de David envahir sa bouche, épais et puissant, forçant son réflexe de déglutition. Elle voulait n’en perdre aucun goutte. Les sensations étaient à la fois écrasantes et étrangement édifiantes : elle était remplie d'une chaleur intense, chaque gorgée renforçant son sentiment d'appartenance à cet homme. Son corps réagit de manière vive à cet acte final de soumission : ses propres muscles se contractèrent, un frisson la parcourut de la tête aux pieds, et une sensation de plénitude la submergea. Elle était à la fois abasourdie et incroyablement satisfaite, ses pensées flottant dans un brouillard de contentement et d’adhésion renouvelés à la relation qu’ils construisaient.
Toute à ses émotions, Vanessa ne vit pas David s’agenouiller devant elle et la prendre dans ses bras. « Cela vous a-t-il convenu pour me faire jouir ? » lui murmura-t-il dans un sourire espiègle. Vanessa ouvrit les yeux, blottissant sa tête dans son épaule et se surprit à lui susurrer sans même y réfléchir, dans un sincérité brute : « Je suis à vous … Faites de moi votre dévouée … »
(A suivre)
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Vanessa, encore dans l'étreinte douce et suave de l'après-orgasme, prit un moment pour rassembler ses pensées. Les sensations vives commençaient doucement à s'atténuer, mais le souvenir de l'intensité demeurait, vibrant à travers son corps. Les yeux encore mi-clos, elle tourna son visage vers David, une lueur de reconnaissance et de surprise mêlées dans son regard émeraude.
« Je me sens... comme … renouvelée, éveillée. C'était incroyable, David... plus intense que tout ce que j'ai jamais ressenti jusqu’ici. » Elle laissa sa tête retomber sur le canapé et poussa un profond soupir de contentement qui se transforma en rire délicat. « Oh oui … c’était génial ! » dit-elle dans un sourire, son visage serein et rayonnant. Elle se déplaça vers David qui s’était assis à ses côtés dans le canapé. Telle une chatte ronronnante et affectueuse, elle se blottit contre lui, posant sa tête sur ses genoux accueillant, répétant dans un murmure reconnaissant « Oh oui c’était incroyablement génial … Oh oui …», ses yeux perdus dans le feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre.
David passa sa main dans sa chevelure de feu et lui caressa la tête et le visage. « Je suis vraiment heureux que cela vous ait plu, Vanessa. Et surtout que vous ayez pu vous laisser aller ». Vanessa tourna sa tête pour regarder celui qui occupait maintenant tout son esprit et venait de faire exulter son corps comme jamais auparavant.
Ses yeux capturèrent les siens, et elle y vit un mélange de douceur et de désir ardent qui la fit frissonner d’un plaisir anticipé. David, voyant l'invitation claire dans son regard, se pencha vers elle et captura ses lèvres dans un baiser qui commença tendrement mais gagna rapidement en intensité. Leurs bouches dansaient au rythme d'une passion et d’un désir renaissants, les mains de David explorant de nouveau le corps de Vanessa, affirmant sa présence et son contrôle de manière plus délibérée. Ses mains glissaient sous sa robe, retrouvant la chaleur de sa peau. Vanessa gémit dans leur baiser, se pressant contre lui, ses mains cherchant à se rapprocher de son corps.
David rompit leur baiser, fixant Vanessa avec intensité. « Je veux que vous vous abandonniez complètement à moi désormais, Vanessa. Faites-moi confiance pour vous guider. Et n’oubliez pas que vous pouvez tout arrêter à tout moment en utilisant le mot que vous avez choisi » Sa voix était un murmure rauque, chargé d'un désir et d'un commandement qui ne souffraient aucun refus, tout en respirant la bienveillance.
Vanessa ne résista pas le moins du monde et acquiesça d’un signe de la tête accompagné d’un sourire sincère. Elle était pourtant surprise elle-même de cette acceptation immédiate qui balayait des années de prudence protectrice. Mais elle se sentait en pleine et totale sécurité avec lui. Et c’était une reddition volontaire tant elle se sentait en osmose avec cet homme. Son souffle court trahissait son excitation et son impatience. « Levez-vous et tenez-vous droite devant moi » ordonna David. Elle se leva avec élégance, non sans remarquer la bosse qui déformait le pantalon en lin de David. Lui non plus n’était donc pas insensible à ce moment de pur désir se dit-elle. Cela la combla de joie et lui tira un nouveau sourire faisant apparaître ses dents d’un blanc éclatant.
Elle vint se placer devant David qui se leva et se tint devant elle. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Dans une vague de chaleur montante et de frissons délicats, Vanessa ressentit une fusion de désir intense et de confiance absolue, son cœur battant au rythme de leur intimité croissante. Dans un mouvement fluide et assuré, David fit glisser les bretelles de la robe de Vanessa le long de ses bras, ses doigts effleurant délicatement sa peau à mesure qu'ils descendaient. Il captura son regard avec intensité, un frisson fulgurant parcourant le corps de Vanessa sous l'effet de son toucher. Puis, avec une précision presque cérémonielle, il défit lentement la fermeture éclair à l'arrière de sa robe, la laissant s'ouvrir doucement pour révéler la silhouette délicate et généreuse de Vanessa. La robe tomba en une cascade de tissu autour de ses pieds, laissant Vanessa dans la lueur tamisée, vêtue seulement de sa lingerie fine, exposée et sublime.
David l'admira un moment, laissant son regard parcourir chaque courbe et chaque contour mis en lumière par la faible lueur de la cheminée. Ses seins lourds et volumineux explosaient dans son soutien-gorge tant elle était excitée. Un téton avait réussi à s’échapper de celui-ci et se présentait fièrement, gorgé de désir. David le prit délicatement entre ses doigts et le pinça, arrachant un gémissement à Vanessa. Leurs regards se verrouillèrent alors : celui de David imprégné d'une domination calme et bienveillante et celui de Vanessa empreint de soumission et d'attente, formant comme un pacte silencieux de contrôle et de consentement qui accélérait le battement du cœur de Vanessa et amplifiait son désir.
David déposa un tendre baiser sur les lèvres incandescentes de Vanessa, dessinant ensuite de sa langue leur contour. Il la prit par la main et la guida vers le dos du canapé. Il se plaça derrière elle et déposa un doux baiser dans son cou qui fit fondre Vanessa. « Penchez-vous, » ordonna-t-il doucement mais avec fermeté. Vanessa obéit, se positionnant pour lui offrir une vue envoûtante de sa silhouette. Son corps était brûlant et d’une sensibilité qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connu. David se plaça derrière elle, ses mains caressant les courbes de ses hanches exquises. Placé derrière Vanessa, David observait avec admiration et désir les courbes larges et rebondies de son fessier, parsemé de taches de rousseur qui ajoutaient un charme unique à sa peau. Encadré par la dentelle fine de son tanga noir, son sexe à peine voilé accentuait l'effet visuel de sa lingerie, et lui procurait une sensation de conquête imminente. Ses mains glissèrent des hanches jusqu'à envelopper les superbes fesses de Vanessa, appréciant la douceur et la chaleur de la peau sous ses doigts. Le désir de Vanessa, palpable à travers sa respiration haletante, résonnait avec le rythme rapide de son propre cœur, chaque battement l'attirant irrémédiablement vers l'intimité offerte devant lui.
« Vous avez un cul splendide Vanessa, un beau cul de belle salope » … David murmura ces mots d'une voix rauque, marquant chaque mot. Vanessa, surprise par l'audace verbale de David, sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. Elle n'avait pas anticipé que la crudité de ses mots, leur vulgarité pût l'atteindre de la sorte. Le contraste entre la tendresse de ses gestes, l’attention manifeste qu’il avait de ses réactions, toute la précaution qu’il prenait à s’enquérir de son consentement et à la rassurer d’une part et la crudité de son expression à l’instant d’autre part amplifiait son désir, lui donnant l'impression d'être à la fois chérie et protégée mais aussi désirée de manière brute. Elle sourit à travers un souffle court, son corps répondant avec une chaleur croissante à l'affirmation de son pouvoir sur elle. « J'aime quand vous me parlez ainsi, ça me fait me sentir... » … elle chercha ses mots … « convoitée, … » ajouta-t-elle, la voix teintée d'une douce provocation, encourageant David à poursuivre dans cette voie. Les mots de David, loin de la choquer, avaient allumé une étincelle ardente, la préparant à se laisser emporter dans la vague de sensations que promettait la suite de leur échange.
La main de David retrouva le chemin de ses fesses : ils les caressait et les malaxait avec gourmandise. Puis alors qu’elle ne s’y attendait pas, Vanessa ressentit la petite claque sonore qui vint s’abattre sur sa fesse gauche. Elle sursauta. Le picotement de la fessée se mélangea à l'excitation croissante, poussant un gémissement de sa bouche.
David s’approcha de l’oreille de Vanessa et lui murmura avec tendresse : « N’oubliez pas Vanessa : vous pouvez arrêter tout cela si cela ne vous plait pas ou n’a pas votre consentement en utilisant le mot que vous avez choisi. Je ne ferai rien que vous n’accepterez pas et ne vous plaisent pas. »
Vanessa tourna sa tête dans sa direction. « Continuez, s'il vous plaît … ne vous arrêtez pas, … je vous en prie … » supplia Vanessa, la voix brisée par le désir et l’excitation qui avaient pris le contrôle total de tout son être. La claque avait déclenché en elle une réaction en chaîne, chaque frémissement de sa peau semblant appeler à d'autres contacts plus affirmés, plus osés. Elle était dévorée par l'envie que David prenne plus fermement possession d'elle, que ses mots crus et ses gestes audacieux la conduisent plus loin dans cet abandon.
David fit retentir une nouvelle claque, cette fois sur l’autre fesse de Vanessa. Vanessa se cambra et gémit de plaisir. Elle laissa échapper un puissant « Ouiiii … » de contentement, déclenchant un sourire chez David. Il répéta l'action, passant d’une fesse à l’autre ; et entrecoupant chaque fessée par une douce caresse de la fesse meurtrie. Chaque fessée était maintenant plus assurée, plus forte, encouragée par les réactions de plaisir de Vanessa. Vanessa se surprit à tendre les fesses elle-même pour mieux recevoir et aller au-devant de ces fessées qui faisaient maintenant brûler son magnifique séant. Toute prise à son excitation, elle n’en avait pas moins noté que l’intensité de chaque fessée augmentait mais dans des proportions toujours contrôlées ; lui permettant à tout moment d’arrêter si la douleur était trop vive. Elle se surprenait à apprécier ce mélange de douceur et de douleur ; de contrôle et d’abandon.
Ses fesses d’un blanc laiteux parsemé de ces superbes taches de rousseur commençaient à s’empourprer, dessinant les marques des doigts de David. Les réactions de Vanessa et cette vision d’une rare beauté et d’un érotisme torride emportaient David dans une excitation de plus en plus forte comme en témoignait son sexe désormais turgescent qui palpitait contre son caleçon de coton noir. Vanessa était une femme décidément superbe et merveilleuse à tous points de vue.
Alors que la tension montait, David déposa quelques baisers agrémentés de caresses sur les fesses endolories de Vanessa. Puis il écarta ses jambes d’un geste ferme et glissa soudain sa main entre les cuisses charnues de Vanessa, découvrant son désir et son excitation manifestes. Le tissu délicat de son tanga n’était plus seulement humide : il était trempé, rempli du liquide chaud qui coulait maintenant en continu du sexe de Vanessa.
« Humm … Mais il semble que vous aimiez cela, ma belle Vanessa. Vous m’aviez caché que vous étiez une belle petite salope ! » dit-il d’une voix assurée.
L'excitation était à son comble, les battements du cœur de Vanessa résonnaient comme un tambour dans ses oreilles, son souffle court se mêlant à la voix de David, formant une symphonie de sons érotiques qui emplissait la pièce. Chaque nouvelle parole crue de David, chaque toucher de ses mains sur son corps quasi-nu, offert, la rendait plus avide, ses sens entièrement focalisés sur les sensations que cet homme lui procurait.
« Je suis toute à vous » lâcha-t-elle dans un soupir de plaisir. Le désir brûlant la rendait presque fébrile, ses pensées embrouillées par le mélange de plaisir et d'attente. La sensation de vulnérabilité face à la domination confiante de David la rendait euphorique, son corps répondant instinctivement à ses directives, chaque fibre de son être criant silencieusement pour plus d'intensité … pour plus de lui … Elle était à lui.
David caressa le sexe palpitant de Vanessa au travers du tissu. Sa caresse se fit au fur et à mesure plus précise, explorant, taquinant, appuyant à intervalle régulier sur son clitoris qui était depuis longtemps dressé. Vanessa avait les yeux fermés. Tout son esprit était concentré sur son sexe recevant les caresses divines de David qui l’emmenaient dans des territoires inexplorés de plaisir et d’abandon.
D’un geste habile David fit tomber le tanga de Vanessa sur ses chevilles. D’instinct, Vanessa écarta légèrement les jambes un peu plus et se cambra, invitante, sa respiration s'accélérant alors qu'elle anticipait ses prochains gestes. Elle exposait ainsi son sexe de manière indécente à la vue de David. Avant ce soir, elle n’aurait jamais osé agir ainsi. Mais elle se surprenait à en avoir le besoin et l’envie ; et à n’en ressentir aucune honte. Comme si ce geste vis-à-vis de cet homme était simplement naturel et évident.
A cette vue, David se glissa entre ses jambes et positionna son visage face au sexe de Vanessa. Il resta un moment en admiration devant son puits d’amour offert et ouvert d’excitation. Il observa, fasciné, la manière dont la lueur des bougies qu’il avait allumées pour donner à la pièce une ambiance plus intime lorsqu’ils s’étaient rendus au salon, dansait sur sa peau douce, mettant en évidence les contours délicats et l'humidité brillante de son intimité. Les lèvres pleines, légèrement entrouvertes, étaient gorgées de désir, leurs teintes rosées contrastant avec la pâleur de sa peau et les taches de rousseur qui parsemaient ses cuisses et ses fesses. Il ne fut pas surpris que Vanessa prenne soin de son sexe : cela correspondait bien à ce qu’il avait décelé chez cette femme élégante et racée. Sa toison pubienne d’un roux aussi incendiaire que sa chevelure était soigneusement taillée en un fin triangle, mettant en valeur la délicatesse de son sexe.
Au-delà des sentiments indéniables qu’il sentait se développer en lui pour elle, David ressentait un mélange de puissance et d'admiration profonde pour la confiance que Vanessa lui accordait en se dévoilant ainsi. La vue de son sexe, si vulnérable et pourtant si puissamment érotique, alimentait son propre désir de la conquérir complètement, de l'amener à de nouveaux sommets de plaisir. Elle renforçait, si besoin était, son besoin de la dominer, de prendre possession d’elle, de la guider à travers une relation qui transcenderait leurs désirs les plus profonds. Il voulait qu’elle lui appartienne ; comme il voulait lui appartenir. Être son homme, son Maitre. Qu’elle soit sa princesse ; sa Soumise. Son esprit et son cœur étaient désormais pleinement dédié à cela : être à elle et la combler.
« Vous êtes d’une beauté saisissante, Vanessa » s’exclama-t-il d’une voix pleine d’admiration. « Vous faites de moi en cet instant un homme privilégié. Merci Vanessa ». A ces mots, Vanessa sentit une chaleur immense remplir son cœur et son sexe palpita plus encore. Elle était en train de fondre sur place.
David déposa un long baiser sur chacune de ses cuisses, explorant sans hésiter la chaleur et l'humidité qui s'accumulaient entre elles. Chaque goutte de son essence qui perlait et brillait sur sa peau était un témoignage de leur connexion intense, un appel silencieux auquel il ne pouvait résister. Il fut saisi par un désir ardent de goûter à cette essence, à sa chaleur, de la sentir frémir sous sa langue, de l'entendre gémir encore plus fort. Au contact de la langue de David sur son intimité ruisselante, Vanessa émit un long cri de satisfaction et faillit perdre l’équilibre. David la rattrapa de ses mains puissantes en saisissant ses fesses et en collant sa bouche avide sur son sexe. Vanessa sentit instantanément sa langue pénétrer sa fente et prendre possession de son intimité. Un sourire de satisfaction profonde illumina son visage. Il était en elle … Elle ne faisait plus qu’un avec lui …
(A suivre)
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En arrivant devant la maison de David, Vanessa prit une profonde inspiration, rassemblant son courage. Elle sonna à la porte, le cœur battant à tout rompre.
David ouvrit la porte, un sourire chaleureux illuminant son visage. Il était vêtu d'une manière décontractée mais soignée : un pantalon en lin noir ; une chemise blanche légèrement ouverte au col ; ses éternelles baskets en cuir qu’il portait déjà lors de leurs premières rencontres. Son accueil fit fondre une partie de l'appréhension de Vanessa. « Bienvenue, Vanessa. Je suis ravi que vous soyez ici. » Il lui déposa un baiser tendre sur les deux joues qui électrisa Vanessa. »Entrez donc ».
Vanessa pénétra dans l'intérieur de la maison de David. Le salon, spacieux et élégamment meublé, présentait une harmonie de couleurs chaudes et de bois sombre, parsemé de touches artistiques modernes et de larges baies vitrées offrant une vue imprenable sur un parc verdoyant. Des œuvres d'art contemporain et des étagères remplies de livres alignaient les murs, créant un environnement à la fois intellectuel et confortable.
David les conduisit vers une terrasse ouverte, ornée de plantes luxuriantes et d'un mobilier extérieur moderne où il avait préparé un apéritif. Le patio, éclairé par des lanternes douces, offrait une ambiance sereine et invitait à la détente.
« Je crois me rappeler que vous appréciez le champagne rosé, Vanessa, n’est-ce pas ? »
Vanessa acquiesça, un sourire se dessinant sur ses lèvres alors que David versait du Ruinart rosé dans des flûtes élégantes. « Vous avez bonne mémoire, David, c'est exactement ce que j’aime. » Tandis qu'ils trinquaient, le crépitement des lanternes ajoutait une touche magique à l'ambiance déjà enchanteresse de la soirée.
Les conversations légères se transformèrent rapidement en échanges plus profonds et personnels, alors qu'ils discutaient de tout, des nuances de leur quotidien aux philosophies qui guidaient leurs vies. Vanessa se sentait de plus en plus à l'aise, sa nervosité initiale s'estompant peu à peu sous l'effet du cadre rassurant et de l'attention sincère de David.
Au fur et à mesure que l'apéritif progressait, l'air entre eux se chargeait d'une tension palpable, une anticipation de ce qui pourrait se dérouler au fil de la soirée. C’est alors que, dans un moment de silence contemplatif, David se pencha vers Vanessa, capturant délicatement son regard avec le sien. « Vanessa, je dois dire que vous êtes absolument radieuse ce soir. » Sa voix était basse, chargée d'une émotion sincère. Le compliment fit rougir Vanessa, et avant qu'elle ne puisse formuler une réponse, David avait doucement posé ses lèvres sur les siennes. Le baiser, doux et hésitant au début, se fit rapidement plus assuré. Vanessa répondit avec une ardeur qui la surprit elle-même, son corps réagissant à chaque contact comme si elle avait été électrisée. Ce premier baiser brisa les dernières réserves de Vanessa, lui permettant de se plonger pleinement dans l'instant présent.
Reprenant leurs esprits, ils se dirigèrent ensuite vers la salle à manger où une table dressée avec élégance les attendait. David avait préparé un repas qui reflétait à la fois simplicité et sophistication : une entrée de carpaccio de Saint-Jacques suivie d'un plat principal de risotto aux truffes noires, pour terminer par une pavlova de fruits rouges ; chaque plat soigneusement assorti à un vin qui en exaltait les saveurs.
À table, leur conversation se fit plus intime. A de multiples reprises leurs mains se touchaient, s’étreignaient. Vanessa, touchée par l’attention de David, se sentait de plus en plus ouverte à explorer les terrains qui, jusqu'alors, lui semblaient interdits ou trop risqués. L'ambiance électrique entre eux ne faisait qu'intensifier son désir de découvrir les facettes cachées de leur connexion. David, de son côté, ressentait un mélange de fascination et de respect envers Vanessa. Il était ému par sa présence et son ouverture d’esprit, et trouvait en elle une résonance à ses propres recherches de profondeur et de sens dans les relations. Chaque sourire, chaque regard de Vanessa renforçait son attirance et son admiration pour elle.
La soirée se déroulait dans une symphonie de découvertes mutuelles et d'attentes partagées, chacun se délectant de la compagnie de l'autre. Après le dîner, ils se retirèrent dans le salon. Vanessa et David s'installèrent sur un large canapé en cuir, leurs corps se touchant presque, baignés par la lumière tamisée des lampes d'appoint. Leurs mains se trouvèrent, s'entrelaçant naturellement, alors que leurs regards partageaient une complicité croissante. David caressait doucement le dos de la main de Vanessa avec ses doigts, provoquant des frissons qui couraient le long de son bras.
« Vanessa, » commença David, sa voix basse et rassurante rompant le silence confortable, « à votre manière d’y venir et puis de passer à autre chose puis d’y revenir à nouveau je sens que le sujet du BDSM vous intrigue, mais aussi qu'il vous inquiète un peu. Est-ce que vous souhaitez en parler davantage ? »
Vanessa hocha la tête, une mèche de ses cheveux roux tombant gracieusement sur son visage. « Oui, David, j'aimerais comprendre...» Sa voix trahissait une curiosité teintée d'une pointe d'appréhension. « Je vous avoue que cela m’intrigue mais aussi m’excite terriblement. Mais je ne sais quoi vous dire. Vous m’avez confié être un Maître. Être sous votre contrôle, cela me fascine et m’effraie. J’ai envie de savoir … ». Elle marqua un silence. Et elle partit dans un éclat de rires nerveux. « Désolée David, je suis si confuse ; je me sens un peu idiote. ».
David esquissa un sourire compréhensif, son regard doux et encourageant cherchant à apaiser les tourments intérieurs de Vanessa. Il déposa un doux baiser sur les lèvres de Vanessa.
« Vanessa, il n’y a aucune raison de se sentir idiote, voyons ! Ces sentiments sont tout à fait normaux lorsque l’on aborde un domaine aussi personnel et intense. C’est nouveau pour vous.»
Il prit une petite pause, laissant ses mots imprégner l'atmosphère déjà chargée d'une tension douce. « Si vous êtes d'accord, je pourrais vous guider à travers une première expérience de privation sensorielle. Rien de trop avancé, juste un petit pas pour vous aider à ressentir et comprendre ce que cela peut signifier d'être sous contrôle, mais toujours en sécurité, toujours respectée. »
Vanessa regarda David, son expression mêlant à la fois la nervosité et l'excitation, mais aussi un infinie reconnaissance face à cet homme qui semblait si respectueux et compréhensif. « Oui, je veux essayer. Montrez-moi, je vous fais confiance. »
David se leva doucement, allant chercher un ruban de soie noir. Revenant à ses côtés, il murmura, « Je vais vous bander les yeux avec ceci. Je vais prendre le contrôle de vos sensations. Concentrez-vous uniquement sur vos autres sens. Ne dites pas un mot. D’accord ? Mais si vous vous sentez inconfortable, si vous voulez arrêter, dites-le moi à tout moment en utilisant un mot de votre choix qui ne soit pas un mot courant. Quel mot choisissez-vous, Vanessa ?»
Troublée mais paradoxalement sentant ses appréhensions s’évanouir face à cet homme et désireuse plus que jamais de découvrir ce monde qui l’attirait de plus en plus, Vanessa acquiesça et balbutia « Cristal ». « Je choisis Cristal, David ».
« Bien Vanessa. Etes-vous prête ? »
Ne sachant si elle devait répondre, elle se contenta d’un hochement positif de la tête. David nota ce premier signe de soumission volontaire avec délectation.
Avec une délicatesse mesurée, il noua le ruban autour de ses yeux. L'obscurité immédiate poussa son esprit à aiguiser ses autres perceptions. Elle entendait maintenant le léger craquement du feu dans la cheminée, le son de la respiration de David, et le léger parfum de bois et de musc qui émanait de lui.
« Maintenant, je vais simplement toucher et caresser votre bras. Concentrez-vous sur ce que vous ressentez », dit doucement David. Ses doigts frôlèrent la peau de Vanessa, chaque contact semblant électrifié par l'absence de sa vue. Vanessa sentit son corps réagir, chaque caresse amplifiée par la noirceur qui l'enveloppait. Elle se sentait étonnamment vivante, chaque frôlement de David la faisant sursauter légèrement, une cascade de sensations flottant à travers elle. Elle sentit cette douce chaleur qui régnait dans son bas ventre depuis le début de la soirée s’enflammer plus encore. Sa respiration devenait de plus en plus profonde ; faisant se bomber plus encore son opulente poitrine qu’elle sentait se gonfler. Sa peau se couvrait d’une chair de poule qui la faisait frissonner à chaque contact tactile de David. Elle sentait ses yeux derrière ce masque de soie se révulser parfois, comme pour mieux ressentir encore ce flots de sensations intenses qui la parcourait.
Tout à coup David cessa ses caresses. Elle se sentait frustrée de ce soudain arrêt. Elle voulait qu’il continue. Elle n’avait rien dit. Pas même ce mot qu’il lui avait fait choisir. Alors pourquoi cet arrêt ? Elle se sentait perdue. Son esprit tournait à toute vitesse. Elle avait peut-être mal réagi ?
David contemplait Vanessa. Elle était ravissante. Plus ravissante encore en cet instant où elle se tenait là, assise dans ce fauteuil, et se laissant caresser les bras de ses mains. Il voyait bien le trouble qui l’envahissait depuis qu’il avait cessé ses caresses. Vanessa tremblait légèrement, bougeant légèrement ses bras en avant, à la recherche vaine des caresses de ses mains.
Sa main vint alors caresser la joue droite de Vanessa. « Relaxez-vous, Vanessa. Je suis ici, et je n'ai pas fini. » Sa voix était douce, apaisante. Vanessa, rassurée, respira plus profondément encore, réalisant alors combien elle avait été absorbée par l'expérience, chaque frisson et chaque respiration étant un nouveau terrain de découvertes. Elle sentit les doigts de David tracer doucement le contour de son visage, de sa bouche qu’elle ouvrait instinctivement comme pour la lui offrir, puis descendre le long de son cou, provoquant des ondes de chaleur qui se répandaient à travers son corps.
David, observant attentivement chaque réaction de Vanessa, continua son exploration avec soin. « Lâchez prise, laissez-moi vous guider à travers ces sensations.» Il se pencha doucement vers elle et ses lèvres effleurèrent l'oreille de Vanessa, murmurant, renforçant cette intimité qui se tissait entre eux. Vanessa se sentait dériver dans un état de semi-conscience où seule la voix et les touchers de David formaient la réalité. Ses mains maintenant parcouraient ses épaules, puis descendaient le long de ses bras, remontant parfois pour effleurer les bords de sa robe, chaque mouvement orchestré pour intensifier son besoin de plus de contact, de plus de cette connexion qu'elle commençait à chérir profondément.
David continua ses explorations, alternant entre douceur et fermeté, chaque mouvement calculé pour éveiller et maintenir un état de désir intense chez Vanessa. Lentement, ses mains descendirent vers sa poitrine, effleurant à peine le tissu de sa robe. Les tétons de Vanessa perçaient presque maintenant le tissu soyeux de ra robe. Vanessa gémit légèrement, sa respiration s'accélérant, son corps réagissant instinctivement à la proximité et à l'intensité de l'attention de David. Chaque contact avec ses seins était comme un électrochoc qui la ramenait à la réalité de leur intimité, intensifiant son désir d'être sous son contrôle, de se laisser guider dans cet univers de sensations où elle perdait pied, tout en se sentant étrangement en sécurité. David pinça le téton droit de Vanessa, lui arrachant un petit cri. Il le caressa de nouveau pour de nouveau le pincer et l’étirer légèrement comme s’il voulait le faire sortir de cette robe. Vanessa répondit par un gémissement de plaisir, en mordant ses lèvres ; ce qui fit sourire David de contentement.
David descendit délicatement vers ses pieds, retirant ses chaussures avant de masser ses chevilles, remontant progressivement le long de ses jambes, chaque toucher précis alimentant le feu qui couvait en elle. Vanessa, était quasiment en transe, aveuglée par le bandeau et submergée par les sensations, se trouvait dans un état de vulnérabilité totale. Chaque toucher de David sur ses pieds, ses jambes, semblait se graver dans sa mémoire sensorielle, chaque nouvelle caresse définissant les contours d'une carte qu'elle ne pouvait voir mais seulement ressentir. Elle n’était plus que sensations. Elle se sentait incroyablement vivante. Elle se sentait comme suspendue dans un espace où le temps se dilatait, chaque minute, chaque seconde s'étirant infiniment.
Lorsque David remonta ses mains de part et d’autre de ses jambes et les écarta délicatement mais avec fermeté, elle crut s’évanouir.
Relevant sa robe légère avec délicatesse, David prit possession des cuisses charnues de Vanessa, les explorant avec une précision presque chirurgicale. Ses doigts effleuraient la peau douce et lisse, traçant des lignes imaginaires qui semblaient brûler un chemin à travers ses nerfs. Vanessa sentait chaque caresse comme un appel, un appel à libérer quelque chose de profondément enfoui en elle. Sa respiration s'accélérait avec chaque mouvement, ses cuisses tremblant légèrement sous l'attention méticuleuse de David. La tension montait, une danse sensuelle de retrait et de contact qui la laissait désorientée mais exaltée. Chaque fois que David retirait ses mains, Vanessa se trouvait en attente anxieuse, anticipant où le prochain contact atterrirait. Cela créait un cycle de désir et de manque qui l'amenait progressivement à un état de besoin presque palpable.
David sentait cette tension, chaque frisson sous ses doigts lui parlant plus clairement que des mots. Il était guidé par les soupirs et les petits mouvements de Vanessa, chaque réaction un guide vers ce qu'elle aimait, ce qui la touchait profondément. Il était conscient de l'effet de ses actions, de la puissance qu'il détenait en ce moment pour façonner cette expérience, pour la guider dans un monde où il était le gardien de ses sensations.
Ses mains remontèrent plus haut encore sur les cuisses de Vanessa. Il découvrit le superbe tanga noir au liseré doré que portait Vanessa. Il remonta ver ses hanches tout en déposant de doux baisers sur les cuisses de Vanessa. Instinctivement, Vanessa souleva son bassin pour lui permettra d’atteindre ses fesses rebondies. Les mains de David les empoignèrent avec délectation. La tension dans la pièce était palpable, un mélange de silence et de gémissements qui remplissait l'air. Vanessa, bien que privée de la vue, était intensément consciente de la proximité de David de son intimité, de son contrôle, de son pouvoir. Sa peau frémissait à chaque contact, chaque nouveau point de contact semblant se connecter directement à son centre nerveux. Son entre-jambes était maintenant en ébullition. Un liquide chaud s’écoulait de son sexe et humidifiait sa lingerie.
David, reconnaissant l'intensité croissante de leurs échanges, se laissa guider par les réponses sensorielles de Vanessa. Chaque mouvement était calculé pour maximiser l'impact de son toucher, chaque geste conçu pour explorer et éveiller davantage ses sens déjà exacerbés.
Il s'abaissa lentement, son souffle chaud contre la peau tendue de ses cuisses, et déposa un baiser doux et explorateur au bord du tanga de Vanessa. Il sentait la chaleur émanant de son corps, le tissu légèrement humide de son désir. Avec une délicatesse extrême, ses lèvres se rapprochèrent du centre de son désir, à travers le fin tissu de sa lingerie. Le baiser, tendre mais insistant, semblait absorber la chaleur de son corps, le transférant en une onde électrique à travers toute son essence.
Ce simple contact déclencha une réaction en chaîne dans le corps de Vanessa. Elle sentit une décharge de plaisir si intense qu'elle en oublia de respirer un instant. Son corps se cambra involontairement, cherchant instinctivement à prolonger ce contact magique, à en demander davantage. Son souffle devint erratique, ses mains se crispant sur les coussins du canapé tandis qu'une vague de plaisir pur la submergeait.
L'orgasme la frappa comme un éclair. Elle se sentait déborder, une explosion de sensations la remplissant de l'intérieur, se répandant en vagues concentriques à travers son corps. Chaque cellule semblait vibrer en écho au rythme imposé par le baiser de David. Elle gémissait ouvertement maintenant, incapable de retenir les sons de son plaisir profond et instantané. Son monde était réduit à ce point de contact, à ce lien indescriptible entre son corps et les lèvres de David.
Dans l'obscurité sous le bandeau, les images dansaient derrière ses paupières closes, des couleurs et des formes qui suivaient le rythme de son plaisir. Elle flottait dans un espace où le temps semblait s'étirer, où chaque seconde durait une éternité, chaque battement de son cœur un tambour lointain.
Alors que le pic de son extase commençait lentement à s'atténuer, Vanessa resta allongée, respirant lourdement, chaque inspiration mêlée à un frisson résiduel. David, sentant le changement dans son énergie, déposa un doux baiser sur son sexe et se redressa. Il attendit patiemment qu'elle retrouve ses sens, un sourire satisfait mais doux sur ses lèvres et lui retira son bandeau.
« Comment vous sentez-vous, Vanessa ? »
(A suivre)
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C'était un tourbillon d'émotions qui chavirait Vanessa. À mesure que la soirée avançait, elle se sentait de plus en plus attirée par David ; non seulement par son charisme et son charme, mais aussi par la profondeur de ses idées et la sincérité de ses paroles. Elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui, avec tant de délicatesse et de respect, avait pu discuter ouvertement de sujets aussi intimes et complexes. Cela lui donnait envie de baisser sa garde, de s’exposer, de prendre des risques à nouveau malgré les fantômes du passé qui la hantaient encore. Elle sentait aussi son corps qui n’était pas insensible à la situation : une chaleur insidieuse commençait à monter en elle, subtile mais indéniable. Chaque mot prononcé par David, chargé de respect et de sincérité, semblait résonner directement dans ses veines, éveillant une excitation qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Son cœur battait plus vite, palpable, presque bruyant à ses propres oreilles. Sa respiration se faisait plus courte, chaque inspiration semblant tirer la chaleur vers le creux de son estomac, où elle se mélangeait à un frisson d'anticipation. Elle se rendait bien compte que depuis quelques minutes déjà, alors qu’elle écoutait les réponses de David, ses pensées vagabondaient, imaginant le toucher de David, la pression ferme mais douce de ses mains. Elle pouvait presque sentir le poids de son regard, intense et captivant, explorant le moindre de ses gestes. Cela l'attirait irrésistiblement vers lui, son corps réagissant de son propre accord, ses sens en alerte, désireux d'expérimenter la réalité de ses fantasmes. Chaque fois que leurs regards se croisaient, une étincelle parcourait son échine, accentuant cette sensation délicieuse et terrifiante d'être à la fois vulnérable et désirée. Et elle ne pouvait ignorer cette douce chaleur qui s’était éveillée au creux de son entre jambes …
Mais qu’en était-il de David ? Certes, elle avait bien noté tout au long de leur conversation des indices subtils de l'attirance de David pour ses charmes. Lorsqu'elle parlait, il inclinait sa tête, ses yeux pers capturant les siens avec une intensité chaleureuse. Il souriait souvent, surtout lorsqu'elle riait, et ses compliments sur son intelligence et son élégance étaient livrés avec une admiration sincère. La façon dont il la regardait, non seulement comme une interlocutrice mais aussi comme une femme, était révélatrice. Elle avait bien noté aussi que, même s’il le faisait avec une certaine délicatesse, il n’avait pas manqué de la regarder de la tête aux pieds … Et puis cela faisait des heures qu’ils faisaient « bande à part » comme le lui avait lancé avec un clin d’œil complice son amie Mélanie. Mais était-il digne de confiance ? N’allait-elle pas de nouveau être brisée si elle ouvrait sa garde ?
Alors que la lune se levait, baignant la terrasse d'une lumière argentée , Vanessa prit son courage à deux mains, une profonde inspiration et se lança dans une conversation plus personnelle encore.
« David, votre vision du BDSM est très différente de ce que la plupart des gens imaginent. Je dois avouer que cela résonne en moi d'une manière que je n'aurais pas prévue. »
David, qui n’avait pas été sans remarquer que Vanessa n’était pas insensible à son charme, écouta attentivement, hochant la tête avec empathie. « Vanessa, je comprends que cela puisse sembler étrange à première vue. Beaucoup de gens voient cette pratique à travers le prisme de clichés ou de jugements. Certains vont même jusqu’à penser que nous sommes des « déviants », comme ils disent. Pour moi, c’est avant tout une connexion profonde, où la confiance et le respect mutuel sont essentiels. »
Leurs yeux se rencontrèrent encore, et il y eut un moment de silence chargé d’une tension palpable mais agréable. Vanessa sentait qu'elle se tenait à l'orée de quelque chose de nouveau, quelque chose qui pourrait soit guérir soit rouvrir d'anciennes blessures. Cependant, quelque chose dans la manière dont David respectait ce qu’elle était, ses sentiments et ses pensées lui donnait de l'espoir.
« J’ai beaucoup été blessée par le passé, » confia-t-elle doucement, ses yeux ne quittant pas ceux de David. « La confiance pour moi, ce n'est pas facile. Mais je me sens étrangement à l'aise avec vous, ce qui est rare. »
David acquiesça, son expression empreinte de douceur et de compréhension. « Je suis honoré que vous vous sentiez ainsi, Vanessa. Sachez que quoi que vous décidiez d'explorer ou non, je respecterai toujours vos sentiments et vos limites. La sécurité et le consentement sont primordiaux. »
Les confidences s'échangèrent plus librement alors, comme si la nuit enveloppante leur offrait un cocon de confidentialité. Vanessa se sentait incroyablement vulnérable, mais étrangement en sécurité en partageant ses cicatrices émotionnelles avec David. Elle raconta avec retenue mais sincérité ses précédentes déceptions amoureuses, soulignant combien elles avaient façonné sa prudence actuelle dans les relations intimes.
David écoutait, son visage baigné par la douce lumière lunaire, montrant une empathie qui ne se contentait pas de mots mais qui se traduisait par son attention totale. Il ne cherchait pas à la réparer, ni à offrir des solutions hâtives, mais simplement à comprendre et à accepter son passé.
Profitant de ce moment de partage, Vanessa, animée par une curiosité prudente, glissa habilement la conversation sur des terrains plus personnels encore. « Et vous, David, avez-vous traversé des chemins semblables dans vos relations ? N’étaient-elles placées que sous le prisme du BDSM ? » demanda-t-elle, espérant découvrir plus sur son statut et ses expériences passées.
David prit une profonde inspiration avant de répondre. « Oui, j'ai eu ma part de relations qui n'ont pas abouti, principalement parce que les dynamiques que nous avions étaient trop déséquilibrées pour être saines. Ça a été un chemin instructif, et je suis maintenant plus conscient de ce que je veux et surtout de ce que je ne veux pas. » Il marqua une pause, son regard fixé dans le sien.
« Ma femme et moi avons partagé une relation très profonde, enrichie par nos rôles dans le BDSM. Elle était ma soumise, mais avant tout, elle était ma partenaire et mon égal dans la vie. Sa mort il y a trois ans a été un tournant douloureux pour moi. »
Vanessa écoutait, son cœur touché par la sincérité et la profondeur de l'émotion de David. Il était clair que sa défunte épouse avait laissé une marque indélébile sur son cœur, et cela donnait à Vanessa une perspective plus complète de l'homme qui se tenait devant elle. C'était un homme qui avait aimé profondément et avait été façonné par les épreuves autant que par les joies de la vie.
David continua, sa voix teintée d'une mélancolie contenue. « Depuis, je suis resté principalement célibataire, ce que je suis aujourd’hui, me concentrant sur mon rôle de mentor et de guide au sein de la communauté BDSM. Ce n'est pas juste une pratique pour moi; c'est une façon d'établir des connexions humaines significatives basées sur la confiance mutuelle. »
Il marqua une pause, ses yeux cherchant les siens, vérifiant qu'elle était toujours à l'aise avec la tournure de la conversation. Vanessa, pour sa part, se sentait étrangement connectée à David, comme si leurs expériences passées, bien qu'assez différentes, avaient tissé entre eux un lien inexplicable.
« Je ne m'attends pas à ce que tout le monde comprenne ou accepte cette partie de ma vie, mais c'est important pour moi que les personnes avec qui je partage mon temps et mon espace soient au moins ouvertes à comprendre », ajouta David doucement.
Vanessa hocha la tête, son esprit absorbant chaque détail. « Je vous remercie de partager cela avec moi, David. Je ne suis pas familière avec le BDSM, mais j'apprécie l'honnêteté et la profondeur de votre engagement envers le respect et la confiance. Cela dit beaucoup sur qui vous êtes, et cela me rend curieuse d'en apprendre plus. »
Un sourire sincère éclaira le visage de David, soulagé et heureux de sa réponse. « Je serais heureux de vous expliquer davantage, Vanessa, et de vous guider à travers les complexités de ce monde, si vous êtes intéressée. Seulement à votre rythme, bien sûr. »
Le reste de la soirée se passa dans un échange fluide, explorant des sujets variés mais revenant inévitablement à leur conversation initiale sur le BDSM. Vanessa se sentait de plus en plus à l'aise avec David, touchée par sa capacité à être vulnérable et son respect évident pour ses limites.
Alors qu'ils se disaient au revoir, David tendit à Vanessa une carte avec son numéro. « Si vous voulez parler, ou quoi que ce soit d'autre, je suis là. Prenez votre temps, Vanessa. ». Il lui prit la main et la baisa d’un baiser à la fois respectueux et empreint d’infiniment de passion.
En rentrant chez elle cette nuit-là, Vanessa en était encore toute bouleversée. Son esprit tournait à 100 à l’heure. Son corps était en ébullition. Elle essayait de réfléchir à la complexité des émotions qu'elle avait ressenties. David était bien plus que ce qu'il semblait être au premier abord, et elle était intriguée par la perspective de découvrir son monde. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit jusqu’alors d’envisager une relation avec un homme sous l’angle du BDSM. L’idée qu’elle en avait jusqu’alors était tellement différente de la manière dont David lui avait présenté les choses. Et même si elle ne le lui avait pas dit lors de leur conversation elle faisait partie de ces personnes qui considérait les adeptes du BDSM comme des personnes déviantes. Elle en avait presque honte désormais, maintenant qu’elle venait de rencontrer quelqu’un qui ne correspondait en rien à ces clichés. Elle savait que naviguer dans ce nouveau territoire serait un défi, mais pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait prête à explorer de nouvelles profondeurs de connexion et de confiance avec cet homme qui venait de chambouler sa vie de fonds en comble. Perdue dans ses pensées, elle se surprit à constater que sa main avait pris possession de son entre jambes … son string en dentelle noir était trempé … ses doigts couraient avec négligemment sur toute la longueur de sa fente … sa respiration devenait saccadée… le visage de David, ses yeux perçants, son allure à la fois autoritaire et respectueuse, emplissaient ses pensées … sa main droite caressait son sein gauche au travers de son chemisier frôlant puis pinçant alternativement son téton qui s’était dressé avec fierté et insolence … David … son sexe était désormais ouvert comme une fleur épanouie couverte de rosée au petit matin … David … deux doigts étaient maintenant occupés dans des va-et-vient savants au sein de son intimité ruisselante … David … Vanessa haletait, faisant aller sa tête de gauche à droite … David emplissait son esprit, son corps, son âme … Elle aurait voulu s’offrir à lui, là, maintenant … son majeur trouva son clitoris gonflé de plaisir avec une précision experte et le pressa doucement, provoquant en elle une vague de plaisir intense … Vanessa se mordit les lèvres mais ne put étouffer un cri de plaisir lorsqu’un orgasme fulgurant la submergea …
(A suivre)
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Il s'agit d'un chant du soldat homer qui a été complètement effacé. Les sociétés patriarcales n'aiment pas se souvenir du rôle déterminant des femmes. Alors on les efface ou bien on les oublie très vite.
Les chrétiens ont fait de même avec Marie, la mère du Christ, ou Marie Madeleine, celle qu il aimait. Il était où ? Ce soi disant Saint Pierre, premier évêque, le jour de la crucifixion ? Il se cachait ! Pas ces deux femmes courageuses , ni Jean. Par contre elles furent effacées des canons de l'église et leurs évangiles jugés comme hérétiques brûlés. Jean était un homme et un pur mystique, on n'osa pas le frapper d'anatheme lui aussi, idée qui n'aurait pas déplu à Paul. Ceci pour dire qu'il n'y a rien de nouveau. La véritable histoire d'Hélène à été effacée par la propagande grecque. Pour une raison simple. La jalousie et la peur. La crainte farouche de voir les femmes s'émanciper du joug des mâles.
Revenons donc aux chants d'origine du soldat homer, que tout le monde peut consulter et écouter dans les mémoires akhashiques de cette planète.
Non, Hélène n'est pas la salope que la propagande a voulu faire croire. D'accord, elle avait un cul superbe et adorait baiser. Mais est ce un crime ? Par contre elle fut une grande Reine de Sparte. C'est ce que je vais vous conter.
Menelas est de plus en plus dépressif. Il se rend compte combien il a besoin d'Hélène. Et s'il ne lui a pas fait assez l'amour dont elle avait besoin, c'est qu'il est intimidé par cette femme si belle et qui le regarde toujours de haut. Ce n'est pas d'être cocu qui le fait souffrir, c'est de ne plus partager sa couche avec sa femme, d'être avec elle. Il dépérit à vue d'œil.
Tout les soirs il va se lamenter sous les remparts de Troie et demander à Hélène de revenir. Il n'a aucune honte à faire cela. Il souffre trop. N'importe quel archer pourrait l'abattre facilement, mais la douleur d'un mari cocu, cela se respecte.
Un soir, Hélène demande que l'on ouvre la grande porte et elle sort, impérieuse, la tête haute. Menelas se jette à ses pieds et les embrasse. Elle en a marre de Paris et de la baise juste pour avoir des orgasmes. Et puis les hommes à femmes comme Paris sont vite ennuyeux. Ils sont vides. Elle n'oublie pas qu'elle est Reine de Sparte et voir Mebelas tomber aussi bas dans la déchéance par amour pour elle ne la laisse plus indifférente.
- Je veux bien revenir et reprendre la place dans la couche conjugale à une seule condition, que tu renonces à ton titre de Roi de Sparte et que tu m'obeisses en tout et pour tout. Moi seule aurait tous les pouvoirs pour diriger cette cité comme bon me semble. Et comme il se doit, je vais te castrer définitivement et complètement, pas seulement les couilles, mais aussi la verge. Je vais t'emasculer moi même avec ce poignard bien tranchant, et te brûler ensuite a la flamme pour stopper l'hémorragie.
- j'accepte dit Menelas sans hésiter tu es plus apte à gouverner que moi.
- alors mets toi nu. Je vais sceller ce pacte avec mon fouet et mon piognard. Et tu hurleras bien fort que tu renonces au trône en ma faveur. Que tour le monde entende ce pacte.et je donnerai ta bite aux corbeaux et aux chiens.
Et le fouet à claque sur le dos nu de Menelas, sur ses jambes, ses bras, ses fesses et même sur ses couilles. Il a hurle comme un goret que l'on egorge. Il a pleure et supplié. Rien n'y a fait. Son sang a coule sous les murs de Troie. Le pacte a été scellé Sa bite a été tranchée d'un coup.. Il est devenu l'esclave de sa femme. Elle lui a perce le nez et fait poser un anneau de bronze comme on perce un veau Pourtant elle l'a garde pour epoux même si de fait il n'est plus qu un eunuque.
Comme esclave il dort au pied de son lit. Hélène fait l'amour avec qui elle veut et tous les matins il doit lui nettoyer la chatte et le cul avec sa langue d'esclave et de mari cocu.
Hélène a exige de remplacer Menelas au conseil des Rois et au conseil de Guerre. Comme Reine de Sparte elle est à l'origine de l'incroyable discipline militaire chez les rudes soldats de Laconie et qui a fait leur réputation dans le monde et encore de nos jours.
Homer à chanté cela. Mais la mémoire d'Hélène a été effacée et salie. On raconte que c'est un homme qui a mis en place la célèbre discipline de Sparte. Rien n'est plus faux.
Et ce que le soldat Homer de Troie à chanté, c'est que les spartiates ont adoré obéir à Hélène et tous ont été prêt à mourir pour elle. Une domina véritable est une merveille qui sait tirer le meilleur des hommes courageux
De toute façon la guerre de Troie pour la possession du joli cul d'Hélène n'a aucun sens. Il s'est toujours agi de détruire cette ville pour s'approprier ses richesses immenses. Churchill essaiera de faire pareil plus de 3000 ans plus tard avec son expédition à Galipoli.
..../....
A suivre . J'écris directement depuis mon tel. Désolé pour les fautes. Je corrige au fur et à mesure.
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Homer est un soldat troyen, il est chargé de la propagande. Toutes les armées font leur propagande et savent se choisir les meilleurs conteurs. Homer est le meilleur conteur de Troie et il l'est resté pour l'éternité.
Par contre que reste t'il au final lorsqu'une guerre est finie ? Il ne reste que les versions des vainqueurs. Et ces versions sont connues. Elles sont de toutes les guerres. Les agresseurs, ce sont les autres. Les criminels, ce sont les autres. Le camp des vainqueurs c'est le camp du bien, celui des pendants c'est le mal. Une guerre c'est très simple finalement. Cela sert à gagner des territoires, des biens, des femmes, des soumis. Par contre gagner un guerre est un art suprême. Les grands stratèges gagnent une gloire quasi immortelle.
Hector et Paris sont à Sparte. C'est une ambassade de la dernière chance. Il existe toujours un blabla préalable aux guerres. Homer est la pour observer et raconter une version officielle de ces blablas ou la faute sera du côte grec, bien évidement. Ce seront eux qui auront refusé la paix généreuse offerte par Troie, eux qui auront déclenché cette guerre cause de tant de malheurs pour les uns et de richesses pour les plus malins.
Menelas a une femme superbe mais pas très fut fut. Il la délaisse. Un roi ne se marie pas par amour mais par alliance. Elle peut avoir un joli cul, cela ne fait pas tout.
Paris est un homme à femmes. Un don inexplicable. Il ne drague même pas, il prend, se sert et baise et baise encore et encore. Les hommes à femmes sont ainsi. Ils n'ont aucune barrière mentale. Et beaucoup de femmes rêvent de se faire prendre par ce genre d'hommes des que leurs regards se croisent. Leurs yeux disent...viens, baise moi. Leurs cuisses s'ouvrent. Toutes les femelles sont ainsi avec ce type de mâles. Et Paris est beau garçon mais particulièrement lâche au combat. Par contre il sait être rusé. Il n'est pas héros, non, il sait se servir de sa cervelle et il refuse les combats perdus d'avance avec les femmes c'est pareil. Il ne perd pas son temps avec les femmes casse couilles non, il repére de suite celles qui ont envie d'écarter les cuisses et il se sert. Hélène avait une grosse envie d'écarter.
Paris a chopé Hélène et il l'a bourrée de suite et il l'a faite jouir profond. Depuis Hélène comme toutes les autres est accro de Paris, de sa bite bien dure et juteuse, de son immoralité, de sa passion pour la baise sans préavis.
Paris rien que pour se foutre de Menelas, décide de le montrer pour ce qu'il est, un cocu. La guerre psychologique vient de commencer. Il a payé les femmes de ménage du palais de Menelas pour qu'elles racontent comment Paris a tronche Hélène dans tous les coins. Et les femmes de ménages ont raconté comme elles savent faire, d'un ruisseau elles ont fait un fleuve. Très vite toute la Grèce s'est moquée de Menelas le cocu.
Chante Homer comment Paris a bien sauté la femme de Menelas, la belle Hélène au joli cul, chante cela.
Et Homer à chanté et ses chants sont restés. Sauf que les Troiens ont perdu la guerre, et qu il ne nous reste que la version modifiée par les Achéens et les grecs.
Je vais donc vous conter la version d'origine, celle côté Troien. Celle qui a été effacée mais que l'on devine toujours sous le texte actuel.
Et ne vous trompez pas. Une guerre c'est de la domination et de la soumission. Il n'existe aucun safe Word. Il n'existe au final qu un vainqueur. Mais rien n'est jamais acquis.
La guerre c'est l'art suprême. C'est domination et possession.
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Les jours se succédaient aux jours, monotones, au même rythme que les mouvements d'un métronome. Rien n'avait d'importance. Rien ne troublait le cérémonial. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Ce fut pour elle, tout d'un coup, une révélation, une illumination prodigieuse et mystérieuse.
Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés.
Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur.
Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée aussi loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" était bel et bien entrée dans sa vie.
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Méridienne d'un soir.
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Allongée dans le lit, la jambe de Juliette pressée contre la sienne, Charlotte respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Juliette l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Juliette demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Charlotte en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.
La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Juliette n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Charlotte. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Charlotte alors qu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Charlotte. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape.
L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Charlotte se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Charlotte se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur sonvisage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Charlotte lui tendit sans hésiter lala dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Charlotte.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Anne.
- Et moi, Charlotte, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Alors tout alla très vite dans l'obscurité. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Charlotte savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Charlotte a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanièress'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Charlotte s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Avec une sorte de dureté suprême conférée par le paroxysme de son indifférence, Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Charlotte n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Juliette ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Charlotte se sentit enfin en paix. En paix et en feu.
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Méridienne d'un soir.
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"C'est pour que l'on ne t'entende pas crier, les murs sont doublés de liège, on n'entend rien de ce qui se passe ici, Couche-toi." Elle l'a prit aux épaules, la posa sur le feutrage rouge, puis la tira un peu en avant; les mains d'O s'aggrippèrent au rebord de l'estrade, où Yvonne les assujettit à un anneau, et ses reins étaient dans le vide. Anne-Marie lui fit plier les genoux vers la poitrine, puis O sentit ses jambes, ainsi renversées, soudain tendues et tirées dans le même sens: des sangles passées dans les bracelets de ses chevilles les attachaient plus haut que sa tête aux colonnes au milieu desquelles, ainsi surélevée sur cette estrade, elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins violemment écartelés. Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses. "C'est l'endroit du corps où la peau est la douce, dit-elle, il ne faudra pas l'abîmer. Va doucement Colette."
"Colette était debout au-dessus d'elle, un pied de part et d'autre de sa taille, et O voyait, dans le pont que formait ses jambes brunes, les cordelettes du fouet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, O gémit, Colette passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait, O se débattait de tout son pouvoir, elle crut que les sangles la déchireraient, Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci. "Plus vite, dit-elle à Colette et plus fort." O se raidit, mais en vain. Une minute plus tard, elle cédait aux cris et aux larmes, tandis qu'Anne-Marie lui caressait le visage. "Encore un instant, dit-elle, et puis c'est fini. Cinq minutes seulement. Tu peux bien crier pendant cinq minutes, Il est vingt-cinq, Colette, tu t'arrêteras à trente, quand je te le dirai." Mais O hurlait non, non par pitié, elle ne pouvait pas, non elle ne pouvait pas une seconde de plus supporter le supplice. Elle le subit cependant jusqu'au bout, et Anne-Marie lui sourit quand Colette quitta l'estrade. "Remercie-moi" , dit Anne-Marie à O, et O la remercia".
"Elle savait bien pourquoi Anne-Marie avait tenu, avant toute chose, à la faire fouetter. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Anne-Marie ne s'était pas trompée à l'acquiècement ni à la révolte d'O, et savait bien que son merci n'était pas dérisoire. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait à la maison, et devait y vivre dans un univers uniquement féminin, que sa condition de femme n'y perdrait pas son importance du fait qu'elle n'aurait pas de contact qu'avec d'autres femmes, mais en serait au contraire rendue plus présente et plus aiguë. C'est pour cette raison qu'elle exigeait que les filles fussent constamment nues; la façon dont O avait été fouettée comme la posture où elle était liée n'avaient pas non plus d'autre but. C'était O qui demeurerait le reste de l'aprés-midi, trois heures encore, jambes ouvertes et relevées, exposée sur l'estrade, face au jardin, Elle ne pourrait cesser de désirer refermer ses jambes".
Hommage à Anne-Cécile Desclos, dite Dominique Aury, alias Pauline Réage.
"En tout cas je crois de plus en plus que c'est à trente ans qu'on connaît la vie. Avant on fait des brouillons, avec plus ou moins de talent". De la poétesse Renée Vivien à Monique Wittig et à Anne Garréta, la littérature lesbienne a peu à peu émergé au fil du XXème siècle. L'avènement du féminisme dans l'après 68 a marqué un tournant considérable. De fait, comme une histoire des femmes ou de la plus controversée écriture féminine demandait hier ses exégètes et ses chercheuses, l'histoire de la littérature lesbienne, et du concept lui-même, demeure largement inexploitée, quand une "histoire des hommes" semblerait presque une absurdité et que celle des gays a désormais ses théoriciens, "femme" et "homosexuelle": le lesbianisme cumulerait donc les mandats, infraction condamnable comme chacun sait. On l'aura compris; regarder la culture lesbienne comme une sous catégorie, réservée à quelque chapelle, c'est avaliser le principe d'une "infériorité de nature" qui a plus à voir avec les préjugés, les hiéarchies lassantes, stériles, quand le débat, bien évidemment, est ailleurs. Il n'empêche; ce soupçon vaguement ironique sur une production marginale de "femmes entre elles" a permis à la littérature lesbienne de se constituer, lui a donné sa force, a excité son son imagination, l'a poussée à étendre son champ, construire et préciser son identité. Littérature élaborée "contre" plutôt qu'en creux, militante: la littérature lesbienne est devenue une littérature de scission. Rien d'étonnant à ce qu'elle trouve donc une énergie neuve au début du XXème siècle, au cœur de cette Belle Epoque qui voit l'émergence de quelques "modernes" Sapho décidées à donner de la voix et dont la société, entre irritation et complaisance vaguement amusée, autorise désormais la visibilité. Encore prisonnières de l'image baudelairienne de "la femme damnée". Rappelons que le titre original des "Fleurs du Mal" était "Les Lesbiennes". Les poétesses homosexuelles de l'époque furent néanmoins décidées à prendre en main, par la plume, leur propre histoire et à chanter elles-mêmes leur désir, dans un univers où les hommes étaient littéralement éradiqués. Il faut prendre garde à ne pas s'arrêter à l'apparence fragile, éthérée et encore très fin de siècle, de Renée Vivien, écrivaine parisienne d'origine anglaise, anorexique, morte à trente-deux ans, et ne pas se méprendre sur la grâce très réelle de ses vers, saluée en son temps par Charles Maurras dans "Le Romantisme féminin". Une sourde violence les animait. D'"Evocations" (1903) à "Flambeaux éteints" (1907), sa poésie, hantée par une chasteté obsédante, dit sans ambiguïté sa passion des femmes, son rejet de toute forme de liens avec le monde masculin, qu'un seul alexandrin, s'il en était besoin, résumerait: "Tes blessures sont plus douces que leurs caresses." Sa liaison avec Natalie Clifford Barney, jeune héritière américaine dont le Tout-Paris commentait les frasques, constitua le point d'orgue d'une œuvre qui donna le la à une nouvelle communauté littéraire en plein essor. "Au fond, ce qui nous perdra toutes et tous un jour, c'est la beauté d'une certaine voix".
"Ma seule consolation c’est que les hommes ne rendent pas toujours les femmes heureuses et que, peut-être, nous ne sommes pas pires." De même, il ne faut pas mésestimer la radicalité des propos de Natalie C. Barney qui, pour être très élitiste et néo-classique, n'en condamnait pas moins sans conditions l'hétérosexualité, le mariage comme la procréation, dans son "Académie des femmes." Sa personnalité flamboyante fédèrait les tribades de son temps, réunies dans son jardin de la rue Jacob, où le "Temple de l'Amitié" se voulait le théâtre de rencontres et de danses placées sous l'enseigne de Lesbos. Car l'Américaine était au moins autant un personnage de romans qu'une écrivaine plutôt médiocre, d'une liberté et d'une audace qui appellaient et permettaient pour la première fois au grand jour toutes les projections: la courtisane Liane de Pougy, qu'elle avait séduite en se déguisant en page, rapporta leur histoire dans "Idylle saphique." Renée Vivien dans "Une femme m'apparut" (1904), Remy de Gourmont l'immortalisa dans ses "Lettres à l'Amazone." surnom qu'elle gardera pour livrer ses propres "Pensées d'une Amazone" en 1920. Radclyffe Hall dans "Le Puits de solitude" en 1928 sous le nom de Valérie Seymour ou Djuna Barnes, la même année, sous celui d'Evangeline dans son "Almanach des dames." Il n'est pas jusqu'à Lucie Delarue-Mardrus ou Colette qui ne se soient emparées de cette Sapho 1900. "Sapho cent pour cent." André Billy, Colette qui n'hésitait pas à lui déclarer dans une lettre: "Mon mari, Willy te baise les mains, et moi, tout le reste." Dans les années trente, l'auteure des "Claudine", cycle de quatre romans où la bisexualité l'emporte en général sur un saphisme plus exigeant, se démarque avec un essai qui fera date: "Le Pur et l'impur" paru en 1932 sous le titre "Ces plaisirs." Les brumes délétères de la Belle Epoque se sont estompées, le procès intenté à l'éditeur de Radclyffe Hall pour avoir publié "Le Puits de solitude", roman jugé immoral et obscène, a changé la donne dans les esprits; même si le phénomène est d'abord anglo-saxon, l'homosexualité n'étant pas criminalisée en France, il ébranle les mentalités d'une communauté qui ne se sent jamais à l'abri. Avec sa farouche indépendance, mais aussi avec tout ce que son tempérament recèle de délibérément insaisissable, Colette entendait étudier les cercles des "unisexuelles" et cette "sensualité plus éparse que le spasme, et plus que lui chaude", caractérisant selon elle l'amour entre femmes. Les conclusions sont plutôt amères; Colette considèrait le libertinage saphique comme "le seul qui soit inacceptable" et ne croyait pas à la réalisation du "couple entièrement femelle," l'une des deux singeant nécessairement l'homme. Il n'en demeure pas moins que, pour la première fois, un tel projet est entrepris, de surcroît par une écrivaine confirmée et célèbre. "Mais nous n’y pouvons rien. Tu as été à mon avis la meilleure des amantes et tu l’es encore en admettant ce qui se passe. Tout le reste est définitivement de la mauvaise littérature".
"Ce désir de possession totale, insupportable, où le moindre signe d'intérêt pour quelqu'un d'autre m'est souffrance". Aux yeux de Colette, "Gomorrhe" n'existait pas. Deux écrivains majeurs ont pourtant opposé à l'époque un démenti sévère à cette proposition, par des chefs-d'oeuvre de la modernité: Marcel Proust, avec "À la recherche du temps perdu" et Djuna Barnes avec "Le Bois de la nuit" ont en commun d'avoir les premiers, fait d' "homosexuel" et de "féminin", l'axe de catégorisation, à partir duquel universaliser. L'émancipation d'une littérature lesbienne en soi, fût-elle produite par un homme, comme Proust, date de l'instant où l'homosexualité ordonna une construction formelle à part entière commandant une nouvelle vision du monde. La marge était convoquée au centre. Son autonomie, sa complexité furent posées. La Seconde Guerre mondiale brisa cet élan, freiné dès les années trente par les prémisses d'un retour à l'ordre, où l'on faisait déjà de la "décadence des moeurs", la responsable de bien des maux. Il fallut attendre les années cinquante pour voir pointer, ici et là, quelques tentatives destinées à explorer plus avant les limites et les richesses d'une littérature lesbienne. Parmi elles, "Le Rempart des béguines" (1951) de Françoise Mallet-Joris, "Qui qu'en grogne" de Nicole Louvier (1953). Un météore va pourtant bouleverser les cartes: Violette Leduc, Après "L'Affamée" (1948), récit de sa passion sans retour pour sa protectrice Simone de Beauvoir et "Ravages" (1955), dont les cent cinquante premières pages furent censurées par Gallimard, "La Bâtarde" en 1964 lui assura l'estime et le succès public. Elle rata le Goncourt et autres prix prestigieux de la rentrée, mais gagna la postérité en ayant su renouveler une langue qui imposa, avec un réalisme lyrique inaccoutumé et une vérité sans fard, une image charnelle, physique et émotionnelle de la lesbienne. Les cent cinquante pages supprimées par Gallimard paraissent en 1966, mais en partie seulement, sous le titre "Thérèse et Isabelle", récit d'une passion où l'érotisme lesbien est décrit avec une précision d'entomologiste. Signe des temps, il faudra attendre l'an 2000 pour que l'éditeur rétablisse dans sa cohérence d'origine ce texte explosif, au style à la fois dru et orné de métaphores baroques, dont les mutilations furent vécues par Violette Leduc comme un "assassinat littéraire." Cette lenteur et cette timidité éditoriale disent à elles seules l'audace, la nouveauté et le danger que recèle la phrase de l'écrivaine: un pavé dans la mare. Dans ce lent mouvement de reconnaissance, s'inscrivit Christiane Rochefort qui, après "Le Repos du guerrier" (1958), regard d'une femme sur l'érotisme masculin, adapté au cinéma par Vadim avec Brigitte Bardot dans le rôle principal, publia "Les Stances à Sophie" où le thème de lesbianisme fut abordé, sans toutefois s'affranchir des tabous sociaux. En 1969, elle profita de sa notoriété pour publier un livre où l'homosexualité occupait le cœur du sujet, "Printemps au parking." La même année, avec "La Surprise de vivre", Jeanne Galzy, membre du jury Femina, se lança dans une saga familiale troublée par des idylles entre femmes, située dans le milieu protestant de Montpellier. Indissociable de l'histoire de l'émancipation des femmes, la littérature lesbienne vit un tournant considérable dans l'après-1968, avec l'avènement du féminisme. Un nom désormais va incarner la révision radicale du problème : Monique Wittig. Avec "Les Guérillères" (1969) notamment, et "Le Corps lesbien" (1973), une langue et un univers nouveaux surgissent dans le paysage fictionnel, où l'exclusivité du pronom "elles" entend dissoudre le genre linguistique:
"Enfin, quand on aime on passe par-dessus tout ça. L’amour n’est pas censé nous rendre la vie confortable. Je suis habituée à la clandestinité, à la tromperie. Je vis au milieu de femmes intouchables. Car il n’y a pas que les mineures, il y a aussi les profs, et ce ne serait pas bon pour la discipline". "La direction vers laquelle j'ai tendu avec ce elle universel n'a pas été la féminisation du monde, sujet d'horreur aussi bien que sa masculinisation, mais j'ai essayé de rendre les catégories de sexe obsolètes dans le langage", précisa t-elle dans "La Pensée straight" en 2001, titre tardivement publié en France, repris lors d'une conférence prononcée à New York en 1978, qu'elle concluait par ces mots célèbres: "Il serait impropre de dire que les lesbiennes vivent, s'associent, font l'amour avec des femmes, car la femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques et sociaux hétérosexuels, les lesbiennes ne sont pas des femmes." L'œuvre de Monique Wittig demeure une expérience unique et sans rivale, dont la révolution a consisté, par le matériau brut de la langue, à "rendre universel le point de vue minoritaire." Selon l'auteure, le lesbianisme ne peut pas être décrit comme un tabou, étant donné qu'il n'a pas d'existence réelle dans l'histoire de la littérature. La littérature homosexuelle mâle a un passé, elle a un présent. Les lesbiennes, pour leur part, sont silencieuses, Lorsqu'on a lu les poèmes de Sapphô, "Le Puits de solitude" de Radclyffe Hall, les poèmes de Sylvia Plath et d'Anaïs Nin, "La Bâtarde" de Violette Leduc, on aurait donc tout lu. Seul le mouvement des femmes s'est montré apte à produire des des textes lesbiens dans un contexte de rupture totale avec la culture masculine, textes écrits par des femmes exclusivement pour des femmes, sans se soucier de l'approbation masculine. "Le Corps lesbien" entre dans cette catégorie. Des Françaises, comme Michèle Causse, mais aussi un grand nombre de Canadiennes, notamment, font écho à l'univers wittigien, à l'image de Nicole Brossard, Josette Marchessault ou Louky Bersianik. Les tentatives contemporaines d'une littérature lesbienne, qui ont pu provoquer la création de maisons d'édition comme "Les Octaviennes" de Geneviève Pastre ou d'une éphémère collection comme "Le Rayon gay" chez Balland, ne semblent pas prendre une direction imposée. Telle l'œuvre autobiographique de Jocelyne François, "Joue-nous Espana" (1980), ou de la déconstruction du système hétérosexuel par Mireille Best dans "Hymne aux murènes" en 1986, "Camille en Octobre" en 1988, et "Il n'y a pas d'hommes au paradis" (1995), à Marie-Hélène Bourcier, et ses réflexions sur la génération queer, en passant par Hélène de Monferrand et sa position réactionnaire "Les Amies d'Héloïse", prix Goncourt du premier roman en 1990. La visibilité croissante des gays et des lesbiennes dans la société, phénomène répercuté dans le roman, notamment dans le genre du livre policier, de Sandra Scopettone à Maud Tabachnik, où des personnages de lesbiennes tiennent le haut du pavé. L'intérêt croissant pour les "gay and lesbian studies" et les "gender studies" qui nous arrivent lentement des Etats-Unis, donneront-ils un nouvel élan à une littérature dont la spécification et l'étoffe restent fragiles ? Aujourd'hui, en France, seule Anne F. Garréta, remarquée pour son livre, "Sphinx" en 1986, roman de l'indifférenciation sexuelle dédié "to the third", et récemment couronnée par le prix Médicis pour le magnifique "Pas un jour", sous-entendu, sans une femme (2002), peut non seulement se vanter d'être l'héritière spirituelle de Monique Wittig, mais de poursuivre sa tâche, en repoussant encore les limites de l'écriture dans le travail de ce genre littéraire à part. De jeunes auteures comme Nathalie Vincent, Corinne Olivier ou Claire Vincent semblent vouloir relever le défi en ce début du XXIème siècle. La gageure n'est pas mince.
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Méridienne d'un soir.
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C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.
De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.
Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.
J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.
Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, nue et attachée, mais heureuse, respirer dans la nuit.
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Méridienne d'un soir.
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Le fétichisme, cette attirance parfois irrationnelle pour un objet spécifique, a longtemps fasciné et intrigué tant les pratiquants que les chercheurs. Plus qu'une simple curiosité, le fétichisme nous interroge sur la nature même du désir humain. Alors que les normes sexuelles sont de manière générale clairement définies, le fétichisme se présente de prime abord comme une déviation par rapport à ce que l'on pourrait considérer comme "normal" (au risque de choquer ;-)), un phénomène qui semble défier la logique des relations sexuelles traditionnelles. Pourtant, il est au cœur de nombreuses réflexions psychanalytiques, notamment celles de Sigmund Freud, qui en a fait l'un des axes essentiels de sa compréhension de la sexualité humaine.
Freud, en pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé très tôt aux perversions sexuelles, dont le fétichisme. À cette époque où les sujets de la sexualité étaient encore largement tabous, Freud n'a pas hésité à explorer ce que beaucoup considéraient comme des comportements aberrants, dans le but de mieux comprendre les fondements profonds du psychisme humain. Pour lui, le fétichisme ne se limitait pas à une curiosité ou une aberration, mais s'avérait un élément essentiel pour décrypter la complexité de la sexualité humaine.
Dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", Freud propose une vision somme toute révolutionnaire du désir, où le fétichisme est présenté non pas comme une simple anomalie, mais comme une manifestation des pulsions sexuelles sous une forme particulière. Ce que l'on peut trouver fascinant dans l'approche freudienne, c'est la manière dont le psychanaliste lie le fétichisme à des concepts fondamentaux comme les pulsions partielles et le complexe de castration. Pour Freud, l'objet fétichisé n'est pas choisi au hasard ; il est le substitut d'un manque, souvent lié à l'angoisse de la castration. Cette théorie, complexe et parfois controversée, a ouvert la voie à de nombreuses réflexions sur la manière dont nous comprenons et vivons notre sexualité.
I. Le cadre théorique freudien du fétichisme
Le cadre théorique freudien du fétichisme repose sur une série d'observations et de concepts qui ont profondément marqué la compréhension de la sexualité humaine. Freud, en tant que pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé au fétichisme dans le cadre plus large de son exploration des perversions sexuelles. Pour lui, ces déviations du comportement sexuel, loin d'être des anomalies marginales, constituaient des fenêtres ouvertes sur les mécanismes sous-jacents du désir humain. Le fétichisme, en particulier, est devenu un point focal dans ses travaux, car il révélait la nature complexe et souvent paradoxale des pulsions sexuelles.
Freud a abordé le fétichisme dans ses écrits sur la théorie de la sexualité, notamment dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", où il propose une analyse des pulsions partielles. Selon lui, la sexualité humaine est fondamentalement fragmentée, constituée de différentes pulsions qui ne s'alignent pas nécessairement sur l'objet sexuel traditionnel ou sur la procréation. Le fétichisme, dans cette perspective, émerge lorsque l'une de ces pulsions partielles se fixe sur un objet spécifique, qui devient alors le centre du désir sexuel. Cet objet, souvent inanimé ou non sexuel en soi, prend une importance démesurée, détournant le désir de l'objet sexuel conventionnel.
L'une des idées centrales de Freud concernant le fétichisme est son lien avec le complexe de castration. Freud suggère que le fétiche est souvent un substitut du phallus, plus précisément du phallus maternel fantasmé. Dans cette perspective, le fétichisme est une réponse psychique à l'angoisse de la castration, qui est, selon Freud, un traumatisme fondamental dans le développement psychosexuel. Le fétiche, qu'il soit un objet spécifique comme une chaussure ou une partie du corps comme le pied, devient alors un moyen de nier l'absence du phallus chez la mère. Cette dénégation permet au sujet fétichiste de maintenir une illusion qui protège son psychisme de l'angoisse castrationnelle.
Freud va encore plus loin en établissant une distinction importante entre le fétichisme en tant que perversion et les autres formes de comportements sexuels déviants. Il souligne que, dans le fétichisme, il ne s'agit pas simplement d'une simple déviation du désir, mais d'une structure psychique complexe où le fétiche joue un rôle central dans le maintien de l'équilibre psychique du sujet. En d'autres termes, le fétiche devient un support indispensable pour le sujet, lui permettant de naviguer entre la réalité du manque et le fantasme de complétude. Cette complexité fait du fétichisme un cas d'étude privilégié pour Freud, car elle illustre comment les perversions sexuelles peuvent révéler des aspects fondamentaux de la psyché humaine.
Cependant, Freud ne s'est pas contenté de décrire le fétichisme comme une simple manifestation des pulsions sexuelles. Il a également cherché à comprendre en quoi cette perversion diffère des autres, notamment de la névrose. Pour lui, la différence réside dans le rapport du sujet à son fétiche et dans la manière dont celui-ci est intégré dans la dynamique du désir. Contrairement à la névrose, où le conflit psychique se manifeste souvent sous forme de symptômes qui perturbent la vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de stabiliser son désir en canalisant ses pulsions vers un objet spécifique. Ce faisant, le fétichiste parvient à maintenir une certaine cohérence dans son rapport au monde, malgré le caractère apparemment anormal de son désir.
Freud reconnaît également les limites de sa propre théorie. Dans ses écrits postérieurs, notamment dans ses réflexions sur la structure psychique, il réévalue certaines de ses idées initiales sur le fétichisme. Il admet que la simple fixation sur un objet ne suffit pas à expliquer toute la complexité de cette perversion, et il explore d'autres dimensions, notamment l'importance du fantasme et du symbolisme dans le fétichisme. Ces réflexions montrent que Freud voyait le fétichisme non pas comme une aberration isolée, mais comme un phénomène riche en significations, ancré dans les profondeurs de la psyché humaine.
Le cadre théorique freudien du fétichisme offre ainsi une perspective unique sur la sexualité humaine, en mettant en lumière les mécanismes inconscients qui sous-tendent le désir. Le fétichisme, loin d'être une simple curiosité clinique, devient sous la plume de Freud un miroir des conflits et des tensions qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction sexuelle. Par cette approche, Freud nous invite à repenser les notions de normalité et de déviance, en reconnaissant que la sexualité humaine est intrinsèquement complexe et souvent paradoxale.
II. Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud
Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud révèlent une approche profondément analytique et nuancée de cette perversion sexuelle. Freud, en tant que clinicien, s'est toujours attaché à comprendre non seulement les manifestations externes des comportements déviants, mais aussi les dynamiques psychiques sous-jacentes qui les motivent. Dans le cas du fétichisme, ses études cliniques ont permis de mettre en lumière des mécanismes psychologiques complexes, qui vont bien au-delà de la simple fixation sur un objet. Ces analyses cliniques sont essentielles pour saisir l'ampleur de la réflexion freudienne sur la sexualité et la perversion.
Freud a observé, à travers plusieurs études de cas, que le fétichisme se manifeste souvent dès l'enfance, à un moment où le sujet est confronté à des angoisses primordiales, notamment celle liée à la castration. Ces angoisses, lorsqu'elles sont insupportables pour l'enfant, trouvent une résolution partielle dans la création d'un fétiche, un objet qui sert de substitut au phallus manquant. Freud a documenté des cas où des hommes développaient une fixation intense sur des objets spécifiques comme des chaussures, des sous-vêtements, ou encore des parties du corps comme les pieds. Pour ces individus, le fétiche devient indispensable à leur excitation sexuelle, à tel point qu'il peut parfois complètement remplacer l'intérêt pour le partenaire sexuel en tant que tel. Ces observations cliniques montrent que le fétiche n'est pas simplement un caprice ou une fantaisie, mais un élément central dans l'économie psychique du sujet.
Dans son analyse des cas cliniques, Freud souligne que le fétichiste entretient une relation ambivalente avec son fétiche. D'une part, l'objet fétichisé est source de plaisir et de satisfaction sexuelle ; d'autre part, il représente également une tentative de résoudre une angoisse profonde, souvent liée au complexe de castration. Cette ambivalence se traduit par une oscillation entre l'attirance pour le fétiche et la reconnaissance, parfois inconsciente, de son caractère artificiel ou inadapté. Ce conflit interne est souvent à l'origine de comportements obsessionnels chez le fétichiste, qui cherche à répéter compulsivement des scénarios impliquant son fétiche pour maintenir l'équilibre de son psychisme.
Freud a également mis en évidence que, dans certains cas, le fétiche peut jouer un rôle protecteur. Il protège le sujet de la confrontation directe avec une réalité psychique ou sexuelle qu'il trouve intolérable. En ce sens, le fétichisme peut être vu comme une forme de compromis psychique, une solution qui permet au sujet de continuer à fonctionner sans être submergé par l'angoisse. Cependant, ce compromis a un coût, car il enferme le sujet dans une forme de répétition où le plaisir est toujours lié à un objet extérieur, au détriment d'une relation plus complète et épanouie avec un partenaire sexuel.
Les distinctions que Freud fait entre le fétichisme et d'autres formes de perversions ou de troubles psychiques sont également éclairantes. Contrairement à la névrose, où le sujet est souvent tourmenté par des symptômes qui interfèrent avec sa vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de canaliser ses pulsions de manière plus stable, bien que cela puisse limiter la spontanéité et la diversité de son désir. Dans la clinique freudienne, cette différence est cruciale car elle montre que le fétichisme, bien qu'ancré dans une dynamique de déviation sexuelle, peut offrir une forme de stabilité psychique que les névrosés n'ont pas. Cette stabilité, toutefois, est précaire, car elle repose sur un attachement rigide à un objet spécifique, ce qui limite les possibilités d'évolution ou d'adaptation du désir.
Les critiques et révisions que Freud a apportées à sa propre théorie montrent une prise de conscience des limites de son approche initiale. Il reconnaît que le fétichisme, comme d'autres perversions, ne peut pas être pleinement compris en se limitant à une simple description des symptômes ou à une analyse des pulsions. Le fétichisme implique une complexité symbolique qui touche aux dimensions les plus profondes de l'identité sexuelle et du rapport à l'autre. Les objets fétichisés ne sont pas seulement des substituts du phallus ou des moyens de contourner l'angoisse ; ils sont aussi investis d'une signification qui dépasse leur fonction immédiate. Pour Freud, cette signification est souvent liée à des fantasmes archaïques et à des conflits psychiques non résolus, qui se rejouent dans le cadre du fétichisme.
C'est ainsi que l'exploration clinique du fétichisme chez Freud nous offre un aperçu précieux des mécanismes psychiques qui sous-tendent cette perversion : le fétichisme, loin d'être un simple caprice ou une excentricité, est révélé comme une structure psychique complexe où se jouent des enjeux profonds liés à l'identité, au désir et à l'angoisse. Pour Freud, comprendre ces dimensions cliniques est essentiel pour saisir la nature du fétichisme, non seulement en tant que phénomène sexuel, mais aussi en tant que miroir des dynamiques inconscientes qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction et de sens. Cette compréhension clinique permet également de situer le fétichisme dans un cadre plus large de la psychanalyse, où les frontières entre normalité et pathologie sont sans cesse redéfinies par les complexités du désir humain.
III. Impact et héritage de la théorie freudienne sur le fétichisme
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme a été immense, tant dans le domaine de la psychanalyse que dans la culture et la société en général. Freud a posé les bases d'une compréhension du fétichisme qui a perduré bien au-delà de son époque, influençant non seulement les théories psychanalytiques ultérieures, mais aussi la manière dont le fétichisme est perçu et interprété dans le discours public. La conceptualisation freudienne du fétichisme, en le reliant à des notions fondamentales telles que le complexe de castration et les pulsions partielles, a offert un cadre théorique qui a permis de considérer cette perversion non pas comme une simple curiosité clinique, mais comme un phénomène central pour comprendre la sexualité humaine dans toute sa complexité.
L'une des principales contributions de Freud a été de normaliser, dans un certain sens, le fétichisme en le plaçant dans le continuum de la sexualité humaine. En le décrivant comme une manifestation des pulsions partielles, Freud a montré que le fétichisme n'était pas une déviation si éloignée des comportements sexuels dits normaux, mais plutôt une variation dans l'expression de ces pulsions. Cette idée a permis de réduire quelque peu la stigmatisation associée au fétichisme, en le considérant comme une partie intégrante de la diversité sexuelle humaine. Cependant, Freud a également maintenu que le fétichisme, en tant que structure psychique, représentait une forme de déviation, notamment en raison de son lien avec l'angoisse de castration et la nécessité de trouver des substituts au phallus manquant. Ce double regard, à la fois normalisant et pathologisant, a laissé une empreinte durable sur la manière dont le fétichisme est compris et traité.
L'influence de Freud s'est également étendue au-delà du domaine clinique, touchant la culture populaire, l'art, et même la législation. Dans la culture populaire, les idées freudiennes ont souvent été vulgarisées, parfois simplifiées à l'extrême, mais elles ont contribué à une prise de conscience plus large des dynamiques psychologiques sous-jacentes aux comportements sexuels. Le fétichisme, en particulier, est devenu un motif récurrent dans la littérature, le cinéma, et les arts visuels, souvent représenté comme une manifestation d'un désir caché ou d'une perversion fascinante. Ces représentations ont été fortement influencées par la conceptualisation freudienne, même si elles ont parfois pris des libertés avec la complexité de ses théories. Freud a, en quelque sorte, contribué à façonner l'imaginaire collectif autour du fétichisme, le transformant en un symbole de la lutte entre l'inconscient et les normes sociales.
Dans le domaine de la psychanalyse, les théories freudiennes sur le fétichisme ont été à la fois adoptées et critiquées par ses successeurs. Des figures majeures comme Jacques Lacan ont revisité et réinterprété les concepts freudiens, apportant de nouvelles perspectives sur le fétichisme. Lacan, par exemple, a introduit le concept de l'objet "petit a", qui renvoie à l'objet cause du désir, une notion qui enrichit la compréhension du fétiche en tant que représentant symbolique du manque. Lacan a également approfondi la question du symbolisme phallique dans le fétichisme, en insistant sur l'importance du langage et des structures symboliques dans la formation du désir. Ces développements théoriques ont permis de compléter la vision freudienne, tout en ouvrant de nouvelles voies pour comprendre les mécanismes du fétichisme dans une perspective plus large et plus symbolique.
Cependant, la théorie freudienne du fétichisme n'a pas été à l'abri des critiques. Certains théoriciens ont reproché à Freud d'avoir pathologisé le fétichisme, en l'associant trop étroitement à l'angoisse de castration et à des structures psychiques rigides. Ils ont souligné que cette approche pouvait contribuer à la stigmatisation des personnes fétichistes, en les enfermant dans un cadre théorique qui ne prenait pas toujours en compte la diversité des expériences et des expressions du fétichisme. D'autres critiques ont porté sur la tendance de Freud à universaliser ses théories, sans toujours tenir compte des différences culturelles ou individuelles dans la manière dont le fétichisme se manifeste. Ces critiques ont conduit à des révisions et à des approches plus nuancées dans le traitement du fétichisme, intégrant des perspectives plus modernes sur la sexualité et les identités de genre.
En dépit de ces critiques, l'héritage de Freud reste indéniablement puissant. Sa théorie du fétichisme continue d'influencer les pratiques cliniques, notamment dans le cadre des thérapies psychanalytiques, où l'exploration des fétiches peut offrir un accès privilégié aux dynamiques inconscientes du patient. De plus, les idées freudiennes ont également trouvé des échos dans les approches contemporaines de la sexualité, qui cherchent à comprendre les comportements fétichistes non pas seulement comme des anomalies, mais comme des expressions légitimes de la diversité du désir humain. Les thérapies modernes, en particulier celles qui se concentrent sur l'acceptation de soi et l'intégration des différentes dimensions de la sexualité, doivent beaucoup aux fondations posées par Freud.
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme ne se limite donc pas à la psychanalyse ; il s'étend à la manière dont la société perçoit et traite les comportements sexuels non normatifs. Le fétichisme, autrefois considéré comme une perversion honteuse, est de plus en plus reconnu comme une forme de désir parmi d'autres, une reconnaissance qui doit beaucoup à l'héritage freudien. Cependant, cette reconnaissance est ambivalente, oscillant entre l'acceptation et la pathologisation, un reflet de la tension intrinsèque dans la théorie freudienne elle-même. La réflexion sur le fétichisme que Freud a initiée demeure un cadre incontournable pour toute tentative de comprendre les profondeurs du désir humain, un désir qui, malgré ses manifestations parfois déroutantes, reste fondamentalement ancré dans la quête de sens et de satisfaction.
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« Celui qui se connaît, se maîtrise. Celui qui se maîtrise, voyage. »
— Lao Tseu
Dans le sanctuaire de ta souveraineté, une transformation profonde commence. Avec une rigueur sans indulgence, tu façonnes ma nature récalcitrante et mon désir insatiable de contrôle. Chaque coup de ceinture, parfaitement synchronisé avec le rythme de ma respiration, devient une leçon de discipline. Ta détermination inflexible me ramène toujours à l’ordre, faisant résonner la profondeur de chaque impact.
Je deviens ton symbole de dévotion, un reflet de ta volonté. Tu connais cette perversion qui sommeille en moi, prête à se libérer. Tu me pousses à mes limites, cherchant à réveiller cette facette de moi-même. Tu me veux chienne jusqu'au bout des pattes. Tu m’imposes des rituels de consommation d’eau réguliers, et la clarté de mon hydratation devient un signe manifeste de ton pouvoir. Tu surveilles chaque détail, faisant de moi ta priorité. Je réponds à toutes tes attentes, explorant les profondeurs de ma propre nature.
Un festin de désirs inexplorés se déploie devant moi. Mes besoins nouvellement découverts se transforment en un buffet de perversions exquises, sur lequel je m’offre sans réserve. Mon nectar doré devient d’une blancheur virginale. Tes ordres quotidiens se métamorphosent en excitations, chaque épreuve filmée t'est transmise, redoutée et désirée. Tandis que tu annonces la souffrance, je me concentre uniquement sur le plaisir intense que tu m’offres, Tu es mon buffet.
Au fil des jours, tu deviens le prédateur, rôdant autour de moi avec une sauvagerie calculée. Je découvre en moi des instincts primitifs, une partie de moi se soumet avec une intensité brute. Ta caverne devient mon refuge, celle où je me vautre pleinement consciente. La marque de tes crocs sur ma peau témoigne de mon abandon total, révélant une liberté féroce.
Ma résistance est mise à l’épreuve. Ma robe, étreignant ma chair, et ma vessie pleine sont des défis imposés que je dois affronter. Je brise mes chaînes invisibles, me détachant de toutes pensées, et je me laisse aller à ton appel irrésistible. Attachée, je deviens une œuvre en attente, mon corps tendu, sur lequel tu peins mon appartenance. Les coups de ceinture se succèdent, chaque impact affirmant ton pouvoir et me transportant au-delà de moi-même. Je deviens ta chienne, portant ton collier avec fierté.
Lorsque je suis agenouillée, je ressens la force de ta possession. Ton sexe, profondément enfoncé dans ma bouche, est l’expression ultime de ton contrôle. La manière dont tu poses fermement ta main sur ma nuque, me poussant toujours plus, et dépose ma tête sur le fauteuil est un acte profond de domination. Mon corps se fond dans l’essence chaude que tu fais couler sur ma peau. Tu me souhaites humiliée, et je ne ressens que du plaisir. Tu me traînes, me salies dans ce fluide vital, le tien. Tu m’offres ma première douche, sa couleur éclatante brille sur ma peau. Tu ne peux plus te retenir, et tu me prends sauvagement jusqu'à ta jouissance. La tension est palpable, une intensité rare et précieuse nourrit un désir impérieux, alimenté par ton sadisme. Mon masochisme nouvellement découvert est comblé. Face à toi, je ne peux plus reculer et deviens la chienne que tu attendais. Cet essence chaude qui sort de moi me procure un soulagement et un plaisir d’une telle intensité. Tu te perds dans mon regard et t'approches très vite pour en saisir les dernières gouttes, ta bouche collée contre mon sexe. Tu me fais jouir si fort que je m’écroule contre toi.
Finalement, mon cœur bat la chamade, mon regard hagard t’informe que je vais m’écrouler. Les larmes coulent, et je ne suis plus en mesure de me contrôler. Je tremble sous l’effet de ma libération, de cette intensité, et de ton pouvoir. Dans l’étreinte de tes bras tendres, je trouve la chaleur de ton affection. Tes mots chuchotés m’aident à revenir dans cet espace temps. Mon âme se souvient de ce qu'elle a oublié, et je réalise que je n’ai plus de commencement dans le temps, ni limite dans l’espace.
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"Elle sortit de l’eau, belle et pudique, déesse, et l'herbe poussait sous ses pieds délicats. On l'appelle Aphrodite, déesse de l'écume, Cythérée joliment couronnée. on l’appelle Aphrodite chez les dieux et chez les hommes, car elle est formée avec de l’écume". Portée par les ailes du vent Zéphyr puis par les vagues, la déesse née de l'écume des mers arriva sur les rives de l'île de Chypre et fut accueillie par les gracieuses Heures, jeunes vierges, ministres du soleil qui la parèrent de couronnes et de guirlandes de fleurs, lorsqu'elle sortit du sein des flots. Elles la conduisirent à l'Olympe en compagnie d'Éros, dieu de l'amour et d'Himéros, déité du désir ardent. Sa beauté et sa grâce éveillèrent alors la jalousie des autres déesses qui ne manquèrent jamais une occasion de lui nuire. Ainsi lorsqu'aux noces de Thétis et de Pélée, on omit d'inviter Éris, la déesse de la discorde, celle-ci pour se venger, lança dans l'assemblée une pomme d'or portant l'inscription, "pour la plus belle", le fruit fut réclamé par Héra, Athéna et Aphrodite. Pour les départager, Zeus fit appel au jugement de Pâris, fils de Priam, roi de Troie. Embarrassé, le jeune homme donna alors la pomme à la déesse née de l'écume des mers qui lui avait promis l'amour des plus belles mortelles. Ainsi naquit la passion fatale aux terribles conséquences entre le héros troyen et la belle Hélène et l'image de l'amour et de la jouissance sexuelle de la plus illustre séductrice de l'Antiquité. Passion, désir, érotisme déclinent les choses de l’amour et les chemins de la jouissance. La jouissance comme la souffrance sont des expériences intenses qui engagent le psychique autant que le corps. Elles mettent en jeu la relation aux autres et le regard social. Elles croisent les problématiques de la vie et de la mort dont elles sont les signes et les effets. Il y a bien des discours sur la sexualité, l’érotisme et même la jouissance. Depuis le XXème siècle, l’examen enfiévré de la sexualité ou de l’érotisme se fait au grand jour. Les arts, peinture, cinéma, chorégraphie reconstituent les figures et les gestes de la jouissance. La littérature et la musique la renouvellent avec des mots et des harmonies. Sur les écrans, les limites entre l’érotisme et la pornographie s’estompent. Malgré tous les écrits, malgré tous les passages à l’acte, malgré l’explosion érotique des dernières décennies, l’énigme de la jouissance reste entière pour chacun et pour tous. Elle reste un secret au cœur de l’intimité, souvent associée à une souffrance qui n’ose pas toujours dire son nom. La sexologie est devenue une spécialité qui prétend répondre à celle-ci. Qu’est-ce cette jouissance, dont le mot même est un doux frisson, pourquoi, quand, comment la ressent-on, chacun pour soi et avec, sans ou contre l’autre ? Elle continue toujours à interroger quand nous nous essayons encore à lui arracher des réponses. La psychanalyse fonde sa théorie sur le sexe, la libido, éros, prétendant qu’ils gouvernent nos psychés, que nos névroses tournent autour de leurs énigmes et de leurs interdits. La culpabilité attachée à la jouissance, nous a ainsi expliqué Freud, est à l’origine de la civilisation comme des pathologies. La divine déesse tenait son extraordinaire pouvoir de séduction d'une ceinture magique qui rendait irrésistible celle qui la portait. Jouir est la grande affaire de la vie, autant que la souffrance derrière laquelle se cache la mort. Éros et Thanatos ont été définitivement liés par Freud. Pour Bataille, l’érotisme est la face noire de l’humain en proie à la rage de l’excès, à la poursuite de la mort, avec Sade il a cru en trouver une illustration parfaite. Non que cette version soit fausse. Elle tire un des fils de cet écheveau complexe qui entremêle l’imaginaire, l’émotionnel, l’organique et le social. La jouissance n’est pas un objet ni un effet que l’on pourrait isoler pour étude. Elle est une expérience et une relation d’un sujet avec lui-même et son univers, prise dans ses nouages physiques et psychiques, dans les projections qu’il en fait sur les autres ou les choses fictives ou réelles, en réponse à leurs pressions et répercussions. Relation complexe que l’environnement social marque de son sceau. On se rend facilement compte qu’à vouloir évoquer la jouissance, on se heurte à la fois à l’interdit. Un discours sur la jouissance est toujours un peu suspect car il dénature un éprouvé et le détourne au profit du supposé maître qui en cause sans se mettre en cause. La jouissance des autres, même si elle peut être excitante, n’est jamais la sienne, elle garde quelque chose d’intransmissible sur quoi s’épuise toute la littérature érotique. On peut se demander si elle ne s’efface pas plus encore dans un discours savant. Le théâtre reste intérieur et le spectateur est l’acteur, celui-ci ne travaille pas un rôle, il est en position de réception, de disponibilité totale. Paradoxes et complexité se retrouvent sans doute dans tous les moments de la vie, toujours mêlée à la mort, mais peut-être nulle part comme dans la jouissance aux limites de tout, ou plutôt dans l’entre-deux de la loi et de l’interdit, de l’animalité organique et de l’élévation spirituelle, de la pulsion et de l’idéalisation, de la perversion et de la sublimation. Là où société et culture contrôlent, châtient et facilitent, où l’obscénité se marie à la pureté, là où se confondent le stupre et l’amour. L’intrication du social, du psychique et de l’organique n’y est peut-être pas plus visible qu’ailleurs, mais plus qu’ailleurs l’emprise de l’imaginaire sur le désir est l’illusion d’approcher le réel. Ce pourquoi on ne peut jamais essayer de parler de la jouissance qu’a posteriori. "Cythérée, venue à Cythère. Kyprogénéa, puisque née à Chypre, entourée de vagues."
"Eros fut son compagnon et le beau Désir la suivit dès le moment de sa naissance, puis quand elle monta chez les dieux. Voici quelle est, depuis toujours, la part qui lui revient, son lot chez les hommes et chez les dieux qui ne meurent pas: les voix chuchotées des filles, les sourires et les mensonges, et la très douce volupté et l'amour et les délices". La difficulté d'une telle étude réside surtout dans la tentation d'opter définitivement une narration bienveillante pour les différentes figures érotiques ou au contraire de porter le regard savant de l'analyste. il s’agit seulement de parcourir les alentours de la jouissance, les mots pour la dire ou l’évoquer, puis de voir comment elle s’annonce avec la fébrilité du désir ou sous les brumes d’un certain trouble, toujours guidée par un fantasme qui cherche ainsi les objets auxquels l’accrocher. Elle est ce moment où le désir croit se saisir de son objet. Dans l’orgasme, le sujet ne tient plus qu’à la sensation éclatante, sans parole possible, dont il faudra provoquer le retour dans l’espérance d’une plénitude à peine effleurée. Au cœur du plaisir règne toujours l’ambivalence. On pourrait croire que les activités pour lesquelles les hommes dépensent tant d’énergie servent à satisfaire leurs besoins, mais la plupart n’ont que des rapports très lointains avec les besoins, ils y sont poussés par un désir tout aussi impérieux visant à satisfaire les désirs qui les mettent sur les voies de la jouissance. Même s’il peut y avoir du plaisir dans toute activité, la jouissance est beaucoup plus que la satisfaction des besoins ou le plaisir de l’action, c’est un surplus que le désir seul promet. Les sources semblent cachées dans les objets auxquels le désir s’adresse, que le fantasme pressent et reconnaît, que la société lui autorise, lui interdit ou lui substitue. Le désir dans son urgence se passerait de mots, la société lui apprend la patience et la culture apprivoise ainsi la jouissance, la spiritualise et la nuance, trouve les mots pour en parler dans le monde avant de s’y livrer corps et âme. La sensualité se complaît aux sensations voluptueuses sans forcément rechercher l’orgasme. Elle concerne tous les sens, grâce à une attitude réceptive par rapport à tous les objets qui flattent l’un d’entre eux, le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat, la vue. On attribue de la sensualité aux objets ou aux êtres quand ils évoquent volontairement ou naturellement un plaisir des sens par une certaine langueur de la forme, du mouvement. Le langage égrène la jouissance sous des formes variées. Romantiques ou crus, les mots des amants colorent le désir comme le pinceau du maître dessine de suaves courbes. Sous-tendue par la pulsion, la mémoire de la satisfaction provoque une tension et attise l’imaginaire, le désir presse de retrouver l’objet, l’excitation est accrue par son approche aussi bien que par les retards ou les complications qui y sont mises. L’appropriation réelle, mimée et ou imaginaire de l’objet reproduit l’expérience de satisfaction avec plus ou moins d’intensité selon la puissance du désir, l’adéquation de l’objet au fantasme et la facilité offerte par le contexte matériel. La jouissance sexuelle est évidemment le parangon de ce processus. Elle associe le corps, (système nerveux, hormonal, organes sexuels, zones érogènes), le psychisme (fantasmes, imaginaire, affects…), la relation à l’objet (partenaire, ses représentants ou ses substituts) et le social (culture de la sexualité et de l’érotisme, ses normes, ses tolérances, ses interdits). La meilleure définition de la jouissance serait l’accomplissement du désir, qui est lié à l’orgasme, jouissance singulière découlant du franchissement des limites du corps, à ce moment où le désir rejoint enfin l’objet du désir, où s’inaugure la fusion avec l’être convoité, le moment de la pénétration, de cette incroyable intrusion dans ce qui est le plus gardé, défendu, intrusion tout à coup possible, imposée ou souhaitée pour qui en est l’objet. Dans son élan, le désir s’est adressé à un objet concret dans lequel le fantasme a cru se reconnaître. Tantôt, la jouissance de l’avoir atteint est apparue passagère ou décevante et la quête se poursuit parmi les objets évocateurs du fantôme, chéri sans même le savoir. Tantôt, l’espoir de prolonger l’union inespérée avec un objet qui semble combler, de s’en assurer la possession, transforme désir, fantasme et jouissance en un rêve d’amour, y ajoute cet élan de l’âme qui les transcende et pense les éterniser. Cet élan lui-même peut passer de la douceur à la rage, c'est la métamorphose du désir et de la jouissance. Quand les hommes et les dieux furent nés ensemble, d’abord les célestes habitants de l'Olympe créèrent l'âge d'or pour les mortels doués de la parole. Sous le règne de Saturne qui commandait dans le ciel, les mortels vivaient comme les dieux, ils étaient libres d'inquiétudes, de travaux et de souffrances. La cruelle vieillesse ne les affligeait point".
"Tous les biens naissaient autour d'eux. La terre fertile produisait d'elle-même d'abondants trésors; libres et paisibles, ils partageaient leurs richesses avec une foule de vertueux amis. Quand la terre eut renfermé dans son sein cette première génération, ces hommes, appelés les génies terrestres, devinrent les protecteurs et les gardiens tutélaires des mortels: ils observent leurs bonnes ou leurs mauvaises actions, et, enveloppés d'un nuage, parcourent toute la terre en répandant la richesse: telle est la royale prérogative qu'ils ont obtenue." Délicieux moments emportés par la sensualité de deux corps se courbant dans l'attente de la jouissance. Les chairsse languissent en se pétrifiant, ointes par leurs sources de vie. Les liaisons du somatique et du psychique suivent alors un processus de transformations qui peuvent être d’abord instantanées puis ralenties au fur et à mesure que la subjectivité s’en mêle. Ces transformations vont de la perception brute à l’émotion qui engage le retentissement de lasensation. La véritable cible du désir, c’est l’autre, mais celui-ci ne cesse de se dérober, sa différence attise le désir, l’absorbe et le dérange jusqu’à la crainte qui fait préférer l’humilier et le haïr. La curiosité du sexe de l’autre porte sur sa jouissance propre, comme s’il détenait les clefs de cette jouissance. Selon Bataille, l’acte sexuel serait "une dissolution des formes constituées", une recherche de fusion totale, et la jouissance, ce moment éphémère où les êtres discontinus croient toucher à la continuité de l’être. C’est un nouveau paradoxe que la dilution toute provisoire du moi semble abolirla différence tout en ouvrant à l’altérité. La passion veut en entretenir à toute force l’illusion fusionnelle, le mystique a le plus de chance de la prolonger parce qu’il a choisi Dieu, fantasme sacré, réunissant l’imaginaire et le symbolique auquel aucune réalité ne viendra apporter de démenti. Si Dieu est réalité, celle-ci ne se réduit en aucun lieu ni aucun temps, l’amour du mystique peut espérer s’unir à l’infini. C’est ce que l’érotisme tente à son tour dans les mises en scène qui s’appliquent à détruire l’ego. L’un est pour l’autre une énigme qui suscite effroi, envie, désir. C’est l’autre qui offre les éventualités de la jouissance, mais sa jouissance demeure une inconnue qui peut aussi bien découvrir un paradis qu’un gouffre incertain. La différence des sexes sépare autant qu’elle attire. La visibilité du désir de l’homme laisse croire à la clarté de sa jouissance tandis que le corps de la femme semble enclore le mystère. C'est ainsi toute la beauté de l'érotisme. Multiple est le sexe dans l'altérité. Le désir efface parfois le genre, enrichissant la passion. Selon Pausanias, la déesse Aphrodite eut de nombreuses maîtresses, divines ou mortelles. Quelle différence, autre que le fantasme et la légende, recouvrent celle des sexes ? Qu’est-ce que ces sexes demandent l’un à l’autre ? Au-delà de la jouissance, que veulent-ils qu’ils puissent s’accorder ou se refuser ? Freud demandait: "Que veut la femme ?" "Ce qu’elle n’a pas", aurait-il répondu.Mais que veulent-ils l’un et l’autre, homme et femme ? Tout être désigne son manque à l’autre et chacun sert de figure du manque à l’autre. Que veut l’homme ? Être contenu, vieux rêve fœtal, posséder le monde, puissance phallique. Que veut la femme ? Contenir son amant, le pénis, l’enfant, le monde, et être contenue, c'est-à-dire, aimée, entourée, abritée. Être comblés, retrouver une totalité pleine, s’y enfouir exclusivement pour les hommes, en être envahies pour les femmes, sont comparables. Seuls les instruments et les moyens diffèrent. Se poser alors la question de ce que veulent les femmes sans le faire pour les hommes et en laissant la question sans réponse dit bien assez qu’il va falloir disposer pour elles, à moins que leur corps, par nature, ne les assigne à leurs fonctions sans qu’il soit besoin de philosopher. Toutefois, les analystes ne pouvaient éluder une question qui engageait, moins le corps que la psyché et la dynamique inconsciente. En fait ils ont pris le relais d’un imaginaire qui depuis des siècles et dans presque toutes les sociétés donnait le pas à la reproduction sur la jouissance, non qu’ils aient dénié celle-ci aux femmes, mais en firent un décalque négatif de celle de l’homme, comme son ombre dépitée, rappelant le fameux "continent noir" freudien, pour signifier ainsi sa perplexité.
"Au commencement exista le Chaos, puis la Terre à la large poitrine, demeure toujours sûre de tous les Immortels qui habitent le faite de l'Olympe neigeux. Ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes de la Terre immense et enfin l'Amour, le plus beau des dieux, l'Amour, qui amollit les âmes, et, s'emparant du coeur de toutes les divinités et de tous les hommes, triomphe de leur sage volonté. Ces Muses de l'Olympe, ces filles de Zeus, maître de l'égide, m'adressèrent ce langage pour la première fois: " Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne viviez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité. Mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir". Chez le garçon, le complexe œdipien se prolonge dans le complexe de castration alors que chez la fille, il peut provoquer une fixation à la mère avec l'impossibilité de s'identifier à elle en tant qu'épouse, la peur de l'homme, ou au contraire, une attirance exagérée vers le père, accompagnée d'un sentiment de culpabilité rendant impossible tout rapport amoureux avec d'autres hommes. La fille ne pouvait que suivre les mêmes chemins, en inverser les termes et y rester enferrée. Désirant d’abord sa mère, comme le garçon, elle en est déçue, la hait de ne pas lui avoir donné le pénis et se retourne vers son père pour se faire objet de désir, attendant de lui ce pénis qu’elle n’a pas eu de sa mère, sous les espèces de l’enfant qu’il pourrait lui faire. Pour aussi intime que soit l’expérience de la jouissance, elle ne laisse pas d’être tenue en lisière par la société. L’institution du mariage la sanctionne, en fait un droit et un devoir, un contrat qui engage la vie de ceux qu’elle unit et prétend réserver la jouissance au cadre de cette union. Les possibilités d’accès, les moments, le choix des partenaires sont contrôlés et peuvent tomber sous les coups de la loi. La société organise et surveille la pratique commerciale de la jouissance, sous couvert d’hygiène, d’ordre et de morale publics. Autrement dit, elle légifère, organise,autorise, tolère, interdit ou punit la jouissance en ses manifestations selon ce qui lui paraît pertinent dans un contexte et selon des références multiples. La sexualité et les occasions de la jouissance ne se sont jamais départies du regard de la société qui en tolérait ou en dictait les formes. Toutes les instances de connaissance et de surveillance imposent des normes, des règles et des limites à ne pas franchir. Les modes de la jouissance y sont soumis comme les autres activités humaines. Mais l’interdit ne fait paradoxalement qu’anticiper un désir qu’il excite, en prétendant l’étouffer. Souvent, les plus grands artistes se situent hors des normes sociales dans leur expression créatrice. La transgression suppose une ligne symbolique ou concrète, parfois imaginaire, qu’il est interdit de franchir. Cette limite à son tour suppose un autre côté, objet d’interrogation, de curiosité, puis de désir, elle est, en soi, provocation à la franchir. La transgression commence par la tentation, la limite devient un jeu, innocent ou dangereux, à la mesure de l’ampleur du franchissement et à la mesure de la force de l’interdit et de la sanction encourue. La jouissance s’attache à ce jeu qui offre l’occasion de s’éprouver soi-même, de jouir autant de soi que de l’inconnu exploré et que de la règle elle-même dont on fait son jouet. Et dans la transgression, on se demande si le jeu avec la règle ou l’interdit, n’est pas le plus succulent de la jouissance. La jouissance n’est-elle pas en elle-même transgression, un dépassement des limites ? La transgression cousine avec la jouissance. En termes de risque accepté, recherché passivement ou activement. Elle est associée à une consumation, une perte de soi, cet instant où Éros et Thanatos s’épousent et s’exténuent. Les libertins bravaient la censure et les lois, passant à l’acte et à l’écrit en son nom. Ils semblent exemplaires de l’alliance de la jouissance et de la transgression. "Ainsi parlèrent les éloquentes filles du grand Zeus, et elles me remirent pour sceptre un rameau de vert laurier. Puis, elles m'ordonèrent de chanter mes chants d'amour".
"D’Abîme naquirent Érèbe et la noire Nuit. Et de Nuit, à son tour, sortirent Éther et Lumière du Jour qu’elle conçut et enfanta unie d’amour à Érèbe. Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même, capable de la couvrir tout entière, Ciel Étoilé, qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais. Elle mit aussi au monde les hautes Montagnes, plaisant séjour des déesses, les Nymphes, habitantes des monts vallonnés. Elle enfanta aussi la mer inféconde aux furieux gonflements, Flot". Choderlos de Laclos et Sade se ressemblent dans la démarche mais diffèrent dans l'expression et avouons-le, dans la qualité littéraire. Sade n’est plus un libertin aimable ou frondeur, il inaugure l’érotisme radical d’un révolté. Pour lui, le but suprême de chaque homme doit être la jouissance arrachée à la souffrance de ses victimes et jetée à la face d’un dieu mensonger. La jouissance poussée à ses excès mortels sert à l’argumentation du philosophe athée. En fracassant les tabous les plus sacrés, elle défie l’hypocrisie d’une morale qui dénie la nature: "Tant pis pour les victimes, il en faut. Ce n’est que par les forfaits que la nature se maintient, nous lui obéissons en nous livrant au mal." Aux excès de l’arbitraire, Sade oppose ceux de la jouissance conjuguée au crime. Il en sera de son vivant considéré comme l’apologue damné de la perversion. Si Éros reste enlacé à Thanatos, si toute jouissance se cueille au bord de la souffrance et porte en elleles germes de la perversion, il est impossible de passer sans s’arrêter devant une œuvre qui par un imaginaire débordant et une écriture frémissante tente de s’en expliquer. Son œuvre, considérée tantôt comme celle d’un génie tantôt comme celle d’un fou pervers, est un ferment corrosif qui brûle ses lecteurs, ce pour quoi elle fut enfermée dans l’enfer de la bibliothèque de la nation, comme son auteur le fut dans les bastilles de l’ordre monarchique et religieux. Les écrits de Sade ont servi d’illustration à la perversion et son nom a qualifié pour toujours les excès de la jouissance, associant le mépris et la souffrance de l’autre au plaisir sexuel. Sacher-Masoch complétera le tableau en attachant le plaisir à la souffrance subie, mais pas aux mêmes extrêmes, car Sade inclut la mort des victimes dans les actes de jouissance. Par définition, le dissolu ne connaît pas de frontière morale, c'est toute sa richesse ou tout son danger, selon le côté où l'on se place. En effet, il ne s’embarrasse pas des limites, la transgression est inhérente à ses actes. Sa jouissance ne peut être qu’absolue, celle d’un sujet-maître, qui se démontre tel par le saccage des interdits, qu’ils soient de Dieu, de la morale ou de la société. Sa pulsion est reine, elle conjugue l’appétit de jouissance avec la destruction de ses objets. La souffrance de ses victimes et, plus encore, l’impuissance des détenteurs de la loi devant ses forfaits accumulés, font la preuve de sa puissance. Le pervers jouit en provoquant la loi à travers les victimes qu’elle est censée protéger. L’histoire a connu de grands pervers, certains démasqués et châtiés comme Gilles de Rais devenu légendaire, d’autres restés inconnus et impunis. Mais il ne faut pas croire que la perversion ne se manifeste que chez les grands criminels. Cette volonté maligne de faire servir l’autre à son plaisir, tout en tournant à son profit les règles apparemment respectées de la morale ou de l’usage, se retrouvent au sein de relations où les victimes sont humiliées sans pouvoir se déprendre du piège qui les enserre. La jouissance plonge ses racines au plus profond du psychisme, de l’histoire du sujet en train de se constituer. Les premiers émois créent les ébauches de fantasmes qui se déploient pour servir de toile de fond au désir et guident les choix d’objets. Les expériences, les influences reçues les modifient. Ensemble ils pétrissent le désir lié à l’énergie vitale, étroitement attaché à la biochimie du cerveau, en particulier à la dopamine qui régule ainsi les flux d’hormones, l’ocytocine au moment de l’orgasme, dans l’organisme avec des effets massifs sur les organes génitaux. Pour Antonio Di Ciaccia, "la jouissance est ce déplaisir qu'accompagne tout être parlant mais dont il ne peut se passer". C'est contre soi-même qu'on prépare le mal préparé pour autrui : la pensée mauvaise est surtout mauvaise pour qui l'a conçue.("Théogonie, les travaux et les jours"- Hésiode)
Bibliographie et références:
- Vinciane Pirenne-Delforge, "L’Aphrodite grecque"
- Louis Séchan, "Les grandes divinités de la Grèce"
- Barbara Breitenberger, "Aphrodite"
- Élisabeth Roudinesco, "La jouissance de la femme"
- Jacques Lacan, "Kant avec Sade"
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Henri Ey, "Études psychiatriques"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique de la haine"
- Élisa Brune, "La révolution du plaisir féminin"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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L'important n'est pas de vivre, mais de bien vivre - Socrate"
09:00 - Éclat Fugace
Dans l'éclat fugace de notre bulle artistique, suspendus hors du temps, nous gravons l'instant éphémère dans l'éternité. Nos âmes se frôlent dans une étreinte silencieuse et profonde.
10:30 - Rencontre Improbable
Se rencontrer, remake improbable d'un déjà vu. Se dévisager le regard masqué, s’envisager comme possible, chaque non regard réaffirmant nos rêves, effaçant les limites du temps et de l'espace.
11:45 - Blues Matinal
Est-il possible d’oser imaginer, ou simplement se laisser posséder par cet instant… blues matinal, envolée d’émotions ?
13:00 - Prolonger l'Instant
Prolonger indéfiniment ce séjour, sans que la réalité ne vienne nous saisir par sa cruelle réalité. Ou lui donner toute sa place et sa valeur, le temps d'un instant ?
14:30 - Éternité Suspendue
Échapper à l’emprise, vivre cet instant suspendu comme une éternité, là où les heures ne comptent plus et où chaque seconde est un fragment de possession.
16:00 - S'envisager Soi-même
Se perdre dans la magie de l'instant, sourire, et ne plus penser. S'envisager soi-même comme le champ des possibles, entrouvrir délicatement cette porte. Pouvoir la refermer délicatement, sans bruit.
17:30 - La Valeur de l'Éphémère
Immédiateté d'instants kleenex, pour se réparer, ou parce qu'envisager une suite ne peut être envisageable ? Peut-être est-ce là la beauté de ces moments, leur fragilité même les rendant précieux, éphémérité dans la continuité.
19:00 - La Sincérité des Échanges
La sincérité des échanges, concrétisation de cette bulle est-elle à prendre en compte ? La sincérité comme instant présent, véracité d'un moment, confère à cet instant une dimension plus profonde, fragments d'authenticité.
20:30 - La Valeur des Instants
Quelle valeur accorder à ces instants ? Ils sont des joyaux de vie, éclats de vérité se prétendant exquise valeur que l’on veut bien leur accorder. Valeur dans laquelle réside toutes notre capacité à nous rappeler la puissance du moment présent, à nous offrir un refuge face à l'effervescence du monde, et à nous permettre de nous reconnecter avec nous-mêmes et les autres. même pour un court instant. Ces moments sont précieux précisément parce qu'ils sont éphémères. Ils nous rappellent sans cesse la nature fugace de la vie et l'importance de savourer chaque seconde en pleine
conscience.
Quelle que soit la formule choisie, le compteur s'alimente de la même façon que l'on souhaite, chaque instant comptant pour ce qu'il est. Donner un sens à notre quête.
Quelle est donc cette quête ?
LifeisLife
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Quand elle eut bien retourné, fort inutilement dans sa tête, pendant des heures et des heures, ou pendant des jours et des jours, les paroles de son amante, elle se dit que le temps était venu d'agir. J'entrais, dans les désespoirs avec une tranquille assurance. Agir en amour, c'est parler. Elle allait parler à Charlotte. Elle lui tomberait dans dans les bras et tout serait oublié. Il lui fallait remplacer par la prudence cette désinvolture qui lui avait coûté si cher. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres; tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Tout le reste est égal. Ce que l'on savait de cette femme ne parvenait que par bribes incertaines, répétées donc déformées. En construisant son propre récit, elle distillait par petites touches l'intrigue de sa vie. Juliette séduisait à proportion de l'étonnement qu'elle suscitait à chacune de ses apparitions, que ce fût par sa mise, sa gestuelle, son regard, un simple mot parfois. Une grande dame, pourtant jeune, qui a conscience de l'être, c'est à dire quelqu'un qui organise son inccessibilité. L'une de ces femmes dominatrices dont l'éclat nous coule dans les veines. En se métamorphosant dans ce qu'elle incarnait, elle devenait ses admirateurs et Charlotte conservait la distance respecteuse qui interdit d'aimer une œuvre d'art. Sitôt l'amour fini, Charlotte revenait de ses éblouissements muets, ou à peine gémis, pour retrouver en Juliette la Maîtresse qu'elle vénérait. Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Sans être lesbienne, Juliette avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Charlotte était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, ce n'était qu'une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile, parmi le gynécée.
Enveloppée d'une grande capeline noire, elle eût fait un fantôme aussi séduisant. Eût-elle été parée de pourpre et d'or qu'elle n'en aurait pas été plus visible. Juliette baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Juliette est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Charlotte. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Juliette briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: "- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous". Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La vie de Charlotte ne devint qu'une suite de douleurs. La jeune soumise avait sans doute rêvé, comme toutes les jeunes filles, de grandes fêtes, de robe blanche, de bouquets et de nuit de noce. Elle avait failli mourir de toutes ces maussaderies mais Charlotte était heureuse de faire la pute et de se contraindre à toutes ces voluptés.
Son éducatrice savait mettre du liant entre tous ses désirs comme une maîtresse de maison le ferait avec ses propres invités. Elle possédait cette secrète vertu d'apaisement qui a le pouvoir de tempérer son caractère masochiste. Quelques mots bien choisis murmurés avec assez de fermeté pour être perçus, l'esquisse d'un sourire, un geste de la main et la bienveillance d'un regard. Elle prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle en cuir verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps dénudés s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
L'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lontaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve ainsi des atteintes du temps. Chaque retrouvaille représentaient une conquête. Un vrai pouvoir de résurrection. Au regard fiévreux de la jeune femme maintenant crucifée, on devinait qu'elle ruisselait encore de ses rêves. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller, sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert. La jeune fille était heureuse d'être vierge pour tous ces assauts, vierge et martyre, vierge et tordue de plaisirs déments et nouveaux. Suppliciée, on relâcha ses liens pour mieux l'inspecter. Aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Juliette y consentit en la libérant de la croix. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt, approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades.
Tout en elle émouvait jusqu'à susciter étrangement une certaine inquiétude. Son regard la laissait pénétrée jusque dans ses failles intimes et ce que cela laissait entrevoir de son désarroi annonçait un destin si sombre qu'elle en devenait poignante. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Sa bouche avait gardé les ordures démentes qu'elle aurait voulu hurler, mais ses gestes s'égaraient vers ces folies lubriques. Elle n'était qu'une esclave docile et prête à être immolée. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliette en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, elle tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres.
La jeune femme se taisait. Elle avait conscience que n'importe quel mot l'exposerait au-delà de ce qu'elle aurait voulu. La raison l'emportait. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Elle était prête à toutes les compromissions pour que Juliette crut enfin à la sincérité de sa totale soumission, à l'acceptation de son abandon. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles nues dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent alors dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles.
Sa force était de ne pas se prendre pour ce qu'elle n'était pas: un artiste, ou l'égal d'un créateur. Elle assouvissait seulement ses instincts les plus vils. La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. L'éclairage volontairement pauvre, la majesté des lieux, leur odeur de cave composaient une atmosphère étrange, hors du temps et de l'espace. Les invités l'observaient tous attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer totalement le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple.
Chaque séance représentait une conquête. Elle conservait de ces instants, une confiance dans la prédestination qui y avait alors présidé.La maîtresse des lieux posait nonchalamment une main sur la hanche, le bras en équerre, pose si féminine, affectée chez tant d'autres, à laquelle elle seule conférait un naturel, une élégance, une légèreté proche de l'apesanteur. Elle fanait les femmes qui l'avaient précédée et discréditait celles qui pourraient se présenter. En réalité, touts ses pensées allaient vers sa prochaine victime. Les doigts de l'homme ensserraient la nuque de Charlotte pour s'y croiser, s'y arrimer et soudain la queue factice lui traversa les reins. Elle aurait voulu s'ouvrir davantage, l'engloutir totalement, le garder au fond d'elle. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups féroces de Juliette comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliette de M. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait toujours recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle se délassa. Pour Juliette, elle n'était plus qu'un simple détail, alors le sourire et le regard qu'elle lui adressa lui parut d'une tendresse aussi discrète qu'inédite. Achever la soirée pour sa Maîtresse était une perspective convenable, à condition qu'elle en fouetta une autre. La scène avait quelque chose d'iréel et de fantomatique car on eût dit des voix sans bouche.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La dernière fois que j'ai fait l'amour, j'ai décroché trois orgasmes d'affilée et je les ai tous cachés pour que mon amant de l'époque persévère. Hélas, il ne savait se dégager de ses lâchetés, rattraper les espérances énormes des débuts de notre relation. Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas, il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation. Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés.
Il n'était pas obligé de me croire, mais il pouvait y repenser, demain, plus tard ou maintenant. J'étais très inquiête, car il semblait peu à peu s'éloigner de moi. En effet, depuis quelques temps, j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues. Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe. Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante. Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage. J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner. J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond. - Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Naturellement, je ne pouvais me retenir de songer avec satisfaction que, si mon amie était sincère, le projet excedrait au-delà du raisonnable, de quoi enflammer ma libido. Cette idée me flattait là où j'étais impatiente. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc. - Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme. - Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle. - Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie.
En lui donnant l'occasion de passer pour un sauveur, il pourrait bien à son tour faire l'effort de répondre à ses propres besoins. Mais était-il apte à rompre avec le rôle d'amant occasionnel qui était le sien et auquel il semblait tenir de façon trouble, malgré ses dénégations ? Oserait-il s'aventurer durablement dans la peau d'un homme disposé à combler une femme ? Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Claire. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends.
Qui deviendrait-il en quittant définitivement la conduite de l'homme inespéré qu'il avait été si longtemps. Il y a des médiocrités qui en se perpétuant, finissent par nous constituer, et nous dévisser le caractère. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, force mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou anal lui interdisant l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, puis un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre.
C'était la première fois que je me livrais avec une telle exhibition, écatelée à deux mains, comme je le faisais si rarement, sous cette allure guindée que j'affectais pour me rassurer, ma crainte des choses du sexe. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il dut convenir que le caractère dont je faisais preuve ne lui déplaisait pas. À la fois sensuelle et totalement soumise, je gagnais ainsi son amour. Dormir dans son lit me semblait, pour des raisons inexplicables, un engagement profond. Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas, il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation. Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés. Pourtant, depuis quelques mois, j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues. Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique.
J'étais occupée par des questionnements qui indirectement, me persuadaient qu'il y avait lieu de me demander si j'étais éprise de lui, ou non. À force d'examiner cette hypothèse, l'éventualité de ma passion pour cet homme devenait pour moi une réalité, mieux, une évidence ! Quand Xavier était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe. Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante. Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage. J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner. J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond. - Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas.
- J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler.
Cernée, je me voyais à présent traquée par d'inévitables sentiments, fatals et mordants, qui me conduisaient à rechercher d'opportunes occasions d'avoir sans cesse de nouvelles aventures amoureuses. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc.
- Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme.
- Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle.
- Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui.
Déconcertée, je demeurai un long instant interdite, incapable de réfléchir et de peser le pour et le contre. Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable. Moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement.
J'étouffais de rage d'être coincée dans un naturel aussi peu enclin à la satisfaction, de me voir soumise à un tempérament de forcenée qui me portait toujours en avant plutôt que de jouir des féeries de l'instant. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte.
C'était de l'amour avec un grand A. L'amour, je croyais savoir déjà ce que c'était, j'y avais même cru l'avoir déjà ressenti auparavant, et même plus d'une fois. Et pourtant, je ne lui avouais pas. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, force mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou anal lui interdisant l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, puis un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La mer est comme cela. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Il y avait peu de chances que la tempête ramène "Albatros" près de son point de départ à Sauzon. Il y avait peu de chances que le soleil se démasque juste à temps pour permettre d'identifier la côte et de corriger le cap qui plaçaient le bateau juste au vent de son port. Le romantisme est une attitude séduisante et la terre d'élection des adolescents, mais tant de fausses monnaies y ont cours qu'il faut se garder de se payer de mots. Mais par mauvais temps, à bord, les yeux se ferment mais on ne dort pas, c'est un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée, l'esprit reste en alerte mais le corps s'absente, le temps se ralentit. Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Juliette contempla impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée telle une gisante, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre. Plus surprenante était l'immersion de Charlotte dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les caresses. Juliette se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla Juliette. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï. On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Juliette en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité. Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins, ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler.
Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Charlotte endormie n'échappait pas à la règle. La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée. Ce serait au tour de Juliette d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly. La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée. Les voiles, bien ferlées, n'ont pas contrarié le redressement du mât pour notre plus grand bonheur.
Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon, Juliette demandait à Charlotte de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire. Juliette avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent, contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière. Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch commençait à fatiguer, descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Charlotte faisait semblant de dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Île ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite, il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante. Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord, les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches. Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La mer était grise. La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passait de la droite à la gauche et reprenait. Elle se débattait de toutes ses forces, elle crut alors que les sangles la déchireraient. Elle ne voulait pas supplier, surtout ne pas demander grâce mais sa Maîtresse entendait l'amener à merci. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence:
- Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse. Quand elle sera prête. Elle sera à vous.
Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle.
La réception au cours de laquelle la jeune femme serait offerte serait parfaite. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or.
Ainsi préparée, elle fut ravalée à l'état d'un simple objet sexuel, docile et muet. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles. Elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins.
Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus.
Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice.
Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue.
Il semblait parfaitement évident qu'elle ne serait pas longue à s'abandonner. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
La luxure la transfigurait. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Commençait ainsi une ronde infernale et forcenée. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur. Le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.
Sa bouche refermée sur des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des mains constamment malmenaient. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt. Approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.
Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave.
Des murmures emplissaient l'espace vouté sans qu'elle fut capable de dire à combien de personnes ils appartenaient. Le silence et les chaînes semblaient la délivrer d'elle-même. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied.
Elle était n'importe qui, elle était n'importe quoi. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse. Ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise. Ainsi exhibée, face à l'assistance, l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée.
La jeune femme se sentait en danger constant, tant la curiosité des regards la dévorait. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons.
Elle n'avait pas le droit de se laisser aller au plaisir alors elle refrénait son désir. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues.
Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles.
Ainsi garottée, elle resssemblait à une bête que l'on allait abattre. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Des images fulgurantes de sacrifice déferlaient en elle. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps. On l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient.
Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément.
Elle eut vite fait de perdre le compte du temps. Il n'y avait plus ni jour ni nuit. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes encinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba. Seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle.
Elle avait assez joui. Il était temps de l'offrir à tous. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts.
Curieusement, elle semblait vouloir se surpasser dans la débauche. Et bientôt, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées.
Il lui était interdit de regarder le visage des hommes. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité.
Le supplice faisait place à la pire des humiliations. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruitde succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin.
Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme.
Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.
De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.
Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.
J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.
Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Le corps est le temple de l'esprit, et l'esprit est le maître du corps."Sénèque"
Entre chien et loup, tu éveilles mes sens. Je deviens ton jouet, un être totalement offert à tes envies. Tu m'attaches avec soin, les liens se resserrent autour de mes poignets et de mes chevilles, m'immobilisant dans une posture offerte à ta vue.
Tu me prives de toute lumière. Je ressens chacun de tes gestes, chaque mouvement de tes mains sur mon corps. La tension monte, l'attente devient prière. Chaque baiser intense et mordant, chaque caresse est ta déclaration de possession et de désir. Je suis à toi, entièrement, et dans ce moment hors du temps, le monde s'efface, ne laissant place qu'à cette intensité qui gronde au loin.
Il pleut ce matin. L’envie est forte et pressante. Le ciel gris et les gouttes tombent bruyamment, couvrant à peine le cri salvateur de notre urgence.
Je sens ta présence derrière moi, ton souffle sur ma nuque. Tes mains glissent le long de mon dos, laissant une traînée de frissons sur leur passage. Tu murmures tes ordres dans le creux de mon oreille, promesses de plaisirs intenses à venir. Chaque geste est soigneusement calculé pour m'immobiliser juste ce qu'il faut, pour que je me sente à la fois vulnérable et à ta merci.
Le son de la pluie et de nos respirations se mêlent. Je suis là, entièrement à ta vue, prête à accueillir cette envie brûlante. Tes baisers deviennent plus pressants, chaque caresse plus urgente. La tension entre nous est palpable, électrique. Et dans ce matin pluvieux, le monde extérieur disparaît.
J'entends tes pas autour de moi, tes mains se posent sur mes épaules, fermes et sûres, puis descendent lentement le long de mon dos, explorant, revendiquant leur territoire. Je suis sans défense, et pourtant en totale confiance. Ta chaleur contre ma peau, et ton désir qui se mêle au mien.
Tes mains continuent leur exploration, découvrant chaque courbe, chaque recoin de mon corps. Je m’abandonne totalement à leurs pouvoirs. Elles savent exactement comment me conduire au bord du plaisir, et m'y maintenir.
Tes mains pétrissent et torturent mes chairs. Je ne suis plus qu’un souffle, une essence flottante capturée par ton désir. Chaque pression, chaque torsion de tes doigts sur ma peau me fait haleter, me pousse à l’abandon total. La douleur se mélange à ce plaisir si fort.
Le monde extérieur n'existe plus. Il n'y a que le rythme de nos respirations, le son des gouttes de pluie contre les vitres, et ce lien invisible et puissant qui nous unit dans cette urgence de nous. Tes mains continuent leur œuvre, sculptant mon plaisir, tordant et pétrissant chaque muscle, chaque fibre de mon être.
Je trouve une liberté absolue, un bonheur intense dans le simple fait d'être, d'exister pour ton plaisir, et de vivre pleinement et intensément chaque instant.
Ta cravache retire mon essence, celle qui m’apporte cette jouissance. Symbole de pouvoir et de contrôle, elle glisse doucement le long de ma peau, me laissant dans une attente frémissante. Je sens sa présence, légère et menaçante, et l'anticipation de ce qui va suivre contribue à cette tempête où le tonnerre gronde au loin.
Le premier coup tombe, net et précis. Tu retires morceau par morceau mon essence, me dépouillant de tout sauf du pur plaisir, me conduisant toujours plus loin dans les méandres de la jouissance.
Je ne suis plus qu’une offrande, un souffle de désir entre tes mains. Tu marques ma peau, laisses des traces de ton passage de la plus belle des manières. Chaque coup me fait haleter, chaque douleur me rapproche un peu plus de cette jouissance ultime.
Tu me murmures à l'oreille ton envie, ton besoin de me dominer. Je suis à toi, laissant la vérité de ces mots s'imprégner dans mon esprit. "Ton jouet, ton bien, ta chienne, ton tout."
Chaque mot que tu glisses dans le creux de mon oreille est une marque invisible de possession. Offerte et vulnérable, ma respiration s’accélère, chaque mot amplifiant mon désir.
Je ressens chaque sensation, chaque émotion. Je suis entre tes mains, tu prendras soin de moi. Ces mots que tu prononces, ces murmures que tu distilles, sont des chaînes invisibles qui m'enserrent, me lient à toi. Je me perds dans tes paroles, me laissant guider par ta voix.
Je suis à quatre pattes, la croupe bien cambrée, prête à t'accueillir. Ma robe, si courte, me dévoile bien assez pour te laisser entrevoir cette humidité, témoignage silencieux de ce désir pour toi. La fine matière qui caresse à peine mes cuisses devient une invitation irrésistible, attisant ton propre désir.
Tu ne peux résister à l'appel de cette vision. Tes mains, impatientes et brûlantes, remontent lentement le long de mes jambes. Lorsque tes doigts atteignent mon intimité, tu sens cette humidité, celle que tu as fait naître. Cette chaleur qui me trahit, qui parle de mes envies, mon désir sans mots. Tu prends un instant pour savourer cette sensation, ce contact direct avec mon désir. Tes doigts jouent avec ma peau, explorent, découvrent, me faisant frémir à chaque mouvement.
Je me cambre, me presse contre ta main, cherchant plus, exigeant plus. Tu réponds à cette demande silencieuse, ta main s'abat fermement sur mes fesses. Je devine l'urgence de tes gestes.
Ma robe, cette pièce de tissu si courte, est désormais un simple accessoire. Elle dévoile, elle suggère, mais c'est mon corps, ma réaction, mon désir qui captivent toute ton attention.
Tes mains me saisissent fermement, tes doigts s’enfoncent dans ma peau. Tu étales mon humidité sur ma peau, mes orifices, ceux que tu t’apprêtes à conquérir. Tes doigts, sûrs d’eux, s’immiscent en moi. Tes mains, fermes et déterminées, saisissent mon corps, tes doigts s’enfoncent dans ma peau, laissant des empreintes de ta possession.
Et alors, dans cet instant où la possession devient totale, tu me prends entièrement, fusionnant nos corps dans une union parfaite de désir et de domination. Le monde disparaît, ne laissant que nous, perdus dans cette immensité.
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Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette.
Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert.
Elle pensait à regret qu'elle était bien plus attirante quand ses jambes étaient gainées de bas. Elle avançait nue et désirable vers l'inconnu, la pointe des seins déjà durcie, et l'entrejambe moite. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre.
La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.
Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.
Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.
Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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L'impact a de précieux le Lien qu'il crée entre N/nous. Dans cette Bulle, ou chacun de N/notre côté nous rallions à un plaisir commun. Votre Pouvoir sur moi. Sur mon corps, comme sur mon esprit.
C'est une pratique précieuse dont je ne saurais me lasser. Car au delà du plaisir, il marque une attention, une complicité, un partage. Il marque Votre possession.
Je distingue l'impact comme une connexion entre deux masochismes, physique et/ou mental, et Vous.
Les sensations varient, selon l'état d'esprit, selon l'instrument, et selon Votre vigueur à la tâche.
Et mon plaisir jongle d'un masochisme à un autre. Celui d'un plaisir purement physique par les sensations, à un plaisir plus mental. Lorsque la douleur ne se transforme plus, et qu'elle reste à cet état brut.
Car j'aime de ne pas aimer Monsieur.
J'aime Vous subir.
J'adore me sentir impactée par Vous. Sous ces deux formes, diamétralement opposées, mais dont le cœur est, et demeure Vous.
Vous donner.
J'adore me soumettre à Vous, et à Vos coups. J'adore ne pas Vous imposer de limites, et Vous sentir jouir de ce corps qui Vous appartient, à Votre faim.
L'impact, c'est aussi le plaisir de Vous sentir m'éprouver, et un moyen de Vous prouver ma ssoumission. À Vous, à Vos désirs, à Vos choix.
J'aime Vous offrir mon corps comme réceptacle à Votre sadisme, et ressentir le plaisir vif que Vos actes procurent à ma peau, à mon corps, tout autant qu'à mon âme.
La magie de l'impact n'est possible que par ce Saint Graal qui est le N/notre.
N/notre Lien.
Il m'est précieux de conserver des traces de Votre passage. Des bleus, des marques auquel ces souvenirs sont raccrochés. Il est délicieux de Vous porter, telle une extension de Votre marque sur moi.
J'aime me sentir possédée par Vous jusque dans ma chair.
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Lorsque Mary débarque à Kiev en ce début d'été, elle a comme un vague ressenti. Quelque chose lui rappelle la débâcle américaine à Saigon. La majorité des ukrainiens ne veut plus de cette guerre pour le compte de l'occident. Les jeunes ne veulent pas aller se faire tuer sur le front. Les bombes planantes aussi précises que les prédictions de Paco Rabane sur la chute de Mir, font des ravages. La technique russe du pilonnage pour tout écraser. Bref, Mary, va se retrouver dans une galère, à la tête de la CIA en Ukraine. Cela ne l'effraie pas, bien au contraire. Elle adore la difficulté. C'est une surdouée, une prodigieuse, une insondable tant son cerveau déborde de neurones et de synapses. Elle sourit. Ce con de Zelinski devra bientôt venir lui bouffer la chatte à quatre pattes sous son bureau, s'il veut sauver sa tête.
Mary prend possession de son bureau. Une vaste salle climatisée, insonorisée, doublée de deux cages de faraday et de toutes sortes de systèmes pour l'isoler complètement de toute intrusion extérieure. Toutes....pas tout à fait. Les technologies dérivées de la mécanique quantique on fait des progrès. Certaines ondes cérébrales peuvent tout traverser. Heureusement très très peu d'humains savent se servir de ces ondes et fréquences. Elle ôte ses chaussures, se sert un whisky glace et allume un énorme havane. La sécurité s'affole des les premières volutes.
-faites pas chier les tafioles de service et que personne ne vienne m'emmerder. Je fume mon cigare! Et c'est un bon !
Les sécurités et alarmes se taisent. Mary remonte sa jupe et enleve sa culotte, dégriffé son sous tif. Là, elle est bien. Il est temps pour elle de tester sa puce neuralink.
Mary, fille de bonne famille faisait ses études au collège de son patelin. Une surdouée cela se fait vite repérer surtout lorsque c'est une phénoménale. Bénéficiaire d'une bourse spéciale, elle a eu accès au meilleur du savoir. Une véritable éponge, un.cerveau sans fond qui peut tout engloutir.
La puce neuralink branchée sur les neurones de son cerveau, c'est un cadeau de son amant, le célèbre Elon, l'homme le plus riche du monde. Certains offrent des bijoux, des résidences de luxe, Mary a eu droit à une puce dernière génération. Elle se pensait moche, avec ses taches de rousseur, son gros cul, ses hanches larges, ses gros seins, ses cheveux crépus de rousse. C'est Elon qui a craqué pour elle. Un homme à femmes qui a besoin d'elles, d'aimer, de baiser pour stimuler sa créativité. Mary fait partie de son harem et elle s'en fout, elle n'est pas jalouse, ne veut pas se marier. Un enfant, pourquoi pas?
Première observation, avec sa puce dans le cerveau, elle peut appeler son amant et maître quand elle veut. Une ligne directe. Plus besoin de clavier. Avec les images et le son. Et donc, le chemin inverse existe, son Maître peut venir en elle quand il veut. Elle aime cela, sentir qu'elle est à lui, entièrement, complètement.
Certaines personnes ont des crises d'épilepsie, c'est toujours impressionnant. Mary, elle, à des crises d'orgasmie. Ses neurones partent en flash. Elle jouit de façon incroyable sans rien faire. Une sorte d'explosion mentale. Cela intéresse au plus haut point Elon. La crise vient. Elle le sent. Elle tire quelques bouffées de son cigare, détend ses jambes. Elle se tétanise et deconnecte d'un coup. Un flash de lumière jaune...un premier orgasme violent...elle tremble et le second est déjà la. Sa chatte coule, son clito se dresse et ejacule. Elle a le souffle coupé et le troisième provoque l'état de transe. Cela se fait seul. Une anomalie cérébrale? En tout cas elle jouit avec son cerveau. Elle se détend enfin, la crise orgasmique est passée. Elon à suivi cela à distance. Il la rejoint dans sa tête, lui parle, la caresse. Elle ressent son envie de baiser.
La puce marche d'enfer. Elle peut consulter toutes les bases de données de l'agence y compris les plus confidentielles. En apparence, elle fout rien. Elle fume son cigare et boit son whisky avec les pieds sur son bureau, jupe relevée chatte à l'air pour être à l'aise. Elle consulte les dossiers sur le général Valeri. Ses joues deviennent rose de rage. Elle veut se faire ce tueur russe. Oui mais comment? Ce général et sa milice privé Stalin ont résiste à tout et réussi beaucoup de coups tordus. Il lui vient une idée....
.../...
A suivre dans un prochain article
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- Bonjour esclave. Bien dormi ?
- J'ai passé de meilleures nuits, Maître.
- Oh tu te plains ! C'était une question purement rhétorique.
Tu restes silencieuse. Tu sais que tu n'aurais pas dû. Mais, voilà, avec la fatigue, tu as fait une erreur.
Je pose le plug gonflable que j'avais prévu pour la session en te regardant dans les yeux.
- De toute façon, il me semble que je n'avais rien pris pour la dernière session d'hier. Comme, de toute façon, je fais les règles, je vais aller chercher ce que tu mérites.
Je reviens avec un bâton d'électrostimulation.
- Double session pour mon esclave ce matin. Tu me fais plaisir !
- Je vis pour votre plaisir Maître !
- Il me semble que les plugs n'étaient pas suffisamment gros pour ton cul de chienne. On l'a bien préparé mais pas encore forcément assez.
Je pose le bâton pour l'instant et je prends le gode gonflable.
- Allez ouvre la bouche, on va le tester comme ça d'abord.
- Oui Maître.
- Si quoi que ce soit se passe, tu fais non avec la tête. Tiens prends le dans la bouche.
Je te vois ouvrir grand la bouche. Une vraie chienne prête à tout !
Je te le fais sucer, lécher puis je le mets en entier dans ta bouche.
Il est déjà assez gros de base alors je le gonfle juste un tout petit peu et je teste que j'arrive à le dégonfler.
Je le gonfle un tout petit peu plus et je vois un flot de salive qui commence à sortir de ta bouche. Je te regarde dans les yeux mais tu ne bouges pas la tête.
En même temps que je caresse tes cheveux doucement, je regonfle un tout petit peu plus.
Je vois que tes yeux s'embrument. Mais tu ne fais toujours pas non.
Je dégonfle le gode et je l'enlève de ta bouche. Tu salives tellement, tu craches. Je prends un peu de ce que tu laisses échapper pour l'étaler sur ton visage.
- Allez, assez lubrifié, ouvre tes jambes et offre_moi ton cul, salope, que je puisse te le carrer dedans.
Ton cul est encore bien dilaté de la veille. Je me demande même si tu n'as pas attrapé un des plugs à proximité de ta cage pour passer la nuit avec.
Malgré sa taille, il rentre facilement.
Je le gonfle avec moins de retenue que quand il était dans ta bouche.
Tu commences à gémir. De plus en pus fort. Tu poses la tête par terre pour pouvoir libérer tes mains qui se pressent contre ton sexe.
- Oh, où est-ce que tu te crois sale chienne lubrique ?
- Maître, s'il vous plaît, laissez votre chienne exploser !
- Il n'en est pas question ! Attrape la cage devant toi avec tes mains.
Je fais coulisser le haut de la cage pour avoir plus de latitude
Tu continues à jouer avec toi sans m'écouter jusqu'à ce qu'une décharge te fasse gémir mais, cette fois-ci de douleur plus que de plaisir.
- Attrape les barreaux devant toi !
Nouvelle décharge
Tu t'exécutes cette fois-ci.
Je tire doucement le plug pour écarter ton cul. Une petite décharge sur la cuisse pour que tu comprennes l'ordre, pourtant simple, ne pas bouger et je vais chercher mon téléphone.
Ton cul complètement dilaté par le gode m'excite trop pour ne pas immortaliser cela.
Je re-rentre le gode et je le gonfle encore. Il est au maximum.
J'envoie des décharges à gauche, à droite, les cuisses, le creux des reins, les épaules
- Alors envie de ne pas écouter ton Maître ?
- Non Maître, non, non, non !
Mais, tout d'un coup, j'ai très très envie de te faire jouir. Une envie de te voir et de t'entendre.
Je me dirige vers ton cul et je commence à jouer avec le plug. Je le sors puis le re-rentre d'abord doucement pour voir ton cul tellement dilaté puis de plus en plus vite.
- Fais toi exploser sale chienne
- Oh Merci Maître !! Merci !!
Et tes mains se précipitent, insatiables. Ta respiration s'accélère et j'ai l'impression que tu vas exploser en 5 secondes.
Je sors le plug de ton cul et je regarde le cratère au centre de ton cul. On pourrait très facilement y mettre 3 ou 4 doigts.
La douleur te fait perdre quelques secondes mais quand tu m'entends me baisser et cracher bien au fond de ton cul, tu perds complètement le contrôle. Je ne suis pas sûr de t'avoir déjà entendu exploser si fort. Si longtemps ! Ma belle salope au cul ravagé !
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Si vous n'avez pas détesté ou baillé, je suis vraiment preneur d'un like. C'est bon pour ma motivation et mon ego (est-ce que mon ego en a besoin, c'est une autre question mais je pense que oui) !
Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme).
Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet.
Partie 1: Un sofa
Partie 2: Grande table en bois
Partie 3: Liens d'attache
Partie 4 : Un set de godes
Partie 5 : une cage
Partie 6: Un set de plugs
Partie 7: Bol en inox
Partie 8: Vendredi suite et fin
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Le jour découpait l'espace en pans de lumière et d'ombres suivant l'orientation des ruelles si étroites qu'il avait fallu les doter de sens unique. Les maisons étaient ocres, blanches, jaunes ou carrément rouges, les volets d'un bleu délavé par le soleil ou la pluie. Avec le bleu léger du ciel, c'étaient les couleurs de la palette grecque tant aimée de Charlotte, une harmonie instinctive qui l'enthousiasmait. Six ans à peine ! Tout cela semble loin. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et au corps. Les amantes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté et des étreintes. Ces souvenirs familiers me sont devenus aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite: un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime alors le théâtre de la jouissance, de l'extase. C'était une île sous l'archipel des étoiles. Le matelas posé à même le sol sur la terrasse chaulée semblait dériver dans la nuit obscure de Pátmos. La douce brise de mer tiède comme une haleine étreignait un figuier dans un bruit de papier froissé, diffusant une odeur sucrée. Le ronflement du propriétaire s'accordait aux stridulations des grillons. Dans le lointain, par vagues, parvenait le crincrin d'un bouzouki. Le corps hâlé de Charlotte semblait aussi un îlot; majestueux, longiligne et hiératique comme un kouros de Náxos, il paraissait tombé d'une autre planète sur ce matelas mité. Aucun luxe ne pouvait rivaliser avec la splendeur qu'offrait ce dénuement. Quel lit de duvet, quelle suite royale des palaces de la place Syndagma, de l'hôtel d'Angleterre ou du King George, pouvait dispenser de la magnificence d'un plafond aussi somptueux que cette voûte étoilée ? Que de péripéties, d'efforts, de fatigues, devenus subitement lointains, nous avaient jetées dans cet asile sans murs, sans fenêtres et sans toit. C'était le charme de ces voyages d'île en île où les bateaux se délestent de leurs lots de passagers abandonnés sur le port; à eux de se dénicher un gîte au hasard de la chance. Plus de chambre à l'hôtel, ni chez l'habitant, alors on trouve refuge n'importe où, sur le parvis d'une église, sur les marches d'un escalier. Cette fois, faute de mieux, on m'avait proposé ce toit en terrasse où le propriétaire devait venir chercher un peu de fraîcheur par les nuits de canicule. Ni la couverture râpeuse qui sent le bouc, ni le matelas en crin, ni les oreillers confectionnés avec des sacs de voyage enveloppés dans des foulards ne font obstacle à la féerie de la nuit grecque. Charlotte acceptait sans rechigner ces vicissitudes du voyage. À la palpitation des étoiles éclairant le temps immobile des sphères répondait le frémissement des corps. J'étreignais Charlotte, j'embrassai son ventre avec le sentiment de saisir cet instant, de le fixer, de l'immortaliser.
À l'emplacement de la porte, je distinguais un vague flou venant de l'escalier. Comment avais-je pu laissé ouvert ? Je me levai sans allumer, je reconnus l'emplacement de la table et du fauteuil, et trouva, en effet, la porte entrouverte. Je la fermai, et regagnai mon lit où une main se posa sur mon bras, une autre sur ma bouche, étouffant le cri qu'elle aurait dû pousser. À la petitesse et à la douceur de la main, il ne pouvait s'agir que d'une femme déjà sous le drap, nue et fraîche. La main restait plaquée sur mes lèvres. Je l'écartai avec douceur. Quand je voulus alors toucher le corps allongé près de moi, deux mains nerveuses happèrent et lièrent mes poignets avec tant de force que je m'étendis sur le dos. Je l'avais compris: pas un mot ne devait passer nos lèvres. Nos mains se séparèrent et je plaquai ses bras le long de son corps. Une ou deux minutes passèrent ainsi. Mais l'ombre s'assura de son obéissance et je la déshabillai avec des gestes précautionneux, qu'elle aida en se cabrant légèrement et en se redressant. Ma bouche explora son visage, ses yeux, l'arête du nez, frôla ses lèvres, caressa son cou, ses seins, descendant le long de son corps pour l'atteindre à l'endroit où la tension était déjà si forte qu'elle retenait, dents serrées, son plaisir pour qu'il dure indéfiniment, toute la nuit. Une grande quiétude l'envahit. Alors, elle se mit à penser à autre chose: au bain dans le bassin de la cascade du Centaure, à ma silhouette découpée sous la robe par la lumière de la fenêtre. Enfin, il ne fut plus possible de penser à rien et elle s'abandonna. Plus tard, sans que j'eus osé la prendre dans mes bras pour lui dire ma reconnaissance, la légère forme se glissa hors du lit, ramassa son déshabillé qu'elle avait dû laisser tomber avant de me surprendre. La porte s'ouvrit sans grincer et je crus voir une silhouette sur le palier, mais déjà elle était loin, partie sur ses pieds nus, plus légère qu'un chat, et la maison geignit de nouveau, s'étirant dans la nuit. Si je ne m'étais pas retrouvée nue, mon désir calmé, j'aurais juré que la scène relevait du rêve. Il fallait l'accepter ainsi: plaisir sans nom, sans visage, plaisir né des obsessions de l'île depuis des siècles. Son corps apaisé gardait la trace d'une bouche fraîche, fleur veloutée promenée sur ses lèvres, sa poitrine et son ventre, tendresse d'une esclave qui ne pensait qu'à la volupté de sa Maîtresse, magie qui effaçait tout ce que j'avais connu et connaîtrais. Elle me punissait. Ou elle désirait être seule pour réfléchir. Je l'acceptais sans mélancolie, craigant d'aborder le jour les interrogations que la nuit, dans son indulgence permettait. Contre toute attente, elle se ravisa tout d'un coup et me rejoignit en silence dans les draps et ma volupté.
Ce que je détenais entre mes bras, ce n'était plus seulement elle, son monde de refus obstiné, son orgueil aristocratique, mais la nuit intense et lumineuse, cette paix de l'éternité des planètes. Le plaisir me rejeta dans un bonheur profond. Je ne m'éveillai que sous la lumière stridente du jour qui, dès l'aube, lançait ses feux. Une violence aussi brutale que doit l'être la naissance qui nous projette sans ménagement dans la vie. Je maudissais ce soleil assassin, tentant vainement d'enfouir mes yeux sous la couverture à l'odeur de bouc. Le paysage des maisons cubiques d'un blanc étincelant qui s'étageaient au-dessus de la mer me fit oublier la mauvaise humeur d'une nuit écourtée. Des autocars vétustes et brinquebalants transbahutaient les touristes dans des nuages de poussière. Une eau claire, translucide, réparait les dégâts de la nuit. Nous étions jeunes et amoureuses. Au retour de la plage, j'échangeai notre toit contre une soupente aux portes et aux solives peintes dans un vert cru. Nous dînerions dans une taverne enfumée, parfumée par l'odeur des souvlakis, d'une salade de tomates, de feta, de brochettes, en buvant du demestica, un vin blanc un peu râpeux. Et demain ? Demain, un autre bateau nous emporterait ailleurs. Notre sac sur l'épaule, nous subirions le supplice de ces périples sur des navires à bout de souffle. Tantôt étouffant de chaleur dans des cabines sans aération, tantôt allongées contre des bouées de sauvetage dans les courants d'air des coursives humides d'embruns. Où irions-nous ? À Lesbos, à Skiatos, à Skyros, dans l'île des chevaux sauvages, d'Achille et de Rupert Brooke ? Je me souviens à Skyros d'une chambre haute et sonore des bruits de la ruelle maculée de ce crottin des petits chevaux qu'on laissait sur le sol blanchi comme s'ils provenaient des entrailles sacrées de Pégase. Des ânes faisaient racler leurs sabots d'un air humble et triste, écrasés sous le faix, chargés non pas de la légende mais des contingences du monde. La chambre meublée de chaises noires caractéristiques de l'île était couverte de plats en faïence. La propriétaire, méfiante, s'en revenait de traire ses chèvres et d'ausculter ses fromages, parfumée de leurs fragrances sauvages, regardait nos allées et venues avec un œil aiguisé de suspicion comme si l'une et l'autre, nous allions lui dérober ses trésors. Que de soleils roulèrent ainsi. Chaque jour l'astre éclairait une île nouvelle, semblable à la précédente. Les jours de la Grèce semblaient s'égrener comme les perles des chapelets que les popes barbus triturent de manière compulsive. Charlotte aimait ses paysages pelés, arides. La poussière des chemin ne lui faisait pas peur. Elle ne manifestait aucun regret devant la perte de son confort. Cette forme de macération qui la coupait de ses habitudes et de ses privilèges, lui montrait le saphisme comme un nouveau continent. Un continent intense tout en lumières et en ombres, éclairé par la volupté et nullement assombri par la culpabilité. L'amour n'avait pas de frontières. Nous protégions ainsi notre amour hors des sentiers battus, dans des lieux magiques qui nous apportaient leur dépaysement et leurs sortilèges. En marge de la société, condamné à l'errance, ce fruit défendu loin de nous chasser du paradis semblait le susciter chaque fois sous nos pas. Mais la passion saphique qui fuit la routine où s'enlise et se renforce l'amour pot-au-feu n'a qu'un ennemi, le temps. Ce temps, il est comme la vie, on a l'impression quand on la possède qu'on la gardera toujours. Ce n'est qu'au bord de la perdre qu'on s'aperçoit combien elle était précieuse. Mais il est trop tard. Nous étions deux jeunes femmes, innocentes et amoureuses.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » – Marcel Proust
40... Ce silence qui précède la tempête, riche de cette émotion que vous me transmettez, amplifie chaque sensation. 39... Votre intention, armée de votre force tranquille, guide cette laisse autour de mon cou que vous serrez contre vous, rendant vivant notre lien. 38... Vos mots murmurent vos envies dans le creux de mon oreille, faisant naître des frissons le long de ma colonne vertébrale. 37... Mon esprit se relie au vôtre, laissant diffuser cette chaleur qui se propage dans tout mon être. 36... Mes genoux sont posés sur ce sol, ma croupe dans votre main, en attente de vous. 35... J'ondule pour mieux vous inviter à ce voyage, en exprimant mon désir de possession. 34... Mon visage enfoui dans cette immensité ouatée se laisse envahir par toutes mes émotions, créant l'instant parfait. 33... Ce décompte, implacable et envoûtant, rythme nos désirs à l'unisson, unissant nos besoins et envies partagée. 32... Merci Monsieur, chaque seconde écoulée amplifie l'intensité, faisant monter la tension entre nous. 31... La sensation de votre salive sur ma peau, une marque, la vôtre, est un rappel constant de votre possession. 30... Nos esprits entraînent une conversation silencieuse, intime, où chaque pensée est ressentie profondément. 29... Ma respiration s'accélère, vous me parlez, je n'entends plus. 28... J'entame ce voyage de vos mains, je pars loin, je suis bien, plongée dans mes recoins les plus secrets, 27... Le monde extérieur disparaît, nous pénétrons ce club créé, le nôtre, où seules nos volontés existent. 26... La tension est électrique, notre connexion palpable, à chaque instant est une promesse de plus. 25... Mes yeux se ferment plongeant dans un abandon total, me livrant entièrement à vous. 24... Vos mains caressent mes fesses, en apesanteur, entre deux mondes, renforçant cette dualité de douceur et de contrôle. 23... Mes cheveux dans votre main, me tirant en arrière, intensifient cette sensation brutale et d'abandon. 22... Votre salive a laissé sa trace dans ma bouche, traçant des lignes invisibles de désir et de possession. 21... Votre souffle, régulier et profond, m'apaise et m'excite à la fois, créant l'instant hors du temps et ce ressenti si présent. 20... Vous prenez votre temps, savourant chaque réaction, chaque gémissement étouffé, chaque mouvement involontaire. 19... Vos doigts effleurent mes lèvres, les traçant avec une délicatesse infinie avant de plonger dans ma bouche, éveillent chaque fibre de mon être. 18... Je goûte votre salive mêlée à la mienne, un symbole silencieux de votre emprise, renforçant cette connexion profonde. 17... La douceur de votre toucher sur ma peau est un contraste saisissant avec l'intensité de l'instant, 16... Je réponds instinctivement à vos mouvements, ondulant doucement sous votre toucher, guidé par votre volonté. 15...Chaque fibre de mon être réagit à votre toucher, se tendant légèrement avant de se détendre encore et encore. 14... Ma peau devient hypersensible, résonnant plus profondément à chaque caresse, à chaque contact. 13... Vos mots, ces mots que vous prononcez toujours dans le creux de mon oreille, 12... distillent puissamment ma libération, me transportant dans un état de sérénité absolue. 11... Le monde rétrécit de plus en plus, ne laissant que l'essentiel : vous et moi. 10... Les murmures de la cravache parlent une langue ancienne, résonnant en moi avec une profondeur inattendue. 9... Mes pensées deviennent brumeuses, mes sensations prennent le dessus, chaque sensation est amplifiée. 8... Le temps semble s'arrêter, suspendu dans un équilibre précaire, chaque instant est une éternité. 7... ce temps a une saveur particulière entremêlé au vôtre, 6... Je sens cette vague de chaleur, montée d'adrénaline, envahir mon être. 5... Vous marquez ma peau, racontant notre histoire, votre territoire, inscrivant vos maux sur ma peau. 4... Ma tempête intérieure gronde, prête à déferler sous votre contrôle. 3... Je me perds dans ce moment de calme, de douceur et de tension, savourant chaque seconde. 2... Le moment se cristallise, atteignant son apogée. 1... Et puis ce silence, une quiétude après la tempête... Merci Monsieur
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La lourde porte s’ouvre lentement, me laissant entrevoir un homme dans la bonne trentaine, à l’air méfiant.
Son visage s’illumine soudainement.
« Bonjour Ysideulte. Quel plaisir de te revoir ! »
« … Bonjour Monsieur »
Te revoir ? Voilà qui me laisse perplexe. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir déjà rencontré.
Il me fait entrer et me présente un grand brun viril qui se lève promptement pour me saluer.
« Christophe. Mon compagnon »
« Bonjour Ysideulte. Thierry m’a souvent parlé de vous »
« Euh… Bonjour Monsieur »
Mais qui sont ces hommes ?
« Je vais vous laisser profiter de vos retrouvailles. Tu m’appelleras quand ce sera fini ?»
« Bien sûr » répond Thierry, en l’embrassant tendrement. Ces deux-là sont en couple, pas de doute.
« Mais ne reste pas debout, Ysideulte !» me dit-il en me désignant un fauteuil. « Est-ce que je peux t’offrir un thé ou un café avant de commencer ? »
Avant de commencer quoi ? Voilà qui me laisse encore plus perplexe.
« Un café, s’il vous plait… Monsieur»
« Monsieur… » répond-il d’un air amusé. Comme si ma façon de m’exprimer était décalée.
Puis, comme s’il venait de comprendre quelque chose : « Tu ne me reconnais pas ? »
« Je suis désolée, mais je ne vois vraiment pas ».
« Nous étions ensemble au lycée. Thierry D. »
« Ah oui ! Quelle idiote ! » M’exclame-je en rougissant. « Vraiment désolée, je n’ai pas percuté »
Nous évoquons de nombreux souvenirs. Moment agréable où les images du passé resurgissent. C’est étonnant comme des moments que l’on croyait oubliés reviennent à la surface avec force détails quand quelqu’un les évoque avec nous.
Je remarque qu’il sélectionne soigneusement les moments positifs. Car je doute que cette période ait été très agréable pour lui. Timide, un peu asocial, il n’a jamais été intégré au groupe et fut victime de sous-entendus dévalorisants, parfois humiliants. La difficulté d’intégration réside dans le fait que la plupart des règles sociales sont tacites et non écrites : il faut savoir décoder ce que le groupe attend de nous. Certains ont le décodeur intégré, d’autres non, et là le stress et la souffrance commencent. Nous aurions pu nous entraider entre asociaux, moi la fille effacée, au prénom qui n’existe pas, lui le garçon timide. Mais j’ai été au dessous de tout et je n’en suis pas fière. On dirait qu’il ne m’en veut pas, heureusement.
Evoquera-t-il le jour où, n’osant pas me le dire de vive voix, il m’a donné une longue lettre dans laquelle il m’avouait son attirance pour moi ? J’aurais dû en être flattée, j’aurais dû le remercier. Mais non, j’ai montré la lettre à Sandrine, cette pouffiasse prétentieuse qui menait le groupe, et qui l’a faite circuler, suscitant de nombreuses moqueries.
Qu’espérais-je en agissant ainsi ? Être mieux intégrée ? Dans un groupe dont je ne partageais pas les idées, dont je détestais les attitudes ? A quoi bon ? Je dois bien me rendre à l’évidence qu’il n’y avait aucune logique à mon comportement.
Dois-je prendre l’initiative d’aborder le sujet avec lui ? N’est-ce pas le moment ou jamais de lui présenter mes excuses ?
Mais il continue son évocation de moments positifs et je ne sais pas comment en parler.
« Tu peux me tutoyer, tu sais, et tu n’es pas obligée de m’appeler Monsieur » me dit-il après avoir maintes fois souri quand je plaçais un « Monsieur » dans une phrase.
Voilà le moment gênant que je redoutais et que j’ai déjà rencontré à d’autres occasions. Comment lui expliquer que, non, je ne peux pas ? Mon Maître m’a dressée en femelle et je me dois d’être respectueuse devant un homme – fût-il un ancien camarade d’école.
Par chance il n’insiste pas et change de sujet.
« Tu as trouvé ton bonheur » me dit-il en désignant mon collier d’esclave et les lourds bracelets métalliques que je porte aux poignets et aux chevilles. Mon Maître adore m’obliger à sortir comme ça quand les circonstances le permettent.
« Je suis heureux pour toi »
Visiblement il a compris ce que ce collier signifie. Je suppose que je n’ai pas besoin de lui expliquer.
« Oui, j’ai eu beaucoup de chance. C’est un homme que j’admire »
« Je te comprends. Moi aussi je l’apprécie »
Alors ça ! Si je m’y attendais…
« Mais… Euh… Vous connaissez mon Maître ?? »
« Je l’ai rencontré trois fois. C’est lui qui m’a contacté »
Je me demande à quoi joue mon Maître. Comment a-t-il retrouvé ce camarade de lycée ? Pourquoi ? Dans quel but ?
Petit moment de silence… Je ne sais plus quoi dire tant les questions tourbillonnent dans ma tête.
« Vous aussi, vous avez trouvé votre bonheur à ce que je vois », lui dis-je en pensant à son compagnon qui vient de sortir.
« Oui, un coup de chance. Mais à l’époque j’imaginais ma vie avec toi, tu sais »
Nous y voilà… Oui, bien sûr, je sais qu’il avait le béguin pour moi. Je sais qu’il était également attiré par les hommes – du moins ce sont les rumeurs qui circulaient. Il se cherchait, sans doute.
« J’en ai beaucoup souffert. Mais bon, c’est la vie. On finit toujours par se reconstruire»
Ces mots me transpercent comme un poignard. Ce qui me semblait pas très glorieux, mais sans grandes conséquences, a donc été une épreuve longue et douloureuse pour lui. On ne se met jamais assez à la place des autres, on n’essaie jamais assez de comprendre comment nos actes, nos paroles, sont perçus de leur point de vue.
Je n’ai même pas le temps de lui répondre et de commencer à lui présenter mes plates excuses qu’il se lève promptement et m’invite à en faire autant.
« Bon, on y va ? »
« Euh… Oui Monsieur »
On y va où ?
Je suis de plus en plus perplexe. Mon maître ne m’a donné aucune consigne, aucune information, si ce n’est d’aller sonner à cette adresse, d’être très respectueuse et d’obéir si on me demande quelque chose. Étrangement, il m’a demandé de porter des sous-vêtements, ce qui d’habitude m’est interdit.
Mon hôte me conduit à l’extérieur, jusqu’à un grand abri de jardin dont il ouvre lentement la porte grinçante. A gauche de la porte, une signalétique sans ambiguïté annonce la couleur:
En d'autres circonstances, je me serais peut-être exclamée "Ah Ah! Très drôle!". En d'autres circonstances...
J’arrive, péniblement, à dégrafer mon soutien-gorge sans retirer mon haut, et je le suspends à un crochet visiblement disposé à cet effet près du panneau.
Je crois deviner ce qui va se passer. Mon Maître m’a donc conduite ici pour être baisée ? Ou alors c’est autre chose ? Mais quoi ?
« Est-ce que tu peux me confirmer que tu as bien tes règles en ce moment ? »
« Euh… Oui Monsieur »
Comment le sait-il ? Visiblement mon Maître l’a bien renseigné.
« Désolée, Monsieur, je ne savais pas que je venais ici pour être baisée, sinon je serais passée un autre jour »
A peine les mots sont-ils sortis de ma bouche que je me rends compte de l’absurdité de mes paroles… C’est mon Maître qui m’a ordonné de venir aujourd’hui, ce n’est pas moi qui ai choisi.
« Mais depuis que je lui appartiens, mon Maître travaille mon anus pour que je sois agréable à la sodomie, donc c’est possible de cette manière. Si cela vous convient bien sûr »
Je m’enfonce… Qu’est-ce qui me prouve qu’être pénétrée est l’objectif de cette rencontre ?
« Ne t’inquiètes pas pour ça. Tu utilises tampons ou serviettes ? »
Qu’est-ce que c’est que ces questions ? Je rougis, embarrassée par la tournure très bizarre que prennent ces retrouvailles.
« Des tampons habituellement, mais aujourd’hui une serviette – ordre de mon Maître »
« Tu peux la clouer ici, à côté de ton soutien-gorge. Garde seulement ta culotte »
J’hésite, un peu perdue, ne sachant plus si je dois rougir de honte ou sourire de ces demandes très bizarres. Mais mon Maître m’a dit d’être respectueuse et d’obéir.
Je la retire en essayant de ne pas trop baisser ma culotte, comme si la pudeur avait encore un sens, puis à l’aide des clous et du marteau qu’il me tend, j’entreprends d’aller jusqu’au bout de sa demande.
« Non, non ! Dans l’autre sens »
Visiblement je suis là pour me faire humilier. La honte…
Je me demande ce que pensera son compagnon quand il rentrera et qu’il verra mes effets personnels intimes ainsi exposés à l’entrée de l’abri de jardin. A moins que ce ne soit un signe ? Ne pas déranger, salope en cours d’utilisation…
Il me conduit jusqu’à un large établi, très propre. Tout l’intérieur de l’abri est parfaitement rangé. Nickel ! Je reconnais-là son côté maniaque, son obsession compulsive de l’ordre, qui déjà à l’époque sautait aux yeux et lui valait bien des moqueries.
« Mets ta main ici », me dit-il en me désignant un étau disposé sur le côté gauche de l’établi
« Dedans ? » dis-je sur un ton par très rassuré, pour être sûre d’avoir bien compris.
« Oui, dedans. Seulement les doigts »
Il resserre lentement l’étau, qui m’immobilise les doigts.
« Aïe aïe aïe ! »
Je me mets à hurler en partie à cause de la douleur, mais surtout à cause de la terreur d’avoir les doigts broyés s’il continue.
« Ne crie pas ! Il y a des voisins »
« L’autre ! »
Il me désigne un étau similaire, fixé à droite de l’établi. Sa voix est devenue plus dure. J’obéis sans discuter malgré la crainte.
Je me retrouve penchée sur l’établi, les mains immobilisées. Une position vraiment pas confortable.
Il relève ma jupe et baisse ma culotte d’un coup sec, la laissant au niveau de mes chevilles.
Je comprends pourquoi mon Maître m’a demandé d’en porter une. Certainement pour lui offrir le plaisir de baisser la culotte de la connasse que j’ai été. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Au bout de quelques secondes, ma jupe redescend naturellement.
« Penche-toi davantage » me dit-il tout en relevant ma jupe à nouveau, « Cambre-toi correctement, sinon elle ne tiendra pas ».
Je l’entends s’éloigner et refermer la porte à clé. Me voilà seule, dans le silence. Un éclairage intense me fait presque mal aux yeux. J’aurais préféré qu’il éteigne.
Seule, immobilisée, … Rien à faire à part cogiter. Je prends garde à rester bien penchée, pour éviter que la jupe redescende.
Je remarque soudainement deux caméras sur trépieds. Je ne les avais pas encore remarquées car elles sont à contre-jour. Les questions tournent dans ma tête et je finis par oublier de maintenir la position. Zut ! Impossible de relever ma jupe avec les mains immobilisées.
Est-ce un enregistrement ou une transmission ? Qui est derrière l’écran ? Un cerveau humain ou électronique ?
C’est long… Je suis à moitié assoupie quand la porte s’ouvre.
« Oh mais, tu exagères Ysideulte ! Cambre-toi. Ce n’est quand même pas si compliqué » me dit-il, en constatant que la jupe couvre à nouveau mes fesses et que ma position laisse à désirer. Il doit, une fois de plus, la retrousser, et je sens un début d’agacement dans sa voix.
« Passe-moi ta culotte »
Je suppose qu’il veut que je la remonte jusqu’à son niveau, en relevant une jambe avec la culotte autour de la cheville. Je m’y emploie péniblement, avec pas mal de contorsions et frôlant la crampe.
« Avec la culotte dans la bouche, tu crieras moins fort » me dit-il, joignant immédiatement le geste à la parole. Un large ruban adhésif achève de me bâillonner.
Il resserre légèrement l’étau gauche, puis le droit, puis le gauche, puis le droit, … Seulement une fraction de tour à chaque fois. Je sais que je ne dois pas crier, mais je finis par craquer et hurler, terrifiée. Oui, bien que la douleur soit intense, je crois que c’est surtout la peur qui m’a submergée.
Malgré l’atténuation procurée par le bâillon, mes cris sont tout à fait audibles. Bien trop audibles ! Il me gifle pour que je me calme, et continue son affaire. J’ai l’impression que mes os vont céder et ça fait un mal de chien. Que font les zébralyvox ? J’espère qu’ils ne sont pas morts. Pourquoi n’interviennent-ils pas ?
Pas le temps de réfléchir. Une violente douleur aux fesses m’irradie tout le corps. Puis une autre.
Mais avec quoi est-ce qu’il me frappe ?
J’ai la sensation que chaque coup me déchire la peau.
Est-ce un fouet à clous ?
J’ai l’impression qu’un liquide coule sur mes fesses, mais je n’en suis pas sûre. Du sang ? Ne pas voir l’instrument et l’effet de ses impacts est angoissant car on imagine le pire. Je me rassure en me disant que mes fesses ne sont sans doute pas aussi entaillées que ce que j’imagine.
Seulement dix coups, mais quelle souffrance !
J’ai crié. C’était impossible de rester silencieuse.
Il me caresse la joue, comme pour me réconforter (ou me féliciter ?), puis desserre lentement, très lentement les étaux. La réduction de compression produit une sensation presque plus douloureuse que la compression elle-même.
Je finis, enfin, par pouvoir libérer mes mains. J’observe mes doigts, inquiète. Ca va, ils semblent intacts. Ouf !
« Tu peux te redresser »
A peine redressée, je sens un liquide qui se met à couler à l’intérieur de mes cuisses. Je ne devrais pas me sentir gênée – après tout c’est lui qui a voulu me recevoir pendant mes règles. Et pourtant… Je pique un fard.
Je reste debout, immobile, ne sachant pas ce que je dois faire. Il m’observe, souriant.
« J’ai si souvent rêvé de faire cela quand nous étions au lycée » ajoute-t-il, en entreprenant de me débarrasser des vêtements qui me restent.
J’ai toujours été inquiète la première fois que je me suis retrouvée nue face à un homme. Entre ce qu’il a pu imaginer et ce qu’il voit, n’y a-t-il pas un écart ? Lorsque le fantasme se réalise, la déception est parfois dure, d’autant plus dure que le fantasme m’a idéalisée. J’ai un terrible besoin d’être rassurée.
« Tu es jolie » me dit-il, retrouvant la voix hésitante d’il y a une vingtaine d’années. Est-ce qu’il a ressenti ce besoin ?
N’y résistant plus, je prend l’initiative de me retourner pour me rassurer sur l’état de mes fesses. Aïe. Elles ont morflé et pour ce que je peux voir, elles sont bien entaillées. J’aurais dû m’en douter car ça me brûle terriblement.
« Ne t’inquiètes pas – juste un mauvais moment à passer ». Il me badigeonne avec un produit qui me brûle encore plus dans un premier temps, puis m’apaise.
Il me retire le bâillon sans ménagement.
« Va clouer ta culotte de salope à l'extérieur, en veillant à ce que l'entrejambe soit bien exposée. Face intérieure, bien sûr. »
Je sors seule, nue, et la retire de ma bouche. J'essaye de la clouer du mieux possible pour respecter ses consignes.
J'étais tellement concentrée sur le respect des consignes que je n'avais pas immédiatement remarqué un agrandissement de ma carte d'identité, placardé au dessus de ma serviette hygiénique. C'est donc cela qu'il est allé faire quand il s'est absenté. Fouiller dans mon sac à main et faire une photocopie format A4. Il a écrit "salope" sous ma photo.
Je frappe timidement à la porte. « C'est fait. Est-ce que je peux entrer, Monsieur? »
C'est lui qui sort, histoire d'inspecter le travail. Il semble satisfait. Quelle humiliation !
« Viens, je vais t’aider à t’installer » me dit-il en me prenant la main, m'attirant à nouveau à l'intérieur.
M’installer où ?
J’ai très vite la réponse.
« Grimpe là-dessus » me dit-il, en me montrant un chevalet.
N’ayant pas bien compris ce qu’il attend de moi – peut-être suis-je un peu cruche, j’hésite un peu, attendant qu’il me guide et m’aide. « Comme sur un cheval, charmante cavalière !» ajoute-t-il.
Une fois en « selle » je me rends compte que de multiples pointes de clous dépassent très légèrement de la barre horizontale, visiblement destinées à me torturer la chatte. Je me tiens sur la pointe des pieds pour ne pas trop ressentir leur effet.
« Je risque de tacher votre chevalet » dis-je penaude, comme pour m’excuser d’avoir mes règles.
Cela le fait sourire.
« Tu es adorable » dit-il pendant que je rougis une fois de plus.
Mes bracelets de poignets sont fixés à une chaîne qui pend du plafond. Il a tout prévu… Sans doute que mon Maître est passé par là. Et puis, ce que je redoutais. Il remonte mes chevilles en arrière et les relie par une chaîne, passant par-dessus le chevalet. Je ne peux plus déplier les jambes. J’essaie de soulager, malgré tout, le poids portant sur ma chatte, mais très vite je tétanise, les muscles de mes cuisses étant pris de terribles crampes. Je dois me faire une raison : je suis là pour souffrir et je n’ai pas d’échappatoire.
Thierry déplace les caméras pour un meilleur angle de vue. Il s’assoit sur une chaise et observe avec délectation mon supplice, certainement heureux de savourer ainsi sa vengeance.
Le supplice est interminable. Je n’en peux plus. Mes gémissements reviennent à mes oreilles avec une tonalité étrange. On dirait les gémissements d’un animal terrassé.
« Salope ! » me dit-il. « Tu as ce que tu mérites ! »
Puis, se reprenant immédiatement :
« Excuse-moi, Ysideulte. Je ne le pensais pas ».
Et pourtant il a raison. J’ai ce que je mérite…
Les zébralyvox sont aux abonnés absents, une fois de plus. Cela m’inquiète un peu.
Est-ce qu’ils sont devenus sensibles à mon état d’esprit ? Est-ce que le fait qu’au fond de moi je sois consciente d’avoir mérité ce que je suis en train de vivre a pu jouer ?
Je vois soudain des scintillements bleu-jaunâtre qui semblent venir de la fenêtre, puis qui emplissent rapidement la totalité de mon champ visuel, gagnant en intensité. Manquait plus que cela…
Cette couleur impossible me donne le mal de mer et fermer les yeux ne change rien. Elle est dans ma tête, pas à l’extérieur.
« Excusez-moi, Monsieur, je crois que je vais vomir »
Il déniche une bassine et me la place sous la bouche juste à temps. La honte…
Les scintillements ont disparu.
« Je vais te libérer » me dit-il, un peu inquiet.
« Ca va aller maintenant. Excusez-moi Monsieur »
« Tu es sûre ? »
« Oui, ça m’arrive parfois. Je ne sais pas ce qui me fait ça, mais c’est sans rapport avec la douleur ».
Enfin, si, je sais, ou bien je crois savoir. Cela pourrait être le moyen par lequel les zébralyvox tentent de communiquer avec ma conscience. Mais que viennent-ils de chercher à me dire ? Je n’ai pas le décodeur.
Je ne tarde pas à avoir un indice. Des voix graveleuses se font entendre malgré mes gémissements de douleur. Elles viennent d'assez loin. Probablement sont-ils en train de sonner à l'entrée de la maison.
« Attends, je vais voir »
Je distingue à peine la conversation, mais je devine qu’il s’agit d’une patrouille de défenseurs de la démocratie. S’ils découvrent que je suis attachée, nue, dans l’abri de jardin, sans Fucking Pass, nous allons être arrêtés tous les deux.
« Quels connards ! » me dit-il en revenant. « Il paraît qu’un voisin a entendu des cris suspects. »
Dénoncer ses voisins est devenu un sport national depuis les campagnes incitant à dénoncer ceux qui baisent sans Fucking Pass. Maintenant le moindre prétexte est bon pour dénoncer et nul n’est à l’abri. Le summum du progressisme…
« Je leur ai dit que je me suis coupé » me dit-il, en me montrant la main sanglante, qu’il s’est lui-même entaillée. Que ne faut-il pas faire pour donner le change et éviter un contrôle…
« Je me demande qui nous débarrassera de cette vermine… » ajoute-t-il, n’y croyant visiblement plus, résigné à subir les règles de plus en plus absurdes du totalitarisme progressiste aux apparences démocratiques.
Le pangolin fou, peut-être ? me dis-je intérieurement. Mais je ne peux rien lui révéler. Je doute que mon Maître l’ait informé de nos activités illégales.
Visiblement cette interruption lui a coupé l’appétit. Il entreprend de mettre fin à mon supplice.
En sortant je jette un coup d’œil à mes effets intimes, exposés à côté de mon identité. Visiblement, il n'est pas question que je les récupère. Le soutien-gorge, je m'en fiche, mais dans mon état la culotte m'aurait été bien utile. Mais je ne dis rien. Demander la permission de la récupérer serait complètement déplacé et impoli dans le contexte. C'est une évidence.
Je le suis dans le jardin, jusqu'à la maison, complètement nue, comme une chienne docile, sans un mot. Il tient ma jupe et mon haut à la main. Je suppose qu'il me les rendra plus tard.
A peine la porte d'entrée franchie, il m'attrape par les cheveux sans ménagement et me traîne jusqu'à la salle de bain, m'accordant un instant pour me refaire une beauté. « Ne traîne pas! » précise-t-il, sur un ton qui ne donne pas envie de désobéir. Je fais aussi vite que je peux, mais je prends néanmoins le temps d'inspecter mes fesses dans le grand miroir qui donne de la profondeur à cette salle de bain magnifiquement agencée. Il n'y a pas à dire, les homos sont doués en agencement d'intérieur - ce n'est pas juste un cliché. Cela s'avère finalement pire que ce que j'avais imaginé. Je me demande avec quoi il m'a frappée pour me déchirer la peau ainsi. Il va en falloir du temps pour que les lacérations disparaissent!
Je crois entendre une conversation, puis un hurlement me fait sursauter: « Qu'est-ce que tu fabriques, femelle ! ». Je m'empresse de sortir de la pièce avec une serviette de bain autour du corps et puis je me ravise, consciente qu'il pourrait très mal prendre ce genre d'initiative, alors je laisse la serviette et me dirige nue vers le salon. Comme je le craignais, Christophe vient de rentrer. Confortablement installé dans un fauteuil, un peu dans la pénombre, je crois qu'il m'adresse un sourire bienveillant et compatissant. Paradoxalement, ce signe de soutien me fait fondre en larmes. Trop d'émotions, d'humiliation et de peur accumulées. Trop de culpabilité remontée à la surface. Je craque. Mais je me ressaisis très rapidement, les implore d'excuser ma réaction déplacée, et rassemble toutes mes forces pour subir dignement la suite de ma punition, dont j'ignore totalement la nature. Une double pénétration anale, peut être? Mon Maître me travaille le cul sans relâche depuis que je lui appartiens, mais je n'ai jamais vécu cela et je ne crois pas être capable de le supporter. Une multitude de possibles plus inquiétants les uns que les autres me traverse l'esprit en une fraction de seconde.
Thierry me tend un mouchoir pour essuyer mes larmes, prononce à voix basse quelques mots rassurants à mon oreille, puis palpe et soupèse mes mamelles, avec un sourire un peu moqueur - à moins que ce soit moi qui y vois une moquerie qui en réalité n'existe pas. « Pas mal - mais je les avais imaginées plus développées à l'époque » me dit-il, sur un ton plus gentil que moqueur. Il invite son compagnon à venir évaluer mes mamelles par lui-même. « Très agréables au toucher » me dit Christophe, comme pour me rassurer. Avant de retourner s'assoir, il jette un coup d'oeil intrigué à mon entrejambe. « Est-ce qu'elle est réglée? » demande-t-il. « Oui, j'y tenais absolument et son Maître a aimé l'idée »
J'avais presque tout envisagé, sauf que Thierry me rendrait subitement ma jupe et mon haut, sans explication, et me congédierait de manière abrupte. J’ignore pourquoi il agit ainsi. Trois gifles en guise d'au revoir. La troisième me fait presque tomber par terre.
« Merci Monsieur » dis-je, penaude, les joues en feu, avant de m'éloigner. Je ne sais pas de quoi je le remercie, mais cela m'est venu instinctivement. C'est un merci profondément sincère venant du fond du coeur - je le sens - je le sais. La lourde porte se referme brutalement, avec un bruit qui me fait sursauter, comme s'il voulait me montrer qu'il me claque la porte au nez.
Sur le chemin de halage qui mène à proximité du quartier de la gare, je me perds dans mes pensées. Beaucoup de questions restent sans réponse. Mais je crois que j’ai apprécié cette punition humiliante. Que valent des excuses ? Ce ne sont que des mots. Alors que là j’ai le sentiment que l’on m’a offert une opportunité de rédemption. Je me sens bien. Une étrange sensation de bien être similaire à celle que j’ai parfois ressentie après un effort sportif intense.
Pourtant, la manière froide et brutale dont il m'a congédiée me laisse un goût d'inachevé. Cela contraste si étrangement avec le sourire avec lequel il m'a accueillie. Peut-être est-ce une manière de prolonger ma punition en me laissant vivre avec une subsistance de doute. Le bruit de cette porte qui claque hantera mes cauchemars.
Arrivée à la gare, j’attends mon Maître, comme convenu. Nous devons prendre le train ensemble. Qu’a-t-il fait pendant ma punition ? Mystère. Il me laisse souvent dans l’incertitude. Mais c’est son choix et je n’ai pas mon mot à dire.
Je reste debout. M'assoir sur mes fesses profondément lacérées serait insupportable. Je crois que je devrai rester debout dans le train ce qui n'annonce pas un voyage très plaisant. Dans ce hall de gare sans âme, j'ai trouvé un coin tranquille dans lequel je peux m'essuyer discrètement la chatte quand je sens que cela devient nécessaire, sans trop me faire remarquer. Heureusement que j'ai une bonne réserve de mouchoirs en papier dans mon sac à main. J'ai des tampons dans mon sac, mais mon Maître m'en a interdit l'utilisation ce jour. Putain de condition de femelle ! Ca m'énerve. Mais les ordres sont les ordres...
Désœuvrée, je consulte mon historique de crédit social. Les chiffres semblent pris de folie, leurs contours ondulant bizarrement. Je me demande si c’est une migraine ophtalmique qui démarre. Mais cela semble bien réel. Peu à peu, ils se morcellent comme un kaléidoscope, et se recomposent, formant peu à peu un motif qui ressemble à un pangolin.
« Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir » indique un message qui vient d’apparaître en bas de l’historique.
Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Est-ce que l’Intelligence Artificielle joue avec moi ? Que suis-je supposée comprendre ? Est-ce que l’on cherche à me prévenir de lendemains difficiles ?
L’attente est longue et j'ai terriblement mal à la chatte - réminiscence de la torture sur le chevalet. J'aurais bien acheté un livre de poche pour m'occuper l'esprit, mais je sais que je n'arriverai pas à me concentrer sur ma lecture. Je souffre trop et les zébralyvox n'ont visiblement aucune intention d'appaiser ma souffrance cette fois.
Voilà enfin mon Maître. Je vais lui montrer mon historique de crédit social et lui demander ce qu’il en pense. Mais quand je me reconnecte le message a disparu et tout est revenu à la normale. Parfois je me demande si ce n’est pas moi qui perds la boule. N’est-ce pas l’une des ficelles du totalitarisme que de détruire tous les repères au point de rendre les gens dingos, encore plus réceptifs au narratif absurde du pouvoir ?
« Merci de m’avoir offert cette possibilité de rédemption, Maître »
« Est-ce que cela t’a fait du bien ? »
« Je me sens comme libérée d’un poids. Puis-je vous demander comment vous avez retrouvé mon camarade d’école et comment vous avez eu connaissance de ce qui s’était passé il y a une vingtaine d’années ? »
« Je n’y suis pour rien. J’ai reçu ses coordonnées sur ma boîte mail, accompagnées d’une multitude d’informations. Cela m’a incité à le contacter »
A suivre
Contexte et notes personnelles
Bien que le contexte soit ici moins important que dans mes articles précédents, il est utile de préciser que l’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L’occasion de faire connaissance avec le zébralyvox gémellaire, et tout un tas de joyeusetés telles que le Fucking Pass, la Bill & Alvértos Fucking Corporation et les redoutables Brigades de Défense de la Démocratie.
Je dédie ce texte aux hommes que j’ai pu blesser par une parole maladroite, que j’ai pu décevoir en n'étant pas à la hauteur des espoirs qu’ils avaient mis en moi. Je le dédie aussi, tout particulièrement, à mon premier Maître qui m’a tant appris et que j’ai certainement beaucoup déçu. Et je n'oublie pas, bien entendu, mon Maître actuel qui mériterait une médaille pour la patience dont il fait preuve face à une esclave pas toujours à la hauteur de ce qu’il serait en droit d’attendre. Malgré les apparences, ceci n’est pas une note négative : je sais que la condition humaine est ainsi faite - on fait tous des erreurs, on commet tous des maladresses que l'on regrette amèrement, moi la première, ..., et on ne peut pas revenir dans le temps pour les corriger. Il faut faire avec, ne pas trop culpabiliser, positiver et aller de l’avant. Mais j’ai eu envie d’évoquer ce sujet. C’est en quelque sorte un chemin détourné que j’ai eu envie d’emprunter. Un chemin à l’issue duquel l’histoire reprendra son cours principal.
En conséquence, j’ai tenté d’écrire plus spécifiquement pour un public masculin… si tant est que le style d’écriture et le contenu d’un récit puisse être adapté à un genre – spéculation douteuse, je l’admets. Mais j’espère que les femmes apprécieront aussi.
J’en profite pour remercier masque_gris (https://www.bdsm.fr/blog/4733/Une-pénitenceinitatique!/) et julesverne (https://www.bdsm.fr/blog/9802/Errance-aux-cot%C3%A9s-du-Diable/), dont la lecture, un peu par hasard, de textes personnels, m’a inspirée, directement ou indirectement, pour évoquer ce sujet qui me trottait dans la tête depuis quelque temps.
Enfin, bien entendu (est-il besoin de le préciser), concernant les doigts dans l’étau : ne faites pas ça chez vous à moins de maîtriser parfaitement ce que vous faites !
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Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.
Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée. Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts.
Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
La jeune femme aimait le plaisir, et trouvait agréable et pratique de le recevoir d'une autre femme, entre les mains de qui, elle explorait ses fantasmes. Quelqu'un a baptisé "talismans" certains vers de Racine qui irradient magiquement, toute question de sens logique mise à part. L'optique amoureuse relève du même phénomène: des imperfections, des vulgarités de détail se confondent dans la vision globale d'un ensemble qui, magiquement resplendit. Ses yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à son amante, aux mains, à la bouche, au sexe de Juliette. En quelques instants, elle avait obtenu d'elle plus qu'elle n'avait acquise depuis des mois. Sa Maîtresse devait être comblée puisque Charlotte participait à cette fête, puisque elle aussi aimait sa jeune soumise, sa chair et tout ce que contenait de fou et de feu la calme apparence de ce corps sur lequel le temps n'avait pas encore fait ses griffes. Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit.
La jeune femme se prêtait à ce que son amante lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la gratitude, plus grande encore lorsque l'invitation prenait la forme d'un ordre. Elle se laissa embrasser et caresser, les yeux fermés, sans répondre par une seule caresse, gémit à peine, puis plus fort, puis encore plus fort, et enfin cria. On voyait briller la sueur entre ses seins. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Hier matin recevant Votre message me disant de venir ayant provoqué en moi ce besoin insatiable de prendre place à Vos pieds
Je me suis jetée à l'eau, me préparant, prenant le chemin me conduisant à Vous.
Suivant mon instinct, plus j'avançais sur le trajet et plus je ressentais cette exaltation montée en moi, sourire aux lèvres ressentant diverses émotions prendre possession de mon être.
Arriver en avance, Vous attendant, je me suis surprise de la sérénité que je ressentais plus le temps passait me rapprochant de Vous.
Lorsque Vous êtes arrivé, voir Votre visage apparaître me provoquant cette douce chaleur m’envahissant de nouveau, provoquant tant en moi, heureuse que ce moment arrive enfin.
Prenant place à Vos côtés, tout ce que je pensais et ressentais été confirmés Monsieur.
Arriver chez Vous, prenant un thé, j'ai profondément apprécié Votre façon d'être dans Vos actes, Vos mots afin que je me sente à l'aise.
Lorsque vint le moment ou Vous m'avez demandé, ma nudité m'invitant à prendre place à Vos pieds.
Ce bien être ressenti tant lorsque j'ai pris place à Vos pieds que lorsque ma tête s'est posée sur Vos genoux, ressentir Votre main sur ma nuque, ma peau caressante.
Fut un moment indescriptible tant je me sentais à ma place Monsieur à Vos pieds sous Votre main.
Je dois avouer Monsieur que lorsque Vous m'avez demandé d'apposer ma bouche sur Votre chibre à travers Votre pantalon afin de le sentir, ressentir.
L'eau à la bouche, de Vous goûté, mon entrejambe gagné de par l'humidité, je n'avais qu'une envie, que Vous m'offriez ce plaisir de me délecter de Vous.
Ressentir Votre main se resserrant sur mon cou, sentir mon souffle entre Vos mains me procurant, accentuant ce besoin de m'en remettre à Vous tout en ressentant Votre regard, Votre bienveillance, ma confiance en Vous étant totalement présente.
Je m'en remets totalement à Vous dans cette emprise respectueuse, je suis Votre Monsieur.
Je ne Vous cache pas avoir pris grand plaisir à Vous caresser de ma langue, faire glisser mes lèvres sur toute Votre longueur, Vous offrir ma gorge, Vous suçant, Vous aspirant, prendre Vos bourses en bouche.
Un plaisir tel que mon intimité Vous réclamait déjà toute trempée de ce désir que Vous m'inspirer Monsieur.
Sourire, état exact que je ressens en cet instant en Vous faisant ce compte rendu ce jour Monsieur.
Lorsque vint le moment ou Vous m'avez demandé de prendre place à quatre pattes sur le canapé, m'exécutant à Votre demande sous Votre regard, mon être, mon corps, la plus infime partie de moi Vous réclamant, mon désir que Vous preniez possession de mon être à part entière n'ayant de cesse de grandir.
Sentir Votre main glisser sur mon être, s'immiscer entre mes cuisses, Votre main découvrant ce désir ardent que je Vous porte tant je mouillais pour Vous en cet instant.
J'étais là, à ma place, sous Votre regard, ressentant ce plaisir incommensurable de sentir Vos carresses, Vos doigts prendre possession de mon intimité, mon cul.
M'offrant à Vous ainsi, mon être épris de Vous de part en part, courbant l'échine.
Mon seul désir, ma seule pensée étant que cela ne s'arrête pas.
Appétit vorace de Vous prenant place, mon cul réclamant Votre queue, mon être viscéral tant que cérébrale étant Votre bien avant Notre rencontre, je vacille, vibre entre Vos mains.
À l'instant où j'ai ressenti Votre chibre à l'orée de mon cul, je n'attendais que cela dégoulinante d'envie que Vous me preniez.
Plus je Vous sentais me prendre, durcissant, Vos couilles claquant sur mes fesses, plus j'avais ce besoin de Vous sentir encore, plus profondément plus fortement.
D'une de Vos mains me tenant le bassin de l'autre agrippant mes cheveux, cette douce cadence enivrante poussant mon être dans une veille indescriptible tant que délicieuse.
Vous sentir, Vous ressentir, Vôtre voix au creux de mon oreille, Votre souffle sur ma nuque, Vos douces morsures, Votre odeur poussant mes sens à de tels niveaux.
Je suis en pleine conscience de la dimension que le don que je Vous fais de mon être est sans demi-mesure, Vous remettant une part de moi que personne ne pensait pouvoir avoir, où son existence.
Part de mon être que mon être cachait au plus profond de moi Monsieur.
Je sais ce don plein et entier, sans réserve aucune et dans une confiance infinie.
Enivrer de Vous appartenir, d'être terre de Vos vices et perversions, souillant de plaisir Votre canapé, coulant à Votre désir, je succombe entre Vos mains accueillant Votre plaisir en moi.
Pendant que Vous allez à la salle de bain, je nettoie mes souillures.
Nous nous désaltérons, discutons un moment, je Vous demande permission de fumer une cigarette sur la terrasse.
Puis revenant à ma place, Vous me dites qu'il serait temps que je découvre Votre donjon.
Je Vous demande autorisation d'aller aux toilettes.
Pendant ce temps, Vous allez préparer et allumer quelques bougies.
En sortant des toilettes ma curiosité est telle que je viens pour Vous rejoindre.
Vous me faites remarquer que je devrais être à ma place.
Gêner sachant que je n'aurai dû, je retourne au sol, la ou je dois être dans le salon à ma place Vous présentant mes humbles excuses.
Je Vous confirme que cela ne se reproduira plus, me prenant par les cheveux, Vous m'invitez à me lever et Vous suivre.
M'exécutant avec grand plaisir, je Vous suis Monsieur.
À ce moment précis, je ressens cette part de mon être prendre une place de plus en plus considérable en moi.
Ne me doutant pas de ce qui allait se réveiller sous Votre main, ni de la manière que cela allait se réveiller.
Vous m'invitez à choisir trois objets, trois choses qui me feraient envie.
Observant sur la droite le dessus de la cage et les divers jouets, mon regard repartant vers la gauche Vers les divers fouets, martinets, touchant de mes doigts les différentes textures, matières, leurs diverses résistances, mon choix se pose.
Vous trouvez entraves à la finesse de mes mains, poignées puis m'invitez à prendre place sur la croix de Saint André.
Je dois avouer que cela faisait bien longtemps que je n'avais eut ce plaisir, mon fort intérieur brûlant de danser sous Votre main, de sentir ressentir à nouveau le cuir sur ma peau, les impacts transcendé mon être.
Lorsque Vous avez commencé, je dois avouer être surprise, ne comprenant pas le ressenti sur ma peau qui ne correspondait pas à mes choix.
Mon attention posée sur ce questionnement, n'ayant jamais ressenti un contact autre que le cuir sur ma peau, ayant toutefois reconnu le daim.
Mon plaisir a commencé sous les impacts, ressentant cette chose qui fait toute la différence avec le cuir chauffant ma peau.
Chaque impact raisonnant en mon être à part entière mouillant de manière incontrôlable plus Vous alternez les impacts et Votre main entre mes cuisses.
À un moment, je prends conscience de Vous avoir appelé Maître, cela, c'est exprimer tant naturellement.
Lorsque Vous me l'avez fait remarquer, je Vous ai de nouveau appelé Monsieur.
Je dois Vous avouer avoir lutté contre mon moi profond qui Voulait et ressentait le besoin l'envie de Vous reconnaître comme tel, ressentant et ayant réellement le sentiment d'être à ma place à Vos pieds.
Mon corps mon esprit cherchant le contact de Votre corps tout en désirant à la fois sentir ressentir sous Votre main, Sous Votre fouet.
Régulièrement Vous sentir Votre souffle, Votre bienveillance prenant soin de savoir comment je vais, si je souhaite continuer me poussant inlassablement à Vous à Vous exprimer le plaisir que j'éprouve, à ce que Vous n'arrêtiez pas.
Sentir Vos lèvres effleurent les miennes, goûté Votre langue se mêlant à la mienne.
Tous mes sens s'offrant à Vous, exacerbant, démultiplient tout en moi.
Le moindre geste, le moindre effleurement de Votre main, le moindre impact ouvrant plus encore cette part de mon être que je découvre en même temps que Vous.
Cette part de mon être que j'avais volontairement enfermé au plus profond de moi, part que je m'étais toujours interdite à offrir par manque de confiance en "l'autre" et ce besoin de contrôle par crainte que j'avais de cette inconnue en moi dont je ne connaissais et ne connaissent toujours pas les limites.
Hier Monsieur sous Votre main, à Vos pieds, ce "fusible" de sécurité qui
bloquait cette part à sauter au sens propre du terme, chose qui ne s'était jamais produit auparavant.
Vous me détachez me conduisant au centre de la pièce, m'invitant à lever les bras m'attachant ainsi.
De Votre fouet s'enroulent encore et encore sur mon dos mon corps, je transpire de plaisir, mouillant à en perdre pied.
Succombent sous Votre regard.
Je suis là suspendue croulant de plaisir sous Votre fouet et ressens mon corps attiré comme un aimant partir vers Vous.
À cet instant, je ne contrôle plus rien, je me sais attacher et mon être part en Votre direction cherchant le contact.
Mon regard plongé dans le Vôtre, une chose casi indescriptible se passe en moi, un besoin insatiable, un ressenti d'une telle force a prise place, ressentant cette part bestiale jaillir, à en ressentir jusqu'à la moindre réaction.
En aillant ressenti mon regard changé, ressentant cette intensité grandir en moi.
Je dois avouer que le moment auquel je ne m'attendais pas est cet instant où en entendant le bruit des attaches, des suspension m'a fait comprendre que mon esprit, mon fort intérieur me poussaient inlassablement à aller vers Vous.
J'étais là attachée devant Vous, mon regard Vous dévorant, l'eau à la bouche, mon intimité s'écoulant sur le long de mes jambes.
Prenant toujours plus de plaisir sous Votre fouet, Votre main revenant régulièrement entre mes cuisses, sentir Votre corps, mes jambes cherchant à Vous retenir contre moi.
Vous collant derrière moi, mes fesses ne pouvant s'empêcher de remué contre Votre chibre dur dans toute sa longueur.
Ma bouche devient sèche, je Vous demande de l'eau, Vous me demandez d'attendre.
Continuant à me fouetter, gémissante de plaisir ma faim de Vous est tellement intense, plus je ressens les impacts et plus l'envie de Vous sentir en moi, de sentir Votre queue dans mon cul est forte.
Je commence à ressentir une gêne avec les entraves scratchs qui me gêne dans le maintien de mes poignées, des fourmillements dans mes mains.
Ayant toujours la bouche sèche, je Vous demande de l'eau.
Vous Vous rapprocher de moi me demandant si Vous pouvez m'impacter plus fortement à cinq reprises avant de me détacher.
J'accepte sans hésitations ni craintes aucune, un réel plaisir de ressentir la vague de sensations traversant mon être à chaque impact Monsieur.
Vous me détachez, mes lèvres se déposent sur Vos mains.
Vous m'invitez à Vous suivre, Vous assaillant. Je me prends place à Vos pieds entre Vos jambes, posant ma tête sur Votre cuisse câline, bien être absolu d'être ainsi à ma place.
Votre main se faisant douce, Vos carresses me bercent, Vos mots mots continuent à enflammer le creux de mes reins, le son la résonance de Votre voix continuent à nourrir ce désir ardent que Vous provoquer en moi.
De ma bouche Vous m'invitez à découvrir à mon plus grand plaisir, Votre queue dressée de cette alchimie s'étant tissée durant ce moment entre Vos mains, dans cette danse sous Vos impacts.
L'envie de ma gourmandise, de Vous prendre en bouche, de Vous goûté, de sentir Votre queue au fond de ma gorge, de sentir ressentir la douce chaleur de Votre nectar s'écouler en ma bouche est si fort Monsieur.
Vous libérez Votre chibre que je prends en bouche, le caressant de ma langue, l'enserrant entre mes lèvres, le guidant au plus profond de ma gorge, main faisant des vas et viens sur Votre longueur, Vous aspirant.
J'aime tant Vous sentir ainsi en moi que je n'ai plus besoin de boire ayant tellement l'eau à la bouche de Vous sentir Vous déverser en moi.
Vous me demandez et me prévenez qu'ainsi Vous allez jouir en ma bouche et si j'en ai conscience.
Souriante Votre queue dressée en cette dernière, j'acquiesce continuant jusqu'à sentir cette douce chaleur explosée y prendre place et me délecter de Vous.
Monsieur un plaisir hautement partagé dont je Vous remercie.
Nous retournons au salon à Votre souhait, à Vos pieds, je prends une goutte d'eau, nous discutons, nous regardons des photos.
Je Vous demande permission de fumer une cigarette sur la terrasse.
Sourire une araignée pointe le bout de son nez, je Vous avoue ma phobie de ces dernières.
Vous m'invitez à éteindre ma cigarette ainsi qu'à fermer la porte afin que cette dernière ne rentre pas.
Je m'exécute à Votre demande.
Sourire tendre Monsieur, ma phobie ne me fera aucunement quitter ma place à Vos pieds.
L'heure tournant, Vous m'invitez à me rhabiller, le moment de me reconduite à la gare est venu.
Nous montons en voiture, discutons sur le trajet, arrivant à la gare, j'embrasse Vos mains, reconnaissante.
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"Le désir est l’essence de l’âme, une force qui révèle les vérités cachées de notre existence." - Platon
Dans la pénombre de la pièce, doucement éclairée, je me tiens debout, le cœur battant à tout rompre. Nos regards se croisent, se parlent en silence, complices de nos désirs.
Tu t'approches lentement, ton regard intense posé sur le mien. Tes mains se posent et m'entourent, tu m'embrasses avec passion, une intensité dévorante née de la patience et de l'attente. Tes lèvres sont chaudesmélées de brises et d'embruns, je peux sentir ton désir se mêler au mien. Un...
Je te respire, une combinaison enivrante de musc et de chaleur. Chaque inspiration me rapproche de toi, ce lien invisible puissant éclaire de son aura. Tes mains descendent lentement le long de mon dos, caressent ma peau.
Sans un mot,tu intensifies ton étreinte. Chaque contact, chaque caresse est une promesse de ce qui va venir.
Tu me pousses contre le mur. Mon souffle se coupe un instant sous l'impact, cette urgence. L'excitation monte en moi. Deux....
Je peux sentir la chaleur de ton corps, ton souffle chaud caressant ma peau. Tu murmures à mon oreille, tes mots pénètrent profondément en moi, déclenchant une onde de frissons qui parcourt tout mon corps. tu me préviens de l'intensité à venir, mes fesses, mes seins...mon esprit.
Tes paroles sont une promesse, un avertissement. Un frisson d'excitation et d'appréhension parcourt mon corps à l'annonce de cette sanction. Je vais te marquer, ta voix, un murmure rauque à mon oreille. Chaque mot insolent, chaque fois où ta langue a dépassé les bornes. Tes morsures se font plus intenses, tes gestes amples claquent dans cet air brulant. Trois....
Tu m'attaches avec soin les poignets et les chevilles, tu sais que je peux me détacher. Je suis immobilisée, mon corps entièrement à ta merci. Tes mains s'abattent fermement sur mes fesses, les coups résonnent dans la pièce. Je ne peux bouger, chaque mouvement restreint par tes liens.
Tu me maintiens en haleine, jouant avec ton pouvoir, Tu me rappeles à chaque instant que je suis à ta merci, ta chienne et cela m'excite. Tu alternes entre caresses et punitions, chaque geste savamment dosé pour intensifier mon désir et ma soumission.
Tu enfonces ton sexe en moi avec une force déterminée, chaque mouvement une affirmation de prendre possession. La sensation est intense. Mon corps répond à chaque geste, chaque poussée, se pliant à ta volonté. Tes mains explorent ma peau, me marquant de tes morsures possessives et de tes caresses brûlantes. Lorsque tu pénètres mes reins, je suis entièrement à Toi. Quatre....
D'un geste brutal tes mains s'emparent de mes cheveux, qui accentue mon plaisir. Ta main ferme sur ma nuque me tient en place,
La chaleur de la cire coule sur ma peau, pénètre mon esprit ajoute une dimension supplémentaire, chaque goutte est une caresse brûlante La douleur se mélange au plaisir m'emportant loi.
Cinq...Tu installes ta main entière en moi. Je me sens totalement possédée, chaque fibre de mon être vibrante de plaisir continu, Mon corps entier frémit sous ton contrôle, chaque caresse, chaque coup, une réaffirmation de notre lien.
En cette nuit, chaque mouvement, chaque murmure, raconte l'histoire de notre union intense et passionnée. Une histoire où la possession et la liberté se rejoignent, où chaque geste ferme devient une promesse silencieuse de dévotion et de désir partagés.
LifeisLife
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Je pars en séminaire comme tous les ans, cette fois, à Marrakech, pour une semaine. J'ai hâte d'y retrouver Isabelle ma collègue peu farouche avec qui je flirtais de façon assez poussée à chaque rencontre : réunion, congrès, formation… refusant d'aller plus loin, elle semble néanmoins très intéressée par une autre forme de relation. C'est comme ça qu'au retour du précédent séminaire, nous avons, dans l'avion qui nous a ramené, parlé de BDSM, se promettant d'approfondir le sujet jusqu'à notre prochaine rencontre. Nous avons dialogué par mail sur les différentes pratiques et elle a accepté d'essayer la domination soft, faite de contraintes, de frustrations et d'une forme d'humiliation ainsi que de preuves d'appartenance. Pas de supplice trop douloureux à part la fessée, pas de marque ailleurs que sur les parties dites intimes. J’ai été d'accord pour la laisser mener les séances et devenir le temps du séminaire son soumis, esclave de ses moindres désirs que je lui ai promis de réaliser sans contester quelque en soit la teneur.
On se retrouve à l’aéroport, on échange quelques banalités. Les autres collègues sont là aussi. Ce n’est qu’une fois dans l’avion que l’on peut échanger sur le secret qui nous lie désormais.
— Tu as apporté ce que je t’ai demandé ?
— Oui, ma belle, tout est dans la soute. J’ai eu très peur que le douanier ne bloque mon bagage. Mais non c’est passé.
— Les clés de la cage ?
— Les voilà.
— Les quatre, s’il te plait.
— Voilà, voilà.
Et je lui donne les 4 clés qui servent à condamner la cage de chasteté que j’ai apportée avec le gode ceinture, la règle, le martinet, les menottes et 2 plugs un petit et un plus gros.
— Dès que l’on a pris possession des chambres, on se retrouve dans la mienne avant que tu n’ailles dans la tienne, m’intime-t-elle.
— Bien madame.
Me voilà dans sa chambre avec mes bagages
— Donne-moi la cage.
Je fouille dans ma valise et en sors les différents objets de nos séances futures. S’emparant de la cage et du minuscule cadenas, elle dit :
— Baisse ton froc
— Mais on n’a pas le temps maintenant. Je dois aller poser ma valise dans ma chambre et on a rendez-vous en salle plénière dans moins de trente minutes.
— Baisse ton froc et mets la cage vite sinon pas la peine de compter sur moi dans la semaine.
Je ne me fais pas plus prier et j’exécute, non sans mal ce qu’elle demande. La cage est très courte, munie d’un plug d’urètre. Je force un peu, me fait mal au passage du plug et me pince la peau plusieurs fois en essayant de faire passer l’embout à cadenasser avec l’anneau qui enserre mes couilles.
— Ça y est ! fais vite !
Elle passe le cadenas et clic le referme, me voilà encagé.
— Dégage maintenant, on se retrouve dans le hall pour tes premières instructions
Je file à ma chambre, jette ma valise sur le lit et me précipite au lieu de rendez-vous. J’arrive un peu essoufflé mais comme d’habitude il y a bcp de retardataire et mon arrivée passe inaperçue. Je rejoins Isabelle qui m’a gardé une place à côté d’elle.
— Tiens dit-elle, en me donnant un petit sachet en papier sensé contenir une brioche.
Je regarde, à l’intérieur le petit plug me fait refermer précipitamment le paquet de peur que quelqu’un en voit le contenu.
— A la première occasion tu demandes à aller aux toilettes et tu t’enfiles le plug.
— Ok, tu ne perds pas de temps.
— On dit : « Bien madame » tu as oublié ? Cinquante coups de martinets pour ton impertinence.
Oups, elle prend son rôle très au sérieux j’ai intérêt à filer droit. La journée se poursuit avec les répartitions de salles et l’emploi du temps de la semaine…. J’ai bien sûr obéi et je me déplace avec un peu de difficulté. Le rendez-vous est pris dans sa chambre avant le repas du soir pour y subir ma punition.
La journée terminée, me voila donc dans sa chambre.
— Mets-toi à poil et penche-toi sur le lit jambes bien écartées
Les 1ers coups de martinets tombent sur mes fesses me faisant pousser de petits cris. Elle frappe de plus en plus fort. Elle s’excite toute seule. Je l’entends respirer de plus en plus fort. Manifestement, elle prend du plaisir à me châtier de la sorte. Je n’ose pas crier plus fort de peur que l’on nous entende à l’extérieur ou dans la chambre d’à côté. À peine le dernier coup asséné, elle m’ordonne d’une voix grave presque enrouée, preuve de son émoi.
— Lèche-moi !
Sa chatte est trempée, je m’agenouille pour la lécher. Je bande comme un fou mais la cage comprime ma bite m’ôtant toute possibilité de soulagement.
— Suce mon cul aussi !
Elle se retourne, écarte ses fesses de ses mains, offrant son cul à ma langue que j’emploie à lui lécher consciencieusement, l’enfonçant même au plus profond possible.
— Suce ! je veux que tu suces, pas que tu lèches.
Je me mets donc à sucer, un liquide âpre emplit ma bouche mais je n’ose pas me reculer et continue à aspirer son petit trou.
— Bien ça suffit ! Va te changer ! Je dois moi aussi m’habiller pour le diner. Le premier à table garde une place pour l’autre. À tout à l’heure.
— Mais je garde la cage ? et le plug ? je peux l’enlever ?
— Non, non, tu vas garder la cage. Et si tu te montres docile et obéissant, je te rendrais la clé avant de partir. Pour le plug, tu peux le garder aussi. Il faut que tu t’habitues à avoir un truc dans le cul. Je te prendrai au gode ceinture tous les soirs, alors reste bien ouvert c’est mieux.
— Mais si je dois aller aux toilettes ?
— Tu t’arranges comme tu veux du moment que lorsque je vérifie tu le portes ça me va. Sinon, c’est, punition !
Le repas se déroule comme prévu à ses côtés. Elle s’ingénie à faire des allusions au sexe. Elle parle de soumission avec les collègues, me caresse sous la table pour me faire bien sentir la cage. Ma bite me démange. La cage est de plus en plus difficile à supporter. Je me tortille sur mon siège. Je vais plusieurs fois aux toilettes pour essayer de me soulager… Mais rien n’y fait. J’ai beau mettre du froid en mouillant des serviettes en papier, j’ai tjrs envie de bander en partie à cause du plug et ça fait mal. Je décide d’enlever le plug. Je le remettrais avant qu’Isabelle s’en aperçoive. Cette salope continue, pendant toute la soirée qui s’éternise au bar, à me peloter, me glisse des trucs salaces à l’oreille, me fait regarder des gifs explicites de sodomie, de fellation, de fessées… et j’en passe dans le seul but de me maintenir en érection. J’ai eu le tort de lui expliquer que l’étroitesse de la cage me fait vraiment très mal quand je bande. Enfin la soirée se termine elle me chuchote à l’oreille :
— On va dans ma chambre.
— Je passe dans la mienne deux minutes et je te rejoins.
— Ok ! je viens avec toi.
Arrivés dans ma chambre, je prétexte une envie pressante d’uriner pour m’isoler dans les WC.
— Laisse la porte ouverte ! Je veux te voir pisser.
Je suis pris au piège je n’ai pas remis le plug et je m’en explique.
— Ça me gêne vraiment beaucoup, tu comprends ? »
— Oui, oui… j’ai compris que tu mérites une bonne punition pour avoir enfreint les règles. Que penses-tu de cinquante coups de règle sur tes jolies couilles et cinquante de martinet sur tes belles fesses.
Je ne peux qu’acquiescer en pensant que la prochaine fois, je ferais plus attention.
— Je dois quand même pisser, tu permets ?
— Je permets mais pisse là-dedans, dit-elle en me tendant le vase posé sur un petit guéridon. Ça t’apprendra à vouloir te foutre de moi. Et tu as oublié le « Bien madame » pour la peine, tu me feras cinquante empalements sur le gros plug. Allez, on y va. Prends le vase avec toi. Tu vas avoir très soif.
Je l’ai presque entièrement rempli de ma pisse.
La soirée que je pense terminée ne fait que commencer pour moi.
Une fois arrivés dans sa chambre, elle me fait mettre nu, me menotte les mains dans le dos, me fait mettre en position jambes écartées buste posé sur le lit, afin d’offrir mon cul au martinet. Après avoir reçu les 50 coups promis, elle m’a demandé de me retourner de rester bien droit toujours jambes écartées. Et j’ai reçu mes 50 coups de règle sur les couilles. Et je peux vous assurer qu’elle n’a pas fait semblant. Pour étouffer mes cris, elle m’a enfourné sa petite culotte dans la bouche. Entre les coups de martinets et de règle, j’ai dû boire plus de la moitié du vase. Ensuite, elle me remet dans la position du début m’écartant encore plus les jambes pour que ma rondelle soit à la hauteur du gode ceinture. Elle me besogne le cul pendant près de 45 minutes, entrant et sortant presque complétement à chaque saillie. J’ai dû boire le reste du contenu du vase tout en m’acquittant des 50 empalements sur mon plus gros plug.
— Ça ira pour aujourd’hui, dit-elle avec un grand sourire. Tu vas retourner dans ta chambre, avec le plug dans ton cul. Laisse-moi le vase. Je vais refaire le plein pour demain matin.
Elle m’enlève les menottes. Alors que je fais mine de me rhabiller, elle m’interrompt.
— Non, non ! Tu retournes à poil. À toi de faire en sorte que l’on ne te voie pas. Allez ouste ! Dehors !
Elle me pousse dans le couloir. Je regagne ma chambre la peur au ventre de rencontrer quelqu’un. Heureusement, je ne rencontre qu’un couple qui rentrait mais pas de ma société. Une fois rentré, je m’écroule sur le lit, épuisé par le traitement subi.
Le lendemain vers 8h00, on frappe à ma porte. C’est Isabelle toute fraiche et pomponnée de prêt, minijupe noire, chemisier blanc très cintré qui met sa poitrine bien en valeur. Moi, je ne suis pas encore prêt. Je finis de me préparer mais je suis encore en slip. Elle m’a rapporté mes habits et le vase de nouveau plein, cette fois de sa propre urine.
— Bois !
Je porte la coupe à ma bouche et avale une gorgée timidement.
— Tout ! allez bois tout d’un trait, sinon…
Je bois de longues rasades de ce liquide encore tiède avec quelques haut-le-cœur, boire de la pisse si tôt le matin n’est pas ragoûtant. Elle s’en aperçoit, le verdict tombe.
— Cent coups de règle et cent de martinets pour t’apprendre à apprécier mon nectar.
Toute la semaine s’est déroulée ainsi : le rituel des enculades, des fessées, des coups de règle, le port du plug tous les jours et même le gros que j’ai du garder les 2 derniers jours. Quelques variantes comme lui lécher le cul encore souillé dans les toilettes, madame ne voulant plus utiliser le papier, les excitations pour me faire bander dans ma cage.
Enfin nous voilà à l’aéroport. Je l’ai supplié toute la journée de me libérer mais elle attend le dernier moment pour le faire, me faisant flipper jusqu’au bout, c’est-à-dire juste avant de passer le contrôle des douanes avant l’embarquement. Je n’ai que le temps de foncer aux toilettes pour me libérer de la cage, ôter le gros plug de mon cul et cacher le tout dans ma valise. Ma queue se détend enfin et je bande tout le temps du voyage sans pouvoir me soulager. Je ne pourrais le faire que devant elle, dans les toilettes pour handicapés de l’aéroport, une fois arrivés en France.
— Allez, vas-y ! Sors ta queue. Donne-moi la règle. Ecarte bien les jambes. Remets le gros plug. Branle-toi, doucement. C’est moi qui commande la manœuvre.
Tous les 10 ou 15 va-et-vient au rythme qu’elle a décidé, c’est-à-dire très lentement, elle me frappe les couilles avec la règle. J’éjacule enfin au bout de 20 minutes. Elle sort des toilettes et me laisse continuer seul. Je me fais reluire une fois encore. Et je rentre jurant que plus jamais je ne me laisserais dominer comme ça.
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J’ai été toute contente de recevoir l’invitation de Georges. Nous faisions du tchat sur le site bdsm depuis quelque temps déjà en échangeant sans tabou des confidences sur nos fantasmes érotiques les plus secrets. Il connaissait mes sombres désirs de soumise exhibitionniste et je n’ignorais rien de ses penchants dominateurs.
L’invitation était pour une soirée mondaine sur le thème de la Rome antique. Georges me prévint qu’il y aurait une invitée spéciale et que j’apprécierais le spectacle.
Il n’avait jamais voulu me donner son adresse, mais cette fois, elle était sur l’invitation et j’ai constaté avec plaisir que ce n’était qu’à une quinzaine de kilomètre de mon domicile. Dressing code de style romain et heure de début assez tardive, 22 heures.
J’ai choisi une toge en tissu soyeux, d’un blanc virginal, sans manches, drapée autour de moi et simplement attachée sur l’épaule. Une cordelière autour de la taille, des escarpins aux talons vertigineux, un soutien-gorge ? J’hésite, les Romaines n’en portaient sans doute pas. Donc, rien au-dessus ; à mon âge, mes seins, bien qu’opulents, tiennent encore bien. Et en-dessous ? Je me veux audacieuse, rien non plus, ma culotte restera à la maison.
A 22h15, je gare ma voiture au milieu d’une dizaine d’autres déjà sur place, m’inquiétant d’être en retard, et je sonne à la porte. C’est Georges qui vient ouvrir, et je vois qu’il est satisfait de mon aspect et de ma tenue. Heureux de faire ta connaissance en chair et en os, me dit-il, tu es parfaite, et il m’entraîne dans la pièce voisine.
Et là, brusquement, quelqu’un me saisit les deux bras par derrière, des menottes claquent autour de mes poignets, un bandeau me tombe sur les yeux, me voilà aveuglée, affolée, attachée sans défense, tandis qu’on m’écarte les mâchoires pour y introduire un anneau qui me bâillonne la bouche ouverte et qu’on me fixe une laisse de chien autour du cou. Tout s’est passé en quelques secondes sans que je trouve la possibilité de me défendre. La laisse se tend et me traîne vers ce que je devine être le salon.
Je perçois un brouhaha d’excitation lorsque je fais mon apparition. Georges m’a trompée sur l’heure du rendez-vous et toutes ses amies et ses amis étaient déjà présents depuis au moins une heure, buvant et s’amusant en attendant le spectacle annoncé. A ma grande terreur, j’ai compris que c’est moi qui en serais la vedette involontaire.
Un bourdonnement de voix salue mon apparition, accompagné de rires et de moqueries pour ma naïveté. Je ne vois rien, mais je devine une dizaine de personnes échauffées et prêtes à jouir de mon humiliation publique. Georges me fait avancer et monter sur une petite estrade. ‘Pas de soirée romaine sans son marché aux esclaves’ déclare-t-il. ‘Voici l’offre de ce soir. Qui la veut ? Je vous montre d’abord la marchandise’. Ce disant, il défait le ruban qui retenait la tunique sur mon épaule. Elle glisse jusqu’à mes pieds, révélant toute ma nudité à la grande joie des invités. ‘Elle se promène à poil dans les rues, s’écria-t-il, cette soi-disant bourgeoise est une salope dévergondée’ et, me forçant à écarter les jambes, il me donne la honte suprême d’être exposée grande ouverte sans pouvoir rien cacher. Très vite, je sens des mains commencer à tâter mes endroits les plus sensibles, mais Georges intervient brusquement : ‘Elle m’appartient encore. Si vous voulez en profiter, il faudra la gagner à la loterie’. ‘Nous allons faire cela comme au poker. Je vais distribuer 5 cartes à chacun et celui ou celle qui aura la plus belle main emportera la mise’. Dans un brouhaha général, je les entends comparer leurs combinaisons jusqu’à ce qu’une voix féminine proclame sa victoire avec un beau full de rois par les dames. Aussitôt elle prend possession de ma laisse et me traîne derrière elle dans toute la salle en laissant les spectateurs me palper les seins, me glisser une main indiscrète dans l’entrejambe, me claquer les fesses et les cuisses, tout en riant de mes tentatives aveugles de me protéger malgré mes mains toujours attachées. J’ai honte, je voudrais disparaître, la sueur me perle sur tout le corps.
‘Après cette promenade, que voulez-vous comme autre divertissement pour cette soirée romaine ?’ demande ma nouvelle maîtresse. Si vous êtes d’accord, je vous propose quelque chose bien spécifique à cette civilisation. On va la faire participer à une petite crucifixion. Est-ce que cela-vous convient ? Un fracas d’acclamations me fit comprendre avec beaucoup d’appréhension que la soirée serait mouvementée pour moi. Tout était déjà prêt, car très vite, deux cordes descendirent de deux anneaux scellés au plafond, à 60 centimètres l’un de l’autre. Prestement, les menottes me furent enlevées pour être remplacées par deux forts bracelets de cuir, doublés de fourrure, auxquels les cordes furent fixées. Au signal de ma maîtresse, deux spectateurs se mirent à tirer chacun sur une corde, me forçant à lever les bras en forme de V et à me présenter, entièrement offerte, les seins dardés par la position et les tétons saillants par l’excitation qui commençait à m’envahir.
Mes pieds allaient quitter le sol quand ils cessèrent enfin de tirer. Je restai ainsi sur la pointe des pieds, respirant à petits coups à cause du bâillon qui me laissait la bouche béante. Me tirant la tête en arrière, ma maîtresse s’amusa à y verser lentement un grand verre de vin, m’obligeant à déglutir bruyamment pour ne pas m’étouffer.
Maintenant qu’elle a bien bu, on va passer aux choses sérieuses, la mise en croix, s’écria-t-elle. Deux autres bracelets furent fixés à mes chevilles et deux autres cordes vinrent s’y attacher. Ma jambe droite fut soulevée la première, jusqu’à ce qu’elle quitte le sol d’une vingtaine de centimètres. Soutenue uniquement par les bras et en équilibre sur mes orteils gauches, je n’en menais pas large. Ils me laissèrent ainsi quelques minutes puis, malgré mes cris étranglés, ils soulevèrent semblablement l’autre jambe, me laissant suspendue par les poignets, dans la parfaite situation d’une crucifiée.
Haletante, je me débattais sans espoir dans mes liens, au milieu des rires et des quolibets de l’assemblée, ravie de mes efforts infructueux pour me libérer.
J’ai vite compris pourquoi ils avaient choisi cette sorte de crucifixion pour se divertir : il est impossible à la victime de rester immobile plus que quelques minutes. Les bras étendus, l’air vient à manquer aux poumons et la crucifiée doit pousser sur ses jambes pour se soulever et respirer. Mais il est impossible de conserver les jambes raidies pendant longtemps et le corps s’affaisse, suspendu à nouveau par les bras. Le cycle reprend, à la grande joie des spectateurs qui jouissent de la détresse de la suppliciée. Dix fois, vingt fois, je régalai mes bourreaux de mes efforts et de mes cris, de plus en plus suppliants mais sans autres résultats que des insultes et des moqueries.
Finalement, mes cuisses refusèrent tout service et je restai douloureusement suspendue par les poignets, pantelante, des sanglots me soulevant la poitrine, avant qu’on me détache enfin.
Georges vint m’embrasser et, me serrant dans ses bras, il me promit que je serais encore invitée chez lui, mais cette fois parmi les convives, pour assister au baptême d’une nouvelle postulante aussi naïve que je l’avais été.
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Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme).
Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet.
Partie 1: Un sofa
Partie 2: Grande table en bois
Partie 3: Liens d'attache
Partie 4 : Un set de godes
Vendredi soir !
Enfin le week-end et un week-end qui s'annonce spécial pour toi.
Tu es à quatre pattes à l'entrée de notre pièce.
Ton collier autour de ton cou. Laisse attachée.
Lingerie noire.
Mais cette fois, tu ne rentreras pas comme d'habiture.
Tu ne rentreras pas seule pour venir me retrouver, comme la parfaite chienne soumise que tu es en train de devenir, chienne qui désire tout ce qui va lui arriver.
Cette fois, je t'ai bandé les yeux et je tiens la laisse.
Je te force à marcher derrière moi. Suffisamment vite pour que ça soit inconfortable pour toi.
On s'arrête.
Ne bouge plus !
Je t'enlève ta laisse.
je t'ordonne d'avancer de 30 centimètres.
Et je donne le signal en faisant résonner sur ton cul une immense claque.
- Lève bien les mains et les genoux en avançant
- C'est bon. Immobile !
J'enlève ton bandeau et tu t'aperçois que tu es à l'intérieur d'une belle cage en acier. Une cage plus longue que haute qui t'oblige à te tenir couchée ou assise, la seconde option étant beaucoup moins confortable.
La cage vient avec beaucoup d'options que tu vas découvrir tout ce week-end.
Première surprise, l'avant de la cage s'ouvre pour que tu puisses passer la tête et se referme pour la bloquer à n'importe quelle hauteur.
Le haut de la cage s'entrouvre et je peux attraper par les cheveux, te faire avancer de force et coincer ta tête tout en bas de la cage, front collé au sol.
Je place une barre en travers de la cage pour maintenir ton cul en hauteur, offert.
La position est aussi humiliante qu'elle semble inconfortable.
Tu ne peux rien voir.
- ça va être un week-end particulier. Il n'y aura pas un nouveau jouet mais un chaque session si je veux. Et surtout, surtout, tu vas rester enfermé tout le week-end. Et tu devras supplier mais surtout payer pour tout ce dont tu pourrais avoir besoin. La nourriture, tu devras la payer. L'eau aussi bien sûr. Un esclave doit gagner tout ce dont elle a besoin. L'accès aux toilettes. Evidemment que ça sera très cher. À tout à l'heure. Je te laisse bien réfléchir à ce que tu vas devoir subir, penser à qui tu es. Mon esclave mais aussi un simple objet pour mon plaisir. Dont je peux disposer à ma guise. Je vais te laisser quelque temps mais avant laisse moi prendre quelques photos pour les poster sur internet. Je veux que tout le monde sache quelle salope tu es !
Et pendant que je te dis ça, je me rapproche par derrière toi et je vérifie ce que je sais déjà. Tu es complètement trempée.
Le week-end s'annonce sous les meilleurs auspices.
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Session musique blanche (avec masque oculaire hermétique, entraves et bâillon).
Voici quelques mots recueillis lors d'une conversation avec Sisyphe après la séquence :
Réglage du volume: si le sujet soumis n'entend aucun bruit une fois le volume réglé, il s'avère que certains bruits émis sur une fréquence différente sont perçus ou entendus(exemple : bruits d'accessoires métalliques) Impressions : pour une session qui dure, le sujet soumis s'habitue rapidement au bruit blanc et découvre au fur et à mesure les accessoires choisis la personne Dom'. Le sujet soumis ne perçoit pas les temps de latence imposés. Le fait d'être isolé de l'extérieur rend la sensation nouvelle et savoureuse. L'effet de surprise est amplifié.
Pour ma part, en tant que Dom', je rajouterais que l'absence de contact et d'échanges avec mon sujet soumis peut me créer un certain manque. J'ai donc pratiqué un peu d'électro après afin de profiter d'un moment propice à l'échange, à l'expression de ressentis.
Suggestion de Sisyphe : pour l'avoir vécu, je trouve préférable en matière de sons imposés au sujet soumis de choisir une bande audio qui interpelle, malmène le mental, titille les neurones. Pour cela la musique moderne expérimentale, entre autres, sollicite l'attention du sujet soumis au même titre que les impacts et les agressions de la peau. Le sujet soumis n'arrive plus à se concentrer sur l'audio et le toucher. Et ce de matière permanente. Ce qui reste difficilement supportable.
Matériels utilisés : instruments d'impacts (paddle, martinet, cravaches et badine), ongles, roulette de Wartemberg, couteau.
#photoperso Sisyphe_44
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"Debout, dans sa fraîcheur pareille à celle des anglo-saxonnes, elle considérait avec complaisance cet être gentil qui semblait innocent comme elle. Car elle ne soupçonnait pas ce qu’il peut y avoir dans l’âme d’un homme qui regarde une femme." Onze recueils de poésie, pas moins de quarante sept romans et nouvelles, de très nombreuses critiques littéraires et artistiques, trois essais, cinq biographies, quatre récits de voyage, une autobiographie, deux pièces de théâtre, de multiples manuscrits, des dessins et des tableaux inédits, des sculptures inspirées, des partitions de musique, c'est l'œuvre prolifique de Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), artiste multiforme aux dons multiples, d'une curiosité insatiable, d'une capacité de travail impressionnante et d'une imagination jamais tarie tout au long de sa vie. Elle fut avec Anna de Noailles, René Vivien, et Gérard d'Houville une des figures phare du romantisme féminin, ancrant sa création dans sa Normandie natale, sur le port de sa ville natale, Honfleur. Témoin de la Belle Époque puis des Années folles, mais éloignée intellectuellement des déchirements amoureux alimentant les sombres commérages du Paris-Lesbos où des lesbiennes fin-de-siècle sacrifiaient à Sappho au sein de leurs demeures en compagnie de courtisanes ou d’artistes, émancipées socialement et sexuellement grâce à leur profession. Rappelons qu’il aura fallu attendre le tout début du XXème siècle pour assister à l’essor créateur des femmes en littérature comme en poésie. Nombre de ces poètes, de ces romancières de cette époque sont aujourd’hui, Colette à part, méjugées et le plus souvent oubliées. Elles occupent pourtant une place dans l’histoire de la littérature. Elles illustrent parfaitement la condition féminine à une période où le rôle de la femme est en pleine mutation. Lucie Delarue-Mardrus participa de façon singulière, avec son génie créatif et son œuvre protéiforme à ouvrir la voie à plusieurs générations de femmes.
"Elle ignorait que le désir est un chasseur sans pitié. Elle ne savait pas qu’il y a de la lutte dans l’amour et de l’assassinat dans la possession, qu’il y a d’un côté l’attaque et de l’autre la défense, et que l’homme, plus cruel que toute autre bête, est agité dans sa jeunesse par la sourde envie de terrasser la femme comme un adversaire plus faible." Lucie Delarue-Mardrus fut assurément la plus humaine et la plus sincère de toutes ses consœurs. "Une rare élégance, un corps blanc et lisse comme une amande, une nuque magnifique, des petits seins harmonieux, et des étroites hanches d’androgyne aux ravissants pieds fardés", disait son amie, la romancière Myriam Harry. Pour Renée Vivien "ses yeux étaient pleins des ténèbres orientales." Émilie de Villers n’était pas moins élogieuse: " grande, svelte, belle, les traits réguliers, une lumière intense éclaire son visage." On ne les compte pas, tant ils sont nombreux, celles et ceux qui succombèrent sous l’effet du charme de la "Princesse Amande", comme l’avait baptisé son mari Joseph-Charles Mardrus, l’éminent traducteur des "Mille et Une nuits", de Robert de Montesquiou à Sarah Bernhardt, en passant par Gabriel d’Annunzio, Edmond Rostand ou Natalie Clifford Barney. Pour Rodin, Lucie était "l’Aurige couronné de nattes." Il rêvait de sculpter son corps "aux jambes apolloniennes d’Hermaphrodite." Pour Henri de Régnier, poète honfleurais et figure du symbolisme, elle était "la panthère noire", pour Rostand "sa Princesse lointaine", sa Duchesse de Normandie."
"Marie s’égaie encore, puis elle s’étonne et veut se redresser. Un bras impérieux la recouche. Le cœur de Marie bat avec tant de violence qu’elle peut à peine crier. Une révélation foudroyante lui apprend tout du drame de l’amour. Elle comprend que l’homme est un animal comme les autres, et que son gentil amoureux va la couvrir comme elle a vu les taureaux couvrir les vaches dans les prés de son enfance. Une terreur immense l’a saisi toute entière." Éprise d’absolu, en butte aux déboires sentimentaux qui lui valurent ses amours saphiques, elle fut avant tout une éternelle adolescente, toujours prête à vivre ses passions avec ferveur. Son plus célèbre, et certainement meilleur roman, fut "L’Ex-Voto" (1922), un portrait charnel et hors-norme de Honfleur. L’auteur y chante, la cité-reine de l’estuaire comme personne n’avait réussi à le faire. Cadette de six filles, Lucie Delarue est née le trois novembre 1874. Son père, avocat inscrit au barreau de Paris, aimant mais volage, était souvent absent et partageait sa vie entre son appartement parisien aux allures de garçonnière et la maison familiale à Honfleur. Ses fréquentes incartades indignant sa mère, entraînaient des tensions permanentes dans le foyer. Malgré cela, Lucie semble avoir vécu une enfance choyée et insouciante. Elle grandit entre une gouvernante anglaise qui lui apprit très tôt l’anglais et le solfège, et une mère attentive mais distante. Si cette rigueur que l’on retrouve chez ses deux parents était de mise dans leur milieu social, elle ne la fit pas trop souffrir. Lucie Delarue-Mardrus fit revivre cette figure paternelle volontiers présentée comme distante ainsi qu’une partie de son enfance dans "Le Roman de six petites filles" (1909), loin du portrait idéalisé que brossa Colette de sa mère dans "Sido."
"Elle veut se débattre. Une épaule lourde et vêtue lui écrase la figure. Marie, étouffée, malmenée, annihilée par l’épouvante, jette tout à coup un cri plus martyrisé, plus indigné, plus terrifié que les autres. Des pleurs jaillissent de ses yeux, tout son corps se tend, s’arc-boute pour protester." En 1880, la famille Delarue s’installa dans une vaste demeure à Saint-Germain-en-Laye. La scolarité de Lucie fut si laborieuse que ses sœurs la surnommèrent "Simplicie de Gros-Sot." De son propre aveu, elle était dernière en tout sauf en français. Sa mère elle-même semble d’ailleurs avoir été convaincue qu’elle était "simple." Comment ne pas rapprocher son enfance de celle de personnages également déconsidérés par leur entourage ? Ainsi "Anatole" (1930), une petite fille qui est méprisée par ses tantes alors qu’elle possède une voix superbe, "Un Cancre" (1914) ou encore "La Petite fille comme ça" (1927) qu’est Roxane, fille de comédiens ridiculisée par ses camarades puis confiée à une lointaine parente. Cet isolement et cette incompréhension de la part de sa famille l’amenèrent à tenir, au moment de sa communion, un journal intime d’abord, exercice d’ailleurs préconisé par l’Église puis à écrire un roman inachevé. La réalité ne cessa de s’immiscer dans l’univers jusque-là préservé de Lucie Delarue. C’est à cette époque qu’elle découvrit "l’affreuse animalité de l’homme" et qu’elle vit ses sœurs aînées, Alice et Marguerite se fiancer, se marier puis affronter des grossesses.
"Le garçon est muet, implacable, haletant. Marie, maintenant, pousse des sanglots de rage impuissante. Et, soudain, se mêle à sa clameur bâillonnée celle plus courte, plus saccadée, de son agresseur. Marie se tait presque pour l’écouter. Une nouvelle stupeur la terrasse. Va-t-elle devenir folle de tout cela ?" En 1886, la famille Delarue quitta Saint-Germain-en-Laye pour Paris. Lucie approcha alors le théâtre et fit connaissance de Sarah Bernhardt. Elle songea un moment à devenir comédienne. En 1892, Lucie et sa sœur Georgina entrèrent à l’institut normal catholique pour y préparer leur brevet qu’elles obtinrent. Ces années à l’Institut, parmi les plus belles de son enfance, sont évoquées dans "Le Pain blanc"(1923). La jeune Élise y est pensionnaire, quelque peu oubliée de son père médecin. À la fin de sa scolarité, Lucie fit ses débuts dans le monde, fréquenta les soirées organisées par ses sœurs. Quelques flirts s’ébauchèrent, le baiser donné par un soupirant musicien la laissa froide et désillusionnée. Seul celui qu’elle échangea avec l’amie de sa sœur Charlotte l’enflamma. Elle se jeta alors dans l’écriture et composa des poèmes. Elle fut reçue par François Coppée à qui elle avait soumis ses poèmes. L'académicien empreint de l'esprit misogyne de l'époque lui conseilla doctement de se consacrer à des tâches plus féminines. Ce qui poussa davantage la jeune fille à vouloir se faire un nom dans le milieu littéraire. Elle publia sous un pseudonyme ses premiers poèmes dans "Le Gaulois."
"Brusquement, l’étreinte a cessé. Le garçon s’est tu. L’étau desserré désemprisonne Marie, renversée dans le désordre des jupons saccagés. Le couchant est enfin mort au bout du pré. La nuit règne seule sur les foins, avec toutes ses étoiles multipliées. Le garçon s’est relevé dans l’ombre." C'est grâce à ces publications qu'elle rencontre son futur mari, le docteur Joseph-Charles Mardrus, orientaliste, traducteur des "Contes des Mille et Une Nuits." Ses parents ayant refusé la demande en mariage de Philippe Pétain. Le mariage, le cinq juin 1900, ouvre quatorze années de célébrité, de création et de voyages. Lucie publie des recueils, "Occident","Ferveur", "Horizons", "La Figure de proue" et "Par vents et Marées." Elle devient célèbre à Paris, se montre dans des soirées mondaines et voyage énormément. Elle connaît le succès. Elle découvre, grâce à son époux, l'Afrique du Nord, l'Asie mineure et l'Italie. Elle publie des reportages photographiques et des récits de voyage. Le monde littéraire parisien la fête et réclame des contes et des articles. Elle écrit une pièce de théâtre "Sappho désespérée" qu'elle joue, puis des romans à partir de 1908 ("Marie fille-mère"). Elle fait de nombreuses rencontres, notamment André Gide, Renée Vivien, Evelina Palmer et vit une brève passion avec Natalie Barney. Son mari lui offre le "Pavillon de la Reine" à Honfleur. Leur vie s'organise entre la Normandie, Paris et leurs voyages. Elle pose pour des photographes, des sculpteurs, des peintres, devient membre du jury Femina et donne des conférences. En 1902, elle fait la connaissance de Renée Vivien avec qui elle sympathise, et de la romancière, Myriam Harry, première lauréate du prix Femina, également passionnée par l'Orient.
"Marie, d’un geste vaincu, rabaissa sa robe sur son corps blessé. Une douleur profonde continuait à mortifier son être intime. Elle appela faiblement, d’une voix coupée de spasmes. Personne ne lui répondit. Le garçon avait fui." C’est en publiant son premier roman qu’elle renoue avec l’écriture. "Marie fille-mère" (1908) déçoit la critique et le public qui s’attendaient à des souvenirs orientaux. Ceux-ci servent pour camper le décor de "La Monnaie de singe" (1912). Aux lecteurs curieux de détails intimes, elle offre "Le Roman de six petites filles" (1909) avant de partir en Turquie, mandatée par "Le Journal" pour mener une enquête sur les harems. Mais une série d'épreuves douloureuses brise cette période exaltante. La relation avec Natalie Barney s'étiole. Joseph-Charles Mardrus supporte de moins en moins d'être dans l'ombre de son épouse, encore moins ses liaisons. Il s'éloigne de Lucie et demande alors le divorce. Leur union sera définitivement dissoute en 1923. Lucie a déjà perdu son père en 1910, mais le décès de sa mère en 1917 va l'abattre, en pleine guerre. Elle est alors infirmière à l'hôpital de Honfleur depuis la déclaration de guerre. Elle doit vivre de sa plume. Une période de crise et d'inquiétude caractérise ses années. Valentine Ovize dite "Chattie" l'aide à surmonter ses difficultés. Lucie l'emmène partout avec elle, au gré de ses conférences de 1917 à 1920. Fidèle à ses habitudes, elle s'étourdie de travail, en apprenant le violon, en dessinant des aquarelles, en réalisant des sculptures sur bougie. Elle fabrique des poupées de cire, s’essaie à la peinture à l’huile, et participe enfin au championnat de France d'échecs féminin en 1927.
"Elle ne savait pas comme elle était seule au monde. Parfois, simplement, elle le sentait. Et sa tristesse, alors, était immédiate, impérieuse et sans espoir, car les enfants ne pensent presque jamais à l'avenir. N'ont ils pas raison ? L'enfance terminée, c'est une autre vie qui commence pour eux, presque sans rapport avec la première". Elle a la douleur de perdre sa sœur Georgina, et se sépare de "Chattie", trop jalouse de Germaine de Castro. Sous le charme de cette chanteuse lyrique, elle n'a de cesse de promouvoir la carrière de sa nouvelle maîtresse au détriment de la sienne. En 1935, Lucie a soixante-et-un ans, elle se consacre corps et âme à la réussite de Germaine, l'accompagne au piano lors de ses récitals, lui écrit des chansons, et se sent exploitée. Les difficultés financières s'aggravent. L'obtention jugée scandaleuse du prix Renée Vivien, habituellement décernée à une jeune poétesse, ne suffit pas à régler ses dettes. Elle s'installe en 1937 à Château-Gontier en Mayenne. L'écriture et la parution en 1936 de "Mes Mémoires" a marqué un tournant dans sa vie. Elle est presque dans la misère, isolée et malade. C'est à nouveau la guerre. Elle doit vendre sa maison. Sa sœur Charlotte meurt. Elle liquide tous ses meubles et va loger chez Germaine. Elle continue pourtant d’écrire, elle apprend le latin et l’arabe. Plus aucun journal ne sollicitant sa collaboration, elle se retrouve au chômage. Elle maigrit et prend froid. Elle meurt le vingt-six avril 1945, à l'âge de soixante-dix ans. Elle est inhumée au cimetière Sainte-Catherine de Honfleur. Toute sa vie, elle eut ce grand bonheur d'apprendre ou de créer, sans relâche, avec une ardeur conquérante.
L'odeur de mon pays était dans une pomme. Je l'ai mordue les yeux fermés. Pour me croire debout dans un herbage vert. L'herbe haute sentait le soleil et la mer, L'ombre des peupliers y allongeaient des raies. Et j'entendais le bruit des oiseaux, plein les haies, se mêler au retour des vagues de midi ". De nombreuses femmes écrivains sont complètement passées dans l’oubli, ou leurs ouvrages sont devenus introuvables. On se rappelle certaines femmes non parce que leurs œuvres étaient célèbres, mais parce que, sur le plan mondain, elles étaient des célébrités. Lucie Delarue-Mardrus est connue non pour son œuvre, mais pour sa vie mouvementée, et encore, lorsqu’elle se trouve citée, c’est souvent en raison de sa vie mondaine auprès de son mari, le docteur J.-C. Mardrus ou en raison de sa brève relation avec la célébrité américaine Natalie Clifford Barney. Elle nous laisse une œuvre toujours mue par la passion mais irrégulière. Elle était la première à en être consciente: "Il faut bien que je vive en prose, puisque je dois gagner mon pain. Je n’aurai pas toujours dépeint ce que j’avais vu de la rose." Le style a pu vieillir, restent l’émotion et le pouvoir certain du vrai. L’enfance, la terre normande, l’univers marin, la célébration de la beauté, les mythes orientaux, la mort, l'amitié, l’amour, et la condition féminine. Malgré un trompeur déséquilibre au sein de son imposante production, ce n’est pas la prose, mais la poésie qui caractérise le mieux l'artiste complet qui déclarait: "Je ne suis et ne fus qu’un poète. Mes vers sont restés presque dans l’ombre" regrette-t-elle dans ses Mémoires, "et c’était dans mes vers que je donnais vraiment mon âme. Car ma poésie seule m’explique et me justifie". Plus que dans sa versification somme toute classique, c’est dans sa prose romanesque que l’on goûte son souffle poétique.
Bibliographie et références:
- Christine Planté, "Femmes poètes du XIX ème siècle"
- André Albert-Sorel, "Lucie Delarue-Mardrus"
- Francis de Miomandre, "Lucie Delarue-Mardrus"
- Edmond Spalikowski, "Honfleur et Lucie Delarue-Mardrus"
- André Albert-Sorel, "Lucie Delarue-Mardrus"
- Samuel Minne, "Leurs amours "
- Denise Rémon, "Lucie Delarue-Mardrus"
- Jean Chalon, "Portrait de l'artiste"
- Suzanne Rodriguez, "Lucie Delarue-Mardrus"
- Françoise Werner, "Romaine Brooks"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Sentir l'étirement, le pincement, la pression..
Du léger picotement, à la douleur stridente..
De la respiration haletante, à la retenue de ne pouvoir hurler..
Jamais plaisir plus grand ne m'a permis de me sentir aussi bien, possédée par la vie qui m'étreint.
Calomniés par l'effleurement des caresses des hommes, évoquant en eux ma douceur, et honorer un idéal de noblesse qui les incombe..
Ces mamelons, ne sont auréolés que par la disgrace d'être triturés et malmenés.
Me sentant frustrée d'être à chaque instant responsable de veiller sur eux,
seules mes pinces, mes ongles, et la douce vision horrifique des poids lourdement portés par des inconnues sur internet, instiguent encore en moi un sentiment de réconfort..
Face à l'incompréhension d'une femme qui n'obtient pas ce qu'elle a envie et besoin.
En soi : Pas grand chose.
Un quotidien qui tourne à l'obsession, de s'infliger une punition à s'exploiter soi-même,
Et ne prétendre qu'à l'espoir qu'ils servent sans ménagement les pulsions d'un mâle, aiguisés par ses instincts apte à les utiliser naturellement.
Une ferme prise en main de ma poitrine, compressée à l'extrême, voulant sentir mes tétons se tordent, se contorsionner, devenir vulnérables.. sous l'exercice de doigts habiles et sévères.
Contraindre ce barrage, et le soumettre à la pression de pouvoir enfin céder..
Dans un geyser hors de contrôle, jaillissant de mes paupières gonflées, honteuse d'obscénités et de redevabilité,
de pouvoir libérer dans des spasmes grotesques et inarrêtables, ce canal onctueux et généreux d'entre mes jambes.
M'arracher une complainte lancinante, où la douleur et le plaisir ne font plus qu'un,
et où je ne m'appartiens plus.
La suite à vivre sous mon appartenance,
ChatMOnYou.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.
https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1)
https://www.bdsm.fr/blog/9393/Esclave-Domestique-:-3-R%C3%A9veils-ordinaires -> Esclave Domestique : 3 Réveils ordinaires.
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"Pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes, la vie doucement coule. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré. La nuit est veloutée et tendre, telle une rose. Viens, donne-moi tes mains, mon cœur bat, il est tard et à travers mon sang, vaque la nuit ultime qui va et vient, sans bornes, et sans fin, comme une mer. Et puisque tu m'as tant aimée, cueille donc la joie suprême de ton jour, et donne-moi cet or que nul nuage ne trouble". Lors de son discours du vingt novembre 2003, pour l’acceptation du prix Nobel de littérature, Elfriede Jelinek fit un vibrant hommage à Else: "Écolière, j’ai adoré la stature extravagante, exotique et bariolée d’Else Lasker-Schüler. Je voulais à tout prix écrire des poèmes comme elle, même si je n’en ai point écrit, elle m’aura beaucoup marqué". Démente ou extralucide, Else Lasker-Schüler (1869-1945) aura enflammé son siècle, et aura été le porte-parole de l’expressionnisme allemand. Gottfried Benn, amant puis ennemi car rallié au nazisme, dira d’elle, "ce fut la plus grande poétesse lyrique que l’Allemagne est jamais eue". Karl Kraus, l’avait désigné comme "la plus forte et la plus impénétrable force lyrique en Allemagne". Ceci pour situer l’immense Else. Elle était maigre et ses yeux étaient immensément tendus vers vous. Une force terrible émanait de sa personne. Else Lasker-Schüler envoûte ou fait jaillir la haine par sa vie provocante. Elle mendiera une partie de sa vie pour se nourrir, elle fera exploser les valeurs bourgeoises et la forme poétique. Peintre, poète, meneuse ardente des causes intellectuelles, amante passionnée, elle reste une comète foudroyante passée dans notre ciel. Nous n’en avons pas encore pris toute la mesure immense. Le début du siècle à Berlin, c’est elle qui l’a façonnée. Ses amis qu’elle vit souvent mourir, Georg Trakl, Franz Werfel ou Franz Marc, bien d’autres encore sont le bord de sa route. Une première génération se fit décimer pendant la première guerre mondiale, une deuxième par le nazisme. Else vit tout cela. Perte et absence, exil et projections bibliques feront le fondement de son œuvre. "Une Sapho qui aura traversé de part en part le monde" dira d’elle Paul Hille son ami le plus proche. Ce nouvel ange bleu sera la madone des cafés littéraires et tous les hommes devinrent des professeurs "Unrat". Elle sera à jamais le prince de Thèbes ou une femme prise dans le tragique entre Berlin et Jérusalem. Sa terre d'exil sera sa terre de renaissance.
"Le printemps nous contemple de sa lumineuse majesté. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Du lointain pays de la nuit, des harmonies se pressent, s'enflent. Je fais le pas. Je serai la vie, vie blottie contre vie. Quand au dessus de moi des astres édéniques berceront leurs premiers humains. Tes yeux se posent sur les miens, jamais ma vie n’eut tant de chaînes". Else était tout entière dans ses jeux de rôle, elle se faisait appeler le jaguar ou "le prince de Thèbes" et baptisait tout son entourage de nouveaux noms. Franz Marc était le "Cavalier bleu", Karl Kraus, "le Dalaï-Lama", Gottfried Benn, "Giselheer le Barbare", Georg Trakl était "le cavalier en or", Franz Werfel "le prince de Prague", Peter Hille, "Saint-Pierre", et Oskar Kokoschka, "le troubadour ou le géant". D’autres encore se firent totémiser de ces noms étranges venus d’autres planètes. Ses amis furent foison, parfois aussi amants, le plus souvent égaux et amis: Gottfried Ben, Georg Grosz, Karl Krauss, Murnau, Trakl, Werfel, Marc, Peter Hille, Kokoschka, Richard Dehmel, Alfred Döblin, Tristan Tzara, Gropius, Walter Benjamin, Martin Buber, mais la liste est longue, tant était foisonnante cette ville de Berlin sous son versant bohème, avec tous ces cafés où l’on refaisait l’art et le monde. Elle se promenait dans les rues de Berlin accoutrée en Prince de Thèbes. Elle a dit "si j’avais été un homme, j’aurais été homosexuel", car elle allait creuser la part féminine de ses amants au tréfonds d’eux-mêmes. Elle restera une pure hétérosexuelle, bien complexe toutefois avec son côté dominateur et homme. Là, à Berlin, se sont constitués alors les mouvements picturaux essentiels, der "Brücke" (1905-1913) et des "Blauen Reiter" (1911), l’expressionnisme, et le Bauhaus (1919), le mouvement Dada venant de Suisse avec Tzara (1918), et ce que l’on a désigné comme les "Berliner Secessionisten". Des peintres comme Oskar Kokoschka, Emil Nolde, Ludwig Meidner, August Macke, Paul Klee, Franz Emil Marc, Ernst Ludwig Kirchner, Karl Schmidt-Rottluff, Wassily Kandinsky, ont fait alors revivre les couleurs de la peinture et changer le cours de l’art. Ils figureront tous sur la liste des artistes dégénérés dressés par le nazisme. L'art contre les armes.
"Vois-tu mon amour, ma vie se perdre dans tes yeux. Jamais ne fut si profondément en toi, si profondément désarmée. Et parmi tes rêves ombreux mon cœur d’anémone boit le vent aux heures nocturnes, Et je chemine en fleurissant par les jardins paisibles de ta solitude". Cette poursuite du monde de l’invisible, du monde magique derrière le réel, l’intrusion des bêtes métaphysiques, la découverte réelle de l’âme humaine, avaient trouvé en Else sa théoricienne car cela, elle l’avait déjà intégré dans ses textes. Cette parole de Paul Klee résume la philosophie des mouvements: "L’art ne doit pas reproduire le visible, mais rendre visible l’invisible". Croqueuse sincère d’hommes, elle jouait d’eux et d’elle, et tombait pourtant amoureuse à chaque fois. Et elle écrivait des poèmes pour eux tous. Elle rayonnait alors auprès d’eux, tant l’immensité de ses dons, sa passion ardente, étaient éclatants. Elle sera donc la figure de proue de l’avant-garde de ce Berlin du début du vingtième siècle, avec sa bohème, ses cafés bohèmes où l’on réinventait le monde à venir. Ce ne fut pas le monde lumineux de Franz Marc ni le monde énigmatique des expressionnistes qui advint, ce fut la peste brune de Hitler. Elle l’avait pressentie et s’enfuit dés 1933. Élisabeth (Else) Schüler était née le onze février 1869 à Eberfeld, aujourd’hui Wuppertal, cadette de six enfants. L’ombre du père jovial et d’une mère difficile pèse sur elle. Fille rebelle, elle quitte à onze ans l’école qui l’ennuyait profondément. Maladive, feignant de l’être, elle poursuit ses études à la maison. À vingt-six ans, elle se marie avec un docteur Berthold Lasker bien plus âgé qu’elle. Ainsi elle prend ses distances avec sa famille de banquiers et elle peut enfin fuir la petite vie de province. Elle est enfin rendue à Berlin qui la fascine. Là elle suit des cours de peinture de Simon Goldberg et fonde un atelier. Elle va alors se lancer à corps perdu dans une vie de bohème. Elle rencontre peintres, musiciens, écrivains et devient vite le pivot d’une vie violente et exaltante dans cette nouvelle communauté. Avec la flamme noire et la passion d’une Marina Tsétaëva, toutes deux pas très jolies, elle embrase son milieu d’intellectuels excentriques. Un enfant, Paul, de père inconnu car Else n’en dira jamais le nom, lui naît le quatre août 1899, et son mari accepte alors de le reconnaître.
"La nature m'entoure de sa beauté et dans la nuit, tes yeux brillent. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré, pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes". Mais le couple est brisé et divorce en 1900, et Else poursuit seule sa vie de danse au-dessus des volcans. Elle est désormais sans ressources et ne survit que par l’aide de ses amis, dormant sur les bancs publics ou ceux des gares, squattant alors des chambres, mangeant rarement. Elle vivait de lectures, de mendicité auprès de ses amis, de performances et de conférences. En 1913, Karl Kraus lance un appel au secours dans sa revue célèbre "Der Fackel", pour la soutenir matériellement. Son œuvre est sa vie, et sa vie son œuvre. Poésie et vie ne faisaient qu’un pour elle, les gouffres qui toujours s’effondraient entre ces deux domaines et ne se laissaient point enjamber. Ceci faisait alors les douleurs et les confusions de son moi. Elle va se lier avec le cercle de poètes de Peter Hille et publia "Stryx", son premier recueil de poèmes très mal reçue par les critiques car trop étrange et énigmatique. Elle partagea bientôt l’existence de Herwarth Walden, Georg Levin de son vrai nom et se maria en 1901 avec lui. Il était éditeur de la revue expressionniste "Der Sturm" qu’elle va alimenter et fondateur de la galerie du même nom. Walden fit se rencontrer à Berlin toute l’avant-garde européenne et se fit l’éditeur de celle-ci. Une pièce de théâtre d’Else "Die Wupper" parle de cette période de basculement. En 1912, après avoir divorcé de Walden après deux ans de séparation, elle se lia avec Gottfried Benn. Mais le tournant de son œuvre vient du choc de la mort tragique le sept mai 1904 de son ami le plus intime, Peter Hille, qui fut aussi son mentor. Un courant mystique l’envahit désormais qui se traduira par l’écriture des ballades hébraïques et sa plongée profonde dans les contes orientaux. "Mon cœur" et sa transformation en "Prince de Thèbes" seront sa rédemption. En 1913, elle voyagera à Saint-Pétersbourg et Moscou. Quand la première guerre mondiale éclate, elle pressent la mise au tombeau de la culture européenne et farouche pacifiste, elle s’enfuit en Suisse où elle côtoie le mouvement dadaïste. En 1920 elle sort de l’anonymat avec la publication de six volumes de poèmes, des livres avec ses lithographies ("Thèbes"), et l’admiration du metteur en scène Max Reinhardt qui monte ses pièces, ses dessins sont exposés.
"Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après. Rien sauf ta beauté intemporelle. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Pourtant je sais qu'il me faudra mourir bientôt. Mon souffle plane sur les eaux du fleuve de Dieu, sans bruit je pose mon pied sur le chemin qui mène à la demeure éternelle". Elle est alors intronisée chef de l’expressionnisme. Mais au lieu de rentrer dans ce nouveau rôle, elle reste une clocharde refusant tout ordre établi. La mort de son fils Paul de tuberculose, en 1927, la foudroie et elle commence à se retirer du monde. Scandaleuse elle était pour tous, et les nazis la qualifièrent de "juive pornographique" et voulaient sa tête. Elle avait toujours su que la bête immonde viendrait la dévorer, alors elle émigra en Suisse à Zürich, en avril 1933. En 1932 elle avait reçu le grand prix de littérature Kleist. Sa nationalité allemande lui sera retirée en 1938. Berlin se changea peu à peu en Jérusalem, elle se replongea dans sa culture juive et biblique. Et après des allers retours en Palestine en 1934 et 1937, elle s’y fixa en 1939 à plus de soixante-dix ans. De l’holocauste subi par son peuple, passe des thèmes bibliques et l’exaltation du moi "Ich und ich". "Je vais au jardin de Gethsemani et prier pour vos enfants". La terre sainte ne fut pas à la hauteur de ses espérances, et là aussi pauvre et solitaire, elle survivait par la lecture, la première autorisée en juillet 1941 à soixante-douze ans, de ses poèmes et par une bourse d’un tout petit éditeur, Salman Schocken. Elle vivait au milieu d’illusions, de ses délires, elle écrivait des lettres folles à Goebbels, à Mussolini, pour sauver son peuple, de son immense solitude. L’ingratitude la blessa profondément. Ses appels incessants pour faire la paix entre arabes et juifs étaient fort mal reçus. Et quand elle allait alors dans les synagogues orthodoxes elle s’asseyait toujours parmi les hommes. Ses derniers textes, "Mon piano bleu" (1943) paru à moins de quatre cents exemplaires en tout et pour tout, et "je et je" ne fus pas compris du tout. Else Lasker-Schüler mourut d’une crise cardiaque le vingt-deux janvier 1945 au matin, et elle fut alors enterrée sur le mont des Oliviers.
"Quand le jour tombe, je revis en te contemplant dans la galaxie. En secret la nuit, je t'ai choisi entre toutes les étoiles. Et je suis éveillée, fleur attentive dans le feuillage qui bourdonne. Nos lèvres veulent faire du miel, nos nuits aux reflets scintillants sont écloses. À l'éclat bienheureux de ton corps, mon cœur allume la flamme embrasant le ciel, tous mes rêves sont suspendus à ton or, je t'ai choisi parmi toutes les étoiles". Comment se meut la poésie d’Else Lasker-Schüler ? Elle parle surtout d’atmosphères, de lune, de bougies, d’amour qui ne vient pas ou qui ne comprend pas. La nuit est omniprésente, les lettres envoyées ou reçues sont là reprises, des dessins aussi. Le silence et la nervosité extrême aussi. Le café semble imbibé ses ratures et ses écritures. Tous les contes bibliques et ceux de l’Orient sont près d’elle et lâchent leurs démons. Les mots sont réduits à l’essentiel, à leur dureté, pour capter alors correctement les instants de vie, donc ses poèmes. Le souvenir des amis, des tableaux, poussent leurs stridences en elle. Les amants sont penchés sur elle, surtout ceux qui ont fui. L’obsession de quelques mots est toujours au bout de son crayon: lune, bleu, âme, pleurs, douleur, vie, mort qu’il faut consoler, étreinte et baisers, étoiles, frontières perdues, cœur, sang, ange, douceur, monde. Sans arrêt ces mots reviennent et se mélangent sans souci de faire de belles métaphores. Else n’est pas un livre d’images, mais un livre de vie. 'Le prince de Thèbes'" voyait plus loin que tous. Plus qu’un peintre, un poète, un dramaturge, elle fut la première à réaliser ce que l’on appelle ainsi aujourd’hui des performances, mêlant les arts, dansant sur ses textes en s’accompagnant de clochettes, et parlant une langue inventée, la langue de l’origine. Elle fut méprisée, accusé de grossièreté, on riait d’elle, de ses chaussures bizarres de ses chapeaux de mauvais goût, mais on l’admirait aussi passionnément. Elle ne savait ni vivre ni mourir, mais vociférer sans raison et tendre vers la dure vérité au travers des mensonges. Personne ou presque ne l’écoutait.
"À l'ombre de tes rêves, la nuit venue, mon cœur d'anémone s'abreuve de vent. Mais tu ne vins jamais avec le soir, j'étais assise en manteau d'étoiles. Quand on frappait à ma porte, c'était le bruit de mon propre cœur. Maintenant le voilà suspendu à tous les montants de porte, à la tienne aussi". Elle reste cet être tout à fait énigmatique et tragique qui réalisa alors sans doute le mieux cette fusion entre la judaïté et la source allemande expressionniste. Ce conflit de ses deux racines l’aura écartelé. Elle était "le Prince de Thèbes" exilé sur cette terre. On pourrait dire qu’Else Lasker-Schüler vécut comme une Allemande à Jérusalem. Le cas tient du paradoxe en ce sens que Else Lasker-Schüler avait vécu comme une Orientale à Berlin, se faisant appeler Prince Youssouf, prétendant être née à Thèbes en Égypte et déambulant, vêtue de pantalons bouffants, un poignard à la ceinture. Son écriture témoignait également de sa fascination pour un Orient mythique, mais aussi pour l’histoire et la terre du peuple hébreu comme le reflète le titre du recueil "Ballades hébraïques". Toutefois, comme chacun sait, il y a souvent loin de l’imagination à la réalité, et pour Else Lasker-Schüler le choc fut rude. Il faut dire à la décharge de l’écrivain qu’elle n’avait pas choisi de s’installer en Palestine mais fut plutôt victime d’un fâcheux concours de circonstances. Else Lasker-Schüler, que ses origines juives mettaient en péril, décida en 1933 de quitter l’Allemagne pour la Suisse. C’est au cours de cet exil de six ans qu’à l’invitation d’un couple de mécènes, elle se rendit pour la première fois en 1934 dans cette Terre promise où la conduisait depuis toujours son imagination poétique. Le premier voyage fut un émerveillement. E. Lasker-Schüler avait le sentiment de voir renaître un pays où couleraient bientôt le lait et le miel. Elle avait choisi de fermer les yeux sur les réalités les plus dérangeantes pour rédiger à son retour "Le pays des Hébreux", et en faire un hymne à la terre d’Israël. Malgré l’enthousiasme, Else Lasker-Schüler était en effet rentrée à Zurich car elle avait compris au cours de ce voyage qu’elle était avant tout européenne dans l’âme, qu’elle avait besoin des théâtres, des cinémas, de la presse et de toute cette vie intellectuelle que la Palestine d’alors ne pouvait lui offrir. Au cours d’un second voyage en 1937, le rêve avait commencé de se fissurer. Else Lasker-Schüler avait été agacée par le vacarme des rues de Jérusalem et davantage encore par la plus totale indifférence des autorités culturelles sionistes à sa personne.
"Et je traverse, florissante, les jardins de ta paisible solitude. Rose de feu qui s'éteint entre les fougères dans le brun d'une guirlande. Je fis pour toi le ciel couleur de mûre avec le sang de mon cœur. Mais tu ne vins jamais avec le soir, je t'attendais, debout, chaussée de souliers d'or". Elle accepta pourtant la proposition d’un troisième voyage en 1939 qui s’avéra être un voyage sans retour puisque, en raison de l’imminence de la guerre, l’écrivain n’obtint pas l’autorisation de regagner la Suisse. C’est donc une femme fatiguée, à la santé chancelante et éprouvée par la vie, qui s’installa alors contre son gré en 1939 à Jérusalem. Très vite, Else Lasker-Schüler prit en grippe le lieu de son nouveau séjour. Elle se plaignit des rigueurs du climat, de la rudesse des mœurs, de l’inconfort de son logement, de la pauvreté de la vie culturelle et de la misère qui l’environnait dans les rues de Jérusalem. C’est ainsi que le pays qui lui avait inspiré tant de livres depuis les Ballades hébraïques jusqu’au Pays des Hébreux devint son dernier rêve brisé. Elle trouva donc refuge dans la culture allemande et, au lieu de s’ouvrir à son pays d’accueil qui possédait déjà une vie littéraire non négligeable grâce à l’immigration d’écrivains venus d’Europe de l’Est comme Gershon Schofmann ou Samuel Yosef Agnon, elle décida de continuer à mener à Jérusalem la vie d’une femme de lettres allemande. Malgré sa vue qui déclinait et un bras endolori par l’arthrose, celle qui n’avait vécu que par et pour l’écriture, décida de réunir autour d’elle dans un cercle littéraire germanophone ses compagnons d’infortune. Le cercle fut baptisé "Der Kraal". Le plus souvent, les réunions du Kraal prenaient la forme de soirées littéraires au cours desquelles Else Lasker-Schüler et ses invités lisaient alors à l’intention du public des extraits de leurs œuvres. Else Lasker-Schüler avait un temps envisagé de recevoir le public et ses invités dans sa chambre mais l’idée manquait par trop de réalisme. Comme les autorités culturelles sionistes ne souhaitaient pas offrir une tribune à des intellectuels allemands, Elle dut alors faire du porte-à-porte.
"Toujours, toujours j'ai voulu te dire tant d'amour. Il tombera un grand astre dans mon sein, nous veillerons la nuit, et prierons en des langues, sculptées comme des harpes. La nuit nous nous réconcilierons, tant que Dieu nous inonde. Nos cœurs sont des enfants, qui, pleins d’une douce langueur, voudraient reposer". Si Else Lasker-Schüler semble ne s’être jamais vraiment réconciliée avec sa terre d’accueil et trouva jusqu’au bout des mots très durs pour parler de Jérusalem et de ses habitants, on ne peut pas dire pour autant que ces années en Palestine furent un échec. Ce serait méconnaître la sublimation littéraire de l’épreuve. Le recueil "Mon piano bleu", publié en 1943 apparaît ainsi comme une variation poétique sur le thème de l’exil. Au-delà de Jérusalem, dans ce recueil, c’est le monde lui-même qui apparaît comme le lieu de l’exil. Il n’existe nulle part sur cette terre de havre de paix, il n’y a pas de terre d’asile, d’où la nécessité de porter son regard plus loin. Au terme d’un long chemin, Else Lasker-Schüler était parvenue à la conclusion que le paradis qu’elle cherchait depuis toujours n’était pas de ce monde. La foi lui apparaissait désormais comme l’unique chemin conduisant au salut, d’où la tonalité profondément religieuse de ce dernier recueil dans lequel la poétesse supplie Dieu de l’arracher à son exil terrestre. Ceux qui ont connu l’écrivain dans ses dernières années parlent de ses absences, de ses monologues étranges avec des créatures invisibles. Il semble, en effet, qu’elle n’était déjà plus de ce monde, qu’elle ne l’habitait plus que physiquement, en pensées elle était déjà ailleurs. Nul doute que nombreux furent les juifs immigrés qui se sentirent déracinés voire en exil en terre d’Israël, mais rares furent ceux qui eurent le courage de l’écrire. Elle est devenue une légende passée un jour près de nous.
"Nous scellerons le jour dans le calice de la nuit, je suis sans attache, partout il y a un mot de moi.car j'ai toujours été le prince de Thèbes. Et nos lèvres veulent se trouver, pourquoi hésites-tu ? Mon cœur n’est-il pas proche du tien, ton sang me rougissait toujours les joues. La nuit nous nous réconcilierons, si nous nous caressons, nous ne mourrons pas". Son grand-père était un grand rabbin vénéré, ses parents des juifs parfaitement assimilés, elle sera la folle égérie d’un Berlin d’entre les guerres où se construisait la nouvelle modernité. Recluse encore plus misérable à Jérusalem, elle détestait tout ce que l’on avait écrit sur elle et ne rêvait que de revoir Berlin, comme avant. Elle que personne n’invitait plus rêvait ceci: "Dieu vint et me dit je t’invite. J’étais assise autour d’une table immense, à côté se tenait l’ange Gabriel et il me tendit un rôti de la main de ma mère. C’était à peu près le plumpouding, que nous mangions à la maison". Else avait un mysticisme intérieur qu’elle projetait sur les gens aimés et aussi sur la mort. Son art aura fusionné l’expérience juive et la haute culture allemande, l’émancipation féminine jusqu’à la provocation, la mutation du monde avec son individualisme forcené. Cette étrange étoile fit le passage de Berlin à Jérusalem où elle finit sa vie, refusant toute traduction de ses textes en hébreu: "Mes poèmes sont assez juifs en allemand" et ayant une attitude libre envers la religion, scandalisant ainsi jusqu’à son dernier souffle. Elle ne parlait ni le yiddish, ni l’hébreu car pour elle le sens des prières n’avait pas besoin de compréhension. Très belle étoile filante, Else a apporté à la poésie son sens des images son baroque expressionniste. Ses dessins étranges, ses lettres exaltées, ses poèmes surprenants et profonds entre rêves fous et angoisses laissent une trace inaltérable. Cette rebelle absolue contre tout ordre bourgeois ou matrimonial est une épée flamboyante dans la chair du siècle. Cette énergie volcanique a marqué au fer rouge son temps et les hommes qu’elle a calcinés. Else fut cette clocharde céleste qui à Berlin se cachait sous les balcons pour que ses parents au ciel ne la voient pas dans sa misère. Elle n’aura pas raté sa vie. Le scandale, c’était les autres qui ne l’ont pas comprise. Pauvre, elle fut, émancipée. Petite étoile et grande comète, elle continue de déambuler en nous avec ses vêtements orientaux. Elle croyait fortement à la force des mots et elle avait aboli toute frontière entre réalité et visions. Briseuse de tabous, elle aura cassé le tabou du monde réel. Le sérail de ses rêves et de sa poésie sont nos oasis. Belle et obscure reste sa poésie. "Mes poèmes sont impersonnels, ils doivent toujours inspirer les autres. Je sais que je vais bientôt mourir. Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après".
Bibliographie et références:
- Franz Baumer, "Else Lasker-Schüler"
- Sigrid Bauschinger, "Else Lasker-Schüler"
- Paul Cassirer, "Le Prince de Thèbes"
- Benoît Pivert, "Terre d'exil, terre de renaissance"
- Itta Shedletzky, "Else Lasker-Schüler"
- Paul Tischler, "Else Lasker-Schüler"
- Walter Fähnders, "Else Lasker-Schüler"
- Iris Hermann, "Else Lasker-Schülers"
- Erika Klüsener, "Else Lasker-Schülers"
- Friedrich Pfäfflin, "Else Lasker-Schüler"
- Margarete Kupper, "Else Lasker-Schüler"
- Caroline Tudyka, "L'exil d'Else Lasker-Schüler"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je m'endors, mes dernières pensées vont vers mon Maître, je me réveille il en est de même.
La nuit, je rêve de la vie qu'il me fait découvrir, et le jour je voudrais le satisfaire tout le temps. Cela pourrait être perçu comme de l'obsession.. en est-ce? Ou simplement l'excitation d'une rencontre aux saveurs inconnues, grisantes ? Prise de conscience de quelque chose de tellement complexe et en même temps si simple. Les règles sont prédéfinies, tout est clair dès le début. Pas de questions interminables concernant les sentiments. Respect et dévotion. 2 mots qui donnent le tempo, 2 mots qui suffisent à évaluer l'état de la relation.
Alors que les lettres SM inspirent crainte et méfiance au 1er abord, il s'agit plus de sécurité et de limites infranchissables. Je me suis déjà sentie bien moins respectée dans des relations vanille avec des hommes soit-disant attachés à moi.
L'attachement. Ou privation de liberté non consentie, inconsciente. L'attachement qui incite à aliener l'autre pour assouvir son propre besoin de sécurité ; pour remplir son vide intérieur.
L'attachement que l'on confond avec l'Amour alors qu'il nous en éloigne. Amour de soi, amour des autres. Fusion/confusion. "J'attends de toi que tu viennes combler mon manque, cicatriser mes blessures, le jour où tu ne remplis plus ce rôle, la relation se déchire. Viens me soigner, à tout prix. J'ai tellement besoin d'être sauvé que je peux bafouer tes propres besoins, tes valeurs, involontairement, en te criant que je t'aime, en y croyant profondément."
Ici plus d'attachement. Relation qui invite à aller explorer ses propres limites. Relation qui expose les blessures au grand jour. Plus d'autre choix que d'aller à leur rencontre. Personne pour y poser un pansement. Juste Soi, et sa propre conscience. Les ressentis sont exacerbés. Les traumas reviennent en force. Prétérisation. C'est depuis le présent de l'adulte que je suis que j'observe mon passé. Avec un regard nouveau, sous un angle nouveau. Le regard de la soumission, qui invite à lâcher prise, à changer le référentiel en place. Sortir de la dualité pour aller explorer les nuances. Les notions de bien et de mal sautent. Tout comme le jugement. Lâcher prise. Lâcher prise et explorer : limites, douleur, passé. Accompagnée par ces 2 mots : respect et dévotion. Exploitation de la force intérieure, pour dépasser. Dépasser la douleur du présent et affronter celle du passé. Force pour accepter de se guérir, sans chercher refuge chez un autre que soi-même.
Se peut-il que domination / soumission soit une forme de relation plus honnête, plus claire, plus transparente qu'une relation vanille ?
Peut-être suis-je juste entrain de trouver une excuse pour valider cette expérience. Si tel est le cas, est-ce grave? Suis je entrain de me mentir face à une situation parfaitement malsaine ? Ou est-ce que je réussis enfin à mettre du sens sur une expérience en sortant du jugement et de la dualité? Le jugement. Valeur humaine, qui n'existe que sur notre plan d'existence. Au niveau de l'âme, il n'y a ni bien, ni mal. Il n'y a que des expériences sources d'évolution. C'est pour cela que je cherche à mettre du sens dans mes actes. Pour cela que je tiens absolument à en mettre dans cette relation. Pour pouvoir plus facilement sortir du jugement. Pour pouvoir réduire ce vécu à ce qu'il est : une expérience. Qui dit expérience, dit observation des résultats. Expérimenter, ressentir, éprouver, exprimer. Sans jugement. Libéré des contraintes
d'une relation sans règle pré-definie. Libéré de l'attachement. Relation dans laquelle cette notion d'attachement est clairement exposée et limitée dans ses contours. Comme un filet de sécurité.
Combien de fois ai-je dit que je ne voulais plus de libre arbitre ! Que les guides et l'univers n'avaient qu'à se démerder, me mettre en pilote automatique et m'amener directement vers ma mission d'âme. Alors aujourd'hui, je ne sais pas si je suis ma mission d'âme, mais entout cas je n'ai plus de libre arbitre dans le cadre de cette relation. Encore une preuve qu'il faut vraiment faire attention à ce que l'on demande ! Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je pensais. Mais après tout. Peut-être est-ce la meilleure voie pour moi pour réussir à lâcher prise, à lâcher mon libre arbitre. Peut être qu'avant de me mettre au service des guides et de mon âme je dois me mettre au service de mon Maître. Peut être ai-je besoin de cela pour prendre la mesure de ce que signifie réellement servir. Sans doute l'engagement est-il moins lourd de conséquences.
Je commence à percevoir le sens de la danse...
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"La vie est une côte. Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux mais, lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente, et la fin, qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. À votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien que la mort". "Il a le faciès d'un petit taureau breton", disait de lui Flaubert. Il en avait la force en tout cas, les épaules, le regard fier. Comme lui, il n'a vécu que pour créer. Il n'a pas aimé une femme, mais toutes les femmes, et avant tout sa mère. Il a été formé par la femme, a vécu d'elle et pour elle, a été poussé à la célébrité par des milliers de lectrices bourgeoises, genre nouveau qui apparut en France vers 1848. Disgrâce suprême enfin, il est mort de la femme sans avoir réellement cru en elle. La Manche brasse ses galets, détrempe le pays de Caux, province de craie et d’aquarelle. Celles de Gustave de Maupassant révèlent un tempérament d’artiste qui trompa vite ses espérances, à défaut d’un génie qui échoit à son fils. Guy de Maupassant naît le cinq août 1850 en Normandie, sans qu’on sache encore si ce fut à Fécamp, au Bout-Menteux, ou au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arque, ou enfin à Sotteville, près d’Yvetot. Laure, sa mère, cavalière émérite, férue de littérature, fume des cigarettes qui n’apaisent pas ses nerfs délicats, passe pour une excentrique, de grèves en pommeraies, bref ne semble pas être n’importe qui et ne saurait se résoudre à vivre n’importe où. Elle voulait une particule, une demeure imposante où poser son berceau, la voilà servie. Le soleil chauffe la pierre grise et les briques roses du château, détache sur fond d’azur les feuilles des hêtres qui bordent l’allée quand Guy pousse ses premiers cris, à huit heures du matin. Dans la chambre ronde baignée de lumière, le docteur Guiton s’empare du nouveau-né, le place alors entre ses genoux puis commence à lui pétrir le crâne avant de déclarer à la jeune accouchée dont les grands yeux bleus le considèrent:"Vous voyez, madame, je lui ai fait la tête ronde comme une pomme qui, soyez sûre, donnera plus tard un cerveau très actif, et sûrement une intelligence de premier ordre". En attendant de mûrir, Guy, ondoyé, baptisé, n’égaie pas longtemps le bonheur de seconde zone où s’enlisent ses parents. Lorsqu'ils décidèrent de se séparer à l'amiable, alors qu'il était encore tout enfant, c'est à sa mère que Guy, avec son jeune frère Hervé, fut confié, et c'est sa mère qui veilla, un peu jalousement, sur sa première éducation. Elle avait été la compagne de jeux de Gustave Flaubert et la sœur de cet Albert Le Poittevin, jeune poète très tôt disparu, qui lui avait donné une passion des lettres qu'à son tour elle transmit à son fils, dont elle facilita de son mieux la vocation littéraire. Dans sa propriété des Verguies, à Étretat, où elle s'était retirée et où Maupassant passa son enfance, elle dirigea minutieusement ses premières lectures, lui révélant en particulier William Shakespeare. Mais, pour tout le reste, elle lui laissa la plus grande liberté, et les premières années de l'écrivain, qui était doué d'une vigueur physique remarquable, furent certainement les plus heureuses et même les seules vraiment heureuses de sa vie. Sans contrainte, seul ou en compagnie d'une mère indulgente pour toutes ses fantaisies, il courait à travers les champs, faisait de longues promenades sur les falaises ou en mer, dans les barques de pêcheurs, et c'est dès cette époque qu'il acquit cette connaissance directe et profonde du pays et du peuple normands qu'on retrouvera dans tant de ses nouvelles. C'est au cours de ces promenades qu'il croise avec chance et intérêt le peintre Jean-Baptiste Camille Corot et rencontre pour la première fois Claude Monet.
"Je n’attends rien, je n’espère rien. Je vous aime. Quoi que vous fassiez, je vous le répéterai si souvent, avec tant de force et d’ardeur, que vous finirez bien par le comprendre. Je veux faire pénétrer en vous ma tendresse, vous la verser dans l’âme, mot par mot, heure par heure, jour par jour, de sorte qu’enfin elle vous imprègne comme une liqueur tombée goutte à goutte, qu’elle vous adoucisse, vous amollisse, vous force, plus tard, à me répondre: Moi aussi je vous aime". Lorsque son fils eut treize ans, Madame de Maupassant se résigna cependant à le placer comme pensionnaire au séminaire d'Yvetot. Guy y travailla fort peu. Il s'y sentit isolé, froissé par des camarades grossiers. L'internat lui était insupportable et plus encore les manières ecclésiastiques, qui lui donnèrent un dégoût de la religion qu'il devait garder toute sa vie. Sa seule consolation était d'écrire des vers. Certains d'entre eux, qui raillaient ses maîtres, furent un jours aisis par le directeur du séminaire, et le jeune homme, renvoyé, dut entrer, toujours comme pensionnaire, au lycée de Rouen, où il se montra assez brillant élève et passa aisément son baccalauréat. Il y a pour professeur de littérature le philologue Alexandre Héron. À cette époque, il côtoie alors Louis Bouilhet et surtout Gustave Flaubert, dont il devient le disciple. En 1868, en vacances à Étretat, il sauve de la noyade le poète anglais Charles Algernon Swinburne qui l'invite à dîner dans sa chaumière de Dolmancé en remerciement pour son courage. Mais, ce qu'il voit lors de ce repas l'effraie. Une tête de mort dans une coquille rose sur une table, des tableaux étranges, une guenon habillée, la main écorchée et momifiée d'un supplicié. Maupassant comprend, au bout de trois visites, les mœurs de la maison. Il en tirera la nouvelle "La Main d'écorché", qu'il modifie, publie en 1883 sous le titre de "La Main". Bachelier ès lettres en 1869, il part étudier le droit à Paris sur le conseil de sa mère et de Flaubert. La guerre qui s'annonce va contrarier ces plans. Ayant à peine 20 ans, Guy de Maupassant s’enrôle comme volontaire pour la guerre franco-prussienne. Affecté d’abord dans les services d’intendance puis dans l’artillerie, il participe à la retraite des armées normandes devant l’avancée allemande. Après la guerre, il paie un remplaçant pour achever à sa place son service militaire et il quitte Rouen pour s'installer durablement à Paris. Si les balles prussiennes ne l’ont pas tué, le ministère pourrait bien avoir sa peau. Maupassant tourne comme un lion en cage dans cet univers confiné, que régissent les chefs et les sous-chefs, que baigne une lumière d’aquarium. Tout ça sent mauvais. Sent la sueur, les vieux papiers, les vieux garçons. Son emploi dans la bibliothèque du ministère de la marine et des colonies le fait vivre, mais à quel prix, et d’ailleurs pas tout de suite. Il n’y a pas de poste vacant et Maupassant commence par travailler sans percevoir de salaire, en mars 1872, vivotant avec les cent dix francs par mois que lui donne son père. L’attaché à la bibliothèque est du moins dans la place, et le dix-sept octobre, il est nommé surnuméraire en titre à la direction du personnel, au bureau des équipages et de la flotte. Cette position lui offre une sécurité nouvelle et lui promet des appointements modestes, que cependant il doit encore attendre. Aussi réclame-t-il à son père de l’aider une fois de plus, pour payer son chauffage. Gustave lui refuse les cinq francs dont il a besoin, une violente dispute éclate entre les deux hommes un samedi matin. Guy se précipite alors dans sa chambre, prend la plume et raconte en détail l’incident à sa mère.
"Le peuple est un troupeau imbécile, tantôt stupidement patient et tantôt férocement révolté. On lui dit: "amuse-toi". Il s’amuse. On lui dit: "Vote pour l’Empereur". Il vote pour l’Empereur. Puis, on lui dit: "Vote pour la République. Et il votepour la République. Ceux qui le dirigent sont sots, mais au lieu d’obéir à des hommes, ils obéissent à des principes, c’est-à-dire des idées réputées certaines et immuables, en ce monde où l’on n’est sûr de rien, puisque la lumière est une illusion, puisque le bruit est une illusion". Vigoureux, en pleine santé, très gai, adorant les farces, ne donnant encore aucun signe de la maladie nerveuse qui devait l'emporter prématurément, il se jetait alors avec gourmandise sur tous les plaisirs de la capitale. Sa passion principale, c'est toutefois le canotage sur les bords de la Seine, en compagnie de joyeux camarades et de demoiselles peu farouches, parties hebdomadaires que rien n'aurait pu lui faire sacrifier et dont on retrouvera l'atmosphère dans la nouvelle intitulée "Mouche". Il va à Bezons, Argenteuil, Chatou, Bougival et le plus souvent se rend à l’auberge Poulin, à la "Maison Fournaise" et à "La Grenouillère", un radeau-établissementde bains située face à Croissy-sur-Seine. En compagnie de ses quatre amis, Henri Brainne, Léon Fontaine, Albert de Joinville, et le peintre Robert Pinchon, Maupassant forme une joyeuse confrérie, et emmène en promenade des filles dociles sur la yole achetée en commun et baptisée "Feuille de rose'". Lui se fait alors appeler "Maistre Joseph Prunier, canoteur ès eaux de Bezons et lieux circonvoisins". Auparavant, fin janvier 1877, le romancier russe Tourgueniev le rencontre et le trouve usé et vieilli, bien qu'il n'aura que vingt-sept ans en août. Le diagnostic tombe: syphilis. Cette maladie, il en mourra, ne cessera d'empoisonner l'existence du jeune homme, même s'il s'en gausse alors dans une lettre écrite le deux mars 1877 à son ami Pinchon: "Tu ne devineras jamais la merveilleuse découverte que mon médecin vient de faire en moi, la vérole. J'ai la vérole, la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique christalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort le roi, François Ier. Et j'en suis fier, Alléluia, j'ai la vérole, par conséquent, je n'ai plus peur de l'attraper !" En mars 1877, Maupassant prend un traitement à base d’arsenic et d’iodure de potassium. Mais cela lui occasionne des troubles digestifs. Il doit l’arrêter. Ladreit de la Charrière, médecin au ministère de la marine, l’envoie alors faire une cure d’eaux sulfatées. En 1877 toujours, Guy Maupassant se plaint à Tourgueniev de perdre ses cheveux par poignées,ce qui est le signe d'une syphilis secondaire. Il se plaint également, de migraines tenaces qui lui broient la tête et quil’empêchent de lire plus d’une heure de suite. Une autre activité de Maupassant est la chasse. Il ne la manquera que rarement dosant la poudre de ses cartouches et sélectionnant ses chiens d'arrêt. L'activité cynégétique de l'auteur est surtout présente dans l'imaginaire des contes. Aux antipodes des écrivains ou des philosophes qui affirment la supériorité de l'homme sur le règne naturel, l'animal Guy de Maupassant, "machine à sentir et à jouir", s'abandonne littéralement aux rythmes de la nature qui le traverse et qui le constitue. "Avec les femmes, c'est un lapin, quand vient la nuit, il devient chouette, quand il écrit, c'est un caméléon", selon Zola. Loin des bons sentiments religieux, loin de l'emphase romantique, il préfère la vraie bassesse à la fausse grandeur, l'individu au groupe, la précision aux fioritures.
"Ce que l'on aime avec violence finit toujours par vous tuer. On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer. On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts. Le silence de la nuit est le lac le plus profond de la terre". Il travaillait aussi, pourtant. Non pas dans le bureau du ministère, mais auprès de Flaubert, auquel sa mère l'avait confié et qui, de 1873 à 1880, veillera alors avec le plus grand soin sur les années d'apprentissage du jeune écrivain, lui conseillant telle ou telle lecture, l'exhortant à tout sacrifier à la seule cause de l'art, lisant et corrigeant ses premiers manuscrits, le prenant même pour collaborateur, puisqu'il le chargea de diverses recherches nécessitées alors par la rédaction de "Bouvard et Pécuchet". Flaubert imposa à Maupassant les minutieuses exigences de l'esthétique réaliste. Il lui apprit à regarder le monde, à s'exercer à la description précise, à rechercher patiemment l'exactitude du détail vécu. C'est encore lui qui introduisit Maupassant dans la société littéraire de l'époque, qui lui fit ainsi connaître Alphonse Daudet, Joris-Karl Huysmans, Émile Zola, Ivan Tourgueniev, et le présenta également à la princesse Mathilde Bonaparte. Grâce à cette protection et à ces amitiés, Maupassant commença à collaborer à divers journaux: "Le Gaulois" et "Gil Blas" notamment. Cette activité de chroniqueur fut extrêmement importante. Maupassant n'a pas écrit moins de trois volumes de chroniques sur les sujets les plus divers: littérature, vie sociale, événements politiques. Ses écrits sur l'Algérie sont d'une grande perspicacité. Certaines des idées agitées dans ces pages furent assez souvent reprises dans les contes ou les romans, de sorte qu'on a pu dire à juste titre qu'elles constituaient un réel "laboratoire d'écriture".Cette expérience de la vie des salles de rédaction, il en tira profit dans "Bel-Ami" (1885). À cette époque, il pensait avoir une vocation de poète, dans laquelle Flaubert l'encourageait d'ailleurs, et les nombreux vers qu'il composa de 1872 à 1880 lui fournirent la matière de son premier livre, "Des vers" (1880), qui s'ouvre sur une fervente dédicace au maître de Croisset. Cette œuvre, délaissée en dehors de quelques morceaux d'anthologie ("Nuit de neige"), mérite cependant l'attention. Maupassant y apparaît comme l'un des rares, sinon le seul, représentant du naturalisme en poésie. En même temps, il se livrait à des essais de théâtre, représentés en privé dans sa propriété d'Étretat ou dans des salons parisiens amis. Même si ses œuvres, "La Paix du ménage", "Musotte", "Une répétition", "Histoire du temps" n'ont pas toujours rencontré le succès escompté, Maupassant a, sa vie durant, gardé un faible pour le genre dramatique. L'adaptation théâtrale, cinématographique ou audiovisuelle de plusieurs de ses nouvelles le prouve. Ce n'est guère que vers 1875 qu'il s'orienta vers la nouvelle. Il travailla d'abord pendant quelque temps à un roman historique, qui fut abandonné, puis, pendant l'été de 1879, au cours d'une réunion chez Maupassant, fut alors décidée la publication du fameux recueil des"Soirées de Médan" (1880), auquel il apporta sa nouvelle "Boule de Suif". Le grand succès de cette œuvre le décida à se mettre en congé du ministère, qu'il ne quittera officiellement, avec un soulagement immense, qu'en 1882, et, dèslors, jusqu'au moment où la maladie ne lui laissera plus de répit, il n'allait plus vivre que pour la rédaction de ses livres.
"Le baiser frappe comme la foudre, l’amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu’avant. Se souvient-on d’un nuage ? L'œil. En lui, il y a l'âme, il y a l'homme qui pense, l'homme qui aime, l'homme qui rit, l'homme qui meurt, la conquête des femmes est la seule aventure exaltante dans la vie d’un homme". Devenu très rapidement un écrivain à la mode, il se vit alors sollicité par les salons, mais il leur résista farouchement, car il y avait en lui un profond dégoût de la vie mondaine qui lui a inspiré son roman "Notre cœur" ( 1890). Son travail n'était pas distrait par les passions. Il eut des liaisons, courtes, nombreuses, mais il n'a jamais rencontré un autre amour que l'amour physique, ou du moins, s'il exista, comme c'est vraisemblable, lui et ses amis prirent grand soin d'en masquer l'existence. Il fut, comme l'a dit Edmond de Goncourt, un "véritable homme de lettres", mais dans le meilleur sens du mot, dans sa plus totale exigence. Il refusait la réclame facile, il cachait sa vie, allait même jusqu'à interdire qu'on publiât des portraits de lui, s'indignait lorsqu'il voyait livrées à la curiosité publique les correspondances privées des grands écrivains, et tenait qu'un artiste digne de ce nom ne doit compter pour s'imposer que sur son œuvre. Les horloges du ministère de l’Instruction indiquent trois heures et demie. C’est un samedi après-midi comme un autre rue de Grenelle, ce huit mai 1880. Guy de Maupassant vient de prendre connaissance du télégramme qui lui est adressé: "Flaubert, frappé d'apoplexie, sans espoir, partons, six heures, venez si possible". Signé Commanvile. Quand Maupassant arrive à Croisset avec les Commanville, Flaubert est mort. Il ne s’est pas vu partir. Il se réjouissait d’achever "Bouvard et Pécuchet", de prendre le train pour Paris le lendemain, plus que tout se réjouissait du succès de Maupassant. Son "chéri", son "fils" est accablé de chagrin. Il fait la toilette du mort, le coiffe, l’habille, le veille. L’enterrement a lieu le onze mai. C’est un mardi et il fait beau. Goncourt et Zola, Daudet et Charpentier sont venus. Commanville joue les vautours, songe à l’argent qu’on peut tirer des œuvres du défunt. La messe est dite dans l’église de Canteleu. Muni de son viatique pour l’au-delà, Flaubert descend dans la fosse au cimetière monumental de Rouen. Sous le soleil de la mi-journée, on distingue Catulle Mendès, Théodore de Banville, François Coppée, Céard, Hennique, Huysmans. Alexis Tourgueniev se trouve en Russie et Renan, malade, n’a pu faire le voyage. Hugo et Dumas n’ont pas ces excuses. L’inhumation pourrait être une page de Flaubert. Quatre fossoyeurs doivent agrandir le trou, trop petit pour le cercueil du grand homme. Laure, en Corse pour se refaire une santé, passe deux jours à pleurer. Celui qui ne craignait pas de le sermonner n'est plus: "Il faut, entendez-vous, jeune homme, il faut travailler plus que cela. J'arrive à vous soupçonner d'être légèrement caleux. Trop de putains, trop de canotage, trop d'exercice. Monsieur, le civilisé n'a pas tant besoin de locomotion que prétendent les médecins. Vous êtes né pour faire des vers, faites-en ! Tout le reste est vain, à commencer par vos plaisirs et votre santé. Foutez-vous cela dans la boule".
"La vie si courte, si longue, devient parfois insupportable. Elle se déroule, toujours pareille, avec la mort au bout. On ne peut ni l’arrêter, ni la changer, ni la comprendre. Et très souvent une révolte indignée vous saisit devant l’impuissance de notre effort. Quoi que nous fassions, nous mourrons. Quoi que nous croyions, quoi que nous pensions, quoi que nous tentions, nous mourrons". À cette occasion, il écrit un peu plus tard: "Ces coups-là nous meurtrissent l'esprit et y laissent une souffrance continue qui demeure en toutes nos pensées. Je sens en ce moment d'une façon aiguë l'inutilité de vivre, la stérilité de tout effort, la hideuse monotonie des évènements et des choses et cet isolement moral dans lequel nous vivons tous, mais dont je souffrais moins quand je pouvais causer avec lui". Il resta fidèle avec intransigeance à l'éthique littéraire de son maître Gustave Flaubert, alors que commençait sa véritable carrière. Celle-ci fut alors d'une fécondité prodigieuse. En dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant publia régulièrement trois, et parfois quatre et cinq volumes chaque année, au total six romans, seize volumes de nouvelles, livres de voyage et de très nombreux articles dans les journaux et les revues. Le sens des affaires joint à son talent lui apporte la richesse. Voyant le succès obtenu par "Boule de Suif", il avait immédiatement abandonné ses projets de poèmes et, puisant soit dans les souvenirs de son enfance normande, soit dans ses premières expériences de la vie parisienne, utilisant souvent avec une féroce exactitude des faits divers qui lui avaient été contés par des amis d'Étretat, d'Yvetot ou de Fécamp, il écrivit les huit nouvelles qui parurent en 1881 avec "La Maison Tellier". Le succès fut immense et, l'année suivante, Maupassant écrivait "Mademoiselle Fifi" (1882), inspirée comme "Boule de Suif" par la guerre de 1870. À l'inspiration normande, dominante chez Maupassant jusqu'à1885, se rattachent en particulier: "Une vie" (1883), qui fut son premier roman, "Les Contes de la bécasse" (1883), "Clair de lune" (1884), "Les Sœurs Rondoli" ( 1884) et "La Bête à Maît'Belhomme" ( 1886). Parmi son abondante production, dans ces années de maturité pendant lesquelles l'auteur jouissait encore de toute sa santé, il faut également citer: "Mon oncle Jules" (1884), "Miss Hariett", "Les Contes du jour et de la nuit" (1885), "Yvette" (1885), "Toine" (1885), "Bel-Ami"(1885), "Monsieur Parent" (1885), "La Petite Roque" (1886), "Pierre et Jean" (1888), ainsi que "La Main gauche" (1889).
"On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt. Adieu ! homme ou femme, tu ne reviendras point sur la terre. Et pourtant chacun porte en soi le désir fiévreux et irréalisable de l'éternité, chacun est une sorte d'univers dans l'univers, et chacun s'anéantit bientôt complètement dans le fumier des germes nouveaux". Maupassant était maintenant célèbre. Sans transiger en rien avec son idéal littéraire, il avait toujours pensé qu'il était juste que son œuvre lui apportât l'aisance et même la richesse. Il surveillait de très près ses droits d'auteur, les bénéfices de ses traductions, les chiffres de tirage des rééditions, et bientôt fut à la tête d'une des plus grandes fortunes du monde littéraire de l'époque. Toujours attiré par sa terre natale, il se fit construire à Étretat une jolie villa et venait très souvent en Normandie, soit pour travailler dans un isolement farouche, soit pour chasser. C'était chez lui une passion dont on trouve les échos dans "Les Contes dela bécasse". Poussé par un mystérieux besoin de fuite augmentant avec les années et où l'on peut voir un des premiers signes de sa maladie mentale, il entreprit également des voyages plus lointains en Corse (1880), en Algérie (1881), en Bretagne (1882), en Italie et en Sicile (1885), en Angleterre (1886), en Tunisie (1888), dont il rapporta de passionnantes impressions recueillies dans les volumes intitulés "Au soleil" (1884), "Sur l'eau" (1888) et" La Vie errante" (1890). Enfin, un séjour en Auvergne, à l'occasion d'une cure, pendant l'été 1885, lui donna le cadre de son roman "Mont-Oriol" (1887). En 1884, il vit alors une liaison avec la comtesse Emmanuela Potocka, une mondaine riche, belle et spirituelle. Il fait une croisière sur son yacht privé, nommé "Bel-Ami", d’après son roman de 1885. Cette croisière, où il passe par Cannes, Agay, Saint-Raphaël et Saint-Tropez lui inspire "Sur l'eau". Il y aura également un "Bel-Ami II" à bord duquel il visite alors la côte italienne, la Sicile, navigue d'Alger à Tunis puis vers Kairouan. Il retrace son périple dans "La Vie errante". Une plaque, toujours existante, apposée sur le môle, par les amis de l'auteur commémore le court séjour de Maupassant à Portofino. L'écrivain jette alors ses dernières forces dans l'écriture. En mars 1888, il entame la rédaction de "Fort comme la mort" qui sera publié en 1889. Le titre de l'œuvre est tiré du Cantique des cantiques: "L’amour est fort comme la mort, et la jalousie est dure comme le sépulcre". Le soir du six mars 1889, Maupassant dine chez la princesse Mathilde. Il y croise le docteur Blanche ainsi qu'Edmond de Goncourt, leurs rapports restent distants. En août 1889, Hervé de Maupassant est de nouveau interné à l'asile de Lyon-Bron. La vie de Maupassant est toujours plus handicapée par ses troubles visuels. Durant ses dernières années, se développent alors en lui un amour exagéré pour la solitude, un instinct de conservation maladif, une crainte constante de la mort et une certaine paranoïa, dus à une probable prédisposition familiale, sa mère étant dépressive et son frère mort fou, mais surtout à la syphilis, contractée pendant ses jeunes années. Maupassant se porte de plus en plus mal, son état physique et mental ne cesse de se dégrader, et ses nombreuses consultations et cures à Plombières-les-Bains, Aix-les-Bains ou Gérardmer n'y changent rien. Après avoir caressé quelques espoirs de guérison, Guy de Maupassant, vers la fin de l'année 1891, se rendit compte qu'il allait inéluctablement vers la folie. Dans la nuit du premier au deux janvier 1892, après avoir rendu visite à sa mère établie à Nice depuis plusieurs années, il s'ouvrit la gorge avec un coupe-papier en métal, mais ne se fit alors qu'une blessure sans gravité. Laure de Maupassant consulta le psychiatre Émile Blanche, qui jugea nécessaire de faire rapatrier l’écrivain à Paris pour l’interner, à Passy.
"L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace. Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans la réalité inexplorée qui semble un rêve. On pleure les illusions avec autant de tristesse que les morts". La clinique du docteur Blanche, établissement de grand renom, est située au dix-sept, rue Berton, dans l’ancien hôtel particulier de la princesse de Lamballe, à Passy. Dans la rue, des journalistes attendent, font le siège pour savoir ce qu’est devenu Maupassant, ce romancier célèbre jusqu’en Russie. C’est une rue pavée, paisible, au charme provincial. De l’autre côté se trouve une des entrées de la maison où vécut Balzac, qui mourut treize jours après la naissance d’un petit garçon pourvu d’une tête ronde comme une pomme. Le petit garçon devint l’un des écrivains les plus célèbres du siècle sous le nom de Guy de Maupassant. Maupassant fit son œuvre en dix ans et, rongé par la syphilis, devint l’ombre de lui-même. C’est une histoire brève, implacable comme ses nouvelles. On l'interne à Paris, le sept janvier, dans la chambre quinze, qui sera désormais son seul univers. Il meurt de paralysie générale un mois avant son quarante-troisième anniversaire, après dix-huit mois d’inconscience presque totale, le six juillet 1893, à onze heures quarante-cinq du matin. Sur l’acte de décès figure la mention "né à Sotteville, près d’Yvetot", ce qui ouvre alors la polémique sur son lieu de naissance. Le huit juillet, les obsèques ont lieu à l'église Saint-Pierre-de-Chaillot à Paris. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris. Émile Zola prononce l'oraison funèbre: "Je ne veux pas dire que sa gloire avait vraiment besoin de cette fin tragique, d'un retentissement profond dans les intelligences, mais son souvenir, depuis qu'il a souffert de cette passion affreuse de la douleur et de la mort, a pris en nous je ne sais quelle majesté souverainement triste qui le hausse à la légende des martyrs de la pensée". Quelques jours après l'enterrement, Émile Zola propose alors à la Société des gens de lettres d'élever un monument à sa mémoire. Le monument fut inauguré le vingt-cinq octobre 1897 au parc Monceau. En 1891,Guy de Maupassant avait confié à José-Maria de Heredia: "Je suis entré dans la littérature comme un météore, j’en sortirai comme un coup de foudre". Maître français incontesté de la nouvelle, pour rester fidèle à l'idéal d'attachement intransigeant à la réalité, il ne s'est pas encombré, comme Émile Zola, d'aspirations sociales humanistes. Chantre de la sensation, il s'apparente souvent aux impressionnistes, à Claude Monet notamment, qu'il avait vu peindre du côté d'Étretat et qu'il évoque dans une de ses chroniques. Disciple de Flaubert, il est exigeant sur son style qu'il veut d'une telle simplicité qu'on a pu la confondre avec de la platitude ou de la banalité. C'est que, par une rhétorique savante, toute d'illusion, Maupassant sait rendre la grisaille dont s'enveloppe souvent la vie humaine. Il sait ainsi en peindre les pulsions irraisonnées, inquiétantes, les déviations, les courts bonheurs comme les grandes misères. Il sait dire surtout qu'il n'existe pas, à ses yeux, ni espoir, ni d'au-delà pour l'homme. Pessimiste, Maupassant ? Sur le genre humain, incontestablement. Soucieux de sa santé, de l'état de ses finances, de sa famille en détresse, mais pas malheureux.
"Il faut être, en effet, bien fou, bien audacieux, bien outrecuidant ou bien sot, pour écrire encore aujourd'hui. Nos yeux, nos oreilles, notre odorat, notre goût diffèrent, créent autant de vérités qu'il y a d'hommes sur la terre. J'aime la chair des femmes, du même amour que j'aime l'herbe, les rivières, la mer". Maupassant était un homme naturel, charnel, presque solaire, acharné dans son travail et dans sa quête de l'autre. On l'a décrit souvent comme excessivement solitaire. Pourtant, il était plutôt sociable et bon vivant. Il faisait partie du cercle de Médan, aimait à canoter sur la Seine avec de jolies filles, fréquentait les dîners parisiens, recevait beaucoup dans sa villa "La Guillette" à Etretat. C'était un ami fidèle, chérissant toujours son maître Flaubert, sorte de substitut d'un père absent. Mais il n'était pas très expansif, restait discret en société, écoutait et observait. Pour nourrir ses œuvres, sans doute. En réalité, c'était un homme qui travaillait beaucoup, qui avait besoin de s'abstraire souvent de la société pour écrire. Maupassant n'était pas dément. Du moins jusqu'à son internement, qui le conduisit en dix-huit mois de la paralysie à la mort et correspondit à la phase finale de la maladie contractée très jeune, la syphilis. Le diagnostic tomba en 1877, alors qu'il n'avait que vingt-sept ans. Les médecins étant alors complètement désarmés face à cette infection sexuellement transmissible inguérissable, Maupassant fit contre mauvaise fortune bon cœur, essaya d'oublier son mal, perdit quasiment la vue, mais nullement ses esprits. Les dépressions de son oncle Alfred, l'ami de Flaubert, et de sa mère, Laure, l'internement de son frère, Hervé. On a trop vite fait le lien entre ces drames familiaux et la santé de Maupassant. De même, ce n'est pas parce qu'il écrivit sur la folie dans certains de ses contes, comme "Le Horla", qu'il en était lui-même atteint. Pendants du réalisme, le fantastique et les dérèglements de l'esprit étaient pour lui, seulement une matière littéraire. Rien de plus calculé que ce récit. S’il en était encore besoin, la ferme et belle écriture du manuscrit du second “Horla” visible à la Bibliothèque Nationale, est une preuve de plus que cette narration n’est pas faite par un écrivain en état de folie. La syphilis avec l’absinthe et ses ravages, était la maladie du siècle. Artistes, écrivains, tous ou presque en étaient alors atteints. Maupassant fanfaronne, comme pour exorciser une mort qu’il sait inéluctable. C’est déjà l’esquisse de l’idée maîtresse qui habite l’œuvre en devenir, le pessimisme comme antidote du désespoir, s’attendre toujours au pire pour n’être jamais déçu et dont le romancier accusera la noirceur jusqu’à ses derniers écrits. On trouve alors là l’influence schopenhauerienne. Et cette propension au catastrophisme, qui a exalté la lucidité et le talent de cet écrivain hors pair, a également inspiré les toiles fulminantes d’un Van Gogh. Le déclin de sa santé mentale, avant même l’âge de trente ans, le porte à s’intéresser aux thèmes de l'angoisse et de la folie. Passant du réalisme au fantastique, il refuse toutes les doctrines littéraires. Comptant parmi les écrivains majeurs du XIXème siècle, il se rattache à une tradition classique de mesure et d’équilibre et s'exprime dans un style limpide, sobre et moderne. L’influence de Flaubert a été déterminante quant à sa vocation. Elle est aussi très grande à travers la vision et l’approche désabusée du monde, caractéristique de l’aîné et que son cadet lui emprunte alors. Flaubert révèle à Maupassant les ridicules de la société bourgeoise contemporaine, devant lesquels l’artiste n’a d’autre choix que d’observer et de raconter, d’être celui "qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut". Dès lors, son pessimisme apparaît lié à sa méthode comme écrivain, tout en reflétant les mouvements de sa conscience. Dans son œuvre, le panorama de la détresse humaine se transforme à mesure qu'il appréhende alors sa propre capacité à comprendre ses semblables, à les dénoncer ou à leur pardonner.
"Les sentiments sont des rêves dont les sensations sont les réalités. Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. C'est par l'écriture toujours qu'on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe parce qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on la voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c'est l'âme toute nue". L’ensemble de son œuvre romanesque se présente comme une fable tragique sur le temps, comme une mise en intrigue des ravages de celui qui est, pour Maupassant comme pour Baudelaire, l’"Ennemi" par excellence. De la chronologie intime et quasi linéaire d’"Une vie", où l’histoire privée tend à se substituer à l’histoire collective, aux derniers romans, où l’analyse psychologique s’accompagne d’une critique biaisée de la mondanité, en passant par ces deux romans de conquête que sont "Bel-Ami" et "Mont-Oriol", situés pour leur part dans une actualité récente et parfois brûlante, Maupassant ne cesse de s’interroger sur la distance qu’il convient alors de prendre avec le temps de l’histoire. Même lorsque celle-ci apparaît très en retrait, notamment par rapport aux modèles balzacien puis zolien, elle fait toujours l’objet d’une mise en question implicite, soulignant le passage d’une force dynamique à une fatalité écrasante où prédomine le retour du même. Mais c’est d’un poids bien plus lourd encore que pèse le passé dans ses romans. En lui se matérialise ainsi tragiquement le sentiment d’une perte fatale, prenant la forme du regret ou de l’assimilation nostalgique du maintenant au jadis."Une vie" se termine, il ne finit pas. Avec l’image de Jeanne tenant dans ses bras "la fille de son fils", la vie, de toute évidence, continue. L’émotion exubérante de l’héroïne et la parole mémorable pleine de bon sens de la domestique promue au rang de sa maîtresse ont de quoi satisfaire le lecteur sentimental comme celui qui attend du roman un enseignement moral. Le contentement exprimé par Jeanne signe assurément l’accomplissement du contrat narratif mais l’œuvre reste ouverte. Il serait vain de prétendre conclure. Les romans de Maupassant sont longtemps restés dans l’ombre des récits courts, contes ou nouvelles. Admirés par les écrivains et par un vaste public, ceux-ci ont même réussi à se frayer une voie au sein de la critique savante, acquérant ainsi le rare privilège de plaire au plus grand nombre tout en satisfaisant le lecteur érudit. Les multiples adaptations cinématographiques qu’ils ont suscitées, en France comme à l’étranger, et une large pénétration du domaine scolaire ont contribué à accroître leur popularité ainsi que le renom de Maupassant nouvelliste. Le romancier demeure plus secret, comme lui avait enseigné Flaubert, l'ultime ambition de l'auteur est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre.
Bibliographie et références:
- Pierre Bayard, "Maupassant, juste avant Freud"
- Mariane Bury, "La poétique de Maupassant"
- Philippe Bonnefis, "Comme Maupassant"
- Gérard Delaisement, "La modernité de Maupassant"
- Pierre Borel, "Le vrai Maupassant"
- Léon Gistucci, "Le pessimisme de Maupassant"
- Algirdas Julien Greimas, "Maupassant, la sémiotique du texte"
- Gisèle d'Estoc, "Cahier d'amour, suivi de Guy de Maupassant"
- Jacques-Louis Douchin, "La vie érotique de Guy de Maupassant"
- Laurent Dubreuil, "De l’attrait à la possession, Maupassant"
- Marlo Johnston, "Guy de Maupassant"
- Frédéric Martinez, "La vie de Maupassant"
- Fabrice Thumerel, "Les romans de Maupassant"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Après cette mise en confiance, on a prit l'habitude de recevoir Julien de la même façon, Lydia et Julien ne se cachaient plus, sans participer, je ne perdais rien de leur jeux, j'essayais de copier les caresses, parfois j'entendais leur rire, parce que j'avais laissé échapper un petit gémissement, quelques mois de quiétude. Et un matin Lydia m'a annoncé que Julien viendrai habiter à la maison.
Grande confusion, je savais, que l'on allaient, inévitablement, se retrouver seul, sans ma sœur. J'aurais voulu être une souris pour me cacher au fond d'un trou. Je me suis réfugiée dans ma chambre, cachée sous la couette. Lydia se glisse contre moi, "pourquoi tu pleure, tu connais Julien depuis longtemps, qu'est-ce qui te donne tout ce chagrin, cela ne va pas changer grand chose s'il vit avec nous et j'en ai très envie "
En sanglotant, j'ai fini par dire que j'étais terrorisée à l'idée de me trouver seul avec lui, que cela allait fatalement arriver, comme on est nue le plus souvent... "Tu ne dois pas avoir peur, on a un accord, il ne tentera rien, promis jurée. Léa fait le pour moi s'il te plaît. "
Au chaud, dans ses bras sous la couette j'ai dit oui sœurette, j'accepte, mais j'ai très peur tout de même.
Le vendredi soir et le week-end, on a déménagé les affaires de Julien, chaque nuits je fermais ma porte, je faisais des rêves étranges, je courrais sans fin, pour fuir une ombre qui me suivait, elle finissait par se jeter sur moi.... Et je me réveillais, en pleure, toute mouillée, avec une immense envie de me toucher, ce que je faisais, jusqu'à une petite jouissance. Même la journée, au lycée, je ne pouvais m'enlever ce rêve de la tête, une obsession.... J'ai fini par le dire à ma sœur, qui m'a expliqué que les doigts de Julien avaient fait leur job... Que j'étais une ado, une femme... Qu'elle avait prévue un cadeau pour moi, surprise... J'ai fait des pieds et des mains pour savoir mais elle n'a rien dit. Le soir devant la télé, sur le grand canapé, je me trouvais entre Julien et Lydia, de plus en plus souvent, après quelques interrogations, je laissais ma sœur me caresser, certains soirs jusqu'au frison final, la chaleur de Julien dans mon dos, décuplait l'effet des attouchements de Lydia. Insensiblement Julien a ajouté ses caresses, je ne pouvais plus stopper, l'envie était trop forte, rouge de honte je me suis retournée pour voler un baisé sur la bouche de Julien, puis je me suis enfuie dans ma chambre, rejoint par ma sœur, qui me demandait pourquoi je pleurais, pardon j'aurais jamais du faire un truc pareil, c'est ton chéri pas le mien " tout doux, Léa rien de grave, il a été surpris mais pas fâché au contraire, tu peux le refaire quand tu veux, Julien aimerait un supplément" Ahaha !!
Allez ma chérie soit cool, il n'y a rien de grave entre nous trois... Je suis revenue au salon, entre Julien et Lydia, j'ai demandé pardon et en réponse, un long 💋 , mon premier vrai 💋...
Bientôt la suite ?
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"O ne souhaitait pas mourir, mais si le supplice était le prix à payer pour que son amant continua à l'aimer, elle souhaita seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers lui." La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire." Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là évidemment une objection, celle d’accéder à une réalisation "perverse" de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans laquête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées.
"Vous abandonnerez toujours au premier mot de qui vous l’enjoindra, ou au premier signe, ce que vous faites, pour votre seul véritable service, qui est de vous prêter. Vos mains ne sont pas à vous, ni vos seins, ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps, que nous pouvons fouiller et dans lesquels nous pouvons nous enfoncer à notre gré. Par manière de signe, pour qu’il vous soit constamment présent à l’esprit, ou aussi présent que possible, que vous avez perdu le droit de vous dérober, devant nous vous ne fermerez jamais tout à fait les lèvres, ni ne croiserez les jambes, ni ne serrerez les genoux." La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi.
"Devant nous, vous ne toucherez jamais à vos seins: ils sont exhaussés par le corset pour nous appartenir. Le jour durant, vous serez donc habillée, vous relèverez votre jupe si on vous en donne l’ordre, et vous utilisera qui voudra, à visage découvert, et comme il voudra, à la réserve toutefois du fouet. Le fouet ne vous sera appliqué qu’entre le coucher et le lever du soleil." Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient "tendres" ou sadomasochistes.
"Mais outre celui qui vous sera donné par qui le désirera, vous serez punie du fouet le soir pour manquement à la règle dans la journée : c’est-à-dire pour avoir manqué de complaisance, ou levé les yeux sur celui qui vous parle ou vous prend : vous ne devez jamais regarder un de nous au visage. Dans le costume que nous portons à la nuit, et que j’ai devant vous, si notre sexe est à découvert, ce n’est pas pour la commodité, qui irait aussi bien autrement, c’est pour l’insolence, pour que vos yeux s’y fixent, et ne se fixent pas ailleurs, pour que vous appreniez que c’est là votre maître, à quoi vos lèvres sont avant tout destinées." De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L'offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montrer inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions.
"Dans la journée, où nous sommes vêtus comme partout, et où vous l’êtes comme vous voilà, vous observerez la même consigne, et vous aurez seulement la peine, si l’on vous en requiert, d’ouvrir vos vêtements, que vous refermerez vous-même quand nous en aurons fini de vous. En outre, à la nuit, vous n’aurez que vos lèvres pour nous honorer, et l’écartement de vos cuisses, car vous aurez les mains liées au dos, et serez nue comme on vous a amenée tout à l’heure. On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, et maintenant que vous avez vu comment on vous fouette, pour vous fouetter. " Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton." Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normativesse cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel, les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir commentle désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel.
"À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction. Cela est tellement vrai que les nuits où personne n’aura envie de vous, vous attendrez que le valet chargé de cette besogne vienne dans la solitude de votre cellule vous appliquer ce que vous devrez recevoir et que nous n’aurons pas le goût de vous donner. Il s’agit en effet, par ce moyen, comme par celui de la chaîne qui, fixée à l’anneau de votre collier, vous maintiendra plus ou moins étroitement à votre lit plusieurs heures par jour, beaucoup moins de vous faire éprouver une douleur, crier ou répandre des larmes, que de vous faire sentir, par le moyen de cette douleur, que vous êtes contrainte, et de vous enseigner que vous êtes entièrement vouée à quelque chose qui est en dehors de vous. " Le roman"Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution "néosexuelle". La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif. Ainsi afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre souvent volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O."
"Quand vous sortirez d’ici, vous porterez un anneau de fer à l’annulaire, qui vous fera reconnaître: vous aurez appris à ce moment-là à obéir à ceux qui porteront ce même signe, eux sauront à le voir que vous êtes constamment nue sous votre jupe, si correct et banal que soit votre vêtement, et que c’est pour eux. Ceux qui vous trouveraient indocile vous ramèneront ici. On va vous conduire dans votre cellule." Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développementa inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie: penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la "tabouisation" de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une soixantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans le couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie.
Bibliographie et références:
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Michel Foucault, "Histoire de la sexualité"
- Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle"
- Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices"
- Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe"
- Jacques Lacan, "Deuxième Séminaire"
- Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes"
- Hélène Martin, "Sexuer le corps"
- Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités"
- Patrice Lopès, "Manuel de sexologie"
- Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine"
- Bernard Germain, "La sexualité humaine"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n’auraient jamais consenti à aller, une porte simplement abouchée avec la réalité. J'aurais voulu trouver quelque chose d'intelligent à vous dire, pour bien marquer ce qui nous sépare, mais inutile. Je suis un esprit pas encore formé, un imbécile, pensez de moi ce que vous voudrez". Le temps est venu d’abandonner un certain nombre d’images attachées au nom d’Antonin Artaud (1896-1948). Pas pour réinsérer son nom dans une histoire bien pondérée de la littérature du XXème siècle, mais pour dégager l’authentique puissance de subversion de son œuvre du mythe auquel elle donna lieu. Un jour, il faudra d’ailleurs faire le récit de cette mythification, avec ses acteurs sincères, ses naïfs et ses profiteurs. L’un des effets de cette fascination fut de ne pas percevoir la folie d’Artaud d’abord comme aliénation et souffrance mais comme pur pouvoir de création et d’anarchie. L’extraordinaire singularité d’Artaud se trouva ainsi diluée au profit d’une généralité sans contours, sinon ceux des groupes qui se l’appropriaient: l’antipsychiatrie, les révoltés de Mai 68 ou les poètes de la "beat generation". En 1959, André Breton lançait déjà, avec une grandiloquence suspecte: "À jamais la jeunesse reconnaîtra pour sien cette oriflamme calcinée". Est-il besoin de brandir la figure bouleversée d’Artaud pour lui rendre justice ? Ce bouleversement, il est temps de l’évaluer avec conscience, hors du fanatisme imprécatoire qui mime sans profit l’attitude même du poète. En peu d’années, avec une fulgurance sans exemple, l'artiste a posé comme une nécessité absolue l’adéquation de son être, ou de l’être en général, et de sa littérature, comme il le fit également, à un autre niveau, pour le cinéma, le dessin et surtout le théâtre. L’œuvre d’Antonin Artaud s’inscrit dans le prolongement de la voie ouverte au siècle précédent par Rimbaud, qui invite à la danse des mots et des corps dans une "Saison en enfer". Artaud tentera lui aussi d’écrire le corps qui danse, d’entraîner le lecteur en deçà du langage et des signes, dans une écriture des rythmes, du cri, du mouvement et des gestes. Il s’agit pour cet écrivain d’échapper ainsi à son corps cadavre afin de se réincarner dans "le corps neuf de l’écriture", et il s’acharne à démembrer, désarticuler, désincarner, décharner à la fois son propre corps et le corps de la langue. Il se proclame un "insurgé du corps" et il ne cessera dans son œuvre de reconstruire son corps et le corps de la langue, de s’exproprier de son propre corps pour pouvoir s’approprier dans l’écriture un corps auto engendré.
"La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux. Ce qui unit les êtres c’est l’amour, ce qui les sépare c’est la sexualité. Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts". Alchimie non pas du verbe, comme dirait Rimbaud, mais du corps, qu’il s’agira de transmuter dans le corps de son œuvre: "Car c’est le corps d’un écrivain qui tousse, crache, se mouche, éternue, renifle et souffle quand il écrit". Ce cours extrait des derniers écrits d’Artaud enracine le processus créateur de son œuvre dans la corporéité, un des pôles organisateurs de l’écriture moderne, qui se partage, entre une écriture du corps et une écriture de la pensée, qui fait de l’écriture la seule matrice à représentation. La focalisation de la critique contemporaine sur le rôle joué par le corps dans les processus de création, témoigne des enjeux actuels du rapport entre l’art et l'analyse. De façon générale, au-delà du champ de la littérature, les approches artistiques contemporaines engagent le corps du sujet de la modernité. Ainsi, dans le domaine des arts plastiques notamment, depuis les années soixante, le corps humain est devenu le support de nombre de créations artistiques, par exemple le body art ou l’art charnel. Artaud apparaît comme le précurseur ou l’annonciateur de cette centration des créateurs sur le corps humain, soumis par les artistes à des traitements extrêmes, corps fécalisés, transpercés, éviscérés, dépecés, torturés et aussi corps machiniques, désincarnés, dévitalisés, voire cadavérisés. Ses derniers écrits sont parcourus par l’obsession de "refaire l’anatomie" de l’homme, en le faisant passer, "sur la table d’autopsie". Artaud est l’aîné et ses parents ont donné naissance à huit enfants après lui, dont deux seulement survivront. Quand Artaud a quatre ans, deux jumeaux meurent, l’un à la naissance, l’autre peu après. À huit ans il perd sa sœur Germaine, âgée de sept mois, morte à la suite de mauvais traitements de sa nourrice et ce deuil le marquera profondément. Germaine est un signifiant clef de son œuvre, associé notamment à la germination de l’écriture et à la résurrection de son corps après les électrochocs de Rodez. Enfin Artaud lui-même a été un enfant chétif et fragile, très attaché à sa mère, qui semble avoir été habitée par la peur de le perdre, après le deuil d’un premier enfant. Sa famille est par ailleurs marquée par une atmosphère d’inceste, avec de nombreux mariages consanguins. ses deux grands-mères notamment étaient sœurs. Ce brouillage des générations et le thème de l’inceste se trouvent au cœur de son œuvre.
"Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie. Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant. J'ai très besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir". Bien au-delà des particularités de sa biographie, le génie d’Artaud se manifeste dans sa conception d’une œuvre, qui se caractérise par un destin similaire du corps et du mot: l’écrivain ne cessera de décliner sa terreur d’une momification dans le corps de son œuvre. Le style lui fait horreur et il refuse en quelque sorte l’imposition d’une langue préétablie, figée et aliénante, il rejette l’inscription dans la langue commune, dans le corps mort de la langue maternelle, où l’on est nommé avant même de parler. Artaud se propose donc de refaire conjointement son propre corps et le corps de la langue. Se refaire un corps neuf, pour échapper à la putréfaction, et refaire le corps de la langue, pour échapper à la momification dans la langue mère, pour ne plus être parlé et pensé par l’autre. Les textes d’Artaud mettent en scène à la fois le refus de son inscription dans une généalogie et son rejet de la langue des ancêtres. Dans "Suppôts et supplications", il dénonce ce qu’il nomme "l’éternel pli conforme de papa maman". Il refuse d’être né d’un père et d’une mère et dénie jusqu’à sa naissance: "Je ne me souviens pas d’être jamais né, je me souviens de n’être jamais né". Poète, théoricien du théâtre, acteur, dramaturge et essayiste français, Antonin Artaud est né le quatre septembre 1896 à Marseille. La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, et le dessin, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, un moyen pour atteindre un peu de vérité. Contrairement à ses contemporains il a conscience de la fragilité de la pensée et se revendique timidement en quête d’un absolu dans ce domaine. Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. À partir de 1914, il fait des séjours en maison de santé, conséquence possible d'une méningite qui l'atteint à l'âge de cinq ans. Il éprouve alors, dira-t-il, "une faiblesse physiologique qui touche à la substance même de ce qu'il est convenu d'appeler l'âme". Il parlera également, dans une lettre à Jacques Rivière, d'une effroyable maladie de l'esprit. Son œuvre apparaît en partie due à l'oppression exercée par des souffrances continuelles d'ordre nerveux et physiologique, qui firent de son existence une tragédie.
"Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang". Inventeur du concept de "théâtre de la cruauté" dans "Le Théâtre et son double", Artaud a tenté de transformer radicalement la littérature et surtout le théâtre. S’il n’y est pas parvenu de son vivant, il a certainement influencé les générations de l’après Mai 68, en particulier le théâtre américain, et les situationnistes de la fin des années 1960 qui se réclamaient de son esprit révolutionnaire. Antonin connaît à Marseille une petite enfance choyée dont il garde des souvenirs de tendresse et de chaleur. Cette enfance est cependant perturbée par la maladie. Le premier trouble apparaît à l’âge de quatre ans et demi, lorsque l’enfant se plaint de maux de tête et qu’il voit double. On pense à une méningite consécutive à une chute. Déjà, on préconise l’électricité pour le soigner. Son père se procure une machine qui transmet l’électricité par des électrodes fixées sur la tête. Mais son premier grand choc vient de la mort d’une petite sœur âgée de sept mois, bousculée par un geste violent d’une bonne. Elle apparaît dans les écrits d’Antonin Artaud comme une de ses "filles de cœur". Antonin Artaud a quatorze ans lorsqu’il fonde, avec ses camarades du collège du Sacré-Cœur de Marseille, une petite revue où il publie ses premiers poèmes inspirés de Charles Baudelaire, d’Arthur Rimbaud ou Edgar Poe. Mais lors de sa dernière année de collège, en 1914, il est atteint de dépression, ne se présente pas au baccalauréat, et l’année suivante, sa famille le conduit à Montpellier pour consulter un spécialiste des maladies nerveuses. Il est envoyé au sanatorium de la Rouguière, en 1915 et 1916 et publie en février 1916 des poèmes dans "La Revue de Hollande". Le conseil de révision le déclare d’abord bon pour le service avant que l’armée le réforme provisoirement pour raisons de santé, puis définitivement en décembre 1917 grâce à l’intervention de son père. L’année 1914 est un tournant dans la vie du jeune homme, à cause de la guerre, mais c’est aussi pour Antonin sa dernière année de collège. Il doit passer l’examen de philosophie, mais son état de santé ne le lui permet pas. Il est en état de dépression après avoir connu sa première expérience sexuelle, qu’il décrit comme dramatique, comme un traumatisme sur lequel il reviendra souvent dans ses écrits. Il a le sentiment qu’on lui a volé quelque chose. Entre 1917 et 1919, il fait un certain nombre de séjours dans des lieux de cure et maisons de santé. Il peint, dessine, écrit. Éclosion de ses vocations.
"Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai vraiment besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main". Vers sa vingtième année, il a l'idée d'un "théâtre spontané" qui donnerait des représentations dans les usines. Il devient d'abord devenir comédien, grâce au docteur Toulouse, qui lui fait écrire quelques articles pour sa revue Demain et lui fait rencontrer Lugné-Poe au début de 1921. Le directeur du "Théâtre de l'Œuvre" lui confie un petit rôle dans "Les Scrupules de Sganarelle" d'Henri de Régnier. Remarqué par Charles Dullin, qui l'engage à l'Atelier, il y joue "avec le tréfonds de son cœur, avec ses mains, avec ses pieds, avec tous ses muscles, tous ses membres". Instable, il passe en 1923 chez Pitoëff. Prévu pour le rôle du souffleur dans "Six personnages en quête d'auteur" de Pirandello, il disparaît le jour de la générale. L’aventure théâtrale d’Artaud commence en 1922 avec la première répétition des spectacles de l’Atelier, où il joue "L’Avare" de Molière. Suivront d’autres rôles, toujours avec Dullin qui lui demande de dessiner les costumes et les décors de "Les Olives de Lope" de Rueda. Parallèlement, il est acteur de cinéma. Il tient entre autres rôles celui du moine Massieu dans "La Passion de Jeanne d'Arc" de Carl Theodor Dreyer et grâce à son oncle, obtient un petit rôle dans "Mater dolorosa" d'Abel Gance. Mais c'est surtout son incarnation du personnage de Marat dans le "Napoléon" du même réalisateur qui est restée mémorable. Gance le décrit comme une "sorte de nain, homme jaune qui assis semble difforme. Sa bouche distille sans cesse avec âpreté les mots les plus durs contre Danton". Le cinéma lui apparaît comme un médium essentiellement sensuel qui vient bouleverser toutes les lois de l'optique,de la perspective et de la logique. Le mois de mars 1923 est aussi celui de sa rupture avec Charles Dullin, au moment où l’Atelier crée "Huon de Bordeaux" mélodrame dans lequel Artaud a le rôle de Charlemagne. Mais il est en total désaccord avec le metteur en scène et l’auteur de la pièce sur la manière de jouer. Fin mars, le rôle est repris par un autre acteur: Marcel Achard. Interrogé, Artaud aurait dit: "Moi j'ai quitté l'Atelier parce que je ne m'entendais plus avec Dullin sur des questions d'interprétation. Aucune méthode mon cher. Ses acteurs ? De pures marionnettes".
"Il me faut un intérieur, il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela". Par l’intermédiaire de Madame Toulouse, Antonin est alors présenté à André de Lorde, auteur de Grand-Guignol, bibliothécaire de métier. André de Lorde a ainsi déjà mis en scène une adaptation d’une nouvelle d’Edgar Poe "Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume" qui se déroule dans un asile d’aliénés. Et il a mis au point ce qu’il nomme le "Théâtre de la peur" et le "Théâtre de la mort", un style qui va inspirer Antonin Artaud pour le "Théâtre de la cruauté". Engagé par Jacques Hébertot, Artaud interprète le rôle du souffleur au"Théâtre de la Comédie des Champs-Élysées" dans la pièce de Pirandello, "Six personnages en quête d’auteur", montée par Georges Pitoëff, avec Michel Simon dans le rôle du directeur. En 1946, Antonin Artaud décrit son entrée en littérature ainsi: "J'ai débuté en littérature en écrivant des livres pour dire que je ne pouvais rien écrire du tout, ma pensée quand j'avais quelque chose à dire ou à écrire était ce qui m'était le plus refusé". Il a une prédilection pour les rôles de victimes ou pour des rôles qu'il tend à transformer en rôles de victimes. En 1923, il publie un court recueil de poèmes, "Tric-Trac du ciel". Il en publie également dans des revues, même si la Nrf refuse de les accueillir. C'est d'ailleurs à l'occasion de ce refus qui lui est signifié par Jacques Rivière, que son œuvre commence véritablement. Un dialogue épistolaire s'engage alors entre les deux hommes, Artaud acceptant d'emblée comme valables toutes critiques que lui adresse Rivière à l'égard de ses écrits, tout en revendiquant de sa part la reconnaissance d'un intérêt littéraire dans la mesure où les maladresses et les faiblesses mêmes qui lui sont reprochées rendent compte de l'étrange phénomène spirituel qu'il subit et qu'il décrit en ces termes:"Je souffre d'une effroyable maladie de l'esprit. Ma pensée m'abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu'à sa matérialisation dans les mots. Il y a donc quelque chose qui détruit bien ma pensée."
"Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femmes soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop". Dans les livres qui succèdent ainsi à cette "Correspondance avec Jacques Rivière", publiée en 1927, il s'assignera pour but de transcrire avec la plus grande fidélité cette étrangeté qui l'habite, cherchant à soumettre, en les déterminant par le verbe, ces "forces informulées" qui l'assiègent: en les localisant ainsi, il s'en désolidarise, échappant par là même au risque de se laisser totalement submerger par elles. Il peut en outre espérer, s'il parvient à rendre compte de ses troubles grâce à la magie d'une savante transcription évocatoire, obtenir alors du lecteur une reconnaissance de leur existence et par là même sortir de cette manière de néant où sa monstruosité psychique le place, le bannissant du monde des humains. Cependant, si l'investigation systématique que l'écrivain poursuit alors vis-à-vis de lui-même aide à mettre au jour les processus les plus subtils de la pensée, lesquels demeurent cachés à ceux qui, sains d'esprit, ne ressentent pas le manque révélateur de son essence, celle-ci débouche par ailleurs sur une contradiction fondamentale qu'il ne cessera de vivre tragiquement: celle de vouloir "se déterminer, comme si ce n'était pas lui-même qui se déterminait, se voir avec les yeux de son esprit sans que ce soient les yeux de son esprit, conserver le bénéfice de son jugement personnel en aliénant la personnalité de ce jugement, se voir et ignorer que c'est lui-même qui se voit" ("Bilboquet", publication posthume). Sa tentative de prendre continuellement conscience du vertige psychique qui le désoriente et l'affole précipitera en fait plus avant le poète vers "un effondrement central de l'âme", un état de "bête mentale", paralysé par le regard qu'il dirige sur lui-même dans une sorte d'hypnotisme narcissique où il ne ressent, à la limite, plus "rien, sinon un beau pèse-nerfs, une sorte de station incompréhensible et toute droite au milieu de tout dans l'esprit". À la fin de 1924, Antonin Arthaud adhère au mouvement surréaliste. Par l'intermédiaire du peintre André Masson, il rencontre la plupart de ceux qui animent ce mouvement, surmontant ainsi la méfiance première qu'il avait à leur égard.
"Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante: c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai alors inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie". Il collabore à "La Révolution surréaliste", rédige le tract du vingt-sept janvier 1925. Mais le malentendu porte sur le mot révolution. Pour Artaud, il s'agit d'être "révolutionnaire dans le chaos de l'esprit", et il conçoit le surréalisme comme "un cri de l'esprit qui retourne vers lui-même". Une lettre d'André Breton le sommant de renoncer à collaborer avec Roger Vitrac est l'occasion d'une rupture devenue inévitable. Refusant l'action politique, faisant ses adieux au surréalisme en juin 1927 ("À la grande nuit ou le bluff surréaliste"), il explique que pour lui le surréalisme, le vrai, n'a jamais été qu'"une nouvelle sorte de magie". "Le Pèse-nerfs" (1925) et "L'Ombilic des limbes" (1925) restent les meilleurs témoignages de cette période de l'activité créatrice d'Artaud. On note même la présence de petits textes surréalistes conçus pour le théâtre, comme "Le Jet de sang". Mais désormais Artaud laisse à Breton le rôle de dictateur. Dès le vingt avril 1924, dans un article publié dans Comoedia intitulé "L'évolution du décor", Artaud exprime sa ferme intention de "re-théâtraliser le théâtre", de substituer au "théâtre de bibliothèque" de Henry Becque et même au "théâtre théâtral" de Gaston Baty un "théâtre dans la vie". L'aventure du Théâtre Alfred Jarry va illustrer cette intention. Artaud publie dans la Nrf un article où il annonce la fondation du Théâtre Alfred Jarry pour promouvoir l'idée d'un "théâtre absolument pur", d'un "théâtre complet", et faire triompher la "force communicative" de l'action. Il entre en résistance.
"Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas". Cette tentative aboutit à quatre spectacles mémorables: un premier spectacle réunissant les trois fondateurs. Artaud, "Ventre brûlé ou la mère folle"; Max Robur alias Robert Aron, "Gigogne"; Roger Vitrac, "Les Mystères de l'amour" en juin 1927. La projection du film de Poudovkine, "La Mère", accompagnée du seul troisième acte de "Partage de midi" de Paul Claudel, le quinze janvier 1928, "Le Songe d'August Strindberg", le deux juin 1928, "Victor ou les enfants au pouvoir" de Roger Vitrac, le vingt décembre 1928 et le deux janvier 1929. L'entreprise sombre alors dans l'agitation suscitée par les surréalistes, Breton en tête, l'hostilité publique et les difficultés financières. Le projet sera repris dans les années trente. Antonin Artaud fixe le "principe d'actualité". En 1931, il découvre le théâtre balinais, où il sent "un état d'avant le langage et qui peut choisir son langage. "Musique, gestes, mouvements, mots". Il affirme "la prépondérance absolue du metteur en scène dont le pouvoir de création élimine les mots". Après avoir pensé à un "Théâtre de la Nrf", pour lequel il essaie vainement d'obtenir la collaboration d'André Gide, il évolue vers un "Théâtre de la cruauté", qu'il annonce en août 1932 et qui va aboutir alors, après différents projets et essais, aux représentations des "Cenci" aux Folies-Wagram en mai 1935. Artaud n'est pas allé au bout de ses intentions. Ce qu'il a écrit est encore le texte d'une tragédie, inspirée de Percy Bysshe Shelley, mais il a travaillé ce texte comme une partition musicale, il a lui-même impressionné le public en jouant le rôle du vieux Cenci, bourreau devenu victime. Cruauté reste le mot clef d'Antonin Artaud dans les textes des années trente, qui seront recueillis en 1938 dans "Le Théâtre et son double", livre décisif, qui contient la théorie du "Théâtre de la cruauté" et divers témoignages sur ses possibles ou réelles illustrations. "Par ce double", précise l'auteur dans une lettre à Jean Paulhan, "j'entends le grand agent magique dont le théâtre par ses formes n'est que la figuration en attendant qu'il en devienne la transfiguration." Artaud ne se contente pas de mettre en scène, par tous les procédés connus de l'illusion théâtrale, des scènes cruelles avec des bourreaux et des vraies victimes. il veut exercer lui-même la cruauté, faire souffrir l'acteur, "faire souffrir la scène", "faire crier" le spectateur.
"Car on ne peut accepter la vie qu’à condition d’être grand, de se sentir à l’origine des phénomènes, tout au moins d’un certain nombre d’entre eux. Sans puissance d’expansion, sans une certaine domination sur les choses, la vie est indéfendable. Une seule chose est exaltante au monde: le contact avec les puissances de l’esprit". Avant même la publication du "Théâtre et son double", Antonin Artaud quitte Paris et la France, comme pour vérifier la présence ailleurs de cette magie qu'il voulait recréer sur scène. C'est le sens de son voyage de 1936 au Mexique, où il part à la recherche du peyotl, cette drogue dont l'ingestion correspond pour les Indiens Tarahumaras à un rite d'identification totale à la race, de rentrée en soi-même. Il en résulte un beau livre sur "Les Tarahumaras", qu'il faut lire moins comme un documentaire sur les Indiens que comme un témoignage sur la lutte d'Artaud aux prises avec les profondeurs de l'être. L'année suivante, il se rend en Irlande, d'où il rapporte ce qu'il croit être la canne de saint Patrick. Il l'exhibe sur le bateau qui le ramène en France et aurait menacé de sa puissance secrète les autres passagers. "Sur le plan terre à terre", observe alors André Breton, qui s'intéresse désormais à Artaud, "l'homme, et la société dans laquelle il vit, est passé tacitement à un contrat qui lui interdit certains comportements extérieurs, sous peine de voir se refermer sur lui les portes de l'asile ou de la prison. Il est indéniable que le comportement d'Artaud sur le bateau qui le ramenait d'Irlande en 1937 fut de ceux-là. Ce que j'appelle "passer de l'autre côté", c'est, sous une impulsion irrésistible, perdre de vue ses défenses et les sanctions qu'on encourt à les transgresser." Antonin Artaud est interné successivement à Quatremare, à Sainte-Anne, à Ville-Evrard. En 1942, inquiets du sort de leur ami dément en zone occupée, Paul Éluard et Robert Desnos demandent au docteur Ferdière de le prendre dans son asile de Rodez. Il va y subir un traitement par électrochoc. Antonin Artaud en profitera alors pour écrire.
"Mais si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous. Je vous veux pour votre sensibilité". Les "Lettres de Rodez", écrites du dix-sept septembre au vingt-sept novembre 1945 à l'intention d'Henri Parisot, traducteur de Lewis Carroll, et publiées en 1946, constituent un témoignage bouleversant sur cet internement, sur cette cure contestable, et sur les souffrances d'un homme qui, dès la lettre qu'il adresse le vingt-deux octobre 1923 à sa compagne d'alors, Genica Athanassiou, dit que l'"idée de souffrance" est "plus forte"pour lui "que l'idée de guérison, l'idée de la vie". Alarmé, un comité se réunit pour le délivrer. Le docteur Ferdièrey consent le dix-neuf mars 1946. Le vingt-six mai, l'écrivain arrive à Paris. Confié aux soins du docteur Delmas, à Ivry, il bénéficie d'une relative liberté et d'une certaine autonomie. Un soutien s'organise alors, des présences attentives veillent sur lui, en particulier celle de Paule Thévenin. Le créateur retrouve ses droits. À l'occasion d'une exposition Van Gogh au Musée de l'Orangerie en janvier 1947, il écrit un long texte, "Van Gogh le suicidé de la société". Il n'y a pas loin, il le sait et il veut qu'on en soit persuadé, de Vincent Van Gogh à Artaud le Mômo. Le ton de ces nouveaux écrits est âpre, l'ironie mordante, le style jaculatoire. Ainsi, écrit-il, "on peut parler de la bonne santé mentale de Van Gogh qui, dans toute sa vie, ne s'est fait cuire qu'une main et n'a pas fait plus,pour le reste, que se trancher une fois l'oreille gauche, dans un monde où on mange chaque jour du vagin cuit à la sauce verte ou du sexe de nouveau-né flagellé et mis en rage, tel que cueilli à sa sortie du sexe maternel". De cette violence intime témoignent l'émission "Pour en finir avec le jugement de Dieu", que la radio renonce à diffuser, la Conférence-spectacle au Théâtre du Vieux-Colombier et maints textes tardifs où éclate une ironie féroce sur le monde et sur lui-même. Le dernier "Théâtre de la cruauté", dans le texte qui porte ce titre, daté du dix-neuf novembre 1947, c'est le théâtre du corps souffrant d'Antonin Artaud, rongé par le cancer dont il va mourir à Ivry-sur-Seine le quatre mars 1948. Il est enterré civilement au cimetière parisien d’Ivry par le cercle de ses amis. Sa famille fera transférer ses restes près de trente ans plus tard, en mars 1975, au cimetière Saint-Pierre à Marseille.
Bibliographie et références:
- Évelyne Grossman, "Antonin Artaud, œuvres"
- Florence de Mèredieu, "Antonin Artaud, Portraits et gris-gris"
- Franck Jotterand, "Le nouveau théâtre américain"
- Marc de Smedt, "Antonin Artaud l'homme et son message"
- Jean-Pierre Le Goff, "Mai 68, l'héritage impossible"
- Jacques Derrida, "L'écriture et la différence"
- Thomas Maeder, "Antonin Artaud"
- Paule Thévenin, "Antonin Artaud"
- Laurent Vignat, "Antonin Artaud, le visionnaire hurlant"
- Jérôme Prieur, "La véritable histoire d’Artaud le mômo"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Les fleurs sont reposantes à regarder. Elles n'ont ni émotions, ni conflits." L'ennui quand la chance nous quitte, que les jeux de la vie sociale se réduisent à leur plus simple expression, c'est alors qu'on a besoin d'amour. C'est la flamme qui tient lieu de tout. Les expédients que nous employons pour l'oublier ne font que raviver la blessure. Nous ne savons pas aimer, nous ne savons que nous enfoncer corps contre corps dans la nuit redoublée. On arrive plein de feu, on se quitte plein de fiel. Les cœurs éperdus, égarés par les rêves, rejoignent alors leur logis mais d’où nous vient le sentiment ambivalent de l'altérité ? Nous pourrions discerner en notre semblable quelqu’un de différent, parce que nous le sommes pour nous-même. La naissance de l’altérité pourrait résulter de la division du sujet, puisque nous sommes à chaque instant la proie d’un dédoublement interne. À peine né, nous avons commencé dans cette voie. Nos parents nous ont voulus à une certaine place et nous les avons contredit. Nous avons affirmé notre existence en disant non à ce qui nous détermine. Non est notre premier nom et le reste. Son patronyme nous fouette et fait de nous d’éternels voyageurs. Mais cette dualité interne suffit-elle à engendrer la reconnaissance de l’altérité ? Ce n’est pas certain, car assoiffé de la résolution de sa contradiction, le maintien de soi tente ce sujet divisé. Il lui faut de l’un, il aime le groupe qui l’unifie et il rejette l’étranger. Il adore chanter en chœur, et a horreur des fausses notes. Peut-on espérer que grâce à l’amour, la reconnaissance du prochain sera possible ? Le christianisme a promis une telle rédemption, mais comme cet amour qu’il divinise s’est clivé du sexe, il a obtenu le contraire. L’autre de l’amour ne diffère pas vraiment de nous, il est encore notre double et l’amour de narcisse se retourne si aisément en haine. Le visage du semblable suppose la transcendance divine.
"Aussi les sages de tous les temps ont-ils avec la plus extrême insistance, déconseillé de suivre cette voie dans la vie. Elle n’a cependant pas perdu l’attraction qu’elle exerce sur un grand nombre d’enfants des hommes". François Antommarchi qui professait l'anatomie à Florence et qui procéda à l'autopsie du corps de l'Empereur nota, à Sainte-Hélène à propos de sa forme virile, "sicut pueri," un sexe d'enfant. Certainement Hyppolyte Charles était mieux doté. Ce détail trivial, indécent, comme on en trouve dans les pièces de Shakespeare pour refroidir l'émotion, jette une lueur humaine sur la gloire. Comme si cette construction des conquêtes, ce désir compulsif, d'étendre son pouvoir et son être au plus profond de l'espace, de le marquer de son empreinte, n'avait été que le revers sanglant et lumineux d'une faiblesse. D'où venait son insatisfaction sinon son inaptitude au bonheur ? Il lui fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons. Il y a des êtres qui trouvent dans le dévouement une fois dans la vie, un élargissement de ses limites, car l'amour est sans fin. La reconnaissance d’autrui frappe celui qui la fait et l’éveil de la conscience reste le mouvement premier vers l'autre. Mais on ignore la nature de ce besoin, de même que l’on comprend mal ce qui pousse à l’affronter, sinon un choix éthique mystérieux. Pour Freud, l’amour du prochain n’est envisagé que comme une inversion, un refoulement de la haine pulsionnelle. La naissance du surmoi qui en procède amène le sujet à respecter son semblable, mais seulement dans la mesure où il ne saurait porter atteinte à un autre lui-même sans s’anéantir du même coup. Les premières phobies de situation sont celles de l’obscurité et de la solitude. La phobie naît de nuit, dans l’absence de reflet ou lorsque fait défaut l’écho d’une parole. Mais quand quelqu’un parle, il fait clair. La solitude et l’obscurité confrontent de façon angoissante au vertige du vide de l’autre.
"Un amour qui ne choisit pas nous semble perdre une partie de sa valeur propre du fait qu’il est injuste envers l’objet. Et qui plus est: les hommes ne sont pas tous dignes d’être aimés." Solitude nocturne, premiers émois en compagnie de Séléné, la déesse de la lune dont le plus grand amour fut le beau berger Endymion, qui refusant de vieillir avait demandé aux dieux de lui accorder une éternelle jeunesse. Zeus y consentit à condition qu'il soit plongé dans un sommeil éternel. C'est dans ces circonstances oppressantes que commencent les pratiques masturbatoires. L’onanisme décharge l’omniprésence de cet inceste latent. "La phobie de la solitude veut détourner la tentation d’une onanie solitaire" écrit Freud dans "Inhibition, symptôme, angoisse." La peur de l’obscurité a cette conséquence étrange de provoquer l’érection et la masturbation. Ainsi, tout se passe comme si l’impérieuse érogénéité du pénis ou du clitoris venait affirmer que le corps n’est pas le phallus. La masturbation est un mouvement de résistance et de protestation. Le corps dit non en jouant la partie contre le tout, en entamant, en quelque sorte, une lutte du pénis contre le phallus. Mais la jouissance qui en résulte ne soulage rien, car l’orgasme est aussitôt suivi de la menace d’une retombée dans le néant. De sorte que la masturbation doit reprendre presque aussitôt. Parfois effrénée, l’excitation solitaire devient ainsi une modalité de la survie. Pas d’altérité dans cette excitation dont la jouissance signifie une chute en miroir. Cette frénésie de l’onanisme reste souvent une habitude de l’adulte. Elle peut se prolonger devant le miroir, et il arrive aussi qu’elle trouve son équivalent dans l’amour les yeux fermés.
"La vie telle qu’elle nous est imposée est trop lourde pour nous, elle nous apporte trop de douleurs, de déceptions, de tâches insurmontables. Pour la supporter, nous ne pouvons nous passer de moyens palliatifs." Les réserves corporelles secrètes et la partie ténébreuse de l'âme infèrent la question de l'intime. Nous naissons, nous vivons et nous mourons au milieu du merveilleux. Ce qui force au secret, surtout lorsqu’il s’agit d’un secret touchant au corps, renvoie à une sorte de sacralisation de ce qui ne peut se dire, s’avouer, sacralisation dont l’enracinement peut se réclamer d’une culpabilité, d’une anormalité possible. Sacralisation d’une part de l’intime risquant de devenir religiosité, ritualisation privée ou cérémonie secrète n’appartenant qu’à soi. L’autre, son jugement, son regard prenant alors valeur de sanction redoutée. Sanction contre quelle jouissance ainsi cultivée ? Le secret du corps peut révéler paradoxalement une jouissance coupable qui, si elle devait être découverte ou révélée, ouvrirait au châtiment. La sublimation sexuelle, l’éclosion pulsionnelle est une fracture ressentie comme une violence, comme la source du travail de l’altérité au cœur de soi. Le corps, dans son désir naissant, est alors perçu comme l’œuvre de l’altérité en soi. Le corps semble trahir, ouvrir sur un langage dans lequel il est difficile voire dangereux de se reconnaître. Le secret apparaît alors comme un mode défensif qui permet le déplacement de la sexualité œuvrant le corps sur une sphère fantasmatique. Mais le secret génère aussi cet autre pendant qui est la honte, la peur d’être découvert. Le malaise généré par la dissimulation de la jouissance se justifie par la quête d’une pureté qui doit être maintenue. L’abject serait alors la matière même du secret, sa fondation.
"Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire, et la psychologie individuelle se présente dès le début comme étant en même temps, par un certain côté, une psychologie sociale, dans le sens élargi, mais pleinement justifié, du mot." Mais la force narcissique faisant emprise sur la vie intime en visant le corps dans une précipitation onirique n'est en fait pas l'ardeur mais un essai malheureux de rapprochement de l'autre en soi. Elle ne vise plus le corpus mais la psyché. Le narcissisme ne reconnaît que lui-même dans cette course-poursuite avec son double, qui va se poursuivre jusqu’à l’heure où la différence des sexes va se découvrir. Le narcissisme ne résulte pas d’un mouvement premier du moi ne pensant qu’à lui-même, il procède du désir de l’autre. Et lorsque l'on rêve très tôt de se marier, d’harmoniser de l’homme avec de la femme, c’est pour nous une façon de faire du un. Ce mariage de rêve enfantin ne connaît pas la différence sexuelle, il connaît une différence des genres masculin et féminin sans signification érotique. Sa cérémonie se déroule toujours en blanc. Promesse qui sera trompée la nuit de noces elle-même. Le blanc vire au rouge, lorsque la différence des sexes se découvre et que le rêve de soi explose. Le sexe métamorphose l’amour, lévite le prochain à la hauteur d’un semblable indifférent, cela grâce à la potentialité de l’identification phallique elle-même. Il y a là une profonde raison, qui explique pourquoi Freud a considéré que la différence du masculin et du féminin n’état pas faite d’abord grâce à l’anatomie mais s’établissait en termes d’activité ou de passivité. En ce sens, l’acte qui correspond à la masculinité est l’érection. Car la possession du pénis ne suffit pas en effet pour l’avoir en érection, état sans lequel il sert à peu de chose, sauf l’honneur.
"Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons." Mais alors quelle est cette sente secrète autorisant après les premiers émois sensuels la délectation phallique ? C’est une satisfaction spécifiant la masculinité et l’érection. Il faut que la besogne soit transgressive, se heurtant ainsi à une barrière quelconque, fonctionnant comme un équivalent psychique de la loi. Le sentiment de faire ce qu’il ne faudrait pas aura alors l’inceste comme équivalent psychique. En ce sens, la punition sera ainsi le signe d’un péché excitant, et l’acte spécifique au masculin comporte cette violence, voire ce sadisme latent. Celui qui veut être maître de la jouissance phallique doit être violent. Pour obtenir l’érection, il faut la guerre. Dans le rapport du semblable au semblable, l’usage de la force décide de qui se trouve du côté féminin, et qui du côté masculin. La brutalité contre l’autre est le premier trait de masculinité, alors que le rapport sexuel est encore complètement méconnu. Cette activité brutale décide du choix du sexe et elle ne peut se faire sans la reconnaissance d’une altérité qu’elle fait naître. Elle instaure une dissemblance sur le fond d’une communauté d’appartenance. La masculinité s’impose par la lutte sur le fond de la féminité. La virilité n’est jamais gagnée d’avance, elle constitue une épreuve constante. Dompteur de fauves, symbole de la force physique, le héros Héraclès était infatigable.
"Ce qu’on appelle bonheur au sens strict résulte de la satisfaction plutôt soudaine de besoins accumulés et n’est possible, par nature, que comme phénomène épisodique." La déesse Artémis qui était puissamment bâtie ou qui découpait n'a pas toujours été l'illustration du complexe de castration, se manifestant chez la femme par l'inacceptation de son sexe et de sa fonction naturelle. Elle se laissa attendrir par Orion et Hippolyte qui sut lui aussi toucher son cœur. Mais cela ne résout pas pour autant notre problème. Dans la séduction et l'altérité, comment est fait le sexe féminin ? La nature du sexe féminin et son anatomie sont l’occasion d’une incertitude permanente. L’étrangeté de l’identité féminine se détache en effet. Les genres féminin et masculin se distinguent d’abord grâce aux oppositions activité/passivité, ou encore, érection ou pas d’érection. Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. L’incrédulité concernant le sexe féminin contamine l’ensemble de la vie psychique, non pas latéralement, mais à titre de fondement. Le doute se stratifie à partir de cette origine, jusqu’à son déploiement dans les fantasmes descènes de séduction. Le doute cartésien n’est que parent pauvre, c’est la pensée qui fuit infiniment ce qu’elle doit au sexe. Ce n’est pas simplement que l’homme aurait à découvrir la femme, et réciproquement. C’est en chacun d’entre eux, de la castration, de l’existence du féminin dont il s’agit. L’homosexualité n’invalidant pas cette reconnaissance de l’altérité. Cette découverte tardive du féminin expérimente l’hétérogénéité la plus redoutable, celle que chacun est d’abord pour lui-même.
"Toute prolongation d’une situation convoitée par le principe de plaisirs donne seulement un sentiment de tiède contentement. Nous sommes ainsi faits que nous ne pouvons jouir intensément que du contraste, et très peu d’un état." La distinction du sexe féminin dans le couple séduction/désir exige que cette disparité si charmante soit étudiée dans sa plus grande globalité. Car c’est seulement avec ce contraste que se rompt la solitude. Cette altérité de l’être féminin que les garçons craignent d’être, et que les filles n’acceptent que jusqu’à un certain point, distingue un genre de l’autre très abstraitement, car concrètement, les garçons comme les filles rejettent le féminin. C’est une altérité qui ne sera reconnue qu’avec la sexualité en acte. La sexualité impubère méconnaît le rapport sexuel sous l’angle de sa jouissance, et cette ignorance ne résulte pas d’une pudibonderie parentale ou de la répression sociale. Comment une altérité si traumatisante arrive-t-elle à s’imposer dans le vert paradis de l'adolescence ? La portée exacte du traumatisme sexuel se découvre autout début de l'âge adulte et elle refonde le sujet de fond en comble. Et lorsque cela lui arrive, il découvre la différence, à commencer par celle des sexes. Avant ce moment violent, le semblable existait sans doute, mais il était seulement l’autre du narcissisme, celui avec lequel on pouvait s’amuser, rire de la sexualité un peu grotesque des adultes. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L’amour fait sortir le sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est implicite dans l’amour, de même que la demande d’exclusivité, cet amour introduit alors sa dimension dans la sexualité.
"Partout où je suis allé, un poète était allé avant moi." Le sexe de chaque femme a son rythme propre, sa palpitation et son émoi. Si l'on applique l'oreille dessus comme on procède avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson unique venu des profondeurs de l'être. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend brusquement son sens à partir de cet interdit qui ne se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. La division du corps par sa propre jouissance fait naître une altérité à partir de ce qui, au départ, était seulement rencontre sexuelle de deux personnes, ou plutôt de deux fois une personne, chacune isolée dans les suites de ses rêves onanistes. Du côté féminin comme du côté masculin, le tiers se dégage à partir du deux. La troisième dégage l’altérité de la femme, alors que du côté masculin, le désir de sexualité éloigne l'idée de mort. L’altérité est ainsi doublement ce que découvre la rencontre de l’autre sexe. Chaque fois que nous regardons un être de notre espèce, il tombe sous le coup de notre propre division, il prend rang au regard de notre obsession sexuelle. C’est de lui dont nous nous abritons lorsque nous fermons notre chambre. Sans doute ne s’occupe-t-il pas de nous, ni nous de lui, mais nous ne l’oublions pas quand se clôt la porte derrière laquelle arrive, cette étrangeté. Dans l'éloignement du regard du tiers, règne alors la nuit propice.
Bibliographie et références:
- Élisabeth Badinter, "L’un et l’autre"
- Sigmund Freud, "Inhibition, symptôme, angoisse"
- Emmanuel Levinas, " Altérité et transcendance"
- Jean-Paul Jacquet, "Altérité et performance"
- Gilles Ferréol, "Dictionnaire de l'altérité"
- Jean Lombard, "Philosophie de l'altérité"
- Denise Jodelet, "Formes et figures de l'altérité"
- Éric Bailblé, "La notion d'altérité"
- Jean-François Staszak, "L'altérité et le sexe"
- Johann Jung, "Le double et l'altérité"
- Marc Weber, "De l'autre côté du miroir"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés,
et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste,
vindicatif et cruel. Trop excessive, la jalousie est bien souvent la première cause d'une séparation."
Madeleine de Puisieux. "Les conseils à une amie" (1751)
"Comme jaloux je souffre quatre fois: parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité: je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun." La jalousie passionne, dérange, obscurcit. L'enchantement de l’autre est insoutenable, lorsqu'on croit ne pas posséder ce que l’autre détient ou lorsqu'on ne peut pas se l'approprier. En somme, le jaloux refuse impulsivement de croire qu’il est, comme l’autre, car il n'a pas ce qui est réputé faire exister cet autre et, dans la projection, il l’accuse de le lui avoir dérobé. La vengeance et la colère surgissent alors pour détruire ce qui échappe. Ainsi, cette "jalouse rage" de Phèdre, manifeste la relation possessive au sujet, la dépendance envers cet autre dont il ne peut se passer. "Si je ne suis pas tout pour l’autre ou s’il n’est pas tout pour moi, alors il n’est rien ou je ne suis rien", tel est le discours forcené du jaloux. Se frayant un chemin entre colère et mensonge, l’affect de la jalousie fonctionne sur le registre de l’avidité orale. Le jaloux envie ce qui fait vivre l’autre et il s’en sent exclu, rejeté parce qu’il croit qu’il n’a pas ce que l’autre a. Sur le mode binaire du toi ou moi, sans partage, il se nourrit du fantasme que le partenaire est livré à la jouissance dévoratrice d’un autre, que ce soit réel ou pas. Depuis bien longtemps, Freud a repéré la dimension projective de cet acte consistant à imaginer chez l’autre la tentation qui est en soi, par exemple, de l’infidélité. Alors que l’amour est en position tierce, la jalousie pose toujours l’autre comme un rival dans une relation duelle d’exclusive alternative. La jalousie prétend être un amour à deux, un amour qui ne se fait pas connaître. Sans partage, sur le mode binaire du toi ou moi, à l’inverse de l’amour, plus la jalousie est forte moins elle se montre. Elle couve dès lors sous les charbons ardents d’une colère rentrée ou se retourne dans la formation réactionnelle d’un dévouement qui donne le change: "J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer" avoue Néron au sujet de son frère Britannicus. Ce pourrait être l’adage de tout jaloux, comme cette analyse que nous propose encore Racine par la bouche d’Ériphile dans Iphigénie: "Je n’accepte la main qu’elle m’a présentée que pour m’armer contre elle, et sans me découvrir traverser son bonheur que je ne puis souffrir."Jeanne la folle, nous dit la légende ne supportait pas les infidélités de son mari. Sa mort brutale n'y changea rien. Le cortège funèbre qui accompagnait les restes de Philippe le Beau de Burgos à Grenade voyageait de nuit. Pendant la journée, le cercueil était exposé dans les églises, la reine refusait aux femmes d'y entrer et interdisait qu'on fasse étape dans les couvents féminins. Un soir, s'étant rendue dans une abbaye de femmes, elle fit immédiatement sortir le cortège et l'obligea à faire halte au milieu de la campagne dans la froide nuit de Castille. De plus, Jeanne faisait ouvrir de temps en temps le cercueil afin de vérifier que le cadavre n'avait pas été enlevé et que Philippe était bien seul. Cette jalousie pathologique va entraîner sa réclusion à Tordesillas sous bonne garde, avec interdiction formelle de recevoir des visites. Il est heureusement des destins moins funestes. Comment l'apparition d'un sentiment de jalousie peut avoir un effet mutatif qui modifie le comportement humain ? Cet affect passionnel renvoie à la définition qu'en donne Platon: "Est jaloux, celui que l'amitié n'amène pas de son plein gré à partager tel ou tel avantage." Pour sa part, Socrate, dans une argumentation étonnamment complexe, se trouve être à la fois une douleur, due au chagrin éprouvé devant le bien qui échoit à autrui, mais aussi un plaisir. "La jalousie est un plaisir qui intéresse l'âme seule, mais un plaisir étrangement mêlé de peine, comme le sont d'ailleurs, la colère, la crainte, le regret, l'affliction, et le désir.
"La découverte d’une liaison est douloureuse. Pour qui veut vider une relation de sa substance et la détruire au plus profond, l’infidélité est une solution imparable. Elle incarne la trahison sous toutes ses formes: la duperie, l’abandon, le rejet, l’humiliation, autant de choses contre lesquelles l’amour promettait de nous protéger." Depuis la nuit des temps, la psyché de la jalousie emprunte un large champ tant en Littérature qu'en psychanalyse. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Freud a situé la jalousie comme motif central de la vie psychique. On remarque que dans cette fresque d’origine, la mère n’est pas là. On voit seulement se débattre des hommes et des femmes comme dans la vie normale exogame. La mère n’a qu’un second rôle, celui d’une protectrice contre l’inceste paternel, contre le loup des cauchemars du premier jour. Un enfant bien protégé par sa mère devient le prototype du Héros, un rédempteur du parricide, un Messie. "Au héros revient la fonction du préféré de la mère qui l’avait protégé de la jalousie paternelle", écrit Freud. À quoi peut nous servir ce point de vue panoramique de la divine jalousie du père primitif ? C’est qu’il devient alors plus clair qu’une bisexualité structurale s’immisce dans les lois du genre et du choix d’objet sexuel. Et que nul ne naît homme ou femme, sinon à rejeter sa féminisation première par un Urvater. De sorte que l’imbroglio de la jalousie, indépêtrable dans son vécu massif ordinaire, trouve un fil conducteur. La jalousie d’un homme pour une femme, ou le contraire, ou les deux en même temps est mise en tension par les quatre figures appariées de leur bisexualité, avec lesquelles il serait possible de s’arranger, si leurs jeux n’étaient manigancés par un mort qui ne l’est jamais pour de vrai. Un revenant qui chute peut-être à l’heure du cri orgastique, mais que la jalousie se hâte de faire renaître. Car loin d’être l’affect d’un coup subi passivement, la jalousie est un vecteur, un éclaireur qui sait longtemps faire cavalier seul, avant de trouver les raisons de sa passion. Le jaloux l’est bien avant d’entrouver le prétexte. Il pressentait depuis longtemps l’imminence de ce malheur, ou même, à force de chercher à le prévenir, il le provoque. C’est le résultat brut de la complexité, ressentie comme un tout opaque, rayonnant en de multiples directions dans une sorte de corps à corps avec un autre dédoublé, entre attrait et ressentiment, dans l’aimantation de détails sur lesquels il faut investiguer, de preuves anticipées dont il faut découvrir ce qu’elles cachent, poussant à enquêter, chaque nouveau cheveu accroissant l’emprise de la persécution, l’obsession d’une jouissance qui opère par-derrière, sur laquelle on ne saurait se retourner sans qu’elle soit toujours dans le dos de celui qui la provoque en la traquant, de celui qui participe à ce dont il est victime, pris d’une folie du doute sur l’existence même de la tromperie et la rupture d’une promesse de fidélité. Mais nous le savons tous, pour avoir un jour senti cette excitation angoissée plomber sa vie. Mais c’est bien tout autre chose que de voir son frère profiter du sein maternel.
"La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité." Cervantès résume parfaitement le sujet de notre propos. En 1922, Freud écrivit une sorte de minitraité de la jalousie: "Quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité." On y admire la simplicité de la méthode, partant d’abord de la régularité des faits pour en tirer les inférences. Le texte répartit la jalousie en trois niveaux: la jalousie "normale", la "projective" et la "délirante." C’est une généalogie diachronique, dont chaque phase approfondit la compréhension du précédent, la jalousie "normale" étant presque incompréhensible, sauf si on la confond avec l’envie. En réalité, on n’y comprend pas grand-chose, mais l’épinglage de cette "normalité" a un effet soulageant pour le lecteur, celui de faire sortir la jalousie de la pathologie. Il n’est pas malade et peut donc se laisser aller à sa passion.La structure ne s’éclaire vraiment qu’avec la jalousie délirante. Pour la mécanique, on s’y retrouve bien mieux avec la "jalousie projective", qu’on pourrait lire ainsi dans tous les cas de figure. Prêter au partenaire des libertés que l’on aimerait prendre soi-même. C’est court, lumineux mais finalement trompeur car on ne voit pas quel est le gain psychique de cette projection, qui la rend excitante au point de provoquer les situations adéquates à son aiguillon. Cette projection de son propre désir réprimé, ressemblant à une mise en scène de vaudeville, devient brusquement un mystère, celui du lien de l’amour et de la mort, expression romantique bien faite pour masquer les conséquences sacrificielles de l’interdit de l’inceste. Car l’excitation de la scène jalouse, érotiquement résolutive, anticipe d’abord la perte, sinon le deuil de la personne aimée, d’un amour annulé à l’avance par l’imagination de sa tromperie. En quelque sorte, la foi en l’amour tuée au profit d’un désir cru. Du même coup, cela peut d’ailleurs être aussi le vœu d’assassiner et par contrecoup un deuil mélancolique anticipé de soi-même aimant. S’il y a une jouissance de la jalousie, dénotée par l’excitation sexuelle qui l’accompagne, alors le jaloux va traquer les situations où elle explose. Il peut dès lors les rechercher délibérément en abandonnant le terrain au rival qu’il a lui-même présenté. Mais plus ordinairement en recherchant des preuves, le cheveu, le parfum, le sms ambigu. Et ce mouvement accompagne en même temps la douleur anticipée de la perte. On voit la nature de l’épine supplémentaire. C’est la culpabilité, la faute que s’attribue le jaloux d’avoir cherché ce qui le fait souffrir. Désormais, la culpabilité du dernier s’alimente de la jouissance du premier.
"L'infidélité a beaucoup à nous apprendre sur le couple, ce que nous en attendons, ce que nous croyons vouloir et ce à quoi nous pensons avoir droit. Elle met à nu notre perception personnelle et culturelle de l'amour, du désir sexuel et de l'engagement." L’objet de la passion, c’est le passionné. "La jalousie est bien souvent le triste partage de ceux qui n'ont rien dont on puisse être jaloux. Incapable de tout mérite, l'envie ne peut le souffrir dans les autres et aussi aveugle qu'injuste dans ses jugements, plutôt que de le reconnaître et de lui attribuer ses heureux succès, elle en donnera tout l'honneur aux causes les plus pitoyables et les plus ridicules." Cette maxime de Jean Baptiste Blanchard illustre la froide mécanique du sentiment de jalousie. La jalousie s’opacifie à la mesure de ses contradictions. Freud écrit à propos de la "jalousie projective" qu’elle est "souvent normalement renforcée", mais d’où lui vient ce renfort ? Le jaloux ne peut prendre en compte deux affects contradictoires, comme par exemple la souffrance d’être trompé "comme homme" et la jouissance de se faire copuler "comme femme." Et puisqu’il souffre, c’est la personne qui le trompe qui jouit. Il projette ainsi sur l’autre la moitié contradictoire de son sentiment, imaginant jusqu’à l’obsession sa jouissance avec le rival. La jalousie deviendrait pathologique, selon Freud, quand elle serait orientée par une homosexualité latente. Si tel était le cas, cela ferait beaucoup d’homosexuels latents habitant la planète. Et ce serait surtout oublier que l’homosexualité se définit par un choix d’objet sexuel. Lorsque ce n’est pas le cas, il s’agit non d’homosexualité, mais de la bisexualité qui anime le sujet divisé. Cette question bisexuelle est l’enjeu du tourment amoureux que l’appariement met en scène sans le résoudre, non sans que le rival ne l’aide à s’affirmer. Si une femme était un homme, elle n’arrêterait pas un instant d’aligner les conquêtes, exploit qu’elle prête facilement à son amant. Une femme craint avec constance que son amant ne la trompe comme elle le ferait si elle était un homme. Mais divisée qu’elle est par sa bisexualité, c’est le cas justement. Plutôt qu’homosexuelle, cette jalousie est très féminine, et reconnaissons-le, elle manque beaucoup moins que l’amour.
"Il y a deux sortes de jalousies. L'une est délicate, on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-même. L'autre est grossière, et on ne l'a que parce qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime. Cette jalousie est une injure, et l'autre une preuve d'attachement." Admettons qu'avec Jean-Jacques Rousseau, dans "Les pensées d'un esprit droit", le sujet semble limpide. L’hétérosexualité "normale" met en scène une répétition du désir du père, dont l’objet est la "Femme", mot aussi tabou que le nom de Dieu lui-même. La femme est l’objet du désir du père, à ce titre totalement scindée de la figure maternelle, et éternellement prostituée à ce désir, source d’une jalousie sans fond. Le jaloux aime une telle femme toujours au bord de cette prostitution sacrée. Cette femme onirique "normale" qui aiguillonne le désir est une"prostituée" du père, ce en quoi elle échappe à toute norme. En ce sens, les hommes s’attachent moins à des femmes qui sont sur le point de les tromper qu’à celles qui sont toujours quelque peu ailleurs, dans un débat indéfini avec l’Urvater, qu’ils se font un plaisir de trancher à leur profit. On est bien loin de la déesse Invidia du sein de saint Augustin. Cette érotique de la jalousie, orientée par l’orgasme, devrait concerner surtout les hommes. Pourtant, les femmes semblent beaucoup plus jalouses, d’autant que même si l’on ne possède pas de statistiques, il existe une propension plus grande des hommes à l’infidélité. On est donc devant une nouvelle contradiction, car si la jalousie "adulte" est orientée par l’orgasme féminin, les hommes devraient être plus jaloux. Tant s’en faut, pourtant. Car si cette érotique procède du départage du masculin et du féminin, celles qui se font désirer grâce à leur féminité voient leur jalousie se renforcer. Quand elle est permanente et excessive, la jalousie amoureuse prend la forme d’une paranoïa. Elle est vécue sur le mode possessif, voire exclusif. Le jaloux déteste voir ou imaginer son partenaire passer du temps avec d'autres personnes, non seulement parce qu’il est privé de sa présence, mais aussi parce qu'il s'estime le seul bénéficiaire légitime de son amour. Il se sent libéré de cette jalousie uniquement lorsqu’il est avec son partenaire, ce qui à teme compromet la liberté du partenaire, chez qui peut naître avec le temps un sentiment de frustration. Ce sentiment d'exclusivité peut pousser à la haine, ce qui peut l’entraîner à écarter, voire dans un cas extrême à tuer de façon passionnelle, l’être aimé.
"Un amour blessé s'ajoute à ceux qui l'ont précédé, et c'est ainsi que, par un effet ricochet, une brèche ouverte dans le présent peut faire résonner toutes celles du passé." Le combat entre rivaux devient si passionnant qu’il finit par faire oublier la femme et le souverain sujet qu’elle recèle. La mère, le père, la femme, le mari, l’amant, le frère, sont pris pour idole et enfermés comme trésor de la cassette d’Harpagon. Cette surestimation de l’objet caractérise la passion. L’autre mis en place d’auteur unique de la vie et du bonheur du sujet a seul l’initiative de la séparation et de l’union comme s’il n’y pouvait rien lui-même. Quand le désir de l'Autre se confond avec le désir de posséder l’autre, ce dernier ne représente plus ce qui lui échappe, ce qu’il donne sans le savoir, parce qu’il est réduit à une sorte de double fantasmé, théâtralisé et idolâtré. Par ce mécanisme de surinvestissement, l’unique objet d’amour et de ressentiment vient en place de signifiant de la mère originelle, première figure de l’Autre. Parce que le refoulement originaire par son opération de perte de l’objet unique et totalitaire fonde le narcissisme et l’autonomisation de l’espace psychique du sujet, son absence dans la jalousie pathologique tourne de plus en plus à la folie paranoïaque et au déchaînement d’une pulsion de mort non liée à la pulsion de vie. "Ah, je l’ai trop aimé pour ne le point haïr." Cet aveu d’Hermione d’une pertinence limpide montre bien cette bascule du toutou rien de la violence passionnelle qui n’est pas l’apanage des couples hétérosexuels, loin s’en faut. Des vétilles légères comme l’air semblent au jaloux des confirmations solides autant que les preuves de l’Écriture Sainte. Le don échappe à celui qui donne car, au fond, nul ne sait ce qu’il donne ni vraiment ce qu’il reçoit. Ce qui fait vivre l’autre, ce qui le met en joie, il ne peut que le partager, et non le posséder, dans la rencontre avec cet autre, et que dans la mesure où ça échappe et à l’un et à l’autre. Traverser la jalousie pour consentir à l’amour tel est le chemin que les poètes nous invitent à accomplir. Pour Calderon de la Barca "La jalousie, même de l’air que l’on respire, est mortelle."
Bibliographie et références:
- Alain Robbe-Grillet, "La jalousie"
- Frédéric Monneyron, "L'écriture de la jalousie"
- Daniel Lagache, "La jalousie amoureuse"
- Jean-Pierre Dupuy, "La jalousie, une géométrie du désir"
- Jacques Lacan, "Éthique et désir"
- Nicolas Evzonas, "La jalousie pousse-au-crime"
- Gaëtan Gatian de Clérambault, "Les délires passionnels"
- Sigmund Freud, "Approche clinique de l'analyse"
- Henri Laborit, " La vie antérieure"
- Jean-Émile Charon, "La jalousie et l'amour"
- Violaine Deral-Stephant, "Sentiments amoureux"
- Philippe Sollers, "La mécanique des sentiments"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle se réveille de la sieste, et se rappelle qu'elle est entravée.
Sur le coté, en chien de fusil, il a lié ses chevilles avec une corde fine. Cette sensation est exquise, elle est offerte et elle le sait.
Comme elle se réveille et se tourne, ses deux jambes frottent l'une sur l'autre et réveillent son intimité.
Il rentre dans la chambre, son profil s'encadre dans la porte, avec cette jolie lumière en contre-jour. Elle est toute chaude, reposée, paisible
Il s'installe sur le lit à côté d'elle, à hauteur de son visage, les jambes écartées, pour qu'elle puisse le caresser, sous les cuisses, la base du sexe qui enfle lentement, les bourses bien gonflées. Elle promène le dos de sa main sur cette chair si tendre, et l'entend gémir, dans son sommeil à peine terminé.
Tout naturellement, elle embrasse sa peau, ses cuisses et son sexe, le prend dans sa bouche. Il est chaud, ferme sans être raide, souple sur sa langue. Elle le lèche, le mange, le caresse, le titille, il est juste à sa hauteur, sans efforts, au bon endroit, à sa taille. Les yeux fermés. Lui est paisible, réveillé, son sexe admiré et célébré par cette jolie femme, nue, attachée.
Il aime la savoir comme ça, savoir qu'elle aime ce moment et lui demande d'être liée. Il aime prendre la place dans sa bouche, toute la place, sentir cette chaude langue sur lui. Il emplit cette bouche, coulisse dedans, ressent la chaleur et l'humidité autour de lui, de son membre raidi. C'est si bon ….. A regret, il quitte sa bouche, ce lieu si doux, humide et chaud.
Elle laisse son membre quitter sa bouche, et s'installe confortablement sur le ventre, ses chevilles toujours liées. Elle a envie de lui, en elle, sur elle, de sentir leurs deux corps qui s'emboîtent, la chaleur de son ventre sur son dos. Il est heureux de la voir entravée, ses jolies fesses rebondies qui n'attendent que lui. Elle commence à se cambrer, sachant et rêvant ce qui va se passer, comment elle sentira son membre frôler ses fesses, comment de ses mains il écartera les deux collines pour s'introduire en elle. Lentement, très lentement.
Elle a envie de cette chaleur sur elle, ce membre lourd qui se pose sur ses fesses, les masse doucement, les ouvre, qui s'introduit lentement en elle, cette parfaite harmonie des corps. Il veut sentir cette sensation d'être en elle, caverne élastique et chaude, humide et accueillante. Entendre sa respiration qui s'accélère, ses fesses qui se soulèvent, pour mieux l'accueillir, profondément, jusqu'à être arc-bouté en elle. Loin. Tout au fond.
Il aime quand elle met un coussin sous ses hanches pour encore mieux lui montrer cette partie-là, si tentante, ronde, lisse, appétissante. Il veut être en elle, ne faire qu'un avec elle, son sexe qui l'emplit, la remplit, l'enivre et la contente, l'emmène comme sur une vague au rythme de leurs souffles. Il veut le début, la fin, les vagues, l'emmener, se faire guider, et la posséder.
Elle aime savoir qu'elle lui présente ses rondeurs, qu'il les regarde ….... fasciné, que sa fente l'attire irrésistiblement, qu'il va la sentir, la respirer, la humer, s'en imprégner comme si c'était la première fois. Puis la lécher, la manger, la titiller, en gardant sa main nonchalamment posée sur ses genoux. Elle aime sentir qu'elle est la source de ça, la destination aussi, et que leur plaisir à eux deux dépend de lui et d'elle, uniquement et totalement. Elle attend et goûte ses chevilles immobiles, cette partie d'elle qui ne pourra bouger, comme pour concentrer son plaisir sur son intimité.
Elle aime être l'outil, l'objet qui leur donnera du plaisir à tous les deux. Alors, il la fouille avec ses doigts, la caresse, l'admire, puis s'insère en elle, la prend, la possède, l'emmène loin, en elle, dans son antre à elle, dans ses profondeurs. Elle savoure cela, ses pieds crispés noués par la corde, inquiète de son plaisir qui est différent des autres fois. Il continue à l'emmener loin, dans un mouvement sans début et sans fin, sur elle, chaud, lourd, et aimant.
Mettant ses bras sous ses épaules, il va loin, tout au fond, et reste comme blotti en elle, la caressant de l'intérieur avec son sexe immensément doux. Elle savoure tant cette sensation, être caressée, complétée, emplie, complète, être un avec lui, ne plus savoir qui est qui, où commence l'une et finit l'autre. Elle a oublié ses liens, et le ressent, lui, en elle, puissant et si doux, si dense et si léger à la fois.
Elle pose ses mains sur ses mains, ils se nouent ensemble, en l'embrassant dans le cou, tendrement, dans ce grand mouvement à deux qui leur appartient. Il savoure ce moment, cette chaleur, l'humidité élastique d'elle, de cette partie d'elle, ses fines jambes immobilisées sous lui, pour leur plaisir à tous les deux.
Il s'enfonce en elle comme on s'enfoncerait dans une jungle humide et sombre, entend son souffle qui se cale sur le sien, ils grimpent sur les vagues et redescendent dans les creux. Ensemble. Son membre la demande, la réclame, la connaît et l'aime, la savoure et la respecte à la fois. Jambes serrées, elle le réclame …... geignant fort comme une petite fille, elle est sa possession, pour leur plaisir à tous deux.
Il la veut, il la veut tant, voudrait l'emmener encore plus loin, la relance, la possède, la prend, encore et encore, et l'écoute, geindre, plus fort, gémir et réclamer. Elle ne sait plus où elle est, a oublié ses jambes liées, sa chambre, n'est plus qu'un sexe, une sensation immense, qui remplit ses bras, ses jambes, ses poumons, sa bouche. Elle monte avec lui, et redescend avec lui. Elle le veut, elle l'a, il est là, en elle, pour elle, avec elle, a oublié son plaisir d'avant, d'il y a longtemps. Elle écoute son propre souffle, s'en émerveille, s'en affole aussi.
Alors elle s'envole, oublie le temps pour n'être qu'une sensation, pur plaisir, ressenti, jouissance, douceur immense, elle est sur les vagues de plus en plus haut, de plus en plus fort, il la possède encore et encore et encore. Alors elle demande « Maintenant »
Il attendait sa demande, espérait sa voix, et continuait à goûter ce plaisir immense en elle, leurs peaux collées par la sueur, leurs peaux avides d'être goûtées. Sa petite voix l'emmène loin, encore plus haut, tout en haut, et à son tour il oublie le temps, le lieu, s'oublie en elle, souffles coupés et corps mêlés.
Jouissance ultime, lui en elle, arc-bouté, elle avec lui, corps nus et rassasiés l'un par l'autre.
Ensemble.
Loin.
Respirations à l'unisson, peaux nourries, corps qui s'apaisent lentement, la vie est loin.
Si loin.
Copyright Laidy Sienne. Texte personnel, ne pas copier ou diffuser sans mon autorisation.
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"Il la saisit alors avec férocité, il la place comme il avait fait de moi, les bras soutenus au plancher par deux rubans noirs. Je suis chargée du soin de poser les bandes. Il visite les ligatures. Ne les trouvant pas assez comprimées, il les resserre, afin, dit-il, que le sang sorte avec plus de force. Il tâte les veines, et les pique toutes deux presque en même temps. Le sang jaillit très loin. Il s'extasie et retournant se placer en face, pendant que ces deux fontaines coulent, il me fait mettre à genoux entre ses jambes, afin que je suce". Jadis, et sans nul doute de nos jours encore, le concept de perversion n’a été concevable que parce qu’il rejetait l’homme à un reflet de lui-même fondé sur le mal et donc sur la sanction divine qui en était la conséquence logique. Longtemps confondue avec la perversité, la perversion était regardée comme une manière particulière de retourner, de déranger ou de mettre sens dessus dessous l’ordre naturel du monde. Elle visait, disait-on, à convertir les hommes au vice, mais aussi à les égarer, à les corrompre, à leur éviter toute forme de confrontation avec la souveraineté du bien et de la vérité. L’acte de pervertir supposait alors l’existence d’une autorité divine. Et celui qui se donnait alors pour mission d’entraîner vers son autodestruction l’humanité entière n’avait d’autre destin que de guetter dans le visage de la Loi qu’il transgressait le reflet du défi singulier qu’il avait alors lancé à Dieu. Démoniaque, damné, criminel, dépravé, tortionnaire, débauché, charlatan ou délictueux, le pervertisseur était d’abord un être double, tourmenté par la figure du diable, mais habité du même coup par un idéal du bien qu’il ne cessait d’anéantir afin d’offrir à Dieu, son maître et son bourreau, le spectacle de son propre corps réduit à un déchet. C’est bien parce que le personnage du pervertisseur entretenait une telle relation avec l’ordre divin, que les pratiques les plus ordurières purent être élevées au rang de l’héroïsme le plus pur. Ainsi, quand ils furent adoptés par les mystiques, les rituels sacrificiels, de la flagellation à la dévoration d’immondices, devinrent-ils l’expression d’une sainte exaltation. Anéantir le corps physique ou s’exposer aux supplices de la chair. Telle était la règle de ce passage des frontières caractérisant, dans l’attitude mystique, le passage de l’abject au sublime.
"Il en fait autant à chacun de ses gitons, tour à tour, sans cesser de porter ses yeux sur ces jets de sang qui l'enflamment. Pour moi, sûre alors que l'instant où la crise qu'il espère aura lieu, sera l'époque de la cessation des tourments de la comtesse, je mets tous mes soins à déterminer cette crise, et je deviens, ainsi que vous le voyez, madame, catin par bienfaisance et libertine par vertu". Le paradoxe réside dans l'approche du concept lui-même. Quelles que soient donc ses facettes, la perversion a trait à une sorte de négatif de la liberté. Elle est la négativité de l’histoire en acte: anéantissement, déshumanisation, haine, destruction, emprise, cruauté, jouissance, mais aussi créativité, sublimation, dépassement de soi, excès. En ce sens, elle peut être aussi entendue comme l’accès à la plus haute des libertés puisqu’elle autorise celui qui l’incarne à être simultanément un bourreau et une victime, un maître et un esclave, un barbare et un civilisé. La fascination qu’exerce sur nous la perversion tient à cela qu’elle peut être tantôt sublime et tantôt abjecte. Sublime quand elle est incarnée par des rebelles au caractère prométhéen qui refusent de se soumettre au verdict des dieux ou à la loi des hommes, au prix de leur propre exclusion, abjecte quand elle devient l’expression souveraine d’une froide destruction de toute forme de lien généalogique. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est également une nécessité sociale. Elle préserve la norme tout en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions. Que ferions-nous sans les pervers qui nous ont donné les œuvres les plus raffinées que la civilisation ait connu ? Que ferions-nous si nous ne pouvions plus désigner comme des boucs-émissaires, c’est-à-dire des pervers, ceux qui acceptent de traduire par leurs actes étranges les tendances inavouables qui nous habitent et que nous refoulons ? Que les pervers soient sublimes quand ils se tournent vers l’art, la création ou la mystique, ou qu’ils soient abjects quand ils se livrent à leurs pulsions meurtrières, ils sont une part de nous-mêmes, une part de notre humanité, car ils exhibent ce que nous ne cessons de dissimuler: notre propre négativité, la part inavouable de nous-mêmes.
"Le chef-d’œuvre de la philosophie serait de développer les moyens dont la Providence se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme, et de tracer, d’après cela, quelques plans de conduite qui pussent faire connaître à ce malheureux individu bipède la manière dont il faut qu’il marche dans la carrière épineuse de la vie, afin de prévenir les caprices bizarres de cette fatalité à laquelle on donne vingt noms différents, sans être encore parvenu ni à la connaître, ni à la définir". Pour les théoriciens, le danger réside comme toujours dans l'approche binaire et donc fatalement réductrice de la notion elle-même. Puisque ceux qui ne sont pas pervers et que l’on désigne comme des névrosés, il faut bien admettre qu’ils refoulent la perversion qu’ils portent en eux ou s’en tiennent à des fantasmes qui leur permettent de contourner le réel de l’acte pervers, cela signifie alors que la frontière entre la perversion et son envers est difficile à tracer. Et c’est la raison pour laquelle la notion même de perversion n’est pensable en psychiatrie, qu’en référence au double paradigme de la norme et de la pathologie, et dans la société qu’en relation avec la loi et avec la transgression de la loi. Qu’elle soit définie comme une déviance par rapport à l’acte sexuel dit "normal", pénétration génitale avec une personne du sexe opposé, ou par rapport à un déplacement quant à l’objet visé, qu’elle soit dangereusement narcissique plutôt que strictement sexuelle, comme le pensent des psychiatres contemporains, et que, par ailleurs, elle soit socialement pensée comme une déviation du sens moral, délinquance, des instincts sociaux ou de l’instinct de nutrition, elle n’est rendue possible, dans tous les cas de figure, que parce qu’elle pose à la loi la question de sa limite et à la norme celle de la validité de la psychopathologie. La perversion, est un phénomène sexuel, politique, social, psychique, transhistorique, structural, présent dans toutes les sociétés humaines. Et s’il existe dans chaque culture des partages cohérents, prohibition de l’inceste, délimitation de la folie, désignation du monstrueux ou de l’anormal, cela veut dire que la perversion a sa place dans cette combinatoire. En tant que part nocturne de l'individu et part maudite de la société, elle fut pendant longtemps l’objet d’une sacralisation. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est paradoxalement une nécessité sociale. Elle préserve ainsi la norme en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions.
"Si, plein de respect pour nos conventions sociales, et ne s’écartant jamais des digues qu’elles nous imposent, il arrive, malgré cela, que nous n’ayons rencontré que des ronces, quand les méchants ne cueillaient que des roses, des gens privés d’un fond de vertus assez constaté pour se mettre au-dessus de ces remarques ne calculeront-ils pas alors qu’il vaut mieux s’abandonner au torrent que d’y résister ?". Le philosophe et économiste angevin Jean Bodin écrivait au XVIème sècle "qu'il n'est de richesse que d'hommes". Respectons cette sage pensée et cessons de disséquer continuellement les comportements humains. Les analystes perdent parfois tout bon sens à force de sonder les cerveaux. Ainsi, les adeptes des sciences cognitives, du conditionnement et du comportement ont tenté de démontrer que la perversion existait à l’état de nature, allant même jusqu’à vouloir prouver que des singes mâles qui s’accouplent entre eux seraient des invertis ou que les vaches qui parviennent à téter leurs mamelles seraient assimilables à des déviants, ou encore que, d’une manière générale, l’absence chez les mammifères de toute forme de copulation frontale pourrait être le signe d’une certaine organisation de la sexualité fondée sur la bestialité, la violence, l’agressivité, la domination et pourquoi pas la jouissance de l’autre. Moralistes et éthologistes ont d’ailleurs avancé l’idée que cette fameuse copulation frontale était le propre de l’espèce humaine, le signe d’une normalité de la sexualité humaine centrée sur la reconnaissance nécessaire du primat de la différence des sexes. Et ils en ont déduit que l’orgasme féminin n’existait pas dans le règne animal. Les uns et les autres, primatologues et spécialistes des mammifères, ont ainsi donné à cet accouplement face à face le nom de "position du missionnaire" afin de certifier qu’il aurait une partie liée avec la civilisation ou plutôt avec la mission civilisatrice de l’Occident chrétien. Si l’absence de cette position dans le règne animal a pu être comprise comme l’un des signes majeurs permettant de différencier l’homme de la bête, cela veut dire alors en contrepartie que la présence chez les humains du coït a tergo doit être interprétée comme la survivance d’un comportement animal. Pour les moralistes, ce type de copulation relèverait d’un instinct bestial, donc démoniaque ou pervers, le diable étant toujours représenté sous les traits d’un animal lubrique. De même, l’orgasme féminin pourrait être saisi, selon cette perspective, comme la prolongation d’une animalité de nature perverse. Pour les naturalistes au contraire, darwiniens et évolutionnistes, la présence chez les humains du coït a tergo ne ferait que prouver la réalité d’une continuité entre les deux règnes.
"N’ajouteront-ils pas qu’il est indifférent au plan général, que tel ou tel soit bon ou méchant de préférence. Que si le malheur persécute la vertu et que la prospérité accompagne le crime, les choses étant égales aux vues de la nature, il vaut infiniment mieux prendre parti parmi les méchants qui prospèrent, que parmi les vertueux qui échouent ? Il est donc important de prévenir ces sophismes dangereux d’une fausse philosophie". Les moralistes ont laissé de nos jours place libre aux analystes. Ainsi, quant aux psychanalystes, ils ont vu, bien souvent, dans la copulation frontale exclusivement humaine une sorte de preuve de l’existence d’un complexe préœdipien faisant de chaque homme un fils désirant fusionner avec sa mère et inversement, de chaque femme une mère transformant l’homme inséminateur en une annexe de son propre corps. La perversion n’existerait donc que comme un arrachement de l’être à l’ordre de la nature. Dès lors, à travers la parole du sujet, elle ne ferait que mimer le naturel dont elle s’est extirpée afin de mieux le parodier. C’est à quoi s’est attaché le plus flamboyant représentant du discours pervers en Occident, le marquis de Sade, en faisant du sperme un substitut de la parole et non pas de la parole un substitut de l’activité sexuelle comme le voudra Freud. Quand Sade décrit l’acte sexuel libertin, toujours fondé sur le primat de la sodomie, il le compare à la splendeur d’un discours parfaitement construit. L’acte sexuel pervers, dans sa formulation la plus hautement civilisée et donc la plus sombrement rebelle, celle d’un Sade non encore défini comme sadique par le discours psychiatrique, est donc d’abord un récit, une oraison funèbre, une pédagogie macabre, en bref un art de l’énonciation aussi ordonné qu’une grammaire. L’acte sexuel sadien n’existe que comme une combinatoire irreprésentable faite de postures dont la signification excite l’imaginaire humain. L’acte sexuel sadien est un réel à l’état pur, impossible à symboliser. Le sperme, ou plutôt le "foutre", ou encore la "décharge" y parle à la place du sujet. Mais Sade va plus loin encore. Pour le philosophe, l'acte de sodomie est utile et obligatoire.
"Il est cruel sans doute d’avoir à peindre une foule de malheurs accablant la femme douce et sensible qui respecte le mieux la vertu, et d’une autre part l’affluence des prospérités sur ceux qui écrasent ou mortifient cette même femme. Mais s’il naît cependant un bien du tableau de ces fatalités, aura-t-on des remords de les avoir offertes ?". Le propos n'est pas ici de juger l'homme Sade, ses excès et ses crimes avérés, mais d'étudier sa pensée phillosophique. Dans "La Philosophie dans le boudoir", rédigée en 1795, laquelle inclut un texte célèbre datant de 1789 ("Français, encore un effort pour devenir républicain"), il préconise comme fondement à la république une inversion radicale de la loi qui régit les sociétés humaines: obligation de la sodomie, de l’inceste et du crime. Selon ce système, aucun homme ne doit être exclu de la possession des femmes, mais aucun ne peut en posséder une en particulier. En conséquence, les femmes doivent non seulement se prostituer, avec des femmes comme avec des hommes, mais n’aspirer qu’à la prostitution leur vie durant puisque la prostitution est la condition de leur liberté. Comme les hommes, elles doivent être sodomites et sodomisées. Ainsi sont-elles soumises au principe généralisé d’un acte sexuel qui mime l’état de nature, le coït a tergo, et qui efface les frontières de la différence. Par cette obligation de la sodomie, Sade réduit à néant l’homosexualité dans la mesure où celle-ci suppose la conscience de la différence sexuelle et son possible démenti. Il chasse donc de la cité le personnage de l’inverti, celui qui n’aime que l’autre du même sexe, c’est-à-dire celui-là même qui est sensé incarner la perversion humaine la plus indomptable, au regard de la norme en outre, de la loi de l’autre. Sade propose donc un modèle social fondé sur la généralisation de la perversion. Ni interdit de l’inceste, ni sanction divine, ni séparation du monstrueux et de l’illicite, ni délimitation de la folie et de la raison, ni partage biologique entre les hommes et les femmes. Si aucune perversion n’est pensable sans l’instauration des interdits fondamentaux, religieux ou laïcs, qui gouvernent les sociétés, aucune pratique sexuelle humaine n’est possible sans le support du langage, sans une rhétorique. Quel que soit son expression, le sexe n'est jamais muet.
"Les plaisirs dont je voulais me priver ne sont venus s’offrir qu’avec plus d’ardeur à mon esprit, et j’ai vu que quand on était, comme moi, née pour le libertinage, il devenait inutile de songer à s’imposer des freins: de fougueux désirs les brisent bientôt. Pourra-t-on être fâché d’avoir alors établi un fait, d’où il résultera pour le sage qui lit avec fruit la leçon si utile de la soumission aux ordres de la providence, et l’avertissement fatal que c’est souvent pour nous ramener à nos devoirs que le ciel frappe à côté de nous l’être qui nous paraît le mieux avoir rempli les siens ?". L'approche philosophique a fait place à l'étude clinique, voire médico-légale. Il s'agissait à l'époque en effet de neutraliser les sujets réputés dangereux pour la socièté en les emprisonnant. En réalité de nos jours, c’est bien parce que la perversion est désirable, comme le crime, l’inceste et la démesure, qu’il a fallu la désigner non seulement comme une déviance, une transgression ou une anomalie, mais aussi comme un discours nocturne où s’énoncerait toujours, dans la haine de soi et la fascination pour la mort, la grande malédiction de la jouissance illimitée. Pour cette raison, elle est présente à des degrés divers dans toutes les formes de sexualité humaine. Freud est sans aucun doute celui qui a le mieux défini la notion, alors même que sur le plan psychique, il n’a guère produit d’écrits susceptibles d’éclairer la question du fonctionnement pervers. Le maître de Vienne, on le sait, n’aimait ni les psychotiques, ni les pervers. Mais c’est bien avec Sade, à la fin du XVIIIème siècle, et avec l’avènement de l’individualisme bourgeois, que la perversion non encore nommée ainsi, non encore introduite dans l’histoire de la psychopathologie, parce qu’elle avait encore affaire avec Dieu, plus qu’avec la finitude de l’homme, c’est donc bien avec cet avènement, que la perversion est devenue l’expérience illimitée d’une dénaturalisation de la sexualité. À travers l’inversion sadienne de la loi, elle est en quelque sorte désacralisée au moment même ou Dieu, comme la monarchie, est dépouillé de sa souveraineté. Et, dans le grand geste sadien de profanation sauvage, elle est abolie puisqu’elle ne défie plus rien d’autre qu’elle-même. Les visages de la perversion sont multiples et à chaque époque on a tenté de les circonscrire. À l’ère de la démocratie ultralibérale, annoncée par Sade, à l’ère de ce capitalisme postindustriel et quasi immatériel, centré sur la quête infinie de la jouissance, l’individu est roi, mais il est un roi qui n’a plus de relation sacrée ni avec un dieu, ni avec un maître, ni avec une quelconque figure d’autorité. S’il n’y prend pas garde, sa toute-puissance royale risque de n’être qu’une illusion et d’avoir pour destin de sombrer dans la démesure ou dans la déchéance.
"On vous dit à cela. La vertu est utile aux autres, et, en ce sens, elle est bonne. Car s'il est reçu de ne faire que ce qui est bon aux autres, à mon tour, je ne recevrai que du bien. Ce raisonnement n'est qu'un sophisme. Pour le peu de bien que je reçois des autres, en raison de ce qu'ils pratiquent la vertu, par l'obligation de la pratiquer à mon tour, je fais un million de sacrifices qui ne me dédommagent nullement". Puritanisme ou pornographie ? "Telle est la question" selon la formule consacrée shakespearienne. L'homme doit conserver son originalité, autrement à quoi bon ? Sans attaches à un ordre souverain, fût-il défaillant, l’individu n’est plus un sujet. Il perd sa liberté pour devenir une marchandise au service d’une biocratie. Condamné à la jouissance illimitée, c’est-à-dire à la pornographie, il ne peut alors reconstituer la loi que sous la forme perverse d’un dieu persécuteur, c’est-à-dire d’un surmoi puritain. À cet égard, la perversion est tout aussi visible dans les écrits qui prétendent la circonscrire ou la censurer, c’est-à-dire dans le discours puritain, que dans ceux qui visent à la promouvoir ou à l’exalter, c’est-à-dire dans le discours pornographique. Entre ces deux discours existe une sorte de symétrie, l’un produisant l’autre et réciproquement. Que l’on prétende abolir l’acte sexuel non reproductif au nom d’une croisade du bien contre le mal, ce qui est au fondement du discours puritain, ou que l’on impose l’obligation de jouir au nom d’un hygiénisme des corps ou d’une abolition des différences, cela revient toujours à faire de la sexualité un enjeu normatif contraire à l’essence du désir. Ainsi, le puritanisme comme la pornographie appartiennent à un ordre social et sexuel commun pour lequel la surveillance des corps prime sur l’épanouissement du désir. À l’ère libérale, où dominent ainsi ces deux impératifs, il semble bien qu’une partie du modèle sadien se soit réalisé. Dans les sociétés démocratiques, où règne l’État de droit, la victimisation de l’autre est un phénomène pervers, supposant toujours l’existence d’un persécuteur. Elle débouche sur une judiciarisation excessive des relations entre les sujets, c’est-à-dire sur une emprise toujours plus grande de l’expertise légale sur les passions de l’âme. Les individus doivent être protégés mais rien n’est plus terrible que cette surenchère de lois.
"Un incestueux, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, du viol et du sacrilège, et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce. Le sage peut-il voir autre chose dans ce ramas de fables épouvantables, que le fruit dégoûtant de l’imposture de quelques hommes, de la fausse crédulité d’un plus grand nombre. Si Dieu avait voulu que nous eussions une religion quelconque, et qu’il fût réellement puissant. Ou, pour mieux dire, s’il y avait réellement un Dieu, serait-ce par des moyens aussi absurdes qu’ils nous eût fait part de ses ordres ?" Surenchère de normativité et de jugement. À force de le statuer et de le sentencier, l'homme perd toute son authenticité et finit par devenir un simple outil sans âme. À la fin du XIXème siècle, la généralisation d’une conception de la perversion en termes de choix d’objet eut pour effet de transformer de fond en comble l’organisation du sexe et de la subjectivité dans les sociétés occidentales. Car si le pervers se définit comme le malade qui peut réintégrer la norme grâce aux bienfaits de l’hygiénisme, de la psychiatrie ou de la sexologie, cela veut dire qu’il cesse d’être nécessaire à la civilisation en tant que part hétérogène ou que personnage sacralisé. Dans la société démocratique, qui instaure progressivement un droit individuel laïcisé, le pervers ne devient pensable que comme un être inférieur, anormal, handicapé ou encore invincible et donc irrécupérable. Aussi faudra-t-il tantôt le rééduquer, tantôt l’exterminer. L’implantation de la psychanalyse dans les grands pays occidentaux avait bien alors eu pour conséquence de désaliéner les pervers et d’écarter l’homosexualité en tant que telle du domaine des perversions sexuelles. L’apparition dans le DSM-III du terme de paraphilie restreignait le champ des anomalies et des déviances à des pratiques sexuelles contraignantes et fétichistes, fondées sur l’absence de tout partenaire humain libre et consentant. La nécessité se fit donc sentir pour la psychanalyse elle-même d’abandonner toute forme de thérapie "normalisante" au profit d’une clinique du désir capable de comprendre les choix sexuels des sujets dont les pratiques libidinales n’étaient plus toutes punies par la loi, ni vécues comme un péché, ni conçues comme une déviance par rapport à une norme. Le réputé pervers n’est plus ni le sujet d’une scène tragique, ni l’acteur d’un conflit dramatique, ni le protagoniste d’une histoire collective qu’il aurait intériorisée. Il est, bien au contraire, une "chose", mesurable, évaluable, quantifiable, sans histoire, ancré dans l’éternité d’une servitude volontaire. C’est pour son bien et pour le bien de la cité qu’il doit être un animal correctement dressé, un corps qui ne pense pas et ne se rattache à aucune histoire: un pervers dépossédé de sa perversion. À force de le débusquer afin de pouvoir l'étudier et de le classifier, le dissolu voit sa singularité se dissoudre dans la masse de la norme sociale. Jouissance des corps contre sujet désirant. Serions-nous tous hélas contraints à devenir des rats de laboratoire ?
Bibliographie et sources:
- Sigmund Freud, "La vie sexuelle"
- Jacques Lacan, "Concept de structure"
- Gérard Bonnet, "Les perversions sexuelles"
- Alberto Eiger, "Le pervers narcissique et son complice"
- Robert Stoller, "La perversion, forme érotique"
- Saverio Tomasella, "La perversion"
- Joyce McDougall, "Plaidoyer pour une certaine anormalité"
- Henri Ey, "Les perversités et la perversion"
- Élisabeth Roudinesco, "Visages de la perversion"
- Sade, "Œuvres complètes"
- Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis"
- Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions"
- Masud Khan, "Figures de la perversion"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Agnès Giard, dans son dernier essai (disponible sur amazon), nous plonge dans une réflexion sur les love dolls, qui au délà de leur simple fonction sexuelle s'avèrent devenir des compagnonnes émotionnelles et physiques complexes.
Au sein de la communauté BDSM, où les dynamiques de pouvoir et les jeux de rôle occupent une place prépondérante, les love dolls peuvent être envisagées non seulement comme des objets de désir, mais aussi comme des partenaires de jeu dans des scénarios de domination et de soumission. Ces poupées, par leur inertie et leur disponibilité constante, offrent une toile vierge sur laquelle les désirs les plus divers (pour ne pas dire les plus pervers) peuvent se projeter et s'exprimer sans jugement ni rejet.
Agnès Giard nous interpelle sur notre capacité à voir au-delà de la simple matérialité des objets. Dans des cultures comme au Japon, le respect accordé aux objets, y compris les poupées d'amour, se manifeste par des cérémonies funéraires spécifiques, marquant la fin de leur service. Ce rapport aux objets est étranger à la logique occidentale mais interroge : pourquoi ne pas développer un rapport émotionnel avec une love doll, surtout dans un contexte où l'objet peut être chargé de significations érotiques et affectives profondes?
Dans le milieu BDSM, où les relations peuvent parfois être distantes ou dépourvues de la réciprocité émotionnelle habituelle des relations humaines, les poupées d'amour offrent une constance et une sécurité émotionnelle. Elles sont perçues comme des partenaires fiables et constants, prêts à participer à n'importe quel fantasme sans jamais se dérober. Cela peut être particulièrement rassurant pour ceux qui cherchent à explorer des aspects de leur sexualité dans un cadre contrôlé et sans risque d’être jugés.
Agnès Giard souligne également l’aspect paradoxal de ces poupées : bien que complètement soumises et disponibles, elles conservent une forme d’indépendance, car elles ne peuvent jamais être possédées émotionnellement de la même manière qu’un partenaire humain. Cela les rend paradoxalement plus désirables pour certains, enrichissant la dynamique de pouvoir et de contrôle si centrale dans les pratiques BDSM.
L’idée que l’on puisse non seulement utiliser mais véritablement chérir une love doll remet en question nos préjugés sur l’amour et l’attachement. Ce débat ouvre des perspectives intéressantes sur la nature de l'amour et de la possession. Dans un monde où la technologie et l'artifice prennent de plus en plus de place, la relation avec une poupée d'amour pourrait-elle être considérée comme une forme valide d’attachement émotionnel ?
Cette réflexion nous invite à repenser nos interactions et notre capacité à aimer au-delà des frontières traditionnelles de la biologie et de la conscience. Les love dolls dans le BDSM ne sont pas juste des substituts ou des outils : elles peuvent être des miroirs de nos désirs les plus profonds, des participants silencieux mais puissants dans l'exploration de nos propres limites et fantasmes.
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Dès notre première rencontre, Maître J m’avait demandé si je souhaiterai avoir une relation sexuelle avec une femme. Cela faisait partie de ses fantasmes que d’avoir deux soumises à sa disposition. Je l’avais rassurée sur le fait que non seulement je n’étais pas contre, mais qu’en plus j’étais plutôt très intriguée de connaître une soirée ou plus dans les bras d’une femme et si cela se passait sous les ordres de mon maître, j’en serai encore plus heureuse. Il me teasait donc régulièrement sur cette possibilité et un soir, il me dit qu’il se pourrait qu’il me fasse rencontrer l’une de ses bonnes amies, une jeune femme lesbienne, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il avait déjà évoqué ses soumises. Cela me mis dans une grande excitation et j’espérais que cela arrive un jour prochain.
Finalement, presque deux mois après nos retrouvailles, Maître J. m’indiqua que son amie Dame V. allait passer une soirée chez lui, qu’il lui avait dit que peut être, elle pourrait rencontrer sa soumise et qu’elle en était d’accord et intriguée. La pression monta d’un cran et je passais la semaine à me questionner sur cette soirée. Qu’allait-elle penser de moi ? Qu’est-ce que mon maître allait me demander ? Serais-je à la hauteur de ses attentes ?
Finalement, le dimanche soir tant attendu arriva. Les jours précédents, Maître J m’avait indiqué qu’il souhaitait que je porte une nouvelle tenue qu’il m’avait achetée et qui était très courte et échancrée, mon collier d’intérieur (le plus gros), et un plug. Je tiendrais mon rôle de soumise et les servirais pendant la soirée. J’étais donc arrivée un peu plus tôt pour aider à préparer le repas (une raclette, pas trop compliqué, heureusement), et j’étais dans un état d’excitation et de stress démesurés. J’avais enfilé pour venir un joli pull noir avec un décolleté sympa fait de liens sur la poitrine et une mini-jupe. Cela plut à mon Maître qui décida que je resterai ainsi au final. De même pour le collier, le petit était suffisant. Il s’agissait de ne pas faire fuir son amie dès les premières minutes, me dit-il en riant. Je me sentie un peu mieux et il me rassura en m’indiquant qu’il fallait surtout que l’on passe une bonne soirée et qu’il n’y avait pas besoin de stresser. Je lui demandais également, si Dame V. venait à poser des questions (et c’était sûr que cela serait le cas), devais-je y répondre de manière évasive, sincère, détaillée, avec des mots plutôt adaptés ou précis…? Quel était son souhait? Il me dit qu’à son avis, son amie ne serait pas facile à choquer et que je pourrais donc lui répondre comme cela me plaisait.
J’étais dans la cuisine lorsqu’elle arriva, préparant les bols de biscuits apéritifs. Elle entra dans la cuisine, avec une énergie et une confiance qui me séduisit de suite. Elle me claqua une bise dynamique sur les joues et je me sentis immédiatement à l’aise. Nous passâmes dans le salon où mon maître oublia presque qu’il avait une soumise pour l’aider à servir et s’occuper d’eux. Pendant l’apéritif, nous nous sommes mis à parler de choses et d’autres, de ses loisirs et passions, de leur amitié et de leur loisir commun qui les avait amenés à se rencontrer.
Dame V. parlait, racontait, expliquait et j’étais en admiration devant elle. Elle semblait si bien dans ses baskets, si épanouie, si sincère. Elle avait aussi un langage assez fleuri, ce qui me rassura sur la suite de notre discussion. J’ai toujours aimé ce genre de femmes que rien ne peut arrêter. Elle avait eu mille vies et je me plaisais à l’écouter parler. Aussi, lorsque finalement, elle commença à poser des questions sur ma soumission, cela me prit un peu au dépourvu.
Nous avons donc commencé à lui expliquer quels étaient les tenants et les aboutissants de notre relation et petit à petit, j'ai pris conscience que je ne ressentais aucune honte à exprimer ma position. J’étais même fière d’être la soumise de mon maître et de le dire. Je sentais aussi qu’il n’y avait pas de jugement de la part de Dame V. même si elle ne comprenait pas forcément que j’accepte de me mettre dans cette relation de domination.
La soirée se passa de manière très sympathique et c’est bien tard que mon maître accepta de me libérer car je travaillais le lendemain. Je rentrais donc avec le cœur léger, mais plein de pensées dans la tête. Dame V. m’avait beaucoup plu et même si la soirée avait été très sage, je me sentais très attirée par elle. Peut-être que nous pourrions nous revoir lors d’une autre visite. Je l’espérais en tout cas.
Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsque le lendemain matin, Maître J. m’envoya un message m’indiquant que nous nous retrouverons le soir même dans un club libertin humide de la capitale. Le même club dans lequel nous nous étions rencontrés, lui et moi, 10 ans auparavant. Dame V. était très impatiente de découvrir cet endroit dont nous avions parlé la veille. Par message, il me dit aussi qu’il ne fallait pas que je me mette à fantasmer de trop, V. était certes curieuse mais pas forcément de la partie échangiste de la boîte, plus de l’atmosphère, du jacuzzi et du sauna… Malgré tout, j’avoue que j’eu du mal à me concentrer au travail ce jour-là. Maître J. travaillant un peu tard dans la soirée, j’avais proposé que je puisse retrouver Dame V. un peu avant dans un bar du quartier afin qu’elle n’attende pas seule et je la rencontrais donc une petite heure avant notre rendez-vous devant le club. Ce fut une petite heure sympathique, pendant laquelle nous avons pu discuter de choses et d’autres. Mais aucun sujet en dessous de la ceinture ne fut abordé à ma grande déception.
A l’arrivée de mon maître, nous nous sommes donc dirigés tranquillement vers le club. J’en profitai pour rappeler quelques éléments qui me semblaient essentiels : un non veut dire non. Si quelqu’un est trop insistant, elle peut nous demander d’intervenir ou directement à l’entrée. Mais maître J se mit à rire en me disant qu’il avait plus peur pour ceux qui tenteraient quoi que ce soit avec Dame V. Cela détendit un peu tout le monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les vestiaires.
C’était très étrange de se retrouver de nouveau dans ce lieu si familier, qui à la fois n’avait pas changé, mais présentait de nombreuses nouveautés. J’eu la chance de pouvoir me préparer tranquillement car nous n’étions pas dans le même vestiaire et une fois, nus, avec nos paréos et nos serviettes, nous étions fin prêts à rejoindre la soirée.
Nous avons commencé par une petite visite, à la fois pour que V. puisse se repérer et également pour évaluer les changements depuis la dernière fois. Quelle surprise de voir le nombre de couples un lundi soir ! Nous pensions que le club serait vide et il n’en était rien.
Nous avons donc traversé le bar, le coin repas, passé devant un jacuzzi presque plein et qui semblait déjà bien “animé”. À l'étage, le hammam et le sauna était toujours aussi invitant et nous fîmes un rapide tour dans les coins câlins déjà bien investis. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil à 2 couples en pleins ébats. J’ai toujours aimé admirer les corps amateurs en action. Mais Dame V. ne semblant pas très à l’aise et mon maître ne souhaitant pas rester, nous voilà repartis pour tester le jacuzzi.
Devant le bain, on se prépare à y rentrer. Les paréos tombent et je me retrouve pour la première fois nez à nez avec Dame V. totalement nue. Elle est superbe et j’en ai le souffle coupé. Ses tatouages révèlent encore plus la ligne de ses cuisses, ses seins sont magnifiques et je me retiens de la caresser. Nous prenons une douche rapide avant de nous laisser glisser dans l’eau chaude et bouillonnante. On trouve un petit coin encore dispo et on se retrouve tous les trois, assez proches car il est difficile de s’entendre. Autour de nous, plusieurs groupes sont déjà formés. Un homme et deux femmes à quelques centimètres de nous ont l’air d’avoir oublié les règles du jacuzzi (pas de sexe, masturbation, pénétration). Plus loin, ce sont 2 couples qui ont l’air d’être littéralement collés les uns aux autres. Cela m’excite terriblement et j’ai dû mal à les quitter des yeux. Entre nous, petit à petit, la discussion prend une tournure un peu sensuelle. On parle de nos expériences, de nos fantasmes, de nos souhaits. Parfois, par le contact de l’eau, nos jambes se frôlent mais cela reste chaste et j’hésite même à caresser mon Maître. A un moment, plusieurs personnes entrent et sortent et nous discutons du physique et de l’importance que cela revêt pour avoir envie d’une personne. Dame V. explique qu’elle doit se sentir attirée par le corps de celle avec qui elle va coucher et je me dis qu’au moins les choses sont claires et que cela n’ira pas plus loin. Mon physique me parait disgracieux comparé au sien et à plusieurs personnes présentes dans le jacuzzi. Le buffet est servi dans le coin bar et plusieurs personnes quittent les eaux tumultueuses pour aller se restaurer. Nous en profitons pour changer d’emplacement et je me glisse cette fois entre mon Maître et Dame V. Je commence à me rapprocher de lui, j’ai chaud, j’ai envie de le toucher, qu’il me touche et pendant un moment, sous l’eau, il joue un peu avec mes seins, me caresse et je lui rends la pareille. Par moment, je frôle V. avec ma jambe ou ma main, mais je ne la sens pas réactive. Je me concentre donc sur mon maître car je ne me vois pas quitter le club sans un peu de bon temps.
Au bout d’un moment où les discussions oscillent entre du très quotidien et des sujets un peu plus chauds, nous partons nous restaurer et il ne reste déjà presque plus rien sur les plateaux. Nous trouvons un coin un peu calme et je vais chercher une coupe de champagne, rappelant à mon Maître que je suis après tout, là pour les servir.
L’heure suivante s’est passée tranquillement, à discuter de choses et d’autres. Pendant une absence de V. pour ravitailler son assiette, je commence tranquillement à masser les épaules nues de mon maître. J’ai clairement envie de prendre un moment avec lui dans un coin câlin mais il m’indique que pour ce soir, à son avis, on va rester sur un sauna traditionnel, qu’il n’est pas trop dans cet esprit. Je comprends totalement car ce n’est pas évident d’être dans cette situation avec une amie proche mais je continue néanmoins à le masser au retour de V.
L’estomac bien rempli, Dame V. propose une visite au hammam et nous voilà partis dans les escaliers du club. La chaleur humide du hammam est très agréable et nous nous posons dans un petit coin. Je suis un peu gênée car une petite lumière est braquée sur moi et mes partenaires sont dans la pénombre. Nous rions car une dame dans un autre endroit du hammam émet de drôles de sons. Elle semble avoir la bouche bien pleine et je l’envie un peu. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard complice à mon maître, ce qui le fait sourire. Un petit silence s’installe pendant quelques temps, puis, mon Maître propose à V. que je lui masse le dos, car elle s’est plainte de douleurs suite à des travaux manuels quelques jours auparavant. V. accepte et se tourne et je commence à la masser. Je ne suis pas très douée en massage et j’ai toujours peur de faire mal et de mal faire. J’ai très envie de prendre des cours un jour. Mais à ce moment-là, je m’applique du mieux que je peux, et je masse avec application chaque partie de son dos. Mes mains glissent parfois vers le bas de ces reins, mais je reste sage et concentrée. Elle m’indique parfois où appuyer et me dit que je peux y aller plus fort. Au bout d’un petit moment, elle me dit que c’est mon tour et qu’elle va me faire voir comment appuyer. Je me retourne donc et croise le regard très souriant de mon Maître. Il en profite aussi à sa manière. Dame V. pose ses mains sur moi et mon souffle se coupe instantanément, c’est électrique. Elle commence à me masser et ses mains sont dures, brutales, intransigeantes. Je souffre et en même temps, j’adore. Je me laisse totalement aller dans ce massage qui me détend et me maltraite en un même instant. Le temps semble s’être arrêté et lorsque Maître J. indique qu’il a trop chaud et qu’il sort, je m’en rends à peine compte. Je ne suis que sensations et plaisir à ce moment-là. Ses doigts glissent sur mes muscles, massent ma tête, mes côtes, et je suis en plein extase. Lorsque ses mains s’arrêtent finalement, je prends un temps pour respirer et me retourne pour la remercier. V. m’embrasse alors à pleine bouche. Sa langue force l’ouverture de mes lèvres, sa chaleur se répand en moi et son baiser est comme son massage, chaud, doux, fort. Mon ventre se tord de désir et j’essaie autant que possible de lui rendre son baiser.
Puis, on se relève. Je suis totalement essoufflée et j’entends V. proposer un sauna. Cela me ramène brutalement à la réalité. Mon maître est dehors, en train de nous attendre, depuis un temps indéfini. En sortant, je ressens un mélange d’émotions : l’excitation d’aller lui raconter ce qui vient de se passer et l'appréhension qu’il soit frustré d’avoir dû attendre ou déçu que je l’ai embrassé sans sa permission. Mais il me semble agréablement surpris et heureux de ma joie et de mon excitation. Je saute presque littéralement sur place. Moi, qui trouvait cette petite soirée un peu trop sage, je ne regrette pas le déplacement.
V. m’emmène dans le sauna mais Maître J préfère rester dans le couloir. On s’installe côte à côte, très proches, mais je me sens de nouveau un peu pudique. Dame V. me raconte alors qu’elle est dans une situation personnelle un peu compliquée actuellement. Elle me parle de ses maîtresses, de ses frustrations, de ses besoins. Elle me raconte comment elle aime faire jouir une femme, qu’il faut être à l’écoute car chaque femme est différente. Je bois ses paroles, mais la proximité de son corps nu n’invite pas à la concentration. Parfois, elle joint le geste à la parole, me caresse la cuisse ou me prends par le cou et chacun de ses gestes envoie des ondes électriques dans mon corps. Sur le moment, je reste plutôt statique, je ne veux pas brusquer les choses, aller trop vite, trop loin. Je profite juste de ce moment.
Lorsque la chaleur nous étouffe, nous sortons retrouver J. D’humeur joueuse, il me demande si lui aussi aurait droit à un massage et propose que l’on se pose dans un coin câlin. V. nous indique qu’elle va aller se balader un peu et je lui dis qu’elle est la bienvenue quand elle veut. Maître J cherche donc un coin câlin et comme on ne souhaite pas forcément être dérangés, on en choisit un avec une porte qu’on laisse légèrement entrebâillée pour Dame V. Pendant notre déambulation dans les coins câlins, j’en profite pour observer quelques couples en action pendant quelques instants. La chaleur dans mon bas ventre augmente. Dans notre petit coin câlin, mon Maître s’installe sur le ventre et je commence à le masser. Ce n’est pas très agréable sans huile de massage mais j’essaie de m’appliquer et de mettre en application les conseils de V. J’appuie plus fort, je suis plus dure dans mes gestes et mon maître semble apprécier. J’hésite à lui proposer une fellation car j’ai peur que cela fasse fuir V. si elle passe la tête. Et effectivement, elle arrive peu après et nous rejoint dans le petit coin. Un moment de flottement à son arrivée est vite dissipé lorsqu’elle pose son paréo s’installe à mes côtés et propose de masser “dignement” monsieur J. Il se retrouve donc masser à 4 mains et je sens qu’il prend son pied.
Elle commence à masser sa jambe droite et j’essaie tant bien que mal de faire la même chose sur la gauche. Je suis chaque mouvement en essayant de les reproduire à l’identique. Puis V. masse son dos, sa nuque et moi je m’occupe du bas du dos et des fesses. Chacune trouve sa place. Sa chaleur à mes côtés est très agréable et je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses reins pendant qu’elle le masse. Désolée maître, je suis assez peu concentrée. Pendant le temps du massage, une femme partage avec tout le club le plaisir qu’elle est en train de recevoir avec de grands cris de plaisir. Cela me fait rire mais Dame V. se demande comment on peut crier si fort pour cela. Puis, Maître propose de se retourner et se place sur le dos. V. se retire un peu vers le fond du coin câlin et je commence à lui masser le ventre, le torse. Je ne m’approche pas trop de la zone sensible car j’ai senti une petite tension lorsqu’il s’est retourné. Je n’insiste donc pas. Je rigole en disant que j’ai vraiment du mal à trouver la bonne force dans mes mains et que j’ai l’impression d’être vraiment nulle en massage. V. me dit avec autorité qu’elle va me montrer. Elle se place derrière moi et cette fois, son massage est presque brutal. Ses mains sont dures, fermes et me font parfois pousser des gémissements. Mon côté maso se réveille, j’aime cette douleur. Elle me rassure. J’essaie de continuer à masser mon maître mais il m’est difficile de me concentrer sur la douleur, le plaisir, son plaisir. Mais je sens qu’il ne m’en veut pas et il me dira plus tard qu'il a profité du spectacle avec le miroir au plafond. Elle me masse avec autorité et j’apprécie cette sensation d’être à sa merci. Je rêve que ces mains glissent vers mes fesses, vers mes reins, vers mes seins. Mais elle reste dans des zones bien définies. J’arrive parfois à glisser quelques caresses sur les jambes et l'entrejambe de mon maître, mais à ma grande surprise, il ne réagit pas, très concentré sur la situation.
Au bout d’un certain temps, elle m’invite à me pencher légèrement sur elle et commence à masser le haut de ma poitrine, sur le sternum. Ça fait mal, c’est bon. Je vis à fond l’instant présent. Ses gestes sont précis et ne descendent jamais trop bas, ce qui me rend folle d’excitation.
N’y tenant plus, je décide de me tourner vers elle légèrement pour la remercier d’un baiser comme la dernière fois. Mais elle se penche en même temps sur mon oreille et me titille le lobe avec sa bouche. Son souffle dans mon oreille me rend folle et d’un coup, elle m’embrasse de nouveau, à pleine force. Je suis scotchée, surprise, mais totalement excitée. Ses mains descendent enfin vers mes seins et les massent quelques instants, je suis en extase. Ma bouche parcourt son cou, son torse pendant que sa bouche fait la même chose. On se découvre par nos baisers, de plus en plus envahissants. Petit à petit, ses mains descendent sur mon ventre et le caresse, puis se dirigent vers mes cuisses. Je suis toujours plus ou moins allongée contre elle, à moitié tournée vers elle. La position devenant inconfortable pour elle comme pour moi, elle me demande de me retourner, ce que je fais avec inquiétude, ayant peur de briser la magie du moment. Mais dès que je me retourne, elle reprend là où elle en était. On s’embrasse de nouveau, nos bouches explorent l’autre avec avidité. Je sens tout à coup les mains de mon Maître se poser sur mon dos et me caresser et cela me lance une décharge. Je suis prise en sandwich entre les deux et je sens mon corps s’embraser littéralement de désir. Je lève les yeux vers elle et lui demande si je peux, en montrant ses seins. Pour toute réponse, elle pousse ma tête vers le bas et je pose doucement mes lèvres sur ses seins. Quel bonheur pour moi de pouvoir enfin lui lécher le têton, le prendre en bouche, le titiller avec ma langue. Je profite à fond de ce délice quand soudainement, elle me redresse, me pousse en arrière et je bascule vers le fond du coin lit, tout contre mon Maître.
La situation a totalement dérapé en quelques secondes et je me retrouve allongée sur la banquette, ouverte, offerte. Je jette un œil à mon maître qui observe dame V. avec attention et je sens son excitation même s’il reste un peu en distance pour ne pas interrompre la scène en cours.
V. entreprend de parcourir mon corps. Je ne vois pas ce qui se passe, mais je sens sa bouche, ses mains, parfois les deux partout sur mon corps sauf sur mon bas ventre, là où je rêve plus que tout qu’elle vienne y déposer ses baisers. Mais elle évite soigneusement la zone. Et pourtant chacun de ses baisers, touchers provoque chez moi une décharge d’électricité, je me tords de douleur, de plaisir, de sensations totalement hors de mon contrôle. Parfois, ses lèvres me mordillent, d'autres fois me lèchent. Mon Maître, de son côté, me triture par moment les seins, lorsque V. ne s’en occupe pas. Je suis tellement heureuse qu’il participe, j'essaie d’attraper sa queue mais je n’arrive pas à me concentrer.
Soudain, sa bouche se pose sur mon clito et je pars au 7ème ciel. Ses lèvres embrassent mon bouton, sa langue lèche, ses dents jouent avec mon intimité et je ne sais plus où j’en suis. Je caresse mon Maître par moment, tente de ne pas crier le reste du temps, ne sait plus où donner de la tête. La pression monte dans mon ventre. Je sens ses doigts qui descendent vers mon vagin et je me fige. Nous avons discuté un peu plus tôt (au café) que j’étais en fin de période féminine et que par sécurité, je m’étais équipée à ce niveau-là. Elle ne pouvait donc pas mettre ses doigts. J’essayais de trouver les mots pour lui dire cela sans casser l’ambiance, sans que tout s’arrête mais elle commença tout doucement à parcourir le bord de mon vagin avec son doigt et je perdis toute raison. Je ne pouvais plus réfléchir à rien, mon corps ne me répondait plus. En insistant un peu, elle arriva à introduire son doigt légèrement et se mit à me caresser l’intérieur du vagin, tout en continuant à lécher et sucer mon clito. Je gémissais et retenais mes cris. Je ne voulais pas me laisser aller à une telle démonstration au vu de notre conversation quelques minutes auparavant et je me mordis durement la main droite, la gauche étant occupée avec mon Maître. Cela le fit rire et il m’enleva la main de la bouche, comme s’il souhaitait que je crie fort. Soudainement il m’embrassa avec force, à pleine bouche. C’était l’un de nos premiers baisers réels et j’en restais toute retournée.
Le plaisir monte en moi à grande vitesse et je sens que je ne vais pas tarder à jouir. Je suis en extase de sentir sa bouche sur mon clito, son doigt dans mon sexe, la main de mon maitre qui torture mon sein, son sexe dans ma main. Je murmure à mon maître que j’ai envie de jouir, lui demandant ainsi son autorisation. Son éducation se révèle de plus en plus ancrée en moi, même dans une telle situation. Il me donne la permission avec un petit sourire et je me laisse enfin aller. Je ne peux retenir un cri et cet orgasme est à la fois merveilleux et douloureux tellement il est fort. Mon corps brûle, se tord, crie. Je suis totalement déstabilisée. V. continue à me lécher, me sucer et mon corps ne peut plus le supporter. Chaque contact m’envoie une décharge entre l’effet d’une chatouille et celui d’un coup de fouet. Je me tords pour que cela s’arrête et part en fou-rire. Je ne peux plus me retenir, l’intensité est trop grande. V. se redresse le sourire aux lèvres. J’hésite à me tourner vers mon maître pour m’occuper de lui, mais l’ambiance a changé, le moment est passé. On se rhabille un peu maladroitement, je me sens extrêmement gênée et quelqu’un propose d’aller boire un verre. Je descends les escaliers sur un petit nuage, ne sachant si je viens de rêver ou si j’ai vraiment vécu l’un des plus incroyables orgasmes de toute ma vie. En arrivant près du jacuzzi, V. semble changer d’avis, prend une petite douche et se dirige vers celui-ci. Ravis, nous la suivons dans ce bain chaud. Cela me fait un bien fou car j’ai un peu froid après tant d’excitation et de sensations.
On s’installe de nouveau dans le coin du fond, moi toujours entre V. et J. Après quelques minutes un peu tranquilles, je commence à caresser doucement mon Maître qui devient rapidement très réactif. Je suis heureuse de sentir quelques secondes plus tard ses doigts sur mon clito, jouant avec lui. Mon corps est de nouveau parcouru de frissons, pas encore rassasié. Je sais que je suis moi aussi en train de dépasser les interdits du sauna, mais à ce moment-là, ça m’importe peu. Par moment, ma main frôle la jambe ou la cuisse de V. qui se laisse faire, ne dit rien. Mais je n’insiste pas vraiment. Au vu de la configuration du jacuzzi, ma jambe est posée sur le muret en face de moi, faisant une petite barrière entre mes 2 partenaires et par moment, je sens des mains qui se baladent sur elle. Je comprends assez rapidement, que non seulement mon maître me caresse mais également la somptueuse V. En effet, mon Maître a une main, posée sur mon sein et l’autre sur mon clito. Il ne peut donc me caresser la jambe en deux endroits.
Alors, je me permets petit à petit des caresses un peu plus appuyées sur sa jambe, sa cuisse et je commence à me rapprocher doucement de son entre-jambe. Je ne peux pas voir son visage car elle est assise à côté de moi, près de mon épaule et je n’ose me retourner pour l’observer, voir si elle est d’accord, j’y vais donc très en douceur, étape par étape, guettant la moindre crispation ou geste qui indiquerait que je doive retirer ma main. Je commence à caresser les doux poils de son pubis et là encore, je ne sens ni rejet ni rapprochement. J’hésite à continuer. Peut-être n'ose-t-elle pas me dire non ? Petit à petit, mon doigt descend le long de sa petite fente et touche puis masse son clitoris. Et finalement, je sens qu’elle repositionne légèrement ses jambes pour me permettre un meilleur accès. Je souris et mon Maître me regarde avec curiosité. Il n’a aucune idée de ce qui se passe sous la surface de l’eau et je continue à le caresser doucement. J’ai l’impression à ce moment-là de les posséder un peu tous les deux. Je m’occupe donc avec un doigt puis deux de son bouton et je le sens petit à petit qui gonfle, qui pousse les lèvres pour sortir et je suis toute émoustillée. L’un de mes doigts commence à se diriger vers son vagin et à le caresser. Mais je reste à l’extérieur, massant simplement la zone. Soudain, je sens sa main qui attrape la mienne et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle va la retirer et me demander d’arrêter. Mais avec autorité, elle prend mon doigt et se l’enfonce dans son vagin. Mes yeux s'écarquillent et de nouveau, je sens le regard inquisiteur de mon maître. Je m’applique donc à lui pénétrer délicatement le vagin avec mon doigt. C’est une sensation extrêmement étrange que d’avoir le majeur à l’intérieur d’un sexe, chaud, humide, plein et creux en même temps. Quelques instants plus tard, V. appuie sur ma main pour m’indiquer que je peux aller plus en profondeur, plus fort. Je commence donc à la doigter un peu plus durement, à jouer avec son intérieur, sans trop savoir ce que je suis en train de faire. Je rajoute un 2ème doigt et je sens sa respiration qui s’intensifie. A ce moment-là, mon maître a compris qu’il se passe quelque chose et il s’occupe de ma chatte en même temps que de mes seins. Il fait très très chaud dans ce jacuzzi. V. respire de plus en plus fort, elle se cambre un peu.
Si ça continue comme ça, il va falloir qu’on retourne rapidement dans les coins câlins.
Est-ce une menace, une invitation? Je lui souris simplement et lui dis que je la suis avec plaisir. Elle se dirige en nageant vers la sortie du jacuzzi et je la suis en lui caressant les fesses, les jambes. Maître J. nous suit, totalement surpris. Un petit passage aux douches rapides et nous repartons dans l’escalier. Je m’assure que mon maître nous suit et je vois que V. prend le couloir du hammam plutôt que du coin câlin. Pourquoi pas après tout. Mon maître étant un peu en arrière, je m’assure qu’il a vu notre destination et je rentre derrière elle. Je suis hésitante entre les deux et V le voit. Je lui demande si Maître J. peut venir et elle dit oui sans hésitation.
Elle s’est installée dans la salle principale du hammam cette fois, sur le banc en hauteur et lorsque je m’assois sur le banc du dessous, ma tête est pile à portée de son sexe. Maître J vient s'asseoir à côté de moi. Dame V. se penche pour m’embrasser, stoppant net les milles questionnements qui me passent dans la tête pour savoir où commencer. Comme plus tôt dans la soirée, ses baisers sont envahissants, puissants, chauds et humides. Je commence à y prendre vraiment goût et à lui rendre avec plus d’assurance. J’ai le souffle court. Timidement, je me dirige vers ses superbes seins et lui baise longuement. Maitre J. me caresse le dos doucement et cela m’excite énormément. Je commence à descendre mes baisers sur son ventre et lui dit que les préliminaires ayant déjà eu lieu, j’ai envie de descendre directement. En guise de réponse, elle appuie sur ma tête jusqu’à ce qu’elle atteigne son clitoris. J’imagine que cela veut dire oui, en souriant intérieurement.
Me voilà devant son pubis, joliment poilu, son clitoris apparaissant délicatement entre ses lèvres. J’ai déjà lécher une femme lors d’une soirée en club, mais cela avait durer un dixième de secondes et je n’avais pas ressenti grand chose. Là, je suis follement excitée mais également stressée. Vais-je savoir faire? Quel goût a sa mouille? Je suis en terrain totalement inconnu et le stress me gagne. Finalement, je me lance et commence à lécher avec ma langue. Instantanément, elle bascule légèrement en arrière et je suis heureuse de la voir réagir. Je sens avec ma langue qu’elle est très mouillée et cela me fait plaisir. Ma langue se fait plus envahissante et ses réactions s’intensifient. Elle gémit, se contracte, se rapproche, pousse sur ma tête. Je “kiffe” ce moment, j’aime cette sensation. Mon Maître en profite pour attraper mes seins à pleines mains et je suis aux anges. Je rapproche mes doigts de son vagin et commence à la pénétrer doucement. Je sens par moment la main de mon maître se promener sur mon clito et je rêve qu’il me prenne par derrière. Mais il reste sage et contribue seulement à mon plaisir du moment. De nouveau, elle attrape ma main pour que je la pénètre plus fort, plus profondément. Je lui enfonce donc deux doigts, fort, en faisant des vas et vient et elle gémit. Je la suce, je l’aspire, je la lèche, je suis totalement concentrée sur son plaisir. La sensation de ses muscles du vagin se crispant sur mes doigts est extraordinaire. Son orgasme est comme ses massages, puissant, soudain, violent. Elle se contracte en avant, emprisonnant mes doigts, avec un petit cri léger. Je suis totalement ébahie, heureuse, soulagée d’avoir pu, su la faire jouir. Je continue à la caresser quelques instants et elle m’indique à un moment de m’arrêter. Je me retourne d’un coup et me met à genoux devant mon maître pour le prendre en bouche. Cela les surprend tous les deux et les fait rire. Peu importe, j’ai envie de sa queue, je ne suis pas encore satisfaite. Je me mets à le sucer avec application, j’ai encore le goût de V. dans ma bouche, c’est totalement jouissif. Je m’applique sur sa queue, le gobant autant que possible. J’imagine que V. me regarde et cela m’excite. Mais V. ne se laisse pas intimider et se glisse derrière moi. Elle commence à jouer avec mon clito. Ses doigts le presse, le masse, le triture et elle joue avec le début de mon vagin. En quelques secondes, j’ai un orgasme puissant alors que je suis en train de sucer mon Maître et je crie sur sa queue pour ne pas hurler. Je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de jouir, car j’ai été surprise et j’ai la bouche pleine :) . Au bout d’un moment, mon Maître me relève, il a trop chaud, et préfère que j’arrête pour l’instant. Ce soir, mon plaisir lui est prioritaire et j’en suis très heureuse. Je me retrouve donc assise par terre, entre leurs jambes nues. Je les caresse, les embrasse et je me sens totalement à ma place, dans une réelle position de soumise. Je suis totalement satisfaite de ce moment-là et c’est une image que je grave dans ma mémoire.
Au bout de quelques instants, J. décide de sortir car il a trop chaud dans ce hammam. Au fond de moi, j’espère qu’il ne m’en veux pas trop d’avoir joui de nouveau (parfois les idées d’une soumise sont un peu idiotes). Je me retrouve seule avec V., un peu ailleurs, dans un autre monde, et je continue à lui caresser doucement les jambes, les cuisses, à l’embrasser, la léchouiller.
Il va falloir que tu te calmes un peu, parce que si ça continue, il va falloir que tu recommences.
Tes désirs sont des ordres
Fais gaffe, il va t’arriver des bricoles.
Je prends cela comme une invitation et en un instant, je me retrouve de nouveau au niveau de son sexe. Lors de cette nouvelle session de cuni, elle est plus directive, m’indiquant comment la pénétrer, me demandant de mettre plus de doigts (j’en rajoute donc un 3ème puis un 4ème). Elle s’ouvre au fur et à mesure mais je ne force pas. Elle me demande d’arrêter les vas et vient et de simplement masser avec mes doigts à l’intérieur de son vagin. Je sens sa chatte qui pulse sur mes doigts, et je continue en même temps à m’occuper de son clito avec ma bouche. Elle jouit d’un coup, d’une seule pulsion vers l’avant, avec un cri un peu plus fort que la fois précédente. C’est fort et extrêmement satisfaisant. On reprend notre souffle toutes les deux et soudain, elle me pousse contre le dossier du banc, m’installe et se penche entre mes cuisses. De nouveau, cette sensation incroyable de sentir à peine ses lèvres sur mon clito, comme un souffle d’air, de douceur et d’un coup, une succion, un petit mordillement qui me portent aux bords de la jouissance. Elle pénètre mon vagin avec ses doigts un peu plus profondément et je suis incroyablement frustrée qu’elle ne puisse pas aller plus loin. C’est tellement bon que je ne peux me retenir de jouir dans un long cri qui la fait rire. On s’embrasse ensuite et on reste ainsi quelques instants. Je me dis qu’on a bien profité et que l’on va rejoindre mon maître, mais elle me dit qu’elle est insatiable, qu’elle pourrait baiser toute la nuit. Elle aussi est frustrée de ne pas pouvoir me prendre complètement. Je m’excuse de mon indisponibilité et que j’espère que l’idée de mes menstruations ne sont pas trop dérangeantes. Elle me dit de ne pas m’inquiéter. Cela ne la dérange pas, au contraire, elle aime le goût cuivré d’un vagin féminin et que si on était ailleurs, elle me demanderait de me rendre disponible quand même. Puis, pendant quelques minutes, elle m’explique comment s’assurer de faire jouir une femme, les signes à chercher pour savoir si cela lui convient, pour deviner ce qui la fait jouir. Nous sommes l’une contre l’autre et j’aime cette proximité, cette douceur. Je continue à la caresser doucement. Et finalement, elle attrape de nouveau ma tête et me penche sur son clito. Je me repositionne et repart à l'assaut de son mont de vénus. Je m’applique à suivre les consignes qu’elle vient de me donner, me concentre sur ses contractions, son souffle, ses soupirs. Je la pénètre de nouveau avec plusieurs doigts directement. Elle est toujours aussi mouillée, je ne sais plus si c’est l'excitation ou la moiteur du hammam. Tout à coup, un couple entre et s’installe un peu plus loin mais en face de nous. Je lui demande si elle veut qu’on arrête mais elle fait non de la tête, je me remets donc à la tâche avec application. Le couple ne nous quitte pas des yeux. De nouveau, elle jouit fort, se courbant sur moi comme après un choc électrique, mais cette fois, son orgasme se prolonge un peu en petits soubresauts.
Cette fois, nous sommes toutes les deux un peu fatiguées et l’on sort sans regret. J’ai vraiment besoin d’un verre et hâte de retrouver mon Maître. Je suis dans un nuage cotonneux et j’ai l’impression de flotter. On retrouve Maître J. à l’extérieur, il nous attend dans le couloir et je guette avec attention son ressenti. J’espère qu’il n’est pas frustré, ni déçu d’avoir dû attendre aussi longtemps. Je n’ai aucune idée du temps passé à l’intérieur, mais ça devait être long. Je sais qu’il était d’accord sur le principe, mais la réalité peut être différente. Pendant que V. prend une douche un peu plus longue que la mienne, je lui raconte en deux mots ce qui vient de se passer. Il m’indique qu’il faudra que je mette tout cela par écrit bien entendu, que je serai punie pour avoir joui sans autorisation (mais il le dit avec un grand sourire). Le club s’est vidé entre-temps, il est minuit passé. Ma soirée ne s’est définitivement pas terminée en citrouille et je suis heureuse. J’aimerai proposer à mon maître un temps tous les deux avant de partir, mais je sens qu’il est passé à autre chose et qu’il est un peu fatigué. On se pose un moment dans les canapés à l’entrée pour se remettre de nos émotions, avant de rejoindre les vestiaires. En sortant du club, j’ai l’impression de passer dans un univers totalement différent. Il fait froid, il pleut et j’ai l’impression d’être différente. Nous nous quittons sur le pas de la porte après un échange de baisers et je grimpe dans un uber. Je suis comblée, même si je reste un peu frustrée de n’avoir pu satisfaire mon maître, ou être pénétrée par l’un ou par l’autre. Mais cela laisse le champ libre pour d’autres soirées à venir. Quelques échanges de textos assez chauds avec V. avant de m’endormir me confirment qu’il y aura probablement une nouvelle session de découverte de ma bisexualité et j’en suis très impatiente. Je m’endors (très tard), le sourire aux lèvres.
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L’une des pires choses qu’un être humain puisse faire, selon moi, c’est de se comparer à un autre être humain.
Mais…
Mais il y a des fois où cette petite voie, insidieuse, vient distiller son venin dans les limbes de ma conscience.
Surtout concernant ma « place » dans le milieu BDSM ainsi que mon « étiquette ».
Une amie m’as dit : Souvent les femmes se mettent dans un rôle de soumise et les hommes dans celui de Dominant alors qu’en les regardants ou en les côtoyants un peu, on se rend compte que le « casting » n’est pas bon ! Tout ça pour coller au standard que la société nous inculque.
Se faisant, et malgré le fait que je ne me sente pleinement épanouis qu’en ayant un Dominant, je me repose quand même la question ..
Oui j’ai un caractère bien tremper,
J’adore taquiner, provoquer.. Une Brat dans toute sa splendeur,
Le filtre entre mon cerveau et ma bouche n’a pas bien été calibré non plus, se qui donne une franchise pas toujours bienvenue… !
Et (parce qu’on me le dit assez) que j’ai une sacrée énergie pas forcément facile ni à gérer, ni à appréhender.
Et quelques personnes m'ont dit que je serais une bonne Domina...
Problèmes : je n'en ressent ni l'envie ni le besoin ...
Donc avec tout ça, je me demande souvent (très, très, très souvent), si la personne avec qui j’ai fait une session a aimé le moment partagé.
Parce que pour moi, le plaisir de l’autre dans le partage de ces moments est une question primordiale.
Si il (quelque fois elle mais le plus souvent c’est il ^^) n’ai pas frustré et/ou agacé par mon comportement.
Si je suis pour lui une « bonne soumise » ou un « bon modèle »,
Si je ne l’ai pas déçus en étant assez "endurante" (dans les cordes ou dans mon masochisme),
Si je n’ai pas fait quelque chose de déplacé,
Si j’ai été assez ceci ou assez cela.
Si je n'ai pas pousser le bouchon un peu trop loin (n'es ce pas Maurice!)
Bref un peut ce syndrome (tout vilain et pas sympa) de l’imposteur qui te dis « non mais tu n’as pas ta place ici, regarde toi » !
Une autre voie se fait aussi entendre : une petite voie qui me dit que si les gens pratique avec moi (et aime pratiquer avec moi) c’est justement parce que je suis moi.
Entre attachiante et adulescente !
C’est toujours cette ambivalence entre le "moi" fait de feu et le "moi" qui s’épanouis sous le contrôle de quelqu’un qui se livrent bataille..
Et ce sont ces mêmes facettes, en symbiose bancale, qui font que je doute.
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Le fétichisme, faut-il le rappeler, désigne la fascination (parfois obsessionnelle) ou l'adoration pour un objet non vivant ou une partie spécifique du corps. Dans le contexte du BDSM, le fétichisme transcende la simple attraction est tient un rôle central dans les dynamiques de pouvoir, les jeux érotiques, et l'expression de désirs profonds et complexes. Ce concept, riche et multidimensionnel, sert de point d'ancrage pour des expériences allant de la domination et soumission, au rapport "douleur/plaisir", jusqu'au contrôle et le lâcher-prise associé.
L'évolution du fétichisme au travers les siècles est marquée par des périodes où le fétichisme a été réprimé,a peine toléré ou au contraire été accepté voire intégré dans la société. Des civilisations antiques, qui vénéraient des objets et des symboles chargés de pouvoir et de mystère, aux sociétés médiévales, où ces pratiques étaient souvent occultées ou réinterprétées à travers le prisme de la spiritualité dominante, le fétichisme a constamment évolué. À l'ère moderne, avec l'émergence du BDSM comme une culture et une communauté distincte, le fétichisme a été réévalué et a fini par s'intégrer dans un cadre plus large de pratiques sexuelles et relationnelles.
Origines ancestrales du fétichisme
L'exploration des origines antiques et médiévales du fétichisme, dans le sens historiquement premier du terme, nous entraine dans un voyage dans le temps, où les pratiques qui peuvent être aujourd'hui identifiées comme fétichistes (de par l'exploration des travaux des grands psychanalystes) sont souvent entrelacées avec les traditions religieuses, culturelles, et sociales des civilisations passées. Le fétichisme, bien avant d'être conceptualisé comme tel, joue ainsi un rôle dans l'expression de la spiritualité, du pouvoir, et de la sexualité (dans ce qu'elle a de procréative, au principal).
Dans les civilisations antiques, de l'Égypte ancienne à la Grèce antique , en passant par l'empire Romain, le fétichisme se manifeste à travers la vénération d'objets et de symboles dotés d'une importance spirituelle ou magique. Ces objets, qu'il s'agisse de statuettes représentant des divinités, d'amulettes censées conférer protection et fertilité, ou de représentations phalliques utilisées dans les rites de fertilité, sont intégrés dans la vie quotidienne comme la vie religieuse (qui était tellement entremelés que de les séparer peut s'avérer d'ailleurs discutable). Ils servent de ponts entre le monde matériel et le domaine des dieux, incarnant des forces ou des attributs divins spécifiques. Par exemple, dans l'Égypte ancienne, les amulettes, en particulier celles à l'image de l'Œil d'Horus, étaient considérées comme des protecteurs puissants, tandis que dans la Rome antique, les phallus sculptés, souvent accrochés aux portes des maisons, étaient censés éloigner le mauvais œil.
Plus tard, à l'approche du Moyen Âge, la perception du fétichisme commence à se transformer. L'expansion du christianisme en Europe apporte une nouvelle interprétation des objets "fétiches" et des pratiques préexistants. Ce qui était autrefois vénéré fait alors l'objet de suspicion quant on ne crie pas à l'hérésie. Cependant, même dans ce contexte de transformation culturelle et religieuse, certaines formes de vénération d'objets persistent, on bascule vers le temps de la vénération des reliques des saints et des martyrs. Les reliques, ossements ou fragments de vêtements, par exemple, sont censées posséder des pouvoirs miraculeux, reflétant la manière dont les objets pouvaient encore être imprégnés de significations spirituelles et magiques.
Cependant, à côté de ces formes acceptées de vénération, des pratiques moins orthodoxes survivaient souvent à la marge marge ou en secret. Les traditions folkloriques et les croyances païennes, bien que réinterrogées du fait de la montée du monothéisme, conservaient des éléments qui, à bien des égards, ressemblaient au fétichisme antique. Les herbes, les pierres, et les amulettes continuent à être utilisées dans des pratiques de guérison et de protection, reflétant une continuité sous-jacente avec le passé antique.
Ainsi, les origines antiques et médiévales du fétichisme révèlent un panorama complexe où les objets, loin d'être de simples artefacts, sont chargés de significations multiples, servant de catalyseurs pour le divin, le magique, et le sacré. Cette longue période de l'Histoire montre clairement que le fétichisme, bien avant de devenir un terme d'analyse dans la psychologie ou la sexologie modernes, était une composante intrinsèque de l'expérience humaine, façonnant et étant façonné par les croyances et les pratiques de l'époque.
Le fétichisme à l'ère moderne
Lère moderne marque une période d'avancées significatives dans la compréhension et l'interprétation du fétichisme. C'est au cours de cette période que le fétichisme commence à être scruté à l'aulne de la psychologie et de la sexologie, disciplines naissantes qui cherchent à catégoriser et à comprendre les comportements humains sous un jour nouveau. Les figures de proue de cette exploration que sont Richard von Krafft-Ebing ou Sigmund Freud, par exemple, jouent un rôle déterminant dans la théorisation du fétichisme, l'extrayant de la sphère religieuse et culturelle pour le placer dans le domainede l'étude scientifique de la sexualité.
Richard von Krafft-Ebing, dans son œuvre pionnière "Psychopathia Sexualis", est l'un des premiers à définir le fétichisme dans un cadre médical, le présentant comme une forme de déviance sexuelle où l'attraction pour un objet inanimé remplace l'intérêt pour un partenaire sexuel humain. Cette approche pathologisante met en lumière les objets fétiches non plus comme des symboles de pouvoir ou de spiritualité, mais comme des catalyseurs de désir anormal.
Sigmund Freud, quant à lui, apporte une dimension psychanalytique au fétichisme, le voyant comme un symptôme de conflits psychiques non résolus. Dans son interprétation, le fétiche devient un substitut, un ersatz pour l'incongrue et falacieux pénis de la mère d'un enfant mâle qui, selon Freud, croit à tort avoir qu'elle a été castrée. Cette théorie, bien qu'elle soit largement contestée et critiquée aujourd'hui, a néanmoins contribué à placer le fétichisme au cœur des discussions sur la psychologie de la sexualité.
Parallèlement à ces théorisations, l'ère moderne est également témoin de transformations sociales et économiques majeures, notamment l'industrialisation et l'avènement de la modernité, qui influencent profondément les pratiques et les communautés fétichistes. L'industrialisation, en particulier, modifie la relation des individus aux objets, rendant les produits manufacturés abondants et facilement accessibles. Cette profusion d'objets nouveaux et variés crée un terrain fertile pour l'expansion des pratiques fétichistes, où des matériaux comme le caoutchouc, le cuir et le latex commencent à être érotisés.
La modernité apporte également avec elle une transformation des espaces sociaux, avec l'émergence de sous-cultures et de communautés où les pratiques fétichistes peuvent être explorées et vécues ouvertement, bien que souvent de manière clandestine. Les clubs, les magazines spécialisés et, plus tard, les forums internet (puis les réseaux sociaux), deviennent des espaces où les fétichistes peuvent se rencontrer, partager leurs expériences, et construire des identités autour de leurs pratiques. Cette période voit également une remise en question progressive des normes sexuelles et une exploration plus large des expressions de la sexualité humaine.
Ainsi, l'ère moderne est caractérisée par une dualité dans l'approche du fétichisme : d'un côté, une pathologisation et tentative de comprendre le phénomène dans un cadre clinique, de l'autre, une expansion et une diversification des pratiques fétichistes, facilitées par les transformations sociales et technologiques. Ensemble, ces éléments forment le terreau sur lequel le fétichisme contemporain, avec ses multiples facettes et sa richesse, continue de s'épanouir et de se redéfinir.
Le fétichisme dans la société au XXe Siècle
Le XXe siècle marque un tournant décisif pour le fétichisme, propulsant des pratiques jusqu'alors marginales ou confidentielles au cœur de la culture de masse. Cette période voit le fétichisme se démocratiser et s'intégrer dans le tissu même de la culture populaire, influençant la mode, la musique, le cinéma et l'art. Cette intégration s'est accompagnée d'une évolution significative dans la perception publique du BDSM, transformant progressivement les stigmates théorisés en psychanaluse en signes de rébellion, d'expression personnelle, et d'avant-gardisme.
L'émergence du fétichisme dans la culture de masse peut être attribuée à plusieurs facteurs clés, notamment la libéralisation des mœurs sexuelles et la montée des mouvements de contre-culture. Les années 60 et 70, avec leur ethos de liberté et d'expérimentation, ont vu naître un intérêt accru pour les pratiques sexuelles alternatives, parmi lesquelles le BDSM et le fétichisme ont trouvé une nouvelle caisse de résonnance. Cette période correspond également à la publication de travaux littéraires et de manuels qui explorent ouvertement la sexualité et les pratiques BDSM, rendant ces sujets plus accessibles au grand public.
En outre, l'avènement des médias de masse a joué un rôle crucial dans la diffusion d'images et d'idées fétichistes. Les magazines, les films et plus tard, les chaînes de télévision et internet, offrent une plateforme pour la représentation et la discussion des fétichismes, contribuant à leur démocratisation. Les objets fétiches comme le cuir, les chaînes, et le latex commencent à apparaître régulièrement dans les médias, souvent décontextualisés de leurs origines BDSM pour devenir des symboles de mode et de non-conformité.
Les stars du XXe siècle ont joué un rôle indéniable dans la popularisation du fétichisme. Des artistes comme Madonna dans les années 80 et 90, avec ses clips vidéos et ses performances scéniques chargées de références au BDSM, ont contribué à introduire le fétichisme dans les foyers du monde entier. De même, le glam rock et des artistes comme David Bowie, avec leur esthétique androgyne et leurs costumes extravagants, ont brouillé les lignes entre les genres et érotisé des éléments fétichistes, les rendant partie intégrante de leur image publique.
Ces icônes, par leur visibilité et leur influence, ont non seulement aidé à normaliser certaines pratiques fétichistes mais ont également inspiré des discussions sur la sexualité, l'identité de genre, et l'expression personnelle. Leur adoption de la mode fétichiste a transformé celle-ci de tabou en tendance, modifiant la perception publique du fétichisme de quelque chose de caché ou de honteux en un acte de rébellion ou d'expression artistique.
L'ère contemporaine et la "normalisation" du fétichisme
L'ère contemporaine a ainsi été témoin d'une transformation sans précédent dans la manière dont le fétichisme et le BDSM sont perçus et pratiqués, grâce en grande partie à l'essor d'Internet et des médias sociaux. Le fétichisme s'est petit a petit imposé comme une forme d'expression largement acceptée et explorée par le grand public (même si bien entendu, toute la société ne s'est pas convertie ;-) ). Cette acceptation normalisation est donc le fruit d'une convergence entre des facteurs culturels, technologiques et sociaux qui ont contribués à faciliter l'expansion des communautés fétichistes et modifié les attitudes sociétales à leur égard.
L'avènement d'Internet a marqué un tournant réellement décisif pour les communautés BDSM et fétichistes, leur offrant un espace sans précédent pour se rassembler, échanger des connaissances et des expériences, et construire une culture et une identité partagées. Les forums en ligne, les blogs, et les réseaux sociaux comme BDSM.FR ont permis aux personnes curieuse d'explorer le fétichisme de trouver une communauté d'échange et de se confronter, souvent pour la première fois à ces pratiques. Ces plateformes numériques ont également joué un rôle crucial dans la pédagogie et la démystification du BDSM, offrant des ressources allant des techniques de sécurité aux aspects psychologiques des pratiques fétichistes.
En parallèle, les postures sociétales envers le fétichisme et le BDSM ont subi une évolution notable. La visibilité accrue des pratiques fétichistes dans la culture populaire, associée à un dialogue plus ouvert et inclusif sur la sexualité en général, a participé à déstigmatiser ces pratiques. Des événements culturels, tels que les Gay prides ou les muncjs ont commencé à intégrer des éléments fétichistes de manière ouverte, reflétant et encourageant en même temps une acceptation plus large de la diversité sexuelle.
Cette période contemporaine a également vu la publication de littérature et le cinéma grand public (on ne citera pas le titre du film de référence en la matière, vous le connaissez ;-) ) traitant de thèmes BDSM et fétichistes, bien que ces représentations aient parfois été remises en cause pour leur inexactitude, par les clichés véhiculés, ou leur simplification à l'extrême. Néanmoins, leur impact sur la perception publique du fétichisme a été indéniable, ouvrant le dialogue sur ces sujets et encourageant une exploration personnelle et collective.
L'évolution des attitudes a été soutenue par des changements législatifs et politiques dans de nombreux pays, ou à tous le moins par la constitutions de jurisprudence, reconnaissant les droits et les libertés des personnes pratiquant le BDSM et le fétichisme. Ces évolutions législatives ont non seulement protégé les adeptes du fétichisme et du BDSM contre la discrimination voire la persécution mais ont également validé le BDSM et le fétichisme comme des expressions légitimes de la sexualité humaine.
Les défis actuels et à venir du fétichisme (et du BDSM)
Tandis que le fétichisme et le BDSM sont devenus plus visibles et mieux acceptés, de nouveaux défis émergent, notamment en ce qui concerne le consentement, la sécurité et la légalité. Ces enjeux, cruciaux pour la pérennité et l'éthique des pratiques fétichistes, soulèvent des questions importantes sur la manière dont la communauté peut continuer à évoluer de manière responsable et inclusive.
L'accent mis sur le consentement éclairé, révocable et mutuel a transformé la manière dont les pratiques fétichistes sont perçues et réalisées. Cependant, la nature même de certaines pratiques fétichistes, qui peuvent impliquer des jeux de pouvoir et de domination, exige une vigilance constante et une communication ouverte pour s'assurer que toutes les parties impliquées se sentent respectées et en sécurité.
La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, reste enjeu majeur. Alors que la communauté BDSM adopte le mantra "sain, sûr et consensuel" (SSC) ou "risque aware consensual kink" (RACK), les défis liés à la prévention des blessures, à la gestion des risques et à la santé mentale restent essentiels. L'éducation, à travers des ateliers, des munchs et des ressources en ligne, joue un rôle essentiel dans la promotion de pratiques sécuritaires et éthiques.
Sur le plan légal, bien que des progrès aient été réalisés dans la reconnaissance des droits des pratiquants du BDSM, la situation est et restera précaires. Dans de nombreux pays, les activités BDSM peuvent encore être interdite par la loi, notamment en ce qui concerne les aspects de douleur, de contrainte ou de domination. L'avenir exigera un dialogue continu avec les législateurs et le grand public pour démystifier les pratiques fétichistes et plaider pour une législation qui protège tout en respectant la liberté d'expression sexuelle. On comprends aussi que les alternances politiques pourront jouer un rôle déterminant dans l'avenir de ces pratiques.
Le fétichisme dans le BDSM va probablement continuer de s'adapter et d'évoluer avec la société. Les technologies émergentes, telles que la réalité virtuelle et les plateformes en ligne, offrent de nouvelles voies d'exploration du fétichisme, permettant des expériences immersives et la formation de communautés virtuelles. En outre, une plus grande diversité au sein de la communauté fétichiste, reflétant un éventail plus large d'identités sexuelles, de genres et d'orientations, pousse à une remise en question continue des normes et à une évolution des pratiques.
L'avenir du fétichisme dans le BDSM semble donc prometteur, avec une tendance vers une plus grande acceptation, une exploration plus profonde et une innovation continue. Il ne tient qu'à nous tous de continuer à faire évoluer les moeurs et la perception de nos pratiques, dans le "bon" sens.
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Au cours des dernières décennies, l'intérêt pour les love dolls (poupées silicone & Latex) a connu une croissance exponentielle à travers le monde, marquant une évolution significative dans la manière dont la société perçoit et interagit avec ces compagnons artificiels. Jadis reléguées aux marges de la culture populaire et souvent entourées de stigmatisation, les love dolls ont progressivement gagné en acceptation, à mesure que les avancées technologiques ont amélioré leur réalisme et leur fonctionnalité. Cette transformation n'est pas seulement le fait de l'innovation, mais reflète aussi un changement dans les attitudes sociétales, avec une reconnaissance croissante de la diversité des besoins et des désirs humains en matière de compagnie et d'intimité.
Dans ce contexte, le DollForum émerge comme une ressource incontournable, offrant un espace où la passion pour les love dolls et la quête d'informations se rencontrent. Ce forum anglophone s'est imposé comme une communauté de référence, où amateurs, curieux, fabricants et revendeurs convergent pour partager des conseils, des expériences et des connaissances. Que vous soyez un collectionneur chevronné à la recherche de la dernière innovation dans le domaine des love dolls ou un nouveau venu curieux de comprendre ce monde fascinant, DollForum vous accueille avec une mine d'informations très complète et une multitude d'espaces de discussion dédiés à chaque aspect de la passion pour les love dolls.
L'existence et le succès du DollForum témoignent de l'importance grandissante de ces partenaires artificielles dans la vie de nombreuses personnes. Le forum sert non seulement de plateforme d'échange et de soutien pour ceux qui partagent cet intérêt, mais il agit également comme un vecteur de normalisation et de démystification, en ouvrant des discussions honnêtes et respectueuses sur un sujet encore souvent tabou. En fournissant un accès direct aux fabricants, ainsi qu'un espace pour les avis de consommateurs et des articles de fond, DollForum se positionne au cœur de l'écosystème des love dolls, facilitant une meilleure compréhension et une appréciation accrue de ces formes uniques de compagnie.
À la découverte de DollForum
DollForum se distingue dans l'univers des love dolls par son histoire riche et sa mission centrale, qui consiste à offrir une plateforme d'échange et d'information dédiée à ces compagnons uniques. Né de la passion d'une communauté de niche, ce forum a rapidement évolué pour devenir la principale ressource en ligne pour tout ce qui concerne les love dolls. Dès ses débuts, DollForum s'est fixé comme objectif de créer un espace sûr et accueillant où les amateurs de love dolls, qu'ils soient novices ou experts, pourraient se rencontrer, partager des conseils, des critiques, et des histoires personnelles, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et acceptation des love dolls.
La mission de DollForum dépasse le simple partage d'informations techniques ou de nouveautés produit. Elle englobe la volonté de construire une communauté solidaire, où les membres peuvent discuter librement de leurs expériences, poser des questions sans crainte du jugement et explorer les divers aspects de la possession d'une love doll. En outre, le forum s'engage à promouvoir une image positive des love dolls, souvent mal comprises par le grand public, en mettant en lumière leur rôle dans la fourniture de compagnie, de confort et même d'art.
L'importance de la communauté anglophone dans l'échange d'informations et d'expériences sur DollForum ne saurait être sous-estimée. En rassemblant des membres de divers horizons culturels et géographiques, le forum bénéficie d'une richesse d'opinions et de perspectives. Cette diversité enrichit les discussions, permettant aux membres de découvrir des utilisations, des histoires et des pratiques variées liées aux love dolls, qui pourraient rester inconnues dans des communautés linguistiques plus restreintes. La langue anglaise, servant de lingua franca, permet à DollForum de transcender les barrières linguistiques, facilitant ainsi un partage global des connaissances et des expériences.
Grâce à sa communauté active et engagée, DollForum s'est établi non seulement comme un lieu d'échange d'informations pratiques sur les love dolls mais aussi comme un espace de soutien émotionnel et social pour ceux qui trouvent dans les love dolls bien plus que de simples objets : des compagnons, des œuvres d'art, et parfois même des catalyseurs de bien-être personnel. Ce faisant, DollForum contribue de manière significative à élargir les horizons de ses membres, tout en démystifiant et normalisant les love dolls dans la société plus large.
Les espaces de discussion de DollForum
DollForum offre une variété d'espaces de discussion qui répondent à une large gamme d'intérêts et de besoins liés aux love dolls. Chacun de ces espaces apporte sa propre valeur à la communauté, enrichissant l'expérience globale des membres.
CoverDoll : Un magazine vivant
CoverDoll se distingue comme une caractéristique unique et vibrante de DollForum. Ce magazine en ligne, intégré au forum, se consacre à la mise en avant des love dolls à travers des photographies artistiques et captivantes. Les publications de CoverDoll, régulières et attendues, offrent aux membres et aux visiteurs un regard raffiné sur l'art de la photographie de dolls, mettant en lumière la beauté et la diversité des dolls à travers le monde.
L'objectif de CoverDoll va au-delà de la simple exposition de photos ; il s'agit de célébrer l'expression artistique, de partager des histoires visuelles qui captivent et inspirent, et de reconnaître les dolls comme des œuvres d'art en elles-mêmes. Cette publication régulière enrichit la communauté en offrant de nouvelles perspectives sur les love dolls, tout en fournissant une plateforme pour les photographes de talent au sein de la communauté.
Espace pour les fabricants américains et européens
DollForum propose également un espace dédié aux fabricants américains et européens de love dolls, offrant aux membres un accès direct aux créateurs de certaines des dolls les plus réalistes et innovantes du marché. Des noms tels que 4Woods Europe et ABYSS Creations – RealDoll y sont régulièrement mentionnés, ces entreprises étant reconnues pour leur excellence dans la conception et la fabrication de dolls.
Cette section permet aux membres du forum de poser des questions directement aux fabricants, de s'informer sur les dernières innovations et de recevoir des conseils d'experts sur le choix et l'entretien de leurs dolls. L'interaction directe avec les fabricants enrichit l'expérience utilisateur, en fournissant des informations précieuses qui ne sont souvent pas disponibles ailleurs.
Autres sections à visiter
Le DollForum ne se limite pas uniquement à des espaces pour les amateurs et les fabricants de love dolls. Il étend son offre à plusieurs autres sections, toutes cruciales pour enrichir l'expérience de sa communauté. Ces sections offrent des perspectives variées et répondent à des besoins spécifiques au sein de la communauté des love dolls.
Shop Lovedoll Adult
Parmi les espaces significatifs, le Magasin Lovedoll Adulte tient une place particulière. Cette section est spécialement conçue pour les amateurs de poupées gonflables, offrant une plateforme où les membres peuvent explorer des produits, partager des recommandations et discuter des dernières nouveautés dans le monde des poupées gonflables. L'importance de cet espace réside dans sa capacité à rassembler une communauté souvent négligée ailleurs, offrant un lieu d'échange dédié où les utilisateurs peuvent partager leur passion, leurs conseils d'achat, et leurs expériences avec des produits spécifiques.
Espace pour les revendeurs certifiés TDF
L'Espace pour les Revendeurs Certifiés TDF est une autre section essentielle, soulignant l'engagement du forum envers la qualité et la fiabilité. DollForum reconnaît l'importance de la confiance dans les transactions, particulièrement dans un marché aussi spécialisé que celui des love dolls. Les revendeurs souhaitant être certifiés par TDF doivent passer par un processus de vérification rigoureux, garantissant ainsi que seules les entreprises légitimes et de bonne réputation soient recommandées aux membres. Cette exclusivité de DollForum, proposant des sites vérifiés en France, aux États-Unis, et au Japon, assure aux membres une tranquillité d'esprit lorsqu'ils cherchent à acheter une love doll.
Avis sur les fabricants et de revendeurs
Enfin, l'espace dédié aux Avis sur les fabricants et les revendeurs constitue une ressource précieuse pour les membres, leur permettant de partager et de découvrir des avis sur la qualité des modèles de dolls et les services des revendeurs. Cette section participe à la transparence essentielle dans le domaine des love dolls, permettant aux utilisateurs de prendre des décisions éclairées basées sur les expériences d'autres membres de la communauté. En offrant un espace pour que les avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, soient exprimés librement, DollForum contribue à élever les standards de qualité et de service au sein de l'industrie des love dolls.
Chacune de ces sections joue un rôle vital dans la communauté DollForum, offrant aux membres une gamme complète de ressources pour enrichir leur expérience avec les love dolls. Que ce soit à travers le partage d'expériences, la recherche de produits de qualité, ou la navigation parmi les revendeurs fiables, DollForum se positionne comme une plateforme incontournable pour tous les aspects de la culture des love dolls.
L'Expérience utilisateur sur DollForum
L'expérience utilisateur sur DollForum est façonnée par une communauté dynamique et engagée, où les interactions entre membres, fabricants, et revendeurs forment le cœur vivant du forum. Cette synergie unique entre différentes parties prenantes contribue à créer un environnement riche en informations, en soutien, et en inspiration pour tous ceux qui partagent une passion pour les love dolls.
Interaction entre les membres, les fabricants, et les revendeurs
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Les discussions sur le forum englobent une variété de sujets, allant des détails techniques et de l'entretien des dolls à des réflexions plus larges sur la place des love dolls dans la société. Les membres partagent également des critiques de produits, des photos, des histoires personnelles, et des conseils, créant ainsi une bibliothèque vivante de connaissances et d'expériences. Cette inter
Pourquoi DollForum est devenu incontournable ?
DollForum s'est érigé en véritable pilier pour la communauté des amateurs de love dolls, offrant bien plus qu'un simple espace de discussion. L'ampleur des informations disponibles, couplée à la qualité exceptionnelle de sa communauté, en fait une ressource incontournable pour quiconque s'intéresse de près ou de loin au monde des love dolls.
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Qualité de la communauté
Au-delà des informations, ce qui rend DollForum véritablement spécial, c'est sa communauté. Les membres, allant de novices curieux à des collectionneurs aguerris, partagent une passion commune qui transcende les frontières géographiques et culturelles. L'atmosphère du forum est marquée par le respect, l'entraide, et une volonté partagée de s'enrichir mutuellement à travers des échanges constructifs. Cette ambiance bienveillante encourage les membres à partager librement leurs expériences, leurs réussites, et parfois leurs difficultés, créant ainsi un espace de soutien et de partage unique.
Si vous n'êtes pas anglophone, à défaut, vous pouvez échanger dans notre groupe Poupée Silicone & Latex ou sur notre forum en français dédié aux love dolls en français
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Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art.
Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle.
De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains.
Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international.
Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles.
Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot.
La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes.
Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité.
Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective.
Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative.
Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine.
Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs.
Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer.
Quelques albums cultes :
L'art de la fessée
Noirs desseins
Le déclic : l'intégral
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Qu'est-ce que le Gooning?
Le gooning est une des nombreuses pratiques qui se fait parfois introduction dans le monde du BDSM, elle se distingue par ses caractéristiques uniques et ses implications dans l'approche émotionnelles et physiques de la sexualité. Le terme "Gooning", qui ne possède pas de traduction littéral en français. Il évoque un état ou de transe où la personne impliquée atteint un niveau d'engagement dans l'acte et de plaisir intense, souvent dans un contexte de masturbation prolongée. L'origine exacte du terme reste donc floue, mais il s'est répendu comme une trainée de poudre au sein de la communauté BDSM pour décrire ce phénomène spécifique.
Le "gooning" peut se résumer comme cet état généralement atteint après une longue session d'edging*, lorsque l'homme ou la femme devient complètement hypnotisé par la sensation d'hyper sensibilité de son pénis ou de son clitoris pour une femme. Puisque l'état de gooning ne peut être atteint qu'après du edging*, le pénis de l'homme ou le clitoris pour la femme sera à ce moment-là terriblement excité et chaque caresse à laquelle les organes génitaux masculins sont soumis déclenchera une puissante allégresse. Alors que l'homme ou la femme continue l'edging et donc continue d'expérimenter un plaisir intense, il entre dans un état de transe où son esprit fusionne intimement avec son sexe : l'état de gooning, où lui et son sexe ne font qu'un. Pour être encore plus précis, lorsque l'état de gooning est atteint, le corps de devient uniquement plaisir sexuel. Lorsque cet état est atteint, l'homme ou la femme se libère de tous les codes sociaux de conduite, et son excitation, seule, dicte ses réactions. En conséquence, un homme ou une femme en état de gooning deviendra très expressif et démonstratif : ils peuvet devenir très locaces, tandis que son corps et son visage peuvent prendre des expressions lubriques et indécentes, tout en réponse aux caresses intensément exquises auxquelles son sexeest exposé. D'où le terme "goon", puisqu'à ce stade, l'homme ou la femme ont effectivement l'air d'une personne stupide, folle ou excentrique.
Le gooning n'est pas une manifestation narcissique. Le narcissisme est un égoïsme extrême, avec une vision grandiose de ses propres talents. Plutôt, le gooning se rapproche davantage d'une expérience de méditation, où l'esprit et le corps s'alignent, concentrés sur une seule pensée (ou sensation, dans ce cas).
Contrairement à d'autres pratiques BDSM qui peuvent impliquer des éléments de douleur, de domination et de soumission, le gooning se concentre davantage sur l'exploration prolongée du plaisir et l'abandon de soi dans l'instant présent. Il s'agit moins de la dynamique de pouvoir traditionnellement associée au BDSM et plus d'une exploration profonde de l'auto-stimulation, souvent menée jusqu'à atteindre un état second où la conscience de soi et le temps semblent disparaître.
L'un des aspects cruciaux du gooning est l'état d'esprit dans lequel la personne se trouve. Pour atteindre cet état de gooning, il faut une dévotion presque méditative à l'acte en cours. Cet état est caractérisé par une focalisation intense sur les sensations et les émotions émergeant du plaisir sexuel, à tel point que tout le reste semble s'effacer. Cela requiert une immersion complète dans l'expérience, permettant à la personne de se libérer de la Raison et des inhibitions.
La dévotion joue également un rôle central dans le gooning. Elle n'est pas nécessairement dirigée vers un partenaire, bien que cela puisse être le cas, mais plutôt vers l'acte lui-même et les sensations qu'il procure. Cette pratique peut être solitaire ou impliquer un(e) partenaire qui guide ou participe à l'expérience. Lorsqu'un partenaire est impliqué, la communication et le consentement mutuel deviennent évidemment essentiels pour explorer cet espace partagé de vulnérabilité et de plaisir intense.
Ainsi, le gooning se distingue d'autres pratiques BDSM parce qu'il s'articule autour d'une exploration prolongée du plaisir et l'atteinte d'un état de transe. Loin de se résumer à une simple dynamique de domination et de soumission, il s'agit d'une quête de connexion profonde avec soi-même ou avec un partenaire, à travers le prisme du plaisir sexuel. La dévotion et un état d'esprit méditatif sont des composantes clés pour atteindre l'état de gooning, marquant cette pratique comme une exploration unique de la sexualité et de la conscience.
Contexte historique et culturel du Gooning
Le gooning, bien qu'étant une pratique relativement récente dans le lexique du BDSM, puise ses racines dans une histoire plus large de l'exploration sexuelle et du plaisir. Son développement au sein de la communauté BDSM reflète l'évolution continue des pratiques sexuelles et la manière dont elles sont perçues et vécues par les individus. Contrairement à des éléments plus traditionnels du BDSM, tels que le bondage, le sadomasochisme, ou la dynamique dominant/soumis, qui ont des origines historiques profondément ancrées et documentées, le gooning émerge comme une réponse à la numérisation de la sexualité et à l'augmentation de l'intimité personnelle dans la recherche du plaisir.
Cette pratique a gagné en visibilité et en popularité à travers les forums en ligne et les communautés, où les individus partageaient leurs expériences et leurs techniques pour atteindre cet état de transe. L'accès accru à l'information et la facilité de communication entre les personnes aux intérêts similaires ont permis au gooning de se développer et de se répandre au-delà des cercles initialement restreints. En cela, le gooning est un exemple de la façon dont la technologie et la communication numérique ont influencé et façonné de nouvelles pratiques au sein de la sphère sexuelle.
Au fil du temps, la perception du gooning a évolué. Initialement, il pourrait avoir été vu comme une niche ou une curiosité au sein des pratiques sexuelles plus larges. Cependant, à mesure que la compréhension de la sexualité humaine s'est approfondie et que les conversations autour du plaisir sexuel sont devenues plus ouvertes et inclusives, le gooning a commencé à être reconnu comme une forme légitime d'expression sexuelle. Cette reconnaissance coïncide avec un mouvement plus large vers l'acceptation des diverses façons dont les individus peuvent explorer et expérimenter leur sexualité.
En comparaison avec d'autres pratiques BDSM, le gooning se distingue par son focus sur le plaisir prolongé et l'état de transe plutôt que sur la douleur, la contrainte ou les jeux de pouvoir. Alors que de nombreuses pratiques BDSM impliquent une interaction physique intense et une dynamique claire de rôle entre les partenaires, le gooning peut être une expérience plus introspective et méditative. Cette différence met en lumière l'éventail des expériences au sein du BDSM et la manière dont les pratiques peuvent varier largement en termes d'objectifs, de sensations recherchées, et d'implications émotionnelles.
A travers les époques, les pratiques BDSM ont souvent reflété les normes sociales et culturelles du moment, ainsi que la compréhension et l'acceptation de la sexualité humaine. Le gooning, avec son apparition relativement récente, représente un chapitre de cette histoire continue, illustrant à la fois l'innovation dans la manière dont le plaisir est poursuivi et une plus grande acceptation de la diversité des expressions sexuelles. En tant que tel, il offre une fenêtre sur l'évolution continue des pratiques BDSM et sur la manière dont elles s'adaptent et se transforment en réponse aux changements culturels et technologiques.
Le Gooning dans la pratique
Le gooning, dans sa mise en pratique, va se manifester par l'entremise d'une grande variété de scénarios, chacun offrant une perspective unique sur cette expérience profondément personnelle et, dans certains cas, partagée. Ces scénarios varient largement, allant des séances en solo aux interactions en couple, jusqu'aux dynamiques de groupe, reflétant la flexibilité et l'adaptabilité de cette pratique à différents contextes et préférences individuelles.
Dans le cadre d'une séance solo, le gooning devient une exploration intime de soi-même, où l'individu se concentre entièrement sur l'atteinte d'un état de transe sexuelle. Cela implique souvent une masturbation prolongée, pendant laquelle la personne se laisse absorber complètement par les sensations et les plaisirs générés, cherchant à prolonger cet état le plus longtemps possible. L'environnement joue un rôle crucial dans ces scénarios, les participants cherchant souvent à minimiser les distractions et à créer un espace où ils peuvent se sentir en sécurité, confortables et non jugés. Cette immersion peut être facilitée par l'utilisation de matériel pornographique, de fantasmes, ou d'autres stimuli érotiques qui aident à maintenir l'intensité du focus et de l'excitation.
Dans un contexte de couple, le gooning peut prendre une dimension additionnelle de connexion et de communication entre les partenaires. Ici, l'un peut assumer le rôle de guide, aidant l'autre à atteindre et à maintenir l'état de gooning, soit par des encouragements verbaux, soit par des stimulations physiques directes ou indirectes. Cette pratique devient alors un acte de partage et d'intimité profonde, où le plaisir de l'un est étroitement lié à l'expérience et à la réaction de l'autre. Le consentement et la communication ouverte sont essentiels dans ces scénarios, chaque partenaire devant être attentif aux besoins, aux désirs, et aux limites de l'autre.
Les dynamiques de groupe introduisent une complexité supplémentaire, transformant le gooning en une expérience collective où plusieurs individus partagent un espace commun de plaisir et d'extase. Ces scénarios peuvent varier de petits groupes intimes à de plus grandes assemblées, chacun apportant sa propre énergie et son propre niveau d'interaction entre les participants. Dans ces contextes, le gooning peut servir à renforcer les liens au sein du groupe, à explorer de nouvelles dynamiques de plaisir partagé, et à vivre une expérience collective unique. Comme dans les autres scénarios, la communication, le respect mutuel et le consentement sont fondamentaux pour assurer une expérience positive et enrichissante pour tous les participants.
Chacun de ces scénarios reflète la diversité des expériences possibles dans la pratique du gooning, soulignant l'importance de la personnalisation et de l'adaptabilité. Que ce soit en solo, en couple, ou en groupe, le gooning offre une opportunité de plonger profondément dans le plaisir sexuel, d'explorer les limites de l'extase personnelle, et de connecter avec soi-même et avec les autres d'une manière profondément significative et intime.
Bienfaits (nombreux) et risques (modérés) de gooning
L'exploration du gooning offre un éventail de bienfaits tant sur le plan émotionnel que physique, ancrant cette pratique dans une expérience profondément personnelle et parfois partagée. Sur le plan émotionnel, le gooning peut conduire à une sensation de libération intense, permettant aux individus de se déconnecter des pressions et du stress du quotidien. Cette immersion totale dans le plaisir peut également favoriser une meilleure compréhension de soi et une connexion plus profonde avec ses désirs et limites sexuelles. Physiquement, le gooning peut augmenter l'endurance sexuelle et intensifier les expériences orgasmiques, rendant le plaisir plus accessible et plus prolongé.
Cependant, comme toute pratique impliquant un degré élevé d'engagement émotionnel et physique, le gooning comporte des risques potentiels. L'un des principaux risques est la possibilité de développer une dépendance à l'état de transe que le gooning peut induire, pouvant mener à une négligence des responsabilités quotidiennes ou des relations personnelles. De plus, sans une communication adéquate et un consentement clair, particulièrement dans les scénarios impliquant plusieurs participants, il peut y avoir un risque de malentendus ou de dépassement des limites personnelles.
Pour minimiser ces risques, il est crucial d'adopter une approche réfléchie et consensuelle du gooning. Cela inclut la mise en place de limites claires avant de commencer, la communication ouverte avec soi-même et avec les partenaires potentiels sur les attentes et les désirs, et l'engagement à rester attentif aux signaux du corps et de l'esprit tout au long de la pratique. La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, doit rester une priorité absolue.
Après une session de gooning, le suivi et l'instrospection (si on était seul) ou le débrief (si on était à plusieur) jouent un rôle vital dans le maintien d'une pratique saine et équilibrée. Prendre le temps de réfléchir sur l'expérience, sur ce qui a été ressenti, ce qui a fonctionné ou non, peut aider à mieux comprendre ses propres besoins et limites. Cela peut également être l'occasion de reconnaître et d'adresser tout sentiment de vulnérabilité ou d'inconfort qui pourrait avoir émergé. L'auto-réflexion favorise une croissance personnelle continue et assure que les expériences futures soient abordées avec une conscience et une compréhension accrues.
Le gooning, avec ses bienfaits potentiels et ses risques inhérents, invite à une exploration attentive et intentionnelle de la sexualité. En adoptant une approche réfléchie et en privilégiant le suivi et l'auto-réflexion, les individus peuvent naviguer dans cette pratique de manière sûre et enrichissante, découvrant de nouvelles dimensions de plaisir tout en respectant leurs propres limites et celles des autres.
* L'edging est une pratique sexuelle consistant à amener soi-même ou un partenaire au bord de l'orgasme, puis à arrêter la stimulation pour éviter l'achèvement, prolongeant ainsi l'expérience sexuelle. Cette technique peut intensifier le plaisir et mener à des orgasmes plus puissants lorsqu'elle est finalement autorisée.
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"Donc, certain orgueil persuadé de son pouvoir de décider, et me déclarant apte à tirer parti du bien et du mal, du beau et du laid, et me donnant aussi la méfiance de tous les systèmes, Tzara, vous aviez raison et l’absence de systèmes est encore un système, en un même instant et sans les concilier jamais, assemble scrupules et cynismes". Si le destin de René Crevel fut tragique, c'est aussi qu'il indiqua de façon magistrale la dissidence de l'écrivain à l'époque où se développait le discours contestataire de l'avant-garde dans la France des années 1920. Il fallait un René Crevel, figure à la fois pure, généreuse et solitaire, afin que le surréalisme soit perçu comme un nouvel académisme qui mettait à l'écart le discours romanesque et pratiquait, sous l'égide d'André Breton, une exclusion de l'homosexualité dont Crevel devenait l'incarnation dérangeante. Il fallait un René Crevel pour que la question du politique soit pensée, dans la France des années 1930, sous la forme du militantisme et non pas seulementde manière marginale à la faveur de l'adoption de manifestes littéraires. L'œuvre de Crevel est très peu lue. Elle connaît aujourd'hui un succès d'estime du fait de l'émergence récente des études gays et lesbiennes dans le champ littéraire. Il en va de même des travaux qui interrogent les marges du mouvement surréaliste. Il n'est pas sûr cependant que Crevel se fût reconnu entièrement dans ces catégorisations identitaires. L'œuvre échappe au discours manifestaire, elle n'est d'aucune manière un témoignage. Pour ces raisons, Crevel demeura fidèle à la portée excessive du désir. Il refusait la sexualité monogamique, il refusait la sublimation outrancière de la femme. Il refusait de faire de cette dernière un instrument de reproduction. Ses détracteurs les plus acharnés le taxèrent de misogyne. Face à cette disposition du refoulement au cœur de la vie psychique, on peut comprendre que René Crevel affirme dans son œuvre un dédain pour l'autobiographie. L'affirmation est néanmoins paradoxale, car l'auteur ne cesse de revenir à soi dans une œuvre qui se caractérise par la disposition de motifs biographiques insistants. René Crevel naît à Paris le dix août 1900, rue de l'Échiquier, à proximité de la porte Saint-Denis. Il habitera par la suite rue de la Pompe dans le XVIème arrondissement. Son père est directeur d'une imprimerie, sa mère, femme austère et rigide, veille à l'éducation de ses quatre enfants. Il apprend le piano, va au catéchisme et suit sa scolarité au prestigieux lycée Janson-de-Sailly. En 1914, alors qu'il a quatorze ans, son père se pend dans l'appartement familial. Il en restera à jamais traumatisé, sa mère ayant cru bon de le conduire devant le corps afin de lui montrer la lâcheté de l'acte suicidaire du père. Il en conçut une haine à l'égard de sa mère et une certaine misogynie qui sera plus tard cause d'amours malheureuses avec les femmes. En 1918, il entame des études de lettres et de droit à la Sorbonne mais ne suit pas les cours de manière assidue. Au cours de son service militaire, effectué à la caserne parisienne de Latour-Maubourg, il se lie d'amitié avec un groupe de jeunes écrivains qui s'intéresse aux mouvements d'avant-garde.
"Il est obligé de reprendre une conscience plus précise de soi, de se tâter, de se dire que le danger naît peut-être de la façon dont il présente son tourment plutôt que de ce tourment même". En 1921, ils fondent ensemble une revue, "Aventure". Le groupe est frappé par la polémique qui oppose les partisans de Tristan Tzara, chef de file du mouvement Dada, à ceux d'André Breton, chef de file du mouvement surréaliste. René Crevel délaisse définitivement les études. Il s'engage auprès de Tzara, mais entretient cependant de bonnes relations avec Breton qui l'invite en septembre 1922 à initier les surréalistes aux sommeils hypnotiques. De là datent les premières frictions avec Robert Desnos, membre qui contribuera à tenir Crevel à l'écart du surréalisme. Personnage très mondain, pamphlétaire et iconoclaste, Crevel participe à l'essor du mouvement surréaliste expurgé des Leiris, Aragon, Desnos et Artaud. Son existence se passait en de constantes allées et venues dans les maisons de santé. Il s'y rendait épuisé pour réapparaître renaissant, florissant, neuf, luisant et euphorique. Mais cela durait peu. La frénésie de l'autodestruction le reprenait vite et il recommençait à s'angoisser, à refumer de l'opium, à se battre contre d'insolubles problèmes moraux. Dans un fragment autobiographique de "La Mort difficile", publié en 1926, il raconte lui-même ce moment en ces termes: "Avait commencé des recherches pour une thèse de doctorat es lettres sur Diderot romancier, quand, avec Marcel Arland, Jacques Baron, Georges Limbour, Max Morise, Roger Vitrac, il fonda une revue, "Aventure", qui lui valut d'oublier le XVIIIème siècle pour le XXème. C'est alors qu'il connut Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, TristanTzara." René Crevel occupe dans le surréalisme une place à part, toute de paradoxe et de défi. Il est surréaliste, certes, mais à la différence de Benjamin Péret, inscrit au parti communiste depuis 1926, et de André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard et Pierre Unik, engagés en janvier 1927 dans les rangs du même parti avec prudence et pour une période limitée, René Crevel jette sa jeune fougue et sa générosité sans réserve dans l'utopie socialiste et l'engagement au parti.
"J'ai trop écouté les médiocres, qui croient que la bête souffrant du corps ou l'angoisse de ce qui est le moins beau de l'âme peuvent quelque chose. Et je redresse la tête. J'irai à Paris dans une ou deux semaines. Je sors de cette sale année 1927 comme d'un tombeau". Homosexuel ou bisexuel, et respecté dans cette "différence" par un groupe réputé intolérant sur ce chapitre, il cherche sans fin à se comprendre, par le détour de fictions semi-autobiographiques qui l'engagent dans une littérature de l'aveu et de l'auto-analyse. Atteint de tuberculose en 1926, il passe de nombreux mois en Suisse, comme Eluard, et parfois en sa compagnie, puis, de retour à Paris, il se jette dans une activité mondaine frénétique. Le style baroque et la réflexion caustique de Crevel sur son temps n'ont guère d'équivalent en ce siècle. Ses modèles littéraires sont empruntés au XVIIIème siècle, à D. A. F. de Sade, et à Denis Diderot, comme écrivain et comme prosateur, à qui il consacre un ouvrage, "Le Clavecin de Diderot" (1932). Diderot y devient sous sa plume audacieuse le grand ancêtre du matérialisme léniniste. Durant sa courte vie, autant que la tuberculose le lui permette, l'auteur explore le jeu des rapports mondains. Il fréquente les salons, notamment ceux d'Etienne de Beaumont, de Marie-Laure de Noailles, de Violette Murat, de Jean-Louis de Faucigny-Lucinge. C'est une façon pour lui de dénier l'existence des classes sociales, tout en restant fidèle à ses amis surréalistes, qui feignent d'ignorer cette fascination, et à ses convictions antifascistes, qui le rendent toujours proche des communistes. À partir de 1930, il participe avec ardeur aux activités du groupe d'André Breton et en devient même l'un des membres les plus virulents si l'on en juge par ses pamphlets et essais de l'époque. De l'année 1933 jusqu'à sa mort, il soutient énergiquement les intellectuels allemands qui fuient le nazisme et apporte son soutien aux comités de défense.
"Ainsi Diane qu'il se reprochait, la minute antérieure, de maltraiter devient soudain l'accusée. Toujours la même histoire: tendresse tant qu'il aura besoin d'elle, et indifférence, mépris injuste dès qu'elle ne lui sera plus nécessaire ?" Le 16 juin 1935, il participe à une réunion de conciliation qui lui fait rencontrer les proches de la ligne du parti communiste, Tristan Tzara, André Malraux, Louis Aragon, Ilya Ehrenbourg pour débattre de la présence d'André Breton au Congrès international des écrivains. Il échoue à imposer André Breton. Il apprend parallèlement le même jour qu'il souffre de tuberculose alors qu'il se croyait guéri. La nuit suivante, il s'enferme chez lui, laisse une lettre pour son amie Tota Cuevas de la Serna, griffonne quelques mots sur un papier qu'il épingle au revers de sa veste: "Prière de m'incinérer. Dégoût," puis prend une forte dose de barbiturique et se suicide au gaz. Il meurt ainsi à Paris dans la nuit du 17 au 18 juin 1935, âgé d'à peine trente-cinq ans. Homosexuel et surréaliste, mondain et militant révolutionnaire, sa beauté fascina tous ceux qui le côtoyèrent. Cependant, il se débattit dans ses drames personnels, la haine éprouvée envers sa mère, l'obsession du suicide, la maladie, ses amours malheureuses, la grave crise économique, la montée des fascismes, la bureaucratisation des partis révolutionnaires. René Crevel a longtemps fait figure d'archange du surréalisme. Entré très tôt dans la légende, le génial et merveilleux Crevel appartient pourtant à cette cohorte de poètes méconnus qu'on cite le plus souvent sans les lire. Or, son itinéraire littéraire et personnel mérite sans nul doute une attention plus soutenue.
Bibliographie et références:
- Paul Antoine, "Crevel ou la malédiction"
- François Buot, "Crevel"
- Paola Dècina Lombardi, "Crevel, le surréaliste révolté"
- Michel Carassou, "René Crevel"
- Frédéric Canovas, "L'Écriture rêvée"
- Claude Courtot, "René Crevel"
- Torsten Daum, "René Crevel"
- Lawrence R. Schehr, "La vie de René Crevel"
- Jean-Michel Devésa, "René Crevel ou l'esprit contre la raison"
- Simon Harel, "Les nuits blanches de René Crevel"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je retire ma main de son antre tout en lui frottant le clitoris qui était gonflé de désir et d’envie, puis elle prit son gode XXL et me le tendis.
Je compris qu'elle n'en avait pas assez et qu'elle en voulait plus, et je ne me fis pas prier pour lui donner du plaisir. Je lui enfonçai sans mal dans sa petite chatte et commençai des allers-retours. De l'autre main, je lui donnai des claques sur les fesses qui commencèrent à prendre une belle couleur.
Ensuite, je m'approchai d'elle et lui dis : "Je ne vais pas te prendre, j'ai juste envie de te voir jouir comme une folle." Je mis plus d'ardeur à l'intérieur de son sexe, et étonnamment, elle se mit à squirter, ce que j'adore et qui m'a excité encore plus. Lorsqu'elle me dit : "Je suis une petite fontaine," avec un sourire qui me satisfait en pensant au plaisir que je lui fais ressentir, j'ai été agréablement surpris.
Je suis très vicieux, alors je lui demandai de s'allonger sur le dos et entrepris de la faire ruisseler en mettant ma main sur son cou, qu'elle prit avec ses deux mains pour ressentir mon étranglement.
C'est à ce moment-là que je me suis dit que c'était elle avec qui je voulais m'amuser, car rien ne l'arrêtait, et ce côté masochiste me donnait du plaisir à faire ressortir mon sadisme, ce que j'ai rarement l'occasion de faire.
Ensuite, je la regardai jouir et gicler sur le lit et la moquette, c'était vraiment sublime et si excitant de voir un si joli visage d'ange se transformer en une si belle diablesse. Il ne faut pas se fier aux apparences. Nous nous arrêtâmes pour nous désaltérer, moi avec mon jus de fruit et elle avec son eau, et nous avons pris le temps de discuter de ce moment et d'autres.
Cependant, ce n'était pas la fin de notre rendez-vous, car nous avons continué la session encore plus intensément avec la cravache, le paddle, le martinet. Malgré mes paroles disant que je ne la prendrais pas sexuellement, elle entreprit de me défaire la ceinture, donc j'ai retiré mon pantalon et m'en suis servi sur ses fesses.
N'ayant pas fait de test hiv, et bien que je sache que je n'ai pas de maladie, pour sa sécurité, elle ne m'a pas sucé, mais elle a entrepris de me masturber avec désir en me regardant droit dans les yeux.
J'ai joui sur sa poitrine, quel plaisir de la voir souillée de mon sperme, qu'elle a pris en photo en me demandant l'autorisation, ce que je lui ai donné en cadeau pour le plaisir qu'elle m'a offert.
Nous avons passé deux heures ensemble à rire, à jouir et à prendre plaisir à chaque instant. Nous prévoyons de nous revoir pour continuer d'explorer ensemble de nouvelles pratiques, une relation de jeu S/M sans lien sentimental, juste des moments sexuels et des impacts.
Notamment qu'à ce jour, la balançoire n'a pas été utilisée, et je lui prévois d'autres pratiques que nous envisageons déjà de mettre en place.
Merci d'avoir lu mon récit, qui est le récit de ma réalité du moment que j'ai passé avec une diablesse qui se prénomme Vendeta.
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De son sourire et a son regard je compris que j'aurai tord de ne pas me faire plaisir a utiliser son corps juvénile, oui elle est jeune, belle, provocatrice , contorsionniste avec la possibilité de manipuler son corps avec souplesse.
Je me rapprocha d'elle la mettant dos a moi et je la saisie contre moi ayant guise de la caresser et elle de se trémousserde de manière a exciter mon désir lui caressant sa poitrine, pinçants ces tétons (je remarquas que cela lui plaisait a la manière de son corps qui se contracte avec orgasme) , je continua mon exploitation touten descendant mes mains sur son corps je m'arrêta a son sexe et a ma grande surprise elle était déjà toute mouillée.
(je lui en est fait la remarque) elle me répondis avec toujours ce sourire très évocateur ! Oui. A ce oui je lui réponds on va devoir passer aux choses sérieuses.
Je lui ordonna de se déshabiller ce quel entreprit de suite. Je la regarderai avec plaisir dévoiler son corps si sensuel puis une fois nu je demanda de mettre son corset, ( qui a pas mis longtemps a être retiré car je préfère la voir nu puis par la même occasion je m'entrepris a lui mettre son collier.
Je la fis mettre a quatre pattes sur le lit et pris la cravache posée sur le lit je contemplé son cul qui appelle mon vice de la rougir et je commença a lui impactées des coups de cravache ( connaissant pas ces limite j'y suis allé doucement ! ) sur ces fesses et le sexe mêlée a des caresses afin de nuancer la douleur a celui du plaisir.
je trouvais quelle rougissais peu, marqué un peu mais pas assez pour moi, et supporter très bien les impacts donc j'ai changé d'accessoire prenant le paddel afin déposer des coups un peu plus régulier tout en lui caressant sont sexe humide d'envie d'être pris profondément
Je m'arrêtas et je lui mis un un bâillon avec des pinces que je fixe sur sa poitrine toujours aussi sensible, dos a moi je lui pris les cheveux pour la cambrer est la doigta rentrant un a un mes doigt facilement jusqu'à ma main se glissa littéralement entièrement en elle stupéfait je la refermis à l'intérieur d'elle pour la mastuber plus intensément , prenant en même tant possession de son cou la tirant en arrière afin de la tenir cambrer de manière que cette étreint soit profonde.
Cela me plaît tellement de voir quel prend du plaisir ma main a l'intérieur delle ces gémissements si actant de sa jouissance.
La suite dans quelques jours ( moment relevant de la réalité )
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“His body was urgent against her, and she didn't have the heart anymore to fight. She saw his eyes, tense andbrilliant, fierce, not loving. But her will had left her. A strange weight was on her limbs. She was giving way. Shewas giving up. She had to lie down there under the boughs of the tree, like an animal, while he waited, standingthere in his shirt and breeches, watching her with haunted eyes. He too had bared the front part of his body andshe felt his naked flesh against her as he came into her. For a moment he was still inside her, turgid there andquivering. Then as he began to move, in the sudden helpless orgasm, there awoke in her new strange thrillsrippling inside her. Rippling, rippling, rippling, like a flapping overlapping of soft flames, soft as feathers, runningto points of brilliance, exquisite and melting her all molten inside. "
"Un délicieux jour de soleil, de larges touffes de primevères fleurissant sous les buissons, d'innombrables violettes tachant les sentiers, des bourgeons à demi épanouis, des fleurs entrouvertes. Des bouquets de noisetiers, un lavis de renoncules. Une clairière tapissée d'anémones, la caresse du soleil sur le buste des premières jonquilles."
"Des anémones jaunes fleurissaient de toutes parts, grandes ouvertes, dans le nouvel éclat de leur lustre jaune; c’était le jaune, le jaune puissant de l’été qui commence. Et les primevères s’épanouissaient largement, en un pâle abandon, d’épaisses touffes de primevères qui avaient perdu leur timidité. Le vert luxuriant et sombre des jacinthes était comme une mer d’où s’élevait le bleu pâle des boutons". L'harmonie de l'écriture imaginative est le miroir de l'âme de l'auteur et l'expression artistique de sa personnalité projetée dans l'univers sacré de la littérature, perfection de la nomination. Les mots sont l’achèvement linguistique de toute création. Constance Chatterley s'adosse contre le tronc d'un jeune chêne palpitant sous sa paume, se laissant envahir par le silence, au plus profond des bois, cède au désir de rejoindre Mellors, le garde-chasse au charme sauvage, qui l'attend alors dans la pénombre de sa cabane, un "taudis d'objets hétéroclites" dont elle fait pourtant son sanctuaire, car c'est là qu'elle renaît, en brisant les tabous de la vieille Angleterre puritaine pour offrir son corps aux assauts les plus voluptueux, d'un "homme des bois", la pire des infamies, pour cette femme mariée qui se meurt d'ennui dans le manoir de Wragby, au cœur des houillères, dans les Midlands. Cette histoire, histoire d'une double transgression, conjugale et sociale, c'est bien sûr, celle de "L'Amant de Lady Chatterley", récit d'une passion foudroyante dans le plus exquis des empires, celui des sens. Réduire ce roman à un simple récit érotique serait lui faire offense car, en double lecture, David Herbert Lawrence nous livre, avec une sensibilité lucide, une sensuelle intelligence de la féminité, sa vision désabusée de l'humanité. Alors que l'ère industriel d'après-guerre transforme les paysans en ouvriers et les terres en mines, les Chatterley, retranchés dans le cossu domaine familial surplombant les bois de Sherwood, près de Sheffield, dans le Nottinghamshire au cœur de l’Angleterre, mènent l'existence oisive des privilégiés de la classe supérieure post-victorienne. Derrière les apparences, la demeure se révèle pourtant une cage dorée pour le couple, en proie à une grande frustration. Revenu du front paralysé jusqu'au bassin, Sir Chatterley, aristocrate grand teint, est désormais contraint de se déplacer en fauteuil roulant. Cet homme réduit dans sa virilité, partageant son temps entre l’amertume des conversations entre anciens combattants, et la gestion rigide de l’usine qu’il dirige, demeure dépendant des soins de son épouse et de l'infirmière, Ivy Bolton. N'ayant plus guère que leur entente intellectuelle à lui offrir, il écrit des romans. Mais Constance refuse de glisser dans un apitoiement solitaire. En bonne épouse, elle soutient l'épanouissement de son mari romancier, plus populaire que talentueux. Leur domaine appartient à cette morne campagne anglaise marquée du sceau noir de l'industrie minière. La pluie tâchant les sols comme les cœurs.
"Lentement, lentement, la blessure de l'âme commence à se manifester, comme une meurtrissure d'abord légère, mais qui, à la longue, enfonce toujours plus profondément sa douleur, jusqu'à remplir l'âme entière. Et, quand nous croyons que nous sommes guéris et que nous avons oublié, c'est alors que le terrible contrecoup se fait le plus cruellement sentir". Constance menace de sombrer dans la neurasthénie, étouffée par cette chape de plomb qui pétrifie sa morne existence et la vie mélancolique du manoir familial. Décidant d'abandonner sa carrière littéraire pour prendre en main ses affaires, Lord Chatterley parachève inexorablement l'éloignement de sa femme. Dans ce huis clos déliquescent, Constance ressent alors sa vie auprès de Clifford comme un sacrifice. Elle a l'impression de dépérir à Wragby Hall, son corps endormi ne demande qu'à s'éveiller. Sir Chatterley a épousé Constance, jeune et belle écossaise, un mariage arrangé entre gens de la bonne société. Constance Reid fut élevée entourée d'intellectuels, dans "un milieu esthétique, libre de conventions." Adolescente heureuse, jeune fille élevée dans la liberté, elle a vécu sa première expérience sexuelle comme une dépréciation, à laquelle elle devait se soumettre, sans en tirer aucune émotion, plus attirée par des rencontres riches en réflexion. Son quotidien lui apparaît morne jusqu'au jour où elle se donne à un premier amant. En autorisant tacitement son épouse à des étreintes charnelles, Lord Clifford Chatterley juge froidement la situation. Désormais, seule une liaison peut assurer le lignage de son nom, Il reconnaîtra l'enfant à l'unique condition d'ignorer l'identité du père. Confinée dans le vaste domaine, elle s’évade de plus en plus souvent en forêt, dernier refuge de beauté et de sauvagerie face aux lugubres paysages des houillères.
"Cette promenade avec Clifford ne réussissait guère. Entre lui et Constance il y avait une tension que chacun d’eux faisait semblant de ne pas remarquer mais qui était là tout de même. Soudain, de toute la force de son instinct de femme, elle le repoussait. Elle voulait se libérer de lui et surtout de son "moi", de ses mots, de cette obsession qu’il avait de lui-même, cette obsession infinie, monotone, mécanique, qu’il avait de lui-même". Le romancier privilégiait la réécriture à la correction. Alors, le roman livre au lecteur une richesse incomparable de décorset de descriptions sentimentales, de passions comme de déchirements. La vie de Constance bascule le jour où, au détour d'une clairière, offerte comme une brèche dans la tranquillité du bois, elle fait la connaissance du garde-chasse du domaine. C'est la rencontre avec un homme qui fait sa toilette, offrant son torse nu, au regard troublé de Constance. Oliver Mellors, fils de mineur, devenu soldat de l’armée des Indes, volontairement retiré, lettré mais taiseux, est la voix nouvelle qui s'élève, pleine d'humilité et de bon sens. Ainsi surgit l'homme des bois, avec l'odeur des arbres, de l'humus et du désir. Constance se laisse pénétrer par l'odeur des fleurs. Le corps de la jeune femme veut ressusciter et s'embraser au soleil du printemps. Elle succombe à cet homme dans ce monde silencieux en cueillant chaque instant de cette nature préservée. Tout est vérité dans cette forêt de Sherwood, sa vérité, leurs vérités. La légèreté de la lumière qui les enveloppe, les courbes de leur corps se faisant écho, entre l'odeur des jacinthes, le cri des geais, vertige clandestin d'un amour sans interdit dans un écrin de verdure. La mutuelle attirance de la belle fiévreuse et de la brute suspicieuse, l'insensible rapprochement, entre leurs corps, leurs désirs qui s'apprivoisent et fusionnent, leurs âmes convergeant l'une vers l'autre. Deux êtres se libérant de leur passé, alliance des contraires laissant entrevoir la possibilité d'un autre monde. Le roman résonne comme une renaissance, celle de Lady Chatterley. Elle qui ne connaissait que le plaisir intellectuel. En découvrant la sensualité, devient une "femme nouvelle" dans une résurrection, à la fois spirituelle et charnelle. Comme un éloge de l'absolu, une quête éperdue de l'innocence aux antipodes de toute obscénité. La recherche du plaisir, de la jouissance, et de la découverte des corps sont analysées avec pudeur. L'évocation des étreintes charnelles est décrite avec une extrême précision organique, sans crainte de nommer les choses, dans un style direct et cru, poétique et sensuel, bestial mais jamais vulgaire. D.H. Lawrence va jusqu'aux confins de l'intimité, en évitant la surenchère du fantasme. C'est l'intimité nue, vibrant d'une irrésistible sensualité.
"Elle s'irritait contre cette manie de tout mettre en mots. Les violettes étaient les paupières de Junon et les anémones des épouses inviolées. Comme elle détestait les mots qui se mettaient toujours entre elle et la vie. C'étaient eux les violateurs, ces mots tout faits qui suçaient la sève des choses vivantes". Le romancier écrivit pas moins de trois versions complètes sur une période s'étalant sur tois ans, de 1926 à 1929. Nous devons ce chef-d'oeuvre à l'obstination d'un auteur préférant sa liberté d'expression à une carrière lucrative. Lorsque David Herbert Lawrence en débute l'écriture, en octobre 1926, il a quarante et un ans. Retiré dans les collines de Toscane, il se remémore les paysages verdoyants de son enfance, de la forêt de Sherwood, parcourue par d'innombrables ruisseaux. Il écrivit une première version, puis une seconde, "Lady Chatterley et l'homme des bois" ayant inspiré la cinéaste Pascale Ferran, enfin, entre janvier et avril 1928, la version définitive, qu'on lit aujourd'hui. David Herbert Lawrence, décida de faire imprimer son roman alors à Florence, à mille exemplaires, à compte d'auteur. Condamné pour obscénité et pornographie, subissant de multiples censures, une édition expurgée ne sortira qu'en 1932. Ce n'est qu'en 1960, que la version originale du roman paraîtra en Angleterre. La maison d'édition britannique Penguin Books fut acquittée à la suite d'un procès. Dans l'opposition de deux univers, intellectuel et sensoriel, l’éloge de la nature est l'attrait majeur du roman. La forêt devient le rempart de leur amour, celui-ci naît et grandit de l’hiver au printemps, érotisant fleurs et fruits. "Les anémones jaunes étaient en foule maintenant, largement ouvertes, se chevauchant les unes les autres, d’un jaune éclatant." Le désir alors empourpre le roman d'une beauté primitive et sensuelle, le frémissement des feuilles, comme le lent apprivoisement des amants. Le récit initiatique à l'écriture somptueuse, empreint d’un naturalisme mystique, est d’une indéniable richesse. Entre"Tess d'Urberville" de Thomas Hardy, "Howards End" d' E.M. Forster, et "Madame Bovary" de Flaubert. "L'Amant de Lady Chatterley" conjuguant à la fois, les nuances du plaisir féminin et le portrait saisissant d'une société en mutation, est bien ce roman "sain et nécessaire" que Lawrence s’enorgueillissait d’avoir écrit, l'amour d’une châtelaine pour son garde-chasse. Réflexion de l'auteur sur la répression de la sexualité, et ses effets dévastateurs sur la jeunesse, que l’enfant, au lieu de combler besoin narcissique et désir d’immortalité, ne ferait que décupler la rage irrépressible du père au point d’empêcher son fils d’accéder à la pleine jouissance de soi. Le roman illustre cette hypothèse à travers le personnage du jeune mari revenu du front mutilé au point de ne pouvoir engendrer une descendance. Frappé d’interdit jusqu’en 1960 et l’auteur contraint à l’exil, Il est étrange que l’on n’ait retenu que la deuxième partie du livre relatant la quête érotique scandaleuse de la femme. Il est plus étrange encore que l’on ait nié la première partie, deux cents pages, figurant la mutilation physique et psychique de l’homme par suite des décisions mortifères de ses "pères." Ce double déni, dans son silence tonitruant, nous invite à l’interroger. Le couvert de la gloire et de l’honneur à défendre la patrie masquerait-il plaisir de la soumission etpassion romantique de la mort, préférables à l’amour de la vie et à son expression ? C’était la thèse de l’auteur britannique.
Bibliographie et références:
- Mark Adshild, "Magic words of D.H Lawrence"
- Patricia Cornwell, "L'univers de D.H Lawrence"
- Henry Miller, "Le monde de D.H. Lawrence"
- Frédéric Monneyron, "Bisexualité et littérature"
- Catherine Millet, "Aimer D.H. Lawrence"
- Jean-Paul Pichardie, "D.H. Lawrence"
- Anaïs Nin, "D.H. Lawrence"
- Ginette Katz Roy, "Cahiers D.H Lawrence"
- Anton Francesco Grazzini, "D.H Lawrence"
- C. Bourgois, "Éros et les Chiens"
- Pascale Ferran, "Lady Chatterley"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Nathalie la douce ingénue suite chapitre 2 et 3
CHAPITRE 2 : UN EMPLOYEUR PAS COMMODE
Les dix coups de 10 heures sonnaient au clocher voisin lorsque je pénétrais dans un immeuble cossu du centre ville. L’étude de maître Julian avocat, se trouvait au deuxième étage. En poussant la porte je me retrouvais dans une vaste entrée ou de confortables fauteuils de cuir vous tendaient les bras. Le décor était moderne, avant-gardiste même, table en verre design, pâtes de verre et sculptures. Des spots à halogènes éclairaient des tableaux contemporains qui complétaient admirablement l’ensemble. Tout était agencé avec goût et respirait un luxe discret. Je me surpris à penser que cet avocat ne devait pas s’occuper de divorces et autres broutilles. L’absence de secrétaire à l’accueil me rappela l’objet de ma visite. Je m’étais creusé la tête une partie de la soirée sur la tenue que j’allais porter. Finalement mon choix c’était fixé sur un ensemble composé d’un pantalon noir et d’une veste assortie, un pull blanc complétait l’ensemble. Mes cheveux étaient sagement noués en chignon et je n’avais pas la moindre trace de maquillage.
Après une attente d’environ 15 minutes, maître Julian vint me chercher avec un grand sourire et m’introduisit dans son bureau. Sa poignée de main était franche et d’un geste il m’invita à m’asseoir.
Grand et mince, il devait avoir fin de la quarantaine, un physique agréable, certainement sportif.
Il était vêtu style chic décontracté, très Britisch.
« Comment va cette chère Mademoiselle Pinbal ? » Me demanda-t-il à peine avais-je pris place sur l’extrême bord du siège situé face à son imposant bureau.
« Bien, elle va bien » répondis-je d’une voix mal assurée.
« Tant mieux. J’espère que cette fois ci elle m’envoie la perle des secrétaires. Elle a toujours tendance à vouloir m’envoyer les incasables de chez BURAXE. »
Pour me mettre à l’aise on ne pouvait faire mieux. Ainsi je n’étais pas la première qui avait été pressentie à ce poste et visiblement aucune n’avait trouvé grâce à ses yeux.
Je restais obstinément muette. Il poursuivit.
« Alors comme cela vous voulez devenir secrétaire. Vous pensez avoir les qualités requises ? »
« Je l’espère Monsieur »
« A votre avis quelles sont les qualités que l’on attend d’une bonne secrétaire ? »
Je ne me souviens plus trop de la réponse que je donnais. Visiblement il s’amusait à me déstabiliser, passant d’un ton léger, non dépourvu d’humour à un ton beaucoup plus sérieux. L’entretien durait depuis environ 30 minutes et je commençais à penser que j’avais peut-être une chance lorsqu’il se prit soudain la tête dans les mains semblant préoccupé.
« Voyez-vous mademoiselle, ma clientèle est en grande partie composée de business-man. Je me suis en effet spécialisé dans les affaires internationales : acquisitions, fusions, brevets et autres opérations qui nécessitent les conseils d’un avocat d’affaires. La langue couramment utilisée est l’anglais. Quel est votre niveau en anglais ? ».
« C’est l’anglais scolaire Monsieur » dis-je consciente de le décevoir.
Il fit la moue.
« C’est bien ce que je craignais, dites moi seriez vous prête à suivre des cours d’anglais en dehors de vos heures de travail. De manière intensive ? »
Il plongea son regard dans le mien guettant ma réponse.
« Oui, bien sûr Monsieur, je vais m’inscrire à un cours d’anglais »
« Pas un de ces cours bidons. Un cours particulier, à raison de trois soirs par semaine. Et ce sera moi qui vous le donnerai. J’ai fait une partie de mes études à Oxford. Etes-vous libre en soirée ? ».
« Oui Monsieur je me libérerais »
Il poursuivit.
« Savez-vous que les précepteurs anglais ont conservé l’usage des châtiments corporels ? ».
Cela devait encore être une de ces boutades, mais sur moi le résultat fut catastrophique. Je commençais par rougir et baisser les yeux puis comme piquée au vif je répondis d’une voix mal assurée.
« Mais nous sommes en France ! ».
« Assurément, mais pour apprendre une langue il faut s’imprégner de la mentalité du pays. Et croyez-moi les résultats sont excellents et rapides. Vous voulez faire des progrès rapidement n’est-ce pas ? ».
« Oui Monsieur mais… » mon ton de voix était plaintif.
Sa voix se fit plus grave. Et son ton plus ferme.
« Il n’y a pas de mais. C’est à prendre ou à laisser. Croyez-vous que je n’ai que cela à faire ? Consacrer mes soirées à une secrétaire pour lui enseigner l’anglais ? ».
Je me tortillais sur ma chaise, ne sachant que répondre ni quelle attitude adopter.
Ma première réaction avait été de me lever et partir. Mais l’idée d’avoir à affronter Mademoiselle Pinbal me retint. Même si je racontais la scène on ne me croirait jamais. Avec son statut d’avocat et son air innocent, il lui serait facile d’affirmer que toute cette conversation n’avait jamais existé autrement que dans mon imagination.
Inutile de rêver, si je refusais, faute d’avoir trouvé un employeur, je serais exclue de l’école. Et je ne serais jamais secrétaire. Avais-je envie de retravailler dans un hôpital et de passer ma vie à torcher le derrière des grabataires jusqu’à la fin de ma vie ?
L’étonnement, la colère, la peur, la perplexité, tous ces sentiments se lisaient sur mon visage.
Et il ne me quittait pas des yeux se délectant du combat qui se livrait en moi.
Pourquoi Mademoiselle Pinbal m’avait-elle envoyée dans ce piège ? Et comment m’en sortir ? Et s’il bluffait ? Il n’avait finalement fait qu’évoquer une pratique, à aucun moment il n’avait prétendu me l’appliquer.
D’une voix calme et posée il reprit.
« Voilà comment nous allons procéder. Vous avez une journée pour réfléchir. Si vous êtes décidée je vous attends demain matin à 9 heures pour commencer notre collaboration. Au revoir mademoiselle».
Aujourd’hui encore, je ne me souviens pas comment je quittais son bureau. Je ne repris le contrôle de moi qu’une fois arrivée dans la rue. Je ne mis pas les pieds au cours de la journée. Ce furent des heures particulièrement pénibles et je passais une nuit peuplée de rêves étranges. Je me retrouvais jeune interne dans un établissement scolaire où régnait une discipline sévère. Tous les matins, les élèves devaient avouer leurs fautes devant toutes leurs camarades rassemblées, et une surveillante distribuait les punitions. Je me réveillais trempée au moment où mon nom fut prononcé. Quel horrible cauchemar !
Pourtant le lendemain matin ma décision était prise, je devais au moins essayer. J’aviserai s’il mettait ses menaces à exécution.
CHAPITRE 3 : LA LECON D’ANGLAIS
J’arrivais à l’heure au bureau. Il ne parut nullement surpris de me revoir. Toujours ce même sourire et la franche poignée de main. La journée se passa rapidement. Tout était nouveau, tout était à découvrir. En l’absence de secrétaire toutes les communications ainsi que la frappe de ses rapports passaient par une société de secrétariat. N’ayant que le courrier à traiter, l’apprentissage se faisait en douceur. Il était aimable, attentionné rectifiant mes erreurs avec patience. Je bénéficiais de ses précieux conseils. Vers les 18 heures, il m’appela dans son bureau.
« Alors Nathalie cette première journée s’est bien passée ? »
« Oui mais il y a tellement de choses à apprendre, je ne sais pas si j’y arriverai ? ».
« Vous y arriverez, vous êtes travailleuse et vous avez envie de bien faire ! »
« Merci Monsieur ! »
Je ne savais pas comment l’appeler. Lorsque des clients venaient je les recevais en leur demandant de patienter le temps de les annoncer auprès de maître Julian. Mais une fois seule avec lui dans le bureau, je préférais l’appeler Monsieur.
« Concernant les cours d’anglais, je vous verrais les lundis, mercredi et vendredis soirs. Les autres jours vous êtes à l’école. Cela vous convient-il ? »
Nous étions mercredi et il me prenait à l’improviste. Je demandais inquiète.
« Et on commence quand ? »
« Ce soir bien entendu, cela vous pose un problème ? » demanda-t-il d’un air innocent.
« Non » répondis-je dans un souffle. « De quelle heure à quelle heure ? »
« On débutera à 19h30, cela vous laissera le temps d’avaler un sandwich »
J’étais coincée. Il m’avait consacré une bonne partie de la journée avec une patience et une gentillesse qui m’avaient étonnée et je me voyais mal refuser. Après tout c’est pour moi qu’il se donnait la peine de faire des heures supplémentaires. Néanmoins le souvenir de la conversation de la veille me revint en mémoire.
« Bien Monsieur » m’entendis-je lui répondre
Satisfait de ma réponse il me libéra en me disant à tout à l’heure.
J’en profitais pour avaler une salade dans un resto rapide. Je n’avais pas vraiment d’appétit. En reprenant le chemin de l’étude j’étais beaucoup plus impressionnée que lors de mon premier entretien.
Lorsque je revins à 19h30 la nuit était tombée. Des bureaux se dégageait une ambiance différente. Les lumières plus tamisées ajoutaient à l’étrangeté de la scène.
Il m’accueillit en bras de chemise et me regarda intensément comme s’il me voyait pour la première fois.
« Nous allons tous les deux parler en anglais. Défense de prononcer le moindre mot en français. Est-ce que cette règle vous convient ? »
« Oui Monsieur »
Et il passa avec facilité déconcertante à la langue de Shakespeare.
« Bien Nathalie, en tant qu’élève vous aller commencer par enfiler l’uniforme des étudiantes anglaises. J’ai tout préparé dans la pièce du fond. Celle qui est à droite tout au bout du couloir. »
J’avais compris l’essentiel du message, élève, habits se changer, uniforme. Où voulait-il en venir ? J’avais conservé la même tenue que la veille. Il n’avait pas eu l’air d’y attacher la moindre importance.
« Mais Monsieur ne puis-je pas ? rester ainsi »
Il sourit de mon accent et de mon anglais approximatif. Mais son ton fut sévère.
« Nathalie ne cherchez pas à me mettre en colère. Lorsque je vous demande quelque chose vous vous exécutez. Est ce clair ? Vous avez 5 minutes pour vous changer »
Résignée, je me levais donc et me rendis en traînant les pieds dans la pièce du fond.
C’était une salle de détente avec de nombreux appareils sportifs. Un vélo d’appartement, un banc de musculation, et bien d’autres choses encore. Mais mon regard se posa sur une chaise sur laquelle il avait placé ma tenue.
Un chemisier blanc, une jupe bleue plissée, une paire de socquettes blanches et même une paire de chaussures à talons plats.
J’allais ressembler à ces collégiennes que l’on voit dans les séries américaines. Et zut, pensais-je il me prend pour une gamine.
Je commençais à me déshabiller ne gardant que mon slip et mon soutien-gorge.
Le chemisier serré faisait ressortir ma poitrine. Sans être transparent il laissait deviner les contours du soutien-gorge. Dans un accès de pudeur je le boutonnais soigneusement jusque tout en haut. La jupe était courte et ne cachait pas grand chose de mes jambes, minces et fines. Les socquettes blanches accentuaient le côté adolescente qui a grandi trop vite. Je fus surprise de trouver les chaussures à ma taille. Visiblement il avait tout prévu.
Lorsque je fus prête je me regardais dans la glace. J’avais tout à fait l’air d’une jeune fille de bonne famille, mais il aurait suffit d’un rien pour que cela devienne coquin. Je ressortis en marchant d’une démarche peu assurée.
« Parfait Nathalie, vous êtes très jolie habillée ainsi, nous allons pouvoir commencer »
Il s’était confortablement installé dans un des fauteuils de l’entrée, un verre de whisky posé à ses côtés.
« Je vais jouer le rôle de Monsieur Wilson, un de nos plus anciens clients, et vous allez jouer votre propre rôle en m’accueillant. »
Je m’appliquais
« Bonjour Monsieur Wilson, veuillez prendre place je… »
Il m’interrompit rectifia ma posture, reprit les mots prononcés et mon accent.
« Bonjour Monsieur Wilson, Maître Julian va vous recevoir dans quelques instants en attendant puis-je vous offrir… »
C’est mieux mais souriez et soyez plus accueillante, moins raide. Il me fit me déplacer, rectifia ma démarche. La conversation allait à un rythme soutenu et je peinais cherchant mes mots. Cela dura ainsi longtemps, trop longtemps. Parler anglais m’obligeait à un effort de réflexion continuel.
Il était tard la journée avait été longue et je commençai à être fatiguée. Il s’en aperçut. Je crus qu’il allait m’accorder une pause bien méritée. Au contraire il continua me poussant dans mes derniers retranchements.
Je renâclais et fis plusieurs fautes de débutantes.
Il gronda.
« Cela ne va pas, vous êtes ailleurs. Vous n’êtes pas fichue de vous concentrer, et bien nous allons changer de tactique. Debout »
Je me levais au bord des larmes.
« Tournez-vous et penchez-vous. » Le ton n’admettait pas de critique.
J’obéis en tremblant. Il se mit derrière moi et me releva ma jupe. Je me redressais d’un bond prête à me défendre. Mais d’une main ferme il appuya sur mon dos et m’obligea à me courber. D’un geste vif ma jupe fut montée et il dit d’un ton autoritaire.
« Ne bougez pas »
Rapidement il fit glisser mon slip le long de mes jambes et empoignant mon pied il le souleva. Il profita du déséquilibre pour retirer mon slip.
Je le suppliais.
« Pitié non pas cela. Vous n’avez pas le droit»
« En anglais, parlez anglais »
« Non je ne veux pas. Non »
Il me lâcha. Je me redressais en sanglotant. La jupe c’était sagement repositionnée ménageant ma pudeur. Il dit d’un ton froid.
« Une fessée se donne cul nu. Compris ? Alors obéissez sans discuter. Attrapez vos mollets avec vos mains. Sans fléchir les jambes. »
Après un moment de stupeur, je m’exécutais mais je n’y arrivais pas.
« En écartant les jambes petite sotte. Plus bas les mains. Ecartez plus. »
Je me retrouvais dans une position pour le moins tendancieuse. Il s’approcha de moi et à nouveau retroussa ma jupe. Ma cambrure forcée faisait saillir mes fesses et mon intimité s’offrait à son regard. Ce n’est pas ma légère toison blonde qui me protégeait. Il s’assit dans le fauteuil pour contempler l’impudique spectacle. Des larmes coulaient de mes yeux.
Estimant qu’il n’avait pas à faire de manières avec une fille qui montrait son cul aussi facilement il reprit d’un ton familier
« Voyons au moins si tu sais compter jusqu’à trente en anglais. Je vais te fesser et tu compteras les coups, d’une voix claire. Tu as compris ? »
« Oui Monsieur » dis-je dans un souffle, entre deux sanglots.
« Plus fort je n’ai pas entendu »
« Oui Monsieur » articulais-je d’une voix plus distincte.
Il passa sa main sur mes fesses les caressant avec douceur, explorant leurs formes rebondies. Soudain une légère tape vint cingler un de mes deux globes.
« Aiie ! » criais-je plus de surprise que de douleur.
« Compte au lieu de crier »
« Un ».
« Non. On recommence à zéro et articule »
Et il m’envoya un coup plus fort.
« Un »
Le second coup fut porté sur la même fesse.
« Deux »
Arrivé à 10 il s’interrompit pour me palper les fesses complaisamment offertes et s’amusa à les tâter, pinçant par-ci par-là la chair offerte entre ses doigts. Admirant la jolie coloration rose qui commençait à orner le bas de mes reins.
Puis les claques se mirent à pleuvoir et la douleur devint lancinante. Tout mon corps se raidissait avant le coup suivant et mes globes devenaient deux êtres vivants dotés d’une vie propre.
Consciencieusement je comptais à chaque tape sachant que toute désobéissance ne ferait que prolonger la punition. Toute mon énergie s’employait à anticiper le moment où sa main s’abattrait sur mes fesses devenues écarlates.
Entre deux taloches il flattait ma croupe offerte et un simple effleurement de ses doigts suffisait à me faire gémir.
Puis lentement sans m’en rendre compte je m’habituais à son rythme. Et curieusement à la souffrance succédait une impression étrange.
Comme lors d’une épreuve sportive lorsqu’on recule le seuil de sa résistance en puisant dans ses réserves. On atteint alors un état second où le plaisir prend le relais de la douleur. Presque un état de grâce. Etait-ce l’acceptation du châtiment qui rendait celui-ci acceptable et en atténuait les effets ?
Je devais avoir la marque de ses doigts imprimés dans la profondeur de ma chair et curieusement un sentiment de fierté m’envahit. Fierté de pouvoir supporter cette épreuve, et désir inconscient d’en sortir grandie et victorieuse.
Arrivé au vingtième coup il glissa rapidement un doigt entre mes cuisses et dit d’une voix moqueuse.
« Mais regardez-moi cette petite Sainte Mitouche. Elle mouille. N’as-tu donc aucune pudeur ? »
La honte me submergea. Non seulement je me retrouvais presque nue devant un inconnu qui me fessait, mais de plus cela m’excitait. N’étais-je qu’une dévergondée ? Jamais je n’oserais confier cela. Pas même à ma meilleure amie.
Une étrange chaleur envahissait tout mon corps, malgré moi l’excitation me gagnait et être ainsi rabaissée me troublait bien plus que je ne saurais le dire.
Malgré mes tentatives pour serrer mes cuisses, son doigt continua son exploration et d’un mouvement habile il se mit à caresser mon clitoris, pendant qu’un autre de ses doigts me pénétrait. Imperceptiblement mon bassin se mit en mouvement et je sentais monter une vague de plaisir.
Il savait caresser aussi sûrement qu’il savait fesser. Et s’il continuait encore quelques instants je crois bien que j’allais jouir. Il dut le lire sur mon visage car il stoppa net me laissant avec ma frustration. Sans avertissement une claque retentissante atterrit sur ma croupe.
« Aiie » j’avais crié sous le coup de la douleur.
« Petite idiote tu as oublié de compter. On va en rajouter 10 puisque tu as l’air d’aimer. »
Et sa main s’abattit sur mon fessier offert.
« 21 » criais-je.
Et la lente succession des coups reprit.
Au quarantième coup il me demanda de le remercier.
« Merci Monsieur. »
Satisfait, il me fit me relever et s’approcher de lui. Arrivée à sa hauteur il ordonna.
« Mains dans le dos»
Je m’exécutais. J’étais face à lui et je gardais les yeux baissés. Des traces de larmes s’étaient incrustées sur mes joues. Mes cuisses tremblaient légèrement sans que je puisse les arrêter. Docilement ma jupe avait repris sa position d’origine.
Il me regarda intensément de ses yeux verts et commença à dégrafer mon chemisier.
« Que faites-vous ? » lui demandais-je naïvement.
« Devine» répondit-il impassible.
Je ne cherchais plus à résister. Cette punition avait brisé toute velléité de révolte. Et je ne voulais surtout plus être punie. Qu’il me caresse mais qu’il ne me fasse plus mal. La récompense après la punition. Il était à cet instant le maître de mes émotions et je voulais me perdre complètement et aller au bout de ma déchéance.
Une fois le chemisier ouvert il descendit les bonnets de mon soutien-gorge. Mes seins en jaillirent. A peine effarouchés d’être ainsi dévoilés, ils pointaient fièrement. En connaisseur il les caressa, les soupesa. Je n’avais pas une grosse poitrine, mais mes deux petits seins me plaisaient beaucoup, sensibles et coquins. Mes tétons se durcissaient au moindre frôlement. Il venait juste de s’en apercevoir et visiblement il avait l’air de les apprécier. Puis ses mains prirent lentement possession de mon corps.
S’attardant le long de mon cou, jouant dans mes cheveux. J’avais du mal à imaginer que ces mêmes mains venaient de me punir aussi implacablement. Son toucher me donnait d’agréables frissons.
Je n’étais pas novice en amour mais j’avais l’habitude des étreintes rapides des amants de mon âge. Plutôt maladroits et égoïstes.
Cette situation était entièrement nouvelle. Il jouait de mon corps et de mes sens exacerbés comme d’un instrument, s’attardant sur les zones érogènes, prenant le temps de la découverte. En virtuose.
S’attardant sur mes rondeurs. Examinant le velouté de ma peau. S’extasiant devant mes grains de beauté. Se glissant dans les moindres recoins de ma chair.
Sa langue devenait hardie, et ses baisers m’enflammaient. Attentif, guettant mes soupirs et guidant mes élans. J’étais excitée et submergée de désir. Après avoir souffert je voulais jouir et crier de plaisir. J’avais envie d’être possédée et pénétrée. De le sentir en moi. Il me prit ainsi habillée, se contentant de me trousser sur la moquette. Une étreinte forte et profonde. Je jouis longuement, intensément en poussant des cris de plaisir. Peut-être pour la première fois de ma vie je m’étais donnée entièrement, livrée sans défense aux mains d’un amant et l’exaltation que je ressentis me donna envie d’aimer cet homme par delà la simple notion du bien et du mal.
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"En maillot de bain sur la plage, télescope en main, l’assassin, par un heureux hasard, repéra Marie et sauta alors dans une barque de location. Vois, la maison approche, ses neuf fenêtres ouvrent et se ferment à mesure que je respire; touche ces murs gris dotés d‘écailles trempés par la brume". Une muse au troublant profil de femme oiseau, tout droit venue d'Égypte pour séduire des surréalistes amoureux. Une photo en noir et blanc. Celle d’une femme au long visage, frange courte et bouche généreuse ponctuée d’un grain de beauté dont le regard s’échappe. Une beauté qui fleure les seventies, robe à ramages, épais cigare entre les doigts. La poétesse au temps de sa splendeur. Ni muse, ni épouse, la postérité n’a pas retenu son nom. Hors des cercles littéraires, il ne parle à personne, ou presque. L’œuvre de Joyce Mansour dérange ou intrigue autant que son personnage. Disons-le d’emblée, il est tout à fait sommaire, comme Hubert Nyssen l’affirma en son temps, de réduire Joyce Mansour à une égérie érotomane du surréalisme ou même à un ange du bizarre. Il est plus juste de voir que l’insolence de son langage, la perversité de ses métaphores, l’obscénité de certaines de ses images, les conflagrations illuminant ses dialogues, l’humour dévastateur de ses imprécations, mais également parfois un réalisme bouleversant, sont d’un poète qui défie le temps et la mort avec les seules armes dont il dispose. Joyce Mansour échappe aux codes, aux schémas imposés par la littérature et la société. Méprisant la notion de l’art pour l’art, elle incarne, de la façon la plus naturelle, la plus nécessaire, cette "liberté du désir" prônée par André Breton, pour trouver sa voie, sa voix: "Tu aimes coucher dans notre lit défait. Nos sueurs anciennes ne te dégoûtent pas. Nos cris qui résonnent dans la chambre sombre. Tout ceci exalte ton corps affamé. Ton laid visage s’illumine enfin. Car nos désirs d’hier sont les rêves de demain." Joyce Mansour, Patricia Adès de son vrai nom naît le 25 juillet 1928, à Bowden en Grande-Bretagne. Ses parents sont de nationalité britannique et de confession juive. Ils appartiennent à la haute société égyptienne et résident au Caire. La jeune Joyce reçoit alors une éducation bourgeoise. Le premier séisme intervient en 1944. Sa mère, Nelly Adia Adès, décède des suites d’un cancer. La mort traverse sa vie pour la première fois et ne la quittera plus, jusqu'à l’obsession. Trois ans plus tard, Joyce Adès rencontre Henri Naggar, qu’elle épouse en mai 1947. Son jeune mari est foudroyé par un cancer en octobre 1947. Deuxième séisme. Joyce se replie sur sa douleur. C’est à cette époque qu’elle naît à la poésie, pour exprimer et contrer sa douleur. Un an plus tard, elle fait la rencontre de Samir Mansour, un homme d’affaires franco-égyptien des plus avisés, qui devient son deuxième mari. Dès lors, britannique de naissance, Joyce Mansour va alors apprendre et écrire en français.
"Il approcha à grands coups de rame, les yeux globuleux de plaisir, la bouche pleine d'un clapotis animal, un lourd serpent noir pendant hors de son nombril. Pousse la porte qui ne se fermera qu‘une fois pour ne jamais plus s'ouvrir, cette porte que je frôle et blesse ainsi que ma verge l'abîme quand elle te pénètre brutalement". Dès lors, par le fruit du hasard, et forte de ses connaissances littéraires étendues, elle se rapproche du mouvement artistique. En effet, c’est au cours d’une réception en Égypte, qu'elle se lie d’amitié avec Claire Klein. Cette dernière, femme d’un ministre égyptien, anime le principal salon du Caire, et a ouvert sa porte au mouvement surréaliste "Art et Liberté" fondé en 1938 par le poète Georges Henein, Ramsès Younane et Fouad Kamel. Henein ne tarde pas alors à apprécier la poésie comme la personnalité de Joyce Mansour, qui "donne voix à ses réflexes. Nous sommes ici dans le domaine de la parole immédiate qui prolonge le corps sans solution de continuité. À chaque organe son verbe comme une poussée de sève, comme une flaque de sang." Georges Henein est alors le personnage central de l’avant-garde artistique du Caire. Il vient de rompre avec les surréalistes français, qui peinent à retrouver leur vitalité d’avant-guerre. "N’êtes-vous pas frappé de constater que ce qui a maintenu le surréalisme depuis la fin de la guerre, ce sont les actes et les œuvres individuels, tandis que tout ce qui tendait à l’expression collective aboutissait au plus cruel échec, quand il ne minait pas l’édifice patiemment élevé ?" C’est néanmoins Henein, dont la rencontre est décisive, qui va révéler le surréalisme à Mansour. Mais c’est de France que vient l’aide attendue. Elle publie "Cris", son premier recueil, grâce à Georges Hugnet. Humour noir, automatisme lapidaire, poèmes visionnaires, vers cinglants, images foudroyantes et hallucinatoires, la parole prend forme dans l’angoisse, car la douleur transforme le monde en une cacophonie générale.Ainsi débute le mythe de l’étrange poétesse, cette merveilleuse et ténébreuse beauté orientale, pleine d’humour, érudite et amicale, qui déteste la banalité et fume le cigare, "mon onzième doigt", dont les boîtes recyclées lui servent derangement pour sa correspondance et ses vers, dont les feuilles de protection en bois servent de support au poème.
"Marie crut qu’il était envoyé de Dieu. "Je me noie", gargouilla-t-elle. L'assassin se jeta à l'eau et répondit avec tristesse : "Tu es mon ombre, ma lumière. Tu es nous deux. - Je me noie", hurla Marie, son âme singulière adossée à une peur immense. Elle flottait entre deux eaux, les membres mous, résignée à une mort précoce". L'originalité de l'auteure ne doit pas faire de l'ombre à son grand talent. Nombreux furent ceux qui chantèrent ses louanges de son vivant. Derrière une grande élégance, son absence totale de pudeur dénote une forme de révolte, essentiellement féminine, contre le despotisme sexuel de l'homme, qui fait souvent de l'érotisme sa création exclusive. Réinventant la poésie, amie et admirée de Michel Leiris, André Pieyre de Mandiargues ou Henri Michaux, complice de Hans Bellmer, Sébastien Matta, Pierre Alechinsky ou Wifredo Lam, qui tous illustrèrent ses recueils, Joyce Mansour fut sans aucun doute un écrivain majeur du courant surréaliste. Son œuvre elle-même suffit d’ailleurs à en témoigner. Seize volumes de poésie, quatre recueils de fictions narratives, une pièce de théâtre, enfin une centaine d'articles parodiques publiés. Les surréalistes ont un pape, André Breton, qui les agrège tous, notamment autour de rituels comme celui du rendez-vous vespéral au café. Là, rive droite ou rive gauche selon les époques, le pape attend ses disciples, les regardant arriver dans les miroirs. Joyce Mansour en est. Breton a découvert et aimé ses écrits, sa poésie crûment érotique. Il est subjugué par la femme, étrange et exotique. Car elle a su le conquérir. En 1953, elle lui adresse un exemplaire de son premier recueil de poèmes "Cris" accompagné d’un bristol: "À Mr Breton, ces quelques "cris" en hommage." Il en aimera le "suave parfum ultra-noir d’orchidée noire" et tombera définitivement sous son charme.
"Saignée, irradiante de folie hypnotique, était nue à mes pieds. Saignée, au visage de mythe et au corps de puma, était nue sur la plage. Saignée, belle forêt de nacre, savoureuse fleur de massacre, sexe insatiable aux langues de vipère". Dès lors, unis par des liens passionnels, les deux artistes qui s'admiraient mutuellement pour leur art respectif, ne se quitteront plus. Ils passeront onze années entre 1955 et 1966, jusqu’à la mort de Breton, à déambuler dans Paris, àchiner des objets et pièces d’art océaniens. Elle est la dernière héroïne du surréalisme. Même si elle correspond aux canons de la femme-enfant espiègle chère aux surréalistes, Breton célèbre la "suprême espièglerie de ses écrits." Elle est une sorte d’antithèse aux canons relationnels des surréalistes avec les femmes. L'œuvre de Joyce Mansour estavant tout celle d’un poète. D’un grand poète, même, à en croire ceux qui, de Pieyre de Mandiargues à Alain Jouffroy, en passant par Henry Maxhim Jones ou Philippe Audouin, ont pris la plume pour lui rendre hommage, publiquementou en privé. Écrivain en herbe, c’est d’ailleurs à la poésie qu’elle s’adonne dès son plus jeune âge. En 1953, "Cris"révèle au public une soixantaine de textes bouleversants, aussi violents dans leurs thèmes que dans leurs termes,et dont la crudité et la hauteur de ton contrastent avec la révolte étouffée des productions contemporaines. L’accueil enthousiaste que lui réservent les surréalistes, et André Breton en particulier, encourage d’ailleurs la jeune femmedans cette voie et elle donne en 1955, sous le titre "Déchirures", un second recueil qui non seulement tient les promesses du précédent, mais même porte la fureur imprécatrice à un plus haut degré d’incandescence encore. Dans sa maturité, c’est, enfin, à la poésie qu’elle reviendra exclusivement, publiant une dizaine de recueils jusqu’à sa mort. Pourtant, c’est davantage à ses très nombreux contes que Joyce Mansour doit sa fragile renommée.
"Saignée aux seins d'écume, aux offrandes terrifiantes, aux odeurs de sauvage. Saignée qui recule a mesure que ma main avance vers tes cuisses ouvertes, sois toujours ouverte devant moi, Saignée. Nous irons habiter la maison de ma jeunesse". Tout est paradoxe chez cette femme chétive et orientale, à la beauté solaire et mystérieuse, pleine d'humanité et d'humour. Exempte de toute référence à quelque entité extérieure, muse ou souffle divin jadis célébrés par les romantiques, la poésie s’apparente en effet pour elle à une substance interne, voix ou corps étranger qui émane d’unespace originel du moi bien antérieur à la séparation des langues et des sexes, mais auquel ni l’introspection ni l’effusion ne donnent accès. Avec "Cris", recueil construit sur les ruines d’un passé dévasté, la poésie fait en effet l’expérience de la douleur, de l’angoisse, de l’effroi paroxystiques, à la limite du formulable. Hantés par des images douloureuses du passé, la plupart de ces poèmes ont trait à la mort d’êtres chers, la mère et le premier époux del’écrivain, emportés par un cancer à quatre années de distance, dont le souvenir harcèle sans relâche l’écriture. Se devine d’ailleurs, en filigrane de ses premiers textes, un véritable mythe du poète, idéal inaccessible incarné par quelques prédécesseurs, certes, mais aussi rôle dans lequel il s’agit d’entrer pour, peut-être, trouver à y ancrer une identité à la dérive, écartelée entre plusieurs cultures et plusieurs langues. Ainsi l’écriture se place-t-elle d’abord, par le jeu des références, sous le signe d’illustres ascendants, de Baudelaire à Rimbaud, Apollinaire ou Michaux,comme pour esquisser en filigrane le portrait de ce poète que la jeune femme s’efforce, à ce moment, de devenir.
"Ton corps modèlera mon lit perméable et maculé de ton sang comme autrefois, tu cueilleras mes rêves qui tombent sur le parquet en flocons de joie et tu tremperas leurs tiges dans l'eau pour les vases de demain". Chez elle, pas de faux-semblant ou de pruderie, la poésie se fait plaisir charnel dans l'affrontement violent des mots. On a reproché au poète la force de ses images, mais ce n’est pas seulement l’érotisme ou l’onirisme qui sont placés sous le signe de la violence, de l’affrontement, mais la vie elle-même: "Le sexe ressemble alors beaucoup à la guerre."Tout chez elle, qui est également dotée d’un humour hors-norme, nous renvoie à notre condition d’être périssable. Aussi la femme est-elle l’objet d’une haine ambiguë qui découle d’un processus d’autodestruction: mère, sœur ou rivale, double-ennemie en tous cas. Quant à l’œuvre en prose, elle s’est élaborée parallèlement aux recueils de poèmes, et ne fait que prolonger, en les développant, les grands thèmes, les obsessions de l’étrange demoiselle, l’érotisme, le rêve, la mort, la maladie, l’humour, le fantastique, le merveilleux, le sexe et l’humain. Loin, en effet, d’être subordonné à une forme verbale particulière, son art dépasse les catégories génériques et même franchit les frontières de l’expression littéraire. Il peut être trouvé en vers comme en prose, en récit comme en théâtre, en écriture comme en peinture. La poésie est toujours, en quelque sorte, la troisième dimension de son œuvre, ombre fascinante qui hante l’écriture sans que le sujet puisse cerner, au juste, ce qu’elle est. Car si Joyce Mansour fit œuvre de poète, cette œuvre peut avant tout se lire comme une série de stratégies successivement déployées pour mettre au jour ce que désigne cette propriété, cette qualité substantielle dont la belle jeune femme a très tôt l’intuition qu’elle fonde son identité, sans pouvoir la saisir par les moyens de la réflexion. Là est sa grande richesse.
"Toi qui avales mon sexe sans quitter le ciel, toi qui glisses a travers murs, plaisirs, crimes; ta voix résonne dans mes veines comme une cloche de montagne, femmes aux pensées verticales, aux orifices vibrants, je porterai ton corps vers la maison de mon choix, fauchant les obstacles d'un seul regard de ton sein vengeur". Afin d'étoffer son art, à la fin de sa vie, elle a exprimé la volonté de s'émanciper totalement du mouvement surréaliste. Aussi sa deuxième période littéraire sera-t-elle, en premier lieu, celle d’un retour à la poésie, terme entendu ici dans l’acception, formelle, de parole en vers. Avec "Rapaces", en 1960, et "Carré blanc" en 1965, la jeune femme donne deux recueils poétiques majeurs, plus amples que les premiers, où elle compile notamment les textes clairsemés dans diverses revues au cours des années précédentes. C’est aussi en poésie qu’elle fera ses adieux définitifs à Breton, dédicataire posthume des "Damnations", et encore en poésie qu’elle réaffirmera, en 1969, son engagement surréaliste, dans "Phallus et Momies." Mais l’expérience de la prose ne s’en poursuit pas moins activement, avec la publication consécutive, entre 1961 et 1967, de cinq récits qui seront, en 1970, recueillis sous le titre "Ça." Au mythe du poète a succédé un mythe du livre. À cette étape de son parcours, la poétesse part en quête d’un "livre total", ce livre-somme qui puisse recueillir une infinité d’expériences visant en premier lieu à établir la poésie sur un autre plan que discursif. C’est, d’ailleurs, le désir d’ouverture à l’autre qui prédominera, dans la dernière période de son œuvre. C’est, en effet, au seuil du tombeau que résonnera la voix qui se fait entendre dans "Trous noirs", dernier recueil de Joyce Mansour, où les dessins de Gerardo Chávez se font le support d’un essai de représentation de la mort. Et c’est là, peut-être, son ultime conquête, rejoindre son double artistique en peinture. En 1984, la muse orientale apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, maladie dont elle a la hantise, et qui l’emporte à son tour le vingt-sept août 1986.
Bibliographie et références:
- Stéphanie Caron, "Le surréalisme de Joyce Mansour"
- Marie-Claire Barnet, "La Femme cent sexes"
- Alain Marc, "Écrire le cri"
- John Herbert Matthews, "Joyce Mansour"
- Marie-Laure Missir, "Joyce Mansour, une étrange demoiselle"
- Richard Stamelman, "Poésie et éros chez Joyce Mansour"
- Georgiana Colvile, "Scandaleusement d'elles"
- Pierre Bourgeade, "Joyce Mansour"
- Jean-Louis Bédouin, "Anthologie de la poésie surréaliste"
- René Passeron, "Le surréalisme oriental"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La discrétion est la première des vertus. On lui doit bien des instants de bonheur. Il y a un moment dans les batailles, où, dans une lutte égale, les deux parties sentent l'inertie de leurs moyens et l'inutilité de leurs efforts, où l'épuisement des forces, et le sentiment de la conservation, inspirent aux combattants un même penchant vers la retraite. Ce moment de relâchement, saisi par l'homme supérieur qui sait profiter de cette disposition morale pour employer les moyens qu'ila su réserver, détermine toujours la victoire en sa faveur." "Un je-ne-sais-quoi-de-malicieux", c'est en ces mots qu'une de ses admiratrices décrivait le baron Dominique-Vivant Denon (1747-1825), séducteur sans beauté, collectionneur sans scrupules et touche-à-tout sans limites. Celui que ses contemporains qualifiaient d'"un des phénomènes les plus vivants de notre époque" est surtout resté dans les mémoires comme "l'œil de Napoléon". C'est en effet grâce à lui que le Louvre s'enrichit, pour quelques années, des plus belles œuvres d'art de l'Europe, le temps d'acquérir une légitimité et une ambition qui depuis n'ont pas faibli. Dominique-Vivant Denon sera aussi appelé Vivant-Denon ou baron Denon, d'après le titre à lui conféré par Napoléon. Séducteur, auteur d'un roman libertin à succès, "Point de lendemain", il collectionne les conquêtes féminines. Grand voyageur, il effectue des missions en Italie, en Russie et en Suisse où il rencontre Voltaire avant de parcourir l'Europe à la suite des troupes napoléoniennes. Ses très bonnes relations avec Joséphine de Beauharnais, épouse du général Bonaparte, lui valent d'être nommé par ce dernier à la tête de l'équipe scientifique destinée à l'accompagner en Égypte. Doyen à cinquante-et-un ans des savants de l'expédition d'Égypte, il ne s'en montre pas moins infatigable. Dessinateur et graveur talentueux, il publie en 1802 le recueil de son travail, soit pas moins de trois cents dessins et croquis, sous l'intitulé: " Voyage en basse et Haute-Égypte". Il vaut à son auteur d'être nommé directeur général du Musée central des Arts, futur musée Napoléon puis musée royal, aujourd'hui musée du Louvre. Dans cette fonction, le baron Denon amasse les œuvres d'art pour nourrir ce qu'il veut être "le plus beau musée de l'univers", et il y parvient.
"Il en est des baisers comme des confidences: ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns les autres. En effet le premier ne fut pas plutôt donné qu'un second le suivit. Voilà ainsi les lèvres des femmes". Libertin, auteur d'un conte licencieux "Point de lendemain" qui inspira Louis Malle dans "Les Amants", il nait à Givry en Saône-et-Loire, près de Chalon-sur-Saône le quatre janvier 1747 et il meurt à Paris le vingt-sept avril 1825. Il a traversé tous les régimes, Louis XV, Louis XVI, la Révolution, la Terreur, le Directoire, l'Empire et la Restauration au cours d'une vie bien remplie de soixante-dix-huit ans. Une existence tantôt calme, tantôt frénétique, méditative, ou bien à cheval, au milieu des canons. Il aura fréquenté Frédéric de Prusse, Pie VII, Robespierre, Napoléon, Joséphine, Diderot, Voltaire et Stendhal. À la chute de l'Empire, ayant remis à Louis XVIII sa démission de toutes les charges officielles qu'il occupait, Denon n'en continue pas moins de se consacrer aux arts, à sa collection. Il entreprend d'écrire son "Histoire de l'art" et y passe les dernières dix années de sa vie à préparer les planches de cet ouvrage. Ni historien ni archéologue, ni théoricien ni savant, Denon n'en fut pas moins estimé par les personnalités les plus éminentes de son temps. La richesse de son parcours, la diversité de ses expériences avaient fait de lui un personnage recherché et c'est certainement dans la conversation, art dans lequel, selon ses contemporains, il excellait, que l'on pouvait goûter le mieux la qualité de son esprit. Homme du XVIIIème siècle par son approche de l'art en "connaisseur", Denon fut aussi un pionnier par l'originalité de ses goûts et le désir qu'il avait de les faire partager. Sa vie est très bien résumée par lui-même: "Je n'ai rien étudié, parce que cela m'eût ennuyé. Mais j'ai beaucoup observé, parce que cela m'amusait. Ce qui fait que ma vie a été remplie et que j'ai beaucoup joui". Outre le droit qu’il étudia parce que ses parents le destinaient à la magistrature, il travailla le dessin et la gravure et trouva le temps d’écrire une comédie en trois actes et en prose, "Julie et le Bon Père" (1769), œuvre médiocre qui ne fut jamais jouée et à laquelle se borna sa carrière d’auteur dramatique. Il fréquente la Faculté de droit de Paris, tout en s'initiant, auprès de Noël Hallé, au dessin et à la gravure. Dans l'atelier il rencontre les frères de Saint-Aubin, Augustin et Gabriel. En 1768, Augustin fait son portrait. Dominique Vivant renonce à la magistrature et se tourne définitivement vers les arts, en particulier le dessin, pour lequel il a des dispositions. C'est le début d'une longue et brillante carrière "artistique".
"L'amour veut des gages multipliés: il croit n'avoir rien obtenu tant qu'il lui reste à obtenir. L'homme est un tissu de romans, voilà le secret de ma vie". Romanesque, son entrée foudroyante et énigmatique, à vingt-deux ans, à la cour de Louis XV, en intimité avec le roi. On ne sait comment il s’introduisit à la Cour, mais en 1769, il fut chargé de la conservation des pierres collectionnées par la marquise de Pompadour, puis devint gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, ce qui l’amena à connaître Versailles dont il prit le bon ton. On ignore de même la route qui lui ouvrit la carrière diplomatique. Sa première mission le mena en 1772, à Saint-Pétersbourg, où il passa deux années. La seconde le conduisit à Stockholm où, pendant quatre mois, il fut le secrétaire de l’ambassadeur Vergennes, lequel restera son protecteur quand il deviendra ministre des Affaires étrangères. Une troisième mission, en Suisse, le fit passer par Ferney où il fut reçu par Voltaire, dessina son portrait qu’il grava et mérita son amitié. En 1777, il publia un conte galant bien dans le goût du temps, "Point de lendemain", œuvrette charmante, souvent rééditée, cependant que sa carrière se poursuivait à Naples où il avait été nommé, en 1776, attaché d’ambassade. Promu chargé d’affaires en 1782, il resta dans ce royaume jusqu’en 1785, tout en effectuant des voyages en Italie méridionale, à Rome, en Sicile et à Malte. Il observait les œuvres d’art, apprenait à bien les connaître, pratiquait le dessin, la gravure, s’y perfectionnant. Sa carrière diplomatique ayant pris fin à la demande de la reine des Deux-Siciles, il revint à Versailles en août 1785. Sa pension de diplomate s’ajoutant à la fortune héritée de son père, assurait son indépendance et lui permit de se consacrer entièrement aux beaux-arts. Il est élu en 1787, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture comme "artiste de divers talents" après la présentation de la gravure: "Adoration des bergers" d'après Luca Giordano. Il revient à Paris en 1793, en pleine Terreur, pour éviter la confiscation de ses biens. Il doit sa radiation de la liste des émigrés à l'intervention de son ami le peintre Jacques-Louis David. Pour lui complaire, il grave le Serment du Jeu de paume, pièce de dimensions exceptionnelles. II fait encore, à l'eau-forte et au lavis, un remarquable portrait de Bertrand Barère à la tribune, d'après un dessin de Jean-Baptiste Isabey. David lui confie la gravure de ses costumes républicains, ce qui lui donne l'occasion de s'attirer la sympathie de Robespierre.
"J'étais ingénu, je la regrettai, j'avais vingt ans, elle me pardonna et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes". Roman fabuleux et bizarre impunité qui le suit partout durant la terreur. Il subsistait grâce à son burin et devint graveur national. Le neuf thermidor changea tout cela et le rendit à la vie mondaine. Il semble avoir connu le général Bonaparte par l’intermédiaire de son épouse dont il fréquentait le salon. De toute façon, ayant été agréé, il s’embarque à Toulon en 1798 pour participer à l’expédition d’Egypte. Il devient alors membre de l’Institut fondé au Caire, dessine beaucoup de ruines, et accompagne Desaix en Haute-Egypte, jusqu’aux cataractes du Nil. Sa santé de fer, sa bonne humeur légendaire et son courage impressionnent si favorablement le général Bonaparte que Denon sera alors un des rares membres de l’expédition qu’il ramènera en France en 1799. Denon est bientôt membre de l'Institut d'Égypte. Il publie deux articles dans "La Décade égyptienne, journal de l'Institut et participe dans des commissions chargés de décrire les monuments égyptiens. Il est de retour en France en 1799, en même temps que Bonaparte. Sa contribution la plus importante aux travaux de la "commission des sciences et des arts" est certainement le récit de ses déplacement en Égypte: "Voyage dans la Haute et Basse Égypte, publié en 1802 et qui a connu quarante rééditions au cours du XXème siècle. Sur le plan scientifique, cet ouvrage ne peut pas être comparé avec la monumentale "Description de l'Égypte", produit par la totalité des savants de la Commission des sciences et des arts. Cependant, sa publication en 1802, les gravures, et leurs commentaires abondants, le "Voyage dans la Haute et Basse Égypte" joua un rôle majeur dans le développement de l'égyptomanie auprès du grand public et stimula certainement ensuite les premières tentatives de déchiffrement des hiéroglyphes.
"L’emplacement qu’occupent les pyramides de Sakkara, a environ deux lieues et demie de largeur, de l’est à l’ouest, sur sept de longueur, du nord au sud. On y trouve beaucoup de fragments de vases de purification en granit, en albâtre et en porphire, matières précieuses dont le goût s’était introduit au tems où existait Memphis". Un formidable personnage de roman, écrivant lui-même son roman, à la plume ou au burin. Il pourrait s'intituler "Histoired'un Faune", puisque "le Faune" était le surnom que lui avaient donné les femmes de sa jeunesse. Un faune qui finirait couvert de gloire, de titres et d'honneurs. Le coup d’État du dix-huit brumaire portant Bonaparte au pouvoir bénéficie à Denon. Le dix-neuf novembre 1802, le premier Consul le nomme directeur général du muséum central des arts, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre, ainsi qu'administrateur des arts. Sont alors placés sous son autorité le musée des Monuments français, le musée spécial de l'École française de Versailles, les Galeries des palais du gouvernement, la Monnaie des médailles, les ateliers de la chalcographie, de gravures sur pierres fines et demosaïque, la manufacture de Sèvres, la manufacture de Beauvais et la manufacture des Gobelins. Pragmatique, Denon sait profiter des circonstances. Il prend part à toutes les grandes entreprises de Napoléon, et il l'accompagne dans ses grandes campagnes. C'est lui qui est l'initiateur de l'enrichissement du Louvre avec des dépouilles des musées des pays conquis. Lui qui avait signé en 1796 la pétition pour appuyer les thèses de Quatremère de Quincy contre le déplacement des œuvres d'art saisies à Rome, fait, sept ans plus tard, un discours flamboyant devant ses confrères de l'Institut pour saluer l'arrivée des antiques en provenance d'Italie. Vivant Denon fait une quête quasi obsessionnelle d'augmenter les collections, en repoussant les limites chronologiques et géographiques du musée. C'est aussi dans l'intention de faire du Louvre un véritable "outil" novateur au service de l'histoire de l'art, un instrument pédagogique pour tous les publics.
"J'allai ensuite visiter les ruines de Pompéia, les plus intéressantes qui existent dans l'univers. Pour remplir la tâche que je m'étais imposée, de faire dessiner et de dessiner moi-même tout ce qui avait été découvert, il fallait le faire à la dérobée, car je n'avais pu en obtenir la permission" .Vivant, que la Grande Armée appellera bientôt "l'huissier-priseur de l'Europe", va faire manœuvrer, pour une guerre qu'il est seul à mener sur un plan secret, des milliers de soldats. Elle sera un bataillon de conquête chargé de rapporter des trophées. Chateaubriand a eu ce raccourci de génie: "Bonaparte a dérangé jusqu'à l'avenir". En l'espace d'une dizaine d'années, Denon organise le plus grand rassemblement d'œuvres d'art qui ait jamais existé. Objets, tableaux, sculptures, dessins, antiques, ainsi que livres et manuscrits sont prélevés dans les collections princières des territoires conquis par Napoléon, afin de créer "le plus beau musée de l'univers". Au travers des manufactures placées sous son autorité et par le biais des commandes qu'il passe aux peintres, sculpteurs et graveurs, Denon suit et oriente la création artistique, en la soumettant pour une bonne part à la propagande impériale. Dans ce contexte, il est étonnant que le directeur des Arts ne se soit pas davantage engagé dans les débats esthétiques de son temps. Il n'intervient officiellement qu'une seule fois, à propos de la statue du Premier Consul commandée à Chaudet pour le Corps législatif. Elle fournit à Denon le prétexte à un vibrant plaidoyer en faveur du nu à l'antique dans la sculpture. Mais Denon, avant tout, est et restera jusqu’à la fin de l’Empire, le conseiller très écouté de Napoléon et l’exécuteur de ses idées, car l’Empereur en a beaucoup, souvent excellentes, parfois moins bonnes. Le cinq août 1812, Denon est récompensé par le titre de baron. C'est enfin la gloire.
"Sire, mon âge avancé, ma santé dérangée me commandent le repos immédiat. J'ose donc le demander à votre Majesté."La chute de l’Empire et la Première Restauration n’affectent pas la situation du Directeur du Musée, redevenu celui du Louvre. Il n’en sera pas de même après les Cent-Jours, car les coalisés, vainqueurs à Waterloo, exigeront la restitution des œuvres d’art conquises par la France: négociations que Denon mènera à bonne fin et qui seront les dernières de sa carrière. En octobre 1815, il adressera au roi Louis XVIII une démission devenue inéluctable. Denon n'en continue pas moins de se consacrer aux arts, à sa collection. Il entreprend d'écrire son "histoire de l'art" et y passe les dernières dix années de sa vie à préparer les planches de cet ouvrage. Les dernières années de sa vie s’écouleront paisiblement dans l’aisance matérielle, parmi ses collections d’œuvres d’art, de sculptures et de tableaux, véritable musée privé d’une très grande richesse. Il assiste aux séances de l’Institut, se montre assidu aux expositions et jouit de nombreuses amitiés. Dominique Vivant Denon meurt le vingt-sept avril 1825, à l'âge de soixante-dix-huit ans au huit quai Voltaire à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, dans la dixième division. Le peintre Antoine-Jean Gros et le géographe Edme François Jomard prononcent son éloge funèbre. En avril 1826 sa collection est vendue aux enchères. Son ampleur peut être évaluée en consultant la catalogue, qui comporte deux-cent-vingt-cinq pages. C’était un petit homme très laid, avecun menton en galoche et le front dégarni, débordant de vitalité, pétillant d’esprit. Son immense culture, le charme de sa conversation et ses manières affables, faisaient de lui un convive recherché et l’ornement des salons. Napoléon, qui avait découvert en Egypte son courage physique, ainsi que sa puissance de travail, se reposait sur son jugement artistique. Le Denon sut aussi se faire aimer des artistes de son temps qu’il aida de maintes façons, tout en se montrant exigeant surla qualité de leurs travaux. "La discrétion est ma vertu favorite, on lui doit bien des instants de bonheur." (Vivant Denon)
Bibliographie et références:
- Bernard Bailly, "Dominique Vivant Denon"
- Catherine Bonfils, "Dominique Vivant Denon"
- André Chastel, "L'art français, le temps de l'éloquence"
- Marie-Anne Dupuy-Vachey, "Les itinéraires de Vivant Denon"
- Albert de la Fizelière, "Œuvre originale de Vivant Denon"
- Claude Lougnot, "Vivant Denon, un roman"
- Jean Marchioni, "Vivant-Denon ou l'âme du Louvre"
- Judith Nowinski, "Baron Dominique Vivant Denon"
- Vicomte Révérend, "Armorial du Premier Empire"
- Ulric Richard-Desaix, "Molière du cabinet de Vivant Denon"
- Philippe Sollers, "Le Cavalier du Louvre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans la quête de compréhension et d'acceptation des diverses expressions de la sexualité humaine, le BDSM occupe une place à part, qui si elle a l'attrait du mystère a à souffrir aussi de bien des préjugés. Historiquement marginalisées et mal interprétées, les pratiques BDSM ont longtemps été bien mal considérées (dans tous les sens du terme). Pourtant, au-delà des apparences et des idées reçues, ces pratiques révèlent une complexité et une profondeur qui méritent d'être explorées et comprises dans leur intégralité.
Le BDSM, dans son essence, est un échange de pouvoir consensuel, où les participants négocient des dynamiques de domination et de soumission dans un cadre sécurisé et respectueux. Cette négociation repose sur une communication ouverte, le consentement éclairé et une confiance mutuelle, éléments fondamentaux pour une expérience satisfaisante et enrichissante pour toutes les parties impliquées. Contrairement aux perceptions courantes, le BDSM n'est pas uniquement axé sur la douleur ou la domination, mais sur l'exploration des limites physiques, émotionnelles et psychologiques, dans le but de renforcer les liens entre partenaires et de favoriser une plus grande intimité.
Cette exploration des limites et de la dynamique de pouvoir nécessite une compréhension approfondie des besoins, désirs, et limites de chacun. Elle demande également une capacité à naviguer dans ces espaces avec soin, éthique et responsabilité. C'est dans ce contexte que "L'art de dominer" de Dossie Easton prend toute son importance. L'ouvrage propose un cadre réfléchi et éclairé pour aborder les relations de pouvoir érotiques, en mettant en lumière les nuances et les complexités du BDSM. Il s'adresse à ceux qui sont curieux de cette pratique, ainsi qu'à ceux qui cherchent à approfondir leurs connaissances et à affiner leurs compétences dans l'art de la domination et de la soumission.
L'art de dominer" de Dossie Easton constitue une excellente approche. L'auteure ne se contente pas de tracer les contours d'une pratique ; elle plonge au cœur de la complexité et de la beauté inhérente aux relations de domination et de soumission, offrant aux lecteurs un guide à la fois philosophique et pratique.
Ce premier volet est destiné entièrement à à la domination (le second ouvrage "L'art de se soumettre" est lui, ça alors, dédié à la soumission) Le livre dépasse les stéréotypes et les simplifications excessives. Easton démystifie l'idée réductrice selon laquelle la domination serait synonyme de tyrannie ou la soumission de faiblesse. Au contraire, elle révèle comment ces rôles peuvent être source d'empowerment et de croissance personnelle, soulignant la distinction cruciale entre "prendre" le pouvoir et "se voir confier" le pouvoir dans un cadre de confiance et de respect mutuel.
Au fil des pages, "L'art de dominer" aborde avec clarté et profondeur les différents aspects qui constituent la base d'une relation BDSM saine : la communication, le consentement, la négociation des limites, et l'importance du debriefing après les sessions. Easton insiste sur le fait que ces éléments ne sont pas seulement des prérequis à une pratique sécuritaire du BDSM, mais qu'ils sont également fondamentaux pour renforcer la connexion émotionnelle et psychologique entre les partenaires.
L'ouvrage se distingue par son approche pédagogique, guidant les novices à travers les premiers pas dans l'univers du BDSM, tout en offrant aux adeptes plus expérimentés des réflexions et des techniques avancées pour enrichir leur pratique. Que ce soit à travers la discussion des jeux de rôle, des scénarios de domination et soumission, ou encore de l'importance des aftercare, "L'art de dominer" se révèle être une ressource précieuse, soulignant la diversité et la richesse des expériences que le BDSM peut offrir.
Enfin, l'auteure ne néglige pas les aspects éthiques et moraux inhérents au BDSM, confrontant les lecteurs aux questions de responsabilité, d'éthique du consentement et du respect des limites. Ce faisant, elle positionne "L'art de dominer" non seulement comme un guide pratique mais aussi comme une réflexion morale sur la nature du pouvoir, de l'amour et de la confiance dans les relations humaines.
Avec "L'art de dominer", Dossie Easton livre donc bien plus qu'un simple manuel ; elle offre une invitation à repenser la manière dont nous comprenons et engageons les relations de pouvoir dans un contexte érotique, en mettant en lumière le potentiel de croissance, de découverte et d'intimité qu'elles recèlent. C'est un ouvrage indispensable pour tous ceux qui aspirent à explorer les profondeurs de leurs désirs et à tisser des liens plus authentiques et épanouissants avec leurs partenaires.
Après une lecture approfondie, il est manifeste que cet ouvrage se démarque car il se fait véritable ressource pour quiconque s'intéresse à la dynamique de la domination et de la soumission dans le cadre du BDSM. À travers ses pages, Dossie Easton transcende la simple explication des pratiques BDSM pour toucher à l'essence même des relations humaines, enrichies par un échange de pouvoir consensuel et réfléchi.
L'auteur parvient à déconstruire les mythes et préjugés qui entourent souvent le BDSM, le présentant non pas comme un ensemble de pratiques marginales ou déviantes, mais comme une forme riche et variée d'expression relationnelle et érotique. Sa capacité à rendre ces concepts accessibles sans jamais simplifier à l'excès témoigne d'une réelle maîtrise du sujet.
Un aspect particulièrement appréciable de l'ouvrage est d'insister sur l'importance du consentement, de la communication et du respect mutuel. L'auteure souligne régulièrement par l'exemple que ces principes ne sont pas uniquement cruciaux pour la sécurité et le bien-être des participants, mais qu'ils constituent également le fondement d'une relation BDSM épanouissante. En mettant l'accent sur le consentement éclairé et la négociation des limites, l'auteure encourage une pratique du BDSM qui est non seulement sûre mais aussi profondément connectée aux besoins et désirs de chaque partenaire.
Le livre brille également par son approche inclusive, reconnaissant la diversité des expériences et des identités au sein de la communauté BDSM. L'auteure parvient à ne pas sombrer dans une vision monolithique de la domination ou de la soumission, mais explore plutôt la richesse et la variabilité des rôles, des pratiques et des désirs qui caractérisent la communauté. Cette approche permettra à bien des lecteurs de se retroiuver dans les mots de l'autrice, qu'ils soient novices curieux ou pratiquants expérimentés cherchant à approfondir leur compréhension.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Un article pour un concept, oui, mais quel concept !
Lecture orgasmique car avec un vibromasseur en marche.
Pour le plaisir féminin et le nôtre. Je trouve que les femmes qui ont eu le courage de participer à l'expérience sont remarquables et très dignes. Leur plaisir est communicatif.
Je vous invite à regarder la vidéo suivante (qui est en français) en entier, vous ne le regretterez pas !
https://vaginconnaisseur.com/portfolio/hysterical-literature/
Et les autres sur
https://www.hystericalliterature.com/sessions
De rien, avec plaisir.
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"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile. Voir le monde dans un grain de sable et le paradis dans une fleur sauvage, tenir l'infini dans le creux de sa main et l'éternité dans une heure. L'arbre qui fait verser aux uns des larmes de joie n'est aux yeux des autres qu'une chose verte qui se dresse en travers du chemin. Certains ne voient dans la nature que ridicule et difformité. D'autres, c'est à peine s'ils voient la nature. Mais aux yeux de l'homme d'imagination, la nature est l'imagination même. C’est avec les pierres de la loi qu’on a bâti les prisons, avec les briques de la religion, les bordels. Pour créer la moindre fleur, des siècles ont travaillé". Le temps a rendu justice à celui qui, longtemps considéré comme un fou, fut le grand poète, graveur et visionnaire que l’on sait, éternel enfant, éternel "primitif" que son ardeur imaginative, son lyrisme, sa violence condamnèrent à n’avoir de renommée que posthume. Autodidacte, William Blake (1757-1827) dénonce la raison tyrannique des philosophes, s’enflamme pour la révolution. Ses admirations sont aussi significatives que ses refus. Il préfigure quelques-unes des lignes de force du romantisme et goûte certains de ses grands intercesseurs, Swedenborg, Shakespeare, Dürer. Une vie intérieure puissante, une simplicité mystérieuse et désarmante guide son bras. Dans "Le Mariage du Ciel et de l’Enfer", il proclame alors l’unité humaine, attaque la prudence et le calcul au nom de l’épanouissement de l’être réconciliant désir, sagesse et raison. L’amour comme la haine étant nécessaires à la vie, c’est le choc des contraires qui provoque le surgissement de la force créatrice et la progression de l’être individuel. Il oppose ainsi la raison à la vision intuitive, à laquelle va sa préférence. "L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont. Lucifer radieux, ses rayons revêtent ainsi d’un éclat insolite les corps misérables et glorieux de l’homme et de la femme" (André Gide). Bien que considéré comme peintre, il a peint quelques tableaux à l'huile, préférant l'aquarelle et le dessin, voire la gravure et la lithographie, il s'est surtout consacré à la poésie. William Blake, peintre, poète, graveur, prophète est né en 1757 au-dessus d’une échoppe de bonnetier, à Londres. De toute son existence, il ne quitta guère sa ville. Implantée dans cette sphère étroite, sa vie fut, à première vue, banale, sans aventure, centrée sur son travail de graveur. Elle échappe pourtant dans une large mesure, écrit Georges Bataille, qui consacra à Blake une étude dans "La Littérature et le Mal", aux "limites communes de la vie". C’est que Blake, au-delà du cercle restreint où il se déplaçait, de son occupation absorbante, des soucis d’une vie quotidienne difficile, voyait bien d’autres scènes et d’autres mondes.
"Celui qui veut conquérir la joie, malgré lui, la brisera. Mais celui qui, quand elle passe, sait doucement l'embrasser pourra toute sa vie en profiter". Sur la réalité prosaïque de l’univers extérieur, il donna la préférence à son pouvoir de vision, opposé à la simple vue, qu’il appelle alors "génie poétique" ou "génie prophétique", "imagination", ou par d’autres termes encore. L’imagination lui représentait un monde plus précis, plus vivant et plus vrai que celui qui nous est livré par le regard. Mais, insistait-il, un tel pouvoir ne lui était pas réservé. Chaque homme à l’origine le possède. "De même que tous les hommes sont semblables par la forme extérieure, de même, ils sont semblables par le génie poétique". Opprimés par la vie, lancés dans des poursuites sans intérêt, argent, pouvoir, paraître, ayant de ce fait perdu leur état de disponibilité, la plupart oublient le don qu’ils possédaient enfants, le sentiment d’éternité qui lui est lié. Cette capacité, il en fit très tôt l’expérience. Dieu d’abord, qui lui apparaît à la fenêtre, puis un arbre chargé d’anges et, un jour, parmi les ramasseurs de foin, des anges, encore, visions inspirées par la Bible. Sur la fin de sa vie, le soleil, bien différent de la pièce d’une guinée que verrait un avare, mais disque resplendissant d’esprits qui chantent en chœur "saint, saint, saint". Ces images se sont imprimées dans son imagination avec une si grande intensité que la vision s’est produite, projetée devant lui, la différence entre monde extérieur et intérieur effacée. Il ne voyait pas, comme il l’a écrit, "par ses yeux", mais "à travers". Et ce qui lui apparaît à travers, au-delà du monde sensible dont le témoignage lui sembla toujours douteux, à tout le moins insuffisant, c’est la réalité spirituelle, telle que la représente l’Imagination. Ainsi, cette "double vision" lui révélera non pas l’oiseau qui fend l’air, spectacle que nous montre l’organe œil, mais l’immensité que traduit son vol. "Ne comprends-tu pas que le moindre oiseau qui fend l’air est un monde de délices fermé par tes cinq sens ?" Dans le vol de l’oiseau, c’est l’illimité qui nous est donné, et la joie que procure une telle liberté. Pourvu que nous sachions "voir", c’est-à-dire que nous vivions par l’imagination cette expérience, éprouvant en nous-même la sensation de l’envol et de l’espace, l’oiseau qui fend l’air nous porte dans une tout autre région de l’être que celle qui est définie et bornée par les sens. Le vol de l’oiseau nous dévoile l’infini dont nous sommes faits. William Blake était un pur poète.
"Le chemin de l'excès mène au palais de la sagesse. Il importe peu qu'un homme prenne la bonne route ou la mauvaise, pourvu seulement qu'il la suive avec sincérité et dévotion, jusqu'à sa fin, car toute route le conduira à son but. Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est faible assez pour être réprimé". Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme pour ce qu’elle est infinie". Mais nous sommes enfermés en nous-mêmes, à tel point que nous ne percevons plus que par les "fissures étroites de la caverne", écrit Blake se souvenant de sa lecture de Platon. De notre époque il avait tout prévu et de la sienne tout compris. Il ne fut pas entendu de ses contemporains qui, mis à part quelques esprits amis, l’ignorèrent. Il fut même jugé fou en raison de ses visions et parce qu’il s’entretenait avec les esprits, il ne s’en cachait pas, tout au contraire. Il vécut pauvre et incompris, sans pourtant jamais renoncer à sa vision, à sa mission, à laquelle il consacra l’essentiel de son art, de sa vie. Newton, Bacon, Locke étaient ses bêtes noires, ses ennemis déclarés et, selon lui, ceux du genre humain, même si dans ses écrits tardifs, à la fin de Jérusalem, ils bénéficient de la réconciliation universelle, la science venant se ranger aux côtés de la poésie dans l’harmonie des contraires. Newton, que représente une saisissante gravure de Blake, assis dans les eaux de la matière, mesure l’univers à l’aide d’un compas. C’est le monde de la "vision simple", expliqué, mesuré, mis en ordre, monde géométrique fait de particules de matière dure et solide, alors que Blake les voit brillantes comme des "joyaux de lumière". Celui de l’économie moderne et des "sombres moulins sataniques" qui broient et écrasent l’homme, celui d’hier comme d’aujourd’hui. Froideur rationnelle de la science divorcée de l’imagination, le système qui comptabilise et uniformise, c’est la technologie nouvelle et la production industrielle exclusivement occupée du nombre et de la masse. Non que Blake ait détesté les découvertes de la science dont il a donné de poétiques descriptions. C’est à ses prémisses qu’il s’attaque, à la prédominance donnée à la raison, domination qui implique l’exclusion de tout un ensemble de savoirs traditionnels considérés comme inadéquats par l’esprit rationnel. Newton est selon Blake l’annonciateur du matérialisme moderne, cette philosophie qui consiste à placer toute réalité non dans l’esprit, mais dans la matière, et que Blake avait donc en horreur. C’était là, a-t-il dit, la maladie la plus grave de l’âge moderne, la cause de notre absence de vision et celle de la mort intérieure de nos sociétés.
"Si les portes de la perception étaient purifiées, toutes les choses apparaîtraient à l'homme telles qu'elles sont, infinies. Car l'homme s'est enfermé, jusqu'à voir toutes choses au travers des étroites fentes de sa caverne". La philosophie matérialiste que combattait déjà Blake n’a fait depuis lors que croître et s’imposer. En 1945, dans un livre intitulé "Le règne de la quantité et les signes des temps", René Guénon écrivait: "Parmi les traits caractéristiques de la mentalité moderne, nous prendrons ici tout d’abord la tendance à tout réduire au seul point de vue quantitatif, tendance si marquée dans les conceptions “scientifiques” de ces derniers siècles qu’on pourrait presque définir notre époque comme étant essentiellement et avant tout “le règne de la quantité”. Mais, plus précisément, Blake s’attaque à ce qui va devenir le mode de fonctionnement principal du monde moderne, "le système", dont il eut à souffrir directement dans son métier et qui repose sur les lois de la marchandisation. C’est la conversion de l’art en argent qu’il accuse. "Partout où on a en vue l’argent, on ne peut justifier l’art, mais seulement la guerre", son enrôlement au service du profit, son évaluation, ainsi que celle de l’homme, en termes de chiffres et de la quantité. Dans son " Adresse publique", une suite de notes écrites après l’échec de l’exposition qu’il avait montée autour de ses propres œuvres et la publication, en 1809, du Catalogue descriptif, il dénonce: la soumission des esprits à l’air du temps, à l’opinion ambiante, aux modes et à tous leurs diktats. Esclavage qui implique alors le renoncement à penser par soi-même, dans la solitude, à l’abri du conformisme général. À son habitude, prenant de la hauteur, dépassant ce moment de l’Histoire, il élargit son propos. Il décèle une tendance à l’uniformisation, le "commerce" nécessitant pour plus d’efficacité la production massive des mêmes biens, et donc alors, bientôt, une forme d’enrégimentement des esprits formés à ce mode de fonctionnement, par la masse. "Le commerce ne peut supporter le mérite individuel. Son estomac insatiable doit être nourri par ce que tous peuvent faire aussi bien. William Blake, dans ses positions était avant-gardiste.
"Sans aucunes contraintes, il n'est pas de progrès. Attraction et répulsion, raison et énergie, amour et haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme. Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé". La crainte de Blake étant que ceux-là seuls qui savent faire la même chose, et pensent de la même façon, se prêtant aux lois du marché, aient le droit d’exister dans une société uniformisée, parce qu’ils sont des rouages utiles à la machine à produire, tandis que les autres, ceux qui ne sont pas conformes, qui pensent et créent par eux-mêmes, restent en marge de ce vaste mécanisme, ignorés, laissés pour compte. Pour Blake, soucieux au plus haut point de l’intégrité de l’homme, la division des tâches, quand la conception est séparée de l’exécution et que le travail devient purement machinal, était inacceptable. "Une machine n’est pas un homme ni une œuvre d’art, elle est destructrice de l’humanité et de l’art". Une machine, c’est-à-dire l’instrument qui exécute, ou l’ouvrier réduit à accomplir les mêmes gestes, auquel on a ainsi dénié la faculté de penser. Autrement dit, cesser de croire dans le pouvoir de l’esprit revient à se soumettre sans plus de résistance aux lois de l’économie. Celles-là détruisent l’art véritable, ou encore "l’homme véritable", la figure de l’artiste-poète-créateur étant au centre de son œuvre. Au nom de l’argent, elles assassinent la part vivante de lui-même, le transformant ainsi en une "ombre", un "spectre", selon ses propres termes. Épris de la Révolution, il en suivit l’éclosion avec espoir, puis, venue la Terreur, avec désillusion. Bientôt, il cessa de croire dans la politique. "Je suis vraiment attristé de voir mes contemporains se soucier de politique. Si les hommes politiques étaient sages, le plus arbitraire des princes ne pourraient leur faire de mal. S’ils n’ont pas cette sagesse, le plus libre des gouvernements ne peut être qu’une tyrannie. Homme de gauche, il le resta toute sa vie, en révolte contre l’ordre établi, antimonarchiste, anticlérical, pacifiste, défiant l’autorité, ses institutions et ses lois. Pour prophétique que soit sa poésie, elle présente, mêlée au message religieux, une suite de références aux événements de l’époque comme un énoncé de ses espoirs et déceptions. "Dans la vie, sois toujours prêt à dire ton opinion, et le lâche t'évitera".
"L'homme croit voir le monde à travers deux yeux, deux petites ouvertures étroites, et les choses lui apparaissent dès lors limitées et à distance. En réalité, nous ne voyons pas le monde à partir de petites ouvertures, deux petites fissures mais à partir de l'espace infini. Quand on s'éveille à cette vision sans voyant, alors les choses sont unes avec l'infini, deviennent elles-mêmes l'infini". Est-ce à dire que la liberté que revendique Blake et la confiance en l’homme dont elle témoigne autorisent la libération des instincts, tels qu’ils sont liés à "nos corps mortels végétatifs" ? Il n’en est rien. "L’Homme n’a pas de corps distinct de son âme, car ce qu’on appelle corps est une partie de l’âme perçue par les cinq sens. Toute jouissance est d’ordre spirituel. Blake a constaté l’insuffisance de son évangile libertaire, il n’y renonce pas mais chemine au-delà. On ne trouve pas de contradictions avec ses premiers textes. Mais on y découvre un point de plus: le pardon, le pardon absolu, inconditionnel, profond, lié à l’amour. Au bout de grands travaux sur lui-même, assouplissant sa vision pour y faire entrer la promesse d’un salut universel, il se reconvertit au christianisme. Jésus ne meurt pas sur la croix mais il y abandonne ce qui attache l’homme au monde, la sujétion à des lois restrictives et punitives, la soumission au monde sensible qui n’est alors qu’un reflet trompeur, l’attachement au "moi", au faux moi enclos en lui-même, avec son maladif appétit de puissance,"the satanic selfhood". Dans cette dépossession de soi se réalise la plénitude. Rouvrir les fontaines de lavie, rendre l’homme à lui-même et à la joie qui est en lui, telle est la mission du poète. La poésie, qui "nie et détruit la limite des choses, a seule la vertu de nous rendre à son absence de limites", écrit Georges Bataille. C’est par la poésie que Blake entendait délivrer l’homme de la geôle où il est enclos, lui restituant la vision double, c’est-à-dire le pouvoir dont il dispose, qui est de percevoir en lui-même l'essence de la vie.
"La prudence est une riche et laide vieille fille à qui l'incapacité fait la cour. Autrefois, les poètes de l'antiquité peuplaient le monde sensible de dieux et de génies, auxquels ils donnaient les noms, et qu'ils revêtaient des attributs, des bois, des ruisseaux, des montagnes, des lacs, des peuples, des cités, et de quoi que ce soit que leurs nombreux sens élargis pussent atteindre". Blake lui-même sacrifia ainsi ambition, argent, reconnaissance à sa conception de la poésie et du divin, qu’il voulut mettre au service de tous. Ce fut sa vertu, écrit Bataille, de dépouiller la figure individuelle de la religion comme de la poésie et de leur "rendre cette clarté où la religion a la liberté de la poésie, la poésie le pouvoir souverain de la religion". Livré à un matérialisme écrasant, passif, emprisonné, l’homme, écrit W.B. Yeats, que Blake inspira, "cogna à la porte". Il y cogne toujours. Mais Blake ne prône aucune liste de vertus, nulle recette, nulle règle de conduite. Il se contente de dénoncer le faux et d’exalter le vrai, qui loge dans l’esprit poétique. Dans cette vie, à ce stade de l’Histoire, l’esprit nous parle uniquement dans les révélations de la poésie. Elle seule est capable de dévoiler à l’homme la réalité de ses enfers et de ses ciels. La nouvelle "bonne nouvelle" est que la joie est en nous, et qu’elle n’est pas une question de circonstances mais de vision. "La joie que nous avons en vue ne tire sa dépendance d’aucun objet extérieur, elle arrache l’homme aux contingences, le hisse au-dessus de lui-même et ouvre devant lui la voie qui mène à la vraie vie". La vision poétique, consistant à percevoir le vivant, possède le pouvoir de nous conduire hors de nos enfers vers le ciel que des moments privilégiés nous ont fait entrevoir. "L’Enfer est ouvert au Ciel". En même temps, il fait figurer dans plusieurs expositions de l'Académie royale des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publie en 1790 "The Marriage of Heaven and Hell", satire du "Heaven and Hell" de Swedenborg. Ses quarante dessins gravés par Luigi Schiavonetti pour une édition du poème "The Grave" (1808) de Blair sont très admirés,de même que sa grande estampe, le "Pèlerinage de Canterbury" (1809). Sa mort, le douze août 1827, à l'âge de soixante-neuf ans, interrompt l’illustration de "The divine comedy" (1825-1827) de Dante. Il est enterré, en compagnie de sa femme, au cimetière de Bunhill Fields, dans la banlieue Nord de Londres.
Bibliographie et sources:
- Gerald Eades Bentley, "William Blake"
- John Johnson, "Memoirs of the Life of William Blake"
- Hervé Le Tellier, "William Blake poesy"
- Peter Ackroyd, "Life of William Blake"
- Pierre Boutang, "William Blake: manichéen et visionnaire"
- Armand Himy, "William Blake, peintre et poète"
- Christine Jordis, "Vision prophétique de William Blake"
- John Yau, The wild children of William Blake"
- François Piquet, "Blake et le sacré"
- Kathleen Raine, "Imagination chez William Blake"
- David Worrall, "William Blake et ses mécènes"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je ne sais pas si c’est un questionnement, un débat ou juste ma perception des choses que je met là mais après une conversation avec une certaine personne je vous pose ces réflexions ici.
Notre conversation nous à emmener sur les sujets tels que l’emprise dans une relation D/s, le « pouvoir » que détenais le ou la soumise, les limites et la sexualisation dans certaines pratiques plus que d’autres.
Je m’explique :
Pour moi, il y a déjà la base à savoir qu’une relation D/s est consensuelle.
C’est un accord entre deux parties dans laquelle l’une des partie cède le contrôle à l’autre.
C’est une relation consensuelle ET hiérarchisé sur la base d’accord écrit ou verbaux passé entre deux personnes.
Sans accords de l’un ou de l’autre : pas de pratique.
L'interrogation qui viens naturellement après ça est tout simplement « Puisque c’est généralement le/la soumise qui pose les limites, au final, n’es ce pas elle/lui qui détiens tout le pouvoir dans cette relation ? »
Et là, comme j’ai répondu lors de notre échange, c’est une question délicate. Certains vont crier au souminateur(trice) si je répond oui.
Mais franchement, pour moi, c’est bien le cas. Et je n’ai pas l’impression de dominer quand je dit « non » ou « stop » à un Dominant.
C’est parce que je suis consentante que l’échange de « jeu » est possible. Sans cela, c’est une agression, point.
Et le pire des affronts ce sont les « dominants » (et je ne mettrais pas de majuscule dans ce cas là!), qui, sous couvert du « bien-être » et de « l’éducation » de leurs soumis(e) vont faire fît de ces limites !
En tant que Dominant, vous avez la responsabilité du bien être physique et mentale de votre soumise (que se soit en session ou autre : 24/7) !
C’est pour ça que ce type de relation n’est pour moi, vraiment mais vraiment pas à prendre à la légère !
C’est un engagement personnel envers quelqu’un, où la limite entre relation saine et emprise destructrice peut être ultra fine et qu’il se faille d’un rien pour passer dans quelque chose de malsain.
Évidemment, il faut être en accord avec sois même, être le plus équilibré possible mentalement. Savoir ces faiblesses et, en fin de compte, simplement : se connaître.
J’ai remarqué que les gens avaient peur de se retrouver/confronter face à eux même… Mais sans ce travail là comment pouvez vous mettre le moindre curseur « d’acceptable ou non » sur quoi que se sois dans votre vie ?
Dans le BDSM cela se traduit par « es se que se que je vie est en accord avec mes principes ? Cela me porte t-il préjudice mentalement, physiquement ou émotionnellement ?
Dans ma vision d’une bonne relation D/s, le Dominant est là pour « révéler » le/la soumise. Pour l’amener à se découvrir, à faire confiance et à céder le contrôle au Dominant (n’es ce pas ça qui vous fait vibrer ? Le pouvoir et le contrôle que vous exercer sur votre soumis(e) ?)
Ce qui me fait peur c’est certains postes (et je ne citerais personne) que je peut lire où le/la sub est du « côté obscure de la force ». Il/elle c’est perdue, annihilé par cette relation qui est devenue écrasante que son/sa Dom n’a pas su gérer.
C’est ça le secret : donner sans s’oublier. Céder sans que l’on devienne une coquille vide, avide de la remplir avec tout ce que l’autre donne.
Parce que quand on est plus capable de remplir sa coupe (émotionnel, d’égo etc..) sois même on deviens dépendant.
Et aucune drogue n’est jamais bonne à court ou long terme.
La suite plus tard !
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"Quand j’exécute mes dessins "Variations", le chemin que fait mon crayon sur la feuille de papier a, en partie, quelque chose d’analogue au geste de l’homme qui cherchait, à tâtons, son chemin dans l’obscurité. Je veux dire que ma route n’a rien de prévu: je suis conduit, je ne conduis pas". Henri Matisse (1869-1954) est l’un des rares artistes qui figurent en bonne place dans les livres d’histoire de l’art, mais qui se soustrait, avec une élégance tranquille, à toutes les tentatives de classification. Dès le début du XXème siècle, il commence à affirmer un style aussi personnel que reconnaissable, et jusqu’à sa mort il côtoie, sans jamais se laisser imposer les préoccupations du moment, les courants, les écoles et les idéologies dogmatiques qui ont accompagné la création artistique depuis la fin du XIXème siècle. Alors que les uns s’affirment avec la violence de l’expression, d’autres avec la violence du discours, d’autres par celle de la provocation, il peint on peut presque dire dans son coin, alors qu’il est déjà connu et célébré. Dès sa jeunesse, Henri Matisse fait preuve d'audace et de persévérance. Né au Cateau-Cambrésis dans le Nord en décembre 1869, destiné à devenir clerc de notaire, c'est au cours d'une longue convalescence qu'il commence à peindre et qu'il découvre sa passion: "Pour moi, c'était le paradis trouvé dans lequel j'étais libre, seul, tranquille, confiant tandis que j'étais toujours un peu anxieux, ennuyé et inquiet dans les différentes choses qu'on me faisait faire". Malgré l'objection de son père, il part à Paris pour s'inscrire à l'Académie Julian et dans l'espoir d'intégrer l'école des beaux-arts. Son échec au concours d'entrée ne le fera pas renoncer et l'incitera à trouver d'autres chemins de traverse, vers sa destinée, celle d'être alors l'un des artistes les plus importants du XXème siècle. Admis officieusement dans l'atelier de Gustave Moreau, il s'inscrit également aux cours du soir des Arts Déco où il fréquente Albert Marquet avec lequel il capturera les scènes urbaines de la capitale, les fiacres et les passants. Le dessin lui a permis d'expérimenter et de s'émanciper de ses pairs, à l'image de ce que Matisse seratoute sa vie durant, un homme pugnace et optimiste, faisant fi des échecs et des aléas. Ses débuts témoignent d'une capacité iconoclaste à casser les codes d'une formation somme toutes assez traditionnelle, ce que Gustave Moreau décèlera en lui affirmant: "Vous allez simplifier la peinture". Sa quête de simplification, tant esthétique que philosophique, est avant tout une recherche d'universalisme auquel il accèdera à la fin de sa vie avec la Chapelle de Vence: "Cette chapelle est pour moi l'aboutissement de toute une vie de travail pour lequel j'ai été choisi par le destin sur la fin de ma route, que je continue selon mes recherches, la chapelle me donnant l'occasion de toutes les fixer en les réunissant".
"L’exactitude n’est pas la vérité. Un centimètre carré de bleu n'est pas aussi bleu qu'un mètre carré du même bleu". En 1898, deux voyages seront fondamentaux pour la suite de son cheminement artistique: Londres où il se délecte des œuvres de William Turner puis Toulouse et la Corse où il découvre la lumière du Sud. Après un bref retour dans le Nord, c'est au début du siècle suivant que son art va connaître un véritable tournant. Sa pratique de l'aquarelle sur le motif et sa rencontre avec Paul Signac en 1904 lui permettront de s'affranchir de l'usage traditionnel de la couleur pour aboutir à l'invention du Fauvisme lors de l'été 1905 passé à Collioure avec André Derain. En 1906, il achète son premier masque africain et fait découvrir cet art à Picasso. La même année, il se rend en Algérie où l'expérience du désert le bouleverse et lui donne "une envie de peindre à tout déchirer". Ainsi, tout à la fois porté par ses inventions colorées et ses récentes inspirations, il s'engage dans une intense période créatrice avec la commande des deux panneaux décoratifs pour le collectionneur russe Chtchoukine, "La Danse et La Musique" en 1910. La magistrale série des intérieurs symphoniques, notamment "L'Intérieur aux aubergines" de 1911, sera l'apogée de cette décennie aucours de laquelle il découvrira également l'art musulman et l'Espagne. Prompt à poursuivre son ouverture au monde, les séjours au Maroc en 1912 et 1913 parachèvent son irrésistible attrait pour l'Orient. Au fur et à mesure de ses voyages, Matisse se constitue une collection d'objets, meubles et tissus qu'il intégrera dans ses œuvres: "L'objet est un acteur: un bon acteur peut jouer dans dix pièces différentes, un objet peut jouer dans dix tableaux différents, un rôle différent". Ce métissage des sources, enrichi au fil des voyages, nourrit sa réflexion plastique et l'iconographie de ses œuvres. Abordant les notions de décoratif, Matisse s'éloigne de toute exactitude, qui n'est pas la vérité assène-t-il, et cherche la synthèse de la forme au plus juste de son émotion. En 1916, Matisse réalise deux œuvres majeures de très grandes dimensions: "Les Marocains" et "Femmes à la Rivière" et passera alors les dures années de guerre entre Issy-Les-Moulineaux et Paris. Les résultats de ses recherches lui donnent le vertige et le poussent à se rendre à Nice fin octobre 1917 pour s'y installer définitivement au début des années 1920. En quittant l'atelier d'Issy-les-Moulineaux, il s'invente à Nice un univers dédié à ce qui deviendra son obsession pendant une dizaine d'années: les "Odalisques" où les modèles se prêtent au jeu de l'accessoirisation. De sa région natale, Matisse se souvient des tissus flamboyants pour créer des intérieurs avec une abondance de matières et de motifs. Grisé par les variations infinies de son sujet, il va accumuler alors les scènes d'intérieur, peignant, sculptant des jeunes femmes nues ou qu'il habille de vêtements rapportés du Maroc. En mars 1920, il réalise pour Diaghilev les décors et les costumes du ballet "Le Chant du rossignol", première expérience décorative hors de la surface plane du tableau. Sa carrière est alors lancée, il est enfin reconnu.
"Cependant, je crois qu’on peut juger de la vitalité et de la puissance d’un artiste, lorsque impressionné directement par le spectacle de la nature, il est capable d’organiser ses sensations et même de revenir à plusieurs fois et à des jours différents dans un même état d’esprit, de les continuer. Un tel pouvoir implique un homme assez maître de lui pour s’imposer cette discipline". À la fin des années 1920, toujours plus exigeant envers lui-même et désirant une nouvelle fois se renouveler, il part alors pour Tahiti en 1930, à la découverte d'un autre espace et d'une autre lumière. Dans un premier temps, ce n'est pas la destination en elle-même qui le bouleverse mais la traversée de l'Atlantique en bateau du Havre à New York puis celle des États-Unis en voiture et en train, d'Est en Ouest, pour rejoindre San Francisco et y embarquer vers Tahiti. Ce périple métamorphose radicalement sa perception de l'espace, lui fait prendre conscience d'une autre échelle, de la possibilité d'une autre vision. "Immense, si j'avais vingt ans, c'est ici que je viendrais travailler". La ville de New York le fascine totalement, comme une confirmation de ses nouvelles recherches linéaires entreprises peu avant son départ. "Si je n'avais pas l'habitude de suivre mes décisions jusqu'au bout, je n'irais pas plus loin que New York, tellement je trouve qu'ici c'est un nouveau monde. C'est grand et majestueux comme la mer, et en plus on sent l'effort humain". Arrivé à l’âge de prendre conseil auprès de sa propre jeunesse, ainsi qu’il le confiera à André Masson, Matisse radicalise son fauvisme décoratif. Celui-ci, tel qu’il le pense et le met en œuvre depuis 1905, vise non point à sortir de la peinture mais à la faire sortir d’elle-même afin qu’elle excède le monde clos du tableau et qu’elle s’ouvre sur le dehors de l’expérience commune. Ce projet gardait toutefois quelque chose d’abstrait et d’inaccompli faute de rompre avec le cadre du tableau de chevalet. C’est ce pas qu’il franchit avec "La Danse" pour la fondation Barnes à Merion (Pennsylvanie). Dans le vaste local à un étage qui lui servait d’atelier et où il achevait sa composition, Matisse exposa à Dorothy Dudley, venue l’interviewer en prévision d’un article au titre percutant: "Le Peintre dans un monde mécanique", comment le problème s’était posé à lui. En suivant sa transcription: un "mur à décorer tel qu’il se dresse, trois portes fenêtres de six mètres de haut, à travers lesquelles, on ne voit que la pelouse, rien que du vert et peut-être des fleurs et des buissons. On ne voit pas le ciel. Au-dessus de ces portes fenêtres, trois espaces enforme d’ogives montant jusqu’au plafond, en sorte que la peinture sera influencée par la triple ombre des voûtes".
"Souvenez-vous qu’une ligne ne peut pas exister seule. Elle amène toujours une compagne. L’espace a l’étendue de mon imagination". D’une manière générale, la sobriété des formes, courbes pour les figures, rectilignes pour les bandes, de même que le petit nombre des couleurs toutes appliquées en grands aplats, sont en consonance avec les lignes architecturales et les plans des murs. Les combinaisons chromatiques des bandes et leurs obliques s’accordent avec le jeu des danseuses. Les parties à la fois roses et bleues, aux pentes plus dynamiques, correspondent aux trois couples engagés dans un corps à corps, tandis que les deux bandes noires, dans lesquelles retombent les pendentifs, rétrécissent quelque peu vers le bas. Elles sont donc plus statiques et correspondent aux deux nymphes assises au sol. Le rythme interne au triple panneau n’a rien d’autonome, car les bandes colorées sont doublement articulables avec le rythme des danseuses et avec celui des portes fenêtres, des deux entreportes et des pendentifs des voûtes. Le bleu, le noir et le rose, pas plus que le gris des corps, ne tiennent leur pouvoir expressif d’une transposition d’unpaysage ou d’un spectacle de danse, ils le tiennent de la lumière, qui allait poser à Matisse un redoutable problème. Le bleu et le rose, de valeur moyenne, contrastent, d’une part, avec la forte lumière des portes fenêtres et, de l’autre,avec le noir. Ce double contraste chromatique compense par son intensité la prégnance figurative inhérente à des silhouettes humaines et la couleur grise, "entre le noir et le blanc, comme les murs de la salle". La "maison" dont il s’agit, "bloc de sensations" non-subjectif, existant en soi et excédant tout vécu, s’entend tout d’abord de "l’armature" picturale dont se soutient une composition. Dans le contexte de "La Danse" de Matisse, on se doit de lui donner une portée proprement architecturale. "Ce qui définit la maison, ce sont les pans, c’est-à-dire les morceaux de plans diversement orientés qui donnent à la chair son armature. La maison même est la jonction finie des plans colorés". L’aplat gris des danseuses leur ôte leur corporéité organique pour les associer ainsi aux plans colorés des bandes murales dont "la puissante vie non organique" conjugue ainsi la tension et le tranchant de leurs surfaces à la souple arabesque qui enchaîne les corps tout en courbes. La sensation ne doit pas s’entendre comme un vécu ou une impression purement subjective car elle "est directement en prise sur une puissance vitale qui déborde tous les domaines et les traverse. Cette puissance, c’est le rythme, plus profond que la vision, que l’audition. Et ce rythme parcourt un tableau comme il parcourt une musique, sur laquelle la danse peut alors se produire en harmonie.
"Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. Il est vrai que le soir est magnifique. Avant le coucher flamboyant du soleil, le ciel est blond comme du miel. Puis il blêmît avec une douceur infinie". "La Danse" fait prendre conscience à Matisse de la nécessité d’un dépassement plus radical de l’organicité: "Dans la peinture architecturale, qui est le cas de Merion, l’élément humain me paraît devoir être tempéré, sinon exclu". Car "cette peinture associe à la sévérité d’un volume de pierre. De plus, l’esprit du spectateur ne peut être arrêté par ce caractère humain avec lequel il s’identifierait et qui le séparerait en l’immobilisant de la grande association harmonieuse, vivante et mouvementée de l’architecture et de la peinture". Matisse reproche précisément à Raphaël et à Michel-Ange d’avoir, dans leurs compositions murales,"alourdi leurs murs par l’expression de cet humain, qui nous sépare constamment de l’ensemble". Par ce glissement, le langage de Matisse passe significativement de la question de l’humanité des figures à celle du spectateur. La mise à l’écart, non de l’homme, mais de la forme organique de l’humanité est la condition d’une "hétérogenèse" à la fois de la figure-signe dans le tableau et du spectateur du tableau. La peinture murale ne se détourne de l’individualité subjective que pour constituer un autre sujet accordé à un ordre ou à un rythme supra-individuel mettant en jeu le milieu où cette peinture s’établit. Le peintre épingle sur le mur des surfaces de papier peintes en aplats de gouache aux couleurs choisies dans une gamme réduite, puis découpées en fonction du dessin qu’il y trace. Déchargée de tout jeu de main, la couleur sera uniformément passée au rouleau par un peintre en bâtiment. Cette méthode mécanique sera ensuite relayée par le dispositif machinique hautement complexe, à l’image d’une combinatoire ou d’un jeu de construction plutôt que d’une palette, imaginé par Matisse pendant ces trois ans où il va déplacer constamment onze aplats de couleurs un peu "comme on déplace les jetons pendant une partie dans le jeu de dames", jusqu’à trouver un "arrangement" très satisfaisant, pour le metteur en scène qu’il est devenu. Tel Michel-Ange et la chapelle Sixtine.
"Vous voulez faire de la peinture ? Avant tout il vous faut vous couper la langue, parce que votre décision vous enlève le droit de vous exprimer autrement qu'avec vos pinceaux". C’était "un étrange spectacle", selon le témoignage d’une visiteuse admise dans le garage-atelier: "Un mur tout entier était occupé par la maquette en grandeur réelle, alors très ingénieusement composée de bouts de papiers colorés. Ces derniers étaient épinglés au mur et pouvaient être ainsi déplacés comme les pièces d’un puzzle gigantesque. Des piles de papiers colorés étaient posées par terre. Matisse, armé d’un fusain fixé à l’extrémité d’un long bâton, allait et venait sans cesse devant la maquette pour tracer alors les contours qu’il voulait modifier, une jeune femme s’approchait, grimpait sur une échelle et retouchait les papiers colorés. L’inorganicité libérée de la gravitation permet au corps de ne faire plus qu’un avec la surface d’une manière qui extrait radicalement cette peinture murale de tout rapport avec le tableau. En s’affranchissant de la référence à l’espace du spectateur, la nouvelle peinture murale se libère et libère le spectateur de la relation de vis-à-vis. Il n’y a aucun sens à demander sous quel angle de vue "La Danse" est créée. Si Matisse n’invente pas la composition-signe-décorative, parce qu’elle est, dans une certaine mesure, familière aux arts traditionnels, le fait est qu’elle ne fonctionne plus en référence à une transcendance divine ou/et humaine qu’il s’agit d’honorer. En son mode architectural, elle fonctionne dans une pure et totale immanence au mur de ce qu’on nommera un habitat. L'art pictural devient une philosophie. En 1924, Matisse se consacre à la sculpture et réalise "Grand nu assis", qui est exemplaire de son style, à la fois en arabesques et en angles. Il pratique la sculpture depuis qu'il a été l'élève d'Antoine Bourdelle, dont Matisse conserve le goût pour les grandes stylisations, comme on peut le voir ainsi dans la grande série des "Nu de dos", séries de plâtres monumentaux qu'il réalise entre 1909 et 1930. En 1939, Matisse se sépare de sa femme. Après un court voyage en Espagne, il revient à Nice où il peint "La Blouse roumaine". En 1940, il rencontre P. Bonnard au Cannet. Le marchand Paul Rosenberg renouvelle son contrat avec Matisse. Le peintre part le retrouver à Floirac, avec Lydia Délectorskaya,qui était son assistante et modèle depuis 1935. En 1941, atteint d'un cancer du côlon, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. Il retourne à Nice où cette fois il s'installe à l'hôtel Regina à Nice, alité. Il conserve de son opération le port d'un corset de fer, qui empêche la station debout plus d'une heure.
"Tout est neuf, tout est frais comme si le monde venait de naître. Une fleur, une feuille, un caillou, tout brille, tout chatoie, tout est lustré, verni, vous ne pouvez vous imaginer comme c’est beau ! Je me dis quelquefois que nous profanons la vie. À force de voir les choses, nous ne les regardons plus". Il dessine alors au crayon et au fusain, les dessins sont exposés chez Louis Carré en novembre. S'il ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier. Son infirmière, Monique Bourgeois, accepte d'être son modèle. Il commence à utiliser la technique des gouaches découpées et commence la série "Jazz". Il s'installe à Vence et renoue une amitié épistolaire assidue avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu à l'atelier de Gustave Moreau. En 1942, Aragon fait de Matisse le symbole artistique "d'une manifestation de résistance à l'envahisseur barbare", celui de la vraie France contre l'Allemagne nazie dans l'Art français. En avril 1944, sa femme et sa fille sont arrêtées par la Gestapo, pour faits de Résistance. Amélie Matisse est condamnée à six mois de prison. Elle sera libérée en septembre 1944, tandis que Marguerite Matisse, la fille du peintre, est torturée et défigurée. Marguerite est prise en charge par la Croix-Rouge, qui la cache au sein de la famille Bruno à Giromagny près de Belfort. Elle est libérée en octobre 1944. Matisse la revoit en janvier et février 1945. Sous le coup d'une émotion intense, Henri Matisse dessine de nombreux portraits de sa fille, dont le dernier de la série montre alors un visage enfin apaisé. Jean Matisse, son fils, sculpteur, appartient lui à un réseau de résistance actif. Alité, handicapé, mais vivant, Matisse ne peut plus peindre ou pratiquer des techniques qui demandent des diluants. Il invente alors la technique des papiers découpés, qu'il peut, dans son lit, couper avec des ciseaux, papiers que ses assistants placent et collent aux endroits souhaités par l'artiste. Il commence à travailler, à partir de 1949, au décor de la chapelle du Rosaire de Vence, à la demande de son infirmière-assistante. L'artiste Jean Vincent de Crozals lui sert de modèle pour ses dessins du Christ. À quatre-vingt-un ans, Henri Matisse représente la France à la vingt-cinquième Biennale de Venise. Installé dans une chambre-atelier à l'hôtel Regina de Nice, il réalise sa dernière œuvre, "La Tristesse du roi", une gouache découpée aujourd'hui au musée d'Art moderne du Centre Pompidou. En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale. Henri Matisse meurt le trois novembre 1954 à Nice, après avoir dessiné la veille une dernière fois le portrait de Lydia Délectorskaya, que Matisse disait connaître par cœur, il conclut d'un:"Ça ira !", expression valant comme ses dernières paroles. Matisse est enterré dans cette ville, au cimetière de Cimiez. Jusqu'à sa mort, il fit preuve d'audace et d'exigence, autant de qualités qui l'amenèrent à toujours penser en homme de son temps, ouvert au monde et tourné vers le futur. "J’espère qu’aussi vieux que nous vivrons, nous mourrons jeunes".
Bibliographie et références:
- Louis-Charles Breunig, "Chroniques d’art, H. Matisse"
- Guillaume Apollinaire, "Henri Matisse"
- Louis Aragon, "Mon ami Henri Matisse"
- Éric de Buretel de Chassey, "Henri Matisse"
- Gaston Diehl, "Henri Matisse"
- Jacqueline Duhême, "Petite main chez Henri Matisse"
- Raymond Escholier, "Henri Matisse"
- Françoise Gilot, "Matisse et Picasso"
- Jean Guichard-Meili, "Matisse"
- Karin Müller, "Métamorphoses de Matisse"
- Marcelin Pleynet, "Henri Matisse"
- Cécile Debray, "Matisse"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Quelques semaines ont passé depuis nos premiers pas dans cette aventure sensuelle. La passion brûlante et le désir d'obéissance étaient désormais profondément enracinés dans le corps et l'esprit de ma Douce Soumise. Elle ne cherchait plus simplement quelques séances, mais aspirait à devenir pleinement ma soumise, Ma soumise.
C'est alors que j'ai entrepris de concevoir un programme d'entraînement, avec l'aide d'un Maître expérimenté que nous avions rencontré en ligne. Cette formation avait pour but de lui enseigner l'obéissance totale, l'acceptation inconditionnelle de ma possession, de faire d'elle ma poupée, mon esclave, mon jouet sexuel. Après 11 ans de vie 'vanille', où elle avait rarement lâché prise, cette transition n'était pas aisée.
Dans cette première phase, nous nous sommes concentrés sur trois piliers essentiels :
L'obéissance : Elle a appris les règles, les positions souhaitées, les rituels, ainsi que la manière précise dont je désirais qu'elle m'appelle.
La douleur : Nous avons commencé à explorer la douleur comme un cadeau avant l'orgasme, un moyen d'éveiller des hormones et des endorphines pour un abandon total.
Le plaisir charnel : Elle a été initiée à toutes les pratiques sans tabous ni limites, ouvrant la voie à la découverte de nouveaux plaisirs.
Ma soumise était en extase et débordante de volonté. Elle avait immédiatement confiance en ce Maître virtuel, la même confiance qui avait grandi entre nous au fil des années.
Nous étions désormais prêts à plonger dans une exploration encore plus profonde de ce que signifiait être Maître pour moi et Soumise pour ma Douce.
Au commencement, il s'agissait de lui apprendre qu'elle m'appartenait pleinement et qu'elle devait révolutionner sa manière de penser pour devenir la Soumise qu'elle désirait être. Pour amorcer ce changement, elle n'avait plus le droit de porter de culotte, et je devais pouvoir accéder à son intimité à tout moment. Notre vie sur une île paradisiaque en Asie de l'Est rendait naturel l'interdit de pantalons. Pendant la journée, je la sollicitais régulièrement, la faisais prendre différentes positions : debout, les bras croisés derrière la tête, ou à genoux, les mains posées sur les cuisses, les paumes tournées vers le ciel. À la maison, elle était nue, et sur la plage, elle portait des tenues suggestives. Elle était absolument divine lorsqu'elle se tenait immobile devant moi, attendant patiemment mes instructions.
Parfois, elle se grattait sans me demander la permission. Alors, d'une voix calme, je me levais, lui demandais de me présenter son derrière, et la fessais. Un, deux, dix, vingt fessées, parfois plus sur chaque fesse, jusqu'à ce qu'elle reprenne sa position. Rapidement, j'ai investi dans des pinces à linge, car elle a rapidement appris à les apprécier. Je les disposais délicatement sur ses seins, ses lèvres intimes ou tout autre endroit de son corps qui m'attirait.
Ensuite, progressivement, je l'ai initiée à une variété de pratiques sexuelles : l'anal, la fellation, la déglutition, la gorge profonde, et même quelques jeux plus audacieux. À chaque étape de la formation, à chaque nouvelle expérience, ma Douce Soumise se donnait à moi avec un plaisir et une dévotion sans pareil. Elle en réclamait toujours davantage, souhaitant que je sois plus strict, moins tendre, à l'image de son Maître virtuel qui lui faisait réaliser des défis toujours plus exigeants, comme 200 squats pour de légères erreurs ou des jeux de cire chaude pour les fautes plus graves.
Je vis les moments les plus intenses de ma vie, et pour ma Douce Soumise, tout a radicalement changé. Elle est encore plus belle, plus désirable qu'à notre rencontre, débordant de désirs et de passion. Mon temps est désormais rythmé par des caresses, des fessées, des regards langoureux et des ébats torrides. Le 'Vanille' ce n'est plus pour nous.
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"Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là. Tu te souviens de cette petite lumière qu'on voit au fond du canal, et qui se reflète et se multiplie sur les vieux marbres luisants de la maison de Bianca Capello ? Il n'y a pas dans Venise un canaletto plus mystérieux et plus mélancolique. Cette lumière unique, qui brille sur tous les objets et qui n'en éclaire aucun, qui danse sur l'eau et semble jouer avec le remous des barques qui passent, comme un follet attaché à les poursuivre, me fit souvenir de cette grande ligne de réverbères qui tremble dans la Seine et qui dessine dans l'eau des zigzags de feu". "Passons maintenant à mon voyage de retour. Je doute fort qu’un autre pauvre diable que moi en ai fait de semblable, la neige a commencé de tomber à Foligno, la diligence s’est mise à déraper en tous sens tant elle était chargée, si bien que nous dûmes marcher, puis à Sarre-Valli, lecoche glissa dans un fossé et il fallut six bœufs, qu’on alla chercher à trois miles de là, pour l’en retirer. Cela prit quatre heures, et nous arrivâmes à Macerata avec dix heures de retard sur l’horaire prévu, et, affamés et gelés nous atteignîmes enfin Bologne". L’homme qui, le seize février 1829, décrivit cette épopée dans une longue lettre à un ami n’en était pas à sa première traversée des Alpes. Il était anglais. Il avait cinquante-quatre ans, si l’on en croit la date de naissance qu’il inscrivit plus tard sur son testament, ou alors soixante, puisque, sa vie durant, il affirma qu’il était né la même année que Napoléon. Depuis l’adolescence, il sillonnait les lochs sauvages d’Ecosse, les ports de pêche de Cornouailles, les falaises du pays de Galles et les rives de la Tamise. Et cela faisait alors quatorze ans, depuis la levée du blocus napoléonien, en 1815, que, chaque été, il traversait ainsi La Manche. Il parcourait alors la France et l’Italie. Passait parfois par les Pays-Bas ou l’Allemagne, puis revenait à Londres l’automne venu, voire au cœur de l’hiver, comme en cette année 1829 où, selon sa missive, la route avait disparu sous la neige depuis Foligno, près d’Assise en Ombrie, jusqu’aux environs de Paris. Et, loin de le décourager, ce genre de mésaventures faisait de ses expéditions un rituel nécessaire, auquel il ne mit fin bien plus tard, à l'âge de soixante-dix ans. Ce voyageur hors pair n’était ni un représentant de commerce, ni un noble oisif, mais un artiste: Joseph Mallord William Turner (1775-1851), le peintre le plus célèbre de l’Angleterre du XIXème siècle.
"Je racontai à Piero comme quoi j'avais voulu un soir te faire goûter cette illumination aquatique, et comme quoi,après m'avoir ri au nez, tu m'embrassas beaucoup avec cette question: En quoi cela est-il si beau ?" Un génie bien conscient de sa valeur, qui, à sa mort, en décembre 1851, s’assura la postérité en léguant à son pays le contenu de son atelier. Soit trois cents toiles et quelque trente-mille aquarelles et croquis. Parmi ce pêle-mêle d’œuvres plus ou moins achevées, des sages compositions de ses débuts aux paysages de la fin, proches de l’abstraction tant ils se dissolvent dans la lumière, se trouvaient trois cents petits carnets de route, riches de milliers de paysages. Une banque d’images saisies au pinceau ou au crayon, au fil de ses pérégrinations. Ses héritiers et les historiens d’art se jetèrent avec avidité sur ces modestes calepins, car l’artiste n’avait jamais laissé quiconque y jeter un coup d’œil. Aucun grand maître de la peinture n’avait autant puisé son inspiration dans ses voyages. Depuis la fenêtre de sa diligence franchissant alors le col du Grand-Saint-Bernard, sur le pont des gabares remontant la Loire, en marchant le long des corniches surplombant la Méditerranée, Turner dessinait tout le temps. C’est en tout cas ce que racontèrent les rares touristes qui le croisèrent. Formé chez des architectes, en tant que topographe, avant d’entrer à la Royal Academy de Londres, il était habitué à étudier les panoramas avec la précision la plus extrême. "Lorsqu’il empoignait un sujet, il ne le lâchait pas, il testait un nombre incroyable de points de vue pour l’aborder, comme un photographe chercherait aujourd’hui l’angle idéal". En 1828, l’artiste se rendit à Rome en passant par Marseille. Là, il cerna le Vieux-Port, depuis le fort Saint-Jean jusqu’à l’anse des Catalans. Trente-deux croquis sommaires et deux aquarelles en attestent. Aller sur le terrain, ou "dessiner sur le motif, selon le jargon des peintres, et en rapporter une empreinte la plus précise possible de la réalité. Aujourd’hui, on appellerait ça de la conscience professionnelle. Mais à l’époque, cela frisait l’excentricité. La plupart des grands maîtres de sa génération n’yauraient pas même songé. Les français ? Ils ne quittaient pas l’atelier. Et de toute façon, pour eux, la peinture de paysage était un sous-genre. Villages et bosquets n’apparaissaient qu’en fond des grandes fresques historiques qu’ils portaient au pinacle de l’art. En 1825, une poignée d’originaux, comme Camille Corot, s’aventura bien en forêt de Fontainebleau et osa considérer la nature comme un sujet et non un décor, mais ils furent largement moquées.
"Et qu'y trouvez-vous de beau en effet ? me dit notre ami - Je m'imaginais, répondis-je voir dans le reflet de ces lumières des colonnes de feu, des cascades d'étincelles qui s'enfonçaient à perte de vue dans une grotte de cristal". Même en son pays, Turner était vu comme un phénomène. John Constable, son grand rival, était alors sidéré que l’on veuille aller voir ailleurs pour chercher matière à créer. Quant au peintre renommé, Caspar David Friedrich, le grand romantique allemand, dont la sensibilité aux panoramas hors norme était proche de celle de Turner, il refusait de voyager sous prétexte que cela lui abîmait les yeux. Alors, qu’est-ce qui pouvait bien pousser notre homme à s’aventurer sur les routes d’Europe ? Le sens des affaires, tout d’abord. Il possédait sa propre galerie et cherchait des images fortes qu’il pourrait revendre à sa riche clientèle londonienne sous forme de tableaux ou de suites d’aquarelles. Certains de ses travaux, une fois gravés, illustreraient aussi les guides touristiques, les premiers de l’histoire. Il fallait donc que Turner suive la tendance. Qu’il parte sur les itinéraires prisés des Anglais, mais aussi qu’il repère des paysages dans le goût de l’époque. Or, le Tout-Londres était lassé de la nature idéale recomposée à partir de silhouettes d’arbres, de formes de rochers ou de tracés de rivière stéréotypés que les peintres servaient depuis la Renaissance. Les riches acheteurs et les mécènes voulaient du réel. Un jour de 1813, alors qu’il séjournait dans le sud-ouest de l’Angleterre, dans les environs de Plymouth, Turner fut alors invité à une partie de pêche au homard en compagnie d’un autre peintre, d’un officier et du rédacteur en chef de la gazette locale, qui raconta ensuite cet épisode. Le groupe monta à bord d’un bateau en direction de l’île de Burgh. Mais bientôt le vent forcit tant qu’il fallut attacher le militaire, malade au point de risquer de passer par-dessus bord. Mais pendant toute la traversée, William Turner, lui, dessina alors les vagues. Imperturbable. Et, lorsqu’après un accostage difficile, ses compagnons se réfugièrent dans un abri, il partit escalader le sommet de l’île, sous la tempête, pour croquer la mer en furie. Turner appréciait ses pérégrinations, mettait alors en scène l’expérience qu’elles lui procuraient. Pour Montesquieu, "traverser une zone montagneuse, c’était traverser une zone vide". Quant aux adeptes du Grand Tour, cette exploration "initiatique" du Vieux Continent que tout Européen bien né se devait d’entreprendre pour parfaire son éducation, "il vivait alors le trajet comme une épreuve indispensable, qu’il fallait subir pour arriver à destination".
"La rive me paraissait soutenue et portée par ces piliers lumineux, et j'avais envie de sauter dans la rivière pour voir quelles étranges sarabandes les esprits de l'eau dansaient avec les esprits de feu dans ce palais enchanté". Joseph Mallord William Turner a été baptisé le quatorze mai 1775, à l’âge de trois semaines environ, dans le quartier Covent Garden de Londres où il est né. Son père est barbier-perruquier et sa mère, fille de boucher. Envoyé chez son oncle vers l’âge de dix ans, il est scolarisé et se découvre alors un appétit pour le dessin. Son père le soutient beaucoup, notamment en vendant ses dessins dans sa boutique, lui trouve un emploi de coloriste chez un graveur. À quatorze ans, il est employé comme dessinateur par Thomas Hardwick, un architecte, et apprend les techniques du paysage topographique. a même année, il rentre à la Royal Academy et son ascension y sera spectaculaire. En 1796, sa première peinture à l’huile exposée assoit sa réputation. Grâce à de nombreux appuis et beaucoup de travail, il se constitue une honorable clientèle et ouvre sa propre galerie en 1804. De formation romantique, il est alors considéré comme un précurseur de l’impressionnisme par sa capacité singulière à jouer avec la lumière, en particulier celle des incendies. Il subit de nombreuses influences qu’il glane en voyageant régulièrement dans tout le Royaume-Uni et en Europe. Il devient président de la Royal Academy en 1845, mais préfère quitter la vie publique en 1846. Il meurt le dix-neuf décembre 1851 à Cheyne Walk, auprès de sa compagne Sophia Caroline Booth. À sa demande, c’est auxcôtés du peintre Joshua Reynolds qu’il est enterré, au sein de la crypte de la cathédrale Saint-Paul, à Londres. Siècle de guerres, de conquêtes, de révolutions, d'empires construits et détruits, le XIXème siècle, comme sous le coup de ce trop-plein d'histoire, voit le grand genre vaciller dans ce qui semble alors être l'ultime soubresaut d'une crise déjà ancienne. Chateaubriand disait de Napoléon qu'il avait tué la guerre en l'exagérant, il en alla de même avec sa représentation spectaculaire, incompréhension et désintérêt, voire doute quant à la possibilité même de continuer à montrer l'histoire sous ce registre, dominant les esprits d'un public en quête de nouveauté. Ce diagnostic de mort par épuisement de la peinture d'histoire est alors partagé par la jeune génération des artistes romantiques, et tout particulièrement par ceux qui, en Allemagne comme en Angleterre, choisissent de vouer leur vie au paysage. Philippe Otto Runge, Caspar David Friedrich, John Constable, et le génial précurseur anglais, Joseph Mallord William Turner.
"C'est en y vivant jour après jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s'emparer de votre esprit. Cette charnelle créature a les variations d'une femme nerveuse, qu'on ne connaît que lorsqu'on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté". Tous ne peignent quasiment que des paysages, mais, chacun à sa manière, tous pensent leur pratique non pas comme une substitution d'un genre à un autre, mais bien telle une relève, par le paysage, d'une peinture d'histoire désormais proclamée défaillante. Dans une lettre à un de ses amis, John Fisher, en mai 1824, John Constable, qui séjourne alors à Brighton, en raison de la santé fragile de sa femme, écrit: "Mardi dernier, le plus beau jour qu'il y ait eu, nous sommes allés au Rempart, qui est en réalité les restes d'un camp romain, dominant alors un des plus admirables paysages de nature qu'il y ait au monde, et par conséquent une scène des moins faites qui soit pour un tableau. C'est l'affaire du peintre de ne pas lutter avec la nature en mettant un pareil paysage, une vallée remplie de sujets sur une étendue de quatre-vingts kilomètres,sur une toile de quelques centimètres, mais de faire alors quelque chose de rien, effort qui doit forcément le rendre poétique. Proclamation étonnante, tant elle prend à revers l'ancienne et toujours populaire tradition du paysage de ruines, que la mode du pittoresque et celle du sublime ont alors, notamment en Grande-Bretagne, largement relancé. Ce refus d'affronter la ruine comme sujet prend un sens bien particulier lorsqu'on le confronte avec la réalité de la pratique de Constable. Sans doute Constable avait-il en tête, en écrivant à son ami l'archidiacre Fisher, qui exerçait son ministère à Salisbury, un autre site, qu'ils avaient découvert ensemble, lors de promenades, vers 1820: Old Sarum, le site antique de New Sarum, ou Salisbury. Il l'avait déjà dessiné sur le motif, il y reviendrait quelques années plus tard de multiples façons. Old Sarum c'est, littéralement, l'inverse du Rempart: l'histoire sous le paysage, un banal tumulus prenant l'apparence d'une colline où paissent des moutons, plutôt que le paysage servant de cadre à l'histoire. En 1818, Turner livre avec "Le Champ de bataille de Waterloo" une peinture d'histoire peu commune, dont le pessimisme va là encore de pair avec un rapport singulier entre histoire et paysage. Pessimisme, car, dans ce qui, pour les Anglais, est une grande victoire, Turner, et cela choqua, ne voit que morts anonymes et agonisants. Pas de héros ici, mais le constat amer de la souffrance engendrée, de part et d'autre.
"Elle a l'esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l'heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste, mais elle a un millier de grâces incidentes".Dans le catalogue qui accompagne l'exposition à la Royal Academy, Turner cite "Childe Harold's Pilgrimage", de Lord Byron: "Ami, ennemi, en une sépulture rouge mêlés". Ce n'est pas le triomphe de sa patrie, mais les horreurs de la guerre, qu'il peint. Et ces horreurs, ce spectacle donné par l'humanité s'anéantissant elle-même, s'incarnent dans cette façon de laisser ainsi à l'homme la portion congrue dans un vaste paysage noir. Comme si le champ de bataille était en train d'engloutir ceux qui avaient livré combat en son sein. De fait, ce n'est pas la bataille que peint l'artiste, mais l'après. Ce moment où la seule trace du combat est un monceau de cadavres que fouillent quelques femmes à la lueur d'un flambeau. Un après qui vient s'ancrer dans une expérience personnelle de l'artiste qui, dès 1816, c'est-à-dire dès qu'il a été de nouveau possible pour un anglais d'aller sur le continent, a réservé son premier voyage au champ de bataille de Waterloo dont il a rapporté plusieurs dessins proches de l'esprit des premiers dessins d'Old Sarum, tant c'est là le banal et le rien qui dominent, et que seules des formes affleurant laissent deviner ce qui a eu lieu. Turner, qui voua sa vie à la promotion du paysage, ne fut jamais un défenseur du paysage contre l'histoire, un porte-drapeau moderne d'un art moderne, qui s'édifierait tel le nouveau sur les ruines de l'ancien. Au contraire, comme l'a parfaitement compris Ruskin qui voyait dans le "Frontispice" du "Liber Studiorum" une image du déclin de l'Europe, son art du paysage est celui d'un homme habité par une vision tragique de l'histoire, qui rejoue par sa propre dissolution au sein de ses œuvres son sentiment qu'une autre disparition hante le monde. De l'histoire, ses paysages sont alors le cénotaphe, non le tombeau. Des monuments dédiés à la déploration d'un absent, à l'image de ce tableau accroché sur des ruines. Turner fait de son "Frontispice" de 1812 un manifeste pessimiste. Cette peinture accrochée sur le mur d'unmonument en ruine place son "Liber Studiorum" sous le signe de la destruction, symbole de la décadence.
"Elle est toujours sujette à d'heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinaire affection pour ces choses. Vous comptez sur elles. Elles font alors partie de votre vie. Voilà l'art". Ce renversement au sens où chez Turner, le paysage, au lieu d'être le lieu où un sujet potentiel devient réel, est précisément celui où le sujet reste à jamais enfoui. Dans le cinquième et ultime volume des "Peintres Modernes" (1860), il s'arrête longuement sur une aquarelle peinte vers 1841, "Aube après le Naufrage" (Tate Britain, Londres). Sur cette œuvre au format modeste, mais d'un haut degré de fini, le seul être vivant est un chien, qui hurle, seul, sur une plage que borde une mer calme. On peut interpréter cette scène comme une lamentation élégiaque sur les pouvoirs de destruction de la mer. L'un des "plus tristes et tendres" rêves momentanés de Turner, "une petite esquisse d'une aube, faite dans ses dernières années. C'est un petit espace de rivage plat. Au-dessus, une douce lumière pâle à l'Est. Les derniers nuages d'orage se fondant au loin, barre oblique dans l'air du matin. Un petit vaisseau, un charbonnier, sans doute, a disparu dans la nuit, avec tout l'équipage. Seul un chien est parvenu jusqu'au rivage. Complètement épuisé, ses membres cédant sous lui, et sombrant dans le sable, il se tient là, hurlant et grelottant. Les nuages de l'aube portent le premier écarlate, juste une faible nuance, qui se reflète avec la même teinte de sang sur le sable. Ici, comme lorsque le voyageur Turner visita le site de la bataille de Waterloo, nous sommes dans l'après-coup. Ce paysage, car dans cette œuvre, tout, hormis le titre, semble appartenir exclusivement à ce genre. Ce paysage, donc, est un endroit où quelque chose a eu lieu,que nous ne voyons pas. Turner, qui a peint tant de naufrages, tant de tempêtes et de batailles navales, franchit le pas là où, si souvent, il s'était tenu en lisière, entre sujet lisible et illisible. Plus de figuration de l'événement, ici, plus de personnage rajouté in extremis, mais ce petit chien, figure triste de la déploration, et ce titre, "Aube après le Naufrage", qui dit bien ce que Turner peint là. Le paysage est ce qui vient après l'histoire, quand celle-ci a disparu, sur le mode de la catastrophe. Ainsi, le paysage ne vient-il pas remplacer l'histoire, mais commémorer sa disparition. Cette mer calme, c'est alors une pierre tombale pour des morts introuvables. Un simple cénotaphe devant lequel un pauvre chien sans maître vient pleurer une disparition.
"Votre affection devient de la tendresse. Il y a quelque chose d'indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s'établissent peu à peu. L' endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient à votre affection". Le paysage, comme le désastre, c'est ce qui reste alors quand tout à disparu: lieu de l'enfouissement et de la trace. Il y a là une sorte de synonymie paysage/ruines. La représentation de la guerre vient rencontrer et revivifier alors l'ancienne tradition du paysage de ruines, cette peinture non de l'événement mais de l'après où, le temps ayant passé, seule la trace altérée dit de quoi le paysage fut le lieu. Après la bataille, longtemps après: le paysage. Ainsi naît de la fusion entre les vaincus et le territoire qui les vainc une autre forme de paysage, apocalyptique, dont, après Tuner, Paul Nash, qui combattit côté anglais durant la première guerre mondiale, est l'un des plus justes représentants. À un moment où l'échelle inédite de la guerre rendait celle-ci irreprésentable, ses paysages étaient lus comme autant d'autoportraits, mais surtout comme métaphores de l'humanité, parce que s'y donnait à voir cette souffrance humaine informulable. Ce glissement progressif d'une peinture d'histoire à sujets militaires vers une peinture de paysages en ruines, vaut comme métaphore de la situation de l'histoire dans la peinture au sein d'un grand XIXème siècle. Si, un temps, elle semble mourir sous sa forme épuisée de grand genre, c'est pour ne cesser de ressurgir, tel un cauchemar tragique dont les artistes tentent en vain de s'éveiller, sous de nouvelles espèces qui, à l'instar du paysage, assurent la relève de ce qui vient se nicher en son sein. À son époque, William Turner était un artiste admiré mais incompris, souvent raillé par ses contemporains. Ceux-ci s’étaient empressés de le classer parmi les peintres de paysage. "William Turner: contre-jour" est un titre de poème inhabituel parmi les œuvres d’Ingeborg Bachmann. Il donne certes des informations sur les grands axes du poème, à savoir le peintre et son rapport à la lumière et à l’espace, mais de façon étonnante, peu fréquente, voire unique dans la poésie de Bachmann, il met alors en relief, de façon remarquable, le nom du peintre.
"Vous avez le désir de l'embrasser, de le caresser, de posséder; et c'est finalement un doux sentiment de possession qui s'élève. Votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse". Si la passion avouée et avérée d’Ingeborg Bachmann pour la musique est connue de ses lecteurs, sa relation à la peinture est en revanche passée inaperçue jusqu’à maintenant, restée dans l’ombre des pochettes cartonnées des conservateurs de la Bibliothèque Nationale Autrichienne. Le nom, ce voile déposé au-dessus du poème,s’étend et se déploie jusqu’à engloutir alors toute la présence de ce qu’il désigne. Le nom reste à l’esprit, il l’imprègne et supplante la présence même de ce qui, un jour, exista avant lui. Il brise la chaîne du signe et s’émancipe du système des représentations, se suffisant de son propre rayonnement. Pour arriver à une telle fulgurance, il s’inspire de l’exemple de Proust. Tout en exprimant son admiration pour le roman "À la recherche du temps perdu", elle explique le processus du baptême des noms chez Proust: "Il a dit des noms tout ce qu’on peut en dire et il a agi dans deux directions. Il a intronisé les noms, les a plongés dans une lumière magique, puis les a détruits et effacés". William Turner, né bien avant Cézanne, n’en était pas encore à la déconstruction cézannienne de l’espace, mais il la pressentit vraisemblablement. On ne lui connaît pas d’autres portraits, ni d’autres autoportraits d’ailleurs, ainsi la peinture à l’huile qu’il fit de lui-même entre 1798 et 1800, a dû procéder d’un sentiment très fort à un moment particuliers. C’était comme s’il avait voulu immortaliser un J. M. W. Turner maître de lui-même. Lui aussi, à son tour, choisit la vue frontale, pour diminuer le relief de son nez. Déjà pour cet autoportrait, William Turner a peint ainsi un éclairage plus intense sur la chemise, de façon à écraser le visage dans le plan du tableau. Le visage de Turner s’estompe dans la pénombre translucide des glacis. Après cette expérience picturale, WilliamTurner ne peindra plus d’autoportrait. Il choisit de s’isoler hors du tableau et de s’extraire de la peinture. Cela équivaut d’une certaine manière à quitter l’histoire de la peinture, qui jusque là était aussi une histoire de la représentation de l’espace. Anecdotique, mais témoignant de l’obsession de Turner pour l’anonymat.
"Venise était bien la ville de mes rêves, et tout ce que je m'en étais figuré se trouva encore au-dessous de ce qu' elle m'apparut, et le matin et le soir, et par le calme des beaux jours et par le sombre reflet des orages. J' aimais cette ville pour elle-même, et c'est la seule au monde que je puisse aimer ainsi, car une ville m'a toujours fait l'effet d'une prison que je supporte à cause de mes compagnons de captivité". William Turner menait de longs débats au sujet du spectre lumineux. Il se faisait donc tirer le portrait, tout en s’offusquant d’une peinture à son image. La posture contradictoire de Turner est d’autant plus remarquable qu’elle se situe en plein romantisme. Ainsi William Turner ne concédait la surreprésentation de sa personne qu’à la seule condition d’un anonymat intact, qui portait sur son corps comme sur son nom. Dans ce contexte, la méprise sur le titre dans l’autoportrait de Turner, ressemble fort à une falsification du nom et semble parer au désir de dénommer. Il n'hésite pas à tester des combinaisons étranges d'aquarelle et d'huile ainsi que de nouveaux produits dans ses toiles. Parfois, il utilise même des matériaux inhabituels comme le jus de tabac et la bière vieillie, avec pour conséquence la nécessité des restaurations régulières de ses œuvres. Le peintre et critique d'art George Beaumont qualifie Turner et ses suiveurs comme Callcott de "peintres blancs" car ils mettent au point dès le début du XIXème siècle l'utilisation d'un fond blanc pour donner à leurs tableaux la fraîcheur des couleurs et la luminosité, permettant le passage direct des effets de l'aquarelle dans la peinture à l'huile, "effets tout à fait différents de ceux obtenus avec les fonds rouges ou bruns traditionnels des anciens maîtres". Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire ("Tempête de neige en mer"), se fait après un voyage en Italie en 1819. Turner montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place pour des critiques d'art comme Clive Bell, comme un précurseur de la modernité en peinture, de l'impressionnisme, jusqu'à devenir "le peintre de l'incendie". Mais il peint rarement sur le motif contrairement aux impressionnistes, qui feront de cette pratique une règle. Il préfère en effet recomposer en atelier les nuances des paysages, aidé de sa grande mémoire des couleurs. D'autres critiques préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de lignes et de points de fuite ou la dissolution de la forme dans la couleur, dans les paysages marins de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique, voire de l'action painting en gestation.
Bibliographie et sources:
- Olivier Meslay, "Turner, l'Incendie de la peinture"
- Térésa Faucon, "L'ABCdaire de Turner"
- Michael Bockemühl, "William Turner"
- Anthony Bailey, "Standing in the sun, a life of Turner"
- Marcel Brion, "William Turner"
- Éric Shanes, "Turner, les chefs-d'œuvre"
- Pierre Wat, "Turner, menteur magnifique"
- Frédéric Ogée, "Turner, les paysages absolus"
- John Gage, "Turner, le génie de la lumière"
- Ian Warrell, "Turner et le Lorrain"
- Delphine Gervais de Lafond, "William Turner"
- Christine Kayser, "Peindre le ciel: de Turner à Monet"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Le cœur battant, j’attends votre arrivée. J’ai selon toute vraisemblance, su estimer le temps qu’il vous faut pour venir jusqu’à moi.
Dans cette chambre, je me demande quelle sera votre réaction. Mon cœur bat toujours très fort, à différents endroits… Je n’ose dire ou faire quoi que ce soit. Je vous attends… Vous souhaitez me mettre immédiatement en difficulté, à genoux face à votre fermeture mystérieuse. Je prends dans cette bouche qui vous appartient, votre sexe déjà tendu. Je le masse avec ma langue, Je vais et viens sur toute votre longueur, longuement sans m’arrêter, appréciant naturellement cet instant. Vous me regardez, vous sucer, prenant mon visage entre vos mains et m’indiquant la route à prendre pour vous mener au plaisir.
Vous me jetez sur ce lit, ce désir, cette envie de vous sentir en moi est si forte. Je suis ouverte pour vous, prête à vous recevoir. Votre sexe se fraye un passage, m’écarte et s’installe profondément. Vos mouvements sont rudes d’une très belle intensité, vous bravez ma tempête intérieure.
Vos mains trouvent mes seins, pour les caresser puis les gifler fortement. Vous prenez, je le sens, le contrôle de mon corps. Votre regard se durcit, votre bassin s’active intensément. Votre bouche affamée se pose durement sur la mienne, nos langues dansent, nos bouches se mordent. La jouissance se prépare aux creux de nos ventres. Nous nous apprêtons à sauter du haut de la falaise. Votre jouissance est la mienne, mes orgasmes vous appartiennent…. Cette lutte sans fin de nos corps et de nos esprits nous pousse à aller nous restaurer. Je porte une robe portefeuille. Je suis assise face à vous nos mains se tiennent pour ne pas perdre cette connexion intense. Vous me demandez un stylo avec lequel vous écrivez quelques lignes sur la serviette en papier et me la tendez. Je me lève et me dirige sereinement vers les toilettes pour ôter mes sous vêtements. Ma robe s’ouvre facilement, cela vous plait de me voir en difficulté. Il fait nuit, j’éprouve une certaine crainte. Vous me tenez fermement pour que ma robe s’ouvre un peu plus. A mon grand soulagement nous n’avons croisé que peu de personnes, leurs regards se portaient sur l’ouverture de ma robe qui au gré de ma démarche laissait entrevoir mon intimité…
Nous rentrons, Je suis apaisée et confiante. Attente et Impatience sont mes nouvelles amies. Il a fallu que je les apprivoise ces coquines !
Je suis face à vous. Je sais déjà que vous ne m'embrasserez pas immédiatement, vous préférez attiser un peu plus cette attente, si vive impatience. Je me réfère à vos ordres, vos désirs. J'ai enfin compris que rien ne sert d'anticiper, juste se laisser porter par "l'instant". Vos lèvres se posent furtivement sur les miennes afin d'apaiser... cette envie. Mes mains nouées dans le dos, je ne peux les poser de chaque côté de votre visage, dévorer cette bouche que j’apprécie embrasser, nos langues jouant ensemble à celle qui sera la plus fougueuse... rien ne sert de courir...
Vos mains sur mes seins …, vos mains fermes et fortes prennent alors possession de vos terres. Je suis vos terres, ces terres jusqu'à perte de vue vous appartiennent assurément.
Vous prenez le martinet, vous souhaitez marquer votre territoire physiquement. J'arrive, je ne sais comment, à cette frontière, ou je me laisse aller, je ne pense pas... Je savoure cet état entre plaisir et douleur.
Votre main quant à elle se trouve dans ma culotte sur cette intimité qui est votre. Je profite de l'instant pour vous prendre dans ma bouche. Votre sexe est tendu entre mes lèvres. J’entame des allers retours incessants. Votre corps navigue au grès de nos marées.
Je m’installe sur ce lit, prête à vos moindres désirs. Vous utilisez votre jouet en silicone dans mes fesses. Cambrée, je sens ce gel que vous étalez, le jouet me pénètre sans obstacle, sans douleur. Vous souhaitez que je vous suce pendant que vos mains poussent cet objet en profondeur. Votre sexe vient vite remplacer ce jouet délaissé. Vous me pénétrez fortement, Vous savez qu’en agissant ainsi, vous me marquez comme votre propriété et vous me demandez de vous le répéter.
Vous me connaissez et savez que j’aime cette possession, cette force brutal, bestiale qui vous anime. Vous prenez votre fouet et marquez davantage mon corps de vos mouvements. Votre appétit est grand, je suis à vous.
Vous n’êtes pas prêt à jouir encore, vous souhaitez que je me pose sur vous en avalant votre sexe, pour quelques courts instants car vous le remplacez par vos doigts qui prennent le relai. Vous me demandez de compter le nombre de doigts que vous insérez, je suis surprise qu’il y en autant, je vous demande d’insérer le dernier…
Vous faites couler votre salive dans ma bouche, et me dites que je suis à vous.
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Étant amateur d'Histoire je suis notamment attiré par les sociétés dîtes « d'Ancien-Régime ». Et dans la féodalité médiévale il y a quelque chose qui m'a toujours profondément touché depuis l'enfance, sans parvenir pendant longtemps à vraiment comprendre pourquoi. Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ J'ai étudié l'Histoire à l'université pendant 5 ans, je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes.
Je m'inspire seulement de ce que nous comprenons de certaines pratiques sociales passées car j'ai trouvé qu'il pouvait y avoir un intéressant parallèle à faire entre la notion de « suzeraineté/vassalité » du moyen-âge et les relations bdsm modernes.
La féodalité est une société basée sur des rapports hiérarchisés entre individus plus ou moins libres. Ce sont des rapports faits de serment, de protection, de service et d'hommage qui régulent les relations sociales et déterminent la place de chacun dans un monde où la tradition impose de conserver son rang. De nombreux rapports différents se superposent dans ce monde complexe dont par exemple et de manière non-exhaustive : le servage, la suzeraineté/vassalité, le patriarcat, le mariage, le clientélisme, l'esclavage, etc. Et je ne parle même pas des rapports à la religion et à ses ministres !
La vassalité/suzeraineté est le sujet qui m'intéresse ici : Il s'agit d'un rapport de dépendance qui engage un dominant et un dominé dans un contrat juridique et spirituel basé sur l'échange de serment et d'hommages dont chacun tire droits et devoirs dans une relation asymétrique et hiérarchisée mais considérée comme Juste pour chacune des parties qui y a librement consentis. Je vais détailler quelques tenants et aboutissants d'un tel rapport :
- La relation est personnelle, entre deux individus libres et d'égale dignité (comme par exemple deux chevaliers, deux seigneurs etc ) contrairement au servage où les individus ne sont pas égaux de naissance (les paysans roturiers « appartiennent » à [enfin plutôt à la terre de] leurs seigneurs par exemple).
C'est le vassal qui se place théoriquement de son propre chef librement sous la protection d'un suzerain ( dans les faits c'était souvent beaucoup moins libre et beaucoup moins pacifique ^^ ).
Ce sont des serments et vœux publiques qui établissent les règles de la relation : en somme il s'agit d'un contrat engageant dans un monde de justice orale puisqu'il est fait devant témoins.
- Le suzerain obtenant une part de la souveraineté de son vassal possède le droit de le commander. En échange de ce pouvoir le vassal qui se met à son service obtient une « protection » de la part de son maître.
Ainsi le vassal est contraint dans sa liberté souveraine : il ne peut se marier, se déplacer, construire ou céder des terres, nouer des alliances, lever des impôts, organiser une réception, etc ... sans demander la permission de son suzerain. Y manquer est une insulte et demande réparation !
Inversement le suzerain est responsable de son vassal, tant matériellement que spirituellement. Il doit pourvoir à ses besoins et répondre à son appel en cas de danger. Il doit aussi veiller aux intérêts de son vassal et à ceux de ses subordonnés.
La réputation du vassal impacte la réputation du suzerain, et la négligence du premier témoigne de la faiblesse du second.
- Afin de sécuriser chacune des parties, elles doivent régulièrement démontrer leur fidélité par le témoignage d'hommages durant lesquels des comportements dominants et dominés publiques et privés rappellent à la fois la hiérarchie et le soutien mutuel sans forcément chercher à témoigner d'une humiliation, mais plutôt témoigner de l 'honneur que chacun a de respecter sa parole.
Enfin cette relation induit un comportement d'apparat réglementé, souvent par l'utilisation d'attributs comme des vêtements ou des objets mais aussi par l'adoption de postures rituelles en privées et en publiques (baisser la tête, se lever, garder le poing sur la garde etc) ou de coutumes de langages (Sir, seigneur, maître etc).
Maintenant que vous comprenez mieux ce qu'est un suzerain et un vassal, est-ce que vous y voyez le même parallèle que moi ?
A titre personnel, transposée dans le domaine des relations bdsm, je trouve que la suzeraineté/vassalité est une notion appropriée pour exprimer la nature de la relation que je souhaite construire. Il s'agit de l'articulation juste et fructueuse d'une relation hiérarchique, d'une relation consentie dans laquelle il y a un dominant et un dominé qui s'échangent un pouvoir. La personne soumise se met au service de son maître par une soumission à son pouvoir naturel, ou à son rôle durant une relation temporaire, et apprécie le commandement de ce dernier au nom des qualités qu'elle lui reconnaît.
Ma relation bdsm est un engagement d'individus libres, une cession de souveraineté sur des droits personnels en échange de devoirs, à plus ou moins longs termes, au sujet de plus ou moins de domaines (ex : plaisir sexuel, moyen d'y parvenir, hygiène, loisir, etc). Ce n'est ni en vertu de nos sexes ni en vertu d'aucune distinction humaine de dignité, de foi ou d'origine ethnique etc … Ce n'est pas la représentation d'un ordre, d'une hiérarchie universelle, ce n'est que la relation particulière entre deux personnes données. Il y a une stricte égalité de nature, c'est parce que c'est moi, et parce que c'est elle. Pas parce que je suis un « homme », pas parce que c'est une « femme » ! Ce n'est pas du patriarcat, ce n'est pas un mariage, ce n'est pas un couple. C'est une relation bdsm basée sur des transferts de pouvoirs/responsabilité réglée par un contrat révoquable.
La personne dominante assure une certaine « protection » à son/sa protégé-e, mais doit surtout assistance, écoute et bienveillance. La protection dans le cadre d'une relation bdsm signifiant à mon sens la sécurité de ma partenaire : la gestion bienveillante des responsabilités transférées dans le cadre du contrat, un soucis permanent du bien être mental de ma partenaire, la « re-vérification » honnête de son consentement malgré les transferts établis, le désir de ne pas seulement la considérer comme une possession, mais comme une personne ayant des plaisirs et des souffrances personnelles sur lesquelles je dois veiller en plus d'avoir des droits et devoirs dessus.
Afin de jouir de cet état de relation, j'aime aussi assister à l'hommage régulier, ostentatoire et spirituel autant que matériel de ma partenaire soumise. Cela donne à chacun le plaisir de témoigner les sentiments d'affection et de respect qu'il porte à l'autre car nous entretenons une relation à double sens dont chacun tire un sincère bénéfice bien que notre relation soit asymétrique.
J'aime aussi que dans mon bdsm nous affichions des attributs de notre état afin d'entretenir le respect et la fidélité à notre rôle, que nous respections des postures, des coutumes de langage et des règlements vestimentaires par exemple pour commémorer le lien qui nous unie, voir pour le témoigner publiquement.
Et comme dans un contrat de vassalité, je ne vois pas mon bdsm comme quelque chose qui humilie ma partenaire, mais quelque chose qui nous honore tout les deux, une relation qui fait notre fierté à chacun et qu'il nous importe de rendre meilleure par amour et par respect ! Parce que de ce rapport respecté découlent l'ordre et la paix en nous même, entre nous et avec le monde.
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Nous nous sommes rencontrés sur un site BDSM,nos échanges d'idées et de désirs ont débuté. Nous avons ensuite décidé de développer nos scénarios et envies à travers des conversations enflammées sur WhatsApp.
Chaque message était une nouvelle étape dans notre exploration mutuelle, une plongée audacieuse dans les profondeurs de nos fantasmes.
Nos voix se sont découvertes lors de nos premiers échanges téléphoniques, et bien que le ton de notre discours verbal soit moins enflammé que celui de nos échanges écrits, nos désirs étaient toujours palpables.
Les mots prononcés à voix haute étaient teintés de promesses et de désirs.
Après des semaines d'échanges intenses, nous avons décidé de nous rencontrer autour d'un verre
Nous avons choisi un lieu discret, propice à l'exploration de nos pulsions les plus profondes.
Nous nous sommes salués avec une complicité évidente, conscients de l'intensité de nos échanges en ligne.
Je vous ai appelé Madame, et vous m'avez appelée Pat, respectant les rôles que nous avions définis lors de nos échanges.
Le désir brûlait dans nos regards, et nos sourires en disaient long sur nos intentions.
Pendant cette rencontre, vous avez pris doucement votre place de dominante, et j'ai savouré chaque moment.
Nos conversations étaient ponctuées de regards intenses,de gestes suggestifs et nos mots évoquaient les actes les plus audacieux que nous avions imaginés.
Mais,comme toutes les bonnes choses,notre rencontre touchait à sa fin. L'heure de nous quitter approchait.
j'ai voulu vous embrasser tendrement sur la joue. Cependant, vous avez tourné votre visage et nos lèvres se sont rencontrées dans un baiser passionné.
Votre morsure douce mais déterminée sur ma lèvre a renforcé l'intensité de notre connexion,confirmant mon engagement en tant que futur soumis à vos désirs.
Nous avons continué à échanger des textes et des photos perfectionnant notre futur rendez-vous dans les moindres détails.
Chaque message était une promesse de plaisir et d'excitation alimentant notre anticipation pour notre prochaine rencontre.
Et ainsi,le jour tant attendu est arrivé.
Nos corps frémissants, nos esprits embrasés, nous nous sommes retrouvés
Dès mon arrivée,vous m'accueillez avec un regard brillant d'une lueur dominatrice. D'un geste impérieux,vous me guidez vers un espace que vous avez préparé pour notre rituel de soumission.
Sans un mot vous commencez à déboutonner lentement ma chemise,vos doigts glissant avec une précision calculée. Chaque pression légère de vos doigts sur ma peau fait naître en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.
Une fois ma chemise retirée que vous laissez tomber négligemment au sol,votre regard se fixe sur mon torse dénudé.
Vos mains expertes continuent à m'explorer,dégrafant ma ceinture et ouvrant lentement mon pantalon.
Puis tirez délicatement dessus le faisant glisser lentement le long de mes jambes jusqu'à ce qu'il repose en un amas de tissu à mes pieds.
Je me retrouve alors en sous-vêtements,exposé devant vous,ma vulnérabilité grandissante à chaque instant.
Vos yeux scrutent chaque centimètre de ma peau, parcourant chaque détail avec une attention obsessionnelle.
Votre regard s'attarde,vous approchez votre visage près de mon cou,laissant vos lèvres effleurer ma peau,me faisant frissonner d'anticipation.
D'une main ferme vous caressez mon torse,vos doigts dansant sur ma peau avec une précision hypnotique.
Vous explorez chaque courbe,chaque creux,comme si vous cherchiez à graver mon image dans votre esprit.
Votre toucher est à la fois doux et possessif,éveillant en moi un mélange de désir et de vulnérabilité.
Descendant ensuite lentement vers mon bas-ventre,vos doigts traçant des cercles sur ma peau, provoquant des frissons le long de ma colonne vertébrale.
Votre main glisse plus bas,atteignant l'élastique de mon sous-vêtement.Vous tirez dessus avec une lenteur calculée révélant peu à peu dans toute ma nudité.
Vos yeux fixés sur mon intimité dévoilée,vous ne laissez rien échapper à votre inspection.
Vous observez chaque détail captant la moindre réaction de mon corps sous votre regard intense.
Je me sens complètement exposé, vulnérable à vos yeux avides d'exploration.
Satisfaite de votre inspection,vous vous reculez légèrement un sourire étirant vos lèvres. Vous avez complètement pris possession de mon corps,l'ayant exploré en détails.
Les moments ardents que nous partageons renforcent notre connexion et dévoilent la dynamique de votre domination.
Vous me guidez nu vers la salle de bain,votre main fermement posée sur mon épaule. Chaque pas que nous faisons renforce votre contrôle sur moi,ma soumission grandit.
Vous allumez l'eau chaude,créant une atmosphère de chaleur et de vapeur.
D'une voix ferme et dominante, vous me commandez de me placer sous le jet d'eau,m'ordonnant de me tenir droit et les bras le long du corps.
Je me sens vulnérable et exposé,conscient que vous avez le plein contrôle sur moi et que vous allez me laver selon vos désirs.
Une fois terminé vous me guidez hors de la douche d'un geste ferme et déterminé m'enveloppant dans une serviette douce et moelleuse.
Vous ne laissez aucun centimètre de mon corps humide échapper à votre attention. Votre regard intense fixé sur moi, vous prenez le temps de sécher chaque parcelle de ma peau,
vos mains fermes glissant avec une précision calculée,chaque contact de la serviette sur ma peau est empreint de votre fermeté
Séché, je me tiens là,exposé et vulnérable.Je suis pleinement conscient de ma place,entièrement à votre disposition.
Mon corps nu étant un symbole tangible de votre contrôle absolu.
Vous me prenez par la main et m'emmenez dans la salle à manger,chaque mouvement étant empreint de votre autorité dominatrice.
Lorsque nous arrivons,vous m'ordonnez de me tenir au centre de la pièce les jambes légèrement écartées,une position qui me rappelle ma vulnérabilité à votre égard. D'un geste autoritaire,
vous sortez de votre poche une cage de chastet un symbole puissant de mon entière dépendance à votre contrôle.
Avec une lenteur calculée, vous en ajustez la taille pour qu'elle s'adapte parfaitement à mon sexe,une manipulation qui ne fait qu'accentuer mon excitation grandissante.
Je vous observe attentivement captivé par chaque mouvement de votre main ferme, conscient que chaque clic de la cage se refermant est un rappel cinglant de ma soumission complète et de mon incapacité à jouir sans votre permission.
Je suis maintenant prêt à me soumettre pleinement à vos désirs les plus profonds, à me perdre dans l'abîme de votre contrôle,à trouver une satisfaction totale dans mon abandon à votre pouvoir.
Une fois la cage verrouillée, vous placez les clés dans une petite boîte,scellant ainsi mon sort et symbolisant votre contrôle absolu sur mon plaisir.
Un sourire satisfait se dessine sur votre visage
Vous savez que je suis désormais à votre merci,incapable de me libérer de cette cage sans votre consentement.
Je réalise avec une pointe d'excitation mêlée à une légère appréhension que je devrai attendre votre permission pour être libéré.Chaque instant passé avec cette cage resserrera les liens de ma soumission.
Votre regard pénétrant me fixe, m'envoyant des ondes d'obéissance et de soumission.Je ressens une grande excitation mêlée à une vulnérabilité palpable,conscient que je suis entièrement à votre merci et prêt à vous obéir aveuglément.
Je suis prêt à me perdre complètement dans l'abîme de votre contrôle et me laisser guider par votre volonté incontestable.
Vous me surprenez en me passant un gode ceinture par-dessus ma cage, créant ainsi une double sensation de restriction et de stimulation.
Je ressens la pression de la cage qui emprisonne mon sexe,tandis que le gode ceinture se presse contre moi rappelant ma totale dépendance à votre contrôle.
Vous m'attachez ensuite fermement sur une chaise ne me laissant aucune chance de mouvement ou de libération.Mes poignets sont liés par des cordes solides m'immobilisant complètement.
Mes jambes sont également attachées, mes chevilles maintenues par des sangles serrées.
Je me retrouve complètement captif, incapable de résister.
La chaise devient mon univers restreint, où je suis à votre merci.
La cage de chasteté et le gode ceinture sont des rappels constants de ma soumission totale et de mon incapacité à ressentir du plaisir sans votre autorisation.
Dans cet état d'immobilité forcée je suis à votre entière disposition, prêt à subir toutes les sensations et expériences que vous choisirez de m'infliger.
Mon corps immobilisé devient un terrain de jeu, un moyen de vous exprimer pleinement.
Vous prenez le temps d'admirer votre œuvre, Votre sourire satisfait témoigne de votre plaisir intense à me voir ainsi,complètement à votre merci.
Vous savourez l'idée de pouvoir contrôler mes sensations et mon plaisir.
D'un geste lent et provocateur, vous commencez à vous dévêtir, faisant tomber chaque vêtement avec une sensualité délibérée.
Chaque pièce de tissu qui quitte votre corps dévoile un peu plus de votre peau douce et désirable.
Votre silhouette se dessine progressivement devant moi, révélant chaque courbe, chaque ligne sculptée à la perfection.
Mes yeux sont captivés par votre beauté envoûtante, chaque détail de votre corps éveillant en moi un désir intense et une excitation grandissante.
Devetue a votre tour gardant une nuisette à demi transparente caressant délicatement votre peau.Le tissu léger met en valeur vos formes, accentuant la promesse de plaisirs à venir.
Chaque mouvement que vous faites est empreint de grâce, un véritable ballet sensuel qui enflamme mes sens.
Votre assurance et votre puissance rayonnent à chaque instant me rappelant à quel point je suis à votre merci.
Alors que vous vous approchez de moi,votre parfum envoûtant m'envahit créant une atmosphère enivrante.
Je sens mon cœur s'emballer,l'anticipation et l'excitation faisant monter en moi une vague de désir.
Chaque pas que vous faites est calculé pour intensifier cette tension électrique entre nous,renforçant le contraste entre ma captivité et votre liberté.
Votre regard brûlant se pose sur moi, me transperçant de désir et de domination.
Je me sens nu, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement,exposé à votre regard impérieux.
Chaque fibre de mon être est consciente de votre puissance qui émane,une puissance qui me submerge et me consume.
Votre corps dévoilé et votre présence magnétique s'affirmant, c'est une véritable torture délicieuse pour moi.
Je suis captivé par votre charisme, votre domination évidente, et je me perds dans le tourbillon de sensations qui m'envahit.
Dans une ambiance brûlante et chargée d'érotisme, vous vous approchez de moi avec une assurance déconcertante.
D'un mouvement gracieux, vous vous asseyez délicatement sur mes genoux, positionnant votre corps face au mien.
Je sens votre présence dominante s'imposer sur moi,votre souveraineté évidente qui éveille en moi une combinaison enivrante d'excitation et de frustration.
Votre regard intense se verrouillé sur le mien capturant mon attention et mon désir.Un sourire malicieux se dessine sur vos lèvres, révélant votre plaisir à me voir dans cet état de vulnérabilité totale.
Chaque expression de votre visage affirme votre contrôle absolu sur moi, renforçant encore davantage l'emprise que vous avez sur mes sensations et mes émotions.
Le gode ceinture en place symbole de votre pouvoir et de votre désir de me dominer accentue mon excitation déjà à son comble.
Je sens sa présence,cette promesse de plaisir et de soumission qui fait battre mon cœur plus rapidement.
Chaque mouvement de votre corps, chaque pression de vos hanches contre les miennes, me rappelle ma place,celle d'un soumis prêt à se plier à vos désirs les plus profonds.
La chaleur de nos corps en contact dégage une sensualité qui parcourt chacune de mes fibres.
Je peux sentir la pression du gode ceinture contre moi, une sensation à la fois délicieuse et frustrante, qui renforce mon désir.
Chaque mouvement que vous faites sur mes genoux est calculé pour intensifier cette tension érotique entre nous, un jeu de pouvoir qui fait monter en moi une excitation inébranlable.
Dans une ambiance sensuelle et intense, vous commencez à me pinçer les seins avec une fermeté délibérée. Chaque pincement fait monter en moi un mélange exquis de douleur et d'ardeur.
Chaque pincement est comme une délicieuse torture, créant une symphonie de sensations contradictoires qui se mélangent dans mon esprit.
La douleur mordante se transforme peu à peu en un plaisir presque insupportable qui fait naître en moi une excitation inébranlable.
Je me retrouve pris entre deux feux,dévoré par le désir et celui me soumettre à vos volontés.
Vous continuez à me pincer les seins avec une précision calculée, variant l'intensité et la localisation des pincements pour explorer mes limites et me pousser toujours plus loin.
Chaque contact entre vos doigts experts et ma peau sensible provoque une réaction en chaîne de plaisir et de douleur m'amenant à un état de vulnérabilité extrême.
Vous jouez avec cette dualité de sensations, alternant entre des pincements plus doux qui font naître un frisson délicieux et des pincements plus fermes qui provoquent une douleur exquise,une souffrance plaisante.
Vous exploitez ma vulnérabilité, me rappelant à chaque instant que je suis complètement soumis à votre volonté et incapable de bouger, enchaîné par les cordes de notre jeu de domination.
Mon corps réagit avec une ardeur indomptable à chaque pincement, chaque pression que vous exercez sur mes tétons. Chaque sensation intense que vous me procurez est un rappel puissant de mon statut.
Mes seins deviennent un terrain de jeu où vous explorez chaque recoin, où vous mêlez habilement douleur et plaisir.
Dans une atmosphère chargée de désir et de domination,vous vous relevez légèrement de mes genoux pour vous y reposé delicatement laissant glisser votre corps sur le gode ceinture que vous m'avez soigneusement enfilé auparavant.
Chaque centimètre de votre peau effleure le jouet, créant une friction délicieusement provocante. Je suis captivé par cette vue captivante,
incapable de participer activement à cette expérience en raison de mes liens et de ma cage de chasteté.Je suis réduit à un observateur impuissant.
Votre silhouette se profile devant moi,votre corps se mouvant avec une grâce sensuelle et une confiance inébranlable.
Le gode ceinture symbole de votre pouvoir et de votre domination devient le prolongement de mon être,renforçant l'intensité de cette scène.
Je sens mon excitation monter,tandis que je vous observe mon corps enchaîné et ma virilité emprisonnée dans une cage de chasteté.
Mes yeux sont rivés sur vous absorbant chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui se dessine sur votre visage.
Chaque va-et-vient de vos hanches sur le gode ceinture est une démonstration de votre pouvoir absolu sur moi, une démonstration de votre capacité à vous donner du plaisir sans que je puisse participer activement.
La frustration mêlée au désir consume mon esprit, alimentant le feu brûlant qui couve en moi.
Je suis témoin de cette expérience érotique avec une intensité presque insupportable.
Vous contrôlez mon plaisir, vous le dirigez et le modulez à votre guise.
Mon corps est en éveil,chacune de vos caresses,de vos mouvements est ressentie avec une intensité exacerbée.
Mes sens sont en alerte, captant le moindre frisson,la moindre expression de plaisir qui se dégage de vous.
Je me sens à la fois excité et frustré désirant ardemment participer activement à ce jeu de plaisir,mais suis réduit à un simple spectateur de votre domination.
Chaque seconde qui s'écoule est une torture délicieuse, une démonstration de votre pouvoir à vous procurer du plaisir sans que je puisse y participer activement.
Mon esprit est embrasé par le désir, la frustration et l'excitation qui se mêlent en une symphonie enivrante.
Vous vous délectez de cette expérience,les va-et-vient de vos hanches s'intensifient,votre rythme s'accélère traduisant votre désir de plus en plus ardent.
Vous vous penchez vers moi, vos lèvres se mêlant aux miennes dans des baisers à la fois tendres et passionnés.
C'est un mélange enivrant de douceur trompeuse et d'ardeur brûlante qui évoque toute l'intensité de notre connexion.
Pendant que nos lèvres s'entrelacent, vous ne manquez pas de continuer à jouer avec mes tétons, les pinçant,les caressant,les mordillant avec une combinaison exquise de douceur et d'ardeur.
Chaque contact de vos mains expertes sur ma peau sensible enflamme mes sens.
Je suis transporté par cette étreinte sensuelle,captivé par chaque sensation qui se propage dans mon corps,mais en même temps je suis frustré par mon incapacité à vous toucher pleinement,à vous donner le même plaisir que vous m'offrez.
Je suis à votre merci incapable de bouger ou de contrôler le rythme effréné de notre étreinte.
Chaque mouvement de vos hanches est une démonstration de votre pouvoir,de votre capacité à me dominer pleinement.
Je suis pris dans un étau de plaisir complètement englouti par la force de vos va-et-vient.
Le gode ceinture que je porte est le symbole de votre domination absolue sur moi.
Je suis attaché sur le siège,ma virilité enfermée dans une cage de chasteté me laissant à votre merci incapable de participer activement à cette expérience.
Mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer votre silhouette gracieuse alors que vous vous mouvez avec une ardeur grandissante.
Chaque va-et-vient de vos hanches témoignant de votre excitation croissante.
Je suis témoin de votre plaisir captivé par la vision de votre corps s'offrant avec détermination et passion.
Mes sens s'enflamment alors que je vous observe impuissant et attaché. Chaque mouvement de vos hanches,chaque gémissement de satisfaction qui s'échappe de vos lèvres renforce ma frustration et alimente mon propre désir.
Votre excitation grandissante se manifeste dans des mouvements de plus en plus rapides et profonds.
Je ressens chaque poussée du gode ceinture,chaque mouvement vibrant à travers mon corps attaché.
Mes sens sont en émoi,mes nerfs à vif alors que je suis emporté par le spectacle envoûtant de votre extase.
Je peux voir l'excitation briller dans vos yeux, vos mouvements devenant plus frénétiques,chaque contraction de votre corps alimentant mon propre désir et ma frustration.
Je suis spectateur silencieux de cette expérience ressentant chaque vague de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant d'étreinte passionnée je suis témoin de votre puissance et de votre contrôle absolu.
Mes yeux se délectent de chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui traverse votre visage.
Je suis à la fois honoré et tourmenté d'être le témoin privilégié de votre plaisir.
Je suis subjugué par la vision de votre extase capturant chaque détail de ce moment intense et inoubliable.
Vos ongles effleurent ma peau avec une légère pression créant une symphonie sensuelle de plaisir et de douleur.
Chaque caresse, chaque griffe parcourant mon corps font naître une sensation délicieusement contradictoire.
Vos doigts continuent leur exploration s'aventurant vers mes épaules.
Chaque caresse,chaque pression légère sème le feu de l'excitation dans mon corps éveillant mes sens d'une manière enivrante.
Je me perds dans cette danse sensuelle abandonnant tout contrôle désirant chaque contact de vos doigts, chaque sensation qui parcourt mon corps.
Vous êtes la maîtresse de mes sens,la créatrise de mes extases les plus profondes.
Je me laisse emporter par cette symphonie sensuelle savourant chaque caresse,chaque griffe,chaque frisson qui fait vibrer mon être tout entier.
Chaque mouvement de vos hanches,chaque pénétration profonde rythmés de vos va-et-vient sur ce gode font monter en moi une multitude de sensations extrêmes,je suis captivé par la vision de votre corps en mouvement.
Les sensations oscillent entre une profonde satisfaction et une envie toujours plus grande de vous sentir en moi.
Je peux sentir chaque centimètre du gode ceinture de vos mouvements de plus en plus rapident écho de votre excitation grandissante alimentant ma propre montée de plaisir.
Chaque va-et-vient font naître des gémissements de plaisir et de désir qui s'échappent vos lèvres.
La tension sexuelle dans la pièce est palpable,le spectacle de votre excitation grandissante,de votre plaisir qui se dessine sur votre visage ajoute une dimension supplémentaire à cette expérience enivrante.
Votre satisfaction est contagieuse alimentant encore davantage mon propre désir.
Je me sens comblé par la sensation de vous voir prendre du plaisir, même si je suis limité à être le récepteur de vos mouvements passionnés.
Je me laisse emporter par cette danse passionnée me perdant dans les vagues de plaisir qui me submergent.
Je suis spectateur de cette expérience ardente ressentant chaque pulsation de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant nous sommes tous les deux transportés vers un état de béatitude sexuelle.
Les frontières entre le plaisir et la douleur s'estompent laissant place à une extase pure et inaltérée.
Nous sommes enveloppés dans un cocon de passion,de désir où le temps s'arrête et où seul compte le lien profond qui nous unit.
Je suis comblé par cette connexion unique, par cet échange de pouvoir.
Puis vous decidez de vous rélevez avec grâce de mes genoux,votre corps enveloppé dans cette nuisette séduisante accentue votre allure captivante.
Votre démarche est empreinte d'une confiance inébranlable alors que vous vous éloignez légèrement pour préparer la prochaine étape de notre jeu sensuel.
Vous revenez vers moi tenant entre vos doigts délicats des pinces à seins.
Votre regard brûlant de désir transmettant une promesse de plaisir intense.
Avec une précision calculée vous fixez fermement les pinces sur mes tétons variant la pression et l'intensité pour me procurer un mélange exquis de plaisir et de sensations douloureuses.
Chaque mouvement que vous faites est délibéré,chaque caresse est pensée pour me faire perdre le contrôle dans un tourbillon de sensations enivrantes.
Vous êtes maîtresse de l'art de la stimulation, sachant comment explorer les limites de mon plaisir et de ma douleur avec une adresse remarquable.
Vous observez attentivement mes réactions, lisant chaque frisson, chaque gémissement de plaisir mêlé de douleur.
Votre satisfaction est palpable,votre plaisir décuplé par l'effet que vous avez sur moi.
Vous êtes à la fois dominatrice et artiste, créant une symphonie de sensations qui me transporte.
Chaque instant est un mélange exquis de douleur,de jouissance,d'excitation et de désir.
Vous me poussez au bord de l'abîme, jouant avec mes limites me faisant ressentir des émotions intenses et contradictoires.
Malgré la douleur qui se mêle au plaisir, je ne peux nier que le fait de m'offrir cette expérience vous procure également une satisfaction profonde.
Votre visage s'illumine d'un sourire de plaisir, vos yeux pétillent d'une lueur de jouissance.
Vous appréciez le pouvoir que vous exercez sur moi,le contrôle absolu que vous avez sur mon plaisir et ma douleur.
Chaque caresse calculée,chaque sensation délibérée renforce notre lien et alimente le feu ardent qui brûle entre nous.
Puis vous décidez de me détacher des cordes qui me maintiennent solidement attaché au siège.
Avec une aisance déconcertante vous défaites les nœuds qui maintenaient mes poignets et mes chevilles captives.
Chaque mouvement de vos mains expertes est précis et calculé démontrant votre contrôle absolu sur la situation.
Une fois libéré, je me retrouve à vos pieds, à votre merci.
Vous me fixez d'un regard dominateur,votre autorité incontestable.
Vous décidez du déroulement de notre jeu,de ce qui va se passer ensuite.
Je suis prêt à me soumettre à vos moindres désirs,à me plier à vos volontés
vous approchez votre corps du mien créant une proximité troublante,vos mains se promènent sur ma peau effleurant chaque parcelle de mon être.
Votre voix résonne dans la pièce, commandant mon obéissance, dictant les règles.
Vous me guidez avec autorité, me disant comment vous voulez que je me comporte, comment vous voulez que je vous serve.
Je suis prêt à me donner entièrement à vous,à répondre à vos moindres exigences.
Dans cet instant, je suis votre jouet, votre objet de plaisir.
Vous décidez de mon sort,de la façon dont vous allez me ravir et m'emmener au-delà de mes limites.
Je suis prêt à vous suivre dans les recoins les plus sombres de notre exploration,à me perdre dans l'abîme de votre domination.
Alors que vous me regardez avec un sourire satisfait,je sais que notre voyage dans le monde de la domination ne fait que commencer,
je suis à la fois effrayé et excité de découvrir jusqu'où vous êtes prête à me mener.
Vous me guidez à m'allonger sur le dos.
Votre regard dominant fixe le mien, transmettant une excitation électrisante.
Vous retirez lentement la cage de chasteté qui emprisonnait mon plaisir libérant mes sens et réveillant une anticipation palpitante.
Avec une confiance calculée vous m'écartez les jambes, révélant ma vulnérabilité totale.
Une vague d'excitation parcourt mon corps alors que je me prépare à succomber à vos désirs et à votre contrôle absolu.
Dans cet instant vous saisissez une corde fine, prête à explorer de nouveaux horizons de plaisir et l'enroulez autour de mon sexe créant une sensation à la fois sensuelle et stimulante.
Chaque contact enflamme ma peau mes sens, m'invitant à me perdre dans cette danse sensuelle.
Vous prenez votre temps pour y attacher mes testicules comme si vous vouliez les désolidariser.
Chaque nœud que vous faites est précis et calculé créant une tension délicieuse sur mes bourses tendues.
Les cordes serrant mes testicules, les laissant bien en évidence à votre vue.
Je suis totalement exposé à votre merci,ce qui amplifie mon excitation et mon sentiment de vulnérabilité.
Vous prenez plaisir à observer votre œuvre, votre regard dominant fixé sur ma réaction,tandis que je suis à la fois captivé et ému par cette sensation.
Les sensations intenses se mêlent à un mélange de plaisir créant une expérience érotique qui transcende les limites conventionnelles.
Dans un moment intensément érotique, vous me laissez dans cette position vulnérable,mes testicules attachés et exposés à votre vue.
Vous vous munissez d'une bougie, allumant la mèche avec une lenteur délibérée.
La flamme danse devant vous éclairant votre visage d'une lueur sensuelle.
Vous savourez l'instant,prenant le temps de créer une tension palpable.
La cire chaude de la bougie commence à fondre goutte après goutte, les laissant tomber avec soin sur mon corps en choisissant délibérément les endroits où la sensation sera la plus intense.
Chaque goutte qui touche ma peau fait naître une brûlure délicieuse, une combinaison exquise de plaisir et de douleur.
Mon corps réagit avec une intensité croissante se délectant de l'érotisme de cette expérience.
Je suis complètement à votre merci et cette sensation de soumission m'envahit mélangeant l'excitation dans une danse captivante.
Vous observez attentivement mes réactions, cherchant à lire les signes de plaisir et de consentement dans mes yeux.
Chaque goutte de cire versée est un acte de contrôle, une exploration de mes limites et de ma confiance en vous.
Vous savourez chaque instant, consciente de l'effet hypnotique que cela a sur moi.
Chaque détail est soigneusement orchestré pour créer une expérience intense et captivante
Le mélange de la chaleur et de l'inconfort me fait gémir de plaisir, tandis que vous savourez l'image de votre satisfaction.
Vous continuez à verser la cire, alternant entre douceur et intensité explorant les limites de mon plaisir.
Vous m'observez, attentivement, cherchant à me pousser toujours plus loin dans cette extase torride.
Alors que la cire continue de couler mêlant plaisir et douleur, vous me murmurez à l'oreille que je suis à votre merci, que je suis complètement à votre disposition.
Vous prenez plaisir à voir mon abandon total à vos désirs.
Et dans un mouvement de commandement vous me demandez de me mettre à quatre pattes, assumant ainsi une position de soumission,je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi.
La posture à quatre pattes accentue mon sentiment de vulnérabilité
Dans cette position, je suis à votre entière disposition.
Vous saisissez un fouet et avec une douceur calculée,vous laissez glisser les lanières du fouet sur mon dos, effleurant ma peau d'une manière créant une sensation de caresse sensuelle.
Chaque mouvement est pensé, chaque contact est soigneusement orchestré pour faire naître en moi une anticipation palpitante
Les lanières se promènent avec une grâce sinistre sur mes fesses et mes jambes, faisant frissonner tout mon être.
Je peux sentir le contact délicat de chaque lanière, éveillant mes sens les plus profonds.
Et puis, sans le moindre avertissement, vous faites claquer le fouet sur mes fesses
Encore et encore,les coups alternent entre douceur et intensité, créant une symphonie de sensations.
Les lanières frappent ma peau avec précision, trouvant leur cible à chaque fois.
Une douleur délicieusement mêlée à une onde de plaisir se propage dans mon corps,m'enveloppant dans une extase indescriptible.
Mes fesses,commencent à rougir sous l'impact, les marques de votre domination se dessinant sur ma peau.
Chaque coup du fouet résonne dans l'air créant une atmosphère électrique chargée d'excitation et de désir.Je me retrouves pris au piège entre la douleur et le plaisir dans un état de vulnérabilité totale.
Mon esprit est submergé par cette expérience, mes sens sont en ébullition.
Chaque coup de fouet me pousse plus loin dans les abysses de la soumission, m'abandonnant un peu plus encore.
Vous êtes là, observant avec un sourire les marques de votre oeuvre se dessiner sur ma peau.
Chaque coup est une preuve tangible de votre supériorité et de mon assujettissement.
Vous savourez cette scène,vous enivrant de mon désarroi et de mon plaisir mêlés.
Une fois votre fouet posé,vous me demandez de rester bien cambré offrant ainsi une cible parfaite.
Vous approchant de moi avec une lueur dans les yeux, prête à poursuivre cette exploration.
D'un geste ferme, vous prenez position derrière moi, capturant mon corps dans vos mains en laissant une posée sur ma fesse.
Puis, sans prévenir, vous la soulèvez,la laissant retomber avec force sur ma peau déjà rougie.
Les claques résonnent dans la pièce créant une symphonie de douleur et de plaisir vous assurant de marquer chaque centimètre accentuant la rougeur déjà présente.
Vos mains dominantes frappent avec une précision calculée, alternant entre des gifles douces et des claques plus intenses.
Ma peau réagit à chaque impact, vibrant sous la sensation de vos mains possessives.
La douleur se mêle au plaisir créant une danse délicieuse ou je ne peux m'empêcher de gémir sous l'intensité de chaque coup, sentant mon corps se soumettre davantage à votre volonté.
Vous savourez chaqu'une de mes réactions, chaque marque rouge qui se dessine sur ma peau.
Voir mon désir se mêlant à la douleur vous ne pouvez vous empêcher d'être excité par cette vision.
La vue de mes fesses rougissantes sous vos coups, de mon corps cambré offert à votre volonté, est un spectacle qui enflamme vos sens
Lorsque vous me voyez cambrer davantage, offrant mon corps en une parfaite soumission, vos pulsions sont amplifiées.
Cette position met en évidence ma vulnérabilité et ma dépendance à votre égard renforçant ainsi le lien de domination qui nous unit.
Admirant mom postériure rougi, vous décidez de passer à l'étape suivante en enfilant votre gode ceinture.
Mais avant cela vous prennez un moment pour lubrifier vos doigts.
Vous vous approchez de mon anus, caressant délicatement cette zone sensible avec votre doigt lubrifié.
Le contact de votre peau contre la mienne combiné à la sensation du lubrifiant provoque une onde de plaisir et d'excitation.
Vous me pénètrez doucement avec un premier doigt,sentant ma résistance initiale se mêler à une envie grandissant,me préparant à vous recevoir.
Sans relâche vous insèrez un deuxième doigt élargissant progressivement mon anus pour y accueillir ce gode.
Chaque mouvement est calculé, chaque caresse interne est destinée à m'ouvrir davantage à votre domination.
Vous sentez mon corps réagir à chaque pénétration,mes soupirs de plaisir se mêlant à une légère douleur.
Votre objectif est de me préparer,de me faire ressentir une plénitude totale sous votre domination.
Chaque pénétration de vos doigts me rapproche de cet état de soumission ultime, où je vous recevrais avec dévotion et abandon.
Avec une lenteur calculée vous guidez le gland de votre strapon vers mon anus lubrifié me faisant ressentir une légère pression à l'entrée.
Puis, d'un mouvement déterminé, vous vous enfoncez en moi, sentant les parois de mon anus s'ouvrir pour vous recevoir.
Vous commencer à bouger votre bassin, faisant le faisantvglisser en moi avec une précision calculée.
Chaque mouvement crée une symphonie de sensations, où douleur et plaisir s'entrelacent dans une danse infernale.
Sans ménagenagement, vos pénètrations se font grandissante, sans relâche.
Chaque poussée du gode ceinture est empreinte de votre soif insatiable de pouvoir et de contrôle.
Vous sentez mon corps réagir à chaque mouvement, à chaque centimètre qui s'enfonce en moi.
Chaque pénétration profonde et vigoureuse devient pour vous un moyen de canaliser ces sentiments refoulés.
Vous vous laissez emporter par une frénésie passionnée laissant votre frustration se transformer en une énergie brute et libératrice.
Chaque mouvement est une explosion de désir et de pouvoir, une libération totale de vos propres tensions.
Mais ce n'est pas seulement vous que vous libèrez.
Chaque mouvement que vous faites résonne en moi, libérant une vague brûlante de désir ardent et une extase enivrante qui consume mes sens.
Vous vous déchaînez avec des mouvements de plus en plus forts, de plus en plus profonds abandonnant toute retenue pour nous perdre dans cette étreinte ardente.
La fusion de nos énergies de nos désirs brûlants crée une symphonie de plaisir et de libération,un acte de délivrance, une explosion de sensations qui nous transporte.
Vos pénétrations deviennent de plus en plus rapides, de plus en plus puissantes créant une frénésie qui transcende les limites du plaisir physique.
Vous sentez dans cet acte une libération psychologique, une exaltation.
En inversant les rôles prenant la position du mâle, une transformation s'opère en nous.
Nous nous libèrons psychologiquement, nous débarrassons des pressions de la société .
Me pénétrer devient un moyen de vous d'affirmer et d'explorer vos propres désirs.
C'est une libération des tensions psychologiques qui nous entrave.
Nous délivrant ainsi de la pression sociale, des inhibitions et des contraintes imposées par les normes.
C'est un voyage vers l'acceptation de soi, vers la découverte de vos véritables désirs et de votre puissance.
Vos mains se crispent sur moi,agrippant à mon corps avec une fermeté dévorante, marquant ma peau de votre passion déchaînée.
Les claquements sur mes fesses résonnent comme une symphonie sensuelle accompagnant vos va-et-vient de plus en plus puissants.
La chaleur entre nos corps s'amplifie créant une véritable fournaise de désir.
Nos peaux se mêlent dans une danse enivrante transpirant l'abandon. Chaque mouvement est empreint d'une énergie brute d'une frénésie qui nous consume et nous pousse au-delà de toutes limites.
À mesure que l'excitation monte, Vous sentez vos propres inhibitions se dissoudre.
Emporter par l'intensité de l'instant,c'est un véritable exutoire psychologique, une occasion de vous laisser aller et de vous perdre dans l'acte.
Chaque griffure laissé sur mon dos, chaque claque sur mes fesses, représente une libération de vos propres tensions vous donnant l'opportunité de vous exprimer pleinement.
Vous sentant enfin libre, débarrassé des barrières qui vous on retenu pendant si longtemps.
Cette désinhibition psychologique vous fait du bien, vous procure une sensation de légèreté et d'euphorie.
Vous lâchant encore plus dans l'acte, laissant vos désirs les plus sombres et les plus profonds prendre le contrôle.
C'est une véritable catharsis.
Nous trouvons une connexion troublante où la libération psychologique s'entremêle au plaisir physique.
Chaque gémissement extatique qui s'échappe de mes lèvres est comme une décharge libératrice pour vous.
Vous pouvez enfin exprimer pleinement cette part de vous même.
Après quoi,vous vous retirez de mon être, laissant un vide en moi.
L'expression de satisfaction sur votre visage en dit long sur le plaisir que vous avez pris à me posséder.
Nos regards se croisent empreints d'une complicité.
Alors que vous savourez l'image de ma soumission et de mon abandon,vous vous asseyez avec grâce sur le canapé, laissant une lueur de malice.
Vous sentez mon regard brûlant sur vous alors que vous ouvrez délicatement vote nuisette, révélant vos courbes voluptueuses.
Le tissu glisse le long de votre peau dévoilant maintenant en totalité votre corps
Vos gestes sont lents et calculés,accentuant le suspense et l'excitation qui règnent dans l'air.
Vous me fixez intensément,vos yeux pétillant d'une lueur de désir.
Vous savez que je suis captivé par cette vision et par l'anticipation de ce qui va suivre.
Vos jambes légèrement écartées, votre corps offert à mon regard avide,vous m'invitez d'un geste à m'approcher, à me rapprocher de vous pour profiter de cette intimité partagée.
Le désir brûle en vous, prête à être libéré dans une explosion de plaisir.
C'est a cette instant vous me dites:
-"Laisse-moi te montrer tout ce que je suis prête à offrir, à te faire découvrir,les délices que nous pouvons partager ensemble.
Dans cette atmosphère chargée de désir, nous allons créer une symphonie de sensations et d'extase, explorant les recoins les plus intimes de nos fantasmes.
Prépare-toi à plonger dans un océan de plaisir à te perdre et à vivre une expérience inoubliable.
Je suis prête à te guider.
Viens à moi, laissons-nous succomber à nos désirs les plus profonds et à cette passion ardente qui brûle entre nous."
Je m'approches de vous positionné entre vos jambes,mon regard s'embue d'excitation.
Avec un sourire malicieux vous prenez doucement les cordes attachés autourt mon sex les défaisant délicatement,libérant mon intimité de leur emprise.
Chaque nœud qui se défait représente une nouvelle forme de liberté, une invitation à explorer des plaisirs encore plus intenses.
Vous pouvez sentir mon souffle s'accélérer alors que je ressens la libération de mon corps laissant place à une sensation de légèreté et de vulnérabilité.
Ma peau frissonne sous vos doigts, révélant mon excitation grandissante.
Vous voyez l'anticipation dans mes yeux, ma volonté de goûter à cette nouvelle liberté que vous m'offrez.
me demandant de me mettre a genoux entre vos jambes
Vous me guidez doucement la tête vers votre intimité.
Votre regard est rempli de désir et d'attente sachant que je suis maintenant prêt à vous donner du plaisir.
D'une voix sensuelle, vous me dictez les mouvements que je dois effectuer, me guidant dans l'art de vous satisfaire,vous m'encouragez à prendre mon temps, à explorer chaque recoin de votre féminité.
Vous sentez ma douceur sur votre peau, laissant ma langue se faufiler avec délice entre vos plis intimes.
Vous gémissez de plaisir alors que je me délectes, répondant à chaque mouvement que je fais avec une intensité grandissante.
Vous m'encouragez à jouer avec votre clitoris, à le caresser avec habileté, créant des vagues de plaisir qui se propagent à travers tout votre corps.
Vous me dites alors:
-"N'hésites pas à explorer à varier les rythmes et les pressions, à me donner autant de plaisir que tu le désires.
Je suis là pour te guider, pour t'encourager à me faire atteindre des sommets de jouissance.
Alors, plonges-toi dans cette expérience, savoure chaque instant de cette intimité partagée.
Je suis prête à me laisser emporter par les vagues de plaisir que tu créeras.
Montre-moi tout ce dont tu es capable avec ta bouche et ta langue, donne libre cours à ton imagination "
Vous me guidez avec douceur, me montrant les angles et les mouvements qui vous procurent le plus de plaisir.
Je suis attentif à vos réactions, à vos gémissements, ajustant mes mouvements pour vous donner une satisfaction toujours plus intense.
Vos mains se glissent dans mes cheveux, les caressant avec tendresse, amplifiant les sensations qui parcourent tout votre être.
Nous sommes enveloppés par cette intimité partagée, cette connexion unique qui transcende les limites du plaisir.
Vous êtes inondée d'une extase délicieuse, vous laissant emporter par des vagues de sensations.
Alors que nous sommes tous les deux pris d'une d'excitation ardente, vous décidez de mettre un terme à mes caresses.
Vous sentez ma frustration grandir, mais ce n'est que le début de quelque chose de plus intense.
Avec une grâce sensuelle vous m'allonger délicatement. Vous positionnant au-dessus de moi, à califourchon.
Sentant mon sexe tendu de désir contre votre peau chaude et humide.
Vous vous frottez lentement, créant une friction délicieuse faisant monter encore plus notre excitation
Vos mains parcourent mon torse avec douceur, vos doigts effleurant ma peau brûlante.
Vous vous penchez en avant, vos seins frôlant ma poitrine créant une stimulation supplémentaire faisant monter notre désir à son paroxysme.
Nous sentons la tension sexuelle entre nous augmenter et nos corps sont en parfaite harmonie.
Frémissant d'excitation vous décidez de passer à l'étape suivante.
Vous vous redressez légèrement permettant à mon sexe ferme et impatient de s'introduire en vous.
Vous sentez mon désir grandir à chaque centimètre qu'il pénètre nous connectant d'une manière intime et profonde.
Enfoncer entierement avec grâce et délicatesse en vous, chaque mouvement de nos hanches s'entremêlent.
Vous vous cambrez légèrement offrant une vue délectable sur nos corps en fusion.
Nos souffles se mêlent dans un rythme effréné, nos gémissements emplissent la pièce alors que nous nous laissons aller à cette danse passionnée.
Vous sentez mes mains se poser sur vos hanches guidant nos mouvements,amplifiant notre plaisir commun.
Vos ongles griffent légèrementmon torse laissant des marques éphémères de notre passion dévorante.
Nos corps sont en parfaite osmose se mouvant avec une synchronisation parfaite créant une symphonie de sensations envoûtantes.
Chaque mouvement chaque va-et-vient fait monter notre plaisir.
Dans un instant de pure extase,nous sommes submergés par l'orgasme.
Nos corps se raidissent,nos soupirs s'intensifient et nous nous abandonnons à cette délicieuse libération.
A l'apogée de notre plaisir partagé vous sentez l'orgasme vous envahir,les vagues de plaisir déferlent.
Vous êtes submergée par les sensations les plus délicieuses sentant ma semence chaude se répandre en vous.
Chaque pulsation de mon éjaculation vous fait frissonner, vous rappelant la puissance de notre passion partagée.
Vous savourez l'extase de notre union nos corps vibrant d'une satisfaction totale.
Les spasmes de votre orgasme se fondent avec les miens, créant une symphonie de plaisirs inoubliables.
Nous nous laissons aller, puis nos souffles s'apaisant peu à peu épuisés et comblés.
D'un geste délicat, vous passez votre doigt sur le bout de mon pénis pour y recueillir les dernières gouttes de notre plaisir partagé,le portant délicatement à mes lèvres.
Ce geste symbolique soulignant notre lien profond et notre complicité dans cette relation de soumission.
Il est une marque de votre possession de mon plaisir et de ma soumissions.
Il est le symbole de notre passion partagée et de notre engagement mutuel dans ce jeu de domination
Nos regards sont remplis de satisfaction et de complicité.
Nous avons créé un souvenir inoubliable, une expérience qui restera gravée dans nos mémoires et nourrira nos fantasmes futurs.
Nos peaux encore chaudes se caressent doucement, nos doigts s'entrelacent dans un geste tendre et réconfortant.
Nous nous regardons avec des sourires complices, nos yeux reflétant la satisfaction
Nous évoquons notre expérience, partageant nos sensations et nos émotions.
Nous exprimons nos ressentis, nos désirs et nos envies créant un espace de communication profonde.
Nous partageons nos moments de vulnérabilité et nous nous émerveillons de la connexion que nous avons pu créer renforçant ainsi notre complicité tant physique qu'émotionnelle.
Nous savourons chaque détail de notre aventure, revivant les moments les plus intenses
Nous sommes reconnaissants l'un envers l'autre pour cette aventure inoubliable pour avoir créé un espace où nos désirs les plus profonds on pris vie.
Nous en discutons,bâtissant un monde de plaisir et d'extase, où nos fantasmes futurs les plus audacieux se réaliserons.
Que notre passion continue de brûler, toujours plus ardente et toujours plus intense.
Après avoir partagé une douche sensuelle,d'une main ferme mais délicate, vous me remettez ma cage de chasteté, scellant ainsi notre jeu de pouvoir et de contrôle qui me rappellera constamment ma soumission envers vous.
Vous vous enveloppez dans votre nuisette.
Vous vous sentez puissante, confiante dans votre rôle de dominante, prête à m'emmener vers de nouveaux sommets de plaisir et de soumission.
Nous prenons place sur le canapé, nos corps à peine couverts par nos vêtements et nous prenons un café.
Vous me demandez de vous raconter comment j'ai vécu notre première expérience de domination, comment j'ai ressenti chaque moment, chaque geste de pouvoir que vous avez exercé sur moi.
Vous écoutez attentivement, cherchant à comprendre mes désirs, mes limites et mes envies.
Puis, nous tournons notre regard vers l'avenir, évoquant nos futurs ébats et les nouvelles frontières que nous souhaitons explorer.
Vous me partagez vos envies, me décrivant les scénarios qui enflame vos pensées. Les images se bousculent dans votre esprit, alimentant notre feu ardent de passion et de plaisir.
Nous sommes complices, deux âmes qui s'ouvrent l'une à l'autre, prêtes à se perdre dans un monde de fantasmes et de désirs inassouvis.
Alors que nous savourons notre café, nos regards étincelants de désir et de complicité, nous sentons que ce ne sont que les prémisses de nos futurs ébats qui nous attendent.
Impatients de plonger dans ces nouvelles expériences,vous me dites :
-"Mon cher soumis, maintenant que nous avons échangé nos paroles intimes, je te demande de te souvenir de ta nouvelle position dans notre jeu de domination.
Désormais, tu es entièrement mien, et lors de nos jeux passionnés, tu devras m'appeler "Maîtresse".
C'est ainsi que je souhaite être honorée et vénérée par toi.
Chaque geste, chaque mot que tu prononceras, sera une preuve de ton dévouement envers moi.
Je serai ton guide, ton inspiration, ta source de plaisir et de discipline.
Je t'apprendrai les délices de l'obéissance et de la soumission".
Avec un sourire malicieux, vous me murmurez à l'oreille les règles que je devrais respecter :
-" tu devras me servir avec dévotion, être à mon écoute et répondre à mes moindres demandes. Ta seule mission sera de me satisfaire, de me rendre heureuse et de te soumettre à mes caprices les plus audacieux.
Dans notre intimité, tu seras mon jouet, mon objet de plaisir.
Je te guiderai à travers des jeux de soumission, t'offrant une expérience unique et inoubliable.
Tu seras à mes ordres, prêt à combler mes désirs avec une dévotion totale.
Mon cher soumis, prépare-toi à entrer dans un monde où les frontières du plaisir seront repoussées",
Maintenant Répète après moi :
-"Je suis ton soumis, Maîtresse. Je me soumets entièrement à toi. Avec ces mots, tu scelleras ainsi notre pacte de soumission et d'adoration mutuelle".
En prononçant ces paroles, je sais que je me livre corps et âme à sa domination. Mon cœur bat plus vite, empli de l'anticipation des plaisirs que qu'elle me réserves.
En acceptant ce pacte, je me sens libéré de mes inhibitions
Apres avoir prononcé ses paroles, je vous dit :
-"Je suis rempli d'une gratitude profonde d'avoir été choisi pour être votre soumis, Maîtresse.
Je serai à la hauteur de vos attentes, prêt à vous satisfaire et à vous combler à chaque instant.
Vous me repondez a votre tour
-"Prépare-toi, mon cher soumis, car notre aventure ne vient que de commencer
Je vais te guider vers des horizons inexplorés de soumission et d'extase."
"Maintenant, tu m'appartiens, tu es à moi..."
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"Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. Ma chambre s'éclairait du bleu foncé, tombant de la fenêtre unique. La lumière venait de loin. De la colline, où se trouvait l'église. J'éprouve du plaisir à peindre une fois de plus cette église et cette petite colline sur mes tableaux. Je haïssais le travail de la retouche. Jamais je ne m'en suis tiré. Je ne voyais pas la nécessité de boucher ces points, rides et pattes, de rajeunir des figures toutes différentes, jamais vivantes. Quand je tombais sur le portrait d'une connaissance, je lui souriais. J'étais prêt à l'embellir, pour son bonheur, celle-là". De son véritable nom, Moïche Zakharovitch Chagalov en biélorusse, Marc Chagall (1887-1985) est souvent associé à une myriade de mouvements artistiques, d’un genre profondément post-impressionniste ou à des interprétations cubistes de fables. Regardant sa ville bien-aimée de Vitebsk s’écrouler sous les attaques antisémites, les œuvres fantaisistes de Chagall dépeignent avec nostalgie le mode de vie paysan. Bien qu’il soit une figure centrale de l’art moderniste, les peintures de Chagall rendent sans cesse hommage à la tradition et au passé.Très peu d’artistes ont réussi à exposer au Louvre de leur vivant. Georges Braque a été le premier avec son œuvre "Still lifewith harp and violin". Tandis que, Chagall, avec d’autres artistes, Salvador Dalí, Pablo Picasso ou bien Edgar Degas, ont commencé leur parcours artistique en copiant les œuvres des maîtres anciens au Louvre. Le peintre rencontre sa muse, sa femme et son amante, Bella Rosenfeld, en 1909 et l’épouse peu de temps après. Le couple partageait ensemble une vision unique du monde, et lorsqu’elle rencontra Chagall pour la première fois, Bella décrivit romantiquement les yeux de l’artiste comme étant si bleus qu’ils étaient "comme s’ils étaient tombés tout droit du ciel". Bella apparaît dans de très nombreuses peintures de Chagall, et il la dépeint souvent flottant dans les airs, défiant alors la gravité avec son amour. "La terre qui a nourri les racines de mon art était Vitebsk". Il cherchait à capturer l’essence même de la vie paysanne et l’âme de sa maison, affirmant que sa ville avait une présence fantasque et qu’elle existait principalement dans son âme et ses rêves. Vaches, granges, poulets, chevaux, femmes qui travaillent et dansent le violon remplissent ses œuvres, capturant l’esprit de la vie paysanne. Avec trois récriminations à côté de son nom en raison de son statut de juif, d’artiste et d’émigré, Chagall a été dépouillé de son identité. Son style artistique allait à l’encontre du réalisme socialiste qui a formé l’art soviétique, et on se moquait souvent de lui pour sa préférence pour le style de vie français. Les œuvres de Chagall ont même été interdites dans les musées, les livres et les espaces publics. Non seulement en raison de leur style peu conventionnel, mais aussi de leur représentation de la culture juive. Il a peint le plafond de l’Opéra Garnier à Paris. D’une superficie de plus de deux cents mètres carrés, la peinture de Chagall est l'hommage aux quatorze compositeurs d’opéra importants et à leurs œuvres, et il l’a achevé à l’âge de soixante-dix-sept ans. Malgré cette tâche colossale, l'artiste a refusé d’être payé pour son travail. "C'est toute une vie qui s'identifie à mon travail". L'artiste connaît une longue et prolifique carrière en Europe de l'Ouest et aux États-Unis. Il réalise tableaux, dessins, estampes, sculptures et céramiques, conçoit des costumes et des mises en scène pour le théâtre et le ballet, et peint des décors. Vers la fin de sa vie, il est un grand artiste en vitraux. Son influence est particulièrement forte dans le Paris des années 1920 et 1930. Chagall reçoit une éducation juive traditionnelle avant de fréquenter l'école secondaire russe. Il étudie l'art auprès de Yehuda Pen et de Nicholas Roerich, puis s'inscrit à l'école Zvantseva de Léon Bakst et de Mstislav Dobuzhinsky. À compter de 1910, Chagall vit principalement en France, sauf durant son exil en temps de guerre où il réside en Russie et aux États-Unis. Il finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, célèbre dans le monde entier.
"L’essentiel c’est l’art, la peinture, une peinture différente de celle que tout le monde fait. Mais laquelle ? Dieu, ou je ne sais plus qui, me donnera-t-il la force de pouvoir souffler dans mes toiles mon soupir, soupir de la prière et de la tristesse, la prière du salut, de la renaissance ? Si mon art n’a joué absolument aucun rôle dans la vie des miens, par contre, leur vie et leurs activités ont trouvé une place très significative dans mon art. J'ai souvent affirmé que je n'étais pas un artiste, mais une sorte de vache. Cela ne fait aucune différence. J'ai eu l'idée sotte de coller l'image d'une vache sur ma carte de visite". L’artiste a connu le régime tsariste, la révolution communiste, la première guerre mondiale, l’horreur du nazisme, l’exode de 1940, la seconde guerre mondiale, la pacification de la guerre froide et l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev. Son œuvre, elle, a frôlé la modernité, le primitivisme, le cubisme et le surréalisme. Mais sa créativité a toujours su suivre sa destinée malgré les événements externes. Les bouleversements politiques et esthétiques donnent à ses œuvres ce magnétisme chagallien indéfiniment lié à sa force d’inspiration. Juif biélorusse du XXème siècle, Chagall devait voir sa vie bouleversée par les occurrences politiques. Tantôt refugié, tantôt exilé, tantôt refusé, l’artiste a vécu à Paris, Moscou, New York, laissant ses émotions s’exprimer dans ses créations et son style suivre ses pulsions. Bien que Chagall demeure à ce jour un des seuls peintres "inclassables", sa touche créatrice et son langage artistique le lient à toutes les facettes de l’avant-gardisme. Fauviste dans ses trois couleurs dominantes: le bleu, le vert et le rouge. Cubiste dans sa manière de travailler l’espace et les formes géométriques. Surréaliste dans ses images de "rêve", authentiques fruits de l’inconscient. Son art est toujours en évolution, liant et mélangeant tous les styles, réconciliant les différences des mouvements artistiques de son temps, sur l’espace d’une toile. Cette capacité de suivre à la fois toutes les tendances mais en même temps aucune réellement lui vaudront l’approbation et l’admiration de Guillaume Apollinaire qui a dit de lui: "artiste extrêmement varié, capable de peintures monumentales et embrassé par aucun système", un artiste "surnaturel" en somme. Dans ses mains, toutes les différences artistiques se concilient pour envoyer sur la toile les "messages" de la vie de Chagall. L’artiste est ainsi empreint d’une spiritualité profonde et utilise le support artistique pour dévoiler ses états d’âme. Malgré le contexte de la pensée moderniste de l’art du XXème qui valorisait avant tout la dimension subjective de l’artiste et demandait à ce dernier de s’effacer peu à peu du tableau, la place que Chagall s’auto-attribue dans ses œuvres reste fondamentale.
"Si je crée avec mon cœur, à peu près tout fonctionne. Si c'est avec ma tête, c'est presque rien. J'avais envie de les faire transporter sur mes toiles, pour les mettre en sûreté. C'est ma conception de l'art". Il puise l'inspiration dans ses peurs, ses frustrations, sa nostalgie pour son pays natal, son amour pour Bella, son exil. Il raconte son vécu, l’histoire du siècle qui l’a vu naître et le verra mourir. Finalement, la peinture n’est qu’un support pour faire ressortir son humanisme, partager ses souvenirs immatériels et rendre palpables ses émotions. Les couleurs ne sont ainsi qu’un moyen pour externaliser le contraste de sa vie. La dissolution de la perspective et la primitivité des formes ne sont que des portes d’entrée dans le monde chagallien. Pour qu’une œuvre existe pour l’artiste, au sens qu’il donne à ce mot, elle doit transmettre une part de son autobiographie. Les touches sont des mots d’un vocabulaire artistique et d’une symbolique très personnelle. l’œuvre de Chagall peut se lire comme une vaste autobiographie. Il a par même écrit un dictionnaire Chagall, pour explorer le "réseau de symboles"qui construit les tableaux et qui donne une explication à son imaginaire. La présence de l’Église, par exemple, rattache Chagall à son pays natal et à la fascination d’un gamin juif pour les inaccessibles églises orthodoxes. Il a d’ailleurs écrit dans son autobiographie "Ma vie": "J’éprouve toujours du plaisir à peindre une fois de plus cette église sur mes tableaux". Le couple est également un symbole récurrent dans l’œuvre de Chagall. Toujours le même, toujours uni, toujours Bella et Marc. Tout comme les paysages d’Aix-en-Provence où les pommes sont pour Cézanne le passage obligé pour que se développe son art, le couple est la figure fondamentale qui permet à la peinture de Chagall d’exister. La figuration et la dimension narrative du peintre sont les objectifs de sa création artistique. Les traces autobiographiques tout au long de ses œuvres font découvrir à la fois les émotions personnelles de l’artiste et les traumatismes du siècle qu’il a traversé. C’est sûrement là le secret du magnétisme chagallien. Chagall, dont les parents sont illettrés, est l’aîné d’une famille de neuf enfants. Son père travaille dans un dépôt de harengs, tandis que sa mère tient un modeste commerce d’épicerie. Son œuvre est illuminée par les images de son enfance heureuse, passée dans la petite ville de Vitebsk, en Russie. D’origine juive, il menait dans le ghetto une existence relativement libre, au sein d’une famille de condition modeste, qui toutefois ne connaissait pas la pauvreté. C’est un univers de chaleur et de foi, univers baigné par la tradition hassidique, courant mystique d’Europe centrale selon lequel l’omniprésence du Dieu caché se révèle dans les merveilles du monde.
"Je suis bien à l'aise avec vous tous. Mais avez vous entendu parler des traditions, d'Aix, du peintre à l'oreille coupée, de cubes, de carrés, de Paris ? Je l'avoue, je ne pourrais pas affirmer que Paris m'attirait et savais qu'il fallait partir enfin". Les séjours passés à la campagne, chez son grand-père, ont marqué l'imaginaire. Son œuvre témoigne de la fascination qu’exerçaient sur l’enfant les animaux de la ferme. À Vitebsk, le jeune Chagall entre dans l’atelier de Pen, pour y étudier le dessin et la peinture. Déjà, il puise son inspiration dans la vie familiale et l’observation du quotidien ("La Femme à lacorbeille",1906; "Mariaska",1907; "Le Mariage",1909). Mais peu satisfait de l’enseignement qu’il reçoit, il part étudier à Saint-Pétersbourg. Étant juif, il doit obtenir un permis de séjour, et pour cela trouver un emploi. Par chance, il rencontre l’avocat Goldberg, d’origine juive qui le prend chez lui comme prétendu domestique, lui laissant tout loisir de suivre le cours de peinture de Nicolas Roerich, puis de Léon Bakst, comme lui d’origine juive. Auprès de ce dernier, décorateur des ballets russes fondés par Serge de Diaghilev, il trouve plus de liberté et affirme sa vision de coloriste. La revue "Zoltoe Runo" ("La Toison d’Or") lui fait connaître les peintres novateurs de Paris (Cézanne, Van Gogh, Lautrec, Matisse) . À travers leur exemple, Chagall découvre ainsi le pouvoir expressif de la couleur ("Le Nu Rouge",1908; "Le Mort",1908). En 1910, un mécène, Vinaver, lui offre une bourse pour séjourner à Paris. Chagall s’y rend l’année suivante, et trouve un atelier à "La Ruche", où résident la plupart des futurs maîtres de l’école de Paris. Il y rencontre aussi Guillaume Apollinaire, dont il écrira avec humour qu’il portait "son ventre tel un recueil d’œuvres complètes". Apollinaire reconnaît d’emblée le talent du jeune peintre. Chagall est aussi l’ami du poète Blaise Cendrars qui lui consacre en 1913 son "Quatrième poème élastique" et titre les tableaux de cette période. Il vivra avec Fernand Léger, Chaïm Soutine, Amadeo Modigliani. À Paris, Chagall découvre la peinture de Cézanne, les nouvelles recherches des peintres cubistes. Il retient certains principes de leur construction rigoureuse, sans renoncer pour autant à son imaginaire ("À la Russie, aux ânes et aux autres",1912; "Moi et le Village", 1913). En 1914, à la fin de son premier séjour à Paris, il envoie à Berlin à la Galerie Der Sturm, qui réalise sa première exposition, tout un ensemble de peintures et de dessins. Chagall, qui avait regagné Vitebsk pour y épouser Bella Rosenfeld, se voit contraint de rester en Russie à cause de la guerre. Accusés d’espionner pour le compte de l’Allemagne, les juifs sont chassés des régions frontalières, et Vitebsk accueille bientôt un flot important de réfugiés. "Pourim" (1916), "Cimetière juif" (1917), "La fête des tabernacles" (1915), témoignent du nouvel intérêt de Chagall pour les coutumes et traditions de son peuple. En retrouvant ainsi le monde de son enfance, il revient à une sorte de réalisme, "La Maison grise" (1917), "La Mère" (1914). Plus tard, l'artiste sera marqué par son exil.
"De Bach et de Mozart, j'entends leur souffle qui sonne, moi-même je deviens un son. Comme sur la palette du peintre, il n’y a dans notre vie qu’une seule couleur qui donne un sens à la vie et à l’art, la couleur de l’amour". Le XXème siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des règles et des codes, voire des diktats, de la pensée moderniste tout en s’en nourrissant, qu’il a ainsi pu rester figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte alors aux mouvements d’avant-garde, cubisme, surréalisme, quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en rapprocher, mais demeure toujours indépendant. Le parallèle entre les images de guerre et les images de paix révèle la complexité d’une œuvre ne se réduisant pas à un genre donné, mais intègre les événements, les situations et les émotions de l’artiste. Ainsi, selon les circonstances, Chagall visite et revisite ainsi certains thèmes, les enrichissant à chaque fois d’une dimension personnelle: sa ville natale de Vitebsk, les traditions juives de son enfance, les épisodes bibliques dont la crucifixion, ainsi que le couple et la famille. Chagall a passé trois années à Paris où il s’est nourri, sans y adhérer, des recherches d’avant-garde des artistes cubistes et futuristes, s’est lié d’amitié avec Apollinaire, Cendrars et Delaunay. Son identité artistique se construit par une articulation entre cette modernité et ses racines juives et russes. En 1914, Chagall se rend au vernissage de sa première exposition à Berlin et poursuit son voyage vers la Russie pour y retrouver sa famille et sa fiancée, Bella Rosenfeld. La déclaration de guerre l’oblige à y rester huit longues années. Chagall épouse Bella en 1915 et leur fille Ida naît le printemps suivant. Il crée une série de peintures représentant son environnement proche et l’intimité avec Bella: "C’est comme si elle me connaissait depuis longtemps, comme si elle savait tout de mon enfance, de mon présent, de mon avenir, comme si elle veillait sur moi. Je sentis que c’était elle ma femme. Je suis entré dans une maison nouvelle, j’en suis inséparable". À Vitebsk, qui est une ville-garnison, Chagall assiste aux mouvements des troupes et des populations chassées des lignes de front en 1914. Mobilisé au milieu de l’année 1915, il échappe aux combats en travaillant alors dans un service d’intendance à Saint-Pétersbourg. Son engagement politique à combattre les inégalités sociales et les différences de traitement entre les religions est sensible. Il rend compte ainsi des ravages désastreux de la guerre et en livre une chronique vivante à travers notamment une série de dessins expressifs.
"Mes chers, vous voyez, je suis revenu vers vous. Je suis triste ici. La seule chose que je désire, c'est faire des tableaux et encore quelque chose. Ni la Russie impériale, ni la Russie des soviets n'ont besoin de moi". Les évolutions artistiques majeures n’ont pas lieu dans l’agitation d’une capitale, mais dans une petite ville reculée de province, aussi pittoresque que paisible: Vitebsk. Située au nord-est de la Biélorussie actuelle, elle ne dénote pas particulièrement dans le paysage de l’art, elle n’est pas non plus connue pour sa faune artistique, mais devient ainsi dès 1918 l’un des centres névralgiques des avant-gardes européennes. Pourquoi ? En 1918, les bolchéviques se sont emparés du pouvoir et plongent le pays dans un état de guerre civile. Il souffle alors en Russie le vent torride de la contestation populaire. Tout affairés qu’ils sont à mater l’armée tsariste, les révolutionnaires donnent à de nombreux artistes des responsabilités clés dans le champ de la culture. Une première. C’est dans ce contexte que Chagall est nommé commissaire des beaux arts de Vitebsk, sa ville natale. L’artiste juif est alors tout auréolé d’un succès rencontré lors de son passage bref à Paris. Pris dans l’élan de la révolution, ravi de son statut enfin acquis de citoyen russe, il souhaite célébrer les idées socialistes qui affleurent dans le pays en fondant une école d’art nouvelle génération. Désireux de balayer d’un revers de main les vieilles idées du passé, il ne défend pas dogmatiquement une ligne esthétique qui incarnerait ainsi à elle seule la révolution, mais sait une chose essentielle. Il faut enseigner l’art autrement et ce quoi qu’en pense la population locale, celle-ci restant un peu penaude face à ses propositions à la fois politiques et picturales. "L’École populaire d’art" est ainsi inaugurée en 1918 et elle est ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Mutée en véritable laboratoire pointu des formes artistiques, accueillant notamment le chantre du suprématisme Kasimir Malevitch, l’école est un peu passée à la trappe de l’histoire, en France en tout cas. Sa courte durée d’activité ayant probablement empêché sa juste appréciation. On retient surtout alors, la mythique école allemande du Bauhaus qui naîtra un an plus tard en juin 1919.
"Voici la mansarde d'Apollinaire, Zeus doux. En vers, en chiffres, en syllabes courantes, il traçait pour nous un chemin. Il sortait de sa chambre d'angle, souriait peu farouchement et ses yeux doux et mystérieux chantaient la volupté". L’école de Vitebsk réunit sous le même toit pendant quatre ans des styles absolument contradictoires, faisant d’elle un lieu hors-norme d’émulation intellectuelle et artistique. Et un lieu de tensions. Malevitch poussera peu à peu vers la porte son fondateur Chagall. Charismatique et pédagogue, le théoricien vampirise autour de lui les étudiants et prend sous son joug le troisième pilier de l’école, El Lissitski. Ce dernier, d’ailleurs peu connu, signe des œuvres surprenantes dépliant sur la toile des architectures en perspective isométrique. À la différence de l’approche individualiste de Chagall, celle de Malevich considère l’art comme une expérience collective dont l’objectif est d’inventer une nouvelle réalité sur la toile mais aussi de la traverser pour partir à la conquête des espaces urbains. Naît alors à Vitebsk, Ounovis, un mouvement initié par Malevitch. Ses membres portent blason sur le bras, un carré noir sur fond blanc, en signe de reconnaissance.Ils imaginent des décors de théâtre, peignent des trams, recouvrent la ville de leurs occurrences géométriques. À Vitebsk, les artistes veulent révolutionner l’art, comme les bolchéviques ont su révolutionné la politique et le pays. L'idole de Chagall en Russie était le peintre symboliste Mikhaïl Vroubel. Dans son autobiographie, il s'appelle lui-même "disciple de Vroubel". Une continuité de nature stylistique est très difficile à tracer entre les deux artistes, mais Chagall n'en est pas moins l'héritier d'une puissante tradition mythologique créé par Vroubel. L'art de Vroubel puis celui de Chagall procèdent tous deux à la transformation totale du monde visible, les objets sont encadrés dans des supports matériels aux significations spirituelles infinies. Des détails insignifiants participent chez les deux artistes à la grande dynamique d'un monde en mutation. Dès 1914 apparaît également la figure du "Juif errant": un baluchon sur l’épaule, il peut être l’illustration littérale d’une expression yiddish, "Luftmensch", l’homme de l’air, désignant l’homme pauvre, vagabondant de ville en ville. Il symbolise l’espoir et la conscience d'un monde menacé, que Chagall sera alors bientôt appelé à quitter.
"Dieu, toi qui te dissimules dans les nuages, ou derrière la maison du cordonnier, fais que se révèle mon âme, âme douloureuse de gamin bégayant, révèle moi mon chemin. Je ne voudrais pas être pareil à tous les autres. Je veux voir un monde nouveau". L'artiste retourne en 1922 à Berlin puis à Paris. Ses œuvres sont connues aux États-Unis où des expositions sont organisées. En 1923, Chagall fait la connaissance d'Ambroise Vollard, marchand et éditeur de livres qui, ensuite, lui commande trente gouaches et cent eaux-fortes illustrant les "Fables de La Fontaine" (1925), cent dix-huit eaux-fortes pour "Les Âmes mortes", de Nicolas Gogol (1926) mais aussi, et surtout, des illustrations pour la Bible (1930).Entre 1927 et 1929, Marc Chagall s'installe alors au mas Lloret, à Céret, dans le département des Pyrénées-Orientales. L’illustration de la Bible permet à Chagall de s’inscrire dans la très longue tradition des représentations bibliques, à la fois occidentale et orientale. Avant d'entreprendre ce projet, il ressent la nécessité d'approcher la terre mythique de ses ancêtres et part pour la Palestine en 1931. L’expérience est alors bouleversante, tant sur le plan plastique que sur le plan spirituel. "En Orient, dit-il, j’ai trouvé la Bible et une part de moi-même". Ainsi, dans les quarante gouaches sur la Bible, préparatoires aux eaux-fortes, le choix des sujets montre à la fois une parfaite connaissance du texte biblique et une grande liberté à l’égard de la tradition. Chagall puise dans ses souvenirs, ceux de Vitebsk et ceux plus récents de son voyage en Palestine, pour créer ses figures de prophètes et de patriarches à visage humain. Il condense chaque récit en une image réduite à ses protagonistes principaux, qui annonce ainsi par sa puissance évocatrice la monumentalité des grandes compositions bibliques ultérieures. On ne peut le réduire au rôle de peintre, interprète de la tradition juive prédominante, dans sa ville natale, le hassidisme. Il sort de cet univers culturel, pour faire de "la peinture tout court". Au début des années 1930, il voyage beaucoup avec sa famille. En juillet 1937, il prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme de l'Europe centrale. C'est cette année-là qu'il fait la connaissance du peintre hongrois Imre Ámos à Paris, qui s'est ensuite inspiré de son style dans certaines de ses peintures. À la fin du printemps 1941, Chagall est arrêté et doit son salut au journaliste américain Varian Fry, qui lui permet de rejoindre les États-Unis. Il vit alors en exil à New York, comme de nombreux intellectuels français. La guerre et les persécutions inspirent à l’artiste des scènes douloureuses comme les crucifixions ("Obsession" 1943), ("Crucifixion blanche" 1943), et des scènes villageoises qui, éclairées par les incendies tout proches, semblent autant de pogroms. Après Picasso, c'est au tour de Marc Chagall de peindre la souffrance des communautés juives d’Europe centrale. Autour de la croix, des scènes de violence et de panique: synagogue en flammes, lamentation des anciens, mais aussi une troupe de révolutionnaires rouges et un homme vêtu de l’uniforme nazi. Dans ces deux œuvres, la symbolique de la Passion est appliquée aux troubles du temps, à la folie meurtrière des hommes. Il innove radicalement. Il ose peindre un Jésus rendu à sa judaïté, dans une représentation de la crucifixion qui associe toutes les souffrances du judaïsme européen à l’agonie du Christ en croix.
"Tant d'années se sont écoulées depuis qu'elle est morte. Où es tu, maintenant, petite mère ? Et toi, petit père ? Au ciel, sur la terre ?" À New York, le peintre découvre la lithographie en couleurs, il réalise à nouveau des décors et des costumes de scène, pour le ballet "Aleko" d’après un argument de Pouchkine, et pour "L’Oiseau de feu", sur une musique de Stravinsky. Sa femme, Bella, meurt en 1944. Cet événement marque le choix de ses sujets à cette époque. Pendant quatre mois, il cessera de peindre. Il rencontre en 1945 Virginia Haggard, mariée à John McNeil dont elle n'est pas divorcée. Marc et Virginia ont un fils en 1946, le futur chanteur et auteur-compositeur David McNeil, lequel porte le nom du mari de sa mère. Il a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans "Quelques pas dans les pas d’un ange". Une première rétrospective de son œuvre en 1947, au musée national d’art moderne, donne à Chagall l’occasion de revenir à Paris. Il s’installe désormais en France, résidant d’abord à Orgeval, puis en Provence à Vence et enfin à Saint-Paul, sur la Côte d'Azur où il aide Frans Krajcberg à partir pour le Brésil. Il rompt alors avec Virginia et se remarie en 1952 avec Valentina Brodsky (1905-1993) dite Vava. Maeght vend ses œuvres à travers le monde entier et ses techniques se diversifient: gravures, mosaïques, vitraux. Il continue alors de peindre des décors, conçoit des costumes pour l'opéra, notamment "La Flûte enchantée". En juin 1970, il représente une grive et une mère offrant du raisin à un enfant pour l'étiquette du célèbre vin bordelais "Château Mouton Rothschild". Il aborde la céramique et la sculpture. L’œuvre prend une ampleur exceptionnelle. Ce sont les grandes suites lithographiées dans l’atelier parisien de Mourlot qui illustrent "Daphnis et Chloé" (1959-1961) "The story of the Exodus" (1966), "Le Cirque" (1962-1966), dont il écrit lui-même le texte, "L’Odyssée" (1974-1975). À partir de 1956, son art prend une dimension monumentale. L’artiste découvre le vitrail et la mosaïque. Il trouve dans ces techniques le mode d’expression privilégié de son inspiration biblique que mettent en œuvre les maîtres verriers Charles Marq et Brigitte Simon à l'église d’Assy, aux cathédrales de Metz et de Reims, et à la synagogue de Jérusalem. Sur le thème d’Ulysse, il réalise pour l’université de Nice une mosaïque de onze mètres de long qui est inaugurée en 1969, précédant l’ouverture du "Message Biblique" en 1973 qui le consacre définitivement comme l'un des plus grands peintres de son temps. Il s'éteint à Saint-Paul-de-Vence le premier avril 1985, à l’âge de quatre-vingt-dix-sept-ans ans, célèbre et reconnu dans le monde entier. L’artiste, surnommé alors"l’ange-peintre" repose dans le cimetière du village baigné par la lumière méditerranéenne qu’il a tant aimé.
Bibliographie et références:
- Marc Chagall, "Mon univers, autobiographie"
- Marc Chagall, Ma vie et mon œuvre"
- Denise Bourdet, "Marc Chagall"
- Franz Meyer, "Marc Chagall"
- Alexandre Kamenski, "Chagall, période russe"
- Daniel Marchesseau, "Chagall, ivre d'images"
- Didier Ottinger, "Le monde renversé de Chagall"
- David McNeil, "Quelques pas dans les pas d’un ange"
- Bill Wyman, "Wyman shoots Chagall"
- V. A. Shishanov, "La vie de Marc Chagall"
- Jackie Wullschläger, "École artistique de Vitebsk"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
Fin 2016
Ce chapitre bonus est là pour vous dévoiler un événement important qui s‘est déroulé au nouvel an 2016/2017 alors que je commençais à enchainer les plans culs dans la ville où je faisais mes études.
Cet élément n’ayant pas sa place dans le récit relatant ma première année de coups d’un soir, j'ai fait le choix de vous raconter l’évolution de cette relation année après année dans des chapitres annexes.
Je vous dévoile donc dans ce chapitre des informations complémentaires sur cette époque.
Cela faisait deux mois que j’avais débuté les plans culs lorsque les vacances de fin d’année arrivèrent et que je rentra chez ma mère pour les fêtes. Je passais Noel comme chaque année en famille où nous avions l’habitude d’aller chez mon grand-père pour y retrouver mes tantes et leurs enfants. Pour ce qui est du nouvel an, j’avais également l’habitude de toujours le passer avec ma bande de potes du collège et j'avais hâte de les revoir.
Je profite de ces vacances pour me ressourcer étant loin de mes proches dans cette nouvelle école, je ne rentre jamais chez moi le week-end.
Ma mère me félicite pour mon début d’année et semble soulagée de me voir enfin épanouie, on passe de bons moments mère/fille et le reste du temps je le passe avec Clara (ma meilleure-amie) et une autre copine à faire du shopping ou seule a jouer aux jeux-vidéos et regarder des séries que j’ai en retard.
Les jours passent et mon envie de sexe commence a se faire ressentir, je me masturbe de plus en plus et regrette de ne pas avoir pris un ou deux sex-toys avec moi …
Je me frotte contre mon oreiller le matin au réveil ou me caresse le clitoris en repensant à mes plans de ces dernières semaines.
Je regarde des scènes hards de gang-bang sur mon téléphone en me doigtant et me stimulant plus fort avant de dormir.
Quand je reste seule à la maison en journée ça dérape souvent sur une session sites de culs où je calme mes ardeurs …
Je prends conscience que je me suis habituée à me faire sauter par un inconnu toutes les semaines et que cela me manque !
J’ai besoin de ma dose, de découvrir une nouvelle bite, de me faire baiser ...
Je m’interdis d’avoir ce type de rencontres dans ma ville, je préfère faire la salope loin de chez moi et m’impose de me retenir la douzaine de jours que je passe chez ma mère. Je ne raconte même pas mes aventures à Clara qui avant savait tout de ma vie sexuelle et mes frasques donc ce n’est pas pour faire n’importe quoi parce-que je commence à avoir le feu au cul !
Aucune rencontre pendant les vacances, je me l'étais imposé, je tiendrais !
De toute façon, j’ai quelqu’un en tête ... Je sais sur quelle bite je vais m’empaler pour assouvir mes besoins.
Mon meilleur ami, Kévin. Je ne l'ai pas revu depuis qu’il m’a baisée quelques jours avant mon départ pour la rentrée.
On s’est échangés plusieurs messages ces dernières semaines où il s’inquiétait beaucoup pour moi vis-à-vis de mes blessures de l’année dernière et je l’ai énormément rassuré sans jamais lui parler de mes plans-culs ! Il ne se doute pas un instant de tout ce que j’ai pu faire ces derniers temps ni de ce que je prévois de faire avec lui durant ces vacances …
Je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter un joyeux noël, il m’a retourné la politesse et j'ai alors proposé de se voir (sans manifester aucune arrière-pensée bien que j’en avais) mais il m’a répondu ne pas être disponible avant le soir du nouvel-an …
Je patienta donc jusqu’au réveillon que nous fêtions chez les parents de Gabriel (un copain de la bande) où toute la bande du collège et leurs mecs/nanas (pour ceux en couple) se retrouvaient pour une soirée arrosée dans une maison rien que pour nous.
Vers 17 heures, j’écris à Kévin en lui demandant s’il pouvait passer me chercher pour m’emmener chez Gab (ayant envie de le voir en tête a tête pour éventuellement faire un bail avant la soirée). Il me répondit qu’il était chez Laura (sa copine depuis 5 ans) et qu’ils pouvaient passer me prendre vers 19h45 pour aller à la soirée, j’accepta frustrée qu’elle l’accapare déjà …
Je suis clairement une garce d’avoir autant manquer de respect à Laura, la pauvre bichette était déjà cocue a deux reprises à cause de nos conneries. Il l’avait trompée deux ans après le début de leur relation quand je l’avais branlé et l’avait laissé me bouffer les seins alors que j’étais moi aussi en couple avec Thomas puis une seconde fois quand j’avais égoïstement insistée pour qu’il me fasse l’amour quatre mois auparavant …
Laura était une copine, elle trainait dans nôtre bande de potes depuis 5 ans et même si elle était avant tout la « meuf de » Kévin, ça restait une fille sympa avec qui je délirais beaucoup et que j’appréciais pourtant je n’arrivais plus à me freiner pour elle depuis qu’on avait déconnés. Je me disais que le mal était fait …
Je m’habille donc en bombe ce soir-là, bien décidée a rendre fou son mec et en profiter une nouvelle fois ...
Je porte un soutif et un string motif léopard, une robe noire et moulante avec un bon décolleté qui est assez courte puisqu'elle m'arrive juste au-dessus des genoux. De beaux talons aiguilles avec sandales a lanières noires, du vernis rouge tout frais d’il y’a une heure et j’emprunte le fer a friser de ma mère pour me boucler les cheveux bref j’envoie du lourd et m’assure qu’il ne puisse pas me résister mais fais attention a un détail, ne pas mettre de rouge a lèvres, pour pas qu’on se fasse cramer …
Laura sonne à la porte, je prends mes affaires et va a sa rencontre, elle me reluque de la tête au pied et me dit que je suis trop belle, je lui retourne le compliment. Je monte à l’arrière de la voiture de Kévin qui nous attends garé devant chez moi, on se salue et se fait la bise, il s’amuse de me voir avec des bouclettes et démarre le véhicule.
Je suis frustrée qu’il n’est pas eu un mot pour ma tenue ou me dise que je suis jolie, il semble mal à l’aise en présence de Laura et je ne retrouve pas mon meilleur pote comme je le connais, cela me tends et me mets mal à l'aise également.
Nous arrivons chez Gabriel, nous saluons tout le monde et plusieurs personnes me complimente sur ma tenue et ma coiffure, cela me fait plaisir mais renforce ma frustration de ne pas avoir eu une réaction similaire de la part de celui pour qui j'ai fait tout ça. Kévin ne m’approche pas vraiment durant la première heure et cela commence à m’agacer, j’hésite entre aller crever l’abcès au plus vite ou lui faire la gueule toute la soirée s’il continue et ne plus le calculer …
J'évite l'alcool depuis mes soucis de l'année dernière mais cette fois-ci je craque et décide de déroger a la règle pour le nouvel an même si dans le fond c'est sûrement pour ne pas affronter les pensées qui m'assaillent vis a vis de mon meilleur-ami, je me doute que cela le forcera a s'en inquiéter et venir me parler.
Je trinque avec mes amis en leur expliquant faire une exception pour cette soirée a part et m'engage a ne pas reboire de l'année suivante, Kévin ne dira rien ...
Plus tard dans la soirée, je surprends une conversation entre Laura et la copine d’un pote a nous où elle se confie en disant qu’en ce moment ça ne va pas fort avec Kévin et qu’ils ont faillis faire un break le mois-dernier …
Il ne m’en a jamais parlé par messages quand nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et instantanément je m’inquiète en me demandant si j’en suis responsable …
J’attrape Clara dans une chambre pour lui demander si elle est au courant de quelque-chose de son côté et elle m’assure que je lui apprends, qu’il n’en a jamais parlé avec elle non plus.
La soirée se passe et j’enchaine les verres, je vois Kévin partir chercher des bouteilles avec Gab dans le garage et décide d’aller lui parler !
« Tu vas faire la gueule encore longtemps ?
- Je ne fais pas la gueule, pourquoi tu dis-ça ?
- Je ne sais pas, tu m’ignores depuis le début et a chaque fois que je m’approche, tu t’en vas alors qu'en général tu passes la plupart de ton temps avec moi donc je ne comprends pas cette distance !
- Je vais vous laisser, dit Gab en rigolant, prenant les bouteilles et quittant le garage ...
- Pourquoi je te ferais la gueule ? Y’a rien t’inquiète, je n’ai pas dû faire attention.
- Ouais c'est ça et pourquoi tu ne m’as pas parlé de vos soucis avec Laura ?
- Comment tu sais-ça ?
- Je l’ai entendue en parler tout a l’heure dans la cuisine.
- Y’a pas grand-chose à en dire puis c’est normal des hauts et des bas dans un couple quand ça fait aussi longtemps, je n’avais pas envie de parler de mes problèmes qui d’ailleurs se tassent …
- Je n’aime pas ça, depuis quand notre amitié s’est délabrée comme ça pour que tu ne me confies plus tes problèmes …
- Elle ne s’est pas délabrée, juste t’es peut-être plus la mieux placée pour qu’on parle de Laura, tu ne crois pas ? »
Un silence s’installe, je suis choquée par ce qu’il vient de dire et a la fois je le comprends.
Cela me vexe et me déçoit sur le plan amical mais c’est logique du point de vue « amants » … Cela fait mal a entendre mais je reconnais qu'il n'a pas tord.
« Je ne pensais pas que ce qu’on avait fait changerait des choses entre nous …
- Cela n’a rien changé c'est juste que si j’ai des soucis avec ma meuf, j'ai moins envie d’en parler avec ma pote que j’ai sautée dans son dos.
- Tu as peut-être raison mais maintenant qu’on en parle, tu t’en veux du coup ?
- De ?
- Bah tu sais, ce qu’on a fait ...
- Non ! Enfin vis-à-vis d’elle, SI ! Disons que je porte une culpabilité mais c’est moi qui avais commencé la première-fois et j’avais toujours voulu le faire avec toi donc je ne regrette rien même si ça devait niquer mon couple, fallait que je le fasse …
- Je vois mais si c’était à refaire ?
- Je le referais et toi ?
- Pareil et pour rien te cacher, j’avais envie de le refaire … Je voulais que tu passes y’a des jours, cette aprèm ou qu’on se capte avant que je reparte mais je voulais qu’on le refasse …
- Ouais, je … m’en doutais ...
- Comment-ça ?
- C’est pour ça que j’étais « fuyant », « pas dispo » ces derniers jours bref que tu me trouvais distant tout a l’heure ... Je sais que si tu t’approchais trop, j’allais avoir envie de remettre le couvert ! Je compte plus le nombre de fois où je me suis branlé en repensant a ton corps depuis qu’on l’a fait … Tu sais que j'ai toujours été très sensible à tes charmes ...
- On a vraiment une relation a part toi et moi, j'arrive plus a mettre un mot dessus et je m'en fiche mais il faut pas que ça te fasse du mal !
- En fait, je ne voulais pas refaire ça à Laura, mettre mon couple en danger… Je l’aime mais le sexe est devenu plus ennuyeux avec elle, c’est plat, routinier et je crois que j’en ai fait le tour, je me demande si je ne rate pas une partie de ma jeunesse et elle-aussi donc ça me terrifie ...
- C’est délicat de te répondre mais je ne pensais pas que ça polluerait ton histoire comme ça qu’on couche ensemble …
- Pour être franc, j’ai préféré coucher avec toi qu’avec elle, je trouve ton corps plus bandant que le sien, j’ai plusieurs fois pensé a toi pendant que je le faisais avec elle et j’ai envie de toi encore et encore depuis qu’on a franchi le cap !
- Arrête, tu m’excites trop quand tu me dis des trucs comme ça !
- Viens-là ! »
Il s’approche d’un coup et m’embrasse, nos langues se mêlent, un tsunami déferle dans ma culotte comme si je contenais mon excitation depuis des heures et pouvait enfin la laisser m’envahir, il agrippe mon cul et me relâche soudain pour plonger ses yeux dans les miens.
Je brise vite l’instant avant qu’il ne se ravise en lui disant « je veux que tu me baises ! »
« Pas ici, pas ce soir, trop risqué !
- On va trouver un moment, des jours que j’y pense et que je veux ta queue !
- On peut se faire gauler par nos potes, par Clara ou pire Laura qui ferait un scandale et ça tournerait au drame ... Pleurs, baston entre vous la connaissant, bref on niquerait la soirée de tout le monde …
- Le risque m’excite encore plus, je veux être vilaine ce soir, des jours que j’attends de te voir ... »
Je me mords les lèvres en lui faisant des yeux de biche tout en posant la paume de ma main sur son entrejambe.
« Ecoute, je vais y réfléchir et on se voit demain ou après-demain si on est encore chauds mais clairement faut se tenir chez Gab, y’a trop à perdre ... »
Je prends sa main et la glisse sous ma robe, il sourit et frotte ma chatte avec son majeur à travers mon string
« Arrête-toi, t’es bourrée ou quoi ? dit-il en rigolant
- Rentre-un doigt ! »
Il s’exécute et insère le bout de son index dans ma chatte humide après avoir écartée mon string avec son majeur.
« T’es trempée, me dit-il
- Tu vas me regarder toute la soirée et à chaque fois que tu poseras les yeux sur moi, je veux que tu penses a cette chatte trempée qui n'attends que toi ! Tu pourras la prendre quand tu veux et où tu veux, trouve une pièce, un timing, une excuse et isolons-nous autant de fois qu’on le pourra pour être de vilains cachotiers »
Il sourit toujours et commence à me doigter faisant aller et venir son index en moi
« Ah ouais ? Je ne te savais pas si coquine !
- Oh arrête, t’en sais tellement ! En tout cas ce n’est pas que ton doigt que je veux !
- Tu sais bien que je ne peux pas te résister … »
Il rigole une dernière fois, retire son doigt et quitte la pièce sans se retourner.
Je repositionne mon string correctement et retourne dans la maison a mon tour. Des gens me parlent sur le trajet mais je n’ai qu’une envie, poser de nouveau mes yeux sur lui pour voir s’il va pécher ou non ! J’écourte la conversation et pars à sa recherche. Je me prends une bouffée de chaleur en arrivant dans le salon, la salope en moi est en train de bouillonner, c’était trop intense pour que j’en reste-là !
Je le retrouve dehors avec Laura dans ses bras, il l’enlace par derrière alors qu'elle discute avec Clara et son mec.
Mon regard capte celui de Kévin qui n’est plus fuyant mais assez lubrique, un brin provocateur comme s’il guettait ma réaction.
Une pointe de jalousie se fait sentir mais son regard me prouve qu’il n’est plus dans l’état d’esprit du début de soirée, je m’isole alors pour prendre un verre seule et rassembler mes pensées.
Un pote vient me parler mais je n’y prête pas vraiment attention, je suis en train de réfléchir à cette pointe de jalousie ...
Laura est sa meuf et je n’ai pas de soucis avec ça, je comprends alors que je suis plus piquée dans ma fierté de femme qu’il aille se blottir contre elle l’air de rien alors qu’il avait son doigt en moi il y’a deux minutes ! Je prends cette action comme une manière de me "décourager" de sa part, de m’envoyer une image forte pour me dire « regarde, c’est elle ma copine et tu fais de la merde » et ainsi me culpabiliser. Cependant vu son attitude en quittant le garage et son regard quand il l'enlaçait, n’était-ce pas plutôt une façon de me "challenger" pour voir si j’en avais vraiment "rien à foutre" et comptait courir après sa queue quoi qu’il en soit ?
J’avais trop envie de sexe, de le refaire avec lui et de continuer a entretenir ce lien unique que l’on tissait.
C’est mon meilleur pote, mon frère, il sait presque tout sur moi et on partage tout même nos corps et nos envies.
Il est la seule personne dans ma vie actuelle à connaitre les deux facettes de moi ...
J’ai envie de lui en montrer plus sur ma seconde nature et surtout de découvrir la sienne que j’avais plusieurs fois entrevue et que je semble avoir réveillée ce soir … J'avais envie de sexe avant la soirée et ce n'est pas maintenant que je venais de me faire brièvement doigter que ça allait s'apaiser ... S'il voulait jouer a qui est le plus faible, on va jouer !
Je me remets dans la soirée et profite un peu des festivités avec tout le monde, Kévin et moi échangeons comme a notre habitude devant les autres mais je cogite de plus en plus a des façons de m’isoler avec lui. J’ai une sorte de radar qui sait précisément où il se trouve dans la maison même si je ne le regarde pas, surveillant la moindre occasion de " le coincer" tout en réfléchissant a des manières de le chauffer sans que les autres ne nous voient/comprennent !
Ma première action aura été de lui toucher la queue a travers son pantalon en le croisant dans un couloir alors qu’il suivait Laura et un pote !
Il s’était retourné pour me jeter un regard qui en disait long alors que je continuais ma route et lui, la sienne ...
Ma seconde provocation fut un geste de la main façon félin « grrrrr » quand il me regarda ce qui le fit rire (je le fis discrètement mais tout de même devant tout le monde, sachant que personne ne comprendrait si on me voyait, se disant au pire qu’on délire).
C’est lui qui opéra ensuite une manœuvre risquée en me touchant le cul pendant que nous parlions avec des potes dont Laura …
Nous étions tous les deux dans la cuisine à se préparer un verre et eux étaient dans le salon. La cuisine des parents de Gab comportait un bar ouvert sur le salon donc nous ne voyions que le haut du corps de nos interlocuteurs et eux de même. Je discutais avec Laura et deux potes quand il posa sa main droite sur ma fesse droite, je fût très surprise qu’il initie un geste comme celui-ci en présence de nos potes et plus particulièrement sa copine …
Sa main resta posée sur ma fesse au départ puis il commença a la remuer de haut en bas alors qu’il prit la parole. Il était en train de discuter avec eux et moi d’écouter tout en préparant mon verre, personne ne se doutait de rien et cela aurait dû m’exciter mais j’étais trop paniquée, je ne quittais plus Laura des yeux. Sa main palpait ma fesse a travers ma robe, il agrippait parfois pleinement ma fesse, je m’extirpa dès que mon verre était prêt pour rejoindre nos amis dans le salon et ainsi continuer la conversation face a lui. J’étais mal à l’aise, il me fit rougir et me donna un coup de chaud ...
Minuit pile arriva quelques minutes plus tard, on se souhaita tous « bonne année » avec des accolades, je regarda Laura et Kévin se rouler une pelle et s’enlacer, on ne fit rien de spécial quand vient nôtre tour étant en présence de tout le monde.
Dans les minutes qui suivirent, plusieurs d’entre-nous sortirent dans le jardin pour prendre ou passer des appels afin de souhaiter la bonne année a des amis. Certains restèrent a discuter en terrasse et d’autres se promenaient dans le jardin pendant leurs conversations téléphoniques, je raccrocha d’un coup de fil avec Ines ma coloc et vit que Kévin était au téléphone a côté de moi et que nous étions seuls dans le noir au fond du jardin.
Il n’y avait plus que deux personnes dans le jardin et elles étaient proches de la terrasse, je m’approche donc de Kévin qui était au téléphone avec un pote et commence a lui déboutonner son pantalon, il jette instantanément un regard vers la terrasse ! Ma main froide extirpe sa queue chaleureuse hors de son caleçon et commence a le branler, il tourne autant que possible le dos a la terrasse et pose sa main sur mon épaule alors que je lui fait face, il se laisse faire tout en cherchant a écourter son appel. « Je dois te laisser, bonne année mon pote, on se voit à la rentrée » dit-il en raccrochant alors qu’il a ses yeux dans les miens et que mon poignet frappe en rythme contre ses couilles.
Depuis quand ce mec m'excite-t-il autant ?
« Bordel t’avais la main froide, me dit-il directement
- J’avais justement envie de me réchauffer les doigts, répondais-je
- T’es folle, on pourrait se faire voir …
- Ah ouais ? Et quand tu me touchais le cul dans la cuisine aussi ... T’as vu, ça surprend !
- Non, ils ne pouvaient rien voir !
- T’as osé me tripoter le cul alors que tu parlais avec ta meuf !
- C’était excitant …
- Salaud, tu me baises quand ? demandais-je tout en lui faisant une léchette dans son cou
- Laura commence à être bourrée, fais-la bien picoler qu’on la couche et quand ils seront tous ivres, on devrait se trouver un moment ...
- Ok, je vais la faire boire »
Je lâche sa bite sans prévenir et retourne dans la maison sans me retourner, le laissant la queue a l’air au fond du jardin (petite vengeance pour le garage).
J’entreprends alors nôtre plan machiavélique et demande à Laura de trinquer avec moi, dans l’heure qui suit c’est trois verres que je fais boire à la miss alors que je me sers dorénavant des cocktails sans alcool.
Je vois Kévin l’inciter à boire un verre avec lui a un moment alors qu’elle commence à être K.O, il est dorénavant plus que motivé !
Tout le monde commence à être déchirés, on approche de 3 heures du matin et certains comatent dorénavant sur le canapé alors que d’autres dansent, que quelques mecs continuent de boire a table et que les fumeurs passent maintenant la plupart de leur temps en terrasse, le groupe est dispersé et certains vomitos sont déjà au lit dans les chambres a l'étage.
Laura est inerte dans les bras de Kévin, il la laisse un moment pour aller pisser et la couche sur le canapé puis part aux toilettes.
Je le suis sans qu’il me remarque et l’attends devant la porte, je l’entends pisser malgré la musique et patiente une minute devant la porte lorsqu’il l’ouvre enfin pour sortir. Je m’engouffre à l’intérieur en le poussant, ferme la porte a clé et commence à l’embrasser.
« Je viens de pisser, tu ne vas quand même pas me sucer maintenant ?
- Non, c’est toi qui vas me bouffer la chatte, je tiens plus et je ne quitterais pas ces chiottes sans que tu me fasses jouir ! »
Je soulève ma robe, retire mon string que j’accroche a la poignée de la porte et tends mon pubis en avant, il se mets a genoux sans un mot et commence à m’embrasser les lèvres puis il aspire mon clito et bientôt entre sa langue dans ma chatte qui dégouline de plaisir sur sa bouche. Je me retiens autant que possible de gémir mais quelques sons s'échappent alors qu’il dévore mon entre-jambe, heureusement la musique et les murs étouffent tout ce qui peut sortir de ces toilettes. Je mets mon pied droit sur la cuvette des WC, je m’appuie le dos contre le mur alors que mon talon glisse sur la cuvette, cette position est la plus obscène que j’ai jamais prise pour me faire bouffer la chatte, ça m’excite trop. J’agrippe mon meilleur pote par les cheveux, j’écoute la musique et nos potes qui chantent, je suis une trainée, sa petite-amie est dans le salon, je suis en robe avec mon string léopard sur la poignée de porte et le visage de mon meilleur ami entre les cuisses … Il glisse un doigt en moi et me masturbe pendant que sa langue frotte dans tous les sens mon clito, je me redresse alors et empoigne ses cheveux a deux mains pour écraser son visage contre ma chatte, je pousse un cri que j’étouffe instantanément de la main droite relâchant les cheveux de celui qui n’arrête aucunement de me lécher alors que je jouis comme la trainée que je suis ! Mes jambes sont en cotons, je m’appuie au mur alors que je recule pour libérer Kévin, il est décoiffé et son menton recouvert de cyprine/salive. Il s’essuie le menton du poignet et se relève, on rigole en se prenant dans les bras puis je rebaisse ma robe, remets mon string et nous constatons que mon talon aiguille a rayé le dos de la lunette des WC ... On la remet en position debout pour que personne ne le voit et on se promet de garder ça secret, le pauvre Gab comme ses parents n’en connaitront jamais la cause ni les responsables ... Nous quittons les toilettes.
Il se recoiffe de la main devant un miroir et nous regagnons le salon, je titube un peu dans le couloir lors de mes premiers pas puis je m’installe dans un des canapés pour me remettre de cette péripétie, le meilleur cunni de ma vie ...
Kévin rejoint Laura dans le canapé à coté du mien, elle est couchée exactement comme il l'a laissée, il la redresse et elle le prend dans ses bras, elle se met alors à l’embrasser et je regarde la scène avec une certaine appréhension proche de la panique ...
"Est-ce qu’elle va sentir qu’il pue la chatte ou qu’il a un certain gout ? "
Mon cœur fait un bond et leur baiser me coupe la respiration, j’attends de voir plus qu’inquiète de ce qui va suivre …
Laura retire enfin sa bouche de celle de Kévin et couche son front sur son épaule, elle le chevauche et semble s’endormir sur lui.
Il me regarde par-dessus son épaule alors que je lui fais de grands yeux, il sourit et lui touche les fesses alors qu’elle est sur lui.
Je viens de jouir et pourtant me voici de nouveau très excitée, elle vient d’embrasser la bouche sur laquelle j’ai dégoulinée ...
Les lèvres de son mec étaient sur mon clitoris et la pointe de sa langue a l’intérieur de mon vagin il y’a quelques instants et elle vient indirectement de goûter à ma cyprine ... Pour avoir embrassée maintes fois mes partenaires après qu’ils m’aient bouffés la chatte, je sais qu’il y’a un goût, Laura est sûrement trop bourrée pour se rendre compte que son mec venait de bouffer une chatte mais c’est quelque-chose qui se sent à un intervalle aussi court après l’acte …
Je regarde Kévin qui a les mains sur le fessier de la pauvre Laura qui ne se doute pas un instant de ce qu’il vient de faire avec moi, il me regarde d’un œil lubrique et je me rends compte que ce mec cache bien son jeu, qu’il est un pervers qui a su me cacher sa vraie nature toutes ces années …
Il soulève alors Laura et l’emmène à l’étage pour la coucher, elle est complètement torchée et a besoin de prendre appui sur lui pour monter l'escalier. Les deux/trois potes qui étaient dans la maison sortent tous dans le jardin en m'invitant a les suivre, je décline en disant attendre Kévin et vouloir rester au chaud.
Il redescend seul l’escalier et vient s’asseoir à côté de moi qui l’attendais, on se dit qu’on est « enfin seuls » et je me sens soudainement intimidée par la situation. Je suis comme une proie qui s'amusait a se jouer de son prédateur, lui filant entre les pattes au dernier moment mais cette fois, je sais qu'il va me chasser sérieusement et que plus rien ni personne ne pourra m'aider a lui échapper ...
J'ai lancé cette partie de chasse et réveillé son instinct primaire pourtant bien que je souhaitais être prise dans ses filets c'est au moment où je le suis que je réalise que je ne connais rien de cette partie sombre de mon meilleur-ami, qui est ce male que rien ne semble pouvoir arrêter dorénavant ? Je me sens comme un bout de viande qu'il voulait dévorer, plus rien d'autre ne semble compter pour lui que d'user de la femelle que je suis et une curieuse sensation de malaise s'entremêle a un profond désir d'être sa chose.
Clara rentre alors dans le salon, elle revient de la terrasse, je ne l'ai pas vu depuis un moment et elle semble ivre comme rarement, "vous êtes-là !" s'écrie-t-elle alors qu'elle retire son manteau et cours vers nous pour nous sauter dessus et s'avachir sur ses deux potes.
Elle est bourrée, nous dit qu'elle nous aime et nous fait des câlins, Kévin redevient le gars que je connais et nous discutons un long moment avec notre meilleure pote saoule. Elle se demande a un moment où est Laura, il lui explique l'avoir couchée car elle était trop bourrée et elle le taquine en lui disant de ne pas trop profiter d'elle cette nuit si elle est ivre. Il lui rétorque que son mec ne devrait rien lui faire aussi vu qu'elle est pompette et elle s'esclaffe de rire en disant qu'elle espère bien qu'il va pas raisonner ainsi, on lui fait remarquer que c'est contradictoire avec ce qu'elle disait pour Kévin puis elle rigola toute seule avant de retourner dehors chercher son mec.
« J'en connais une qui va se faire limer comme il faut ...
- Pfffff, t'es con, elle est bien bourrée en tout cas !
- Si tu veux filer en douce, c'est quand elle ira se coucher, c'est la dernière ici qui fera a peu près attention à ce qu'on fait ...
- T'as peut-être pas tort, je commence à me dire que c'est risqué voir très probable que quelqu'un nous crame.
- Tu te dégonfles ?
- Euh ... Non, juste je commence a être fatiguée et je vois plus trop où on pourrait se mettre ...
- Dans ma voiture ou on marche un peu et on fait ça dehors dans un coin discret !
- Ah ouais ? Je vois que t'as réfléchi
- Je suis chaud bouillant !
- Intéressant, dis-moi tout, comment on fait ?
- Ils sont tous torchés, même moi je le suis pas mal d'ailleurs, la plupart sont couchés et ceux qui restent sont dans un tel état qu’ils ne feront pas gaffe d'où on est et qui est encore debout ! Une fois Clara au lit, on file par la porte d'entrée et on se fait du bien un peu plus loin ?
- Plus loin dans le sens petit-coin discret ? La voiture est plus une option ?
- Bah disons qu'on est a l'étroit dans une bagnole et je suis pas libre de mes mouvements, on va crever de chaud et on peut se faire griller par un con qui irait fumer devant, c'est toi qui disais vouloir être vilaine ce soir et que ça t'excitais le risque d'être surprise !
- On va se les cailler dehors mais tu marques un point, ça rendra cette soirée encore plus inoubliable.
- On s'éclipse dès que Clara monte se coucher, faut juste que je trouve une capote avant, je crois que Gab en a dans sa chambre et il est dehors pour l'instant donc je vais aller voir !
- Pourquoi faire ? On en a pas mis la dernière fois et rien a changé !
- T'as pas couché avec des mecs ?
- Juste un et on a mis une capote donc y'a qu'avec toi que j'en mets pas car tu couches qu'avec ta meuf depuis des années !
- Sérieux, on refait sans ?
- C'est bien meilleur !
- Ouais, c'est clair ...»
Si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez que je me tapais un mec par semaine a cette période et que je commençais a augmenter la cadence donc j'ai menti en lui disant que j'avais couché qu'avec un garçon néanmoins JAMAIS je n'ai couché avec un seul coup d'un soir sans préservatif. Kévin sait que je prends la pilule et que je ne jouerais ni avec sa sécurité, ni la mienne. Lorsque nous avions couchés ensemble il y'a quatre mois j'avais fait un dépistage suite au regrettable accident qui m'avait servit de déclic et il savait que j’étais clean, que j'obligeais toujours le port du préservatif a mes partenaires hors petit-ami et qu'il était l'exception.
Clara et son mec partirent se coucher aux alentours de 4 heures du matin, un pote a nous se la joua pot de colle et je m'impatientais commençant a fatiguée. Ma chatte humide réclamait la queue de Kévin et je ne pouvais plus m'empêcher de penser a Clara qui devait être en train de se faire fourrer délicieusement par son mec sous la couette dans l'intimité d'une chambre rien qu'à eux !
De longues minutes plus tard, on réussit à s'en débarrasser et nous filèrent instantanément par la porte d'entrée en veillant a embarquer les clés pour ne pas nous faire enfermer dehors, on courrait dans la rue trop excités d'avoir enfin réussit a prendre la fuite sans témoins.
Il m'attira au fond d'une impasse au croisement du quartier de chez Gab et m'embrassa fougueusement contre la clôture d'une maison.
« Je commençais a me dire qu'on y arriverait jamais !
- Quel enfer, j'ai jamais autant attendu pour du sexe ! »
Je m'empresse de déboutonner son pantalon et sortir sa queue, elle se fait engloutir par ma bouche immédiatement et je commence a la travailler avec appétit. Il se laisse aller et passe une main dans mes cheveux alors qu'il regarde l'heure sur son portable et que personne n'arrive. La rue est plongée dans l'obscurité, elle est calme, aucune des maisons aux alentours semblent encore éveillés, les fêtards sont absents ou endormis par ici mais je n'y prête pas vraiment attention trop heureuse d'être a quelques rues de chez Gab et nos potes ...
J'en ai plus rien a faire si des inconnus nous voient ... On les connaient pas donc on s'enfuira et puis c'est tout !
Kévin me montre qu'il est bientôt 5 heures du matin en plaisantant que nôtre pote bavard aura bien retardée notre évasion, je le suce alors plus fort pour qu'il oublie son portable et de surveiller les alentours, crétin concentre-toi sur nous, on est enfin seuls !
Il agrippe mes cheveux et commence a me baiser la bouche, pas un mot n'a été prononcé mais il semble avoir ressenti et compris le message. Je pince ses couilles du bout des doigts pour lui éviter qu'elle ne frappe mon menton alors qu'il s'en donne a cœur joie avec ma gueule. J'écarte mon string sous ma robe et commence a me frotter le clito tout en lui tenant toujours les couilles de l'autre main et le laissant me défoncer la gorge, je constate que je suis trempée ...
Mon meilleur ami est en train de me baiser la bouche en pleine rue à 5 heures du matin à quelques mètres d'où sont tous nos potes pendant que sa meuf dort ... Je me masturbe comme une trainée accroupie alors qu'il insère sans ménagement son sexe dans ma bouche et me réduit a un sex-toy buccal, je ne respire plus et mes jambes flanchent lorsque je me retire tombant sur les fesses.
Je reprends mes esprits en regardant la queue de Kévin pleine de salive a peine éclairée par un lampadaire au bout du croisement, il allume le flash de son téléphone et m'aide a me relever, il relève alors totalement ma robe au-dessus de mon nombril, baisse mon string en me plaquant contre la clôture a mon tour sauf que c'est mon visage et mes mains qui sont faces au grillage. Je passe mes doigts entre les mailles rigides de la clôture que j'agrippe alors qu'il me pénètre et entame ses coups de butoirs a l'intérieur de mon antre. J'exprime mon plaisir sans trop de retenue étant en confiance dans cette impasse, je l'ai tellement attendue sa bite, qu'elle en est divine ! Ma chatte l'absorbe pleinement et semble ne plus vouloir la laisser ressortir, je contracte mes muscles pelviens souhaitant resserrer les parois de ma chatte sur sa queue afin de la lui compresser autant que possible pour mieux le sentir, il se régale et me baise comme un lièvre en s'acharnant contre mon petit cul bien tendu ! J'ai le front dans le grillage, mon dos et mes jambes font un angle droit, je cambre et lève mon postérieur qui subit des assauts vifs et puissants, mon string pends entre mes cuisses m'empêchant de trop écartées les jambes me forçant a rester bien étroite, je beugle comme une pute avec un client trop violent ! On devait nous entendre a deux rues d'ici, je pense que nos potes auraient presque pu nous entendre du jardin ... Kévin cracha de longs jets chauds tout au fond de moi avant de se retirer, je resta quelques secondes cramponnée au grillage avant de me redresser et sentir son foutre dégouliner en moi, je me vida sur le trottoir alors qu'il me regardait et cela m'excitait autant que ça me dérangeait, on en avait fait du chemin dans notre amitié ...
Je remis mon string, rebaissa ma robe et il me demanda de faire un détour avant de rentrer, je pris la main qu'il me tendait et le suivit.
On discuta sur le chemin, il passa un bras par-dessus mon épaule et je me fit la réflexion que je tenais beaucoup a lui.
Nous finîmes par arriver dans une sorte de petit parc ou plutôt une énorme parcelle de pelouse entre deux quartiers, rien que de l'herbe avec un sentir de sable/terre devant et rien autour. Il m'expliqua qu'il passait souvent ici en vélo au collège quand ils allaient chez Gab et que ce serait un coin parfait pour le refaire.
« Premièrement je suis plus en état, tu m'as démolie la chatte et puis on est parti depuis un moment, faut rentrer maintenant !
- Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans que je goûte à tes seins ?
- Fallait-y penser avant de me plaquer contre une clôture !
- Allez, c’est toi qui m’a dit que je pourrais avoir cette chatte où et quand je le voulais ce soir, autant de fois que je le souhaitais …
- T’en rates pas une, c’est quelque-chose …
- Je t'ai baisée comme une salope en pleine rue, maintenant laisse-moi te faire l'amour comme une princesse !
- Qu’est-ce que …
- Je vais être doux avec ta petite chatte ce coup-ci, en douceur, comme la dernière-fois ...»
Ses paroles s'accompagnent d'une main entre mes cuisses qui frottent mon clitoris à travers mon string qui en voit de toutes les couleurs.
Ses mots me renvoient a notre première-fois si fusionnelle, il m’embrasse et arrive a ses fins, je m’incline.
Il m'allonge dans l'herbe avec lui, elle est humide à cause du froid de la nuit, c'est désagréable mais ses baisers et ses caresses ne le sont pas. Il baisse les bretelles de ma robe et extirpe ma poitrine hors de mon soutif sans me le retirer, il tète mes seins avec douceur.
Il insère par la suite un doigt dans ma chatte visqueuse qui contient encore un peu de son foutre, "arrête c'est dégueu" lui dis-je ...
Il retire son doigt en faisant une remarque obscène sur son éjaculation en moi puis déboutonne a nouveau son pantalon pour frotter sa queue contre ma chatte. Il manie son sexe en érection contre mes lèvres le remuant pendant que son gland est écrasé sur mon clito, il attise mon désir et se joue de ma chatte en la faisant réclamer un second round, je mouille et n’attends plus qu’une chose, qu’il entre en moi ...
C’est alors qu’il se couche sur moi et me pénètre petit a petit, je serre mes bras autour de lui et émets un soupir de douleur, il me dit que ça va aller alors qu'il va et vient délicatement en moi. Il est doux, il n'a pas menti et me prends avec calme décomposant ses mouvements lentement, je sens sa queue gonflée de désir qui me ramone ...
" C'est trop bon, elle est si chaude et visqueuse, j'aime trop !
- Elle est surtout sale et usée ...
- J'ai toujours aimé baigner dans mon foutre, remettre ma bite dans une chatte que j'ai remplie ...
- Ah ouais ? Bah contente d'apprendre que Laura se fait fourrer à ras bord ...
- Hahaha plus depuis longtemps, c'était a nos débuts qu'elle me laissait le refaire plusieurs fois !
- Décidemment, je suis un exutoire pour toi.
- T'es la meilleure, ma meilleure amie, mon fantasme et ce soir tu es mon sac a foutre !
Il m'embrasse a pleine bouche en prononçant ses mots et me roule une pelle profonde et ferme alors qu'il accélère la cadence et que ma chatte fatiguée ressuscite, cela ne me fait plus mal mais du bien, il me fait de nouveau gémir comme une salope ...
Il relâche ma bouche et me dévore dorénavant le cou, je le laisse me baiser a sa convenance, je suis excitée par la situation sortant encore une fois de mon corps pour voir la scène dans son ensemble ...
"Tu peux y-aller plus fort maintenant si tu veux, vide-toi les couilles encore une fois dans ta salope de pote !
- Putain, t'es trop la chienne dont je rêve !"
Il s'étale de tout son poids sur moi et me pénètre alors en profondeur, il passe un bras derrière ma nuque pour surélever ma tête et avoir plus d'amplitude dans ses coups de queues. Je lève alors mes jambes et les referme sur lui pour le garder bien contre moi.
Il est encore doux la plupart du temps, sa queue frappe parfois fort et profondément, souvent elle glisse lentement en moi et parfois elle se déchaine avec de vifs allers-retours. On s'embrasse tour a tour dans le cou, on se susurre des mots doux ou obscènes, l'instant est aussi beau que pervers, j'ai du mal a réaliser que c'est mon meilleur-ami avec qui je vis de tels instants.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là a jouir dans le creux de l'oreille de l'un et l'autre.
Je ne sais pas combien de coups de bites j'ai pris couchée dans l'herbe humide d'un premier janvier.
Je ne sais pas a quels animaux en rut nous devions ressembler si vous étiez passés sur ce sentier et aviez surpris deux jeunes en plein acte.
Je sais juste la pute que j'étais de jouir d'une telle situation, d'aimer me faire culbutée dehors contre le sol, de faire l'amour habillée en ayant encore ma robe et mes sous-vêtements. Qu'est-ce que c'était bon d'être une salope, de sentir son sperme dégouliner hors de ma chatte alors qu'il me baisait, de me faire souiller ainsi par l'homme d'une autre, ma jouissance n'était pas que charnelle ...
Il avait commencé a me baiser, nous étions dans le noir le plus total mais lorsqu'il s'affala sur moi pour reprendre son souffle après avoir éjaculé, le jour commençait à se lever.
On se redresse, je replace mon soutif et remets les bretelles de ma robe, son sperme coule déjà dans mon string.
Il range sa queue dans son pantalon, frappe mes fesses et mon dos de la main pour me retirer de l'herbe que j'ai partout et là c'est le drame ...
Ma robe noire est foutue, elle est tachée par l'herbe contre laquelle j'ai frottée encore et encore lors de ses multiples va et viens ...
Je n'ai qu'une seule tenue et je sais qu'au réveil tout le monde va se demander pourquoi je suis dans cet état ...
Je lui demande l'heure qu'il est sur le chemin de la maison de Gab, il me dit qu'il est 6H20. Je décide d'appeler ma mère pour lui demander de venir me chercher, je sais qu'elle se lève habituellement vers 8/9h donc qu’elle ne m’en voudra pas trop ...
Heureusement ma mère décroche et me dit qu'elle arrive, j'ai prétexté ne pas réussir à dormir et vouloir mon lit.
On se dit aurevoir devant la porte de chez Gab, il m'embrasse une dernière-fois et on décide de devenir des sex-friends, on se promets de le refaire aux prochaines vacances scolaires quand je reviendrais dans le coin.
Il entre a l'intérieur discrètement, me rapporte mon sac et j'attends seule devant la maison que ma mère arrive (on habite pas loin).
J'ai réussi a ne pas me montrer de dos pour que ma mère ne voit pas l'état de ma robe, je fonce a la douche pour me nettoyer et découvre que mon string léopard a été mis a rude épreuve, je vous passe les détails mais il était vraiment souillé ...
Je fonce au lit et m'endors aux alentours de 7 heures et demi du matin.
A mon réveil vers 16 heures, j'ai de multiples messages de Clara, Gab etc ... qui me demandent pourquoi je n'ai pas dormi sur place.
J'explique que je ne me sentais pas bien et que je préférais décuver chez moi donc ma mère est passée me prendre.
Je resta au lit quelques minutes à me demander si tout était réellement arrivée, c'est quoi cette nuit de fou ?
Je toucha ma chatte et constata qu'elle était bien K.O mais c'est en tombant de nouveau sur ma robe tachée d'herbe et mon string léopard recouvert de taches blanchâtres que je pris la mesure de la salope que j'avais été hier soir ...
On s'échangea quelques messages avec Kévin pour savoir si tout allait bien, il m'expliqua n'avoir croisé personne sur la route de la chambre et avoir pioncer jusqu'a 11 heures avec Laura. On se chauffa pas mal sur notre prochaine baise et ni lui, ni moi ne regrettèrent cette nuit qui marquait le début d'une relation à part, une relation qui marquerait la fin de son couple et un tremplin pour nos deux sexualités.
Je commença l'année 2017 dans le péché et comme vous le savez avec le chapitre précédent, ce n'était que le début de mes aventures ...
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
De fin 2016 a fin 2017
Nous voici à un tournant de ma sexualité car après un premier plan cul aussi satisfaisant, une véritable salope était née ou du moins libérée/assumée (l’ayant un peu toujours été) …
J’avais adoré ça ! Me taper un parfait inconnu, le sélectionner pour sa belle-gueule, sa grosse queue, sa promesse d’une baise endiablée !
Rejoindre un garçon juste pour baiser avec, faire nos affaires et rentrer l’air de rien sans que mes collocs ne le sachent, quelle liberté !
C’était excitant de faire du sexe pour le sexe sans rien vouloir ou attendre de l’autre, j’y étais allée que pour sa bite et qu’il me baise, il ne m’avait pas déçue ! J'avais l'impression d'avoir fait une chose que la plupart des femmes s'interdisent, d'être passée a un stade supérieur sexuellement et spirituellement, je ne regrettais aucunement d'avoir osée me faire ce beau-gosse, il avait été le mieux foutu et le mieux membré de tous mes partenaires mais aussi le plus performant/excitant ...
Je me masturba plusieurs fois en repensant à sa main qui m’étranglait sans concession …
A son épais morceau de chair qui m’avait détruite comme jamais …
A la manière qu’il avait de se comporter avec moi, de prendre ce qu’il voulait de moi …
Sans le savoir, j’avais éveillé mes premiers attraits pour la soumission…
J’avais toujours aimée être docile avec les hommes, leur donner ce qu’ils attendent de moi, faire de mon mieux pour satisfaire leurs besoins. Ayant été abandonnée enfant par mon géniteur et ayant grandie sans figure paternelle, j’avais développée une peur de l’abandon et la certitude de ne pas mériter l’amour d’un homme mais aussi surtout un malsain besoin d’attention de la part de ceux-ci.
Le sexe a toujours été un besoin vital pour moi, celui de jouir et faire jouir, d’exister à travers l’autre, de le sentir physiquement mais aussi de le ressentir spirituellement ...
J’aimais tout découvrir de l’autre, son corps, son intimité mais aussi sa partie sombre, obscène, primale que les autres ne verront jamais …
Je me sentais épanouie en constatant le désir de mon partenaire, en me rendant utile à son plaisir, en ressentant sa passion à mon égard …
Le sexe m’apportait l’intérêt, l’affection et les sensations que je voulais, j’y trouvais l’équilibre d’une relation Homme/Femme telle que je la concevais, pour moi et mes failles personnelles …
Il m’est arrivée néanmoins de m’oublier pour l’autre, « d’acheter » l’autre avec du sexe ...
J’ai plusieurs fois été utilisée par les hommes dans leur quête égoïste de sexe, je me suis laissée conquérir et asservir par des hommes qui m’imposèrent leurs besoins.
Il m’est arrivée de détester ça et d’en souffrir mais aussi d’en jouir et d’avoir conscience que c’était ma façon de les garder auprès de moi …Avec le recul, je sais qu’ils avaient de l’emprise sur moi et qu’ils « dominaient » la relation mais il n’y a qu’aux côtés de Thomas que j’ai vraiment eue l’impression d’être sa chose, d’avoir une sorte de maître à qui je me dévouais …
Quoi qu’il en soit, que je m’en sois rendue compte ou non, toutes ces relations étaient révolues et c’est le plaisir pris à me faire traiter sans ménagement par cet inconnu qui me troublais …
J’avais décidé de vivre ma sexualité a fond, de jouir sans tabous, de réduire les hommes a des bites sur pattes qui allaient me donner du plaisir alors pourquoi avais-je autant jouis à me faire manquer de respect, rabaisser, utiliser, maltraiter ?
Comment pouvais-je prendre mon pied à faire l’amour avec mon meilleur ami mais tout autant voir davantage à me faire labourer sans une once de délicatesse par le premier venu ?
J'avais décider de me gorger de sexe et ne m'en tenir qu'a sa fonction primaire "donner du plaisir/jouir" pourtant je m’étouffais moi-même en me caressant dorénavant et je ne m’imaginais plus me faire prendre mais démonter sauvagement ...
Pourquoi le sexe devait-t-il toujours s’orienter vers un rapport de force ?
C’est avec une obscénité inédite et une soif d’aventures incommensurable que j’aborda mes prochaines rencontres.
Je fis la rencontre du prochain garçon une quinzaine de jours plus tard, un samedi soir.
Un beau-gosse de mon âge que je rencontra dans un bar répétant le même schéma que la fois précédente (conversations sur un site de rencontres, sextos, nudes puis rencard) il fut beaucoup plus timide que son prédécesseur et c’est moi qui mena la discussion du début à la fin, je m’interrogea sur mon envie de poursuivre car il n’était pas sûr de lui, peu entreprenant et donc pas vraiment excitant …
Je lui donna quand même sa chance bien qu’il n’avait pas du tout la même prestance en vrai qu’en virtuel mais une fois chez lui et mes vêtements sur le sol, il se réveilla et m’offrit de délicieux préliminaires en me bouffant la chatte et le cul debout comme un affamé, il réussit à me faire jouir avec son cunni et ses doigts !
Je l’installa alors sur le canapé pour lui faire une belle pipe et même si sa queue ne tenait pas la comparaison avec la précédente, elle était supérieure a la moyenne et bonne a sucer. Je le chevaucha par la suite sur son canapé où il commença à se lâcher, il me baisa fougueusement en missionnaire et sans retenue en cuillère avant de jouir dans la capote. Je me souviens avoir été très excitée alors qu’il m’empoignait par les hanches et se déchainait contre mes fesses me demandant si c’était toujours le même garçon que celui de tout à l’heure, sa timidité s’étant clairement évaporée ! On se rhabilla, échangeames quelques banalités puis je partis rapidement ne préférant pas m'attarder sachant que je ne le reverrais pas mais je garde un bon souvenir de cette petite baise qui n’était pas gagnée d’avance !
Je rencontra le prochain dès le samedi soir suivant en répétant toujours le même schéma mais ne le choisissant que pour sa belle-gueule car cette-fois on n'écheangea pas de nudes. Il se montra lui aussi plus timide en vrai que par messages par contre ce fût un fiasco au lit, une vraie déception, il y’a eu tromperie sur la marchandise car il m'avait promis de belles performances et il ne fournit qu’un missionnaire monotone et une levrette trop classique qui le fit venir avant que je ne commence à vraiment grimper aux rideaux ...
Je rentra frustrée et revancharde cette nuit-là alors j’alla à la rencontre du suivant dès le lendemain avec une conversation express du genre « salut BG, tu fais quoi ce soir ? » et en 3/4 messages j’étais chez le mec pour me faire soulever …
Je me souviens m’être sentie plus salope de faire ça dès le lendemain, d’enchainer deux queues différentes en 24 heures, d’aller me faire sauter un dimanche soir alors que j’avais cours tôt le lendemain et surtout d’aller chez lui sans se voir dans un bar avant !
Le gars devait avoir dans les 23 ans, je me souviens que je l’avais choisie pour ses abdos sur l’une de ses photos à la plage et son beau minois, j'avais le feu au cul !
Je lui envoya un message quand je fus devant chez lui, il descendit me chercher et mon excitation se transforma en une légère appréhension alors que je pénétrai dans le hall de son immeuble. Dans l’ascenseur il me complimenta sur mon physique et me dit qu’il se demandait si j’allais venir pensant que je n’étais pas sérieuse ou réelle.
Je lui répondit fébrilement que j’étais bien là comme il pouvait le constater et il rougit.
Une fois dans son appartement, il me proposa un verre, je rétorqua avec une assurance qui me surprit moi-même que je n’étais pas là pour boire un coup mais me faire baiser !
Il s’approcha alors pour me retirer mon manteau, m’embrassa sans dire un mot et commença a passer ses mains sous mes vêtements, je su en quelques instants que lui, il allait me faire du bien !
Comme a mon habitude, je commença par me faire tripoter et déguster dans le salon y délaissant tous mes habits puis je le suivis dans sa chambre pour les choses sérieuses !
Il me coucha sur son lit tout en m'embrassant, ses doigts rentrèrent en moi et il me masturba avec patience et savoir-faire tout en me roulant des pelles, j'étais trempée et ultra excitée ... Je me souviens que j'aggripais son t-shirt et cherchait parfois a prendre une bouffée d'air pour respirer mais qu'il replongeait instantanémant sa langue dans ma bouche comme pour me garder en apnée. J'étais en train de gémir dans la bouche d'un parfait inconnu, ses doigts qui allaient et venaient en moi me comblaient et ma chatte humide faisait des bruits obscènes sous son traitement. Je me sentais si salope que j'en tirais une satisfaction déroutante.
J'étais arrivée chez ce mec dont je ne sais rien, il m'avait caressée, déshabillée, tétée les seins, bouffée la chatte avant de m'emmener dans sa chambre et maintenant il salive dans ma bouche, j'avale sa bave, il suce ma langue, enroule la sienne autour de la mienne, je suis totalement nue et sous son contrôle alors qu'il n'a pas enlevé le moindre vêtement, c'est si bon toute cette dépravation.
Je resserrais mes cuisses sur sa main et me tortillais dans tous les sens quand il réussit a me faire jouir, j'hurla ma satisfaction lorsqu'il libéra enfin ma bouche. J'avais de la bave sur le menton, la nôtre car il avait sûrement autant saliver dans ma bouche que moi durant cette apnée, je repris mes esprits alors qu'il secouait ses doigts trempés de ma cyprine au dessus de moi laissant tomber quelques gouttes sur mon ventre, on rigola un moment en se disant que c'était intense ! Il se coucha a côté de moi, me regardant avec un regard attendrissant alors que je reprenais ma respiration, sa main se promena sur mes seins qu'il malaxa tendrement, je me sentais vulnérable ayant jouie devant cet homme encore habillé alors que j'étais à poil, rouge comme une tomate et plutôt sâle.
Je pris alors rapidement les devants et me mis a quattre pattes devant lui pour lui retirer son pantalon, il m'aida en s'amusant de ma fougue, je fit voler son froc, son calbut et sa paire de chausettes jusqu'au bout de la chambre puis je lui embrassa les pieds avant de remonter avec ma langue de ses chevilles jusqu'à ses couilles.
J'empoigne alors sa bite et découvre qu'elle suinte de liquide séminal, il y'en a vraiment beaucoup et son gland visqueux glisse entre mes doigts, je constate qu'il était visiblement très excité aussi par ce qu'il m'a fait. Je le branle doucement en promenant mon pouce sur la surface de son gland pour le stimuler mais aussi éponger tout ce pré-sperme, il semble apprécier et être à point. Sa bite est un peu décevante car elle est de taille banale, assez inférieure a mes précédentes rencontres tout du moins mais elle attire mon attention car son érection est tordue et son prépuce assez serré lui donne un aspect peu commun, on dirait que son gland porte une capuche !
Je m'amuse de cette particularité sans lui faire un commentaire tout en le branlant, j'éponge a plusieurs reprises son pré-sperme abondant du pouce et termine de reprendre toute ma respiration avant de le sucer. Il me supplie du regard de m'y mettre sans oser dire un mot, je fais durer le plaisir volontairement avant d'enfin lui gober la queue.
Je m'applique a bien le sucer voulant lui rendre la pareille mais son gland est difficile a garder décalotté et je me retrouve a lui titiller le prépuce plus que la surface du gland la plupart du temps ce qui ne semble pas le déranger car il soupire agréablement, me complimente et me caresse les seins avec douceur. Je m'habitue a sa bite particulière et apprécie de le branler dans ma bouche sentant son prépuce aller et venir sur son gland gonflé de désir, j'ai l'impression que sa queue tient plus de l'animal que de l'homme, ça m'excite et je commence a me dire pour je ne sais quelle raison qu'il va probablement beaucoup éjaculer...
Sentant que ma chatte est de nouveau d'attaque et pleine d'envie, je lui demande où est le préservatif ?
Il m'indique un tiroir de son bureau, je lui enfile la protection et commence a le chevaucher.
Comme je m'y attendais, je ressens sa queue tordue d'une façon différente des bites raides que j'ai cotoyées jusqu'ici, quand je redescends dessus son gland et une bonne partie de sa verge frotte contre ma paroi vaginale. Je prends le temps de ressentir cette bite particulière en la chevauchant lentement, découpant bien chaque mouvement pour bien la ressentir. Je commence a me dire que j'aime bien, que ça change un peu et que c'est pas désagréable alors je me couche sur le mec et lui dit qu'il peut-y-aller !
Sans tarder il aggripe mes fesses, relève ses jambes et commence a me labourer la chatte, je prends des coups de bites puissants qui me font instantanément gémir.
Le gars me baise avec panache, m’insulte moi et ma chatte quelques fois de salope, chienne ou pute ce qui m’excite terriblement vis-à-vis de la situation. Comment pourrais-je appeler une fille qui envoie un message a un inconnu et qui moins de deux heures plus tard est en train de s’empaler sur sa bite ? Je commence a gueuler sans retenue puisqu'il semble aimer m'entrendre, sa verge inclinée frappe au même endroit depuis un moment et cette zone de ma chatte est en feu, j'ai l'impression qu'il me creuse de l'intérieur. Je suis sur le point de jouir alors qu'il pétris mes fesses lorsqu'il me demande soudainement a passer en levrette pour apprécier mon cul (je sais plus comment il l'a dit mais c'était bien plus vulgaire).
Je me retire alors curieuse d'essayer sa bite dans cette position, je cambre comme une chienne en chaleur avec la chatte bien dilatée pendant qu' il retire son t-shirt. Une fessée s'abat sur mon postérieur avant qu' il ne vienne aggriper mes fesses et me la mettre sans les mains, le boug démarre fort et me martèle le cul instantanément sans retenue.
Sa bite est comme un crochet qui va et vient en moi, son gland me lime la paroi inverse de la position précédente, des fessées s'abattent sur mes fesses a la chaine, des noms d'oiseaux fusent, je prends un pied monstrueux et l'implore de continuer a me démonter.
Il me fit jouir avec une levrette des plus sauvages avant de se retirer le souffle court pour me demander si je pouvais le finir avec ma bouche car il était épuisé ayant tout donné niveau cardio dans la levrette. Je m’exécuta satisfaite d’avoir été bien baisée et voulant lui faire plaisir a son tour. Je le branla a toute vitesse moins de deux minutes dans ma bouche tout en le suçant goulument alors qu’il reprenait son souffle.
Il se vida copieusement, son sperme chaud dégoulina plusieurs fois alors que ma langue qui lapait le haut de son prépuce recceuillait ses jets, j'avala successivement chacune des coulées de laves que ce volcan crachait et son goût prononcé me déplu mais pas la sensation d’avoir fini avec brio le travail !
Il me remercia pour ce qu'il décrit comme la meilleure finition de sa vie, je le remercia pour la soirée puis je regagna le salon en quête de mes fringues alors qu'il se rhabillait dans la chambre. Il demanda comme les autres a me revoir et je lui expliqua que c'était vraiment sympa mais pas dans ma façon de faire puis je lui dis adieu.
Dans l'ascenseur, je réalisa ce que je venais de faire, je me remémora mon coup de stress à l'aller qui n'avait rien a voir avec l'euphorie du retour ...
Je rentra assez tard chez moi, ne dormis pas mon quota minimum et attaqua la semaine avec la tête dans le cul mais le lundi matin en classe, je repensa avec satisfaction a ma soirée de la veille plus que sympathique !
Les semaines s’enchainèrent et ma fréquence de rencontres également, je commençais a rencontrer un nouvel amant deux fois par semaine m’autorisant dorénavant une rencontre en début de soirée un soir de semaine et le samedi soir !
J’avais pu constater que la plupart ne voulant que baiser et n’étant pas très à l’aise avec une parfaite inconnue niveau conversation, il était préférable de raccourcir autant que possible la mascarade des premiers échanges et d’aller a l’essentiel.
Mes expériences précédentes m’ayant prouvées qu’une grosse queue et des beaux-parleurs n’étaient pas toujours ceux qui baisent le mieux, je me concentrai dorénavant sur leur physique et leur disponibilité pour les sélectionner.
Il fallait voir comment des gars sûrs d’eux et excitants par messages pouvaient se révéler timide, mal a l’aise et décevant en réel.
L’expérience m’apprit vite qu’il fallait s’en remettre a la chance, la magie de l’inconnue pour tomber sur un bon coup, qu’il n’y avait pas de règles ou de garanties mais qu’en multipliant les rencontres, il y’en aurait toujours quelques-uns qui sortiraient du lot comme le premier mec ou la bite tordue.
Adieu donc le schéma "conversations, sextos, nudes, rencard dans un bar/café puis on va chez eux" dorénavant je faisais mon marché vis a vis de leurs photos, ils m’envoyaient leurs adresses, je sonnais à l’interphone, montait jusqu’à leur appart et à peine entrer, je me désappais pour leur sauter dessus et cela donnait des départs souvent bien plus torrides et excitants pour moi que les moments gênants et affligeants ou le type bégaie, rougit, me fuit du regard et se demande comment on va débuter …
Mon quotidien s'accoutuma vite a cette sexualité débridée !
Studieuse et rigoureuse en cours comme en dehors, les plans culs étaient un moyen de me détendre et me faire du bien qui fonctionnait carrément.
Il y'avait Charlotte, l'étudiante qui était dans les meilleurs de la classe, la colloc sage et discrète, la bonne copine sympa et disponible mais il y'avait aussi cette autre fille que j'incarnais le temps de quelques heures qui sélectionnait un beau-gosse en ligne (qu'elle aurait sans doute pas osé aborder dans la vraie vie) pour aller s'envoyer en l'air sans la moindre gêne.
J'aimais être la gentille fille qui ne fait pas de vagues, celle qu'on complimente pour sa rigeur, son hygiene de vie, ses résultats scolaires et j'aimais aussi être la pire des salopes qui enfonce la queue d'un inconnu au fond sa gorge, se fait insulter, utiliser comme un vide-couilles.
Ces deux entités co-existatent dans mon quotidien, celle qu'on voit en cours, a l'appart, en famille ou entre amis et que je m'efforce de rendre la plus admirable et respectable possible et plus profondement enfoui, il y'avait cette part d'ombre, cette fille pas présentable et incarnable aux yeux du monde, celle que je nommerais plus tard Lady Bitch, qu'on ne voit qu'en privé et dans l'intimité, qui adore se dévergonder, qui ne veut pas être respecter mais plutôt utiliser, une dépravée que j'appenais a devenir ...
J'avais fût un temps eue peur de mon addiction au sexe, de ma nymphomanie mais pour la première fois de ma vie je l'embrassais et m'épanouissais dedans n'y allant pas pour de mauvaises raisons. J'étais enfin en phase avec mon corps, acceptant pleinement mes charmes, mes formes, mon physique, je pris confiance en moi en me donnant a tous ces garçons, en constatant que je plaisais et pouvais avoir qui je voulais, je dis au revoir a tous mes complexes et gagna grandemment en assurance.
Je me masturbais moins ayant dorénavant plus souvent l'occasion de me faire démonter de A jusqu'à Z avec des préliminaires toujours gourmands (on est tous un peu plus généreux quand on goûte a un nouveau corps pour la première fois) mais je me godais toujours s'il se passait plus de deux jours sans sexe.
J'acheta énormément de lingerie cette année-là, bien que j'avais de beaux soutifs et des culottes ou strings assez sexy, je voulais avoir des tenues qui rendent fous mes partenaires et me fassent sentir encore plus désirable. Je souhaitais crédibiliser la salope en moi et renforcer cette démarche dans laquelle j'étais d'être le coup d'un soir le plus torride de ces types !
Pour la première fois de ma vie, j'investissais donc dans de la lingerie coquine et portais des ensembles en dentelles échancrés laissant voir mes mamelons ou ayant une ouverture au niveau du vagin, de la vraie lingerie de "pute", celle qu'on ne porte pas pour aller en cours mais se faire baiser ...
Je me pris une guépière violette, des portes-jaretelles, un body noir et jaune avec l'entrejambe ouvert bref je passa un cap dans ma féminité et c'est une bombe atomique qui débarquait dorénavant chez ces messieurs d'ailleurs ils aimaient tellement ça qu'ils ne m'enlevaient meme plus tout préférant souvent me baiser dans mes petites tenues qui faisait leur effet ...
En parallèle de tous ces coups d’un soir organisés via les sites de rencontres, je sortais de plus en plus avec des copines en boite de nuit, a peu près un week-end sur deux, il m’arrivait de plus en plus d’y embrasser des gars et parfois de finir chez eux ou dans leurs voitures pour un coup vite-fait cachant néanmoins autant que possible mes fresques a mes amies.
Je ne buvais jamais d’alcool en soirée/sorties me méfiant de mes anciens démons et craignant l’état dans lequel je pourrais vite me retrouver si j’alliais de nouveau sexe et alcool (en plus de ça en discothèque avec des inconnus) …
J’étais donc en pleine possession de mes moyens lorsque je chauffais ou dansais avec des hommes, mes copines se mettaient souvent des caisses et ne se rendaient pas compte de tout ce que je pouvais faire sur la piste ou dans certains recoins des lieux dans lesquels nous sortions.
Je ne couchais pas dans les WC mais il m’arrivait souvent de frotter mes fesses contre les bites en érections de mes partenaires de danse ou d'aller aggriper quelques bites de certains "piliers de bars" a travers leurs pantalons.
J’aimais sentir une bosse se former au niveau de leur entre-jambe alors que ma robe ou jupe se remuait sur leurs queues et jouer avec le risque d'être vue par une de mes copines. Je frottais parfois la paume de ma main sur leur entre-jambe ou glissais ma main dans leur pantalon pour toucher leur queue quand nous étions chauds et il était amusant de voir ces mecs qui souvent se permettent d'être trop tactiles ou entreprenants avec les autres demoiselles être surpris ou géné par mon audace !
Tous les mecs en boite sont des queutards, la plupart sont bourrés et déshinibés et ça m'amusait de les allumer bien franchement ou de me faire passer pour la meuf ivre, de toute façon personne ne les croiraient vu comment ils étaient alcoolisés ...
Je ne jouais qu'avec les beaux-garçons parfois pour le fun, parfois pour finir chez eux, parfois pour leur donner mon numéro et les revoirs dans la semaine dans un contexte plus propice a ma seconde nature ...
Le maximum que j’ai fait sur place c’est de branler quelques secondes un type dans un recoin de la salle avant de la lui remettre dans son pantalon et de lui souhaiter une bonne fin de soirée sinon je me contentais de passer ma main dans leur caleçon afin de palper la taille de leur verge et voir s'ils avaient les couilles rasées m'aidant souvent a choisir celui avec qui je finirais la nuit ...
Les mois passèrent, mon body-count explosait mais je prenais mon pied, je ne m’étais jamais sentie aussi libre, sexy et bien dans ma peau. Mes résultats en cours étaient excellents, je travaillais dur comme pour me faire oublier l’échec de l’année dernière, je voulais me prouver que j’en avais les capacités et que cette année infernale s’éclipse dans l’esprit de mon entourage.
L’année fila a une vitesse folle presque autant que l'augmentation de mes envies de sexe.
J'avais débuté les plans culs avec une rencontre tous les samedis soirs puis très vite je fût a deux rencontres par semaine avant d’être régulièrement a trois les semaines où j’allais en boite (finissant souvent avec un mec) ...
Il m’arrivait parfois de me taper quatre gars différents dans la même semaine ayant par exemple une rencontre le mardi soir ou mercredi soir, une seconde le jeudi ou vendredi soir et une le samedi comme le dimanche soir ….
Très vite je ne pouvais plus tenir le compte, il pouvait m’arriver de renter de boite de nuit sans rien avoir fait (juste embrasser des gars) et d’avoir des semaines plus calmes si j’étais a fond dans les études ou plus fatiguée/débordée mais clairement il ne se passait plus une seule semaine sans que je ne rencontre au moins un gars !
J’ai largement dû coucher avec une centaine de garçons différents au cours de mon année scolaire ...
Il y'a eu tellement de baises que je ne pourrais toutes vous les conter et elles ne sont clairement pas toutes mémorables alors je vous en détaillerais quelques-unes marquantes sur le parcous de Lady Bitch, celle qui en voulait toujours plus et cherchait toujours plus de dépravation.
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"Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre. J'ai toujours imaginé le paradis comme une sorte de bibliothèque. Nous pouvons discuter le tango et nous le discutons, mais il renferme, comme tout ce qui est authentique, un secret. Ordonner une bibliothèque est une façon silencieuse d’exercer l’art de la critique". C’est l’une des œuvres les plus énigmatiques du XXème siècle. De poème en poème, de nouvelle en nouvelle, d’essais en textes divers et variés, Jorge Luis Borges (1899-1986) aura poursuivi toute sa vie un travail d’écriture par petites touches successives, à la manière des peintres pointillistes. Comme pour un tableau, c’est en prenant de la distance que l’on comprend sa production. À sa mort en 1986, Borges nous a laissé une œuvre foisonnante, féconde, déroutante. Son travail a été si marquant qu’il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus cités par les écrivaines et écrivains eux-mêmes. Né en Argentine en 1899, la même année qu’Ernest Hemingway, Borges aura vécu un quart de siècle de plus que l’auteur du "Soleil se lève aussi". Toutefois, c’est pratiquement aveugle que le créateur de "Fictions" et du "Livre de sable", ses deux ouvrages majeurs, a traversé une bonne partie de sa vie d’adulte. En 1955, alors que la cécité, mal héréditaire dont son père avait également souffert, l’avait gagné peu à peu, Borges a été promu à la direction de la Bibliothèque nationale de Buenos Aires à l’occasion d’un de ces coups d’État militaires dont l’Argentine a le secret. Un directeur de bibliothèque aveugle ! C’était le genre d’ironie qui ne pouvait que le ravir. D’autant plus que la fascination qu’exerçaient sur lui les livres était déjà bien ancrée avant qu’il accède à ce poste, qu’il allait conserver pendant près de vingt ans. Après tout, il était alors l’auteur de "La Bibliothèque de Babel", métaphore de la bibliothèque-univers. On lui offrit aussi dans les mêmes années une chaire de littérature anglaise et américaine à l’Université de Buenos Aires. "La cécité progressive n’est pas une chose tragique. C’est comme unsoir d’été qui tombe lentement", dit-il dans "Le livre de sable". Borges fait avant tout un travail sur les mots, sur le langage, sur ce qui peut se cacher derrière le récit. Un questionnement sur le vrai et le faux, le fond et la forme. L’impossible s’oppose au possible, le visible à l’invisible. Ses thèmes concernent les labyrinthes, les miroirs, les puzzles, les encyclopédies et les bibliothèques, comme autant de représentations du monde. Il s’intéresse aux travaux de ses prédécesseurs tels que Dante, Cervantès et Shakespeare, mais cela ne l’empêche pas d’écrire sur des livres qui n’ont jamais été écrits. Il a ainsi signé un grand nombre de préfaces et de textes de toutes sortes autour de livres, d’auteurs inventés. C’est que dans son monde, il y a plusieurs versions de nous-mêmes, on est jamais tout à fait soi, jamais tout à fait un autre. Le réel et l'imagination sont aussi vrais et faux l’un que l’autre.
"Le livre n’est pas une entité isolée, il est une relation, il est l’axe d’innombrables relations. Les pas que fait un homme, de sa naissance à sa mort, dessinent dans le temps une figure vraiment inconcevable. L'intelligence divine voit cette figure immédiatement, comme nous voyons un triangle. Cette figure a peut-être sa fonction bien déterminée dans l'économie de l'univers". Lire Borges, c’est également nous interroger sur notre rapport à la lecture. Est-ce l’auteur ou le lecteur qui écrit le texte ? C’est comme si l’Argentin voulait laisser toute la place au lecteur pour qu’il s’approprie le texte et en fasse sa propre histoire. Comme si, au fond, c’était la littérature elle-même qui était contestée. Il n’y a pas d’interprétation officielle d’un texte de Borges. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de le lire et de le faire sien. Pour lui, la littérature était "comme une série d’impressions sur le langage et, bien entendu, sur l’imagination". Ses livres les plus connus sont des recueils de nouvelles. Dans son autofiction "Inside Story", le romancier britannique Martin Amis avait une définition très personnelle de ce genre littéraire. "Une nouvelle, c’est un texte plus court qu’un roman. Et les romans sont plus longs que les nouvelles", notait-il, moqueur. Amis voulait ainsi illustrer que des textes brefs pouvaient avoir la même puissance que des romans, sinon davantage. Et c’est là tout le génie de Borges. Jorge Luis Borges a influencé toute une génération d’auteurs. Dans "Le nom de la rose", l’écrivain italien Umberto Eco s’inspire ainsi de "La Bibliothèque de Babel" pour concevoir la bibliothèque labyrinthique de sa fameuse abbaye. Pas si surprenant qu’un sémioticien comme Eco soit ainsi fasciné par le travail de Borges sur la relation entre le lieu physique, la bibliothèque, et sa puissance utopique de concentration de tout le savoir du monde en un seul endroit à la fois ouvert et impénétrable. Dans "Le nom de la rose", le directeur de la bibliothèque se nomme Jorge de Burgos.Tout comme Borges, Salman Rushdie aime présenter ses écrits comme des contes. Il y a une familiarité entre le réalisme magique de l’auteur indo-britannique et l’œuvre de Borges. On associe parfois certains textes de Borges à une forme de science-fiction, et l’on pourrait dire la même chose à propos du travail de Rushdie. Dans "Joseph Anton", son livre de mémoires, ce dernier se rappelle un séjour à Buenos Aires au cours duquel il rencontra la veuve de Borges et visita la maison où avait vécu l’écrivain. Il y avait une pièce entière remplie d’encyclopédies, dans laquelle il crut même apercevoir celle contenant l’article sur le pays d’Uqbar, contréeimaginée par Borges dans son très fameux conte "Tlön, Uqbar, Ortis Tertius", paru dans l'ouvrage "Fictions".
"Le poème est plus beau si nous devinons qu'il est l'expression d'un désir et non le récit d'un fait. Il me dit que son livre s'appelait le livre de sable, parce que ni ce livre ni le sable n'ont de commencement ni de fin". Jorge Luis Borges est né le vingt-quatre août 1899 à Buenos Aires (Argentine). Issu d'une famille aisée et cultivée, il est élevé par une gouvernante anglaise et apprend l'anglais avant même de savoir parler l'espagnol. En 1914,on l'envoie faire ses études supérieures à Genève, où il apprend l'allemand et le français. De 1919 à 1921, il réside en Espagne. De retour dans son pays, Jorge Luis Borges s'intègre à l'avant-garde littéraire argentine, le mouvement dit "ultraïste". Son grand maître à penser est l'écrivain Macedonio Fernandez. En 1955, il est nommé Directeur de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires, poste qu'il conservera jusqu'à ce qu'une cécité presque totale l'oblige à abandonner ses fonctions. Cette cécité n'empêche cependant pas l'écrivain de voyager et de donner des cours, tant dans son pays qu'en Europe et en Amérique. L'œuvre de Jorge Luis Borges, l'une des plus connues d'Amérique latine en Europe et dans le monde, est multiple et déroutante. Borges est d'abord un poète. Mais c'est aussi un conteur et un essayiste. Toutefois, aucun de ces noms ne lui convient vraiment, car il a une manière à lui d'être poète, conteur ou essayiste. D'un côté, c'est un cosmopolite incorrigible. De l'autre, un amoureux de sa ville, Buenos Aires, et de son pays. Les premières œuvres de Jorge Luis Borgesse signalent précisément par un lyrisme sentimental et nostalgique: "Ferveur de Buenos Aires" (1923), "Lune d'en face" (1925)," La Dimension de mon espérance" (1926), "La Langue des Argentins" (1928), "Cahier San Martin" (1929) et "Evaristo Carrriego" (1930). Cette veine sentimentale et nostalgique ne sera d'ailleurs jamais complètement absente du reste de son œuvre, et particulièrement de ses poèmes ultérieurs. Mais dès 1925,Borges inaugurait le genre du conte-essai qui allait le rendre célèbre, avec ses "Enquêtes". Citons la majeure partie de ces livres: "Discussion" (1932), "Histoire universelle de l'infamie" (1935), "Histoire de l'éternité" (1936),"Le Jardin des sentiers qui bifurquent" (1941), "Fictions" (1944), "L'Aleph" (1949), "L'Auteur et autres textes"(1960). Aucune de ces œuvres, composées d'histoires ou d'essais généralement très courts, ne peut être séparée des autres. L'ensemble constitue le "cosmos" propre de Borges, un cosmos déroutant, sophistiqué, métaphysique qui n'a pas son pareil dans la littérature mondiale, à l'exception peut-être de celui d'Edgar Poe.
"Après la quarantaine, tout changement est un symbole détestable du temps qui passe. Dans un poème ou dans un conte, le sens n'importe guère. Ce qui importe, c'est ce que créent dans l'esprit du lecteur telles ou telles paroles dites dans tel ordre ou selon telle cadence". L'un des contes les plus fameux de Borges s'appelle "La Bibliothèque de Babel" (dans "Fictions"). L'auteur imagine une bibliothèque infinie, contenant la totalité des livres possibles, y compris leurs innombrables variantes. Dans ce cauchemar spéculatif, une race d'hommes angoissés erre à travers les salles, cherchant le Livre des Livres, le livre qui répondrait à toutes les énigmes. Cette quête dure également depuis une éternité, dans leur désespoir, les hommes ont parfois brûlé des livres. Qui sait, demande Borges, si le fameux "Livre des Livres" existe encore ? Car, bien entendu, chaque livre est unique. Ce petit conte, l'un des plus parfaits de son oeuvre, est comme la métaphore de celle-ci. D'autres contes nous introduisent dans des labyrinthes, des espaces de miroirs, dans des mondes où les "moi" ne savent plus s'ils existent ou s'ils sont rêvés (comme dans "Les Ruines circulaires", dans "Fictions") par un "Dieu" inconnu. Dans "Enquêtes", un personnage d'ailleurs réel, Pierre Ménard, passe sa vie à réécrire Don Quichotte en espagnol, au début du XXème siècle. Borges s'amuse à comparer les deux Don Quichotte, qui sont pourtant formellement identiques. Irineo Funes, dans "Fictions", a une mémoire tellement développée qu'il met une journée à se rappeler la journée antérieure. L'œuvre de Borges s'enfonce dans un labyrinthe de sophismes vertigineux, dont on ne sait s'ils sont purement verbaux ou métaphysiquement profonds. Les références, souvent distraites, malgré leur érudition à des philosophes du solipsisme comme Georges Berkeley, David Hume, Arthur Schopenhauer, Emmanuel Kant ou Benedetto Croce ne doivent pas nous faire confondre ces"enquêtes" avec des "enquêtes" philosophiques: Jorge Luis Borges n'est ni essayiste ni philosophe, mais son jeu avec les notions et les êtres a quelque chose de grisant et de glacé. Un style élégant, froid et cérémonieux, paraissant alors d'une logique imperturbable, transmet au lecteur les plus folles spéculations, à une distance elle-même infinie de la vie "ordinaire". Mais à n'importe quel moment, dans le conte ou l'essai le plus étrange, l'autre Borges, celui de Buenos Aires, de ses rues, de ses maisons, de ses cours, de ses faubourgs qui se perdent dans l'immense pampa, réapparaît, perdu cette fois dans un autre vertige, celui de la nostalgie d'unpassé personnel ou national qui, peut-être, n'a jamais existé. L'écrivain n'a jamais renoncé à ses racines.
"Que voulez-vous que je dise de moi ? Je ne sais rien de moi! Je ne sais même pas la date de ma mort. Une doctrine philosophique est au début une description vraisemblable de l'univers. Les années tournent et c'est un pur chapitre, sinon un grand paragraphe ou un nom, de l'histoire de la philosophie". L'œuvre peut donc emplir d'angoisse ou ravir l'intellect, angoisser et ravir à la fois, selon le lecteur. Il est évident qu'elle n'est pas "facile",pas "populaire". Parée des prestiges d'une érudition peut-être en partie feinte, Borges n'ayant pas lu tout "Babel",elle semble éloignée du réel, du charnel, et également des sentiments. Elle est en blanc et noir, polarité sur laquelle l'auteur, devenu aveugle comme le bibliothécaire de l'un de ses récits, a aussi écrit de belles pages. On a parlé à propos de Borges d'"esthétique de l'intelligence", d'hédonisme, mais cet esprit labyrinthique résiste à toutes les définitions, à toutes les classifications: semblable à quelque mollusque marin, il a créé un coquillage d'une complexité merveilleuse dont le plan, le projet initial resteront à jamais incompréhensibles. La poésie de Jorge Luis Borges, "Poèmes 1923-1958", rassemblés dans les "Œuvres complètes", publiées en 1964, et "L'Ordes tigres" (1974), ne peut pas être séparé du reste de son œuvre. Les mêmes thèmes s'y retrouvent: le chaos du monde, les doubles, la transmigration des âmes, l'annulation du moi, la coïncidence de la biographie d'unhomme avec celle de tous les autres hommes, le panthéisme, l'éternel retour, la mémoire. Et la même oscillation entre un univers intellectualisé et pour ainsi dire bardé de citations, et un univers nostalgique ou Borges évoque soudain le Rio de la Plata, un faubourg animé de Buenos Aires, l'immensité déroutante de la pampa. Ici, naturellement, ces thèmes prennent la forme d'images qui sont obsessivement répétées de poème en poème, de recueil en recueil. L'auteur a longtemps écrit des sonnets extrêmement travaillés du point de vue formel. La cécité l'a obligé, en dictant ses poèmes et ses contes, à revenir à des formes plus simples, plus populaires et plus "orales". C'est ainsi que ses contes, qui étaient alors auparavant des merveilles de sophistication, se rapprochèrent de plus en plus des contes de la tradition littéraire argentine, comme ceux d'Horacio Quiroga.
"La certitude que tout est écrit nous annule ou fait de nous des fantômes. Un écrivain croit parler de beaucoupde choses, mais ce qu'il laisse s'il a de la chance, c'est une image de lui". Jorge Luis Borges a eu une énorme influence sur la littérature de son pays, et notamment sur un écrivain plus jeune comme Julio Cortazar. So nunicité, naturellement, l'empêche d'avoir une postérité. Au milieu des romanciers argentins engagés dans la réalité sociale et politique convulsée de leur temps, il paraît comme figé dans l'éternité de ses obsessions et de ses fantasmes. Il est vrai que ses opinions notoirement conservatrices ne transparaissent aucunement dans ses livres. On a parfois accusé Borges d'être cosmopolite, d'être étranger à la réalité latino-américaine.Mais, bien qu'il soit fort peu intéressé, par exemple, par les mythologies préhispaniques, alors qu'il donne des cours à Buenos Aires sur les mythologies celtes et nordiques, il est encore latino-américain, paradoxalement, par son sens du cosmos, du fantastique, de l'immensité spatiale et temporelle, et il ne serait sans doute pas difficile de retrouver dans l'œuvre d'un Garcia Marquez, par ailleurs si différente, des obsessions analogues. Son cosmopolitisme lui-même n'est pas n'importe quel cosmopolitisme. C'est celui de Buenos Aires, la grande ville des immigrés, ouverte alors à la fois sur l'Europe et sur l'Amérique, et séparée de cette Europe et de cette Amérique par les deux immensités de la mer et de la pampa. Durant les dernières décennies de sa vie, Jorge Luis Borges avait multiplié les livres d'entretiens: avec Georges Charbonnier (1967), Jean de Milleret (1967), Richard Burgin (1972), Maria Esther Vasquez (1977), Willis Barnstone (1982), Osvaldo Ferrari (1984). Ses deux derniers recueils: "Le Chiffre" (1981) et "Les Conjurés" (1985) sont dédiés à Maria Kodama, qu'il épousa en avril 1986. Il est décédé à Genève deux mois plus tard, le quatorze juin 1986, à l'âge de quatre-vingt-six ans. L’abondante littérature à la gloire de l’écrivain argentin s’est employée à gommer les méandres de sa trajectoire,comme si elle avait eu pour unique dessein de se livrer au culte du pur écrivain, spécimen contemporain le plus achevé de l’homme de lettres, devant tout à son seul génie littéraire et dont la genèse se résumerait à un halo d’allusions, d’anecdotes et de bizarreries. Borges a lui-même fortement contribué à ce minutieux effort de "spiritualisation" croissante de ses œuvres, traitées et reconnues comme autant de prouesses enchantées.
"Toute destinée, si longue, si compliquée soit-elle, compte en réalité un seul moment: celui où l'homme sait une fois pour toute qui il est. D’autres se targuent des pages qu’ils ont écrites, moi je suis fier de celles que j’ai lues". Borges a été élevé dans un environnement familial tourné vers les lettres. Outre son père Jorge Guillermo et Macedonio Fernández, qu’il appela plus tard son maître, participaient aux rencontres habituelles du dimanche soir, chez ses parents, à Palermo, dans les faubourgs de Buenos Aires, plusieurs personnalités qui devaient marquer sa formation et orienter certains infléchissements de son parcours, le désignant rapidement comme un leader intellectuel, à mi-chemin entre l’expression de la plainte et la contestation. Bien qu’il ait alors connu d’incessants changements de trajectoire, d’objectifs, de sentiments, ses lettres de jeunesse permettent ainsi d’apprécier l’intensité avec laquelle il fait de la vocation d’écrivain une planche de salut. Il se livre corps et âme à l’office littéraire, entre contrariétés et euphories, soutenu par la fougue ésotérique dont alors il revêt l’activité créatrice. L’errance familiale, l’incessante quête d’une guérison, les cassures entraînées par les opérations successives purent introduire une part de flottement et d’irréalité dans l’éducation des enfants. L’inébranlable confiance du jeune Borges en son potentiel d’intellectuel prit corps au milieu des turbulences familiales. Leurs déplacements organisaient le temps de chacun autour des progrès de la cécité, une maladie congénitale qui avait frappé six générations de la branche paternelle de la famille. Le fils devait donc avoir conscience qu’elle ne pouvait alors manquer tôt ou tard de le rattraper. De fait, à l’approche de ses cinquante ans et après huit interventions chirurgicales, Borges allait perdre la vue. En Suisse, Georgie apprit le français au lycée, langue qu’il maîtrisait parfaitement à l’écrit et à l’oral. Il s’investit également dans un apprentissage autodidacte de l’allemand, dont il se sortit si bien qu’il se risqua alors à traduire lui-même, des poèmes expressionnistes.
"On observera que la conclusion précéda sans doute les preuves. Qui se résigne à chercher des preuves d'une chose à laquelle il ne croit pas ou dont la prédication ne l'intéresse pas". Au contraire de ce que soutient une certaine prose promouvant l’avant-garde littéraire argentine, le jeune Borges ne fut jamais confiné aux revues d’avant-garde. Dès les premiers temps de son retour à Buenos Aires, il avait été invité à collaborerdans divers espaces contrôlés par l’establishment littéraire de la ville. La réussite culmina avec la proposition qui lui fut faite de tenir une chronique mensuelle dans le quotidien "La Prensa". Cette intense circulation au sein du champ intellectuel et journalistique argentin contribua de façon décisive à rehausser l’impact de sesécrits. La lecture attentive des premiers livres de Jorge Luis Borges, dans les deux genres dans lesquels il exerça ses penchants nationalistes, la poésie et l’essai, permet de cerner le réseau de significations dont il nourrit ses écrits et son militantisme intellectuel à la tête du mouvement de rénovation littéraire au cours des années 1920. Le jeune Borges ne craignit pas le combat idéologique, y compris celui que l’on engage dans l’arène conceptuelle des classifications. Il redonna vigueur et caractère à la notion archaïque de "criollidad", en lieu et place de celle d’"argentinité", et chercha à situer, désigner et valider les traductions matérielles et symboliques de cette manière d’être parmi la culture populaire, dans la tradition littéraire et chez les auteursqui lui paraissaient le mieux à même d’en incarner et d’en défendre la force. Plutôt que l’approche passéiste, Borges s’efforça de trouver d’autres fondements au renouveau des mythes "criollos", en les adaptant alors aux circonstances changeantes des luttes idéologiques du temps. Loin de l’aube industrieuse, l’après-midi constitue le moment idéal pour les promenades du poète. Elle met en valeur les couleurs nostalgiques qui nimbent la mémoire de classe. Les lieux célébrés dans les élégies à Buenos Aires forment une ceinture autour de Palermo, le quartier mythique de la maison de ses parents, l’espace de sa socialisation affective, le modèle dans lequel peuvent se retrouver les composantes magiques de ce cadre de la genèse de sa sensibilité.
"Je me rappelle un rêve, il y a quelques nuits de cela. J’avais trouvé un livre anglais du XVIIème siècle et je me disais que c’était épatant d’avoir dégotté cette édition, mais après j’ai pensé que, si j’étais en train de rêver, je n’allais pas le retrouver le lendemain. Alors, me suis-je dit, je vais le mettre en lieu sûr, et je l’ai mis dans letiroir de la bibliothèque. Comme cela je pourrais le retrouver à mon réveil". Borges privilégie l’aspect fantastique du texte poétique, rejetant une écriture rationnelle, qu’il juge insuffisante et limitée. Une des influences majeures du réalisme magique latino-américain, Borges est aussi un écrivain universel dans lequel chacun peut alors se reconnaître. Claude Mauriac dit à son propos: "Jorge Luis Borges est l’un des dix, peut-être des cinq, auteurs modernes qu’il est essentiel d’avoir lus. Après l’avoir approché, nous ne sommes plus les mêmes. Notre vision des êtres et des choses a changé. Nous sommes plus intelligents". Outre les fictions, son œuvre comprend poèmes, essais, critiques de films et de livres. On y trouve une sorte de réhabilitation du roman policier, plus digne héritier de la littérature classique à ses yeux, que le nouveau roman. Ce genre littéraire demeure seul, selon lui, à préserver le plan de la construction littéraire classique, avec une introduction, une intrigue et une conclusion. On trouve ainsi également parmi ses écrits de courtes biographies et de plus longues réflexions philosophiques sur des sujets tels que la nature du dialogue, du langage, de la pensée, ainsi que de leurs relations. Il explore aussi empiriquement ou rationnellement nombre des thèmes que l’on trouve dans ses fictions, par exemple l’identité du peuple argentin. Dans des articles tels que "L’histoire du Tango" et "Les traducteurs des Mille et Une Nuits", il écrit ainsi avec lucidité sur des éléments qui eurent sûrement une place importante dans sa vie. Il existe de même un livre qui réunit sept conférences dans diverses universités, qu’on peut considérer comme sept essais, ordonnés, d’une simplicité dérivant de leur caractère oratoire. Dans ce petit recueil de savoir, "Les Sept Nuits" ("Siete Noches"), on trouve un texte sur les cauchemars, sur les "Mille et une nuits", sur la "Divine Comédie" de Dante, sur le bouddhisme et d’autres thèmes que Borges exploite et nous fait partager avec l’autorité didactique et la simplicité pédagogique d’un véritable professeur, érudit de la littérature. Dans le roman d’Umberto Eco "Le Nom de la rose", adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud en 1986, le bibliothécaire aveugle Jorge de Burgos est une évocation peu voilée de Jorge Luis Borges, la bibliothèque labyrinthique faisant référence à sa nouvelle "La Bibliothèque de Babel".
Bibliographie et références:
- Beatriz Sarlo, "La poésie de Jorge Luis Borges"
- Dominique de Roux, "Cahier Jorge Luis Borges"
- Emir Rodríguez Monegal, "Borgès par lui-même"
- Macedonio Fernández, "Jorge Luis Borges"
- Christian Nicaise, "La Bibliothèque de Jorge Luis Borges"
- Juan Andreu, "Le monde de Jorge Luis Borges"
- Lisa de Behar, "Borges ou les gestes d’un voyant aveugle"
- Alberto Manguel, "Chez Jorge Luis Borges"
- Julia Romero, "Jorge Luis Borges, lecture d’une œuvre"
- Jean-Clet Martin, Borges, "Une biographie de l’éternité"
- Christian Garcin, "Jorge Luis Borges, de loin"
- Sergio Miceli, "Histoire d'un écrivain-né"
- Fernando Stefanich, "Jorge Luis Borges"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Bien que nous fassions le maximum au quotidien pour vous éviter ces ecueils, la recherche de partenaires dans le BDSM peut s'avérer risquée en raison de la présence de nombreux faux profils. Ces profils, variés dans leurs types et intentions, peuvent aller de l'ennuyeux à dangereux, engendrant des déceptions et des risques plus graves.
Les différents profils à problème
Escroqueries sentimentales
Les escroqueries sentimentales, fréquemment menées par des individus connus sous le nom de « brouteurs », sont sans doute le premier problème dans le monde des rencontres en ligne, y compris dans le domaine spécifique du BDSM. Ces escrocs, se faisant souvent passer pour des femmes, exploitent la vulnérabilité émotionnelle de leurs victimes. Leur modus operandi est assez typique : ils commencent par créer un faux profil attrayant, souvent doté de photos séduisantes et de descriptions captivantes pour attirer l'attention.
Une fois le contact établi, ils tissent des liens émotionnels avec leur cible. Ces brouteurs sont des maîtres dans l'art de la manipulation émotionnelle, utilisant des techniques de séduction et de faux récits pour gagner la confiance et séduire leur victime. Ils créent une illusion de proximité et de compréhension, souvent en partageant des "expériences personnelles" qui, bien que complètement inventées, sont conçues pour crédibiliser l'arnaque.
Après avoir établi une connexion émotionnelle solide, ces escrocs entament la phase d'exploitation. Ils commencent généralement par de petites demandes d'argent, souvent justifiées par des urgences fictives ou des situations désespérées. Leurs histoires sont conçues pour tirer sur les cordes sensibles, provoquant chez leur victime un désir de les aider. Les demandes d'argent peuvent devenir de plus en plus importantes au fil du temps, et malgré les sommes versées, les brouteurs trouvent toujours de nouvelles excuses pour éviter une rencontre en personne.
Le piège de ces escroqueries sentimentales réside dans leur capacité à manipuler les émotions. Les victimes, souvent aveuglées par leurs sentiments, ignorent les signaux d'alarme et continuent de croire en la véracité des promesses et des sentiments exprimés par le brouteur. Cela peut conduire à des pertes financières conséquentes et à des dégâts psychologiques profonds, la victime se retrouvant confrontée à la trahison et à la manipulation après avoir investi émotionnellement et financièrement dans une relation fictive.
La meilleure défense contre ces escroqueries est la prudence et une vigilance accrue. Il est essentiel de rester sceptique face aux histoires trop dramatiques ou aux demandes d'argent, surtout lorsqu'elles proviennent de personnes que l'on n'a jamais rencontrées en personne. Des vérifications approfondies, une communication prudente et une réticence à partager des informations personnelles ou financières peuvent aider à se prémunir contre ces prédateurs émotionnels.
Fausses dominatrices (souvent des hommes)
Dans le cadre des rencontres BDSM, une autre tromperie est fréquentes : de fausses dominatrices, souvent des hommes, qui créent des profils de femmes dominantes dans le but d'exploiter financièrement des hommes soumis. Ce type d'escroquerie repose sur l'habileté de ces individus à se faire passer pour des femmes dominantes, répondant à un désir spécifique dans la communauté BDSM.
Le processus commence généralement par l'établissement d'un profil soigneusement élaboré sur les sites de rencontres BDSM (en cherchant sur Google on peut retrouver certains textes ailleurs, avec un autre pseudo, un autre age, une autre ville ...). Ces profils sont souvent dotés de photos aguichantes et de descriptions convaincantes, dépeignant une image de dominatrice expérimentée et charismatique. L'objectif est de cibler les hommes soumis qui, par leur nature, peuvent être en quête d'une figure dominante féminine pour une relation BDSM.
Une fois le contact établi avec une victime potentielle, ces faux profils entament une communication régulière, et essaient assez vite d'emmener la potentielle victime sur Whatsapp ou sur Skype. Ils déploient des compétences de manipulation, se servant de la dynamique de domination et de soumission pour construire une relation de confiance et de dépendance. Ils peuvent promettre des expériences BDSM exclusives, des sessions privées, ou même une relation à long terme, alimentant ainsi les fantasmes et désirs de leur cible.
À mesure que la relation se développe, ces imposteurs commencent à introduire l'idée de transferts d'argent. Les raisons invoquées varient : elles peuvent aller de la demande de cadeaux ou d'hommages financiers (offrandes), présentés comme partie intégrante de la dynamique BDSM, à des prétextes plus directs comme des urgences personnelles ou des frais liés à la rencontre. Les montants demandés peuvent augmenter progressivement, piégeant la victime dans un cycle d'exploitation financière.
Ce type d'escroquerie est particulièrement insidieux car il exploite non seulement les ressources financières des victimes, mais aussi leur désir de vivre des expériences BDSM authentiques. Les victimes peuvent se retrouver dans une situation où elles se sentent obligées de payer, pensant que cela fait partie de leur rôle de soumis ou croyant qu'elles investissent dans une relation réelle.
L'un des aspects les plus dangereux de ces escroqueries est qu'elles peuvent durer longtemps, avec des escrocs entretenant les illusions pour continuer à soutirer de l'argent. Les victimes, souvent honteuses ou confuses, peuvent hésiter à chercher de l'aide ou à signaler ces activités, permettant ainsi aux escrocs de poursuivre leurs agissements.
La prévention contre de telles escroqueries implique une vigilance accrue. Il est essentiel de rester critique face aux profils en ligne et de se méfier des demandes d'argent, surtout si elles surviennent tôt dans la relation ou sans rencontre réelle préalable. Il est recommandé de privilégier les rencontres en personne dans un cadre sûr et public pour confirmer l'authenticité d'un profil et de s'abstenir de partager des informations financières sans une confiance bien établie.
Faux dominants
Le phénomène des faux dominants dans le monde BDSM est beaucoup moins fréquent mais existe néanmoins et est similaire à bien des égards à celui des fausses dominatrices. Ces hommes, se faisant passer pour des dominants authentiques, ciblent spécifiquement les femmes intéressées par des partenaires dominants dans le cadre du BDSM. Leur objectif n'est pas de nouer une véritable relation de domination et de soumission, mais plutôt d'exploiter leurs victimes, souvent à des fins financières ou sexuelles.
Ces imposteurs commencent généralement par créer des profils très séduisant sur les sites de rencontres BDSM. Ces profils sont méticuleusement conçus pour séduire, avec des descriptions détaillées de leurs soi-disant expériences et compétences en tant que dominants. Ils peuvent également inclure des photos en mode mannequin et des récits de leurs prétendues sessions BDSM passées pour renforcer leur crédibilité.
Une fois qu'ils ont attiré une femme dans leurs filets, ils entament une relation, souvent en ligne au début. Ils utilisent des tactiques de manipulation psychologique, exploitant les désirs et attentes de leurs victimes pour établir une relation de confiance et de dépendance. Dans ce contexte, ils peuvent promettre des expériences BDSM exceptionnelles, jouer sur l'émotion et la passion pour gagner la confiance de la victime.
Cependant, l'objectif de ces faux dominants n'est pas de s'engager dans une relation BDSM saine et consensuelle. Ills cherchent plutôt à exploiter leurs victimes. Cela peut prendre plusieurs formes, allant des demandes d'argent, souvent sous des prétextes fallacieux, à la pression pour des rencontres sexuelles qui ne correspondent pas aux limites ou aux accords préalablement établis.
Les faux dominants peuvent également exercer une pression émotionnelle intense, utilisant la culpabilité, la honte, ou même la menace pour contrôler leurs victimes. Par exemple, ils peuvent prétendre que le refus de se conformer à leurs demandes est un signe de manque de dévouement ou de fidélité à la dynamique BDSM. Cette manipulation peut amener les victimes à se sentir piégées, leur faisant croire qu'elles ont peu de moyens de sortir de la situation.
Le danger de ces relations est qu'elles peuvent conduire à des dommages psychologiques graves, à une perte financière, et dans certains cas, à des expériences traumatisantes. Les victimes peuvent se retrouver isolées, honteuses et réticentes à demander de l'aide ou à signaler ces abus.
Pour se protéger contre de tels prédateurs, il est crucial de rester vigilant, de prendre le temps de connaître une personne et d'établir la confiance mutuelle avant de s'engager dans une relation BDSM. Il est également important de fixer des limites claires et de s'en tenir à elles, et de se méfier de toute personne qui tente de les pousser au-delà de ces limites sans un consentement clair et enthousiaste. Enfin, chercher des communautés BDSM fiables et des ressources éducatives peut offrir un soutien et des informations précieuses pour naviguer en toute sécurité dans ces relations.
Jeunes femmes prétendant être dominatrices
Le recrudécence des jeunes femmes prétendant être des dominatrices dans le milieu du BDSM est assez récent, souvent influencé par des idées fausses et une compréhension erronée de la dynamique BDSM. Ces femmes, souvent novices dans le domaine, sont séduites par l'idée qu'elles peuvent gagner de l'argent facilement en adoptant le rôle de dominatrice, sans avoir une réelle connaissance ou l'intention de pratiquer le BDSM de manière authentique.
Cette tendance peut être en partie attribuée à la manière dont le BDSM est parfois représenté dans les médias meanstream et sur Internet. Des représentations glamour et superficielles, comme celles popularisées par des films et des romans tels que "50 nuances de Grey", ont contribué à une perception erronée selon laquelle le BDSM est un moyen rapide et facile de gagner de l'argent, en particulier pour les jeunes femmes. Elles peuvent croire que montrer quelques photos d'elles en tenue suggestive ou adopter un langage "orienté BDSM" en ligne suffira pour attirer des hommes soumis prêts à payer pour de telles interactions.
Cependant, cette approche ignore la complexité et la profondeur réelles des dynamiques de pouvoir dans le BDSM. La domination, on le sait tous, va bien au-delà de l'apparence physique ou des mots :elle implique une compréhension profonde des principes de consentement, de négociation, de sécurité, de limites et de besoins psychologiques. Les jeunes femmes qui se risquent dans ce genre d'escroquerie sans cette compréhension risquent non seulement de se mettre elles-mêmes en danger, mais aussi de causer un préjudice potentiel à d'autres.
Ce phénomène peut également entraîner d'autres conséquences négatives, telles que la perpétuation de stéréotypes nocifs sur le BDSM et ses pratiquants. Cela peut également mener à des situations où des individus non avertis entrent dans des interactions BDSM potentiellement dangereuses sans les connaissances nécessaires pour assurer leur sécurité et celle de leurs partenaires.
Dominatrices vénales cachant leur statut
Notre site se refuse d'accepter des annonces de dominatrices vénales. Chacun à la liberté de choisir sa manière d'aborder le BDSM, mais notre site étant gratuit nous nous refusons à ce qu'il soit un outil pour des business de ce type (et nous ne serions pas à l'abri que les autorités ne nous le reproche). Nous fermons les comptes affichant des intentions vénales. Ceci a hélas pour conséquence d'inciter les dominatrices vénales à ne pas avancer à visage découvert. Ces professionnelles du BDSM, abordent initialement les hommes en laissant entendre qu'elles sont intéressées par une relation personnelle ou une dynamique BDSM non commerciale. Cependant, leur objectif final est de recevoir une compensation financière pour leurs services.
Ces dominatrices créent souvent des profils attrayants , présentant des images et des descriptions qui soulignent leur expérience et leur intérêt dans la pratique du BDSM. Elles peuvent engager des conversations avec des hommes, souvent ceux qui expriment un désir de soumission ou une curiosité pour le BDSM, et établir une connexion apparente.
Au début, ces interactions peuvent sembler être le début d'une relation BDSM sans vénalité. Les dominatrices vénales peuvent prendre le temps de discuter des intérêts, des limites et des fantasmes de leurs cibles, créant une impression de compréhension et de compatibilité mutuelles. Pour l'homme impliqué, cela peut sembler être le début d'une relation BDSM prometteuse.
Cependant, une fois qu'une certaine connexion ou dépendance émotionnelle est établie, la dominatrice révèle alors que pour que la relation continue ou pour que certaines pratiques soient réalisées, une compensation financière sera nécessaire. Cette révélation peut prendre différentes formes, allant de demandes directes de paiement à des suggestions subtiles que des cadeaux ou des hommages financiers sont attendus.
Pour la personne en recherche d'une relation BDSM authentique, cette révélation peut être source de confusion et de déception. Non seulement elle remet en question la nature de la relation établie, mais elle peut aussi laisser la personne se sentir manipulée ou trompée. Dans certains cas, la personne peut se sentir obligée de payer, craignant de perdre la connexion ou l'interaction établie avec la dominatrice.
Ce comportement pose plusieurs problèmes éthiques, notamment en matière de consentement et de transparence. Dans une communauté où la confiance et la communication ouverte sont essentielles, le fait de ne pas divulguer des intentions commerciales dès le départ peut entraîner une violation de la confiance et compromettre la sécurité émotionnelle des personnes impliquées.
Il est important pour les personnes cherchant à explorer le BDSM de comprendre que les relations professionnelles et non professionnelles dans ce domaine ont des dynamiques différentes. La clarté et l'honnêteté concernant les intentions et les attentes de toutes les parties impliquées sont cruciales pour assurer des interactions saines et consensuelles Nous ne pouvons donc que vous conseiller de discuter ouvertement des intentions et des attentes en manière de prestations payantes dès le début des interactions, et de rester vigilants face à des changements soudains ou des demandes inattendues de compensation financière. Vous pouvez avoir vos (bonnes) raisons d'opter pour une relation avec contrepartie. Vous êtes vacinnés et peut être tatoués ;-). Mais si vous ne voulez pas, soyez donc prudents !
Soyez donc prudents !
La présence de faux profils dans les communautés BDSM en ligne peut avoir des répercussions significatives, allant bien au-delà de simples déceptions superficielles. Ces profils, souvent conçus pour tromper et manipuler, peuvent entraîner des conséquences psychologiques profondes, des problèmes familiaux et des pertes financières importantes pour les victimes. De plus, leur présence généralisée crée un climat de méfiance et d'insécurité au sein de la communauté, particulièrement préjudiciable pour les novices qui cherchent à explorer le BDSM de manière sûre et informée.
Déceptions et détresse psychologique
Les interactions avec des faux profils peuvent mener à des déceptions profondes, surtout lorsque les individus s'investissent émotionnellement dans une relation qu'ils croient authentique. La découverte que l'interaction était basée sur le mensonge ou la manipulation peut causer un choc émotionnel et psychologique, laissant les victimes se sentir trahies, honteuses et vulnérables. Cette expérience peut avoir des effets durables, incluant l'anxiété, une faible estime de soi, et dans certains cas, des symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Les conséquences peuvent s'étendre à la sphère personnelle, affectant les relations familiales et sociales. Par exemple, si un membre de la famille découvre qu'un proche a été victime d'une escroquerie sentimentale ou financière, cela peut créer des tensions et des conflits, menant parfois à l'isolement ou à des ruptures familiales.
Problèmes de Confiance et de Sécurité
L'existance de faux profils dans les espaces de rencontres BDSM crée également un environnement où la méfiance est omniprésente. Pour les personnes qui débutent dans le BDSM, cette méfiance généralisée rend difficile l'établissement de relations de confiance. Ils peuvent se sentir incertains quant à qui faire confiance ou comment identifier les interactions authentiques, ce qui peut les dissuader de poursuivre leur exploration du BDSM ou les amener à prendre des risques inutiles.
La méfiance qui découle de la présence de ces faux profils peut aussi compromettre le sentiment de sécurité au sein de la communauté. Les débutants, en particulier, peuvent avoir du mal à distinguer les pratiques BDSM saines et consensuelles des comportements abusifs ou manipulateurs. Cette confusion peut les exposer à des situations dangereuses, où ils pourraient être exploités ou abusés par des individus malintentionnés se faisant passer pour des pratiquants expérimentés et bienveillants.
Pour contrer ces problèmes, nous avons mis en place des dispositfs automatiques dont nous cacherons les méthodes de détection (ben oui !) et vous avez sur les profils et les publications des boutons pour Signaler un profil à l'Administrateur. Soyez précis dans vos demandes, faites des copier coller des conversations (à envoyer à contact[at]bdsm.fr
Conseils pour identifier les faux profils
Convoquez votre esprit critique !
La présence de faux profils dans les communautés en ligne, notamment dans le BDSM, rend impératif l'adoption d'une posture de méfiance et d'esprit critique lors de l'interaction avec de nouveaux profils. Cette approche prudente est essentielle pour se protéger contre la manipulation et la tromperie.
Ne pas prendre les informations pour argent comptant : Il est crucial de ne pas accepter aveuglément les informations présentées dans les profils en ligne. Les faux profils sont souvent bien construits avec des détails convaincants pour créer une fausse impression d'authenticité.
Évaluer la crédibilité du profil : Examiner attentivement le profil pour évaluer sa crédibilité. Des éléments comme la cohérence des informations fournies (ville et région annoncées par exemple), la qualité et le type de photos publiées, et la manière dont la personne communique peuvent fournir des indices importants. Des incohérences ou des récits qui semblent trop beaux pour être vrais doivent inciter à la prudence.
Recherche et vérification : Effectuer des recherches indépendantes peut aider à vérifier l'authenticité d'un profil. Cela peut inclure la vérification des images via des moteurs de recherche inversée, la recherche de références ou de commentaires d'autres membres de la communauté, ou la vérification de l'existence de la personne dans d'autres contextes en ligne ou hors ligne.
Questions d'investigation : Poser des questions spécifiques et observer comment elles sont répondues peut également être révélateur. Les personnes derrière les faux profils peuvent avoir du mal à maintenir leur histoire ou à répondre de manière cohérente à des questions détaillées.
Écouter votre intuition : Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, il se peut que ce soit le cas. L'intuition joue un rôle important dans la détection des signaux d'alerte. Si un profil ou une interaction provoque un sentiment d'inconfort ou de doute, il est sage de faire confiance à son instinct et d'agir avec prudence.
Analysez les photos :
L'analyse des photos est une étape cruciale lors de l'évaluation de la crédibilité des profils en ligne, particulièrement dans des contextes comme les sites de rencontres BDSM. Les photos peuvent souvent être un indicateur clé de la validité d'un profil, mais elles peuvent aussi être manipulées ou faussement représentatives. Voici comment procéder à une analyse efficace des photos :
Qualité et style des photos : Des images qui semblent être de qualité professionnelle, comme des photos de mannequins ou de studio, doivent susciter des questions. Bien que certaines personnes puissent utiliser des photos professionnelles légitimes, les faux profils ont tendance à abuser de telles images pour créer une impression irréaliste de leur apparence.
Uniformité des photos : Vérifiez si les photos sur un profil semblent être de la même personne. Les faux profils peuvent utiliser un mélange d'images de différentes sources, ce qui peut conduire à des incohérences dans l'apparence physique de la personne représentée.
Recherche d'Images Inversée : Utilisez des outils comme Google Image ou TinEye pour effectuer une recherche par image. Cela peut révéler si une photo a été prise à partir d'une source en ligne, comme un site de modélisation, un compte de médias sociaux d'une autre personne, ou même des banques d'images.
Vérifiez les résultats : Si une image apparaît sur de nombreux sites ou est associée à différents noms, cela peut indiquer que l'image a été copiée et est utilisée de manière frauduleuse. Cependant, aucune correspondance ne garantit pas non plus l'authenticité, car l'image pourrait être nouvelle ou peu répandue en ligne.
Précautions Supplémentaires
Demandez des photos spécifiques : Si vous avez des doutes, demander une photo dans une pose spécifique ou avec un objet particulier peut aider à vérifier l'identité de la personne. Les faux profils auront du mal à fournir de telles images spécifiques.
Attention aux filigranes et signes de modification : Soyez attentif aux signes de manipulation numérique ou aux filigranes qui pourraient indiquer que l'image a été empruntée ou altérée.
Analysez le contexte des photos : Parfois, l'arrière-plan ou les accessoires dans une photo peuvent donner des indices sur son origine ou sa véracité. Par exemple, des éléments anachroniques ou des détails qui ne correspondent pas au profil peuvent être révélateurs. On voit parfois aussi des prises électriques qui ne sont pas françaises ...
En appliquant ces méthodes d'analyse, on peut se faire une meilleure idée de l'authenticité des profils rencontrés en ligne. Cela dit, il est important de se rappeler que même avec des photos authentiques, la prudence reste de mise concernant les autres aspects d'un profil et les intentions de la personne derrière.
Analyse des descriptions de profil
Cohérence et détail : Un profil authentique tend généralement à présenter une certaine cohérence dans son contenu. Les intérêts, les préférences et le style de vie décrits doivent s'aligner logiquement. Les descriptions vagues, génériques ou contradictoires peuvent constituer un signe d'alerte.
Spécificité des envies BDSM : Dans le cadre du BDSM, les pratiquants sérieux partagent souvent des détails spécifiques sur leurs pratiques, limites et expériences. Les profils qui utilisent un langage stéréotypé ou qui semblent trop axés sur les fantasmespeuvent indiquer un manque de véritable expérience ou d'engagement.
Langage et ton : Le ton et le style d'écriture peuvent également donner des indices. Par exemple, un langage excessivement agressif ou soumis pourrait être exagéré pour attirer une certaine audience. De même, une utilisation excessive de jargon ou de termes inappropriés pourrait suggérer un manque de familiarité réelle avec la communauté BDSM.
Évaluation des interventions sur le site
Consistance et engagement : Les commentaires et réponses d'un utilisateur sur le forum ou sur les murs et groupes peuvent révéler leur niveau d'engagement et de compréhension du BDSM. Les contributions réfléchies et informées sont souvent le signe d'une personne authentiquement impliquée dans la communauté.
Interactions avec d'autres membres : Observez comment l'individu interagit avec d'autres membres. Les personnes authentiques ont tendance à établir des dialogues respectueux et constructifs. Les comportements agressifs, manipulateurs ou inappropriés dans les interactions peuvent être révélateurs.
Consistance avec le profil : Vérifiez si les interventions en ligne sont cohérentes avec les informations fournies dans le profil. Les incohérences entre ce qu'une personne dit dans les forums et ce qu'elle prétend dans son profil peuvent indiquer une fausse représentation.
Vous pouvez aider la communauté
Si un profil vous détecter un profil manifestement déloyal, signalez-le par les boutons "Signaler" disponibles sur les profils et sur les publications. Les signalements font l'objet d'alerte immédiate auprès des administrateurs. Une action est menée si les faits sont avérés (d'où les mentions "###PROFIL BANNI###" que vous voyez parfois).
Par contre, la tendance du moment est de voir des "faux profils" partout. Notamment quand les dames refusent les avances des monsieurs, nous avons de plus en plus de signalements sans aucune précision "Fake", "Fantasmeuse". Sans rien de plus. Aucune sanction ne sera prise sans un minimum d'éléments descriptifs du problèmes.
Nous ne traitons plus ces signalements avec juste un "Fantasmeuse" "Faux profil" comme argument. Expliquez un minimum la raison de votre signalement, faites des captures d'écran (pour envoyer par mail à contact[at]bdsm.fr.
Merci d'avance.
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"The little girl who accompanied Mrs. Grose appeared to me on the spot a creature so charming as to make it a great fortune to have to do with her. She was the most beautiful child I had ever seen. She was beautiful like a sun rising. N'ayez pas peur de la vie, sachez qu'elle vaut la peine d’être vécue, la force de cette conviction la rend réelle. On est orgueilleux quand on a quelque chose à perdre, et humble quand on a quelque chose à gagner. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginé. Ne dites jamais que vous savez tout d'un cœur humain". Américain de naissance, ayant choisi l'Angleterre comme patrie d'adoption, Henry James (1843-1916) est un des écrivains qui a le mieux saisi la complexité de l'être. Complexité en partie explicable, ainsi que ses écartèlements, par l'héritage puritain et son manichéisme, par la croyance en un mal caché mais présent, imprécis mais diabolique, insidieusement contagieux. À ce fond maléfique se juxtaposa l'absence de racines uniques, la double appartenance à l'Amérique et à l'Europe. Mais la croyance de James en une personnalité compartimentée n'est pas seulement causée par l'influence puritaine ou l'exil. Elle propose une conception de l'être où la fragmentation est moins division que multiplication. Il en résulte une œuvre consacrée à la richesse insaisissable de la personne, à la peinture d'une personnalité mouvante, ouverte, qui se construit sans cesse devant le lecteur, avec le lecteur. Ce sont ainsi les interactions entre les êtres, les courants qui les lient ou les opposent qui sont les véritables protagonistes de cette magistrale analyse des consciences par laquelle James se montre ainsi un des plus grands romanciers de tous les temps. "On ne sait le tout de rien", écrivait-il, si bien que son univers est régi par le non-dit, la suggestion, le suspens, et que l'incertitude demeure quant au sort des personnages et à la vision qu'en donne l'auteur. Voir, capter, deviner, épier, ne pas conclure, ne pas choisir entre la multiplicité des points de vue, telles sont les démarches décrites dans cet univers romanesque où le regard tient lieu de possession. Dès l'abord, que ce soit dans ses vingt romans, dans ses nouvelles, dépassant la centaine, dans ses trois volumes autobiographiques ou même dans ses textes de réflexion critique, cette œuvre frappe par l'importance du regard. Pour James, en effet, voir c'est connaître, et connaître c'est posséder. Mais ce privilège est réservé à ceux de ses personnages qui acceptent de renoncer aux succès faciles de l'action pour les plaisirs de la contemplation, ou à ceux qui acceptent les épreuves que supposent la connaissance et sa lucidité. Le regard que James fixe sur ses héros, ou que ceux-ci jettent les uns sur les autres, n'est ni direct ni simple. C'est un regard qui épie et saisit l'être dans les moments où il se livre. Toutefois, ce qu'il perçoit est moins une personne, ou un personnage dans sa totalité, que des présences, et les reflets que ces présences infusent à la nature d'autrui, en s'enrichissant indirectement.
"No, it was a big, ugly, antique, but convenient house, embodying a few features of a building still older, half replacedand half utilized, in which I had the fancy of our being almost as lost as a handful of passengers in a great drifting ship. J'avais fait l'amère réflexion que de donner la sensation d'une individualité différente des autres, de se montrer d'une qualité supérieure, finit toujours par provoquer une vengeance de la majorité. Je me méfie des maris charmants, dit Mrs.Almond, je ne crois qu’aux bons maris". C'est que "chacun de nous est un faisceau de réciprocités". Ce regard n'est pas éloigné de celui qu'on retrouve dans certains romans contemporains, chez Nathalie Sarraute, par exemple. Il exige une technique romanesque particulière, puisque les êtres sont baignés dans une lumière différente suivant ceux qui les contemplent. "Portrait de femme" ("Portrait of a Lady", 1881) est le premier grand roman de James où cette technique des points de vue est utilisée avec autant de perfection. Isabel Archer, jeune Américaine naïve, arrive en Europe. Elle évolue entre son cousin malade et exclu, son mari sombre et cruel, une intrigante qui la domine, et de nombreux prétendants refusés. Ce portrait qui se construit par touches est inoubliable, tout comme celui d'une autre puritaine, Hester Prynne de "La Lettre écarlate". James a plus d'une affinité avec Nathaniel Hawthorne, auquel il consacra un livre en 1879. Romancier américain, Henry James, frère du philosophe William James, est né à New York le quinze avril 1843. Son grand-père, un émigré irlandais, avait amassé une telle fortune dans le Nouveau Monde qu'il épargna à deux générations de ses descendants la "honte de faire du commerce". Son père, visionnaire à la "Swedenborg", détracteur de la société, iconoclaste, patriarche et homme d'esprit, fut une des personnalités les plus attachantes de son temps. Le jeune Henry, taciturne et sensible, se considérait alors, au milieu des brillants orateurs de sa famille, comme un "fils et frère" respectueux mais insignifiant. À travers les rues de ce vieux New York encore provincial qui devait servir de cadre à son premier roman, "Washington Square", l'enfant s'abandonnait à une orgie de rêves, où il imaginait cette vie dont il se sentait obscurément exclu. Au dire même de son père, Henry James était, dès son plus jeune âge, un "dévoreur de bibliothèques" et un intarissable écrivain de romans et de pièces de théâtre. Mais, par-dessus tout, il subit le "vaste, profond et aveuglant" rayonnement de cette Europe où sa famille se rendait sans cesse et qui s'imposa à son esprit avec toute la force d'une révélation mystique. Dans sa jeunesse, James voyage en permanence entre l'Europe et l'Amérique, éduqué par des tuteurs à Genève, Londres, Paris, Bologne et Bonn. Dès l'enfance, il lit les classiques des littératures anglaise, américaine, française et allemande mais aussi les traductions des classiques russes. Après un séjour de cinq ans en Europe, la famille s'établit, en 1860, en Nouvelle-Angleterre où elle demeura pendant la guerre civile. À l'âge de dix neuf ans, il est brièvement inscrit à la faculté de droit de Harvard, très rapidement abandonnée face à la ferme volonté d'être "tout simplement littéraire".
"If a child gives the effect another turn of the screw, what do you say to two children ? I ask the most easy question. Mais tandis que ma conductrice, avec ses cheveux d’or et sa robe d’azur, bondissait devant moi aux tournants des vieux murs, et sautillait le long des corridors, il me semblait voir un château de roman, habité par un lutin aux joues de rose, un lieu auprès duquel pâliraient les contes de fées, les belles histoires d’enfants". Bien qu'il ne considérât jamais la Nouvelle-Angleterre comme sa patrie, Henry James en assimila cependant cet aspect du puritanisme qu'est l'introspection, la connaissance des fonctions, des mouvements, des "lois naturelles" de l'âme, et de tout ce qui, dans la tradition puritaine, constitue alors la "servitude et grandeur de la vie humaine". Une lésion à la colonne vertébrale l'empêcha de prendre part à la guerre civile, et cette circonstance accentua en lui la sensation d'être un "étranger" sur la scène humaine, destiné, tel un moderne Tirésias, à tout voir et prévoir sans y participer, et à supporter les conséquences merveilleuses et terribles de sa vision. Peu à peu la conscience de ce rôle devint pour lui une règle aussi rigoureuse qu'un vœu monastique. S'y consacrer signifiait pour lui devenir une sorte de"rédempteur", libérer l'expérience humaine de l'aveuglement et du désordre, en la condensant en de lumineuses créations de l'esprit. Transformer le "splendide gaspillage" de la vie dans la "sublime économie" de l'art. Créer, à partir des données brutes de l'expérience de la vie, des "toiles" dont tous les éléments seraient éclairés jusqu'à l'incandescence, des scènes rayonnantes et harmonieuses dans la perfection tragique, comme celles de Racine. De février 1869 au printemps 1870, Henry James voyage en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman, "Le Regard aux aguets", écrit entre Venise et Paris. De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour "The Nation". Il commence à Rome l'écriture de son deuxième roman "Roderick Hudson", publié à partir de janvier 1875 dans l’Atlantic Monthly, qui inaugure le thème international de la confrontation descultures d'une Europe raffinée et souvent amorale, d'une Amérique plus fruste, mais plus droite. À cette époque, il aborde aussi le genre fantastique avec la nouvelle "Le Dernier des Valerii" (1874), inspirée de Mérimée, avant de trouver sa voie dans les histoires de fantômes ("Ghost Tales"), où il excelle, comme "Le Tour d'écrou" (1898).
"I don’t know what I don’t see, what I don’t fear ! There were shrubberies and big trees, but I remember the clearassurance I felt that none of them concealed him. He was there or was not there: not there if I didn’t see him. Tout ceci n’était-il pas un conte, sur lequel je sommeillais et rêvassais ? Non, c’était une grande maison vieille et laide, mais commode, qui avait conservé quelques parties d’une construction plus ancienne, à demi détruite,à demi utilisée. Notre petit groupe m’y apparaissait presque aussi perdu qu’une poignée de passagers sur un grand vaisseau à la dérive. Et c’était moi qui tenais le gouvernail". Après quelques mois à New York, il s'embarqueà nouveau pour l'Europe en octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d'amitié alors avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Alphonse Daudet, il s'installe, en juin1876, à Londres. Les cinq années qu'il y passe seront fécondes. Outre de nombreuses nouvelles, il publie "L'Américain", "Les Européens", un essai sur les poètes et romanciers français "French Poets and Novelists". "Daisy Miller" lui vaut la renommée des deux côtés de l'Atlantique. Après "Washington Square", "Portrait de femme" est souvent considéré comme la conclusion magistrale de la première manière de l'écrivain. "Ce que savait Maisie" est sans doute, de tous ses romans, celui qui nous montre le mieux la délicate intrication de son style et de sa technique narrative. Souvent qualifié d’auteur difficile, du fait de la multiplicité des points de vue attribués au narrateur et de l’ordonnancement subtil des séquences narratives, James excelle dans le maniement de ces procédés pour donner la parole à chacune et chacun, en même temps qu’à personne. C’est surtout cette difficulté à localiser précisément le narrateur qui donne au récit son mystère et ses ambiguïtés. Nombreux sont donc les écrivains qui ont écrit sur Maisie. Borgesen a fait une sinistre histoire d’adultère, vue par les yeux d’une fillette proche de la puberté, et supposée ne pas comprendre grand-chose à ce qui se passe autour d’elle: un joyeux mixte d’Alice et de Lolita, en quelque sorte. Sa mère meurt en janvier 1882, alors que James séjourne à Washington. Il revient à Londres en mai et effectue un voyage en France, d'où naîtra, sous le titre "A Little Tour in France", un petit guide qui servira à plusieurs générations de voyageurs dans les régions de la Loire et du Midi. Il rentre de façon précipitée aux États-Unis où son père meurt le dix-huit décembre, avant son arrivée. Il revient précipitamment à Londres au printemps 1883. L'année suivante, sa sœur Alice, très névrosée, le rejoint à Londres où elle mourra le six mars 1892.
"He was looking for someone else, you say, someone who was not you ? He was looking for a few little miles.Toute chose cachait quelque chose. La vie était un corridor interminable avec des rangées de portes fermées. On lui avait enseigné qu'il n'était pas prudent de frapper à ces portes. Et ce geste n'obtenait d'ailleurs d'autre réponse que des rires moqueurs à l'intérieur". En 1886, il publie alors deux romans, "Les Bostoniennes" et "La Princesse Casamassima", qui associent à des thèmes politiques et sociaux (féminisme et anarchisme) la recherche d'une identité personnelle. Suivent deux courts romans en 1887, "Reverberator" et" Les Papiers d'Aspern", puis "La Muse tragique" en 1890. Pour qu'il en fût ainsi, il lui fallait auparavant choisir un art. Après qu'il se fut essayé dans la peinture, Balzac lui révéla sa véritable vocation: la littérature. Ses premiers écrits contes et articles de critique destinés à des revues) ne laissent cependant pas encore deviner l'artiste de la maturité. Ils se distinguent alors surtout par leur perfection formelle. Dans les contes, comme d'ailleurs dans l'ensemble de son oeuvre, on discerne l'influence de Nathaniel Hawthorne. Bien qu'il soit devenu un auteur au talent reconnu, les revenus de ses livres restent modestes. Dans l'espoir d'un succès plus important, il décide alors de se consacrer au théâtre. En 1891, une version dramatique de L'américain rencontre un petits uccès en province, mais reçoit un accueil mitigé à Londres. Il écrira ensuite plusieurs pièces qui ne seront pas montées. En 1895, la première de "Guy Domville" finit dans la confusion et sous les huées. Après cet échec, il revient au roman, mais en y appliquant peu à peu les nouvelles compétences techniques acquises au cours de sa courte carrière dramatique. Pendant quelque temps, les voyages en Europe alternent avec les louables efforts du jeune homme pour s'astreindre à ce jeûne de l'esprit et des sens qu'était pour lui la vie en Amérique. Puis en 1875, âgé de trente-deux ans, il décida, non sans de longues hésitations, de s'établir définitivement à l'étranger. Il connaissait les dangers que comporte pour un artiste le fait alors de s'expatrier. "Roderick Hudson" (1876), était en train de paraître au moment où il s'embarquait pour l'Europe. En 1897, il publie "Les Dépouilles de Poynton" et "Ce que savait Maisie". Puis, entre 1902 et 1904, viennent les derniers grands romans: "Les Ailes de la colombe", "Les Ambassadeurs" et surtout "La Coupe d'or".
"A portentous clearness now possessed me. That’s whom he was looking for. But how do you know it ? Elle était romanesque, sentimentale, et folle de petits secrets et de mystères, passion bien innocente, car jusque-là ses secrets lui avaient servi à peu près autant que des bulles de savon. Elle ne disait pas non plus toujours la vérité". En 1903, James a soixante ans et un "mal du pays passionné" l'envahit. Le 30 août 1904, il débarque à New York, pour la première fois depuis vingt ans. Il quitte les États-Unis le 5 juillet 1905, après avoir donné de nombreuses conférences à travers tout le pays. Ses impressions seront réunies dans un essai intitulé "La Scène américaine" ("The American Scene"). Avant son retour en Angleterre, il met au point, avec les Éditions Scribner, le projet d'une édition définitive de ses écrits, "The Novels and Tales of Henry James","New York Edition", qui comportera vingt-six volumes. Entre 1906 et 1909, il travaille à l'établissement des textes, n'hésitant pas à apporter des corrections significatives à ses œuvres les plus anciennes, et rédige dix-huit préfaces qui donnent des vues pénétrantes sur la genèse de ses œuvres et ses théories littéraires. Le manque de succès de cette entreprise l'affecte durablement. En 1915, déçu par la neutralité initiale desÉtats-Unis face à la première guerre mondiale qui fait rage sur le continent, il demande et obtient alors la nationalité britannique. Il a une attaque cérébrale le deux décembre, suivie d'une seconde le treize. Il reçoit l'ordre du Mérite le jour de l'an 1916, meurt le vingt-huit février, à l'âge de soixante-douze ans. Henry James,dont les ancêtres étaient écossais et irlandais, était le fils d’un écrivain, auteur d’ouvrages plutôt confus portant sur la théosophie. Cet homme étrange, qui s’intéressait aux relations entre la religion et la science, était trèsconnu et respecté dans le milieu intellectuel de la Nouvelle-Angleterre. Son fils aîné, William, fut un grand psychologue de son temps. Héritier d’une fortune conséquente, il n’eut pas à travailler pour subvenir aux besoins de sa famille, et comme il aimait voyager, la famille, qui comptait cinq enfants, vécut la plupart du temps à l’hôtel, séjournant à New York, Londres, Genève, Paris. Ses séjours ont influencé ses récits.
"I know, I know, I know. My exaltation grew. And you know, Flora saw more, things terrible and unguessable. Mais cela non plus n’avait pas grande importance, car elle n’avait jamais eu rien à cacher. Elle aurait rêvé d’avoir un amoureux et de correspondre alors avec lui sous un faux nom par le canal d’une poste privée. Je m’empresse de dire que son imagination ne s’aventurait jamais vers des réalités plus précises". Henry avait une relation très particulière avec son frère William. Il écrivit une vingtaine de romans, plus de cent nouvelles, des pièces de théâtre, des récits de voyages, des critiques littéraires, ainsi qu’une autobiographie. Il mit son écriture subtile et complexe au service d’une réflexion sur l’être humain de plus en plus approfondie, et s’éloigna progressivement d’un style un peu précieux. Il fut victime d’un accident qui l’empêcha alors d’être mobilisé et dont les circonstances ne furent jamais éclaircies. Une rumeur dit qu’il en demeura quasi castré. Selon certains de ses biographes, il n’eut aucun amour connu, tandis que d’autres font allusion à une supposée inclination envers les garçons. L’œuvre court entre deux mondes, la vieille Europe et la Nouvelle-Angleterre, et deux siècles, l’un finissant, l’autre commençant, ces thèmes sont presque des obsessions pour James. L’intelligence des démunis est aux prises avec la stupidité des riches, ce qui peut s’inverser, du reste, étant donné la nullibiété du narrateur, comme dans "Les Ailes de la colombe" ou "La Coupe d’or". Les personnages féminins, dont l’auteur prend souvent le parti, sont des jeunes femmes décidées, intelligentes, orgueilleuses mais aussi vulgaires, parfois, si l’on épouse le point de vue du vieux monde. Dans l’une de ses préfaces, il précise que c’est l’obstination de certaines de ces créatures à aller contre le destin qui l’intéresse. Dans son roman "L’Âge ingrat", il s’agit d’une autre fillette, de l’âge de Maisie, de la question du ravage mère, fille. On dit de Marguerite Duras qu’elle avait su décrire parfaitement des créatures prises par un amour impossible à domestiquer. James a réussi le même exploit, dans un tout autre style. Garçon et encore célibataire, il vécut dans ce Londres qu’il décrit, se rendit aux dits cent sept dîners annuels, se mêlant aux conversations avec ces gens qui faisaient du semblant leur style même. Élevés dans les meilleurs salons d’Europe, ses héros, beaux et élégants, orgueilleux et supérieurement intelligents sont aussi impossibles à domestiquer que les sauvages créatures de Duras. Sous le masque de la courtoisie, ils prennent le biais du désir de savoir, pour échapper ainsi sans scandale aux comportements de fer que le cercle de leur société leur impose alors.
"It would have been impossible to carry a bad name with a greater sweetness of innocence, and by the timeI had got back to Bly with him I remained merely bewildered so far, that is, as I was not outraged by the senseof the horrible letter locked up in my room, in a cute drawer. Clara declared to her that it was very grotesque. Le manoir se dressait sur une petite colline, dominant une rivière qui n'était autre que la Tamise, à quelques quarante miles de Londres. Ponctuée de pignons, la longue façade de brique rouge, dont le temps et les intempéries avaient déployé toutes les fantaisies picturales pour en embellir et en affiner la teinte, présentait à la pelouse ses plaques de lierre, ses faisceaux de cheminées et ses fenêtres emmitouflées dans les plantes grimpantes". Le mariage, le divorce, l’héritage, la vie entre les deux mondes des riches et des pauvres, mais aussi des malades et des bien portants parcourent et façonnent l’œuvre de James. Les créatures ambiguës et duplices de ses romans et nouvelles de mœurs et coutumes s’affrontent aux décrets du destin sans réussir toujours à en esquiver les coups, mais auxquels elles donnent pourtant, à chaque fois, un autre "tour d’écrou". Oscar Masotta admirait le récit éponyme qui fait partie des contes fantastiques où James nous convoque sur le bord qui sépare l’angoisse du mensonge. Les romans de la première catégorie, mœurs et coutumes, où le destin s’oppose au désir de savoir, campent des héroïnes étranglées entre leur mariage et leur libre arbitre, comme les jeunes américaines de "Portrait de femme", "Daisy Miller" ou "Les Ailes de la colombe", confrontées à la culture de la vieille Europe, ou bien les enfants de "Ce que savait Maisie", "L’Âge difficile" ou" L’Élève", que leurs infortunes ne font pas plier. Quant aux nouvelles de la troisième catégorie, dont les personnagessont des écrivains ou des artistes, elles mettent en jeu la fidélité ou la trahison envers l’art comme "La Leçondu maître", "Le Gant de velours" ou "La Mort du lion". Tous se situent et se déploient entre semblant et réel. Le désir de James à l’endroit de ses personnages ne trouve jamais le repos. Il compare d’ailleurs le travail de l’écrivain à celui du restaurateur de tableaux. Reprenant ses manuscrits sans relâche, il est capable de récrire une phrase d’innombrables fois, sans aucun préjugé en ce qui concerne la correction. Pourtant, on a l’impression, quand on lit ses préfaces ou ses essais, qu’il ne réussissait pas à se satisfaire de la subtilité de ses personnages, comme s’il voulait toujours ajouter une petite touche supplémentaire, une nuance qui les rende encore plus complexes, moins linéaires. La passion de James pour le style se manifeste ainsi dans l’ambiguïté de ses personnages, son obsession pour la langue et ses descriptions aiguës des semblants.
Bibliographie et références:
- Nancy Blake, "James, écriture et absence"
- Marc Saporta, "Henry James, le regard de l'âme"
- Laurette Veza, "Henry James"
- Jean-Charles Delbard, "Le regard chez Henry James"
- Évelyne Labbé, "Les derniers romans de Henry James"
- Philippe Chardin, "La sensibilité chez Henry James"
- Edgar F. Harden, "A Henry James chronology"
- Mona Ozouf, "Henry James ou les pouvoirs du roman"
- Babette Sayer-Adda, "Henry James, sublimer et vivre"
- André Green, "L'Aventure négative"
- Stanley Geist, "L'œuvre littéraire d'Henry James"
- Jean Pavans, Le musée intérieur de Henry James"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Dans ce monde, moi je suis et serai toujours du côté des pauvres. Je serai toujours du côté de ceux qui n’ont rien et à quion refuse jusqu’à la tranquillité de ce rien. Se taire et brûler de l'intérieur est la pire des punitions qu'on puisse s'infliger". Federico García Lorca (1898-1936), poète de l’amour obscur, a réalisé dans son recueil le "Romancero Gitan", cet alliage tantcherché entre le duende, sa ferveur andalouse et l’art poétique quasiment surréaliste qui le marquait à cette époque. Écrit entre 1924 et 1927 à Madrid, publié seulement en 1928, ce livre aura l’effet d’une illumination flamboyante en Espagne et lui assurera ce statut particulier et profond de poète national. On disait tendrement Federico pour nommer le poète. Lui, le futur fusillé du dix-sept août 1936 de la Fuente Grande ("La source aux larmes" d’après les Maures), aura mis dans ce livre toutes les fontaines et les chants. Parfois la guitare est là en filigrane, souvent les tambours voilés de la mort se font aussi entendre. Poèmes écrits dans un état de grâce, dans un souffle incandescent, ils sont souvent presque intraduisibles en français. Cet ensemble se veut acte de dévotion, ex-voto pour le peuple gitan. Mais ce livre d’or gitan s’adresse au-delà àtous les exclus, les simples et les amoureux. Dans cette œuvre, véritable précipité de poésie baroque, il adorait Gongora, de chants populaires, d’images avant-gardistes, de romantisme décadent, se lève un chant pourtant unique. Vicente Pradal dans un spectacle "Romancero Gitan" a su en traduire aussi bien les parts d’ombre que de lumière. À cette occasion, il a adapté des poèmes de ce recueil en restituant tout le goût amer de souvenirs et acide de présent des citrons, qui flotte dans l’air, l’amour fou qui s’en va vers la rivière, la mort qui se cache dans les buissons, et les chevaux qui encerclent le monde en galopant. La musique, ombre des mots, est là qui résonne dans cette "tragédie musicale". Le "lance-pierres"de la musique a fonctionné jusqu’aux étoiles. L’ombre aussi de don Antonio Rodriguez Espinosa, son arrière-grand-père, qui fut l’instituteur, à Fuente Vaqueros, de Federico Lorca, est aussi là. Elle doit être fière de ses deux-là, le poète et le musicien. Celui qui garde la braise, le sang et l’alphabet de la vérité andalouse et universelle: Federico Garcia Lorca et Vicente Pradal sont de ceux-là. La "Peine andalouse" entre en scène. Lorca seul sait le "mystère du fleuve qui coule". "Aquí no pasa nada". est-il dit à la fin de la Maison de Bernarda Alba. Rien ne s’est passé, que la tragédie de la vie, ni plus, ni moins. À mots d’évidence Lorca parle de cette vie. Sa voix ne jouait plus, sa voix était comme un flot de sang, imposant sa douleur et sa sincérité. La lune qui tourne au ciel, la lune aux dents d’ivoire, se souvient seule de Lorca.
"Que te dirais-je de la poésie ? Que dirais-je de ces nuages, de ce ciel ? Les voir, les voir et rien de plus. Tu comprendras qu'un poète ne peux rien dire de la Poésie. Laissons cette tâche aux critiques et aux professeurs. Mais ni toi, ni moi, ni aucun poète, nous ne savons ce qu'est la vraie poésie". Poète et dramaturge espagnol, Federico García Lorca est né à Fuentevaqueros, près de Grenade en Andalousie, le cinq juin 1898. Il passe son enfance près de la terre, se mêlant au peuple rude et simple des campagnes, avec lequel il ne cessera toute sa vie d'être en étroite communication. Son père, propriétaire rural vivant dans l'aisance, l'envoie d'abord au collège d'Almeria, puis à l'université de Grenade, où il suit des études de lettres et de droit. Là, il devient l'ami de Manuel de Falla qui, d'une vingtaine d'années plus âgé, exerce sur lui une influence décisive en lui insufflant cet amour du folklore dont toute son œuvre portera la marque. En 1918, aprèsun voyage d'études à travers la Castille, Lorca publie à Grenade son premier livre: "Impressions et Paysages". Mais sa décision est prise: il habitera Madrid. Il s'y installe en 1919. Commence alors une merveilleuse époque d'exaltation qu'il partage avec ses nouveaux amis: Salvador Dali, Luis Buñuel, Rafael Alberti, José Bergamin, Guillermo de Torre. À côté de la poésie, il cultive aussi bien la musique que le dessin, et s'intéresse tout particulièrement au théâtre. Cette passion, à vrai dire, l'habitera toute sa vie, à telle enseigne qu'il construira plus tard un théâtre de marionnettes chez ses parents, à Grenade, pour lequel Manuel de Falla lui écrira un accompagnement musical, et dont le peintre Manuel Angeles Ortiz brossera les décors. Des nombreuses improvisations écrites pour ce théâtre nous est notamment parvenu "Le Retable de Don Cristobal" (1931). Mais pour l'instant cette passion ne lui vaut que déboires et déceptions, puisque la première pièce qu'il a écrite: "Le Maléfice de la phalène", jouée à Madrid en 1920, est un échec complet. En 1921, il publie un livre de poèmes qui attire sur lui l'attention d'un public lettré. Mais la célébrité et le renom ne viendront qu'avec la publication à Malaga, en 1927, de ses "Chansons", et surtout avec les représentations triomphales, la même année, à Madrid, de son drame patriotique, "Mariana Pineda". L'année suivante paraît à Madrid le "Romancero gitan", composé de poèmes tous écrits entre 1924 et 1927. C'est là sans aucun doute son œuvre la plus populaire, ainsi qu'en témoignent les sept réimpressions qui en sont faites entre 1928 et 1936. Ce recueil de vieilles légendes, de récits fabuleux ou épiques, de chansons, puisés dans la tradition orale, instaure une tradition, dans l'exacte mesure où il s'insère dans celle du passé, si bien que les âges à venir ne sauront plus faire le départ entre le patient labeur de tous et l'exact génie d'un seul.
"La voici, la poésie. Regarde. je porte le feu dans mes mains. je le comprends et je travaille parfaitement avec lui, mais je ne peux en parler sans littérature". Appelé en Amérique pour donner un cycle de conférences, Federico García Lorca se rend à New York au printemps de 1929. De ce voyage et des impressions particulièrement vives qu'il en reçoit sortira l'un de ses plus beaux livres: "Le Poète à New York", dans lequel se trouvent deux odes fameuses, l'une "Au roi de Harlem", l'autre à "Walt Whitman". Sur le chemin du retour, il s'arrête à Cuba, où il manifeste alors un intérêt tout particulier pour la musique et la danse nègres. En 1932, nommé, avec Eduardo Ugarte, directeur de "La Barraca", théâtre universitaire ambulant dont la mission est de faire alors connaître dans les villes de province et les campagnes les plus reculées les œuvres du théâtre classique espagnol, il se donne avec fougue à cette entreprise qui le met en contact direct avec son peuple. Figurent au programme des tournées: "Font-aux-cabres", de Lope de Vega, dont il fait lui-même une adaptation moderne, "La vie est un songe" de Calderon de la Barca et "Le Séducteur de Séville" de Tirso de Molina, ainsi que les"Entremeses" (Huit comédies et huit intermèdes) de Miguel de Cervantes. Les dernières années de la vie de Federico García Lorca sont consacrées à peu près exclusivement au théâtre. En effet, si l'on excepte l'admirable "Chant funèbre"pour Ignacio Sanchez Méfia, publié en août 1935 pour rendre un dernier hommage au courageux torero qui était l'ami de tous les jeunes poètes, les dernières œuvres auxquelles il travaille sont écrites pour la scène: "Noces de sang" (1933),"Yerma" (1934), "Rosita la célibataire", ou le "Langage des fleurs" (1935) et "La Maison de Bernarda Alba", pièce achevée un mois jour pour jour avant sa mort, publiée fin 1936 et créée au Studio des Champs-Élysées de Paris. Directeur et conseiller artistique de la comédienne Margarita Xirgu, il se rend avec elle, en 1933-34, à Buenos Aires, pour une série de représentations triomphales des "Noces de sang". Ce voyage en Amérique latine (Argentine, Brésil, Uruguay) est le dernier entrepris avant la guerre civile espagnole. Quand celle-ci éclate, au début de juillet 1936, il se trouve à Madrid. Il rejoint néanmoins Grenade, comme il en a alors l'habitude chaque année à ce moment de l'été. Hélas ! c'est là que le"rossignol d'Andalousie", ainsi que l'appelaient ses amis, trouvera la mort: bien que n'ayant jamais participé à la moindre action politique, il est arrêté chez le poète Luis Rosales, où il a cherché un refuge clandestin. Lorca est fusillé par les gardes dans les ravins de Viznar, près de Grenade, dix jours plus tard, le dix-neuf août 1936, à l'âge de trente-huit ans.
"Aujourd'hui tremble en mon cœur un vague frisson d'étoiles et toutes les roses sont aussi blanches que ma peine". L'un des premiers hommages à García Lorca est l'œuvre pour orchestre de chambre de Silvestre Revueltas, compositeur mexicain, intitulée "Homenaje a Federico García Lorca" ("Hommage à Federico García Lorca", 1936). L'œuvre fut jouée au Palais des beaux-arts de Mexico. En 1956, on érige alors le premier monument à García Lorca. C'est bien sûr loin de l'Espagne de Franco, dans la ville de Salto, en Uruguay, grâce à l'initiative de son ami américain, l'écrivain Enrique Amorim. Sur la rive du fleuve Uruguay, un mur porte le poème d'Antonio Machado qui regrette la mort de García Lorcaà Grenade. Ce n'est qu'avec la mort de Franco en 1975 que la vie et la mort de Lorca peuvent être évoqués librement en Espagne. De nos jours, une statue de Lorca est en évidence sur la place Sainte-Anne à Madrid, un parc porte son nom à Séville, le parc Federico García Lorca. L'aéroport Federico-García-Lorca dessert les villes de Grenade et de Jaén. En France, le jardin Federico-García-Lorca, sur les quais de la Seine (bas du quai de l'Hôtel-de-Ville) à Paris, dans lequartier du Marais, ou la médiathèque Federico Garcia Lorca à Montpellier ainsi qu'aux États-Unis une plaque sur le"Castro Rainbow Honor Walk", à San Francisco, dans le quartier du Castro lui rendent aussi hommage. De même, la chanson "Take this waltz" extraite de l'album "I'm Your Man" de Leonard Cohen en 1988, adaptée par Cohen à partir d'un texte de García Lorca, est considérée comme un hommage du poète et chanteur canadien au poète martyre andalou. D'ailleurs, une des filles de Leonard Cohen porte le prénom inhabituel de "Lorca". L'écrivaine Annemarie Prins écrit la pièce "Een zaak Lorca is ons niet bekend" en 1965, pièce qui traite de la mort du poète. Léo Ferré, au sujet de Franco dans sa chanson "Franco la muerte", écrite en 1964, chantera: "T'es pas Lorca, mais sa rature !". Jean Ferrat lui rend hommage en décembre 1960 dans sa chanson "Federico García Lorca". La recherche de la dépouille du poète a été l'une des obsessions d'Agustín Penón, l'un des spécialistes de son assassinat. La fosse dans laquelle reposerait le poète est située non loin de Fuente Grande, localité de la commune d'Alfacar. En 2008, la justice espagnole accepte qu'elle soit ouverte dans l’intimité, en présence de la seule famille. Toutefois, de nombreuses controverses existent sur la présence de la dépouille du poète dans cette fosse commune. On ignore ainsi si le poète a bien été assassiné dans le champ d'Alfacar ou s'il a été transféré dans un lieu inconnu. Encore aujourd'hui, des incertitudes persistent.
"En ces moments dramatiques que vit le monde, l'artiste doit pleurer et rire avec son peuple. Il faut laisser là le bouquet de lys et se plonger dans la boue jusqu'à la ceinture pour aider ceux qui cherchent alors les lys". Le poète et compositeur puisa une grande partie de son inspiration dans la tradition folklorique andalouse. García Lorca rencontra très jeune Manuel de Falla à Grenade et développa une amitié profonde avec le compositeur du ballet "Le Tricorne". Ils firent tous deux partie de "Génération de 27", un mouvement littéraire qui revendiquait l'usage des traditions espagnoles savantes et populaires projetées dans un horizon moderniste flirtant avec l'avant-garde. À Madrid, Lorca fit la connaissance de Luis Buñuel et Salvador Dalí, dont il devint très proche, et qui lui jouèrent un mauvais tour en s'inspirant de son intimité pour leur premier film , "Un chien andalou" dont le titre le visait ironiquement selon lui. À côté de ces personnalités, il tenta de trouver sa voie par la poésie, avec son retentissant "Romancero gitano", mais aussi par la musique. Dès l'âge de dix ans, "l'Andalou professionnel", comme le surnommait perfidement Jorge Luis Borges, composa des petits airs, mais ses parents s'opposèrent alors à ce qu'il poursuive des études musicales. Ainsi bifurqua-t-il vers les lettres. Or, il continuera à écrire toute sa vie des mélodies, de nombreuses chansons, souvent dans un registre flamenco. Dans laconférence intitulée "Théorie et jeu du duende", rédigée au printemps 1930, le conférencier Federico García Lorca manifeste sa volonté de "faire un simple exposé sur l’esprit caché de l’Espagne douloureuse". C’est donc avec le souci modeste d’expliquer le plus clairement possible l’inexplicable que l’auteur andalou s’adresse alors au public venu l’écouter, lui révélant, comme on livre un secret, l’origine des "sons noirs" à la source de "la substance de l’art", avant de démonter un à un les ressorts invisibles de cette force souterraine appelée duende que le poète-musicien de Grenade définira, après Gœthe dans le cas de Paganini, en termes de "pouvoir mystérieux que tous ressentent mais que nul philosophe n’explique". Or ce même esprit de la terre à caractère démonique, dont l’auditoire devra se rappeler qu’en Espagne il est unique en son genre, et dont celui qui parle explique que "ce n’est pas une question de faculté, mais de véritable style vivant, c’est-à-dire de sang, c’est-à-dire de culture antique, de création en acte", ne saurait àce titre, selon lui, être comparé aux deux autres adversaires que constituent traditionnellement en matière de créativité. D’un côté l’ange, et de l’autre la muse. Et le conférencier de préciser aussitôt sur ce point, prenant la philosophie à témoin de son propos littéraire: "Tout homme, dira Nietzsche, ne gravit de degré dans la tour de sa perfection qu’au prix du combat qu’il soutient contre un démon, et non contre un ange, comme on le prétend, ni contre sa muse. Il importe de faire cette distinction fondamentale quant à la racine de l’œuvre". Lorca était un artiste très profond.
"Je veux pleurer parce que ça me plait, comme pleurent les enfants du dernier banc, car je ne suis pas un poète, ni un homme, ni une feuille, mais un pouls blessé qui tourne autour des choses de l'autre côté". Ainsi en est-il lorsque sonne, avec celle des règlements de comptes anciens, l’heure de la "Mort d’Antoñito el Camborio". Elle esquisse, après le geste gracieux, souvent destiné au gisant plus tard sculpté sur quelque tombeau, l’autre mouvement réservéau corps présent exposé durant la veillée funèbre. Après le raccourci de la scène violente ("Saisi de trois coups de sang"), et face à l’esthétique des formes pures imposées par la "muse" dans les vers. C'est sur la vision plastique suggestive d’un rituel céleste, au dernier moment réservé au gitan tombé sous les lames meurtrières, que s’achève la version lorquienne du cruel combat préalable. Mais au-delà de l’attitude pudique empreinte d’une rare sérénité à caractère angélique, le "duende" andalou veille, on s’en souvient, quand vient la mort et il ne tardera pas à se réveiller. Ombres inquiétantes pourtant, que celles chargées ici d’assister les agonisants, et là de panser leurs blessures encalmant le feu des brûlures sur la peau profondément entaillée. Mais ombres bienveillantes aussi, que le locuteur voit se déployer soudain, tout au fond du "ravin" où gisent les nouvelles victimes tombées lors de la "Rixe". Car tandis que les premières rappellent, ou plutôt copient à leur tour, par les sombres formes crépusculaires, les lames partout affûtées des couteaux rivaux assassins, les secondes silhouettes ailées présentent une couleur nocturne tout aussi dérangeante, directement en relation avec la tombée du jour qui accompagne le trépas des personnages. Sans oublier que si les anges sont généralement supposés ne pas avoir de sexe, ce sont néanmoins des messagères compatissantes, au sens le plus lorquien du terme puisqu’elles portent d’étranges nattes de fillettes, qui évoluent avec grâce, et en signe de grâce ultime offerte aux moribonds, au-dessus d’un paysage tragique totalement envahi par Nox (déesse des Ténèbres et fille du Chaos, souvent représentée dans les monuments antiques avec de longues ailes de chauve-souris et un flambeau à la main). Et sans doute la trace d’Hésiode, dont on sait que Federico García Lorca connaissait bien la Théogonie, n’est-elle pas étrangère à une telle représentation féminisée de l’épouse d’Erèbe. Dans la chaleur lourde de parfums et de sons répandus, le spectateur suit alors des yeux ces messagères à travers leur mouvement ascensionnel final, son regard s’élevant doucement avec elles, comme détourné vers le haut, loindes corps qui gisent désormais transpercés de coups de poignard, tout en bas. À cette dernière phase de la geste contée dans le romance, la présence angélique semble ainsi agir à la manière d’un baume curatif, d’un onguent distillé depuis une cornue céleste, et dispensé sous la forme d’une goutte charitable venue apporter apaisement lumière et pureté, comme celle utilisée dans les rites d’onction mortuaires . Entre la vie et la mort, place à la poésie.
"Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est très douce, elle est courte, nous devons en profiter maintenant. Celui qui danse chemine sur l'eau et à l'intérieur d'une flamme". Chez Federico García Lorca, toutefois, il n’est pas fortuit que soit ainsi mentionné l’aliment vital premier du nourrisson, surtout dans la relation maternelle qu’il établit avec le "chant", ici lui-même intrinsèquement lié à la musique du romance. Car ce "lait" prêt à sourdre renvoie de son côté à diverses déclarations contenues dans la conférence de 1928 sur les berceuses. Les "nanas"n’allaient-elles pas d’une manière originale favoriser, dans l’imaginaire créateur, certains rapprochements imagés entre les femmes chargées de donner à boire aux tout petits et l’apport culturel dont elles sont la source, comprise dans toutes les acceptions du mot ? Et les chansons proposées aux nouveau-nés pour leur permettre de s’endormir ne seraient-elles pas considérées par le conférencier comme le véhicule privilégié de traditions poétiques musicales inséparables du breuvage absorbé dans l’enfance, avec leurs conséquences invisibles à l’œil nu, bien qu’inscrites en lettres et notes aux contours de gouttes blanches dans l’acte même de téter ? De la coutume de faire appel à des nourrices dans des familles bourgeoises "riches", si ce n’est parfois "aristocratiques", il est en effet question dans le livre de souvenirs de Francisco García Lorca, "Federico y su mundo". Un témoignage éloquent du frère du poète en serait, par exemple, celui des domestiques de sa propre famille, lesquelles lui avaient appris, dit-il, "chansons, romances et mélodies populaires. À partir d’une confidence fiable d’ordre biographique s’établissait ainsi une relation directe de cause à effet entre la présence de quelques-unes des servantes de la maison, parfois également chargées de ce rôle, et la transmission quotidienne progressive d’une tradition riche d’enseignement pour un artiste comme Federico. Nul ne sait de quelle berceuse s’était inspiré l’auteur en train de transmettre maintenant le fruit de la grâce ainsi véhiculé par le romance, avec sa menace implicite venue planer sur le futur incertain comme sur la dernière partie de la déclaration lorquienne, avec alors la nécessité d’une lucide prise de conscience d’une difficulté existentielle débouchant sur une attitude stoïcienne. Manière de rituel d’initiation donc que ce moment privilégié, quand le lait candide est ainsi injecté au très jeune candidat à la vie, d’abord invité à franchir les rives du sommeil après avoir bu avidement, tout en entendant résonner une voix maternelle. Cérémonie, aussi, parfois vécue comme une introduction à la mort, à travers l’esquisse d’un mouvement visuel et sonore conduisant à un passage vers la renaissance future, dont le conférencier laissait percevoir l’aspect de mystère inexplicable. Et c’est peut-être alors que peut s’effectuer le miracle ultime du fleurissement des "étoiles".
Bibliographie et références:
- Ian Gibson, "Federico García Lorca"
- Leslie Stainton, "Lorca, a dream of life"
- Michael Thompson, "One hundred years of Lorca"
- Mario Hernandez, "Drawings of Federico García Lorca"
- Félix Grande, "García Lorca y el flamenco"
- Mariam Budia, "Aproximación a los elementos formales"
- Jean Aubé-Bourligueux, "Lorca ou La sublime mélancolie"
- Annick Le Scoëzec Masson, "Qui suis-je ? Lorca, biographie"
- Marie Laffranque, "Federico García Lorca"
- Angel Quintana, "Lorca et le cinéma"
- Danièle Faugeras, "Polisseur d'étoiles, œuvre poétique"
Bonne lecture à toutes et à tous.
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"On se fait toujours des idées exagérées de ce qu'on ne connaît pas. Je sais maintenant qu'il n'y a pas de bonheur dans la haine. Mais tout le monde sait que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue." Évoquer Albert Camus relève de la gageure tant le philosophe, dramaturge et journaliste portait des regards différents sur le monde, le rôle de l'homme dans la société et l'ordre politique à travers ses engagements, ses ouvrages et ses enseignements. Sous ses différents aspects, son œuvre d’une grande richesse et très diversifiée est plongée dans les violences de son siècle. Sa vie, c'est l'histoire d'un gamin espiègle du quartier de Belcourt à Alger qui aimait le soleil, le foot, les blagues et les mots. Une aventure républicaine, où un instituteur puis un professeur de philosophie aident le fils d'une pauvre illettrée quasi muette à devenir prix Nobel. C'est l'histoire d'Albert Camus, brillant touche-à-tout, romancier, essayiste, dramaturge et homme d'action. L'une des personnalités les plus célèbres des années cinquante, meurt le quatre janvier 1960, sa cote est au plus bas en dépit de son prix Nobel de littérature. À l'époque, il n'est pas dans l'air du temps. De gauche mais anticommuniste, quand le marxisme domine la vie intellectuelle, favorable à une Algérie égalitaire, mais rattachée à la France, quand l'indépendance semble de plus en plus inévitable. C'est un penseur moqué, un écrivain considéré comme fini. Ses idées ? De la philosophie pour lycéen. Son style ? Facile. "L'Étranger", son premier roman, a beau être un best-seller mondial, ses critiques le réduisent à de la littérature pour étudiants. Quant à ses autres livres, même les plus célébrés, "La Peste", "La Chute", le style serait pompier, voire scolaire. Les commentaires émouvants qui accompagnent sa mort tragique ne leurrent personne. Ce que l'on salue, c'est une injustice, une disparition trop rapide. Plus de soixante ans plus tard, tout a changé. Le quadragénaire efflanqué sanglé dans son imperméable à la Bogart est honoré partout. Au Kosovo comme en Ukraine, en Égypte, en Turquie, et même en Iran, son nom incarne pour les citoyens en lutte contre le mensonge, la corruption ou le fanatisme le combat pour une société plus juste. Après Fukushima, les japonais se sont ainsi rués sur "La Peste", réinterprétée à l'aune de la menace radioactive. Ce sont les intellectuels, les universitaires, qui l'ont rejeté. Mais là aussi les temps changent. Difficile aujourd'hui de ne pas entendre des écrivains comme André Brink, Yasmina Khadra, Imre Kertész prix Nobel de littérature 2002 quand ils reconnaissent Camus comme leur inspirateur. Pourquoi un tel enthousiasme ? Ce qu'a toujours dit Camus, envers et contre tous, c'est qu'un être humain vaut mieux qu'une idée abstraite. Entre sa mère et la justice, il préférait sa mère. Parce qu'elle était vivante, et que rien ne vaut la vie. Penseur de l'engagement dans la mesure, de la révolte raisonnée, de la lutte maîtrisée face à l'absurde, Camus propose une sagesse de l'immédiat. Si le père de "Sisyphe", l'auteur de "L'homme révolté", n'a pas produit un grand système philosophique, ses réflexions sur la place de l'homme dans le monde, sur le suicide, la peine de mort, le terrorisme, son amour de la vie, répondent aux interrogations de nos sociétés désabusées et inquiètes. Il ouvre un puits de lumière dans la grotte où nous nous débattons. Camus était un enfant pauvre d'Alger, ce qu'il n'a jamais renié, bien au contraire. Un homme de conviction et de combat mais tiraillé par le doute. Un homme dans ce qu'il a de meilleur donc.
"Si un maître ne peut pas se passer de son esclave, lequel des deux est un homme libre ? Il y a dans chaque cœur un coin de solitude où personne ne peut atteindre." Humble et arrogant, fraternel et pompeux, fidèle et infidèle, l'homme était capable de tout et de son contraire. Quand il présente "La Chute" à Robert Gallimard, il lui déclare avoir écrit une petite nouvelle. Mais gare à l'excès d'amour. L'histoire de la postérité de Camus est aussi celle d'une mythification et de l'élaboration d'une légende. Celle qui transforme un artiste profond, honnête dans sa quête de sens, en un parangon de vertu. Albert Camus (1913-1960) est devenu l’auteur classique par excellence, celui qu’on étudie dans toutes les classes de lycée. Même les non-littéraires donneront spontanément et sans aucune hésitation le titre d’un ou deux de ses livres si on les interroge à son sujet. Ils seront même capables d’aller plus loin et définiront Camus comme l’écrivain de l’absurde, sans oublier de faire bien sûr référence à sa fin tragique, dans un accident de voiture. Camus est né le sept novembre 1913 en Algérie. Il n’a jamais connu son père, qui travaillait comme ouvrier dans un domaine viticole et qui est mort pendant la grande guerre, dans la Marne. La mère de Camus, d’origine espagnole, est à demi-sourde et quasi analphabète. Pour élever ses deux enfants, elle s’installe dans un quartier pauvre d’Alger et fait des ménages. Le peu d’argent qu’elle gagne, elle le remet à sa propre mère, qui est le pilier de la famille et qui éduque les deux garçons à coups de cravache. Grâce à l'aide de l'un de ses instituteurs, M. Germain, Albert Camus obtient une bourse et peut ainsi poursuivre ses études au lycée Bugeaud d'Alger. Il y découvre à la fois les joies du football, il devient le gardien de but du lycée, et de la philosophie, grâce à son professeur Jean Grenier. Mais il est alors atteint de la tuberculose, une maladie qui plus tard, l'empêchera de passer son agrégation de philosophie. De cette triste expérience, il garde la conviction que la vie est injuste. La présence de la mort, il le perçoit très jeune, est le plus grand scandale de la création. Cependant, au lieu de sombrer dans un pessimisme improductif et destructeur, il réagit en développant un grand appétit de vivre. Ayant conscience de sa solitude et de son état mortel, révolté par cette vérité, ce n’est certes pas vers des rêveries théologiques qu’il va se tourner, la religion le laisse indifférent. S’il faut vivre, c’est maintenant, dans le monde dont il s’agit de croquer les joies à pleines dents. La société n’étant pas parfaite, il va vite faire figure d’homme engagé.
"La paix est le seul combat qui vaille d'être mené. Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison." De son enfance pauvre, il écrira plus tard qu'elle fut au contraire heureuse. Entre longs bains de mer et parties de football. En 1932, il publie ses premiers articles dans une revue étudiante. Il épouse en 1934, Simone Hié et exerce divers petits boulots pour financer ses études et subvenir aux besoins du couple. En 1935, il adhère au parti communiste, qu'il quittera en 1937. En 1936, alors qu'il est diplômé d'Etudes Supérieures de philosophie, il fonde le Théâtre du Travail et il écrit avec trois amis "Révolte dans les Asturies", une pièce qui sera interdite. Il joue et adapte de nombreuses pièces: "Le temps du mépris" d'André Malraux, "Les Bas-Fonds" de Gorki, "Les frères Karamazov" de Dostoïevski. En 1938, il devient journaliste à "Alger-Républicain" où il est alors chargé de rendre compte des procès politiques algériens. La situation internationale se tend. "Alger-Républicain" cesse sa parution et Albert Camus part pour Paris où il est engagé à Paris-Soir. C'est le divorce d'avec Simone Hié, et il épouse Francine Faure. De plus en plus engagé, il écrit un article intitulé "Misère de la Kabylie", qui fera grand bruit. Le journal est interdit par les autorités et Camus se voit contraint de quitter l’Algérie. Le voilà donc en France en pleine débâcle de 1940. Journaliste à France-Soir, il se replie avec le journal à Clermont-Ferrand. C’est l’époque où il écrit "L’Étranger" et "Le mythe de Sisyphe". C’est l’époque aussi où il entre dans la Résistance. Ces livres, suivis par les pièces "Le Malentendu" et "Caligula", appartiennent à ce que l’on a appelé le cycle de l’absurde. Notons que le huit août 1945, Camus sera un des seuls intellectuels à dénoncer l’usage de la bombe atomique et cela deux jours seulement après la destruction d’Hiroshima. Après la guerre, devenu alors codirecteur du journal "Combat", issu de la Résistance, il démissionne suite à une divergence de vue sur les événements de Madagascar. Désabusé, il commence alors des ouvrages comme "La Peste", "L’État de siège" et "Les Justes", qui constitueront ce qu’on appellera le cycle de la révolte. En 1952, c’est la rupture avec Jean-Paul Sartre, l’école existentialiste lui ayant reproché de mener une révolte statique.
"Un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenir pour ne pas s'ennuyer." Le Camus engagé et combattant fera alors face à des attaques de tous les côtés. Incompris par les pieds-noirs et méprisé par les algériens eux-mêmes qui lui reprochent de ne pas avoir milité pour l'indépendance. Il voulait des changements mais refusait que l’on tue des hommes et des femmes pour obtenir ces changements. On retrouve là sa foi profonde en la vie, qu’il respectait avant toute chose. Dans le contexte historique agité de l’après-guerre, on lui reprochera cette attitude dans laquelle certains ne verront que de la tiédeur. Selon eux, sa révolte n’aurait aucun sens puisqu’elle ne débouche pas dans l’action violente. Il ne serait donc qu’un intellectuel en chambre, un idéaliste qui se gargarise avec des idées qu’il n’applique pas. Ces accusations sont manifestement infondées. Ce fut visiblement l’avis du jury du Nobel, qui lui attribuera son prix en 1957. Cet homme eut mille vies. Quand on se penche sur le Camus intime, une enfance pauvre dans le quartier de Belcourt à Alger où vivaient des familles de petits blancs aussi démunis que les Algériens qui les côtoyaient, entre une mère sourde et devenue veuve, le père ayant été tué à la bataille de la Marne en 1914, et une grand-mère amatrice du nerf de bœuf et qui s’opposera longtemps à la bourse qu’il pouvait obtenir grâce à son dévoué instituteur Mr Germain, ébloui par les facilités scolaires et intellectuelles du gamin de douze ans, qui intégrera finalement le réputé lycée Bugeaud, squatté par la classe aisée des fils de colons. Jusqu'à l’accident de la route du quatre janvier 1960 qui le tua net. La Facel Vega de son ami Michel Gallimard, neveu de son éditeur, s’est encastrée dans un platane, la vitesse excessive étant sans doute la cause de la collision. Le maître d’école, Louis Germain, croit lui aussi à la vertu des châtiments corporels, mais sa pédagogie et son dévouement d’un autre âge vont mener Albert jusqu’au lycée. En lui dédiant ses Discours de Suède, prononcés en différentes occasions lors de la remise du prix Nobel, Camus reconnaîtra sa dette. La gloire, il l’a connue dès l’enfance, un entrefilet dans la presse locale célèbre ses exploits dans les buts de l’équipe junior du club de foot d'Alger.
"Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l'ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté si elle n'est pas éclairée." Sa vie et son œuvre exaltent des valeurs humaines simples: la fraternité, le soleil, la sensualité et l'amour. Dans un portrait intime d’Albert Camus, on apprend que sa tuberculose a mis un terme à ses espoirs de devenir footballeur professionnel, lui qui était le gardien de but du Racing universitaire d’Algérie (RUA), et dès lors sa proximité avec la mort va l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie. Certes, le Prix Nobel, censé être une parenthèse heureuse en 1957, le plonge dans la mélancolie et la dépression. Encore faut-il rappeler que l’étudiant algérien de Stockholm qui l’interpelle violemment sur l’Algérie s’est recueilli quelques années plus tard sur sa tombe à Lourmarin, où il a été inhumé en 1960. Camus était un séducteur né. Il y a eu Francine son épouse, mère des jumeaux Jean et Catherine, laquelle a permis d’éditer le manuscrit de son œuvre posthume "Le Premier Homme" où, enfin, il parle de lui. Il y a eu la comédienne Maria Casarès qui fut un amour passion et, enfin, une jeune norvégienne de moins de vingt-cinq ans, Mette Ivers, dont le cri de douleur à l’annonce de sa mort est unmoment d’évocation très fort. Pour cerner la pensée proprement politique qui fonde ses engagements, il faut chercher dans ses essais et dans ses fictions et des textes dispersés, articles ou éditoriaux, à ces différentes périodes. Libertaire de cœur, Camus est, en réalité, social démocrate de raison. Sa perspective est résolument universaliste. Il aspire à une démocratie internationale pour dépasser la dictature des États. Quand on lui décerne le prix Nobel, en octobre 1957, il a son expression" mal à l’Algérie". Malraux lui semblait plus digne que lui d’être distingué. Mais pourquoi ce malaise qui lui donna des envies de suicide ? Sans doute le sentiment qu’on l’enterrait dans un panthéon à l’époque où il souhaitait renouveler son œuvre.
"Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même." Marqué très jeune par sa maladie qui l'empêcha de devenir professeur de philosophie, l'essayiste démontra une véritable obsession de la mort. À quoi bon lutter pour changer les choses si on se retrouve finalement couché dans un cimetière ? Par ailleurs, Dieu est absent, c’est une évidence qu’il ne faut même plus démontrer. Il suffit de regarder les malheurs qui frappent le monde pour s’en convaincre. Et même si on prouvait son existence, il est clair qu’il faudrait alors admettre qu’il nous a abandonnés. Dans un tel contexte, la vie est donc absurde. Vouée au malheur, il ne sert même à rien de vouloir améliorer sa condition. Cette philosophie de l’absurde, cependant, ne doit pas être vécue comme un échec. Le fait même de prendre conscience de l’existence de l’absurde est un commencement en soi, non une fin. Il faut alors vivre intensément l’instant présent, l’éternité n’existant pas. La phrase est courte, rapide, incisive, allant droit au but, créant une sorte de tension qui sépare la conscience de la réalité. Un exemple est sans doute le début de "L’Étranger", qui se grave à jamais dans la mémoire du lecteur tant, derrière ces phrases simples et banales, se révèle toute l’horreur du monde: "Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile: Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier." Cette écriture neutre, impersonnelle, remplie de brèves notations sèches et monotones, convient parfaitement au climat de l’absurde. On est loin de Hugo ou de Proust. Camus, en réalité, prête aux personnages de ses romans le langage de la rue, ce qui leur confère plus de naturel. Ces faits bruts nous sont offerts sans qu’il y ait la moindre recherche de cohérence entre eux. Dès lors, le lecteur se retrouve devant la réalité comme s’il était lui-même le héros. Ainsi, nous serions bien incapables de donner des détails sur le tribunal où Meursault est jugé. Ainsi, on ne sait rien de l’arabe tué par Meursault. Que faisait-il ? Avait-il des parents ? Le roman n’en dit rien, comme si sa mort, finalement, n’avait pas de conséquences dramatiques sur le plan humain. Il en va de même dans "La Peste". "Et la mer lave tout" écrit-il à Jean Grenier, en juin 1958. Il est en Grèce, en croisière dans l’archipel des Cyclades. Au retour, il achète une maison à Lourmarin qui, à défaut d’être au bord de la mer, se trouve à huit cents kilomètres de la capitale. Et proche de L’Isle-sur-la Sorgue, où habite René Char, avec qui il s’est lié d’amitié en 1946.
"On voit parfois plus clair dans celui qui ment que dans celui qui dit vrai. La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule, qui met chaque objet en valeur." Les derniers moments de bonheur d'un homme libre et engagé aux côtés d'un grand poète résistant, ayant couru les mêmes maquis. Les voici réunis dans ce pays du Luberon où, écrit Camus, "même les soleils sont ivres". Une raison au moins lui reste de séjourner parfois dans la capitale: le théâtre. Il prépare, en imagination depuis vingt ans, sur le papier depuis cinq ans, une adaptation des "Possédés", d’après Dostoïevski. Quand elle est prête, à l’été de 1958, il faut encore trouver des interprètes, et surtout une salle. Le spectacle, par son ampleur, rend la tâche difficile. Il finit par trouver asile au Théâtre Antoine. Malraux, ministre de la Culture, est présent à la générale, en janvier 1959. Camus attend de lui la direction d’une salle. Il était sur le point de l’obtenir, dit-on, le jour de sa mort. "Les Possédés" tiennent l’affiche à Paris pendant quelques mois. La troupe part en tournée, d’abord à la Fenice de Venise, où Camus l’accompagne, puis en Suisse et en province, où il la rejoint quelquefois. Pourquoi fait-il du théâtre ? La question lui est posée dans l’émission télévisée "Gros Plan". Sa réponse est limpide: "Tout simplement parce qu’une scène de théâtre est un des lieux du monde où je suis heureux." À Lourmarin, où il passe la plus grande partie de sa dernière année, il avance dans la composition du "Premier Homme". Quand il se rend à Alger en mars 1959 au chevet de sa mère, qui vient d’être opérée, il se documente en bibliothèque sur le passé colonial du pays. Il va jusqu’à Ouled-Fayet, berceau de la famille paternelle. Les recherches sont difficiles. Ses "Carnets" enregistrent aussi des ébauches d’ouvrages qui auraient nourri le cycle de l’amour. Les phrases lyriques du "Premier Homme" tranchent avec le style dépouillé de "L’Étranger". Le quatre janvier 1960, il rentre à Paris dans la voiture de Michel Gallimard. La femme de Michel et sa fille Anne les accompagnent. La voiture fait une embardée après Sens. Camus est tué sur le coup. Michel mourra cinq jours plus tard. Le mardi, jour présumé de son arrivée à Paris, il avait rendez-vous avec Maria Casarès et avec Catherine Sellers. Son corps repose au cimetière du village de Lourmarin. Sa mère s’éteindra en septembre, dans son quartier de Belcourt.
Bibliographie et références:
- André Abbou, "Albert Camus"
- Maïssa Bey, "L'ombre d'un homme qui marche au soleil"
- Danièle Boone, "Camus"
- Jean-Claude Brisville, "Albert Camus"
- Jacques Chabot, "Albert Camus"
- Arnaud Corbic, "Camus, l'absurde"
- Alain Costes, "Albert Camus"
- Raymond Gay-Crosier, " Cahier de L'Herne Camus"
- Jean Grenier, "Albert Camus, souvenirs"
- Daniel Rondeau, Camus, les promesses de la vie"
- Heiner Wittmann, "Camus et Sartre"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Mes jambes ne sont pas si belles que ça, je sais juste quoi en faire. En devenant l’égale de l’homme, la femme perd beaucoup. Une femme peut faire tout ce que peut faire un homme, et en plus elle peut faire des enfants. En langue, le genre est particulièrement déroutant. Pourquoi, s'il vous plaît, une table devrait-elle être masculine en allemand, féminine en français et castrée en anglais ?". Pour Anita Berber (1899-1928), travailler c'était surtout imaginer. Elle sent pousser des germes en elle. Des mots éclatent comme ça dans ses entrailles et elle les écrit pour les retenir. Oh, ce n'était point-là de la littérature, elle le savait bien. En revanche, ils allaient alors devenir poésie, charmes et envoûtements car son corps allait les exprimer, les cracher en mouvements. Alors, elle serait chacun des éléments: l'air, le feu, l'eau et la terre. Le papier serait sa scène éthérée et enivrante. Née le dix juin 1899 à Dresde en Allemagne, Anita Berber a choqué et diverti le cabaret et la foule bourgeoise de la république de Weimar jusqu'à sa mort prématurée à l'âge de vingt-neuf ans. Star de cinéma, danseuse nue, "princesse de la débauche" et modèle de peinture d'Otto Dix. Elle est jeune, très belle, libre, avant-gardiste, c’est une œuvre d’art à elle toute seule. Muse, danseuse expressionniste et icône d'une génération en plein désastre. Difficile de saisir en si peu de mots la personnalité complexe et multiple d'Anita Berber. En 1925, Otto Dix réalise son portrait alors qu'elle est totalement dépassée par sa célébrité. Elle n'est plus qu'une artiste perdue parmi ses démons. Droguée, prostituée occasionnelle, bisexuelle, paranoïaque, elle nourrit les scandales et fait les choux-gras de la presse de la république de Weimar. On la déteste autant qu'on l'adule, plus puissante que l'effet des psychotropes dont elle s'abreuve. Artiste de renom, performeuse avant l'heure, elle dansait pour survivre à une époque où tout restait à faire. Entre Berlin, Wiesbaden et Düsseldorf, Anita est une esquisse, une évocation. Le portrait fulgurant d'une femme qui tente péniblement de dépasser sa légende. Danseuse instinctive, elle incarne la décadence aux yeux de ses contemporains et participe pourtant aux bouleversements artistiques et culturels de son temps. Géniale provocatrice, sa vie fut un météore. Elle meurt à l'âge de vingt-neuf ans, seule, abîmée par les drogues et épuisée par la tuberculose. Anita Berber reste encore aujourd'hui une source d'inspiration pour bon nombre d'artistes tels Ingrid Caven, Michael Michalsky, Karl Lagerfeld, Death in Vegas, Nina Hagen ou encore Rosa von Praunheim.
"Ce qu'un homme remarque d'abord à propos d'une femme, c'est si elle le remarque. En Amérique, le sexe est une obsession. Ailleurs c'est un fait". Anita Berber fascine encore aujourd’hui, plus de cent ans après sa naissance. Née en1899, elle incarne la femme libérée de l’Allemagne d’entre deux guerres. Dès son jeune âge, la jeune femme se produit dans les cabarets de Berlin. Provocante, elle est l’une des premières danseuses à utiliser sa pleine nudité dans ses spectacles. Anita développe une dépendance aux drogues, particulièrement l’opium et la cocaïne. On raconte qu’à Berlin,il n’est pas rare de l’apercevoir le nez recouvert de poudre. Utilisant sans gêne sa sexualité, Anita poursuit une quête absolue de plaisir. Bisexuelle assumée, Anita se prostitue à quelques occasions à ses débuts dans les cabarets. Elle vit sans limites, dans une société pourtant rigide, patriarcale et rongée par la crise économique causée par la première guerre mondiale. La république de Weimar vit ses derniers moments. Ainsi que le raconte André Gide, "Berlin a l'air de se prostituer du haut en bas". Gide en sait quelque chose. L'auteur des "Nourritures terrestres" fait régulièrement des escapades à "Berlin-la-Sodome", attiré par son atmosphère de bacchanale frénétique. Il emmène d'ailleurs volontiers avec lui Malraux qui, en 1934, se retrouve avec lui dans un hôtel dont les grooms sont, à sa plus grande stupéfaction, tous plus jeunes et plus "disponibles" les uns que les autres. À Berlin, les partouzes touchent toutes les catégories de la population. Le fils de Thomas Mann, qui découvre cette ville "corrompue" à dix-sept ans, résume en un hymne ironique ce qu'il pense: "Entrez donc, Mesdames et Messieurs, chez moi, ça va fort, ou plutôt ça s'en va à vau-l'eau. La vie nocturne de Berlin, ah mes enfants, le monde n'a encore rien vu de pareil ! Autrefois, nous avons eu une jolie armée, mais à présent, nous avons de jolies perversions. Du vice, encore du vice, rien que du vice, un choix colossal". Les baigneurs, hommes et femmes, enfants et adultes, sont nus dans la piscine de Gartenstrasse, au centre de la capitale. Les clubs où des hommes peuvent danser ensemble, enlacés, sont nombreux malgré l'interdiction officielle de l'homosexualité. De fait, il existe, dans le Berlin des années folles, des centaines de bars fetish où les filles comme les garçons, parfois âgés d'à peine quatorze ans, attendent en buvant de l'alcool. Certaines prostituées sont nues sous leur manteau de fourrure. Des travestis habillés en femme stationnent dans les toilettes pour dames. Des lesbiennes habillées en hommes campent dans les toilettes hommes. Berlin offre le spectacle d'une ville décadente ou émancipée.
"Sans tendresse, un homme est sans intérêt. Les écrivains, les compositeurs, les peintres, mais aussi les artistes comme les réalisateurs et les acteurs entrent dans la même catégorie. Ils doivent être manipulés avec des gants pour enfants, mentalement et physiquement". Mais derrière ce décor de fêtes et de paillettes, le chômage explose. Alors, la belle Anita décide de devenir danseuse de cabaret. Flamboyante, les cheveux rouges, elle danse en pantalons lorsqu’elle n’est pas nue, ce qui est peu commun à cette époque. En parallèle de ses succès comme danseuse, Anita Berber fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans des films du réalisateur Richard Oswald. Trois fois mariée, Anita épouse en 1919 un riche héritier, Eberhard Von Nathusius. Elle le quittera pour vivre alors une histoire passionnelle avec une femme, Susi Wanowsky. En 1923, Anita convole ensuite avec son partenaire de scène, Sebastian Droste. Leur union fera scandale et leur vie de débauche les fera bannir d’une partie de l’Europe et se terminera avec le départ de Sebastien pour New York. Et puis soudain, en 1928, Anita quitte notre monde. Elle laisse en héritage une vie où le désir de liberté est absolu, vital, entrant au panthéon des icônes de son époque. Elle a sciemment brisé toutes les conventions sociales et théâtrales de son temps, proclamant ainsi par la suite une théorie pour justifier son comportement provocateur et transgresseur. Elle hantait le quartier de Friedrichstadt, apparaissant dans les halls d'hôtel, les boîtes de nuit et les casinos, rayonnante et nue, à l'exception d'une élégante banderole de sable qui masquait ses épaules décharnées et une paire de chaussures en cuir verni. Un temps, Anita Berber a fait ses entrées post-minuit vêtue seulement de ses talons, un petit singe effrayé qui pendait à son cou, et une broche en argent ancienne contenant de la cocaïne. Sur les scènes de cabaret de Berlin, elle dansait alors des fantaisies érotiques fantasques, inspirées par des concoctions d'éther et de chloroforme, de cognac, d'injections de morphine, et d'une disposition chic, pansexuelle. Ses danses portaient des noms tels que "Cocaïne" ou "Morphium". Les Berlinois, après quelques saisons tumultueuses au début des années vingt, se lassèrent enfin des scandales de la Berber. La grande prêtresse de la décadence chorégraphique est décédée dans la pauvreté en 1928, résultat d'une tentative désespérée de quitter abruptement sa plus chère addiction, le cognac, lassée du champagne.
"Les devoirs sont ce qui rend la vie la plus digne d'être vécue. Il arrive un moment où tout à coup vous réalisez que le rire est quelque chose dont vous vous souvenez et que vous étiez celui qui riait". Anita Berber est la fille d'une chanteuse de cabaret, Anna Lucie Thiem, dite Lucie, et de Félix Berber, premier violon du Gewandhaus de Leipzig qui se mariera cinq fois dans sa vie. Elle a trois ans et demi le huit novembre 1902 quand ses parents divorcent pour "opposition de caractères irréconciliables". À partir de 19066, elle est élevée à Dresde par sa grand-mère maternelle, Louise, dans un confort bourgeois. Elle a six ans et ne voit plus sa mère partie à Berlin, où Rudolf Nelson a embauchée celle ci dans la"revue du Chat Noir", cabaret de l'avenue Unter den Linden. À dix ans, soit un an avant Mary Wigman qui deviendra la promotrice de la danse expressionniste, elle est inscrite dans ce qui devient en 1912 l'Établissement d'enseignement Jacques Delcroze de Hellerau, où est mise en œuvre une pédagogie nouvelle basée sur la rythmique Jacques Dalcroze. En 1915, après que la guerre a éclaté, Anita Berber suit avec sa grand-mère sa mère à Wilmersdorf, une banlieue de Berlin où s'entassent les immigrés de l'intérieur. L'adolescente vit là, rue Zähringer, entourée de femmes, dont ses deux tantes maternelles, Else et Margarete, toutes deux vieilles filles. Tout en se produisant dans des cabarets, elle suit des cours à l'École de théâtre Maria Moissi de Berlin. Elle apprend la danse moderne et la pantomime en même temps que Dinah Nelken auprès de Rita Sacchetto, une actrice adepte d'Isadora Duncan et amie de Gustave Klimt qui, après avoir donné des spectacles de tableaux vivants à travers le monde, a ouvert dans sa villa une école. Elle monte sur scène pour la première fois en février 19166 à la Salle Blüthner, où elle participe à une chorégraphie au côté d'une autre débutante, Valeska Gert. Le chef de la censure Ernest von Glasenapp, qui est présent, préfère celle ci et déclare à propos de la première, "ça va vraiment trop loin". Elle part toutefois en tournée avec la troupe Sacchetto à travers l'Allemagne, Leipzig, Hambourg et Francfort. Sa rousseur naturelle la distingue parmi les nombreuses autres filles.
"Une fois qu'une femme a pardonné à son homme, elle ne doit pas réchauffer ses péchés pour le petit-déjeuner". Elle se produit dès lors en solo à l'Apollo, puis au Wintergarten, sous la direction d'un certain Pirelli, qui bouleverse le style de danse qu'elle a pratiquée jusqu'alors au sein des sages tableaux vivants de Sacchetto. Elle danse sur des musiques de compositeurs contemporains, tels Claude Debussy, Richard Strauss ou Camille Saint-Saëns, mais aussi Léo Delibes. Elle répète auprès d'Hélène Grimm-Reiter dans l'École pour la danse artistique et la culture physique, Kurfürstendamm, là même où sa jeune cadette Leni Riefenstahl réussit à s'offrir quelques cours à l'insu de ses parents. Richard Oswald l'introduit dans le cinématographe en 1918 et elle devient un mannequin recherché par les magazines féminins, une figure des ateliers photographiques Alex Binder et Eberth. La même année, elle fait sa première tournée à l'étranger, en Suisse, en Hongrie et en Autriche. Elle est à Budapest quand l'armistice est signé. Au cours d'une soirée de retour de scène, dans un hôtel de Vienne, complètement ivre, elle se livre pour la première fois en public à une danse alors entièrement déshabillée. Dans une capitale défaite et traversée par la révolution spartakiste, Anita Berber dépense sans compter en vêtements, chapeaux, chaussures et bijoux. Elle habite une suite de l'hôtel Adlon et entretient son image d'excentrique en se promenant un singe sur l'épaule et en s'habillant en homme. Elle lance la mode à la Berber, smoking et monocle. Anorexique, elle consomme éther, chloroforme, opium, cocaïne et cognac. La consommation de poudre lui vaut le surnom de "Reine des neiges". Elle découvre le sadomasochisme et fréquente alors grands restaurants et palaces. Elle a l'habitude de s'injecter de la morphine devant les autres clients. Elle parait une fois dans la salle à manger de l'Adlon entourée de deux jeunes hommes peints, vêtue d'un seul manteau de fourrure noire, qu'elle laisse tomber en prenant le champagne et qu'aussitôt le maître d'hôtel remet délicatement sur ses épaules. Punk avant l'heure, elle se teint les cheveux rouge sang et peint ses lèvres d'un grand cœur noir. La mode berlinoise est à la vedette sexuellement libérée. La rumeur prêtera à celle qui s'honore alors du titre de "mauvaise fille" de nombreuses liaisons saphiques, dont Marlene Dietrich. Anita Berber se met en ménage avec Susi Wanowsky, une femme divorcée d'un haut fonctionnaire de la police, propriétaire d'un bar pour rencontres lesbiennes, "La Garçonne".
"Le sexe est beaucoup mieux avec une femme, mais on ne peut pas vivre avec une femme". Le couple pratique un triolisme saphique avec Celly de Rheidt. Elle est d'une revue de Rudolf Nelson intitulée "Payez, s'il vous plaît" sur la scène du Théâtre Nelson, où triomphera cinq ans plus tard la Revue nègre de Joséphine Baker. Elle se produit sur la minuscule scène de "La Souris blanche", qui appartient à un puissant industriel, Peter Sachse, où certains spectateurs ne se présentent que le visage masqué. Son interprétation de "Morphine", sur la musique d'une valse lente écrite pour elle par Mischa Spoliansky, est un tube repris jusqu'à Paris. En juin 1922, Anita Berber rencontre au cours d'une soirée privée du Casino son prochain partenaire de scène, le poète homosexuel Sebastian Droste, qui, cocaïne aidant, prend aussitôt la place de Susi Wanowsky au poste de régisseur général. Fils de famille hambourgeois, c'est un danseur qui fut membre de la compagnie de Celly de Rheidt, une des maîtresses d'Anita Berber célèbre pour ses mises en scène subversives, plus blasphématoires qu'obscènes. Le spectacle que le nouveau couple met au point sans attendre se veut transgressif à la scène comme à la ville. La scénographie est confiée au viennois Harry Täuber, élève du peintre Franz Cižek, lui-même promoteur d'une pédagogie nouvelle qui laisse l'enfant s'exprimer. Évocation ambiguë du sadomasochisme comme du tabou sexuel qui pèse alors sur un possible métissage, l'entrée du personnage féminin, armé de fouets, se fait entre deux "nègres". À Vienne, Anita Berber a une brève, et incertaine, aventure avec la baronne Léonie von Puttkamer, cocotte extravagante qui fut cinq ans plus tôt l'obsession de Margarethe Csonka, la jeune homosexuelle suicidaire analysée par Sigmund Freud et plus connue sous le pseudonyme de Sidonie Csillag. Les tournées sont l'occasion de rencontres artistiques, en particulier avec Felix Albrecht Harta, Otto et Martha Dix, admirateurs qui n'hésiteront plus à parcourir de longues distances pour l'admirer sur scène. "Si charmante, si adorable, très spontanée et très séduisante" aux yeux de Martha Dix, qui la voit alors pourtant vider en moins d'une heure unebouteille de cognac tout en se maquillant dans sa loge, Anita Berber est peinte par Otto Dix sous les traits d'une vieillarde moulée dans une robe rouge, portrait totalement différent de la vision idéalisée qu'en a alors son épouse.
"Nous dansons la mort, la maladie, la grossesse, la syphilis, la folie, la famine, le handicap, personne ne nous prend au sérieux". À l'occasion, Anita Berber se prostitue, sans gêne, voire par provocation. À Wiesbaden, en 1925, devant ses amis Martha et Otto Dix avec lesquels elle se promène au sortir d'une représentation, elle répond à tout admirateur qui l'aborde: "C'est deux cents marks". Elle justifie cette pratique par le peu que lui rapporte son métier et le prix élevéde ses costumes qu'elle doit payer elle-même. Physiquement épuisée, elle se réfugie à Berlin auprès de son ami, le docteur Magnus Hirschfeld. Elle est hébergée dans une pièce qui sert d'infirmerie. C'est au salon Eldorado, qu'elle s'adonne à la cocaïne. Elle y entend les chansons de rue de Claire Waldoff, qui tient salon avec sa compagne Olgavon Roeder, ainsi que le duo Margo Lion Marlène Dietrich interprétant la chansonnette explicite "Ma meilleure amie". L'ex-actrice essaie de se reconvertir dans le théâtre. Embauchée au Theâtre intime de la Bülowstrasse par Gustave Heppner, elle joue, entre autres rôles, un des multiples personnages dans "Un Jeu de rêve" d'August Strindberg, qui est un hommage à la "Traumdeutung" de Sigmund Freud. La tournée au Proche-Orient reprend à l'automne. Dans la nuit du dix juin 1928, Anita Berber s’effondre dans une boîte de nuit de Beyrouth. Le médecin lui diagnostique alors une "phtisie galopante". Elle doit renoncer à poursuivre la tournée jusqu'à Damas. Son rapatriement en compagnie d'Henri Hofman est un calvaire dispendieux, son état imposant de longues étapes. Arrivée désargentée à Prague au bout de quatre mois, il faut alors qu'une collecte soit organisée dans les coulisses des cabarets de Berlin pour lui permettre d'acheter les billets de train. Hébergée par sa mère, elle est admise à l'hôpital Béthanie, qui accueille les indigents, et reste optimiste, forme des projets, prend soin de ses jambes. Elle meurt moins de trois semaines après son hospitalisation, le dix novembre, à l'âge de trente neuf ans. L'enterrement a lieu sous la pluie, trois jours plus tard, au cimetière Saint-Thomas de NeuKölln de Berlin. Elle est alors enterrée très pauvrement, sans pierre tombale.
"Les mots peuvent blesser et briser les cœurs et les esprits". Madonna et Lady Gaga ignorent probablement tout de la vie d’Anita Berber, l’oiseau de nuit le plus excentrique de l’Allemagne de Weimar, dont le tableau d’Otto Dix, La danseuse Anita Berber, peint en 1925, a longtemps tenu lieu de seul fil mémoriel. Pourtant, elles lui sont redevables d’une même filiation: la scène comme lieu où s’effacent et se réinventent les frontières entre avant-garde, érotisme et provocation. Danseuse, actrice, cabarettiste et poète, Anita Berber fut sans doute la première performeuse de l’histoire de la scène. Une performeuse dont le destin aussi flambant que dramatique semble inséparable des crises de la société allemande d’après-guerre. Érotisme d’après-guerre, Salomé, la dernière perversité. C’est en ces termes que se construisait sa gloire. Cette génération qui a vingt ans en 1918 a été alors marquée au vitriol par la grande guerre et découvre le chaos d’une Allemagne destituée de son Empire, en pleine révolution politique et dans la tourmente économique. Elle doit construire sa liberté dans ce paysage ravagé. La révolte contre l’autorité des pères sera alors volcanique. Anita Berber met alors en scène cette révolte, sans l’assortir d’un discours politique, comme le font les dadaïstes, mais lui donnant la tournure d’un anarchisme subjectif. Lorsque cette femme danse ses danses du vice, de l’effroi et de la folie, elle se danse elle-même. Ce n’est pas de la fantaisie, mais son propre être intérieur qu’elle met à nu devant les spectateurs. Son parcours ressemble à une suite de fuites en avant, chaque provocation en entraînant une autre toujours plus osée, chaque prise de risque visant à lui assurer le maintien de sa notoriété."Je suis une artiste et non une perverse. Vous pensez que je suis folle parce que je poudre de blanc mon visage, que je danse nue et prends de la cocaïne. La raison à cela est que j’ai sans doute alors commencé très tôt à lire Baudelaire et les ouvrages d’Henri Barbusse sur la guerre. Mon partenaire Sebastian Droste a traduit pour moi des textes grecs qui disent que ce n’est pas un vice de montrer son corps nu, car le corps est un cadeau de Dieu". La stabilisation économique a mis fin à la vie nocturne et ses excès. Les nouvelles idoles de Weimar sont alors désormais des reines de jour aux silhouettes sportives et bronzées. Comme la cabarettiste Valeska Gert, sortie de l’oubli grâce au cinéaste Völker Schlöndorf, Anita Berber ne sera redécouverte que tardivement, au cours des années 1980, par ses biographes en quête des derniers témoins des tumultes de Weimar, époque trop aisément regardée comme un âge d’or. Elle incarne sans doute l’esprit d’une génération qui fut la première au XXème siècle à se révolter et à réclamer le droit d’inventer sa propre vie. Une aspiration dont l’écho traversera tout le siècle avecplus ou moins de bonheur et dont s’empareront à leur tour la génération de mai soixante-huit et les postmodernes.
Bibliographie et références:
- R. M. Pettis, "Anita Berber"
- Varo Andor, "Anita Berber"
- J. Jentchik, "Anita Berber"
- Klaus Thomas Mann, "Anita Berber"
- Mel Gordon, "Five professions of Anita Berber"
- L. Fischer, "Anita Berber, 1918-1928"
- U. Scheub, "Anita Berber, göttin der nacht"
- Ralf Georg Czapla, "Anita Berber"
- Merrill Cole, "Anita Berber, danseuse nue"
- L. Guilbert, "Anita Berber ou la danse par le scandale"
- Leo Lania, "Anita Berber, a Weimar performance artist"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Un visage émacié et cependant empourpré de fièvre, creusant à peine la soie des coussins, des cheveuxpoissés de sueur, une toux qui déchire, une respiration embarrassée. C'est là le spectacle navrant de l'agonie d'une princesse qui n'a pas vingt ans". La vie d'Agnès Sorel n'offre pas seulement au moraliste ou au littérateur le cadre d'une attrayante biographie et d'une curieuse étude de mœurs. Quelle que soit l'opinion que l'on ait pu se faire jusqu'à ce jour de cette femme célèbre, il est sûr qu'elle a dû exercer une influence très-puissante sur la conduite d'un roi, et par conséquent sur des événements d'une haute gravité, à l'une des époques les plus critiques et les plus intéressantes de l'Histoire du royaume de France, qui a connu le début d'un essor". Enclin à la mélancolie, le roi Charles VII, justement surnommé le "Bien Servi", a bénéficié dans sa jeunesse de l'aide de Jeanne d'Arc. Quinze ans plus tard, dans sa maturité, il a trouvé le réconfort dans les bras d'une autre jeune fille, de vingt ans plus jeune que lui, Agnès Sorel. Née près de Tours, à Fromenteau, vers 1422, Agnès devient à dix-sept ans fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Belle et au demeurant peu farouche, comme l'attestent ses portraits par le célèbre peintre Jean Fouquet, elle passe au service de la reine Marie d'Anjou et cède aux avances de Charles VII alors âgé de quarante ans en 1444. Agnès Sorel est la première favorite officielle de l'Histoire de France, les liaisons royales étaient plutôt tenues secrètes jusqu'alors. Cette jeune femme va tenir un rôle extrêmement important. Ce serait elle qui aurait convaincu le Roi de reprendre la guerre de Cent ans et de chasser les derniers anglais de Normandie. Elle apporte à la cour vieillissante une joie et une énergie vivifiantes. Agnès Sorel donnera quatre filles à Charles VII. Enceinte à nouveau, elle rejoint le Roi sur les champs de bataille, elle mourra quelques jours plus tard dans des circonstances encore bien mystérieuses. Elle aurait été empoisonnée par le dauphin, le futur Louis XI.
"L'amour courtois fleurit alors, comme nulle part ailleurs, à la cour angevine. On l'y cultive avec un soin infini". Agnès Sorel ou Soreau est née vers 1422, au château de Fromenteau, près Villiers-en-Brenne, dans la Touraine, et est morte à Anneville, près de Jumièges, le 9 février 1450. Son père, Jean Sorel ou Seurelle, écuyer, seigneur du Coudun, était gentilhomme au service du comte Charles de Clermont. Sa mère, Catherine de Maignelais, châtelaine de Verneuil en Bourbonnais, appartenait à une famille de petite noblesse. Admise de bonne heure à la cour de Nancy, Agnès fut attachée à la duchesse héritière de Lorraine, Isabeau, femme de René d'Anjou. La sœur de René, Marie d'Anjou, avait épousé Charles VII. Par suite des relations que ce mariage établissait entre les deux maisons de France et de Lorraine, la demoiselle de Fromenteau, c'est ainsi qu'Agnès s'appela d'abord fut présentée au roi de France vers 1441. Ce prince la remarqua, la retint auprès de lui, et bientôt après eut avec elle une liaison, qui demeura très secrète dans les débuts, mais qui, à partir de 1444, était publique. "Cette admirable fille est alors certainement nourrie de ses enseignements, toute imprégnée de ses principes". Depuis cette époque jusqu'à sa mort, Agnès ne quitta plus le roi, qui pendant ces six ou huit années ne cessa de lui témoigner l'attachement le plus passionné. Simple demoiselle d'honneur de la reine Marie, elle eut, grâce aux libéralités de son amant, un train de princesse, une maison royalement montée, des terres, des châteaux, ce qui, au dire de certains chroniqueurs, scandalisa les contemporains. C'était en effet la première fois que la maîtresse d'un roi avait à la cour une sorte de situation officielle. Agnès a donc tenu une assez grande place dans la vie de Charles VII, Est-ce à dire cependant qu'elle ait exercé sur la politique de ce prince l'influence que la plupart des écrivains ont signalée ? L'histoire d'Agnès Sorel est longtemps restée une pure légende.
"Il en tiendra compte, ne brusquera rien, acceptera, lui, le roi, de se plier aux règles d'un jeu qu'il ne peux renier, étant le premier chevalier de son royaume. Le temps a alors laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie". Presque tous les historiens, trompés par des données chronologiques inexactes qu'ils adoptaient sans examen, faisaient naître Agnès vers 1410 et fixaient les commencements de sa liaison avec Charles VII aux environs de1433. Dès lors, c'était elle qui avait tiré le roi de son indolence, qui lui avait mis l'épée à la main contre les Anglais, qui l'avait débarrassé de ses pires favoris. Le traité d'Arras et les autres succès de la politique française étaient également son œuvre. Bref, on la représentait comme le bon génie de Charles VII et, en quelque sorte, comme la continuatrice de Jeanne d'Arc. C'est là une opinion fort ancienne, qu'on trouve exprimée déjà dans un quatrain attribué à François Ier ainsi que dans un conte de Brantôme. Mais elle ne repose sur aucune réelle autorité." Et s'est vêtu de broderie de soleil luisant, clair et beau. Ni bête, ni oiseau qui en son jargon ne change ou crie". Les recherches de Beaucourt, à la fin du XIXème siècle, en ont fait aisément justice. En reportant à 1420 ou 1422 la date de la naissance d'Agnès, et à 1441 celle de ses premières relations avec Charles VII, Beaucourt a réduit de sept ou huit ans le règne de la favorite, il a montré qu'elle avait paru à la cour trop tard pour exercer la salutaire influence qu'on lui a prêtée. Enfin, tout en reconnaissant qu'elle eut toujours beaucoup d'empire sur l'esprit du roi, il établit, d'après le témoignage des contemporains, qu'elle n'a pas eu d'action sérieuse sur son gouvernement. Il ne faut pas oublier que Charles VIl avait alors autour de lui des auxiliaires et des conseillers de premier ordre, Arthur de Richemont, Pierre de Brézé, Jacques Cœur, les frères Bureau, Etienne Chevalier et bien d'autres. Pour l'heure, il s'agit de briller parmi les belles du pays et les dames de la cour afin de leur prouver qu'une fille du Nord en vaut bien une du Sud. "Pourquoi la beauté ne serait-elle pas picarde ?".
"Mais, dans un coin de sa mémoire, demeure l'obscur souvenir d'une prédiction faite, jadis, par un astrologue". C'est à ces hommes qu'il faut rapporter tout ce qui se fit d'heureux ou d'utile dans cette période. Le seul mérite d'Agnès Sorel consista, ce semble, à ne point contrarier leurs vues et à les aider au besoin de son crédit. Il est presque certain qu'elle les soutenait. Tous ou presque tous étaient ses amis. Brézé, qu'elle sauva d'une disgrâce en 1448, Jacques Coeur et Chevalier, qu'elle se choisit pour exécuteurs testamentaires, paraissent lui avoir été sincèrement attachés. Au reste, il est assez remarquable qu'après sa mort les meilleurs serviteurs de Charles VII furent disgraciés ou relégués au second plan. Agnès eut de Charles VII quatre filles. La première, Marie, née vers1443 , épousa en 1458 Olivier de Coëtivy, frère de l'amiral. La seconde, Charlotte, née probablement en 1444, fut mariée par Louis XI à Jacques de Brézé, comte de Maulevrier et de Brissac. Jeanne, la troisième, dite Jeanne de Valois, née en 1445, devint la femme d'Antoine du Bueil, favori de Louis XI. Enfin Agnès accoucha peu de jours avant sa mort d'une quatrième fille qui ne vécut que six mois. Leur union fut très féconde pour l'époque. "Il lui avait annoncé qu'un grand roi l'aimerait et qu'elle serait à lui. Quel roi ? René d'Anjou ? Certainement pas. La duchesse, sa jalouse et belle épouse, veille toujours sur lui de trop près. D'ailleurs, il n'est plus roi de Sicile". Charles VII combla de bienfaits sa maîtresse. Vers 1444, il lui donna le château de Beauté-sur-Marne, près de Vincennes, "afin, dit Monstrelet, qu'elle fut dame de Beauté de nom comme de fait." C'est effectivement le nom qu'elle prenait d'ordinaire et que ses contemporains emploient de préférence pour la désigner. En 1445, Agnès, insultée par le dauphin, devenu ensuite Louis XI, quitta la cour et alla vivre à Loches, où Charles VII lui avait fait bâtir un château. Plus tard, Charles VII lui fit présent d'une terre à Issoudun, puis du domaine de la Roquecesière,en Rouergue, et de la seigneurie de Bois-Trousseau, en Berry. Enfin, quand il se fut emparé de la Normandie, il lui réserva la terre de Vernon-sur-Seine. Peu après il lui donnait le château d'Anneville, près de Jumièges. Agnès était alors enceinte de son quatrième enfant. Elle se rendit dans son nouveau domaine pour y faire ses couches. Le roi vint l'y rejoindre. Là elle fut emportée en quelques jours par une affection qui avait l'apparence d'une dysenterie.
"Elle n'en connaît qu'un autre: Charles VII. Ce ne peut être lui non plus. Il a quarante ans passés, des liens sacrés l'attachent à la reine Marie. Qui donc alors ? Agnès Sorel, sire. C'est une jeune fille de petite noblesse picarde". Comme il est arrivé maintes fois en pareil cas, cette mort soudaine, inattendue, parut à beaucoup de gens peu naturelle. On crut à un empoisonnement. Et, de fait on pense encore aujourd'hui que c'est bien ce qui a causé samort, mais il aurait été accidentel, dû à l'absorption de sels de mercure, utilisés à l'époque comme un médicament. Les historiens français sont muets sur ce point. Seul Thomas Basin a enregistré les bruits qui coururent alors. En revanche, les écrivains de l'école de Bourgogne, Jacques du Clereq et Monstrelet, accusent ouvertement le fils de Charles VII d'avoir fait périr la maîtresse de son père. Le dauphin avait eu, en effet, avec Agnès, de violents démêlés. Mais sa culpabilité, en dépit des apparences, n'a jamais été établie d'une manière certaine. On accusa aussi Jacques Coeur, un peu plus tard, lors de son procès. Charles VII parut ajouter foi à cette imputation.Tout cependant porte à croire que ce fut là une calomnie imaginée après coup par les ennemis du malheureux ministre pour le mieux perdre dans l'esprit de son souverain. Il y a aussi la cousine germaine d'Agnès, Antoinette de Maignelais qui, trois mois après la mort d'Agnès Sorel, prenait sa place dans le lit du roi. le roi la marie rarapidement, en 1450, à André de Villequier, l'un de ses chambellans, et, peu après, Antoinette recevait la seigneurie d'Issoudun. Elle avait donc le double motif de jalousie et de cupidité. De supputations en soupçons. "Précipité du faîte des passions heureuses au fond d’un gouffre d’horreur, celui qu’on nomme partout "le Victorieux" sent vaciller son équilibre, voit revenir avec effroi les ombres mauvaises du désespoir et du malheur. Il a besoin de cette femme. Sans elle, il sent qu’il sera, de nouveau, perdu. Agnès est la fée d’un monde charmant où il n’a pu pénétrer qu’à sa suite. Elle détient les clefs de l’univers ardent et suave où il règne près d’elle dans l’allégresse de son âme enfin pacifiée".
"C’est le feu dévorant qui embrase l’homme de quarante ans quand il lui arrive de trouver, sur terre, l’image du paradis. Il a d’elle un besoin que rien ne peut entraver. Il n’y a pas, pour autant, intérêt à hâter la manœuvre.Les femmes aiment qu’on les sollicite, non qu’on les force. Elles ne sont ainsi point gibier, mais inspiratrices". Le cœur d'Agnès fut déposé à l'abbaye de Jumièges, où on lui éleva un mausolée qui a été détruit pendant lesguerres du XVIème siècle. Son corps, transporté à Loches, fut inhumé dans l'église collégiale Notre-Dame, devenue l'église Saint-Ours après 1792, que la favorite avait de son vivant richement dotée. Le tombeau qu'on lui dressa dans le chœur, déplacé au XVIIIème siècle, puis ruiné à la Révolution, a été maladroitement restauré. Conservé longtemps à la sous-préfecture, ce tombeau est de nouveau, depuis 2005, dans l'église Saint-Ours. Au témoignage des contemporains, Agnès était remarquablement belle. Nous n'en pouvons juger. Les prétendus portraits qui nous sont parvenus, un dessin exécuté vers 1515, la statue couchée du tombeau de Loches, une miniature, œuvre de J. Fouquet, conservée à Francfort-sur-le-Main, un dytique sur bois de l'église Notre-Dame de Melun, qui se trouve aujourd'hui à Anvers, sont d'une authenticité plus que douteuse. Notons que le vieux roi Charles VII trouva après sa mort bien du réconfort auprès de la propre cousine d'Agnès, Antoinette de Maignelais. "L'Amour Courtois fleurit, comme nulle part ailleurs, à la cour angevine. On l'y cultive avec un soin infini. Cette admirable fille est certainement nourrie de ses enseignements, imprégnée de ses principes. Il en tiendra compte, ne brusquera rien, acceptera, lui, le roi, de se plier aux règles d'un jeu qu'il ne peux renier, étant le premier chevalier de son royaume. Je vois, dans ce désir forcené de possessions immédiates, un des pires dangers qui puissent guetter l'humanité. En se ruant ainsi vers les séductions faciles qu'offre le monde, les habitants de ce pays vont, de toute évidence, se détourner de l'indispensable quête spirituelle. N'oubliez pas que la tentation des richesses et du plaisir reste le plus éprouvé des pièges démoniaques."
Bibliographie et références:
- Auguste Vallet de Viriville, "Recherches historiques sur Agnès Sorel"
- Jean-Nicolas Quatremère de Roissy, "Histoire d'Agnès Sorel"
- Tracy Adams, "Agnès Sorel, une martyre politique ?"
- Pierre Champion, "Agnès Sorel, la dame de Beauté"
- Philippe Contamine, "Charles VII, une vie, une politique"
- Gaston du Fresne de Beaucourt, "Charles VII et Agnès Sorel"
- Georges Minois, "Charles VII: un roi shakespearien"
- Paul Durrieu, "Les filles d'Agnès Sorel"
- Pascal Dubrisay, "Agnès Sorel, féminité et modernité"
- Françoise Kermina, "Agnès Sorel, la première favorite"
- Robert Philippe, "Agnès Sorel"
- Philippe Charlier, "Qui a tué la Dame de Beauté ?"
- Jeanne Bourin, "La Dame de beauté"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Rituels BDSM, de quoi parle-t-on ?
Le BDSM est souvent mal compris par ceux qui n'en ont qu'une connaissance superficielle. Pourtant, au cœur de ces pratiques se trouvent des rituels qui servent de fondement au cadre même de la relation entre un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e). Ces rituels ne sont pas de simples actes superflus; ils sont chargés de significations, forment une base sur laquelle la relation se construit et évolue.
Les rituels en BDSM varient énormément d'une partie à l'autre, allant de simples signes de respect, comme la pose d'un collier, à des cérémonies complexes qui marquent des événements importants comme la naissance d'une relation de domination et soumission. Chaque rituel, qu'il soit petit ou grand, est un moyen de renforcer les rôles et les règles convenus, et de rappeler à chacun son engagement dans la dynamique du couple.
Par exemple, la cérémonie du collier peut être considérée comme l'un des rites de passage pour un novice en soumission, marquant une distance symbolique des visites passées et une entrée dans un état de dévotion et d'éducation sous la tutelle d'un maître ou d'une maîtresse. Ces rituels ne sont pas statiques; ils peuvent évoluer avec le temps, subissant des modifications à mesure que les besoins et les désirs du couple se transforment. C'est la beauté du rituel BDSM: il est aussi unique que les personnes qui l'intègrent dans leur vie.
La soumise ou l'esclave qui reçoit un collier lors d'une cérémonie peut le voir comme un objet de fierté et d'appartenance, un point de contact constant avec son maître ou sa maîtresse, même en leur absence. De même, le dominant peut voir dans ces rituels une affirmation de son contrôle et de son influence sur la vie de la soumise, un moyen de maintenir l'ambiance et le sens de leur lien, peu importe la distance ou les circonstances.
Que vous soyez novice ou expérimenté, seul ou en couple, les rituels BDSM offrent une façon de matérialiser la nature profonde de la soumission et de la domination, créant des liens qui vont bien au-delà des séances et des cérémonies, s'inscrivant dans la vie de tous les jours.
Les fondements des rituels en BDSM
Le BDSM se base sur une série de rituels qui définissent les rôles et les règles d'engagement entre les partenaires. Ces pratiques ne sont pas de simples traditions; elles forment le cadre dans lequel les relations de domination et de soumission peuvent prospérer. Un rituel peut englober des actions aussi simples que le port de sous-vêtements spécifiques décidés par le dominant, ou aussi élaborées que des cérémonies de contrats où la durée et la nature de la soumission sont formalisées.
Dans le contexte du BDSM, un maître ou une maîtresse utilise des rituels pour établir et maintenir la dynamique de pouvoir avec son soumis ou sa soumise. La mise en place de règles précises et le suivi de protocoles spécifiques sont essentiels pour assurer que les besoins de chaque personne sont satisfaits. Par exemple, la cérémonie du collier de soumission peut être un rituel puissant qui symbolise l'entrée du soumis dans un état de dévotion et l'acceptation du dominant comme sa principale figure d'autorité.
Les rituels varient selon le type de relation BDSM et sont souvent adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes impliquées. Certains peuvent être quotidiens, comme un rituel de bonjour ou de bonne nuit, tandis que d'autres peuvent être réservés pour des occasions spéciales. Les cérémonies de collaring, où un collier en cuir est souvent utilisé comme symbole de soumission, sont un exemple de rituels qui marquent des étapes importantes dans la relation BDSM.
Chaque modification des rituels ou des règles au sein d'une relation BDSM doit être négociée avec soin. Les apports et questions des soumis sont cruciaux dans ce processus, car ils garantissent que la modification des rituels reste en ligne avec les limites et le contrat établi. L'éducation permanente et la communication ouverte entre les partenaires sont la base pour une relation BDSM saine.
Le Maître ou la Maîtresse, ainsi que le soumis ou la soumise, doivent tout deux comprendre la signification derrière chaque rituel. Ce n'est pas seulement une question de soumission; il s'agit aussi de construire une ambiance de confiance et de respect mutuel. Pour le novice, l'assimilation de ces rites peut sembler écrasante, mais avec le temps et l'expérience, ils deviennent une seconde nature, façonnant le travail quotidien et la vie de la relation.
Types de rituel BDSM
Dans l'univers du BDSM, les rituels sont une partie intégrante qui reflète la nature et la dynamique d'une relation entre un dominant et un soumis. Ces rituels sont ancrés dans des règles et des protocoles établis pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires et renforcer leur lien. Il existe une multitude de rituels, chacun avec sa propre signification et fonction au sein de la relation.
Rituels de salutation
Les rituels de salutation sont souvent les premiers à être établis. Un exemple classique est le rituel où le soumis salue son maître ou sa maîtresse d'une manière particulière, que ce soit par une pose spécifique, un geste de révérence, ou le baiser des pieds ou de la main. Ces actions peuvent paraître simples, mais elles marquent le début et la fin de chaque séance, créant un cadre et rappelant à tous les rôles et la structure de leur relation.
Rituels de punition
Les rituels de punition sont mis en place pour traiter les transgressions des règles convenues. Ils peuvent varier de la récitation d'une lettre d'excuse, à des tâches physiques ou même l'imposition d'une position inconfortable pour une durée déterminée. Ces rituels ne sont pas seulement un moyen pour le dominant d'exercer son autorité, mais aussi une façon pour le soumis de montrer sa volonté de se corriger et de se réaligner avec les attentes de son partenaire.
Rituels de Récompense
À l'opposé des rituels de punition, ceux de récompense reconnaissent et célèbrent les actions positives et le comportement souhaité du soumis. Cela peut aller de mots d'encouragement à des récompenses physiques comme des caresses ou des cadeaux. Pour un novice, ces rituels peuvent constituer des moments de fierté et de renforcement de l'identité de soumise ou d'esclave.
La mise en place des rituels
La création de rituels BDSM requiert une approche minutieuse et collaborative pour s'assurer qu'ils sont en harmonie avec les désirs et les limites de tous les partenaires impliqués. Voici quelques conseils pour établir des rituels qui renforcent la relation et respectent les besoins individuels.
Débuter par une franche discussion
Avant d'intégrer des rituels dans votre pratique du BDSM, engagez une conversation franche avec votre partenaire. Discutez de ce que chaque personne espère accomplir à travers ces rituels et comment ils pourraient être intégrés dans vos séances. Les mots choisis et les idées partagées ici posent la base de ce qui sera construit ensemble.
Établissez des règles claires
Des règles bien définies sont cruciales pour le succès des rituels. Elles déterminent non seulement ce qui est attendu de chacun, mais aussi la façon dont les rituels seront exécutés et ce qui se passe en cas de non-respect. Toutes les parties doivent comprendre et consentir à ces règles avant de vous lancer.
Construisez sur la confiance et le consentement
La confiance est au cœur de tout rituel BDSM, et le consentement en est le gardien. Chaque action et chaque rituel doivent être consentis par le dominant(e) et le/la soumis(e). Établissez des mots de sécurité (safeword) et des gestes qui permettent de communiquer efficacement, surtout lorsqu'il s'agit de pratiques impliquant une soumission profonde.
Personnalisez selon les désirs et besoins
Les rituels ne doivent pas être tirés d'une liste générique mais adaptés aux besoins spécifiques de votre relation. Qu'il s'agisse de la cérémonie d'un collier ou de rituels de punition et de récompense, chaque élément doit être réfléchi pour refléter la dynamique unique entre le maître et le soumis.
Restez flexibles
La vie change, et avec elle, les besoins et les désirs peuvent évoluer. Les rituels doivent être flexibles et susceptibles d'être adaptés ou modifiés en fonction des circonstances changeantes de la relation. Permettez une révision périodique des rituels pour s'assurer qu'ils restent pertinents et bénéfiques.
(In)Formez-vous !
La formation et l'éducation sont une partie intégrante de la mise en place de rituels. Pour les novices, c'est essentiel pour comprendre la portée et l'importance des rituels dans la dynamique BDSM. Des articles sur les sites internet, des ateliers, des livres et surtout des échanges sur les forums peuvent être très instructifs.
Contractualisez les pratiques
Pour les cas plus formels, il peut être utile de documenter les rituels convenus. Cela peut prendre la forme d'un contrat ou d'une lettre d'intention, offrant une référence claire et un rappel des engagements pris.
En respectant ces étapes, vous pouvez créer des rituels qui renforcent le travail d'équipe et la connexion au sein de la relation BDSM, tout en honorant la nature et les rôles de chaque personne impliquée.
Les bénéfices du rituel BDSM
Les rituels en BDSM offrent de multiples avantages qui renforcent non seulement la connexion entre les partenaires, mais aussi enrichissent l'expérience globale du BDSM. En établissant des routines et des rites, les partenaires créent un espace sécurisé où la confiance peut s'épanouir et où les dynamiques de pouvoir peuvent être explorées de manière saine et contrôlée.
Renforcement de la confiance
La confiance est la pierre angulaire de toute dynamique BDSM. Les rituels, par leur nature répétitive et prévisible, créent un environnement de sécurité émotionnelle. Lorsqu'un soumis se soumet aux rituels établis, il démontre sa confiance envers son maître ou sa maîtresse. Inversement, lorsque le dominant respecte les règles et les limites établies dans ces rituels, il affirme son engagement envers le bien-être et le respect du soumis.
Raffermissement de la connexion
La pratique de rituels spécifiques permet aux partenaires de se reconnecter à un niveau profond à chaque session. Cela va au-delà de la simple action physique; il s'agit d'une communication non verbale qui, par le biais de gestes et de mots, confirme la nature de leurs engagements mutuels. Par exemple, une cérémonie de colliers peut servir de rappel tangible de la connexion qui existe entre un maître et son esclave.
Amélioration de l'expérience BDSM
Les rituels peuvent enrichir l'expérience BDSM en ajoutant une couche de profondeur et de signification. Ils ne sont pas simplement des actes; ils sont des symboles de dévotion, de pouvoir et de respect. Ils peuvent transformer des actions autrement ordinaires en moments chargés de signification, augmentant ainsi l'intensité émotionnelle et psychologique de la séance.
Développement personnel et éducation
L'adoption de rituels peut également jouer un rôle dans l'éducation et le développement personnel des soumis et soumises. À travers la répétition et la discipline, ils apprennent à mieux se connaître et à comprendre leur place dans la dynamique BDSM. De même, les dominant(e)s peuvent affiner leur capacité à guider et à protéger, affirmant leur rôle à travers les rituels qu'ils établissent.
Création d'une cadre
Les rituels instaurent une structure qui peut aider les partenaires à naviguer dans leurs dynamiques de pouvoir. Cette structure peut fournir une liste claire d'attentes et de comportements souhaités, aidant les partenaires à rester dans le cadre convenu et à éviter les incertitudes ou les malentendus.
Lancez-vous ! (ou pas !)
En explorant les différentes facettes des rituels dans la pratique du BDSM, nous avons souligné leur rôle essentiel dans la création et le maintien d'une dynamique saine et épanouissante entre les partenaires. Nous avons vu comment ces rituels, loin d'être de simples formalités, sont des piliers sur lesquels la confiance, le respect et la connexion entre un maître, une maitresse et sa soumise, son soumis ou un esclave peuvent être construits et renforcés.
La mise en place de rituels avec des règles claires et consensuelles est un processus qui requiert une communication ouverte, une formation continue, et un engagement réciproque. Chaque rituel, chaque geste et chaque parole contribuent à l'effet global des sessions de BDSM, les transformant de simples actions en cérémonies empreintes de signification.
La nécessité d'ajuster les rituels aux besoins spécifiques des partenaires, d'adopter une attitude flexible face aux changements, et de toujours maintenir le consentement et la sécurité au premier plan est une évidence.
Nous espérons que ces idées et informations inspireront des questions et des commentairesainsi qu'une réflexion de chacun plus profonde sur le sujet.
Gardez en tête que les rituels en BDSM sont une matière complexe et personnelle, et que ceux qui s'en passent ne sont pas dans l'erreur, mais vivent leur BDSM à leur façon. Le rituel est ce que les partenaires décident d'en faire et sont aussi uniques que les personnes qui les pratiquent. Ce qui importe, c'est que tout ce qui est fait, le soit dans le cadre de règles convenues, avec respect, et avec un désir partagé d'explorer les profondeurs de la domination et de la soumission d'une manière qui enrichit la vie de tous les participants.
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Le terme "subdrop" est dérivé de l'anglais et fait référence à une chute, une descente, dans ce cas, émotionnelle ou physique. Cette réaction est souvent la conséquence d'une expérience intense, qui peut être aussi bien psychologique que physique. Les pratiques BDSM peuvent engendrer des niveaux élevés d'adrénaline et d'endorphines.
L'adrénaline, souvent appelée "hormone du stress", est libérée en réponse à une situation stressante ou excitante. Elle prépare le corps à réagir, que ce soit pour fuir ou combattre. Les endorphines, quant à elles, sont des peptides qui agissent sur les récepteurs opioïdes du cerveau pour réduire la perception de la douleur. Elles sont souvent surnommées les "hormones du bonheur" car elles peuvent provoquer des sensations d'euphorie.
Après une scène ou une session BDSM, où ces substances chimiques ont été libérées en grande quantité, leur niveau dans le corps commence à diminuer. C'est à ce moment que le "subdrop" peut se manifester. Les participants peuvent ressentir une profonde tristesse, une sensation de dépression, ou un épuisement général. Cette descente émotionnelle et physique est parfois comparée à la sensation que l'on peut ressentir après un événement très attendu qui prend fin, comme un concert ou un grand événement sportif.
Il est absolument crucial de comprendre que le "subdrop" ne témoigne pas d'une expérience négative ou traumatisante en soi. C'est plutôt une réaction naturelle du corps à la suite d'une montée intense d'émotions et de sensations. Cependant, il est essentiel d'en être conscient et de prendre les mesures appropriées pour soutenir la personne qui en fait l'expérience.
Le "subdrop", bien que souvent associé au BDSM, trouve en réalité ses racines dans la biologie humaine. Pour comprendre ce phénomène, il est essentiel de se pencher sur les mécanismes neurobiologiques qui se déclenchent lors d'expériences intenses.
Lorsque nous vivons des moments d'intensité, qu'ils soient d'ordre physique, émotionnel ou psychologique, notre corps a une réponse chimique. Une des principales substances chimiques libérées est l'endorphine. Les endorphines sont des neurotransmetteurs, c'est-à-dire des messagers chimiques qui transmettent des informations d'un neurone à un autre dans le cerveau. Ces molécules jouent un rôle crucial dans la modulation de la douleur et la production de sensations agréables.
Agissant comme des analgésiques naturels, les endorphines ont la capacité de réduire la perception de la douleur. Elles sont souvent comparées à des opioïdes comme la morphine, bien qu'elles soient produites naturellement par le corps. Lors de leur libération, elles peuvent provoquer une sensation d'euphorie, un sentiment d'extase ou de bien-être intense.
Cependant, la nature a une manière d'équilibrer les choses. Après une telle montée d'endorphines, il est courant que leur niveau diminue une fois l'expérience intense terminée. Cette chute peut être abrupte, et c'est là que le phénomène du "subdrop" intervient. L'euphorie laisse place à des sentiments contrastés de tristesse, de mélancolie ou de vide. Cette transition peut être déroutante, surtout si la personne n'est pas préparée ou consciente de cette réaction biologique.
Il faut donc garder en tête que le "subdrop" n'est pas simplement une réaction psychologique, mais aussi une conséquence directe de la manière dont notre cerveau et notre corps gèrent les expériences intenses. La compréhension de ce mécanisme peut aider à mieux anticiper, gérer et soutenir ceux qui vivent cette descente émotionnelle.
Il est essentiel d'apprendre à reconnaître et à comprendre le "subdrop" pour plusieurs raisons :
Pour préserver sa santé mentale et bien-être émotionnel et/ou celle de son/sa partenaire :
Impact psychologique : Le "subdrop" n'est pas simplement une baisse d'humeur passagère. Pour certains, il peut s'apparenter à une véritable dépression temporaire, avec tous les symptômes associés tels que la tristesse, l'anxiété ou le sentiment d'isolement.
Soutien nécessaire : Ignorer ou minimiser le "subdrop" peut aggraver ces symptômes et avoir des conséquences durables sur la santé mentale d'une personne. Il est donc primordial d'offrir un soutien adapté, qu'il soit émotionnel, psychologique ou même physique, à ceux qui traversent cette période délicate.
Pour maintenir la confiance entre les partenaires :
Échange ouvert : Dans le contexte des relations BDSM, où la confiance est un pilier, la communication revêt une importance capitale. Les partenaires doivent être en mesure de discuter ouvertement de leurs ressentis, de leurs craintes et de leurs besoins.
Anticipation : Être conscient du potentiel de "subdrop" permet d'anticiper et de préparer la suite d'une session. Cela peut inclure des discussions préalables sur ce à quoi s'attendre et comment y faire face.
Prévention et gestion :
Mesures préventives : Bien que le "subdrop" ne puisse pas toujours être totalement évité, il est possible de mettre en place des stratégies pour en réduire l'impact. Cela peut inclure des techniques de relaxation, de méditation ou même des activités distrayantes.
L'importance de l'aftercare : L'aftercare, ou les soins post-session, est un élément essentiel pour aider à gérer le "subdrop". Il s'agit d'un moment dédié à la récupération, où les partenaires peuvent se reconnecter, discuter et s'assurer du bien-être de l'autre. Cela peut inclure des gestes simples comme se tenir la main, échanger des mots réconfortants ou partager une activité apaisante.
Le "subdrop" est un phénomène complexe qui mérite une attention toute particulière. En comprenant ses origines et ses implications, nous pouvons mieux soutenir ceux qui en font l'expérience.
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"De tout ce monde ensoleillé, je ne désire qu'une chose, un banc dans le jardin, un chat s'y prélasserait. Là-bas je m'assiérai avec une lettre, une seule, une toute petite, tel est mon rêve". Il est temps, il est plus que temps, de parler d’Edith Södergran, voix d’ailleurs des forêts de la Finlande, voix de la neige même. Elle aura vécu dans un poème, comme une bougie vacillante, comme une fenêtre ouverte vers l’ailleurs. Régis Boyer, le grand passeur des mondes scandinaves, l’avait traduite et révélée au public francophone. Puis une belle traduction du "Pays qui n’est pas" et depuis plus rien du tout. Quand on lit ses quelques poèmes encore traduits en français, on se demande. Qui est là ? Une dame blanche, une apparition, un oiseau qui pépie ? Elle est morte à l'âge de trente-et-un ans, le soir même de la Saint-Jean, la journée la plus hallucinée, la plus longue nuit blanche du Nord, le vingt-quatre juin1923 dans sa bourgade, Raivola, dans la Carélie sauvage et perdue. Finlandaise donc, de langue suédoise, elle n’était pas connue de son vivant. Elle n’aura vraiment écrit que moins de sept ans, une courte éternité, et publié que cinq petits livres à compte d’auteur. Maintenant elle est au cœur de toute la Scandinavie. On retient d’elle cette image de fille allongée sur son lit de douleur, pendant les dernières années de sa vie. Malade, elle n’était pas abattue, ni faible. "Moi-même je suis le feu" proclamait-elle. Et elle tutoyait la mort en face. "Celui qui de ses ongles sanglants ne grave pas sa marque dans le mur du quotidien, peut périr car il n’est pas digne de voir le soleil. Édith Södergrana marqué les murs des quotidiens et des inattendus. "Je ne suis qu’une immense volonté". Elle est surtout une lumière venue par-dessus le temps, une voix mystique de la nature, des mystères. Une étrangère à nos pesanteurs terrestres. Elle est une voix du fond des matins de novembre, des éclats de lune sur la mort. Fille de la Carélie et de sa mer qui l’emprisonne, de la lune blanche et de ses secrets, loin des villes, Édith Södergran par-delà sa maladie, sa pauvreté, sa déréliction était un être en quête, en partance. Ses poèmes sont les jalons qui nous restent. Ses poèmes du Pays qui n’est pas trouvent en nous leur territoire. Édith Södergran est bien la dernière fleur de l’automne, celle qui n’a pas peur de l’hiver car l’hiver est déjà en elle. "Mais moi je fermerai les portes de la mort".
"Ne t'approche pas trop de tes rêves, ils sont un mensonge, et doivent partir, ils sont une folie, et veulent rester. Ma vie, ma mort et mon destin, je ne suis rien qu’une immense volonté, une immense volonté, de quoi, de quoi ? Autour de moi tout est ténèbres, je ne peux soulever un fétu de paille. Ma volonté ne veut qu’une chose, mais cette chose je ne la connais pas. Quand éclatera ma volonté, je mourrai. Ma vie, ma mort et mon destin, je vous salue". Ce poème d’Édith Södergran nous apprend beaucoup sur elle. "Ma vie ne fut qu’une brûlante illusion" dira-t-elle à la fin de sa vie. Mais cette illusion lui permit de traverser son isolement absolu, sa solitude dense, la guerre tout autour d’elle. Exaltée, mystique sans doute, elle se projetait dans un monde d’harmonie, de ferveur sauvage où bouleaux et sapins, lune et amant imaginé s’entrecroisaient. Qu’est-ce que la vie a apporté à cette mal-aimée trop aimante, hormis le désaccord, la dépossession de soi, le déshéritement ? Édith Södergran, la dépourvue. Oiseau sans lumière, toujours dans le retour vers l’enfance, elle a refusé à sa maladie enclose en elle, de la dominer, de l’enchaîner. Jamais elle ne voudra être prisonnière, de la vie, de l’homme, de la mort qui gagnait en elle. "Avec son avenir dans la poitrine", la tuberculose, elle traverse ardente la tristesse, la nostalgie, brave petite combattante, pleine d’espérance. Sa témérité rouge et fière la maintiendra jusqu’à la fin. Elle, qui aura vécu couchée la fin de sa vie, envoyait ses mots comme mouettes messagères de la vie. Elle en aura connu des "jours malades" dans sa très courte vie, mais elle est restée debout en elle, énergique et combattante. Elle s’était érigé une haute tour de volonté, de solitude. Elle aura connu très tôt l’automne de sa vie. La mort fut très vite sa sœur siamoise. Elle est née le quatre avril 1892 à Saint-Pétersbourg, capitale à cette époque de l’immense empire russe. Sa famille s’installe en Carélie, maintenant russe. Son horizon sera la bourgade de Raivola, proche de Saint-Pétersbourg. Elle y reviendra en 1914 jusqu’à sa fin. Assurément la plus douée de son pays dans son siècle. Il serait inexact de la présenter comme une poétesse élitiste, comme une "writers’ writer", mais il est clair qu’elle recherche le plus haut. "À l’intérieur où tout est profondeur". Cet accent de sens, cette brûlure, demander à la poésie, voire exiger d’elle ce qu’elle peut apporter de plus élevé aux humains. Livrer ses secrets qui sont les siens, caractérise sur sa très courte existence ce projet d’écrire d’ampleur, aussi original que personnel, et intimiste, au timbre si reconnaissable, si identifiable dès le vers initial.
"Quand vient la nuit, je reste sur le perron et j'écoute les étoiles fourmillant dans le jardin et moi je reste dans l'obscurité".Y brille non tant la confiance illusoire dans le pouvoir verbal que l’espoir lucide, et jusqu’à la déchirure, de se dire par eux. Dans une vie criblée aussi de solitude, les mots du poème que Södergran écrit sont ses compagnons les plus immédiats. C’est par eux, avec eux et en eux, que cette femme largement inconnue se livrera. Si elle est une poétesse de l’éternel, les mots qu’elle tente sont écrits depuis son temps. L’épousent. Et s’ils divorcent, c’est de ce temps précis aussi, dont l’image est celle d’un univers désolé, aride, vide d’hommes et surtout d’humanité. S’ouvre une période féconde, marquée par des recueils aux titres brillants tels que: "Stjärnorna, les étoiles" ou "Den låga stranden, "la rive basse", comme si la prise en compte de cette noirceur temporelle rendait plus nécessaire encore la poésie. Son père, Matts, suédois, est ingénieur dans une scierie, et sa mère, Helena, finlandaise, est issue d’une grande famille. Le lien avec sa mère fut très fort, celui avec son père engendra sa méfiance envers les hommes et sa lutte pour le féminisme. Elle reste dix ans dans son village, près de sa mère, son père étant souvent absent car il parcourt toute l’Europe pour son travail. De langue suédoise sur le tard, elle est scolarisée de 1902 à 1909 à l’école "Deutsche Hauptschule", pour filles dans lalangue allemande qu’elle fera sienne, écrivant aussi en cette langue. Elle connaissait également le russe, l’anglais, lefrançais et dévorait les poèmes dans toutes les langues. Elle vivra dans la pauvreté et le tragique: deuils personnels, première guerre mondiale, événements de 1905 à Saint-Pétersbourg, guerre civile de 1917-1918, bombardements. Loin des villes, des autres, elle sera enclose, solitaire. Son existence, dès seize ans, se passera sous la menace mortelle de la tuberculose qui se déclare en novembre 1908, après un dépistage pulmonaire. Son père était mort en 1907 de la même maladie. Sa vie ne sera plus que séjours au sanatorium, Nummela, Davos, et éclaircies dequelques rémissions. Sa "montagne magique" à elle, Sanatorium de Davos, ne sera pas miraculeuse. Dépouillées de leurs biens par la révolution de 1917, sa mère et elle vivront dans la nécessité. Pauvre, très pauvre, elle pouvait à peine se nourrir. Entre la mort rampante et la misère, elle s’éteint peu à peu. Ses seules joies furent l’amitié del’écrivain Hagar Olsson (1893-1978), qui plus tard la fera connaître et reconnaître, et son chat qu’elle aimait tant.
"Ecoute ! Une étoile est tombée dans un tintement, ne sors pas, pieds nus, dans l'herbe. Mon jardin est plein d'éclats d'étoiles". Elle meurt épuisée à trente et un ans, le vingt-quatre juin 1923. Elle avait cessé d’écrire en 1920, oscillant entre le catholicisme nouvellement découvert et les idées de Nietzsche. Quelques rares poèmes en 1922, puis plus rien. Auparavant ses rares recueils publiés seront très mal reçus. Maintenant sa renommée est essentielle pour la Finlande. Son image de combattante acharnée contre la mort et sa vie dans une extrême pauvreté, en ont fait une légende en Finlande. "De ma vie, je fais un poème, du poème une vie le poème est la manière de vivre, et l’unique manière de mourir". La poésie d’Édith Södergran est surprenante pour son époque. Elle a la force panthéiste de la musique de son contemporain Jean Sibelius. Mais elle, ce ne sont pas du tout les mythes retrouvés du Kalevala qui l’intéressent, ni la refondation d’une patrie, mais les chants de sa solitude. Certains mots résonneront et rimeront toujours dans sa conscience: lune, lac, mort, île, le rouge couleur qui la hante. Sa poésie est comme un lac au fondde la forêt, un lac sombre parfois, étrange toujours. Il montait d’elle une exaltation, une fièvre, une tension immense vers un monde de beauté, de fusion avec la nature. La réalité autre donnera le tragique de ses poèmes. Pourtant nulle amertume, elle disait qu’elle "avait le même sang que le printemps". Le désir parcourt aussi ses mots, bien qu’une méfiance certaine envers les hommes soit présente: "Je ne suis pas une femme. Je suis neutre. Je suis un enfant, un page, une résolution hardie, je suis un rai de soleil écarlate qui rit". À l’exhortation de John Keats,une chose de beauté est une joie éternelle. ("Endymion"). Elle écrit aussi "Sans beauté", "L’homme ne vit pas une seconde" et "Elle aussi aura senti les fleurs pousser sur elle". Loin de ses contemporains, exilée dans sa maladie et dans son espace, elle dégage un son cristallin, comme des gouttes de pureté, de petites gouttes qui glissent.Sa quête d’amour, "Je n’ai qu’un nom pour tout et c’est amour". Attente de l’âme, sa douce et tendre familiarité avec la nature, elle la petite fiancée des sapins et des sorbiers, en fait une belle personne étrange et attachante."Vers ce pays qui n’existe pas je me consume car de tout ce qui existe je suis lasse, la lune m’a conté en runes argentées le pays qui n’existe pas. Pays, où tous nos souhaits seront merveilleusement exaucés, pays où noschaînes tomberont enfin un jour, pays où nous trempons nos fronts blessés dans la fraîche rosée de la lune".
"Te t’inquiète pas, mon enfant, il n’y a rien, tout est comme tu vois, la forêt, la fumée, la fuite des rails. Quelque part,là-bas, dans un pays lointain, il y a un ciel plus bleu, un mur couronné de roses ou un palmier et un vent plus doux". L’amour qu’elle exalte, elle s’en méfiera toujours, affirmant que "ses seuls compagnons furent la forêt, le rivage etle lac". Elle est proche de l’herbe, à hauteur d’herbe et de rosée. La nappe rouge de son incandescence fait reculer les nuits lugubres. Marquée par Nietzsche, et la théosophie de Rudolf Steiner, un certain nihilisme affleure en même temps qu’un panthéisme dionysiaque et un sentiment tragique de l’existence. Sa poésie pourrait être à la confluence de bien des courants mais c’est des poètes allemands comme Lou Andreas Salomé, Rilke, Else Lasker-Schüler, qu’elle se rapproche. Les influences de Rimbaud pour la force poétique, de Walt Whitman pour l’exaltation des forces primitives et du moi, du grand Alexandre Blok peut-être, apparaissent alors également. Mais sa maladie la replonge dans ses origines et elle revient au suédois, dévorant quantité de poèmes et écrivant désormais dans "sa langue natale". D’abord élégiaque, sa poésie devient une préparation à la mort, qui s’annonce par la tuberculose qui commence à creuser en elle. Elle luttera quatorze ans, partagée entre espoir de guérison et abandon à la mort. Dans les pays nordiques, on présente Edith Södergran comme une héritière des courants symbolistes français, expressionnistes allemands, et même futuristes russes. S'il est vrai qu'elle maîtrisait alors parfaitement l'allemand, et qu'elle connaissait le russe comme le français, la lecture d'un seul de ses poèmes rend ainsi peu pertinente la prise en compte de ces héritages, qu'il semble par ailleurs difficile de pouvoir concilier. Ces tentatives assez contradictoires afin de la rattacher à un mouvement démontrent très bien l'originalité d'Edith Södergran, qui est vraiment une figure à part. Non qu'elle eût souhaité se retirer dans une tour d'ivoire, mais la maladie, comme l'isolement, ont contribué à donner à son œuvre une empreinte si particulière qu'elle semble encore aujourd'hui une voix étrange, surprenante. Pourtant, elle s'étonnait elle-même que l'on qualifiât son œuvre d'"originale". L'originalité ne fut pas voulue, mais "naturelle". La vie d'Edith Södergran est ainsi une succession d'événements tragiques, et surtout une rencontre permanente avec la mort. Sa sœur adoptive, une jeune fille recueillie par sa mère, nommée Singa, meurt, renversée par un train. En 1904, son père est atteint de la tuberculose. En 1906, il part résider au sanatorium de Nummela. Hélas, son état de santé continue à se détériorer et il meurt en 1907.
"Ma vie ne fut que brûlante illusion. Mais j’ai trouvé et vraiment il fait partie de moi le chemin du pays qui n’existe pas, le pays qui n’existe pas. Là va celui que j’aime ceint d’une couronne étincelante". Quelque chose de GunvorHofmo (1921-1995), également femme-poète, mais aussi, quel poète du monde nordique peut échapper à cette lumière, dans cette affirmation du moi, dans la volonté, dans le centrage lyrique en toute première personne. La poétesse de Finlande, celle du Pays qui n’est pas, à l’origine de toute la lyrique du Septentrion, est bien là, ainsi dans le poème D’une enfance. L’image de l’étoile filante chue dans le jardin vient directement du jardin intérieurd’Edith. Gunnar Ekelöf, sans doute, avec l’idée de cette invitation sur Terre. Sillage de Tarjei Vesaas poète aussi,dans le motif, finalement nordique, du navire de nuit, qui pourrait bien être l’Occident. Peut-être Hamsun aussi, le compatriote qu’évoque, avec ses personnages romanesques errants, le poème "Temps pluvieux". Mais Norvège pour Norvège, s’il est une voix à rapprocher de celle de Gunvor Hofmo, à presque tous les niveaux, c’est celle deTor Jonsson. Il est une vraie gémellité entre les deux voix. Jonsson s’est suicidé quand Hofmo avait trente ans, mais l’Oslonaise a lu l’écrivain de Lom, son aîné de peu. Elle connaît ses vers. Jusque dans leurs photos respectives, ce côté triste, jamais très loin du désespoir noir. Dans un cas, dans l’autre, rien de plus étranger au poème que la gaîté. Il est parole sérieuse d’un être qui se sait fragile, labile, promis à la poussière. Les deux poètes ont recoursà un même titre, et ce n’est pas un hasard ("Klager du", Te plains-tu). Ce titre vaut, pour Hofmo, comme une reconnaissance de dettes. Au fil des poèmes, d’autres noms, comme celui de Wergeland, d’Olaf Bull. Il convient toutefois de ne pas exagérer le poids des influences chez cette poétesse. Si sa première écriture peut sembler assez traditionnelle, elle ne se rapproche, ni surtout ne se réclame, d’aucune école littéraire clairement définie.Hofmo échappera même à ce jeu irritant d’appartenance et de chapelles qui caractérise assez bien le champ poétique norvégien des années soixante-dix, tant le souci social, le regard vers les autres, l’intuition fulgurante de leur douleur datent chez cette femme politisée très tôt de plus longue main. Comme si, par une belle vision intérieure, elle avait pressenti que la mal ne s’arrêtait pas à la guerre, que celle-ci avait tout pris aux hommes, à commencer par leur humanité. La moindre attaque faite à l’humain est vécue par elle comme un scandale.
"Qui est mon amour ? La nuit est noire et les étoiles tremblent de répondre. Qui est mon amour? Quel est son nom ? La voûte du ciel monte de plus en plus haut et un enfant s’est noyé dans les brumes infinies et il ne connaît pas la réponse". Ce qu’elle retient d’une certaine modernité, cette grande liseuse de poésie s’en sert pour nourrir le feu de ses images. Sachant faire siens les acquis du modernisme, elle ne tarda pas à donner la pleine mesure de son sens plastique et à traduire son expérience extatique en images incandescentes. Les audaces modernistes,elle les incurve à son seul propos. À l’inverse, difficile de reconnaître un poète norvégien d’aujourd’hui marqué parelle. Le lot, peut-être, des écritures très personnelles. Et la solitude, là aussi. Dans d’autres domaines de l’art, dans d’autres pays, des mentions sont faites à Van Gogh, à Baudelaire, Dostoïevski, Kant, Mandelstam. Nombre d’autres. Mais il semble bien alors que les influences traversées soient d’abord scandinaves, et norvégiennes au premier chef. Comment expliquer sinon que le dernier ensemble du dernier recueil soit un libre accompagnementen vers des œuvres du peintre norvégien Harald Sohlberg ? On n’oubliera en outre ni les emprunts aux mythes antiques ni les mentions au personnel biblique. L’auteur connaît et la mythologie et sa bible, son Ancien Testament, en profondeur. C’est comme naturellement que leurs personnages viennent traverser les pages. Et puis une autre rencontre, un fait biographique, qui explique tout, sans doute. La perte d’une amie juive, aimée du même âge qu’elle laissa partir, sans oser la retenir, vers les camps de la mort nazie, une culpabilité insensée moins par son intensité que par sa permanence au long d’une vie. Toute mort fait naître. C’est alors de ce moment-là, de ce fait saillant marqueur de chronologie interne, tel qu’il est ainsi traduit dans l’un des très hauts poèmes scandinaves d’aujourd’hui, il faut toujours veiller, que date la vraie naissance à la parole grave. Comme si les mots du poème emmenaient avec eux cette part d’ombre et de tristesse qui est le lot des humains, leurs brisées de cendre. Noir de la nuit, noir de l’encre, un même noir. La nuit, avance avec Edith Södergran, est un dieu. Il y eut les horreurs de la guerre dans le monde, cet attentat particulier contre l’intégrité des êtres que l’on peut aussi nommer guerre.
"Mais l’enfant n’est rien autre que confiance, il étend ses bras plus haut que tous les cieux. Vient alors une réponse. Je suis celui qui vous aime et sera toujours l’amour". La poétesse est de son temps. Il y a même dans ses poèmes d’après-guerre quelque chose de la lourdeur si pesante de la guerre froide, et de la tristesse d’avoir peut-être à deviner une autre guerre. La joie n’est pas son métier. Peut-être même ne l’intéresse-t-elle pas. Encore une fois, on trouve peu chez l’auteur, de gaîté, et même de sourire. Poétesse sombre, correspondant malgré elle aux clichés insensés des européens sur les scandinaves mais aussi, plus sûrement, à cette touffeur de l’après-guerre qui plomba l’atmosphère des années trente. Les scandinaves ont la hantise de la destruction du monde, le Ragnarök, où l’univers disparaît alors dans les flammes, et les conflits larvés du temps. Et deux axes, les hommes et Dieu, le créateur et ses créatures. Pas un des poèmes qui d’une façon, de l’autre, ne lie ces motifs nodaux. La question,semble-t-il, se reformule ainsi. Comment Dieu permet-il de rendre visible les hommes, les humains ? Dans des vers dont l’orientation religieuse est rarement absente, Edith Södergran ne voudrait pas d’un Dieu qui éloigne des hommes, empêche le moi, justement, de retourner habiter chez eux. Dans ses variations au fil des poèmes, les mots hommes, humains, être humains, parfois dotés de majuscules, sont omniprésents. Poèmes écrits paret vers les hommes. Poésie humaniste. Et l’autre versant du réel, qui n’est pas son verso, est une sorte de refuge par rapport au mal, vecteur aussi de solitude. Elle sera comme une bougie, consciente, qui s’éteint. Elle incarne la fragilité et aussi une force d’âme incroyable. Elle aura en fait découvert seule, par illumination et fraîche naïveté, la poésie. Fruit de toutes ses lectures en vrac, en toutes les langues, hors de toute véritable influence ou école, elle a dans un geste rimbaldien retrouvé l’aube de la poésie. Étoile filante, touchée par une certaine grâce, elle était habitée "d’une rage d’absolu". Son innocence, ses absences de boursouflures, ses mots réalistes et directs, rendent sa poésie immédiate. Certes son monde poétique est délimité, parfois étroit, souvent mystique et exalté, mais sa voix est unique, convulsive, claire et émouvante. Entre espoir et abattement, une voix s’élève, entre la fusion avec la nature et le besoin d’amour. Elle transmue la violence en beauté. Ses mots furent étonnamment modernes pour leur temps. Elle a un souffle visionnaire, messianique. Edith Södergran n’aura pas eu le temps, il lui sera alors resté l’eau et les souffles de l’adieu. "Moi qui aime la terre ne connaît rien de mieux que l’eau".
Bibliographie et références:
- Piet Lincken, "Edith Södergran, l'étoile filante"
- Régis Boyer, "Edith Södergran, poèmes complets"
- Matti Goksøyr, "Edith Södergran, poésie"
- Lucie Albertini, "Edith Södergran, poésie de Finlande"
- Jan Erik Vold, "Edith Södergran"
- Pierre Grouix, "Tout de la nuit est sans nom"
- Ruth Maier, "Le journal d'Edith Södergran"
- Siri Lindstad, "La poésie d'Edith Södergran"
- Gil Pressnitzer, "Edith Södergran"
- Fredrik Wandrup, "Edith Södergran, poèmes complets"
- Erik Bjerck Hagen, "Edith Södergran"
- Astrid Tollefsen, "Edith Södergran"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Si un jour tu parviens à cette contemplation, tu reconnaîtras que cette beauté est sans rapport avec l'or, les atours, les beaux enfants et les beaux adolescents dont la vue te bouleverse à présent. Oui, toi et beaucoup d'autres, qui souhaiteriez toujours contempler vos bien-aimés et toujours profiter de leur présence si la chose était possible, vous êtes tout prêts à vous priver de manger et de boire, en vous contentant de contempler vos bien-aimés et de jouir de leur compagnie. Les hétaïres, nous les avons pour le plaisir, les pallaké pour les soins de tous les jours, les guné, pour avoir une descendance légitime, une gardienne fidèle du foyer", ainsi énonce Démosthène, (384 av. J.C-322 av. J.C), homme d'État athénien et adversaire du roi de Macédoine Philippe II. "Amour platonique", "lesbien", "pédérastie", autant d’expressions se référant à la Grèce ancienne mais qui n'ont pas grand chose à voir avec, respectivement, les théories de Platon, l’homosexualité féminine ou la pédérastie en Grèce ancienne. L’amour décrit dans les dialogues de Platon était loin d’être purement spirituel, les pratiques "lesbiennes" n’avaient rien à voir avec l’homosexualité féminine mais se référaient à une sexualité orale et la pédérastie grecque n’avait pas pour but, du moins dans les discours "indigènes", le plaisir de l’adulte, mais l’éducation de l’enfant. Les fonctions attribuées dans l’Antiquité à la sexualité sont loin d’être, pour nous, aussi transparentes que nous le pensons souvent. Ainsi, "l'amour a nécessairement pour objet aussi l’immortalité". Selon la philosophe Diotime, la savante de Mantinée qui instruisit Socrate aux choses de l’amour, les relations pédérastiques ne sont pas stériles puisqu’elles permettent de dégrossir l’âme. Quant aux adultes, hommes et femmes, les médecins hippocratiques leur prescrivaient le coït afin de tempérer l’humidité du corps. C’est pourquoi, dans le discours "Contre Nééra" (122), lorsque le plaideur élabore, pour les Athéniens du IVe siècle av. J.-C., un classement schématique des types de femmes et de leur bon usage, il est question de "pallakai", une catégorie de femmes avec lesquelles les relations étaient censées avoir un but thérapeutique. Il s'agissait de prostituées. Quant aux deux autres sortes de femmes, les "hétairai" et les "gunai", seules les premières servaient au plaisir tandis que les secondes étaient destinées à la reproduction légitime. Cette division entre "femmes de plaisir" et épouses ou "mères reproductrices", dont l’aspect normatif a été maintes fois souligné, avait des conséquences non seulement juridiques, seuls les enfants des secondes pouvaient accéder à la légitimité, mais aussi cultuelles puisque toutes les divinités n’étaient pas accessibles à toutes les femmes. C’est par ailleurs ce qui est reproché à la fille de Nééra. D’avoir participé aux rites en l’honneur de Dionysos. À ces rites secrets et sacrés, seules pouvaient participer les femmes légitimement mariées et, qui plus est, se présentaient forcément vierges, "parthenoi", avant le mariage.
"À ce compte, quels sentiments, à notre avis, pourrait bien éprouver, poursuivit-elle, un homme qui arriverait à voir la beauté en elle-même, simple, pure, sans mélange, étrangère à l'infection des chairs humaines, des couleurs et d'une foule d'autres futilités mortelles, qui parviendrait à contempler la beauté en elle-même, celle qui est divine, dans l'unicité de sa Forme ? Estimes-tu, poursuivit-elle, qu'elle est minable la vie de l'homme qui élève les yeux là-haut, qui contemple alors cette beauté et qui s'unit érotiquement à elle ? La pensée trop vive n'est pas la plus sûre". Les pratiques sexuelles apparaissent dans la documentation de manière allusive, par le biais de sous-entendus, double-sens et jeux de mots que seule une analyse minutieuse permet de saisir. En effet, comprendre les règles qui encadraient les pratiques sexuelles se révèle une tâche difficile car ces dernières ne sont pas isolées dans une sphère spécifique qui serait la “sexualité”, mais elles apparaissent dans des sources diverses, allant du VIIIème siècle av. J.-C. au VIème siècle de notre ère et appartiennent à des genres littéraires variés: épopées, comédies, discours d’orateurs, traités philosophiques, épigrammes, commentaires savants, "scholies" ou, des notices de lexicographes. Compte tenu de la rareté des sources pour l’Antiquité en général et pour cette thématique en particulier, l'analyste n’a parfois d’autre choix que de prendre en considération toute la documentation disponible, quitte à laisser de côté les questions chronologiques. L’érôs antique n’implique pas une "orientation" particulière du désir ni une caractéristique spécifique d’une relation sexuelle. Mais alors que le terme d’érôs est ancien, nous constatons qu’il n’y a pas de terme grec ou latin pour exprimer notre "sexualité" sous son acception contemporaine. En effet, nos pratiques sexuelles n’étaient absolument pas ressentis par les Anciens comme relevant d’un ensemble d’actes cohérents ou d’un ensemble d’attitudes pouvant être regroupés en un même ensemble. En résumé, la sexualité ou l'orientation sexuelle n'existait pas dans la Grèce antique. Les termes grecs insistent sur l’opposition, la dissymétrie, rien n’exprime une identité de fonction.
"Ne sens-tu pas, dit-elle, que c'est à ce moment-là uniquement, quand il verra la beauté par le moyen de ce qui la rend visible, qu'il sera en mesure d'enfanter non point des images de la vertu, car ce n'est pas une image qu'il touche, mais des réalités véritables, car c'est la vérité qu'il touche. Ce qu'on cherche, on peut le découvrir, ce qu'on néglige échappe". Un individu n’a pas de "sexualité", il se livre à des pratiques. En Grèce, on parle des "aphrodisia", qui relève du "domaine d’Aphrodite", mais simplement pour se référer aux choses du sexe et non à un ensemble de discours qui formerait le champ de la sexualité. L’idée de relation sexuelle où les partenaires sont égaux, où une pratique peut être le fait de l’un ou de l’autre partenaire, n’existe pas. Par ailleurs, il n’existe pas de pratique bonne ou mauvaise, louable ou condamnable en soi, comme ce fut le cas, un temps, de la sodomie, entendue au sens de pénétration anale. Dès lors , il n’est pas étonnant que les Grecs n’aient pas élaboré ni construit une catégorie hétérosexualité. le mariage antique, lorsqu’il existe et qu’il est pratiqué, est un contrat social où il n’est question ni d’amour, ni même de sexualité. Être une femme libre, c’est fonder un "oikos", un foyer, la qualité attendue de la femme est de faire des enfants, de les élever pour en faire des futurs citoyens. Dans les textes poétiques, il est très rare que les textes évoquent des relations maritales comme des relations intenses et érotiques. Ce qui est mis en jeu, en revanche, ce sont les relations des hommes grecs avec des prostituées, avec des maîtresses, des concubines, ou des jeunes amants. Un des traits saillants de la différence entre les manifestations antiques d’érôs et la sexualité contemporaine est le fait que l’élan est ainsi détaché de l’identité de sexe de son objet. Cette conception non sexuée d’érôs, cette asexuation, apparaît nettement dans un passage très connu de Platon, un extrait du "Banquet" que l’on désigne à tort comme "le mythe de l’androgyne." Selon Aristophane, érôs, c’est l’élan vers l’unité primitive, son récit reste au niveau du sensible. "Mieux vaut pour toi ne plus vivre que vivre aveugle à jamais".
"Mais pourquoi de la procréation ? Parce que, pour un être mortel, la génération équivaut ainsi à la perpétuation dans l'existence, c'est-à-dire à l'immortalité. Or le désir d'immoralité accompagne nécessairement celui du bien, d'après ce que nous sommes convenus, s'il est vrai que l'amour a pour objet la possession éternelle du bien. L'amour a pour objet aussi l'immortalité. S'aimer et se faire aimer, de ce qu'on a de plus cher. Il n’est pas de plus noble tâche sur la terre". Chez les Grecs règne un système très dur de contraintes et d'inégalités, reposant sur une conception très misogyne voire phallocratique de la femme. L'art d'aimer, chez les Anciens, a ses codes, souvent choquants à nos yeux et très éloignés des idées reçues, et ses interdits déroutants. Prenons un couple marié. L'épouse infidèle risque la mort. Son mari, en revanche, peut fréquenter des prostituées ou des hétaires. "Lorsque ton bas-ventre se gonfle, écrit le poète Horace, si tu as à ta disposition une servante ou un esclave de ta maison sur lequel te jeter à l'assaut immédiatement, préfères-tu par hasard crever de tension ? Moi non." Dans cette société qui ne connaît pas alors l'égalité, l'homme libre domine outrageusement. Il peut avoir des relations avec ses propres esclaves, des prostituées, des femmes d'un rang social inférieur respectables et non mariées, des courtisanes, avec lesquelles il peut entretenir une relation durable. Nous n’avons guère de témoignage sur ce monde des femmes, dans lequel les filles formaient leur personnalité où elles trouvaient leurs modèles. Et le peu que nous savons de ce monde nous est transmis par le témoignage des hommes. Nous n’avons donc pas accès à la parole des femmes de la Grèce ancienne. Tout est relayé par le regard masculin et par la parole des hommes. La société grecque est androcentriste, tant sur le plan de l’organisation sociale que sur le plan idéologique. L’idéologie collective est masculine et même phallocentrique, avec de légères variantes selon les cités. Ainsi l’Athènes démocratique, sur quoi la documentation est la plus abondante, correspond, sans doute, à la période la plus misogyne et la plus répressive à l’égard des femmes, parce que l’individu y est défini par sa participation à la vie politique, et que la femme en est exclue. Certes, il y a d’autres catégories d’exclus, esclaves, étrangers etc. Mais toutes les femmes, quel que soit leur statut social, sont des exclues. La femme du citoyen athénien, homme adulte, jouissant des droits civiques et politiques, n’est pas une citoyenne, tout en étant obligatoirement fille, épouse et mère d’Athénien.
"Tous les êtres humains sont gros dans leur corps et dans leur âme, et, quand nous avons atteint le terme, notre nature éprouve le désir d'enfanter. Mais elle ne peut accoucher prématurément, elle doit le faire à terme. En effet, l'union de l'homme et de la femme permet l'enfantement, et il y a dans cet acte quelque chose de divin. Et voilà bien en quoi, chez l'être vivant mortel réside ainsi l'immortalité, dans la grossesse et dans la procréation, mais Éros doit être des nôtres". Les idéaux se résument ainsi aux qualités que la société exige de la femme. Essentiellement la réserve et la discrétion. Sa parure la plus grande est le silence. Toutes ces qualités composent la "sophrosuné", ou sagesse. Le plus grand éloge que l’on puisse faire d’une femme, disent les auteurs anciens, est qu’elle ne fasse pas parler d’elle, complément de son silence. Est ainsi associé au féminin tout ce qui est posture de soumission et passivité, l’activité qualifiant le masculin. Représentation mentale qui est attestée aussi sur le plan des théories de la conception. Selon la plupart des auteurs, Aristote en particulier, la matrice féminine n’est qu’un réceptacle de la semence masculine, qui y imprime sa forme. Une autre composante de l’image idéale de la femme grecque est le concept de "Philergia" qui désigne l’amour du travail, c’est-à-dire du travail de la laine. Ici encore l’activité que cela pourrait impliquer est atténuée par les représentations figurées qui montrent la femme assise, filant, presque immobile. La femme libre doit aussi avant tout assurer le lignage. Tout ceci vaut surtout pour la femme du citoyen aisé, où les valeurs aristocratiques subsistent à l’âge de la Cité. La femme idéale doit savoir faire quelque chose de ses dix doigts, c’est-à-dire filer et tisser. La "Philergia", l’amour du travail, qualité prisée chez une épouse, correspond, dans une certaine mesure, aux ouvrages de dames d’autres sociétés et d’autres époques. La femme du citoyen doit aussi savoir gouverner sa maison et diriger les serviteurs. Ce tableau idéal est en contradiction totale avec ce que la tradition misogyne raconte de la femme, qui est vue comme paresseuse, gourmande, ivrogne, dévergondée et bavarde, ainsi souvent reprise par des auteurs comiques.
"Il est parfaitement clair même pour un enfant, que ce sont ceux qui se trouvent entre les deux, et qu'Éros doit être du nombre. Il va de soi, en effet, que le savoir compte parmi les choses qui sont les plus belles. Or Éros est amour du beau. Par suite, Éros doit nécessairement tendre vers le savoir, Telle est bien, cher Socrate, la nature de ce démon". L’héroïsme ne fait pas partie des idéaux féminins athéniens. Cet idéal, aligné sur l’idéal masculin, qui est attesté pour quelques femmes romaines, est, en Grèce, projeté sur l’image fantasmatique de Sparte. Dans la majorité des cités grecques, en état de guerre perpétuel, et dans une culture qui ne croit pas à un paradis pour les guerriers morts au combat, l’héroïsme est réservé aux hommes. On ne songe pas à réclamer de l’abnégation aux femmes. On ne leur demande que de mener le deuil à la maison: réserve toujours, discrétion, soumission et comme toujours passivité. Tout cela concerne les idéaux de la femme mariée, épouse de citoyen. L’homme grec a pourtant une autre femme dans sa vie, un autre type de femme, l’hétaïre. Car les Grecs étaient aussi sereinement polygames que bisexuels. Démosthène, brillant orateur du IVème siècle résumait ainsi: "nous autres, Athéniens, nous avons trois femmes, l’hétaïre pour le plaisir, la concubine pour les soins du corps et l’épouse pour les enfants légitimes". La concubine, telle une seconde épouse, non légitime et librement choisie, vivait soit à la maison, soit dans un autre domicile. L’hétaïre, ou courtisane, appartient à une catégorie importante. Le mot hétaïre est le féminin d’"hétairos", signifiant compagnon. L’hétaïre est donc une compagne de plaisir, c’est-à-dire essentiellement de banquet. Le banquet est une institution fondamentale des sociétés grecques tant aristocratiques que démocratiques, un lieu de plaisir collectif pour les citoyens, organisé et réglementé, autour de la consommation du vin. On y pratique la musique, la poésie, la danse, la discussion et l’amour. Mais, sauf rare exception les femmes mariées n’y sont pas admises. En revanche l’hétaïre est une femme qui participe au banquet. Elle est la compagne de plaisir de l’homme et doit par conséquent posséder des idéaux différents de ceux de l’épouse. Son rôle est de susciter le désir masculin et elle reçoit une formation adéquate. Celle vouée à devenir épouse légitime ne reçoit, à l’époque classique, aucune éducation autre que celle que lui donne sa mère. Elle ne va pas à l’école, et ne sait ni lire ni écrire. En revanche, les hétaïres, reçoivent une formation artistique assez poussée qui les rend aptes à tenir compagnie à l’homme.
"Par ailleurs, il se trouve à mi-chemin entre le savoir et l'ignorance. Voici en effet ce qui en est. Aucun dieu ne tend vers le savoir ni ne désire devenir savant, car il l'est, or si l'on est savant, on n'a pas besoin de tendre vers le savoir". La brillante Aspasie doit sa célébrité à deux hommes. Elle fut la compagne aimée et respectée de Périclès, ainsi que l’interlocutrice privilégiée et admirée de Socrate. Sa situation de compagne valorisée et d’intellectuelle reconnue, exceptionnelle dans une cité où la norme voulait que la plus grande gloire d’une femme soit l’invisibilité et le silence, fut sans doute liée à son statut d'étrangère résidente. Tout en lui interdisant d’être l’épouse légitime de l’homme dont elle partageait la vie, ce dernier lui accordait, au risque d’une réputation un peu sulfureuse, la liberté de se montrer, de penser et de s’exprimer. Elle tenait parallèlement une école de jeunes filles qu’elle formait à devenir des hétaïres. Aspasie de Millet était une femme grecque qui a vécu au Vème siècle avant J-C. Le nom d’Aspasie signifie "la belle bienvenue". Elle est née à Milet, tout comme certains des philosophes grecs: Thalès, Anaximandre et Anaximène. Elle a ensuite abandonné sa ville natale pour aller vivre à Athènes alors qu’elle avait vingt ans. On sait qu’Aspasie était une belle femme, très intelligente. Son père l’aurait poussée à vendre ses charmes. Mais contrairement aux "pornai", les prostituées destinées aux hommes sans richesses, Aspasie de Milet avait une grande formation intellectuelle. Des observateurs contemporains ont avancé l'hypothèse qu'elle ne fut jamais courtisane, et victime de pure calomnie. Aspasie, un "maître" ? Somme toute, Plutarque ne dit pas vraiment autre chose au sujet de la Milésienne lorsque, réfléchissant sur ce qui lui valut l’indéfectible attachement de Périclès, il commence par mentionner l’opinion la plus répandue, en vertu de laquelle cet amour s’adressait aux talents et au savoir de cette femme savante et versée dans dans la chose politique. Elle fréquentait Socrate. On ne s’étonnera pas trop que ce texte de Plutarque, qui donne d’elle, le portrait le plus exact dont nous disposions, soit un chapitre, précisément le chapitre vingt-quatre de la Vie de Périclès.
"Il interprète et il communique aux dieux ce qui vient des hommes, et aux hommes ce qui vient des dieux. D'un côté les prières et les sacrifices, de l'autre les prescriptions et les faveurs que les sacrifices permettent d'obtenir en échange". La brillante hétaïre a commencé par diriger une maison close à son arrivée à Athènes; les hommes les plus importants de la ville s’y rendaient. Parmi les visiteurs, on retrouvait des noms comme Socrate, Anaxagore et le gouverneur Périclès. On dit que ce dernier est tombé amoureux d’elle et en a fait son amante, en abandonnant son épouse légitime pour elle. Aspasie de Milet a alors été victime de ridiculisation; le poète comique Hermippos l’a forcée à comparaître devant la justice avec une double inculpation: impiété et libertinage. Périclès l’a cependant aidée pour qu’elle ne soit pas condamnée et a obtenu le pardon de ses juges. Courtisane de haut rang, elle était réputée autant pour son intelligence que pour sa beauté. Périclès II naquit de leur union. Elle fut autant son maître que sa mère. Devenue veuve, selon Eschine, elle fréquenta Lysiclès, décrit par Plutarque, comme un riche marchand de moutons, "grossier de naissance et d'éducation qui devint grâce à elle, le premier des Athéniens". Être une femme signifiait appartenir à quelqu’un. Les grands hommes avaient le droit d’avoir plusieurs femmes. En d’autres termes, elles étaient vues comme une sorte de gage, de reconnaissance. Si les femmes rencontraient des obstacles et connaissaient beaucoup d’interdictions dans la Cité, il est vraisemblable que la situation ait été différente à Milet et que les femmes y aient connu alors une plus grande liberté qu’à Athènes. Les hétaïres, sur le plan de la formation, se situaient bien au-dessus des femmes mariées. Les politiciens et philosophes les appréciaient pour leur talent d’interlocutrices. Aspasie de Milet était particulièrement spéciale parmi les courtisanes car elle bénéficiait de la confiance de nombreux intellectuels et hommes importants. Ce rôle lui a valu de sévères critiques mais il lui permettait de fréquenter les hommes les plus importants de l’époque, comme Socrate, qui sollicitait ses services et recommandait à ses disciples d’étudier avec elle. On prétend même qu'elle écrivait les discours de Périclès à sa place.
"Ne force donc ni ce qui n'est pas beau à être laid, ni non plus ce qui n'est pas bon à être mauvais. Éros est ainsi dans le même cas. Étant donné, disait-elle, que toi-même tu conviens qu'il n'est ni bon ni beau, tu dois de façon analogue estimer non pas qu'il est laid et mauvais, mais qu'il est quelque chose d'intermédiaire entre les deux. C'est ce dieu qui nous vide de la croyance que nous sommes des étrangers l'un pour l'autre, tandis que c'est lui qui nous emplit alors du sentiment d'appartenir à une même famille, lui qui a institué toutes les réunions du genre de celle qui nous rassemble, qui dans les fêtes, dans les chœurs et dans les sacrifices, se fait notre guide, qui apporte la douceur, alors qu'il écarte l'agressivité". Elle avait reçu une éducation importante en rhétorique et en art oratoire. Aspasie n’était pas une exception. On raconte que Socrate était fasciné par son intelligence. Grâce à cette habileté, elle a obtenu une certaine reconnaissance et a conquis le gouverneur Périclès, qui était autant attiré par elle sur le plan intellectuel que sur le plan érotique. Il abandonna son épouse légitime et fit d’Aspasie son épouse illégitime ou concubine à cause de sa condition d’étrangère. Les auteurs comiques de l’époque, comme Aristophane, critiquaient l'importance de l'influence d'Aspasie de Milet sur les choix politiques de son mari. Dans un passage de son discours rhétorique, elle demande à Xénophon et Philésie s’ils préféreraient les époux de leurs voisins si ceux-ci étaient meilleurs que les leurs. Voyant qu’aucun ne lui répond, elle leur dit: "Vous, Philésie, vous désirez d’avoir le mari le plus digne d’estime, et vous, Xénophon, la femme la plus vertueuse. Si donc vous ne faites pas en sorte chacun de votre côté que l’on ne puisse trouver ni un homme meilleure, ni une femme plus accomplie, vous regretterez toujours de ne pas posséder ce qui vous paraîtra le plus parfait. Votre vœu sera toujours d’être vous, Xénophon, l’époux de la femme la plus vertueuse, et vous, Philésie, l’épouse de l’homme le plus digne d’estime." Maîtrise de l'art oratoire.
"Chaque fois que le hasard met sur le chemin de chacun la partie qui est la moitié de lui-même, alors tout être humain, pas seulement celui qui cherche un jeune garçon pour amant, est alors frappé par l'extraordinaire sentiment d'affection, d'apparentement et d'amour. L'un et l'autre refusent, pour ainsi dire, d'être séparés, ne fût-ce que pour un peu de temps". C'est son goût pour les mots. Cette composition rhétorique n’est pas un argument qui exprime une véritable logique. C’est un discours qui est plaisant à l’oreille, qui invite à faire des efforts dans la vie de couple, son art oratoire se retrouve dans l’Oraison funèbre de Périclès. Aspasie de Milet a été l’un des personnages les plus emblématiques de la Grèce du Vème siècle av. J-C. Ses qualités éreintaient le statut traditionnel de la femme qui, à Athènes, devait se contenter du rôle de la bonne épouse honorable. Le seul rôle de la femme était d’être l’ombre de son époux et de passer inaperçue. L’image d’Aspasie contrastait avec celle de la majorité des femmes athéniennes de la seconde moitié du Vème siècle. Eschine, élève de Socrate, a écrit un dialogue, "Aspasie", qui est aujourd'hui perdu, à l'exception de quelques fragments qui témoignent d'un portrait positif. Des auteurs ultérieurs, comme le rhéteur Quintilien (35-100 de notre ère), la tenaient en haute estime, tout comme le satiriste Lucien (125-180 de notre ère), qui la citaient tous deux comme une enseignante éloquente et intelligente. Lucien parle d'elle comme d'une femme sage, compréhensive, tandis que Quintilien appréciait suffisamment son influence pour en parler à ses élèves, les deux louant son immense érudition et son grand art oratoire. Aspasie a été une figure clé dans la sphère culturelle de la démocratie à Athènes. Elle a joué un rôle fondamental dans la naissance de l’émancipation de la femme. Grâce aux leçons qu’elle donnait à de jeunes Athéniennes, elle leur a permis d’intervenir dans la vie publique de la cité. À travers ses discours, elle revendiquait discrètement la dignité de la femme. La belle hétaïre a réussi à démontrer qu'il y avait bien une place pour les femmes dans la société grecque. De nos jours, la réputation d'Aspasie continue d'être élevée et a connu une renaissance spectaculaire, au départ, romantique, après avoir été critiquée puis presque totalement obscurcie. L'auteur et poète Walter Savage Landor publia son populaire "Pericles and Aspasia" en 1836. Un ouvrage de lettres fictives entre eux deux dans lequel Périclès, tragiquement mais à tort, meurt pendant la guerre du Péloponnèse. Aspasie de Milet, en dehors de la littérature antique, inspira également la prose contemporaine. Elle apparaît dans le roman "Les Misérables" de Victor Hugo. Par delà le scandale et la rumeur, Aspasie a traversé l'Histoire. Il demeure d'elle, le souvenir séduisant d'une intellectuelle influente et avant-gardiste, trop libre et trop lettrée pour son époque, qui a œuvré par ses multiples talents, entre alcôve et art oratoire, à la progressive reconnaissance des femmes. Quand Aspasie donnait une fête, le vice et la folie soupaient tous les soirs avec le génie.
Bibliographie et références:
- Plutarque, "Vie des hommes illustres, livre un: Périclès"
- Madeleine M Henry, "Aspasie de Milet"
- William Durand, "Aspasie de Milet"
- Callimaque, "Hymnes"
- Déméter, "Les Hymnes homériques"
- Foucault M, "L’invention de l’hétérosexualité"
- Hésiode, "La Théogonie"
- Homère, "Odyssée"
- Homère, "L’Iliade"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque"
- Platon, "République"
- Platon, "Le Banquet"
- Plutarque, "Vie de Lycurgue"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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voici un vieux texte que j'avais écrit il y a quelques années maintenant. j'espere que vous aprecierez
Nous sommes le 25 juillet 2017, Lucie, une très jolie rousse de 21 ans, est enfin à la maison après plusieurs annulations de dernières minutes. Au mois de juin, je lui ai fait part de mes sentiments envers elle, mais elle a décliné ma « demande ». Alors dans ma tête c’est monté un scénario de domination soumission.
Oui car j’ai oublié de préciser, que je suis sadomasochiste et que je suis switch (je peux être soit dominant, soit soumis) mais plus a tendance soumis. J’ai d’ailleurs eu plusieurs expériences, mais nous verrons ça une autre fois. J’ai aussi installé des caméras espionnes dans la salle de bains, le couloir et ma chambre.
Donc, le mardi nous rentrons dans l’après-midi, après avoir fait la route depuis chez elle. Je lui montre l’appartement, lui explique 2-3 trucs et nous nous posons devant la télé, pour jouer à la console. On joue aussi au UNO, notre jeu préféré XD, bref une après- midi banale en sommes. Le soir, elle part prendre sa douche, je lui montre comment activer le pommeau pluie, et en profite pour mettre les caméras en route. Sur certaines je peux, via mon pc ou mon tel, voir le flux vidéo en direct. Et je dois dire que je ne suis pas dessus, une fois fini, nous mangeons et regardons la télé tout en discutant de banalité.
Le mercredi, nous avons passé l’après-midi à la plage. Je reconnais en avoir profité pour mater son corps, fort bien sympathique avec une poitrine qui convient à son corps, un joli petit cul, et quelques kilos de trop mais rien de bien méchant, en soit elle est très jolie. Le soir, nous faisons comme la veille, discuter devant la télé ou un jeu. Mais la discussion en arrive à la partie sexe, je sais qu’elle est encore vierge, et je dois avouer bien que j’ai 32 ans cela ne fait 4 mois que je ne suis plus vierge, cela est une autre histoire. Donc elle me dit que pour l’instant ça ne la perturbe pas plus que ça et qu’elle ne se sent pas prête pour une relation.
Voyant que l’on peut tout se dire, j’ose lui avouer mon côté sadomaso, en lui parlant des différentes expériences que j’ai vécu. Je lui montre des photos et des vidéos de moi, mais aussi celle trouvé sur internet. Ça n’a pas l’air de la choquer, je dirai même qu’elle me poser beaucoup de questions comme si elle était intéressée par la chose, je lui propose que je lui montre à quoi je ressemble en vrai quand je suis en femme et bondagé, elle me répond qu’elle souhaiterait effectivement voir ça en vrai. Je monte donc à l’étage, me transforme en Sophie (c’est mon nom de soumis).
Quand je redescends, elle me trouve ravissante et que je sais bien m’habillé quand je suis en femme. Elle demande, alors à voir comment est composée cette tenue. Je lui donne alors les clés des menottes de poignets et de chevilles pour qu’elle les déverrouille. Je retire ensuite mon bâillon, mes talons aiguilles, ma robe. A ce moment-là, je la vois écarquillé les yeux de surprise, je lui demande pourquoi elle fait ces yeux -là, et m’explique qu’elle ne s’attendait pas à me voir encordé comme cela (j’avais réalisé un shibari) et que c’était joli. Je continu, je défais donc ce shibari, enlève le soutien-gorge où les faux seins viennent avec et je retire le string. Je suis donc nue devant elle, avec un collier où est cadenassée la chaine des pinces sur mes tétons, ma cage de chasteté et un rosebud dans l’anus. Elle me demande de tourné sur moi-même pour mieux admiré ce qu’elle voit, et elle remarque un truc brillant au niveau de mon cul et me demande ce que c’est, je lui dis que c’est un rosebud. C’est alors, avec le cœur battant à 100 à l’heure, que je lui propose un truc totalement fou, mais sur lequel je fantasme depuis le mois de juin, c’est qu’elle devienne ma Maîtresse et qu’elle m’éduque en tant que soumis.
Je la vois réfléchir, et je lui propose que pendant qu’elle essaie de prendre une décision, de se rapproché de moi pour mieux voir, de touché les pinces, la cage, enfin ce qu’elle veut. Elle me demande alors de me pencher en lui présentant mes fesses, et là elle fait une chose complètement inattendu, elle retire le rosebud d’un coup sec. Je n‘étais pas forcément préparé à ça, ça m’a tellement fait mal que je suis tombé à genou mais malgré cela bien que mon sexe se sentait à l’étroit dans sa cage il se mit à gonfler au maximum de ce qu’il pouvait, c’était douloureux mais tellement jouissif. Elle a eue peur et me demande si ça va. Je lui dis oui et que j’ai juste été surpris de par son action. Je me prosterne à ses pieds et lui demande pardon de lui avoir fait peur, c’était aussi dans le but de lui montrer qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi et « forcer » sa réponse dans le positif. Je ne pourrais pas dire combien de temps je suis resté à ses pieds, mais après un long silence, elle lâche ces mots qui resterons a jamais gravé en moi, et qui m’ont rendu heureux jusqu’à présent.
« Je suis d’accord pour devenir ta Maîtresse, mais je ne sais pas comment m’y prendre. »
J’ai failli m’évanouir en entendant ses mots, car j’avais une forte inquiétude sur sa réaction, et entendre ça m’a libéré. Je lui demande si je peux me relever pour lui expliquer un peu ce qu’elle doit faire. Elle m’ordonne alors de me relever mais de rester à genou devant elle, en gardant la tête baissée. J’entreprends donc de lui définir comment une Maîtresse est sensé agir envers un soumis, c’est-à-dire que je suis à son service, ce qu’elle ordonne j’exécute comme par exemple : mets-toi à 4 quatre pattes, que si je n’obéis pas elle me punisse etc... . Je l’informe aussi qu’il y a des contrats et une checklist d’action que j’ai remplie, définissant mes limites à signer pour la forme, mais que ça n’a aucune valeur juridique. Je lui demande donc l’autorisation de me lever pour lui montrer et lui faire lire les documents avant de les imprimer, une fois devant l’ordinateur j’ouvre les documents qu’elle a à lire et je me remets à ses pieds. Nous discutons des termes, me demande des explications sur certains points et pour finir nous regardons mes limites pour voir celles qui peuvent éventuellement dépassées. Une fois tous les documents signés, je lui annonce aussi que si elle souhaite une aide extérieure, pour l’aider à se former en tant que Maîtresse, que je peux faire appel à un Maître avec qui j’ai déjà eu une expérience. Elle me répond qu’elle verra si elle ne s’en sort pas, alors on lui demandera de l’aide.
C’est ainsi, que comprenant le pouvoir qu’elle a sur ma vie maintenant, elle me demande de lui montrer tout le matériel que j’ai en ma possession. Je commence donc à me lever et là je reçois une petite claque sur les fesses. Surpris, je me retourne et elle me dit qu’elle ne m’a pas autorisé à me mettre debout et que je devais marcher à 4 pattes. Que la prochaine fois ça sera plus fort, j’en étais aux anges, jamais je n’aurais imaginé qu’elle se prenne au jeu si vite. Je me remets donc à 4 quatre pattes et je m’excuse auprès d’elle puis nous montons dans ma chambre, où j’entreprends de tout déposer que le lit, en marchant à genou pour éviter d’être déjà puni a peine 10 min après la signature des documents.
Elle me donne l’ordre d’aller chercher une feuille et un stylo, toujours à 4 pattes cela signifie donc je dois lui ramener ces 2 choses avec ma bouche une par une. Elle me dit aussi qu’elle ne veut pas que la feuille soit mouillée sinon, ça ira mal pour mes fesses. Je redescends dans la salle, avec un peu de mal car même si je me suis forcé faire beaucoup de choses, ça je ne l’avais jamais fait. Je la retrouve donc dans ma chambre, d’où je suis un peu surpris de la voir avec un de mes body que j’avais acheté, je dois dire que ma queue me faisait vraiment mal vu qu’elle était toujours enfermée dans sa cage. Elle me dit de me mettre sur la planche et de noter en titre liste d’accessoires de la lopette soumise et d’écrire à la suite, ce qu’elle dictera. C’est ainsi qu’un inventaire détaillé de mes équipements fût réalisé.
Voici la liste :
1 robe de soirée
4 bodys
1 nuisette avec menotte intégré
1 bâillon bite de 10 cm
1 crochet anal 3 boules de 19 mm à 35 mm
1 paire de talon aiguille avec une plateforme de 4 cm et haut de 14 cm
1 paire de faux seins
2 rosebud (1 métal : 7 cm de long et 2.8 de large ; 1silicone : 8.5 cm de long et 4.4 de large)
1 ceinture menotte
2 contrainte pieds et mains ensemble velcro
1 combinaison résille fendue a l’entre jambe
1 stimulateur de prostate a accroche au pénis
1 martinet
1 bâillon boule casque
1 bâillon boule
2 paires de pinces à tétons en métal reliées par une chaine
2 shortys
1 cage de chasteté en plastique ajustable
1 cage de chasteté en métal
2 paires de menottes (1 poignet et 1 cheville)
1 cravache
Elle se retourne vers moi, et me lance tu n’es vraiment qu’une pauvre merde perverse, regarde toi tu es là à mes pieds, et pourtant ça te fait plaisir d’après ce que je vois avec ta petite queue qui essaie de sortir de son cocon. Tu dois bien avoir un dossier sur ton PC ou tu as surement plein de trucs aussi pervers que toi. Je lui réponds oui de la tête n’osant pas parler. Elle m’intime alors l’ordre de lui montrer mais qu’avant elle en avait marre de voir cette petite chose.je me sentais plus qu’humilié car même si je n’ai pas la prétention d’en avoir une grosse, elle mesure 17 cm en érection, je sais que ce n’est pas vrai. Elle décide donc que je dois me rhabiller et choisi pour cela, d’enlever le body qu’elle a sur elle, à ce moment-là j’ai cru que ma queue allée exploser tellement la pression était trop forte, elle le remarque et me balance une paire de baffe d’une force que je ne lui soupçonné pas. Elle me dit que je n’ai pas le droit de posé les yeux sur elle tant qu’elle ne m’en donnera pas l’ordre, et vu que mon petit asticot s’excite pour un rien, elle me pose sur le nez l’endroit où le tissu du body était en contact avec sa chatte, pour la première fois j’ai failli éjaculer sans me toucher. Elle avait une odeur exquise.
Une fois sa colère un peu redescendue, elle me fit mettre debout, me somma de mettre le body, elle me remit les faux seins, je dois dire que ce fut assez douloureux car cela faisait maintenant près de 2 heures que je portés les pinces aux tétons et qu’elle appuya fortement sur les seins pour les mettre bien en place. Me bâillonna avec le bâillon bite, en me disant que celle que j’avais en bouche lui semblait plus grosse que ma petite queue. A ce moment-là, des larmes me firent aux yeux, car malgré tout ce que j’avais pu imaginer dans mes rêves les plus osés, ses paroles étaient dures à entendre. Elle eut un moment d’hésitation en me voyant ainsi, et moi par la même occasion j’eue peur qu’elle décide de tout arrêter, mais elle se reprit et me menotta les chevilles et les poignets. Elle se rappela d’un coup que mon rectum n’était plus rempli, elle me fit donc me retourné me pencher bien en avant tout en me cambrant bien pour lui présenter mon petit trou, elle ne remit pas celui du début le jugeant pas assez gros pour une putain comme moi, elle m’enfila le plug gonflable et le gonfla jusqu’à que je montre mes limites. Et me donna à mettre mes talons aiguilles.
Elle me refit mettre à 4 pattes et direction mon PC. J’ouvrir donc un premier dossier puis un autre et ainsi de suite jusqu’à mon dossier porno. Ce que j’avais oublié c’est qu’il y avait un dossier d’elle juste avant, mais elle ne dit rien j’ai cru qu’elle ne l’avait pas vu, que j’étais sauvé, mais avant je fasse quoique ce soit elle me prit la souris des mains et fit retour arrière. Je me risquai à la regarder du coin de l’œil sans qu’elle s’en aperçoive, j’ai vu de la crainte dans ses yeux et il y avait de quoi, car j’avais déjà transféré les vidéos et capture d’image d’elle d’hier quand elle était sous la douche. Quand elle vit cela, je n’osai pas la regarder, limite j’avais envie de m’enfuir loin, car je sentais qu’elle était très en colère. Et ça n’a pas loupé, elle m’attrapa par l’oreille, me jeta a terre et chose que je ne m’étais pas rendu compte, c’est qu’elle avait pris le martinet avec elle. Elle me força à me mettre à 4 pattes, vu que c’était un body string, mon cul n’avait aucune protection et les coups ont commencé à pleuvoir sur mon pauvre derrière. Tout en faisant cela, sans crier trop fort pour ne pas alerter les voisins, elle m’insultait à plein poumon, me demanda comment j’avais pu faire cela. Elle s’arrêta 1 min pour me demander en face si j’avais branlé le petit ver qui me sert de bite, en regardant ces vidéos. Vu que j’avais dans ma bouche une queue en plastique, je fis oui de la tête. Je baissais la tête de honte, mais elle me releva la tête, me gifla 4 fois et pour finir me donna un coup de poing si fort qu’elle se fit mal à la main. Elle me fit aller chercher des glaçons pour calmer la douleur de sa main, tout en m’informant que la punition n’était pas finie.
A mon retour, elle se reposa 10 min, d’un pour se calmer car elle m’avoua après que si elle avait continué, je me serais probablement retrouvé à l’hôpital et de deux pour réfléchir à la suite de la punition. Pendant ce temps elle m’envoya au coin les genoux sur une règle carré et les mains sur la tête, cette position fut un calvaire, car outre la règle qui fait mal, les pinces de mes tétons tiraient fortement ces derniers. Quand elle fut calmé, elle me donna l’ordre de me lever, elle retira le bâillon et les menottes, au début j’ai cru qu’elle pensait avoir trop loin et que elle voulait me laisser un peu de répit, c’était mal la connaitre. Elle me demanda de me mettre nu, se fut rapide car je n’avais que le body et les chaussures, je du garder les chaussures.
Je me retrouvé alors nu comme tout à l’heure avec uniquement les pinces sur les seins, la cage et le plug, je dû remettre les mains sur la tête. Elle prit plusieurs bougies qu’elle alluma, quand elle jugea qu’il y avait assez de cire liquide, elle en versa sur mes tétons, de telle sorte qu’ils soient « cachetés » avec les pinces. Je reconnais que cette punition m’excita de nouveau, Laura l’a vu et a entrepris d’enlever la cage, c’est alors que mon pénis se déploya entièrement. Je lus dans ses yeux qu’elle était surprise de la voir si grande, vu qu’elle ne l’avait vu que dans sa petite cage, elle pensait qu’elle était très petite. Elle me masturba avec sa main, mais s’arrêta vite, car elle senti que je pouvais éjaculer à tout moment. J’en étais frustré, mais avant que je puisse penser à autre chose, elle versa de la cire sur mon gland et tout le long de ma queue, en quelque sorte une capote.
Une fois cela fait elle me remit au coin dans la même position, et retourna sur mon PC pour regarder plu en détails ce qui avait été pris à son insu et regarder aussi mon dossier porno. Il devait être 3 heure du matin, quand elle décida de retirer la cire sur mon gland uniquement, je ne comprenais pas pourquoi. C’est là, qu’elle m’annonça que je méritais d’être traité comme un animal qu’il faut dresser et c’est pour ça qu’on allait faire un tour dehors pour je fasse mes besoins. Je pris peur, car même si par le passé il m’est arrivé de sortir quasi nu dans la rue, c’était quand j’étais encore chez mes parents ou il n’y avait pas de passage dans la rue. Maintenant ma maison est dans l’axe principal de la ville et il y a toujours des voitures qui passent. Mais heureusement pour moi, elle décida d’aller du côté des garages derrière chez moi donc personne ne m’a vu. Je dû me mettre à 4 pattes et lever la jambe comme un chien pour uriné. Une fois finie pour rentrer elle me re-menotta les poignets et les chevilles.
Donc une fois à l’intérieur, Laura me débarrassa de la cire sur ma verge, ce qui ne manqua pas de m’exciter à nouveau, à mon plus grand regret. En effet, elle n’a pas apprécié du tout, ce qui me couta quelque cout de cravache sur le sexe, qui m’excita encore plus, Laura décida d’employer les grands moyens. Elle alla chercher des glaçons et me les posa directement sur ma queue. En 2 min je ne bandais plus. Elle en profita pour me mettre l’autre cage de chasteté (elle a un anneau au bout pour y mettre une laisse), au début je ne compris pas pourquoi. Elle m’annonça qu’il était tard et qu’on allait se coucher, en plus demain elle repart de bonne heure.
Une fois dans la chambre, elle me fit m’allonger au sol, elle me fixa la barre d’écartement au chevilles, qui elles même étaient fixé au pied de la commode, je ne pouvais plus bouger les jambes. Elle me fixa les poignets au sommier de mon lit, de sorte à ce que mes bras soient en l’air, décrocha la chaine des pinces du collier, enleva la cire de mes tétons mais pas pour longtemps. Elle me fixa une laisse sur la cage de chasteté, en ayant pris soin d’avoir emprisonné mes testicules avec comme ça quand elle tiré sur la laisse j’étais obligé de levé le bassin pour essayer d’atténuer la douleur. Elle prit une deuxième laisse qu’elle accrocha a la chaine des pinces sur mes seins et la joignant avec celle sur mon sexe. Une fois ceci fait elle sorti ma table à repasser la mise en position la plus haute, et y cadenassa les 2 laisses. Elle recacheta mes tétons, ce qui me ré-excita, ce qui m’en couta des coups de martinet sur les seins et le sexe. Et pour bien m’exciter à fond, avant de se coucher elle se déshabilla devant moi et positionna ses jambes autour de ma tête, pour que je vois bien ce que je ne peux pas avoir me dit-elle.
Elle se coucha dans mon lit, nue, et en même pas 5 min elle dormait. Moi dût à l’inconfort de ma position, je repensais à tout ce qui s’est passé aujourd’hui et en conclut, que malgré les souffrances subit, à juste titre aussi avouons-le. Avoir filmé Laura sans son autorisation, c’était très abusé, et bah je ne regrettais rien car cela m’a permis de réaliser un de mes plus grands fantasmes, avec la personne qui m’attire le plus. Il est 6 heures du matin, je m’endors, dans la douleur mais heureux. Il est 8 heures je suis réveillé par des bruits, j’ouvre les yeux et je vois Laura, qui a trouvé mon APN et qui me prend en photo. Je suis vite excité, en voyant cela, Laura entreprend de me détacher. Une fois détaché et déséquipé, sauf pour ma cage de chasteté, elle me dit que pour l’instant, on arrête de jouer le temps de se préparé de de discuter de ce qu’on a fait hier. Je lui demande alors la clé de ma cage, pour que je puisse me laver correctement, sa réaction me surpris et aujourd’hui encore me rend heureux, elle me dit non qu’on va sous la douche tous les 2 et que seulement là, elle me libérera.
Donc une fois sous la douche, elle délivra mon pénis et me masturba avec sa main. J’aurais aimé qu’elle me suce, je lui fais part de mon envie et me répond non car elle est encore en colère pour les vidéos d’elle sous la douche. Quand elle me dit ça, je ne tiens plus et éjacule sur elle, ça ne lui plait pas beaucoup et me demande de nettoyer avec ma bouche. Ce que je m’empresse de faire. J’ai tenté de lui lécher la chatte mais m’a repoussé. Une fois propre tous les deux et habillé normalement nous descendons déjeuner et parlons de notre soirée.
Elle me demande de commencer, alors je lui dis que je rêvais de ça depuis plusieurs mois. Au début je ne savais pas comment aborder la chose, mais quand on a commencé à parler sexe, je me suis dit que c’était le moment idéal. Qu’elle avait été au-delà de mes rêves les plus fous, vu qu’elle était encore vierge, je ne pensais pas qu’elle était capable de faire ce qu’elle a fait hier. Je lui raconte aussi que la balade nocturne, m’a excité au plus haut niveau mais que s’il y a une prochaine fois, il faudra faire plus attention. Que sa réaction, quand elle a trouvé les photos d’elle, était parfaite, et que je méritais ce que j’ai subis. Mais à un moment je l’ai senti prête à abandonner la partie. Et je lui demande si elle veut bien continuer, ou alors c’était une fois et c’est tout.
Elle m’avoua, que oui à un moment, elle a failli tout arrêter, c’était lorsque qu’on était la haut et qu’elle me mettait le bâillon bite, elle croyait avoir était trop loin, mais que après tout j’avais signé, donc elle pouvait me faire ce qu’elle voulait. Elle me dit aussi avoir ressenti une gêne de s’être mise nue devant moi, car elle n’a pas l’habitude mais que c’était pour être à égalité. Puisque elle me voyait nu, moi aussi je devais la voir nue. Je lui à ce moment-là qu’elle m’a fait plaisir mais qu’elle n’était pas obligée, car je suis son soumis et je n’ai le droit de prétendre a rien et encore moins d’être sur le même pied d’égalité avec ma maitresse. Elle me répond que c’était sa volonté. Ensuite, elle me dit être très en colère des vidéos, mais que je peux les garder, à condition de pas les partager, ce que je promis. Elle avoue aussi, qu’elle aimerait bien un superviseur pour savoir exactement comment réagir, quelle punition donné et quand. Je lui dis que j’en déduis qu’elle veut continuer. Elle me répond oui, et comme gage de sincérité, elle me fit mettre debout, me fit descendre mon pantalon et mon boxer, pour aller chercher une cage et enfermer ma queue dedans. Elle me regarda droit dans les yeux je compris qu’il fallait que je me prosterne à ses pieds pour la remercier. Elle me signala qu’elle gardera cette clé jusqu’à notre prochaine rencontre, et que pendant ce temps je devais contacter mon ancien maitre, pour qu’il puisse venir la prochaine fois.
Je la remercie en lui baissant les pieds, et lui dit que cela sera fait selon son désir. Elle me sort que bien entendu elle m’enverrait des ordres via téléphone, Facebook ou tout autre moyen. A ce moment-là, elle me redresse et m’embrasse, je suis tellement heureux que j’en pleure.
FIN
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"Je regardais autour de moi pour ne découvrir que la destruction la plus totale de la peinture. La banalité dans laquelle l'art avait sombré m'inspirait du dégoût. J'étais révoltée. Je recherchais un métier qui n'existait plus. Je travaillais très vite avec un pinceau souple. J'étais en quête de technique, de métier, de simplicité et de bon goût. Mon but: ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles". Elle aimait le champagne, les bijoux, les fourrures, les toilettes de Poiret et de Chanel. D'une élégance racée digne de Greta Garbo ou de Marlene Dietrich, Tamara de Lempicka (1898-1980) est une artiste et une personnalité mondaine du Paris de l'entre-deux-guerres. Ses tableaux, principalement, des portraits et des nus féminins, mélangeant esthétique moderne et maniérisme, sont à l'image des Années folles. Lempicka, dont l'œuvre ne ressemble à aucune autre, a su créer son style. Sulfureuse, émancipée, à la bisexualité déclarée, autant fascinante que dérangeante pour l'époque, elle est la peintre icône du style Art déco. Un graphisme, un trait, des ombres, un style Lempicka. Et puis derrière l'œuvre, ou en parallèle, comme toujours, il y a la personne, l'âme, la femme: Tamara, née Maria Gorska, à Varsovie en 1898, d'une mère polonaise et d’un père juif russe. Ses premières émotions artistiques, elle les ressent à douze ans, à la découverte des peintres de la Renaissance lors d’un voyage en Italie. Elle entame plus tard des études d'art, qu'elle abandonne pour se marier à un comte, Tadeusz de Lempicki. Avec lui, elle doit quitter la Russie et son confort aristocratique, lors de la révolution bolchévique, abandonnant tout sur place, pour rejoindre Paris. Paris qui lui ouvre ses portes, celles de sa future émancipation, et qui lui permet de reprendre, à vingt ans, ses études d’art. Sur sa route, elle rencontre un professeur, un mentor, déterminant, André Lhote. Elle devient la portraitiste du Paris huppé le jour, et la sulfureuse jeune femme plongeant dans l’ivresse noctambule parisienne, à l’heure où les masques tombent, où l’on ose tout. Elle y laisse libre cours à son attirance pour les corps, voluptueux , féminins comme masculins. Une source d’inspiration et même plus, une nourriture pour la peintre en devenir, dont elle ne se rassasie pas. Ainsi, sans tabou, elle délaisse foyer, mari et fillette, pour briller le soir dans les salons mondains où elle croise marquis et duchesses, mais aussi le fleuron du monde artistique underground, Cocteau, Colette, et ensuite finir ses nuits au bras de son ami André Gide dans les cabarets de la capitale, jusqu’aux clubs travestis, le cheveu plaqué et en costume d’homme, attirant dans sa toile ses futures modèles. "Tu n’es pas une femme ! Tu es un monstre ! Un monstre d’égoïsme et de vanité !" lui crie son mari.
"Non, je ne suis pas un monstre ! Je suis une femme ! Je suis même l’incarnation de la femme ! Une femme moderne qui fait de sa vie, ce qu’elle a décidé d'en faire", lui répond-elle. Une modernité et une sensualité que l'on retrouve dans ses œuvres du moment, ces fameuses années folles. "Pensez au rythme qu’il faut insuffler sur le tableau. Travaillez vos diagonales" lui dit le professeur Lhote. Bientôt, l'élève dépassera le maître. Les nus signés Lempicka font parler d’eux, laissant dans leur sillage un parfum de scandale, exemple lors d’un vernissage, au cours duquel elle met en scène l’une de ses modèles, entièrement nue, à peine couverte par les coquillages et toasts destinés aux invités, telle un plateau vivant prêt à déguster tout offert au public. Et puis il y a la rencontre avec la muse, Rafaëla, aux courbes si généreuses, aux ombres suaves, aux chairs palpitantes, qui "possède ce don divin de déclencher le désir rien qu’en la regardant", celle qui devient "La belle Rafaëla", l’un des tableaux les plus illustres de l’œuvre de l’artiste, le plus beau nu du XXème siècle selon ses admirateurs. Durant les années art déco, elle fut aussi, parmi d'autres, de Louise Brooks à Coco Chanel, l’un des visages incarnant le style garçonne, l’expression d’un des premiers mouvements sociaux de poids qui contribueront à faire naitre le féminisme. Une vision haute couture des femmes au sortir de la guerre, cheveux coupés et corset abandonné après avoir dû remplacer dans les usines et les champs, les hommes alors sur le front. Plus tard, dans les années 1960, consciente de faire partie de cet ancien monde, l'artiste tente de relancer sa carrière à Paris. Révisant sa technique, elle adopte le couteau, mais le public n’est pas au rendez-vous. Délaissant Paris, elle rejoint encore les États-Unis puis le Mexique où elle meurt à l’âge de quatre-vingt-un ans.
"Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, son futur est toujours conditionnel. Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre". Joséphine Baker, Tamara de Lempika, Hélène Boucher, Suzanne Lenglen, Joan Bennett, Mistinguett, Greta Garbo, autant de femmes célèbres qui forgèrent la légende du glamour des années folles. Si leurs noms et leurs silhouettes nous sont familières: corps sportifs et élancés, cheveux courts coiffés de petits chapeaux cloches, manteaux manches chauve-souris sur pantalons fluides, c’est que le cinématographe les immortalisa. Alors au service de la femme moderne, une femme émancipée par la première guerre mondiale, engagée et active, les créateurs de cosmétiques ou d’accessoires redoublent de fantaisie et de faste. À la suite de Paul Poiret, premier couturier français à créer son propre parfum en 1911, Jeanne Lanvin propose Arpège, en 1927, dans une bouteille goutte mordorée. Renée Lalique, Coty ou Jean Patou embrassent la tendance et multiplient les fragrances aux flacons géométriques fantaisistes. Au "Petit Echo de la Mode" succèdent les magazines "Vogue" ou "Eve", diffusant tendances et interviews de starlettes et championnes, nouvelles égéries d’une société en mutation. Tenues de soirées, souliers à boucles, pochettes du soir et affiches de mode déclinent la femme sous toutes ses coutures, mi garçonne mi amazone. Ainsi, les robes de facture française permettent de saisir l’élégance des lignes souples de cette nouvelle Eve. La femme chinoise de cette époque, silhouette magnifiée par la qipao et le cinéma shanghaïen, succombe, elle aussi a cette mode gracile et plus fluide, en témoignent les photographies de l’actrice sino-américaine Anna May Wong. S’il est un domaine où l’expression "Années folles" s’est imposée avec constance, c’est sans doute l’histoire de l’art. Bien que les continuités soient en vérité très fortes avec la période précédente, une génération d’artistes s’affirme en rupture avec les normes et le bon goût dominants, recherchant l’audace, l’interdit, allant parfois jusqu’à revendiquer l’anti-art. Avant-gardistes, ces créateurs le sont dans leur rejet des conventions, à la fois dans leur art et, souvent, dans leur mode de vie. La portée de leurs gestes et de leurs œuvres diffère cependant. Si, succédant au mouvement dada, le surréalisme promeut le rêve et la révolution, les nouvelles bohèmes qui voient le jour dans le domaine des arts plastiques et en littérature affirment moins leur volonté de transformer la société qu’elles n’assument en réalité leur marginalité, tandis que les expérimentations menées sur scène soulèvent la question de la place du spectateur. Les femmes se firent phare.
"Avancer toujours avancer, sans regarder en arrière, et ne penser qu'à l'avenir. Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images". Grâce à un talent inné pour la communication et la médiatisation, l'artiste a savamment construit son personnage de femme peintre. Furieusement à la mode dans l’entre-deux-guerres, elle intégra les codes de la société du spectacle naissante, créant des œuvres aussi efficaces que des affiches publicitaires ou des photos hollywoodiennes. Dans un film des actualités Pathé, projeté dans les cinémas français au début des années 1930, deux belles femmes déambulent dans Paris. Une brune un peu hiératique, et une blonde spectaculaire. Toutes deux portent des chapeaux d’homme, marchent avec l’assurance des mannequins de Madame Grès et fument cigarette sur cigarette. Surtout, elles osent s’installer sans chaperon dans un café, où elles flirtent ouvertement avec un homme. Ce film, qui sent passablement le soufre pour l’époque, est consacré ainsi à une journée type de la vie de Tamara de Lempicka. Tamara, c’est la femme blonde, aussi à l’aise que Garbo, son idole, devant l’objectif. Une figure du tout-Paris, et même du gotha international. Une aristocrate, émigrée polonaise, qui s’est fait un nom dans la peinture. La meilleure société, cette coffee society ancêtre de la moderne jet-set, veut être immortalisée sous ses pinceaux. La brune, c’est Ira Perrot, l'une de ses maîtresses. En l’exhibant ainsi devant des centaines de milliers de spectateurs potentiels, Tamara de Lempicka sait parfaitement ce qu’elle fait. Si elle est au sommet de sa carrière de peintre au début de cette décennie où s’annonce l’épouvantable orage de la seconde guerre mondiale, elle joue aussi le rôle de sa vie. Celui de la femme libérée, sans tabou. Elle construit sa légende. Comme l’écrit à son propos un journaliste, aussi épouvanté que sentencieux, répertoriant les nouvelles habitudes féminines de l’époque, entre conduite automobile, pratique du sport et sensualité affirmée. Ève est devenue l’égale d’Adam. En cette période qui suit de près le krach de 1929 et conserve le souvenir affreux de la boucherie de 1914-1918, tous les repères traditionnels sont alors remis en cause. Mais des débâcles, Tamara de Lempicka, née Tamara Gorska à Varsovie en 1898, en a affronté d’autres. Et elle a toujours triomphé. Étourdissante de culot et de confiance en elle, elle a un don pour survivre qui va de pair avec celui de se mettre en scène. Où a- t-elle acquis cette fantastique assurance ? Difficile de le savoir, tant l'irrésistible a menti toute sa vie sur sa biographie, pour être plus crédible sur le théâtre de son existence. Peut-être au cours d’une adolescence dorée et choyée. On sait qu’elle reçoit, auprès de sa sœur Adrienne, une excellente éducation, qu’elle séjourne dans les villégiatures élégantes et à la mode d’Europe, et que sa famille est liée à l’aristocratie russe.
"La journée est faite pour le travail, la nuit pour les plaisirs. C'est ainsi que fonctionne ma vie. Le tout dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin". Née le seize mai 1898 à Varsovie, fille de Boris Górski, un juif russe, et d'une mère polonaise, son enfance se passe dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg et Lausanne. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle épouse en 1916 Tadeusz Łempicki (1888-1951), un jeune avocat polonais. La révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un court détour par Copenhague, elle gagne Paris. Elle y est recueillie par ses cousins qui l'ont précédée dans l'exil. Tamara commence alors avec beaucoup de ténacité une carrière de peintre. En 1920, à l'académie Ranson, elle reçoit l'enseignement de Maurice Denis et à l'académie de la Grande Chaumière, celle d'André Lhote. C'est là qu'elle forge peu à peu son style qui, dans une synthèse inattendue de l'art maniériste de la Renaissance et du néo-cubisme, va correspondre parfaitement à la mode de son époque. L'envol de sa carrière coïncide avec sa première exposition personnelle à Milan en 1925. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gabriele D'Annunzio et de son entourage, aussi aristocratique qu'excentrique. Héros de la première guerre mondiale, il soutient le fascisme à ses débuts, s'en éloigne par la suite. Principal représentant du décadentisme italien, il reste aujourd'hui célèbre pour deux de ses sept romans, "L'Enfant de volupté" (1889) et "Les Vierges aux rochers" (1899). Passionné de vitesse et de sports mécaniques, et notamment de vitesse sur l'eau depuis l'expédition de Buccari, qui utilisait des bateaux à la pointe du progrès technique, équipés de très puissants moteurs Isotta Fraschini, D'Annunzio s'associe en 1927 avec Attilio Bisio, un ingénieur naval, pour une tentative de record de vitesse à bord du racer Spalato couronnée de succès. La vitesse est très à la mode. De toutes les clés incontournables de la machine, la pédale est, la première, familière aux femmes. Celle de la machine à coudre les rivait à la maison, celle de la voiture met la mobilité à disposition. Pourquoi ne pas y réfléchir ? Sous le pied, au pied, une machine d’une puissance inouïe, capable d’arracher les femmes à leur poids tellurique, de les rendre aériennes, de les libérer. Pour convaincre les femmes, il ne suffit pas d’améliorations techniques ni de confort en trompe l’œil. Et d’abord créer les fantasmes, en déclinant mille fois l’image-choc, celle de la collusion intime et non pas de la collision accidentelle entre la femme et la voiture. Faire de la voiture une image de femme. Pour la vendre, a- t-on usé et abusé de cette représentation, jusqu’à développer une sorte de sémiotique iconique du sexe ? L’image de la femme ne renvoie- t-elle pas d’abord à l’amour ? L’auto de course est un pénis, l’auto de ville une conque. Vénus peut y naître. À vos marques, artistes, écrivains, poètes. Transformer jusqu’à la mode, et la rendre synchrone.
"L'amour ne connaît pas de genre, le désir est universel, seule compte la liberté et le plaisir. L'avenir n'appartient à personne. Il n'y a pas de précurseur, il n'existe que des retardataires". Paul Poiret, précisément, présente en 1912 une collection portée par des top-models automobilistes de voilure allégée: aigrettes raccourcies au sabre, taille très souple, sans corsets, jupes-culottes protégeant la conductrice contre l’indiscrétion des voituriers de Maxim’s. Les constructeurs, grâce à Poiret, peuvent abaisser les toits des "conduites intérieures". Une double révolution. Sonia Delaunay va plus loin. Elle ose créer pour l’exposition des Arts Déco de 1925 une carrosserie de couleurs simultanées assorties aux robes et aux étoffes. Chanel, Patou, Molyneux rivalisent de tenues sport aux couleurs neutres, assorties aux carrosseries, beige, gris, noir. Leurs modèles de robes ou de manteaux s’appellent "torpedo", ou bien "cigarette". La boucle est achevée lorsque les concours d’élégance automobile font oublier qu’elle roule. Elle défile le long des plages à la mode. Le moteur réduit au silence par les caméras du muet. Luxe, calme et beauté. La vitesse qui effraie, et sent la mort, est abolie, escamotée. Il n’est pas question d’admettre que la voiture retire à la femme une once de féminité. Imposer l’image double est le must des publicitaires. Ils ont le plus extrême besoin d’une représentation tout à la fois irréelle et positive de la femme, pour matérialiser les ventes. On lui concède quelques aménagements luxueux à l’intérieur, pour donner le sentiment qu’elle peut y vivre et y paraître aussi avantageusement qu’en son boudoir. Un peuple d’artisans travaille à décorer l’intérieur, des carrossiers s’acharnent à concevoir l’extérieur comme une forme, un objet d’exposition, presque une œuvre. "Ma Bugatti est plus belle que toutes les œuvres d’art" dit alors le peintre Giacomo Bella. Et Colette, parlant dans Gigi de la voiture comme d’une robe: "Cette année là, les automobiles se portaient hautes et légèrement évasées". Tamara de Lempicka "divinité aux yeux d’acier de l’ère de l’automobile" pour le New York Times, pilote d’une Renault jaune vif s’immortalise alors dans son autoportrait "Tamara dans la Bugatti verte". La voiture n’est plus un objet d’art, mais un objet pour l’art. L’opération séduction est au sommet. La fascination pour les machines rapides, avions, automobiles et trains, s’affirme dans le fameux autoportrait de 1929 qui fait la couverture du magazine de mode allemand "Die Dame", où l’artiste se représente au volant d’une Bugatti verte, casquée et gantée. Le vertige qui saisit l’intelligentsia de la vieille Europe devant les gratte-ciel illuminés de New York, preuve irréfutable qu’un nouveau monde est né, se retrouve dans le célèbre "Nu aux buildings" de mars 1930. "Une femme seule est toujours en mauvaise compagnie. Ensemble à deux, elles se délectent de leurs sens. La beauté est une des ruses que la nature emploie pour attirer les êtres les uns vers les autres et s'assurer leur appui. Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité". Elle ne quitte plus l’hôtel des Ioussoupov à Boulogne, que fréquentent des artistes comme le peintre Alexandre Iacovlev et le pianiste Arthur Rubinstein. C’est là qu’elle choisit alors le nouveau personnage qui va lui permettre d’obtenir ce qu’elle attend de la vie. Cette fois, le programme est plus ambitieux qu’une simple opération de séduction. Réussir, coûte que coûte, devenir célèbre et riche, acquérir la gloire qui réparera les outrages que l’histoire a infligés à sa jeune existence. Tadeusz s’étiole et Tamara la flamboyante s’est déjà lassée de lui. Elle a appris à peindre, comme bien des jeunes filles de la bonne société. Dans ce loisir destiné à la désennuyer en attendant un mari, elle a démontré des aptitudes certaines. Son choix est fait. Elle sera peintre. D’ailleurs, ne vit-elle pas à Paris, où d’excellents artistes qui font référence internationalement donnent des cours gratuits ? À l’académie de la Grande Chaumière, à deux pas de ce Montparnasse où rugissent le jazz et le surréalisme, Maurice Denis et André Lhote enseignent. Elle devient l’élève de ce nabi fou de lumière et de ce cubiste amoureux d’Ingres. Elle partage le credo de Maurice Denis selon lequel la peinture doit être décorative. De Lhote, qu’elle présente comme son maître essentiel, elle hérite le souci de la composition, de la répartition virtuose des lignes, des volumes et des couleurs sur la toile, l’obsession de créer un tableau d’emblée attirant pour l’œil. Son œuvre se nourrit aussi des influences des avant-gardes. Certes, Lempicka ne cède jamais au lâcher-prise surréaliste. Mais cette cosmopolite connaît fort bien le futurisme italien et les avant-gardes polonaises, leur travail sur le mouvement et le rythme. De toutes ces influences, elle fait son miel et élabore une peinture imparable. Immédiatement séduisante par sa composition. Suffisamment classique dans ses références pour séduire l’élite financière dont elle fait sa clientèle. Suffisamment fidèle à l’esprit du temps pour provoquer l’admiration de la critique et des intellectuels, de Gide à D’Annunzio. Car toute la frénésie de ces années qui pressentent le désastre, on la retrouve en arrière-plan des portraits qui font la gloire de Lempicka.
"Rien de plus beau que le corps d'une femme désirée par une autre. Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire". Au fil des œuvres de Lempicka, les postures convulsives ou trop abandonnées des corps, les déformations volontaires des lignes suggèrent l’étourdissement auquel s’abandonne une société qui danse au bord du gouffre, entre cocktails surdosés et rythmes du jazz, s’enflamme pour les postures outrées du paso doble et la sensualité quasi animale de Joséphine Baker. "La Tunique rose" de 1927, portrait de la très alanguie et pulpeuse Rafaëla, prostituée du bois de Boulogne qui fut peut-être le grand amour de Tamara de Lempicka, évoque les corps qui exultent, le saphisme à la mode, paré de tous les attributs des garçonnes. Cheveux courts, regard charbonneux et poitrine arrogante. Elle participe pleinement à la vie artistique et mondaine parisienne où elle rencontre de nouveaux modèles: André Gide, Suzy Solidor, des industriels, des princes russes émigrés. En 1929, elle installe sa maison-atelier au numéro sept de la rue Méchain, dans le quatorzième arrondissement de Paris, conçue par le célèbre architecte Robert Mallet-Stevens, décoré par Adrienne Gorska, sa sœur, et illuminé par Jean Perzel. Sa vie amoureuse est agitée. Elle la partage entre Rafaëla et Suzy Solidor. De son vrai nom, Suzanne Marion, elle est chanteuse, actrice et romancière à ses heures perdues. Celle que l'on nomma "la Madone des matelots", fut une figure emblématique des années 1930. Symbole de la garçonne des "Années folles", elle a contribué à populariser auprès du grand public le milieu lesbien parisien. Elle apprend à conduire en 1916 et passe son permis l'année suivante, ce qui à l'époque était exceptionnel pour une femme. Peu avant l'armistice de 1918, promue chauffeur des états-majors, elle conduit des ambulances sur le front de l'Oise, puis de l'Aisne. Après la guerre, elle s'installe à Paris. C'est à cette époque qu'elle rencontre ainsi Yvonne de Bremond d'Ars, la célèbre et très mondaine antiquaire, qui sera sa compagne pendant onze ans. Ce fut Bremond d'Ars qui la première lança Solidor en tant qu’œuvre d'art et qui la présenta au public comme icône. "Elle m'a sculptée, déclarait Suzy Solidor". Après leur séparation en 1931, Suzy Solidor aura plusieurs liaisons avec des femmes. Elle se tourne vers la chanson en 1929, et prendra peu après le pseudonyme sous lequel elle est connue. Elle fait ses débuts à Deauville, au cabaret "Le Brummel". Son répertoire se compose essentiellement de chansons de marins et d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. Sa voix grave, quasi masculine, "une voix qui part du sexe" selon Jean Cocteau, son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré marquent les esprits. Tamara de Lempicka réalise alors son plus beau portrait. "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi. Je ne suis ni gaie ni triste. Mais je peux être tout l'un ou tout l'autre avec excès. Dans la conversation, si l'âme circule, il m'arrive d'oublier les chagrins que je quitte, un mal dont je souffre, de m'oublier moi-même, tant les mots me grisent et entraînent les idées". Ces amazones font écho aux nouvelles idoles que l’artiste vénère, les sulfureuses vedettes du cinéma que sont Brooks, Dietrich et Garbo. Le septième art se transforme alors en culture de masse. Les foules oublient les rigueurs de la grande dépression dans de nouveaux temples, immenses salles de projection créées par des architectes spécialisés, notamment une certaine Ada de Montaut. Cette autre idole du Paris de l’époque, première femme membre de l’Union des artistes modernes, n’est autre qu’Adrienne, la sœur de Tamara. Ce n’est pas seulement pour cette raison que le peintre raffole du cinéma. Sa toute-puissance hypnotique l’inspire. Elle prend très au sérieux l’art de la pose des studios d’Hollywood. Elle le pratique au quotidien dans sa vie mondaine, ce qui lui vaut d’être occasionnellement le modèle de célèbres photographes de mode, comme Madame d’Ora. On retrouve l’influence de la photo de stars dans ses tableaux, où l’éclairage, comme des coups de projecteurs sur l’architecture des visages, sur les pleins et déliés des corps de femmes, appâte l’œil. L’art de l’affiche, à la fois étendard du cinéma, support de la publicité naissante et spécialité des avant-gardes polonaises, influence aussi sa peinture. Tamara de Lempicka utilise les mêmes méthodes d’opposition des couleurs pour donner encore plus d’impact à ses images. Les critiques de l’époque parlent de "l’immédiateté" de ses tableaux, et certains s’en plaignent au début des années 1930. Quelle frontière entre tant d’efficacité picturale et une forme de tricherie ? Qu’importe, l’artiste écrit un nouveau chapitre de son existence. Divorcée de Tadeusz depuis 1928, elle épouse en 1933 un amant de longue date, Raoul Kuffner, propriétaire terrien hongrois dont la famille a été anoblie par l’empereur d’Autriche. C’est un grand admirateur et collectionneur de ses toiles. La même année, appelée par Rufus Bush, un riche américain qui lui a commandé le portrait de sa fiancée, Tamara de Lempicka fait son premier voyage à New York. Outre le portrait de commande, elle exécutera sur place plusieurs tableaux, dont des études de gratte-ciel. Elle expose simultanément en Pologne (médaille de bronze à l'exposition internationale de Poznan), à Paris, dans quatre salons et à la célèbre galerie Colette Weil, et aux États-Unis au "Carnegie Institute" de Pittsburgh".
"On ne doit jamais reconnaître une femme à son style mais à son regard. La critique compare toujours. L'incomparable lui échappe". Dès qu’elle devient la richissime baronne Kuffner, Tamara change de vie et de peinture. Elle s’autorise ainsi une dépression. Est-ce un simple lâcher-prise, enfin, après tant d’efforts fournis pour parvenir à cette réussite sociale ? Le pressentiment de ce qui attend le monde, et plus particulièrement la Pologne qui l’a vue naître ? Ses tableaux se peuplent de créatures fragiles, enfants angéliques, vierges implorantes, tristes paysannes polonaises en fichu. En 1939, les Kuffner fuient l’Europe à feu et à sang pour s’installer aux États-Unis avec Kizette, la fille de Tamara et Tadeusz. New York et Hollywood, dont l’artiste a tant rêvé, deviennent sa deuxième patrie. Elle pose avec Garbo dans les magazines, dispense aux célébrités ses conseils de reine parisienne de la mode. Elle continue de peindre, s’oriente même vers l’abstraction à l’orée des années 1960. Mais quel rapport entre cette virtuose de la mise en scène sophistiquée des corps et la vague hippie qui s’annonce ? Après l'échec de son exposition de 1962 à la galerie "Iolas" de New York, elle quitte la scène artistique. Au tout début des années 1970, l’engouement pour l’esthétique Art Déco la met de nouveau sous le feu des projecteurs, mais elle se désintéresse alors du passé. Elle s’éteint, le dix-huit mars 1980, à l'âge de quatre-vingt-un ans dans sa retraite dorée de Cuernavaca, au Mexique. Aujourd’hui, ses toiles de la grande époque 1919-1939 atteignent des sommes folles. Les stars, comme Madonna, se les arrachent. Un destin rêvé pour cette pionnière du "star system". Malgré une production modeste, à peine cent cinquante tableaux, dans sa meilleure période, T. Lempicka occupe une place à part dans l'art du XXème siècle. Avec une stylisation néo-cubiste, ses œuvres, principalement des portraits, se caractérisent par un modelé accentué, des couleurs vives mais dans une gamme restreinte, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. La composition très resserrée s'inspire du cadrage cinématographique. Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa longue vie une succession de mises en scène très élaborées. Prônant le luxe et la modernité, elle aimait avant tout les femmes mais s'est mariée deux fois. Son œuvre se rattache au mouvement Art déco qui prend naissance en Belgique avant la première guerre mondiale. Il s’internationalise dans les années 1920 et 1930 puis décline. Il s’agit d’un mouvement artistique global qui concerne aussi l’architecture, la sculpture, la décoration. Influencé par le cubisme, il se caractérise par des formes géométriques arrondies, car les angles droits sont proscrits, et un goût pour l’ornementation répétitive. Ses plus grands succès sont des portraits qui restent classiques par le dessin apparent, la surface parfaitement lissée, les ombrages très appuyés. Ingres, le dernier grand portraitiste académique, utilisait la même technique. Les fonds, tout en nuances de gris, contrastent puissamment avec les couleurs vives habillant les figures. Le modelé des étoffes et des visages est travaillé avec soin, comme le faisaient les artistes de la Renaissance. Mais l’influence cubiste apparaît nettement dans l’assemblage des formes géométriques et dans le refus de la convention perspectiviste. Mais au-delà de son style, Tamara de Lempicka fait évoluer l’image de la femme. Cheveux courts, regard assuré, corps libéré, sensualité revendiquée, tout correspond au climat années folles dans les hautes sphères de la société et débouchera après la seconde guerre mondiale sur une réflexion (Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe") et de nombreux mouvements de libération des femmes dans les pays occidentaux. Tamara de Lempicka propose donc une lecture nouvelle de la féminité, d’autant que sa bisexualité assumée constituait un acte de liberté rarissime. Preuve qu'elle se considérait pleinement comme une artiste moderne.
Bibliographie et références:
- Arsène Alexandre, "Le regard de Tamara de Lempicka"
- Dictionnaire Bénézit, "Chapitre Art Déco, Tamara de Lempicka"
- Jean Chanterlain, "Tamara de Lempicka"
- Georges Anglade, "L'œuvre de Tamara de Lempicka"
- Béatrice Reslin, "Art Déco et peinture: T. de Lempicka"
- Kizette Foxhall, "Art and Times of Tamara De Lempicka"
- Gioia Mori, "La vie de Tamara de Lempicka"
- Gilles Néret, "L'art de Tamara de Lempicka"
- Isabelle Mourgere, "Tamara de Lempicka, femme libre"
- Tatiana Fromet de Rosnay, "Tamara par Tatania"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Le champagne est le seul vin qu'une femme élevée peut boire sans s'enlaidir. Après nous, le déluge !". Fleury la dressa au métier de reine. Elle s'y plia, sans avoir le goût, parce qu'elle y voyait le seul moyen de s'imposer. Elle devint la gardienne des usages, plus tatillone sur l'étiquette que ne l'aurait été une reine sûre d'elle-même. Et sa piété profonde et sincère acheva de la rendre conforme à l'archétype de la la bonne reine, discrète, charitable, telle que l'aimait l'imagination populaire. Elle incarna la tradition. Madame de Pompadour ne laisserait à la postérité qu'un peu de cendre, avait alors prophétisé Diderot. Comme il se trompait. La célèbre favorite de Louis XV, au-delà de son goût pour la porcelaine de Sèvres, l'orientalisme et les turquoiseries, a laissé une empreinte vive sur le dernier siècle de l'Ancien Régime. Et elle est devenue l'icône française d'un charme féminin ineffable. Chez Madame de Pompadour, rien n'est simple ni limpide, son existence dépasse en complexité et en rebondissements la trame du roman historique le mieux agencé. Cette femme fine et intelligente cultive le mystère et l'ambiguïté. Derrière sa mobilité incessante, y compris de ses traits, elle garde un masque impénétrable. Petite-fille d'un paysan et d'un entrepreneur de boucherie, fille d'un aventurier né bâtard et d'une femme réputée galante, Jeanne-Antoinette Poisson est élevée comme une courtisane de haut vol afin de séduire le roi. Et elle y parvient. Jolie roturière anoblie par un mariage désargenté, elle devient maîtresse et favorite officielle du roi durant près de deux décennies, même si, vers 1749-1750, elle passe de l'amour à l'amitié tout en restant favorite. Marquise puis duchesse de Pompadour, elle s'installe ainsi, jusqu'à sa mort en 1764, au sommet de la pyramide de la cour auprès du roi Louis XV. "Ayant reçu le paquet décacheté aux Délices, où il vivait depuis quatre ans, Voltaire de vives alarmes. Il connaissait la vigilance de la Poste et des services de police qui lui étaient attachés. Le soupçon de trahison risquait de peser sur lui, s'il ne se défendait pas. La marquise n’aura hélas pas beau temps pour son voyage". Des nombreuses favorites de Louis XV, l'Histoire a retenu le nom de Madame de Pompadour. Née Jeanne- Antoinette Poisson, la future marquise est la fille d'une femme de petite noblesse et, d'un escroc condamné à l'exil pour faux et usage de faux. La mère de Jeanne-Antoinette, ruinée par les frasques de son mari, prend pour amant un très riche fermier général, Monsieur le Normant de Tournehem. Il remarque vite les dispositions de la fille de sa maîtresse. Il la sort du couvent et veille à ce qu'elle reçoive une éducation de grande qualité. Puis il la propose en mariage à son neveu, lequel n'espérait pas épouser si adorable et séduisante créature. À la beauté s'ajoute désormais la richesse, mais cela ne suffira pas à contenter Jeanne-Antoinette. Depuis sa plus tendre enfance, elle a entendu sa mère lui dire qu'elle était "un morceau de roi." Et aussi, ce qui résonne comme un un conseil prémonitoire. "Si je devais tromper mon mari, ce ne serait qu'avec le roi." Le roi, c'est Jeanne-Antoinette qui va le rencontrer. L'évènement se produit dans la forêt de Sénart. De retour d'une partie de chasse, Louis XV croise dans une calèche, à la fenêtre de laquelle se penche la délicieuse Madame d'Étiolles. Pur fruit du hasard ou doux piège ourdi par la mère de Jeanne-Antoinette Poisson ? "Tout homme aurait voulu avoir pour maîtresse Madame Le Normant d'Etiolles, que reçoit secrètement Louis XV dans ses petits cabinets. Et personne, enfin presque personne ne connaît encore leur secret". En 1745, Louis XV est à un tournant de sa vie. Vingt ans plus tôt, à quinze ans, il s'est marié avec Marie Leszczynka, de sept ans son aînée, fille du roi détrôné de Pologne, Stanislas Ier. Malgré l'écart d'âge, Le jeune roi vécut d'abord des années heureuses aux côtés de cette femme au physique pas très avenant mais qui lui est sincèrement dévouée au point de supporter avec abnégation des grossesses à répétition. Mais en 1734, la reine se plaint des infidélités du roi. Louis tombe successivement amoureux de quatre des cinq sœurs de Mailly, les filles du marquis de Nesle. En 1744, quand la troisième sœur, la duchesse de Châteauroux meurt, probablement empoisonnée, le roi est inconsolable. La quatrième, Adélaïde, tente en vain de sortir le roi de la neurasthénie qui l'accable, mais Louis demeure inconsolable.
D'une nature inquiète, Louis XV est un grand dépressif. Cette mélancolie remonte à son enfance, quand il a vu disparaître tous les membres de sa famille. Tradition contre modernité. La cour la toléra, par force, mais ne l'adoptera jamais. On ne cessera de comploter pour la faire chasser, en dépit de ses efforts pour se démarquer de ses origines et se conformer au modèle régnant. Depuis son élévation au rang de maîtresse déclarée, Jeanne-Antoinette se faisait un devoir de protéger les gens de lettres. Mais comment exercer un mécénat littéraire avec un roi qui s'intéressait peu aux livres et se méfiait des écrivains ? Toute-puissante à Versailles, Mme de Pompadour avait la nostalgie de Paris. Elle voulait pouvoir s'y promener incognito, faire ses achats dans les magasins de luxe comme toute grande dame de son temps, et aller voir Alexandrine au couvent de l'Assomption. L'appartement que le roi mettait à sa disposition à l'hôtel des Ambassadeurs ne lui suffisait plus. Il n’y a au monde qu’une chose de grave et d’inguérissable, c’est la mort, tout le reste se guérit, même l’amour le plus vrai, le plus profond, comme celui que vous éprouvez". Mais la future marquise de Pompadour surgit dans la vie de Louis. Entre cette beauté de vingt-trois ans et le roi qui en a trente-quatre se noue une liaison passionnée. Tout d'abord clandestin, cet amour va rapidement se révéler aux yeux de tous. La cour bruisse de rumeurs. On épie au petit matin les retours du carrosse royal. Cela jusqu'à un événement demeuré célèbre, "le bal des ifs", ainsi nommé car le roi avait choisi de se déguiser en if, ainsi que sept gentilshommes de sa suite. Quand un des arbustes s'éclipsa avec Madame d'Étiolles, on comprit qu'il s'agissait du roi et que la jeune femme était bien la nouvelle favorite. La nouvelle fit scandale. Comment une femme aussi mal née que cette Poisson pouvait-elle prétendre entrer dans le cercle très fermé de la cour ? Sans rang ni titre, flanquée, tant du coté paternel que du coté maternel d'une généalogie aussi peu reluisante, la nouvelle élue ne pouvait qu'être rejetée par ces aristocrates qui méprisaient tout ce qu'elle représentait. Les favorites sont rarement populaires. Le peuple les accuse volontiers de troubler la famille royale, de ruiner la monarchie, de distraire le souverain de son métier de roi. La cour en accepte l’existence, toutes les grandes familles aspirent alors à un tel honneur, mais les intrigues des différentes factions sont redoutables, et c’est souvent d’elles que viennent les épigrammes les plus cruelles, voire, les accusations les plus noires. "Pour l’humanité dans son ensemble, l’amour est une forme de l’égoïsme. Un homme aime une femme. Cela veut dire qu’il la désire. Il en souhaite la possession. Il veut absolument que cette femme soit à lui et non à d’autres. Si elle est vénale, il l’achète comme un marbre, un objet de luxe quelconque. Si elle est honnête, il s’efforce alors de lui prouver qu’elle doit lui appartenir volontairement. Voilà votre Majesté, tout le dilemme". Issue de la bourgeoisie, Mme de Pompadour née Poisson ne fut pas épargnée. On inventa les "poissonnades" comme il y avait eu les "mazarinades", souvent injustes, parfois drôles, toujours méchantes. Mais la jeune femme a un atout dont sont dépourvues beaucoup de femmes à la cour, sa bonne éducation. Elle a beaucoup lu, et sa conversation est plaisante. Bientôt avec l'aval de la vieille duchesse de Conti, voilà la marquise logée dans les appartements du roi, presque mitoyens avec ceux de la reine. Finalement, les deux femmes sont assez fines pour renoncer à toute querelle. Peu à peu, la marquise se fait accepter par la cour et reçoit les personnages les plus influents du royaume qui se pressent le matin à sa toilette, bientôt beaucoup plus courue que celle de la reine. "Jeanne-Antoinette n’était pas ce qu’on appelle un caractère contemplatif. C’était un esprit éminemment actif. Or, l’activité de l’esprit, c’est de la curiosité sans cesse en éveil. Avant même de posséder, elle aimait décorer". L'ascension de la marquise se poursuit. En 1752, elle est faite duchesse, un titre auquel est associé le privilège de rester assise en présence du roi. Mais il lui faut de plus en plus d'argent. Elle aurait dépensé l'équivalent de cent millions d'euros pour pouvoir tenir son rang et accueillir le roi et sa suite dans des conditions fastueuses. Cette fortune se dilapide en châteaux décorés et meublés avec raffinement. Ses propriétés se comptent par dizaines. Le château de Menars, l'ermitage de Fontainebleau, ceux de Compiègne et de Versailles, l'hôtel des Réservoirs. Et surtout Bellevue, construit sur la colline de Meudon. En 1753, à Paris, elle acquiert l'hôtel d'Évreux, rebaptisé par la suite Palais de L'Élysée, où elle donne de fastueuses réceptions. C'est là qu'est reçu le jeune Mozart, lors de son passage à Paris, en 1764. Ainsi, pour agrandir le jardin, la marquise fait abattre les arbres des Champs- Élysées sans se soucier de l'avis des Parisiens qui profitaient de leur ombrage. En devenant la maîtresse du roi, la duchesse de Pompadour, est-elle vraiment consciente des difficultés de sa position ? Probablement. Belle, éduquée, cultivée, elle est aussi prodigieusement intelligente. Et ambitieuse. Mais pour une femme d’une telle condition physique, la tâche est quasi surhumaine. Parmi les "poissonnades" écrites contre elle, on compte celles de Maurepas, ministre du roi et langue de vipère. Il le divertissait, jusqu'au jour où l'amuseur dépassa les bornes et reçut une lettre de cachet. D'autres ministres deviennent des ennemis féroces. Parmi eux, le duc de Richelieu. "C’est avec une prodigieuse facilité qu’elle s’assimilait les sensations les plus subtiles. Mais elle était trop confiante". Au sein d’une Cour qui la dénigre, la surnomme avec méchanceté la "Caillette" et raille ses origines bourgeoises, la duchesse vit un combat de chaque instant. Elle doit sans cesse trouver de nouveaux amusements pour son amant, rester la magicienne qui enchante sa vie quotidienne. Soucieuse d’entraîner Louis XV dans un tourbillon de plaisir qu’elle semble capable de renouveler à l’infini, Madame de Pompadour n’a pas le droit de se reposer un seul instant. Elle connaît la précarité de la situation de favorite et elle n’a pas le doit à l’erreur. Or Jeanne-Antoinette est, depuis sa plus tendre enfance, de santé très fragile. Enfant, on craint plusieurs fois pour sa vie. Ses bronches ne supportent par le froid et les courants d’air, innombrables à Versailles. De violentes migraines et des étourdissements la clouent au lit fréquemment. Le remède ? Des saignées, qui ne font que l’affaiblir chaque jour davantage. Depuis qu’elle est la maîtresse du roi, à la constitution fragile de Mme de Pompadour s’ajoutent des troubles d’ordre gynécologique à répétition. Il semble bien qu’elle ait fait, entre avril 1746 et avril 1749, trois fausses couches. Elle souffre notamment d’une leucorrhée qui doit rendre douloureux les rapports sexuels. Ses ennuis intimes, elle s’efforce tant bien que mal de les dissimuler. Mais tout se sait dans le monde clos et médisant qu’est alors Versailles. Les "gênes" de la maîtresse du roi sont de notoriété publique. Profondément humiliant et blessant pour Madame de Pompadour. "Il y avait en elle une sorte de besoin de bataille qui s’était longtemps traduit par un véritable emportement à tout apprendre: musique, peinture, gravure, littérature, rien ne lui était indifférent ou étranger, à la cour, cela plaisait". Mais à la longue, la marquise a l'intelligence de comprendre qu'elle ne suffit plus les désirs du roi et abandonne le rôle de maîtresse pour celui d'amie nécessaire. Craignant de se voir supplanter par d'autres jeunes femmes, elle organise les plaisirs du roi. Elle recrute des jouvencelles qui ne risquent pas, à cause de leur jeune âge, de devenir des favorites en titre. Ce système dit "du Parc-aux-cerfs" du nom du domaine versaillais qui abritait les amours du roi, finira par faire scandale. Après 1750, on commence à dire, de Madame de Pompadour, qu'elle fait figure de plus joli premier ministre de Louis XV. Un de ses mérites a été de faire entrer un peu de l'air du temps et des idées nouvelles dans l'entourage du roi. Parmi les hommes qu'elle fréquente, partisans d'une monarchie à l'anglaise, se distingue un libéral, Choiseul qui va se retrouver aux affaires étrangères. Madame de Pompadour, à la culture place son propre frère, le marquis de Marigny, à qui l'on doit, avec l'architecte Gabriel, la place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde. Par choix et par goût, elle est également à l'origine d'une institution promise à une grande réussite, la Manufacture de porcelaines de Sèvres. Mais hors de Versailles se manifeste une opposition de plus en plus vive. Celle du clergé, mais aussi celle des parlements qui dans les provinces, sont résolus à disputer au pouvoir royal son caractère absolutiste. La situation de la France se dégrade lentement mais inexorablement.
"Un roi désordonné, vicieux, c’est le malheur d’un royaume, ce sont les folles dépenses, ce sont les levées d’impôts, ce sont les émeutes, ce sont les guerres pour conquérir l’or nécessaire à satisfaire les maîtresses". En janvier 1757, c'est à la personne physique du roi que l'on porte atteinte. Un homme se jette sur lui et le poignarde. La blessure est sans gravité mais cette tentative de régicide resserre les rangs des dévots qui se précipitent au chevet du roi. Ils réussissent à éloigner Madame de Pompadour, qui reçoit l'ordre de faire ses bagages et de se retirer. Alors que des femmes du grand monde se pâment, la marquise de Pompadour ignore-t-elle la montée de ces périls ? Occupée tantôt à des affaires d'État, tantôt à des futilités, elle poursuit cette vie de parade qui la voit consacrer un soin extrême à ses toilettes, en tant qu'ambassadrice du luxe. Mais ses tenues somptueuses peu à peu s'assagissent car Madame de Pompadour s'emploie maintenant à donner un tout autre visage en se tournant vers la religion. À la cour, certains médisants considèrent ce revirement comme sa dernière mise en scène. Car la marquise souffre déjà de cette affection pulmonaire qui l'emportera dans sa quarante-troisième année et la mort de sa fille unique, Alexandrine, âgée de dix ans, a entamé définitivement sa vitalité et sa joie de vivre. La marquise fut-elle un simple pion dans les mains de son royal amant, le plongeant dans un bourbier d'immoralité, ou à l'inverse fut-elle une femme des Lumières, visionnaire à sa façon mais qui ne sut pas, alors hélas, pousser le roi vers une monarchie plus libérale. Louis XV ne sut pas évoluer, et c'est peut-être là son erreur politique majeure. Une erreur qui engage sa responsabilité dans les prémices bouillonnantes conduisant la France à la Révolution de 1789. "Une petite pluie fine tombait sur Paris. Mais malgré cette sorte de brouillard froid qui pénétrait et faisait grelotter les gens, la place de l’Hôtel de Ville était noire de peuple. De tout temps, une des grandes distractions du peuple a été de regarder les riches s’amuser. La véritable catastrophe est de ne pas être aimé de celle que l'on aime !". Elle meurt d'une congestion pulmonaire, le quinze avril 1764, à Versailles, âgée seulement de quarante-deux ans. Madame de Pompadour, qui croyait toujours aider son amant, avait-elle conscience de nuire parfois à la bonne marche des affaires ? La gloire est une chose, mais savait-elle faire la différence entre la fermeté et la témérité, l’audace et l’imprudence ? Profondément attachée au roi, elle avait tendance à croire que tout le monde éprouvait les mêmes sentiments qu’elle envers le monarque. Elle se trompa lourdement sur Choiseul, qui n’éprouvait que du mépris pour un roi qu’il servait par pur intérêt personnel. Elle soutint avec fougue la poursuite de la guerre, malgré les judicieux conseils de Bernis, ami de longue date qu’elle n’hésita d’ailleurs pas à sacrifier lorsque ses vues divergèrent des siennes. Louis XV aurait du écouter les conseils de l’abbé, stopper la guerre et, surtout, prendre un premier ministre. Le dix mai 1774, le roi succomba à la petite vérole dont il avait été atteint en avril. Le "Bien- Aimé" était tombé dans une telle impopularité que c'est de nuit, par peur des manifestations, que son cercueil fut emmené à Saint-Denis. Jeanne-Antoinette, quant à elle, fut enterrée à Paris, dans la chapelle du couvent des Capucines, au côté de sa mère Madeleine de La Motte et de sa fille Alexandrine décédée le quinze juin 1754.
Bibliographie et références:
- Cécile Berly, "Les femmes de Louis XV"
- Simone Bertière, "La reine et la favorite"
- Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, "Madame de Pompadour"
- Pierre de Nolhac, "Louis XV et Madame de Pompadour"
- Henri Pigaillem, "Dictionnaire des favorites"
- Benedetta Craveri, "Reines et favorites"
- Michel de Decker, "La Marquise des plaisirs"
- Évelyne Lever, "Madame de Pompadour"
- Xavier Salmon, "Madame de Pompadour et les arts"
- René de la Croix, duc de Castries, "La Pompadour"
- Émile Campardon, "Madame de Pompadour et la cour de Louis XV"
- Marcelle Tinayre, "Madame de Pompadour"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La douleur est insupportable. Je crois que je me suis fracturée l’épaule quand deux miliciens m’ont brutalement plaquée au sol dans ma fuite. Une dizaine de défenseurs de la démocratie m’entourent déjà, m’interdisant tout échappatoire. Ils me rouent de coups et déchirent ma robe.
La sensation équivalente à un poignard dans l’épaule m’a ôté toute velléité de résistance. Je suis passée en mode automatique, en mode survie. Je me protège tant bien que mal des coups de pied et des coups de matraque. Ils m’obligent à m’agenouiller, malgré mes hurlements de douleur et sortent leurs bites. Je n’entends que leurs éclats de rire. Les gifles pleuvent, me faisant comprendre ce qu’ils attendent de moi. Je suce les bites qui m’entourent, passant rapidement de l’une à l’autre pour ne pas faire de jaloux, le visage tuméfié par les gifles et les coups.
Les miliciens ont sorti des tondeuses et entreprennent de faire disparaître peu à peu ma chevelure pendant que ma bouche passe d’une bite à l’autre. Chacun y va de sa petite touche. Les rires et les moqueries redoublent d’intensité. Dans une pathétique tentative de sauvegarde, je m’efforce de repousser les tondeuses à l’aide de mon bras encore fonctionnel, ce qui déclenche une avalanche de coups jusqu’à ce que je me tienne tranquille.
La douleur à l’épaule s’atténue soudainement, me permettant de reprendre un peu mes esprits. Les zébralyvox gémellaires sont déjà à l’œuvre. Quelle efficacité !
Les éjaculations s’enchaînent, de manière presque synchronisée. C’est un bukkake en bonne et due forme. Je ne tarde pas à avoir le visage et le crâne couverts de sperme.
C’est nue, tondue et couverte de sperme que je suis promenée dans le parc d’Ueno. Aucune humiliation n’est trop sévère pour les ennemies de la démocratie.
民主主義を守る旅団 est tatoué sur les joues des miliciens qui m’ont capturée [1]. Ce sont les plus fanatiques parmi les défenseurs de la démocratie. Ils sont si fiers d’appartenir aux Brigades de Défense de la Démocratie qu’ils l’arborent sur leurs visages.
Au lieu de se délecter de ce spectacle, les passants détournent le regard, feignant l’indifférence. Résistance passive ? Ce peuple réputé soumis à l’autorité se révèle à sa manière bien plus réfractaire que les peuples Européens.
Nous empruntons la rue Dobutsuen qui longe l’étang de Shinobazu. Les miliciens rient et plaisantent bruyamment, très fiers de l’humiliation imposée à la proie qu’ils viennent de capturer.
L’étang est recouvert de lotus et à travers les larmes et le sperme qui embrouillent ma vision, j’entrevois des scintillements bleu jaunâtres devenant de plus en plus intenses, comme à Fushimi Inari. Je ne sais pas si c’est un signe ou le délire de mon imagination, mais je ne réfléchis pas. Ma situation est tellement désespérée, qu’ais-je à perdre ? Je profite d’une seconde d’inattention de mes geôliers pour mettre toutes les forces qui me restent dans un sprint en direction de l’étang. Ces idiots, tellement sûrs de leur supériorité, n’ont pas pris la peine de me menotter. Ils ne tardent pas à hurler et à me poursuivre en courant. Je m’enfonce dans la vaste étendue de lotus. La boue se solidifie sous mes pieds m’offrant un appui inespéré dans ma fuite.
« Pan ! »
Elle n’est pas passée loin cette balle ! Instinctivement, je me couche au sol, comme si les feuilles de lotus pouvaient m’apporter une quelconque protection.
C’est fichu. Dans quelques secondes ils vont me cueillir.
助けて!
助けて!
助けて!
Les poignants appels au secours des miliciens m’incitent à lever la tête, juste à temps pour les voir disparaître dans le marécage, engloutis dans les eaux boueuses, comme dévorés par les lotus.
« Ysideulte ! »
La voix de mon Maître !
J’ouvre les yeux, terrifiée, au bord de la tachycardie.
« Ce n’est rien. Tu as fait un cauchemar » me dit-il d’une voix apaisante.
Il me faut un bon moment pour me calmer et revenir à la réalité.
« Ecarte les cuisses, Ysideulte » me dit-il avec gentillesse pendant que je lui raconte mon cauchemar. Décidément, je fais une bien piètre soumise, obligeant mon Maître à me rappeler à l’ordre une fois de plus. En d’autres circonstances il m’aurait giflée, mais pas cette fois. Il a compris que ce cauchemar m’a terrifiée et qu’à cet instant son indulgence et sa voix apaisante me font un bien fou.
Ysideulte… J’aime quand mon Maître m’appelle par mon prénom. Un prénom qui n’existe pas pour une fille qui n’existe pas ? Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment de traverser ce monde sans vraiment en faire partie. Effacée, invisible. Et puis le destin a voulu que je le rencontre. Mon Maître. Celui qui a changé ma vie, qui m’a donné confiance en moi.
Dès qu’il détourne le regard, je l’observe, emplie d’admiration, et je m’empresse de baisser les yeux dès qu’il s’en rend compte. Il ne me réprimande pas.
Nous sommes à bord du Spacia X. Vue panoramique, grand confort. Ce superbe train qui relie le trépidant quartier d’Asakusa à la bucolique Nikkō été mis en service le 15 juillet 2023. Ici le confort et le plaisir du voyage ont été privilégiés sur la vitesse. A tel point que je me suis endormie, ce qui ne m’était jamais arrivée dans un train.
« S’il vous plaît, Maître, est-ce que vous avez compris ce que le Professeur voulait dire à propos de la tubuline ? »
« Pas plus que toi, Ysideulte. Mais pourquoi ne lui as-tu pas posé la question ? »
« J’ai eu peur de passer pour une idiote… »
« Il t’aurait sans doute dit qu’il n’y a pas de question idiote. »
Petit moment de silence. Le paysage défile. J’aime ce train et je suis reconnaissante au Professeur de nous l’avoir conseillé. J’ai hâte de le revoir. Dans une semaine. J’ai encore tant de questions à lui poser. Et puis, je trépigne de savoir ce qu’ont donné les analyses des prélèvements. Les idées tournent dans ma tête jusqu’à l’obsession. Je ne changerai pas…
« N’y avait-il pas un article à ce sujet dans la base de données que Sonia t’a confiée ? »
« Vous pensez, Maître ? Je n’en ai pas le souvenir. Mais je n’en ai consulté qu’une infime partie »
Mais je dois en avoir le cœur net. Je demande à mon Maître la permission de sortir mon PC portable et d’activer la carte.
Dans le cadre de la politique de lutte contre la désinformation, mise en place par la Suprême Alliance Démocratique, les articles scientifiques doivent à présent être visés avant publication par les conseils scientifiques de la fédération. Ces conseils, placés sous l’égide des ministères de la vérité, sont chargés de s’assurer que toute publication respecte le « consensus scientifique ».
Plusieurs articles antérieurs à la promulgation de la loi ont été censurés, car jugés non conformes au consensus, et détruits de tous les supports numériques et matériels. Tous, sauf ceux qui ont pu être préservés dans la base de données illégale du pangolin fou…
J’active la carte que Sonia m’avait confiée en la glissant dans ma fente humide, faisant pour l’occasion office de lecteur de carte. Comme à chaque fois que je l’active j’ai une pensée pour l’ingénieur pervers qui a imaginé ce mode d’activation.
La Magna Carta Libertatum, avec le pangolin fou en filigrane, ne tarde pas à apparaître sur la surface, signifiant que le PC peut pendant un court laps de temps accéder aux données subversives qu’elle contient.
Sonia avait raison. Cette image me permet de garder espoir quand tout semble perdu. Elle n’est rien et pourtant elle représente des idées qui font trembler les hautes sphères de notre démocratie. Les idées sont à l’épreuve des balles disait V. C’est pour cela qu’elles sont dangereuses pour les tyrans.
Je tente une recherche par mots clés dans l’immense base de données. Plusieurs articles mentionnent la tubuline, protéine structurale des microtubules, constituants du cytosquelette, mais je ne vois pas ce qu’ils apportent à mon questionnement. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ils ont été censurés. Les « experts » sélectionnés par les ministères de la vérité font preuve d’un excès de zèle déconcertant. Mon Maître tente de rassembler ses souvenirs pour m’aider à affiner ma recherche. Un article de Sir Roger pourrait être en lien avec la remarque du Professeur [2]. Mais comment l’interpréter ? L’intrication des ondes de spin parcourant la structure hexagonale des microtubules comme support de la conscience ?
« Et si les symbiotes tentaient de communiquer avec ta conscience en intriquant leurs microtubules avec les tiens ? »
Hautement spéculative la suggestion de mon Maître, et pourtant… Comment expliquer mes « hallucinations » à Fushimi Inari ? Seul le Professeur pourra nous éclairer.
En attendant, nous voici déjà arrivés à Nikkō. Je n’ai pas vu le temps passer. A la sortie de la gare les libellules sont partout. Il y en a des milliers. Heureusement qu’elles sont inoffensives. Joli village sur fond de montagnes. Nous avons embarqué dans la grouillante gare d’Asakusa, nous nous retrouvons à la campagne. Le contraste est saisissant.
Au loin, la brume sur les montagnes, la lumière presque surréaliste. C’est beau ! On dirait une estampe japonaise.
Et puis, il est là. Mon propriétaire. J’ai le privilège d’être la chienne qui va l’accompagner pendant ce séjour à Nikkō, qui lui tenait tant à cœur. Celle qui lui servira de vide-couilles, celle qui veillera à son plaisir physique et intellectuel. Quel bonheur ! Pendant quelques secondes, j’ose croiser son regard de mes yeux admiratifs, prenant le risque de recevoir une gifle carabinée. C’est plus fort que moi.
à suivre
*** Contexte et références ***
[1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, “Consciousness in the universe: A review of the ‘Orch OR’ theory”, Physics of Life Reviews, Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78 https://doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002
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préambule: Ce texte est la traduction / réécriture partielle d'un texte que j'ai écrit en anglais (sur fetlife).
Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme).
Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet.
NDM: je ne considère pas le collier et la laisse comme 2 objets. C'est discutable mais, pour moi, ils sont indissociables de mon esclave. J'aurais aimé ajouter un gag à mon esclave. Je ne l'ai pas fait, par contre. La limite est fine.
Premier texte / premier élément : un canapé confortable
A genoux et sur tes mains, esclave !
Je sais que tu n'as pas été dressée, mais est-ce que c'est si compliqué pour toi de comprendre que ta place est à genoux ?
À partir d'aujourd'hui et, pour chaque nouvelle session de dressage, tu entreras dans notre pièce spéciale, à genoux. Impatiente de poursuivre ta formation d'esclave, dans le but utime de mieux servir ton Maître.
Est-ce que c'est compris ?
Oui, Maître
Good girl (flemme de traduire :D (mais pas de commenter, ce qui est sans doute plus chronophage, bonne remarque))
Je suis assis sur le canapé et je trouve que, pour l'instant, la pièce est vide. Mais nous allons en faire notre endroit.
Mon esclave est complètement nue à l'exception d'un collier et d'une laisse qui traîne derrière elle.
Viens ici, salope !
Commençons ton entraînement en te faisant comprendre que tu es une chienne faite pour obéir à tous les ordres que je voudrai bien lui donner, ni plus ni moins.
La réflexion, c'est pas pour toi. Tu te contentes d'obéir et de répondre oui Maître.
Compris, salope ?
oui Maître
Tourne-toi !
oui Maître
Laisse-moi vérifier quelque chose. Oh wow tu es une vraie salope. Complètement mouillée alors que rien n'a commencé.
oui Maître. Je suis impatiente de vous servir du mieux que je peux.
Ok, c'est vrai. Tu as probablement ce qu'il faut pour être dressée et faire une esclave acceptable.
Viens ici comme le putain d'animal que tu es. En marchant à 4 pattes et en regardant le sol.
Je veux te voir te frotter à ma jambe jusqu'à ce que tu exploses comme la chienne que tu es.
Oui, Maître. Merci beaucoup, Maître de m'autoriser à exploser.
Ne me regarde pas. Baisse les yeux, sale pute !
Je peux déjà t'entendre gémir après quoi ? Quelques dizaines de secondes. Sérieusement, tu vas vraiment exploser dans la minute ?
Arrête ! Je sais que tu es un putain d'animal, mais quand même, respecte-toi un peu.
Oui, Maître. Mais c'est toi qui me transforme en une énorme salope, tu le sais.
Je ne le reconnaîtrais jamais à voix haute. mais c'est vraiment très agréable de voir ce regard suppliant dans tes yeux.
C'est aussi très agréable de cracher dans cette bouche ouverte, prête à avaler tout ce qui se présentera à elle.
Je vais te laisser exploser mais, d'abord, regarde-moi dans les yeux et ouvre ta bouche. Supplie-moi et je te laisserai le faire.
Dans la seconde qui suit ...
s'il vous plaît, Maître. Ayez la gentillesse de me laisser exploser en frottant mon sexe contre votre jambe, contre votre pied.
Je n'ai même pas réalisé que tu avais pris mes doigts dans ta bouche et que tu te remets à les lécher après avoir supplié.
ok, tu as 30 secondes. Si tu peux exploser, c'est parfait. Sinon, tu auras perdu ta chance pour aujourd'hui et sûrement les jours à venir.
Je retire mes doigts, j'attrape tes cheveux et je les tire pour que ton visage regarde vers le bas.
Je sens ton sexe trempé se déplacer contre ma jambe.
Tu ouvres encore plus les genoux pour que je puisse placer mon pied droit entre eux.
Il te faut 10 secondes pour commencer à gémir très fort.
Encore 10 secondes et tout ton corps commence à se contracter et tu commences à exploser bruyamment.
Tu as effectivement tout pour devenir mon esclave.
Il y a du travail. On va travailler sur la frustration. Pas question que tu deviennes un animal. On va travailler sur la frustration, la retenue pour que tu deviennes une vraie esclave mais je n'ai aucun doute que l'aménagement de cette pièce spéciale et le dressage en parallèle va être une source de plaisirs multiples.
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Mon besoin de sécurité émotionnelle a été comme un fil invisible qui s’enroulait autour de mon cœur à mesure que je grandissais. J'avais toujours été émotive, sensible aux moindres fluctuations de mon monde intérieur, et je savais que pour survivre à mon entrée dans le monde des adultes, je devais me protéger. C'était devenu une nécessité, presque une obsession.
À l'aube de ma jeunesse, alors que je m'apprêtais à plonger dans le tumulte des études supérieures, je me tenais à la lisière de mon monde connu. Issue d'une famille bourgeoise et catholique, j'avais grandi dans un cocon de traditions et d'attentes, mais quelque chose en moi criait l'indépendance depuis aussi loin que je me souvienne. La rupture avec mes parents, riches et enracinés dans une noblesse de pacotille, était inévitable. Nos chemins s'étaient écartés de manière irréversible, comme deux trains filant en sens opposés sur des voies parallèles. Nous étions en opposition totale, non seulement sur les valeurs, mais aussi sur la place de la religion et sur la notion même de bourgeoisie. Leur monde était celui des apparences, des réceptions fastueuses et des conventions sociales rigides. Ils se drapaient de titres et de statuts, comme autant de médailles qu'ils arboraient fièrement. Pour eux, la richesse était un gage de respectabilité, la foi religieuse une nécessité incontestable, et la bourgeoisie un horizon indépassable. Moi, j'étais une rebelle depuis ma plus tendre enfance. Je ne me reconnaissais pas dans leurs valeurs superficielles, dans leurs préoccupations mondaines. J'étais une rêveuse, une âme en quête de vérité, d'authenticité.
Mes années d'études avaient été une évasion nécessaire, une bouffée d'air frais qui avait ravivé mon esprit et piqué ma curiosité à de nombreux égards, emportée par l'excitation de tout ce qui était nouveau et différent. J’ai pu étancher ma soif de découverte dans cet environnement intellectuel exigeant, et je me suis épanouie au sein de cet univers qui me ressemblait bien davantage que celui proposé par ma famille conservatrice.
Ce fut l’époque de mes premiers amours, ils ont éclairé ma route de leurs étincelles. J'ai découvert les arcanes de l'amour, ses détours délicieux et ses détresses douloureuses. Tout d’abord avec les garçons, puis plus naturellement avec les filles. Mon cœur émotif naviguait entre les espoirs et les déceptions, mais chaque expérience me rapprochait de la personne que je devenais. Je construisais des murs autour de moi, imperceptibles pour les autres mais solides comme de l'acier. Les personnes extérieures étaient tenues à distance, observées avec méfiance. Je me tenais en retrait, me préservant de leurs intentions, comme si j'avais le pouvoir de lire dans leurs âmes. Les plus douces, celles que je choisissais, étaient invitées à me rejoindre de l’autre côté des barrières que je m’étais évertuée à dresser pour me protéger. J'étais devenue une gardienne inflexible de mon bien-être émotionnel et ceux que je laissais entrer dans ma vie ne devaient jamais tenter d’en sortir, sous peine de subir mon courroux et de provoquer en moi une infinie tristesse.
De fait, mes amitiés étaient rares mais inestimables. Je me suis entourée de quelques personnes qui partageaient ma vision du monde, des amis loyaux qui ont éclairé mes journées et adouci mes nuits. Avec eux, j'ai bâti des liens solides, des relations durables qui ont d’ailleurs survécu aux tempêtes de l'âge adulte.
Ce désir de conservation était un fardeau lourd à porter, mais je connaissais autant ses effets positifs que négatifs. D'un côté, j'avais trouvé une stabilité intérieure, une paix que peu de gens pouvaient comprendre. J'étais ma propre forteresse, mon propre sanctuaire. Les perturbations de la vie pouvaient gronder à l'extérieur, mais à l'intérieur, j'étais en sécurité. D'un autre côté, ma nécessité constante de protection m'isolait. Je restais en marge, observant les autres vivre leurs vies avec une certaine distance. Les amitiés, les amours, tout devait passer par le prisme exigeant de ma sécurité émotionnelle. Je pouvais manquer des opportunités, des rencontres qui auraient pu m'enrichir. Je sais que cela est arrivé.
Je vivais pourtant dans cette dualité permanente, entre le besoin impérieux de sécurité émotionnelle et désir secret de dépasser mes propres frontières. C'était une danse complexe, une lutte intérieure que je menais chaque jour. Je savais que la sécurité était mon trésor, ma bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux de la vie. Mais parfois, je me demandais si, dans ma quête de stabilité, je n'avais pas laissé échapper quelque chose de précieux : la spontanéité, l'audace, la magie des connexions humaines qui se tissent dans la vulnérabilité partagée. Alors, j'avançais avec précaution, tentant de trouver un équilibre entre mon besoin de sécurité émotionnelle et le désir de laisser le monde entrer, de découvrir la beauté qui pouvait surgir lorsque l'on se risquait à être vulnérable.
C'était un voyage continu, une exploration constante de moi-même, guidée par le fil fragile de cette nécessité profondément enracinée en moi.
Cette quête incessante avait forgé en moi une force inattendue, une sorte de nécessité impérieuse de garder le contrôle. J’étais convaincue que pour préserver ma tranquillité intérieure, il fallait que je maîtrise chaque aspect de ma vie mais également une partie non négligeable de celle des autres. Cette conviction était adressée aux personnes qui auraient pu potentiellement me blesser, par mégarde ou par désintérêt. Je devinais le danger se loger autant au sein de mes amitiés que dans mes rapports amoureux. J'étais devenue une stratège, une tacticienne émotionnelle possessive qui se tenait à l'affût de la moindre menace.
Les relations sentimentales étaient un terrain glissant où je ne pouvais m'empêcher de chercher à tout diriger. Je percevais chaque relation comme un défi, une bataille pour maintenir ma position de pouvoir. Je n'étais pas de celles qui se laissent submerger par l'amour, non, j'étais une rebelle, une insoumise qui ne laissait personne la surpasser. C'était une danse délicate, une confrontation silencieuse, parfois invisible pour l'autre. Je laissais mes sentiments s'épanouir, seulement lorsque j’exerçais un contrôle absolu. Bien entendu, je gardais toujours cette part de moi à l'abri des regards indiscrets, je ne prenais aucun risque. J'observais, j'analysais, je prévoyais chaque mouvement, anticipant les éventuelles menaces. J’ai appris à dominer les autres pour ne jamais avoir à l’être.
Je ne connaissais rien au BDSM, à son décorum, ou à ses règles et coutumes, pourtant, sans même le savoir, certaines de mes pratiques pouvaient y être apparentées. Ainsi, en fonction de mes partenaires et de leur degré d’inclinaison, il n’était pas rare que je m’amuse à jouer sur leurs sens, leurs yeux étaient régulièrement bandés, leurs mains ligotées, et quelques mots crus pouvaient discrètement être murmurés à l’oreille des plus soumis(es), afin d’accompagner leurs orgasmes et ainsi les teinter d’une honte aussi dégradante qu’excitante. Cela n’allait jamais véritablement plus loin. L’exercice du pouvoir m’amusait énormément, posséder le corps et l’esprit d’une personne le temps d’une soirée était pour moi jouissif et devenait progressivement la norme à mes yeux. Sans véritablement m’en rendre compte, habitée par la passion, j’étais rapidement devenue dominante dans la totalité de mes rapports amoureux. Durant mes années à la faculté, j’étais cette jeune fille discrète et pensive au fond de l’amphi qui, sous ses airs d’étudiante modèle, passait ses heures de cours à réfléchir au meilleur moyen d’attacher sa copine à son lit le soir même, afin qu’elle soit totalement immobilisée et à sa merci.
Et puis, lors de mon stage de fin d’études, il y a eu cette personne, le seul individu qui ait été en mesure de s'infiltrer dans mes défenses, et d’ébranler ma forteresse émotionnelle. Il était une âme rebelle, à l’instar de la mienne, quelqu’un qui ne se laissait jamais dominer, ni par Ses émotions, ni par celles des autres. J’ai rapidement été fascinée par Sa créativité, Sa passion débordante, et Sa très grande bienveillance.
Cela prête à sourire aujourd’hui mais Il était mon maître de stage... J’étais subjuguée par Sa capacité à fédérer et Son autorité naturelle. Il était le leader inspirant et visionnaire de Son équipe, toujours à l’écoute, ne laissant personne sur le côté, pas même moi, petite stagiaire sans la moindre expérience professionnelle. Je n’ai pas su masquer mon attirance pour Lui très longtemps, curieusement, je ne fantasmais pas à l’idée d’en faire mon jouet comme j’en avais pris l’habitude, j’aimais relever des défis mais celui-ci me semblait insurmontable au regard de ce qu’Il dégageait, de Sa grandeur et de Sa répartie. Toute forme de combat contre Lui semblait perdu d’avance.
Pour la première fois de ma vie, mon attirance pour quelqu’un n’était pas corrélée à ma soif de contrôle car je la savais inefficace et même inapplicable par avance. J’en venais à me questionner sur mes propres motivations à prendre le dessus sur toutes les personnes qui entraient dans ma vie, plus encore sur celles qui parvenaient à atteindre ma sphère privée et mon intimité sexuelle. Depuis toutes ces années, n’étais-je pas en train d’offrir à mes partenaires ce que je cherchais à vivre au plus profond de moi ? Dominer les autres était le meilleur moyen pour moi de toucher du doigt cette envie enfouie à laquelle je me sentais contrainte de renoncer, par méfiance, par crainte d’y prendre goût peut-être même. Je vivais mon désir par procuration. Notre rapport hiérarchique jouait pour beaucoup dans le développement de cette idée, recevoir des ordres n’avait jamais été aussi agréable, alors que je détestais l’idée même d’obéir.
Déterminée à conquérir Son cœur déjà pris, j'ai puisé au plus profond de moi pour surmonter ma timidité et braver la peur cuisante de l'échec. Mon intention était de l'attirer, de susciter en Lui ce désir irrésistible de bâtir une histoire à deux. Plus Il arborait cette façade imperturbable, ce masque de froideur, plus mon propre désir s'intensifiait.
Nous nous croisions régulièrement dans le café en face de l’agence, un lieu ou se réunissaient les membres de Son équipe après le travail. Il était devenu le théâtre de notre jeu de séduction silencieux. Les conversations anodines étaient ponctuées de sourires complices, de regards furtifs, de ces détails subtils qui en disaient bien plus long que des mots. Chacune de nos rencontres était une bataille de charme, une lutte d'émotions retenues, dissimulées derrière une élégance polie.
Mais, un jour, j'ai pris l'initiative d'ajouter une touche d'inattendu à notre ballet. J'ai suivi l'impulsion de l'improvisation, comme une artiste de la séduction. Je l'ai invité à une exposition d'art contemporain, un peintre dont je ne connaissais absolument rien. L'excitation montait en moi, tout en sachant que je m'aventurais en terrain inconnu, que je risquais de dévoiler mes émotions de manière irrévocable.
Il a accepté mon invitation avec cette aisance feinte, ce jeu subtil du chat et de la souris. Le jour de l'exposition, nous nous sommes retrouvés devant une série d'œuvres abstraites, de couleurs vives et de formes intrigantes. Je me suis lancée dans une description imaginaire des intentions de l'artiste, de sa démarche créative, comme si chaque toile renfermait un fragment de sa personnalité mystérieuse. Ce n’était pas brillant.
À mesure que je parlais, Ses yeux se posaient sur moi, perçants, comme s'Il cherchait à lire mes pensées, à dévoiler les secrets cachés derrière mes mots, sinon Il avait compris depuis longtemps que j’affabulais depuis plusieurs minutes et cherchait à me faire comprendre que je pouvais m’interrompre.
Nous étions seuls dans cette petite salle, isolés du reste du monde par cette bulle d'art absurde et d'attraction. À cet instant, j'ai décidé de franchir une nouvelle étape de notre jeu. J'ai laissé mes doigts effleurer les siens, une caresse légère, presque invisible. Il a tressailli, un frisson de surprise que j’ai volontairement traduit en désir traversant ses traits impassibles, pour me rassurer. Mon cœur battait la chamade, mais j'ai gardé mon sang-froid, mon sourire énigmatique.
Cette rencontre fictive dans l'univers artistique s'est transformée en une danse envoûtante de sentiments et de désirs. Plus il résistait, plus je m'enflammait. Notre jeu de séduction, une toile complexe tissée de non-dits et de promesses, se déployait devant nous, une œuvre d'art en constante évolution.
Il m’a embrassée, mon voile de pudeur s’est envolé.
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Cher Mr Zuip
Vous n'êtes pas gentil...
Après l'avoir fait jouir aujourd'hui, ma chatte n'a eu de cesse de me tourmenter toute l'après-midi. J'ai bien essayé de la calmer ce soir avec mon gode mais rien à faire. Elle ne veut plus que vous ! Elle prend son autonomie la salope ! Alors, je l'ai empoignée, pincée, frappée, remplie... puis délaissée pour mon cul (bien content celui-là). Mais rien à faire... j'ai perdu le contrôle de mon minou qui miaule sans arrêt mais ne se laisse plus caresser. Pourtant, j'aimerais bien la faire ronronner...
À bout de force, j’ai tenté des négociations.
- Mais bon sang, que veux-tu au juste ?
- Mr Zuip
- Non mais t'es folle ! Tu l'as presque tous les soirs !
- Oui mais en vrai !
- Mais tu as déjà « Ton Ami »
- Oui, je sais. Mais même s'il m'excite comme un salaud, qu'il me voit comme un trou à remplir, qu'il me malmène sauvagement avec sa bite... je n'en ai pas assez. Et tu le sais.
- Holà minette, on se calme. Tu es vraiment en chaleur, je vais te mettre un glaçon, ça va te calmer !
- N'y compte pas une seule seconde. Je pose un préavis de grève illimité à effet immédiat. Tu ne me feras plus mouiller ni encore moins jouir, toute seule sur ton canapé, ni ailleurs ! Mes conditions de sortie de crise sont : convaincre « Ton Ami » de me toucher au moins deux fois par semaine MINIMUM. Ou te faire baiser par n'importe qui d'autre à n'importe quelle occasion. Souvent. Et intensément. Ou te décider à prendre le train pour Paris, pour aller voir qui tu sais. Vérifier qu'il est aussi excitant en réel qu'au téléphone, qu'il sait aussi bien me lécher et me mordre qu'il le dit. Je veux qu'il te demande de m'exposer à son regard lubrique et que tu ne puisses pas lui résister. Qu'il me fouille bien profondément jusqu'à la douleur. Qu’il me bouffe ! Et aussi qu'il me doigte sur les toilettes et que j'arrive à lui pisser sur la main sur ses ordres !
- Ah, ça t'a bien plus ça, hein ? Tu me fais honte ! Mais qu'ai-je fait pour mériter une chatte pareille ! Ne pourrait-on pas vivre tranquillement ? Sagement. On se trouverait un gentil compagnon qui nous caresserait gentiment le soir, après le repas et la vaisselle ?
- Arghhhh ! Tu vas me faire vomir ! Tu ne penses même pas ce que tu dis. Tu veux ma mort ou quoi ? !
- Tout doux ma belle, tout doux... viens là... petit câlin, ça va passer...
- NON ! Ne me touche plus !
Voilà Mr Zuip. Tout ça à cause de vous ! Mon con vous réclame et mon cul est d'accord. Comment résister ? Je ne peux pas vivre sans eux. Et je vous l'avoue humblement, sans leur dire bien entendu, que je suis tentée par la 3ème condition pour mettre fin à cette grève. De toute façon, « Mon Ami » ne changera pas. Et je l'aime comme il est. Baiser des inconnus à la va-vite, ce n'est pas mon truc. Je préfère avoir quelques bonnes adresses de restaurants plutôt que de manger tous les soirs au MacDo pour pas cher. Je suis acculée ! Et je me mets à rêver de mon voyage vers vous. Les heures de trajet passées à imaginer votre premier regard sur moi ... L'excitation qui monte... qui me tord les tripes... mes efforts inutiles pour penser à autre chose... Toutes les personnes autour de moi qui ne savent pas dans quel état je suis... Alors oui, je serai envahie par vous, par toutes ces promesses de jouissance fortes et intenses. Nos conversations charmantes, notre complicité. Puis, rapidement, vous me demandez d'écarter les cuisses et de vous présenter mon intimité. Déclic. Comme la première fois que je vous ai parlé, j'obéirai sans réserve. Surprise, mais docile. Ne pouvant pas résister. Votre voix a changé... Maître Zuip est arrivé. Sévère, sûr de lui, hypnotique. Il sait ce que je veux ! Vous vous levez et sortez de la pièce. J'attends. Affolée. Vous revenez avec un martinet. Mon premier martinet ! Et alors là, oui, j'ai la frousse, la chair de poule, je tremblote ... quelle partie de mon corps va déguster en premier ? Je maudis ma chatte de m'avoir jetée dans la gueule du loup !! Vous sentez mon émotion et, en grand pervers que vous êtes, que je vous espère, vous attendez ... interminablement ... je me contrôle difficilement. J'ai envie de ce premier cinglement sur mon corps. N'importe où ! Allez-y Mr Zuip ! Je n'ose pas demander mais je commence à gémir... Mr Zuip a compris. Il pose le martinet et m'assène brusquement une vraie gifle. Pas une gifle de cinéma ... mais une qui fait mal, qui sidère, qui humilie. Je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits... vous me retournez, vous me prenez par les cheveux et vous m'enculez sauvagement, en force. Le Maître a pris possession de sa femelle ! Je suis clouée, paralysée... je mouille, je transpire, je la veux toujours plus profond. Enfin la bite de Mr Zuip !
Et je souris... en pensant à ma chatte dégoutée, qui n'aura pas eu la primeur de cette queue tant désirée. Bien fait, salope ! Et merci.
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Le needle play, ou jeu d'aiguille, est une pratique BDSM avancée qui peut offrir des sensations uniques et intenses lorsque réalisée de manière réfléchie et consensuelle. Pour ceux qui souhaitent explorer cette pratique pour la première fois, il est essentiel de comprendre les techniques d'insertion d'aiguilles, les différents types de sensations procurées, et l'importance de la communication avec le partenaire.
Les différentes techniques d'insertion d'aiguilles
L'insertion directe : Cette technique consiste à insérer l'aiguille directement à travers la peau en un seul mouvement. Il est essentiel de maintenir la peau tendue pour réduire l'inconfort de la personne soumise. Cette méthode est souvent utilisée pour créer des motifs artistiques ou symétriques.
L'Insertion parallèle : Dans cette approche, l'aiguille est insérée sous la peau le long de la surface, créant une sensation de frottement à mesure qu'elle glisse sous la peau. Cela peut procurer des sensations différentes de l'insertion directe, mais cela nécessite également de maintenir une bonne tension cutanée.
L'Insertion en vague : L'insertion en vague consiste à insérer l'aiguille en un mouvement ondulatoire, créant ainsi une sensation de picotement le long du chemin parcouru par l'aiguille. Cette méthode peut être utilisée pour une stimulation plus subtile et peut être particulièrement adaptée aux zones sensibles.
L'Insertion en crochet : Avec cette technique, l'aiguille est insérée sous la peau, puis elle est tirée légèrement vers l'extérieur avant d'être replongée, créant ainsi une sensation de tension et de torsion. Cela peut ajouter une dimension de plaisir plus complexe.
Les ressentis
Douleur : Le needle play peut être douloureux, mais la douleur peut varier en intensité en fonction de la technique d'insertion, de la zone du corps et de la tolérance individuelle. Certains pratiquants apprécient cette douleur, tandis que d'autres l'utilisent pour explorer leurs limites.
Plaisir : Certaines personnes trouvent que le needle play peut provoquer une sensation de plaisir intense, soit par l'effet de l'endorphine libérée en réaction à la douleur, soit par la stimulation directe des terminaisons nerveuses.
Sensations de chatouillement ou de picotement : L'insertion en vague ou en crochet peut générer des sensations de chatouillement ou de picotement le long du chemin parcouru par l'aiguille. Cela peut être une source de plaisir pour certains.
La communication avec le partenaire
La communication est le pilier central de toute pratique BDSM, y compris le needle play. Voici quelques points essentiels à prendre en compte :
Le consentement : Avant de commencer, assurez-vous que tous les participants ont donné un consentement éclairé et volontaire pour la pratique. Discutez des limites, des préférences, et des mots de sécurité.
La communication continue : Pendant la session de needle play, maintenez une communication continue avec votre partenaire. Vérifiez régulièrement son état, demandez-lui comment il se sent, et assurez-vous qu'il est à l'aise.
Les signaux d'urgence : Établissez des signaux de sécurité clairs pour que le partenaire soumis puisse indiquer s'il a besoin de mettre fin à la séance ou s'il éprouve un inconfort excessif.
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C'est un peu par hasard que nous sommes tombés sur un article concernant le Free use. On s'est rendu compte que la manière de percevoir le freeuse variait pas mal d'une personne à l'autre, et que la pornographie était assez réductrice quant à cette pratique. Le freeuse repose sur une séparation entre un partenaire utilisateur et un partenaire objet. Les videos pornos mettent souvent en scène des femmes qui servent les hommes, souvent dans des relations où la pluralité improbable. On essaie dans cet article de vous proposer une synthèse de ce que nous semble être la pratique du Freeuse en synthétisant ce que l'on a pu lire sur le sujet. Mais on ne détient pas la vérité. C'est une vision parmi d'autres. N'hésitez pas à commenter pour partager votre perception différente, si vous en avez une. Bonne lecture !!! :)
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Le terme "freeuse" (l'espace entre les deux a fini sur certains sites par disparaitre aboutissant à créer un mot presqu'à part !) a récemment gagné en popularité dans les alcoves comme dans les médias, suscitant à la fois curiosité, débat voire controverses (notamment sur certains réseaux sociaux).. Mais qu'est-ce que le freeuse exactement ? Et comment se positionne-t-il par rapport à d'autres pratiques ( est-ce du BDSM ? du fétichisme ?) ou ce que beaucoup considèrent comme le sexe "normal" ?
Vous avez dit "freeuse" ?!?
Le terme "free use" provient de l'anglais, on pourrait le traduire littéralement par "usage libre", ou en se rapprochant de la réalité de la pratique "en livre service". Dans le contexte sexuel, il fait référence à une dynamique où un ou une partenaire est disponible pour l'autre à des fins sexuelles, souvent sur pulsion de la première (la personne "utilisatrice") et sans nécessité de séduction ou de préliminaires prolongés pour entamer la relation. C'est toujours plutôt bestial. Cette disponibilité de la personne "objet" est basée sur un consentement préalable, où le/la partenaire "utilisé(e)" accepte d'être disponible pour l'autre. Il est crucial de noter que, bien que cette dynamique puisse sembler unilatérale, elle repose sur le consentement mutuel et une communication ouverte entre les partenaires.
Le freeuse peut prendre différente formes, allant de simples attouchements ou caresses à des actes sexuels plus hardcore. La clé est que le partenaire "utilisé" a accepté cette dynamique et est d'accord pour être "utilisé" de cette manière.
Au cours des dernières années, le concept de "freeuse" a gagné en visibilité, notamment du sait de sa mise en lumière par Internet et les médias sociaux. Des forums de discussion aux plateformes de partage de vidéos, en passant par des récits érotiques, le freeuse est devenu un sujet de curiosité pour beaucoup et d'attirance parfois..
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette montée en popularité. Tout d'abord, la nature même du freeuse, qui joue avec les dynamiques de pouvoir et les tabous, peut être intrinsèquement intrigante pour certains couples. Dans une société où la sexualité est de plus en plus débattue ouvertement, de nouvelles formes d'expression sexuelle émergent et sont explorées.
Cependant, il est important de noter que, comme pour toute tendance ou phénomène culturel, ce qui est représenté dans les médias ne reflète pas toujours la réalité ou la complexité des relations réelles basées sur le freeuse. Les représentations dans les vidéos (du genre Youporn/Pornhub) peuvent souvent être exagérées ou scénarisées pour l'effet "dramatique". Pour comprendre le "freeuse" et l'intégrer dans vos pratique, il est essentiel de bien distinguer la fiction de la réalité.
Le free use, avec sa dynamique unique de consentement et d'utilisation, soulève de nombreuses questions quant à sa classification dans le vaste spectre des pratiques sexuelles. Est-ce une forme de BDSM, compte tenu de ses évidentes dynamiques de pouvoir ? Peut-on le considérer comme un fétichisme, étant donné que l'acte d'"utiliser" un partenaire peut être attirant et source d'excitation ? Ou est-ce simplement une autre facette de ce que l'on pourrait qualifier de sexe "normal", une variante parmi tant d'autres dans la diversité des relations intimes ?
Ces questions ne sont pas seulement académiques ou théoriques. Elles ont des implications réelles pour ceux qui envisage de pratiquer le freeuse ou ont deja franchi le pas. Comprendre où se situe le freeuse peut aider à décomplexer r la pratique, à établir des limites claires et à assurer une expérience positive et consensuelle pour toutes les parties impliquées.
En fait, le "freeuse" peut prospérer dans un cadre le BDSM, dans le fétichisme ou tout simplement dans le sexe vanille, et dans la pratique, explorer l'une ou l'autre de ces facettes, ou un peu toute.
Comprendre le concept de "freeuse"
Le concept de "freeuse", bien que relativement récent comme on l'a vu, trouve ses racines dans des dynamiques plus anciennes de relations et de sexualité. Pour comprendre pleinement son émergence, il est essentiel de retracer son histoire et ses origines.
Précurseurs historiques
À travers les âges, différentes cultures et sociétés ont eu des pratiques où un partenaire était à la disposition de l'autre, souvent dans des contextes de hiérarchie ou de pouvoir. Bien que ces situations ne soient pas directement comparables au freeuse moderne basé sur le consentement, elles montrent que l'idée d'une disponibilité sexuelle n'est pas nouvelle. Dans nos sociétés patriarchales, il s'agissait surtout d'une mise à disposition du corps de la femme pour le mâle dominant.
Émergence dans la culture érotique
Avec l'avènement d'Internet et la démocratisation de la pornographie et de la littérature érotique, de nouveaux genres et niches ont vu le jour. Le free use, en tant que concept, a commencé à gagner en popularité dans ces cercles, souvent présenté comme une pratique où un partenaire est constamment (dans des intervalles de temps convenus, tout de même) disponible pour l'autre.
Apparition du mot "freeuse"
Le terme "freeuse" lui-même semble avoir émergé au début des années 2010, principalement sur des forums et des plateformes de partage de contenus pour adultes. Sa popularité a augmenté à mesure que la pratique gagnait en visibilité (en s'invitant dans la presse grand public) et que les discussions autour de celui-ci se multipliaient
Le rôle et l'influence des réseaux sociaux
Avec l'essor des médias sociaux, le freeuse a trouvé une plateforme pour une discussion plus large. Des communautés dédiées ont vu le jour, permettant aux adeptes d'échanger des expériences, des conseils et des réflexions, contribuant ainsi à façonner et à définir davantage le concept.
Le freeuse et le BDSM
Free use et BDSM ont des points communs
À première vue, le freeuse et le BDSM peuvent sembler partager de nombreuses similitudes.
Freeuse et BDSM ont des différences
Bien que le freeuse et le BDSM partagent donc certaines similitudes, ils diffèrent également à plusieurs égards. Ces différences se manifestent principalement dans les objectifs poursuivis, les pratiques spécifiques et les limites établies.
Le free use et le fétichisme
Le fétichisme est un terme qui englobe une vaste gamme de fanstames sexuels. Pour certains, il s'agit d'une fascination pour un objet spécifique (example, fétichisme des escarpins), pour d'autres, d'une partie du corps (fétichisme du pied par exemple), et pour d'autres encore, d'une situation ou d'un scénario particulier (fantasme de l'infirmière par exempleà. Mais comment le freeuse s'inscrit-il dans le cadre du fétichisme ?
Définition du fétichisme
Dynamiques de pouvoir : Au cœur du BDSM et du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir. Dans le BDSM, cela peut se manifester par la domination et la soumission, tandis que dans le freeuse, cela se traduit par la disponibilité d'un partenaire pour l'autre. Dans les deux cas, un partenaire assume un rôle plus "actif" ou "dominant", tandis que l'autre adopte un rôle plus "passif" ou "soumis".
Consentement : Le consentement est fondamental dans les deux pratiques. Sans consentement, ni le BDSM ni le freeuse ne sont considérés comme acceptable. Dans le BDSM, le consentement est souvent formalisé à travers des discussions préalables, des contrats et des safewords (mots de sécurité). Dans le freeuse, bien que les modalités puissent varier, le consentement est tout aussi crucial, garantissant que les deux parties sont à l'aise avec la dynamique, et revêtir, là encore, une formalisation..
Négociation : Avant d'explorer le BDSM ou une relation basée sur le freeuse, une négociation est souvent nécessaire. Cela permet aux partenaires de définir leurs limites, leurs désirs et leurs préoccupations. La négociation assure que les deux parties sont sur la même longueur d'onde et qu'elles ont une compréhension claire de ce à quoi s'attendre. Dans le freeuse, cela pourrait inclure des discussions sur quand et comment la "disponibilité" s'applique, ou quelles sont les limites à ne pas franchir.
Objectifs :
BDSM : Les adeptes du BDSM cherchent souvent à explorer des dynamiques de pouvoir, à repousser leurs limites physiques ou émotionnelles, ou à vivre des scénarios spécifiques. Il peut s'agir d'une exploration profonde de soi, d'une catharsis émotionnelle ou d'un jeu de rôle.
Freeuse : L'objectif principal du freeuse est la disponibilité constante d'un partenaire pour l'autre. Il s'agit moins d'une exploration des limites que d'une immersion dans une dynamique spécifique de disponibilité et d'utilisation.
Pratiques :
BDSM : Le BDSM englobe une vaste gamme de pratiques, allant du bondage à la discipline, en passant par la douleur, la domination et la soumission. Ces activités peuvent nécessiter des outils, des équipements et une formation spécifique.
Freeuse : Le freeuse est généralement plus centré sur l'acte sexuel lui-même, sans nécessiter d'équipement ou de préparation spécifique. Il s'agit davantage d'une disponibilité spontanée que d'une mise en scène élaborée.
Limites :
BDSM : Dans le BDSM, les limites sont souvent clairement définies avant une session. Les partenaires peuvent utiliser des "safewords" pour signaler leur inconfort ou leur désir d'arrêter. Les limites peuvent concerner des actes spécifiques, des zones du corps ou des scénarios.
Freeuse : Bien que le consentement soit toujours primordial, les limites du freeuse peuvent être plus fluides. Par exemple, la disponibilité peut être constante, mais avec des exceptions spécifiques. Les limites peuvent également évoluer avec le temps, en fonction du niveau de confort des partenaires. Bien que parfois contractualiser, le freeuse est plus "souple" dans sa pratique.
Le fétichisme se réfère à une attirance sexuelle intense pour un objet non vivant, une partie du corps non génitale, ou une situation spécifique qui n'est pas typiquement considérée comme sexuellement stimulante pour la majorité des individus. Cette attirance peut être si intense qu'elle est nécessaire pour la satisfaction sexuelle de l'individu.
Le free use comme fétichisme
Objetification : Au cœur du freeuse se trouve l'idée d'objetification consensuelle. Un(e) partenaire est "utilisé" par l'autre, souvent sans les préliminaires ou la phase de séduction traditionnelle. Cette objetification peut être perçue comme un fétichisme en soi, où l'acte d'utiliser ou d'être utilisé est la principale source d'excitation.
Le rôle : Dans le freeuse, les rôles sont clairement définis : un partenaire est l'utilisateur, l'autre est celui qui est utilisé. Pour certains pratiquants, c'est cette dynamique de rôle qui est la principale source d'excitation. De la même manière que certains fétichistes peuvent être attirés par des rôles spécifiques, les adeptes du freeuse peuvent être attirés par le rôle d'utilisateur ou d'utilisé.
La situation : Le free use est souvent basé sur des situations spécifiques : un partenaire est toujours disponible pour l'autre, quelles que soient les circonstances. Cette constante disponibilité, et les situations qui en découlent, peut être le fétiche en soi. Que ce soit la spontanéité, l'absence de préliminaires, ou la nature "à la demande" du freeuse, la situation elle-même peut être la principale source d'excitation.
Le fétichisme est-il toujours présent dans le freeuse
Le freeuse, avec sa dynamique unique d'utilisation et de disponibilité, peut certainement présenter des éléments qui rappellent le fétichisme. Cependant, tous les actes ou relations basés sur le freeuse ne sont pas nécessairement fétichistes :
Diversité des motivations : Tandis que certains peuvent être attirés par le freeuse en raison d'un fétichisme spécifique (comme l'objetification ou une certaine dynamique de pouvoir comme on vient de le voir), d'autres peuvent être attirés par le freeuse pour des raisons complètement différentes. Par exemple, certains peuvent voir le freeuse comme une expression de confiance et d'intimité profonde, sans nécessairement avoir une fixation fétichiste.
La centralité de l'attirance : Dans le fétichisme, l'objet, la partie du corps ou la situation spécifique est souvent central pour l'excitation ou la satisfaction sexuelle de l'individu. Dans le freeuse, bien que la dynamique d'utilisation soit centrale, elle n'est pas toujours la principale source d'excitation. Pour certains, le freeuse peut être une partie d'une relation sexuelle plus vaste, et non la seule source d'intérêt.
Fluidité des rôles : Alors que le fétichisme peut souvent être centré sur un intérêt ou une fixation spécifique, le freeuse peut être plus fluide. Par exemple, bien que le freeuse puisse souvent impliquer une dynamique unilatérale, les rôles peuvent parfois être inversés ou adaptés en fonction des désirs et des besoins des partenaires.
Contexte culturel et social : Il est également important de reconnaître que la perception du freeuse comme fétichisme peut être influencée par des contextes culturels et sociaux. Dans certaines cultures ou communautés, le freeuse peut être vu comme une pratique marginale ou fétichiste, tandis que dans d'autres, il peut être perçu comme une expression normale et acceptable de la sexualité.
Et si le "freeuse" était en fait l'antichambre de la Domination/soumission ?
Le freeuse, avec sa dynamique d'utilisation et de disponibilité, a souvent été comparé à d'autres pratiques sexuelles, notamment le BDSM. Mais pourrait-on aller plus loin et suggérer que le freeuse est en réalité une introduction, ou une "antichambre", à la Domination ? Ou du D/s light.
Le freeuse : une initiation aux dynamiques de pouvoir
Au cœur du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir claire : un partenaire est disponible pour l'autre, souvent à la demande. Cette disponibilité, basée sur le consentement, introduit une asymétrie dans la relation. Pour certains, cette première expérience de dynamique de pouvoir peut éveiller un intérêt pour des jeux de domination/smoussion plus poussés.
Des rôles clairement définis
Tout comme dans la Domination, le freeuse repose sur des rôles clairement définis. L'utilisateur/utilisatrice et l'utilisé(e) ont des responsabilités et des attentes spécifiques. Cette clarté peut préparer le terrain à des rôles plus élaborés, comme ceux de dominant(e) et de soumis(e), présents dans les relations BDSM.
La communication et le consentement comme fondements
Le freeuse, lorsqu'il est pratiqué de manière éthique, repose sur une communication ouverte et un consentement mutuel. Ces compétences sont essentielles dans toute relation de domination. Ainsi, le freeuse peut servir de terrain d'entraînement pour développer ces compétences cruciales.
Limites et exploration : Le freeuse encourage les partenaires à définir leurs limites et à les communiquer clairement. Cette exploration des limites peut naturellement évoluer vers une exploration plus approfondie des désirs, des dantasmes et des dynamiques de pouvoir, conduisant potentiellement à la Domination.
Les 7 obligations sexuels de la "personne objet" dans une relation "freeuse"
Disponibilité : Être prêt et disponible pour des activités sexuelles selon les termes convenus, cela peut aller d'être réceptif à tout moment ou seulement pendant des périodes spécifiées à l'avance (exemple : pas durant le sommeil).
Réceptivité : Répondre aux avances de la personne utilisatrice avec volontarisme et entrain,, en se conformant aux désirs et aux scénarios préalablement convenus.
Préparation : Selon les préférences du couple, cela peut signifier s'assurer que le corps est propre, rasé, ou préparé d'une manière spécifique pour l'acte.
Utilisation de protections : Si nécessaire, s'assurer que des protections comme des préservatifs ou d'autres méthodes contraceptives sont utilisées pour garantir la sécurité des deux partenaires.
Participation active : Même si la personne "objet" est dans un rôle plus "passif", elle doit s'assurer de participer activement pour le plaisir de l'utilisateur, que cela signifie répondre aux stimulations
Respect des scénarios : Si un scénario spécifique a été convenu (par exemple, jouer un rôle particulier ou adopter une certaine attitude), la personne "objet" doit s'y conformer.
Utilisation de jouets ou d'accessoires : Si cela fait partie de l'accord, être prêt à utiliser ou à être utilisé avec des jouets ou des accessoires sexuels.
Les 5 droits fondamentaux de la "personne utilisatrice" sur la "personne objet"
Dans le cadre du freeuse, la personne "utilisatrice" est encouragée à embrasser pleinement son rôle, profitant de la dynamique unique offerte par cette relation. Ces droits, toujours basés sur le consentement mutuel, sont conçus pour maximiser le plaisir et l'expérience de l'utilisateur. Voici une liste incitative des droits de l'utilisateur, spécifiquement axée sur la dimension sexuelle de la relation.
Droit à l'initiative : En tant qu'utilisateur, vous avez le droit de guider l'interaction sexuelle selon vos désirs, sans vous poser de questions sur le consentement (puisqu'il a été établi en amont). C'est où vous voulez, quand vous voulez, à la fréquence que vous voulez (plusieurs fois par jour, ou deux fois par an, c'est vous qui décidez).
Droit à la disponibilité : Votre partenaire "objet" est là pour votre plaisir. Aucune autre considération ne compte. Vous avez le droit de vous attendre à ce qu'il/elle soit prêt(e) et réceptif/ve à vos avances, dans les limites que vous avez définies ensemble en amont. Exemple : Si une envie vous prend en pleine nuit, votre "objet" devrait être prêt à faire ce que vous lui demandez pour satisfaire pleinement vos désirs.
Droit à l'exploration : Vous avez le droit d'explorer vos fantasmes et vos désirs, en utilisant votre partenaire "objet" comme instrument de votre plaisir.
Droit à la satisfaction : Votre plaisir est au cœur de cette relation. Vous avez le droit de chercher à être pleinement satisfait à chaque interaction. Exemple : Si vous n'avez pas atteint l'orgasme, vous êtes en droit de guider votre "objet" jusqu'à ce que vous y parveniez, y compris en lui indiquant en quoi il/elle s'y prend mal..
Droit à la communication : Bien que vous soyez dans le rôle dominant, vous avez le droit d'exprimer vos besoins, vos désirs et vos limites clairement. Vous avez le droit d'arrêter un rapport en plein milieu si vous avez changez d'avis ,sans justification.
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**Ceci s'est passé à l'Antre des Vices.
C’était l’été, encore ! Il a fait chaud. Le soir allait tomber, nu, assis avec quelques autres invités : la fort sympathique Mi et son Maître Soundgen69, Maître Vince et sa délicieuse Liza, je demandais si la fréquentation du cachot était possible. Ayant reçu un avis positif, je fixais alors moi-même des menottes et des fers aux pieds.
Me dirigeant vers le cachot, je me couchais sur le sol. Le Maître ferma la grille puis la porte en s’assurant toutefois qu’en cas de détresse, ne sait-on jamais, je puisse sortir. J’avais envie d’être enfermé dans ce cachot d’une surface d’environ 6 mètres carrés pour y passer la nuit. A peine installé, je m’assis, appuyé contre le mur proche des barreaux de la porte. Je constatais que j’allais avoir probablement soif. Je demandais de l’eau. Le Maître Vince m’apporta alors une bouteille d’eau…
Je voulais vivre dans une ambiance dur. Je roulai le bout de moquettes qui recouvrait la moitié de la cellule pour n’avoir que la surface de béton. Avec le rouleau de moquette, j’en fis mon appui pour la tête.**
Non non ! En fait, je m’étais présenté à la porte de la prison. Dès son ouverture, je fus saisi vigoureusement par les bras, tirés sans ménagement vers l’intérieur d’une salle. Deux gardiens m’attachèrent les poignets. Un troisième me banda les yeux. Mes poignets furent tirés vers le haut. Je me retrouvais presque suspendu. Après avoir reçu quelques bourrades, ils arrachèrent mes vêtements, coupés au couteau je crois.
Nu, mes chevilles furent enserrées dans des fers reliés par une chaîne.
Non moins brutalement, je fus soulevé et emmené vers un cachot. On m’ordonna de me coucher sur le sol brut. Etendu dans la poussière et la saleté du lieu, je savais que j’allais y passer un long moment. Mon bandeau sur les yeux fut retiré.
Les gardiens lardèrent encore le corps de coups de pieds.
Ils attachèrent la chaîne qui reliait mes chevilles à un anneau placé au raz du sol. Ils passèrent une autre chaîne autour du cou et relièrent celle-ci à un autre anneau fixé de l’autre côté de la pièce. J’avais assez de mou pour pouvoir me tourner dans la poussière et la saleté. Je demandais de l’eau pour boire.
J’étais bien, au-début couché au centre de la cellule, je sentais le sol assez chaud mais un petit vent de fraîcheur modérait le plaisir. Je me déplaçais donc vers le fond complètement étendu, emportant de la poussière et de fins débris de gravats. Ainsi appuyé contre le mur chaud, ma tête reposant sur la moquette roulée, je fermais les yeux de plaisir.
La grille se referma dans un bruit de métal et de chaînes que l’on cadenasse. Je fermais les yeux de plaisir.
Il est vrai que le local jouxte une route fort fréquentée et cela me gardais éveillé. Mais quelle importance, j’étais dans l’ambiance que j’adore, être enfermé, au bon vouloir, il est vrai virtuel du Maître ou de la Maîtresse. Cérébralement cela a un effet très fort. Goûtant avec plaisir mon corps déjà bien souillé, je me roulais plusieurs fois dans toute la longueur de la pièce. Une véritable et délicieuse sensation de soumission. Je rêvais.
Dans un bruit de chaînes et de métal, soudain la grille est ouverte. Entrent alors plusieurs personnes. Trois d’entre-elles portaient de gros seaux. Une dominatrice m’ordonna d’ouvrir en grand la bouche, placée au-dessus de moi, jambes écartées, j’allais pouvoir boire.
En fait elle pissa plusieurs longs jets d’urine sur la tête et ma bouche (Je l'ai déjà vécu pour de vrai d'ailleurs).
Puis elle me dit « et tu vas pouvoir manger si tu veux ». A ce moment-là, les trois personnes me vidèrent sur le corps et la tête les seaux contenant des déchets de cuisine et des détritus. Ces personnes quittèrent la cellule en refermant la grille.
Je frottais mes jambes l’une contre l’autre pour sentir la douceur de ma peau affinée par les hormones. Roulant sur moi-même pour explorer les chaleurs emmagasinées dans la pierre, je trouvais un bout de chaîne avec deux petits mousquetons. Je me mis cette chaîne autour du cou et la reliais à mes menottes de telle façon que je ne puisse plus toucher mon sexe.
Je fermais les yeux et continuais à rêver…
Je sentais ces détritus sur la peau, collés par l’urine que je venais de recevoir. Je sentais une sorte de pâte fluide couler sur le côté, j’imaginais que cela devait être un reste de crème ou de purée de pommes de terre.
Je sentais les liquides plus ou moins visqueux couler le long de mon corps étendu. Frottant mes fesses sur le sol, je sentais qu’elles glissaient comme si c’était de l’huile ou du beurre.
Secouant ma tête, je tentais d’enlever des sortes d’écheveaux de fils ou de poils mélangés avec une matière visqueuse que l’urine faisait adhérer sur mes cheveux et le haut de ma tête sans toutefois obturer mes yeux. Frottant mes jambes, je mesurais la quantité d’immondices que l’on m’avait jeté dessus.
Je rêvais d’être réveillé en pleine nuit pour une sévère session au fouet, ces fouets qui vous enserrent comme le Maître Vince sait si bien manier.
D’être couché dans la terre devant le cachot pour adoucir les morsures du fouet et d’être souillé par ce sol souvent humidifié par l’urine des convives préférant arroser les environs plutôt que de s’asseoir sur la cuvette d’un WC. D’être ramené en cellule pour le reste de la nuit.
J’ai adoré ces moments de rêve… tout en continuant à caresser mes jambes, en me retournant pour prendre encore de la poussière sur mon ventre, mes seins et mes bras, je flottais dans un véritable petit nuage de bonheur.
Pour finir, ces sensations délicieuses mêlées à des odeurs et senteurs variées, je finis par m’endormir. J’ignore le temps qui avait passé, ni quelle heure il devait être mais je me réveillai pris d’un besoin irrépressible d’uriner.
Plusieurs jets atteignirent jusqu’à mes seins. Je fus encore une fois inondé, l’urine inondant jusqu’à ma tête et souillant encore une fois mes cheveux.
Je me remémorais aussi ces jours passés dans la prison de Grossenhain, dans les oubliettes, moins confortables que cette cellule finalement assez spacieuse.
Une expérience si riche en introspection, de courage aussi car la dépendance est forte, tellement les portes et les serrures sont inviolables. Un mélange de contraintes et de réalités.
Soudain la grille s’ouvre de nouveau. Je comprends que je vais avoir d’autres compagnons ou compagnes d’infortune, ô combien ! Les attaches de mes pieds et de mon cou, furent enlevées, mes poignets libérés. Un gardien me fis m’agenouiller. Avec une autre aide, ils m’enfermèrent la tête et les mains libérées dans un lourd carcan.
Je me retrouvais donc empêché de manger ou de boire. Le gardien ordonna à l’autre, plus libre de ses mouvements quoiqu’aussi enchaîné, de m’injecter dans la bouche l’urine mélangée à du sperme et les croûtons de pain qui flottaient dans l’écuelle remplie d’urine. Je demandai à mes compagnons de s’exécuter.
Pris de pitié, l’un d’entre eux me glissa, son sexe turgescent dans la bouche. Je pus le sucer avec plaisir, recevant au fond de ma gorge plusieurs jets de sperme.
C’est le matin, au travers des interstices de la porte je voyais que le soleil brillait. La grille s’ouvrit, une délicieuse elfe, du nom tout aussi délicieux de Liza, entra et me réveilla. Je sortis du cachot pour me doucher et me laver à l’eau froide.
Oh ! quelle merveilleuse nuit j’ai passé dans cet endroit fabuleux. Bien que les fermetures pour des raisons de sécurité aient été libres, ce séjour d’une nuit entière, fut absolument fabuleux et restera inoubliable dans ma vie de soumission.
Merci Vince, merci Liza !
Kaji, portant le numéro d'esclave 386-312-138
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La jeune femme entra dans la chambre où elle avait l'habitude de dormir. Elle avançait à la lueur des bougies, mais aurait très bien pu progresser dans le noir tant elle connaissait les moindres recoins de la pièce. Elle précédait sa Maîtresse qui la tenait en laisse. Une fois de plus, elle la rendait heureuse, en l'honorant et en la surprenant. Charlotte était fière, elle se sentait élue et fêtée. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. L'excès d'excitation paralyse souvent. Il ne fallait pas y penser, simplement se laisser porter par le temps.
La jeune femme aimait ces instants où elle se sentait captive et nue, à la merci des fantasmes de la première venue. Il y avait quelque chose de très excitant dans l'idée de s'abandonner ainsi. C'était peut-être orgueilleux ou superficiel, mais il lui semblait que Juliette serait toujours heureuse de la soumettre. Elle avait le sentiment que leur couple serait d'une stabilité extrême. Que rien ne pourrait arriver. Que leur équation physique était un antidote à la mort. Tout ça, elle le pensait par bribes, sans en être bien certaine. Elle savait juste que c'était le moment, et que dans ces situations, c'est toujours le corps qui décide. Mais que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert et humide. Des larmes coulèrent le long de ses tempes et son cœur battait d'une force inconnue.
La jeune femme était dans un état second, et aurait pu créer un état troisième, tant elle se sentait loin de son corps. Avec les coups reçus dans la journée, elle avait honte de se sentir épanouie et heureuse. Elle ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Leur fuite avait le goût du définitif, c'était certainement cela qui blessait Charlotte plus que tout.
Ne plus aimer que sa Maîtresse. Tout était sa faute. Elle avait agi d'une manière folle et s'en voulait terriblement. Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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My darling...
Une rencontre,
Soudaine, inattendue, imprévisible, qui nous boulverse, nous déstabilise.
Devrions-nous laisser autant de pouvoir à ce sentiment inconnu qui nous envahit, nous chamboule ?
Devrions nous le laisser percer notre carapace, toutes nos fondations ?
Peut-on resister à cette tension si forte et entrainante ?
Une tornade incontrôlable, ravageante.
Une plume avec le pouvoir d'un ange, décroche nos coeurs, les emmènent dans un monde ou seul la passion reigne, les desirs sont exaucés, les envies les plus pures et les plus sombres perdurent pour l'éternité et nourri la flamme qui nous consume, sans contrôle ni fin.
Une obsession charnelle, laissant place à l'imagination et la folie de nos pensées bestiales qui ne demandent qu'à être dévoilés.
Frustrés de ne peux pas pouvoir atteindre ce coeur, ce corps, de sentir la douceur de sa peaux, de sa voix, la souffrance s'accélère, l'obsession grandi au même rythme que la puissance du vent, une fraicheur qui parcours les moindres parcelles de notre corps, se fraye un chemin au plus profond de notre être.
Dans le silence de ces nuits étoilés, j ai appris, à regarder la vie sans culpabiliser, à savouerer en gardant les yeux fermés n'entendant que la melodie de sa voix me rappellant pourquoi je suis ici, venant d'un même monde, si différentes et pourtant si complémentaires
Ces roses, porteuses d'un désir inconditionnel, diront sans mots la flamme qui en moi réside.
En signe de mon cœur, de mon étincelle
Une flamme brillant pour toi, qui me guide.
Lorsque ces roses auront fanées par le vent je saurai qu'il est enfin temps de revenir offrir à nouveau, avant qu'il ne soit longtemps un autre bouquet, empli de doux souvenirs
Je crois aux âmes qui sont faites pour se rencontrer, se compléter, destiné à vivre un morceaux d'éternité ensemble, enlacé, soudé avant que le vent l'emporte, avant que les roses se fanent...
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De l'Apothicaierie à Donnant, tout devrait être décrit: Her Hastellic, Borderune, tout est beau. Un seul de ces sites ferait la fortune d'autres pays. Descendons les petits vallons, avec un regard charmé sur les petits ports et les plages qui les prolongent. Et voici le plateau d'Enter d'où l'on découvre l'admirable baie, les rochers, le port, la plage de Donnant. L'enthousiasme nous soulève, nous n'avions qu'un seul désir: courir, descendre les dunes, fouler le sable doré, nous perdre dans le labyrinthe des rochers et admirer la mer, moirée, ornée de dentelle blanche. Mais voici que des nuages sombres, venant de l'ouest, cachent le soleil qui ourle leur bord d'une frange éclatante. La mer se dévêt de sa robe de moire. Les vagues, comme des cavales en furie accourant de l'horizon, vertes, glauques, crêtées d'écume, rebondissent et fusent dans leurs chocs désordonnés. Le vent hurle, le fracas des lames contre les rochers et sur la plage devient assourdissant, des clameurs, des mugissements horribles surgissent de partout et l'océan, tel un géant formé à l'échelle du monde, semble être possédé par tous les démons de l'enfer. Nulle part, le spectacle qu'offre une tempête n'est comparable à celui que l'on peut contempler à Donnant. La mer est comme cela. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Il y avait peu de chances que la tempête ramène "Albatros" près de son point de départ à Sauzon. Il y avait peu de chances que le soleil se démasque juste à temps pour permettre d'identifier la côte et de corriger le cap qui plaçaient le bateau juste au vent de son port. Le romantisme est une attitude séduisante et la terre d'élection des adolescents, mais tant de fausses monnaies y ont cours qu'il faut se garder de se payer de mots. Mais par mauvais temps, à bord, les yeux se ferment mais on ne dort pas, c'est un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée, l'esprit reste en alerte mais le corps s'absente, le temps se ralentit. Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Juliette contempla impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée telle une gisante, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre. Plus surprenante était l'immersion de Charlotte dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les caresses. Juliette se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla Juliette. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï. On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Juliette en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité. Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins, ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler.
Qui n'a vu une tempête sur la côte sauvage de Belle-Ile ne peut imaginer la puissance des batailles que lui livrent la mer et le vent. C'est alors qu'on se sent bien peu de choses devant tant de force, tant de grandeur, de beauté. Les lèvres, le visage se couvrent de sel, la respiration est coupée et, pour être entendu, il faut hurler comme la mer, pour se faire comprendre. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Charlotte endormie n'échappait pas à la règle. La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée. Ce serait au tour de Juliette d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly. La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée. Les voiles, bien ferlées, n'ont pas contrarié le redressement du mât pour notre plus grand bonheur.
Saluons bien bas le valeureux équipage du bateau de sauvetage de Palais qui, aux appels sinistres de la sirène d'alarme, se précipite dans la tempête, de jour ou de nuit, pour lui arracher les marins des navires en perdition. Presque chaque année, à la Sorbonne, il reçoit la médaille d'or. Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon, Juliette demandait à Charlotte de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire. Juliette avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent, contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière. Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch commençait à fatiguer, descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Charlotte faisait semblant de dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Île ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite, il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante. Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord, les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches. Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La mer était grise. La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon, séjour aimé des poètes depuis Saint-Amand, qui au XVIème siècle, y venaient en compagnie des jeunes seigneurs du palais des Gondi. "Le rendez-vous des Enfants sans souci, que pour me divertir parfois je fréquente".
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Une ou deux fois, elle se surprit à penser que tout était au mieux dans le meilleur des mondes. Son amante la laissait libre malgré elle. Elle la forçait à garder intactes toutes les possibilités d'un bonheur futur. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images aberrantes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent bientôt. Elle cessa alors de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la lourde porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua alors dans l'embrasure une silhouette étrange.
Ne sachant rien, ou presque, puisqu'elle ne disait rien. Sans que la faute, s'il s'agissait d'une faute, lui incombe. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La passion, la jalousie, le dépit, la fureur, l'amour-propre blessé entrèrent en même temps dans sa vie.
Quand le vent n'en peut plus, un silence mortel tombe et l'horizon se dégage. L'étrangère sentit sa proie soudain si crispée, si loin d'elle, qu'elle s'éloigna pour scruter son visage plein d'effroi et peut-être de pitié. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Une espèce de violence l'avait saisie sur l'instant. L'abandon de Charlotte avait fortifié son amour.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit. L'entêtement de l'amour est incroyable. Heureux, il se refuse toujours avec une obstination admirable à s'incliner.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dès le premier soir, elle m'ignora mais dès ce premier soir, je me surpris à imaginer que je me laissai admirer. J'ai toujours pensé qu'en un regard tout était joué. Il permet tout ou défend tout. Et sans doute alors ne sait-on pas tout ce qu'il annonce. Mais quand nous nous retournons ensuite, jamais notre passé ne nous paraît illogique. Et comment nous le paraîtrait-il ?, puisqu'en effet il a eu lieu. Les jours se succédaient aux jours, monotones, au même rythme que les mouvements d'un métronome. Rien n'avait d'importance. Rien ne troublait le cérémonial. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Ce fut pour elle, tout d'un coup, une révélation, une illumination prodigieuse et mystérieuse. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua alors ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Il n'y a rien de plus banal mais elle choisit des gestes insignifiants qui s'inscrivirent dans l'éternité.
Et que importe ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers. Désormais s'établissaient entre nous les liens du désir, du silence et de l'abandon. Le moindre des miracles du cœur n'est pas dans cette fraîcheur unique de chaque nouvel amour. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés.Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Elle avait décidé de se taire.
Les douces amours de l'adolescence ne sont ni plus fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent d'abord avac la saveur de la vie. Tout le spectable du monde est alors lié à un être. Et ce qui fait si mal dans les amours malheureuses, c'est que le goût de vivre s'y est fait fair chair. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont comme des paranthèses dans une longue insastifaction: on y attend tout et et encore tout est déjà assuré. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée aussi loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" était bel et bien entrée dans sa vie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je me souviens d’une réflexion dont tu m’as fait part juste avant de partir lors d’une soirée conviviale : « je me demande qu’elle est la plus grande frustration ? Le clito ou le vagin ». Bien sûr je me sens d’humeur clémente et veux te faire vivre la réponse à ta question.
Les premières lumières dominicales sont là, on entend le vent par la fenêtre donnant sur le jardin. Et toi, nue, allongée sur le ventre dans notre lit, l’huile de massage chaude coulante entre tes omoplates. Mes mains caressent le haut de ton dos pour étaler ce premier liquide chaud. Assis sur le bas de tes fesses, je commence à délasser tes épaules. Tes premiers gémissements viennent de mes mains qui soulagent ces omoplates endoloris par la fatigue. Comme tous bons massages, celui-ci fait autant plaisir à celui qui le reçoit que celui qui le donne. A force d’être caressé par ton séant, mon troisième membre s’introduit progressivement entre tes lèvres. Ton humidité déjà bien accueillante, te voilà massée en toute synchronisation de l’extérieur comme de l’intérieur. Rapidement, tes gémissements proviennent principalement du bas de ton être. Tes bras écartés le long de ton corps, mes mains te plaquent contre le matelas. Une contre ton visage exprimant ton plaisir et l’autre contraignant ton bras. Les va et vient continuent de masser ton intérieur sans que tu ne puisses t’échapper. Je sens ton vagin se contracter contre moi, il s’apprête à jouir et je le laisse venir. Seulement, je me retire et te vois te contorsionner de frustration, d’un plaisir que je t’ai seulement laissé apercevoir. Le supplice de ta privation amène mon plaisir. L’impact de ma première giclée sur la peau de ton dos te fait gémir. Je suis assouvi… contrairement à toi. Sans ma queue, tu sens encore les va et viens dans ton sexe. Sensation de ce moment inachevé.
« Dorénavant, tu m’exprimera ta gratitude pour chaque frustration. Alors, qu’est-ce qu’on dit petite chienne ? ». Après une fraction de seconde à ravaler ta contestation, tu me réponds « Merci Monsieur ».
Après nous être assoupi, je recommence à caresser ta vulve. Quel plaisir de jouer avec ton sexe frustré et trempé ! Mon terrain de jeu oscillera entre ton urètre et ton clito. A peine je pose mon doigt sur ton gland que tu te cambres et pousse un fort gémissement. Je tourne autour, je le fait durcir progressivement sous mon doigt. J’écarte tes lèvres avec mon autre main pour appuyer plus fortement sur la surface de ton gland. Une fois bien bandé, je passe mon doigt sur le tout bout de ton bouton. Ces changements de rythme te rendent folle ! Je descends le long de ta vulve pour retrouver ton tout petit orifice, la source de ton jus abondant. Je joue avec, l’excite. Tu n’arrêtes plus de gémir, tu es sur le point de jouir mais tu ne peux pas car je remonte sur ton gland pour redescendre ensuite. En remontant une dernière fois sur ton clito, j’y reste et te pousse. Tu sais si bien m’obéir et jouir sous mon ordre, je te l’ordonne : « Jouis ! ». Quelle fierté j’ai en te voyant braver tes doutes de savoir si je vais te laisser jouir, tu ouvres l’accès à ton orgasme. Une convulsion naissante envahit ton corps. C’est là que je retire mon doigt de ton être et te laisse te battre avec cette vague intense de frustration. Je profite du spectacle. Les larmes perlent aux coins de tes yeux. Je viens te prendre dans mes bras pour profiter au maximum de ta dépossession de plaisir. Tu plantes tes griffes dans mon ventre pour espérer gérer ta frustration. Dépouillée de ton plaisir, il te faut quelques minutes pour pouvoir reparler et me dire « Merci Monsieur ». L’orgasme masculin est bien fade face au plaisir que j’éprouve à te voir.
Ton supplice ne fait que commencer car mon projet n’est pas de te laisser dans cet état mais bien de le pousser à bout. Un total de cinq « Merci Monsieur » rythme ta journée aux moments où tu n’y attends aucunement pas. Tu m’as supplié tout le long de la journée de te libérer de tes envies, de te faire jouir. Tu n’es plus que vices et chienne quand je te retrouve pendant ta sieste. En me couchant près de toi, ma main se glisse dans ta culotte trempée de la journée. Et je recommence cette dance entre ton clito et ton urètre. Connaissant ton attirance pour le plaisir saphique, je laisse gémir des femmes sur mon portable. Ton vagin se contracte à en faire exploser ta vessie. Tu les vois se répandre, ton envie les rejoint en te vidant sur ma main. Tu exploses, tu t’abandonnes et mets par terre toutes barrières sociétales à ton plaisir. Ta récompense approche, je veux te faire jouir, tu n’as pas besoin de me le demander cette fois-ci, je te libère et tu hurles ton plaisir.
Satisfaite de découverte, tu me confies la réponse à ta question.
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Lina numéro 1
Enfant j'ai eu un chien qui s'appelait Lina, une chienne, une jolie petite caniche naine et noire. Bien plus tard, je suis à la plage avec une nouvelle chienne que j'ai décidé d'appeler aussi Lina. Cela m'aide à la considérer comme une canidée. En effet la plage est interdite aux chiens, pourtant Lina est là, à côté de mon siège couchée sur le côté en rond, comme je lui ai appris et comme je lui ai demandé de le faire sur la plage, lorsqu'il y a du monde elle peut s'étendre sur le ventre ou le dos.
C'est le matin à Cannes sur les plages du midi, l'eau est claire et calme, il n'y a pas de vagues, il fait chaud. J'ai mis Lina à l'ombre d'un parasol qu'elle m'a aidé à apporter de la voiture. Elle installe: parasols, serviettes, mon siège, mon sac, les vêtements que je viens d'enlever pour piquer une tête. Quand elle a fini elle m'attend au soleil en position "kneel" assise à genoux sur le sable, mais les paumes de mains sur les genoux. Elle me surveille et garde les affaires. Si je ne lui fais pas signe de me rejoindre dans l'eau, ce qu'elle adore, elle attend que je revienne.
Je lui susurre en prenant place dans mon fauteuil : "à ta place" accompagné d'un regard discret qui lui montre sa serviette. Il m'arrive de lui dire "ici" pour la mettre à ma droite dans le sable au soleil quand je ne l'a trouve pas assez bronzée. Elle porte un bas de maillot de bain, un string noir en lycra et des petits anneaux aux seins. Un fin ruban de lycra noir autour de son cou.
Elle doit le maintenir en place cette année car je souhaite une bande blanche sur son cou à l'emplacement de son collier de chien, elle peut aussi se transformer en: esclave, soumise, servante, mobilier ou vanille et cela sur: demande, geste, regard, claquement de doigt, habitude, rituel ou consignes pérennes. Du doigt je peux lui montrer la surface côté de mes pieds ou tapoter sur ma cuisse pour qu'elle y dépose sa tête. Elle sait que nous sommes en public et que je souhaite d'une manière générale qu'elle ait un comportement vanille.
Elle ne porte toute l'année que des robes de plage sans bretelles en tissus extensibles, éventuellement un gilet et dehors un manteau doudoune resserré à la taille. Tous ces gestes de domination envers Lina et demandes sont exécutés dans une discrétion totale. Les voisins nous regardent du coin de l'œil sans manifester d'hostilité. Je m'attache à ce que Lina n'ai que le présent à vivre. Elle n'a de raison de vivre que de veiller à mon bien-être et mes besoins. Elle me suit comme un chien et n'a d'yeux que pour mon moindre besoin, qui ne s'exprime que par ma communication non verbale. Cela demande beaucoup d'observation, en effet assouvir le désir du dominant est simple, il suffit d'ecouter.
Elle me regarde très souvent et détourne les yeux quand je la regarde… C'est un confort pour moi immense, c'est le résultats d'un travail de 7 ans non pas de dressage, mais de mise en condition ou de mise en situation. En équitation on ne "dresse" pas un cheval, on le met. C'est l'apanage des grands mammifères, je pense, comme les orques, les dauphins, les chevaux ou les soumis. Lina est si bien "mise", qu'elle force mon amour, j'ai peur de l'aimer. J'en suis à être effrayé qu'elle me quitte. Je l'ai éduquée à coups de fouets, cordes, pinces, poids, anneaux, et autres oiseaux de mauvaise augure… Elle nage, elle court, elle grimpe, elle saute, elle me fait la lecture au lit, je suis légèrement dyslexique, j'en ai fait mon héroïne, c'est ma cam à moi, ma drogue, elle m'enivre… Je me sens faible, alors que je dois être son mentor son maître. J'ai peur qu'elle le ressente et trouve nul de m'obéir, de me servir, de m'observer, de disparaître dans mon ombre, d'avoir mal, d'avoir un mâle pour son bien.
Je me ressaisi, la réveille… Elle dort par fractions, comme en voile ou sur un voilier en transatlantique. Elle tient des quarts. Elle dort par petits bouts comme l'impose toute veille. Elle doit rester à mon service humain et sexuel. Son rôle, me veiller. Elle me regarde, m'observe afin de devancer mes souhaits exprimes par mes attitudes ou mes comportements. Quand elle ne devine pas ce que je veux, elle me lèche, me caresse avec ses joues ou son front, elle se love. On est toujours sur la plage. Elle me sent bouger, elle se sort de sa torpeur. Elle m'observe. Je cherche dans mon sac un objet gonflable qui ressemble à un mini ou mico zodiac avec un drapeau qui signale un plongeur aux bateaux à moteur. Ce mini zodiac de 50 centimètres. Permet de transporter un tas d'objet et permet de s'y reposer et de retrouver son souffle après une apnée en profondeur. Ce tout petit bateau permet de tirer une personne lorsqu'elle peut plus nager. Surtout elle nous balise si nous sommes à la limite de la zone de baignade qui va va jusqu'à 300m des côtes ou si nous allons nager dans les calanques de l'Estérel ou ailleurs dans le monde. Lina le trouve pour moi et le gonfle.
Elle se retrouve hyper ventilée avec la tête qui tourne, j'adore la voire avec la tête qui tourne, je lui interdis l'alcool. Je veux qu'elle soit toujours en possession de ses moyens pour pouvoir utiliser son safe word qui est "bouillabaise". Je lui fais enfin un signe de se mettre à l'eau et la commence un rituel qui a pris plusieurs étés d'apprentissage. Elle se mouille, plonge dans la vague où s'immerge totalement dans la mer calme. L'eau à la taille elle retire son string et le place comme "chouchou" dans ses cheveux en me regardant. J'aime voir ses anneaux de sein vibrer sous les gestes des ses mains s'affairant près de sa nuque. Une fois sa queue de cheval terminé je souhaite pouvoir observer l'instant d'un flash sa nudité totale, elle doit se projeter la tête dans l'eau vers le large. Si elle le fait en arrière je vois son sexe glabre que je connais par cœur, je vois parfois un de ses sept anneaux de sexe accrocher un rayon de soleil. Elle doit enfin se retourner vers moi de l'eau jusqu'au cou et m'attendre...
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La jeune femme entrait dans sa vingt-cinquième année quand elle l'avait aperçu à son insu pour la première fois, la nuit tombante, derrière sa fenêtre dans l'immeuble d'en face. Elle était d'un air si piquant et d'une beauté si touchante qu'elle avait éprouvé immédiatement pour elle une vive inclination. Etait-ce l'harmonie innée de son corps ? Ou son extrême sensualité mal bridée par une éducation protestante ? Ce n'était pas l'élément sexuel qui se manifestait dans son agitation. C'en était seulement le pressentiment. Elle sut alors que cette inconnue serait toujours pour elle un délicieux tourment. Les jours se succédaient aux jours, monotones, au même rythme que les mouvements d'un métronome. Rien n'avait d'importance. Rien ne troublait le cérémonial. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Ce fut pour elle, tout d'un coup, une révélation, une illumination prodigieuse et mystérieuse. Elle la dévora d'un œil ardent.
Avec ardeur, elle faisait sur son cœur l'essai de sa séduction. Ce qui arriva ensuite décida plus encore et de façon définitive de ses inclinations sexuelles. User d'un vocabulaire religieux ne serait pas déplacé, tant son âme fut affectée. Physiquement fort émue, elle nourrissait pour la belle inconnue un respect sans bornes. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Adieu les tristes usages, les muselières morales et les mille précations qui réduisent à l'état d'anesthésié ! Bonjour les instincts, les élans, elle souhaitait se dépouiller de ses travers acquis et ranimer ceux qui lui étaient naturels. Et par-dessus tout, elle voulait revoir en elle des désirs suffisamment intenses pour soumettre la réalité.
L'étrangère avait fixé à son insu tous ses goûts amoureux. Quand une jeune fille dénouait sa chevelure, son corps ne s'émouvait que si elle mettait un peu de la grâce qui était celle de la mystérieuse étrangère. Lorsqu'elle embrassait une bouche, c'étaient toujours ses lèvres qu'elle cherchait. Charlotte demeurait sous l'obsession de son image. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. La position prudente de Charlotte eût sans doute paru misérable à Juliette. Mais son audace s'éveillait à peine. Elle ne pouvait faire montre de plus de courage.
La jeune femme était dans une émotion où se mêlaient une gêne infinie et de la griserie car sa partenaire paraissait dans une disposition qui ne lui était pas contraire. Elle lui lança même un regard qui lui sembla tendre. Selon toute apparence, Juliette céda involontairement au penchant brutal qui l'entraîna. Bousculant sa honte, elle l'embrassa alors avec une infinie douceur et, dans la foulée, se livra aux dernières privautés buccales sur sa personne. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée aussi loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" était bel et bien entrée dans sa vie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Le transfert a réussi ! The transfer was successful ! " (*)
Je hurle ma joie à destination de mon Maître et de Sonia, en espérant qu'ils m'entendent.
Je perçois la voix lointaine de mon Maître venant du canot en contrebas.
"Bravo! Qui est l'hôte ? "
"C'est moi ! It's me ! "
J'ai un sourire jusqu'aux oreilles - j'espère qu'il le voit sur l'écran de contrôle.
Le vent s'est levé et fait un bruit d'enfer à flanc de falaise. Les félicitations de nos propriétaires sont à peine audibles mais on les sent appuyées.
Le soumis, qui vient de retrouver les sensations dans sa bite, est très excité et me demande la permission de jouir dans mon cul.
Je ne sais pas - ce n'est ni à moi, ni à lui de décider.
Sa voix porte plus que la mienne. D'un commun accord, c'est lui qui pose la question à nos propriétaires, pour nous deux.
L'accord ne tarde pas à venir. J'en suis heureuse - il l'a bien mérité. Moi je n'ai plus aucune sensation dans le cul - deux paires de zébralyvox, c'est radical... - mais j'aime donner du plaisir.
La descente à flanc de falaise est presque plus angoissante que la montée - je ne ferai pas cela tous les jours! Le soumis descend après moi. Il n'est plus en érection. Sa bite pendante et ses couilles se balancent joliment pendant la descente. Je n'arrive pas à en détacher mon regard. Mon Maître l'a bien remarqué. "Salope...", me dit-il affectueusement à l'oreille.
De retour dans la crique, mon Maître me prend par la main. Le contraste entre nos couleurs de peau, sublimé par la lumière très particulière du Nord, me fait penser au Yin et au Yang. Noir et blanc entrelacés, complémentarité du Maître et de l'esclave, lien fusionnel. Le bonheur m'envahit.
Sonia et son soumis s'éloignent discrètement, nous laissant seuls. Sonia est intelligente - elle a compris qu'à ce moment-là nous avons besoin de nous retrouver à deux, seuls au monde.
Nous nous asseyons sur deux rochers qui semblent avoir été placés là à dessein et philosophons. Mon Maître me fait penser à un vieux sage africain. Je bois ses paroles. Il m'écoute attentivement aussi. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et valorisée que depuis que je suis sa chienne. Aucun mot ne saurait exprimer le bonheur que je ressens à être là, nue, face à cet homme que j'admire.
Comment expliquer ce lien si subtil ? Comment expliquer le bonheur d'être esclave de l’homme que l’on aime ? C'est impossible je crois.
Il me met la laisse, pour rejoindre la cavité vaginale dans laquelle nous retrouvons Sonia et son soumis. Sur le trajet, je l'informe de la sollicitation du jeune homme sur le ferry. Il décide de ne pas me punir – il admet que matériellement il m'eût été difficile de le contacter.
"Il te reste trois jours sur l'île - Profites-en et donne-lui du plaisir"
"Je ne peux pas rester avec vous, Maître ? "
"Il y a certaines choses que je ne peux pas te dire. C'est mieux pour ta sécurité. Obéis et ne pose pas de questions ! "
Oui, bien sûr, j'obéirai. Sans discuter. Je l'ai toujours fait.
J'ai juste le temps de dire au revoir à Sonia et à son esclave. Mon Maître me rend le sac à dos contenant mes vêtements et m'ordonne de rejoindre mon hôtel.
De retour à l'hôtel, j'imprime le formulaire d'évaluation que j'avais sur mon PC et j'expédie un mail au jeune homme pour lui proposer de visiter l'île ensemble comme il le souhaitait.
Je me réveille brutalement au milieu de la nuit et j'ai l'illumination. Mon cerveau a travaillé pendant mon sommeil. Depuis le début j'étais intriguée par le ballet parfaitement synchronisé du zébralyvox gémellaire dans le flacon. Il scannait son environnement, c'est sûr! Le couple de zébralyvox agit comme un capteur différentiel, et en se déplaçant en parfaite synchronisation il se construit une image tridimensionnelle de l'activité électrique dans son voisinage. C'est comme cela qu'il détecte précisément les foyers de douleur. C'est aussi comme cela, sans doute, qu'il détecte la présence d'autres zébralyvox. C'est pour cela qu'il a une grosse tête - enfin, deux grosses têtes... Deux cerveaux intriqués, dédiés à la localisation fine des impulsions nerveuses.
La grande quantité d'images Sonar géolocalisées mais de mauvaise qualité dont Sonia dispose, ne pourrais-je pas les traiter selon le même principe pour, par corrélation, calculer des images plus précises ?
Le lendemain matin je trouve sur mon mail une réponse enthousiaste du jeune homme, qui me propose un lieu de rendez-vous où se retrouver pour visiter l'île ensemble.
Je passe le prendre à l'endroit indiqué. Avec les contrôles aléatoires liés au fucking pass, il faut être très prudent. Je ne peux pas lui proposer de venir me baiser à l'hôtel. Un employé de la réception risquerait de nous dénoncer à la milice. Et puis, les échanges par mail sont peut-être surveillés. Il faut faire très attention à ce que l'on écrit.
Je m'habille en pute, un peu comme sur le ferry, mais en plus explicite - ordre du Maître. Sans culotte bien sûr. Collier d'esclave au cou. Autant qu'il n'ait aucun doute sur le fait que - certes nous nous retrouvons pour visiter l'île - mais aussi qu'il pourra visiter mes orifices sur simple demande. Je me lubrifie le cul avant de partir.
Dès qu'il monte dans ma voiture, il remarque les lacérations du fouet et des ronces sur mes jambes, et m'interroge. L'occasion pour moi de lui expliquer, en rougissant, que je suis esclave, propriété d'un Maître, et ici avec son accord. Ouf! Ce n'était pas facile à dire pour moi qui suis une grande timide, mais comme ça c'est fait, les choses sont claires.
Après avoir visité les ruines spectaculaires du château Hammershus, qui surplombe la Baltique, nous trouvons une table de pique-nique à proximité. Je meurs de faim, n'ayant rien mangé à l'hôtel ni la veille au soir, ni au petit déjeuner. Les insectes ça me dégoûte, mais malheureusement au sein de la Suprême Alliance Démocratique cela devient de plus en plus difficile de trouver de la nourriture traditionnelle.
Il a apporté un panier de pique-nique et pendant que nous déjeunons il finit de me raconter l'histoire millénaire et sanguinaire de ce château. Il est vraiment sympa. Je l'apprécie de plus en plus.
L'amélioration des images Sonar me trotte dans la tête. Après le pique-nique, je lui demande de m'accorder 30 minutes. Je sors mon PC portable pour tester une idée. Je suis comme ça. Quand une idée me trotte dans la tête, cela tourne vite à l’obsession. Il me pose des questions. Il s'intéresse. Je ne peux pas tout dire, mais juste un peu, ayant du mal à modérer mon enthousiasme. J'adore parler de ce qui me passionne - mais je ne dois pas être trop bavarde. Il me parle du lycée et des études scientifiques qu'il envisage. Tiens donc! Les sciences cela n'intéresse plus les jeunes en Occident. Il me plaît vraiment ce gars.
Alors que je m'apprêtais à remonter dans la voiture, il me prend par la main et m'attire dans un coin un peu isolé, au milieu des ruines. Le site n'est pas fréquenté en cette saison, heureusement. Je sais ce qui va m'arriver, et j'en mouille déjà.
Il me retire lentement ma robe, tout en m'embrassant, découvrant les marques de fouet qui me strient tout le corps. Il a un petit mouvement de recul, certainement surpris par ces marques qui ne laissent aucun doute sur la sévérité avec laquelle j'ai été fouettée. Puis il me complimente. Je ne sais pas si c'est pour mon physique ou pour la perverse beauté de mes marques.
Il m'avoue que je suis la première femme qu'il va baiser et qu'il est un peu intimidé. Cela m'intimide aussi. Je vais essayer d'être à la hauteur et de ne pas le décevoir. Je lui dit de ne surtout pas s'embarrasser de préliminaires, de ne pas se soucier de mon plaisir. Mon Maître me baise ou m’encule toujours directement, sans ménagement, alors j'ai l'habitude, et j'adore être prise ainsi. Et puis, je suis déjà bien trempée. Je lui dit que mon cul est déjà lubrifié, s'il souhaite me prendre par là. Mais il préfère la chatte pour une première expérience. Tant mieux, moi aussi. Je jouis très vite et enchaîne orgasme sur orgasme. Visiblement, le zébralyvox n'a pas encore regagné mon clitoris.
Trois jours de tourisme agréable, en bonne compagnie, et de baise. On peut imaginer pire comme séjour! Cela m'aide à supporter l'absence de mon Maître.
Il a eu l’occasion de visiter mes trois orifices. Je lui demande lequel il préfère. La chatte ! Dommage que ce ne soit pas l’avis de mon Maître, qui me la met presque toujours dans le cul… Avant de le quitter je lui tends le formulaire d'évaluation, en lui demandant s'il veut bien le compléter, le signer et le mettre sous enveloppe cachetée que je remettrai à mon Maître. Je sais que si mon évaluation est mauvaise, je serai sévèrement punie. Mais je suis confiante - je suis certaine qu'il a passé un bon moment. S'il est honnête - ce que je crois - il devrait bien me noter.
Réveil de bon matin. Ce sont mes dernière heures sur l’île. La veille au soir j'ai travaillé jusqu'à très tard pour écrire un programme de traitement des images Sonar. Je n'ai aucun moyen de joindre Sonia. Je me lève très tôt et j’emprunte le sentier côtier au pas de course, pour redescendre dans la crique, en espérant qu'elle y est encore.
Je me déshabille entièrement avant d'entrer dans la cavité vaginale. J'ignore quelles sont les idées de Sonia, mais visiblement son esclave est toujours nu en sa présence, alors je ne voudrais pas commettre d'impair. Nous sommes complices, mais cela n'autorise pas les comportements déplacés. Même si je ne lui appartiens pas, elle est Dominatrice, je suis esclave. Me présenter habillée devant elle me semblerait impoli.
Je n'entends aucun bruit. Probablement qu'elle est déjà partie. Ah non! J’aperçois la lumière.
"Hello Ysideulte ! What are you doing here ? "
Son soumis, nu, me salue également. Sa bite est emprisonnée dans une minuscule cage métallique, dont l'intérieur est hérissé de longs pics acérés destinés à dissuader l'érection. Le pauvre... C'est inhumain de traiter un homme de cette manière, me dis-je.
Le temps d'expliquer mon idée à Sonia et de lui transférer les programmes que j'ai écrits, je dois déjà repartir si je ne veux pas rater le ferry.
Je n'ai pas le temps d’attendre les résultats du traitement, qui va nécessiter plusieurs heures de calcul. Espérons que ce sera concluant et que Sonia pourra en tirer quelque chose.
En guise d'au-revoir, elle m'embrasse tendrement tout en glissant ses doigts dans ma fente. Elle sait y faire... Je ne tarde pas à jouir. Décidément, moi qui me croyais 100% hétéro, mes convictions sont fortement ébranlées.
Elle me félicite chaleureusement de m'être présentée nue. "You behave in a manner that honours your Owner !". Visiblement elle ne me tient pas rigueur de l'écart de comportement que j'ai eu. Emportée par mon enthousiasme quand je lui expliquais comment utiliser mon programme je me suis adressée à elle comme à une amie... "Lower your eyes, slavegirl ! No sustained eye contact without permission" m'interrompit-elle sèchement au milieu de mes explications.
Je reprends la route. Traversée sur le ferry, puis direction la Bretagne ! 20 heures de route ! Je fais une étape en Allemagne - J'ai trop peur de m'endormir.
Sur la route, les friches industrielles témoignent de l'effondrement de l'économie Allemande, autrefois florissante. Depuis le sabotage de 2022, la rupture irréversible de l'approvisionnement en énergie bon marché au profit du coûteux gaz de schiste américain a sonné le glas des industries qui faisaient autrefois la fierté du pays.
L'hôtel est de bon standing et je peux profiter d'un petit déjeuner classique. Cela fait du bien avant de reprendre la route.
En France, sur l’autoroute, les panneaux lumineux disposés à intervalles réguliers répètent jusqu’à l’écœurement le message du moment "Tous zébralysés - Tous protégés".
La campagne politico-médiatique en faveur de l'injection du zébralyvox génétiquement modifié vendu par la filiale pharmaceutique de la BAFC (Bill & Alvértos Fucking Corporation) bat son plein. L’injection fut d'abord réservée aux personnes âgées ou souffrantes. C'est maintenant la totalité de la population qui est incitée à se faire injecter le coûteux symbiote. Quelques complotistes, promptement censurés et conduits illico-presto en hôpital psychiatrique, ont prétendu que sans tarder des mesures plus coercitives seront mises en places. Mais ce sont des élucubrations sans fondements, assurent les fact-checkers, qui ont interrogé le Ministère de la Vérité.
Si mon hypothèse est la bonne, le zébralyvox OGM, stérile, cloné, privé de son jumeau, est incapable de localiser correctement les sources de douleur, incapable de scanner son environnement. Aveugle, privé d'énergie électrique, une mort rapide l'attend. Déjà, des messages commencent à circuler comme quoi la zébralysation devra être renouvelée fréquemment. Pour remplacer les symbiotes morts, sans doute... Et pour remplir par la même occasion les caisses de la BAFC.
Près de chez moi, un centre de zébralysation vient d'ouvrir, comme partout dans le pays.
C'est presque en larmes et désespérée par l'avenir qui nous attend que je sors la clé de ma maison. Mais la porte s'ouvre devant moi.
" Maître ! "
Enfin un rayon de soleil dans cette déprimante société démocratique.
à suivre
(*) Contexte
L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Dans mes articles, les quelques paroles laissées en langue étrangère (anglais, danois) ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. C'est un choix volontaire pour mieux coller à la réalité. Si vous souhaitez une traduction de certaines paroles n'hésitez pas à me le demander dans le champ de commentaires (un traducteur automatique peut aussi faire le job).
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Au fil des mois, elle vadrouilla de temps à autre dans de moelleuses nostalgies, refusa longtemps l'idée de l'amour et se saoula d'amertume. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte et se découvrit différente, plus vivante, moins boulonnée de certitudes.
Pour cesser de lui en vouloir, il lui apparut nettement qu'elle n'avait d'autre issue que de s'occuper elle-même de ses propres besoins. Et cette réflexion apparemment spontanée, se logea dans son esprit tandis qu'elle soignait une plante dotée de cette compétence si nécessaire aux hommes et aux femmes. Charlotte ne vit pas combien elle avait été manœuvrée, la part qu'avait dans sa résolution l'insinuante volonté de sa Maîtresse. La jeune fille habitait tout près de la place des Victoires. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Sa figure maîtrisée lui échappait alors, se tordait brièvement de douleur, trahissant ainsi qu'elle avait renoncé à se cuirasser tout à fait, gênée de l'effet que sa personne réservée et magnétique produisait. L'illimité était sa seule mesure, son horizon très naturel, pas négociable.
Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, digne de sa passion, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit, prise d'un opulent espoir. Son amour en qui elle avait placé toute sa pureté faisait fortune.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Le journal à la main, par cet après-midi de printemps, il monte dans la rame de la ligne numéro un, répète tout ce qu'il va dire à son futur employeur. Les roues de caoutchouc glissent dans les rails, la rame entre en gare dans la station Étoile. Parmi la nuée de passagers avalés par l'espace confiné, une jeune femme d'une trentaine d'années, vêtue d'une jupe courte prend place sur le strapontin d'en face et croise ses jambes de gazelle. L'affluence augmente la chaleur ambiante. La houle du train balance les corps qui, défiant les lois de la pesanteur, tentent de demeurer droits. Les bras suspendus à la barre centrale dégagent une odeur de transpiration. Un freinage un peu brusque, une agitation qui prépare la prochaine descente, les jambes de gazelle se déploient, s'écartent à peine. L'œil de Vincent accroche alors le fond de la culotte, la femme voit qu'il la regarde, elle le toise, hautaine, pimpêche. Il la déteste sur le champ. Impression curieuse, les boutons de son jean compriment sa verge et lui font mal. Elle descend, gracile, le fixant toujours droit dans les yeux. Vincent ne peut s'empêcher de se détacher de ses deux amandes provocatrices. Il emboîte le pas, oubliant le journal. Elle accélère, lui aussi. Le couloir est long jusqu'à l'escalier qui mène au grand jour. La bouche de métro les crache avenue Charles-de-Gaulle. Les rais du soleil l'éblouissent, il croit la perdre de vue. Son regard rapide ratisse le trottoir. Les jambes longilignes piétinent le macadam à l'arrêt du 43. Vincent s'approche, se colle presque tout contre elle. L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de fois, Charlotte, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Vincent s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Vincent est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Vincent va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Vincent a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors.
Et bientôt, la magie s'opère dans le musée. Les deux êtres deviennent alors, bien malgré eux, des personnages de roman. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Vincent ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un lent et imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Charlotte ..."- Quel souvenir !" Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?." Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Vincent ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: "- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre". Et toi, Charlotte, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quitté, espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quelle littérature de gare !! Vincent n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43.
Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. "- Encore vous ! Suivez-moi !" Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Vincent brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. "- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord". Vincent, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. "- Fermez les yeux !" Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. "- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? " Vincent découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Vincent, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: "- Décidemment, Vincent, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique". À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Charlotte, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Charlotte, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à l'œuvre littéraire de Roger Nimier.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Satyne a besoin de nouvelles robes. Enfin besoin... Sa penderie est pleine à craquer comme beaucoup de femmes. Mais là elle veut une robe cache coeur ou boutonnée pour jouer à s'exhiber plus facilement.
Comme toujours elle est nue sous sa robe pour partir à cette session de shopping-exhib, et reçoit la consigne d' obéir sans poser la moindre question.
Premier arrêt, premiers essayages, jolie robe, mais le rideau de la cabine d'essayage est bloqué, impossible de le laisser à moitié ouvert.
Deuxième arrêt, beaucoup plus intéressant. Je vous décris le lieu, c'est important : le stand est ouvert sur deux côtés dont un est plus ou moins '' fermé'' par des portants de robes. Et sur l'avant deux petits portants réduisent l'ouverture. Nous pénétrons dans l'espace exigu, je remarque qu'il n'y a pas de cabine.
Ma chérie a repéré deux robes parmi celles proposées par le vendeur. Elle essaie la première par dessus la sienne (je me dis qu'elle manque d'initiative, elle sera punie si elle continue comme ça). Deuxième robe j'interviens, je dis au vendeur que s'il sort, elle pourra se déshabiller dans son stand vide de client. Il s'exécute et ma petite exhibe se dénude. Elle constate que des passants la voient entre les portants sur l'avant du stand. Mais elle ne repère pas tout de suite le vendeur qui se rince l'œil en '' arrangeant '' des vêtements sur le portant latéral.
Passants et vendeur se régalent de son corps nu, les passants ne remarquent peut-être pas les piercings aux tétons et aux grandes lèvres de ma salope , mais le vendeur a tout le temps nécessaire.
La robe est jolie, s'ouvre facilement, elle va la prendre. Nouveau déshabillage, pour le plus grand plaisir du vendeur.
La connaissant, ça doit énormément l'exciter d'être nue, au milieu du marché, à la vue de n'importe qui (elle a maintenant remarqué le manège du vendeur). Elle finit de se rhabiller, mais ... C'était la première fois que je l'emmenais au marché mais ce ne sera pas la dernière : nous y retournerons, surtout sur des stands sans cabine...
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"Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme". (Marquée au fer- Eva Delambre) "
L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer ainsi complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit alors qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété". Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l’idée de "personne", l’idée du "moi". Toutefois, la "catégorie du moi", le "culte du moi" ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts récents. La persona latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un nom ou un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. Les pratiques sadomasochistes sont aujourd'hui devenues moins taboues. Elles peuvent agrémenter l'imaginaire voire, sous une forme consentie et sécurisée, pimenter la sexualité des individus. Si les modes d'entrée dans l'univers du sadomasochisme sont variables, par le biais d'un partenaire, d'une curiosité pour une pratique à la mode, la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux, très violents et extrêmes, et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises. Dans le sadomasochisme, une grande importance est accordée aux décors, aux lieux, aux accessoires utilisés, qui concourent à une forme de théâtralisation des pratiques. Les mises en scène et les scenarii sont d'une grande importance, tout comme l'esthétisme. Porter un certain type de tenue est un des nombreux codes qui placent les individus dans des rôles hiérarchisés, admis et choisis. Les humiliations et les douleurs infligées n'existent que pour les confirmer. L'univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir la sécurité et le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. Par conséquent, c’est d’abord à partir de la "personne" que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" "parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres". Ce type de droit se rattache aussi à la notion de territoire et est entendu comme titre de possession, de contrôle, d’usage ou de libre disposition d’un bien. La propriété, c’est-à-dire le fait d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive, se trouve en effet au centre de l’organisation sociale qui devient un subtil agencement de territoires. À ce titre, le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de la femme ou de l’homme, est avant tout le premier bien dont elle ou il dispose.
"Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais". S’il va de soi, dans nos sociétés occidentales contemporaines, que l’individu est une personne qui possède un corps et que ce fait lui ouvre des droits fondamentaux et immuables, comme le respect de soi et celui des autres, mais aussi respect du corps et de ses "territoires", qu’advient-il lorsqu’une pratique sociale remet en cause ces principes ? Cela est le cas des pratiques sexuelles sadomasochistes nommées aujourd’hui BDSM. En effet, elles se présentent comme des pratiques sexuelles ludiques qui ne cessent de jouer avec les concepts de propriété et de pouvoir. Il semblerait à première vue que des individus se soumettent à d’autres individus de leur plein gré, les premiers confiant leur corps aux seconds qui les dominent. Mais qu’en est-il exactement ? À quoi consentent véritablement ceux qui se soumettent ? Qu’acceptent-ils de concéder de leur personne ? Et que s’approprient les personnes qui dominent ? Le sadomasochisme peut se définir comme une relation particulière dans laquelle les individus s’engagent dans une interaction dominant/dominé, le savent, font référence à un certain nombre de représentations, et le disent. Ce qui signifie que la relation sadomasochiste est une relation consentante, négociée, contractualisée, mais qui se complexifie, en réalité, en se doublant d’un comportement particulier, appelle masochisme ou sadisme. En effet, le BDSM intègre alors une dimension éthique. Les pratiques se basent ainsi sur l’acronyme SSC (sain, sûr, consensuel). Elles reposent donc sur un dispositif de réglementations et de codifications qui interdit ainsi tout débordement. Définir le sadomasochisme comme une relation entre deux ou plusieurs individus pose toute la complexité du problème de la propriété. Dans ces jeux de rôle ritualisés, le dominant, pour un temps donné, domine son partenaire. Cependant, les limites sont fixées à l’avance, et à tout moment il est possible, pour la personne dominée, d’arrêter la séance (safeword). Il n’en reste pas moins que les fantasmes à l’origine de ces pratiques sont guidés par le souhait de s’abandonner à l’autre (lâcher-prise) ou d’en prendre possession.
"Je regardai mon Maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui". Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? S’agit-il de prendre possession du corps de l’autre ? de sa volonté ? de sa liberté ? Si la négociation des fantasmes permet de connaître les goûts et les désirs du partenaire, les contrats nous renseignent bien plus sur l’enjeu des relations BDSM. Les contrats sont, en effet, une convention par laquelle un ou plusieurs individus s’obligent, mutuellement, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Parfois écrits, ils peuvent être aussi tacites. La contractualisation occupe alors une place importante dans les relations BDSM et possède un caractère transgressif. Elle échappe, en effet, à tout contrôle institutionnel. Dès lors, qu’ils soient écrits ou non, les contrats s’apparentent surtout à des pactes qui sont des conventions solennelles entre deux ou plusieurs individus. Ce qui signifie que la caractéristique des relations BDSM n’est donc en rien l’invention d’un espace où tout serait permis, mais au contraire la création d’un territoire savamment limité et réglementé, d’autant plus fragile qu’à tout moment les règles peuvent être transgressées. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew. Ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter et énonce les statuts des uns et des autres. Dans ce contexte, l’individu devient "esclave", non pas parce que cet état est inscrit dans sa "nature" mais parce qu’il le désire. En outre, il devient "esclave" non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu’il a un corps et que ce corps lui appartient, ou est censé lui appartenir. Le dominant "prend possession" de lui et il devient ainsi sa "propriété". Dès lors, le rôle de l’esclave est défini. L’"esclave" accepte d’obéir et de se soumettre complètement à son Maître en toutes choses. Il n’y a aucun endroit, instant ou situation dans lequel l’esclave pourrait refuser d’obéir à un ordre ou une directive du Maître, excepté dans la situation où le droit de veto ou safeword s’applique.
"Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien. J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche". L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. L’"esclave" accepte de plaire à son Maître au mieux de ses possibilités, étant entendu qu’il n’existe que pour le plaisir de son Maître. L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion même de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu, plus exactement, dans une "modalisation". C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle l’esclavage mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété, il précise également que, si l’"esclave" considère qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, il peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître (safeword) pour stopper immédiatement une action ou une punition". De même, l’"esclave" peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. La négociation des fantasmes permet toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. En effet, Freud définit ainsi le sadomasochisme comme le désir de faire souffrir l’objet sexuel ou le désir de se faire souffrir soi-même et considère que le sadisme est le complément du masochisme. Deleuze apporte une nuance en précisant que le masochisme n’est en rien le complément du sadisme. Il est pour lui inconcevable qu’un sadique accepte que la personne qu’il domine tire un quelconque plaisir de sa domination. Inversement, le véritable masochiste ne cherche pas une personne sadique. Sadique et masochiste appartiennent ainsi à deux univers différents qui ne se croisent pas. Les théories évoluent en fonction des opinions doctrinales mais les fantasmes demeurent heureusement. En réalité, dans l’univers BDSM, le contrat d’esclavage n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Ils peuvent même inverser les rôles.
"Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu. Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement". Le véritable sadisme n’est-il pas d’infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait en réalité pas partie de l’univers SM. Mais ce type de sadisme va au-delà de la relation consensuelle. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation. Il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire varie beaucoup. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. Le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de l’esclave, en prend possession, et, tout en ne mettant pas en danger sa vie, édicte des règles de comportement. En d’autres termes, prendre possession de l’"esclave", c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Par exemple, l’action sur le corps de l’autre est présente dans les parures sélectionnées par le dominant. Elle est aussi présente dans les modifications corporelles, des marques que l’individu dominé accepte de porter, voire de conserver. L’introduction d’un mode d’expression particulier, qu’il s’agisse de la manière de parler ou de se tenir, délimite un territoire, signe la propriété de l’autre qui décide de ce qui est approprié de faire ou non. L’"esclave" n’a plus de vie privée, plus de corps, plus de droit.
"Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler Maître dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue. Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée". Cependant, les contrats n’ont aucun caractère immuable ou définitif. C’est ce que montre l’échange des rôles (switcher), toujours possible. En effet, si le contrat définit les rôles de chacun, il arrive qu’ils soient réversibles. Cette réversibilité peut s’effectuer ainsi pendant ou en dehors de la séance. Dès lors, les pratiques BDSM n’ont donc aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique, telle qu’elle peut aussi l’être dans une pratique sportive. En effet, la violence agit sur le corps, mais surtout elle plie, elle brise, elle détruit. Elle ne tolère aucune résistance et surtout n’attend aucun consentement pour s’exercer. Rien de cela dans les relations BDSM, a priori. Ces dernières ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation d’esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile, réversible, instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Ainsi, au rôle d’"esclave" est souvent attribué celui de prostituée, de servante, voire d’animal. Force est de constater que la caricature se conjugue très souvent au féminin. Un homme en position de soumission usera facilement de travestissement pour faciliter l’entrée dans le rôle qu’il se donne. À l’inverse, une femme, soumise ou dominante, restera féminine et conforme au désir masculin. Pour prouver sa domination, elle s’équipera d’instruments, son statut s’étayant de la présence de cet équipement. Dans ces représentations, le féminin est souvent dévalorisé alors que le masculin est valorisé.
"Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas". La littérature nous fournit des illustrations singulièrement différentes en ce qui concerne le sexe de l'agent dominé. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de la "Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est alors possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait alors une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Selon son désir, il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d'un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles de chacun.
"Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait. Le fer n’est plus en contact avec ma peau, pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober". "Il n'est de richesse que d'hommes" le soulignait, le philosophe angevin du XVIème siècle, Jean Bodin dans "Les Six Livres de la République". Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Un grand merci au studio Imag'in rider photography qui m'a aimablement autorisé à illustrer cet article sur le BDSM par cette photographie originale.
Bibliographie et références:
- Sigmund Freud, "Névrose, psychose et perversion"
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch"
- Jacques Lacan, "La logique du fantasme"
- Gala Fur, "Dictionnaire du BDSM"
- Arnaud Alessandrin, "BDSM fantaisies: pouvoir et domination"
- Gini Graham Scott, "La domination féminine"
- Véronique Poutrain, "Sexe et pouvoir"
- Gabrielle Rubin, "Le Sadomasochisme ordinaire"
- Mona Sammoun, "Tendance SM"
- Jean Streff, "Les extravagances du désir"
- Mark Thompson, "Dominant women, submissive men"
- Margot Weiss, "Techniques of pleasure"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tout avait débuté un mois auparavant.
J’avais répondu à une petite annonce sur un site de rencontre Gay/Bi.
Cette annonce spécifiait que deux Maitres cherchaient un Soumis pour des jeux « anales »
J’avais répondu à cette annonce avec enthousiasme, moi-même étant amateur de dilatation anale depuis de nombreuses années.
En effet j’avais dans mes habitudes de régulièrement me fouiller le trou, tantôt avec mes doigts, tantôt avec mes godes et plug XXL.
J’avoue que depuis que je m’expérimentais ces jeux, j’avais atteint une certaine dextérité dans ce domaine.
J’avais eu un retour assez rapide et nous avions pu échanger et poser une confiance mutuelle.
J’avais donc appris durant nos échanges, que ces deux Maitres voulaient s’offrir un Soumis en totale liberté parsemée d’humiliation et d’exhibition.
Nous avions effectivement parlé de plaisir anal, de fouille anale et godage en tout genre.
J’avais exclue d’emblée toute violence.
La thématique de ce rendez-vous était posée (enfin je le croyais).
Le jour J était donc arrivé et une soirée mystérieuse allait s’offrir à moi.
On m’avait demandé de venir comme j’étais, la seule chose qu’on m’avait demandé c’était d’avoir le « cul propre ».
Je roulais donc en direction d’une petite résidence de petites maisons fleuries, je cherchais une place et me garait.
Avant de descendre de voiture mon cœur s’emballait, j’étais excité et assez rassuré des échanges que nous avions eus. Je n’avais rien à craindre. Les limites étaient posées.
Je me dirigeais maintenant vers cette maison, une porte allait s’ouvrir.
Petit coup de sonnette, un Maitre ouvrit la porte d’entrée, en s’y plaçant derrière me laissant entrer dans un petit hall d’entrée.
Pas le temps de me retourner, il m’invita à rester dos à lui et m’enfila une cagoule opaque sur la tête.
Il avait une voix rassurante : « Nous allons nous occuper de toi, ne crains rien »
Je me laissais guider, pris par le bras, ils m'installèrent sur un canapé.
« Bonjour petit Soumis, tes deux Maîtres sont devant toi »
« Nous allons te guider et profiter de ton corps »
On me prit par le bras de nouveau et on me demanda de me mettre debout.
Je m’exécutai.
« Nous allons te mettre nu »
Ainsi quatres mains commençaient à me déshabiller sans précipitation.
Je sentais des mains me caresser, me peloter.
Ma queue et mes couilles n’étaient pas épargnées.
Des mains écartaient mes fesses pour exhiber mon trou rose.
« Joli tout ça, nous allons te préparer »
On me demanda alors de lever les bras et je sentis une enveloppe agréable se positionner autour de moi.
À l’évidence, ils venaient de m’habiller avec un corset autour du torse.
« Ce n’est pas fini »
Je sentis alors une main prendre mes couilles.
« Tu connais le ballstretcher ? »
J’avais déjà entendu ce mot et par curiosité parcouru les pages du Net pour découvrir cet objet.
Je sentais le froid du métal enserrer mes couilles, au bout de quelques secondes, l’objet était en place.
Mes couilles étaient lourdes, gonflées, c’était agréable.
« Nous allons t’installer »
J’étais maintenant soutenu de chaque côté par un Maître, on m’installa d’abord sur le dos, puis on m’installa en position gynéco et on me ligota les jambes.
J’imaginais ma position indécente à l’équerre en offrant à la vue des deux Maîtres mes fesses et mon trou.
Le jeu de corde n’était pas terminé, je sentais maintenant des liens entourer mon torse, prisonnier de cette table, type bondage.
« Tu es maintenant prisonnier de ces liens, nous te laissons les mains et les bras libres »
« Elles vont servir, mais interdiction de te toucher la queue pour te branler »
« Elles serviront pour nous et dans une certaine mesure pour toi, tu verras »
Mais l’installation n’était pas tout à fait terminée.
Je sentais maintenant un des Maîtres me saisir les couilles entouré du ballstretcher.
Je sentais une manipulation, je ne savais pas très bien ce qu’il faisait.
Puis je sentis mes couilles étirées, j’imaginais une ou deux cordes accrochées au ballstretcher avec des poids à l’extrémité qui pendaient.
« Tu es maintenant installé et sous notre contrainte »
« Nous allons t’expliquer comment tu vas être humilié et exhibé »
« Nous allons profiter de toi, mais pas que nous… »
« La pièce dispose de web-cam et nous allons d’exhiber sur le Net, pour que des dizaines de surexcités se branlent en te voyant ainsi contraint et examiné »
Ce discours m’impressionnait et en même temps m’excitait.
« Durant nos échanges, tu nous disais que tu avais l’habitude de t’occuper de ton trou, nous allons vérifier ça »
« Un bon Soumis anal doit être disposé à s’ouvrir »
Je ne savais pas à quoi m’attendre même si j’étais déjà disposé à m’ouvrir pour les deux Maîtres.
Un Maître me prit le poignet et je sentais un objet lisse parcourir le dos de ma main.
« Tu reconnais cet objet ? »
« Tu vas voir ou plutôt sentir ! »
Je sentais des mouvements autour de moi.
« Allez ! On y va »
Je sentais maintenant des doigts caresser mon trou, je sentais une lubrification et des doigts qui s’enfonçaient dans mon trou.
Puis vient le moment ou j’ai senti un objet dur s’enfoncer dans mon trou, puis un élargissement.
J’ai compris que ma chatte anale était en train d’être examiné au spéculum, je me sentais très ouvert.
On devait y voir mon trou et mes entrailles roses.
Le Maître enfonçait ses doigts et caressait mes muqueuses anales.
« Tu aimes être dilaté comme ça Soumis ? »
« Les pervers sont sur leurs écrans, tu es en direct ! »
Les insultes commençaient à arriver sur le fil de discussions.
« Nous allons te laisser ouvert comme ça un petit moment, ce n’est que le début »
« Nous allons te détendre un peu »
A cet instant, je sentis à travers ma cagoule des effluves chimiques qui me faisaient planer, un Maître venait de coller sur mon visage cagoulé un masque avec poppers.
Je me sentais détendu et dilaté.
Puis on me tournait la tête d’un côté pour m’enfiler une queue mouillée dans la bouche.
« Bouffe ma queue Soumis, lèche ma mouille »
Je me régalais d’avoir la bouche remplie et de sucer la queue du Maître.
Ma tête allait ainsi de droite à gauche, suçant tour à tour les queues ou gobant des couilles.
En même temps je sentais ma queue malaxée.
« A priori tu tiens bien le spéculum ! »
« Certain que tu peux faire mieux, mais ça sera pour tout à l’heure »
« Nous allons nous occuper de ta queue ou plutôt de ton urètre ! »
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et nous avions convenu qu’il n’y aurait pas de violence ou d’acte brutal.
Le poppers m’enivrait encore, j’acquiesçais
Je sentais mon sexe décalotté et mon gland massé et lubrifié.
Un Maître caressait mes couilles étirées par les poids.
Je sentis enfin une sonde titiller mon urètre et s’enfoncer doucement dans ma queue.
Un Maître avait collé de nouveau le masque à poppers sur mon nez.
« Ne t’inquiète pas nous allons commencer petit »
La sonde branlait mon urètre, pendant que mon trou était toujours ouvert à la vue des internautes.
« Allez ! On passe à la taille supérieure »
Je sentais mon urètre gonflé et branlé.
J’allais ainsi être branlé plusieurs minutes avec des tailles différentes, jusqu'à ce que mon urètre ne puisse plus accepter de sondes plus grosses.
« Tu as aimé Soumis ? »
« En tout cas les pervers se régalent de te voir ainsi exposé ! »
« C’est pas fini … »
« On va s’occuper de ta chatte anale, ton trou est bien dilaté, il va rester comme ça encore longtemps »
« Il ne sera refermé qu’à la fin de la séance »
« Tu vas devoir te dilater au maximum »
Pendant que j’avais la bouche remplie par la queue d’un Maître, l’autre Maître était derrière pour m’enlever le spéculum.
Avec ses doigts, un Maître s’occupait de lubrifier l’intérieur de mon trou.
Je sentais maintenant un gode généreux m’enculer la chatte anale.
« Nous aimons baiser un Soumis au gode »
De l’autre côté de l’écran, les pervers alimentaient le fil de discussions et m’insultaient.
Mon trou se dilatait de plus en plus avec des godes de plus en plus gros.
J’avais maintenant à disposition, les mains libres, le masque à poppers que j’inhalais.
A tour de rôle les Maitres m’enculaient au gode et me faisaient sucer leurs queues et gober leurs couilles.
J’étais aux anges de me faire ainsi démonter le trou comme cela et de m’exhiber devant les pervers qui se branlaient devant leurs écrans.
Cette petite séance de godage dura plusieurs minutes.
« Tu es une bonne lope, tu encaisses bien, ton trou est bien ouvert, mais tu peux encore faire mieux »
« Tu ne vas pas te refermer tout de suite »
Aussitôt je sentais un énorme plug remplir mon ampoule anale en laissant mon trou encore très dilaté.
« Un Maître lança : Ouvre la bouche ! »
Je pensais déjà à une queue qui allait remplir ma bouche ou une paire de couilles.
« Referme ta bouche sur l’entonnoir maintenant »
Je ne savais pas ce qui allait se passer, mais j’allais le découvrir rapidement…
Je sentis alors un liquide chaud remplir ma bouche, un liquide salé.
« Avale ! Lançât un Maître »
J’avais maintenant compris qu’un Maître m’obligeait à boire sa pisse.
Mes joues enflaient maintenant de pisse chaude.
« Avale Soumis ! »
J’exécutai les ordres, je toussais et avalais petit à petit la pisse chaude du Maître.
Ma chatte anale quant à elle était ouverte et dilatée avec cet énorme plug.
« Allez ! Retour à ta dilatation ! »
Sans pouvoir y toucher, je sentais ma queue mouillée et mes couilles toujours étirées avec les poids.
« Tu vas prendre ton pied ! »
Le terme avait été choisi, comme au propre comme au figuré.
Un Maître me décapsula le trou, le plug n’était plus là, mais j’étais énormément dilaté.
Je sentais mes muqueuses anales au bord de mon trou.
J’étais maintenant lubrifié encore une fois généreusement à l’extérieur et à l’intérieur par les doigts d’un Maître.
Je sentais une grosse masse s'enfoncer, je n’avais pas l’impression d’un nouveau gode ou plug.
Je devinais que c’était le pied du Maître dans ma chatte anale qui était en train de m’ouvrir.
Au bout de quelques minutes, j’avais maintenant avalé la moitié du pied du Maître.
Sous poppers, je me laissais dilater la chatte au pied copieusement avec une queue qui me remplissait la bouche.
Après ce Foot-Fist, on me laissa reposer un peu.
Bien évidemment un Maître me repositionna le plug pour ne pas me refermer.
Les deux Maîtres passèrent ensuite derrière moi.
L’un deux me décapsula le trou et me lubrifia plus en profondeur encore.
Je sentais ses doigts parcourir les muqueuses de ma chatte anale.
« On va te travailler manuellement de l’intérieur maintenant ! »
Je sentais des doigts s'enfoncer dans mon trou, jusqu’à avaler la main entière du Maître.
Je me faisais maintenant copieusement fister comme une pute.
Je sentais le va et vient du poignet du Maître.
Pendant qu’un Maître me fistait, l’autre Maître se délectait de passer ses doigts autour du poignet du Maître Fisteur.
Je m’élargissais sous poppers de plus en plus.
Les pervers derrière leurs écrans gloussaient, le fil de discussions était parsemé d’insultes et de messages d’encouragements envers les Maîtres.
Vint le moment de la dilatation extrême.
Au fur et à mesure de m’élargir ainsi, chaque Maître avait réussi à introduire une main chacun dans mon trou béant.
Je gémissais, je jouissais intérieurement, mes entrailles poussaient, mais les deux mains revenaient à leur place au fond de ma chatte anale défoncée.
Avec le phénomène d’expulsion naturelle, je pissais.
« Tu es vraiment une belle pute anale, digne d’un Soumis »
Après plusieurs minutes, le mouvement s’arrêta enfin.
Une main se retira, puis une deuxième, laissant place à un prolapsus débordant de mon trou.
Mes muqueuses étaient luisantes et je dégorgeais de lubrifiant.
« Tu as bien joué ton rôle Soumis, une vraie pute anale »
« Tu as le droit de te reposer maintenant »
Ils me laissèrent ainsi reprendre mes esprits pendant plusieurs minutes.
Le fil de discussions du Net cessait progressivement de s’activer.
Les pervers avaient fini de se branler et j’imaginais les litres de sperme projetés sur les écrans.
Je sentais maintenant mes couilles écarlates plus légères.
On venait de me retirer le Ballstertcher, les poids et les liens se dénouèrent.
Les deux Maîtres m’aidèrent pour descendre, j’étais encore étourdi par le poppers et par l’expérience extrême vécue.
Une fois debout, je sentais mon trou encore bien ouvert, je dégorgeai encore.
On m’installa dans le hall d’entrée avec mes vêtements.
Je m’habillais fébrilement.
Un Maître apparu cagoulé.
« Tu as comblé nos attentes »
« Ton baptême du Soumis est validé »
« Nous t’autorisons à nous solliciter pour une autre session »
Je quittais la maison encore désorienté par ce qui venait de m’arriver.
Je venais de vivre de longues minutes d’extrême jouissance.
#PhotoPerso#
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Lundi soir
Après un début de séjour tranquille, passé à se reposer et à refaire le monde, tu consacres la soirée du lundi à me transformer en une nouvelle espèce, à croire que tu aurais été gardienne de zoo dans une autre vie. Après le nounours, après le chien, après la proie d’araignée, voilà que tu as décidé de me transformer en papillon. Souvent je me demande où tu vas chercher certaines idées. Néanmoins, je n’ai jamais eu à m’en plaindre ; les pires (ou plutôt les plus démentes) ne pourront jamais se transformer en réalité. Quoi que ! Il ne faut jamais dire jamais. De fil en aiguille, d’idée en idée, de suggestion en suggestion, tout est possible avec ton cerveau prolifique dès qu’il s’agit de s’occuper de ton nounours. Mais revenons à ma mutation du soir. A ta demande, j’enfile la combinaison noire qui va te servir de toile pour réaliser ton œuvre. Parce que je reste avant tout ton soumis, un collier vient compléter ma tenue. Et pas n’importe lequel : le large noir en cuir, abondamment doté en clous de toutes tailles. Difficile d’échapper à ma condition avec une telle parure. Dès lors, j’ai le sentiment de me muer en pantin mécanique ou presque. Un léger shibari à base de cordelettes blanches vient orner mon buste, apportant un contraste bienvenu sur ce fond sombre. Même si cela ne se voit pas totalement tu m’invites à bien faire en sorte que mon pénis soit bloqué entre les deux liens qui passent au niveau de mon entrejambe. Aucun détail n’est négligé ! C’est alors que tu peux passer à ta phase créative, version animalière. Ou comment doter un nounours d’ailes. Vaste question … Bien évidemment, tu avais déjà réfléchi à la question et préparé ton affaire. Deux paréos sont extraits de ton placard, les plus accordés possible. Il ne reste plus qu’à assembler le tout. Facile à dire pour le « pantin » : il suffit de lever les bras et les maintenir à l’horizontale quand l’artiste vous le demande. Un peu compliqué pour l’artiste. Néanmoins, avec un peu de patience, tu sembles parvenir à tes fins. Cela doit être le cas puisque tu me demandes de « prendre mon envol » sous tous les angles comme si je sortais de ma chrysalide (certes c’était déjà il y a quelques mois, mais je suis une espèce unique, les temps d’évolution sont spéciaux !). J’avoue que je me prends au jeu, mais en restant les pieds bien posés au sol ; cela serait béta de chuter dès les premiers jours du séjour. Dire que cette idée rongeait son frein depuis des lustres : elle aussi a pris son envol …
Mercredi
Dès le matin (ou plutôt la veille au soir), tu m’imposes une tenue de ton choix, de celles où tu prends un malin plaisir à mélanger « standard » et « original ». Ainsi, au moment de partir faire les courses en ta compagnie, il est difficile pour quiconque de discerner quoi que ce soit d’anormal à mon apparence extérieure. Pourtant, sous le jean se cache ta touche personnelle. En l’occurrence, oubliés boxer et chaussettes : trop classique, trop masculin. Place à une jolie culotte rouge et une paire de collants noirs : bien plus transgressif. Et c’est parti. Probablement du fait que rien ne soit visible, je n’ai pas cette appréhension d’être percé à jour, comme cela a pu être le cas par le passé. Mais intérieurement, cela a une petite saveur excitante. J’allais oublier de préciser que toute excitation est bien évidemment contenue : on n’est jamais trop prudente. Cage de chasteté imposée aussi. Tu sais « parler » à ton nounours ! Et surtout mettre lentement ses sens en éveil.
Dans l’après-midi, tu apportes quelques compléments à tes premières consignes vestimentaires. Tu restes toujours dans cet esprit de contrastes mais un poil plus exhib. Dans l’intimité de ton antre, tu peux te permettre beaucoup d’excentricités. Et comme je ne dis jamais non ;-). On garde donc les éléments cachés ce matin. A vrai dire je les avais tous gardés sur moi, seule la couche extérieure avait changé en rentrant. Original d’ailleurs, le port du short par-dessus une paire de collants. Sexy ? Pas vraiment … Mais revenons aux nouvelles consignes. Tu me prêtes donc un soutien-gorge rouge, totalement assorti à la culotte, ainsi qu’un chemisier blanc à liseré noir. Et tu me demandes d’enfiler par-dessus tout cela mon costume noir. Un savant mélange masculin-féminin et tu pousses le vice jusqu’à le prolonger jusqu’au bout des orteils. En effet, je dois porter une chaussure d’homme à un pied, et un escarpin noir à l’autre. Autant dire que je penche du côté où je pourrais tomber. Dans ta grande bonté, tu ne m’imposes pas de me déplacer longtemps ainsi chaussé. Je t’en suis plus que reconnaissant. Voilà qui semble te plaire. Quelques dernières touches pour que le chemisier ne soit pas trop pudiquement ajusté et le pantalon déboutonné pour bien montrer la présence noire et rouge des dessous imposés : et voilà que je suis parfait à tes yeux en tenue pour les courses, façon Maitresse Samantha. Encore une fois, tu te révèles bien taquine et joueuse. Et cela ne fait que commencer … car je dois vite paraître bien trop pudique à tes yeux. Sinon, pourquoi cette envie soudaine de me demander de sortir la cage. C’est que le collant s’y opposerait presque. Quelques manipulations plus tard, je me retrouve la cage à l’air, soutenue par une alliance de nylon et de dentelle. Pour plus de confort, je suis désormais chaussé avec la paire d’escarpins (ouf, fin des expériences cascadeuses). Toujours trop pudique ? Qu’à cela ne tienne, il suffit de baisser le pantalon. Je reconnais que c’est la meilleure solution pour révéler cette culotte de la plus belle couleur qui soit délicatement enveloppée par l’écran voilé que forme les collants … Je finis par comprendre pourquoi tu souhaitais me voir porter cette carapace métallique. Sa morsure est là pour me le rappeler. Apparemment ma « poitrine » ou plutôt devrais-je dire sa parure n’était pas suffisamment exhibée. Tu t’approches donc pour faire en sorte que le chemisier laisse amplement apparaitre la dentelle rouge qui me ceint. Mais comment suis-je devenu aussi impudique ? Ca restera un mystère non résolu. Temporairement, j’en retrouve une certaine, mais néanmoins toujours affublé des obligations du matin. Il y a fort à croire que la journée n’est pas terminée.
C’est bien ce qui se confirme lorsqu’en début de soirée, tu m’invites à te suivre à l’étage. Tu me tends la mini robe rouge dont je sais désormais qu’elle m’ira à merveille, le fin collier rouge et tu me demandes de sortir mes « échasses », enfin, non, mes cuissardes. Pour la robe, je galère moins à la mettre, à croire que j’y ai pris goût, et pourtant sans entrainement. Tu te contentes de l’ajuster convenablement : je reste un mâle quand même ! Quant aux cuissardes, tu as un tel coup de main et une technique si maitrisée que je te laisse faire. En quelques minutes à peine, mes jambes sont joliment parées de cuir noir et brillant. Même si je n’y tiens plus dessus, j’aime toujours autant les voir sur moi. En tout cas, jusqu’à ce que tu m’entraves la vision avec une autre culotte rouge, semble-t-il la jumelle de celle que je porte, qui vient faire office de « cagoule ». Est-ce pour me faire taire ou pour la maintenir en place (à moins que ce ne soit pour les deux à la fois) ? Toujours est-il que tu viens compléter ma panoplie avec le bâillon pénis qui, une fois n’est pas coutume, vient par-dessus la dentelle. Hummm ! Direction le lit, d’abord sur le dos, pour des poses d’abord sages, enfin, nonobstant la tenue qui ne l’est pas du tout. Mais j’aime ne pas être sage de la sorte ! Ceci explique peut être pourquoi cette robe s’accompagne à chaque fois de la « prison » métallique. Tu dois vouloir vérifier par toi-même : je sens que tu remontes petit à petit la robe pour inspecter ce qui se passe en-dessous. Délesté du bâillon (faudrait pas que je finisse étouffé), tu me fais changer de face et le même manège se reproduit, la hauteur de la robe évoluant au fil de tes envies. De retour assis sur le rebord du lit, tu sembles me refaire jouer la scène de « Basic instinct » version BDSM à ta façon. Plus ça va, plus j’écarte impudiquement mes cuisses encore gainées de cuir pour m’offrir à ton regard intéressé. Bon, j’avoue, la cage était une excellente initiative pour une telle session. L’absence de pudeur me « tend » !
Pour plus de confort pour la suite, tu me fais retirer les cuissardes tout en conservant le reste de ma tenue. Retour à plat ventre. A peine installé, voici que je sens la brise de la climatisation. Normal, tu viens de me relever la robe sur les reins, et descendre collants et culotte sous la lisière des fesses. Autant dire que tu viens de t’aménager une aire de jeux bordée de rouge. Rouge n’est ce pas la couleur recherchée ? La thématique du soir ? En tout cas, c’est l’hypothèse que je fais quand tes mains commencent à se mettre en action sur mon postérieur. Je constate avec un certain plaisir que tu y reprends goût. Chic alors ! En plus, tu fais durer longuement ce moment, te ménageant néanmoins quelques pauses pour faire refroidir tes mains. Comme dirait l’autre « qui veut fesser longtemps, ménage ses mains. ». Lorsque je suis à bonne température et probablement à bonne teinte (mais de cela je ne peux en juger), les paumes se reposent progressivement avant de laisser entrer en action les griffes uniquement. Bien évidemment, je n’y résiste pas. C’est déjà mon pêché mignon par nature, alors quand c’est appliqué sur une zone déjà sensibilisée, que dire sinon que je grogne de plaisir. Comme tu me connais bien, et que tu prends soin de moi, tu finis par dégager le haut de mon dos pour laisser tes ongles y flâner avec plus ou moins d’insistance. Tu excelles dans le subtil mélange du sucré et du salé ! Quant à la robe, elle ne ressemble plus à grand-chose ainsi portée. A croire que je me suis fait troussé par une horde ….
Jeudi
Le lendemain, tu émets le vœu de tester un de mes ballstretchers. Tu m’avais déjà demandé de le porter à mon arrivée mais c’était juste pour voir ce que cela donnait sur moi en vrai, après l’avoir vu en photo il y a quelques semaines. Il est temps de faire un aparté à ce sujet. J’en avais acquis deux de taille raisonnable (à peine un peu plus de deux cents grammes) il y a déjà plusieurs années mais à défaut de pouvoir les mettre en place facilement et de manière reproductible, j’avais laissé tombé le sujet et les deux bourses qui leur servent d’écrin trainaient dans mon armoire. Et puis, sans que je sache expliquer pourquoi, je me suis repenché sur ces objets il y a quelques semaines. Cette fois, j’ai réussi à mettre un en place sans trop de difficulté, puis j’ai réitéré l’opération à plusieurs reprises, réussissant même à poser le deuxième. Alors seulement je t’ai révélé que je les avais en ma possession. Tu m’as alors répondu que tu connaissais que de nom mais que tu n’en avais jamais utilisé par le passé. Et ta curiosité de la nouveauté nous a conduit à ce soir. Je t’avais néanmoins révélé une légère contrainte : mon anatomie étant ce qu’elle est, si tu veux que je le porte, il est fortement recommandé de me le demander à l’avance, que je puisse le mettre en place loin de toute stimulation « gênante ».
C’est donc dans l’après-midi que tu m’as prévenu de ton désir d’en profiter. Pendant ta sieste, c’était le moment parfait pour me ceindre de cet anneau métallique, un poil pesant mais tout à fait supportable pendant quelques heures au moins. Le soir venu, tu me tends juste le gros collier noir à clous pour toute tenue. Je ne suis pas certain que nous ayons déjà fait plus succinct. Après une courte vérification que tout est bien place debout, tu me demandes très rapidement de m’installer à quatre pattes sur le lit, postérieur vers toi. Une fois les cuisses suffisamment écartées, cette position te laisse une bonne vue et un accès facile vers ces deux fruits mûrs que comprime délicatement mais certainement mon « bijou » du soir. Ces deux choses bien gonflées et à fleur de peau sont irrésistibles pour toi qui a plus qu’un faible dès lors qu’il s’agit de tourmenter mon intimité. D’ailleurs, comme tu as bien compris qu’ainsi équipé, j’étais devenu encore plus sensible que je peux l’être d’habitude, tu souhaites identifier quels seraient tes « armes » les plus adaptées pour un maximum d’effet. Mais le meilleur spectacle en ce qui me concerne c’est lorsque tu poursuis ton étude après m’avoir fait mettre face à toi, agenouillé. Comme tu m’as laissé voir, je vois ce qui passe dans tes mains mais aussi ta moue tantôt de satisfaction, tantôt de non sélection, sans parler de ton sourire perversement malicieux quand tu tombes sur un accessoire efficace. Dans ma position, je ne peux guère m’échapper, seulement m’affaisser avant de me redresser, par réflexe, comme pour te redonner le meilleur accès possible. Serais-je conditionné ? Bien évidemment, sans bâillon non plus, je réagis, soit pour grogner, soit pour gémir, soit même pour partir en fou rire à une ou deux reprises. C’est le risque quand je vois ce qui se passe… Vont ainsi se succéder petits martinets aux effets limités, tapette cœur, mini strap en cuir noir (à revoir en deuxième semaine ?), faisceau de paille ô combien stimulant, cravache plus ou moins sensible selon la façon de la manier, paddle à clous, bien heureusement manipulé uniquement sur sa face pur cuir, évidemment tes griffes naturelles qui trouvent là un terrain de jeu parfait et je dois en oublier. Par contre ce dont je suis certain c’est que tu fais longuement durer les tourments sans néanmoins être trop brutale (c’est quand même fragile ces petites choses). Bizarrement, avec le recul, je m’étonne d’avoir échappé au contact perforant d’une de tes roulettes. J’ai bien l’impression que cette longue évaluation à mes dépends valide l’intégration de ces lests dans notre panoplie. Je ne doute pas que la prochaine fois, je devrais te montrer ce que cela donne avec les deux. Tu voudras sûrement vérifier si cela augmente encore ma sensibilité ou s’il s’agit juste d’un poids supplémentaire. Affaire à suivre. Mais avant de libérer ton nounours de laboratoire, tu ne pouvais pas ne pas marquer ton territoire. Ce soir c’est avec la pointe de ton feutre que tu viens l’appliquer sur mon bas ventre. Bien que je puisse voir, pour une fois, ce n’est que théorique. Vu où tu écris, je ne peux que voir le stylo glisser sur ma peau à défaut de pouvoir lire. En revanche, je parviens à déchiffrer la conclusion que tu apposes sur mon pénis (oui j’ai eu comme un doute avec l’oubli d’une lettre. Tu seras resté taquine jusqu’au bout : comment rester de marbre et imperturbable après une telle série de stimulations. Douillet moi ?
Samedi
Ce soir, je vais être un peu plus harnaché. Difficile cela dit de faire moins qu’hier. Après l’avoir cherché un moment, tu retrouves mon harnais avant de me le tendre. Léger détail, comment le mettre dans le bon sens ? On ne se moque pas. Il faut se concentrer quelques instants avant de se parer. Un coup de main est le bienvenu pour fermer les sangles dans le dos. Tant que les miennes (de mains) sont toujours utilisables, tu me tends ma cagoule en cuir. C’est un privilège que tu me laisses encore et toujours : une histoire de parfait ajustement si j’ai bien saisi. Désormais, tu peux me priver sereinement de l’usage de mes mains en les enfermant dans les manchons rouges, rapidement bouclés au niveau des poignets avant de les ajuster au niveau des biceps. Dès lors, je sens que tu t’attelles à une savante opération de ficelage qui vise à contraindre totalement le haut du corps. Cela commence par les extrémités des manchons qui se retrouvent tirés vers mon entrejambe. Je comprends que ces liens rouges sont en train d’aller et venir dans mon dos, puis ensuite sur mon torse, venant petit à petit s’insérer dans les boucles métalliques, celles du harnais comme celles des manchons. Au fil des minutes, je sens la contrainte se faire de plus en plus prégnante. Alors que je ne l’aurais pas soupçonné à ce point, je me retrouve incapable de bouger les bras. Seules les mains peuvent encore se mouvoir mais seulement à l’intérieur de leur écrin rouge. Pour être sûre d’avoir réussi ton coup, tu me demandes si j’arrive quand même à bouger. Réponse négative. En retour, tu me surprends à me pousser en arrière sans prévenir. Heureusement que le lit est souple, il a amorti ma chute. Ainsi, immobilisé, j’ai l’impression d’être comme une tortue qu’on aurait posé sur sa carapace : seules les pattes peuvent encore bouger. Sans me laisser reprendre mes esprits, tu assènes quelques tapes bien senties sur les couilles. Ouch ! Mais quelle mouche t’a donc piqué ? Ou bien c’est la suite de la séance « spécialisée » d’hier ? Va savoir !
Avec cette disposition des manchons qui mettent bien en valeur mon intimité, ton terrain de jeu est bien mis en évidence et accessible. Quelques bruits caractéristiques (cliquetis métallique, claquement de gant) me laissent imaginer la suite. Tu sais te faire très douce et patiente pour ces moments. Désormais, je sais que je vais y prendre ma part de plaisir, oublié la crainte de la première fois. Par contre, je reste définitivement incapable de dire si la sonde est en train de rentrer ou bien déjà en passe de disparaitre. Ma seule certitude est qu’elle s’est immiscée en moi et qu’elle semble bien ancrée. Tu joues un moment avec avant de m’abandonner provisoirement à mon sort (triste ? Sûrement pas). Tiens, ne serait-ce point le crépitement d’un briquet que je viens d’entendre. Si c’est le cas, je devrais en ressentir les conséquences d’ici quelques minutes. Mon soupçon se confirme quand je sens les premières gouttes de cire chaude tomber sur mes couilles tandis que mon pénis est toujours « sondé ». J’ai même l’impression que tu es en train de me « baiser la queue » d’une main tandis que tu me gratifies d’une averse de bougie de l’autre. Que tu es imaginative dans les tourments que tu m’infliges. Mais je dois reconnaitre que le mélange est plein de contrastes m’amenant à émettre tantôt des couinements de surprise, tantôt des grognements de pure satisfaction. Déroutant mélange de sensation ô combien efficace.
Après m’avoir libéré de mon tuteur métallique (ou baguette magique ?), tu profites d’avoir encore tes gants en vinyle pour me faire profiter de cette sensation si soyeuse et chaudes sur ma peau. Bien sûr, ce serait trop simple si cela se limitait à cela. Il faut bien enlever une partie de la cire, et quoi de mieux que des griffes, mais recouvertes. Bon, j’ai quand même l’impression que tu abuses de la situation : quelle est cette poigne qui vient enserrer mon intimité ainsi offerte ? Et puis tu remontes vers ma poitrine pour titiller de la même manière mes tétons avant de tout bonnement les pincer. Et dire que je ne peux pas bouger d’un centimètre sous toutes ses stimulations …
Pour poursuivre, tu n’as pas d’autre choix que de me déficeler (ou alors il aurait fallu un palan) pour me permettre de me positionner sur le ventre, tout en conservant tous mes attributs du soir. J’essaie de m’installer le plus confortablement possible, anticipant une suite plus mordante. Que serait un séjour en ta compagnie sans l’intervention de lanières ou assimilées. Je vais être servi, en guise de conclusion à notre semaine. Tellement servi que j’en ai perdu le fil ; mes neurones ont dû être perturbés. Toujours est-il que je n’ai pas reconnu certaines choses, imaginé d’autres qui ne sont pas entrées en action. C’est grave docteur Samantha ? J’ai quand même bien reconnu la nouvelle séance de fessée alors que tu avais encore les gants, limite, cela pourrait la rendre plus douce, sauf qu’à la fin cela chauffe autant. Ensuite, j’ai bien cru reconnaitre des baguettes qui se déguisaient en cravache et vice-versa. Au final, les trois sont venues me mordre. Etonnant tout de même que je n’ai pas imprimé la morsure pourtant si spéciale des tiges de bois. Rho là là, mais où était mon esprit ? Sans le moindre doute, la grande langue de dragon est bien venue s’abattre sur mon dos, en mode éventail, pour bien balayer d’une épaule à l’autre … par contre sa petite sœur ? Le chat à neuf queues a soudainement apporté une touche de poids sur mon dos. C’est vraiment différent après une série de contacts plus ciblés. Difficile de ne pas sentir le changement d’accessoire. La spatule en bois fait aussi son passage bien claquant : c’est fou comme une simple chose comme celle-ci arrive à produire une telle intensité à l’impact. Que les poêles et casseroles se le disent ! Je ne m’étendrais pas sur les objets fantômes qui m’ont virtuellement réchauffé le postérieur … La rédaction me signale dans l'oreillette que finalement tout ceci a sévi sur mon popotin : martinets vingt-cinq brins, baguette de noisetier, canne, catnine, petite langue de dragon, fouet langue de dragon, spatule, tapette a clous et deux cravaches. Je vous disais que j’étais ailleurs.
Pour adoucir l’atmosphère et attendrir ton nounours, tu optes pour la griffo-thérapie en guise de point final à cette soirée. Cette séance de griffes ne semble jamais se terminer pour mon plus grand plaisir. Heureusement que j’avais de la réserve de ronron-grognements. Tu commences d’abord par les cuisses avant de progressivement remonter vers les fesses et le bas du dos. De temps en temps, tu viens sur mes bras désormais libérés des manchons avant de revenir sur le dos. Finalement tu déboucles le harnais pour pouvoir parcourir tout mon dos sans en oublier la moindre petite surface. J’y resterais des heures à frissonner, profiter … « m’exprimer » …
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Vacances épuisantes en gîte fétichiste
Lucie est une femme coquine, pas une salope, ne pas confondre. Elle aime les plaisirs de la vie, le BDSM, le bondage mais ne se donne pas au premier venu. Comme beaucoup de femme, elle s’est offert quelques sextoys. Elle a également joué à s’attacher un peu toute seule pour jouer avec le bondage et ses sextoys pour « s’obliger » à jouir un peu plus longtemps.
Ses petits selfbondage étaient très simples, comme attacher ses chevilles et ses cuisses avec des ceintures après avoir mis un petit plug anal, puis un vibro dans son chaton. Le plus compliqué de ses selfbondage a été d’oser mettre des menottes mains dans le dos et de s’allonger sur le ventre pour s’abandonner à ses sextoys. Les clés des menottes étaient tout simplement posées sur la table de nuit. Si ses petits jeux coquins étaient très sages, chaque fois dans son esprit coquin, les fantasmes l’étaient beaucoup moins. Qui n’a pas de fantasmes me direz-vous ?
Lorsqu’elle a vu les annonces de l’ouverture d’un gîte fétichiste accordant une attention particulière aux célibataires, cela l’a titillée. En s’imaginant dans les jeux possibles décrits pour les couples et les hommes seuls, il lui venait des fourmis dans son petit bedon....
Elle s’est donc lancée dans une étude approfondie à la version enquêteurs de police sur les propriétaires du gîte. Les 60 évaluations faites sur le profil de TSM étaient pratiquement toutes dans le même sens. « Un sadique pervers à la fois très respectueux et accueillant ».
Joueuse mais prudente, Lucie a donc pris un abonnement sur Fessestivites pour contacter les femmes ayant fait des évaluations sur son profil. Toutes les filles lui ont répondu qu’elle ne risquait rien, hormis s’éclater, découvrir et s’amuser en toute simplicité.
Aussi frileuse qu’excitée, elle l’a donc contacté par messagerie pour avoir plus d’informations sur ce que son gîte fétichiste pouvait proposer comme « loisirs ». Sa réponse a été simple !
- Vous pourrez faire tout ce que vous rêver de vivre et faire seule en étant assistée, accompagnée, guidée et surtout sécurisée. Exemple, si vous rêvez d’essayer une camisole de f o r c e, vous l’enfilez, je ferme la camisole et vous me dites combien de temps vous désirez restée prisonnière. Cela peut être aussi de dormir enfermée dans une cage, de rester une heure nue au pilori, à chaque fois, c’est vous qui décidez. Je peux également vous prêter du matériel pour faire du selfbondage, vous donner des idées de scénarios mais ne jamais entrer dans votre gîte. L’avantage est que si je ne vous vois pas à midi par exemple, je viendrai voir si vous êtes bloquée et en perdition. En clair, ma femme ou moi-même pouvons être la personne de confiance à qui vous pouvez tout dire.
Convaincue qu’elle ne risquait rien et que sa vie ne serait pas en danger, Lucie a donc fait une réservation comme si elle se jetait à la mer.
Trois moins plus tard, et après des rêves érotiques fous et quelques cauchemars, c’est dans la parking de l’aéroport qu’elle rencontre l’agitateur de mauvaise conscience. Venu en ville faire trois achat pour son gîte, il lui a proposé de la récupérer à l’aéroport pour lui éviter d’avoir à payer un taxi. Les discussions pendant le trajet dans le 4x4 poussiéreux, finirent de lever ses craintes. TSM est un gentil taré bourré de très mauvaises et surtout, perverses idées. En rencontrant son épouse Malicia, pour l’apéro de bienvenue, elle constata qu’il n’était pas le seul à avoir des idées perverses.
Pendant que TSM terminait la préparation du repas, Malicia lui fit visiter les lieux et l’accompagna à son gîte. Les discussions furent coquines, entre filles on se lâche un peu plus. Pendant le repas, elle eut des explications sur des fétichismes qu’elle connaissait très peu ou ne comprenait pas comme l’ABDL. C’est au dessert qu’elle avoua qu’elle manquait d’idée pour l’après-midi. C’était une vraie fausse mauvaise bonne idée que de dire cela à TSM ! ! !
- Je vous propose de vous accompagner à votre gîte pour vous préparer un plan qui finira de vous achever après la fatigue du voyage. Cela peut être très jouissif..... Rassurez-vous, je ne fais que tout installer et je vous abandonne pour aller faire ma sieste ! Répondit TSM.
Peu rassurée elle accepta cette proposition. Il prit une serrure de glace de deux heures et, habitué aux lieux, il ne lui fallut que très peu de temps pour faire une installation sur le lit avec tout ce qu’il faut pour qu’elle se fasse plaisir.
- Je vous explique le principe. Vous mettez ce que vous voulez dans vos orifices, vous garder une culotte pour bloquer le magic wand massager en bonne place. Ensuite vous attachez vos chevilles dans ces bracelets, vous attachez votre main gauche dans ce bracelet avant d’allumer vos jouets et de menotter votre dernier poignet ici ! Lui indiqua TSM avant d’ajouter : vous pouvez également vous mettre des pinces à sein et une cagoule qui vous aidera à mieux fantasmer. Si vous n’avez pas de question, je vous laisse vous installer ?
- Si j’ai une question. Comment s’ouvrent les menottes ?
- Cette petite boite noire est remplie de glace. Quand elle sera fondue, elle libèrera votre poignet. Vous pourrez alors vous libérer, c’est aussi simple que ça.
- Merci, vous pouvez me laisser ! Répondit Lucie toute rouge de honte.
A peine était-il sorti et enfin seule, elle se précipita vers le placard à sextoys. Rien que de les toucher la faisait mouiller. Elle mit un préservatif sur un plug anal de taille modeste, sur le vibro qui n’allait pas tarder se retrouver au chaud.... Au cas où, elle prit aussi des pinces à sein légères car la douleur pure, n’est pas son truc ainsi qu’un petit bandeau pour ses yeux de biche. Après s’être dévêtue, hormis la culotte comme conseillé, elle ne tarda pas à combler ses orifices très demandeur, surtout celui de devant...
Lucie prit place sur le lit pour entraver ses chevilles. A la suite de quoi, elle s’allongea pour entraver son poignet droit. L’excitation étant à son comble, elle le détacha pour se mettre les petites pinces à sein. Elle finalisa son selfbondage après avoir allumé le petit vibro et le gros magic wand puissance 10 logé dans sa culotte. « Ouhaou, cela va être géant » pensa aussitôt Lucie.
Son esprit coquin ne tarda pas à se mettre en route. L’amant de ses rêves venait la « sauter » avant de la livrer en pâture à ses amis. Ce fantasme n’est réellement qu’un fantasme car elle n’accepterait pas ce genre de pratique. Par contre, dans les fantasmes on peut y mettre ce qu’on veut pour délirer, s’envoler et jouir.
En agitant ses reins comme si son amant la prenait sauvagement, elle agitait aussi le vibro et le plug. Ces actions, cumulées aux vibrations et au magic wand massager puis au fait d’être réellement attachée, la firent rapidement monter « dans les tours ». Le premier orgasme fut géant même si elle aurait bien aimé que les sextoys vibrants lui accordent une pause. Le deuxième orgasme ne tarda pas à pointer son nez. Le troisième la mit dans un état de transe. Son corps lui échappait, elle criait son plaisir et tremblait sans discontinuer. Au quatrième elle hurla sa jouissance, chose qu’elle n’avait jamais fait étant plutôt discrète au lit..
« Déglinguée » et en perdition totale, elle commença à subir les effets des sextoys. « Subir » est un bien grand mot, disons qu’elle aspirait à une pause syndicale qu’ils ne semblaient pas vouloir lui accorder ! « Je me fais un gang bang BDSM toute seule » pensa Lucie continuant d’enchaîner contractions sur contractions.
Une heure plus tard, les batteries du vibro et du magic wand massager finirent par rendre l’âme, laissant ainsi une pauvre fille épuisée de jouissances entravée bras et jambes en croix sur le lit. Lucie sombra dans les bras de Morphée pour un sommeil profond sans rêve. C’est en se tournant comme quelqu’un qui dort qu’elle se réveilla. Pendant une seconde, elle s’affola d’être entravée avant de se rendre compte de la situation. Son poignet droit était libre, elle pouvait se délivrer. Si cela fut facile à faire, le retrait des pinces à sein lui parut soudainement très hard. Une douche salutaire s’avéra obligatoire ! C’est là qu’elle découvrit qu’il y avait aussi des anneaux dans les murs, même dans la salle de bain. « C’est vraiment une maison de fous » se dit-elle.
Lucie prit conscience qu’elle était restée entravée trois heures au total. Malgré ses tétons très sensibles elle enfila un tee-shirt puis une jupe pour aller prendre l’air puis prendre un verre avec Malicia.
- Alors, c’était bien ? Lui demanda Malicia.
- Superbe, j’ai cru mourir deux ou trois fois, votre mari est un vrai malade mental !
- Je sais, c’est aussi pour ça que je l’aime !
- Il vous l’a fait aussi ?
- Oh, il m’a fait bien pire !
La discussion entre filles continua sur le sujet un moment mais elles refusent que j’écrive ce qu’elles se sont dit. Croyez-moi sur parole, entre elles les discussions sont parfois chaudes...
N’ayant pas envie de cuisiner, Lucie avait annoncé qu’elle prendrait tous ses repas au gîte. Elle partagea donc celui du soir en mauvaise compagnie et put même assister à la fessée de Malicia, une injustice évidente car c’est une perle. En même temps, en voir une en vraie lui donna des envies, mais elle n’osa pas l’avouer.
TSM lui demanda si elle avait des projets coquins pour la soirée ou la nuit comme si il lui demandait si elle voulait faire du tourisme ou des courses !
- Non, je n’en ai pas mais si vous avez des idées, je n’aurai rien contre des propositions ! Répondit Lucie un peu gênée.
- Arrêtez de rougir, ici rien ne nous choque. Vivez vos passions ou essayez des trucs, ne soyez surtout pas gênée, cela fait 40 ans que je suis dans le monde des rencontres. Je suis le propriétaire de Fessestivites et Abkingdom, autant dire que vous pouvez vous lâcher et nous parler librement de tout.
Ne connaissant pas Abkingdom, Lucie voulut en savoir un peu plus sur l’ABDL. TSM lui expliqua la différence entre AB qui signifie adult baby puis l’âge-play avant d’aborder le côté DL qui signifie diaper lover. Il aborda aussi le côté little, petite fille ou petit garçon, une autre forme de régression. Il précisa que c’était quelque chose à découvrir, à essayer au moins une fois pour voir car les sensations, les émotions ressenties ne tuent pas ceux qui essaye pour voir. Il précisa que c’est un fétichisme honteux pour beaucoup alors qu’il n’y a aucun mauvais fétichisme.
- Il n’y a pas de mal à se faire du bien et à s’accorder des plaisirs quels qu’ils soient. Certains aiment la fessée, d’autres les pieds, d’autres les collants ou le latex, d’autres le libertinage, d’autres le BDSM, où est le mal à aimer pratiquer quelque chose qui fait du bien et ne dérange personne ? Vous devriez essayer au moins une fois l’ABDL, je peux vous faire dormir en couche enfermée dans un lit de bébé. Si je précise enfermée, c’est parce que je sens bien que les jeux de contrainte vous amusent. Rien ne vous y oblige, vous pouvez aussi refaire du bondage pour la nuit.
- Heu, je crois que pour aujourd’hui, le bondage et les sextoys on va oublier ! Répondit Lucie avant de demander à Malicia si elle aime l’ABDL.
- J’ai essayé pour voir, non ce n’est pas mon trip mais je confirme, il y a des passionnées. Essayez pour voir, vous verrez bien ! Répondit Malicia.
- Et qui est-ce qui me met la couche ? Demande Lucie.
- Vous mais je peux vous aider si vous ne vous en sortez pas toute seule ! Répondit TSM.
- Vous n’êtes pas jalouse qu’il fasse ça ? Demanda Lucie étonnée.
- Absolument pas, où est le mal ? Il ne baisera pas avec vous, il vous fera la même chose qu’un infirmier ! Répondit Malicia.
- Ecoutez Lucie, je vous propose de vous organiser une nuit de douceur sous la contrainte pour vous faire découvrir l’âge-play comme si vous y étiez obligée. Vous mettez seule votre couche, j’attends devant la porte du gîte et je n’entre que quand vous m’y invitez. A partir de là, je vous verrai avec une grosse culotte. Cela vous va ?
Rouge comme une écrevisse, Lucie abdiqua. Une heure plus tard, TSM pénétra donc dans le gîte de Lucie après y avoir été invité. Il la fit s’allonger sur le lit pour arranger les attaches de la couche, puis lui faire enfiler une culotte en plastique.
- Bien, la petite fille est protégée pour la nuit. Maintenant il faut l’habiller pour qu’elle n’ai pas froid. Regardez ce que j’ai prévu pour vous ! Indiqua TSM ou ouvrant un sac de voyage avec une grenouillère et un body. Que préférez-vous, la grenouillère ou le body ou les deux ?
Lucie prit la grenouillère qu’elle enfila toute seule un peu gênée par cette aventure.
- Vous êtes toute mimi comme ça, allez bébé, entrez dans le lit qui est sous le grand lit dit TSM en tirant un grand tiroir s’avérant être un lit une place sur roulette. Vous avez un doudou ou je vous en prête un ?
- J’en ai un répondit Lucie en rougissant. Il est dans ma valise, vous pouvez l’attraper ?
TSM alla donc chercher le doudou de la grande fille et le lui donna avant de pousser le lit à roulette sous le grand lit. A la suite de quoi, il souleva le tissu du côté du lit permettant à Lucie de voir à travers les barreaux d’un lit de bébé.
- Je vous ai prévu de quoi vous désaltérer et de quoi vous aider à dormir ! Lui indiqua TSM en lui donnant une tétine et un biberon d’eau. A qu’elle heure voulez-vous que je vous libère ?
- Comment ça me libérer ?
- Parce que je vais fermer le lit à clé, sans quoi vous allez tricher !
- Est-ce obligé ?
- Non ici, rien n’est imposé mais vous devriez m’écouter et tester réellement !
Prise dans la tourmente des évènements, elle accepta de se laisser enfermer jusqu’à huit heure. TSM lui laissa le bouton d’une petite veilleuse avant de quitter les lieux en lui souhaitant bonne nuit. La première chose que fit Lucie, c’est de toucher entre ses jambes, avoir ce gros truc entre les cuisses la perturbait un peu. « Je suis folle d’avoir accepté » dit Lucie à son doudou. Pour jouer un peu, elle prit la tétine en câlinant sa peluche délavée et usée par des nuits de câlins. A la suite de quoi, elle testa le biberon et trouva ça très pratique pour boire la nuit. Malgré la sieste crapuleuse, Lucie ne tarda pas à éteindre la lumière et s’endormir.
Vers trois heures du matin, c’est une envie pressante qui la réveilla. Si enfermée dans ce lit cage elle se sentait protégée de l’extérieur, le dit lit l’empêchait d’aller aux toilettes. « Le sadique avait raison, j’aurai triché si il l’avait laissé ouvert » se dit Lucie. Sauf que, elle parvint pas à se soulager dans la couche. Une sorte de blocage psychologique l’empêchait de se libérer. Au plus on pense à l’envie de faire pipi, au plus..... elle travaille vos méninges.
Vers quatre heures du matin, après en avoir parlé avec son doudou, elle finit par se dire que faire quelques gouttes dans sa couche ne la tuerait pas. Oui mais entre le dire et pouvoir le faire..... ce n’est que vers quatre heure et demi qu’elle parvint à faire quelques gouttes, enfin, les première parce qu’un fois ouverte, sa vessie refusa de se refermer. C’est ainsi que, seule dans son lit avec personne pour la regarder, que Lucie découvrit que se lâcher dans une couche ce n’est pas si désagréable que ça. « Tu ne le diras à personne hein » ? demanda Lucie à son doudou qui, évidement, promis de garder le secret.
C’est ce pipi couche qui déclancha quelque chose d’inexplicable dans la tête de Lucie. Elle se rendormit avec son doudou dans les bras et en suçant son pouce.
- Coucou Lucie, il est huit heure. Je vous ai apporté le petit déjeuner, tout est sur la terrasse. Je vous ouvre et vous laisse tranquille. Gardez encore un peu votre couche pour le petit déjeuner, cela vous permettra de continuer à découvrir ce monde. Après votre douche, vous la mettrez dans un sac en plastique que vous fermerez bien avant de la mettre dans la poubelle. Ensuite, vous pourrez venir nous voir ou profiter de la propriété. L’eau de la piscine est à 25, si cela vous séduit, vous pouvez aller vous baigner en maillot ou nue, ici les seuls voisins que nous avons ce sont les oiseaux. Bonne journée grand bébé !
- Je ne suis pas un bébé ! Cria Lucie amusée par le côté ultra décontracté de TSM.
Au lieu de se lever, Lucie se laissa aller à farnienter un peu au lit, il est vrai que sa nuit avait été écourtée. Si bien qu’elle s’accorda un deuxième pipi couche sous sa couette en se disant que le matin, pour la grasse matinée, ce truc était bien pratique puisqu’il n’y a plus l’obligation de se lever. Une demi heure plus tard, elle poussa un cri de peur quand un chat vint lui faire un câlin. Il y en a quatre, c’est Princesse Chipie la toute blanche à poil long qui était venue lui rendre visite. Son cri lui ayant fait peur, l’adorable chatte s’était enfuie.
Arrivée sur la terrasse, Lucie quitta immédiatement sa grenouillère pour cause de chaleur. « Douche de suite ou café d’abord » se demanda t’elle. Café fut la priorité qui s’imposa à elle. Lucie prit conscience qu’en ce lieu de perdition appelé gîte fétichiste, qu’elle pouvait vraiment se lâcher, qu’elle ne serait pas jugée par les envies qu’elle avait, surtout une. Elle avait envie d’essayer la machine à baiser sur le cheval espagnol que lui avait montré Malicia.
Après avoir pris son petit déjeuner accompagné par le chant des oiseaux, elle retira la couche pour aller aux toilettes puis prendre une douche. Evoluer nue dans cette ambiance décontractée lui plut. C’est donc intégralement nue qu’elle osa se rendre à la piscine pour piquer une tête et faire quelques brasses.
- Vous devriez faire attention au soleil, votre peau est blanche et vous risquez de prendre un coup de soleil ! Lui dit TSM passant devant la piscine.
Gênée par sa nudité, elle attrapa rapidement sa serviette pour se cacher.
- Vous êtes vraiment timide ou simplement pudique ? Ici c’est naturiste, donc si vous voulez évoluer nue, ne vous inquiétez pas, on s’en moque ! Lui indiqua TSM amusé.
- Oh ça va vilain pas beau ! Répondit Lucie provocatrice.
- Si vous avez envie d’une fessée, cela peut s’arranger vilaine ! Répondit TSM avant de l’inviter à venir choisir les légumes du repas du midi dans son potager.
- Dans cette tenue ?
- Mettez la serviette autour de votre taille si vous voulez !
A l’aller, Lucie garda la serviette à sa taille, au retour elle était sur son épaule, cela l’avait agacée d’être obligée de la tenir tout le temps. En arrivant à la maison, il lui proposa un café ainsi qu’à Malicia. Assis sur la terrasse ils échangèrent sur les nouvelles expériences de Lucie qui finit par avouer, que c’était troublant sans rien dévoiler de plus. TSM et Malicia ne lui demandèrent aucun détail, leur but n’est pas de gêner les clients, bien au contraire. Lucie s’isola un instant avec Malicia pour lui avouer qu’elle essayerait bien le cheval espagnol.
- C’est TSM qui s’occupe de ça, vous voulez que je lui en parle ?
- Heu....
- Arrêtez de faire la timide, éclatez-vous, profitez du gîte et de ses installations.
Malicia lui expliqua que c’est son mari qui allait le préparer et lui permettre de s’installer seule dessus.
« Et zut » ! Se dit Lucie, « il faut que je me lâche, car je suis sûre que le sadique aura des idées perverses, plus jouissives que juste m’asseoir sur un gode qui bouge » Ce fut le cas ! Il lui installa la machine dans le gîte mais avec quelques variables à la façon TSM. Une fois qu’elle fut « empalée » sur le gode recouvert d’un préservatif, il lui attacha les chevilles aux anneaux du carcan, bloqua un magic wand massager sur le devant de la selle avant de lui demander si elle voulait être menottée. Elle refusa les menottes, c’était un peu « trop » pour elle de se faire attacher. Il l’abandonna donc pour retourner préparer le repas du midi.
Lucie put donc commencer à jouer avec le variateur de la machine puis le magic sur son chaton en avançant sur la boulle, elle aussi recouverte d’un préservatif. Au bout d’un moment, elle regretta qu’il ne l’ait pas menottée car seule, elle n’arrivait pas à « s’obliger » à empiler les jouissances comme pendant sa sieste crapuleuse. Quand le plaisir était trop fort, elle jouait avec la télécommande de la machine puis avec le bouton du magic. Si elle avait été entravée..... Ce fut quand même bien bon !
Après le repas, vers 14 heures, TSM lui demanda si elle avait besoin de quelque chose avant qu’il aille faire sa sieste. Lucie voulu elle aussi faire une sieste « normale » avant d’être ouverte à une proposition de jeux. Il lui parla donc du principe du Bondage Walking en indiquant qu’il avait plusieurs jeux de pistes pour aller récupérer les clés des menottes ou cadenas des chaînes.
- J’ai plusieurs jeux de piste, du simple au plus avancé mais comme vous avez le sens de l’orientation d’une fille, je pense que le simple serait bien pour vous !
- Mais vous êtes macho, une fille sait aussi très bien s’orienter qu’un homme ! Répondit Lucie.
La provocation ayant fonctionné, il abdiqua et lui indiqua qu’il lui donnerait la fiche d’orientation après la sieste car à 15 heures, on ne fait pas de Bondage Walking en Espagne. Vers 17 heures, Lucie revint les voir pour lui dire qu’elle était prête à jouer et relever le défi.
- J’ai déposé les clés sur le terrain, voici la fiche du jeu de piste pour les trouver.
- Mais je ne vous ai pas dit ce que je voulais faire, comment savez-vous ce qu’il me faut ? Demanda Lucie.
- J’ai un jeu de clés pour plusieurs cadenas et une paire de menottes, dites-moi de quoi avec vous besoin. Vous pouvez avoir 6 cadenas une paire de menottes et des chaînes.
- Heu, je ne sais pas trop. Vous avez des idées ?
- Je vous propose deux cadenas + une chaîne pour les chevilles afin de jouer le bagnard. Ensuite, vous pourriez vous faire une ceinture de chaîne qui devient un string. Là il vous faut 2 cadenas de plus. Je peux vous prêter un plug métal, il a un anneau que vous pouvez fixer à la chaîne avec un cadenas. Vous bloquez vos menottes mains dans le dos au niveau de la chaîne. Dans ce cas, il faudra fixer le plan dans une pochette plastique sur une de vos jambes puisque vous ne pourrez pas le tenir dans vos mains. La règle du jeu est simple. Si à 20 heures vous n’êtes pas rentrée, je viendrai vous chercher pour vous ramener. Dans ce cas, je vous verrai donc nue avec votre petit équipement...... Ah un truc j’ai de petite pinces à sein munie de clochette ou un collier lui aussi munie de clochette, que préférez-vous ?
- Le collier, mes tétons ont déjà trop souffert ! Répond Lucie spontanément avant de comprendre qu’elle vient de se dévoiler encore une fois.
- OK, allez dans votre gîte, je vous apporte tout ce donc vous avez besoin. Vous vous équiperez seule si vous le désirez ou, si besoin je peux vous aider.
- Cela devrait aller, vos explications étaient très claires, je devrai m’en sortir !
Lucie ne prend pas conscience qu’elle perd beaucoup de temps en se préparant. Elle accroche le plan à sa cuisse droite par des bandes de velcros avant de verrouiller ses menottes mains dans le dos. Elle part seule et loin des regards de son gîte vers 18 heures. Marcher avec des chaînes aux pieds ralentit sa progression. La clochette fixée à son collier commence à l’agacer. A cela se rajoute que, lorsqu’elle se penche en avant pour lire le plan sans trop pouvoir plier sa jambe, elle tire sur la chaîne passant entre ses fesses et donc,...... sur le plug.
Malgré ses petits inconvénients, Lucie trouve ce jeu très excitant. Elle s’imagine même dans ses petits délires qu’elle est le gibier d’une chasse à la femme. Quel dommage qu’elle n’ait pas assez d’amplitude pour pouvoir venir jouer un peu avec son petit bouton des plaisirs. Elle éclate de rire lorsqu’elle arrive à « la fontaine des assoiffés » comme indiqué sur le plan. Il s’agit d’un biberon attaché à un arbre avec de l’eau encore glacée. Elle descend de bon coeur les deux tiers du biberon.
Au bout d’une heure d’aventure en pleine nature, Lucie commence à se traiter de folle et TSM d’enfoiré pour ses idées tordues. En effet, d’après le plan, c’est de l’autre côté de la petite vallée qu’elle devrait être. C’est donc toujours à petit pas qu’elle fait marche arrière sur 500 mètres et termine le biberon d’eau au passage. Alors qu’elle traverse la petite vallée, Lucie est rattrapée par une envie pressante. Chaînes aux pieds et mains menottées dans le dos, elle n’a pas trop envie de s’agenouiller surtout avec un plug dans les fesses. N’ayant pas d’autre choix que de faire pipi debout, elle trempe ses cuisses et ses pieds en traitant TSM de noms spéciaux qu’il est préférable qu’il n’entende pas.
Assis tranquillement sur sa terrasse avec un pastaga bien frais, le dit Très Sadique Mec la suit de loin avec ses jumelles. Une petite sécurité en cas de chute. Il sait donc où se trouve Lucie quand, à 20 heures il quitte donc son verre vide pour enfourcher son vélo. Il commence par récupérer les clés avant de rejoindre Lucie. En le voyant arriver elle est à la fois soulagée et honteuse d’être vue nue avec un string de chaîne et un truc dans les fesses. Après avoir libéré les chevilles de la pauvre fille perturbée d’avoir perdu, il pose son sac à dos pour en sortir une bouteille d’eau fraîche.
- Avec les menottes, cela va être difficile pour moi de boire ! Lui indique Lucie d’un air de dire « t’as pas fini de me libérer ».
- Je sais mais j’ai bien dit que je viendrai vous chercher, pas que je vous libérerai ! Lui répond TSM en accrochant une laisse au collier de Lucie.
- Et, ça va pas la tête !
- Il va bientôt faire nuit, alors où je vous laisse comme ça avec les renards qui ne vont pas tarder à sortir, ou je vous raccompagne à ma façon ! A vous de choisir !
- Bon ça va, je vous suis, mais je ne suis pas une chienne !
- Ah, ce jeu vous exciterait ? je peux vous le préparer si vous le désirez !
- Nan, merci, ça ira pour aujourd’hui !
Cinquante mètre plus loin, Très Sympathique Mec lui retire la laisse et les menottes en lui disant que cela lui allait bien ! Comprenant qu’il avait simplement envie de jouer avec ses nerfs, Lucie lui tire la langue.
- La fessée c’est toute de suite avec les fesses pluguées ou ce soir après votre douche ?
- Ce soir je préfère ! Répond Lucie sans réfléchir.
- Vous êtes donc d’accord pour que je vous donne la fessée méritée !
- Heu.... je n’ai pas dit oui !
.......................
Laissée seule à son gîte, Lucie prend une douche grandement méritée et justifiée vue la couleur de l’eau à ses pieds. A 21 heures, elle les rejoint à la maison pour le repas du soir en tenue « civile ». Peu pressés et vivant à l’heure espagnole, ils lui proposent de partager leur apéritif maison fait avec des aubergines et des poivrons grillées du jardin.
- Alors cette expérience de Bondage Walking vous avez aimé ? Demande Malicia.
- Original à vivre, il y a une sorte de communion qui se fait avec la nature, sauf que j’ai rencontré un rustre qui a voulu me faire marcher en laisse comme une chienne ! Répond Lucie.
- Oui et qui, au lieu de me remercier d’être allé la libérer et la chercher avant la nuit m’a tiré la langue en guise de reconnaissance. Cela mérite une fessée, qu’en penses-tu Malicia ?
- Absolument, c’est inadmissible ! Répond Malicia amusée.
- Classons cette regrettable affaire de suite, venez vous installer sur mes genoux que je vous apprenne la politesse ! Indique alors TSM en reculant sa chaise.
Pour Lucie, ce n’est pas le fait de recevoir une petite fessée qui la perturbe, mais c’est de la recevoir devant quelqu’un ! Une fois allongée sur les genoux de TSM, sa jupe est prestement relevée, la grosse paluche de TSM commence à appliquer la fessée sur une jolie culotte qu’il regrette presque de baisser quelques instants plus tard.
- Aie, qu’est-ce que vous faites ?
- Une vraie fessée se donne déculottée, n’est-ce pas Malicia ?
- Absolument !
Avant même qu’elle n’ait le temps de répondre, TSM continue de lui claquer les fesses gentiment, bien qu’il aurait bien volontiers appuyé un peu plus. Comme une cliente n’est pas une amie, il se contient et ne fait pas durer la fessée de la coquine. Pour Lucie, c’est encore une grande nouveauté car sa seule expérience de spanking avait eu lieu une fois avec un de ses copains ultra timide ayant à peine claqué ses fesses. Même si il a été soft, elle sent bien que ses fesses sont chaudes lorsqu’elle prend place sur sa chaise.
Le repas est un moment de partage aussi bien en terme de nourriture que de discussions. Lucie apprend un peu plus de la vie de ce couple d’adorables psychopathes et regrette déjà d’être obligée de partir le lendemain car elle serait bien restée plus longtemps. Hélas, le billet d’avion ne peut être changé. En leur compagnie, elle aimerait découvrir encore plein de choses car elle se sent en totale sécurité.
- Vous me faites quoi ce soir ? Demande Lucie.
- La question est mal posée. Que désirez-vous faire et vivre ?
- J’ai bien aimé la nuit en couche dans le petit lit mais y a t’il moyen de varier un peu ?
- Avec une couche ?
- Oui mais aussi du bondage ! Répond Lucie à présent sans trop de pudeur.
- Couche, bondage et jouissances avant le dodo, cela vous va ? Lui demande TSM dont le cerveau a déjà démarré en mode pervers.
- Ouiii !
Accompagnée à son gîte par TSM et son sac à malice, Lucie est invitée à s’allonger due sur le lit. Il lui donne une couche et un vibro en lui demandant de se le mettre toute seule « comme une grande ». A la suite de quoi, il démarre le vibro et referme la couche avant de l’aider à enfiler une culotte à cadenas. Il pose le caméscope dans un coin en lui expliquant que c’est la règle au gîte. A partir du moment où il participe, c’est filmé comme pour les caméras des banques. S’il n’y a pas de problème la vidéo est supprimée. Il demande ensuite à Lucie d’entraver ses chevilles puis lui prête une cagoule d’isolation BDSM en lui demandant de la mettre après lui avoir expliqué que le principe serait le même que son selfbondage.
Il l’aide donc à lier son poignet gauche puis guide sa main pour qu’elle ferme elle même les menottes de son poignet droit. Elle est donc attachée bras et jambes en croix sur le lit et cagoulée. TSM branche un magic wand massager filaire sur un programmateur réglé sur 5 minutes On, 5 minutes Off avant de programmer une plus longue période en mode On. Le sextoy trouve sa place entre la couche et la culotte en plastique de Lucie.
Le Très Sadique Mec abandonne Lucie avec ses interrogations après avoir éteint la lumière. Pendant les cinq première minutes, elle se demande ce qu’il a placé entre sa couche et sa culotte en plastique. Elle ne le découvre que quand le magic se met en route. Les vibrations pile poil au-dessus de son chaton, sont loin d’être désagréables. Cumulées avec celles du vibro en bonne place, elles la conduisent doucement sur les rivages d’une jouissance. Hélas, cinq minutes c’est trop court pour y parvenir et le sextoy s’arrête. Elle boude un peu en se disant que c’est dommage que le magic a du tomber en panne.
Elle pousse un cri de surprise dans sa cagoule cinq minutes plus tard quand il se remet en route. Le Très Sadique Mec lui a programmé 4 sessions On et 4 sessions Of avant de le lui laisser 60 minutes non stop. Lucie enrage pendant les sessions Of et On avant de finalement savourer le plaisir du magic en mode On juste au dessus de son chaton. Juste après sa première jouissance, une envie pressante, que cette fois elle libère sans blocage, la fait décoller. « Pipi couche + magic c’est ouhaouuuu » se dit Lucie bien décidé à en acheter un chez ABCplaisir.
Lorsque la serrure de glace lui rend sa liberté, Lucie se détache mais n’a même pas le courage d’aller attraper les clés de menottes posées sur la table du salon. Ce n’est qu’au petit matin qu’elle trouve le courage de se lever pour aller retirer la menotte gênante toujours accrochée à son poignet.
« Mais où sont les clés de la culotte à cadenas » se demande Lucie. Convaincue qu’il veut l’obliger à venir les voir avec ses grosses fesses, elle sort de son gîte en jupe vers 9 heures et découvre qu’elles sont sur la table avec le petit déjeuner puis une rose fraîche. En lisant le petit papier sous la rose, son sourire disparaît aussitôt. « Départ 11 heures maximum pour que vous ne loupiez pas votre avions ».
Après avoir pris son petit déjeuner, Lucie prend une douche, fait un carré de ménage en laissant tout ce qui a été utilisé comme linge et draps dans un panier prévu à cet effet avec de rejoindre ce couple qui l’a si gentiment accueillie. Après avoir réglé quelques achats en boutique et le solde de son séjour, c’est presque les yeux mouillés qu’elle monte dans la voiture pour prendre la route de l’aéroport.
- Est-ce que je pourrai revenir et vivre d’autres choses avec votre aide ?
- Avec plaisir Lucie mais si vous me tirez encore la langue cette fois la fessée sera plus consistante !
- Leeeeeeeeeeeeee ! Fait Lucie en lui tirant la langue pendant qu’il conduit.
Ni une ni deux, TSM quitte la route pour prendre un chemin pour s’arrêter derrière un bosquet d’arbres.
- Une bonne déculottée va vous être offerte par la maison !
EPILOGUE
Lucie a eut son avion, TSM prévoit toujours de la marge. Elle a trouvé que les sièges de l’appareil n’étaient pas très confortables, allez savoir pourquoi ?
FIN
Note de l’auteur : le gîte fétichiste ouvre ses portes Espagne en juin 2023.
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Le plus intrigant n'était pas que sous des dehors aussi routiniers, elle fût une séductrice, après tout, on a vu des Casanova plus incongrus, mais que sa solitude devînt chaque jour plus obscure. Il y avait un abîme en elle qui repoussait l'empathie, et ce point d'étrangeté qui éloignait les femmes aussi vite qu'elle les avait attirées pouvait en effet paraître dangereux. Derrière certains horizons calmes, on aperçoit des choses terribles. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Vincent commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents.
L'émotion qui naissait alors en elles ne se consumait pas dans la jouissance, elles attendaient. Le corps de sa prochaine conquête lui apparaissait miroitant d'or et d'argent, comme si la lune et le soleil l'avaient enduite d'une rosée dont elle allait goûter le nectar. Les prières glissent ainsi vers un temple invisible. Juliette méditait son érotisme. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Vincent leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Vincent la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle.
Elle était mince, d'une élégance très parisienne et son visage pétillait de joie. L'obscurité et le rire des jeunes femmes des tables voisines composaient un instant radieux. Il y a toujours un mur glacé qui à l'intérieur de chaque instant vous renvoie au néant. La plupart du temps, ce mur se franchit aisément, on n'y pense même pas. L'amour de vivre suffit à l'effacer. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Vincent dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Vincent avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Vincent, comme pour solliciter une autorisation. À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger.
Il y eut alors un long silence. La jeune femme savoura cet instant qui la vengeait. Désormais, elle aurait totalement accès à elle, sans rien exiger. Son cœur battait fort, elle riait. Elle se sentait à la fois ridicule et glorieuse, comme si un événement considérable avait lieu. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance.
Elle se donna très doucement, et tout de suite ce fut parfait. Les baisers, les caresses prenaient avec elle la forme d'une évidence. Ce qui se consumait dans leurs ébats effaçait entièrement la logique. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant fièrement, que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur la personnalité de Florence. Après un dressage strict et sans répit, elle deviendrait certainement une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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𝕺𝖇𝖘𝖊𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓 𝖈𝖍𝖆𝖗𝖓𝖊𝖑𝖑𝖊
𝕯𝖊́𝖘𝖎𝖗 𝖕𝖆𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓𝖓𝖊𝖑𝖑𝖊
𝕱𝖗𝖊́𝖓𝖊́𝖘𝖎𝖊 𝖙𝖊𝖓𝖉𝖆𝖓𝖈𝖎𝖊𝖚𝖘𝖊
Touchez moi...
Bon dieu caressez moi...
Possèdez moi...
Ma peau s'embrase, mes rêves s'enflamment.
Vous habitez mes songes.
Comme un mirage, chaque nuit je vous rejoins.
Nos corps se rencontrent, se découvrent.
Ma culotte m'est arrachée, mon souffle m'est volé.
Mon corps se cambre, encaisse la frénésie de nos retrouvailles, de son désir ardent d'ancrer sa présence, son essence jusqu'à marquer à vif mon âme.
Je soupire son nom dans une douce litanie, plus rien ne résonne que la mélodie de nos peaux qui s'apprivoisent, qui valsent l'une contre l'autre et sa voix qui me murmure milles et une pécheresse.
- Soit une bonne petite chienne, rends moi fier.
Ne t'avais-je pas promis que je te ferais pleurer ?
Sur ma joue, deux perles argentées.
Elles glissent jusqu'à mes lèvres et il les receuille sur son pouce comme un parfait petit sadique, pour les goûter.
Une offrande.
Et la valse reprends..
Elle s'accélère.
Il me gifle et je souris.
Il me dépossède de mon nom et je me dévoue.
Il m'imprègne de ses marques, de son essence. Et je m'offre et m'émerveille d'être devenu sa plus belle peinture, son plus beau tableau.
Douce désillusion.
Le soleil a repris ses droits, dans mes draps de soie, je me réveille seule.
Ma lingerie trempée.
Encore une nuit, il a passionné Morphée et m'a fait chavirer.
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Chapitre Un
Personnages
Alex (moi) : Jeune homme de 20 ans, fraîchement diplômé avec une envie de prendre mon temps avant de choisir mon avenir. Je suis brun avec des yeux vert émeraude. Bien qu’appréciant les bonnes choses de la vie, j'ai su garder un physique musclé du haut de mon mètre quatre vingt.
Victoria : Amie de ma mère m'ayant recueilli à la mort de mes parents. Elle est venu s'installer avec sa fille Louise ma cousine, dans la maison de mes parents. Maison « offerte » par la compagnie des chemins de fer Bellusbourg après le tragique attentat de 1887. Veuve de guerre percevant une pension suite à la mort de son mari sur le champ de bataille. C'est une très belle femme brune de 45 ans avec de magnifique yeux vert émeraude, une silhouette élancé et apprécie particulièrement les romans écrit par des femmes de sa génération. J'ai pris l'habitude de l'appeler ma tante, même si aucun lien de parenté nous lie.
Louise : la fille de Victoria, elle est âgée de 20 ans, bien que nous ayons le même age, elle adore me rappeler qu'elle est plus âgée que moi, en effet elle est née trois mois avant moi. C'est une jeune femme magnifique, brune comme sa mère mais avec de magnifique yeux bleue lui offrant un charme naturelle et sa silhouette fine lui permet de mettre en valeur ce que dame nature lui à offert et elle adore en jouer. Elle à un caractère de « princesse » aimant souffler le froid et le chaud en fonction de ses envies et de ses caprices.
Jean : 50 ans vieux garçon ayant réussi dans son domaine d'activité. Son entreprise de charpentier est l'une des plus florissante du secteur, il emploi 20 ouvriers et vient dîner à la maison pour me proposer de rejoindre ses gars.
Pour commencer ce chapitre je vais contextualiser la maison et l'environnement de celle ci. Dans l'introduction j'ai évoqué les maisons du peuple et celle dans laquelle j'habite en fait partie.
Mon père a été embauché comme machiniste par la compagnie des chemins de fer. Afin d'améliorer l'organisation du travail, la compagnie a construit différents quartier résidentielles à proximité immédiate de l'usine. En fonction de votre grade dans la compagnie la maison fourni était plus ou moins cossu. Pour donner une idée, la compagnie a créé une place en demi soleil autour de l'entrée de l'usine. Face à cette place vous avez sept rues répartie sur toute la rotondité de la place, et dans chacune des rues la compagnies a créé des îlots résidentielles avec des maisons et des îlots plus petits dans lesquelles elle a fait installer des commerces afin de satisfaire sa main d’œuvre. Bien entendu, les commerces reversaient une part importante de leur gains à la compagnie.
Toutes les maisons de notre quartier ont été fabriqué de la même façon. Maison mitoyenne avec un étage, la façade extérieur simple fait en brique rouge et à l’arrière de chaque maison, un petit jardin. L'intérieur de celle ci se composait d'un salon avec une cheminée, une cuisine équipée d'un poêle a bois avec une pièce servant de garde manger. A l'étage trois chambres.
Après l'épidémie de 1831 le Roi créa la « compagnie de l’hygiène » et entreprit la modernisation de la capitale en créant un système d'égout permettant ainsi aux classes les plus aisées d'avoir une salle de bain et toilette personnelle, le peuple lui avait accès aux bains et toilettes publiques.
De son coté, la compagnie prit la décision, en 1836, de moderniser ses maisons en intégrant salle de bain, salle d'eau et toilette dans les différents logements et en raccordant tous ses points d'eau au réseau d'égout créé par le Roi. Notre maison eu droit à sa transformation, en effet le garde mangé fut transformé en toilette et la troisième chambre en salle d'eau.
Avant de partir faire un remplacement dans une famille, tante Victoria nous demanda de préparer le salon pour recevoir son ami Jean. J'étais toujours surpris des replacements ponctuelle d'une ou deux heures effectués par ma tante et ma cousine soupçonnait que Victoria de faire autre choses la bas, maintenant ni elle ni moi n'avions eu l'audace de poser la question, nous étions courageux mais pas au point d'attirer les lanières du martinet sur nos fessiers respectif. Tante Victoria nous mise en garde sur ce qui nous arriverait si le salon n'était pas prêt à son retour.
Je reconnais bien volontiers que j'avais horreur de participer aux taches de la maison, pour moi c'est une corvée incombant aux sexe féminin et l'idée de faire une sieste eu plus d’intérêt à mes yeux.
Alex : très chère Louise, je vais allé faire une sieste, pendant ce temps la, fait ce que tante Victoria a exigé. Il faut que le salon soit prêt à recevoir Jean.
Louise : oh c'est qu'il est mignon quand il se prend pour un dieu, ma chère mère à parler de NOUS dans ses exigences, donc tu va ramener ton petit cul ici et tu va faire ce qu'on NOUS a demandé.
Alex : arf tu sais très bien que ce genre de tache incombe aux femmes, nous les hommes sommes pas fait pour ce type de besogne.
Louise : je vais finir par croire que tu aimes recevoir la fessée déculottée surtout quand je suis présente pour y assister.
Alex (rougissant) : je ne sais pas d'où te vient cette idée, car je n'aime pas cela et encore moins quand tu est la pour regarder.
Louise : alors vient m'aider à préparer le salon, je te rappel que c'est en ton « honneur » que ce dîner est organisé.
Alex : mon honneur tu parles, j'ai aucune envie de devenir charpentier, je suis bien plus intéressé par les trains.
Louise : arrête de parler et vient.
A contre cœur, j’aidai Louise dans la préparation du salon et il est vrai que même à deux ce fut bien long. Entre déplacer le mobilier du salon dans la chambre de ma tante, apporter la table, la nettoyer pour qu'elle brille, faire la même chose avec les chaises. Préparer le bois pour la cheminée, mettre la table et faire en sorte qu'elle soit accueillante nous pris un temps faramineux.
Louise : maintenant on attaque la cuisine
Alex : pas Victoria qui doit s'en occuper ?
Louise : elle doit, maintenant elle sera sûrement contente de voir que nous l'avons aidé en préparant la dinde.
Alex : ah je ne savais pas que ton amie Eugénie était au menu se soir.
Furieuse que je traite sa meilleure amie Eugénie de dinde, elle s'approcha de moi et voulu me gifler, manque de chance pour elle, la seule chose que sa main toucha fut un vase, évidemment ce vase se brisa au contact du sol, créant un sentiment de panique chez Louise. En effet dans son esprit elle allait déguster quand Victoria allait découvrir l'état de l'objet, pour moi je voyais cela comme un accident, après tout, personne n'est obligé de savoir que c'est en voulant me baffer que ce satané vase se brisa. En voulant avancer sur la préparation de la dinde, Louise a glissé sur des épluchures de légumes tombés aux sol et en voulant d’accrocher a quelque chose pour ne pas tomber, elle bouscula le meuble sur lequel se trouvait le vase. Rassuré par ma présentation et surprise que je ne la nargue pas sur ce qui aurait pu ce passer elle accepta sans aucune réticence ma proposition. La chose que je ne dis pas, c'est qu'en apprenant la vérité, la probabilité que je me retrouve aussi soumis a la fessée était importante et l'idée que potentiellement je me retrouve allongé sur les genoux de Louise avec mon pantalon baissé et ma queue en érection sur sa cuisse offrirait à cette dernière des arguments lui donnant raison sur mon appréciation de celle ci, et j'ai aucune envie de voir sa mine victorieuse à se sujet.
Après s’être occupé du vase Louise se chargea de la dinde, me demandant de préparer les légumes qui accompagnerait celle ci. Je dois reconnaître que je suis un très mauvais cuisinier et la seule fois où j'ai mis en application mes compétences en la manière j'ai failli mettre le feu à la maison, autant vous dire qu’après cela Victoria m'a interdit de retenter quoi que se soit en cuisine, en y réfléchissant j'aurais du faire la même chose avec chacune des taches ménagères de la maison, histoire d'en être interdit également.
Avoir une dinde au dîner était très rares, habituellement la soupe de légumes et le pain était au menu midi et soir. Idéal pour supporter un dîner dont le sujet ne m’intéressait pas, mais pas du tout.
Avec Louise nous avons terminés toutes les taches demandés par Victoria dans les temps, comprendre ici que Victoria n'était pas encore rentré quand nous avons fini. Ce fut très juste en terme de temps, en effet Victoria fit son apparition et je pouvais sentir sa fatigue et son irritation sans entendre le moindre mot de sa part. Évidemment, elle inspecta notre travail et avec Louise nous restions calme et légèrement craintif quant à l’approbation du travail effectué. Le temps nous parut bien long, et finalement elle était satisfaite de notre travail et commença à s'apaiser et fut agréablement surprise de voir la dinde préparé. Je profitais de ce moment pour évoquer le vase, Louise me regarda furieusement pensant que j'allais rompre notre « pacte » et la dénoncer. Je n'en fis rien et exposa la version retenu plus tôt, et comme je le pensais Victoria ne fit rien de plus que réprimander Louise sur son étourderie l'invitant à faire attention la prochaine fois. Par la suite chacun retourna à ses occupations, Louise se mit à lire un roman sentant l'eau de rose à plein nez, Victoria en cuisine préparait le repas du soir quant à moi je parcourais la rubrique des sports du journal.
Vers 20h Jean fit son apparition, après un échange de politesses trop long à mon goût, nous fumes invité à prendre place à table. En face de moi j'avais Louise, à ma gauche Victoria et à droite Jean. Sans trop m'occuper des discussions longue et d'un ennui mortel je dévorais cette délicieuse dinde puis Jean lança LE sujet :
Jean : alors fiston a tu réfléchis à ma proposition ?
Alex : pas tellement, je viens de finir le lycée et pour le moment j'ai d'autres projets en tête
Jean : (un peu irrité) : il va falloir que tu te décides rapidement et arrêter de rêver, le travail y a que ça de vrai et d'utile.
Alex : utile peut être mais l'idée de rejoindre la compagnie des trains est bien présente dans mon esprit
Jean : les trains....les trains, il n'y a pas que cela dans la vie et puis tu te vois passer ta vie dans une locomotive ?
Victoria (reprenant le fil de la discussion): Avant de décider quoi que se soit je souhaite qu'il rencontre Eléonore...
Jean (coupant la parole à ma tante) : Quoi ? C'est une blague tu ne vas pas envoyer Alex chez Eléonore, la place d'Alex est avec moi sur les chantiers, pas dans les salons avec cette bonne femme !
Louise : qui c'est Eléonore ?
Jean : Une bonne femme qui c'est marié avec un fils de grande famille et qui vie des rentes de son mari
Victoria : sa suffit ! Eléonore était ma meilleure amie d'enfance. Nos parents étaient voisins et nous avons fait notre scolarité ensemble avant de nous perdre de vue après le lycée.
Louise : pourquoi vous vous êtes perdu de vue et a quoi ressemble t elle ?
Victoria : Eléonore est une magnifique femme blonde, avec un corps d’athlète, au lycée elle faisait partie de l'équipe féminine de pelote basque, tous les hommes lui courraient après, et en dernière année de lycée elle est tombée amoureuse d'Antoines De Bourrasse et sa famille a sponsorisé son entrée a « l'élite » et est devenue Madame Eléonore De Bourrasse et après la mort de son mari lors de la bataille de machin chouette elle hérita de la fortune familiale.
Jean : c'est bien ce que je dis, une bécasse qui passe sa journée a se branler dans des draps de soie entourée de bonniches sans cervelle
Victoria : (s'adressant a mon oncle) : sa suffit à moins que tu veuilles que je change la couleur de tes fesses devant tous le monde !
Un frisson parcouru ma personne, combien de fois ai je entendu cette phrase prononcé à mon encontre, de son coté Jean rouge comme une tomate et piqua du nez vers son assiette.
Victoria : Bien, je disais donc Alex avant que tu décides de ton avenir, Eléonore souhaite te rencontrer.
Alex : Me rencontrer ?
Victoria : Oui je lui est parlée de toi et elle souhaite faire ta connaissance
Alex : ok je vais y réfléchir
Victoria : Non tu va pas y réfléchir, tu est attendu à 10h demain matin chez elle, tu va me faire le plaisir d'y aller et de bien te comporter.
Jean : tu parles d'un plaisir, comment perdre son temps avec une bécasse sans cervelle
Victoria : toi je t'avais prévenu, tu va avoir droit à une belle fessée déculotté devant tous le monde.
Jean : Ma chère amie, c'était une simple plaisanterie.
Ma tante : ma patience à des limites a ne pas franchir et la tu est la franchi en manquant de respect à une personne qui m'est très chère, donc dépêche toi de te lever de cette chaise, de baisser ton pantalon et de t'allonger sur mes genoux pour recevoir la juste récompense de ton comportement, si je dois me répéter c'est Louise qui se chargera de ta fessée.
Nous fumes tous surpris de cette annonce, pas que Louise donne la fessée, plus d'une fois Victoria m'a menacer de me retrouver sur ses genoux, mais jamais vue ce genre de proposition faite envers une personne autre que moi.
Tout penaud et rouge de honte, Jean se leva et s'approcha de Victoria, arrivé à sa hauteur il baissa son pantalon au niveau des genoux, de ma place j'avais une vue sur ses fesses de son coté Louise avait une vue sur le pénis de Jean
Louise : il doit aimer la fessée (en pointant du doigt l'érection de Jean en rigolant, de son coté Jean se sentit très honteux et humilié)
Victoria : Louise, je vois qu'humilier une personne te fait rire, lève toi et vient te tenir debout devant Jean avec ta jupe relevé au dessus de ton sexe. Je suis sur qu'Alex va aussi profité du spectacle que tu vas nous offrir.
Louise surprise et honteuse, n'osa pas contredire sa mère, la dernière fois qu'elle a osé le faire elle eu droit au fouet sur ses fesses nues, et elle a aucune envie d'avoir un nouveau rendez vous avec le fouet. Pendant que sa mère lui donnait cet ordre, Jean c'était installé sur ses genoux. Résigné sur son sort, à son tour elle se leva et s'approcha de sa mère tout soulevant sa robe laissant apparaître son sexe aux yeux de tous.
Quel tableau magnifique pour un jeune homme qui n'a jamais vue le sexe d'une femme de toute sa vie. D'un coté Jean recevait une longue et douloureuse fessée et de l'autre coté, la plus belle chose qui me fut donné de voir, le sexe d'une jeune fille. Je dois reconnaître que j'étais un peu jaloux de la position de Jean, en effet son visage était très proche du sexe nue de Louise.
Victoria : Jean est ce la fessée qui te plaît au point que je sente la dureté de ton érection contre ma cuisse, ou c'est la vue du sexe d'une jeune femme de 20 ans ? (Jean ne répondit pas, et je pense que cette question ne fut que rhétorique et qu'une réponse aurait attiré le courroux de Victoria) En attendant tu n'a pas intérêt à jouir dessus me suis je bien fait comprendre.
Jean : oui madame
dès lors seule les bruits de la fessée résonnent dans la pièce.
De son coté Louise semblait apprécier le spectacle qui se déroulait sous ses yeux et ceux malgré sa situation. Sous ses yeux elle avait les fesses nue d'un homme recevant la fessée, ah un moment elle croisa mon regard et celui ci avait quelque chose de différent, un mélange d'excitation, de plaisir et un « profite mon grand, profite, tu va voir quand je vais t'attraper »
Après un long, très long moment la fessée fin. Victoria invita Louise et Jean se réajustèrent et le dîner repris son cours comme si rien ne c'était passé. A la fin du repas, Louise et moi avons été chargé de débarrasser la table, de faire la vaisselle et de filer dans notre chambre. Une fois nos corvées réalisé nous nous dirigea-me vers la chambre commune, à peine la porte de chambre fermé...
Louise : Le spectacle auquel tu a assisté t'a plus n'est ce pas ? ( dit elle en passant sa main sur mon pantalon, cette même main caressa ma queue lentement)
Moi : Oui il m'a beaucoup plus
Louise (chuchotant à mon oreille) : avoue que tu aurais aimé être à la place de Jean, te retrouver cul nue sur les genoux de Victoria, sentir sa main laisser une empreinte claquante sur tes fesses tout en admirant ma chatte.
Alex (dans un état second) : Oui j'aurai adoré cela
Louise (lâchant ma queue) : quel vilain garçon tu est, je devrais te dénoncer, je suis sur qu'en récompense tu aurais droit au fouet sur ton cul. Mais je vais être gentille avec toi, étant donné que tu ne m'a pas balancer tout a l'heure pour le vase, je vais t'offrir moi même quelque chose. Déshabille toi et allonge toi sur ton lit.
Sans me faire prier je fis ce qu'elle exigea, sans trop comprendre pourquoi elle le souhaita.
Louise : je vais m’asseoir sur ton visage et je veux que ta langue s'offre à moi, je veux la sentir effleurer mes lèvres et se désaltérer de mon nectar. Je veux que tes mains prennent possession de mon corps, sentir leurs caresse à m'en faire frissonner.
Sur ses douces et agréable parole elle se mise a nue, pour la première fois de ma vie j'avais ce magnifique corps féminin offert à mes yeux, en s'asseyant sur mon visage jeu l'honneur et le plaisir de sentir le doux parfum intime d'une jeune femme.
Pendant que ma langue la masturbait, l'une de mes mains alla sur son dos et je la fis redescendre avec le bout de mes ongles le long de ses reins, un frisson parcourra son corps m'indiquant qu'elle appréciait mes caresses.
Le temps avait l'air de s’être arrêter, comme figé par cet agréable moment d'échange intense entre nous. Ce partage intime gourmand, pris fin quand elle eu joui. Sans un mot ni regard, elle pris dans sa main ma queue et, à mon tour, je profitais du plaisir que me procurait les caresses offerte à mon pénis. Il ne fallut pas longtemps pour que ma bite jouisse à son tour, se fut l'orgasme le plus intense que j'ai connu.
Sans un bruit, elle se leva et se dirigea vers son lit, offrant à mes yeux un dernier regard sur ses fesses.
Rapidement l'appel du repos se présenta et je m’endormis, fier et heureux de cette fin de journée.
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Bonjour à toutes et tous, comme je suis nouveau ici, je vais vous raconter ma première fois avec couple (Monsieur et Madame Dominant).
je les ai rencontré via un site d'annonce, bien qu'un peu timide, grâce à leur accueil chaleureux je me suis très vite senti à l'aise ..la cinquantaine, sportifs, et bien équipés..
Une fois installé, ils m'ont demandé de me mettre nu, eux étant habillé de manière légère .. me voilà donc debout, le sexe pendant, les mains dans le dos et eux assis à me regarder.. puis Madame se lève, passe autour de moi, me touche le sexe .. le branle délicatement en m'interdisant de bander (elle me le chuchote à l'oreille de sa douce voix) pas de chance, je bande !! S'ensuit des claques sur la verge, sur le gland précisément... ça fonctionne.. je débande ..ça fait sourire son mari . puis elle enlève son string qu'elle me fait passer sous mon nez ..une douce odeur de son sexe qui me fait immédiatement avoir une nouvelle erection ..cette fois ci j'ai droit à un coup de pied dans les testicules...évidemment ça retombe..
ensuite c'est au tour de Monsieur à se lever, il me regarde avec dédain et m'ordonne de me mettre à genou, de renifler le cul de sa femme, puis de le Lécher, comme il me dit, de me branler frénétiquement mais interdiction de jouir ou bien celui me sodomisera ... ( je ne suis pas bi ). J'avais très envie de lâcher ma semence tellement j'étais excité.. pendant que je léchait, celui me fouettait les fesses avec un martinet..très humiliant..
ils me firent arrêter à temps, avant que je n'ejacule .
toujours à genou, ils se mirent face à moi, debout en me disant qu'ils voulaient se soulager sur moi .. je voyais le sexe dressé de monsieur et la toison de madame.. d'un il me dit d'ouvrir la bouche et lui le premier se mit à m'uriner dessus.. une fois tout bien avalé, madame me fît m'allonger et ce fut à son tour de m'uriner dans la bouche .. puis elle m'ordonna de lui nettoyer le sexe .. ce que je fis avec plaisir.. je du m'arrêter avant qu elle ne jouisse ..
Madame se mit a 4 pattes sur le sofa, Monsieur vint alors pour lui prendre les fesses ..je voyais de gros sexe dur aller et venir dans le magnifique cul de Madame et moi je bandais comme un âne mais toujours interdiction de me toucher .. à un moment Monsieur se retira et m'ordonna à nouveau de lécher madame, et en m'autorisant cette fois ça a m branler mais pas à jouir ..nouvelle fois prêt à éjaculer, je fus obliger de m'arrêter.. quelle frustration !!!!
puis à nouveau Monsieur prit possession de sa femme ...celui-ci à fini par ejaculer en elle, en se retirant il m'ordonna à nouveau de lécher madame, mais sans me branler.. je léchais avec avidité cette jolie chatte et le sperme de monsieur qui en ressortait ... une fois ma besogne faite, je suis revenu à ma position initiale (debout), eux assis me regardant fixement puis Madame se leva .. vint vers moi ... j'étais fébrile d'excitation.. le sexe dressé.. elle le prit dans sa main et commença doucement à me branler .. je ne tenai plus .. je voulais ejaculer tellement j'étais excité..
a l'oreille elle me dit de sa douce voix que je pourrais ejaculer suivant on décompte et pas avant ..la fin était proche... puis elle branla de plus en plus vite .. sur le point d'ejaculer elle arrêta, se mit face à moi ... je ne tenais plus, je m'implorait ..c'était terrible !!!!
puis enfin elle le repris dans sa main, annonça le décompte et m'autorisa a ejaculer !!!!!! Quel bonheur !!!! J'ai failli défaillir tellement ce fut bon !!!
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Il y a quelques mois j ai été contacté par une jeune soumise de 19 ans .. elle souhaitait connaître les sévices de la fessee, se faire strier les fesses, le sexe et les seins .. J'ai hésité avant de donner suite, du fait surtout de son jeune âge, je voulais être sûr de ce qu'elle voulait .. après avoir longuement discuté avec elle, rdv fut pris à l'hôtel .. une jolie jeune femme brune se présenta à moi, petits seins fermes, sexe épilé, portant de beaux dessous (string, porte jarretelles) à ma demande... intimidée au début, je l'a mis rapidement a l'aise et me suis assuré qu'elle était bien consentante.. nous avons convenu d'un safe word au cas où elle voudrait arrêter avant ..je la fis se déshabiller, en dessous .. et non nue, soutient gorge retiré, assise sur une chaise, son fessier face à moi, et je pût commencer mon œuvre.. après lui avoir strié son magnifique fessier et entendu ses sanglots, je la fis se relever, cette fois ci son buste face à moi .. je fis se promener là canne de bambou le long des petites lèvres de sa délicieuse chatte, puis le long de ses seins en m'attardant sur ses tétons .. ils pointaient sous l'effet de l'excitation.. je me suis attaché à les canner, juste sur le bout, je la voyais se dandiner sous la douleur que cela lui procurait, et cela me plaisait.. puis ce fut au tour de sa petite chatte a recevoir les coups de canne, j ai donc écarté d'une main son petit string, y ai enfoncé un doigt pour vérifier son etat d'excitation (elle était trempée de mouille) juste quelques coup de cannes.. j'ai terminé par ses jolis petits seins qui s'en sont trouvés eux aussi tout striés.. elle a terminé la session les larmes aux yeux mais heureuse de cette expérience... et moi aussi ..(sans les larmes ..)
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Après les événements décrits dans la dernière chronique, le temps passe, sans que des rencontres, temps musical que sexuel, ne se produise.
dans la dernière chronique, le temps passe, sans que des rencontres, temps musical que sexuel, ne se produise.
Souhaitons toujours monter un groupe. Je décide de retourner sur le site de mise en relation entre musiciens sur lequel je vais rencontrer les deux frères, et je commence à écumer les annonces. Sans que je sache pourquoi l'une d'entre elle attire mon attention et je contacte l'auteur. Il s'appelle Raphaël, à peine entré dans la vingtaine et semble ultra motivé.
l'une d'entre elle attire mon attention et je contacte l'auteur. Il s'appelle Raphaël, à peine entré dans la vingtaine et semble ultra motivé.
Après quelques échanges de mails, nous nous échangeons nos numéros de téléphone et continuons à discuter de ce que nous avons envie. Le projet est assez simple , si nous arrivons à bien nous entendre, nous souhaitons monter un groupe pour faire quelques concerts dans la région de Rouen.
Au bout , si nous arrivons à bien nous entendre, nous souhaitons monter un groupe pour faire quelques concerts dans la région de Rouen.
Au bout d'une semaine, le message pour le moi agréable et amicaux, nous décidons de nous rencontrer chez lui un mercredi. Comme à mon habitude, j'arrive en avance , et j'attends devant chez lui pour ne pas paraître impoli. Au bout de quelques minutes alors que l'heure du rendez-vous approche, je vois le rideau de la fenêtre du rez-de-chaussée se décaler et je vois mon Hôte tout sourire. Il ouvre la porte et me serre la main chaleureusement tout en me souhaitant la bienvenue. Il me propose de me mettre Alezes en déposant mes affaires dans un coin de la pièce et m'offres un café. Nous nous asseyons autour de la table et j'observe légèrement la pièce dans laquelle nous sommes. Rien de bien exceptionnel, c'est une pièce ouverte sur la cuisine avec au fond, une porte menant, sans doute vers un couloir, celui des chambres et des sanitaires.
Rien de bien exceptionnel, c'est une pièce ouverte sur la cuisine avec au fond, une porte menant, sans doute vers un couloir, celui des chambres et des sanitaires.
Au fil de nos discussions en physique, l'ambiance devient bien plus amicale, et nous passons quelques heures à jouer.
Alors que nous nous apprêtons à ranger notre matériel je lui demande comment est-ce qu'ils arrivent à faire des harmoniques artificielle (les guitaristes comprendront). Il me passe sa guitare commence à m'expliquer mais comme je ne comprends pas le principe il se place derrière moi, Prends ma main droite et fait en sorte qu'au moment où je joue la corde je l'effleur avec mon pouce afin de créer ce son si particulier. Cependant, sur le moment. Je ne retiens absolument pas l'explication,
Je ne retiens absolument pas l'explication,
Bien plus attiré par ce contact avec lui que par le jeu. Je crois même sentir à un moment, une bosse dans son pantalon quand il touche mes fesses.
Latouche mes fesses.
La journée s'arrête. Là. Je repars chez moi et nous reprenons nos discussions strictement musicale. Un nouveau rendez-vous donné la semaine prochaine. Je retourne chez lui et à mon arrivée il me propose encore un café. Alors qu'il se tourne vers la cuisine pour aller me préparer ma boisson chaude, je remarque qu'il est vêtu d'un pantalon bien plus cintré que la dernière fois, mettant en valeur ses fesses. Je ne peux pas décoller mon regard de ce magnifique spectacle, et quand il se retourne il voit Que je l'observe. Pour le moment il ne dit rien, et s'assoit à côté de moi à table. Il est bien plus proche que la dernière fois et bien plus entreprenant au niveau des discussions. Très rapidement cela tourne autour de nos expériences sexuelles et musicales. Je lui Raconte alors ce qu'il s'est passé avec Alex, avec les deux frères… Et à la fin de mon récit, il m'annonce de but en blanc qu'il est gay et commence à me dire qu'avec un peu de chance, nos expériences musicales se terminerons de la même façon que mes précédentes.
Au fond de moi, je l'espère sincèrement mais j'attends de voir la suite des événements avant de trop espérer. Alors que nos cafés sont finies depuis bien longtemps, nous décidons de jouer et de composer. Cette session est plutôt fructueuse. Et nous commençons l'enregistrement du morceau. Après une heure ou deux nous décidons de faire une nouvelle pause. L'atmosphère s'est réchauffée et j'ai l'impression de suffoquer tellement elle est lourde. Lui aussi semble avoir très chaud et il me demande d'attendre quelques instants qu'il aille se passer une tenue plus légère afin d' être plus à l'aise. Quand il revient, il est vêtu d'un short et d'un débardeur. Soit le short est trop court, soit son excitation est trop importante car son paquet est magnifiquement bien moulé. Son débardeur laisse quand lui laisse apparaître un torse légèrement poilu et bien dessiné.
laisse apparaître un torse légèrement poilu et bien dessiné.
J'avoue qu'à ce moment je suis très excité et ses regards appuyés vers mon entrejambe confirme que lui aussi. À ce moment, il n'y a plus de faux-semblants. il joue clairement avec moi. Passe très près de moi me frôle et me touche légèrement qui n'est pas sans me déplaire. Nous essayons de reprendre une discussion à peu près normal, sauf que nos corps sont très proche l'un de l'autre et un moment il se lève, me demande de le suivre car il a quelque chose à me montrer dans sa chambre. Les volets de celle-ci sont fermés et alors qui me précédé. Je le vois se décaler pour me laisser rentrer. Je n'ai pas le temps de m'habituer à la absence de lumière que la porte claque et que je le sent se coller à moi. Il frotte son sexe entre mes fesses. Ils sont torse contre mon dos. Seulement son baladeuse se diriger assez rapidement vers ma ceinture. En quelques mouvements, elle s'ouvre mon pantalon tombe, il se baisse en prenant bien soin de retirer mon caleçon et commence à m'embrasser les fesses et me caresser les cuisses pour descendre jusqu'à mes pieds et m'oter mes vêtements. Et la situation me paraît des plus excitante, ne voyant que peu de choses et le laissant complètement gérer la situation pour le moment. Alors que mon pantalon quitte mes chevilles, et je le sent remonter vers mes fesses qui se met à lécher sensuellement. Ses mains agrippe mon sexe bouillonnant et commence. Quelques mouvements de va-et-vient, tendit que sa langue se rapproche de plus en plus de Mon trou...
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Pourquoi la plupart des gens ont peur du BDSM ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes pourraient trouver le BDSM intimidant ou effrayant. L'une des principales raisons est que le BDSM implique souvent des pratiques qui sortent des normes sexuelles traditionnelles et peuvent être considérées comme taboues ou déviantes par certaines personnes. Cela peut conduire à des idées fausses sur le BDSM, telles que la croyance qu'il est toujours abusif ou non consensuel, ce qui peut contribuer à la peur ou à l'inconfort.
De plus, certaines personnes peuvent avoir peur du BDSM parce qu'elles l'associent à des stéréotypes de comportement extrême ou dangereux, comme la représentation du BDSM dans les médias populaires comme violente ou pathologique. Les représentations médiatiques du BDSM ont souvent été sensationnalisées ou déformées, créant une image biaisée du BDSM. Par exemple, certains films et émissions de télévision décrivent le BDSM comme violent, abusif ou non consensuel. Ces stéréotypes peuvent être inexacts et trompeurs, mais ils peuvent tout de même contribuer à la peur ou à l'inconfort.
D'autres personnes peuvent tout simplement ne pas être familières avec le BDSM et ne pas comprendre les principes de consentement éclairé, de communication et de respect mutuel qui sont au cœur de la sous-culture. Sans cette compréhension, ils peuvent considérer le BDSM comme dangereux ou nuisible, conduisant à la peur ou à l'évitement. Alors que les participants aux activités BDSM prennent justement des mesures pour atténuer ces risques, comme établir des limites claires et utiliser des mots sûrs.
Il est important de noter, cependant, que le BDSM peut être un moyen sûr et consensuel pour les individus d'explorer leur sexualité et leurs désirs. De nombreuses personnes qui pratiquent le BDSM rapportent que c'est une partie positive et épanouissante de leur vie, et que cela les a aidées à développer des liens plus profonds avec leurs partenaires et à explorer de nouveaux aspects de leur sexualité. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, il n'y a aucune raison de craindre ou de juger ceux qui choisissent de s'y engager.
Quelle est la philosophie du BDSM?
Dans les profondeurs de la psyché humaine se révèle un royaume complexe et fascinant de désir et de plaisir. Un monde où le concept de pouvoir et de soumission, de douleur et de plaisir, se fond en une philosophie de vie profondément enracinée.
Mais que se cache-t-il réellement derrière les liens noir et blanc de cette pratique ?
Le BDSM, abréviation pour Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme, est bien plus qu'une simple inclination sexuelle ou une variante de l'érotisme. C'est un réseau complexe d'émotions, de confiance, de dévouement et de découverte de soi. Chaque lettre de cet acronyme dévoile une facette de l'être humain et nous invite à plonger profondément dans les abysses de nos propres désirs.
Dans le BDSM, il ne s'agit pas seulement de céder au désir de douleur ou de soumission, mais aussi d'explorer les niveaux cachés de la psyché et de comprendre les nuances de l'interaction entre domination et soumission. C'est un voyage vers la connaissance de soi, où les limites sont repoussées, les peurs surmontées et une compréhension profonde de sa propre sexualité est acquise.
La philosophie du BDSM repose sur les piliers du consentement, de la communication et du respect. Chaque action se déroule dans un cadre consensuel où tant le côté dominant que le côté soumis peuvent exprimer et respecter leurs besoins et leurs limites. C'est un monde de confiance et de responsabilité où les rôles sont clairement définis et où la liberté d'être soi-même existe, sans jugement ni honte.
Le BDSM est une forme d'art érotique où le corps et l'esprit fusionnent. C'est une danse entre domination et dévotion, entre douleur et plaisir, qui nous apporte une profonde satisfaction et épanouissement. C'est une rébellion contre les normes sociales et un engagement envers la liberté de notre propre épanouissement sexuel.
Dans les sentiers sinueux du BDSM se trouve une forme unique d'intimité où nous pouvons nous ouvrir complètement et nous découvrir d'une manière qui dépasse les limites du quotidien. C'est un monde d'extrêmes et de douceur à la fois, où les abîmes sombres de l'âme se fondent avec les sommets lumineux du plaisir.
Le BDSM est un voyage de découverte, un voyage vers les recoins les plus profonds de nos propres désirs et peurs. C'est une invitation à nous explorer nous-mêmes et à trouver notre noyau véritable. C'est une philosophie qui nous enseigne que notre nature sexuelle est diverse et que la liberté d'exprimer nos besoins est une source de force et de bonheur.
Dans la philosophie du BDSM, nous découvrons un espace de liberté, de croissance et d'accomplissement de soi, où les individus peuvent explorer leurs propres désirs et limites sexuelles. C'est un lieu où ils peuvent vivre leurs fantasmes les plus profonds sans jugement ni honte, afin de développer leur identité sexuelle et mener une vie épanouissante. Dans cet espace, la liberté individuelle, la croissance personnelle et la recherche d'une expression de soi authentique sont appréciées et encouragées.
Certains thèmes et principes communs incluent :
Consentement : Le consentement est la pierre angulaire de la philosophie BDSM. Toutes les activités doivent être négociées et convenues à l'avance par toutes les parties concernées, et toutes les frontières ou limites doivent être respectées.
Échange de pouvoir : le BDSM implique souvent une dynamique de pouvoir, où un partenaire assume un rôle dominant et l'autre un rôle de soumission. Cet échange de pouvoir peut être vu comme une forme de jeu, une façon d'explorer ses désirs et ses limites, et une façon d'approfondir l'intimité et la confiance.
Confiance et communication : étant donné que le BDSM implique un niveau élevé de vulnérabilité et de risque, il nécessite une base solide de confiance et de communication entre les partenaires. Une communication ouverte et honnête est essentielle pour négocier les limites, s'enregistrer pendant le jeu et assurer le suivi.
Exploration et découverte de soi : le BDSM peut être un moyen d'explorer sa sexualité, ses désirs et ses limites personnelles. En repoussant les limites de manière sûre et consensuelle, les individus peuvent découvrir de nouveaux aspects d'eux-mêmes et de leur sexualité.
Respect et empathie : Malgré la dynamique de pouvoir inhérente au BDSM, tous les participants sont égaux et méritent respect et empathie. Cela comprend le respect des limites et la reconnaissance de l'importance du suivi pour favoriser le bien-être émotionnel et physique.
La philosophie du BDSM est complexe et multiforme. Il souligne également l'importance de l'exploration de soi, de l'expression de soi et de l'acceptation de ses désirs et de ses fantasmes. Il encourage les individus à explorer leur propre sexualité, leurs désirs et leurs limites dans un environnement sûr et consensuel. Il met l'accent sur l'importance de la confiance et du respect entre les partenaires.
Il est important de noter que l'échange de pouvoir n'est pas nécessairement une question d'abus ou de coercition. Dans le BDSM, le pouvoir est échangé de manière consensuelle et avec l'intention d'un plaisir et d'un épanouissement mutuels. Les deux partenaires doivent se sentir en sécurité, respectés et valorisés dans leurs rôles, et doivent pouvoir communiquer ouvertement et honnêtement l'un avec l'autre.
Comment se déroule une séance BDSM ?
Les séances BDSM peuvent varier considérablement en fonction des préférences et des désirs des participants impliqués, ainsi que de la nature de leur relation. Cependant, il existe certaines directives générales que de nombreux praticiens BDSM suivent pour assurer la sécurité et le plaisir pendant leurs séances.
Premièrement, les participants s'engageront généralement dans des discussions et des négociations détaillées au préalable pour établir leurs frontières, leurs limites et leurs désirs. Cela peut impliquer de discuter du type de jeu qui les intéresse, des limitations physiques ou émotionnelles qu'ils peuvent avoir et des déclencheurs ou des zones sensibles qui devraient être évités.
Une fois ces détails convenus, la session peut commencer. Cela peut impliquer l'utilisation de divers outils BDSM, tels que des cordes, des menottes, des pagaies ou des fouets. Le partenaire dominant prendra souvent l'initiative de diriger les activités, tandis que le partenaire soumis peut être censé suivre ses instructions et céder le contrôle.
Au cours de la session, les participants peuvent s'adonner à diverses activités, telles que le bondage, la domination, la soumission, le jeu d'impact ou la privation sensorielle. Ces activités peuvent être pré-négociées ou improvisées en fonction des préférences des participants.
Tout au long de la session, les deux partenaires doivent vérifier l'un avec l'autre pour s'assurer que tout le monde est à l'aise et s'amuse. Il est important de prendre des pauses au besoin et de communiquer ouvertement et honnêtement au sujet de toute préoccupation ou problème qui survient. Les participants peuvent utiliser des mots sûrs ou d'autres signaux pour indiquer quand ils se sentent dépassés ou mal à l'aise, et le jeu peut être ajusté ou arrêté si nécessaire.
Une fois la session terminée, les participants peuvent s'engager dans un suivi, qui consiste de débriefer et de discuter de ce qu'ils ont ressenti à propos de l'expérience, à fournir un soutien émotionnel, des soins physiques et à se rassurer les uns les autres. Cela peut être une partie importante du processus, car cela aide à garantir que les deux partenaires se sentent en sécurité, pris en charge et respectés après s'être livrés à des jeux intenses et intimes. Cela peut aider à établir la confiance et à renforcer la relation entre les partenaires.
Il est important de noter que les séances BDSM doivent toujours être consensuelles, sûres et respectueuses, et ne doivent avoir lieu qu'entre des participants informés et consentants. Les participants doivent être conscients des risques liés à certains types de jeu et doivent prendre les précautions appropriées pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
Quels sont les avantages d'une séance BDSM ?
Les sessions BDSM peuvent avoir une variété d'avantages pour ceux qui choisissent de s'y engager.
Voici quelques-uns des avantages potentiels du BDSM :
Amélioration de la communication : le BDSM nécessite un haut niveau de communication et de négociation, ce qui peut aider les partenaires à développer des compétences de communication plus solides dans leur relation.
Confiance accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de confiance entre les partenaires, car un partenaire peut céder le contrôle à l'autre. Cette confiance peut aider à créer un profond sentiment de connexion entre les partenaires, alors qu'ils explorent ensemble leurs désirs et leurs limites.
Sens aiguisés : les jeux sensoriels, tels que le bandage des yeux ou la privation sensorielle, peuvent augmenter l'intensité des sensations et conduire à une expérience plus agréable.
Soulagement du stress : S'engager dans des activités BDSM peut fournir une libération du stress et des tensions quotidiennes, et permettre aux participants de s'immerger complètement dans le moment.
Exploration de la sexualité : les séances BDSM peuvent fournir un espace sûr et consensuel permettant aux individus d'explorer leur sexualité, leurs fantasmes et d'essayer de nouvelles choses. Cela peut aider à élargir les horizons sexuels et à augmenter le plaisir sans crainte de jugement ou de honte.
Autonomisation : pour certaines personnes, assumer un rôle de soumission ou de domination dans le BDSM peut être un moyen de se sentir autonome et en contrôle de leur sexualité.
Créativité accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de créativité et d'imagination, car les partenaires peuvent explorer différents scénarios et rôles. Cela peut aider à stimuler l'esprit et à augmenter la créativité dans d'autres domaines de la vie.
Conscience de soi accrue : S'engager dans des activités BDSM peut aider les participants à être plus en phase avec leurs propres désirs et limites, ce qui conduit à une plus grande conscience de soi et à une plus grande confiance en soi.
Pour ceux qui aiment le BDSM, cela peut être une partie enrichissante et épanouissante de leur vie sexuelle et émotionnelle.
Maître Aik 2023
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Guide pour fist et fist profond (mon expérience)
Bonjour à tous ,
Avant de commencer mon guide , quelques petites consignes de sécurité (sans vouloir jouer les rabajoies ou donneurs de leçon) , ayez toujours en mémoire que tout acte surtout dans le sexe peut être lourd de conséquence . Faites en sorte que ce moment reste un moment fort , prenez vos précautions , il existe partout en France des centres CEGIDD qui pourront vous écouter et vous accompagner pour faire que tout se passe bien , tout est gratuit . Vous pouvez aussi adhérer au groupe de Marie (lien :)" Le sexe et les pratiques BDSM safe, on en parle? " partagez votre vision de votre sexualité en toute sécurité . .
Loin de moi l'idée de tout connaître dans la pratique du fist , mon seul objet est d'éviter les erreurs à toute personne voulant débuter ou approfondir cette pratique . Vous pouvez compléter ce guide à loisir et me faire part de vos expérience , vous messieurs et surtout j'avoue que j'aimerais beaucoup partager avec des femmes qui aiment ou aimerez s'adonner à mon sport préféré .
j'utiliserais dans ce texte le mot générique fisteur et fisté mais bien entendu il n'y a pas de sexisme dans mon propos , mesdames vous avez le droit d'aimer cette pratique et n'hésitez pas à commenter (attention quand on y goûte on ne peut plus s'en passer) .
Pour ceux qui pratique le fist couramment qui veulent expérimenter le fist profond , vous pouvez passer au paragraphe B .
Nota : je pratique le fist depuis une vingtaine d'année le fist profond depuis 4 ans , je n'ai jamais eu besoin de chems et je suis arrivé au poppers très tardivement donc nul besoin d'être perché au contraire si vous voulez profiter pleinement mieux vaut rester conscient
Je vais parler de ce que je connais le fist anal , pour le fist vaginal , je manque de ressenti et pour cause . Pour la première étape le fist anal ou vaginal je pense que les premiers paragraphes sont identique : patience , communication , propreté , lubrification . Dans les 2 types de fist , l'important c'est l'objectif donc procéder par étape pour élargir vos orifices . D'abord utiliser un gode normal de la taille d'une bite puis augmenter le diamètre petit à petit , il ne faut pas brûler les étapes au risque de vous bloquer . Pour pouvoir introduire une main cela peu prendre plusieurs années mais les sensations seront toujours au rendez-vous
Ceci est un guide pour le fisting et fist profond , pour le fist profond , il faudra d'abord pouvoir mettre facilement un poing ou deux dans votre cul pour l'envisager alors sortez vos jouets et commencez à vous étirer.
A- le fist anal
Avant de commencer avec les détails techniques, j'ai identifié quatre aspects clés pour le fist et ensuite le fist profond.
Patience, communication, propreté et lubrification (comme dans toute chose).
Je rajouterai si vous n'avez pas d'avis contraire qu'un peu de poppers vous facilitera la tâche , vous en avez beaucoup , les sites comme Menstore peuvent vous aider à choisir ... Attention , si vous avez des insuffisances cardiaques ou des tendances à l'épilepsie oublié . Si vous débutez n'abusez pas là encore Menstore peut vous conseillez . Pour les dilatations les arômes à base d'amyl sont conseillés , personnellement je prends Iron Fist . Attention les premières fois il décoiffe , vous pouvez même perdre l'équilibre .
Commençons par le commencement
La patience, probablement l'aspect le plus important. dans le fist . Ne vous attendez pas à renter votre coude dans le cul ou le vagin de votre partenaire pendant la première nuit. Pour certains, cela prendra des années. Se précipiter causera de la douleur et gâchera l'expérience ou pire encore, pire pourra causer blessure interne (mais jamais vu jusqu'à maintenant). Je suis sûr que nous sommes tous d'accord pour dire que se présenter à l'urgence et avoir à expliquer pourquoi nous ne pouvons pas arrêter de saigner à cet endroit est quelque chose que nous voulons tous éviter. Sur cette note. Un peu de sang n'est pas rare. Tant qu'il est rouge vif, ce n'est pas un problème. En particulier , le rectum et le côlon sont remplis de petits vaisseaux sanguins qui sont facilement endommagés. C'est probablement une bonne idée de s'arrêter, mais certaines personnes continuent s'il n'y en a qu'un petit peu et que ça n'empire pas. Cependant, une couleur rouge plus foncée peut être un problème. Arrêtez-vous immédiatement et surveillez. Si le saignement ne ralentit pas, une visite chez le médecin peut être nécessaire. Alors prenez votre temps, ne vous précipitez pas et assurez-vous que toutes les personnes impliquées sont en accord et que tout se passe dans la bonne humeur.
La communication est évidemment importante. Peut être que vous aimeriez bâillonner votre partenaire et lui enfoncer direct votre bras dans son cul jusqu'à l'épaule mais ce n'est peut-être pas une bonne idée.
Il est très important pour le fisteur et le fisté(e)" parlent de ce qui se passe , ralentir au besoin ". Vous devez créer un environnement relaxant sans faire pression sur le fisteur / fiste . Tout type d'anxiété ou de stress provoquera le plissement ou blocage de la partie concernée . C'est pourquoi une communication calme, rassurante et informative est bonne pour tout le monde. Pour exprimer l'évidence, tout type de douleur ou d'inconfort doit être exprimé. Même du fisteur , s'il sent que le ou la fisté est très tendue et non détendue, ils doivent l'exprimer plutôt que de le garder chacun pour soi et continuer.
Une communication constante et libérée est la meilleure des approches .
La propreté, c'est assez explicite. Rien de plus décevant que de se mettre dans l'ambiance et avoir tout préparé et trouver votre partenaire avec les intestins encombrés (même si certains aiment) . Cela peut être dangereux également car il peut y avoir des objets abrasifs ou tranchants dans votre intestin qui pourraient rayer ou déchirer les doublures de votre côlon.
Tout ce qui dépasse le rectum nécessitera une préparation appropriée qui peut prendre du temps et nécessiter de la discipline et de la patience. Un bon lavement me semble indispensable , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) pour une bonne préparation au fist , il est très important de retirer tous les solides de votre côlon sigmoïde et plus loin avant tout type de fist encore plus pour les fists en profondeur.
De toute évidence, une hygiène complète est requise, vous devez prendre une douche , vous lavez particulièrement bien les parties intimes les mains et les bras et vous couper soigneusement les ongles pour éviter tout inconvénient désagréable , le but premier est de prendre du plaisir .
Lubrifiant, eh bien c'est une autre évidence. Ce n'est jamais trop. Vous pouvez remplir le cul de vos partenaires avec un gallon de lubrifiant si vous le souhaitez. Plus il y en a mieux c'est t! De plus, tous les bruits et les reflux de lubrifiant sont toujours très amusants. Vous avez besoin d'un lubrifiant qui dure car fister quelqu'un crée probablement le plus de friction de tout acte sexuel.
J'utilise personnellement du lubrifiant que prépare moi-même à base de poudre type J-lube , vous le préparais selon votre convenance épais ou plus liquide . Personnellement je le prépare ni trop épais , ni trop liquide , un peu la consistance d'une crème épaisse pour la cuisine . C'est aussi agréable et facile à nettoyer , plus facilement avec un peu de vinaigre .
D'autres préfèrent commencer avec l'huile de crisco dont je ne suis pas si fan juste parce qu'elle est plus chère , plus difficile à nettoyer et aussi incompatible avec les certains godes et préservatifs
Il existe de plus en plus de lubrifiants sur le marché spécialement conçus pour le fisting anal. Je ne les connais pas très bien mais je suis sûr qu'ils seront super. Cependant, la plupart ne sont pas bon marché. Il suffit de google et vous pouvez trouver les nombreuses marques autour. Pour moi le J-lube me semble bien , efficace et pas cher et plébiscité par de nombreux fistés . J'ai aussi trouvé sur un site vétérinaire des produits adaptés par exemple Vet Gel chez Praxisdienst plus cher que la poudre mais beaucoup moins cher que les gels siliconés personnellement je le coupe avec de l'eau(produit un peu trop épais pour moi)
Attention un lubrifiant peu convenir en début de séance et demander des adaptations au fur et à mesure de la progression du fist , attention aussi s'il fait très chaud , l'eau du lubrifiant aura tendance à s'évaporer
N'ayez pas peur de mettre du lubrifiant le plus loin possible dans le colon, j'utilise une seringue de 60 ml que j'ai acheté en pharmacie , j'ai élargie le trou d'injection avec un tourne vis (je crois) et j'ai adapté un tuyau en prolongement . Il existe aussi des seringues sur tous les sites de sexshop (un peu plus cher et pas forcément plus pratique)
Ok, maintenant nous pouvons entrer dans le vif du sujet pourrais-je dire .
Attention : pour progresser dans le fist , utilisez divers objets ou godes mais prévoyez toujours un moyen pour récupérer l'objet en question , attachez une ficelle par exemple , sans cela il pourrait être difficile de récupérer votre gode une fois introduit dans le rectum , ça peut être gênant ...
Donc avant le fist , il faudra détendre votre sphincter c'est la première étape à franchir pas forcément la plus facile puisque dans ce cas vous débutez donc de la patience . Le mieux , c'est d'utiliser des godes ou tout objet assimilé , procédez étape par étape en augmentant petit à petit le diamètre de l'objet à insérer (attention on ne parle pas d'aller de cm en cm plutôt de mm en mm) seul le résultat compte et lubrifiez , lubrifiez , lubrifiez ... votre cul contrairement au vagin ne produit pas de lubrifiant naturel . Moi même encore maintenant , je commence toujours une séance pour un ouverture progressive du rectum avec ce type de plug qui a l'avantage d'être progressif .
Attention , je dis bien pour moi , gardez à l'esprit que nous sommes tous différents je pense pour d'autre il faudra des plug plus court mais de toute manière toujours progressif , écoutez votre corps , c'est le meilleur indicateur si vous n'êtes pas bien ralentissez ou arrêtez vous recommencerez plus tard , le temps importe peu ...
Quand vous pouvez accueillir un gode de 6 cm , vous pouvez penser pouvoir insérer une main , gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Je pense que toute personne peut se faire fister , s'il a suivi les étapes décrites précédemment , pour certaines personnes, cela peut être plus long que pour d'autre , surtout si le fisteur a de grosses mains .
Il faut préparer le lieu du fist , lit ou sol en mettant une toile imperméable , au minimum des serviettes ou des alèses et beaucoup de sopalin , même avec un bon lavement , il peut y avoir des reflux ou au moins des débordements de lubrifiant . Mieux vaut prévoir pour éviter les désagréments . Les gants , le poppers sont sorti si nécessaire , le lubrifiant est prêt (attention au fur et à mesure de la séance tout va être enduit de lubrifiant et donc glissant) , je recommande d'enrober le flacon de lubrifiant avec du sopalin maintenu par un élastique le tout dans une boite pour éviter de renverser surtout si le lubrifiant reste ouvert . Pour débuter , je conseille au fisté de se mettre à quatre pattes , les genoux sur des coussins ou un tapis rembourré Après s'être enduit les mains de lubrifiant avoir copieusement enduit l'anus et injecter du lubrifiant à l'intérieur , le fisteur introduira un doigt dans l'anus et le fera tourner pour assouplir l'orifice . Puis viendra le deuxième doigt , toujours faire des rotations . Même procédure pour le troisième et quatrième doigt ... Suivant le degré de préparation et d'entrainement avec les godes , cette étapes peut être plus ou moins longue voir nécessité plusieurs essais sur plusieurs jours . Pour passer le gros de la main cela va être plus difficile .
Faites intervenir la deuxième main , même processus 1,2,3,4 doigts . Les phalanges des 4 doigts introduits , la première mains va rejoindre la deuxième , toujours la même progression 4 doigts plus 1,2,3,4 , vous avez introduit les phalanges des 8 doigts paume de mains jointes , faites des mouvement aller et retour , n'hésitez pas à lubrifier régulièrement . Mettez vos mains en opposition , dos des mains joints les phalanges des 8 doigts introduits , faites des mouvements d'étirement en écartant les mains . Répéter l'opération plusieurs fois , mains en opposition , étirement , mains jointes , va et vient . Le fisté commence à apprécier le travail de son anus , il veut arrêter ou faire une pause , le fisté commande , le fisteur doit être à l'écoute et suit les directives du fisté . Le fisté en demande plus , à cette étape s'il ne la pas déjà fait , plusieurs inhalation de poppers peuvent aider ... C'est le moment de passer aux choses sérieuses , le passage du gros de la main !!! Utiliser plutôt la main gauche en général moins grosse . Le fisteur met sa main en cuillère , pouce à l'intérieur de la paume et va exercer une pression constante sur l'anus comme vous feriez pour entrer un gode , on relâche la pression , on rajoute du lubrifiant et on revient à la charge , à cette étape un pression constante , pas de coup de bélier . Au besoin , le fisteur peu utiliser un doigt de sa main libre , l'insérer et faire le tour de la main introduite pour progressivement élargir . Le passage des articulations des phalanges (gros de la main) est toujours l'étape difficile et ultime du fist . Petit à petit l'anus va s'ouvrir , le fisté le ressent , la main n'est pas encore passée mais le fisté sent que l'apothéose est proche . Des miroirs judicieusement peuvent permettre au fisté de suivre la progression (pour moi , c'est une vision toujours terriblement excitante et motivante pour aller plus loin) . Un dernier effort , le fisté peut lui même venir pousser sur la main pour mieux contrôler l'avancée ... Enfin l'anus rend grâce , la main est comme aspirée à l'intérieur . A ce stade , main à l'intérieur , on fait une pause relâcher la pression et laisser au fisté le temps de s'acclimater ... Quelquefois juste après l'introduction , le fisté demande à ce qu'on ressorte la main tout de suite , la pression est trop grande , ressortir toujours la main en douceur , pas de mouvement brusque , sortir la main est aussi difficile que la rentrer ... Le fisté s'est habitué à la présence de cet intrus dans son intérieur , le fisteur peut commencer à faire doucement aller sa main suivant les indications du fisté . Dans un premier temps ne pas effectuer de rotation plus stressante que les va et vient . En général , à ce stade ,il n'est pas rare que le fisté éjacule , s'il ne l'a pas fait plus tôt , la proximité de la prostate y est pour quelque chose
Voilà , vous faites partie du monde des fistés mais attention cette pratique est addict et un fil des séances , vous demanderait toujours plus gros toujours plus loin , une main , deux mains , la main ... le coude ce qui fait une excellente transition pour le chapitre B
B -Le fist profond (pas la profondeur du fist)
Tout d'abord, je pense que l'on devrait considérer l'anatomie du corps. La progression est la suivante , le rectum, l'ampoule anale , le côlon sigmoïde (premier coude), puis on remonte à gauche du corps du fisté le colon descendant , on prend ensuite un virage à droite ( deuxième coude)chemin en travers du corps un peu en dessous des côtes le colon transverse et enfin on redescend.(troisième coude) colon ascendant . Donc les termes médicaux (ascendant, transversal et descendant). Gardez à l'esprit que le corps de chacun est différent . Pour certaines personnes, le fist profond peut être plus compliqué que pour d'autre , observez les images ci-dessous. L'image en haut à droite montre le chemin le plus facile à suivre tandis que les deux dernières sont beaucoup plus courbés, ce qui rend toute pénétration profonde plus difficile.
La première image représente ce que je pense être la forme la plus courante. Un "S" pointu juste après le rectum, d'où le nom sigmoïde signifiant en forme de S. Gardez à l'esprit que tout est assez flexible, plus vous fistez et plus vous allez profondément, plus le côlon commencera à se redresser et plus le fist profond deviendra facile.
Je ne saurais dire exactement mais je pense que petit à petit la partie du sigmoïde se redresse pour passer de la figure 1 à la figure 2 ou tout devient plus facile . Pour moi je pense que toute personne peut recevoir un fist profond au moins jusqu'au coude , s'il est patient et motivé et s'il suit mes recommandations .
Au préalable il va falloir préparer le terrain comme avec un fist "normal" avec un gode long minimum 45cm de diamètre minimum 3cm . n'oubliez pas la sécurité toujours mettre un lien à votre gode pour pouvoir le récupérer le cas échéant . Je recommande avant tout de commencer par un lavement profond , moi j'utilise un petit tuyau souple 10mm de diamètre et 1 mètre de long que j'adapte sur une douche ou un robinet , comme je l'ai dit , il existe des canules longues appropriées (30 à 40cm voir plus suivant votre appétit) . Procédez au lavement avec de l'eau tiède cela aura pour effet de détendre votre colon sur la longueur nécessaire . Pensez ensuite à lubrifier en profondeur avec une seringue . Bien enduire le gode de lubrifiant , un petit mais long gode , j'avais essayé directement avec le gode 70x5cm (trop gourmand pour un début) , j'ai finalement progressais avec son petit frère 70x4cm mais pour vous peut être il faudra vous limiter plus 45x3cm à priori pas moins si vous voulez travailler la profondeur , l'important c'est que le gode soit bien arrondi au bout , relativement régulier sur sa longueur et très important flexible , il devra suivre le méandres de votre colon et soyez à l'écoute de votre corps , n'hésitez pas stopper , si vous ne vous sentez pas de continuer . La plupart des fisteurs / fistes parviennent à entrer dans le rectum avec leurs mains (ils ne seraient pas des fisteurs / fistés autrement). Après ce point, le plaisir commence. Pour entrer dans le côlon sigmoïde, il y a une petite ouverture un peu comme votre deuxième trou du cul (rappelez vous vos débuts de fisté pour ouvrir votre rectum) . Contrairement à votre trou du cul, ce n'est pas un muscle , simplement une partie de l'intestin qui fait le premier coude (3 au total pour le gros intestin voir au dessus) . Il peut sembler difficile à franchir , tout l'art sera de progressivement trouver l'issue très serrée mais avec un peu de pratique, de patience vous franchirez l'obstacle mais cela pourra prendre plusieurs séances , n'hésitez pas à lubrifier , faites des va et vient sans trop forcer , faites des mouvements de rotation ... Votre posture peut aussi avoir de l'importance , si vous êtes seul , vous n'avez pas beaucoup de possibilité , vous êtes debout ou allongé sur un lit (à moins d'être contorsionniste) personnellement je suis debout comme sur les vidéos postées . J'ai réussi à faire pénétrer le gode de 70x4cm au bout de trois essais , c'est la vidéo ou je suis nu . Si vous avez un partenaire , vous pouvez prendre la position qui vous va le mieux : quatre pattes , sling ... Une fois le sigmoïde passé , vous êtes déjà très profond car les 20cm à 30cm suivant ne posent pas de problème , vous êtes dans la partie droite du colon descendant . Si on compare avec un fist , vous seriez juste avant le coude
Les choses se complique à nouveau à 45cm (passage du deuxième coude) pour pénétrer dans le colon transverse .Même méthode que pour le premier coude , gode pas trop gros , lubrifiant , va et vient et rotation (et un peu de poppers ...) . Vous pouvez sentir en tâtant votre ventre au dessous des cotes la progression du gode , remuer le gode pour mieux le sentir , si vous n'êtes pas trop enrobé (ce qui n'est pas mon cas) vous pouvez voir votre ventre bouger , cette vision est terriblement excitante ... Pour ma part , j'ai besoin quelquefois de pousser de l'extérieur le gode pour lui faire franchir le virage . Ensuite une fois le deuxième coude franchit la progression redevient plus facile mais vous allez peut être ressentir de la gène et un certain inconfort et le besoin d'expulser le gode rapidement , c'est normal , moi-même , malgré l'expérience ça m'arrive parfois . Parfois , je fais un blocage et je ne peux pas franchir le deuxième coude , ce n'est pas grave , les chose se passeront mieux la prochaine fois . Si vous avez franchi cette étape vous saurez la franchir encore . Pour reprendre "l'anal-ogie" avec le fist , vous avez dépassé le coude et vous êtes à mi biceps (là c'est vraiment très profond ...)
Au fur et à mesure de vos séances avec vos longs godes , vous allez progresser à votre rythme et petit à petit la pénétration sera de plus en plus grosse et plus profonde . Respectez toujours les étapes de préparations , lavement , lubrification . Ma préparation de j-lube est comme je l'ai dit moyennement épaisse , je trouve quelle adhère mieux à mes godes . J'ai changé de texture au fur et à mesure de mon expérience , j'utilise maintenant des préparation plus liquide . je progresse toujours lentement . J'avale maintenant trop facilement le gode de 70x4 en entier . Le gode de 70x5 demande quelquefois un peu plus de patience , après 20cm , je force un peu pour le passage du sigmoïde , je fais quelque va-et-vient pour bien l'ouvrir . Le passage au colon transversal (deuxième coude) reste toujours plus ou moins délicat et peut réclamer un peu de temps même avec de la pratique donc calme et patience , écoutez votre corps ... Une fois les 70cm avalé , le passage est fait ensuite je peut me ramoner comme il faut ... J'ai essayé des godes plus gros 80x6.5cm , 80x7.5cm , je bloque toujours au deuxième coude , je pense que les godes ne sont plus assez flexible à ces diamètres . Rassurez-vous cela ne compromet en rien , un fist jusqu'à l'épaule , le bras du fisteur saura mieux s'adapter à votre morphologie .
Avec la pratique , comme je l'ai dit en préambule , je pense que votre colon se redresse comme à la figure 2 .
Je pense ne pas pour l'instant pouvoir atteindre le colon ascendant (troisième coude) peut être faudrait-il un godes de 1m et assez fin mais je n'en ai pas encore ressenti le besoin (ça viendra peut être) .
Maintenant , vous accepté les longs godes sans trop de problème , vous allez pouvoir passer au chose sérieuse avec votre partenaire
Donc là encore soignez la préparation , les lieux , le lubrifiant , les gants , le poppers (pour moi ça aide) . Bien lubrifier l'anus extérieur , intérieur en profondeur avec la seringue . Ne négligez pas de préparer le terrain avec votre long gode préféré ...
Pour le fist profond , après s'être introduit dans le rectum de son partenaire , le fisteur doit progresser main en canard doucement et cherche l'orientation du colon pour certain le 2ième sphincter (1ère boucle) est très proche du rectum pour d'autre plus loin (pour moi je l'estime à 20cm) . Pour passer le deuxième sphincter , avec les doigts il faut chercher l'issue , appliquer doucement une pression et travailler avec un ou deux doigts jusqu'à ce qu'à sentir le passage se détendre et s'ouvrir (cette étape sera d'autant plus facile si vous avez déjà bien travaillé avec le long gode) . À ce stade, votre partenaire peut commencer à vous étirer davantage avec plus de doigts , n'oubliez pas d'utiliser beaucoup de lubrifiant!
Pour arriver au point où le fisteur est capable de détendre le sigmoïde et de l'étirer de plus en plus, cela peut vous prendre confortablement des heures, voir des jours. Vous aurez peut-être besoin de quelques séances pour vous habituer au franchissement du deuxième coude avec facilité, tant pour le fisteur que pour le fisté . N'oubliez pas que la patience est la clé, forcer ou précipiter cela gâchera l'expérience et pourra blesser le fisté . Si vous n'y arrivez cette fois-ci , ça ira mieux la fois suivante , profitez déjà de l'instant présent , vous êtes avec votre partenaire qui vous travaille copieusement l'arrière train , même si vous n'avez pas franchi le sigmoïde vous avez déjà une bonne longueur dans les entrailles , la main , le poignet et même un peu plus loin , c'est top non ...
Tout va bien le sigmoïde est passé , c'est donc maintenant la prochaine étape et le bon fisting profond commencent.
Entrer dans le côlon sigmoïde avec votre main est une étape importante, vous serez bel et bien en route pour pénétrer votre partenaire jusqu'au coude mais pas de précipitation continuer à échanger avec votre partenaire , échangez vos ressentis , ralentissez au besoin ou stoppez si besoin , le passage du sigmoïde est très important . Au fur et à mesure de cette pratique le passage sera de plus en plus facile . La communication est essentielle à ce stade, tout comme le lubrifiant, assurez-vous d'en utiliser beaucoup.
Une fois que vous êtes dans le côlon descendant, vous pouvez pousser votre main / bras de plus en plus profondément tout en le gardant relativement droit. Rappelez-vous les photos, le côlon descendant est sur le côté gauche du corps du fisté , vous devez donc avancer votre main pour suivre dans cette direction. Jusqu'au point où vous êtes juste avant le coude au fond du cul de votre partenaire . Aussi bien pour le fisteur que pour le fisté la sensation est intense , en général vous aurez atteint les limites du côlon descendant , en bougeant votre main vous pouvez voir le ventre de votre partenaire bouger , vous pouvez suivre le déplacement (toujours en douceur) de votre main à l'intérieur de votre fisté . Comme je l'ai déjà dit pour moi la vision de mon ventre qui bouge et terriblement excitante , je demande d'ailleurs à mon fisteur de pointer ses doigts vers l'extérieur pour mieux voir où il se situe . J'adore aussi les miroirs ou la projection du fist sur la télévision , pour moi la vue est essentielle pour me stimuler .
Vous avez donc le bras de votre fisteur en vous juste avant le coude et c'est génial , profitez bien tous les deux , va et vient , rotation mouvement léger de la main . Alternez les bras , n'oubliez pas de lubrifier l'intérieur et les bras . Comme avec les godes vous allez peut être ressentir de la gêne , c'est peut être le moment de faire une pause ... Soufflez , détendez-vous , la séance a été intense en émotion , vous avez encore à l'esprit la vue du bras de votre partenaire en vous , whaou ...
Vous êtes détendu , vous voulez aller plus loin et passer le coude , ça n'ai pas évident vous avez deux problèmes la taille du bras de votre partenaire juste avant le coude et le passage du deuxième coude . L'entrée dans le côlon transverse est délicate et vous oblige à trouver l'ouverture du côlon transverse (comme le passage du premier coude) . Pour aller plus loin, la main des fisteurs doit faire un angle à un moment donné pour suivre la forme naturelle du côlon. Comme un poignet ne peut que se plier que vers l'intérieur, il est logique que le fisteur utilise la main gauche lorsque le fiste est à quatre pattes et la main droite lorsqu'il est sur le dos.
Il convient de mentionner qu'en général la position à quatre pattes est la meilleure position pour jouer en profondeur. Les organes ne pèsent pas sur le côlon , avec le cul haut et le torse incliné vers le bas ce qui laisse plus de place au bras pour glisser .Cependant la position sur le dos permet plus d'échange entre les partenaires , elle permet d'observer la montée de la jouissance chez votre partenaire au fur et à mesure de la progression de votre main , le sentiment de possession et de reconnaissance est incroyable ... A vous de trouver la position qui vous ira le mieux . Le sling si vous êtes équipé permet au fisté d'être assez détendu et à la bonne hauteur pour le fisteur assis devant le cul du fisté , n'oubliez pas que la situation peut durer assez longtemps donc soyez confortablement installé . L'inconvénient du sling , c'est qu'il bouge , ça me gêne parfois .
Pour passer le coude , le fisteur peut fermer son poing , il pourra donc passer son coude sans franchir le passage dans le colon transversal . Cherchez la position la meilleur pour facilité la progression , j'ai un partenaire qui a des bras vraiment épais , nous avons trouvez la position qui lui convenez , je suis à quatre pattes , il s'assoit sur moi , se penche légèrement vers mes fesses et pousse en forçant un peu , l'angle doit être idéal . A ce stade , c'est le rectum qui se manifeste car son bras juste avant le coude est vraiment très gros ... Comme à vos début dans le fist quand vous avez pris votre première main , le bras va être aspiré et là c'est l'extase , vous y êtes vous avez accepté le coude de votre fisteur !!!
Pour les gourmands comme moi qui n'en ont jamais assez , il va falloir franchir ce deuxième coude , Comme pour le premier coude , il va falloir trouver l'issue mais là la capacité de mouvement et moindre , le fisteur a déjà son bras bien engagé ... Remuer la main , faites de lent mouvement de va et vient , tournez la main , essayez de trouver l'ouverture avec un doigt ... Vous l'avez ? tourner votre doigt lentement en poussant , essayez un deuxième doigt , là tout repose sur le fisteur et son habileté à utiliser ses doigts , le fisté lui peut commenter la progression , donner son ressenti et encourager son partenaire , le féliciter quand il progresse ou demander d'arrêter si la gêne est trop forte . ça m'est arrivé plusieurs fois de renoncer pourtant le fisteur n'était pas en cause simplement je pense que les conditions n'étaient pas réunies .
Finalement après plusieurs essais et tâtonnements , les tentatives sont couronnées de succès , bravo à tous les deux maintenant vous avez le bras engagé jusqu'au biceps , ça n'est pas douloureux , pour moi le seul ressenti vraiment est au niveau de l'anus , le reste est surtout dans la tête "vous avez gober le bras de votre partenaire presque jusqu'à l'épaule et en remuant les fesses vous pouvez encore gagner quelques centimètres" le fisteur peut aussi amorcer quelques lents mouvements de va et vient et accélérer ou ralentir à votre convenance jusqu'à procéder à un ramonage plus vigoureux . Au bout d'un quart d'heure ou avant suivant votre endurance , vous demanderez une pause bien normale , vous arrêterez ou vous recommencerez aussitôt ou une autre fois ce n'est pas important :"vous l'avez fait , vous avez pris un bras ..." . Vous l'avez fait donc vous pourrez le refaire .
Pour moi , la première fois , j'étais au 7ième ciel enfin j'avais atteint mon objectif prendre un bras entier , mon fisteur était très doué , il m'avait bien mis en condition , caresses des tétons , branlage couilles et bites , bouffage de cul , j'étais prêt . De plus il avait des mains et des bras fins , tout était réuni . Nous avons projeté sur la télévision toute la séance ça me stimule toujours . Nous avons essayé en premier à quatre pattes , après un démarrage en douceur et une progression lente pour passer toutes les étapes , il m'a piloné vigoureusement tellement que j'ai demandé grâce au bout d'un quart d'heure . Le temps de reprendre nos esprits , nous avons essayé sur le dos , là encore il m'a enfoncé son bras au delà du coude . La position était peut être un peu plus inconfortable car il faut avoir les jambes relevées et donc être en tension mais waouh quand même . Nouvelle pause et on a remis ça , cette fois , mon partenaire était allongé sur le lit au bord , le bras tendu et j'étais debout au dessus de lui (c'est de loin la position que je préfère) . je me suis lentement empalé sur lui , je contrôlais la progression , je me tenais au mur pour ne pas perdre l'équilibre , son bras n'en finissait pas d'avancer en moi ... Génial !!! A un moment j'ai ressenti le besoin d'être plus à la verticale de son bras , j'ai donc posé un pied à coté de sa tête et j'ai continué à descendre sur son bras . Arrivé presqu'à l'épaule , il avait mes couilles sur le visage , il les a gobées re waouh , quand je vous disais qu'il était doué ... Depuis j'ai eu de nombreuses expériences plus ou moins réussi , certaines formidables , certaines moins .
j'aimerai beaucoup dans le futur me faire fister par une femme étant hétéro à la base mais les femmes fisteuses ou fistées sont trop rares amis avis aux amatrices ...
Je suis donc devenu bi par nécessité ce qui ne m'empêche pas d'y trouver mon plaisir mais toujours associé au fist . j'ai participé à des plans fist à trois , à quatre voir beaucoup plus ou on fiste à tout va et on se fait fister pareil , quelles nuits !!! Je prends uniquement du poppers , je pense que j'ai beaucoup progresser dès l'instant ou j'en ai pris . N'oubliez pas que quelque soit la situation ou vous êtes , gardez toujours le contrôle , dites stop si vous en ressentez le besoin , arrêtez si votre fisté le demande ... L'objet est toujours de se faire plaisir et faire plaisir à l'autre ou aux autres , la contrainte n'est pas acceptable .
Protégez-vous , faites-vous dépister et prenez la PREP , respectez les règles d'hygiène , lavez-vous les mains régulièrement , désinfectez vos jouets après usage et profitez de la vie et tous ces plaisirs
Je suis disponible pour faire partager mon expérience avec vous messieurs et surtout mesdames si une de vous souhaite m'essayer je serais ravi , je suis disponible pour toute proposition simple discussion ou travaux pratiques soft ou hard voir travail au godes, strapon ou fist profond . .
Depuis la première édition de ce guide , je l'ai plusieurs fois remodelé en fonction de mes expériences , je m'aperçois qu'il devient un peu long . J'ai pratiqué de nombreuses fois le fist profond suivant la taille de la main ou du bras qui me pénètre , je prends jusqu'au coude et si le bras est assez fin jusqu'à l'épaule une main de femme serait l'idéal . Si vous voulez apporter des modifications ou des précisions , je vous y encourage , Chacun a vécu des expériences et des situations différentes donc tout nouvel avis est bon à prendre .
J'espère que ce guide vous a donné les informations que vous recherchiez . Si vous étiez indécis sur le fist , qu'il vous aura rassuré , je vous souhaite plein de chose et éclatez-vous (sans mauvais jeu de mot)
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A partir de cette journée ou Maître m'avait livrée à son ami, ma vie a complêtement changé. Notre relation était bien établie, j'étais devenue sa pute vide couilles quasiment à temps complêt. il avait su faire exploser la salope qui était en moi et en usait , abusait à volonté. De une à deux fois par semaine, c'était maintenant quotidiennement que j'allais chez lui le sucer ou me faire enculer et j'adorais ça. Quand il invitait une relation, toute honte avait disparue en moi, je m'occupais de la personne comme si c'était mon Maître car c'était sa volonté et son envie. les moments ou je n'étais pas à le servir, il était constamment dans ma tête, une véritable obsession de sa domination et de sa queue. Surtout qu'il avait fait venir des usa un gros plug que je du apprendre à porter en permanence et là aussi, la torture du début se transforma en un plaisir et un besoin de le sentir en moi pour me garder bien ouverte et je ne portais que des slips de femme. Peu à peu, je perdis mes amis car je n'avais qu'une hâte c'était de le retrouver.
Les week ends ou mes parents étaient absents, il organisait des soirées poker. En tenue de soubrette achetée en sex shop, jupe ample mais très courte, bas et talons et maquillée comme une prostituée, évidement sans slip mais plugée je portais mon colier de chienne avec fierté. Je faisais évidement le service et le reste du temps je le passais sous la table à sucer l'un d'entre eux. Les pauses étaient plus intenses car j'avais toujours une bite plantée dans mon cul et une autre en bouche. Ce fut lors d'une de ces soirées ou je fus sodomisée par deux à la fois. J'étais devenue très ouverte si bien qu'il dut commander un plug plus épais. c'est à partir de là également qu'il prit gout à me fister régulièrement ce qui me rendait dingue de plaisir.
Puis vint le grand jour que Maître et Monsieur avaient plusieurs fois envisagé. Un samedi il m'emmena à Marseille et me déposa devant un petit hotel pas très reluisant. Il ne me donna qu'un numéro de chambre et la consigne de me déshabiller totalement avant de frapper à la porte.
Obéissant, je traversais le hall tête baissée, la honte revenait mais je voulais par dessus tout le satisfaire. La chambre était au 1er étage. Devant la porte, j'otais mon survêtement et, une fois nue je toquais. Rapidement quelqu'un vint ouvrir. Un homme d'une soixantaine d'année me fit entrer.. son peignoir entre ouvert laisser voir une queue d'une belle taille. Ce fut sans fioriture excessive. Il s'assit dans un fauteuil et je le sucais comme Maître me l'avait appris en y mettant tout mon coeur. Coeur qui s'emballait car la situation faisait naître en moi d'énormes sensations, j'étais très excitée de sucer un inconnu dans une chambre miteuse. Cela ne dura pas très longtemps. Il me fit mettre à genoux sur le lit, s'amusa un instant avec le plug qu'il finit par enlever et m'encula sans trop de délicatesse.. Au bout de quelques minutes, son ventre claqua contre mes fesses et il lacha son foutre tout au fond de mes entrailles. je dus le sucer un peu afin de lui nettoyer la queue, j'aimais pas du tout mais je le fis , puis il me demanda de me rhabiller , me tendit 200 francs et me mis à la porte. J'avais du mal à réfléchir et un peu aussi à mon cul car il n'y était pas allé de main morte. Je retrouver Maître dans sa voiture. Il avait les yeux brillants quand je lui remis les billets, je voyais bien qu'il était ravi de ma docilité. il me félicita et me pris la queue et me branla doucement. 'pour te récompenser me dit il" et il me fit jouir. comme cela faisait plusieurs jours qu'il me privait de jouissance, ce fut très fort. Je criais en projetant mon foutre qui gicla sur le tableau de bord. Eviemment je du lécher mais j'étais aux anges surtout qu'il me laissa poser la tête sur sa cuisse pour le chemin du retour. Je me suis toujours souvenu de cette première passe pour 200 francs et du plaisir pervers que j'en avais tiré. j'étais réellement devenue sa pute
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Maintenant, l'explication lui tombait du ciel. Seules comptaient, dans la vie, les choses vraiment absurdes. Son mari était cette absurdité. Il en portait les couleurs et la mauvaise foi sur le visage: un vrai défi. Tout était très bien ainsi. Cette injustice lui paraissait juste. Comme nous changeons mal le lit de nos sentiments ! Pourquoi le trouve-t-on si intelligent ? pensait-elle. Il ne sait rien dire à propos d'un livre ou d'un tableau. Il ne sait qu'inventer des histoires absurdes, donner l'opinion de Platon sur des robes de Dior. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Elle se trouva soudain dans l'ivresse profonde d'un amour rénové qu'elle savait hors délai, tant son mépris pour son mari éclatait de façon irrémédiable. Cette résurrection brusque de sentiments anciens et virulents la laissa pantelante, éblouie par la magie de la situation.
Elle se découvrit différente, plus vivante aussi loin des attentes d'un homme, intéressée par la femme moins boulonnée de certitudes qu'elle sentait frémir en elle. Il y eut alors des matins tropicaux, des heures de solitude exquise, une manière de noces avec elle-même. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. L'envie de se plaire revint à Charlotte, prélude à celle de plaire. Elle fit un effort pour reprendre pied et dissiper l'étourdissement dans lequel ses pensées venaient de la précipiter.
Elle lui aurait bien donné une chambre, avec un lit, et elle dans le lit car elle vivait en cet instant une exquise redite de sa jeunesse et quand une femme se sait contrainte d'obéir à sa chair, de répondre aux songes qui la tiennent en suspens, il n'y a pas loin de la voir fléchir. Quelque chose comme un certain bonheur. Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Il n'y avait plus dans l'esprit de Charlotte que les yeux et la voix de Juliette, cette fascination qui gommait ses interrogations sur l'identité véritable de cette femme.
Elle sentit alors que c'était la toute premère fois qu'elle cessait d'esquiver son regard, que leurs yeux s'affrontaient. Contre toute attente, Juliette ferma les yeux, se pencha alors vers Charlotte et, la paume contre ses reins, dans une parenthèse brève comme le plaisir, réclamée par tout son corps léger, en avance sur son esprit, l'embrassa fièvreusement. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur.
Ombre sur ombre, néant sur néant, elles accumulèrent l'impossible et dans cette atmosphère raréfiée, elles parvinrent à brûler sans se consumer. Les natures fortes ont besoin de lutter, sinon elles s'épuisent contre elles-mêmes. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée aussi loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Son abnégation serait le sel de sa vie. Elle s'ordonna d'employer cette liberté de n'importe quelle façon, mais de façon décisive.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Deux démons à leur gré partagent notre vie et de son patrimoine ont chassé la raison. Je ne vois point de cœur qui ne leur sacrifie. Si vous me demandez leur état et leur nom. J'appelle l'un, Amour, et l'autre, Ambition". Si de nos jours, Le mot "succube" désigne un démon féminin qui séduit les hommes et abuse d’eux pendant leur sommeil, quant est-il de sa signification autrefois ? Certes, personne n'ignore les noms de Mallarmé, Verlaine ou même Huysmans. Ce sont des astres encore vifs. Mais qu'en est-il de Remy de Gourmont, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Robert de Montesquiou, Renée Vivien, dont la lumière, qui a fécondé toute une littérature de la modernité et inspiré une génération d'écrivains illustres, n'aurait besoin que de nouveaux regards pour retrouver son éclat ? Qu'en est-il, a fortiori, de Louis Denise, Camille Lemonnier, Jules Bois, Camille Delthil, étoiles désormais éteintes, braises dormant sous la cendre de l'histoire littéraire, sur lesquelles soufflent seulement de rares spécialistes du romantisme noir, de la décadence ou du symbolisme ? Progressivement ou subitement, ils ont disparu dans la nuit. Peut-être l'avait-il eux-mêmes trop convoquée de leur vivant ? Sans doute était-il inconsidéré de plonger un siècle positiviste, tout entier tourné vers le progrès matériel, éclairé par la seule fée électricité, dans les ténèbres, fussent ces ténèbres celles de l'être. L'entrée en force des succubes, déjà connus dans l'Antiquité et étudiés au Moyen Âge, dans le roman gothique d'abord puis dans la littérature de la fin du siècle avant-dernier, réclamait l'instauration de la nuit la plus noire. Celle qui rend l'homme à lui-même, à son mystère. Le succube, ou l'incube, son pendant masculin, ou encore l'égrégore qui ne s'attache qu'aux personnes du même sexe, est un phénomène spirite, une manifestation démoniaque, spectre ou vampire, qui vient abuser le dormeur pendant son sommeil, et l'épuise, voire l'anéantit. Voilà qui renseigne sur les inquiétudes, les angoisses d'une société troublée en quête de sens. Mais là n'est pas l'enseignement essentiel délivré par les succubes. Car il faut bien voir que si le succubat fut défini et condamné par l'Église comme manifestation diabolique, c'est qu'il échappe justement au social, c'est qu'il isole justement l'individu de la société. "Quand je m'arrache de ce lit, où seul j'agonise. Quand je me traîne dans la rue, je suis si blême, si décharné que les hommes se détournent quand je passe et que les femmes poussent un cri". L'être que visite le succube ou l'incube est en entier livré à son esprit. Ce sont des imaginatifs.
"Les êtres humains sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de la plus ignoble des trahisons. Une bataille permanente fait rage à l'intérieur de nous. Elle oppose notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Et, parfois, la seule façon de résister à nos démons intérieurs c'est encore d'allumer la flamme de la compassion". Tel est le désir, car il s'agit bien de cela et exclusivement de cela. Tel est le désir dont ces récits de succubes nous disent la puissance et l'origine: cet "infracassable noyau de nuit" dont parlait André Breton. Freud n'avait pas encore théorisé l'inconscient, Charcot s'intéressait déjà à l'hystérie dont l'héroïne de Remy de Gourmont, la "nerveuse et pauvre, imaginative et famélique, Douceline qui se prit d'une tendresse de contradiction pour le coin méprisé et défendu", présente toutes les dispositions. L'adolescente se prend d'une passion dévorante pour les images pieuses. Le désir de Jésus la creuse, charnellement. Elle s'éprend de Péhor qui "se logea dans l'auberge du vice, sûr d'être choyé et caressé, sûr de l'obscène baiser des mains en fièvre". Douceline est visitée, possédée par l'incube. Le désir s'extériorise, prend forme, devient autre. Douceline ne s'appartient plus. Elle appartient à Péhor, elle appartient à son désir, "et l'âme de Douceline quitta ce monde, bue par les entrailles du démon Péhor". Comme si on faisait ce qu'on veut de son corps ! lancera, en 1926, Aragon en conclusion du magnifique "Entrée des succubes". Les succube sont des démons qui, sous une apparence féminine attrayante, se présentent aux hommes. Certaines théories disent qu’elles peuvent changer de forme, s’adaptant ainsi au goût de chaque homme et même se faire passer pour des femmes connues qu’un homme désire. Dans tous les cas, par le biais du sexe avec sa victime, le succube draine l’énergie et implante des penchants pervers qui mènent à la perdition. Étymologiquement "succubus" vient d’une altération de "succuba", un terme latin signifiant "prostituée". De même, le mot succube dérive du préfixe sub ("sous") et du verbe "cubo" (qui se traduirait par "je reste"), véhiculant ainsi l’idée de quelqu’un qui reste en dessous d’une autre personne. La plupart des témoignages sur l’apparition des succubes proviennent du Moyen Âge, période durant laquelle ces démons ont connu leur apogée dans l’imaginaire social et dans la sphère théologique. De ces témoignages, on peut déduire que, dans une large mesure, l’apparence de la succube varie en fonction du goût sexuel de la victime masculine supposée, un fait qui suggère la possibilité que le phénomène puisse provenir totalement ou partiellement de la psyché de l’individu.
"Parfois, j'ai l'impression d'être possédée d'une multitude de démons. Un peuple qui tue son dieu se fabrique des démons avant d'adorer le dieu de son voisin". En dépit de ce qui précède, les érudits médiévaux s’accordent à dire que les succubes apparaissent généralement comme des femmes d’une beauté irrésistible, voluptueuse et surnaturelle, même si, à côté de ces traits agréables, il y a toujours des détails qui trahissent leur affiliation démoniaque: crocs acérés, oreilles pointues, ou encore pieds boueux. Selon les représentations les plus répandues, les succubes présentent des caractéristiques telles que des ailes de chauve-souris sur le dos, des cornes, des griffes, des yeux de serpent, une queue se terminant par un triangle ou encore un vagin denté. Enfin, bien qu’il ne soit pas possible de parler d’une image spécifique, un fait curieux est qu’au Moyen Âge, on utilisait des images de succubes dans de nombreuses maisons closes et bordels. Le célèbre théologien Saint Augustin d’Hippone avait postulé que le passage de la Genèse 6:4 faisait référence au fait que les anges déchus avaient des enfants avec des femmes mortelles. Sur le même passage, le pape Benoît XIV (1740-1758) a déclaré: "Ce passage fait référence aux démons connus sous le nom d’incubes et de succubes". De même, et étant donné qu’entre saint Augustin et lui-même (Benoît XIV) de nombreux théologiens s’étaient prononcés sur le sujet, le père a résumé, en ayant l’humilité de ne pas utiliser son autorité doctrinale pour trancher la question. le tableau simplement par ces mots: "Certains auteurs nient qu’il ne puisse y avoir de progéniture… d’autres, en revanche, affirment que le coït est possible, de sorte qu’il peut y avoir place pour la procréation". C’est cependant bien avant Benoît XIV que, à partir du XIIIème siècle, la question des incubes et des succubes a commencé à prendre de l’importance, en grande partie grâce au pouvoir dominant et répressif de la Sainte Inquisition, une institution qui a joué un rôle clé dans le fort renforcement au Moyen Âge de la relation entre le mal, le sexe et les démons. C’est dans ce cadre de fanatisme et de superstition que le sinistre "Malleus Maleficarum" (publié en 1489) a été rédigé par Kramer et Sprenger. Il y est dit, parmi tant d’autres choses sur les démons, que les succubes et les incubes n’ont pas de sexe fixe, le même démon agissant en tant que succube devant un homme et en tant qu’incube devant une femme, prenant le sperme du premier pour féconder la femme qu’il victimise lorsqu’il prend son état d’incube. Au début des années 2000, l'actrice Angelina Jolie est considérée comme la succube ultime, grâce à son look de "bad girl".
"On a tous autour et en nous des démons à combattre, sur Terren la vie est un éternel combat. Vivre, c'est lutter contre eux". Plus tard, en 1595, le magistrat et chasseur de sorcières Nicalás Remy publie son "Daemonolatriae libris tres" (1595), dans lequel il affirme que les démons (et donc les succubes) sont incapables d’amour, mais peuvent avoir des relations sexuelles et même vivre dans un état de luxure permanent, le sexe étant pour eux un instrument d’humiliation et de soumission complètement détaché de l’amour et de la tendresse. À l’encontre d’un certain aspect de ces propositions, l’éminent théologien Thomas d’Aquin (XIIIème siècle) pensait que les démons étaient incapables de désir sexuel et donc de luxure mais que, malgré cela, ils ne reniaient pas leur sexualité et l’utilisaient comme moyen d’infliger des douleurs et des souffrances. Quoi qu’il en soit, il est clair que Thomas et Rémy soutenaient tous deux que les démons utilisaient le sexe pour infliger des dommages et même, dans un prétendu cas réel rapporté par Rémy, que les rapports charnels avec les démons n’étaient pas du tout agréables. De son côté, Pierre de Rostegny (1553-1631) postulait que les démons, qu’il s’agisse de succubes ou d’incubes, préféraient avoir des relations sexuelles avec des hommes ou des femmes mariés, car ils ajoutaient ainsi au péché de luxure le péché d’adultère. De plus, l'auteur tenait un discours que beaucoup d’autres tenaient également, à savoir que les démons jouissaient de manifestations sexuelles interdites ou désapprouvées par l’Église, même au sein du mariage, des manifestations telles que, dans le cas des incubes, le sexe anal. Quant à leur comportement, une chose que l’on a toujours cru (même aujourd’hui) à propos des succubes est qu’ils attaquent principalement la nuit, après que la victime se soit endormie. Cependant, certains rapports font état d’attaques pendant les siestes de l’après-midi ou autres, ce qui montre que le simple fait de dormir rend un homme plus sensible aux attaques de succubes. Enfin, certains démonologues ont affirmé que les succubes peuvent apparaître sous la forme de personnes familières, un pouvoir qu’elles utiliseraient pour causer un préjudice moral bien plus important que s’il leur suffisait de se présenter sous la forme de la voluptueuse diablesse qui coupe le sommeil du chevalier pour forniquer avec lui. Ainsi, en théorie, ce pouvoir de succube expliquerait les cas étranges où un homme est à l’aise et, contrairement au comportement qu’il affiche alors depuis des années, sa belle-sœur semble le séduire ou, pire encore, son cousin ou sa sœur.
"Le matin, passons du temps dans la prière. Nous vivons dans un monde totalement influencé par les démons. Et le diable danse avec eux, et la sarabande est loin d'être terminée." Dans le cadre des conceptions de la réincarnation qui excluent la possibilité de se réincarner en un animal, il existe une certaine théorie selon laquelle les succubes et les incubes ne sont pas des démons mais des âmes désincarnées lascives qui, n’étant pas encore entrées dans le processus de renaissance dans un autre corps, errent sur les plans inférieurs du monde astral, des plans où se trouvent les désirs les plus terrestres, comme, par exemple, la volupté débridée qui les habite et leur cause une grande angoisse et anxiété car ils ont un désir sexuel mais n’ont pas de corps pour satisfaire pleinement ce désir. Ce serait alors l’origine supposée des succubes et des incubes, puisque ces esprits désincarnés seraient attirés par les personnes qui émettent des vibrations astrales de désirs sexuels intenses et fréquents. Ainsi, pendant les heures de sommeil, ces succubes et incubes se rendaient auprès de certains hommes et femmes et établissaient un contact sur le plan éthérique, laissant la personne imprégnée des fluides énergétiques du désir charnel, fluides qui les inciteraient à développer des perversions et qui augmenteraient toujours la luxure, tendant ainsi à plonger la personne dans un cercle vicieux dans lequel la partie astrale de son énergie libidinale attirerait des succubes ou des incubes, qui augmenteraient alors cette énergie libidinale et avec cela la personne aurait tendance à attirer plus de succubes ou d’incubes, et ainsi de suite indéfiniment à moins que quelque chose ne se produise, venant de l’extérieur ou de l’intérieur de la personne, pour arrêter le processus. Dans l’esprit scientifique, les rencontres avec les succubes et les incubes sont en fait des épisodes d’hallucinations visuelles, auditives, tactiles et même dans certains cas olfactives et gustatives qui surviennent principalement lors de paralysies du sommeil et dans une moindre mesure lors d’épisodes de rêves intenses. Quant à la cause, ces épisodes hallucinatoires seraient principalement motivés par le désir sexuel, qui dans de nombreux cas serait un désir sexuel refoulé ou un désir sexuel frustré. Enfin, et pour montrer l’utilité de l’explication scientifique, il suffit de rappeler qu’au Moyen Âge, la plupart des cas connus de succubes et d’incubes étaient la proie de prêtres, de moines et de nonnes, ce qui nous amène à nous poser la question suivante: Les hôtes lubriques du Diable se sont-ils attaqués à eux parce qu’ils étaient "purs" et "pures" et ont-ils voulu les éloigner de Dieu, ou ont-ils vécu sexuellement de façon si réprimée et refoulée que, pour ne pas éprouver la culpabilité qu’impliquerait la violation volontaire du vœu de chasteté, leur esprit a créé pour eux des diables et des démons qui, sans rien demander, ont fait irruption et donné libre cours aux actes charnels ?
"La civisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons et des rêves". L’approche de base, développée par des chercheurs avant-gardistes, stipule que, de manière générale, nous constatons que dans la culture occidentale, les individus ont tendance à considérer la sexualité comme quelque chose de sale et à la vivre souvent comme quelque chose qui produit de la culpabilité, de la honte et de la détresse, en particulier lorsqu’elle se produit en dehors des expressions socialement acceptables. Selon la théorie présentée ici, cela est dû au fait que l’héritage judéo-chrétien a fait que les individus ont introjecté l’association sexe-mal-démon, une relation qui, tout au long des siècles de christianisme, s’est accompagnée d’une misogynie qui a considéré les femmes comme un être plus enclin au mal que les hommes, dont l’expression est le fait que le premier démon sexuel était une succube: Lilith. Elle n’est mentionnée que dans un seul passage de la Bible, mais elle était la première compagne d’Adam selon les interprétations rabbiniques de la Genèse, interprétations d’où émerge une histoire acceptée au sein du judaïsme selon laquelle Adam, lorsqu’il a voulu avoir des relations sexuelles avec Lilith, lui a demandé de s’allonger sous lui. Elle a dit: "Je ne m’allongerai pas sous toi", et il a répondu: "Je ne m’allongerai pas à côté de toi, seulement sur toi. Car tu n’es fait que pour te coucher en dessous, alors que moi j’ai été fait pour me coucher au-dessus de toi". Lilith, cependant, trouvait cette position humiliante car elle se considérait comme l’égale d’Adam et ne pensait pas avoir le devoir de lui obéir. Elle finit par quitter l’Eden après qu’Adam eut tenté de l’y contraindre. Plus tard, on dit que Lilith a forniqué avec le démon Asmodée et que de cette union sont nés les premiers incubes et aussi de nouvelles succubes. Les versions de la Bible et conceptions chrétiennes ne gardèrent pour figure centrale du mythe de la création qu’une seule femme: l’Ève que nous connaissons. Selon les croyances, Lilith fut remplacée par cette femme plus sage. Il faut attendre la Renaissance pour trouver le nom de Lilith dans les écrits chrétiens. Son caractère androgyne la place au centre de tous les mythes qui traitent de la sexualité, de l’amour, de la distinction des sexes, de la question des origines, du pouvoir et de la force la plus obscure de l’humain: son animalité. Pour les hommes, Lilith les séduit car elle se nourrit de leur semence. Née du Limon elle est l’esprit tellurique primitif, le démon de la terre. Aussi chaque fois que la semence d’un homme tombe sur la terre, il la féconde et engendre un démon. Mais ces enfants-démons n’ont qu’une durée de vie réduite, plus courte que celle d’un humain, alors que la Lilith a la durée de vie de la Création, née au début elle ne mourra qu’au jugement dernier.
"Les faits des démons incubes et succubes sont si multiples, qu'on ne saurait les nier sans imprudence". Les démonologues du Moyen Âge et de la Renaissance, dans leur énorme littérature, écrivent beaucoup sur Lilith, qu’ils ont l’air de bien connaître. Ils mélangent toutes les traditions, en particulier ils amalgament le mythe grécoromain et celui de la religion Assyro-babylonienne. Lamme est devenue les Lamies. Lamia, fille de Belos et de Lybia, reine de Lybie, est la reine des Lestrygions anthropophages qui dévorèrent les compagnons d’Ulysse. Elle est aimée de Zeus, et Hera jalouse tue tous ses enfants sauf Scylla qui avait des chiens autour des aînés et qui s’installe face à Charybde. En compensation elle a le pouvoir de tuer tous les enfants des autres. Elle est aidée par les Pharées, au derrière d’ânesse et par les Empuses, qui sucent le sang des jeunes hommes et dont on ne se sauve qu’en les insultant et en les traitant de putes. Et J. Bril approche Lilith, de Gorgone, de Méduse, des Grées qui n’avaient qu’un œil pour trois, des sphinx, des sirènes, de la Lorelei. Par la suite nous retrouverons Lilith tout au long de notre littérature, mais le mythe va en se réduisant. En 1857 Alfred de Vigny entreprend d’écrire "Lilith ou le génie de la nuit", où elle est vaincue par Eloa, né d’une larme de Dieu. Victor Hugo parle plusieurs fois de Lilith. Dans "la Fin de Satan", il écrit: "je suis Lilith-Isis, l’âme noire du Monde, la fille aînée de Satan". Et une assimilation est faite avec Isis, la déesse égyptienne aux ailes d’hirondelle, qui était pourtant en Égypte une image de la bonne mère, comme la poule qui protège ses poussins sous ses ailes. Et dans "Le Gibet", Lilith est la grande Ombre Noire qui s’élève sur la terre, lorsque Jésus est arrêté au jardin des Oliviers et meurt cloué sur le Golgotha, la colline du Crâne. Et par contamination avec Ghula, la ghoule arabe, elle devient la Bouche Obscure. En 1889, Anatole France écrit "La fille de Lilith" toujours jalouse de ses demi-sœurs, les filles d’Ève. Enfin ceci rejoint la psychanalyse, en 1940, avec Anaïs Nin qui écrit une nouvelle, "Lilith" dans sa "Vénus érotica". Lilith était frigide, égoïste, masochiste, anxieuse, jalouse, agressive, la bête en fureur et elle lui donne tous les aspects de la négativité féminine. Récemment le mythe est en train de renaître avec force. Lilith est devenue la figure emblématique de tout le mouvement féministe, particulièrement aux USA où un véritable culte religieux lui est rendu. Lilith est le souvenir des femmes non encore soumises à l’homme selon Samuel. Au passage du matriarcat au patriarcat lors de l’invention de l’agriculture, elle fut transformée par le mâle dominant en un terrifiant vampire suceur de sang. Elle porte son obsession sexuelle sur son visage, puisqu’elle a son sexe dans la tête et ne le cache pas.
"Nous nions l'existence de nos anges. Nous nous persuadons qu'ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s'y attend le moins. Ils peuvent s'exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s'il le faut. Pour nous pousser à engager le combat". Par la suite, la peur de la sexualité inassouvissable des femmes fait imposer tous les mythes de la pudeur et de la Virginité ainsi que tous les instruments d’oppression qui vont avec: tchadors et tchadris. Ainsi une figure identique surgit sans cesse des ténèbres. La psychanalyse nous permet de mieux comprendre qui est Lilith, en nous révélant les racines inconscientes de ces transformations sociales. Lilith est la projection de l’archaïque. Pomper, vider, sucer à mort, assécher, aspirer l’énergie vitale se retrouve dans de nombreux mythes comme la lutte du jeune Krishna contre la nourrice Putana. Dans tous les peuples sévissent ces démons vampirisants dont les hordes babyloniennes sont les prototypes. Et le nouveau-né est le premier cannibale puisqu’il se nourrit du corps de sa mère. Lilith, cette exhibitionniste du sexe, a beaucoup de rapport avec le mauvais œil, le regard fascinant et dangereux sur l’énigmatique scène primitive, ce coït parental constitutif de mon être. L’origine des frayeurs nocturnes des enfants, ce sont les avatars fantasmatiques de l’image refoulée de la scène primitive. Lilith se nourrit de chairs d’enfants, elle représente les pulsions cannibaliques qui s’établissent à l’articulation de la séduction et de la dévoration où ce que l’on aime se trouve être succulent comme pour le nourrisson. L’humanité a longtemps cédé au vertige de ce fantasme et n’a cessé de s’entre-dévorer pendant toute la préhistoire, ouvrant les os et les crânes pour en sucer la substantifique moelle. Depuis elle a soulevé de puissantes barrières d’horreur devant ce vertige. Mais il est soutenu par toutes ces pulsions archaïques. Aussi est-il plus facile de parler d’un animal dévorant que de sa mère. Ce n’est au fond que le fantasme du retour au sein maternel, mais par la bouche: être englouti en étant mangé, "c’est pour mieux te manger, mon enfant !" Il s’agit donc d’un inceste précoce de nature orale. À travers la succion alimentaire, les invocations conjuratoires, l’agressivité cannibalique, Lilith est la figuration des pulsions orales. Est particulièrement significative dans de nombreuses langues, la liaison du double LL avec l’oral labial, lécher, lingula, lèvres, lippe, du grec lalein, le latin lalare signifie, chanter pour endormir, d’où la lallation. Lilith est donc la bien nommée et ce n’est pas par hasard. La succube aspire l’énergie vitale de ses victimes par un baiser. Quand elle utilise ses pouvoirs, on peut voir un halo rouge qui l’enveloppe, son "énergie". S’il y a permanence du mythe, c’est que le mythe est toujours vivant même au XXIème siècle. Ce qui pose bien des questions.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle me manquait terriblement.
Bien sûr, l’addiction aux tourments qu'elle m’infligeait quand j’étais à ses pieds amplifiait ce manque.Je n’avais jamais imaginé la douleur que comme une expérience se faisant voyage pour aller à la rencontre de soi-même, comme une exploration de mes zones d’ombres. Depuis que j’avais croisé son chemin, la douleur s’était faite lumineuse.Elle était une des manières de me donner à elle. De lui prouver mon amour, même si je savais qu’elle savait.
Ses cordes n’étaient jamais si délicieuses que quand elles marquaient ma peau, quand elles irritaient mon derme. Il ne s’agissait pas de marques, mais de sa marque. Ma peau ne se faisait pas support d’un élégant motif torsadé, j’étais le support de sa signature. Ce qui est peint à la manière d’un Saudek, n’est un Saudek que si l'œuvre est signée du Maître.
Je n’avais jamais vraiment aimé mon reflet dans le miroir, encore moins me voir en photo. A la genèse de notre relation, elle m’avait clairement annoncé qu’elle ferait des clichés de moi quand elle aurait pris possession. Elle savait que cela me bousculait, m’inquiétait. C’est probablement à la fois parce qu’elle aimait cela et pour me faire grandir que dès le premier jour, dès la première immobilisation, elle avait multiplié les photos. Ses cordes. Ma peau blanche. Son pouvoir. Ma soumission. Je me souviens encore de ses pas cadencés tandis qu’elle me photographiait sous toutes les coutures. Elle l’avait promis, non seulement elle prendrait ces clichés mais elle allait me les montrer, aussitôt.Je devrais regarder. Dans le vertige de l’abandon,ce jour-là, je n’avais pas pris la pleine mesure de ce qui se cristallisait alors, dès cette première fois : j’avais regardé ces clichés, ligoté et pluggé sur la couche, avec étonnement, curiosité et je crois avec délectation. Comment était-ce possible, moi qui ne détestais rien de plus que de voir ce corps ?
Il me fallut du temps pour comprendre : ce n’était pas mon corps qui me fascinait, c’était la posture du modèle qu’elle avait choisi d’imposer, je n’y voyais pas ma peau, j’étais habillé de ses cordes, ce n’était pas une position de celles qui peuvent faire honte, c’était son œuvre.
Je ne m’aimais pas. Mais à ses pieds, dans ses cordes, avec sa signature sur ma peau, j’étais sa toile. Et j’aimais son art.
Elle me manquait terriblement. Donc.
Mais bien avant qu’elle me possède, qu’elle s’en prenne à ma peau et à mon cul.
Elle me manquait terriblement. D’avant.
Bien avant que les plans s’échafaudent, que les scénarios s’écrivent à quatre mains. Que le tourbillon des fantasmes nous emmène loin, que les pulsions nous fassent tourner la tête, qu’une outrance en appelle une autre.. Qu’elle mouille. Que je bande. Nous avions tant écrit. Tant confiés. Tant partagés.
Je lui avais avoué mes faiblesses, la manière dont torturer mon corps pour me rendre un peu plus addict, un peu plus chien, encore. Je lui avais donné les clés, bien que je croie qu’elle aurait su entrer par effraction, pour récupérer ce qui lui appartenait.
Elle m’avait décrit par le menu le goût de son intimité, ses envies les plus secrètes.
Elle jouait avec les allumettes, elle avait incendié mes nuits, j’y brûlais pour elle. Indécent. Incandescent.
Mais elle me manquait terriblement. D’avant encore.
Lorsque nous ignorions que nous existions. Elle me manquait déjà.
Je ne connaissais ni son visage, ni son prénom, ni ses courbes divines, ni son histoire, ni le goût de son jus, ni le son de sa voix, ni la manière dont ses mains agrippent les hanches, ni la sensation qu’on a quand on pose le front sur son épaule, ni la sérénité qui vous enveloppe quand la joue se frotte à sa cheville, à son pied, avec dévotion…
Je ne connaissais alors rien de tout cela, mais elle me manquait déjà. Pas une autre. Elle.
Comme si cette relation était une évidence. Comme si c’était la destinée.
Comme s’il y avait un lien. À travers l’espace, à travers le temps. Entre cette vie et une autre ? Entre ce monde et un autre.
Il est des rencontres qui nouent ou qui dénouent les existences. Qui nouent et qui dénouent nos fors intérieurs. .
J’ai vraiment su qui j’étais quand j’ai su qui elle était.
Mon attachement n'était pas le fruit de ses attaches mais de celle qu’elle est. J’étais le chien car elle était la Femme.
Tout cela me dépasse. Tout cela est tellement plus grand que moi.
Elle est mon amour, ma Passion.
Golgother, de ses vices en sévices.
Elle me manque délicieusement. Là. Maintenant. Encore... Encore... Encore...
(Illustration : Bondage boy / vitrail de Diego Tolomelli)
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Je suis la douceur et le danger, la sagesse et les excès
Celle qui vous déboutonne ou vous emprisonne.
Je suis la luxure et l’innocence, l’orage et la tempérance
Le printemps qui nait et la neige blanche de sang tachée
Je suis la maitresse lascive, impatiente, étonnée
Je suis les yeux qui vous dévorent, la bouche qui vous boit,
Celle qu’on élève en laisse, de corde ou de soie
Je suis celle qui murmure et qui crie, la louve qui protège ses petits, la chienne qui se jette dans vos lits.
Je suis vos éclats de rire, vos tremblements de voix, vos faveurs et vos droits, votre grandeur et votre pesanteur, vos envies d’exaltation et de domination.
Je suis celle qu’on attache ou qu’on cache, qu’on fesse ou qu’on caresse. Qu’on captive ou qu’on délivre.
Je suis celle qui réchauffe votre cœur l’ivresse et la candeur. Votre champ de bataille ou de douces retrouvailles.
Je suis l’aurore, vos blanches nuits, vos sueurs. Mon sourire veille sur vous, mon désir aimanté comme un fou. Douleur et extase, enlacée à votre cou. Obsession et stupeur.
Même si demain on me fouille les entrailles
Même si je devais être violée, excisée, jetée sur la paille
Je reste l’alizé, l’essence de la vie. Le calme et la furie.
De votre souffle je renais
Je suis la Femme, la flamme, l’affamée
Le tourment de vos sens, le serment dans le temps
Je suis
La Femme
La Flamme
L’Affamée
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Le BDSM virtuel (à distance) est une forme de relation qui est en pleine expansion d’abord car la domination virtuelle offre aux couples la possibilité d'explorer et de vivre l'intense dynamique du pouvoir sans avoir à se trouver dans le même espace physique, mais aussi parce que pour différentes raisons personnelles, certaines personnes préfèrent commencer à explorer la domination/soumission sans entrer dans une relation réelle. Grâce aux progrès de la technologie, les relations BDSM peuvent se developper et prospérer de n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet (ou 4G).
Le BDSM virtuel et à distance permet un plus grand niveau, ou à tout le moins une autre forme, de communication entre les partenaires, ce qui peut aider à établir la confiance et à renforcer leur lien. Les conversations via des plateformes de messagerie, des e-mails, des sms ou des courriers postaux permettent aux partenaires de discuter de leurs goûts, de leurs aversions et de leurs limites de manière sûre et non conflictuelle. Il y a un côté « confessionnal » dans la virtualité de ce type de relation. En outre, des photos, des vidéos et d'autres éléments visuels tels que des œuvres d'art peuvent être partagés entre les partenaires dans le cadre de leurs activités BDSM à distance.
Pour ceux qui sont déjà en couple vanille, ou qui ont un cadre familial ou professionnel compliquant la réalisation de leurs fantasmes, le BDSM virtuel offre un moyen sûr d'explorer leurs fantasmes sans jugement ni crainte des réactions des membres de la famille par exemple. Il écarte également tout risque associé à la rencontre d'inconnus pour des activités sadomasochistes réelles puisque toute la communication se fait virtuellement. Un partenaire soumis peut se sentir plus à l'aise de se dévoiler en ligne que de se montrer physiquement pour des interactions en face à face ; de même, un partenaire dominant peut apprécier d'avoir le contrôle total de la scène sans avoir à s'inquiéter des dangers potentiels liés au contact physique
Dans l'ensemble, les relations BDSM virtuelles/à distance ouvrent de nouvelles possibilités que les relations physiques conventionnelles ne peuvent tout simplement pas offrir. Qu'il s'agisse d'établir progressivement une relation de confiance par une communication honnête ou d'explorer différents types de jeu sans compromettre sa sécurité, la domination/soumission en mode virtuel offre une opportunité unique dont les deux parties peuvent profiter en toute sécurité dans le confort de leur propre environnement personnel, sans chambouler leur vie, à ce stade.
La soumission virtuelle, comment ça marche
À distance, les moyens de soumettre une personne peuvent résider dans l'écriture de descriptions d'actions qu'elle a faites ou d'expériences qu'elle a vécues, l'envoi de photographies ou de vidéos d'elle en train d'accomplir certains actes, la fourniture d'un accès ou d'un contrôle de biens ou de données lui appartenant, et le partage de fantasmes et de désirs. Par exemple, une façon pour un soumis de se soumettre à distance est d'écrire ses expériences dans un journal. En faisant cela, le soumis peut décrire le déroulé de sa journée et ce qui l'a fait se sentir particulièrement vulnérable et exposé, surtout s’il devait appliquer des directives BDSM intimées par la personne dominante. Les instructions du dominant peuvent par exemple inclure le port de certains vêtements lorsque la personne soumise est en public, l'expression de sa gratitude pour les faveurs qu'il lui a accordées, la participation à des tâches qui le mettent mal à l'aise mais qui repoussent aussi ses limites et l'aident à grandir tant en tant que soumise ou soumis, que plus généralement à titre individuel.
En outre, la soumission à distance peut impliquer des activités plus interactives telles que le jeu BDSM par tchat vidéo/webcam. Cela peut aller des commandes verbales à la stimulation physique effectuée à distance avec des objets tels que des vibromasseurs connectés. Le ou la soumise peut également donner à son dominant l'accès aux applications de son téléphone afin de suivre sa localisation et son activité à tout moment. Cela permet une communication et un retour d'information constants entre les deux partenaires, même lorsqu'ils ne sont pas physiquement ensemble (pour les couples vivant aussi une partie de leur relation IRL).
Le résultat de la soumission à distance peut être transmis à la personne dominante sous diverses formes, notamment des messages texte, des pièces jointes photo/vidéo envoyées par e-mail ou application de messagerie, des enregistrements audio envoyés par courrier ou des services de stockage en ligne tels que Dropbox ou Google Drive. Alternativement, si les deux partenaires sont situés assez près l'un de l'autre géographiquement parlant, le résultat peut être transmis en personne, en fonction du type de soumission et de l'effort qu'elle exige des deux parties concernées
Quelle que soit la forme utilisée pour transmettre le résultat de la soumission à la personne dominante, elle doit toujours inclure une sorte de preuve attestant que ce qui a été fait a bien été réalisé - qu'il s'agisse simplement d’un récit écrit relatant une expérience ou de preuves physiques réelles telles que des photographies ou des enregistrements envoyés par voie électronique ou par courrier postal. Cela contribuera à assurer la confiance entre les deux partenaires, de sorte que les sessions futures pourront être appréciées sans qu'il y ait le moindre doute sur le fait que l'une ou l'autre partie a manqué à ses devoirs.
7 exemples d’exercices de domination/soumission à distance
1. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de porter une tenue spécifique, par exemple des talons hauts, des bas et une jupe courte, qu'elle devra prendre en photo et lui envoyer comme preuve
2. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de passer un certain temps à faire une activité qui plaît à la maîtresse ou maître, par exemple lire un livre érotique ou regarder un film pornographique. Il pourrait ensuite leur demander d'écrire un bref résumé comme preuve d'achèvement
3. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de se donner du plaisir en solo mais en utilisant des formes de pratique que la personne dominate aime en BDSM comme par exemple la fessée, le bondage ou le edging, avec des photos envoyées comme preuve qu'il l'a fait
4. La personne dominante peut demander à la personne soumise d'effectuer certaines tâches autour de la maison ou en public, comme le nettoyage de la maison ou le jardinage en lingerie et culotte, et envoyer des photos comme preuve qu'elle l'a fait
5. La personne dominante peut donner l'ordre à la personne soumise d'écrire ses désirs et fantasmes les plus profonds et de les lui envoyer comme preuve de soumission ; cela leur permettra d'explorer ensemble de nouvelles idées plus intimement
6. Le dominant peut demander que le soumis lui envoie des mises à jour régulières de ses activités au cours de chaque journée ; cela peut inclure des photos ou des journaux qui documentent ce qu'ils ont fait au cours de leur vie quotidienne, leur permettant à tous deux de se connecter davantage à distance malgré la distance physique entre eux
7. La personne dominante pourrait demander des vidéos où la personne soumise lit à haute voix des livres autour de la thématique BDSM, et/ou lui demander d’exprimer la façon dont ces sujets les font se sentir et expliquant comment ils se rapportent à leur relation ; ce serait la preuve pour les deux parties que la communication est libre, intime, cohérente et en confiance, même lorsque le contact physique n'est pas possible entre eux en raison des restrictions liées à la distance.
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Jamais je n'avais eu avec elle l'attitude d'une amoureuse. Souvent, je la regardais froidement, et quand je lui souriais, le sourire allait rarement jusqu'à mes yeux. Mais aujourd'hui, j'étais prête à quelques concessions. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Vincent commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait.
L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Vincent leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur.
Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Vincent la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Vincent dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Vincent avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Vincent, comme pour solliciter une autorisation.
À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait les pointes des seins de Juliette.
Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Bientôt, un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Que lui importait ? Il était clair à ses yeux que dorénavant au cours de la soirée, rien ne serait choquant, clair aussi que ses hanches minces, ses larges épaules, ses longues jambes, la fente de son ventre lisse, sa bouche et enfin et surtout l'étroit pertuis de ses reins devraient s'offrir sans pudeur. Se donner à l'amour, esclave et comblée. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant fièrement, que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur la personnalité de Florence. Après un dressage strict et sans répit, elle deviendrait certainement une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Xavier eut du mal à se se souvenir de son propre nom alors qu'il regardait Marie s'effeuiller en toute hâte devant lui, la faible lueur provenant de la fenêtre colorant sa peau de crême. Elle se pencha sur lui et tira sur sa chemise. "- Tu es toujours habillé". Il allait remédier à cela quand un sein ferme et galbé se promena dans son champ de vision, le distrayant totalement. Alors, il leva les mains et en pinça le mamelon entre pouce et index, le regard braqué sur la ligne élancée de son cou alors qu'elle rejetait la tête en arrière et gémissait longuement. Il la fit rouler sur le dos et s'enfouit au plus profond d'elle. Il adopta alors un rythme effréné, la forçant à l'immobilité. Elle n'avait pas encore atteint un premier orgasme qu'elle partit pour un second. Il était moins de minuit quand ils entrèrent au Club 7 et allèrent s'asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, très agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore. Tout au bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour d'eux, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Bientôt, de longs gémissements interrompirent le silence feutré régnant dans le club pourtant animé.
Pour Juliette, la seule chose plus stimulante que son désir était que la ravissante inconnue la désire autant qu'elle. Elle se rapprocha alors langoureusement d'elle. Elle avait fini par reconnaître comme une vérité indéniable et importante qu'elle aimait dominer les femmes. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Charlotte. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient fougueusement, les langues entremêlées. Les mains de Juliette allaient à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Charlotte qui cambrait le dos et dut faire appel à sa volonté pour ne pas jouir trop tôt. Les longs gémissements qu'elle poussa alors tourbillonèrent encore et encore autour d'elle, accentuant les frissons qui la parcouraient.
C'était la première fois qu'elle n'avait pas bénéficié d'un tel environnement intime avec une autre femme. Elle serra les dents et s'exhorta au calme. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Charlotte pinçait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Charlotte. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre sous sa paire de bas. Charlotte riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses brefs mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. De très conviviale, l'ambiance devenait torride.
Un son étranglé s'échappa de sa gorge alors qu'on la soupesait, l'explorait. Ses yeux hagards et sa bouche difforme en disaient infiniment sur son état d'excitation. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Charlotte avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Charlotte qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Charlotte avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite sur le comportement réel de Charlotte. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait enfin une parfaite soumise, toujours prompte à s'habituer à de nouveaux outrages.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
De 2015 a 2016
Me voici dans une nouvelle ville que je ne connais pas pour deux années d'études, je n'ai réussi qu'à me faire une copine, je ne me suis pas très bien intégrée mais cela m'importe peu.
Je vis dans un petit appartement assez miteux, j'ai une cuisine qui fait le strict minimum, une douche dans laquelle je me sens bien trop a l'étroite pour apprécier m'y laver, un salon qui ne contient qu'un petit bureau pour réviser ou être sur mon PC portable et un lit qui est la seule véritable chose dans laquelle j'ai pu investir afin de bien dormir !
Les premiers mois furent très compliqués, je n'avais jamais vécue seule donc j'avais beaucoup de mal a trouver du temps pour les tâches ménagères, faire la cuisine, réviser mes cours et me détendre ...
Je passe tout mon temps en cours ou a bosser dans un Mac Donald, je suis fatiguée et plutôt démoralisée car ma mère, mes amis et mon ex me manquent mais surtout je me sens seule comme je l'ai jamais été dans une ville où je ne connais personne. Il m'arrive souvent de craquer et pleurer avant de dormir, il n'y a qu'en me masturbant que je m'échappe de mon quotidien et que je ressens un peu de plaisir à vivre ...
Je tombe assez vite en dépression mais je le cache à mes amis et ma mère, je prétends que tout va bien. Je prends rapidement du poids entre les Mac Do que je mange au taff et la bouffe rapide que je me cuisine, faute de temps !
Mes notes font une chute libre bien que j'essaie de m'accrocher et réviser dès que j'ai du temps mais je n'en dégage pas assez ... Mon moral est constamment à zéro, j'ai l'impression d'être une incapable et de ne plus valoir grand-chose.
Disons que j'avais espéré mieux comme nouveau départ ...
Je repense souvent à Thomas, il me manque mais il va de l'avant de son côté donc je ne le recontacte pas !
Il m'arrive régulièrement de me reprocher ce que j'ai fait, de ruminer notre histoire et de m'en vouloir de l'avoir fait souffrir, de regretter de l'avoir quitté, je cogite énormément sur la fin de notre relation et comment il se comportait avec moi, je me convaincs que je le méritais et que d'ailleurs je méritais bien pire.
N'être plus que son vide-couilles n'était-ce pas déjà un trop grand honneur pour moi ?
J'avais envie de le redevenir, de pouvoir sucer de nouveau sa queue, qu'il me l'enfonce profondément en moi et me fasse jouir de toute sa hargne ! Je me touchais souvent en pensant a lui, a nous et j'avais envie qu'il me maltraite, m'humilie, me fasse payer, me détruise ...
Thomas avait fait de moi une dépravée, une nymphomane qui ne pouvait plus se passer de sexe ...
S'il y'a bien une chose pour laquelle je prenais du temps c'était me masturber ! Au réveil, en rentrant du taff, entre deux cours, avant de dormir ... C'était ce qui me réconfortait mais c'était aussi l'une des rares choses pour laquelle vivre seule était plaisant, je pouvais le faire quand je voulais et sans me soucier du bruit que j'allais faire ! Mon premier salaire fut dépensé en partie dans l'achat de mes premiers sextoys, un vibro violet et un godemichet à ventouse beige avec de grosses veines ... Ma nymphomanie passa un cap quand je pris goût à m'enfoncer ces jouets dans la chatte tous les jours, j'adorais me pénétrer avec le vibrant devant du porno, le faire aller et venir dans ma chatte en manque sur des vidéos de plus en plus hard mais mon préféré c'était celui avec la ventouse que je pouvais faire adhérer à un mur pour y mimer une levrette en tapant mon cul contre le mur ou le clouer au sol pour venir m'empaler dessus ...
Je jouissais de cette liberté, celle de pouvoir me goder ou me caresser où je voulais chez moi, de pouvoir posséder des sextoys (je me l'étais interdit avant de peur que ma mère tombe dessus), de ne pas effacer l'historique de mon ordinateur et mettre du porno dans mes favoris, de pouvoir me balader à poil chez moi ...
Je reconnais avoir porté un regard assez dur sur celle que j'étais devenue et m'être énormément déçue mais avoir aussi aimé devenir cette nympho pathétique qui n'éprouvait plus que de l'intérêt pour du porno et se goder ! J'aimais m'avilir ainsi et parfois ça m'excitait c'était comme si je voulais toucher le fond et n'être plus qu'une sombre pute, j'avais conscience d'être dans une spirale autodestructrice et de ne pas réussir à gérer les choses mais je n'avais pas la force pour me confronter à ce gouffre en moi alors je le fuyais en prenant du plaisir comme je pouvais étant même à ce stade trop lâche pour rencontrer un homme et avoir du vrai sexe.
J'avais peur de me lier de nouveau à quelqu'un, de m'attacher et souffrir par la suite, être abandonnée ...
J'avais peur d'avoir un coup d'un soir et de voir comment je réagirais entre les mains d'un nouvel homme, s'il me traitait mal est-ce que je pourrais le supporter ?
A l'inverse s'il me traitait avec douceur et me faisait l'amour passionnément, le méritais-je ?
J'avais la certitude que j'allais fondre en larmes pendant le sexe avec un autre homme et j'avais peur d'avoir par la suite un traumatisme à l'idée de coucher pourtant j'étais sacrément en manque et ma chatte en voulait ...
Quand je ne me touchais pas en m'imaginant être malmenée par mon ex, quand je ne me godais pas devant des gang-bangs, gorges profondes abusives ou des vidéos bdsm et bien je me connectais sur Chatroulette pour y exhiber ma chatte et tomber sur des mâles en rut qui me stimulerait !
J'avais découvert ce site avec Clara, il nous arrivait quand je dormais chez elle qu'on passe des nuits toutes les deux à interagir avec des inconnus ne sachant jamais sur qui ou quoi nous allions tomber !
J'imagine que tout le monde a connu ce site où le principe est de connecter deux inconnus par webcams pour discuter jusqu'à ce que l'un des deux appuie sur un bouton qui expulse la personne pour une nouvelle.
Sur ce site il y'a de tout, des gens seuls pour discuter, des hurluberlus qui vont vous faire rigoler, des groupes d'amis qui veulent se moquer mais surtout tout un lot d'exhibitionnistes qui veulent se branler devant des gens. Clara et moi passions des nuits dans son lit sur son PC portable connectées sur ce site à taper des barres sur les inconnus que le site nous amenait.
Si la personne semblait ennuyante on swapait direct, si c'était un groupe de potes, on discutait un peu avec eux, si c'était un beau gosse, on le chauffait pour rigoler par écrit et dans de rares cas si c'était une belle queue, on la regardait se branler et on lui disait de faire des trucs ... Je confesse qu'on a bavées quelques fois sur de gros chibres mais la plupart du temps on était plutôt dans le mood de se moquer des gens et délirer donc on swapait directement les zgegs sauvages ...
Toujours est-il que je savais qu'il y'avait sur ce type de sites, des queues prêtes à se branler et discuter avec une salope en manque comme je l'étais, j'y retourna donc seule et du coté exhib cette fois-ci pour offrir en gros plan une vue sur ma vulve avec mes jouets à portée de main si je tombais sur un gars intéressant. Je ne montrais jamais mon visage mais j'aimais que diverses personnes voient mon intimité, une fille, un garçon, un groupe de potes, deux copines, des jeunes, des vieux, je ne swapais jamais attendant leurs réactions ou commentaires devant mon sexe ...
Il y'avait ceux qui écarquillaient leurs yeux dans les premières secondes, sans doute peu habitués à voir une fille faire comme tous les pervers habituels, ceux qui swapaient sans aucune réaction, les queues en érection qui entamaient instantanément leurs masturbations et ceux qui rigolaient avant de swaper ou discuter !
Mes deux réactions préférées étaient celles où une ou plusieurs personnes en appellait d'autres à venir voir comme si ma chatte était un événement et quand des filles me complimentait instantanément du style "Jolie chatte" avant de swaper ou rester discuter. Je me fixais pour principe de ne pas swaper et faire ce que mon interlocuteur/trice souhaitait, il n'y a que si je voyais quelqu'un essayer de filmer ou devenir insultant que j'appuyais de moi-même sur Next !
Ces exhibitions virtuelles m'aidaient à reprendre confiance en moi, n'étant pas épanouie psychologiquement et détestant mes nouvelles formes, mon corps me dégoutait, je me sentais grosse, pas désirable alors j'aimais qu'on me complimente ou exprime du désir envers moi ou du moins ma chatte.
Mes sessions Chatroulette étaient une manière d'avoir de l'attention, de me stimuler, de prendre du plaisir, de faire des rencontres et pouvoir discuter en tout anonymat, j'aimais être docile et obéir aux souhaits de mon/ma voyeur(e), certaines conversations étaient enrichissantes et me permettaient d'avancer sur le deuil de ma précédente relation ...
Les mois passèrent, les kilos restèrent, la dépression et l'addiction à la masturbation aussi.
En cours, je commence a remonter la pente mais je suis encore loin du nécessaire, je traine toujours avec la même fille qui est une nana très studieuse. Certains garçons m'ont plusieurs fois approchés mais mes soucis persos me poussaient à fuir toute relation avec eux, ils abandonnèrent tous l'idée d'être amis avec moi devant la distance que je mettais entre eux et moi.
Au boulot, je me lie pourtant d'amitié avec un gars et une fille, à force de trimer ensemble et se voir autant d'heures par semaine, rien d'étonnant, je commence a fumer avec le garçon pendant nos pauses, il me paie des clopes et m'allume parfois un petit joint quand on débauche. Mon argent durement gagné passe dans mon loyer, ma bouffe, diverses charges, des fringues ou chaussures (mon péché mignon) et dorénavant pas mal la clope ...
La cigarette j'y deviens assez vite accroc, déjà parce que c'est un exutoire au boulot quand on peut prendre une pause clope mais surtout parce que ce sont les moments où je peux rigoler avec mes collègues, ça a un effet déstressant plutôt fort sur moi. La weed en revanche c'est plus occasionnel, c'est quand Adrien en a sur lui, quelques taffes et cela me perche, je plane, je suis ailleurs et souvent cela me détends aussi, je me sens moins triste et relativise plus sur ma situation, on part aussi souvent dans des délires avec Adrien et ce sont des moments assez chouettes, ça fait du bien d'être un peu proche de quelqu'un.
A l'appart, je bosse mes cours, je fais ma lessive, mon ménage et j'y dors.
Mon activité principale quand j'ai un moment reste la masturbation, je consomme toujours à haute dose du porno très hard et dégradant pour la femme, je fantasme comme une chienne en chaleur sur des gang-bangs, des bukkakes, j'aime voir ces filles se faire défoncer par tous les orifices, ces hommes les souiller. Je ne me lasse pas des vidéos de gorges profondes où je peux admirer de belles bites utiliser la bouche d'une femme pour leur plaisir, j'aimerais moi aussi qu'on m'étouffe de la sorte, qu'on me manque de respect, qu'on me force a sucer de la bite comme si je n'avais que cette fonction ...
Je tombe de plus en plus dans les vidéos BDSM où le corps de la femme est objectifier, voir ces soumises n'être plus qu'un jouet sexuel ou une esclave pour les hommes qui prennent d'elles ce qu'ils souhaitent me rappelle ma place, cela m'excite quand je m'imagine aux pieds de Thomas, j'ai envie qu'il m'utilise comme il lui plaira ...
Je me surprends au fil du temps a consommer de plus en plus de porno interracial et aimer voir de grosses queues noires dilatées des chattes blanches, je n'ai jamais été attirée par les blacks mais plus j'en regarde et plus j'ai envie d'essayer un jour, tenter de confirmer si la légende est vraie et qu'ils sont tous mieux membrés que les blancs ...
J'ai envie de trahir ma race, de servir de vide-couilles à ceux qu'on appelait "sauvages" il y'a pas si longtemps, qu'il fasse de moi sa chose et venge son peuple a coup de bite dans ma chatte.
Je m'égare aussi de plus en plus pour voir des jolies filles coucher avec des veilliards ou des gros lards, j'ai là encore envie de m'abaisser à ça, qu'un gars qui ne devrait pas me baiser puisse se défouler sur moi, l'immoral et la perversion m'excite, je tiens ça de Thomas ...
J'ai conscience d'etre dangereusement excitée par des situations où je cherche à mettre a mal le peu d'égo qu'il me reste, je vois la spirale autodestructrice dans laquelle je suis mais je n'y peux rien, on ne commande pas ses pulsions et je fantasme sur des choses où je serais malmenée, rabaissée, souillée. Quand je ne suis pas sur Chatroulette a exhiber ma chatte ou sur des vidéos de Seniors qui sautent des petites jeunes, je me touche à l'ancienne d'une façon plus normale, avec des scénarios ou idées en tête et là, il n'y a que trois acteurs, Thomas, Kévin ou mon père.
Je me caresse en repensant a d'anciennes baises avec mon ex, à la soumise que je serais s'il m'ordonnait de revenir le servir. Je me touche en repensant a la bite de mon meilleur ami, quand je l'avais en bouche plus jeune ou face a moi il y'a pas si longtemps, à comment nous baiserions comme des animaux si nous l'osions, à sa queue en moi et ce que ça me ferait si c'était lui ! Je me tripote en m'inventant des plans imaginaires dans des clubs libertins avec des quarantenaires et l'idée de sucer mon géniteur sans le savoir ou qu'il déverse son sperme dans mes entrailles ...
Plus cochonne que jamais et pourtant mal a l'aise avec son nouveau corps et son rapport aux hommes, je n'ose franchir le pas et chercher un plan cul, ça fait des mois que je sombre mais je n'ai toujours pas eu le déclic pour me reprendre ...
Après la fermeture du restaurant le soir (la nuit), nous avions pour habitude de boire quelques bières entre collègues sur le parking avec un peu de musique devant nos voitures, il arrivait qu'Adrien fasse tourner un joint à ceux qui le souhaite mais c'est en tête a tête, une fois que tout le monde partait que nous avions pour habitude de nous en fumer un petit "pour la route" entre nous. C'était quelque-chose de très idiot, je conduisais après souvent défoncée et je mettais potentiellement ma vie en danger ainsi que celle des autres, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillée chez moi sans me souvenir de comment j'étais rentrée !
J'ai toujours été très sensible aux effets de la weed, cela amusait beaucoup Adrien qui me disait qu'en deux taffes, j'étais déjà sur une autre planète ...
Adrien avait deux ans de plus que moi, il avait un charisme particulier, c'était un garçon très grand et maigre, au regard magnétique, on voyait tout de suite a son attitude et sa façon de parler qu'il était un fumeur de cannabis mais pourtant il avait une aura ou une prestance plutot intimidante.
Je ne me rappelle pas très bien des événements car nous étions complétement défoncés mais il passa ses mains sous mon sweet un soir alors que je planais dans sa voiture en écoutant de la musique, je me souviens avoir trouver ça trop entreprenant et direct dans sa façon de faire mais étant bien perchée, je l'avais laissée faire sans doute trop contente de ne pas avoir eu plus que ça un blocage grâce a la beuh. C'est assez flou mais je crois qu'il m'a bouffer les seins dans sa voiture cette nuit-là et que nous nous sommes embrassés, j'étais fatiguée par la fin du taff, l'alcool et la weed donc dans un état second. Que je sache, nous nous en sommes tenus à du tripotage de nibards, de la succion de mamelons et quelques roulages de pelles avant qu'on ne rentre chacun de notre coté.
Nous avions faits comme si rien ne s'était passé pendant quelques jours jusqu'à ce qu'il m'invite chez lui pour fumer et rester dormir un samedi soir, j'accepta sans d'autres arrières pensées que la fumette gratuite et une fin de soirée sympa avec mon collègue/pote ! On picola et fuma pas mal, de nouveau dans un état second, je ne me souviens pas bien de comment cela démarra mais je me retrouva a me faire lécher par Adrien sur son canapé devant des clips musicaux a la TV ! Je coucha avec lui sans trop de soucis de mémoire, mes peurs ne se justifièrent pas et je ne fonda pas en larmes durant l'acte même si je ne m'en souviens pas suffisamment pour dire si c'était le pied tant attendue ou non. Je crois d'ailleurs que je n'ai pas fait grand chose, il m'a prise en missionnaire sur son canapé et je pense que je me suis juste laisser faire.
On baisa une seconde fois au réveil le dimanche matin mais d'une manière plus douce et romantique, il m'embrassa partout et fit monter le désir en moi puis il me prit avec passion et délicatesse, je me revois en cuillière en train de jouir pendant qu'il m'embrasse dans le cou avec une main sur mon sein et l'autre sur mon clito.
C'était bon de sentir les mains d'un homme sur mon corps et son sexe en moi, je me sentais de nouveau complète.
Adrien devint le plan cul que je n'osais concrétiser, si nous fermions ensemble ou débauchions à des horaires proches, je finissais chez lui où on se défonçait puis baisait ! Nous baisions même parfois dans sa voiture sur le parking en journée comme à la fermeture et je le suçais parfois dans les chiottes des mecs.
Adrien n'avait pas une bonne influence sur moi, il m'avait faites commencer a fumer du cannabis comme la cigarette, nous étions souvent ivres chez lui en plus d'être défoncés et nous baisions donc la plupart du temps dans des états seconds, j'aimais me mettre minable avec lui et qu'il me saute mais je savais qu'il représentait parfaitement toute cette autodestruction que j'avais inconsciemment souhaitée ...
Le samedi soir, il m'emmenait dans des raves partys ou des "afters" chez des potes à lui où il m'encouragea à prendre des drogues plus dures, je n'essaya que la coke ... Mes notes en prirent un sacré coup quand je tomba vraiment dans la drogue et l'alcool sous son emprise, nous commencions même a cumuler des retards ou absences au taff car nous étions trop fatigués pour tenir la cadence, ma moyenne scolaire que j'avais peiner a remonter se vit pulvériser en un mois et demi. J'étais constamment épuisée, des poches sous les yeux, le cerveau au ralenti, je commençais a ne pas me reconnaitre dans le miroir en plus de me trouver encore plus grosse qu'avant, j'avais l'impression que la vie me mettait une grande claque et que j'allais jamais m'en remettre physiquement mais je me sentais plus heureuse avec lui et avec ce train de vie que les mois précédents, quand j'étais seule ! J'avais conscience que j'y laisserais mon année mais il me semblait être la voie de la guérison, celui qui apaiserait mon coeur ou consummerait mon âme, j'avais la sensation de vivre ce que j'étais censée vivre.
Ma relation avec Adrien qui n'en était pas vraiment une dans le sens où nous n'avions jamais mis d'autres mots sur ce que nous étions l'un pour l'autre que des "collègues" prit un tournant à l'arrivée de Said dans l'équipe ! Said était un petit rebeu plutôt fougueux et très drole, en seulement un mois il était devenu le collègue qui dynamisait l'equipe et que tout le monde appréciait, celui qui faisait rire les autres et s'intégrait admirablement bien. Il fumait régulièrement avec nous du cannabis après le taff et la fille avec qui j'étais copine et lui commencèrent à nous suivre en soirée le samedi.
J'étais contente d'avoir pu retrouver une bande d'amis.
L'appart d'Adrien devint un QG où plusieurs collègues faisaient des Afters et quand ce n'était pas avec les collègues du Mac Do, c'était des potes à lui qui squattaient. Attachée a Adrien et ayant l'impression de vivre ma jeunesse à fond, heureuse de rencontrer du monde et faire tout le temps la fête, noyer mes problemes dans l'alcool et les oublier dans la drogue, je mis du temps a me rendre compte que nous faisions dorénavant des soirées 4/5 soirs par semaine et que son appart était constamment une porcherie où trainait des déchets et bouteiles vides.
Un jeudi soir après le taff, nous nous mimes une énorme race avec le quatuor des débuts.
Notre amie prit une énorme cuite alors Adrien alla la coucher dans son lit, je continua de fumer et boire avec Said et Adrien dans le salon, ce soir-là je trouva que mon "copain" avait la main plus lourde que d'habitude pour me resservir a boire, il remplissait constamment mon verre et vantait mon endurance a l'alcool. Alors que je planais devant la TV complètement ailleurs, les garçons sortirent sur le balcon quelques minutes, je rigola toute seule un moment en pensant aux cours que j'allais rater demain et que j'étais vraiment en train de planter mon année.
Je commença à m'endormir sur le canapé lorsqu'Adrien me réveilla, il m'embrassa tendrement sur le front puis la joue, il me chuchotta des mots doux et commença a glisser ses mains sous mes vêtements.
Il fit voler mes fringues une par une et commença à me lécher, le réveil était agréable, il me redressa et m'embrassa avec fougue puis me demanda de le sucer, il baissa son pantalon et m'offrit sa verge fièrement, je me mis à le pomper mais sans grande conviction étant trop ivre et défoncée pour bien sucer.
J'étais nue et à quattre pattes en train de branler dans ma bouche Adrien qui s'allumait une clope confortablement assis dans le canapé lorsqu'il demanda "Tu veux une taffe ?" ce a quoi la voix de Said répondit "Non merci, ça va" !
Je me redressa en panique, cela me fit comme un élétrochoc, je poussa un cri et tomba a la renverse !
Les garçons se précipitèrent sur moi pour m'aggriper et me calmer
" Ho, ho, du calme !
- Qu'est-ce qui te prends Charlotte ?
- Said ... Il était encore là ? Je ... je l'avais oubliée ... Je pensais qu'il était parti quand tu m'as réveillée ... Je ...
- Hahaha, c'est pour ça que tu as hurlée comme ça ? C'est rien, détends-toi ..."
Said me caresse tendrement le bras avec lequel je cache ma poitrine, je serre mes cuisses pour dissimuler mon sexe ...
Adrien est la bite à l'air en train de me cajoler et me dire que Said a déjà tout vu et qu'il n'y a plus rien à cacher, il me dit de me détendre et me laisser aller tout en écartant mes bras, je suis a la limite du bad trip et la crise de panique mais aussi très excitée par ce qui se passe, mon cerveau a comme disjoncté.
J'obéis sans trop m'en rendre compte et laisse Adrien dévoiler de nouveau ma poitrine à Said, il plonge ensuite sa main entre mes cuisses qu'il force à s'ouvrir pendant qu'il m'embrasse et commence a me masturber, Said recule et nous regarde.
"Tu sais, il a vu la chienne que tu es tout a l'heure alors y'a plus rien à lui cacher, c'est nôtre pote alors on va le régaler un peu."
Adrien me dit une phrase qui fit écho en moi, cela résonna sur plusieurs de mes fantasmes et mon envie d'être rabaissée, Adrien prit la main de Said et la posa sur mon sein, "Laisse-le en profiter" me dit-il alors que notre compère commençait à malaxer ma poitrine.
Said complimenta mes seins alors qu'Adrien se redressait pour venir mettre sa queue dans ma bouche, il me baisa la bouche en se cramponnant à ma tete pendant que Said glissait entre mes jambes pour me caresser, les doigts de mon collègue rentrèrent en moi pendant que mon autre collègue, celui que je considérais comme mon "copain" me baisait la bouche. Cela m'excitait, j'avais l'impression de ne plus etre la spectatrice des vidéos que j'aimais mais l'actrice !
Adrien demanda à passer sur le canapé, il s'y installa et me dit de venir le sucer, je suivis son ordre avançant à quattre pattes vers la queue raide qui se tenait devant moi, Said suivit mon cul et y plongea son visage, il me lécha les trous sans retenue pendant que je m'efforçais de combler le pervers qui avait l'air d'avoir planifier tout ça.
Un simple "va-y" d'Adrien et sans qu'on me demande mon avis, Said entra en moi, sa queue me fit l'effet d'un pieu qui me transperça, j'étais chaude bouillante pour ça mais je n'aurais jamais pensée qu'il me pénétrerait en premier et sans me demander si j'étais prête, je bava longuement sur la queue d'Adrien pendant que Said découvrait et labourait ma chatte.
Quelques fessées sans retenue de Said qui ne me respectait plus s'abatte sur mon cul, quelques insultes fusent, les deux males commentent ce qu'ils me font et s'encouragent à me défoncer, je me sens inférieure à eux, je suis leur chose et les coups de reins que je reçois me font fondre.
J'ai deux bites qui se relaient dans ma chatte et ma bouche, je découvre à quoi ressemble le sexe de Said, il y'a une bite que je connais très bien et une autre que je découvre pour la première fois, je suce cette queue arabe dans tous les recoins ! Je compare ces deux verges, leurs goûts, leurs tailles, les sensations qu'elles me font quand elles me remplissent et la manière dont leurs propriétaires les utilisent !
Je me régale d'être leur chienne et m'emploie à les satisfaires, je me souviens qu'ils voulaient me faire boire leur sperme, qu'il ne fallait pas "salir ma chatte pour l'autre". Said fût le premier a exploser dans ma bouche pendant que je le suçais, Adrien le second qui s'écria "Switch" avant de courrir pour me remplir la bouche pendant que Said retournait dans ma chatte pour un second tour après qu'il ai repris de la vigueur sous mes caresses buccales.
Je me revois le visage contre le canapé à regarder Adrien sortir le cul a l'air se griller une clope sur le balcon pendant qu'il me laisse entre les mains de nôtre pote qui donnait tout ce qu'il avait contre mon cul. Said profita de moi en solo pour son second tour, je me rapelle de son sperme chaud qui coule sur ma joue alors que je reste inerte à le laisser se vider une seconde fois grâce à moi pendant qu'Adrien ne nous calcule même plus. Que suis-je réellement pour ce mec ?
J'en parla le lendemain avec Adrien qui m'expliqua que j'étais son plan cul, sa sexfriend et je lui cacha ma déception.
Nous passions tout notre temps libre ensemble, de collègues à amis nous étions devenus amants et presque collocataires tant je passais tout mon temps chez lui, je me considérais comme sa petite-amie quand il me présentait a ses potes.
Dans les jours qui suivirent, mon manager me réprimanda sur l'un de mes retards en me disant que si je ne me faisais pas baiser par toute l'équipe, je serais peut-être plus ponctuelle, je fut tétanisée par ses propos et lui demanda pourquoi il disait ça. Il m'expliqua que Said et Adrien s'était vantés tous les deux de m'avoir sautée et que la fille qui comatait dans le lit d'Adrien avait confirmée leurs dires ...
Je démissionna instantanément, je me sentais trahie par Adrien, celui que j'avais pu considérer comme un "petit-ami", par Said celui que j'avais pu considérer comme un "ami" et par ma collègue qui avait enfoncer le clou. Je passa quelques jours a pleurer et ne répondit pas aux multiples appels d'Adrien, un soir je débarqua tout de même chez lui étant en manque (pas sexuellement) et ne sachant pas où me fournir ...
Il m'expliqua que c'était la fille qui en avait parlé et que Said avait tout confirmé donc qu'il pouvait pas mentir dérrière, j'avais deux versions différentes et je m'en fichais dans le fond tant j'étais humiliée et trahie dans tous les cas. Me sentant trop mal pour rester seule, je me défonça avec lui ce soir-là et nous fimes l'amour, je passa une semaine chez lui a boire, fumer et comater; nous baisions comme toujours dans des états seconds et j'avais conscience d'avoir enfin toucher le fond, des jours sans aller en cours, plus de taff, plus rien.
Cela faisait 10/12 jours que je squattait chez Adrien, lui sortait pour aller travailler, moi uniquement pour le suivre chez des potes à lui quand il y'avait une soirée ou m'acheter des clopes. Un soir nous partimes chez des amis à lui, on picola et fuma toute la nuit, nous passions une bonne soirée jusqu'à ce que je me réveille le lendemain après un énorme trou noir.
Je me réveilla avec l'impression qu'un camion m'avait roulée dessus, le plafond tournait, mon crane implosait et j'avais envie de vomir, je me redressa pour aller gerber aux toilettes lorsque je prit conscience que je ne connaissais pas la chambre dans laquelle j'étais.
Je regarde autour de moi et découvre un gars dans le lit à coté de moi, je ne le connais pas, il est torse nu.
Je sors du lit et découvre que je ne porte plus que mon T-shirt, je m'écroule ...
Je sors de la chambre le cul a l'air, je trouve les toilettes dans le couloir et part y vomir.
Je reprends mes esprits, je m'asseois sur la cuvette des chiottes pour pisser et constate qu'en plus d'avoir la chatte a l'air, j'ai du sperme séché sur ma cuisse droite, je glisse instantanément un doigt en moi et constate que ma chatte est visqueuse, j'en suis certaine, quelqu'un a éjaculer en moi !
Je pisse, pleure un coup ne comprenant plus trop ce qui se passe et retourne dans la chambre, le type dort toujours.
Je cherche ma culotte, je ne la trouve pas mais je retrouve ma jupe.
Je me rhabille et réveille le mec, il me regarde avec un grand sourire et me demande si j'ai bien dormi, je lui explique que je ne me souviens de rien et qu'il faut qu'il m'explique !
Le gars se redresse, le drap descends et je constate qu'il est entièrement nu sous la couette, cela confirme mes craintes avant meme qu'il ouvre la bouche.
"Sérieux, rien de rien ?
- RIEN JE TE DIS, je sais meme pas ce que je fous là !
- Hey, du calme ma belle, on a juste coucher ensemble hier soir, c'est tout, dit-il en tentant de me prendre le bras
- C'est tout ? Gars je sais meme pas qui tu es, on est plus dans l'appart des potes d'Adrien, hurlais-je en repoussant sa main
- Oh tu te détends ! Je suis un pote à Yohan, tu sais l'un des collocs chez qui était la soirée, t'as fini la soirée chez moi, c'est tout !
- Arrete, c'est loin d'etre normal, comment t'as pu me faire rentrer avec toi sans qu'Adrien le remarque ...
- Tu rigoles ? Non, sérieux, tu rigoles ?
- J'ai l'air de plaisanter, t'as abusée de moi et sans capote, enfoiré !
- Charlotte, c'est Adrien qui t'a mise dans ma caisse, il nous a chauffer pour qu'on baise ensemble, il te disait de bien t'amuser !
- Tu mens ! Je ... peux pas te croire ...
- T'étais complétement bourrée, tu te foutais a poil toute seule dans la bagnole, Adrien était pas en état de te ramener chez lui et voulait rester a la soirée, quand j'ai voulu me rentrer, il m'a dit que tu voulais finir la soirée avec moi et que t'étais chaude comme la braise, il t"a dit de bien t'amuser et tu lui disais qu'il fallait pas en douter. On est rentrés, on s'est embrassés, je t'ai doigtée dans le salon directement, tu m'as dit de te baiser comme une salope, c'est ce que j'ai fait !
- Aide-moi à retrouver ma culotte, je file et je vais voir ça avec Adrien mais t'es un bel enfoiré de te taper une meuf complètement bourrée !
- Ouais bah tu disais pas ça hier soir, tu t'en souviens peut-être pas mais moi je me souviens de comment tu kiffais !"
J'ai envie de mettre une patate à ce connard mais il y'a plus important, je prends mes affaires et fonçe à l'appartement d'Adrien pour avoir des explications. Sur le trajet, je me sens salie, je suis en colère contre ce mec, Adrien et surtout moi-même. Lorsque j'arrrive chez Adrien, une fille dormait encore dans son lit, une scène de ménage éclate, je lui reproche d'avoir coucher avec cette fille et de m'avoir offerte en pature à un gars alors que je n'étais pas en pleine possession de mes moyens, il m'insulte et me dit que je ne suis pas sa meuf, qu'il se tape qui il veut et que je suis assez grande pour me gérer, je lui dit que je vais porter plainte pour viol, il me dit que j'étais consentante vu comme j'allumais le mec dans la voiture, je le frappe, il me frappe ...
Adrien me jette à la porte, je suis en miettes, je le déteste, je me déteste, je rentre chez moi.
Je me haissais pour celle que j'étais devenue, je passa quelques jours avec des idées très noires, je faisais le point sur ma vie, sur ces derniers mois et je pincais mes bourlets nue devant mon mirroir, je m'en voulais physiquement et mentalement pour tout ce que j'avais pu faire depuis mon arrivée dans cette ville. J'avais fait un test de dépistage pour le VIH et tout autre MST ayant de toute évidence couché avec un parfait inconnu et ayant également envie de me rassurer vis a vis d'Adrien et Said qui m'ont également prise sans capotes. Le fait de faire cette démarche et m'en inquiéter me fit prendre conscience que je voulais vivre, je chassa mes idées noires et je pris la décision de me sevrer, d'arrêter les drogues, la clope et même l'alcool quelques temps, je reconnu mon problème et demanda de l'aide, je me fit suivre quelques temps par un psychologue.
Je raconta tout ce qui m'était arrivé et alla chercher du réconfort aurpès de Clara et Kévin, je décida de combattre mon surpoids en allant à la salle de sport 4 fois par semaine pour récupérer mon corps, j'avais la haine et une envie de redevenir celle que je voulais !
Mon année fût jetée la poubelle mais je soigna mon âme aurprès de ma mère et mes amis, Kévin et Clara m'ont probablement sauvés la vie mais nous ne rentrerons pas dans les détails, tout ce qu'il faut en dire c'est que je combattis mes démons quelques mois et entama ma guérison. Je me fis la promesse de ne plus jamais vouloir vivre à travers un homme, d'avoir plus d'estime pour moi et de vivre avant tout pour moi, j'avais envie de m'aimer, de me souhaiter du bon et j'avais appris à me détacher du regard des gens.
Je fit ma rentrée l'année suivante dans une autre ville, je pris une collocation cette fois avec deux inconnues pour me répartir les tâches ménagères et j'étais bien résolue à me concentrer sur mes études et tout déchirer.
C'est cette année là qu'une véritable pute a pris son envol.
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4 ans… 4 ans entre ces deux écrits… Pourquoi ? D’abord la frustration, cela fait plus de 4 ans que je n’aie pas évolué niveau BDSM. Je n’ai pas trouvé de partenaire, puisqu’étant un homme et que, dans ce milieu, c’est une tare, l’offre et la demande, sans doute. Ma première histoire (Episode 1 - elle s’appelait Géraldine) que vous trouverez sur ce même site (si vous voulez lire l’épisode qui précède et explique celui-ci), avait sans doute été un exutoire afin de mieux gérer ces pulsions.
4 ans après, j’ai encore besoin d’écrire, de partager et surtout d’espérer que les rares femmes sur ce forum apprennent que tous les hommes ne sont pas des pervers recherchant du sexe à tout prix et que cette pratique qui, bien que perçue comme perverse, ne l'ai absolument pas : le respect en étant le maître mot.
J'ai commencé à me confier à quelqu'un, qui, à priori, n'est pas intéressée par le BDSM mais par mon histoire, à suivre... mais cela m'a immédiatement donné envie de réécrire. Voici donc la suite : Épisode 2 - Elle s'appelait Géraldine, et l'autre Caroline.
La fin de l'épisode 1 se terminait pas "je ne savais pas que j'allais la revoir plus tard, mais ce fût le cas" et, oui, ce fût le cas.
Nous sommes quelques semaines après... Géraldine et moi n'avions pas échangé nos numéros de téléphone. Nous pensions tous les deux avoir vécu une aventure d'un soir, ce qui m'allait parfaitement, le risque d'attachement sentimental, à cette époque, n'étant pas ma priorité.
Seulement voilà, si vous vous souvenez du premier épisode, nous étions partis en groupe, en trip de fin de formation, à Disneyland Paris et Géraldine n'avait pas fait connaissance qu'avec moi, seule la fin de la soirée nous avait offert l'intimité espérée. Elle avait aussi fait connaissance avec Caroline (le prénom a aussi été changé) et ces deux comparses s'étaient construit une petite relation d'amitié les semaines suivantes ledit voyage. Tant mieux, c'est le but des relations humaines.
N'étant pas au courant de cette relation, je tombe sur Caroline lors d'une visite sur notre ex-lieu de formation où nous avions chacun un rendez-vous administratif (les derniers papiers de fin de formation). La voyant, je la salue et elle me propose aussitôt sortie de l'établissement d'aller boire un café ensemble. Ce qui me surpris mais, après tout, nous avions fini notre diplôme et pas encore trouvé de travail alors, pourquoi pas ?
Je dis surpris car Caroline ne faisait pas partie des "amies" de formation. Comme dans chaque groupe humain, des "clans" se forment toujours et nous n'étions pas dans le même. Sans s'ignorer foncièrement, nous nous contentions des conventions habituelles : Bonjour, bonsoir, à demain.
Nous voilà donc au café Georges V, à Lille, afin de commander nos boissons chaudes et je m'attendais à une discussion, certes classique mais dénuée d'intérêt profond. Je me trompais.
Dès le départ, je sentis dans son regard une interrogation, comme une envie de me poser une question mais une certaine gêne à l'édicter. Je lui demandai si tout allait bien car je la trouvais différente de d'habitude, 2 ans de formation commune créent une certaine connaissance de l’autre.
"Tu connais bien, Géraldine, non ?!?", me dit-elle sur un ton qui, visiblement, n'attendais pas de réponse, mon regard surpris ayant suffi.
Géraldine ? Pourquoi ce prénom s'immisce-t-il dans nos cafés de milieu de matinée ?
Je tente, maladroitement, une réponse du type : "on a sympathisé et on a fini la soirée ensemble", sans trop donner d'indice. A ce moment précis, j'ai vu son regard changer. Un coup d’œil à droite et à gauche pour s'enquérir de notre solitude et la voilà partie dans une réplique immortelle : "Et tu fouettes souvent le cul de celles avec qui tu finis tes soirées ?"
(Silence). Géraldine avait parlé. Certes, nous n'avions pas convenu de secret autour de cette nuit magique mais en parler à une personne que je connais, qui sait sans doute où je compte travailler plus tard, me sembla tout à coup un poil désobligeant.
Caroline m'en dit plus :
« Je t'explique, Géraldine et moi avons sympathisé après Disneyland. Avant qu'elle ne te rejoigne dans le taxi, nous nous sommes échangé nos numéros (Note pour moi-même : cela explique pourquoi elle ne m'a pas rejoint immédiatement après la descente du bus - cf. Épisode 1).
Elle m'a appelé le lendemain après-midi et je lui ai demandé si elle avait passé une bonne soirée avec toi. Elle m'a répondu immédiatement « oui, c'était génial » sans en dire plus. Cela m'a rapidement intrigué car, d'habitude, les femmes ont tendance à raconter leur nuit d'ivresse avec moulte détails et autres ressentis. Je me suis dit : « calme-toi, tu la connais à peine, c'est normal ». Nous nous sommes revus le week-end suivant et avons très vite lié une amitié sincère, mais ça ne s'arrête pas là… »
J'étais médusé. Une femme avait trouvé notre nuit ensemble géniale. Je suis conscient qu'au milieu de ces informations, là n'était pas l'essentiel mais je fus touché par ce détail, le reste demeurant du domaine de l'anecdotique... pour le moment. Mon regard bovin devant l'histoire qui se déroulait devant mes yeux n'a pas dû m'aider dans cette aventure, car cela allait en devenir une.
Elle continua : "Il y a une semaine environ, Géraldine appris que je faisais partie d'un groupe de pratiquants BDSM. Pour être honnête, je le lui ai dit car je refusai certaines soirées sans qu'elle ne sache pourquoi. J'ai crevé l'abcès et Géraldine m'avoua, en conséquence, la teneur de votre soirée post-Disneyland."
Faisons le point : une femme que je connais à peine avec qui j'ai eu une aventure BDSM a dévoilé à une autre femme que je ne connais guère plus la teneur de mes fantasmes les plus intimes. De plus, le diplôme que nous venions d'obtenir étant très spécialisé, nous risquions donc, Caroline et moi, d'être amené à travailler ensemble sur des dossiers communs. Garçon, un deuxième café, s'il vous plait !
Caroline approfondit son explication : « il y a quelques années, j'ai découvert que mon ex-petit ami aimait le BDSM. Il ne m'en avait jamais parlé. Lorsque je l'ai su, je lui ai demandé pourquoi »
Et son explication coulait de source : pas de sentiment dans le BDSM, donc il fallait que Caroline sorte de sa vie pour que l'aveu se fasse. Ce fût la porte d'entrée de Caroline dans ce milieu. Elle franchit le pas et fût présentée, par son ex, à un groupe de pratiquants, tous lillois ou proche métropole. Ce groupe était particulier : il possédait un rite d'initiation, basée sur deux soirées où la - ou le - novice, ne peut participer à rien, est attaché(e) à un poteau, en petite tenue (slip pour les hommes et petite culotte, soutien-gorge pour les filles). Il ne se passe rien d'autre, aucune interaction, le novice regarde et, au bout de deux séances, choisit d'intégrer le groupe ou non.
Elle n'était plus novice, et ce depuis quelques années. L'initiation s'était bien passée et elle avait décidé d'intégrer ce groupe. N'étant pas un novice en BDSM, une question me vint aussitôt à l'esprit : "Quid des dominant(e)s ?"
Sa réponse me surpris, les dominants devaient aussi passer par cette initiation.
Petit aparté : je sais que nous sommes sur un forum spécialisé mais, afin que nous soyons au clair question vocabulaire et pour faire très simple, il y a trois types de profil chez les adeptes du SM : les soumis, les dominants et les switchs (qui acceptent de jouer les deux rôles, c'est mon cas, vous allez vous en rendre compte dans la suite de ce récit). Si, pour les soumis et les switchs, cette initiation ne présente à priori aucun problème, il me semble difficile à vivre pour un dominant mais, bon, ce sont les règles de ce groupe.
Cette première mise au point étant faite, je me doutais de la suite de la discussion. Caroline allait me proposer d'intégrer ce groupe : je refusai net !
D'abord à cause de cette initiation peu respectueuse des particularités de chacun et, ensuite, parce que, pour paraphraser le Général de Gaulle : "Vive le SM libre !"
Si je ne suis pas allergique aux pratiques de groupes en BDSM (si un épisode 3 arrive un jour, vous le comprendrez) mais hors de question de le faire dans un cadre organisé, prévu, dirigé. L'improvisation est mère de connivence.
Caroline me demanda pourquoi je refusai aussi vite. Je lui donnai mes arguments. Elle comprit. Cela sentait la fin de notre entretien... jusqu'à ce que ses yeux prissent une autre tournure, plus enjouée.
« Tu sais que je pratique aussi de manière personnelle ? » - Seconde phrase que je retiendrai de cette journée ! Comme dirait Jean-Claude DUSSE, j'y vois comme une ouverture.
En effet, Caroline pratiquait de chez elle. En fait, elle avait gardé la maison de ses parents, aujourd'hui retraités et partis pour des cieux plus ensoleillés. La famille a les moyens : proche banlieue de Lille, maison individuelle, 4 chambres... et Caroline qui y vit seule. On est presque dans la situation idéale.
Et c'est là que Géraldine revint dans la discussion. Elle hésitait, à l'époque, à intégrer le groupe auquel Caroline appartenait. Apparemment, les deux séances d'initiation la dérangeaient, elle voulait pratiquer, mais sans taxe...
Alors, Caroline lui avait proposé de l'initier à sa manière, de chez elle, afin de pas la frustrer. Cette dernière avait accepté et, ce soir, une deuxième séance de domination était prévue et il semblerait que je puisse en être la surprise.
Alors commence la discussion. Caroline me confirma son statut de dominante. J'en pris bonne note. Elle me demanda aussi si elle pensait que Géraldine apprécierait d'être dominée par deux personnes. Un petit "Tilt" me vint immédiatement en tête.
« Bon sang, mais c'est bien sûr, me dis-je à moi-même en avalant mon troisième café, aucune des deux femmes ne connait mon statut de switch. Si, dans l'épisode 1, Géraldine m'a clairement indiqué son identité de soumise et que, il y a quelques instants, Caroline assuma son rôle de maîtresse SM, mon identité n'avait jamais été évoquée. Il était temps de reprendre quelques respirations. Dois-je le révéler tout de suite ? »
Je n'ai même pas pris de temps de m'autorépondre que Caroline comprit qu'il y avait anguille sous roche, ou plutôt soumis sous ses yeux.
Elle me dit : "tu es Switch ?" - Ma réponse : "Oui, maitresse" finit par la convaincre de changer ses plans.
Nous voilà donc partis dans une discussion, obligatoire pour toute relation D/S, autour de ce que j'accepte de subir et ce qu'elle accepte de faire subir. Indispensable précaution, que je conseille à tous car la pratique du SM n'est pas sans danger.
La matinée touche à sa fin : je me sens vidé. J'ai donné une liste à une femme qui, en guise de réponse, m'a simplement dit : "ce soir, je ferai tout pour que ton corps n'oublie pas cette liste". Quelle promesse ! Trop hâte !
Je rentre chez moi et pense à Géraldine. Comment va-t-elle prendre cette surprise ? Je ne peux pas la joindre. Si elle le prend mal, je vais sans doute mal le vivre de mon côté. Tant pis : "Alea jacta est" pour paraphraser un autre général. Une sieste, vite, j'ai un rendez-vous ce soir et je ne veux pas le manquer.
Caroline a été très claire : « tu arrives à 20h, tu auras déjà mangé et je ne veux rien de difficile à enlever en termes de vêtements. » Je choisis donc un slip, un T-shirt, un pantalon en toile, des baskets et une petite veste pour la route. Nous sommes, certes, en été mais c'est le Noooooooooooord, comme disait le grand Michel.
19h50 : je suis devant la maison, la gorge serrée mais je ne peux pas faire demi-tour, l'excitation est trop grande. Je sonne. Je vois l'ombre de Caroline à travers la porte translucide. Apparemment, la tenue est noire, typique d'une maîtresse, sans doute son personnage. J'entends un rude "Ouvre, c'est ouvert !", sur un ton qui introduit parfaitement l'ambiance de la soirée. Je m'exécute.
Première surprise de la soirée : tout le matériel de domination est là. Menottes, cordes, bracelets en cuir (ou simili), chaines, fouets, martinets, pinces diverses et autres sex-toys.
Deuxième surprise : Géraldine est déjà là. En petite tenue, à genoux, mains sur la tête, comme punie.
Troisième surprise : Caroline me prend par les cheveux et me fait lire l'horloge du salon, un peu vieillotte, sans doute un héritage des parents. Il est 19h55 et j'avais rendez-vous à 20h. Elle me demande sèchement de retirer mes chaussures, mon pantalon et mon t-shirt. La soirée commence. Je suis déjà un vrai soumis. Je fais vite ce qu'elle me demande. Elle pose à terre une sorte de baguette, m'indique un coin du salon, me demande de m'y mettre à genoux... les mains sur la tête. Les genoux, reposant sur cette baguette, deviennent très vite douloureux. « Tu ne bouges pas tant que je ne te l'ai pas demandé, insista-t-elle, ceci est ta punition pour ne pas savoir lire l'heure ».
Je comprends donc la position de Géraldine, désormais. Elle aussi, a une baguette sous les genoux. Nous sommes chacun dans un coin, ou plutôt « au coin » et aucun des deux n'ose prononcer un mot. Nous avons donc eu le même problème horaire. Être en avance n'était pas une bonne idée (je me le note pour plus tard).
Derrière nous, ça s'affaire. Les préparatifs, à n'en point douter. On entend des bruits métalliques et des objets en déplacements. Ça promet. Notre imagination tourne à plein et cela engendre en nous une excitation non dissimulée, car non dissimulable (vous avez tous compris, ne faites pas semblants).
Un coup d’œil à l'horloge. Ça fait 15 minutes, mes bras s'engourdissent, mes genoux ont l'air d'avoir intégré la baguette directement sur mes os mais, surtout, ne pas bouger, accepter sa punition et entrer dans ce rôle car je l'ai accepté.
Caroline nous demande à tous les deux de nous lever. La baguette reste collée à mes genoux (qu'est-ce que je vous disais !). Je l'enlève et sourit intérieurement de cette baguette collante.
"Asseyez-vous !", ordonna-t-elle. Une vieille table et ses chaises assorties nous attendais. C’est l'heure des explications : Caroline repris un ton "normal" nous expliquant notre punition (ça, nous l'avions compris) et ce qui se passa après notre rendez-vous matinal. Elle avait pris le temps de prévenir Géraldine de ma venue, lui demanda si cela ne la dérangeait pas et établit avec elle un rendez-vous plus tôt, 19h30, afin de lui indiquer quelques règles supplémentaires, réservées aux soumises non expérimentées. Elle était arrivée à 19h20... vous connaissez la suite. Je n'avais pas fait attention mais il est vrai que ses genoux étaient beaucoup plus marqués que les miens, une bonne demi-heure de plus que moi. Ayant encore la douleur de ma session de punition, je ne pus que la plaindre.
Donc, puisque Géraldine n'avait pas respecté l'horaire, elle n'avait pas non plus reçu ces fameuses règles supplémentaires. Le temps était donc venu. Ce que j'en ai retenu est que Caroline connaissait son rôle. Chaque détail y passa : du code de sécurité (ou plutôt des codes de sécurité, car, pour une débutante, c'est plus prudent - Orange : continue mais moins fort - Rouge : arrête ce que tu fais - Noir : fin de séance) en précisant bien que le but d'une séance est d'aller au-delà de ses limites et que ces codes ne doivent être utilisés qu'en cas d'urgence, physique ou psychologique. Sans vous spoiler trop, nous ne les utiliserons pas lors de cette soirée. Elle présenta aussi les objets en sa possession, nous demandant à chaque fois si nous l'acceptions ou non. Pas de spoil, cette fois ci, la suite est là pour ça.
Elle termina sa rhétorique par la phrase rituelle : "acceptez-vous de vous soumettre à ma volonté ?" - Géraldine et moi avons répondu en chœur, et je sais que vous seriez déçu si nous avions dit non... alors, Caroline repris son ton inquisiteur : "Debout !" - Je croise le regard de Géraldine, un peu apeuré. Un mouvement de tête, se voulant rassurant, lui fit accepter sa condition. C'est parti !
Caroline pris une corde pour joindre les poignets de Géraldine, mains devant. Elle fit pareil pour moi. Une vraie dextérité, mes mains sont rapidement et solidement attachées, sans être serrées. Elle a de la pratique. Une autre corde va lui servir à nous tenir debout, attachés que nous sommes à la poutre en chêne du salon qui nous accueille.
Nous sommes, Géraldine et moi, droits comme des "I". Je ne puis m'empêcher de penser aux repas de famille qui ont eu lieu dans cette pièce, entre l'anniversaire de la grand-mère, la communion du petit dernier et les fiançailles de la cousine. S'ils avaient su qu'ils étaient en fait dans une salle de torture en puissance... Mon esprit revint vite à la scène actuelle, j'y fus forcé. Caroline s'attaquait à moi, à ma fragilité, à ma quasi-nudité et mon comportement parfaitement en adéquation avec ce qu'elle imaginait d'un soumis : les yeux baissés, le silence et l'acceptation de la situation de contrition (ça en fait des mots en "tion").
Positionnée derrière moi, elle commence à me griffer légèrement le dos offert à ses mains pourtant douces. Elle alterne entre caresse, griffures et petites tapes. Étant un habitué, je sais qu'il ne s'agit là que de l'échauffement. Elle me tape discrètement les fesses, les caresse aussi. Mon slip est de trop selon elle. Elle le retire, doucement, ça me chatouille et m'excite en même temps. Le moment de nudité est venu. Tous les soumis et toutes les soumises savent, comme moi, que ce moment est magique. Il veut dire : "je t'appartiens, fais de moi ce que tu veux". J'en profite à fond. Une fois nu, ma tortionnaire m'attache les chevilles, celle de gauche rejoint le bord d'un meuble, apparemment plus lourd que la table susnommée (je vous en prie). Bizarrement, ma jambe droite resta libre et Caroline pris la direction de ma voisine. Un bon mètre nous sépare. Elle reprit le même rituel qu'avec moi, fait de griffures, de caresses et autres petits claquements qui sonnent comme le début d'un accomplissement chez tout soumis qui se respecte. La culotte retirée, avec la même délicatesse, les chevilles de Géraldine se retrouvent elles aussi entravées mais, surprise, notre maîtresse décide de changer l'orientation de sa soumise. Nous sommes toujours, elle et moi, côte à côte, mais j'ai une vue sur le côté "cour" et ma consœur sur le jardin. Elle aura une meilleure vue que moi...
Sa jambe gauche rejoint une boucle de fer incrusté dans le mur, près de la cheminée. L'autre jambe demeure, elle aussi, libre. Pas longtemps. Notre tortionnaire joint nos deux chevilles ensemble, tant il est vrai que les salons bourgeois ont rarement un point d'ancrage au sol au milieu du salon. La situation est claire : nous voilà clairement limités dans nos mouvements et chacun des protagonistes a le loisir de voir les fesses de l'autre... et aussi son visage.
Nous sommes prêts. Géraldine peut voir en exclusivité les instruments. Caroline en choisit un, le martinet : instrument symbole, que Géraldine connait un peu (cf. épisode 1). Ça la rassure sûrement, mais je sens, vu le parcours de notre dominante, que je vais ouvrir le bal. La première volée me le confirme. On change d’envergure sans pour autant monter dans la douleur. Ça fait mal mais juste assez pour préparer le corps à la suite des événements. Entre deux coups, je cherche le regard de Géraldine qui doit sans doute avoir la même réflexion que moi : je serai, à chaque instrument, le mètre étalon de la souffrance. Ayant déjà été dans cette position, Caroline se sert de moi pour lui indiquer en live ce qui l’attend. Finement jouée, Madame, la jeune femme appréciera. Au bout de quelques minutes et une peau du dos et des fesses commençant à prendre la couleur d’un soleil couchant, Caroline me caresse l’entre-jambes, décidée sans doute à en vérifier l’élasticité, personne n’est déçu du voyage pourtant si court… C’est l’heure de Géraldine.
Elle tente de se libérer. Elle a peur. Caroline n’en tient absolument pas compte. Elle contemple sa prisonnière et se félicite d’avoir pris le temps d’apprendre à bien attacher ses amis lors des soirées lilloises. Ses mouvements de sursaut me font tressaillir également, nous avons une jambe en "commun". La maîtresse sonne la fin de la révolution d’un claquement de cuir qui, bien que faisant tressaillir ma compagne d’infortune, la calma aussitôt, prête qu’elle était à subir ce qu’elle était venue chercher. Elle ne fût pas déçue. Les lanières tombèrent sur l’arrière de son corps, à flots réguliers d’abord, puis à vitesse et intensité variable. Sa respiration pris le rythme d’un coureur de demi-fond et, sur la dernière salve, profita de la pause pour souffler un peu.
Caroline pris de la distance pour contempler son œuvre : Recto-verso aurait pu en être le titre. D’un côté, un homme, soumis régulier et profitant de l’instant et de l’autre, une novice redoutant le suivant.
« C’est bien, dit-elle d’un ton dégagé, on va pouvoir passer à la suite ». Des cordes, plus fines que celles qui nous contraignent et des pinces en métal. Elle s'approche de Géraldine, lui retire son soutien-gorge pour lui en fabriquer un autre, en cordage... Je ne peux qu'admirer la technique, le croisement d'ogives de chanvre à l'arrière de son dos forme une symétrie parfaite. Ses deux seins sont parfaitement soulignés par la couleur claire du cordage. Étant un novice en la matière, je prends des notes, sans stylo et sans main. Ma mémoire va me servir de calepin, vous en lisez le résultat, petits veinards...
L’œuvre est presque terminée : les seins de Géraldine sont pris entre deux fourreaux. Ça offre une prise de choix aux cordes plus petites. Caroline choisit un sein et commença à le malaxer fermement, à la limite du pincement, puis l'autre, puis les deux. Elle entoura aussitôt le premier d'entre eux pour le bonder très fermement. La poitrine est généreuse mais, avec ce traitement, ses seins se contractent et prennent, vus de profil, la forme d'une ampoule rougeâtre (car les vaisseaux sanguins, très présents à cet endroit, ne peuvent renvoyer le sang dans l'organisme). Géraldine souffre. Elle n'a apparemment jamais connu ça, mais aucun code de sécurité en vue, seuls quelques cris de douleur viennent perturber le silence de ce quartier tranquille. Une fois les deux ampoules en place, une série de caresse et de très légères griffures, suffisantes vue la situation, traversent la poitrine de la soumise désormais partie dans une extase que je lui souhaite longue.
Un regard noir me transperça alors. Ma dominante ne m'avait pas oublié. "Tu prends ton pied, là, non ?!?". Il est vrai que mon double statut de dominant/Soumis me permet de vivre cet instant… intensément.
« A ton tour ! », me lança-t-elle. Elle prit ses cordes : je n’ai pas la poitrine de Géraldine et nul doute que son œuvre sur mes seins n’aura pas du tout la même esthétique. Seulement voilà, si les femmes ont les seins qui ressortent, nous, les hommes, avons aussi un organe externe. Je le compris rapidement et à mes dépens. Un petit tabouret sur lequel reposait une plante même pas exotique lui servit d’assise afin d’être au bon niveau pour le travail qu’elle entreprit sur moi…
Lors de notre entretien matinal, nous avions convenu qu’il n’y aurait pas de Ballbusting mais Caroline insista pour que mon sexe fasse partie des organes « torturables » mais sans aucun coup. Ce qu’elle mettait en place respectait ce principe. Ce fût nouveau pour moi… elle encercla mes testicules et les serra assez fort pour que je puisse mentalement en imaginer les contours. Une autre ficelle vint les séparer, prenant ma verge comme point d’appui. Pour me faire souffrir un peu plus, ma maîtresse commença à ma tripoter de sorte que, l’érection en résultant participe naturellement à cet effet de serrage. Une fois bien tendue, un saucissonnage en règle de ma bite vint conclure cette partie. Mon organe le plus sensible, et de loin, ressent chaque cm² de fil. Géraldine regarde le tableau à son tour. Elle commence à s’habituer à sa douleur. Elle me voit sous un autre jour, un autre profil et regarde la scène se rappelant sans doute la dernière fois où elle avait vu ce sexe, dans un élan d’extase.
Les pinces ! Je les avais oubliées. Pas elle, elle me demanda par lequel commencer, désignant du bout du doigt mes mamelons. Sans parler, je lançai un regard sur le gauche, sans plus d’explication sur ce choix. L’excitation aidant, mes tétons pointent clairement et sont prêts à accueillir l’objet qui se rapproche dangereusement de la zone, c’est parti. Caroline commença par le pincer et posa délicatement la pince, métallique et froide, sur cette partie sensible. J’émis un cri car le pincement est terrible et je sais que ce dernier risque de durer. Je me prépare pour le second mais, curieusement, elle se dirigea vers Géraldine qui, vu l’état de ses seins, pensait être dispensée de ce sort. Elle avait tort. Le même type de pince que moi vint lui serrer le téton et le cri qui s’en suivit me fît croire qu’elle allait jeter l’éponge. Une larme, seul réflexe du corps encore libre, sonna à la porte de ses yeux. Caroline apprécia ce moment, non pas par sadisme mais bien par complicité. « Tu voulais une dominatrice et tu l’as », semblait-elle lui dire à travers ses yeux eux aussi humidifiés.
C’est ainsi que l’on reconnait les vraies maîtresses. Elles sont sans pitié mais pas sans cœur, ce qui peut sembler contradictoire mais, en fait, c’est cette amplitude que chacun recherche et plus le contraste est fort, plus le plaisir vient, tant que l’on reste dans les limites de chacun.
Nos deuxièmes tétons reçoivent chacun leur pince (et les cris qui vont avec). Mon cerveau joue avec le haut et le bas de mon corps afin de savoir où est l’urgence dans l’expression de la douleur. Je commence, moi aussi, à me débattre, espérant, en vain, délivrer mes mains pour que celles-ci interviennent et mettent fin à mon supplice. Après quelques instants, j’abandonne ma tentative d’évasion tant la prison qui me retient est bien ficelée. Caroline apprécie chaque instant de cette acceptation et nous annonce qu’elle part dans sa chambre prendre du matériel et que nous pouvons discuter entre soumis pendant ce temps.
L’image est cocasse. Géraldine souffre, moi aussi, et nous allons avoir le droit de parler, ce qui est rare dans une séance de SM. « Ça va ? », osai-je bien que connaissant la réponse. « J’ai mal », me répondit-elle aussitôt. Je ne lui ai pas répondu car elle savait que moi aussi. C’était sa troisième séance : je fus sans doute son initiateur mais Caroline l’avait clairement prise en main et son parcours venait sans doute de prendre une autre envergure. Les intensités et les douleurs avaient changé de niveau et il me fallut beaucoup de mots pour la rassurer, lui dire qu’elle avait dépassé ses premières limites et que cela lui serait bénéfique dans la vie de tous les jours, où nos limites sont sans cesse repoussées. Sans m’en rendre compte, je compris que je me parlais aussi à moi-même. De mon côté également, j’avais dépassé une limite.
Nous nous contentâmes d’un silence commun, sans doute 5 bonnes minutes (je ne vois plus l’horloge), pour nous concentrer sur cette douleur, désormais diffuse mais bien réelle. Tout en se demandant ce qui nous attendait.
Caroline refit son apparition, des chandelles dans les mains, blanches, immaculées et prêtes à servir. « Pourquoi des bougies ? », dû se dire Géraldine, décidemment très novice. Je compris assez rapidement à la vue de ces blocs de paraffine que nos positions allaient changer et que la jeune novice n’irait plus jamais déposer une chandelle à l’église sans avoir une pensée pour cette soirée.
Fin de l’épisode 2 – Partie 1 : si celui-ci vous a plu, merci de le mettre en commentaire, que je sache si je peux continuer.
Merci d’avance.
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Limites à pousser,
une confiance accordée
Un grand respect,
une possession donnée
Prenez ce que moi je suis,
faite de moi votre souffre douleur
Je viens sans peur
Un chemin inconnu,
de Votre main affligée
Genoux pliés, tête cintrée
Une bonne volonté de servir,
un cadeau de soumission
je vous donne mon corps
venez saisir mon esprit
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Comme une bête sauvage qui rôdait dans ses fourrés, Juliette avait investi sa vie, comme un incendie qui met les arbres à terre. Chaude et torride, elle ne savait plus où la flamme allait prendre racine. Pourtant, il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. Elle ne s'habituerait jamais à toutes les bizarreries des fantasmes de son amante.
Au fond d'elle-même, elle savait qu'elle aimait être surprise chaque jour. La sensualité sautait sur sa proie avait enthousisme, toujours au centre de ses émois et de ses passions. Ne rien prévoir, laisser tout au hasard. Ne jamais s'indigner de ses propres fantasmes. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens.
La divine impression de lui prendre un pucelage, d'être la première. Le plaisir sadique de l'humilier un peu, de lui faire mal, de l'inquiéter pour après la consoler. L'espoir de lui donner un nouveau plaisir. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'ivresse d'être pénétrée, de se sentir étroite et profonde.
La fierté trouble d'être à la fois initiatrice et bourreau, et surtout un peu mâle. La délicieuse ambilavence qui rend femme, parce que sillonnée. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue.
La corde, le verrou, la clé. Une prison consentie. Avec des barreaux en fer. Tu t'évades, si je veux, et je reviens si je veux. Je veux être libre de ne pas être libre. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement.
Comme une clé luisante, polie, comme huilée par l'usage, et qui tourne sans bruit dans une serrure accueillante jusqu'au miracle, elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce n'était pas notre première envie, il faut bien l'avouer. Nous étions plutôt bandeau, menottes, un peu de bondage pour débutants, etc. Bref, à nos débuts, nous étions assez mainstream, biberonnés à 50 nuances de Grey ! Et puis de jeux en jeux, l'idée a fait son chemin dans sa tête. Il me disait que j'étais sa chienne, lors de nos jeux... Alors après tout ... J'avais regardé les colliers dans les sexshops SM en ligne mais je trouvais plus excitant les vrais accessoires destinés aux animaux. Je ne voulais pas un collier qui soit un bijou ou un accessoire de mode. Je lui ai donc dit que je voulais bien mais que je voulais un vrai collier en cuir de chienne avec une vraie laisse en métal, vous savez celles avec des maillons très lourd authentiquement prévus pour l'animal. Je trouve que cela participe au symbole et à la cérébralité du truc ! Il s'est donc débrouillé en allant en animalerie et m'a fait la surprise et faut offert un bon gros collier et la laisse qui va bien. Il m'a avoué plus tard qu'il avait même envisagé d'acheter un collier d'occasion déjà porté par un animal, sur le bon coin, mais n'a rien trouvé de probant. Il ne s'agissait évidemment pas d'économiser dans l'achat du collier, mais que ce soit de facto un vrai collier de chien. L'idée m'aurait profondément excitée au demeurant. Bref. Mais le tout neuf était très bien aussi, de bonne qualité, très classique, en cuir de couleur noire, avec une grosse boucle en inox pour la fermeture, et la force du tout neuf c'est sans doute la plus forte odeur du cuir, j'y reviendrais. On a fini par essayer et j'avoue avoir tripé sur la connotation de possession et de domination/soumission. Comme l'expérience était faite avec préméditation, j'ai essayé de me concentrer sur les sensations et le ressenti du port du collier et de la laisse.
La sensation de possession
J'ai adoré cette nouvelle manière d'être son objet, d'être SA chienne, cela m'a vraiment bouleversé. Même si je suis un peu brat, je sais bien, et lui aussi, que je suis une soumise dans l'âme, qui ne switche que parce que j'aime les expériences et pour faire plaisir. Quand il a ajusté le collier autour de mon cou, j'en ai eu le cœur qui s'est affolé. Ceci pour dire que porter un collier et être tenue en laisse, m'a semblé très "gratifiant" ... Qualificatif un peu bizarre, j'en conviens. Je me suis sentie un peu plus possédée encore. Mon partenaire devenait vraiment mon maître. Et en plus de la sensation du cuir sur ma peau, la sensation sur mon cou, j'ai trouvé l'expérience enivrante de par l'odeur du cuir. Et maintenant, quand je sens l'odeur du collier, je me fais un peu chienne de Pavlov ;-)
La sensation d'être dominée avec le collier
Alors la sensation de soumission, d'être dominée, je commence à bien connaitre. Mais là, la sensation m'a semblé un peu plus forte encore que d'habitude une fois le collier en cuir et la laisse posée est dans le prolongement de la sensation de possession qui était le premier à m'être venu. Mon Maître a quasi aussitôt tiré sur la laisse pour voir (en réalité pour voir si le collier était bien fixé et pour vérifier les points d'attache). Moments d'appartenance, de soumission et de dévotion qui m'ont fait terriblement mouiller (et lui bander, c'était manifeste) ! J'ai senti que j'étais sous son contrôle, et à cet instant-là, j'étais habitée par le désir d'obeïr à toutes ses exigences. J'étais une bonne chienne, avec mon collier et ma laisse (de vous l'écrire maintenant, même avec le recul m'excite encore ...).
La sensation d'être contrainte par le collier
Ca m'a fait quelque chose de particulier d'être limitée dans mes mouvements , même si ce ressenti m'était moins inconnu puisque nous avons une panoplie d'accessoires de contraintes (menottes etc...). Cela fait vibrer les mêmes cordes que le bondage, grosso modo. Mon collier de chienne et la laisse, avait peut-être cela de différent qu'ils contraignent moins les mouvements (sauf quand mon partenaire a enrouler la laisse dans sa main pour me tenir au plus court, en mode dressage ... ouahhhh) mais qu'il sert (avec prudence je vous rassure) le cou : cela fait se sentir davantage encore à la merci. Je me suis sentie très vulnérable et le sentiment de devoir obéir allait au delà du jeu consenti. Le collier facilite la contrainte par le Maître.
Un collier (bizarrement) rassurant
J'ai trouvé aussi, encore un paradoxe, que cela avait quelque chose de rassurant. Difficile à expliquer ... mais dans l'idée que je m'en fais le maitre d'un chien ou d'une chienne, en prend grand soin, veille sur lui, se fait caressant sauf si la chienne désobéit. La sensation d'être tenue en laisse à un côté libérateur, finalement. Mon Dominant a globalement été attentif à mon bien-être, cela rejoint sans doute ce que l'on récent dans les pratiques d'infantilisation (je ne connais pas cette pratique, je ne fais que supputer). De ce point de vue le collier et la laisse offre une sensation d'importance et de valorisation, que je n'imaginais pas. Avant qu'on explore les pratiques BDSM et la domination/soumission, je crois que j'aurais trouvé ces histoires de colliers et de laisses assez dégradantes. Et très cliché, genre un soumis soixantenaire et bien en chair avec sa cagoule, sa laisse et son collier. Mais maintenant que nous connaissons mieux ce milieu et que nous avons de l'expérience, mon vécu me donne à ressentir tout ce que je pouvais ignorer quand j'étais vanille. Devenir une chienne, être d'une autre façon à la merci de mon dominant m'a donner des sensations complètement inattendus... et délicieuse. J'avais été dominée de bien des façons. Mais la force du symbole, la collection de sensations qui en découle, le lien que la laisse et le collier tissent entre les partenaires. Il y a plein d'autres ressentis qui m'ont traversé : le froid du métal est par exemple très érotique, surtout quand la chaine courre sur les tétons ... Rhaaa !!!), la posture de chienne avec son collier autour du cou est bien plus qu'une mise à quatre pattes !
J'ai adoré cette expérience. Ca se sent, hein ? ^_^
Je me retrouve attachée (c'est le cas de le dire) comme rarement à ce collier au point que nous avons décidé d'en acheter un second collier bdsm pour que je fasse vivre l'expérience à chouchou qui lui aussi aime bien être dominé à ses heures (mais pas trop souvent quand même :) ). Cette fois ci c'est donc moi qui vais l'acheter. Probablement dans une boutique spécialisée cette fois, j'ai vu quelques belles pièces sur les boutiques SM mais celles orientées gay. Je crois que cela lui irait très bien...
A lire également : https://www.bdsm.fr/blog/8226/Bondage-:-conseils-et-accessoires/
https://www.bdsm.fr/forum/thread/3763/Cagoule/ https://www.bdsm.fr/collier-appartenance/
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Qui n'a pas une bougie qui traine dans un coin de la maison, pour les diners aux chandelles ou pour pallier aux pannes de courant ? Alors, forcément, quand on s’intéresse au BDSM, il ne faut pas attendre bien longtemps pour que l'idée vous (nous :) ) vienne de jouer avec la bougie et de tester l'effet de la cire brulante dans nos jeux érotiques. Nous autres, les femmes, connaissons plutôt bien la sensation de la cire brulante, dans un contexte non-érotique (encore que ...). Mais pour les mecs (pour le mien du moins), ce fut une vraie découverte.
Si vous lisez ces lignes, c'est sans doute que le sujet des jeux à la cire chaude fait partie de vos goûts, ou du moins que vous en avez la curiosité. La cire chaude, la flamme qui danse, la pénombre qui accompagne souvent la pratique, ou les jeux d'ombres accompagnent les jeux érotiques : la bougie en BDSM a bien des attraits. Ce peut être émoustillant si on joue soft, mais tout en perversité si on décide de jouer avec la douleur de son ou sa partenaire avec une arrière pensée SM.
Comme bien des pratiques qui jouent avec la peau, qui va chercher la douleur, il faut savoir ce que l'on fait, et ne pas partir bille en tête. Je vous conseille de tester la température de la bougie avec laquelle vous allez jouer avant d'être "dans l'action" et surtout sur vous-même (que vous soyez celui qui torture à la cire ou sur votre partenaire pour être sûr(e) qu'elle/il pense pouvoir supporter le jeu.
Quelles sont les sensations que l'on éprouve en jouant avec la cire brulante de la bougie ?
>>> La cire picote ou brule (quelle surprise !) même en BDSM
C'est la première sensation, sans surprise, que l'on éprouve quand la première goutte de cire tombe sur la peau. Selon la température de la cire (qui va dépendre de la bougie), cette sensation peut être légèrement désagréable ou atrocement douloureuse. Il existe des bougies basse température : à choisir si l'on ne veut prendre aucun risque et/ou si on débute (en celà, la bougie du fond du tiroir de la saint valentin d'il y a trois ans peut ne pas répondre à ce critère !). Bref, prenez des précautions !
>>> Le tiraillement de la peau quand la cire de la bougie refroidit
Une fois que la cire de la bougie a refroidi et a durci, vous ressentirez une sensation de tiraillement sur votre peau. Cela est dû au fait que la cire se rétracte en refroidissant et entraîne votre peau avec elle. Personnellement je trouve ce moment absolument délicieux, d'abord parce qu'on sens la douleur qui s'estompe, que la sensation est inhabituelle et qu'il y a un côté "possession" ou "marquage" par celui ou celle qui tient la bougie.
>>> Sans se détacher complétement de la peau, la paraffine va souvent "donner du lest" à la peau. Il y a une sensation de soulagement, et de relâchement de la tension. S'il y a eu sensation de brulure est devenue chaleur, l'effet des endorphines liés à la douleur, provoque, j'avoue, un certain bien être.
>>> Quand le jeu à la bougie est fini ... et bien en fait, il n'est pas fini. Car il faudra retirer la cire, et cela fait partie des délices BDSM de cette pratique et peut être le moment le plus SM du jeu (surtout pour chéri, lui qui n'est pas habitué à ce que les poils partent avec !!!).
Le retrait de la cire n'est donc pas sans picotement ou sans douleur. Cela dépend si on joue avec ce moment, et si on le fait avec tendresse ou avec fermeté. Vous pouvez retirer goutte de paraffine par goute de paraffine... ou plus rapide et moins doux, en grattant plus ou moins fort (c'est aussi un jeu !!!).
Une fois la cire retirée, vous aurez un sentiment d'accomplissement et de satisfaction, surtout si vous avez pu résister à la douleur des brûlures pendant une longue séance de jeu.
>>> Chouchou m'a avoué avoir ressenti une certaine fierté quand j'ai eu fini de m'occuper de lui. Il avait réussi à garder son sang froid (et quand cela brûle, garder son sang froid ...) alors que j'ai un peu tout essayer sur son petit corps (j'ai cru qui allait craquer et fuir quand j'ai fait tomber des gouttes de cire sur ses tétons et sur sa queue (surtout sur son gland !!!).
**** Quelles bougies acheter pour vos jeux BDSM ? ****
Vous trouverez des bougies dans les sexshop ou les boutiques en ligne spécialisées dans le coquin. Mais vous pouvez aussi en acheter dans le commerce traditionnel, c'est souvent nettement moins cher. Par contre, si vous débutez ou que vous voulez jouer la sécurité, acheter des bougies BASSE TEMPERATURE, qui limite notoirement les risques de se bruler dans le cadre de jeu BDSM.
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Les différents type de bougies :
* La bougie "traditionnelle" (que certains appellent aussi bougie pilier).
Les bougies piliers sont le type de bougie le plus populaire pour les jeux érotiques et les jeux BDSM. Elles existent dans une grande variété de tailles, des cônes fins qui peuvent être utilisés pour les jeux de cire aux piliers épais qui peuvent être utilisés non seulement pour jouer avec la cire mais aussi pour pénétrer votre partenaire. Certaines bougies piliers sont parfumées, ce qui permet de flatter un sens supplémentaire (se méfier toutefois des produits qui donnent la senteur : preferez le naturel car les produits de synthèse peuvent créer des réactions sur la peau). La cire de soja, cire de colza et cire d'abeille sont compatibles avec le jeu érotique. On trouve même certaines bougies avec de l'huile de coco nourrissante dedans ... cela rend la cire plus onctueuse (huuuuum), et au rayon du naturel on pourra choisir une bougie avec de l'huile essentielle de géranium dont le parfum est très suave.
*Bougie conique
Les bougies coniques assez prisés pour les jeux érotiques et les jeux BDSM. Elles sont plus fines que les bougies piliers et ont généralement une extrémité pointue, ce qui facilite la gestion des gouttes de cire. Les bougies coniques peuvent aussi être parfumées.
*Bougie flottante
Les bougies flottantes sont un type de bougie conçu pour flotter au-dessus de l'eau. Elles sont souvent utilisées pour les massages ou dans le cadre d'une expérience spa. On en avait une qui trainait à la maison, il semble qu'elle n'était pas basse température.
Avec la tête froide (ahahah), on l'a essayé avant de jouer, elle brulait... fort. J'ai adoré la sensation sur mes tétons, j'avoue.. un petit plaisir maso.... Mais soyez prudents quand même.
* Bougie à réchaud
J'en parle ici pour avoir votre avis (en commentaires ?), car nous n'avons pas eu l'occasion de tester, mais je me dis que si c'est à réchaud, ce n'est peut-être pas très conseillé pour les jeux érotiques et pour appliquer sur la peau, surtout pour les parties intimes. Une rapide recherche sur Google ne laisser pas à penser que ces bougies sont basse température, ou qu'il en existe avec cette caractéristique.
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Les échanges épistolaires nous avaient fait voyager dans bien des mondes.
D’évocations érotiques aux explorations théologiques, des partages hautement pornographiques aux digressions mélodiques.
Cette femme m’excitait. Me rendait animal autant qu’elle éveillait mon âme.
M’élevait intellectuellement.
M’éprouvait fantasmagoriquement. Dans le sens le plus pur du terme : elle faisait défiler de fascinantes images de fantômes.
Par Elle, j’avais rencontré ces démons (ceux d’Hésiode) qui hantent les nuits.
Jusqu’à la folie diraient certains pour nommer ce qui me semblait être une brûlante obsession. Une magistrale obsession d’Elle.
Oui, j’avais léché l’écran de mon téléphone mobile quand elle m’avait envoyé une photo de ses doigts luisants accompagnée du récit du pourquoi et du comment.
Oui, je m’étais privé de sommeil pour m’infliger au creux de mes nuits quelques supplices pour lui rendre hommage.
Oui, j'assumais l'idée d'être le chien que l'on dresse.
Les projections de mois d’exploration, d’exhibition, d’introspection, allaient prendre vie, cette nuit peut-être.
J’allais sortir de la caverne, rejoindre, paradoxe, la lumière dans la nuit. Danser avec les fantômes.
La partition composée à quatre mains depuis des mois allait enfin être interprétée malgré les adversités. Le rythme se ferait sous l’auspice de l’Adagio. Elle serait à la baguette. Je serais l’instrument.
En allant à sa rencontre, ce jour-là, je savais aussi que j’irais à la mienne.
Ces moments furent symphonie. Ils sont à Elle, d’abord, comme je suis sien.
Elle fut la divine succube, ma Béatrice de Dante (bien que je fusse l’abusé dans la nuit)…
Conter ces heures si intenses serait réduire le sublime à un récit rabougri. Toutefois, il est une image qui ne me quitte pas depuis, qui dit tout et dont le partage se veut hommage. J’étais là, contraint. Immobile. Contraint à l’immobilité. Etendu. Ligoté. Nu. À sa merci.
Elle exultait en scrutant la scène sous toutes les coutures. Y mettait des mots. Crus.
Et Le Moment. C'est cet instant d’éternité qui serait La Bascule. Ce Moment où l’excitation devint Adoration.
Ce Moment où Elle grava son nom au tréfonds de mon âme à moins que ce fût au frontispice. Livra la sublime image qui se ferait symbole. Le symbole qui se ferait icône : Elle retroussa le haut de sa robe pour libérer sa divine poitrine, enroula la toile dessous ses seins ce qui eut pour effet de les mettre en valeur un peu plus encore et permis de maintenir la robe qui esquissait ses courbes délicieuses. Puis continua sa ronde autour de son sujet.
Elle était Femme. Triomphante. Tellement belle.
Je pris conscience : j’étais possédé.
Par Elle.
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Charte
Le collectif Kinky-Lorraine est un espace amical, inclusif, et respectueux de chacun.
Son but est d’organiser des minis-Munch en Lorraine ainsi que des évènements plus privés.
Il met également à disposition de certains membres un espace de communication de groupe, via son serveur.
:la Charte
1 - Comportement :
Respecter la vie privée des membres.
Respecter l'anonymat des membres.
Ne pas diffuser les propos que des membres ont tenus au sein du collectif, en dehors du collectif, sans leur autorisation explicite.
Accepter que l’on souligne vos éventuelles maladresses, et accepter d'en discuter si nécessaire.
Votre vision des choses vous appartient, vous ne devez forcer personne à l'adopter.
Aucune forme de propos, de geste discriminatoire, ou favorisant une oppression, ne sera tolérée.
Le serveur du collectif ne doit pas être utilisé comme un « site de rencontre ».
Aucun message privé ne doit être adressé à d'autres membres via notre serveur, sans avoir recueilli préalablement son consentement explicite sur un salon public.
Les photos et vidéos sont autorisées uniquement dans le cadre de l’accord préalable des personnes photographiées. Toute photo ou vidéo d’une personne n’y ayant pas consenti est proscrite. Toute diffusion sans autorisation expresse des personnes figurant sur la photo ou la vidéo est proscrite.
Le "vrai" BDSM n'existe pas. Merci de garder ce paramètre à l’esprit lorsque vous échangez avec les autres participant·es.
2 - En cas de participation à des évènements et jeux :
À la fois dans vos jeux BDSM, mais aussi dans toutes vos interactions lors des soirées, le consentement préalable de la personne avec qui vous interagissez est essentiel. Il doit être donné de façon explicite, libre, éclairé, informé, spécifique, et révocable. En cas de violation de consentement, vous pouvez vous adresser au staff.
Le non-respect du consentement d’autrui entraine des mesures d’exclusion définitive.
Durant les jeux proposés au sein du collectif, seuls les safe word ''Rouge'' et ''Orange'' devront être employés. Ces mots sont communément admis au sein du collectif et permettront aux autres membres d'intervenir si besoin. Vous devez vous sentir libre d’utiliser ces safes word pour stopper le jeu ou une pratique. Le non-respect de l’arrêt en cas de prononciation est sanctionné d’exclusion définitive.
Les états de conscience modifiée (ébriété, drogue, manque de sommeil ou de nourriture…) sont dangereux dans le cadre de jeux BDSM, tant du côté Top que du côté Bottom. Le staff se réserve le droit de mettre un terme à toute séance dont le(s) participant·e(s) présente(nt) de tels signes.
Les lieux et les espaces mis à disposition doivent rester propres et en bon état. Durant toute la soirée en général, et lorsque vous utilisez un espace pour les jeux en particulier, vous vous engagez à respecter la propreté et à prendre soin du matériel et des lieux mis à votre disposition. Vous vous engagez à nettoyer l’espace et le matériel après son utilisation. Du matériel de nettoyage et des poubelles seront mis à votre disposition.
Évitez toute manifestation bruyante à proximité d’une scène de jeu. Soit-vous respectez ceux qui jouent, soit vous vous éclipsez.
Lorsque des pratiquant·es officient, ne les dérangez pas, en tentant de vous insérer dans le jeu par des actes ou même des paroles. Si les pratiquant·es souhaitent vous intégrer dans leur jeu, iels sauront vous le demander.
Le staff se réserve le droit d'autoriser ou non certaines pratiques durant les évènements organisés.
Les pratiques autorisées le sont sous réserve d’une bonne connaissance et d’une bonne maîtrise des risques impliqués et des mesures de sécurité nécessaires. Le staff se réserve le droit de mettre un terme à toute séance ne respectant pas ces conditions.
Si une pratique vous semble dangereuse ou mal réalisée, adressez-vous à un membre du staff.
Il est interdit de fumer/vaper à l’intérieur des lieux mis a disposition.
Respecter les propriétés individuelles de chacun. Si quelqu'un apporte du matériel, il est en droit de ne pas vous le prêter. Vous devez quoi qu'il arrive lui demander avant de vous en servir.
Respecter son ou sa partenaire, autant que ses limites physiques et psychologique
Systématiquement procéder à une négociation avant une session, afin de m’enquérir des limites de mon/ma partenaire.
Connaître, accepter et communiquer mes limites.
Pratiquer de manière à permettre à chaque instant l’expression d’un refus.
Je m’engage à faire part à l’équipe d’organisation toute situation allant à l’encontre de cette charte.
Je m'engage à respecter la législation en vigueur en France.
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Il est de ces rencontres qui marquent une vie. De ces moments d’épiphanie qui vous donnent la conviction d’une forme de transcendance.Qui font avoir la foi, comprenez-moi. De ces instants où l’on prend conscience que les émoustillants moments encanailleurs du BDSM cachent bien plus que des pulsions dictées par l' instinct animal mais se font moments de grâce (ou de disgrâce suivant l’angle selon lesquels on pourrait les observer).
Elle (le site devrait autoriser les méga-majuscules) était de celles qui vous font accepter vos parts d’ombre, voir qui les subliment. Et peut être, en réalité, que l’ombre de celui que je suis se faisait soudainement lumière. Ou à tout le moins reflet de sa lumière à Elle.
Comme la lune. C’est parce qu’il y a la lumière de l’astre que son satellite existe aux yeux de l’observateur. C’est par sa lumière que je me suis senti exister à ces fameux moments d’épiphanie … Quand les pièces du puzzle s’imbriquent. Quand tout est à sa place. La mienne était à ses pieds, quand nous existions. Quand j’existais par Elle. Quand je me faisais sens grâce à Elle. Surtout.
Sacrée. Je n’étais qu’effleurements. Sur la pointe des pieds, à poser ma joue sur son épaule. Pour me sentir immanquablement envahi. Le moindre contact était fulgurant. M’emmener ailleurs. Savait-elle à quel point ? Sa peau, une bénédiction. Elle m’autorisait parfois à la lécher au travers de sa culotte. Je l’adorais. Au sens sacré du terme. Surtout.
Être privé de sa peau, ne sentir son goût, son jus,seulement à travers le textile la rendait un peu plus divine. Encore. Et moi un peu plus dépendant. Toujours.
Elle jouait parfois avec moi. La rugosité des cordes, du genre qui fait bander comme un âne quand il résulte des gestes assurés d’une main de Maîtresse, n’empêchait pas d’attendre fébrilement l’instant où le dessus de sa main allait effleurer, le temps de passer la corde pour un nœud de plus. Ces contacts transformaient un instant d'adoration en amour charnel. Le gout du souffre se faisait vaguement vanille, je l’adorais mais je l’aimais aussi.
Mais c’était résolument l’adoration qui me donnait de ces vertiges, qui donnait l'accès à une dimension sacrée.
L’adoration chimiquement pure, c’était sans doute la sentir là, contre ma peau sans pour autant ressentir son épiderme.
Plus elle me tourmentait plus je l’adorais. Plus je sentais sa peau, son goût, plus j’étais amoureux. Mon amour passait par son être de Femme, mon adoration par son inaccessibilité.
Ce jour-là, elle me fit mettre à genoux à ses pieds. A ma place.
Je rêvais sa peau.
L’amoureux était transi. De désirs. Pour Elle.
Elle ouvra la pochette noire, juste ornée de quelques strass.
Le bruit de la fermeture éclair allait déchirer le silence.
Le geste était brusque mais assuré. Ferme et décidé. Sa respiration s’accelerait, donnant à sentir une certaine excitation.
La manière dont elle sorti délicatement le contenu faisait contraste avec le geste sec de l'ouverture de l'étui. Un bandeau satin pour me priver du plaisir de la voir ?
L'ecrin allait livrer son secret à hauteur de mon visage.
L’odeur m’était familière sans parvenir pour autant à deviner ce qu’il en était….
Le premier gant se déroula sous mes yeux.
Tout s'éclaira alors. Je convoquais ma mémoire pour me rappeler le goût du dessus de Sa main … J’en serais privé. Je l’avais compris.
Elle m’ordonna de fermer les yeux. Le crissement de la matière qui se frotte à la matière. Le geste allait s’achever par un claquement, sur le haut du bras, qui me faisait sursauter… J’entendis sa seconde main se gainer, des crissements encore et ce même claquement. J’en bandais plus fort encore.
La matière effleura doucement mes lèvres pour les dessiner. L’odeur du latex avait remplacé celle de sa peau. Son autre main empoigna ma nuque, j’avais le souffle coupé. Deux doigts puis trois prenaient possession de ma bouche. La possédaient.
Elle m’envahissait corps et âme.
Une fois de plus. Autrement.
Je suçais ses doigts avec le vain espoir de sentir le gout de sa peau…
La profondeur à laquelle ses doigts qui s'immiscaient jusqu’au fond de ma gorge mêlée au goût du latex qui emplissait ma bouche étaient infiniment troublants. J’empalais ma bouche sur ses doigts. Jusqu’au haut le cœur. Jusqu'au cœur.
Elle était Divine. J’étais sa chose. Un peu plus encore. Etait-ce donc possible ?
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Elle se faisait appeler Lilou, voilà quelques jours qu'elle venait visiter mes pages Voissa sans y laisser de traces autres que celles laissées par le système. A mon tour je suis allé découvrir cette mystérieuse personne. J'ai trouvé très peu de choses en dehors du fait qu'elle venait de s'inscrire sur le site. Aucune photo seulement des échanges sur son mur avec des Voissanautes. Parmi eux, une sorcière espiègle qui m'a confié lui avoir donné quelques pseudos de personnes avec lesquelles elle pouvait dialoguer en toute confiance.
Nous avons commencé à nous écrire. A mon réveil j'avais toujours un message d'elle me souhaitant une bonne journée. Elle les accompagnait souvent d'extraits du roman "nuances de grey" qu'elle était en train de lire. Rapidement elle a souhaité que l'on se téléphone. Elle aimait ma voix qu'elle trouvait rassurante, j'aimais ses "Oh mon Dieu" qu'elle répétait à chaque fois qu'elle était surprise ou heureuse .
Elle m'a avoué avoir quelques kilos en trop, je lui ai avoué avoir quelques rides en trop. Elle était jeune, très jeune.
Elle était prisonnière d'un ogre et peu considérée par la mère de ce dernier qui la prenait pour une bonniche et ne se gênait pas pour la critiquer en public. Un "sombre crétin" m'avait écrit la jolie sorcière.
Malgré notre écart d'âge, le courant passait bien entre nous.
Elle a voulu mettre quelques photos d'elle sur Voissa, m'en envoyer. Je lui ai demandé d'attendre, je voulais la découvrir avant tout le monde et surtout, que cela se passe dans le noir. J'avais ce fantasme de découvrir une femme à l'aide de mes sens, la toucher, la sentir,la faire frémir, l'imaginer, caresser sa peau, percevoir ses courbes et seulement ensuite la voir.
Lilou me faisait suffisamment confiance pour accéder ce caprice. Rendez-vous fût pris.
Jour J
Malgré des événements peu favorables (importante réunion pour moi, changement de planning pour cause de neige pour elle) il fallait que l'on maintienne notre rencontre. Nous étions bien trop excités pour le reporter et savions qu'il serait torride.
En arrivant à l'hôtel, je suis à la bourre... pas le temps de déjeuner, juste le temps d'acheter une rose au coin de la rue.
Je prends possession de la chambre, elle est confortable... par contre impossible d'y faire le noir, seulement un rideau pour masquer le soleil de cette belle journée de janvier.
Vite il faut que je trouve une solution. J'avais demandé à la belle de ne pas mettre de photo d'elle sur Voissa, ce serait dommage de ne pas parvenir à mettre notre plan à exécution. Me vient l'idée de la salle de bain, elle fera bien l'affaire. Je lui transmets des consignes : "Tu entreras dans la chambre et te dirigeras directement dans la salle de bain".
Un quart d'heure passe, elle m'envoie SMS pour me dire qu'elle n'est plus très loin. Un dernier coup d’œil pour vérifier que tout est en place, je la guette. J'entends enfin la porte de l'ascenseur s'ouvrir, c'est elle, ses pas timides résonnent dans le couloir. Je l'imagine fébrile et hésitante devant la chambre 336, retenant son souffle, se demandant s'il est encore possible de faire marche arrière. Elle frappe délicatement.
J'ouvre la porte, me glisse derrière avec les yeux fermés pour ne pas la voir. Elle est intimidée :
"- entre ma petite Lilou, vas dans la salle de bain, enlève ton manteau et attends moi sagement."
Elle me frôle, je sens un souffle me caresser le visage.
J'attends un peu avant de pénétrer dans la salle de bain, ferme la porte, l'obscurité est totale. Désormais elle est à moi, elle est ma prisonnière. je lui demande :
"- me fais tu face ?
- oui
- alors retourne toi."
J'attends que le silence soit total, pas même un froissement de tissus.
J'avance ma main dans l’obscurité, rencontre son épaule droite. Premier contact... elle frisonne, tremble comme un petit oiseau apeuré ..
Je glisse ma paume jusqu'à sa nuque. Elle est tiède, j'y dépose un bisou, elle inspire profondément...
A travers ses vêtements, je parcours son corps.
Sur la page noire de la salle de bain ses formes se dessinent... je perçois ses rondeurs, apprécie ses courbes.
Je commence par explorer son visage.
À la lumière, un visage parle de lui même. Le regard, le sourire, les traits, les marques du temps ... autant d'éléments permettant en une fraction de seconde de se faire une idée de la personne.
Dans l'obscurité c'est différent, il faut tout imaginer à partir des formes perçues, des gestes, des mouvements, de la respiration, des réactions aux caresses...
La bouche et la langue donnent de précieuses indications ...
Je passe mes mains dans ses cheveux ... ils sont courts, coiffés en arrière. Je comprends pourquoi mon amie l'a baptisée hérisson.
Je les imagine bruns avec des mèches...
Mes doigts lui massent doucement le crâne, j'incline ma tête... lui mordille l'oreille en y faisant pénétrer mon souffle chaud ... insuffle quelques mots doux...
Avec mon index je parcours son visage, il est légèrement arrondi avec des traits fins. Son petit nez doit lui conférer une jolie frimousse .. Ses lèvres sont fines. Je perçois une petite fossette à gauche.
J'embrasse ses paupières, pose mes lèvres sur les siennes, m'introduit dans sa bouche. Tiens, elle a un piercing sur la langue. Je lui mordille la lèvre inférieure puis, plus vigoureusement, son cou en l'accompagnant d'un rugissement sauvage ... grrrrrr ... elle se contracte. .. je la rassure :
"- je ne te ferai aucun suçon, aucune marque prouvant ton infidélité".
A présent l'effeuillage commence. Je me mets derrière elle, passe mon bras gauche par dessus son épaule ... la saisis vigoureusement par le cou, l'obligeant à basculer sa tête en arrière ... je me colle contre elle de sorte à ce qu'elle sente mon désir se tendre et se frotter à ses fesses ?
Puis mes mains explorent ses seins que je libère de leurs coques ... ils sont petits et fermes, des seins de jeune fille qui n'a pas enfanté. Je les embrasse, les triture, les pince, les mordille ... Elle respire par à coup ...
Ma main glisse le long de son ventre ... le masse dans le sens des aiguilles d'une montre, dessine des cercles concentriques jusqu'à atteindre son nombril ... elle se trémousse, elle a hâte que ma main descende plus bas et s'introduise dans sa chatte.
Pas tout de suite, d'abord les fesses ... j'abaisse sa culotte, devine des fesses rebondies. Alors qu'elle est chaude comme la braise, ses fesses sont restées froides ... j'y pose ma joue, passe ma main entre ses jambes, sa culotte est trempée ... elle mouille ... j'adore, ça m'excite.
Elle ne tient plus ... son cœur bat la chamade ... je sens qu'elle a envie de prendre ma queue, de la sentir et de la goûter ... c'est trop tôt ... il me reste encore à explorer tout ce que je n'ai fait qu'effleurer jusqu'à présent.
A présent dévêtue, ce n'est plus seulement avec mes mains que je la touche mais également avec le bout de mon nez, mes lèvres, ma bouche... Je perçois la souplesse et la fermeté de sa peau, respire son odeur, la goûte.
Quel plaisir pour moi, et quel plaisir pour elle si j'en juge par son souffle et ses murmures.
Elle est impatiente, j'accélère le mouvement ... lui enlève les bottines ... elle me donne des indications pour que ça aille plus vite :
"- il y a une fermeture éclair" me dit elle.
Lorsque je veux lui enlever la seconde bottine elle l'a déjà défaite en se servant de son pied libre.
Elle n'aime pas que je lui touche les pieds. Pourtant un peu plus tard elle se délectera quand je saisirai chacun de ses doigts de pied... les masserai... exercerai une pression pour les tendre en arrière... passerai mon doigt entre ses orteils... elle a des plaisirs à découvrir...
Je pose enfin ma main sur son minou, fait glisser mon index entre ses grandes lèvres... sa chatte est bouillante, humide... elle est épilée... j'écarte ses lèvres à la recherche de son clito... il est turgescent... j'en dessine le contour... joue avec... explore les circonvolutions.
Je me redresse, guide ma queue raide entre ses cuisses avant de coulisser doucement dans cet univers chaud et humide... sans pénétrer dans son antre de plaisir...
Et puis tout est allé très vite. Sage au départ, elle ne tient plus ... nos vêtements valdinguent .. elle bute rageusement en voulant défaire la fermeture éclair de mon gilet ... tombe à genoux ... dépose quelques délectables bisous à la racine de ma queue... lèche mes boules... passe ses doigts au travers de mes poils... me caresse... se met à me sucer avec frénésie... je prends sa tête entre mes mains, la guide... je sens ma queue coulisser dans sa bouche... son piercing...
Dieu que c'est bon...
C'était ma première et unique expérience de découverte d'une femme dans le noir. Nous sommes allés trop vite, elle voulait que je la prenne sur le champ. La salle de bain se prêtait mal à nos ébats. Nous avons rejoint la lumière.
En une fraction de seconde, avant de l'empaler sur le lit, j'ai découvert ses yeux bleus, son sourire lumineux, la couleur de ses cheveux ...
L'après midi ne faisait que commencer ...
J'ai pris quelques clichés qu'elle a offerts dès le lendemain à la communauté Voissa.
C'est la première fois que les autres la voyaient.
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Le propre d'un fantasme est-il qu'il nous excite parce qu'il est non réalisé ?
C'est le désirer, l'attendre, parfois le culpabiliser ou le craindre qui fait sa force. C'est quelque chose de très mental, dont on a souvent déjà imaginé les tenants abouttissants de nombreuses fois, un rêve qu'on entretient pour ce qu'il est : quelque chose d'interdit, d'innateignable mais que l'on considère pourtant possible.
Dans tout les cas c'est quelque chose de personnel, d'intime, subjectif.
Pour toutes ces raisons, le réaliser peut être souvent grandement décevant car la réalité ne se produit pas toujours exactement comme on l'aurait désiré.
Parfois on parvient à créer les conditions exactes de notre fantasme et c'est alors des moments d'une rare et puissante jouissance.
La différence avec les désirs, c'est que les désirs s'estompent généralement une fois assouvis.
Mais les fantasmes : même une fois réalisés, ils perdurent. Je dirais même qu'une fois devenus réels, ils grandissent, s'enrichissent, se précisent et se multiplient !
Comme les émotions sont des reflexes, et les sentiments des constructions d'émotions produisant une histoire ( sentiment amoureux = désir, fusion, crainte, jalousie, plaisir etc ) ; les fantasmes sont eux aussi des constructions de désirs qui restent en nous même une fois qu'on les a vécu. Tout comme la succession des émotions du sentiment amoureux ne font pas disparaître le sentiment.
Maintenant la question : doit-on les vivre ?
Ça dépend !
Chercher obsessionnellement à ne réaliser que ses fantasmes a deux inconvénients :
- Le premier étant qu'alors on utilise notre/nos partenaires comme des moyens, des outils nous servant à réaliser notre plaisir unique.
Si le bail est clair et consentis par les deux partis : ok !
Mais attention tout de même à être donc sur la même longueur d'onde.
-Le second écueil est la déception. Car souvent le fond véritable du fantasme nous échappe !
Certains fantasmes simples sont liés à des sollicitations de sensations. C'est assez mécaniquement réalisable et il y a peu de chance de se tromper.
Mais certains fantasmes sont très subtils et profonds ; tant qu'ils touchent en fait quelque chose d'inconscient et d'émminement psychologique. C'est alors que peuvent se produire des obsessions et des frustrations et déceptions destructrices.
Du coup dans tout les cas je concluerais de cette manière :
Ce qui m'importe est moins de réaliser exactement mes fantasmes que de chercher à m'en rapprocher !
Comme la destination terminale d'une longue randonnée, je sais que je souhaite l'atteindre mais je m'amuse à chaque pas et à chaque croisement en me dirigeant vers, en me voyant progresser !
Comme un phare éclairant mes attentes et angoisses, mes fantasmes guident mes pratiques. J'aime emmener mes partenaires et moi même sur le chemin de leurs/mes/nos fantasmes, nous en approcher, même les réaliser ! Car il faut bien atteindre la destination qu'on s'est fixé ! Pourvus qu'en chemin on ait pris du plaisir pour y arriver ! Et ne pas avoir simplement foncer bille en tête pour arriver au plus vite et s'essoufler ...
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Au 'chômage depuis un moment, je voyais le marché de l'emploi se refermer peu à peu. Les aides déjà s'amenuisaient et la perspective du RSA n'avait rien de réjouissant. Il n'est pas si facile de trouver un boulot en passant de l'autre côté de la rue pour un presque quarantenaire dont les jobs consistaient essentiellement à traduire des notices d'appareils ménagers domestiques et à cachetonner dans les piano bars. L'arrivée des traducteurs en ligne avait définitivement mis fin à ma carrière de traducteur et les bars en cette période de COVID ne recrutaient plus. Bref, je ramais depuis un moment regardant l'argent fondre de mon compte en banque comme l'ours blanc regarde la banquise fondre sous lui. Sans véritable attache familiale, sans véritable ami, trop fier pour demander de l'aide, je restai enfermé chez moi par cet été caniculaire. Les journée étaient rythmées par des recherches sur pôle emploi et le visionnage de films pornos. Si ces sites étaient payants, j'aurais sans doute été ruiné depuis bien longtemps. Sur un forum dédié à la recherche d'emploi, une annonce un peu étrange attira mon regard.
"Recherche valet pour entretien de notre demeure
"Cette personne devra effectuer des tâches ménagères, de jardinage et d'intendance
"Elle aura la possibilité de distraire Madame
"La maîtrise du piano serait un plus
"Le savoir vivre, la discrétion ne sont pas une formule mais une règle que le postulant devra appliquer avec la plus grande fermeté
"La propriétaire assure le gîte et le couvert ainsi qu'un salaire d'un montant de 1900 euros brut par mois (primes non incluses)
"Contacter Madame K pour tous renseignements au
"56 chemin du Petit Parc Rambouillet, Domaine Les chasseressesannonce était pour le moins bizarre, le ton employé avec le mot "fermeté", la "possibilité de distraire Madame", tout cela faisait vraiment très 19ème siècle. Je souriais intérieurement en imaginant une vieille rombière pleine de principes. Le genre de vieil maudissant à l'époque actuelle tout en regardant avec tendresse la photo de son défunt mari. La fin du message confirma ma première impression. il n'y avait pas de téléphone, juste une adresse où postuler. Peut être cela valait il la peine d'essayer. Le domaine des "chasseresses" offrait un bon salaire et sûrement pas mal de temps libre. L'idée de quitter Paris, de me rapprocher de la nature m'avait traversé l'esprit en cette période de confinement. Coincé sous les combles, mon logis devenait par cette chaleur un vrai four, se rapprocher de la forêt, de sa fraicheur me ferait le plus grand bien. Je pris donc ma plus belle écriture afin de répondre à l'annonce. Je laissai mon mail et mon numéro de téléphone souriant intérieurement de l'incongruité de ces renseignements pour celle qui, j'imaginais, serait une octogénaire à cheval sur les principes. Le lendemain, je trompais l'ennui sur internet lorsqu'un message me parvint d'un étrange Domainedeschasseresses@gmail.fr
"Monsieur, votre candidature a été étudié avec attention,
"Veuillez vous rendre au domaine pour subir une période de mise à l'essai dès demain 11 heures afin d'évaluer vos compétences
Encore une fois, cette Madame K ne manquait pas d'audace, elle m'ordonnait de me rendre chez elle pour "subir" selon ses mots une mise à l'épreuve. Je l'imaginais plus jeune en maitresse d'école. Peu souriante, vêtue d'une robe longue et austère , elle devait régner sur sa classe à la baguette. Moi qui avait toujours eu des rapports complexes avec l'autorité, je me voyais déjà me prélassant dans cette vaste demeure pendant les longues siestes de Madame. Et puis, 1900 euros, la possibilité d'une bonne paye, même pour quelques mois, me plaisait aussi.
Le lendemain, j'enfilai mon unique costume, pris le train jusqu'à Rambouillet. Arrivé à la gare, il m'a fallu louer un "Uber" pour me rendre chemin du Petit Parc. L'adresse était en dehors de Rambouillet, perdue dans la forêt. Les arbres centenaires se refermaient sur mon taxi d' (in) fortune recouvrant de leurs couverts ombrageux le chemin mal carrossé que empruntâmes.
"C'est paumé chez vous," lança le chauffeur pour rompre la glace. oui possible, mais c'est aussi là que je postule pour un job...Un travail d'homme à tout faire" dis je, fier à l'idée de gagner de nouveau de l'argent, de retrouver une dignité."
"C'est encore loin? " Dis je maussade à l'idée de passer mes journées loin de toute grande ville et de toute distraction.
Le chauffeur sourit de toutes ses dents comme pour partager mon bonheur. Il me détailla ses difficultés, l'idée de faire Uber mais voyant que je n'écoutai qu'à demi son monologue, il m'annonça que 8km me séparait désormais de mon nouvel emploi. Un peu stressé, j'avais arrêté d'entretenir la conversation
"Ca vous dérange si je met RTL?" S'enquit celui qui sans le savoir allait bouleverser ma vie.
"Faites" dis je en consultant mon téléphone portable.
La radio crachota quelques paroles indistinctes tandis que mon portable annonçait la fin du réseau. Le chauffeur me regarda ennuyé et presque navré pour moi.
"Ce doit être une zone blanche"
Nous arrivâmes à destination. Il s'agissait d'une porte d'acier forgée il y a bien longtemps, les arabesques dessinaient un K stylisé comme à l'époque victorienne. Le chauffeur déposa mes bagages au sol et repartit rapidement, heureux de regagner la civilisation. La grille s'ouvrit seule, majestueusement. Sur le moment, j'étais presque inquiet mais je compris lorsque je perçus une caméra perchée sur un chêne en bordure de la propriété. Je m'engageai dans le domaine non sans jeter un œil aux hauts murs couverts de tessons qui jetaient leurs ombres sur l'allée principale menant à la propriété. J'étais déjà dans le sous bois menant au jardin lorsque la porte se referma dans un bruit métallique. A l'époque j'étais loin de penser que cette porte scellerait celle de ma vie passée. Le sous bois franchi, le domaine des chasseresses s'offrait à moi. La demeure, plutôt massive, comportait 2 étages avec balcon. deux petites tours défiaient la cime des arbres, donnant aux propriétaires une vue imprenable sur la forêt.
Je longeai un joli jardin à la française qui, comme moi, aurait eu besoin d'un rafraichissement, puis je contournais une fontaine où une diane d'albâtre terrassait un serpent en le foulant de ses pieds. Finalement un double escalier de marbre me permis d'arriver sur le perron. Une jeune fille en livret de domestique m'y attendait. Mains jointes, les yeux rivés sur son tablier de dentelle, elle rajusta sa coiffe lorsque je vins à sa hauteur.
"Madame vous demande de l'attendre un moment " dit elle en m'indiquant le hall d'entré où une banquette m'y attendait. Je m'assis, heureux de trouver un peu de fraicheur tandis que la domestique montait à l'étage. La fille était jolie, belle même. Son uniforme quoique strict mettait en valeur la jeune fille. Derrière le chignon serré, on imaginait une chevelure fougueuse, blondie par le soleil. Sous le triste tablier blanc et la chemise noire brodée des seins lourds aux aréoles dressés pointaient. Le rouge à lèvres légèrement vulgaire dessinait ses lèvres charnues. Une tension sexuelle habitait visiblement ce lieu. Je fus dérangé dans ma rêverie par le bruit de talons aiguilles martyrisant le damier du sol.
Une silhouette me faisait face dans le contrejour du couloir. Aveuglé, je cherchai à distinguai celle qui de son ombre me dominait.
"Allons à mon bureaux" dit elle en gagnant prestement l'extrémité du couloir.
"Dépêchez vous un peu" lança t elle sèchement tandis que je ramassai mes bagages.
Le bureau était spacieux et Madame déjà installé lorsque je franchis la porte. Assise, elle me regardait admirer les curiosités et les objets rares qui peuplaient le lieu. Ses yeux aciers vinrent se poser dans les miens. Contre toutes attente, Madame n'était pas octogénaire. La cinquantaine tout au plus. Ses traits étaient fins et pouvaient certainement être durs. Sa coupe de cheveux, un carré dégradé renforçait ce coté dynamique qu'elle avait. Elle se cala dan son fauteuil, ajusta sa veste de chasse sur son chemisier blanc et me fit signe d'approcher. Je cherchais une chaise mais n'en vis aucune et restai donc debout face à elle. Mon embarras parut la satisfaire. Un mince sourire s'affichait sur ces fines lèvres. Quelque chose de magnétique m'attirait chez cette femme, quelque chose d'indéfinissable, comme un penchant un peu malsain.
"Bonjour Simon, tu permets que je t'appelles ainsi puisque c'est ton prénom" Le ton était froid, presque tranchant. il n'impliquait en aucun cas une forme de réciproque.
"Je lis que tu as une expérience de jardinier, quelques mois dans un restaurant également ainsi qu'une formation au conservatoire, un premier prix de piano."
J'opinai du chef, la bouche un peu sèche à l'idée qu'elle découvre les petits mensonges distillés dans le CV concernant mes compétences dans les domaines manuels.Madame jouait avec son collier de perles tout en me parlant. Sans le vouloir mon regard fut attiré par ses mains blanches qu'on devinait douces, ses mains qui manipulaient de façon hypnotique les perles et dessinaient de mystérieuses arabesques.
"Dites, vous m'écoutez ou vous regardez mes seins!" se fâcha celle qui dirigeait le domaine.
Je bafouillait, m'excusant confusément mais elle ne parut pas satisfaite. L'obéissance, au domaine devait être totale, il n'était pas permis de resquiller ou d'avoir des pensées d'ordre sexuel. Madame avait du personnel à gérer, elle n'entendait pas que sa demeure se transforme en un "bordel".
Elle sonna Mademoiselle Sonia, une jeune fille d'une vingtaine d'année. Sonia portait une jupe et un sous pull en fines mailles noires. Comme l'autre jeune fille, elle n'avait pas de soutien gorge et on pouvait deviner les piercing qu'elle avait sur chacun de ses tétons. Sans rien laisser paraitre, la brunette à la coupe garçonne me fit faire le tour des cuisines, du salon et du jardin précisant les tâches les plus urgentes à accomplir. Elle me présenta ma chambre. Celle ci était au second, un œil de bœuf donnait sur la piscine du jardin. La chambre ou plutôt la cellule était monacale, un lit à ressort, une table de chevet, une penderie et un tapis de sol constituaient avec le lavabo les quelques aménagements de ces 9m². Je remerciai Sonia qui quitta la chambre non sans l'avoir fermée et vis qu'on avais posé sur le lit un uniforme noir ainsi qu'un bouillon clair et une tranche de pain sur la table de chevet. Il était passé midi et mon estomac gargouillait. J'allai entamer mon maigre déjeuner quand un objet attira mon attention. Il s'agissait sous l'uniforme d'un objet oblong, court et courbe. A coté, une notice pour l'enfiler avec une note de Madame.
"Nous ne tolérons pas les écarts à la conduite,
"Toute faute fera l'objet de sanction
"Lisez la notice et enfilez cette cage de chasteté.
"Vous pourrez sortir de votre chambre après la sieste soit dans 2 heures.
J'hallucinai! Mon employeur ne maquait pas de culot. Je voulus lui dire en face que les employés avaient des droits, j'essayai d'ouvrir la porte avant de me souvenir qu'elle était close. Je pestai, tournai en rond dans ma cellule puis finalement, appâté par le salaire et l'ambiance étrange du domaine, je me résolus à porter cette cage.
Lorsque Sonia ouvrit la porte de ma chambre, ses yeux trainèrent sur mon pantalon. On pouvait clairement deviner la bosse dessinée par la cage qui enfermait mon sexe.
"Je vois que tu as accepté" me dit-elle d'un sourire énigmatique. Humilié, je fulminai. Même les employées étaient au courant de cette chasteté imposée. Je devins rouge pivoine et tentai une échappatoire. J'allais me plaindre auprès de Madame, cela ne pouvait se passer comme ça. On ne pouvait isoler ses employés en les enfermant dans leur chambre et les traiter ainsi. Remonté comme une pendule, j'ouvris la porte du bureau un peu violemment.
Madame pianotait sur son ordinateur et mon entrée fracassante lui fit froncer les sourcils.
Elle se leva et pris machinalement une cravache qui trônait sur son bureau. Elle était magnifique. Sa tenue de chasse mettait en évidence ses formes et j'eus du mal à me concentrer lorsque ses yeux perçant s'abattirent sur moi tels des rapaces sur leur proie.
Elle se leva et fit claquer dans ses mains la cravache comme pour tuer dans l'oeuf toute forme de contestation de son autorité.
"Je suis occupée simon, qu'as tu à me déranger?
Elle tournait maintenant dans la pièce et vint se placer derrière moi. je sentais son parfum capiteux m'envahir. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, je ne savais plus quoi dire. Curieusement, mon sexe se débattait dans sa cage métallique. Complètement confus, je me perdis en excuses.
"Vois tu, pendant que tu penses à ton petit confort personnel, à ta queue qui en ce moment aimerait bien pouvoir se raidir devant mes domestiques; moi je travaille. Je passe des contrats. Je fais en sorte que mes serviteurs ne manquent de rien. "Annonça t 'elle en s'asseyant sur son bureau. J'étais maintenant face à elle qui écartait largement les cuisses les 2 mains refermées sur sa cravache.
"Maintenant, que ta minute de protestation est passée, je te conseille de te mettre rapidement au travail. La taille des arbres et des arbustes doit être exécutée rapidement. Quand tu auras fini, ce ne sera pas du luxe de rafraîchir les peintures dans vos chambrées. Et puis... Tu es trop gras, il est plus que temps de te mettre à l'exercice et à la diet. Tu peux disposer, je n'ai plus besoin de toi ici."
Je retournai à mon nouvel emploi penaud. Les filles préparaient déjà le déjeuner. Je m'assis pour prendre mon petit déjeuner voyant le plateau qu'avait à peine touché Madame. Les viennoiseries, le jus d'orange pressé dans sa carafe de cristal me faisaient de l'oeil. lorsque Prune, la blonde pulpeuse déposa devant moi un porridge froid et gluant,je m'esclaffai.
"Tu ne peux pas me donner ce truc à manger alors qu'il y a des croissants et du jus d'orange pressé sur la table!"
"Ordre de Madame" décreta Prune dont les seins lourds et les hanches rebondies invitaient tant à la caresse.
Je mangeais la bouillie insipide rapidement sans prêter attention aux chuchotis et rires étouffés des filles. La journée fut consacrée au jardin et particulièrement à l'art topiaire. Même avec la meilleure volonté du monde, le résultat ne fut pas des plus brillants. Le soir tomba rapidement et après un bref dîner avec Sonia et Prune (un bouillon clair), on me renvoya dans ma chambre. Je notai cependant un changement, on avait laissé la porte ouverte de ma "cellule". La confiance semblait tout de même se gagner.
La nuit, je fus réveillé par des bruits étranges provenant du bureau. Des plaintes s'échappaient de la nuit entrecoupées de claquements secs. Intrigué, je descendis à pas de loup pour surprendre un éventuel cambrioleur.
La porte du bureau était ouverte. J'y jetai un oeil discret.
Prune avait les deux mains sur le bureau de Madame. Complètement nue, elle présentait son cul rebondi aux lanières de cuir qui claquaient et imprimaient de jolies boursouflures sur la peau de pêche de la domestique. Pour éviter qu'elle ne crie, un bâillon l'entravait. Un filet de bave s'échappait rendant la scène un peu plus obscène.
"Tu as mérité ce qui t'arrive ma petite Prune et tu connais le châtiment. Je vous ai vu vous caresser toi et Sonia. Avez-vous eu mon autorisation?"
Sans attendre la réponse, elle cala un énorme gode ceinture entre les fesses de l'infortunée soubrette. L'engin était de bonne taille et comportait des aspérités qui le rendait à proprement parler terrifiant. Sans plus de formalité, elle s'empala dans la chatte mouillée de Prune qui émit un long feulement.
"Tu veux jouir, petite salope, tu veux savoir ce que c'est d'avoir d'être bien ramonée" lança Madame comme pour l'humilier davantage
Les pénétrations qui suivirent furent profondes, chaque coup de boutoir de Madame amenait sa victime à gémir. De ma cachette, je pouvais voir les joues de Prune en feu, son sexe baveux répandait sa mouille sur le parquet lustré. Madame passa à la vitesse supérieure. Elle agrippait maintenant les seins de sa victime, griffait ses hanches. L'autre beuglait assaillie par des vagues de plaisirs. Mon sexe cognait maintennant dans ma cage. j'imaginai Sonia en train de me sucer pendant que Madame besognait Prune. Avais-je fait du bruit? Madame jeta un coup d'œil dans ma direction et cessa ses mouvements.
Le plus discrètement possible, je me retirai de ma cachette. la dernière image que je vis ce soir là c'est l'énorme sexe de latex sortir du con dilaté de la jeune domestique et le regard perçant les ténèbres de ma patronne. Si j'avais su ce qui m'attendai, j'aurai, cette nuit-là, agi tout autrement.
lendemain et les jours qui suivirent furent relativement calmes. Madame K, comme elle désirait être appelée, m'ordonna de faire de multiples tâches. Je progressais peu à peu et trouvais un certain plaisir à ne plus réfléchir, à m'abandonner aux décisions de la maîtresse de maison. Le régime strict et l'exercice physique qu'elle m'imposait depuis mon arrivée avait fait fondre mes quelques kilos superflus. Affûté, j'étais assez heureux de ma nouvelle condition si ce n'est cette cage qui contraignait ma queue de jour comme de nuit.
Cette tension peu à peu me pesait et je devenais plus irritable. J'avais l'impression que Sonia cherchait, en permanence, à m'exciter. Ces jupes toujours d'un noir sobre et rigoureux se faisaient de plus en plus courtes. Un jour, lors du déjeuner, Madame fit tomber sa fourchette. Sonia qui avait pour ordre de veiller à ce que notre patronne ne manquât de rien se baissa pour ramasser le couvert. Venant de la cuisine, je m'arrêtais à la hauteur de Madame pour voir l'appétissant spectacle. Les fesses musclées de la servante étaient mises en valeur par un porte jarretelle maintenant ses bas coutures. Madame referma sa main sur la mienne et me chuchota.
"Vois tu Simon, ma demeure est pleine de petites salopes. regarde Sonia, elle n'a même pas pris la peine de mettre une culotte aujourd'hui"
Tandis que la jeune domestique se relevait, Madame poursuivit ses confidences.
"Je crois que Sonia mérite une bonne correction, elle sera punie comme Prune, elles veulent de la queue, elles vont en avoir". La froide étreinte se relâcha sur mon poignet puis d'un revers de main elle me chassait. J'étais sur le point de quitter la pièce lorsqu'elle m'ordonna de me rendre aux écuries à 16 heures précises.
Je n'étais jamais allé dans cette partie du parc et il me fallut du temps pour retrouver le lieu isolé. Le SUV BMW de Madame m'indiqua qu'elle était déjà à l'intérieur. Dans ma tête je cherchais mille et une excuses pour éviter une sanction mais cette fois, je n'en eu pas le temps. Madame sortit d'un box, elle portait un legging en simili cuir qui mettait ses formes parfaitement en évidence. Instinctivement, je baissai la tête mais elle me releva le menton de sa main de cuir gantée.
Ses yeux plongèrent dans les miens comme pour juger de ma valeur, je voulus baisser la tête mais sa main s'était refermée sur mon menton. Madame me parlait mais j'étais hypnotisé par ses lèvres d'un rouge carmin, son maquillage loin d'être austère réhaussait la beauté opaline de son fin visage. La sève montait dans mes bourses, gonflait inutilement mes testicules d'un plaisir qui m'était défendu. Madame lut mon malaise.
"Déshabille toi "
"ici?" Dis je très mal à l'aise.
"Tu crois peut-être que je n'ai jamais vu une queue?" répliqua t elle d'un ton qui n'admettait aucun refus.
Je m'exécutai et tentai de masquer mon sexe enferméedans sa cage chromée. Un coup de cravache s'abattit sur mes doigts qui cachaient mon pubis. Puis un autre.
"Mains dans le dos!" aboya celle qui m'avait progressivement dressé à obéir. Sous le choc, j'obtemperai évitant de croiser les prunelles d'aciers de celle qui affichait un sourire sadique de satisfaction. D'un geste souple, presque habituel, elle libéra mon sexe de ses entraves. Aussitôt, le sang se mit à affluer et ma verge entra en érection.
"Ce n'est pas si mal" lâcha Madame qui scrutait mon malaise avec délectation. Elle s'approcha de moi et m'enlaça. Je sentai ses tétons sous son fin chemisier. Ses cuisses serrées contre ma jambe, elle vint de sa main gantée de cuir presser mon sexe déjà dur. D'autorité, elle m'embrassa ou plutôt, elle prit possession de ma bouche. Sa langue imposait un jeu électrique à la mienne, tournait autour de la mienne comme un serpent autour de sa proie. Lorsqu'elle vit qu'un peu de liquide séminal perlait sur la paume de son gant, elle me le fit lécher de force avant de me glisser dans la bouche un comprimé bleu.
"Du viagra..., tu en auras besoin pour ce qui t'attend".
Entre dit elle en ouvrant les portes de l'écurie.
Le spectacle, que je contemplai, aurait fait pâlir d'envie le marquis de Sade en personne. Sonia était crucifiée nu sur une croix, des traces rouges de flagellation parcouraient son corps. Ses seins étaient mordus par des pinces à linge qui lui faisaient déjà des ecchymoses. Des poids maintenus par une chaîne étaient fixés aux piercing de ses aréoles. La jeune fille nous regardait avec des yeux horrifiés se demandant quels jeux pervers Madame allait inventer.
En face de la jolie brune, Prune était attachée à un chevalet. Un bâillon et un loup privaient la blonde plantureuse de la parole et de la vision. Si elle avait vu la scène, elle aurait rougi de honte, elle aurait vu le porte jarretelle de latex qui entravait son joli cul, elle aurait vu les marques rouges virant au parme sur ses fesses, elles aurait vu l'énorme gode qui pénétrait sa chatte humide et lubrifiée mais elle n'aurait pu crier.
"Occupe toi de ces traînées simon" me dit-elle en me tendant une paddle cloutée.
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Mes souvenirs de cette période ne se dessinent qu'en nuances floues, une mosaïque d'instants fragmentés, imprégnée du parfum doux-amer de l'enfance. C'est à travers le prisme de mes poupées Barbie que j'ai pris conscience des jeux de pouvoir, ces ombres qui se dessinaient d’ailleurs au sein de ma propre famille, pourtant aisée, voire bourgeoise pour la branche principale. L'oncle qui, d'un simple ordre, commandait à sa jeune épouse, quinze ans sa cadette, de lui obéir servilement. Le beau-père, maestro des cris et des sautes d'humeur, une mère qui, au fil du temps, avait fini par banaliser ses accès de colère, les intégrant à sa routine comme une trame invisible. La tante, libérée par l'alcool, s'amusant à humilier son mari lors des réunions familiales, démontrant ainsi à tous qu'elle avait la mainmise sur lui, et jamais l'inverse.
Longtemps, j'ai cru que cette volonté obsessionnelle de dominer, de soumettre, était une maladie réservée aux adultes. Deux côtés d'une même médaille, la face obscure de l'un et l'obligation d'accomplir ce qui était attendu de l'autre. Le choix, une chimère inatteignable, sauf à avoir suffisamment de fierté pour ne pas se dissoudre complètement dans l'ombre.
C'est à l'aube de mes treize ans, alors que je faisais mon entrée dans un lycée privé non mixte avec quelques années d’avance, que j'ai réalisé que ce désir malsain de régner en maître n'était pas le monopole des adultes. Les filles les plus en vue de l'école étaient aussi les plus autoritaires, une puissance naturelle qui leur conférait reconnaissance et respect. Mon amie fidèle, Nathalie, et moi les observions inlassablement durant les récréations, un mélange de désir, au point de vouloir les imiter, sinon une fascination pour leur pouvoir, je ne saurais le dire. Elles, en revanche, semblaient déterminées à nous persécuter, Nathalie perdant ses affaires de manière mystérieuse, sa trousse jetée au milieu de la cour ou son gilet accroché à un arbre, et moi subissant des « assauts capillaires », sans doute parce que mes cheveux étaient particulièrement longs, trop à leurs yeux. Elles avaient décelé nos vulnérabilités et, sans se concerter, avaient décidé tacitement de faire de nous leurs souffre-douleurs.
Nous avons bien sûr résisté du mieux que nous pouvions, mais rien ne pouvait nous préparer à cette forme de cruauté. Les brimades ont rapidement dégénéré en violences mineures, les gifles n'étaient pas rares, nous étions devenues leurs marionnettes utiles, une garantie supplémentaire de leur supériorité. Les personnalités fortes ont cette rare capacité à rassembler les autres pour atteindre leurs objectifs. Lorsque cet objectif consiste à humilier les deux seules filles qui résistent encore à leur domination, la situation vire à un combat inéquitable, à huit contre deux.
Après les vacances d'hiver, à mon retour en classe, Nathalie n'était pas à l'entrée de l'école comme à son habitude. J'ai attendu quelques minutes, espérant être la première à arriver. Mais c'est seulement en pénétrant dans la salle de classe que j'ai découvert la vérité amère : Nathalie avait rejoint le groupe des pestes qui nous harcelaient depuis la rentrée. Il était inenvisageable de m'asseoir seule à ma table sans m'assurer que ma meilleure amie ne subissait aucune pression pour m'ignorer, comme elle le faisait. J'ai donc pris position devant ce petit gang d'adolescentes, face à Nathalie, mais elle n'a ni répondu ni même croisé mon regard. L'une d'entre elles, un soupçon plus gênée que les autres par l'humiliation que j'endurais, m'a lâché un simple : "Je crois bien qu'elle n'a pas envie de te parler !" avant d'éclater de rire, entraînant tout le groupe dans son hilarité, y compris Nathalie. J'ai essayé à maintes reprises de la contacter par téléphone ou de lui rendre visite, mais elle n'a jamais accepté de me voir ni de me parler, et même sa mère n'a pas daigné m’expliquer son choix.
Je comprenais alors que j'étais désormais seule, triste mais aussi effrayée à par cette idée et la perspective de retourner en cours.
Le harcèlement s'est poursuivi, mais de manière plus sporadique. Nathalie n'y participait jamais activement, se contentant de nous observer de loin. C'était comme une forme de rappel, ou peut-être que cela découlait de ma réussite scolaire, des félicitations d'un professeur pour un devoir bien fait ou d'une bonne note à un contrôle. Leur jeu préféré consistait à me coincer dos à un mur, à l'abri des regards indiscrets, m'empêchant de fuir, pour ensuite se moquer de moi, de mon étiquette de "petite intello". Parfois, elles vidaient mon cartable par terre, volaient mes stylos, me tiraient les cheveux, d’autres fois, tout cela en même temps. Un moment désagréable, certes, mais la véritable punition était l'isolement quasi-permanent que je subissais en classe et le désir paradoxal qui grandissait en moi : devenir l'une d'entre elles pour échapper à cette solitude.
Un soir de février au moment de quitter la classe pour rentrer à la maison, j’ai réalisé que mon écharpe avait disparue. Je l’avais pourtant pliée sur le dossier de ma chaise, comme à mon habitude. C'était un tournant, elles allaient désormais me voler mes affaires en plus de tout le reste. J'avais encore beaucoup à apprendre sur le harcèlement scolaire, et à cette époque, personne n'en parlait. C'était un tabou. Néanmoins, je pressentais que les choses allaient s'aggraver.
Ma mère, qui commençait à remarquer les changements dans mon comportement, s'étonnait de ne plus voir Nathalie à la maison, alors que nous étions inséparables. Elle notait également que je n'étais plus invitée à sortir avec mes camarades en fin de semaine et que je me repliais sur moi-même peu à peu. Elle m'a proposé de discuter de ces problèmes à maintes reprises, mais j'avais tellement honte. Comme toutes les victimes, je n'ai pas réussi à lui dire ce que je vivais à l'école, de peur que cela ne s'ébruite. À la place, j'ai simplement évoqué une dispute avec ma meilleure amie et son rapprochement avec un autre groupe d'amies. J'ai gagné du temps.
Un matin de la même semaine, en pénétrant dans la cour, je fus témoin d'une scène qui fit naître en moi un mélange dévorant de colère et d'impuissance. Nathalie se tenait près du bâtiment principal, arborant mon écharpe autour de son cou, tel un trophée ostensible. Elle ne cherchait nullement à dissimuler son geste, bien au contraire. Tout autour d'elle, mes persécutrices l'entouraient, faisant des signes de la main pour s'assurer que j'avais été le témoin de leur cruelle petite mascarade.
Une écharpe, rien de plus qu'une simple écharpe, et pourtant, elle symbolisait davantage que cela. J'en possédais d'autres, bien sûr, mais l'acte de Nathalie, son audace à l'afficher ainsi, avait un goût amer. Dans cette situation, je n'osais pas intervenir, craignant de leur offrir une opportunité de me faire du mal en représailles. Aussi, je restai immobile, impuissante, à observer silencieusement leur jeu sadique.
Et elles continuèrent, se moquant ouvertement en demandant à haute voix, à quelques centimètres de moi, où Nathalie avait bien pu acquérir cette écharpe, tout en lui faisant des compliments sur son apparence. Tout cela était destiné à me torturer davantage. J’étais à bout, mais je m'efforçais de dissimuler toute émotion, convaincue que l'ignorance était ma meilleure défense. Hélas, ma façade impassible allait les inciter à pousser les limites de la cruauté encore plus loin.
Le jeudi, en fin d'après-midi, je me rendis en cours de Latin, ce qui me contraignait à quitter l'école une heure et demie après mes autres camarades de classe. À mon retour, ma mère m'attendait, comme à son habitude, juste avant de partir accomplir sa garde à l'hôpital. Les jeudis soirs étaient également des moments que je partageais régulièrement avec Nathalie. Nous étions seules dans cette vaste demeure, à regarder des films, à discuter des garçons, des filles qui nous tourmentaient, ou à jouer à des jeux vidéo.
Ce jeudi-là, en entrant chez moi, j'ai vu l'écharpe qui m'avait été volée quelques jours auparavant, accrochée nonchalamment au portemanteau de l'entrée. J'ai immédiatement compris que Nathalie était venue me la rendre. Plusieurs pensées se sont bousculées dans mon esprit. Avait-elle des remords ? Était-ce un geste de réconciliation ? Elle recherchait mon pardon ? Ou bien, voulait-elle que nous redevenions meilleures amies, allait-elle enfin m'ouvrir la porte de son groupe de filles ? Ma mère m'a tirée de mes réflexions en m'expliquant qu'il s'agissait d'une petite surprise organisée avec la mère de Nathalie pour sceller notre réconciliation. Déçue que la surprise n'en soit plus tout à fait une mais fière de sa démarche, elle termina en me disant « Nat est venue avec des amies, elles t’attendent dans ta chambre, il y a des pizzas surgelées dans le réfrigérateur, ne vous couchez pas trop tard et surtout amuse toi bien ma chérie ! » puis elle claqua la porte d’entrée et partit. Avec le recul, j’imagine, sans mal, qu’elle a dû assimiler mon visage déconfit à celui de la surprise.
J’ai été comme paralysée durant quelques instants, le temps d’assimiler ce qui était en train de se jouer. Je me retrouvais piégée avec mes oppresseuses chez moi, avec la complicité involontaire de ma propre mère, un comble. J’ai monté les escaliers qui menaient à ma chambre très lentement en envisageant le meilleur comme le pire, plusieurs fois. Aujourd’hui encore, je ne sais pas si c’est la naissance de mon masochisme cérébral qui m’a poussé à les confronter en sachant que c’était perdu d’avance ou bien si c’est mon optimisme qui me chuchotait à l’oreille qu’elles ne pouvaient pas être venues chez moi sans volonté d’apaisement.
J'ai ouvert la porte de ma chambre, et elles ont crié d'une seule voix, "Surprise !" avant de me sauter dessus. La plus âgée a refermé la porte derrière moi, et elles m'ont encerclée comme d'habitude. J'ai résisté du mieux que j'ai pu, lorsque leurs critiques ont fusées, sur la décoration de ma chambre ou sur les sous-vêtements qu'elles avaient découverts dans mon armoire. C’est seulement lorsque les claques ont commencé à pleuvoir que j’ai perdu tout espoir d’inverser la situation et de les chasser de chez moi de force.
Puis vint ce moment décisif, Nathalie qui participait timidement à mon calvaire s’interposa soudainement considérant, enfin, que l’injustice dont j’étais victime avait dépassé les limites du tolérable. Cela a été immédiatement considéré comme un acte de haute trahison par les autres. Nous étions désormais deux à nous faire molester et humilier verbalement. L’une des leaders m’a alors imposé un choix sadique. Pour que mes tourments prennent fin, il fallait que je gifle Nathalie…Ses brimades à elle ne prendraient pas fin, son infidélité méritait une sanction, il était sous-entendu qu’elle prendrait ma place et moi la sienne. La possibilité m’était offerte de prendre ma revanche sur elle, de ne plus être harcelée et plus que tout, de faire partie de ce groupe de filles soudées qui me rejetait jusqu’ici. Alors qu’elles lui tenait le visage levé en tirant ses cheveux en arrière, ma main est partie avec autant de force que mon petit corps pouvait en produire. Plus vexante que violente, cette gifle a été un choc pour toutes les filles présentes, moi la première. Ce fût une véritable révélation pour moi.
Je venais de comprendre qu’il pouvait être plaisant de céder à la domination et de n’avoir qu’à obéir, cela pouvait même m’amener à être récompensée. Cette illusion de choix avait remis en cause ma loyauté et ce n’était pas aussi désagréable que je l’imaginais, je me suis même surprise à éprouver une forme de plaisir rare à la voir à ma place, humiliée ainsi par ses propres amies sous mes yeux, un moment dégradant pour elle et un spectacle jouissif pour moi…
Nous portons tous en nous un démon silencieux, qui émerge lorsque les conditions sont réunies, un démon que j'ai découvert ce jour-là. Les vipères qui avaient fait de nos vies un enfer jouaient constamment à des jeux de domination entre elles, une danse complexe de soumission et de supériorité, une manière de s'apprivoiser, manifestement de s'aimer, autrement.
Le harcèlement a pris fin, Nathalie n'a jamais été exclue du groupe, elle avait désormais un statut similaire au mien. Nos nouvelles amies se réservaient, bien entendu, le droit de nous taquiner, de nous faire porter leurs sacs, d'aller leur chercher des boissons fraiches ou de faire certains de leurs devoirs. Malgré ce déséquilibre criant, j'avais l'impression de partager une forme d'amitié alternative. Moi, à ma place, elles, à la leur. J'ai apprécié cette relation spéciale dans laquelle je devais me faire petite, parfois m'effacer pour laisser la place à celles dont je dépendais, celles qui me donnaient ce dont j'avais tant besoin, la garantie d'avoir une place et d’être protégée, à condition que ma docilité ne soit jamais remise en cause.
À cette époque, je ne mesurais pas encore l'impact profond que cette expérience aurait sur ma vie.
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"La vie est un long fleuve tranquille mais j'ai un putain de Zodiac"
Je le rencontrai sur internet, au hasard d'un forum. Son humour me plut. Une phrase simple mais j'avais la réf. Nous échangeâmes et les discussions étaient drôles, vraiment. Jusque tard dans la nuit et bien encore après le levé du jour. Invariablement, le sexe revenait dans nos discussions, basique, simple (parce que vous êtes trop cons ;-)) mais il me parla de certaines expériences que je voulais miennes.
Le sexe tôt c'est bien, mais les sextos aussi. Il me parlait des choses qu'il me ferait si j'étais présente et j'y répondais présente. Nombre de fois je me caressai sur ses ordres et récits. Mes explorations étaient maintenant suppléées par un support radio distant et ce tour du monde à la voile me semblait dès à présent moins solitaire.
Je lui envoyai une photo de moi. Et même si je ne savais rien de lui, les références dans lesquelles nous nous retrouvions me laissaient à penser que nous avions le même compteur kilométrique.
Il me retourna la faveur. Il était beau. Bon en fait pas vraiment. Disons que sur tinder, ses matchs devaient plus être dû à sa description humoristique qu'à ses (casser... pas à méditer) photos. Il m'en fit d'ailleurs la réflexion.
Je voulais le rencontrer.
Un pays entier traversé et quelques bières vidées plus tard, nous étions chez lui totalement nus et attachés. Si je le fus par des liens physiques, il le fut par des liens sentimentaux.
Il m'introduisit (hihi) à des pratiques que j'avais longtemps cherché et bien plus. Quel pied mes amis.
Néanmoins il était amoureux de moi. Et ça, et bien ce n'était pas réciproque.
Le plaisir ineffable que j’eus avec lui fut bientôt gâché par ses tentatives gauches de me marier métaphoriquement (quoique).
Les montagnes russes émotionnelles que je ressenti alors me firent vouloir remonter dans le wagonnet aussitôt mon tour terminé. Avec la ferme intention de trouver le bon.
J'avais compris mon erreur.
Je cherchai jusqu'à présent celui qui me ferait chavirer. Une vision romantique influencée par Hollywood et un patriarcat toujours trop présent dans mes schémas de pensées.
Il ne me fallait pas quelqu'un qui me plaisait.
C'était la porte ouverte à tous les débordements émotionnels si redoutés.
Non !
Il me fallait un connard. Quelqu'un qui, en dehors de ces milles tourments qu'il me concocterait avec le sadisme et la méticulosité d'un sérial killeur obsessionnel, serait un parfait abruti, dégouttant et à l'opposé de ce qui peut me faire vibrer.
Dîtes adieu aux discussions sous le ciel étoilé, aux références communes, à la culture populaire.
Et dîtes bonjour au bas du front qui ne me voit QUE comme un bout de viande lui permettant d'étancher sa soif.
Voilà ce qu'il me faut... Un assoiffé !!!!!
A t-on déjà vu ça? L'agneau traquant le loup.
Je rejoignis donc ma bat-cave, mon antre démoniaque afin de fomenter un plan des plus diabolique qui me permettrait de prendre dans mes filet ce doux rebut de l'humanité.
Petit, petit, petit, petit....
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"Blabla blabla bla blablablabla et blablabla. De toute façon qui lit ça."
Aujourd'hui fut une bête de journée. Le boulot vite expédié, j'ai bien poussé à la salle et sur le retour, une petite chaudasse m'a allumé dans le métro. Pas trop dégueu en plus mais les vanilles, très peu pour moi. Encore une qui ne verra pas le loup ce soir.
Un truc m'a frappé d'ailleurs.
Lors de ma correspondance en bus, je prenais possession de l'arrière (du bus).
Quelques arrêts plus loin, une bande de jeune puceaux montèrent et firent mines de vouloir m'évincer de ma place durement gagnée.
-Monsieur, s'il-vous-plaît...
Un regard mauvais les calma direct.
Sans déconner.
Comment voulez-vous que l'humanité devienne plus forte avec des couilles molles comme eux. C'est ça qui va payer ma retraite? Bordel, j'vais me retrouver à la rue. Faut que j'assure mon avenir...
Un billet d'euromillion plus tard, devant mon écran d'ordinateur, je finissais mon nouveau profil.
Je ne comprends toujours pas pourquoi mes photos ne rendent pas aussi bien que ce que je vois dans la glace.
Sûrement que mon portable prend des photos trop nulles.
Puis cette chemise de merde. Elle me fait paraître beaucoup trop maigre. Pourtant je suis baraque.
Je résiste à la faire tomber histoire d'afficher les abdos. On a déjà essayé et ça impressionne de trop.
Finalement je trouve l'astuce. Je tends la chemise dans le dos pour resserrer la ceinture, je remonte les manches et je croise les bras.
Un filtre noir et blanc, une résolution faible et le tour est joué.
Je suis un caméléon.
Non.
Une mante-religieuse.
Et ce faisant, j'applique religieusement mon plan.
Gare à celle qui tombera dans mon filet.
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Ils discutent de la version érotique du film. Ah ? Ils font deux versions ? Madame Wolf dit à sa chérie :
— Je voudrais voir ce qu'elle vaut dans les scènes de sexe... Est-ce que ça te dirait de la tester ?
Quoi, une esclave va me tester ??? Et pourquoi pas un clochard ? La chérie répond :
— Summer et elle sont aussi négligées l'une que l'autre. Si elles faisaient ça entre elles ?
Là, Summer va lui arracher la gorge avec les dents ! Non ! Elle regarde Sam qui fait "oui" de la tête. J'ai compris : la chérie est la grande patronne des studios et elle se déguise comme ça pour s'amuser. Elle me dit :
— Je dis ça pour ton bien, petite. Je pense que tu as pris une douche ce matin... ou plutôt hier, mais tu devrais mettre du déodorant.
Je vais lui dire... rien ! Comment ça "dégonflée" ? Elle me regarde dans les yeux et... je baisse le regard, oui, vous avez raison "dégonflée". Bon... Summer enlève son jean et son tee-shirt. Elle me dit :
— Déshabille-toi et viens te mettre à genoux devant moi.
... Euh... avec elle, d'accord. J'enlève ma robe et au passage, je renifle mes aisselles. J'ai une légère odeur de transpiration, c'est tout. Quelle garce, cette fille ! Je suis sûre que son but était juste de m'humilier.
Je me mets à genoux devant Summer, le nez dans sa chatte en friche. Les mercenaires, ça ne se rase pas la chatte. Elle a une odeur forte, elle, mais j'aime son odeur. Je me cambre bien pour faire apprécier la minceur de ma taille et la rondeur de mes fesses aux autres, puis je glisse mon visage entre ses cuisses et je lèche sa chatte. J'entends la "chérie" dire :
— Maintenant, lèche-lui le cul.
Encore elle !! Le cul de Summer est mille fois plus appétissant que ta face de singe d'esclave de...
Summer se retourne et se penche en avant tandis que j'écarte ses fesses et que j'enfonce ma langue dans son anus, pour appeler une chatte, une chatte.
Sam nous dit :
— C'est bon les filles, rhabillez vous. Alors, chers amis, vous en pensez quoi ?
Ils sont tous d'accord pour dire que je suis "la" fille qu'il faut pour ce rôle... Dans ces conditions, j'ose interrompre la conversation pour dire à Madame Wolf :
— Dites, Madame, je pourrais vous demander pourquoi c'est cette fille qui me dit ce que je dois faire ?
— Ce n'est pas tes affaires. De plus, quand les grandes personnes parlent, les gamines se taisent.
La chérie me fait un grand sourire. Là, j'en ai marre ! Je me lève en disant :
— Très bien. Je vais me taire ailleurs.
Je me lève et je reprends le sentier qui nous a amenés ici. Summer me suit et me rattrape. Aïe ! Je sens qu'elle va me passer un savon. Alors, je me mets à pleurer. Elle me dit :
— Ashley ! Bordel ! Ils te donnent un rôle en or et toi tu fais des caprices.
— Ils n'ont aucune... bouh... hou... aucune considération pour moi.
— Tu veux une bonne fessée pour te remettre les idées en place ?
— NON !!
— Alors tu vas t'excuser, ensuite, tu te mets près de moi et tu la fermes ! D'accord ?
— Oui....
On retourne près d'eux. Summer dit :
— Ashley a quelque chose à vous dire...
— Je vous prie de m'excuser, je viens d'une petite ville de Georgie et je ne suis pas habituée... à...
La chérie répond :
— On t'excuse, mais n'intervient plus dans la conversation. D'accord ?
Petit coup de coude de Summer... aïe ! Je réponds :
— Oui, Mademoiselle.
Ils se remettent à discuter. Je m'assois et je boude. Je voudrais un minimum de considération et ne plus me faire engueuler par une vraie ou fausse esclave. J'ai enlevé mes chaussures et je regarde mes pieds. Oh ! Y a des fourmis sur le toit de ce building, je les observe. C'est beaucoup plus intéressant que leur discussion... et là j'entends quand même le metteur en scène dire :
— Pour moi, c'est la fille idéale pour le rôle, mais il faudrait quelqu'un pour la surveiller. Summer, ce serait bien.
Madame Wolf est du même avis, elle dit :
— Summer ce serait parfait, même si elle est chère.
Elle la regarde et ajoute :
— Un mois de tournage plus un mois de promo, combien ?
Summer me regarde, réfléchit, puis tape sur son téléphone. Madame Wolf et Sam regardent leurs tablettes. Puis ils se regardent tous les deux. Qu'est-ce qui se passe, on ne parle plus ?? Ils se regardent. Ah, j'ai compris, ils sont télépathes. Oh, après tout je m'en fous de leur petit jeu. J'ai vu un papillon ! Sur le toit de ce building, vous imaginez ?
Ah ! Sam me parle :
— Fais ce que te dira Summer. Vous pouvez y aller, les filles.
On leur dit "au revoir", pas de réponses, ils parlent entre eux. Dorénavant, plus de bisous, ils sont pas assez sympas. On entre dans la forêt tropicale et on reprend l'ascenseur, mais on s'arrête en chemin. Je suis Samia jusqu'à un bureau sur lequel il est écrit «comptabilité». Sur une table, il y a le script « 7 ans de réflexions, remake » et une carte de crédit. Elle prend le tout. Pourquoi c'est elle qui a la carte ? Summer voit tout de suite à ma tête que ça ne me plaît pas, elle me dit :
— Y a un problème Ashley ?
— Non... enfin si, ils auraient pu me donner une avance.
— Monsieur Sam préfère que tu dépendes entièrement de moi. Un genre d'esclave, quoi. Mais moi, je veux une esclave souriante, sinon...
Je lui fais un grand sourire. On reprend l'ascenseur. A nouveau, je vois le vide sous mes pieds. C'est ridicule mais je prends à nouveau la main de Summer. On arrive saines et sauves en bas et on reprend sa voiture. Je lui dis :
— Et maintenant, où qu'on va ?
— Tu veux sans doute dire "où va-t-on ?"
— Où va-t-on, Mademoiselle Summer ?
— On va prendre une chambre près d'ici. Ensuite, tu apprends les cinq premières pages de ton rôle par cœur. Quand c'est fait, on va manger.
— Et si je n'y arrive pas aussi vite ?
— Tu manges pas !
C'est Summer, ça ! Je lui demande encore :
— On fera des courses ?
— Oui, dès que tu connais ton rôle.
C'est une obsession ! Elle entre dans le parking d'un motel, mais rien à voir avec celui où elle logeait dans Watts. Ici, ce sont des bungalows entourés de palmiers et de plantes à fleurs... On se gare et on va au bureau. Une réceptionniste nous regarde d'un air un peu dégoûté. Il faut dire que nos vêtements sont un peu défraîchis. Summer va la secouer ! Non, elle lui dit :
— On voudrait un bungalow à côté de la piscine.
— C'est que...
— C'est Monsieur Sam Boizano qui m'a conseillé de venir ici.
Elle lui tend la carte de crédit. Le nom de Sam plus la carte, c'est magique ! Aussitôt, la fille lui dit :
— Certainement Mademoiselle. J'ai un bungalow juste à côté de la piscine.
Elle prend la carte, la scanne et lui donne la clé, sous forme de carte aussi. Bizarre ! La fille ajoute :
— Si vous voulez aller à la cafeteria, ce sera mis sur la note et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.
— Merci.
On reprend la voiture et on va se garer devant un bungalow. On a une petite terrasse qui donne sur la piscine. C'est super beau... Seul petit problème, dès qu'on est entrées, Summer coupe l'air conditionné et se déshabille. Elle me dit :
— J'aime pas ça.
Moi, j'aime bien ! Elle me donne cinq feuilles du script en disant :
— Apprends ça.
— Tout ?
Elle me regarde et je dis très vite :
— Je prends à boire et je m'y mets.
Elle tape sur sa tablette et me montre un texte en disant :
— Tu dois au moins savoir de quoi il s'agit.
Je lis :
***
Richard Sherman, un employé dans une maison d'édition spécialisée dans les livres avec des couvertures aguichantes, a accompagné sa femme Helen et son fils Ricky à la gare pour les vacances. Il rentre chez lui et fait la connaissance d'une nouvelle voisine, une jeune femme belle et sexy, qui a emménagé dans l'appartement des voisins du dessus. Elle vient se présenter à lui et il est subjugué par sa beauté. De fil en aiguille, d'un premier rendez-vous au suivant, une relation avec la belle voisine va commencer.
***
Pas mal, ça me plaît. Summer a mis un maillot et elle me dit :
— Je vais nager, étudie.
Oui, mais... heuuu !! Et moi ? Je lis le texte, le relis... J'observe un peu deux mouches pratiquant la sodomie. Elle est déjà de retour et me dit :
— Alors, tu connais ? Récite ton texte !
Je commence les premiers dialogues et je cale. Elle ouvre un tiroir et me donne des feuilles de papier à lettres en disant :
— Copie-le.
Elle repart... ppppffff... je recopie tout... Elle revient 15 minutes plus tard. Je récite le texte et je cale, mais nettement plus loin. C'est quand même mieux, non ? Non, elle me dit :
— Recopie-le.
J'en ai les larmes aux yeux. Je lui dis :
— C'est parce que j'ai trop faim...
— Non, c'est parce que tu ne t'appliques pas. Recopie !
Je recopie tout le texte à nouveau. Quand j'ai presque fini, elle revient avec une énorme glace, avec du chocolat, de la chantilly et des petits parasols. Elle s'assied devant moi et mange bruyamment en m'expliquant à quel point c'est bon. Je lui arracherais bien sa glace... Tout en mangeant, elle me dit :
— Il y a aussi une autre façon de te stimuler. Je prends ma sandale, je te couche sur mes genoux et je tape sur tes fesses jusqu'à ce qu'elles soient aussi rouges qu'une tomate bien mûre.
Je me lève pour la gifler... ou je prends mes feuilles et je vais dans la salle de bain m'installer dans la baignoire.
Là, je lis et je retiens. Dix minutes plus tard, je reviens dans la chambre. Summer a arrêté de manger et l'énorme glace est là, occupée de fondre. Je lui dis :
— Je connais.
— Bien... je te donne la réplique.
On joue et je n'oublie rien, pas une virgule, pas un point sur un i. C'est une image. Elle me dit :
— Tu peux manger ce qui reste.
Je mange la glace avec un tel plaisir que j'ai presque un orgasme. Quand il ne reste plus un microgramme de glace, de chantilly ou de caramel, je lui dis :
— Merci.
— Pour la glace ou pour t'avoir stimulée ?
— Les deux.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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C’était un appartement comme il y en avait beaucoup dans cette partie de la ville.
Haussmannien, avec ses grands volumes, ses hauts plafonds.
Bien qu’assez classique, la décoration présentait de ci de là, des éléments contemporains choisis avec goût et subtilité.
Sylvia n’aurait su dire combien de personnes buvaient, mangeaient, riaient, s’interpellaient, mais le lieu était comme envahi par une foule anonyme et élégante.
Ce qui avait retenu l’attention de Sylvia, c’était cette femme, assez grande, mince, brune, la peau mate, les yeux comme enfoncés dans leurs orbites, belle, étrange, et d’autant plus étrange que sa tenue de mousseline presque transparente laissait deviner un corps harmonieux au ventre pat, à la poitrine aérienne bien que généreuse, et qui semblait à la fois nue et vêtue.
« Qui est-ce ? » demanda-t-elle à Eric.
« Ah, ah ! Elle est la servante du lieu ! ».
Sylvia ne comprenait pas ce que cela voulait dire et alors qu’elle allait insister auprès d’Eric pour en savoir plus, elle vit un homme aux cheveux gris, plus âgé que la plupart des invités, se diriger vers eux :
« Bonsoir Eric, ravi que tu aies pu venir ! Peux-tu me présenter ton amie ? ».
Eric la présenta à celui qui était donc le maître des lieux.
Mais la façon dont Eric, qu’elle croyait si bien connaître, la présenta, fut si inattendue et désarmante qu’elle en demeura comme hébétée :
« Je vous ai amenée Sylvia car je crois qu’elle fera l’affaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle vous conviendra et vous tirerez beaucoup de satisfaction ».
Sylvia n’avait pas eu le temps de répondre que, déjà l’homme l’avait prise par la main et l’entraînait vers le petit salon ou se trouvait la créature qui l’avait tant intriguée.
Celle-ci se tenait immobile et Sylvia vit qu’elle était vraiment nue sous la mousseline, à l’exception d’une lourde ceinture métallique qui ceignait sa taille.
L’homme qui tenait toujours Sylvia par la main s’arrêta devant la jolie brune qui baissa les yeux et qui, sans que l’homme eut prononcé le moindre mot, écarta les jambes et releva la robe au dessus de son pubis décoré d’un étroit triangle de poils qui paraissaient tressés tant la toison semblait compacte.
La main de l’homme s’avança et Sylvia, effarée et subjuguée, vit les doigts prendre possession du ventre et imprimer un mouvement que la belle brune accompagnait de ses hanches…
Cependant, de son autre main, il tenait toujours celle de Sylvia, pétrifiée. Pétrifiée et bouleversée, pétrifiée et terrorisée par un sentiment qui venait de l’envahir : Elle aurait, sans comprendre pourquoi, voulu être à la place de la « servante » car c’est ainsi (elle l’apprit par la suite) que tous l’appelaient.
Bien qu’elle voulut refuser cette idée, il était évident qu’elle enviait la servante !...
Eric les trouva dans cette posture, la servante ondulant sous les doigts de l’homme, Sylvia tétanisée, sa main captive.
Un groupe d’hommes et de femmes l’accompagnait et, curieusement, personne ne semblait prêter attention à l’insolite de la scène !
« Alors, Max ? Comment la trouvez-vous ? » dit Eric en s’adressant à l’homme aux cheveux gris.
Ce dernier, esquissant un sourire, se contenta d’attirer Sylvia contre lui et Sylvia se sentit perdue.
C’est alors qu’elle comprit pourquoi Eric l’avait conduite ici et pourquoi il avait précisé : « elle vous conviendra et vous tirerez beaucoup de satisfaction »…
La servante gémissait dans l’indifférence générale et Sylvia, pressée contre le maître des lieux, sentit son ventre couler et brûler. Ses jambes devenaient molles, son cœur s’affolait, sa vue se troublait.
Pourquoi ne me caresse-t-il pas ? pensa-t-elle soudain, et immédiatement elle tenta de chasser cette idée et esquissa un mouvement de retrait.
Max, comme s’il avait deviné sa pensée lui intima l’ordre de ne pas bouger, et Sylvia ne bougea plus.
La servante avait le souffle court, des sons significatifs émanaient de sa bouche, puis elle cria, hoqueta et enfin, sans que Max lui eut dit quoi que ce soit, elle se recula, se mit à genoux et entreprit de lécher les doigts de l’homme.
Sylvia, fascinée, n’osait bouger.
Max se détournant de la servante fit face à Sylvia qui instinctivement baissa les yeux.
De sa main encore mouillée, il entreprit de caresser les cuisses de Sylvia qui se mit à trembler.
« Enlève-moi cette culotte » dit-il sur un ton impérieux et Sylvia s’exécuta sans même réfléchir.
Elle ne se sentait plus perdue, elle était perdue.
Max la dévisagea de ses yeux couleur mousse et son regard était si intense et pénétrant que, comme un automate elle ferma les siens et écarta légèrement les jambes, et attendit.
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Je suis attaché sur la table basse, à genoux, tête contre le bois, dos cambré et cul bien relevé. Ma Maîtresse a pris soin que je sois bien installé pour que son plaisir puisse durer longtemps.
Les cordes m’immobilise les bras, les jambes, la tête. Mes mouvements sont des plus réduits et je ne peux pas voir ce que prépare Ma Maîtresse. Son silence ne me donne aucune indication sur l’utilisation qu’Elle fera de Sa chose.
Je n’ai pas d’inquiétude, Sa créativité est toujours fabuleuse.
Soudain, je sens le froid du lubrifiant sur ma rondelle et la pénétration d’un gode mais je n’arrive pas à l’identifier lorsque Ma Maîtresse me demande.
«Alors Rnby qu’est ce qui est dans ton cul ?»
J’hésite,
«Est-ce que c’est un crochet Maîtresse ?» et pourtant je ne ressens pas la tige métallique qui remonte sur mon dos.
«Mauvaise réponse, tu es tellement dilaté Ma salope que tu ne sens même pas ce que tu as dans ton cul»
J’ai honte de ne pas pouvoir lui répondre ; Elle a raison, je ne suis qu’une salope.
Ma Maîtresse me donne quelques indices au moment où je ressens une pression de plus en plus forte sur les parois de mon anus.
Je balbutie sans aucune assurance :
«C’est un écarteur Maîtresse ?»
«Oui Ma salope»
Je n’aurais jamais pu deviner sans l’aide précieuse de Ma Maîtresse.
Il a tendance à s’échapper. Alors Maîtresse le lie à une cordelette qu’elle relit à mon collier pour l’empêcher de ressortir.
C’est gagné et Maîtresse prend possession du trou béant que forme mon anus.
Elle ouvre l’écarteur au maximum, le chauffe avec les bougies, éclaire mon rectum car son large anneau laisse un grand passage, souffle dedans comme dans un bocal éteignant même les bougies qu’elle rallume dans la foulée.
Même en ayant identifié le dildo, mes sensations sont confuses.
«Mais Ma salope, tu coules» me souffle Maîtresse
Je ne peux pas lui cacher, j’aime être fouillé ainsi comme une vrai salope. Je pense aussi à la satisfaction que doit en retirer Ma Maîtresse de m'humilier ainsi.
Sa roulette et Son martinet me font sursauter et crier.
«Silence Rnby»
La douleur que vient chercher Maîtresse pour sa jouissance devient de plus en plus forte, jusqu’aux larmes. Au propre comme au figuré, Elle va les chercher au plus profond de mon corps.
Je suis maintenant bien dilaté et Maîtresse décide de libérer la cordelette qui retient l’écarteur. Je le sens s’échapper.
La Main de Ma Maîtresse vient rapidement occuper la place vacante et exciter ce nouveau vagin.
Maîtresse m’invective.
«Jouis Rnby, dépêche-toi, jouis Ma salope»
Je sens Ses Mouvements de plus en plus forts, de plus en plus excitants sur ma prostate.
C’est vraiment très jouissif.
«Allez tu vas jouir Ma salope» exige Ma Maîtresse en s’enfonçant encore plus profond
Je sens la jouissance monter irrésistiblement par Sa Main, l’impression d’être rempli profondément. Je gémis au rythme imprimé par Ma Maîtresse.
Et puis comme un torrent, un grand frisson m’envahit partant de ma nuque jusqu’au bas du dos me laissant pantelant.
Ma Maîtresse m’a mené jusqu’à l’orgasme. Je suis troublé d’avoir eu cet orgasme très loin des standards masculins et d’avoir pris autant de plaisir.
Elle m’humilie en me faisant passer de chose insignifiante à salope.
Elle a déclenché cet orgasme aussi facilement qu’Elle a fait couler mes larmes, me faisant passer par toute les émotions.
C’est Ma Maîtresse qui m’a emmené jusque là alors cet orgasme prend une valeur toute particulière que je ne suis pas prêt d’oublier.
Merci Maîtresse de me procurer ce plein d’émotions.
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« Du premier contact à la symbolique du collier. » < Cet article a pour vocation d’aider les dominants et les dociles à gérer au mieux leurs intérêts communs et respectifs dans le processus de prise en main propre au BDSM. >
< Il est regrettable que trop souvent les uns comme les autres lorsqu’ils sont à la recherche du partenaire idéal agissent de manière opportuniste et sont même dépasser par les événements or la moindre erreur peut s’avérer fort préjudiciable. Il faut le savoir et avoir conscience en premier lieu qu’une relation bdsm ne né pas du tout de la même façon qu’une relation vanille en fait elle obéit à une logique. >
< Elles ressemblent quant à elle à ces mariages arrangés d’autrefois, on se recherche activement et systématiquement, on étudie ensuite l’opportunité de former un couple de manières réfléchies puis lorsque l’on s’est accordé sur l’essentiel, on s’engage formellement et l’on apprend peu à peu à s’apprécier et à s’aimer.>
< Mais pour faire suite, il était logique que je vous parle de ce Graal à ce qui motive le fond de mon article, c’est-à-dire la Symbolique profonde du collier. Du premier contact à la remise de l’objet, le processus de prise en mains est long complexe et rigoureux même s’il est vrai que c’est la soumise qui choisit son futur maître, c’est au dominant de diriger la relation dés le premier jour, il doit garder le contrôle des événements et gérer correctement le timing ce qui lui permet de démontrer sa capacité à structuré les rapports du couple. L’empressement est à proscrire d’un côté comme de l’autre. Le laxisme est tout aussi néfaste, il entache la relation pour toujours. L’expérience démontre qu’une docile incapable de se comporter comme une vraie bonne soumise avant même d’avoir été prise en main ne pourra que très difficilement changer du tout au tout une fois qu’elle portera le collier de son nouveau propriétaire. De même un dom qui a l’égard d’une soumise potentielle se montrerait faible ou même incapable de garder la maîtrise dès ses envies et de ses émotions ne pourra jamais devenir un maître à la poigne de fer dans un gant de velours ... Évidemment, mais en pratique rien n’est simple et facile.>
< On peut énumérer 2 étapes dans le processus de prise en mains. Règle numéro un les échanges et la validation de la recherche de chacun, une fois le contact établi entre le dom et la docile ceux-ci procèdent alors au premier échange par écrit, chat, messagerie instantanée, la première des priorités est de s’assurer de la nature du sérieux, de chacun, les annonces sont elles limpides aucun terme ne vous pose problème?? Comparé à ce que vous-même désirez est ce que tout vous semble compatible ?? Les réponses obtenues vous permettent de jauger le sérieux de votre interlocuteur. Presque toujours négligé, c’est échanges sont pourtant fort utile aux deux parties puisqu’il permet de cerner la personnalité les aptitudes et les attentes de chacun et qu’il évite toute négociation inutile pour cause d’incompatibilités première. C’est un formidable moyen de mieux se connaître et de prendre conscience de toutes les dimensions qui compose une relation BDSM et tout particulièrement le D/s . Et si le feeling passe le dominant doit étudier avec la plus grande attention chaque réponse donnée il y a toujours des compléments d’information à obtenir pour ne laisser subsister le moindre doute. Ces informations se fondent sous forme d’écrit ou verbaux cordiaux respectueux et constructifs. Au terme de cette phase de découverte mutuelle les deux parties s’accordent alors pour dire s’ils sont à priori compatibles ou pas et s’il est opportun de poursuivre la discussion afin d’envisager ensemble une relation BDSM. >
< L’étape suivante, règle numéro deux, c’est l’envoi par le dominant à sa soumise potentielle de sa check-list cet outil est plus connu que le questionnaire, il n’est cependant pas toujours très bien compris et utilisé notamment par ce que la plupart du temps, il manque à la docile les explications nécessaires à la bonne réalisation du travail qui est attendu d’elle.> < c’est pourquoi je conseille à tout dominant de prendre le temps de rédiger une petite annexe visant à faciliter la compréhension des différents termes et points listés dans la check-list, de donner des indications utiles pour que les évaluations soient les plus précises possibles et pour lever toute ambiguïté éventuelle. Pour le premier, il s’agira de savoir s’il aime faire telle ou telle chose à sa soumise pour la seconde, il sera question d’évaluer son acceptation à vivre telle ou telle pratique voulue par son dom. Il est indispensable que la docile demande des éclaircissements au dominant. Que les soumises ne s’étonnent pas que la check-list soit excessivement détaillée et crue !! Il s’agit très clairement de faire étalage au grand jour de ses pratiques BDSM et sexuels d’évaluer avec précision ses goûts et ses aversions, de révéler ou sans manque d’expériences justement. Il ne faut ni mentir ni exagérer dans un sens comme dans l’autre, ni omettre. > < Si tout a été compléter sérieusement et qu’elle est analysée avec rigueur et intelligence en regroupant et en recroisant les réponses le dominant obtient une idée précise du potentiel de la docile.> < Pour les personnes de nature soumise et novice encline à accepter beaucoup de nouveautés ou de pratiques qui ne les enthousiasment pourtant pas car elles estiment que c’est insupportable du point de vue morale, c’est personnes partent du principe que l’on doit se mettre en couple pour ensuite élaborer à deux une sexualité et des jeux qui tiennent compte des limites de chacun sachant que la personne docile sait à quoi s’attendre dés le départ, il est impensable qu’un dominant se prive de pratiques qui lui sont indispensables pour être satisfait et être heureux, et il doit savoir dés le début ce que la personne docile est capable de lui apporter dans le domaine sexuel ou des activités BDSM. > < Quant à la soumise sa nature intrinsèque la pousse tout naturellement à s’adapter aux exigences du maître ou de sa maîtresse, étant elle-même en quête de nouvelles sensations de nouveaux plaisirs de nouvelles expériences pouvant la faire évoluer voilà le moment tant attendu l’heure aux négociations… Les choses deviennent alors vraiment sérieuses puisqu’il est entendu que les parties envisagent de manière concrète de développer leur relation en tant que maître et soumise.> < Lorsque arriver au terme de leurs négociations le dominant et la docile sont parvenus à un accord global et détaillé que tout est bien clair pour eux deux, ils sont alors sur le point de s’unir dans le respect des principes de BDSM, c’est le temps des promesses et des serments le moment où il est enfin possible de taire sa raison pour laisser s’exprimer ses sentiments ! < Après le temps de noviciat, ou le début de l’histoire sans fin, qui varie extrêmement d'une personne à l'autre, les deux protagonistes vont décider de s'engager l'un avec l'autre d'une façon encore plus complète. La personne Dominante va estimer que la personne soumise est arrivé au terme de la base de son éducation (protocole, positions, découvertes des pratiques, connaissances théoriques, connaissance d'elle-même, de sa/son Dom, etc...). Tout ce qui fera qu'elle se sera révélée à elle même et pourra désormais se consacrer à l'éducation donné par son Maître pour la faire évoluer dans ce qu'elle est.> < C'est un acte fort, vous l'aurez compris, qui ne peut donc se faire après quelques semaines de lien, quelques jours, voir pire, comme je l'ai déjà lu, dès la prise de contact si la personne Dominante s'est déjà beaucoup investi dans le noviciat de celui ou celle dont il veut faire son/sa soumis(e), et lui faire porter son coller implique d'autres devoirs pour ce/cette Dom. Celui de toujours faire évoluer pour son bien-être son/sa soum, et non pour son plaisir personnel de Dom. Et devra tirer satisfaction et plaisir de cette évolution. > < Pour autant, est ce qu'un(e) Dom va poser un collier de suite à une personne soumise bien sur que non !!! Il va donc mettre d'autres « conditions » pour que la personne soumise soit digne de porter son collier et atteindre cet objectif prendra aussi du temps. > < Vous comprenez donc bien qu’un collier ne se donne pas à la légère. Ni ne s'accepte à la légère. Car la personne soumise s'engage aussi à tout mettre en œuvre pour que son Dominant soit fier de son attitude en toute circonstance. Faire honneur à son/sa Dom, et à l'éducation qu'il lui inculque, doit être sa priorité.> < Le/la Dom pose son collier comme il/elle l'entend et quand il estimera que le moment est venu pour que la personne soumise porte son collier, Il montre ainsi qu'il est son/sa Maître(se). Cette pose à lieu au choix, soit en public lors de la cérémonies des roses, soit en privé (c’est ma préférence) mais quel que soit le choix de la cérémonie, ce sera un moment fort un moment d'intense communion entre la personne Dominante et sa personne soumise.> < Un moment qui se veut le départ d'un lien que chacun s'appliquera à rendre le plus solide possible. Et qui les mènera tous les deux, enfin, je le souhaite à tous ceux qui s'engage dans cette voix, vers un accomplissement total de vos personnes dans cette osmose des âmes, des corps, et parfois aussi des cœurs. > < Et maintenant passons aux derniers chapitres un événement majeur dans la relation en BDSM qui correspond à la remise du collier. A cette occasion, le maître prépare suffisamment longtemps à l’avance une soirée généralement intime ou en publique et organisera les choses à sa convenance une cérémonie avec tous les rituels que cela implique et les mots-clés sont alors complicités amour offrande respect honneur dignité responsabilités noblesse solennité.> < Car la société a ses rites, mais en BDSM, c’est pareil. Il existe des cérémonies pour récompenser et souligner la réussite d’un (e) soumis (se). Lors de remise de collier, un passage de niveau, la réussite d’un défi, pour avoir vaincu ses limites, et marquer un engagement. Cela souligne un passage, une réussite, et développe l’estime de soi de la/le soumis (se) et sa fierté de servir son dominant.>
< PS : on ne pratique les cérémonies, et rituels qu’avec une soumise qui s’engage à suivre une éducation complète (novice puis soumise) ou esclave. A déconseiller avec des soumises invitées sauf exception.> < Pour ma part je vais procéder ainsi avec Irène bientôt, comme me la si gentiment appris ma guide autrefois. La cérémonie va se passer dans une pièce décorée pour la circonstance, en soirée des bougies seront disposées au sol pour former un triangle à l’intérieur duquel il y a un cercle. On appelle cela le Pentaclion. Il y a trois sortes de Pentaclion selon le stade d’évolution : novice, soumise, esclave.>
< Vêtu de noir, je serai, à la pointe supérieure du triangle.>
< Ma novice sera totalement nue si elle le désire ou elle pourra choisir des vêtements cérémoniels selon les circonstances. Elle se mettra dans le cercle en entrant par la base du triangle tête baissée, agenouillé au sol en disant.> « Maître, je m’offre nue, je ne vous cache rien, je veux vous appartenir, apprendre et progresser et être digne de devenir votre soumise ».
< Pour ceux qui souhaitent officialiser leurs unions en public lors d’une soirée BDSM, il existe Les cérémonies des roses comme j’ai précisé avant.>
Symbolique de la rose : La fleur de la rose, son parfum, symbolisent la beauté, l’harmonie, le plaisir, les valeurs du BDSM. La tige couverte d’épine les difficultés à affronter, les limites à repousser, les dépassements de soi, la volonté qu’il faut avoir pour réussir.> < Sa couleur définie la signification de la cérémonie. >
< Les Cérémonies des Roses>
< Cérémonie de la rose Blanche qui symbolise la virginité, la pureté, l’innocence et la recherche de perfection. Cérémonie destinée à la Postulante qui va par l’initiation devenir une meilleure personne. Une soumise qui veut renaître plus pure et qui veut se laver de ses erreurs passées pour renaître innocente, vierge et pure pour son Maître.> < Cérémonie des roses, c’est le Mariage BDSM.>
< Cérémonie de la rose Noire qui symbolise une régression, un regret, une trahison. Cérémonie ou la soumise va être rétrogradée à un rang inférieur. Elle peut aussi marquer la fin de leurs relation.> < Cérémonie des épines - pour s’engager à réussir à franchir une étape importante (vaincre un tabou, une peur, suivre une résolution, prendre une décision difficile.> < Cérémonie des fleurs - chaque cérémonie est symbolisée par une fleur différente qui est offerte en bijou et symbolise une qualité acquise, un tabou, une peur que tu as vaincu, franchi des limites. L’orchidée par exemple est offerte lorsque tu as atteint le Subspace trois fois.> < Cérémonie BDSM du Phoenix est une cérémonie spéciale car réclamée par la soumise elle marque un renouveau dans la vie de la soumise, un changement de cap, une épreuve difficile surmontée.>
< Mais revenons à nos moutons, qu’est ce que Le Pentaclion >
< Il est utilisé lors des cérémonies, matérialisé par des bougies qui forment au sol le cercle et le triangle et dans lequel la soumise entre. Il représente les trois stades d’évolution de la soumise >
< Symbolisme du Pentaclion>
< Le Cercle >
< Le cercle symbolise la soumise. Un cercle peut rouler, être instable. Le cercle va petit à petit pénétrer le triangle pour symboliser la stabilité qu’apportent les valeurs du Maître par le LIEN SACRÉ et la fusion Maître/soumise ou esclave. Le cercle dans la vie est partout, la terre, les étoiles, la roue du temps qui passe, les cycles de la vie, les saisons, tout est cercle. Il n’y a pas de début, pas de fin, il représente l’infini, l’éternité, la protection et la perfection. Il symbolise aussi la féminité. La soumise qui veut s'approprier ses valeurs prendra place dans le cercle.>
< Le Triangle >
< Le triangle symbolise le Maître, sa force, ses qualités. Le triangle est utilisé dans la formation des Maîtres pour symboliser l’équilibre des valeurs qu’il doit respecter. Il est symbole de stabilité. Avec la pointe vers le haut il représente la masculinité, la puissance, la virilité. Le triangle apporte au cercle (c’est à dire à la soumise et la je m’adresse à iréne) stabilité et équilibre, il empêche le cercle de rouler.>
< Le Pentaclion de novice>
< La femme, la féminité est symbolisée par un cercle. En entrant en soumission, la novice désire acquérir de nouvelles valeurs, une stabilité, développer un lien fort avec un guide, un mentor qui va l’éduquer, la dresser, l’épanouir.> Le triangle symbolise le Dominant, le Maître et les valeurs de la soumission. Le Pentaclion de novice symbolise le chemin que la novice doit faire pour acquérir par l’éducation et le dressage les qualités pour devenir une parfaite soumise en entrant dans le triangle, qui représente le Maître et ses valeurs.>
< Pentaclion de Novice >
< Le Pentaclion de Soumise Le cercle est en partie entré dans le triangle. Il utilise la base du triangle pour sa stabilité. Il symbolise la stabilité et la force de la relation Maître/soumise qui offre un équilibre parfait. La soumise est entrée partiellement dans le triangle, la soumission lui apporte épanouissement, plaisir, la relation, le lien est stable mais les deux parties droite et gauche du cercle qui dépassent du triangle symbolise le libre arbitre qu’elle garde et le respect de ses désirs, de sa liberté. Sa soumission est offerte au Maître mais selon ses conditions car la soumise garde toujours son libre arbitre et son droit de véto.>
< Pentaclion de soumise >
< Le Pentaclion d’esclave ou de soumise Céleste Le cercle est totalement entré dans le triangle. C’est un symbole fort. La soumise fusionne avec le Maître pour devenir esclave ou soumise Céleste. C’est à dire qu'elle lui voue une confiance totale, elle renonce à son libre arbitre et à son droit de véto.>
< Elle se laisse guider et fusionne totalement avec son mentor abandonnant son égo pour se laisser porter totalement par la vague de bonheur qu’elle ressent à son service. Bien-sur à tout moment, elle peut reprendre sa liberté, Le Maître doit se montrer digne de ce cadeau divin et se donner corps et âme également pour mériter cette confiance.>
< Pentaclion d’esclave >
< L’après Cérémonie L’après cérémonie est différente selon le type de cérémonie. Pour certaines Cérémonies (allégeance, accueil, vœux, remise de collier…) La soumise reconnaissante va s’offrir au Maître pour le remercier de cet honneur. Pour d’autres le Maître va récompenser la soumise pour ses efforts et sa progression par un repas, une soirée spéciale, un cadeau.>
< Pour conclure voyons rapidement les différents types de colliers BDSM.> < Il existe 3 types qui s’utilisent selon un cadre bien précis :
< A. Le collier de dressage ou de posture Le premier est le collier de dressage. Il est restrictif, contraignant et, avant tout, fonctionnel. Il est équipé d’un ou plusieurs anneaux dans le but d’y attacher chaînes et autres accessoires pour le jeu ou le dressage. Cet accessoire peut être agrémenté de clous pour garder le menton haut et la tête droite. Il peut aussi être large, comme un corset une minerve de cou pour contraindre tous mouvements de la tête. Il est souvent fait de cuir et/ou de métal et n’est pas spécialement agréable à porter longtemps. Il est souvent choisi par le dominant.>
< B. Collier d’appartenance Le second est démonstratif, il souligne l’appartenance à un/une Maîtresse. Il est porté tous les jours, selon les règles instaurées. Ce collier d’appartenance est un rappel de la hiérarchie imposée. Il sert alors d’accessoires souvent choisi mutuellement et porté dans le cadre intime. Il est léger et agréable à porter pour le/la soumise.>
< C. Le collier d’appartenance en public Le troisième type de collier est à but esthétique et de discrétion. Il a pour but d’être porté en public. Il ne souligne pas l’appartenance au monde BDSM clairement, seuls les pratiquants pourraient en reconnaître le sens. Il s’agit souvent d’un simple ras-de-cou (aussi appelé “Chocker”) et au goût de le/la soumis/e. Ce dernier signe d’appartenance n’est pas forcément un collier, et, selon les désirs du couple, il peut être un bijoux, un tatouage ou un vêtement. Les partenaires peuvent tout aussi bien décider de porter un collier d’appartenance ou de dressage même en public, ou rien du tout. C’est le consentement mutuel qui prévaut.>
< II. La signification pour le/la Maître/sse Le collier est à la fois un accessoire de discipline, de dressage mais aussi un signe d’appartenance. Le/La Maître/sse est totalement libre d’y apposer ses initiales ou sa marque pour insister sur la possession de l’autre Le/La Maître/sse voit en sa/son soumis/e portant cet accessoire comme un signe d’acceptation de sa soumission et signale qu’il est prêt à recevoir sa domination. Ce qui est, la plupart du temps, source de satisfaction-plaisir pour lui/elle. Le collier rappelle indéniablement qui dirige et qui exécute. Il est un point d’accroche et de saisie pour exercer une domination physique (traîner, attacher, conduire…) mais le collier est avant tout une domination psychologique.>
THE END
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Madeleine chapitre 6 : la relation Anna Vanessa évolue.
Anna à un sourire contrit. Elle ne sait pas comment faire pour utiliser Vanessa.
Elle décide de prendre exemple sur Monique et madeleine et pour commencer estime que Vanessa sera chargée de satisfaire tous ses besoins et le premier c’est voir ou elle pourrait positionner son jouet pour qu’il soit décoratif.
Elle s’ingénie à ligoter Vanessa dans des positions humiliantes.
Elle commence par lui faire prendre une position couchée sur le dos les bras et les jambes liés ensemble et écartés au maximum pour que son sexe soit le plus offert possible.
Sur les conseils de madeleine elle teste dans cette position différents godes vibrants et magic wand. Les réactions de Vanessa sont diverses entre le fou rire dû aux chatouilles et les gémissements lorsqu’Anna retire l’engin juste au moment où Vanessa allait jouir le tableau est plaisant.
Ensuite elle la positionne à genou les mains sur la tête tenant un petit plateau pour déposer un pot de fleur. La position n’est pas difficile à tenir, il y a juste le vibro inséré dans ses entrailles qui empêche Vanessa de rester totalement immobile.
Enfin elle teste le canapé et Vanessa à quatre pattes lui sert de repose pieds.
Monique et madeleine rient des efforts d’Anna pour se montrer une bonne dominatrice elles lui disent qu’il y a encore du taf et qu’elle est trop gentille avec sa copine.
Pour le repas du soir Vanessa sert sa nouvelle maitresse en y mettant de la conviction pour être à la hauteur des deux autres jouets.
Enfin pour la nuit Anna peut disposer de la chambre d’ami en emmenant Vanessa avec elle.
Tôt le matin Monique et madeleine entrouvrent la porte de la chambre d’ami et voient qu’Anna et Vanessa sont pelotonnées l’une contre l’autre sans aucune attache pour Vanessa.
Lorsqu’Anna et Vanessa arrivent dans la cuisine pour le petit déjeuner l’accueil est convivial et Vanessa s’acquitte de sa tache de jouer avec servilité.
Mais lorsque le petit déjeuner est terminé Monique et madeleine décide qu’Anna n’a pas été à la hauteur et qu’elle est trop douce avec Vanessa.
Elles décident donc d’inverser les rôles.
Anna est déçue mais effectivement la domination n’est pas son fort. Elle se dit que Vanessa va faire comme elle et n’est pas trop gênée.
Vanessa qui ronge son frein depuis plusieurs jours n’a qu’une envie c’est de montrer à tous qu’elle peut être particulièrement efficace dans ce rôle.
Elle essaye de cacher sa joie mais décide de surprendre tout le monde en se montrant particulièrement dure.
Elle commence par ligoter Anna comme un saucisson de la tête aux pieds. Anna est couchée par terre et ne peut pas bouger du tout si ce n’est en rampant come un ver de terre.
Vanessa la tire par les pieds pour que son corps soit parallèle au canapé.
Puis Vanessa prend le martinet et ordonne à Anna de lui lécher les pieds.
Anna hésite mais un coup de martinet la décide et elle se tortille pour arriver au niveau des pieds de Vanessa.
Celle-ci lui ordonne d’y mettre plus de cœur et lui donne un coup de martinet.
Anna fait ce qu’elle peut mais un autre coup la surprend.
En larmes elle atteint enfin le pied de Vanessa avec sa langue et commence doucement à la lécher. Tu vas y mettre plus d’ardeur dit Vanessa en lui donnant un autre coup de martinet.
Anna lèche avec frénésie. Elle ne veut plus recevoir de coup et y met toute son énergie. Les coups s’arrêtent. Puis quelques minutes plus tard Anna épuisée ralentie et aussitôt un coup de martinet la surprend. Je ne t’ai pas dit de ralentir petite chienne dit Vanessa avec colère. Anna replonge sa langue avec frénésie.
Cela dure encore dix minutes et Anna est épuisée. Vanessa la repousse enfin durement avec les pieds et lui dit de rester là en silence sans bouger.
Vanessa voit qu’une des croix de saint André est libre et décide d’y mettre Anna. Elle ordonne aux deux jouets de l’y mettre en serrant bien les liens et en mettant le bâillon boule.
Quelques minutes plus tard Anna toujours en larmes est solidement attachée à la croix.
Vanessa va chercher son sac à main et sort un kit de piercing qu’elle s’était acheté dans la semaine après avoir vu le corps orné de Magalie. Elle voulait l’utiliser sur elle mais l’occasion de s‘entrainer sur un autre corps lui est offerte.
Anna qui a une cagoule sur la tête ne voit pas arriver Vanessa mais sent l’odeur de l’antiseptique.
Elle sent qu’on lui triture un mamelon qui s’érige malgré elle.
Le mamelon est pris par une espèce de pince. Soudain une douleur incroyable la tétanise. Vanessa vient de lui enfiler une aiguille en travers le téton à vif. Elle hurle dans le bâillon mais seul un gémissement étouffé est entendu.
Puis elle sent que l’aiguille est remplacée par autre chose. Elle n’a qu’une crainte c’est que le deuxième sein y passe. Ce qui arrive quelques secondes plus tard. De nouveau la douleur est insupportable et elle crie autant qu’elle peut en vain.
La douleur est lancinante. Elle avait bien pensé à se faire percer les seins mais pas dans ces conditions.
Alors qu’elle reprend son souffle elle sent une main lui tâter le sexe. Elle s’affole car elle a les plus grandes craintes. Ses craintes sont justifiées car bientôt son clitoris est pris dans la pince. La douleur est encore plus grande que pour les seins.
Bientôt Vanessa la laisse enfin tranquille. Elle pleure et la douleur est intense.
Madeleine propose à Vanessa de faire boire un verre avec un sédatif pour la douleur. Elle ne précise pas qu’elle a mis de sa potion réservée aux femmes dedans. Anna boit avec circonspection le verre que Vanessa lui met dans la bouche.
Après quelques minutes l’effet se fait sentir et Anna ressent moins la douleur. En revanche elle a envie de baiser ce qui la surprend.
Vanessa voit qu’Anna va mieux. Elle la décroche de la croix de saint André et lui laissant toujours la cagoule elle la fait s’agenouiller face à elle assise dans le canapé.
Un coup de martinet cingle les fesses d’Anna.
Elle est surprise et tente sa chance en plongeant la tête vers l’endroit où elle suppose être l’entrecuisse de Vanessa.
Celle-ci lui dit. Tu as bien compris ton unique but dans la vie est de me faire plaisir. Alors mets du tien petite chienne.
Anna broute avec vigueur le sexe de Vanessa qui ronronne sous la caresse.
Anna poursuit son œuvre pendant un temps qui lui semble infini. Vanessa somnole sur le canapé mais ne dispense pas Anna de lécher.
Elle se réveille complétement lorsque madeleine annonce qu’il va être l’heure de l’apéritif et ordonne aux deux jouets d’aller le préparer.
Vanessa fait stopper Anna et la détache complétement en lui enlevant la cagoule et le bâillon.
Elle lui dit de se mettre face à elle en bombant la poitrine et en mettant ses mains derrière le dos. Anna hébétée s’exécute et peut voir l’air satisfait de Vanessa.
Celle-ci la fixera pendant tout l’apéritif qu’Anna pourra juste regarder.
Le repas se passe dans la cuisine mais Anna n’est pas conviée elle doit rester dans la position que lui a indiqué Vanessa.
Après le repas Vanessa indique qu’elle veut faire une sieste et emmène Anna avec elle dans la chambre.
La alors qu’Anna croyait que Vanessa allait relâcher la pression celle-ci lui met les menottes dans le dos et un bâillon boule.
Anna est surprise et veut le faire savoir en gémissant dans son bâillon mais Vanessa lui assène deux coups de martinet en lui disant que désormais elle resterait son esclave pour toujours.
Anna est sidérée et s’allonge au pied du lit sans rechigner quand Vanessa lui ordonne.
Vanessa se couche et réfléchit à sa relation avec sa meilleure copine Anna. Elle n’a jamais autant jouit d’avoir tant de prise sur sa copine qui lui obéit au doigt et à l’œil.
Anna de son côté se demande ce qui lui arrive. Elle est outrée d’être ainsi malmenée par sa meilleure opine, surtout l’épisode du piercing qui lui laisse une douleur diffuse lancinante mais en même temps elle aime être traitée comme cela.
Elle sent une profonde chaleur dans tout son être et se demande si cela vient de la potion de madeleine ou de ce que lui fait subir Vanessa.
Vanessa se sent forte et puissante. Elle a envie d’avoir plusieurs jouets mâles et femelles comme madeleine et Monique.
Elle se voit dans une grand pièce réservée aux jouets exposées dans toutes les positions les plus humiliantes et suggestives possible.
Ça l’excite au plus haut point et décide de continuer son rêve éveillé en chevauchant la bouche d’Anna qui s’applique à la faire jouir sans rechigner.
Elle n’a pas les moyens dans son appartement actuel de créer une telle pièce mais si elle contraint Anna à vivre avec elle comme jouet elles pourront louer une plus grande maison avec la possibilité de faire une pièce d’exposition de jouets encore plus grande que celle de madeleine et Monique.
Après un nième orgasme elle se relève et suivie de son nouveau jouet elle rejoint les deux femmes qui la félicitent pour son travail de dresseuse.
Le reste du weekend se déroule à merveille pour Vanessa qui a gagné le respect des ainées et qui a gagner un jouet en prime.
Elles quittent ensemble les deux ainées et au moment où Anna veut récupérer sa voiture, Vanessa la plaque contre la portière de la voiture et lui dit n’oublie pas que tu es mon jouet maintenant. Retourne-toi et enlève ta veste.
Étonnée Anna se retourne enlève sa veste.
Vanessa lui menotte les mains dans le dos, repose la veste sur les épaules d’Anna et la referme.
Tu vas passer la nuit chez moi j’ai des grands projets pour nous.
Anna ne veut pas faire d’esclandre et suit malgré elle Vanessa jusqu’à la voiture de cette dernière.
Vanessa la force entrer dans le coffre et démarre la voiture. Anna dans le noir du coffre hésite entre la gêne et l’euphorie.
Elle a kiffé être à la merci de sa copine qu’elle ne connaissait pas si perverse. Poursuivre un peu le jeu ne lui déplaît pas.
Arrivées chez Vanessa celle-ci fait sortir Anna du coffre et l’emmène jusque dans son appartement ou dès l’entrée elle déshabille entièrement Anna.
Tu seras mieux comme ça lui dit-elle. Il faut qu’on voie tes beaux piercings. Malgré elle Anna redresse les épaules pour mieux montrer ses seins ornés de deux magnifiques anneaux en or que madeleine à prêter à Vanessa.
Vanessa lui laisse les mains attachées et elles passent la fin de la soirée dans le salon l’une assise sur le canapé et l’autre à genou face à elle occupée à la lécher.
En fin de soirée Vanessa lui dit il faut qu’on habite ensemble. Comme ça je pourrais mieux profiter de toi. Anna ne sait pas quoi penser. Elle aime la situation présente mais elle n ne sait pas si elle veut aller plus loin.
Elle se donne le temps de la réflexion et passe la nuit au pied du lit de Vanessa.
Le lendemain très tôt les filles se lèvent. Il faut aller récupérer la voiture d’Anna et se préparer pour aller à leur travail respectif.
Anna promet à Vanessa de revenir chez elle après le travail.
Vanessa et Anna ont pris leurs marques.
Chaque soir Anna passe rapidement chez elle pour le courrier et prendre des habits pour le lendemain et ensuite se rend chez Vanessa ou elles passent une soirée torride entre elles.
Anna se laisse conduire par Vanessa qui assoit de plus en plus son emprise.
Un soir Vanessa lui dit qu’elle a trouvé la maison idéale pour qu’elles habitent ensemble. Docile Anna libère son propre appartement comme Vanessa et trois mois plus tard elles emménagent dans la belle maison choisit par Vanessa.
Anna n’a pas droit à une chambre. Le futon au pied du lit de Vanessa est suffisant et elle a droit à une minuscule partie du dressing de Vanessa pour ses propres vêtements.
Sur les ordres de Vanessa elle ne porte plus de sous-vêtements et ne dispose que de quelques tenues très sexy qui attirent autant le regard des hommes que des femmes.
Anna se sent désirée et sait que ça fait plaisir à sa maitresse.
La plus grande pièce de la maison est transformée en toys room.
Anna n’a pas le droit d’entrer dans cette pièce tant que Vanessa n’a pas fini de la réaliser.
Anna se doute qu’il doit s’agir d’une pièce réservée à des jeux sexuels dont elle sera la victime. Elle est excitée par avance et a hâte de découvrir la pièce.
Enfin la pièce est terminée Vanessa met un bandeau sur les yeux d’Anna et la fait pénétrer dans la pièce.
Anna est désappointée car elle ne peut rien voir.
Le sol est en parquet mais après quelques pas elle marche sur un tapis épais.
Vanessa la retourne et la fait reculer.
Son dos heurte une poutre en bois. Elle est adossée à une croix de saint André. Vanessa la ligote sur la croix et Anna doit passer la nuit-là sans rien n’avoir vu de la pièce.
Le lendemain matin Vanessa la détache et la sort de la pièce avant de lui enlever le bandeau.
Quelques semaines plus tard Vanessa dit à Anna : Ce soir je reçois du monde. Je compte sur toi pour bien te tenir.
Anna est inquiète.
Se balader nue et obéir à tous les ordres de Vanessa quand elles sont deux est très excitant mais elle n’a pas envie de s’exhiber devant des inconnus. Elle fait une grimace et Vanessa lui dit rasure toi ça se passera bien ce sont deux de mes copines.
Anna n’est pas rassurée pour autant. Vanessa voit son visage chiffonné et lui dit de toute façon je ne te demande pas ton avis tu feras ce que je t’ordonne et c’est tout ce que tu dois penser. D’ailleurs on va répéter ta prestation.
Le soir Sidonie et martine deux copines de Vanessa mais aussi d’Anna sonnent à la porte de la maison. Vanessa les accueille chaleureusement.
Elle leur propose de prendre l’apéritif ensemble avant de visiter la maison. Les deux filles suivent Vanessa dans le salon. Anna n’est pas là demande martine.
Si répond Vanessa elle prend la pose pour la première photo.
Martine qui est photographe professionnelle a, sur la demande de Vanessa, emmené son appareil photo.
Elle dit : Mais on ne va pas la laisser tenir une pose pendant qu’on prend l’apéritif. Pas de problème la position n’est pas fatigante tu verras dans quelques minutes.
Martine attend, impatiente de voir dans quelle pose sera Anna pour la première photo.
Les trois filles prennent un verre en devisant sur leurs conquêtes respectives et Vanessa leur dit qu’elle aimerait bien se trouver un garçon pour elles seule.
Finalement Vanessa leur propose d’aller voir Anna pour faire la première photo.
Elle leur dit que c’est une photo un peu particulière et qu’elles vont être surprises.
Martine et Sidonie sont impatientes de voir ça.
Vanessa au moment d’ouvrir la porte de la toys room leur explique que c’est une pièce destinée aux jeux entre Anna et elle mais qu’elle est ouverte à d’autres volontaires.
Puis elle ouvre la porte et les filles pénètrent dans une pièce entièrement dédiée au bondage.
Là elles n’ont pas le temps de voir tous les accessoires car face à elles, Anna est exposée ligotée sur une croix de saint André.
Elle est nue juste ornée de bijoux sur les seins et avec un bandeau sur les yeux et un bâillon boule qui la fait un peu baver sur son corps.
Vanessa leur dit. Au fait je ne vous l’ai pas dit mais Anna est ma propriété désormais. N’est-ce pas Anna. Celle-ci hoche la tête.
Les filles sont abasourdies. Elles s’approchent d’Anna et contemplent le corps magnifique de celle-ci. Elles ont presque envie de toucher la peau appétissante sur laquelle perle un peu de sueur.
Voilà dit Vanessa je voudrais mettre quelques photos d’Anna sur les murs de cette pièce.
J’aimerais qu’elles soient grandeur nature.
Ça donnera de la chaleur à la pièce.
Tu te sens capable dit-elle à martine qui est toujours estomaquée. La professionnelle reprend le dessus et martine répond qu’elle peut faire de belles photos.
Elle se propose d’aller chercher le trépied et quelques accessoires de prise de vue dans la voiture.
Pendant qu’elle est partie Sidonie demande à Vanessa comment elle a pris possession d’Anna.
Celle-ci lui raconte leur expérience chez madeleine et Monique en omettant la tentative d’enlèvement avortée et lui dit que c’est venu naturellement entre elle et Anna.
Sidonie lui dit moi je n’aimerai pas être un jouet ou une esclave de quelqu’un.
Tu n’as jamais essayé lui répond Vanessa tu es peut être une dominatrice qui s’ignore ou une esclave qui n’a pas trouvé son maitre.
Sidonie reste songeuse. De quel côté aimerait elle se retrouver. Elle n’a pas de réponse mais trouve la position d’Anna très excitante.
Martine revient. Elle installe son appareil et prend plusieurs photos d’Anna.
Vanessa décide de faire une autre pose.
Elle décroche Anna de la croix et la mets à genoux sur une table basse avec les bras tendus en hauteur accrochés par une chainette à un anneau fixé au plafond.
Martine prend des photos avec ou sans bâillon. Puis la position suivante est à genou les mains derrière la tête et les épaules arquées pour faire ressortir la magnifique poitrine d’Anna.
Les genoux sont bien écartés pour laisser apparaitre l’anneau d’or qui travers le clitoris d’Anna.
Sidonie aide Vanessa à positionner et ligoter Anna. Elle frôle plus que besoin la peau d’Anna et ressent une profonde excitation.
Enfin après plusieurs positions Vanessa décide de faire une photo de couple avec elle assise nue sur le canapé les jambes écartées et Anna à genou face à elle le visage plongé dans l’entrejambe.
Martine essaye de rester pro mais ressent un profond trouble en voyant la scène.
Sidonie qui continue à aider plus que de besoin Vanessa fini par dire qu’elle aimerait bien être à la place de celle-ci.
Vanessa lui propose alors de la remplacer et de faire quelques photos avec elle.
Sidonie hésite et Vanessa lui dit que ce genre d’occasion ne se présente pas tous les jours. Sidonie finit par craquer et se déshabille en un tournemain.
Elle est bien foutue et Vanessa se dit qu’elle l’ajouterait bien à sa collection.
Sidonie prend la place et les lèvres d’Anna touchent son sexe humide.
Aller Anna fait ton boulot ordonne Vanessa.
Après quelques secondes d’hésitation Anna commence à lécher Sidonie qui grimpe rapidement aux rideaux.
Martine est en sueur et son regard est fixé sur la scène qui se déroule devant elle.
C’était la dernière prise. Sidonie se relève à contre cœur et Anna reste dans sa position attendant le prochain ordre de Vanessa.
Celle-ci fait signe à martine de prendre la place encore chaude de Sidonie.
Martine dit non mais Sidonie lui dit tu devrais en profiter c’est magique.
Vanessa l’encourage de la main et finalement martine craque aussi et se retrouve assise sur le canapé en se disant qu’elle faisait ça pour ne pas avoir l’air bloquée devant ses copines.
La bouche et la langue d’Anna sont démoniaques et elle en profite merveilleusement. Finalement ça valait le coup.
Vanessa sonne la fin du jeu et propose aux filles de passer à table. Celles-ci sortent à regret de la pièce et se dirigeait vers la salle à manger tandis que Vanessa détache Anna et l’embrasse pour son comportement magnifique.
Elle rejoint les convives et elles passent à table.
Quelques minutes plus tard Anna habillée en soubrette vient les servir.
Sa tenue ne cache rien elle a un minuscule tablier sur le nombril et un soutien-gorge qui ne fait que souligner le bas de ses seins qu’il expose aux regards.
Des talons aiguilles interminables lui font des mollets galbés magnifiques et un petit collier en tissus autour du coup et un bâillon boule complètent la tenue.
Anna aime le regard envieux des deux filles qui sont surement jalouses d’elle et de Vanessa.
Elle fait le service en silence et accepte avec joie les caresses que Vanessa lui donne chaque fois qu’elle la frôle.
La soirée est presque plus normale et les filles prennent un dernier verre dans le salon ou Anna se tient à genou aux pieds de Vanessa.
Lorsqu’elles repartent les deux filles sont déçues de quitter le couple qui les a fortement marquées. En leur for intérieur elles se demandent si elles n’aimeraient pas être à la place de l’une des deux hôtesses même si en discutant elles affirment ne pas être intéressées.
A suivre.
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Peut-on qualifier d'amour
Le simple désir de possession
Est-ce enfermer à double tour
Son coeur dans une scintillante prison
Peut-on résumer en quelques mots
Ce que nous cherchons tous hardiment
Peut-on le prendre en photo
Cet amour qui nous fait vivre milles tourments
A-t-il un visage, une odeur
Quel est son nom, sa couleur
Saurais-je le reconnaitre s'il vient à me croiser
Aurai-je la présence d'esprit de ne pas le laisser s'en aller
Le trouverai-je sympathique au premier abord
Essayerai-t-il de me tromper
Sera-t-il d'accord
Ou désintéressé
Le 16 12 2021
Fiction
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Un soir ma compagne après une petite séance très agréable me dit :
-tu veux toujours m’attacher mais tu ne te rend pas compte à quel point c’est contraignant.
( ma belle si tu savais)
Si tu étais à ma place peut-être que tu arrêterais de vouloir faire ça.
-Si tu tiens vraiment à ce que je sache ce que tu ressent, tu n’a qu’a m’attacher, ça me va.
-non, je ne saurais pas faire ça et en plus je ne saurais pas quoi faire de toi.
-Ce n’ai pas un problème je vais te montrer comment monté un harnais et ensuite si vraiment tu ne sait pas quoi faire de mon corps je te dirigerai, te dirai quoi faire.
-Non, je te l’ai dit, je ne saurai pas faire ça et je ne me sentirai pas à ma place.
-Peut m’importe, je vais te montrer, je suis sûr que tu va adorer ça, de plus, après ça, tu ne pourra plus me dire que je ne sait pas ce que c‘est d’être dans le cordes.
-Comme tu voudras.
J’ai donc passer quelques heures à lui apprendre à faire un single et à monter un gote simple,histoire d’être bien verrouillé quand même, pour qu’elle ne puisse pas me dire que je n’étais pas attaché comme elle l’est habituellement, c’est une maligne, je la connaît bien ma petite soumise.
Nous voici donc prêt pour un session très spéciale, j’en frémis de plaisir.Je commence donc par me dévêtir entièrement et lui ordonne de faire de même ( je tiens absolument à ce quelle voie ma réactions aux divers actions qu’elle sera amenée à faire sur moi) mais elle hésite, je le vois bien, il n’est pas dans sa nature de diriger l’action.
Je la rassure et lui dit qu’elle n’a qu’a m’obéir comme elle le fait si bien habituellement.
-Maintenant attache moi.
-Oui
Elle est intimidée, je le sens, mais elle s’exécute et me voilà pris dans les cordes.
-Maintenant fais de moi ce que tu désir, contraint moi, donne moi tes ordres.
-Tu veux que je fasse quoi ?
-A toi de décider, tu dois bien avoir une petite idée.
-Non, je ne sais pas, enfin je n’ose pas.
Bon, ça va être plus compliqué que prévu.
-Fais moi mettre à genoux.
-D’accord
Elle m’attrape par le harnais et tente de me tirer vers le bas.
-J’ai 3 fois plus de force que toi, ce n’ai pas comme ça que tu y arrivera. Ordonne moi et oblige moi.
PAF une grande claque sur la fesse droite
-Met toi à genou (hmm, putain c’est bon, j’adore ça, elle commence à comprendre)
-Merci maîtresse.
-Non, ne dit pas ça.
-Et pourquoi pas ?
PAF( toujours la droite)
-Parce que je n’aime pas ça.
-Comme tu voudras, je ne suis toujours pas à genoux.
PAF,PAF
-A genoux
(C’est bon elle a compris cette fois, et moi je commence sérieusement à monté)
-Je le crois pas, t’es déjà tous tendu !
-Oui, alors ne me laisse pas retomber.
PAF
-Alors met toi à genoux.
Cette fois je m’exécute, je ne voudrais pas lui casser son élan.
-Et maintenant, je fais quoi ( bon sang,elle recommence)
-Approche.
-Encore.
-Met ta main derrière ma tête et tire moi entre tes cuisses.
Elle s’approche encore, ouvre légèrement les cuisses et me tire vers elle.Putain! j’adore .
Je me cambre un peu, penche la tête en arrière et glisse ma langue entre ses lèvres, je la lèche, je la suce, je joue avec ses lèvres, avec son clitoris. J’entends son souffle qui s’accélère, elle retient des petits gémissement, mais je sens que ça l’excite. J’accentue mes caresses, je sens ses cuisses qui commencent à trembler. Je tend ma langue, la durcit au maximum et me glisse en elle.
-Oh, oui, comme ça.
Humm, elle en veux encore, je sens sa main qui tire sur ma nuque pour me faire entrer encore. J’accélère le jeu de ma langue, ses cuisses tremblent de plus en plus.Je suis de plus en plus dur, la tension va commencer à devenir douloureuse.
Elle me lâche soudain, m’attrape par le harnais.
-Lève toi.
Elle me pousse en arrière, je tombe assis sur le lit. Elle me pousse encore, monte sur le lit, à genoux, et pose sa vulve sur ma bouche, Je suis aux anges, elle se lâche enfin complètement. Je lui offre ma langue avide de son plaisir.
-Encore.
Je la suce je la lèche encore et encore, elle se met sur ses pieds, s’accroupit, ses lèvres s’ouvrent, ses fesses s’écartent.
-Oui comme ça, met ta langue, oh oui, vas-y.
Je la pénètre avec ma langue, me glisse en elle, encore, je me tortille un peu, je descend pour faire glisser ma langue vers son anus.
Petit cri de surprise.
-Oui.
Je titille son anus, je le sens se dilaté doucement. Je durcit la langue et la pénètre légèrement.
-Oh mon dieu, oui. Attend.
Elle se retire et me laisse, pantelant, Je suis tendu comme un dingue, cette fois c’est vraiment douloureux.Elle s’approche à nouveau, m’enjambe prend mon sexe dans sa main.
-Dit donc t’es dans un bel état.
Elle pose son sexe sur mon gland et s’assoie sur moi, m’enfonce en elle.Putain comme c’est bon.
Elle bouge les hanches, elle se frotte contre mon ventre, je sens son plaisir monté rapidement. J’aimerais l’attraper par les fesses, lui donner le rythme, prendre ses seins dans mes mains, mais je suis coincé dans les cordes. Sa me rend dingue mais en même temps ça fait monté mon plaisir, je suis tendu c’est dément. Son rythme s’accélère, son souffle également, ses gémissements deviennent des plaintes, son plaisir la submerge complètement, je sens ses ongles qui griffe, qui s’enfoncent dans mes abdominaux (la vache, vas-y doucement) mais je ne dit rien, je sens qu’elle viens, je me retient, pas question qu’on en reste là, après ça je vais avoir besoin de la prendre, de la posséder, la sentir s’abandonner encore.
Je la sens qu’y s’appuie sur moi de ton son poids, elle m’enfonce en elle aussi loin que possible appuis son clitoris sur mon bas ventre.
-Oui, oh oui. Han.
Je sens son orgasme, sa jouissance, son corps se tend, ses reins se cabre sur moi, ses cuisses à nouveau se mettent à tremblées. Et subitement, le relâchement, les derniers gémissements.
-Détache moi.
-Tu as mal ?
-Non, je veux te posséder maintenant.
Elle me tire vers elle pour m’asseoir, je suis toujours en elle, tendu de désir. Elle décroche le harnais. Mes muscles son tout endoloris, mais ça ne va pas m’empêcher de la baiser comme elle le mérite.
Je l’attrape par les bras, la fait pivoter pour la mettre sur le dos. Je m’allonge sur elle, elle m’ouvre ses cuisses, m’attrape par les fesses. Elle s’approche de mon oreille
-Viens, prend moi, baise moi.
Bon sang, je deviens dingue, c’est la première fois qu’elle le dit spontanément.Je l’attrape par les hanches, la soulève légèrement , mes reins donnent la cadences, ses hanches mes suivent, nous entrons dans une danse infernale, je me perd entre ses cuisses, son plaisir me submerge, le mien également, je ne vais plus me retenir très longtemps.
Je lâche ses hanches, je l’attrape par les poignets, lui bloque les mains au dessus de la tête, je la possède totalement, je m’enfonce en elle, mes coup de reins sont de plus rapides, de plus en plus puissants, ses cris, ses gémissement n’en finissent plus, je ne contrôle plus mon plaisir, je veux m’abandonner, mes perdre en elle. Ma langue remonte le long de sa nuque, je suce le lobe de son oreille, je sait que sa la rend dingue elle va jouir à nouveau et je vais la rejoindre. Lorsque son plaisir éclate, je sens ma queue qui enfle en elle, mon plaisir me submerge complètement, j’explose en elle, je sens les parois de son vagins qui enserrent ma queue, ma semence qui se déverse en elle. Je suis terrassé, repus, épuiser.
Je me retire, doucement. Je m’allonge auprès d’elle et la prend dans mes bras, elle me souris et m’embrasse.
-Merci Monsieur.(enfin elle accepte le jeu complètement)
-Merci ma belle.
-Les cordes ne vous ont pas fais mal?
-Non, je me sens bien, c’est inconfortable mais pas insupportable, ni franchement douloureux.
-Je sais.
-C’était un stratagème, n’est-ce pas ?
-Oui, je voulais juste voir si vous le feriez.
-Tu ne me fera plus de reproche au sujet des cordes ?
-Non Monsieur
Voilà pour ma petite histoire, le début d’une relation, un apprentissage commun, une histoire très agréable, des souvenirs inoubliables.
Je ne suis pas un très bon écrivain ( voir pas douer du tout), mais j’espère malgré tout que ma petite histoire vous à plus, même si c’est plus « vanille » que DS, l’expérience était super agréable.
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Suite de l'article suivant : De pervers narcissique à soumis
IV Ma reine au plus profond de moi
Plusieurs jours après avoir joué avec mon anus ma reine me donna sa carte d'identité. Tu dois récupérer un colis après le travail me dit-elle sans rentrer dans les détails. Elle a pour habitude étant tous les deux au travail en journée de faire livrer ses colis en points relais donc rien d'inhabituel. Une fois ma journée de travail terminé je m'exécute récupère le colis et rentre immédiatement retrouver ma reine. Une fois rentrée, ma reine était plongée sur son ordinateur pour répondre à ses mails, je dépose le colis à l'entrée me rend à ses pieds pour les embrasser tendrement tout en attendant qu'elle m'autorise de disposer à mes tâches domestiques. Quelques minutes plus tard en se redressant sur la chaine elle me demande de lui apporter le colis et de préparer le diner du soir. je m'attelle à la tâche, pendant ce temps ma reine déballa le colis et m'ordonna de venir. Je vis un énorme gode, une vingtaine de centimètres et d'une largeur incroyable mes yeux sont immédiatement remontés vers le visage tout sourire de ma reine.
-Il était temps d'inverser les rôles dit-elle
Je reste sans voix, il était accompagné d'un harnais qui avait l'air extrêmement solide. Ma reine me tenda cette réplique d'un sex que je n'avais vu que dans des films porno, il était lourd, pas très élastique mais maniable à souhait. Ma reine n'avait qu'une idée en tête le tester, après le diner elle alla s'installer dans le lit il ne fallut que 5 minutes pour l'entendre m'appeler. Je rentre dans la pièce en me faisant tout petit tout était prêt le harnais était solidement attaché à sa taille, le gode pointait comme un sex en erection prêt à transpercer mes orifices.
Elle me fit monter sur le lit, allongé sur le ventre, elle s'allonger sur moi et je sentis la lourdeur de son sex posé sur mon derrière. Elle me demanda si j'allais être sage, je ne veux pas avoir à t'attacher et te punir me dit-elle. Je n'avais qu'une seule solution dire oui ma reine remonter mes fesses et lui offrir ma virginité anale. Une fois mon anus enduit de gel je l'ai senti s'enfoncer légèrement tentant de casser ma virginité . J'avais à présent une forte douleur de pincement, par reflexe ma main a bloqué son bassin pour qu'elle ne s'enfonce pas un millimètre de plus. Elle m'attrapa par les cheveux immédiatement pour m'ordonner de laisser mes deux mains dans le dos, elle reprena son mouvement de bassin ses deux mains bloquant mes bras dans le bas de mon dos. J'étais totalement à sa merci, je me faisais baiser de plus en plus fort on entendait ses cuisses claquer contre mes fesses cela a duré une bonne quinzaine de minutes avant que ma reine ne s'effondre sur mon dos. Elle releva légèrement son bassin pour m'embrasser le cou me mordre l'oreille je l'ai senti terriblement excitée, elle s'amusait à me pénétrer totalement d'un coup sec de façon cruelle parfois même restant totalement au plus profond de moi pour remuer de gauche à droite et de bas en haut pour me montrer que les rôles étaient désormais changé.
Une fois retiré mon érection était si puissante qu'elle m'en faisait mal, il était hors de question pour ma reine de me voir me vider ce soir. Une fois le harnais retiré je pris place entre ses cuisses laissant apparaitre son sex trempé et bouillant. L'excitation me fit plonger ma bouche sur son sex pour me délecter immédiatement de ma reine, ma seule obsession l'entendre jouir je plongeais ma langue, je l'embrassais, sa main sur ma nuque me maintenait si fort et si fermement que je me sentais emprisonné entre ses cuisses. Après plusieurs orgames ma reine était s'est totalement relâchée je sentais ses caresses sur le haut de ma tête, elle se redressa et me fit comprendre de prendre cette habitude de me donner corps et âme.
V Recadrage strict et humiliant
En dehors de notre intimité ma reine est discrète sur nos rapports de soumis à maitresse. Que ça soit entre amis en famille en public il lui arrive de me recadrer discrètement, avec une remarque un regard, je comprends assez vite que je dois me remettre à ma place. Un soir d'anniversaire d'un ami en commun, je fis l'erreur de lui répondre sèchement à une remarque désobligeante à mon encontre. Son regard changea immédiatement et tout le long de la soirée, je sentis la correction arriver de loin.
En rantrant tout était calme, il était tard nous nous sommes mis au lit et endormi immédiatement mais je savais qu'elle n'allait pas en rester là, elle aime me faire réfléchir à mes erreurs me faire maronner et préparer sa punition sur la durée. Au petit matin comme tous les dimanches je prépare le petit déjeuner pour servire ma reine au lit, mais aujourd'hui elle préféra se mettre à table. Les deux plateaux étaient servis, au moment de nous mettre à table elle me fit un geste de l'index me demandant de venir à elle puis saisi mes poignets et m'attache les mains dans le dos la seule consigne était de me mettre à quatre pattes de ne pas bouger et de me taire. Elle prit son petit déjeuner tout en mignorant, de longues minutes s'écoulent puis elle se leva sans rien dire pour revenir 30 secondes plus tard je ne comprenais pas tout se passa dans mon dos. J'entendis ma reine se saisir de mon assiette et y mettre son contenu en petits morceaux dans un récipient métallique. Elle se leva et saisit mon oreille et me releva fermement, je me retrouve à genoux droit devant elle j'aperçois de suite la badine dans l'autre main tenue fermement. Droit dans les yeux elle m'annonça ma punition qui durera jusqu'au dimanche suivant :
-puisque tu m'as parlé comme à un chien, je vais te considérer comme tel.
-Retournes-toi et rampe.
Je sens la badine s'écraser contre mes fesses à chaque pas, je ne savais pas ou aller la douleur était puissante. Cette ronde était menée au rythme de ses talons qui claquaient sur le carrelage et au son que faisait la badine avant la rencontre avec mes fesses. Il ne me faut pas longtemps pour tomber de coté et supplier ma reine de stopper cette douleur brûlante. La punition n'était pas terminée elle m'ordonna de me redresser et placer mes mains derrière la tête, il était temps pour elle de s'occuper de mes cuisses de mon dos la douleur était à la hauteur de sa colère. Après un énième coup je vis la badine tomber au sol, nul besoin de dire que je devais m'en emparer pour la ranger à sa place comme un bon soumis.
Je n'ai que quelques secondes pour ranger cet instrument de torture et reprendre mes esprits, je rentre dans la salle à manger à quatre pattes les yeux baissés pour y retrouver ma divine reine. À peine entré dans la pièce j'entendis "au pied" d'un ton sec, je m'exécute lèche le bout de sa chaussure et la remercie de la correction reçut quelques minutes auparavant. Elle déposa devant moi une gamelle, les restes de son petit déjeuner, je reste bloqué quelques secondes devant ce geste humiliant mais je m'exécute. Je penche ma tête pour prendre ma première bouchée, elle m'annonça comme à son habitude les tâches du jour, je relève la tête la gamelle est vide. Fais le beau dit-elle avec un petit sourire, assis debout va chercher, elle joua avec moi de longues minutes puis me laissa reprendre ma journée de domestique.
Après le diner mangé dans les mêmes conditions que le petit déjeuner et le déjeuner, ma reine m'emmena dans le couloir de notre entrée elle m'attacha au radiateur et s'en alla chercher une couverture et un oreiller. Elle installa ma place pour les nuits de la semaine à venir. Avant de repartir à ses occupations elle ria en me disant de bien monter la garde et d'aboyer en cas de danger. Ce fut la première longue journée d'une semaine d'humiliation que j'avais bien cherchée. Merci ma reine.
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« ORDONNEZ et J'OBEIRAI… »
Ces 4 mots, résument incontestablement ce que ma complice soumise tient pour devise intime et personnelle dans l’expression de sa condition !
Des mots à la portée déclarative percutante, que des femmes et des hommes rêvent de pouvoir prononcer à l’attention d’une compétence choisie et reconnue, car ils cristallisent et symbolisent l’essence même d’une condition à laquelle elles/ils aspirent volontairement, dont les motivations et les fondements sont propres à chacun.
Des mots que d’autres en revanche, jugeront obscènes et asservissants…s’imaginent par facilité ou par étroitesse d’esprit, qu’ils ne peuvent être prononcés que sous la contrainte et l’asservissement mental…
C’est pourquoi, il me semble judicieux de rappeler ici publiquement, dans une logique de témoignage, que bien avant d’introduire l’idée d’une soumission assumée, dont mon obligée fait de moi l’heureux dépositaire, comme d’autres de ses congénères (masculins et féminins), font la fierté et la satisfaction de leur Dominant, ces 4 mots peuvent laisser entrevoir ou supposer au premier abord, dans l’esprit de non-initiés, les applications d’une obéissance aveugle, déraisonnable, irréfléchie… à la faveur d’une servitude dirigée, qu’ils imaginent nécessairement mal saine, voire, manipulatrice, destructrice, si ce n’est auto destructrice.
Ces 4 mots qui me sont consacrés et dédiés pourtant, sont avant tout évocateurs du choix délibéré, réfléchi, conscient et consciencieux, et j’y veille, comme d’autres y sont attentifs, afin qu’ils soient le reflet fidèle ce que ma complice entreprend et accompli avec détermination et courage, au service de sa nature de femme, de son épanouissement, de sa quête de liberté et d’accomplissement identitaire, sous la gouvernance d’un homme qu’elle a choisi et qu’elle reconnait aussi compétent que méritant à les entendre.
Au même titre que notre univers souffre aujourd’hui encore de clichés et de préjugés souvent associés aux pratiques les plus extrêmes, à des représentations imagées très connotées donnant le sentiment d’assister à des situations subies, le plus souvent jugées dégradantes, non enviables, annihilantes, aussi surement que parfois, lorsque notre intérêt « pour la chose » et nos activités si rapportant sont connus de tiers, nous serons jugés et qualifiés de personnes déviantes, tordues, dévoyées et perverses, ou que parfois, des esprits vindicatifs et dénonciateurs aux motivations variées, à la critique acerbe, jalouse, invasive et inquisitrice, et pour le coup, aux agissements lâches et vicieux, sont parfois tentés de nous discréditer, de porter atteinte à notre image, à notre réputation, à notre probité, à notre intégrité sociale, à notre liberté, en pointant du doigt et en dénonçant notre intérêt de pratiquant, pour en faire un jugement de valeur visant à nous dénigrer, à nous isoler.
Des individus d’une pauvreté abyssale, qui s’appuient sur nos aspirations intimes envers cet univers, qui leur échappent le plus souvent, mais auxquelles ils aspirent parfois secrètement, dans la frustration et le refoulement de leurs sombre nature, pour établir, en s’appuyant sur la base du socialement correct et moral, « la preuve » sensée attester que nous sommes des sociopathes déviants, des irresponsables, des pervers narcissiques obsédés par le sexe ou notre propre personne...et ce, très souvent pour mieux détourner l’attention de leur propre et réelle dépravation et assoir l’idée de leur normalité…
Si légitimes et bienveillantes soient nos aspirations et l’expression de notre liberté individuelle et quand bien même, nous évoluons dans la discrétion, dans un infini respect du genre humain, de nous-même et dans celui de la légalité juridique, il est en effet bien commode, pour certains individus qui trouverons nos activités « déplaisantes », ou qui chercheraient à assoir l’illusion de leur propre valeur en écrasant la nôtre, de s’emparer de ce que nous faisons de notre liberté, pour l’exposer à l’opinion publique (à nos proches parfois), afin de nous fustiger et nous discréditer socialement.
Si la richesse, la complexité (au sens positif du terme) ainsi que la profondeur de notre « petit monde », n’est pas la dimension la plus facilement reconnaissable de l’extérieur, ce dernier a malgré tout tendance à se démocratiser, contrairement peut être à celui des libertins. Bien qu’il soit en effet de plus en plus visible et acceptable socialement et même étudié, notamment depuis que des intérêts commerciaux s’en sont emparés pour en livrer une version vulgarisée, ludique et édulcorée, attirant de plus en plus de curieux, de pratiquants récréatifs, mais aussi d’adeptes, de ce que l’on appelle désormais des pratiques sexuelles alternatives, nous restons donc exposés à la critique et au jugement d’une certaine hypocrisie sociétale et morale, le plus souvent par ignorance, mais aussi parfois, par jalousie, ou plus radicalement par malveillance.
J’en profite pour glisser ici une petite citation de Georges Bernard Shaw qui m’est précieuse :
Lorsque l’on fait quelque chose, on a contre soi, ceux qui veulent le faire à notre place, ceux qui font précisément le contraire et l’armée des gens d’autant plus sévères, qu’ils voudraient que l’on ne fasse rien du tout… »
Mais dans le sillage de cette petite « révolution des mœurs », s’il n’est pas étonnant de voir se multiplier des intérêts et des vocations, il ne faut pas s’étonner davantage que dans le cortège de ses pratiquants, viennent dans le même temps s’immiscer des opportunistes, des fantasmeurs, des imposteurs, des prédateurs et tout ce que la nature humaine peut engendrer de personnages plus ou moins tourmentés et toxiques, lesquels considèrent notre univers comme un vivier dans lequel il suffit sans effort aucun, de plonger la main pour en ressortir « du prêt à consommer volontaire »…
Certains se conduiront en « Charmeurs de Sssserpents »…considérant leur interlocutrice comme une « Salope Sexuellement Servile à Soumettre » ! Mais la morsure fatale….ce sont eux qui cherchent à l’infliger !
D’autres, seront dans l’attitude du « Bonimenteur »…Le produit idéal qu’il vous faut, du rêve, des promesses, une grande gueule sympathique aimable et blagueuse, quelques formules magiques, la petite ristourne spécialement pour vous madame…emballé c’est pesé !
Quand d’autres encore, les 3M…les « Menteurs Manipulateurs Mégalomanes », des individus foncièrement obsédés par eux même et leur soif d’exercer un contrôle annihilant, sont tellement persuadés d’être omnipotents, compétents et légitimes, qu’ils en deviennent très convaincants, car ils savent vous endormir et prendre le visage que vous voulez voir ! Mais ensuite… !
A ce propos, pour celles et ceux qui n’auraient pas lu la première partie de ce petit traité, vous retrouverez quelques ficèles pour vous permettre de les identifier dans l’article « Petit Guide Introductif du Noviciat (Part 2) ».
Un article qui n’a pas plu à certains concernés, dont l’obscurantisme et la lâcheté sont à l’image de leur véritable nature (évidemment dissimulée) et qui sur ce Forum par exemple, m’a valu d’être la cible d’une alliance sournoise. Un article qui m’a également valu la réaction épidermique et vengeresse d’une personne dont je ne connais que trop bien les travers, les déviances comme les traumatismes et leurs origines, qui font d’elle, ma lectrice la plus assidue, mais aussi la plus discrète et la plus camouflée au sein de notre paysage communautaire.
A vouloir porter un peu de lumière là où d’autres ne survivent que dans l’ombre et la noirceur, je ne peux m’étonner d’être la cible d’une cabale et de détracteurs se donnant pour objectif de me faire avaler ma chique, ma bite, mon couteau et mon stylo…en déployant une véritable campagne de diffamation calomnieuse visant à me discréditer, à m’isoler, démultipliant les faux profils, pour m’épier, diffuser de fausses informations et saloper ma réputation, de Dominant bien entendu, mais aussi d’homme et de père, s’agissant de ma lectrice la plus attentive et fidèle, qui n’est pas la plus passive et inactive quant à ce qu’elle fait de mes publications...
Quelle énergie et qu’elle « intelligence » déployée, pour s’assurer de pouvoir continuer à vous/nous exploiter à nous contrôler, à cultiver l’illusion de leur normalité et surtout, pour continuer à vivre et jouir de leurs obsessions perverses au sens négatif et sadique du terme !!!
Si je partage avec ces gens-là un intérêt pour l’exploration d’une certaine idée de « la perversité », la comparaison s’arrête ici !
Puisqu’en ce qui me concerne, j’en observe et j’en exploite les mécanismes et les méandres sinueux au service de votre plénitude et de votre accomplissement. Mon BDSM, ma démarche, j’en fais un domaine d’exploration philosophique, sociologique et même artistique, considérant ce qui se rapporte au domaine sexuel comme « un moyen » d’exaltation et non « une finalité ».
Tandis que le leur, d’intérêt, il est centré et mobilisé par des intentions manipulatrices obsessionnelles et compulsives. Ils cherchent à se nourrir, à se gargariser, à jubiler et à jouir des conséquences destructrices et toxiques de leur influence, de leur emprise sur votre/notre existence, dont ils cherchent à obtenir le contrôle, non pas dans la perspective de vous révéler à vous-même, mais dans celle impérieuse pour eux/elles, de vous déposséder de vous-même !!!
Si cette finalité de vous « déposséder de vous-même » constitue le principal mobil d’une certaine catégorie d’individus marqués du statut de Dominant, (que l’on appellera « des contrôlants » en société), elle est aussi très souvent révélatrice du fait que ces personnages, sont tout simplement dans le déni de leur propres traumatismes d’enfance.
Un traumatisme qui repose sur le fait d’avoir justement été dépossédés d’eux-mêmes !
Ils chercheront donc inlassablement à obtenir le contrôle sur une vie, reproduisant ce qu’ils ont vécu…
Ce qui en fait de dangereux prédateurs inconscients qui surnagent dans le bain trouble d’une démence qu’ils s’évertuent à rendre invisible, et dans laquelle ils flottent dans l’illusion et le déni de leur propre souffrance, ainsi que dans celles qu’ils infligent…
C’est pourquoi ils excellent dans l’art du « paraître », de la « mystification », du « mensonge » et des « faux semblants » et très souvent, dans celui de la « victimisation ».
Le mensonge sous toutes ses formes n’est pas pour eux un mal nécessaire ni même une religion, c’est un mode de vie…une constante !
Outre le fait de se donner le droit et la légitimité permanente et totalement décomplexée de vous mentir, ils s’agit surtout pour eux de maintenir l’eau du bain à bonne température, pour rester dans la vapeur illusoire qui dissimule l’insupportable réalité…Autrement dit, il se mentent à eux-même…car il en font une question de survie ! C’est ainsi que leur alcoolisme, leur anorexie, leurs phobies, que leurs déviances et autres troubles du comportement disparaissent dans une mystification quotidienne du réel. Ce sont des fossoyeurs du réel !
Ainsi, bien au-delà de chercher à « nous faire croire », à « nous donner à voir et à penser que », de bien des manières, ce sont des pratiquants de « l’auto suggestion », de « l’auto conviction » etc…ils sont donc d’autant plus capables de vous convaincre, de rendre leurs discours plausibles, qu’ils sont convaincus eux même de la véracité de leurs propos, du bien fondé de leurs initiatives, de leurs intentions et de leurs élans destructueurs.
Ce qu’ils veulent, leur but ultime, c’est vous voir à terre…dépossédé de vous-même, incapable de réagir ! Ils n’en font pas un simple plaisir pervers, mais une quête, un besoin, dont ils tirent une véritable jouissance sadique et jubilatoire.
Ils utilisent contre vous ce dont ils sont dépourvus…votre empathie, votre générosité, vos émotions, votre amour…
De manière générale, ils utilisent les autres, qui ne sont que des pions à déplacer sur l’échiquier et qu’ils gèrent sans considération, sans émotivité, comme on gère des biens de consommation ou de simples objets inanimés.
J’ajoute que ce sont des individus extrêmement susceptibles, orgueilleux et paranoïaques…
Lorsqu’ils en arrivent à constater votre déchéance, ils vont s’assurer que vous restiez dans cet état d’incapacité et d’emprise léthargique.
Ils vont vous piétiner, vous harceler et vous dénigrer, avant de vous ignorer, de vous rejeter et de vous abandonner à votre sort. Et là, le paroxysme de leur perversité les conduira à se tourner vers des tiers pour leur faire constater votre état de merditude et d’inadaptation sociale, motivant ainsi leur décision de s’être détourné de vous, en se victimisant !!
Pour ça, rien de plus facile…il leur suffira de pointer le doigt vers vous là encore et de vous attribuer « leurs propres mérites », si j’ose dire de manière sarcastique.
C’est ainsi que vous deviendrez soudainement « une personne à problèmes », « un alcoolique dépressif », « un pervers narcissique », « un manipulateur », « une personne déviante, violente et harcelante », « un irresponsable intéressé », « un obsédé sexuel » allant jusqu’à suggérer de manière insidieuse que vous avez abusé de sa personne, de sa confiance, de ses ressources, de son intégrité, de son corps et bien entendu, de sa volonté etc…
Autant d’accusations dont ils feront une véritable dénonciation calomnieuse et diffamatoire et qui seront la liste exacte et précise de ce qu’il sont, de ce qu’ils font et de ce qu’ils vous auront infligés !
Parallèlement, et déjà depuis un moment, ils seront à nouveau en chasse…sous votre nez, pour mieux vous affecter !
Ils/elles se projetteront dans un nouveau cycle relationnel pour étancher leur insatiable soif vampirisante. Si vous êtes encore dans leur paysage à ce moment-là et que vous avez encore l’énergie de réagir et de survivre, ils pourront vous pousser jusqu’à espérer votre mort physique et quoi qu’il en soit, ils organiseront votre mort sociale. Et dans ce domaine, leur imagination, leur ingéniosité et leurs capacités de nuisance dépassent l’entendement…elles sont à la hauteur de leur détermination obsessionnelle et maladive.
Je pense (peut-être à tort), qu’au sein des pratiquants de notre communauté, le ou la plus masochiste d’entre nous ne rêve pas de se soumettre à ça volontairement…
Pour conclure ce volet, un candidat masculin à la soumission m’a dernièrement interpellé suite à sa lecture de mon premier article. Celui-ci m’a questionné comme suit :
Dans quelle mesure peut-on transposer cela à des Dominas ?
Est-ce que ces archétypes de dominateurs se retrouvent dans la domination au féminin, ou y en a-t-il des spécifiques ?
Voici la réponse que je lui ai apportée :
Question fort judicieuse et vous faites bien, au motif de dissocier les sexes, de nommer ces archétypes "dominateurs" et non pas Dominants...
Je suis fort bien placé à titre personnel, pour vous assurer que la gente féminine comprend son lot d'individus narcissiques, mégalomanes, manipulateurs et toxiques....
A ce titre, il me semble donc que vous puissiez considérer comme étant très probable qu'au sein de notre communauté siègent des femmes occupant le statut de Domina, dont certaines sont animées de caractéristiques très semblables à celles que je décris ici de manière très résumée et quasi caricaturale.
Quant à la question portant sur les éventuelles spécificités (ou subtilités) qui les distingueraient, je serais tenté de vous répondre que dans le cadre stricte de l'individu qui se présente comme Dominant et qui serait un pervers narcissique et manipulateur, au sens pathologique du terme, les mécanismes de la perversité et de la manipulation obsessionnelle sont les mêmes au féminin et au masculin...
J'ai observé qu'une femme de cette nature n'a rien à envier à un homme s'agissant d'instaurer et d'exercer son emprise mentale et toute forme de cruauté ! Je dirais même qu’elle jouit d’atouts et de pouvoirs supplémentaires qui rendent son attitude plus insoupçonnable, son discours plus audible et par voie de conséquence, qui rendent ses aptitudes au machiavélisme pervers plus « efficaces » et prégnants encore.
Parmi ces atouts, il y a cette idée communément admise dans la représentation collective, qu’une femme ne peut être foncièrement mauvaise…(Heuuu….si si si….elle peut !)
Fort heureusement, il y a dans notre "petit monde" plus de fantasmeurs, de maladroits(tes) et d'incompétents(tes) autoproclamés(ées) que de malades narcissiques qui s'ignorent, obsédés par eux même et leur besoin de contrôle...
Mais sortons de ce focus pour reprendre un peu de hauteur chers lecteurs…
Indépendamment de quelques comportements extrêmes qui sont à la recherche de proies candides, placides et de cobayes (ici même comme dans la vie), beaucoup s’imaginent par méconnaissance et préjugés, qu’un rapport de nature D/s implique exclusivement (par logique induite, dogmatique et nécessaire), une relation foncièrement unilatérale, faite d’iniquités, d’obligations et de devoirs pour l’un, de privilèges et d’un pouvoir autocratique, omnipotent et incontestable pour l’autre…
Ou encore, cette idée préconçue que « le sexe » et « l’humiliation » sont des vecteurs systématiques et omniprésents dans les pratiques BDSM, impliquant pour celles et ceux qui aspirent à se soumettre, de n’avoir que la possibilité de ramper, de se cambrer, d’ouvrir les cuisses et de dire « OUI Maître », même malgré eux, à toutes sollicitations émanent d’un individu se présentant comme Dominant assermenté !!!
Nombre de femmes présentes sur des sites BDSM dédiés et qui affichent un statut de soumise, sont régulièrement amenées à en faire le constat, lorsqu’elles sont interpellées par des attitudes masculines qui se réclament de fait, d’une autorité et d’un pouvoir eu égard au rang et au statut qu’ils arborent, tel un passeport diplomatique ou une belle étoile de Sheriff, qui leur accorderait pouvoir et privilèges, en particulier celui de les soumettre à leur volonté et de les baiser, parfois dans tous les sens du terme. Et ce, en avançant l’argument que si elles ne se plient pas à leurs exigences, c’est qu’elles ne sont pas à leur place, ou qu’elles sont de piètres soumises ! Et oui…Puisque vous semblez rechigner à leur laisser la possibilité de faire de vous des merdes à leur service…ils vous convaincront que vous étés d’ores et déjà de belles fientes inutiles…
Mais dans notre domaine, comme en société, un statut et un rang n’ont bien entendu jamais légitimé et justifié la moindre compétence…à plus forte raison si celles et ceux qui s’en réclament sont des individus autoproclamés qui ne s’appuient sur aucune démarche construite et structurée, aucun engagement, et souvent, aucune expérience antérieure justifiée et probante, tout en se prétendant légitimes à soumettre et disposer d’une âme et d’un corps, au motif que leur statut leur en accorde incontestablement le droit et l’autorité !
Or, au même titre que la dimension sexuelle ne constitue pas une constante, « une pratique attendue » dans le cadre de la variété des pratiques BDSM et préfigurant de ce qui caractérise « une bonne et vraie soumise », il en est de même concernant les notions de « relation suivie et durable », « d’appartenance » ou encore « d’exclusivité », qui ne représentent pas le Saint Graal de toute personne cherchant à faire l’expérience de la soumission.
Rappelons, ou informons les plus novices d’entre nous qu’en effet, au sein de notre communauté, des Dominants exercent sans pour autant inclure le sexe dans leurs pratiques. Leurs motivations ou raisons peuvent être variées (choix idéologique, moral, éthique, blocages, absence de désir, complexes, impuissance, culpabilité, volonté de dissociation et de cloisonnement avec la vie vanille, etc).
Cette logique et leurs motifs me semblent tout aussi valables et légitimes en ce qui concerne les aspirants et aspirantes à la soumission !
Le domaine du sexe nous offre donc de considérer la pluralité des pratiques au sein du cadre BDSM dans toutes leurs nuances, puisque par exemple, une vraie distinction est à faire entre l’absence totale de pratiques à caractère sexuelle et le fait d’encorder, d’entraver, de suspendre un corps partiellement ou totalement dénudé, de fesser un cul nu, de travailler et malmener une pointe de sein, de cravacher, d’entraver, d’épiler, d’exposer, de malmener un appareil génital etc…avec au bout du paradigme en objet, des pratiques impliquant des attentes et une disponibilité de nature sexuelle consenties, laissant place à la stimulation, à l’intromission et à toutes formes d’interactions et de pénétrations à caractère sexuelle.
Dans le même ordre d’idée, pour illustrer que l’univers BDSM offre autant de pratiques nuancées, qu’il contient de pratiquants mobilisés par une expérience, une culture et des motivations différenciées, sans doute faut-il mentionner que tout aspirant(e) à la condition de soumis(e), ne cherche pas à se projeter dans une relation d’appartenance et de considérer son partenaire Dominant comme « son Maître à faire et à penser » !
À ce propos, selon mon interprétation personnelle, un Maître n‘est pas tant « celui qui dirige et possède une soumise », qu’une figure référente, reconnue par des tiers, des pairs et des soumis(ses), pour son expertise concrète et appliquée, comme l’art des cordes par exemple, la photographie, ou bien encore celui d’être un guide spirituel, un éducateur à la pédagogie efficiente…mais aussi et presque surtout, pour ses capacités et son expertise à transmettre son savoir et ses connaissances en vue de les perpétuer…et ce, qu’il le fasse en conscience avec cet objectif, ou qu’il soit devenu une sorte d’influenceur inspirant.
Que cela implique ou non le concept d’appartenance et celui de propriété, si l’on s’accorde à penser que le principe d’une certaine iniquité fonde « grossièrement » le socle d’une relation dite D/s, dans le sens où cela constitue une sorte de déterminisme conditionnant non pas nécessairement le principe d’une hiérarchie, mais peut-être plus encore, l’articulation efficiente et fonctionnelle d’une interdépendance relationnelle qui vient faciliter l’expression de nos fonctions respectives, il n’en reste pas moins qu’il appartient à chacune et chacun d’en faire son interprétation et d’aménager son cadre d’expression, pour vivre le BDSM qui lui correspond, en lien étroit avec sa personnalité, ses aspirations et ses limites du moment.
Pour ma part, j’estime que je ne suis Dominant et légitime à l’être, que dans la mesure où celle qui me confie son appartenance me reconnaît comme tel.
C’est donc ma complice et protégée @Txoria swann, qui me confère actuellement, et depuis plusieurs années maintenant, le statut, le rôle, la responsabilité et le privilège, d’être reconnu comme Dominant légitime à jouir de son appartenance et de sa dévotion.
Mais sur quelle base précisément ? Sans doute moins sur mes déclarations d’intentions que sur mes actes !!! Swann et ses congénères pourront peut-être apporter leur contribution sur ce point dans le fil d’actualité de ce post !??
Pour aller un peu plus loin, toujours est-il que dans le cadre de ma fonction, j’assume et je revendique même ma propre servitude…, car ma fonction, je considère qu’elle m’oblige, qu’elle m’engage et me contraint. Je me soumets à ses exigences, plus précisément, je me soumets aux exigences que j’estime inhérentes à ma fonction de Dominant. J’en fais donc une interprétation personnelle, en lui donnant une dimension de « mission », dans laquelle je m’impose des obligations de résultats, des objectifs, une méthode, des règles, une éthique et autant de devoirs). Le tout étant régulièrement réinterrogé !
En tant que Dominant résolument cérébral, déployant une démarche à vocation clairement éducative, il m’est impensable, impossible, d’envisager mon rôle comme celui d’un « jouisseur autocratique et consumériste d’une volonté sans droits, décérébrée, ou plus franchement aliénée » ! Quand bien même celle-ci n’aspire qu’à se montrer servile, obéissante et respectueuse de mes attentes comme de mon enseignement. Quand bien même celle-ci soit animée par le désir d’être traitée comme une véritable chienne dépravée ou une vraie petite pute.
Rien ne m’est plus inspirant, gratifiant et jouissif, que de me savoir considéré et reconnu par un esprit aspirant au lâcher prise et à l’abandon, qui soit à la fois équilibré, instruit, bien formé, animé de de profondes valeurs, se montrant curieux, éclairé et exigeant par nature.
Au-delà de m’obliger à me dépasser, cela donne à sa soumission une saveur bien plus intense qui pose le défi permanent d’être cohérent, structurant et pertinent, ce qui augure une relation au combien plus enrichissante et satisfaisante.
Personnellement, j’ai besoin de me dépasser et de m’estimer exemplaire et méritant à jouir d’une servitude !
J’ai besoin de donner du sens à ma mission et d’être reconnu compétent, en premier lieu par celle que je tiens en laisse !
Depuis mes premiers pas de Dominant, je suis porté par cette idéologie qui consiste à viser l’excellence et qui implique de me l’imposer (sans jamais omettre de me savoir limité, perfectible et faillible) et ce, avant l’attendre et de l’exiger de ma complice.
Cela n’est d’ailleurs pas sans conséquences, car si je me sens relativement cohérent, en accord avec moi-même, j’ai pour autant bien du mal à m’auto évaluer compétent, ou à prendre pleinement conscience de ce que ma démarche et mon attitude peuvent inspirer en termes d’exigence. Pourtant, il me suffit d’observer ma protégée, pour constater combien elle doute et redoute, parfois avec angoisse et tiraillement, de « ne pas se sentir à la hauteur de mes attentes ».
Pourtant il n’en n’est rien bien au contraire, car au-delà du tâtonnement, des erreurs, des rares manquements et des échecs, au-delà même des contraintes qui limitent sa disponibilité et qui l’obligent à de véritables contorsions organisationnelles et psychologiques pour s’extraire de sa vie vanille et professionnelle, afin de se tenir à ma disposition, je regarde et considère avant tout les efforts, la pugnacité, la détermination, les batailles successives qu’elle livre avec elle-même, tout ce qu’elle entreprend, manifestes et déploie afin de m’offrir absolument tout d’elle-même, pour s’en remettre humblement à moi dans la perspective d’évoluer, de progresser, de performer, de jouir de sa condition de soumise et de femme, tout en cherchant à faire de ma satisfaction, de ma fierté et de mon plaisir, une priorité quasi existentielle. C’est juste aussi impressionnant que colossal !
J’en profite pour saluer le courage et les efforts de toutes celles et ceux qui se reconnaîtront dans cette quête et dans leur quotidien !
Aussi, qu’il s’agisse d’Éros, de Vénus, d’Aphrodite ou de toutes autres références divines, réputées compétentes à faire rayonner une certaine idée de l’érotisme, d’une beauté pure, tantôt exaltée et débridée, de l’Amour et de la dévotion inconditionnelle aussi, je suis persuadé que le comportement de ma dévouée swann n’inspire pas que de l’admiration, de l’envie, certaines convoitises et autres érections terrestres…que si celle-ci parvient à faire aussi bien bander les hommes qu’à faire parfois couler les femmes ici-bas, je suis certain qu’elle attire aussi sur elle le regard contemplatif et bienveillant de certains anges, qu’ils soient de confession masculine ou féminine…
Je parle ici de quelques rares élu(e)s célestes, qui ont atteint une hauteur de vue suffisante, tels les gardiens du Temple, pour insuffler et inspirer des vocations, apprécier et reconnaitre tous les efforts entrepris et concédés par celles et ceux qui à travers le sens et la force qu’ils donnent à leur engagement de Dominant et de soumis(se), font d’une apparente dépravation, une invitation à l’élévation de soi, une véritable ascension spirituelle…
Cette idéologie de l’excellence, je n’en suis pas le seul aspirant au sein de notre communauté, puisque poursuivie, cultivée et brillamment mise en application sur ce seul forum, par certains confrères tels que @TK-o-, @Miangel ou encore @Parloire, pour ne citer qu’eux. Chacun officiant avec son interprétation, son domaine d’expertise, ses particularismes et sa singularité.
Cette quête d’excellence n’étant pas la seule préoccupation de quelques-uns de mes pairs, masculins comme féminins, avec lesquels je partage certaines valeurs et concepts, je souhaite saluer celles et ceux, avec ou sans collier, qui à travers leur vœu de soumission, ont le désir de s’inscrire avec dévouement dans la recherche d’une telle ambition et qui contribuent à donner ses lettres de noblesse à notre « petit monde », quand d’autres n’en seront que les consommateurs.
Très loin de considérer ma démarche comme supérieure ou plus valable qu’une autre, je ne néglige ni ne dénigre par ailleurs, en aucune façon, toute autre forme de gouvernance et de soumission, de la plus soft à la plus rugueuse, qui s’en éloignerait, si ce n’est, celles qui mobilisent ces esprits sournois et manipulateurs, qui à défaut d’avoir l’honnêteté et parfois la conscience d’eux même, mettent intentionnellement à l’œuvre des forces malveillantes à vocation destructrice…
De cette reconnaissance à être légitime par la démonstration et l’exemplarité, par l’observation du plaisir, du bien-être, de la détermination et des efforts de celle qui se met à mon service, c’est la fermeté et la vigueur de mes érections spirituelles, émotionnelles et même physiques qui en dépendent ! Je jouis avant tout du cerveau…Comme la majorité des femmes !!!
Ainsi que celle de mon égo…car il existe, bien que je tente de le faire taire le plus souvent possible, pour limiter son influence sur ma perception, mes analyses, mes initiatives et sur ce qui en découle dans le cadre de ma fonction de Dominant à savoir…mon attitude, mes orientations, mes choix et mes directives !!!
De fait, je me considère comme « un instrument au service d’une volonté d’abandon ». Un moyen humain se proposant de poser les conditions de l’accomplissement d’une volonté féminine consciente, dans l’expression de sa soumission, en incluant (pour ce qui concerne ma démarche), le parti pris de cultiver son libre arbitre, son esprit critique, veillant à la rendre attentive, capable de discernement, lucide et expressive, en lui transmettant les clefs de compréhension des enjeux et des mécanismes qui se jouent en elle, comme dans notre relation, laquelle par conséquent, ne s’inscrit pas dans un rapport unilatérale, mais au contraire, dans une véritable interdépendance relationnelle.
C’est ce que j’appelle dans ma démarche « Vous rendre actrice de votre soumission » !
Progressivement, en m’appuyant sur la notion fondamentale de « Lâcher prise », il s’agit pour moi d’accompagner une femme aspirant à s’éveiller, à se trouver, à se réaliser, de la guider sur la voie de son épanouissement, de lui faire sonder son animalité pour lui permettre de se rapprocher de son humanité…
À terme, au-delà de m’engager à vous faire éprouver un sentiment d’accomplissement, de quiétude et de liberté, l’enjeu repose sur un gain de conscience et d’estime de vous-même. Autrement dit, je m’autorise à croire que je conduis une démarche qui dans sa finalité, comme dans sa méthode de mise en œuvre, se trouve être précisément l’exact inverse de toute posture gouvernante portée par des velléités de prédation et d’asservissement mental.
Mais une fois encore, je ne me sens ni omnipotent, ni infaillible et il m’arrive régulièrement de me demander si, au motif de poursuivre ce qui me semble être un louable dessein, je ne commets pas malgré moi, des impairs et des cicatrices.
Peut-être que ma swann pourra venir ici pour en témoigner librement et à cœur ouvert ?!
Je n’expose pas tant ici mes convictions personnelles, que ma manière d’entrevoir mon rôle et de déployer ma gouvernance, en lien étroit avec mon identité, mes singularités et mes aspirations.
Par ailleurs, il n’est jamais vain de se rappeler qu’il n’y a pas qu’une façon d’exprimer sa condition, que chacun est légitime (mais aussi responsable) à explorer et poursuivre sa voie et qu’à ce titre, si l’on ôte de l’équation « la comparaison », « les jugement de valeur », « les idées préconçues et les préjugés », mais également « les imposteurs, les faux profils, les fantasmeurs, les opportunistes, les affabulateurs, les dominants et soumis(ses) auto proclamés », ainsi que « les manipulateurs toxiques, obsessionnels et narcissiques… », il n’y a pas de soumises ou de Dominants plus ou moins valables que d’autres…il n’y a qu’un phénomène de microcosme social (ou communautaire), dans lequel se pose à chacun de nous « la problématique de la bonne adéquation relationnelle », en particulier si l’on est dans la recherche d’une relation D/s suivie et durable incluant le concept de développement personnel et de transmission éducative sous collier (c’est-à-dire sous appartenance), ce qui ne correspond pas aux aspirations de tous et de chacun, faut-il le rappeler et en informer les plus novices d’entre nous.
« Ordonnez et j’obéirai… »
Ma très attentive et méritante complice en conviendra certainement, il en est d’autres, des mots, plus explicites et prégnants encore qui l'accompagnent et bordent son cheminement, que je lui demande parfois de prononcer devant moi, ou qu’elle me fait la joie de déclamer à mon intention exclusive, sur sa propre initiative, dans une posture toujours appropriée ! N’est-ce pas ma jolie brune ?!
Ces mots qu’elle connait par cœur, ils expriment sa condition, sa volonté de soumission, le socle de son appartenance.
Ils orientent, justifient et guident le sens de ses actions quotidiennes sous ma gouvernance...
Des mots que j’ai certes rédigés moi-même jadis, mais non sans avoir pris soin de m’assurer qu’ils lui parlent et résonnent en elle, prenant parti de lui en faire valider le sens et la portée, avant de l’en imprégner, jusqu'à ce qu'ils transpirent et coulent d'évidence pour elle...aussi surement et naturellement que ses épanchements incontrôlés de cyprine traduisent son excitation de mouilleuse docile, servile et dépravée !
Des mots désormais intégrés, gravés dans son esprit, presque tatoués dans sa chair, qui s’inscrivent, palpitent et vivent en elle tel « un repère philosophique, une guidance spirituelle ».
Des mots et rien que des mots, savamment semés, patiemment cultivés, renvoyant aux racines de son appartenance !
Des mots qui lui ont été transmis, qui l’encadrent, l’engagent, l’obligent et l’enlacent fermement, mais qu’elle chérit et vénères religieusement, qu’elle honore et glorifie dans une forme de devoir passionnel qui vient paradoxalement supplanter toute notion de contrainte et d’obligation foncièrement aliénante.
Ces mots choisis, indépendamment de ma propre volonté à en solliciter parfois l’écho profond et retentissant, je lui ai offerts plus qu’imposé, afin que qu’elle puisse alternativement, en fonction des circonstances de son existence, de ses besoins, de ses élans émotionnels et de ses propres désirs, « exprimer et rappeler toute la détermination de son vœu pieux d’obédience », « Donner vie à sa condition, Honorer son statut et celui de son Guide et Maître », « Répandre à ses pieds son infini respect, sa confiance et sa reconnaissance, m’Exposer le résultat de son éducation », mais aussi pour « l’Aider à basculer endosser sa fonction », à « Signifier sa disponibilité », « Invoquer l’exercice de l’emprise…Introduire la pose de son collier, Appeler sa condition et Convoquer la mienne », et surtout, pour que dans les moments de doute, dans la difficulté, elle puisse « s’y référer, s’y réfugier », « y puiser sa substance nourricière, se ressourcer et le cas échéant, y trouver des appuis pour se recentrer »…
Bien au-delà d’être ta devise ma jolie brune…ces mots constituent dorénavant un emblème, notre emblème, ton Serment de soumise confirmée !
Je te demande ma belle, au titre d’un témoignage à verser au domaine public, de venir ici même, déclamer ce Serment, tel un exercice d’exhibition illustrant ta condition et de considérer cette demande comme une directive.
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J'aime ressentir ta main qui se referme sur mon identité virile … C'est d’abord à peine perceptible, les sphères intimes sont presque insensibles au contacte léger de tes doigts, c'est comme un murmure d'érotisme au milieu du corps. Comme un souffle léger qui me dit que j'existe dans ta main,. Cela se passe avant tout dans l'esprit, je me sens exister pour toi. C'est une brise osée et tendre … Mon cœur s'ébroue, et ma fine peau bien épilée frissonne sous ton préambule.
Tu te blottis contre moi … mes fesses s'arrondissent vers toi, ta prise se fait plus ferme, tes doigts prennent possession de moi, tu ressens mes rondes chaires fragiles qui glissent entre tes doigts … Tu t'amuses à les rencontrer , à les malaxer , à te les approprier. Tu souris de l'impudeur .. Je sens maintenant ta pression dans ma vulnérabilité :) … je prend conscience de mon intimité incarcérée, je frissonne de ton exploration éhontée, je sens le partage chatoyant naitre depuis mes rotondités …
Mon corps frémit et commence à onduler, un murmure ému s'échappe de mes lèvres, ma respiration reflète mon émoi, je creuse les reins, mes fesses musclées se tendent, elles veulent s'encastrer en toi, mon chibre se déploie et se raidit, il se dresse pour honorer ta présence, et te dire qu'il est là pour toi et qu'il est fière !!!
En dessous de l’obélisque à la dureté ostentatoire, tu sens la fragilité de ma chair double si tendre dans ta main, tu sens la puissance de ta capture.... tu en ressens ma vulnérabilité à ta disposition , l'eau monte à ta bouche, l'eau descend à tes lèvres profondes, ton pouvoir frappe à ta conscience, et ta cruauté te pousse à l'exercer !!!
Ta prise de mes sphères fertiles devient forte, elle devient maintenant de plus en plus serrée, mes muscles se contractent, mon souffle s’accélère, tu vois mon cœur battre, Tu ressens les effets de ton pouvoir, ta main devient cruelle, mes premiers soubresauts apparaissent et secouent ma carcasse. Ton émotion caracole et te stimule, c'est si simple de faire déferler la cruauté, que ta main n'y résiste pas … Ma chair soudain suffoque sous ta pression, la boule de feu envahit mes entrailles … elle ondule, elle enfle pendant que l’étau se referme …
Je sens ma chair transpercée à l'endroit où jaillit la douleur. Ce torrent enfle et envahit tout mon corps, tout mon être ... Elle carillonne et me remplit entièrement de mon identité virile, son langage est le cri muet de la chair qui ne ment jamais.
Bien loin de la négation de la virilité , c'est un torrent qui me hurle que je suis un homme.
.... Mon être bascule dans un autre monde. Je suis dépouillé de tout ce qui n'est pas la virilité torturée et irradiante. J’atteins l'essence de moi-même.... L'érotisme et la puissance féminine transforment la peine en délice, c'est une drogue qui laisse exprimer la douleur et en même temps me submerge de plaisir érotique , un cocktail d'acide et de miel qui me fait ressentir entièrement la vie....
Ma tortionnaire joue de ce langage, elle tient dans sa main ma sincérité, ma soumission, ma virilité, mon fondamental … Lorsque qu'elle les explore, elle fait chatoyer la communication indécente, cela me touche dans le partage intime, je me sens exister pour elle, je me sens à sa merci, elle jouit de sa liberté dévastatrice. Je lui donne en cadeau le plaisir de bousiller la fragilité ; Elle jouit de la puissance du sacrilège.
Dans ma folie érotique j'écarte encore l’accès à mon intimité … Elle serre de toute la puissance de sa cruauté. La douleur me transperce, me pénètre sans orifice, écarte les profondeurs de ma chair close, et saccage l'intérieur de mon être dans le flamboiement de la tempête que nul bouclier ne peut arrêter. Mes couilles sont les prunes sans noyau dans le pressoir … Elle vibre du plaisir de les comprimer pour en extraire tout le suc de ma nature essorée ! Je gigote et cela la fait rire, mes soubresauts sont son festin. Mes muscles tétanisés sous ma peau, les veines saillantes à mon cou de taureau, le rictus de ma bouche, ma tête rejetée en arrière dans une transe de détresse … tout mon être lui donne le délicieux spectacle de sa puissance dominatrice fulgurante !
J'aime cela ... j'aime être sur la ligne de crête, à la limite du trop loin, les yeux aveugles, et le corps hoquetant à la frontière de son dépassement.
Elle est mon bourreau, elle est mon guide, elle broie ma virilité, et elle aime mon cœur. Elle jouit de ma chaire d'homme qu'elle possède entièrement.et se délecte de son ignominie. Elle me serre sur le fil du rasoir de sa cruauté, je crois que je vais basculer dans le gouffre, mais elle me retient, elle fait battre mes ailes qui surmontent ma douleur, je vibre à la limite extrême. Mes boules écrasées suffoquent de virilité extrudée, ma bite déployée lui rend hommage. Je sens le précipice, le bonheur est tel que je ne sais plus si je veux encore avancer dans la fournaise de mon ventre. La volonté n'a plus de socle. les arguments de la raison flottent au vent de l'exaltation … Je suis à sa merci …
...et c'est elle qui me rattrape, qui me ramène du bord du gouffre, qui ouvre doucement sa main, qui passe une caresse sur ma joue, qui pose un baiser sur mon intimité, qui libère la tendresse, …
Une vague d'amour me submerge !
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Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ?
Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance.
1 - Chacun ses besoins !
Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure.
Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid.
Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française.
- Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!)
- Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel.
- L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir.
Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus.
Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même.
2 - Les inconvénients de la distance
Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité.
La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os.
Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ?
Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense.
Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison).
Et pourtant malgré tous ces inconvénients, on peut initier une relation à distance avant de la concrétiser par une rencontre. Ou maintenir une relation en cas d'éloignement temporaire pour raison professionnelle, par exemple. Ou même s'en contenter car elle apporte juste ce qu'il faut à notre vie.
3 - Faire de la distance un atout
J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ?
a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance
Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime !
Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer.
Attention, il faut savoir ce que votre partenaire désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message avec une soumise qui aime être insultée et humiliée :
- "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître"
- "Va chier connard, chuis pas ta pute !"
Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse.
b - La valeur variable de l'engagement
La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle épanouie !
Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer.
La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ?
c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous !
Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi.
La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 !
Pour que ça marche, il faut pouvoir apporter à l'autre ce que personne d'autre ne lui apporte. Et pour cela il n'y a pas de secret, il faut connaître l'autre comme sa poche, mieux que cette personne ne se connaît elle-même. La communication est le seul moyen d'apprendre à se connaître, de s'apprivoiser et de gagner sa confiance.
Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui.
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Ma ceinture
Ma ceinture serrée au maximum,
Rend le chenapan bien gentilhomme,
Le souffle court et la taille sous pression,
Signes d'une intransigeante possession,
Pour souffrir dans le bruit du silence,
A côté d'elle en toute abstinence,
Et l'accompagner dans son sommeil,
Sans réponse à "tu dors ?" à l'oreille,
Sait elle que cette lanière de cuir,
Tout en empêchant l'esclave de fuir,
Pénètre mon corps et mon âme,
Tel les rimes de mon slam,
Et que cette boucle douce ou cruelle,
Rend mon amour surnaturel,
Serre moi la taille jusqu'à l'infini,
Car ainsi toujours nous serons en symphonie.
Chat à Angèle Miaou le 21/10/2021 💕
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Nous avions passé la journée ensemble.
Nous étions sortis nous aérer. Je sentais encore sur mon fessier la marque de la ceinture. J’avais quelques petites douleurs. Mon dos me faisait un peu mal. Il se montrait si doux. J’adorais sa tendresse, quand il me prenait dans ses bras. Ces petits moments simples qui sont précieux.
Nous étions revenus à Deadalus. Cassandra était toujours aussi belle.
- Bonsoir Mademoiselle Lane, comment allez-vous ?
- Bien Cassandra, je vous remercie.
- Cassandra, puis-je vous voir? demanda Monsieur.
- Oui bien sur.
- Allez à votre chambre Mademoiselle, Cassandra viendra vous donner les instructions pour ce soir.
- Mickaël va venir vous chercher. Ne bougez pas.
Quelques minutes après, Mickael se présenta. Il m’adressa son sourire.
- Comment va la petite malade, son traitement lui a-t-il plu ?
Je baissais les yeux, si intimidée. Monsieur m’avait interrogé sur tous les ressentis, mes sentiments, mes interrogations.
- Comment se porte votre fessier ? Votre maître m’avait demandé d’y mettre du cœur à l’ouvrage se vanta-t-il.
- Il est quelque peu douloureux je dois le reconnaitre.
- Humm, vous allez garder en tête ces instants, ça me rend tout dur voyez-vous.
- Je…
- Vous êtes une sacrée chienne. De l’autorité, de la contrainte et vous mouillez et écartez vos cuisses pour être prise. Assumez-vous.
Je n’osai pas répondre. J’avais toujours ce sentiment de culpabilité même si cela avait été exécuté sous les ordres de Monsieur.
- Je m’en veux Mickaël.
- D’avoir aimé tout ce que vous m’avez fait.
- Ne culpabilisez pas. Soyez toujours honnête avec vous-même. Un homme qui fait tout pour réaliser vos désirs, il s’abandonne aussi. Il vit aussi dans la crainte de vous perdre aussi, mais c’est ce qui rend ces moments intenses et précieux. Toujours à la recherche de se surpasser et de rester vrai. Peu de gens en son capable.
- Je ne sais pas, vous avez peut être raison. Je culpabilise car je m’autorise des choses et je lui en impose des limites..
- Nous en avons tous, après certaines de vos limites sont celles que vous ne voulez pas franchir car vous vous enfermez dans votre confort, à ne pas chercher à voir au-delà de votre forteresse.
- Vous êtes bien surprenant ! comment vous êtes arrivé ici ?
- Ah ça c’est un secret ma chère. Bonne soirée.
Il me laissa dans ma chambre. Je rêvassais. Tous ces moments passés si intense émotionnellement. Tout était remis en question. Mes questionnements, la femme que j’étais. J’étais à fleur de peau. Je ne pensais qu’à lui, à notre connexion.
Je prenais ma douche, brulante pour apaiser mes tensions. J’en profitais pour mettre ensuite de l’Arnica sur mes fesses. En sortant de la salle de bain Cassandra était dans ma chambre.
Elle se rapprocha de moi. J’étais en serviette. Son visage proche du mien, elle chuchota à mon oreille
- Monsieur souhaite vous voir à 20h. Voici votre tenue pour ce soir et ses instructions.
Elle avait déposé sur le lit une robe noire presque vulgaire ultra moulante , des bas et un manteau. Allions-nous sortir ?
Il m’avait demandé de rapporter ma brosse à cheveux, je trouvais cela bien étrange.
Je toquais à sa porte.
- Entrez.
Il était assis sur le canapé tenant dans sa main un verre.
- Bonsoir Monsieur.
- Bonsoir Mademoiselle.
- Venez face à moi.
Il me montra du doigt où je devais me mettre. Ce doigt autoritaire.
- Tenez Monsieur.
Je lui tendais ma brosse à cheveux.
- Posez là sur la table.
Je portais le long manteau noir. IL me regarda et me dit.
- Voyons à quoi vous ressemblez ce soir. Ôtez votre manteau.
- Hum parfait. Nous allons avoir une petite conversation. A genou.
Il releva mon menton avec sa main.
- Humm très sexy dans cette robe noire.
- Relevez-vous.
Ses mains passaient entre mes seins, caressant ma poitrine redescendant sur mes hanches, mes fesses. Il me tourna. D’une main ferme il défit la fermeture éclair de ma robe. Je me retrouvais ainsi seins nu en porte jarretelle bas et haut talons. Ma laisse tombante entre mes seins.
- Retournez vous.
Sans rien dire, il me caressa à nouveau entre les seins tout en se dirigeant vers mon ventre. Il baissa ma culotte juste assez pour découvrir ma chatte. Avec deux doigts il écarta mes lèvres pour libérer mon clitoris.
- Déjà humide ?
- Hum..
- Répondez !
- Oui… Monsieur. Déjà humide.
Il saisit un ciseau posé sur la table et coupa ma culotte.
- C’est mieux ainsi. Une putain est toujours mieux la chatte à l’air. Tournez vous.
- Vos fesses ont été bien chauffées hier.
Il passait ses doigts sur mes marques. Il les caressaient, les prenant de pleines mains, les claquant.
- Aie….
- Humm oui je me doute combien c’est sensible, mais si je le juge nécessaire et selon votre attitude, je vous punirais et l’état de vos fesses ne regarde que vous. Vous avez mérité cette fessée. Mettez-vous à quatre pattes et présentez-moi vos trous je vous prie.
Je m’exécutais, tremblante.
- Avez-vous froid ?
- Non Monsieur.
- Pourquoi tremblez-vous ?
- Je ne sais pas Monsieur, l’émotion je suppose.
- Nous allons en parler. J’ai un petit cadeau pour vous ma chère.
Je vous veux putain et chatte ce soir.
J’étais là, à quatre pattes, lui présentant ma chatte et mon cul.
- Cambrez vous.
Il inséra un doigt dans mon petit trou. Je sentais son majeur faire des va et viens, parfois s’enfonçant bien au fond, me fouillant puis reprenant ses vas et viens.
- Hummmm… merci Monsieur.
- Je sais que vous aimeriez être plus fourrée, n’est ce pas ?
- Je… Oui Monsieur.
- Humm ma petite salope. Ouvrez votre bouche. Regardez ce que j’ai pour vous.
Il tendit devant moi un plug avec une queue de chat.
- Je vais vous le mettre sans ménagement dans votre fion. Je ne veux rien entendre.
Je sentis la froideur du métal au bord de mon trou. Doucement mon cul cédait. Il exerçait une pression juste suffisante. Je forçais de mon coté pour le posséder. Soudain, mon cul s’ouvrit et le plug disparut.
Il caressa alors la queue et la remonta sur mon fessier..
- Quelle jolie chatte vous faites. On va bien s’amuser ce soir. Mais avant nous allons parler de votre soirée d’hier. Mickael est venu me faire un rapport et me donner la vidéos de vos ébats.
- Je..
- Vous ai-je autorisez à parler.
Il me gifla.
- Restez ainsi !
Il se leva et alla chercher un ipad. Il passa en me frôlant.
- Asseyez-vous sur vos genoux je vous prie. Il plaça l’ipad devant moi sur la table. Il appuya sur lecture. La scène où j’étais dans les toilettes.
Il saisit la brosse à cheveu et commença à me brosser les cheveux. Je sentais ses mains douces faire cette tache si intime. Je sentais son souffle dans le creux de mon cou quand il me murmura:
- Regardez-vous, combien vous êtes belle quand on vous prend de forces, comment vous vous abandonnez.
- Je.
Il saisit mes cheveux fermement.
- Vous ai-je autorisé à parler ?
- Quand je vous vois prise ainsi, je ne désire que vous posséder à nouveau encore et encore. De vous combler de partout, de vous punir de vous être laissée prendre comme une petite putain. Je n'ai pas éprouvé de jalousie mais de la fierté à savoir que vous êtes à moi.
Il se rapprocha de mon oreille et me dit.
- Mon sexe est bien tendu ce soir.
- Je.. J’aimerai dire quelque chose Monsieur.
- Je vous écoute.
- Je ne comprends pas pourquoi j’aime autant tout ce que vous faites pour moi et que de l’autre, je ne vous autorise pas l’inverse. J’ai peur de ma jalousie, de mes excès, de ma sensibilité.
Il posa la brosse et me releva pour me faire asseoir entre ses cuisses. Il passa sa main à hauteur de poitrine et me plaqua contre lui. Il me murmura à l’oreille.
- Tu sera toujours l’unique, celle qui me fait vibrer. Que tu te fasses défoncer par d’autres hommes c’est mon choix, j’aime ça. Il faut vivre ses fantasmes dans la mesure du possible, sinon tu le feras avec un autre n’osant pas parlé de tes désirs. Regarde, je t’offre ta liberté.
Soudainement il saisit mes tétons et commença à les malaxer.
- Regarde comme il t’a bien baisé. Je lui ai demandé de ne pas être tendre, de te contraindre car je sais que tu aimes être violenter.
- Je… aiiiieeee
Il pinçaient fermement mes seins, les malaxaient si fort.
- Plus tu résistes, plus je te punirais. Sache une chose tu es pour moi mon essentielle. Il n’y en a pas d’autres. Vivons ensemble nos envies. Accepte de vivre aussi les miennes comme j’essaie de comprendre les tiennes. Tant que nous parlons et nous sommes sincères l’un envers l’autre, cette confiance ne peut être défaite.
Cette fois-ci il tournaient davantage mes tétons.
- Je vous remercie Monsieur pour tout ce que vous avez fait pour moi.
- HUmmmmm ces seins.. je vais les orner. Une bonne chatte a ses petites clochettes. Donnez moi les pinces à téton sur la table je vous prie.
Je sentais à nouveau son basculement. Je savais que cette soirée allait être plein de questionnement.
Je me penchais pour les attraper quand soudain je sentis une fessée s’abattre sur mon postérieur.
- Est-ce ainsi qu’une chatte cherche ses jouets ?
- Non.. Monsieur.
Je me mis alors à quatre pattes pour aller chercher avec ma bouche une pince à téton pour lui apporter dans la main, puis l’autre.
Il m’installait, à genou devant lui.
Il caressa mon visage.
- Redressez vous.
- Je vais vous punir ce soir, d’avoir été une si bonne chienne hier.
- Me punir ?
- Vous allez comprendre rapidement…
Il commença à me gifler les seins puis fermement il saisit mon téton droit et y déposer la pince pour écraser mon téton. Je sentis cette brulure. J’avais les seins si fragiles. Il s’occupa ensuite du second.
- Humm, voilà je vais toujours savoir où vous êtes maintenant. Voyez voir si ça fonctionne. Levez vous et sautez sur place.
Je m’exécutais. Je sautais sur place, les clochettes faisant leur petits sons. Je sentis bien fermement le plug.
- Parfaite.
Il se leva et se dirigea vers moi.
Il m’enlaça, m’embrassa avec une telle douceur.
- Je suis si fière de vous, , des progrès que vous avez accompli. Chaque jour, chaque nuit, vous devenez celle je vois.
Il se mit à genou.
- Ecartez vos jambes.
Il passa sa langue sur mon pubis, mon clitoris. Il inséra un doigt dans ma chatte et de son autre main, il jouait avec ma queue.
- Humm si mouillée.. je vais vous dévorer ce soir. J’espère que j’aurai assez de force pour satisfaire
- Je….
Il saisit ma laisse et me força à me mettre à quatre pattes. Il alla à la table et saisit ma brosse à cheveu. Je n’allais pas y échapper cette fois.
- Vous ai-je autoriser à parler.
Les coups de la brosse à cheveux étaient terribles, bien plus que ceux de la ceinture. Il prenait plaisir à frapper plusieurs fois au même endroit. Je tombais au sol, ne tenant plus ma position.
- Quand je dis de ne pas parler, vous écouter !
Je hochais la tête.
- Je vais vous donner une bonne correction ce soir. Pas celle que vous croyez.
Il prit la laisse et me fit marcher à quatre pattes sans ménagement sur le lit.
- Embrassez moi.
Il devenait d’un seul coup réconfortant, doux. Il était d’une telle sensualité. Sa main de fer laissait place à une main de velours. Nos langues s’entremêlaient. Il caressait mes seins, jouant avec mes pinces à téton pour me donner la juste douleur qui m’excitais.
- Je vous vous dégoulinante ma chère.
Il sortit de sa poche un masque pour m’ôter la vue.
J’étais là demandeuse.
Il saisit mes mains pour les attacher et les encorder au lit.
- Ecartez bien vos jambes et dites moi ce que vous avez aimé hier soir.
J’écartais au mieux mes jambes pour lui montrer ma vulve.
- Hier soir j’ai aimé être contrainte, Monsieur. Sentir la force m’obligeait à céder. Savoir que vous avez organisé cela. Je pensai à vous surtout pendant ma correction. J’ai aimé être un jouet sexuel.
- Humm Je sais. Qu’êtes-vous?
- Une
- Putain… termina-t-il
- Je.. je suis votre putain Monsieur
- Humm oui ma putain, mon chef d’œuvre.
Il m’embrassa avec une telle fougue, une telle sensualité. Je sentis sa main sur mon sexe…
- Humm Monsieur.
Je me dandinais, demandeuse de ses doigts.
- Pas encore.
Je sentis alors sa bouche se poser sur mon genou, m’embrasser, me caresser. Son autre main maintenir ma jambe contre le lit, la remonter, offrant ainsi ma vulve.
- Hummmm….
Il caressait mon entrejambe. Le coup de grâce commença quand un premier coup de langue passa sur ma chatte déjà si humide. Puis un second coup de langue de bas vers le haut, un troisième se faisant plus marquante, inquisitrice voulant comme aspirer ma chatte. Sa bouche s’ouvraient grandement pour m’aspirer, me sucer. Puis elle relâchait, aspirait mes lèvres. Je couinais mon désir. Sa langue passait avec une infinie douceur me faisant perdre pied. Je tremblais. Je voulais tellement plus. Puis il reprit alors l’assaut de ma chatte, il léchait, aspirait, mordillait, doucement puis plus fortement. Ses coups de langue sur mon clitoris, la pression exercée par cette dernière juste dans ma chatte. Il aspirait mon jus.
Je sentis alors qu’il bougeait sur le lit. Ses lèvres se déposant sur les miennes .C’est à cet instant que je compris. Qui était en train de me lécher la chatte ? qui était en train de m’embrasser?
- Mais? questionnai-je?
Je sentis un doigt sur ma bouche.
- Chut petite chienne murmura-t-il.
On ôta mes pinces à tétons. Je sentis une langue venir me soulager de la douleur.
Quand soudain je sentis un doigt pénétrer ma chatte. L’autre bouche embrassait mon cou. Il tournait mon visage pour prendre possession de ma bouche.
- Vous aimez ?
- Je… Oui monsieur.
Je me questionnais sur qui léchait ma chatte avec tant de savoir faire de douceur. Je m’en voulais d’adorer cela.
Pendant qu’il m’embrassait et malaxait mes seins, un autre doigt me pénétra. Je sentais une telle dextérité. La main écarta mes lèvres. A nouveau cette langue donnant des coups, encore et encore.
Les vas et viens étaient si fort avec les doigts.. je défaillais.
- Vous avez -vu comment elle couine?
L’autre personne ne parlait pas.
- Ca vous plait petite chienne ? non.?
Je gémissais.
- Hum oui ça lui plait...
Soudain, je sentis une seconde langue sur ma chatte, des doigts se mêler dans ma chatte.
Un tas de question. Il n’était pas bi.. non ? cela ne pouvait être ça.
Une main tenait toujours ma cuisse en l’air, une autre l’autre cuisse.
La lumière m’aveugla. Il ôta mon bandeau.
Il mit son pouce dans ma bouche pour que je le suce.
- Regarde comment tu te fais bien nettoyer ta chatte ? C’est bon non ? deux langues..
En moi plusieurs sentiments se mêlèrent. Il mit sa main sur ma bouche et m’embrassa.
- Lâchez prise.
Cassandra était en train de me dévorer la chatte. Mon Maitre redescendit pour me caresser à nouveau. Elle releva la tête et me regarda droit dans les yeux pendant qu’elle insérait plusieurs doigts dans ma chatte.
- Ta mouille est un régale ma chère. J’adore te dévorer.
Je n’osait le regarder en train de me lécher lui aussi avec Cassandra à coté. Le coup de grâce fût quand ils s’embrassèrent pendant qu'il léchaient ma chatte.
Je tentais de me défaire. Cassandra me dit
- Doucement, ta mouille est trop bonne pour être gâchée.
Puis elle engouffra ses doigts dans la chatte laissant son pouce dehors.
Il s’approcha à nouveau de moi et m’embrassa. Je refusais ce baiser.
Il me saisit par la gorge et m’embrassa de force.
Il se leva, pied au sol, tête au dessus de moi. Il continuait à m’embrasser, à tenir mes seins.
- Profitez de ce moment de désir intense. Laissez-vous aller, vous en mourrez d’envie. Je sais l’effet qu’à Cassandra sur vous. Regardez comme elle vous lèche. Elle adorent les petites vicieuses comme vous. Je veux vous voir ainsi baiser par cette femme. Votre leçon du jour. Acceptez aussi mes désirs et les combler.
Il continua a me tenir par la gorge, son autre main était maintenant sur mon clitoris. Les coups de langue me rendait folle. Elle me rendait folle.
Je tentais de me relever malgré mes liens.
Ses doigts étaient bien au fond pendant qu’elle me léchait. Cherchant, encore et encore à me remplir.
Elle commençait à me pilonner avec ses doigts. J’avais du mal à tenir en place.
- Je… je…
Je ne tenais plus, Je trempais de partout, j’en mettais partout. Cassandra avait placé sa bouche comme il faut pour ne pas en laisser une goutte.
Je ne tenais plus je jouissais si fortement dans les bras de Monsieur, sous l’effet incroyable de Cassandra.
Mon maitre se releva. Il me laissa ainsi attaché. Cassandra se mit à quatre pattes à coté de moi.
Je le vis la posséder sous mes yeux.
- Regardez comment je la baise.
En moi un sentiment de colère si fort. Un sentiment aussi d’égoïsme aussi m’envahit. Le mien, car hier aussi j’en avais profité et pourtant mes ressentis à son égard son identique.
Il claqua ses fesses tout en regardant chacune de mes réactions. Je voyais rouge. Il la pilonna si brutalement. Quand il se retira d’elle, il retira son préservatif. Elle s’était retournée.
Il l’avait prise par les cheveux. Il enfonça sa queue dans sa bouche. Il l’avait empoigné avec une telle force.
- Ouvre mieux que ça !
Il lui mettait jusqu’au fond. Ne lui laissant aucun répit. A chaque moment il me regardait.
Je le vis sur le point de jouir. Il se mit au dessus de moi et éjacula sur mon corps.
Je vis alors Cassandra s’empresser de venir lécher le sperme pour me nettoyer. Mon maitre n’en ratait pas une seule miette.
Je me sentis prise par tant de sentiments contradictoires à la fois. Enervée, comblée, jalouse.
Il me laissa attachée au lit.
- Maintenant vous allez réfléchir si c’est Mickaël qui avait été là ?
Cassandra et Monsieur se dirigèrent vers le canapé. Il commençait à discuter tout en regardant la vidéo avec Mickaël.
- Ne t'inquiète pas ma chérie, on revient abuser de vous après. Reposez vous.
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A lire sur Massive Attack - Azekel - RItual spirtit :https://youtu.be/fhI5T_NKYxc
A vous qui lisez mes textes, que je prends le temps d'écrire, soyez adorable de laisser un avis, un commentaire, une suggestion...
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Je fermais les yeux, je pensais à ce gode me pénétrant, à mon corps à sa disposition. Je ne pouvais bouger.
Où était-il?
Je sentis ce courant d’air. La pulpe de ses doigts caressant mon visage s’aventurant sur mon cou. Il sera son étreinte, je lâchais prise fermant les yeux pour savourer chaque seconde.
Il serra mon visage et m’embrassa la joue avec une infinie tendresse.
Les doigts de son autre main pénétraient outrageusement ma bouche.
- C’est bon n’est ce pas ma petite chienne ?
- Oui, monsieur, empêchée de parler par mon bâillon.
Il ôta ce dernier puis avec langueur, défit mes liens. Je sentais son odeur, sa peau me frôler. attisant les sensations. Il stoppa la pénétration que je subissais au niveau de ma chatte.
- Relevez-vous.
Il me soutenait Mes talons hauts me donnaient de l'élégance mais la réalité me rattrapait. J’en profitais pour me blottir à lui malgré sa froideur apparente, j’aimais chacune de ses facettes. Il avait toujours ce geste doux au bon moment. Ce sentiment que rien ne pouvait m’arriver de mal en sa présence.
Il m’accompagna pour me mettre à califourchon sur un meuble que je devinais être une sorte de cheval d’arçon, qui avait sur les cotés des rebords pour y déposer mes jambes. Je sentais le cuir sur mon sexe, mees genoux étaient au bord, tout comme mes fesses.
Fermement il prit mes poignets et les attacha dans le dos.
Il ne parlait pas, mais toujours le jeu des sens, le toucher, les odeurs. Tout était en éveil, comme jamais.
- Redressez vos épaules s’il vous plait, tenez vous droite ! Durant cette semaine où vous serez ici, je veux que vous vous rappeliez ce que je vais vous dire.
- Oui.. Monsieur.
- Premièrement, le code d’urgence : RED.
- Oui, Monsieur. Merci.
- La seconde
- De me faire confiance, je serai toujours à vos cotés. Tout est sous mon contrôle.
- Oui... Monsieur.
- Troisièmement, vos sens.
- Mes sens ?
Il caressa ma joue.
- Oui vos sens. Vos sens vous conduiront au lâcher prise. Ressentez. Les odeurs, les sons, regardez, imaginez, gouter. Libérez vous de votre morale qui n’a lieu d’être ici. Aucun jugement alors ressentez et libérez vous!
Puis marquant une pause, il continua
- Quatrièmement, ne fuyez pas vos envies.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous verrez bien. Acceptez vos envies, vos désirs. Ne les freinez pas à réfléchir, à vous tourmenter comme vous savez si bien le faire. Soyez vous! Ne pensez pas, ne pensez pas à ce que je peux penser de vous. Vous savez combien vous m'êtes précieuse, unique et mienne.
- Hummmm…
- Maintenant nous allons jouer à un petit jeu.
- Messieurs entrez.
Soudainement je sursautais, que faisait-il ?
- Nous allons voir si ma chienne sait me reconnaitre. Nous sommes 3 ma chère. A vous de me choisir pour votre soirée ou non?
- Je suis attachée Monsieur, comment pourrais-je vous reconnaitre sans pouvoir utiliser mes mains.
- Utilisez vos sens ma chère. Pourquoi me choisir? Mais pour rendre le jeu plus pimenté, nous portons tous le même parfum. Je connais votre attrait à mon odeur.
- Que se passe-t-il, si je ne vous choisis pas ?
- Eh bien je vous regarderai avec cet homme, comment il s’occupe de vous.
Je rougissais, coupable presque en avance si je choisissais mal.
Il caressait délicatement mes seins.
- Profitez ma chère. Laissez vous aller. Découvrez ce dont vous êtes capable. Je serai toujours là.
- Mais, je
- Arrêtez maintenant de vouloir contrôler ! Soyez soumise. Je prends le contrôle sur vous. Profitez !
- Messieurs, elle est à nous.
Je sentis une première main venir me caresser.
Ma bouche s’entreouvrait, des mains d’une douceur caressant mon sein gauche. J’en frissonnais. Cette main parcourait avec légèreté ma poitrine puis la fermeté saisissait mes seins. De l’autre, je sentis soudainement une plume effleurer ma peau au creux de mes reins, remonter sur mon omoplate. Cette zone qui était si érogène et qui me rendait folle. Cela ne pouvait être que lui ! Je tentais de deviner, démêler qui était qui.
Puis au bout de quelques secondes, je sentis la morsure du martinet s’abattre sur mes seins, mon ventre, mes cuisses.
Surprise. Je gémissais., la brulure s’emparant de moi. Elle laissa la place à une sensation que je n’avais jamais ressentie. Les griffes. Les doigts portaient une bague avec des griffes au bout des doigts. Elle passait sur mon pubis remontant sur mes seins, les griffant légèrement. Je sentais l’homme derrière moi me tenir de son autre main pour me plaquer à lui. C’était d’une telle sensualité. Ma poitrine de soulever, symptôme de mon désir.
Au bout de quelques secondes, je sentis une chose froide effleurer ma joue, s’introduire dans ma bouche. Je compris que c’était un plug. Il s’amusait à le mettre au niveau des lèvres de mon sexe, à faire des petits va et viens. Je gémissais de plaisir. Il saisit ma queue de cheval pour me redresser, puis avec dureté, prit mon téton en main pour les pincer bien fermement. Encore une fois, je gémissais encore et encore.
Ma surprise fut quand je sentis la froideur du glaçon remplacer le pincement. Je ne savais plus à quel saint me vouer, mes sens étaient perdus, tout se mélanger. Je tentais de trouver une logique, mais je ne devais pas. C’est ce que je compris à ce moment là.
Je ne distinguait plus rien. Je ne devais pas penser à mon choix mais à mes envies et me laisser aller.
Quand une main saisit mon menton pour m’ouvrir la bouche, je sursautai. Naturellement, je sortis ma langue. Drôle de sensation, cette roue à pic roulant et roulant avec la juste mesure., descendante sur mon corps. Je pinçais mes lèvres quand je sentis une mains se poser sur ma cuisse gauche à deux doigts de mon sexe. Je voulais plus. Il aventura un doigt dans ma bouche pour que je le suce.
J’ouvrais ma bouche à ces plaisirs, demandeuse et soupirante. Ma langue attendant, je sentis un liquide se déposer, c’était le goût velours du miel. Puis le coup de grâce fut de sentir la douceur de ces deux mains caressant le contour de mon visage.
- Je vous veux. Je veux celui-ci.
- Tu as bien choisi ma chienne.
- Je… J’ai bien choisi vous Monsieur ?
- Quoi que vous auriez choisi, vous auriez fait le bon choix. Je vais vous garder les yeux bandés. Vous ne saurez qu’à la fin qui vous avez choisi. Nous allons expérimentés des choses , vous poussez à vous dépassez, à faire des choses que nous n'avons jamais expérimentées. Etes vous prête ?
- Oui Monsieur..
Je sentis à nouveau ses mains douces sur mon visage plaquant son front contre le mien.
- Qu’allons nous faire Monsieur ?
- Nous allons jouer avec votre corps dit il en s'emparant de mon téton gauche puis en caressant de ses mains ma poitrine, prenant de pleine main mes seins pour mes malaxer.
- Vous allez être docile ? m’écouter ?
- Oui.. Monsieur.
Son doigt releva mon menton.
- C’est bien ma petite chienne. Nous allons voir ça.
Il murmura à mon oreille.
- Si vous ne m’appelez pas Monsieur, vous serez puni dit-il en claquant fermement ma fesse gauche.
- Si vous n’obéissez pas, vous serez punie dit il en claquant l’autre tout aussi fermement
- Oui Monsieur c’est clair.
Il passa à nouveau son doigt sous mon menton pour redresser mon visage et m’embrasser.
Il saisit ma queue de cheval et tira mes cheveux en arrière. Sa bouche prit possession de mon cou, de mes seins. C’était si intense. Je chavirais.
De nouvelles sensations.
Etait-ce lui ? Je me devais d’arrêter de penser, de culpabiliser. Je sentais que ce n'était pas sa manière de s'occuper de moi et pourtant il me parlait.
Il lécha mon sein gauche, le susurra tout en caressant l’autre. Je gémissais.
- Oui c’est bon petite chienne.
Puis il claqua mon sein pour me faire comprendre ma condition.
Il s’occupa du second en alternant douceur, coups de langue, baisers et malmenage de mes seins. Il les gifla doucement, puis plus rudement pour mieux les embrasser pour les apaiser.
- Quelle belle poitrine ! Encore ?
- Oui Monsieur, encore.
Il continuait à s’occuper de mes seins.
Il frôla mon pubis avec le bout de ces doigts. Je me dandinais sur ce cheval d’arçon, je ne tenais plus en place. Je voulais qu’il me touche de partout. Je sentais ma mouille baver sur le cuir.
- S’il vous plait Monsieur, S’il vous plait, touchez -moi.
- Non non.. pas si vite ma belle dit il en posant son doigt sur ma bouche. Avant que j’aille plus bas, je vais vous préparer davantage.
Je sentais ses pas puis ce fût les lanières du martinet caresant mon sein gauche de bas en haut, passer derrière ma nuque pour faire la même chose avec mon sein droit. Je soupirais, presque souriante, reconnaissante.
Il s’approcha de mon cou l'embrassant, le mordant, sa langue aspirant ma peau. Je sentais son souffle plein de désir et d’excitation.
Tout en continuant à me rendre folle , il commença à me donner des coups légers de martinet sur les seins tout en passant parfois sa main pour les réconforter, les sous peser.
Il se plaça juste derrière moi et redressa ma tête en me maitrisant avec ses doigts sous la mâchoire pour la plaquer contre son ventre.
- Encore Monsieur, Encore, je vous en prie.
Il me rendait complètement folle.
Il me flagella encore…
- Comme ça ?
- Ohhhh…ohhhh.. Oui monsieur.
Son visage rester collé au mien à me tenir fermement le visage contre lui. Sa main serrait mon cou. Je me sentais littéralement possédée à accepter tout ce qu’il voulait faire de moi.
Il relâcha son étreinte et commença à me flageller les cuisses, le ventre le dos, mes jambes. Je tentais de me défaire de cela, mais rien à faire, ses coups étaient bien intenses.
Reprenant sa place derrière moi. Il passa les lanières du martinet autours de mon cou et m’étrangla doucement pour me redresser.
- Droite, tenez vous droite au lieu de vous dandiner comme une petite chienne sans prestance!
Je hochais la tête à l’affirmative ;
- C’est mieux ma petite chienne, beaucoup mieux.
Il passa ses doigts sur mon pubis . Je mouillais terriblement.
- Vous voulez plus ?
- Oui. Monsieur, quémandais-je dans un souffle d’excitation.
- Bonne petite chienne.
- J’ai quelque chose pour toi.
J'entendis qu'il ôtait son pantalon.
Il me poussa vers l’avant. Mon cul était au bord et ma tête à l'autre bout. J’ouvrais ma bouche, sortait ma langue.
Je sentis alors le bout de son gland sur mes lèvres, les caresser, s'engouffrer puis repartir, revenir, repartir. Il se jouait de moi. A me voir salivante à l’idée de m’occuper de sa queue.
- Croyez-vous la mériter ?
- Je… ouiii Monsieur, s’il vous plait.
- Demandez moi mieux que cela.
- Je vous en prie Monsieur, je veux votre queue. Je veux l’honorer.
- Tellement mieux dit-il en appuyant sur ma tête pour me baisser et me mettre à hauteur de sa queue.
Je ne tenais plus. Il me retenait par la queue de cheval. En attente.
- Ouvrez votre bouche, sortez votre langue comme une petite salope sait le faire.
Puis il s’engouffra dans ma bouche, me tenant par la tête, m’imposant son rythme, me baisant la bouche profondément et en douceur.
- Gardez la bien au fond.
Soudainement, je sentis un doigt saisir mon anus. Je sursautais. Je compris… Je compris qu’il était peut être deux.. ou trois et qu’aucun était parti. Seul mon maitre me parlait depuis le début.
Il sortait de ma bouche, je salivais.
- Donnez moi plus, s’il vous plait.
A nouveau il appuya sur ma tête , me baisant cette fois ci fermement puis à nouveau garda ma tête appuyer fermement contre lui. C’est à ce moment là qu’il ôta mon bandeau.
Le doigt dans mon anus se faisait inquisiteur, je mouillais tellement. Je n’osais pas ouvrir les yeux.
Je sentis alors deux autres doigts me prendre le cul et commencer à me dilater pendant que je suçais. Mais qui me dilatait? qui suçais-je? Tout ce que je sais c’est que j’étais au nirvana du plaisir. Il m’avait dit de ne pas réfléchir. Pas de jugement et pourquoi j'osais pas ouvrir mes yeux? ce poids de toujours vouloir réfléchir.
Les coups de doigts dans mon cul donnait le rythme. tenant mes mains ligotées. Il écartait bien mon inter-fessier pour mieux me dilater et faire que la queue de cet homme s'engouffre bien au fond.
- Bonne petite putain… c’est si bon de te dilater et de te voir être prise par la bouche…. Défoncez lui bien sa bouche, elle ne mérite que ça et ne veut que ça ! N'est ce pas ma petite chienne?
Je ne pouvais même pas répondre. Je ne pouvais même plus réfléchir. Je n’avais toujours pas ouvert mes yeux pour savoir qui était qui.
- Retournons la sur le dos.
Il me détachait les mains. Monsieur me saisit les mains pour les maintenir au dessus de ma tête fermement.
.
- Ouvrez-vos yeux !
Son regard était plongé dans le mien. Je sentis alors une paire de main écarter mes cuisses.
- Ecartez mieux vos cuisses voyons !
Je le regardais, presque pudique.
- Arrêtez de faire votre timide, comportez vous en chienne que vous êtes. Vous la voulez cette queue ? cette langue dans votre chatte !
- Je.. Oui Monsieur. Oui je la veux.
- Mieux que ça.
- Oui Monsieur, je veux cette langue, cette queue dans ma chatte.
- Hummmmm…
Il m’embrassa, tout en me tenant fermement.
L’autre homme ne disait rien.
Il releva ma tête par ma queue de cheval.
- Je veux que vous regardiez comment il vous prend, comment il va vous lécher, vous baisez. Je vous l’ai dit.. de nouvelles sensations ! Libérez-vous. REGARDEZ LE!
L’homme positionna sa queue sur ma chatte et me giflait avec, tout en s'amusant à l’enduire avec ma mouille.
- Mes trous sont à vous Monsieur, prenez moi, s’il vous plait.
- Allez-y prenez là ! maintenant.
Il plongea son regard dans le mien tant que je sentais cette queue m’envahir. Il saisit mes cuisses pour me rapprocher à lui et me prendre plus profondément.
- Vos pupilles, vous adorez ça ! n’est ce pas me dit Monsieur.
- Je…
- Avouez !!!
- Oui.. Monsieur, j’adore ça.
- Qu’adorez vous ?
- Être prise, ainsi, d’avoir d’autres partenaires.
- D’être baisée, gâtée de cette manière.
- Oui.. Monsieur..
- Maintenant regardez le vous prendre .
Mon regard se plongea dans le regard bleu de cet homme. Il avait un corps magnifique, des yeux bleus pénétrant. Une forme d’intransigeance. Il se déchaina à gifler mes seins, les prendre de pleine main. Il me dominait.
Monsieur me dit à l’oreille
- Nous allons devoir vous punir la chatte maintenant ! debout
- Mais pourquoi ?
- Pourquoi ? parce vous avez résisté à lâcher prise.
- Debout, allez !
Je me relevais, j’étais assise sur le cheval d’arçon. Monsieur tendit une cravache à cet homme.
- Je vous laisse la laisse, faite en bonne usage.
- Mademoiselle, obéissez lui !
Il partit s’asseoir. Je le suivais du regard.
J’étais relevée, toujours assise sur le cheval d’arçon.
- Ouvrez votre bouche dit la voix suave de cet homme.
Il introduisit plusieurs doigts dans ma bouche, allant au plus profond, à me faire tousser. Il plaça la cravache sous mon mento et de l’autre mis sa main sur mon sexe.
- Ta chatte mérite plus de punitions…
- Oui… Monsieur répondais-je soupirante
- Allez lève toi, lève toi, plus vite.
- Oui.. monsieur.
- Tourne toi !
- Mains sur le cheval d’arçon, et tends tes fesses.
Il donna un coup de cravache sec sur mon postérieur.
- Mieux que ça !
Je regardais mon maitre avec son sourire satisfait.
Il commença à me cravacher. Il força à écarter mes cuisses avec le bout de la cravache. Ses coups était parfait secs, violents, souvent au même endroits; Ses mains soulageait aussi la brûlure. Parfois il me faisait attendre la peur du coup suivant qui ne venait pas.
- Ecartez vos fesses maintenant !
Je mis mes mains sur mes fesses pour lui exhiber mon petit trou. Mon maitre me regarder ainsi, punie par un autre.
Je prenais du plaisir, presque honteusement. Je culpabilisais, car je ne supportais pas qu’une autre femme l’approche, et là , je faisais ce que je ne voulais pas qu’il me fasse subir.
Je sentis alors sa langue passer sur mon petit trou puis donner ensuite un bon coup de cravache, qui me fit me redresser.
Il appuya sur mon dos pour me remettre en place.
Il replaça sa queue à l’entrée de ma chatte.
- Merci.. Monsieur.. merci.
Il caressa mon dos avec la cravache faisant de doux va et viens. Sa main prenant à chaque fois le plaisir de saisir ma queue de cheval pour mieux me cambrer. Il me pénétra.
- HUmmm hummm c’est si bon, encore encore murmurai-je.
Cette fois ci, sa main se mit autours de mon cou, me redressant davantage .Il m’embrassa si sensuellement, son souffle noyé par le désir.
- Je n’en ai pas fini de m’occuper de toi !...
Il me claqua les fesses.
- Reste ainsi.
. Je vis qu’il prit quelque chose en main sans voir ce que c’était.
- Ouvrez ta bouche.
Il y plaça comme un mors de cheval avec deux rennes sur les cotés.
Il me redressa tout en me tenant fermement par la bouche contre lui. Je sentais tout son corps derrière moi. Il me redressa pour me présenter à nouveau à mon maitre. J’étais leur objet.
- Voici votre chienne Monsieur. Regardez combien elle est docile.
- Oui je le vois. J’aime la voir ainsi.
Il s’assit sur le bord du cheval d’arçon là . Cela faisait comme une chaise, un fauteuil.
- Allez viens t’asseoir sur ma queue. Choisis ton trou.
Ma chatte souffrait d’avoir été si prise. Je n’avais pas le choix, que de choisir mon petit trou.
- Prenez-moi s’il vous plait par le cul, Monsieur.
J’étais face à mon Maitre, Ce dernier rapprocha sa chaise pour se placer face à moi, plus près encore. Je le regardais tandis que cet homme me prenait par le cul. Tout doucement.
- Allez tout doux, belle jument.. Empale toi.. voilà.. doucement.
Je pleurnichais à l’idée d’être vue ainsi, de sentir cette queue ouvrir mon cul. Mon maitre s’était redressé. Il caressait ma poitrine. Il se releva et me caressa le visage. Puis, il me murmura.
- Fais toi bien prendre le cul ma chienne. Je suis fière de toi.
L’homme me laissa prendre mon rythme pour ma sodomie.
Je montais, descendais, montait descendait.
Lui me tenait par les rennes.
Au bout de quelques minutes, il les lâcha pour mettre sa main sur mes hanches et me guider, à ce que je m’empale plus profondément.
Il appuyait sur mes épaules pour ensuite me garder bien au fond. Il jouait avec sa queue en étant assis.
.
- Allez déhanche toi, montre moi comment tu es chienne.
Je ne m’appartenait plus quand il mit sa main sur mon clitoris pour m’exciter davantage. Son autre main, sur mes seins, puis prenant fermement mon sein gauche.
- Tu aimes ça être baisée ainsi ?
- Oui… Monsieur tentai- je de répondre.
Il me redressa pour me plaquer contre lui et soulever mes jambes. Il reprenait le contrôle. Ses coups de queues étaient si violent. Je ne cessais de gémir encore et encore.
- Redresse toi.
Mes seins virvoltaient.
- Regarde moi m'ordonna mon Maitre
- Quelle bonne petite putain vous faites.
L’homme saisit mes poignets et mis mes bras en arrière me forçant à me pencher en avant vers mon maitre. Il me pilonnait fortement. Mes seins valsaient encore et encore. Il plongea son regard dans le mien.
- Défoncez lui bien son petit fion.
- Je prends mon pieds avec les bonnes petites salopes comme elle lui répondait-il.
- Allez relève toi m’ordonna-il.
Il était épuisé, je sentais son souffle. Il ôta mes mors. Il me saisit par le cou avec sa main, j'étais sa poupée. Il plaquait mon visage contre le sien, tout en m’embrassant avec une infinie sensualité.
- Tu as aimé que je te baise ?
- Oui.. Monsieur…
- Tu en veux encore ?
- Oui.. Monsieur..
Je relevais mes mains pour le caresser. Lui en profita pour s’attarder sur mes seins.
- Assieds toi ! m'ordonna t-il en caressant mon sexe.
J’obéissais laissant mon fessier sur le cheval d’arçon et les pieds sur le repose jambes.
- Oh oui Monsieur, j’aime vos doigts..
- Oui me murmura-t-il au creux de l’oreille. Oui je sais que tu les aimes.
Il activa la masturbation sur mon clitoris tout en me tenant fermement le cou. Je n’en pouvais plus. Je m’abandonnais complètement.
Sans ménagement, il écarta davantage mes cuisses et pris possession de ma chatte en me pénétrant de plusieurs doigts.
- Regarde ton Maitre, pendant que je te doigte.
Je défaillais complètement, j’étais au bord des larmes tellement ses doigts savaient parfaitement ce qu’il fallait faire. Je n’arrivais plus à me retenir. Il me prit dans ses bras au moment où je jouissais. Je hurlais ma délivrance. J’étais épuisée.
- Chut… voilà… viens contre moi…
Mon maitre se releva et s’approcha de moi. Il m’embrassa.
- Tu es si belle dans la jouissance, dans l’abandon.
- Je… Je… vous remercie.. Monsieur de me faire vivre tout cela confessais-je.
J’étais épuisée, je n’arrivais presque plus à parler.
- Je vous la laisse pour la nuit dit -il à l'homme.
- Quant à vous, Vous me rapporterez tout demain par écrit de votre nuit
Il m’embrassa sur le front et me laissa entre ses mains…
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Vous voulez entrer dans l'ambiance de ma nouvelle. Voici sur quoi j'ai écris : Massive Attack - Butterfly caught.
https://youtu.be/g45PgMJMqLY
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Deadalus - Signature - Chapitre 1
Je n’attendais qu’une chose. Mes vacances ! J’étais chargée émotionnellement. Un trop plein où je vis tout intensément. Le bonheur à 200%, la joie à 200%, le désir à 200%... mais la mélancolie, la tristesse de manière identique. Ce mode de vie où tout est sinusoïdale. Monsieur, lui savait me canaliser, il acceptait de me prendre comme j’étais. Il savait me rassurer, me booster, me recadrer, ce dont j’avais besoin. Cet alpha avait une telle exigence mais surtout avec lui-même.
Aujourd’hui, je suis fatiguée. J’avais toujours cette peur incroyable de l’abandon. A toujours tester des limites pour voir si je comptais. Je pouvais lâcher prise en étant totalement moi. Cette connexion unique et magique.
Il avait organisé mes vacances, tout en restant mystérieux. Je ne savais pas ce que nous allions faire.
Je rentrais du travail. Je relevais mon courrier. Une lettre bien atypique. D’un papier noir légèrement satiné, si doux au toucher avec juste mon adresse et un logo D. . J’étais bien intriguée. Avec hâte, je rentrais dans ma maison pour m’empresser de l’ouvrir.
Coupe-papier en main, je sortais le carton d’invitation que je devinais. Le papier également doux au toucher semblait bien précieux. Toujours ce Logo en en filigrane composé d’une forme de labyrinthe de couleur Or. Et le nom. Deadalus. Qu’étais-ce ?
« Vous êtes conviée à venir vous perdre dans le labyrinthe des plaisirs ».. Samedi 02 Octobre à 17h.
Des coordonnées GPS, un plan, et un numéro de téléphone à appeler en cas de besoin. Aucune autre explication. C’était bien étrange.
J’étais curieuse, comme une enfant voulant découvrir son cadeau avant l’heure.
Lui.. il ne me disait rien sur nos vacances. « Tu verras ». Malgré mon insistance, il arrivait à tout contrôler, maitre du jeu.
Je regardais sur google, je ne trouvais rien sur ce lieu, sauf les informations mythologiques ou d’artistiques.
Je ne pourrais le voir que demain, ce samedi 02 Octobre. Il était dans l’impossibilité de partir avec moi.
J’avais réceptionné un colis directement au travail.
Un sublime carton blanc satiné, avec un nœud, avait intrigué mes collègues de travail. Il savait que cela allait provoquer des bavardages.
- Mais qu’est ce que c’est ? ouvre le… ne cessaient de me demander mes collègues voulant satisfaire leur vilaine curiosité, mais j’avais gardé les choses pour moi.
L’heure de partir était arrivée, à peine dans la voiture, je prenais sur moi pour savourer le moment où j’ouvrirais ce colis si précieux.
Doucement, je défis le nœud rouge, je descellais les points de colle pour découvrir une lettre..
Je me sentais gâtée. Une lettre. J’aimais cette manière d’antan à écrire encore des lettres. Ce temps qu’on s’accordait, à éviter cette routine, cette immédiateté des SMS ou autre échange whatsapp, qui enlevait souvent bien la saveur du désir. Là il ne faisait que le rendre exponentiel.
Prenant la lettre dans mes mains je lisais :
« Mademoiselle Lane »
Il est temps pour vous de vous libérer de votre quotidien. Je vous emmène dans un lieu où vices et plaisirs seront là pour vous faire lâcher prise. Vous avez reçu le carton d’invitation de Deadalus.
Vous allez suivre toutes les instructions suivantes : vous porterez uniquement ce qu’il y a dans ce carton. Vous n’aurez que comme seul choix un manteau long pour vous couvrir, rien d’autre. Vous vous parerez de magnifiques talons rouge vernis que j’affectionne. Rouge à lèvre rouge, cheveux attachés en queue de cheval haute.
Vous serez sublime.
Laissez vous surprendre. La sonnette marquera le début de votre abandon.
Monsieur.
Je sentis une vague de désir m’envahir à ce moment précis. Je n’osais imaginer ce qu’il avait prévu. Il avait une telle capacité à orchestrer des choses d’une main de maître. Jamais de faux pas. Il me protégeait, il veillait sur moi mais savait aussi me sortir de ma zone de confort pour m’assumer et nous faire plaisir à tous les deux.
Dans le carton, un ensemble de lingerie fait de dentelle, de lacets, un harnais. Un sublime porte jarretelle avec des petites franges tombant sur mes fesses, une culotte fendue laissant un accès libre à ma chatte, à mon petit cul. Je savais ce qu’il allait m’attendre, mais pour une semaine, qu’allais-je être ? qu’avez-vous prévu de faire de moi ?. Vous vous demandez, moi aussi. Je ne pouvais rien contrôler. J’étais destabilisée.
Je prie la direction de l’adresse, à 3h de route de chez moi. J’avais peur de me faire arrêter ou contrôler. Même si je portais ce manteau, je sentais les frissons me parcourir. Je sentais sa présence, son emprise. Je ne pensais qu’à lui, à ses mains sur moi, sa voix, son souffle dans mon cou. Ce besoin terrible de m’abandonner à lui. Je ne pouvais lutter. Pouvez-vous lutter à qui vous êtes ?
Je me retrouvais dans une zone industrielle. Pour des raisons confidentielles, je ne peux indiquer aucune informations sur le lieu. Le lieu était quelque peu lugubre, il semblait presque abandonné. On devinait la période de faste de ce lieu passé. Un des bâtiments avait des carreaux cassés, le chemin de fer semblait passer ici Jadis. La pleine période industrielle.
J’avais indiqué les coordonnées GPS.
Un sentiment de peur, d’excitation. Et si je faisais une mauvaise rencontre ?. Mon cœur palpitait terriblement. Je respirais fortement. Je ne me sentais pas rassurée.
Au loin je vis une maison faisant presque peur, cette sensation où vous allez vous faire dévorer si vous entrez dedans.
Une porte noire, deux lampadaires. Etait- ce là ?
Pas de voitures aux alentours. C’était bien étrange. Je décidais de me garer. Sortant d’un pas craintif, je m’avançais vers cette porte. C’est là que je vis une sonnette avec l’inscription : D.
Je compris alors que j’étais au bon endroit.
Ma main tremblante, je sonnais.
J’entendis des mouvements métalliques. La porte s’ouvrait. La porte était si épaisse, je n’en revenais pas. On aurait dit une porte de coffre fort.
Je vis une femme sublime ouvrir. Une grande femme élancée, fine, cheveux noirs habillée d’une robe fourreau noire stricte laissant apparaitre son soutien gorge. Elle avait une poitrine généreuse. Des yeux de biches.. Elle arborait un rouge à lèvre rouge. La nature l’avait bien gâtée.
- Bienvenue à Deadalus. Vous devez être Mademoiselle Lane.
- Je.. oui Je suis Mademoiselle Lane.
- Parfait ! Vous allez me donner vos affaires, vos clés de voiture et téléphone.
- Je…
- Ce n’est pas une requête, mais un ordre.
Sans broncher, je tentais mes affaires et mes clés de voiture.
- Nous allons nous charger d’installer vos affaires dans votre chambre. Mickaël va enlever votre voiture et la mettre en sécurité.
- D’accord.
Je me sentais quelque peu déconcertée par ce lieu.
L’entrée où une lumière rouge feutrait l'atmophère. Il y avait une sorte d’alcôve , sorte de préambule. La jeune femme se tourna et m’indiqua :
- Veillez me suivre je vous prie.
Elle avait une allure incroyable inspirant une forme de respect. Ses longues jambes, ses bas coutures et des talons vertigineux.
Le lieu était éclairé par des torches laissant planés une forme de mystère. Je devinais des portes cachées, j’entendais des soupirs, des cris et parfois du calme. Au bout du couloirs, un ascenseur. Au mur des cages pour humain. Nous passions devant un homme emprisonné, nu et bâillonné. Plus loin, les jambes écartées d’une femme sortant du mur, chevilles attachées au mur, laissant à disposition sa chatte et son cul. L’inscription : « A disposition ».
Je n’osais pas parler, intimidée.
Nous descendions dans un sous-sol. Le silence planait.
En sortant de l’ascenseur un dédale de tunnels, sombre, de canalisation. Je devinais différentes pièces en marchant. Une lumière vive cette fois-ci m’aveugler.
- Entrez.
Je m’avançais dans une pièce incroyable. Le sol était couvert d’une moquette rouge opéra. Un sublime bureau en bois de rose, un canapé chesterfield, une cheminée. Il y régnait une atmosphère incroyable.
On entendit une musique où le son n’était ni trop fort, ni pas assez.
Au mur différentes objets : martinets, gode, cagoule, cravache et des accessoires dont je ne connaissais pas l’utilité.
Elle se dirigea derrière le bureau.
- Mademoiselle Lane. Deadalus est un lieu confidentiel accessible uniquement à nos membres. Je vais vous faire signer un contrat avec une close où vous ne devrez jamais parler de ce lieu à qui que ce soit. Est-ce bien compris ?
- Je… oui je comprends. Je suis juste encore surprise par ce lieu.
- Je comprends me dit-elle froidement.
- Nous prenons ici votre sécurité et la notre très au sérieux. Vous vous abandonnez à nous sous la bienveillance de votre propriétaire Monsieur.
A ces mots là, je sentis le désir m’envahir. Qu’avait-il programmé? Quand le verrai-je ?
- Merci de votre collaboration. Maintenant nous avons des instructions à votre sujet. Ôtez votre manteau je vous prie.
- Quoi ? maintenant ?
- vous devez comprendre que je me substitue à votre Maître, mes ordres émanent de lui. Vous ne devez parler que si je vous y autorise. Est-ce clair Mademoiselle Lane?
Je hôchais la tête par l’affirmative, intimidée. Je laissais alors glisser mon manteau au sol me dévoilant à cette femme.
Elle tourna autours de son bureau pour se mettre face à moi.
- Tenez-vous droite !
Je me redressais. Je lui obéissais naturellement malgré moi. Elle inspirait tant cette autorité.
Ses mains parcouraient mon visage, ses doigts me caressait.
- Sublimes lèvres. Ce rouge donnent envie qu’on s’en occupe. Parfaite.. vous êtes.
Elle tournaient autours de moi.
- Je vous invite à bien redresser vos épaules pour mieux exhiber vos seins.
D’une main ferme elle tira sur mes épaules .
- Voilà qui est bien mieux Mademoiselle Lane!
Tournoyant toujours autours de moi, elle plongeait son regard dans le mien.
Elle défit mon soutien gorge, elle caressa mes seins puis mes tétons. Elle les saisit fermement, les pinça.
- Hum parfaitement dressés.
Puis elle les gifla alternant pincement et giflfes à me faire gémir.
- Chut.... Baissez votre culotte et maintenait à hauteur de vos genoux.
Je m'exécutais, laissant la culotte à hauteur de mes genoux. J'écartais mes jambes pour accéder à sa demande.
Elle passa alors sa main sur mon pubis.
- Hum Lisse, parfait. Voilà j’ai terminé l’inventaire. Je vais maintenant vous faire signer un second contrat. Restez ainsi petite chienne.
Elle se posa dans le fauteuil du bureau et composa un numéro.
- Oui elle est face à moi. Je vous confirme que votre chienne s’est présentée comme convenu. Elle a bien suivi vos instructions. Je lui ai ôté son soutien gorge et sa culotte. Son sexe est doux et lisse. Elle est juste face à moi la culotte baissée sur ces genoux. Voulez-vous une photo.?
Pendant qu'elle parlait elle avait saisi son téléphone pour me prendre en photo.
- Oui Monsieur, elle semble bien excitée. Je vais lui faire signer le contrat maintenant.
Je n’entendais pas sa voix.. mais je devinais l’issue de cette conversation..
Elle me tendit un questionnaire à remplir.
- Vous allez indiquer ce qui convient, ce qui ne convient pas. Vous trouverez les informations liées à l’inconfort, aux urgences. Sachez que quoi qu’ils arrivent nous disposons des ressources nécessaires à votre bien être. Médecin, Kiné, dentiste. Nous avons un vaste réseau pour que votre séjour parmi nous se passe au mieux. A partir du moment où vous signez, nous sommes en charge de vous pour une semaine.
- D’accord..
Je commençais à lire le début du questionnaire.
Il y avait différentes questions avec les mentions : déjà vécu, a aimé, pas aimé, souhaite vivre cela, l’intensité du choix de la douleurs.. cela allait de la pratique de la sodomie, au fist, au doigtage, à l’utilisation d’appareils godes, fouet, cravaches, en passant si je voulais avoir plusieurs partenaires ou non.. je n’en revenais pas. 10 pages à remplir. Une introspection où je me livrais totalement.
Je ne pouvais qu’y répondre honnêtement. Je savais qu’il était ici, qu’il m’attendait.
- Vous avez terminé ?
- Presque oui. Je n’ai pas encore rempli le dernier item.
- Ce n’est pas bien grave. Vous allez maintenant me lire à haute voix chaque chose écrite. Je vais vous enregistrer.
Je salivais de peur. Elle me regardait. Je tenais mes feuilles devant moi à dire à une inconnue tout sur ma sexualité. Mais n’étais-je pas dans le bon lieu ? Deadalus.. le labyrinthe pour arriver à lâcher prise.
J’avais toujours eu du mal à assumer de dire les choses, l’écrit était plus simple pour moi. Une grande réserve, honte à m’assumer. Mais là pas de jugement, je le sentais.
Partie 1 : les accessoires :
Il s’agissait de faire le point sur tout ce que j’aimais, ce qui m’effraient, ce que j’avais testé ou non … Elle me regardait me faisait répéter. Où j'aimais être cravachée par exemple, si j'aimais être plugée ou si j'aimais qu'on me pompe les tétons et pleins d'autres possiblités...
Partie 2 : les sens.
Je lui faisais part que j’étais très sensible aux sons, aux odeurs, à la voix. En même temps pour une hypersensible. J’adorais qu’on m’occulte la vue. Cela me permettait bizzaremment d’assumer qui j’étais. Je ne saurais l’expliquer. J'aimais qu'on me parle, j'avais besoin de cela.
Partie 3 : la gestion de la douleur.
Nous parlions de l’intensité. Jusqu’au je voulais aller. Monsieur savait que j’aimais la douleur mais pas à haute dose comme certain(e)s pouvaient aimer.. Tout était surtout cérébral, et cet état de transe où on lâcher prise nous fait accepter plus de choses qu’en temps normal.
Partie 4 Les mises en situations.
Je devais dévoiler ce qui m’excitait, mes désirs les plus sombres. Je lui faisais part aussi de ma peur de réaliser certains fantasmes de peur de ne pas les assumer. Que certains doivent rester à l’état de fantasme. Nous passions en revue, la pluralité, le fantasme de la petite écolière, le kidnapping, le viol simulé, l’exhibition, le partage, le gang-bang… et ce n’était que le début.
Partie 5 Mes limites.
Mon dos, mon opération me limitaient dans certains mouvements positions.
Pas de sperme dans ma bouche.
Pas de scatophilie, de sang, urophilie, zoophilie.
Tout était clair. Son interrogatoire avait duré plus de 2 heures. Elles prenaient des notes, ne disaient rien.
- Maintenant vous allez signer ce document. Si vous ne souhaitez pas le signer, nous arrêtons là et vous repartez chez vous.
Je, soussignée, Mademoiselle Lane, offre ma soumission à Monsieur et accepte que Deadalus m’amène dans un labyrinthe de plaisirs. J’accepte d’être esclave, de subir les châtiments, punissions et jouissances. Durant 7 jours, je serai une esclave de Deadalus.
J’avalais ma salive prenant le temps d’une seconde de réflexion. Mon excitation était au plus fort. Je signais.
Elle prit alors le contrat dans ses mains et le plaça dans un porte document.
- Allez cherchez le plateau qui se trouve sur la table là bas sans faire tomber votre culotte.
Je m’avançais ainsi, frissonnante. Je prie dans mes mains la plateau en argent.
- Revenez ici. Présentez moi ce plateau comme une bonne esclave sait le faire.
Je baissais le regard me replaçant au milieu de la pièce face au bureau. Elle avait les fesses posées sur le bureau.
- Redressez vos épaules. Soyez fière de qui vous êtes ! Faites que votre poitrine soit bien dressée ! Regardez devant vous !
Elle se leva vers moi. Je la regardais.
- Regardez devant vous. Nous allons vous parer maintenant.
Sur la plateau, des bracelets, un collier, un cadenas, une laisse, un bandeau.
Un à un elle prit les bracelets en cuir pour les positionner autours de mes chevilles, de mes poignets. Elle prenait soin à prendre son temps, effleurer ma peau. Elle était dans mon dos. Je sentais son souffle au niveau de mon épaule droite.
Elle prit en main mes deux seins puis s’aventura sur le plateau pour saisir le collier. Elle s’amusa à mettre le collier à hauteur de mes yeux, pour que je puisse lire une inscription.
- Esclave LANE, propriété de Monsieur G.
Mon cœur battait à la chamade. Je sentis sa rudesse quand elle entoura mon cou fermement. Elle saisit ensuite le cadenas. J’entendis la cliquetis. J’étais maintenant son esclave.
Elle se plaça face à moi.
- Parfaite.
Elle plaça alors mon contrat signé sur le plateau. Elle me montra la clé du cadenas et la posa dans un écrin de velours sur mon plateau. Je suivais chacun de ses mouvements du regard.
- Regardez devant vous ! Dois je vous reprendre avec fermeté ?
- Je… non .. Madame.
- Parfait.
Elle saisit le bandeau en dentelle. Le plaçait sur mes yeux. Je pouvais légèrement entrevoir les formes, mais sans tout voir correctement.
- Maintenant je vais m’assurer que vous êtes prête à la présentation.
- Entre-ouvrez vos lèvres.
Elle me remaquilla les lèvres. Me repoudra le visage et s’assura que j’étais présentable à Monsieur.
Elle passa sa main au niveau de ma chatte.
- Humm légèrement humide. Laisser tomber votre culotte. Je vais maintenant vous emmener. Je ferai le point à votre Maitre pour savoir ce qu’on va faire de vous. Si vous faites tomber votre plateau, vous serez punie.
Elle accrocha la laisse au collier. J’avançais avec un pas peu certain lentement.
- Allez pressez vous!
J’entendis une porte s’ouvrir. Elle m’avança, je devinais uniquement quelques lumières rouge et dorée. Ma poitrine se soulevait d’appréhension et d’excitation mêlée.
- Ne bougez plus !
Elle replaça ma queue de cheval dans le dos et s’éclipsait. Ma laisse pendante entre mes seins.
Je n’osais pas bouger pour être curieuse. Je me laissais doucement aller à me faire surprendre. Il avait organisé cela pour moi.
J’avais du mal à tenir la position sans bouger. Je sentais mon dos avoir quelques douleurs.
Soudainement, je le sentis. Il avait passé pris ma queue de cheval pour la placer sur le côté.
Je sentis alors son souffle pendant qu’il plaçait ses mains autours de mon bras. Il ne disait pas un seul mot. Doucement ses mains montaient vers ma nuque. Sa respiration me canalisait. Je devinais son envie de m’embrasser sans le faire.
D’une main ferme il saisit ma queue de cheval tirant ma tête en arrière. Elle se posa contre son torse. Ce contact me rendit folle, sereine. Sentir sa chaleur, son contact était mon repère.
- Que me présentez-vous sur ce plateau ?
Sa voix était ferme, intransigeante.
- Je vous présente, mon contrat Monsieur, ainsi que la clé de mon collier.. Monsieur.
- Humm votre contrat ? dites moi en plus.
- Je.. je vous offre ma soumission Monsieur. J’ai répondu au questionnaire.
- Humm je vais me faire un plaisir de le lire pour voir ce que ma petite chienne a écrit.
Il saisit alors la boite contenant la clé.
Toujours en me tenant fermement par les cheveux, il passa sa main sur mon cou pour l’enlacer.
- Prête à être mon esclave ?
- Oui… Monsieur.
Sans crier garde, il me donna un coup derrière les genoux pour me mettre à genoux, tout en m’aidant à ne pas me faire mal.
- Voici la position que je préfère, vous, à mes pieds !.
La plateau était tombé. Au bout de quelques secondes, il revint. Il saisit alors la laisse, la tenant courte.
Je sentais qu’il me regardait.
- Ouvrez votre bouche.
Je sentis qu’il y plaça un bâton.
Il me fit marcher ainsi à côté de lui. Je ne sais pas où nous allions. Mes mains sentirent comme une sorte de coussin. Il me positionna dessus.
Il me força à me redresser par la laisse pour me rendre droite.
- Ecartez vos cuisses et placer vos mains dessus, paume vers le haut.
Je m’exécutais.
- Voilà qui est parfait.
Je sentis alors son corps derrière moi. Sa main plongeante au creux de ma poitrine, prenant possession de ce qui lui appartenait. Ses deux mains s’en occupait fermement. Il remontait ses mains à nouveau vers mon visage. Je cherchais son affection, je tendais mon visage dans sa main, comme une chatte recherchant ses câlins.
Il repassa devant moi, je sentais alors sa jambe et son pied se positionner sur la chatte. Il tira ma tête vers lui pour plaquer mon visage sur son entrejambe. Je sentais son désir.
- Ouvrez votre bouche.
Il prit avec douceur le bâton. Il s’amusa à le passer sur mon ventre, remontant ainsi et relevant mes seins, puis les écrasant fermement.
Un léger cri de douleur s’échappa, puis il remonta jusqu’à ma gorge.
- Vous êtes à moi.
Il saisit mon cou et me posa vers l’avant sans ménagement. Ma joue collée au sol. La laisse tomba au sol, il marcha dessus pour me faire rester ainsi. Son autre main m’encourageant avec ce bâton qui n’était rien d’autres qu’une cravache.
- Bonne petite chienne. Montrez- moi comment une esclave exprime son affection ?
Je savais ce qui m’attendait, ce qu’il voulait. Je résistais.
- Vous ne savez pas ? dit il en tirant avec son pied sur la laisse me ramener devant son autre pied.
La cravache parcourait mon dos terminant sa course sur ma joue, mes lèvres. Avec rébellion, je mordais le bout de la cravache.
- Humm rebelle.. D’accord. Votre punition ne sera que plus rude et vous le savez.
Mes fesses tendues, mon cul offert à ses caprices, il assena un coup de cravache sur mon fessier, puis un autre. Mes fesses se dandinaient pour tenter de se dérober.
Rien n’y faisait il continuait. Je sentis la chaleur m’envahir. Il passait alors le manche de la cravache au niveau de mon inter fessier pour atteindre la chatte. Il donna un coup ni trop fort ni pas assez.
- Le prochain sera rude pour vous. Je vous laisse le choix .
Il se replaça à nouveau face à moi. Lâchant la laisse de son pied.
Je me redressais naturellement pour commencer à embrasser ses chaussures.
- Hummm…
Je continuai à embrasser l’autre également.
- Parfait. Maintenant, vous allez les cirer avec votre mouille. Redressez vous.
J’obéissais. Il prit alors la laisse et l’enroula autours de sa main pour me tenir fermement. Je sentis sa chaussure se placer contre mon sexe par l’arrière.
- Allez y frottez vous !
Je faisais des vas et vient avec mon sexe sur sa chaussure. Indéniablement je mouillais terriblement. Il changea ensuite de chaussure.
- Bonne chienne ! dit-il en me caressant la tête.
Il s’arrêta.
- Suffit maintenant.
Il me promena à nouveau en laisse.
- Tendez vos mains.
Il me guida jusqu'à ce que je sente un gode.
. J'en sentis la fraicheur dans mes mains.
- Maintenant vous allez vous entrainez à bien sucer. Allez prenez le en bouche et sucez comme si c'était moi.
Il appuya sur ma tête pour que ma bouche s'empale dessus. Il me fit faire des mouvements de va et vient.
- Voilà comme ça bonne petite chienne. Appliquez vous!
Il me laissait ainsi à sucer ce gode. Je sentais qu'il m'observait. Au bout de quelques minutes il me dit
- Je veux que vous vous empaliez correctement sur ce gode maintenant que vous l'avez bien réchauffer.
Il m'aida à m'asseoir sur ce que je devinais être une chaise.
- Introduisez le dans votre con je vous prie.
Doucement je m’empalais dessus.
- C’est bon n’est ce pas ?
- Humm.. oui Monsieur…
- Je m'en doutais. Je vais vous mettre un bâillon. Ouvrez votre bouche.
Il me mit ce bâillon sans aucun ménagement. Il y avait un anneau, offrant ma gueule à ses doigts, sa queue. .
Il me poussa contre le dos de la chaise sans ménagement. Il enchaina mon collier à la chaise. Il prit mes mains pour en faire de même et les tenir écarter en croix.
Au bout de quelques minutes je sentis les vas et viens du gode me prendre. Il semblait avoir une télécommande pour s’amuser.
La bave commençait à parler de ma bouche. Il me laissa ainsi dans l'inconnu ne sachant pas où j'allais. Je venais juste d’arriver..
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Chapitre Premier
Mon enfance
Je suis né fils unique d'une mère vendeuse et d'un père arbitre. Mon père est décédé lorsque j'étais bébé. J'ai grandi seul. Je n'ai pas été à l'école maternelle mais je savais déjà lire à mon entrée en CP.
Dès le premier jour des brutes m'ont pris pour cible. Coups, humiliations, brimades. Leur harcèlement est vite devenu quotidien. Ils m'ont par exemple interdit les toilettes. Du coup je me suis fait dessus en pleine classe.
Je n'avais pas d'ami. Personne ne voulant être pris pour cible.
Le personnel scolaire n'a rien fait, même alerté, trop soucieux de maintenir l'ordre apparent. Un élève en tape un autre, mais les deux doivent s'excuser.
Ces violences "scolaires" ont duré des années...
En parallèle je passais mon temps dans la nature, car j'avais la chance de vivre au bord d'une rivière, mais dans un logement en préfabriqué.
Ma mère a adopté une minette qui s'est avérée être enceinte. Un jour, après une journée au parc j'ai assisté à la naissance des petits chatons. Blanco le petit blanc et tigré, Florette la tigrée, Pépette avec sa tâche orange sur le front, et Néné le petit dernier, typé main coon. Mais on ne pouvait pas tous les garder. Il a fallut faire un choix. J'ai gardé Néné. Je crois que sans lui, sans mes moments seuls dans la nature, je me serai tué.
J'ai fuis l'école par tout les moyens. Éteindre le réveil de ma mère, feindre d'être malade, jeter mon cartable dans la rivière... À force d'absentéisme, j'ai eu droit aux éducateurs, aux psys, car bien sûr le problème venait de moi n'est-ce pas.
Je ne parlais pas, je ne voulais pas en parler. À quoi bon. Chaque fois que j'avais parlé c'était pire, j'étais une balance.
Le ce1, la visite au parc zoologique, être poussé sur les cages ou les enclos des animaux...
Ah la classe de mer du ce2, les randonnées à vélo, l'animateur pédophile venant vérifier sous les douches qu'on se lavait bien, qui nous faisait nous décalotter devant lui tout en gardant une main dans sa poche... La violence sans échappatoire. Même la nuit dans le dortoir. J'ai craqué.
De nouveau les psys.
Tout les vendredi, un vsl m'emmenait au cmp du coin pour voir une psy... J'étais content car je quittait la classe plus tôt.
Cm1. Les choses se passaient un peu mieux grâce au changement de cour, les brutes ayant redoublé (classe de rattrapage mais on s'en fout) .
Classe de nature. Séjour en forêt de Tronçais. Les violences reprennent. Un autre animateur (pédophile lui aussi ?) s'amuse à nous surveiller sous les douches. Sinon comment saurait-il que je l'ai prise en maillot de bain ?!
Cm2 collection des cartes dragon ball, j'arrive à me faire des amis par ce biais mais les brutes reviennent à la charge. Je tiens bon. Premier de la classe toute l'année avec une moyenne toujours au dessus de 9/10.
6eme. Les brutes se donnent-elles le mot ? Les violences et les brimades reprennent malgré le passage au collège. Ils me renversent des poubelles dessus et me disent que je pue. Je craque. Je refuse de retourner en classe. Le "cap ados" youpi, encore des éducateurs à la con. Un gamin est victime de violences, soyons durs avec lui, ça va l'aider.
Je passe en 5eme malgré mon absentéisme en partie grâce à mes évaluations à l'entrée en 6eme qui faisaient partie des meilleurs du collège.
Je change de collège. St Joseph. Un collège de culs bénis où certains profs ouvrent la classe par un "je vous salut Marie" collectif.
On m'assaille de questions. Je viens d'où ? Je connais machin ou bidule ? Pourquoi j'ai changé de collège ? Les brutes se parlent c'est obligé. Je reste seul dans la cour. Il faut dire que je suis le chouchou de la prof de maths dure et sévère que tout le monde déteste, depuis que j'ai trouvé une solution alternative à un problème de maths que personne n'a trouvé. Je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai juste pas vu la solution la plus simple.
Brutalités, "jeux" du "tu sursautes je te frappe", jeu du foulard mais sans foulard, juste l'étranglement... Absentéisme encore.
J'ai raté plus de la moitié de l'année. Mais j'ai le niveau pour passer en 4eme. Youpi. Meilleur classe. Je me fais quelques copains mais je n'arrive pas à leur parler de mes problèmes avec les brutes... Mais au moins, on partage le trajet du matin et du soir. C'est déjà ça.
Un groupe se moque de moi en utilisant une fille, on me sert la main à coup de mollars... Absentéisme de nouveau.
Cette fois, on m'envoie en HP. Je découvre la captivité. J'ai une chambre à moi, mais pas mes affaires ni mon chat. Je suis seul parmi des inconnus. Le premier repas du soir, on a glissé des aiguilles dans mon orange. Super. Le soir on me force à me coucher en pyjama, j'avais l'habitude de me coucher tout habillé...
Le lendemain je découvre la routine des douches, du petit déjeuner, et des activités... Je reste seul autant que je peux. Je me réfugie dans des livres pour échapper aux activités de groupe.
Seul point positif du séjour, ma première petite amie. "Mélissa" (faux prénom) Là bas pour une tentative de suicide après un viol... Elle aussi plutôt solitaire et plus intelligente que la moyenne. J'arrive à décrocher une permission de sortie, on peut donc aller se promener dans le parc et en ville... Et se tripoter quelque peu.
Cela dure un temps. Mais elle quitte les lieux, moi pas. Fin de l'histoire. Merde.
"Appartement thérapeutique" et classe de 3eme. Je ne peux toujours pas rentrer chez moi, même si j'ai quelques permissions... Je vais à "la villa" en dehors de l'hôpital et au collège du coin... Je ne connais personne. Je reste isolé. Je deviens victime de ceux avec qui j'essaie de me lier. Moqueries diverses. Je tiens bon. Mais je finis par craquer après un déjeuner à la cantine où l'on s'est moqué de moi tout en me piquant toute ma nourriture. Heureusement c'est le week-end. Je rentre.
Le lundi matin, le vsl vient me chercher. Une fois à la villa où je dois récupérer quelques affaires laissées dans le cagibi arrière (les résidants n'ont pas les clés et il n'y a personne le lundi matin, on dépose nos affaires et récupère nos sacs de cours dans un cagibi.) je vais en cours normalement. On me claque volontairement une grosse porte à ressort en plein visage. Direction l'infirmerie.
En fin de journée, j'apprends que je ne pourrai pas passer Noël chez moi. Je retournerai donc au pavillon de soin. Je trouve cela injuste. J'ai fait tout ce qu'on m'a demandé, j'ai encaissé, et là on m'annonce ça comme si c'était normal. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Le week-end suivant, je refuse d'y retourner...
Négociations, allers et retours... Je me retrouve au pavillon. Prisonnier. Sans droit de sortie. Je m'enfuis une première fois. On vient me chercher chez moi. Hôpital, sédatif. Je m'enfuis une seconde fois, toujours en passant par la fenêtre pour aller prendre le train sans ticket. On me rattrape une fois, une autre non. Une autre fois je décide de faire du stop et de partir plus tôt pour éviter d'être rattrapé. Je pète également le boitier du store en arrachant les câbles pour le garder ouvert. J'ai volé une poignée pour ouvrir la fenêtre dont les butées en plastique que j'avais fait sauter avaient été remplacées par des butées en métal. On m'a pris mes vêtements, mais j'en avais caché au cas où. Un t-shirt dans le traversin, un pantalon et des chaussures dans le radiateur, mon manteau derrière l'armoire... Ce sera la dernière fois. Plus question d'être prisonnier.
Les psys sont super compétents quand-même... Un gamin victime de violences s'isole ? Menaces et contraintes le convaincront d'être plus sociable !
Cette fois on me fout la paix. Le juge décide d'une mesure en milieu ouvert. J'irai donc voir un éducateur de la pjj... Et un psy... Une fois par semaine jusqu'à mes 18ans.
Vous ne m'en voudrez pas, j'ai pris quelques raccourcis et laissé de côté certains détails: les assistantes sociales, mon partage de chambre double avec un pote que je m'étais fait au pavillon, les "diagnostics" des psys, les tests de personnalité, le séjour en montagne, les penchants de "Mélissa", le fait d'avoir dit merde au directeur de l'école primaire le jour de l'inscription, les résidents de la villa, les médocs,...etc Mais vous avez les grandes lignes.
Je fais encore des cauchemars de cette captivité...
J'ai toujours encaissé la violence. Je ne l'ai jamais rendue. J'aurais pu. J'aurais dû. Mais je ne l'ai jamais fait. Je trouvais plus important de rester moi-même, quitte à encaisser. D'une certaine manière je n'ai pas varié d'un iota. Je continue à agir ainsi lorsque je me prends des tsunamis de merde dans les commentaires...
Mais passons.
Si je livre cela c'est juste dans l'espoir d'être mieux compris. Pour celles et ceux qui seraient tentés de mettre ma parole en doute, je possède une copie de mon dossier médical de l'époque et je n'hésiterai pas à en publier quelques pages si nécessaire pour vous remettre à votre place. Donc vos commentaires de merde vous pouvez vous les carrer bien profond jusqu'à ce qu'ils vous ressortent par la bouche.
___________________________________________________________________________________________________
Chapitre deux.
"Mes blessures"
Ce que j'ai vécu n'a pas été sans conséquences sur moi, ma vie, mon rapport aux autres. Que l'on appelle cela agoraphobie, phobie sociale, ou plus simplement peur des autres, peu importe, j'en souffrais.
Je me suis socialisé seul, par les vide-greniers. Au début je n'étais même plus capable de demander un prix sans angoisse. Même dire bonjour me demandait un effort, un calcul. La solitude était devenu autant un refuge qu'une prison...
D'ailleurs même aujourd'hui j'ai toujours du mal à me lier aux autres, à me laisser approcher. Parloire peut en témoigner, lui et linsoumise ayant fait un pas vers moi à un moment, j'ai, par réflexe, fait un pas en arrière...
D'ailleurs linsoumise a été perspicace lorsqu'elle m'a demandé si le portrait que je faisais d'une soumise sur une publication n'était pas le mien... Il le fut.
Les vide-greniers m'ont offert un cadre pour amorcer des conversations. Négocier m'a permis de m'affirmer, et chaque fois que je faisais bien les choses, j'obtenais une récompense pour ancrer ces efforts en moi en termes positifs de plaisir. Cela m'a permis d'avancer quelque peu dans ma vie.
J'ai fait des stages, des formations, des petits boulots, de vendeur de jouets (histoire de me forcer aux contacts humains), à céramiste... Avant de trouver ma voie.
Parallèlement j'ai troqué la pratique du jeet kun do du temps de "la villa" pour celle du qi-gong.
Je n'ai jamais aimé la violence, mais les arts martiaux m'ont toujours plu. La maîtrise des gestes, des rythmes, des mouvements synchronisés, des réflexes, trouver la force dans la maîtrise de soi et de l'adversaire, garder ce contrôle en permanence...
Longtemps j'ai aimé les femmes de loin, sans oser m'approcher d'elles, par peur du rejet, peur de devoir raconter mon histoire, confier mes failles, être incompris, être blessé de nouveau...
J'ai connu quelques déboires sentimentaux, des râteaux, des trahisons, des mensonges, des incompréhensions, des espoirs déçus. J'ai perdu le peu d'amis que j'avais réussi à me faire, à cause d'une manipulatrice qui a cherché à m'isoler pour mieux se jouer de moi. J'ai vu clair dans son jeu mais pas eux...
Un jour j'ai rencontré "Lucie" (encore un faux prénom). On s'est cogné la tête en ramassant le doudou d'un bébé qui était tombé d'une poussette... Une personne que j'ai perdu, trop vite et brutalement. Elle avait su m'apprivoiser, elle l'avait voulu, souhaité, avait lutté pour être avec moi, s'acharnant à être toujours présente et aux petits soins pour moi... Comme si elle avait lu en moi les souffrances de mon passé et essayait de les effacer... Mais la vie est une saloperie qui ne dure pas.
C'était fini. Un putain d'accident et c'était fini.
Plus de rire, plus de joie, plus de regard dans lequel me perdre, plus de souffle doux et chaud, plus de mains délicates s'agrippant à moi comme pour ne jamais me lâcher. Rien que l'absence. Et les tours que nous joue notre cerveau en pareil cas. On s'attend à la voir, à la trouver, on croit l'entendre, mais non. Elle n'est plus là. Nos automatismes nous crient qu'elle est là, qu'elle doit être là, mais elle n'y est plus. On le sait. Il ne reste qu'un parfum, le souvenir d'une caresse qui nous hante, la solitude et les larmes.
Elle m'a sauvé.
Lorsque peu de temps après, Néné, mon chat, est lui aussi décédé, à vingt et un ans, et dans mes bras, j'ai failli sombrer définitivement.
Ce petit chou, qui avait perdu une patte suite à la consultation de vétérinaires incompétents ayant pris une tumeur pour un hématome avant de daigner l'opérer, plusieurs semaines plus tard... une convalescence difficile où j'ai vu l'état de sa patte se dégrader... Et ces connards qui me disaient de suivre le traitement jusqu'au bout... Comme si leur pommade allait ramener sa patte à la vie... Car je le sentais qu'elle était morte... Amputation à l'épaule. Il ne pouvait plus me grimper sur le dos comme avant mais il était toujours là, toujours égal à lui-même... Il est resté avec moi autant qu'il a pu. Je l'ai enterré moi-même, et je suis resté planté là comme un con. Ce n'était pas un chat, c'était mon ami, mon frère.
"Lucie" m'a encore sauvé.
C'est elle qui m'a offert le premier livre de Michel Onfray que j'ai lu. Le traité d'Athéologie.
Sans ces lectures, je n'aurais jamais pu supporter leur disparition à tout les deux, je n'aurais pas pu mettre des mots sur mes souffrances, ni m'assumer complètement et me reconstruire...
J'aurais voulu développé davantage certains points mais je n'en ai pas la force, alors vous me pardonnerez d'avoir quelque peu survolé. J'ai déjà assez versé de larmes en rédigeant ces deux premières parties, j'essaierais d'être plus joyeux pour la suite.
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Chapitre trois.
Ma reconstruction.
Plusieurs ouvrages m'ont soutenus au fil du temps... Mais aucun ne m'a autant marqué et n'a constitué un tournant dans ma vie autant que le traité d'Athéologie de Michel Onfray. Ce livre ainsi que la contre-histoire de la philosophie du même auteur, m'ont permis de me reconstruire.
Ce penseur m'a rendu à moi-même, à la vérité qui était la mienne lorsque j'étais enfant, en effaçant toutes les conneries auxquelles j'avais pu adhérer par désespoir. (ésotérisme, religion, spiritualismes divers)
Il m'a remis les pieds sur terre, ramené à la raison et d'une certaine manière je lui dois d'être l'homme que je suis. Au sens où la force qui me permet de m'exprimer ainsi, je la lui dois. Il m'a appris à être un homme, à rester debout, fier, droit, fidèle à la raison, à la vérité, à la transparence, fort jusque dans la faiblesse, et conscient de l'être.
Lorsque j'ai découvert sa pensée, j'ai d'abord rongé mon frein. Je voyais bien qu'il avait raison mais je ne comprenais pas vraiment pourquoi ni comment. Et ça m'agaçait qu'il n'explique pas tout, qu'il manque quelque chose et qu'il soit si bienveillant alors qu'il me donnait tort sur toute la ligne...
Je n'avais pas encore compris que c'était nécessaire pour engendrer des disciples autonomes et laisser les gens libres de choisir la vérité par eux-mêmes, sans chercher à leur imposer.
Bref, j'ai fait un choix. Et ce choix était une promesse. Celle qu'en le suivant, en mettant mes pas dans les siens, je finirai par comprendre. Il m'a fallu être patient, prendre le temps de bien faire la part des choses. J'ai répété sans comprendre, comme on répète un mouvement d'art martial, pour l'intégrer jusqu'à ce qu'il devienne un réflexe, et puis j'ai cherché à comprendre ce réflexe, à le décrire, et j'ai tout compris. C'était si simple. Ce fut comme une seconde enfance, j'ai redécouvert le monde, tout me semblant neuf et resplendissant. Plus un non-dit ne m'échappait, plus un silence, pas le moindre soupçon d'une bribe de sous-entendu... C'est comme si mon cerveau était devenu un feu d'artifice. Comme si il tournait enfin avec le bon logiciel.
Je me suis affirmé. Et j'ai bientôt constaté à quel point j'avais évolué en me confrontant aux autres...
Le temps des souffrances est revenu. Celui de l'incompréhension et du rejet aussi mais je m'en foutais. Je n'étais plus seul...
Et j'appartenais désormais à une lignée philosophique, historiquement minoritaire mais plus nécessaire que jamais. Je savais qui j'étais, le pourquoi et le comment...
Je pouvais enfin être heureux, épanoui, libéré d'un combat que je n'avais plus à mener seul...
Ironie du sort, j'ai digéré notre mortalité pleine et entière avant que la mort ne frappe, mais cela n'enlève rien à la douleur.
Cette nouvelle vitalité, cette vivacité mentale s'est étiolée.
Je suis de nouveau resté seul avec moi-même.
Jusqu'à ce que l'envie de revivre ce bonheur ne prenne le dessus sur la peine.
J'ai décidé de me reprendre en main physiquement. Je me suis mis à la musculation, au régime, et j'ai perdu 45 kg dont 10 le premier mois où j'avais supprimé tout les sucres et produits transformés...
J'étais mentalement et physiquement apte.
J'ai donc commencé mes recherches...
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Chapitre 4.
Ma recherche.
Si vous m'avez lu jusque ici, vous comprenez mieux à présent les raisons de ma recherche, mes besoins, mes lacunes et mes déceptions.
L'inconditionnalité, l'asymétrie, la subordination, le contrôle, l'aspect formel de la relation, la distance dans l'intimité, tout cela relève pour moi du besoin de rendre la confiance inutile, de construire une sécurité affective sur des certitudes dépassant les affects.
Car j'ai beau avoir bien évolué, il reste en moi une difficulté à me croire digne d'être aimé, en paradoxe avec une certaine idée de ma valeur personnelle, le tout sur fond de peur du rejet...
Je cherche également la facilité, car j'ai connu assez de difficultés à mon goût.
Certaines personnes trouveront peut-être que je n'ai pas l'étoffe d'un dominant, que je ne suis pas un "mâle alpha", pas assez "viril" ou je ne sais quoi, en fait je m'en fouts complètement.
La force de caractère n'a pas besoin d'être ostentatoire pour exister, et encore moins de se plier à une reconnaissance extérieure.
De fait, les relations vanilles ne peuvent pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Le cadre, la certitude, le contrôle...
Certains m'ont "invité" à la soumission. Chose impossible. Pas question pour moi de revivre les humiliations et douleurs de mon passé sous quelque forme que ce soit. J'en parle justement pour ne plus avoir à en parler...
La domination est faite pour moi, dans sa forme la plus radicale.
D'une certaine façon, je dois aux mauvais comportements que j'ai croisé d'en avoir pris pleinement conscience...
C'est une esclave qu'il me faut. Une femme à l'appartenance INCONDITIONNELLE, à la soumission absolue, à la présence permanente, à la subordination sans faille, une relation asymétrique pleinement consentie et assumée. Une femme qui accepte de ne jamais me juger, de toujours être mienne, de toujours me servir, de toujours se plier à ma volonté...
D'aucun(e)s pourraient croire que je recherche une vengeance, mais il n'en est rien.
Je réponds simplement aux besoins qui sont les miens, la possession, le pouvoir, la mise à l'épreuve de cette possession et de ce pouvoir...
Est-ce un simple fantasme ? Non.
La seule chose qui fait de ma recherche un fantasme est de ne pas encore avoir trouvé celle qui en fera une réalité...
Les sentiments sont pour beaucoup une idée que l'on se fait sur les choses. Aimer quelqu'un c'est parfois croire le connaître, le comprendre, l'apprécier... Mais il suffit de se tromper sur la personne pour que la relation ne soit que du vent.
Ce n'est pas le cas d'une relation de servitude formelle, les choses sont claires, définies, les certitudes sont établies.
Dans ce type de relation, il n'y a pas de place pour les affects sinon comme conséquence de la satisfaction que la relation nous apporte. Car cet engagement dépasse la variabilité d'une émotion. S'attacher à l'autre pour ce que cette personne nous apporte est sain. S'attacher à crédit et réclamer son dû présumé ensuite ne l'est pas.
Si la relation que je cherche relève du fantasme, alors combien de relations, pourtant vécues, relèvent-elles de la fabulation partagée ?!
Je souhaite une appartenance clairement définie, entière, absolue, idéalement définitive. Je ne m'attarde pas sur les notions de respect, de consentement et autres bases implicites, justement parce qu'elles sont implicitement contenues dans ma proposition. De même que le fait de contracter d'égal à égale. Quel besoin de constamment réinventer la roue ?
Je cherche une volontaire pour m'appartenir, m'abdiquer toute liberté, toute volonté, tout amour-propre, toute souveraineté individuelle. Je ne force personne. Je cherche une femme qui veut cela, qui désire cette vie, cette sécurité de n'être plus qu'une chose entre mes mains, ce plaisir d'être asservie et sans liberté, sans responsabilité. Je cherche une femme qui prenne cette décision de s'offrir à moi, de m'appartenir, volontairement, de manière lucide, cérébrale et viscérale, pour satisfaire son propre besoin.
En cela il ne s'agit pas d'une négociation, ni d'un jeu de séduction impliquant des masques et des simulacres, soit elle le veut, soit elle ne le veut pas. Cette approche formelle exclue les émotions versatiles, les revirements, l'instabilité. Elle suppose un choix entier et réfléchi, intellectuellement posé. Car c'est un choix sans condition, un choix entier. Il ne s'agit pas d'une soumission aveugle, de confiance, d'amour, d'emprise affective abolissant le discernement mais bien d'une décision pure et simple, prise en conscience.
Car une fois cette décision prise, on ne revient pas en arrière. Il n'est pas question de se rendre compte que la personne est différente de ce que l'on croyait, que ses exigences différent d'un cahier des charges préétabli et d'en venir à un changement affectif qui annulerait tout sous prétexte que la personne serait une personne réelle, avec ses défauts, ses failles, ses lacunes et non le fantasme que l'on avait construit dessus.
Le sérieux que cela implique dépasse le sérieux des sentiments amoureux. Ce n'est clairement pas fait pour des personnes émotionnellement immatures.
On ne change pas d'avis, on ne se soumet pas selon son bon vouloir de l'instant, on décide d'être une esclave, on renonce donc à l'égalité, à la symétrie, à la réciprocité, à la liberté. On troque tout cela contre la certitude de sa condition, l'appartenance, la fin de toute responsabilité, l'épanouissement dans la servitude pleine et entière.
Une esclave ne peut pas jouer, ne peut pas tricher, ne peut pas faire semblant.
Elle peut aimer son maître mais ne peut pas se soumettre par amour car alors elle serait soumise à ses affectes et non à son maître.
Une esclave s'offre en pleine et entière servitude à son maître. C'est lui qui est le centre de leur relation, sa satisfaction, sa volonté, ses caprices, ses affects à lui et à lui seul.
L'esclave n'a pas l'arrogance de se prendre pour le centre de leur relation, elle n'a pas l'orgueil de réclamer quoi que ce soit en échange de sa servitude.
Sa nature l'appelle. Elle la veut. Elle est reconnaissante envers son maître de lui offrir cette place à ses pieds qui satisfait à tout ses besoins.
L'esclave n'est pas une enfant capricieuse.
L'esclave ne veut pas être courtisée, elle veut être asservie...
C'est après plusieurs mauvaises réactions irl, dont un incident roccambolesque impliquant une jeune femme trop curieuse, un coffre à jouets ouvert dans mon dos, un délire paranoïaque et des fonctionnaires au demeurant fort sympathiques, que j'ai entrepris mes recherches en ligne.
Hors la plupart des femmes que j'ai croisé sur le net ne veulent pas se soumettre réellement et sans réserve. Elles veulent seulement jouer les soumises ou les esclaves, mais toujours garder le contrôle, conserver le pouvoir, et semblent ne rechercher qu'un dominant de façade, simple perroquet de leurs propres désirs. "Je veux ça, dis moi de vouloir ça." Il s'agit au mieux d'une théâtralité érotique, au pire d'une hypocrisie maladive. Car elles se placent au centre de la relation, comme du moindre échange, ne manifestant aucune humilité, aucune modestie, ni même une quelconque réciprocité...
J'ai donc assez mal vécu ces années de recherches... Et ne parlons pas des commentaires moisis et autres procès d'intentions laissés sur mes différentes publications, qui n'ont pas manqué de me rappeler de mauvais souvenirs... Enfin bref.
J'essaierai dans la prochaine et dernière partie de résumer mes griefs contre ces personnes de manière claire et mesurée, je pense l'avoir déjà fait, mais je conçois que mes propos aient pu être mal compris.
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Chapitre 5
Mes griefs.
Commençons par définir ce qu'est une généralisation.
Je propose ici une vue d'ensemble de mauvais comportements et l'analyse que j'en fais. Il s'agit d'une description ciblée de ces mauvais comportements.
Il ne s'agit pas d'une description normative.
Donc si tu ne te reconnais pas dans cette description, c'est qu'elle ne te concerne pas, que tu fais partie des exceptions. Je part du principe que tu es intelligente et que tu peux comprendre que je ne vais pas préciser à chaque fois qu'il s'agit de certaines femmes, donc pas de toutes, qu'il y a des exceptions etc... Je ne suis pas un politicien, on est pas au pays des bisounours, tu n'es pas une enfant, je n'ai pas de compte à te rendre donc je m'exprime librement.
Ce que je reproche à la majorité des femmes que j'ai croisé en ligne, est finalement très simple.
Au nom de ce qu'il existe des délinquants relationnels, elles le deviennent à leur tour.
Au nom de l'existence de ces délinquants, elles piétinent toutes les valeurs qu'elles défendent ou utilisent pour se défendre.
Le respect, l'égalité... Tout se retrouve inversé au nom d'une présomption de culpabilité des hommes, y compris l'asymétrie recherchée dans une relation D/s...
Ces femmes agissent comme si elles avaient tout les droits et les hommes tout les devoirs, suivant une définition de la soumission à géométrie variable. Un coup les efforts reviennent à la personne soumise, un autre, ils reviennent à la personne dominante, selon ce qui avantage ou non ces femmes.
Qu'elles soient vanilles, dominas ou "soumises"/"esclaves", elles agissent ainsi de la même façon.
Les vanilles vont prétendre être dans une relation d'égaux, mais on sait que le plus souvent il n'en est rien. Le premier pas et les efforts de séduction revenant plutôt aux hommes...
Les dominas veulent que les efforts reviennent aux soumis, là c'est cohérent.
Les "soumises"/"esclaves" veulent que les efforts reviennent aux dominants, transformés en courtisans...
Mais le pire c'est que l'on se retrouve très vite accusé de tout ce que nous serions en droit de leur reprocher. Une inversion accusatoire généralisée qui ressemble à une stratégie de victimisation préméditée, une manipulation destinée à resquiller sur l'égalité pour obtenir des privilèges et refuser d'échanger d'égale à égal, de désir à désir, de payer le prix des plaisirs de la soumission à un maître, la soumission effective.
_Refus de l'égalité:
face à la discussion, à la complexité, au vécu, à la morale (victimisation, présomption de culpabilité des hommes, procès d'intentions, présomption d'une supériorité morale des femmes, morale moralisatrice moralisée (incapacité éthique, refus de toute mise en perspective de la morale présumée morale), aux conditions réciproques (on a droit au minimum alors qu'elles les multiplient), à la cohérence, aux contradictions, aux sentiments (mélodrame permanent, scènes pour un rien, pour un mot, pour un silence, pour quelque chose que l'on a pas deviné. pathos. Sentimentalisme mièvre, niais, naïf, puéril et démesuré), aux mots (à leur surinterprétation), aux droits et devoirs (tout les efforts sont pour nous), à la responsabilité, à l'individualité, à l'altérité sexuée (moralisation de la masculinité, devoir de se plier aux fonctionnements "féminins"), à la sexualité, aux désirs (une femme peut déclarer ses désirs d'asservir un homme, un homme ne peut pas ouvertement désirer asservir une femme, pourtant là pour ça, sans se prendre des jugements moralisateurs, car son approche serait trop sexuelle.), à la critique (si on les critique on est un méchant, bouh pas bien ! On a pas le droit de les mettre en cause.), à l'éthique, à la réflexion, aux préjugés (elles ont le droit d'en avoir et l'on doit s'y plier, s'en défendre sans s'y opposer, montrer pattes blanches, mais pas l'inverse...), au respect (on doit tout accepter et la fermer alors qu'elles se permettent tout), à la domination, à la soumission, à l'insatisfaction (elles ne tolèrent aucune frustration émotionnelle, aucune vexation de leur égo, mais refusent qu'on ne tolèrent guère notre frustration sexuelle), à la rencontre, à la relation, à la rupture, au temps et moyens investis, à l'erreur, à la faute présumée, à la possibilité laissée de s'expliquer, à la perfection (comparé à un idéal ou aux autres, l'abondance de prétendants leur montant à la tête)...
Nous serions tous atteint du même "mâle", le manque de sérieux... Mais pas elles, même si on constate l'inverse... Car si les hommes les quittent ce n'est évidemment pas leur faute...
En gagner un par leur soumission pleine et entière ? Non, à leur yeux leur soumission est une récompense qui se gagne, se mérite et non possiblement le prix d'un homme...
Si elles sont seules ce n'est pas leur faute non plus. Même lorsque des dizaines d'hommes ne demandent qu'à faire leur bonheur... Elles ne font pas les difficiles, ne sont pas "chiantes", incohérentes, indécises, tatillonnes, susceptibles, narcissiques, puériles... Non, sûrement pas. C'est la faute des hommes. Des méchants et vilains hommes aux vilains désirs, tous hargneux et frustrés par magie... Sauf que même si elles ont raison sur la frustration de certains hommes, et ses conséquences, cette frustration ne tombe pas du ciel. La responsabilité de ces femmes dans cette frustration est clairement en cause. Ce qui est pour le moins absurde si l'on considère qu'elles se frustrent souvent elles-mêmes au passage... Ce qui explique certains de leurs comportements.
Paranoïa: Tout les hommes ont des désirs sexuels et sont donc des prédateurs en puissance... Mais pas question de les satisfaire pour autant, ah ben non, ça les calmerait et du coup elles n'auraient plus d'excuse pour être aussi coincées... Oh surprise, la résolution de ce qu'elles définissent comme un problème, la frustration des hommes et ses conséquences, se trouve entre leurs mains... ou cuisses. Sans leur peur du sexe, on serait tous et toutes plus épanoui(e)s.
Les faits divers ? Sérieusement, imaginez un violeur, hypothétiquement embusqué ici, qui tomberait sur une femme volontaire pour lui obéir, totalement et radicalement, comment ferait-il pour la violer ?! Cette peur ne tient que sur la réserve portée sur la soumission. Tu ne refuses pas la soumission par peur de te faire violer, tu as peur de te faire violer parce que tu refuses la soumission pleine et entière.
Bon nombre de ces femmes finissent elles-mêmes frustrées, avec toutes les conséquences psychologiques bien connues... Dépit, mépris, déni...
D'où peut-être les idéologies sexistes se cachant derrière un féminisme d'apparat pour mieux criminaliser les hommes dans leur être et désirs... Et la réclamation d'un nouveau traitement différencié car sexiste. Les nouveaux privilèges allant aux femmes coincées n'ayant pas intégré la libération sexuelle sinon comme liberté amoureuse...
Renoncement à une sexualité épanouie par dépit, mépris envers celles et ceux qui l'ont ou la veulent encore, déni de cette perspective libidinale via une "objectivation" idéologique salissant l'épanouissement sexuel et toute sexualité pleinement jubilatoire, toute satisfaction libidinale individuelle, déculpabilisée, sereine et heureuse... Incapacité à envisager la sexualité autrement que sous l'angle hypocrite de la romance vanille religieuse... Sont-elles donc amoureuses de leurs vibromasseurs ? Il faut le croire. Pourtant un homme ne mérite-t-il pas plus de partager leurs plaisirs qu'un morceau de plastique ? Mais ces femmes parient toujours sur le pire, comme si il était toujours certains... Je me focalise sur les femmes mais j'ai perçu les mêmes problèmes avec la sexualité chez des hommes au travers de leurs commentaires...
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Bref, je pense avoir suffisamment démontré mon sérieux.
J'ai fais tout mon possible. J'ai défini ma recherche au travers de multiples publications, j'ai montré mon visage, j'ai publié mon numéro de téléphone, investit des milliers d'euros dans du matériel neuf pour des questions d'hygiène, j'ai raconté ma vie...
Que puis-je faire de plus ?
Que devrais-je faire de plus ?
Mériter votre soumission ? Mériter de vous satisfaire ? Asymétrie !
Pourquoi penses-tu mériter ma domination sans avoir rien fait ?
Pourquoi penses-tu mériter de me satisfaire ?
Pourquoi penses-tu une relation sur le thème du mérite ?
Pourquoi te prendre pour une récompense ?
Tu viens chercher ta satisfaction, comme moi je viens chercher la mienne.
Pourquoi devrais-je t'offrir autre chose que la tienne en échange de la mienne ?
Pourquoi opposer une résistance à ta propre satisfaction ?
Pourquoi ne pas gagner un homme, sa fidélité, son attachement, par ta soumission si c'est ce qu'il recherche, si c'est le prix de son cœur ?
J'ai mis mon vécu de côté, mes mauvaises expériences de recherches, mes analyses, j'ai donné une véritable chance à chacune de mes interlocutrices, certaines sont devenues des amies avec qui je discute de temps à autre, parce qu'on ne voulait pas la même chose. Dans ces cas là c'est normal que ça ne fonctionne pas.
Mais trop souvent l'hypocrisie triomphe, les mots perdent leur sens et l'on ne peut plus se fier à ce qui est exprimé. C'est là l'origine de ma colère, le temps que j'ai donné pour "construire la confiance" n'a jamais servi à construire quoi que ce soit.
Il m'a été volé, je n'ai rien reçu en retour.
Si je m'attarde sur le négatif, c'est dans un soucis de comprendre, d'expliquer, de digérer ces déceptions, mais également de produire un tri préalable en exprimant ce qui m'exaspère.
Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long.
Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici.
Peut-être à bientôt sur une autre publication.
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 402 - Séance XX
Sujet : Digréssion - Voyage à Madrid.
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - photo du net
Ce voyage à Madrid 🤩🤩🤩🤩🤩
C’est le voyage le plus excitant et ludique que nous avons fait.
Envie de me toucher à chaque relecture.
Couleurs, maître, larmes, vanille, émotions… un « Nous » Parfait !
…
Tu avais programmé cette date depuis longtemps.
J’attendais sur l’aire d’autoroute.
Ce samedi, en fin de matinée.
Comme prévu. Mon enfant entre de bonnes mains.
Libre comme l’air.
Et chaude surtout.
Très chaude.
L’heure des retrouvailles avec mon maitre avait sonnée.
Au début pourtant, j’avais très mal vécu ce long mois d'abstinence.
Mais comme tu l’avais dit, finalement beaucoup de bénéfices pour mon corps et mes esprits.
Pour ma vie aussi.
Je comprends désormais les bienfaits de la frustration.
J’ai reposé les pieds sur terre.
Je savoure pleinement la réalité extraordinaire et précieuse de ce que je vis grâce à toi.
De t’avoir dans ma vie aussi.:heart_eyes:
...
C'est le jour J.
Je suis excitée comme jamais.
Putain !
Le manque de mon maitre est à son paroxysme.
Mes entrailles cuisent à feu vif.
Depuis la confirmation de notre rendez-vous, mon ventre subit de violents spasmes de désir.
Des pensées lubriques m’habitent en permanence.
Mon visage a besoin de ta main.
De tes caresses.
De tes gifles aussi. Et surtout.
Il me manque quelques coups.
Quelques traces de toi.
Quelques marques de mon appartenance.
Mon vagin est incontrôlable et appelle ta queue.
Mon anus aussi.
Ma bouche aussi.
Tous mes trous.
Et je fais les cent pas sur le parking.
A chaque pas, le simple frottement de mes dessous me torture.
Avec plaisir.
Avec mon sac à dos.
Plus l’habitude de faire le Backpaker à mon âge !
Tu me surprendras toujours !?
Je ne connais rien de tes projets.
Sauf pour la culotte que tu m’as demandé de porter.
Chose curieuse et rare.
Les dessous me sont habituellement interdits en ta présence.
A moins que ce soit pour me les faire abandonner à la table d’un café avec un petit mot. :smile:
J’attends.
Mon téléphone sonne.
Tu es déjà là.
Tu m’observes me tortiller.
Dans le bus, là-bas.
Tu m’ordonnes de monter.
Tu as pris place au fond.
Les deux derniers rangs sont inoccupés.
Destination Madrid !
Madrid ? En bus ?! Huit heures de route !
Sérieux ?
Huit heures avec toi… :stuck_out_tongue:
Long voyage !
Bon !?
Plus je m’approche de toi, plus je suis paralysé par l’émotion.
Je m’assois à tes côtés.
Ou je m’effondre.
Je ne sais pas.
Retournée.
Ton bras s’ouvre à moi.
En silence.
Tu m’accueilles.
Tu m’enlaces.
Étreinte, je pose ma joue sur le haut de ton torse.
Te respire.
Quel bonheur !
…
Nous restons comme ça un long moment.
Sans mots.
Puis ma tête se relève.
Nos lèvres s’embrassent comme les adolescents sur les bancs publics.
…
Plus tard les enlacements ont apaisé nos corps et nos âmes.
Nous discutons beaucoup sur le bonheur d’être ensemble à cet instant.
Tout au moins, j’essaie...
Mon corps est bouillant, et mon langage troublé.
Tu es vraiment là !
Je te touche pour être sûre.
« Nous avons rendez-vous à Madrid ce soir.
Je veux te présenter un grand maitre, que l’on ne voit pas souvent dans sa vie »
A chaque remarque de ce genre, mes entrailles se nouent et mon souffle se coupe.
Nouveau défi.
Nouvelle étape dans mon éducation.
Je grimpe dans les tours.
Zone rouge !
Évidement je mouille…
…
À deux heures de la destination, pause pour tout le monde !
Nous descendons à la station grignoter un bout.
Mes yeux te dévorent.
J’ai as faim.
Je meurs de faim.
Tu le sais.
Tu le vois.
J’agonise.
Attendre si longtemps.
Mes yeux disent :
« Ce n’est pas humain ! Je suis D/S pas SM ! Je suis soumise, mais pas masochiste… ! »
Toi, ton sandwich à la main.
Impassible et compatissant.
« Hum…Tu veux ton dessert, c’est ça… ? »
Spontanément : « Oui mon Chéri ! »
Puis « Oui Monsieur. S’il vous plait Monsieur »
Tu me regardes encore.
Plus de compassion.
Les yeux qui me font peur.
Quand je vais prendre.
Les yeux du lion.
Que j’adore.
Quel regard.
Putain.
Tu vas prendre Mia !
Je le lis dans tes yeux.
Tu finis ton sandwich tranquillement.
Lentement.
Puis d’un geste, tu me traines avec fermeté derrière un gros camion.
Me plaques sur sa remorque.
Saisis mes cheveux, lèves ma jupe, écartes ma culotte et me pénètres profondément.
D’un coup.
Putain que c’est bon !
Inattendu.
Suspect.
Tu appuis fort ton bassin sur mes fesses pour toucher le fond et tape.
Je gémis longuement.
Puis sors.
Je geins.
Snif. Snif. Snif. Putain !…Triste !
Je savais bien que c’était louche.
Tu me retournes et te branles devant moi.
Je salive.
Je m’agenouille, naturellement.
A peine ma bouche effleure ton gland.
Tes doigts pincent mon téton et me relèvent contre mon grès.
J’adore que tu tires sur mes tétons.
Tu m’interdis de m’agenouiller et me force à regarder ta queue la bave aux lèvres.
« Ouvres le garde-manger !»
L’œil espiègle, je souris.
Je baisse ma culotte en tenant ma robe relevée.
Tu l’inondes de ton sperme.
Je me nourris de l’expression de ton visage alors que tu salis ma culotte.
…..Hummmm…c’est bon ça.
Délicieux de te voir jouir.
T’entendre respirer.
Je la remonte vite sur ma chatte.
Surtout ne rien perdre.
Je sens ta chaleur.
Je suis trempée et salie de toi.
…..Hummmm… !
Cela a beaucoup, beaucoup d’effet sur mon coquillage.
Personne ne lui a donné de chaleur depuis si longtemps.
Tes doigts claquent et montrent le sol.
Je m’agenouille.
Enfin à ma place.
Tu laisses ma bouche remplir sa fonction et te nettoyer parfaitement.
Le chauffeur du camion nous regarde dans son rétro.
Il semble aimer le spectacle.
Pas vu celui-là !
Toi tu l’as vu.
Je le sais.
Tes yeux me disent que cela t’a plu de te faire nettoyer la queue devant lui.
Moi aussi !
« Vite...le bus !»
Merci maitre.
Et merci pour ma chatte.
En partant, je salue le chauffeur.
Lui fais un très grand sourire.
Une goutte de sperme au creux de mes lèvres que je lèche avec ma langue en le regardant.
Je ris.
L’arrière-gout de ton sperme commence à me transporter.
…
Je te sentirai sur mon sexe jusqu’à Madrid.
Et ce fut bon. Tellement bon.
Quel bonheur de sentir mon clitoris nager dans ton liquide.
D’abord chaud, puis tiède, puis froid.
C’est déjà ça.
Je respire.
Mais cette compassion ne te ressemble pas.
Soit la présence du chauffeur t’a donné envie exhiber ta petite chienne, soit ce soir je vais en prendre pour mon compte.
J’ai un peu peur.
De temps en temps, je glisse ma main dans ma culotte, pour me nourrir.
Porte mes doigts à ma bouche.
Garder le gout de ton sperme….
Me rassurer.
En te regardant, les yeux souriants et coquins.
Cette indécence que tu adores et qui te fait bander.
Je suis heureuse quand je te fais bander.
Je me sens bien quand je vois la bosse sur ton pantalon.
….
Nous arrivons à Madrid.
Nous sommes déposés à l’entrée d’une zone périphérique, mi- hôtelière, mi- industrielle.
« Mi Quérida, aujourd’hui, il n’y aura de maitre que moi et un autre, plus grand que moi, et beaucoup de spectateurs »
Mes yeux se perdent au milieu de rien.
Loin des choses qui me rassurent.
Je suis aussi anxieuse qu’excitée par ce qui m’attends.
« Soit rassurée, je suis là et le resterai, contre toi.
Au moment où tu jouiras sous son doigt, je serai là aussi.
Fais-moi confiance et laisse-toi être.
Laisse-nous être, et tu t’en souviendras toute ta vie. »
J’ai encore plus peur.
Je suis terrorisée.
Au milieu d’une zone industrielle.
Mon cou nu.
Il ne saurait rester nu.
Pitié.
Vite.
Tu l’as senti.
Je reçois mon collier.
Enfin.
Dans la rue.
L’anxiété disparaît.
Ma tête se relève.
Mes épaules et ma poitrine aussi.
Je me sens fière.
Porter mon collier dans la rue !
…Hummmmmm….
Seule l’excitation reste.
Toi, me regardant dans les yeux : « Me fais tu confiance Mia ?»
« Oui maitre, je vous fais confiance »
Tu souris de l’effet magique que le port du collier à sur moi.
« Alors porte ce collier avec toutes la distinction et la fierté dont tu es capable et que tu me dois.
Moi, je ne serai fier de toi que si tu te laisses être-là, dans toute ton entièreté.
Saches qu’il me fut très difficile d’obtenir l’entrée au temple.
Et que j’ai dû m’organiser à la dernière minute pour la logistique.
C’est pourquoi le voyage en bus.
Maintenant, nous n’avons pas une minute à perdre.
Il va de soi que tu devras écouter et obéir sans discuter. »
« Oui monsieur »
…
A pieds, nous nous rendons à notre hôtel.
Prenons possession de notre chambre.
« Je dois te préparer, douche-toi et Pronto ! »
Je suis un peu essoufflée.
Déboussolée.
Ce scenario ne nous ressemble tellement pas.
Ne te ressemble pas du tout.
Rencontrer un grand maitre non plus.
Ai-je trop grandi ?
Es-tu dans le doute ?
J’ai peur.
As-tu besoin d’aide pour m’éduquer ?
T’ai-je mis en difficulté ?
Qu’est-ce que c’est un grand maitre d’abord ?
Toi : « J’attends ! »
Moi : « Oui monsieur. »
J’obéis et m’exécute sans réfléchir.
Me douche à la vitesse de l’éclair.
Juste le temps de soupirer de ne plus avoir ton sperme sur ma chatte.
Je sors nue et toute propre.
Mon regard : Mes trous sont à votre disposition monsieur !
Je vais enfin être utile.
Utilisée.
Usée.
Comme vous savez si bien le faire.
M’user longuement par tous les trous.
Les papillons dans le ventre.
Je me trémousse comme c’est mon devoir.
Curieuse sensation.
Depuis ton fauteuil, tes yeux ne me regardent pas comme d’habitude.
Tu m’admires sans artifice.
M’admires mais je ne vois pas ton désir.
Pourtant ma posture et parfaite.
Ai-je fait une bêtise ?
Pourtant je sens la fierté que je sois tienne.
Ton état émotionnel aussi.
Je porte avec attention le nom et le collier que tu m’as donné.
Ton regard est différent.
Quelque cloche vraiment.
Je te connais inébranlable.
Le grand maitre te bouscule à ce point ?
Qu’est-ce que ça va être pour moi ?
Je suis nue, les tripes serrées.
Dans l’attente de tes mots.
Tu m’admires encore un peu.
Puis tu reprends tes esprits.
« Respires Mia»
Je m’exécute.
Tu m’assois sur le lit et t’agenouilles.
Écartes mes cuisses en grand.
Et jette ta bouche sur mon sexe.
Me dégustes avec appétit.
Puis me dévores.
Je m’accroche aux draps.
Tu me bouffes.
Longtemps.
Je ne jouis pas.
Pas sans ta permission.
C’est dur…C’est bon.
C’est trop dur… C’est trop bon.
Mais ta permission ne vient pas.
Ta langue arrête de me torturer.
Ouf.
Monsieur peut jouir quand il le souhaite, mais moi je dois attendre sa permission.
C’est la chose la plus excitante...rester dans le désir...pour toi…toujours prête.
Mon clitoris est prêt à exploser.
Je respire profondément.
Je suis en feu.
Ma chatte « est » le feu.
Prête à être forgée.
A servir d’enclume.
Comme tu veux.
…
Une boule s’enfonce lentement.
Ma chatte s’ouvre.
La boule glisse.
…hummm...
Puis une deuxième.
Elles ne sont pas trop lourdes.
Puis le Plug.
La sensation du métal.
Il m’ouvre le cul pour toi.
La ficelle est plus longue qu’à l’habitude.
Tu me montres la plaque métallique gravée à ton nom.
Au bout de la ficelle.
Ficelle que tu glisses entre mes fesses.
Avec un tour sur le plug.
Tu me passes une nouvelle culotte.
Une culotte ?
Pourquoi renfermer ma chatte ?
Danger ! Incendie possible ! Il ne faut pas faire ça ! Grrr.
Mon visage reste impassible.
La plaque dépasse sur l’arrière, par-dessus la ceinture de ma culotte.
Au-dessus de la raie de mes fesses.
« Mets ta robe et ces baskets, nous sommes pile à l’heure »
Je suis surprise.
Dans la penderie, la robe, courte, décolletée avec le dos nu.
Des baskets ?
Et pourquoi cette culotte ?
Surement les instructions du grand maitre !?
Pas de question.
Je passe la robe.
Je te sens tendu.
Au bout de la ficelle, la plaque pendouille au bas de l’échancrure, à l’extérieur de ma robe.
Dans le miroir je me vois porter ton nom.
Profond sentiment de fierté.
Puis un joli bracelet orné d’un triskèle acier.
Ce n’est pas bon.
Trop d’attention.
Trop vite.
Dans tes gestes.
Dans tes yeux.
Ça cloche.
J’ai très très très peur.
"Elle est en retard...Il faut que ton maitre se détende..."
Qui ça elle ?
On attend une « elle » ?
Tripes nouées.
Gros nœud.
Mon regard profond sur ta bosse.
Pas d’instructions.
Je tente.
Cherchant ta permission du regard, je m’agenouille timidement.
Tu te places naturellement dans le fauteuil.
Et acquiesces.
Enfin ! Un mois et huit heures !
Mes genoux se posent au sol.
Je défais rapidement ta braguette, et enveloppe ton sexe d’un geste avec ma bouche.
Mon refuge.
Ça va mieux.
Mon ventre s’apaise.
Puis je corrige ma posture pour tes yeux.
Générosité improbable.
Pourquoi ?
Jusqu’à ce que ton gland me caresse le fond de la gorge.
Je suis bien.
A genoux.
La bouche remplie.
A ma place.
J’attends.
Quelques secondes.
Que tu respires profondément.
Pour nous deux.
Je me sens en sécurité.
« Toc toc » …une voie sexy et festive... « Hola ! estoy aqui ! »
Et merde.
J’ai faim moi.
J’ai faim tout de suite.
Faut que je bouffe ta queue bien plus que ça ! Maintenant !
Que je me nourrisse.
Toi :
« Ouvre la porte à Esméralda, en tenant ta robe pour que l’on voit bien ta chatte, puis accueilles la comme il se doit, et reviens à ta place »
J’adore recevoir tes ordres.
Obéir en silence.
Hummm … je suis super excitée 🤩 !
Enfin, je suis capable de faire quelque chose d’excitant avec plaisirs.
Mais comment je vais vivre de te partager ?
J’ai peur. Je suis excitée. J’ai peur. Je suis excitée. Je bug.
Redémarrage du système : Obeir.
« Oui Monsieur »
J’ouvre.
Ça me retourne.
On se regarde.
On se sourit 😉.
Pas besoin de mots.
« Entra por favor !»,
Esméralda rentre.
Elle porte aussi un joli collier.
Arc en ciel dans les vêtements, à moitié hippie.
A moitié diablesse aussi, dans la coiffure avec ses cornes réalistes mais très sexy.
???
Un gros sac dans une main et une cravache dans l’autre.
Un personnage de manga Sm.
Toi, avenant avec elle :
« Bonjour Esmeralada.
Asseyez-vous.
Ma soumise va d’abord finir ce qu’elle a commencé, puis je la mettrai à votre disposition. »
Elle, avec le sourire : « Prenez votre temps monsieur, je prépare mes instruments »
Et me revoilà à genoux.
Je tremble.
J’ai peur.
Ma chatte coule.
Vite, ton sexe, pour me calmer.
Et non.
Tu mets d’abord tes doigts dans ma bouche.
Au fond, jusqu’à provoquer des nausées.
C’est rassurant ce viol de ma bouche.
Puis ta queue bien raide qui rentre jusqu’à m’étouffer.
Je ressens ta domination.
J’oublie « l’autre » et tout le reste.
Je sens que je dégouline… je me touche … uhmmm effectivement ça mouille…
Je me penche en te suçant et baisse ma culotte.
Me touche.
« Suce ! Cesse de te toucher ! »
J’adore vraiment quand tu me donne des ordres.
En public en plus !
...hummmmm…
J’écarte un peu plus mes jambes pour m’exhiber.
Mes reins se cambrent.
Mes fesses s’ouvrent.
Montrer à quel point je suis excitée.
Pour la rendre jalouse ?
Pour l’exciter… ?
Je sens mon plug à chaque mouvement.
Je sens aussi ton sexe se contracter.
Trop rapide.
Tu maitrises parfaitement tes orgasmes et choisi les moments où ils doivent être.
Elle ne peut pas te faire cet effet.
Quelque chose cloche et recloche.
Ça me bouscule à l’intérieur.
Tu as « choisi » de jouir maintenant.
Pourquoi ?
Tu exploses dans ma bouche.
Grâce à tes saccades, une bonne giclée s’échappe sur ma joue.
Génial !
Que c’est bonnnn !
Te sentir sur mon visage.
…hummmm…
Je te regarde, les yeux remplis de joie.
Je recule mon visage et te branle pour t’apaiser.
Ma bouche pleine de ton jus grande ouverte.
Le regard en coin vers Esméralda.
Elle nous regarde.
Elle est en appétit, je le sens.
Elle se tortille sur sa chaise.
Les jambes serrées.
On ne me la fait pas à moi !
Je vois bien qu’elle a faim !
Peur.
Toi : « Avales »
Ouf.
Je me redresse en veillant à ma posture pour tes yeux.
Ma bouche se ferme.
Mon regard droit dans les yeux d’Esméralda.
Le bruit de ma déglutition.
En plusieurs fois pour te déguster.
Mes yeux narquois, moqueurs et malicieux.
Les siens envieux.
Mon soupir coca-cola frais.
Mon sourire de satisfaction.
Toi :
« Ce n’est pas très avenant ce regard Mia.
Presque irrespectueux envers notre invité.
Cela ne se fait pas ».
Je prends conscience.
Effectivement.
Peut-être ai-je été cruelle.
Alors qu’elle est seule avec son collier.
Irrespectueuse.
Moi :
« Oui monsieur, je mérite d’être punie »
Toi :
« Baisses ta culotte jusqu’aux genoux, tiens ta jupe relevée et penches toi »
Tu regardes d’Esméralda dans les yeux, puis fixe sa cravache.
« Donnez-lui ce qu’elle mérite ».
Tu prends ton livre et détournes le regard.
Le bruit de ses talons.
Les caresses du cuir.
Sa main qui malaxe mes fesses.
Puis les coups.
Les fesses qui piquent.
Mon cul qui chauffe.
Ma sensation d’appartenance à mon maitre.
Pas un bruit ne sort de ma bouche, comme je l’ai appris.
Douleurs et silence.
Juste quelques gémissements.
Mon anus et mon vagin se contractent.
Appellent à être remplis.
Toi :
« Merci. Vérifiez que son éducation a porté ses fruits, que ses orifices sont bien à disposition.
Si tel est le cas, disposez d’elle à votre convenance et faites ce pourquoi vous êtes venue »
Pas prévu ça !
Je suis en orbite, dans l’espace.
Entre peur, excitations, désir et inquiétude.
Je re-bug.
Je sens la rougeur chauffer mes fesses.
Pas le temps de réfléchir.
Deux doigts fins s’enfoncent dans ma chatte.
Poussent mes boules au fond et me fouillent.
La ficelle accrochée au plug le fait aussi bouger dans mon cul.
Je suis trempée.
Ça coule.
Ma chatte bave.
Deux autres astiquent mon clitoris avec la délicatesse d’une femme.
Puis la main se retire et se présente à mon maitre.
Gluante de moi.
Tu approuves d’un hochement de tête et détournes à nouveau les yeux sur ton livre.
Esméralda me regarde du haut de ses talons.
Me souris d’un air narquois.
A son tour.
Présente ses doigts devant ma bouche que j’ouvre en grand.
Elle y met ses doigts salis de moi.
Je les nettoie consciencieusement avec ma langue.
Ses yeux dans les miens.
Je ne sens pas sa vengeance.
Mais je me sens quand même un peu humiliée.
Bon, je l’ai bien mérité.
Je sens le pardon dans ses yeux.
Elle écarte un peu les jambes, puis baisse le haut de son corps vers moi.
D’un geste d’une élégance rare.
Ses fesses à portée de ta main.
Sa cambrure à portée de tes yeux.
Elle pose ses lèvres sur les miennes puis m’embrasse.
Tendrement.
J’aime le baiser des femmes.
Longuement.
Je mouille.
Je ne sais pas pourquoi.
Tu passes ta main sous sa robe et caresses négligemment ses fesses.
Puis torture son clitoris.
Elle continu de m’embrasser.
Langoureusement.
Putain !
Je sens ta main sur sa chatte dans ses baisers.
Tes doigts qui la fouille.
Elle me mange la bouche.
Ta voix : « N’oubliez pas l’heure mademoiselle. »
Elle retire ses lèvres et regarde sa montre.
« Oui monsieur. »
Elle se baisse à nouveau et me saisit le visage par le menton.
Puis tourne ma tête, et d’un geste lape la giclée de ton sperme sur ma joue.
Me fais un sourire en coin.
La salope !
Puta !
Tu sais quelle punition cela est pour moi.
Son regard dans le mien.
Elle me fait un clin d’œil.
J’ai bien senti sa vengeance !
Pile là ou ça fait mal !
Arrrrrrrrrrrrrrrg ! Je la deteste !
Grosse pulsion de lui sauter dessus et de fourrer ma langue dans sa bouche pour récupérer mon bien !
Mais dans ton regard … « Tu fais moins la maline maintenant ! Que cela te serve de leçon !»
Dans le mien… « Oui monsieur… »
Elle me tend la main, prend la mienne et m’amène au petit bureau.
M’assois et ouvre sa mallette.
Pleine de …pinceaux… ! ?
"Esméralda va te préparer pour le grand maitre.
Laisse-toi faire et aide là".
Esméralda s'affaire à mon maquillage et commence par mes lèvres.
Aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Puis mes yeux, violet et rose.
Une demi-heure.
Mes joues grisées.
Une perruque…Bleue… Bleue… ! ?
Des diamants et paillettes brillantes collés sur mon visage.
Un vrai plaisir que de me laisser maquiller par Esméralda... pour toi... pour lui... ?
Pour vous... je ne sais pas...
Je me laisse faire pour Toi... tu décides toujours le bien pour moi.
Le grand maitre doit être quelqu’un de très important.
Une heure.
Je m’occupe discrètement.
Je te regarde lire en contractant ma chatte pour jouer avec mes boules.
Quelques déhanchés discrets pour sentir mon plug.
Tu es beau dans ton fauteuil.
Dans le miroir le travail d’Esméralda est un chef d’œuvre.
Mais je ne suis plus humaine.
Je ne suis pas maquillée comme une femme.
Je suis peinte.
Je suis un objet.
Un bel objet.
Notre grand maître appréciera surement.
Je remercie chaleureusement Esméralda.
Tu ôtes mon collier.
Nooooon ! Pourquoi ! J’ai déjà été suffisamment punie… ?
Puis un autre arrive autour de mon cou.
Pas de cuir, un tissu avec des Leds qui clignotent … !!?! ?
Une laisse fluo ?
Accordé à mon maquillage, ma perruque, ma robe et mes baskets.
Trippes nouée, chatte trempée, laché de vachettes dans mes entrailles !
Défis Gogo Danseuse en club BDSM ?
Tes instructions tombent :
« Tu garderas ces lunettes noires enveloppantes et ce casque avec de la musique à fond jusqu'à ce que j’en décide autrement.
En sortant de l'hôtel, dans la voiture et à l'accueil de la soirée.
Jusqu'à ce que j’en décide autrement. »
Tu t'habilles avec un pantalon en cuir noir, une chemise blanche entrouverte.
Un collier croix et bois, un canotier sur la tête.
Pourquoi ce collier ? Cette croix...? Gothique...
Jamais je ne t’ai vu comme ça.
Cela me déstabilise beaucoup.
Je ne comprend pas.
Je suis complètement perdue.
Complètement.
Lâcher prise.
Il me faut lâcher prise.
Je respire.
Je regarde mon tatouage avec mon numéro de série et le nom de mon propriétaire.
J’essaie de me rassurer.
Je te sens ému et excité.
Que t’arrive-il ?
« Les rencontres avec les grands maitres me déstabilisent toujours un peu, dis-tu en souriant »
Tu n’imagines pas pour moi qui n’en est jamais rencontré !
Ça bouillonne fort dans mon ventre.
Les vachettes me piétinent l’intérieur.
Toi, d’une voix douce :
« Tu « n’est » pas encore avec moi
...mais c’est pour bientôt
...ne sois pas inquiète tu es sanguine
...il ne te faudra qu’une seconde. »
Esméralda nous presse, nous sommes en retard.
Nous partons.
Je n’ai d’autre choix que de suivre.
Dans l’ascenseur ces lunettes noir affreuses se posent sur moi.
Suis dans le noir, je ne vois plus rien du tout.
Puis le casque.
La musique forte dans les oreilles.
Pas facile de marcher comme ça.
Heureusement ta main autour de ma taille.
Qui me guide, comme toujours.
Une petite tension sur la ficelle me rappelle à l’ordre par moment.
Je relève mes épaules.
Ma posture… je sais…
Ce n’est pas facile.
Tu es exigeant !
Mais je te dois d’être parfaite.
A travers le mouvement, coupée de la vue et de l’ouïe, je commence à « lâcher prise ».
Perdre pieds.
Complètement.
Je ne sens même plus les boules.
Ni mon plug
Ma respiration s’accélère.
Mon cœur se serre.
Sortir de l'hôtel.
Des pas jusqu'à la voiture.
La voiture qui roule vite.
Qui tourne, retourne et me brusque.
Descendre.
Marcher encore.
Je m'accroche à ton bras.
Marcher encore.
Nous entrons quelque part.
De l’écho.
Des sensations de métal partout autour de toi.
Il résonne même dans mes pas.
Des corps qui se serrent contre nous.
J’attends.
J’avance.
J’attends.
J’avance.
Je suis à nouveau bousculée par des corps.
Marcher encore.
S’arrêter.
Repartir.
Une odeur collective de sueur.
Un peu glauque.
Très glauque.
Sordide.
Une discothèque échangiste ?
Bizarre.
Ce n’est pas nous.
Je marche.
Je m'arrête.
Enfin.
On ne bouge plus.
Je sens que le parcours est terminé.
Mon cœur cogne dans ma poitrine.
Je ne suis pas sûr qu’il va tenir.
Les gens tout autour de moi qui nous oppresse.
Comme une esclave avant la vente, dans le chariot.
Je me souviens ta lecture des chroniques de Gor.
Tu m’avais déjà parler du marché aux esclaves.
Très très peur.
Ma ficelle se tend.
Je sens que tu l’accroches à ta ceinture.
Quelle fierté et quelle excitation d’être accrochée à ta ceinture.
Je suis ligotée à mon maitre.
Par la chatte.
Et par le cul.
J’adore !
Tes bras m’enlacent.
Tu Serres mon dos contre ton torse.
Tu respires profondément sur ma nuque.
Un verre en plastique se pose sur mes lèvres.
Ça c’est encore moins toi.
Du plastique !?
Ça craint !
J’avale une gorgée.
Du champagne !
Hummm….
Loin dans le casque « Avales tout »
Je bois tout le verre.
Tu fais exprès de lever trop vite.
Le champagne coule sur mon décolleté.
Ou suis-je pour que tu m’exhibes et gaspille le champagne sur mon corps si vite ?
C’est bon.
J’ai trop chaud.
Ça me fait du bien.
A travers mon casque à peine entrouvert … fort : ..."Et tu là Mia ?"
"Si Senior"
De profondes basses à l’extérieur se mélangent à la musique de mon casque.
Cognent sur ma poitrine.
Je sens mon petit corps sous tension.
Étreinte par mon maitre en public.
Objet d’art.
Je me sens belle comme dans un rêve.
Comme Alice au pays des merveilles.
Ton Alice...mais là, Alice… elle arrive plus à respirer !
Et soudain, plus de musique à l’extérieur.
Le silence.
Plus de basses qui vibrent.
Un long silence.
Aucune vibration.
Juste des corps autour de moi.
« ... je tremble Monsieur...prenez moi la main ».
Je ne contrôle plus rien..🙃...mon cœur va bien finir par exploser...😬….tu me tues…
Loin dans mon casque : « Je suis là. Mia, maintenant tu dois être mienne sans compromis ».
Je sens ton bassin descendre un petit peu.
Ta queue bien raide qui se cale entre mes fesses à travers nos vêtements et me rassure.
Je ne sais pas ce qui se passe mais ça t’excite.
Je me cambre et sors ma poitrine.
Être parfaite pour toi.
A l’aveugle.
Ma ficelle se tend.
La boule force sur ma chatte et le plug sur mon cul.
Humm..que c’est bon.
Dans mon casque entrouvert, ta voie me transperce :
« Je vais libérer tes sens.
Ton ouïe et tes yeux.
Tu accepteras le plaisir du grand maitre parce que je te l’ordonne.
Il te fera jouir alors que tu seras contre moi.
… Il arrive
… Il est là.
Respires profondément et « Laisse le nous "être" »
Si j’avais assez envie je crois que je me ferais pipi dessus !
Je vais me laisser faire...tu vas être fier de moi, promis...
Obéissance totale des maintenant 😌🙏.
Tu retires totalement mon casque.
Un violon acoustique joue fort.
Ma musique.
Ma musique ?
Tu me serres un peu plus.
Des corps me touchent.
Mes lunettes disparaissent.
« Ouvre les yeux »
J’ouvre les yeux.
Le noir complet dans cette salle.
Quelques secondes pendant lesquelles mon cœur se serre.
Se serre et se serre encore…le temps que je comprenne.
Lumières éblouissantes dans les yeux.
Putain !
« Hiro de puta »
… Tu avais raison … Une seconde ! ... pas plus !
Mes larmes coulent à flot.
Ta bouche les boit.
S’en délecte.
Sur ma joue.
Je ne peux que t’aimer 💕.
L’amour si puissant de ma soumission.
L’amour si puissant de ta domination.
L'amour BDSM que rien n'égale.
Cette foule autour de nous.
D’autres femmes aussi belles que moi.
D’autres garçons aussi.
Je ne me l’attendais pas celui-là... !!!
Les basses se réveillent, cognent fort et m’achèvent. Me tuent.
Les 10 premières minutes nous seront trop émus.
Sans mots.
Sans mouvement.
Être ici. « Être » ensemble. Comme nous l’avions rêvé
Juste les basses qui raisonnent dans nos corps.
Puis les dix suivantes, la transe du « nous » dominera et nous ne descendrons plus.
Nos corps se frotterons dans un orgasme frénétique infini.
Je te sentirai ton emprise dans ma chatte et dans mon cul à chaque mouvement.
Quand j’entendrai "résistance de l'amour", mes yeux couleront encore.
Rien n’a pu me ramener à la réalité.
« L’étant » de nous ce soir, comme l’une des plus hautes émotions jamais ressenties.
Ma musique préférée, un peu d’alcool, du sexe et surtout un concert ensemble.
Lâché prise totale. Intégral. Téléportation sur mars.
« Hijo de puta ! »
Tu avais dit… « La récompense de mon travail pendant ce long mois et le reste » !
Je croyais simplement à une petite soirée ! Mais là ! Putain !
J’ai le cœur qui va exploser !
Pour moi, pour toi, pour nous.
Un concert ensemble 💕 💕 💕.
Putain. 🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩
Merci Maitre.
Vous savez ce que vous m’avez fait vivre ce jour-là.
J’ai envie de vous demander comment vous faite pour m’amener toujours plus haut.
Je ne veux pas savoir.
Continuez. Dirigez-moi. Menez-moi. Emmenez-moi.
Je vous remercie.
Infiniment, infiniment, merci.
Je vous dois tout ce que je suis et sachez que j’en ai conscience.
Merci.
J’en ai le ventre qui explose, rien qu’à l’écrire.
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Hum Isabelle et Jean nous invitent ce week end à nouveau.. Je sens qu’on va bien s’amuser ma chérie.
Je le regardais entre l’envie folle d’y aller et celle à appréhender ce qui va se passer.. ou pas.
Il m’enlaça et me serra fort dans ses bras.
- Laisse toi aller ! il n’y a pas de problèmes.
- Tu sais très bien que je ne veux pas que ça aille trop loin.
- Ecoute, laisse Isa faire, Jean ne te touchera pas. Je serais là donc ne t’inquiète pas.
Il me réconforta. Je sentais son sexe se durcir à l’idée de ce week-end mais j'étais aussi dans cet état.
- Hum je vois ce que cela te procure.
- Humm tu n’as pas idée combien j’étais dans un état l’autre jour, alors là je veux te voir avec Isa.
- Tu sais bien que je ne suis pas bi et que je ne veux pas lécher une chatte, ça ne m’intéresse pas.
- Calme toi, rien n’est écrit, rien n’est forcé, ce n’est que partage et plaisir. Tu ne feras jamais quelque chose que tu n’as pas envie de faire. Mais avoue, tu as adoré son massage, qu’elle te caresse…
- Je.. oui j’avoue.
- Bon sujet clos !
- Viens ici ma chérie.
Il me poussa sur la table.
- Tends moi ton ptit cul.
Je m’exécutais. Il releva ma robe et descendit ma culotte.
- Je crois que tu n’auras pas besoin de la porter. Nue en talon c'est parfait!
- Ouvre ta bouche et sort ta langue.
Il mouilla le plug et le mis en place dans mon petit cul.
- Il faut rendre à César ce qui lui appartient.
Il tapota sur mes fesses.
- Voilà, tu es parfaite et si sexy humm… Suce moi là
- Mais on est déjà en retard !
- Suce moi.
Je m’agenouillais et le pris dans ma bouche. Sa cadence était à la hauteur de son désir.
- Bonne petite suceuse hummm. Suffit, on y va.
Le porte s’ouvra.
- Hum si bon de vous voir ! Entrez.
Nous avions rapporté une bonne bouteille de Joseph Perrier.
- Comment allez vous c’était bon de vous accueillir l’autre fois. J’imagine que Véronika a bien dormi.. non ?
Elle me fixait du regard tout en passant devant moi. Cette fois-ci elle assumait et était à l’aise. Nous savions parfaitement pourquoi nous étions là. Pour ma part, c’était la grande inconnue. M. contrôlait la situation.
Jean se rapprocha d’Isabelle et lui dit :
- Voilà ton petit bonbon ma petite chienne.
M. me claqua les fesses et me poussa contre la table de la cuisine américaine. IL leva ma robe.
- Tout est bien en place.
Je rougissais.
- Deux bonnes chiennes avec leurs Maitres. Humm dit Jean.
- Isabelle a pris soin de tout préparé au sous-sol. Ma chienne a dévoré la tienne l’autre jour et ne nous a même pas conviés à les regarder.
- Oui, il est vrai, mais j’ai dû punir Véronika durement. Elle a pris cher, dit il en prenant fermement mes fesses.
- Véronika, accompagne Isabelle et écoute là !
Isabelle me prit par la main et m’attira au sous sol.
J’avançais d’un pas timide. Nous retournions dans cette pièce où ils avaient installés un sofa et un grand lit. La table de massage avait changé de place.
Je vis, interloquée sur la table de nombreux jouets sexuels..
- Oui ma chérie, tu vois bien dit-elle. On va bien s’amuser ce soir.
Elle s’approcha de moi.
- A genou belle chienne.
Naturellement je lui obeissais.
Elle coiffa mes cheveux avec douceur.
M. m’a donné ton collier à te mettre. Il m’a dit que tu étais bien obéissante. Je compte sur toi pour l’être.
Elle sera fortement mon collier.
- Voilà, tiens toi bien droite. Tu es magnifique et si racée. j'adore.
Je baissais la tête, honteuse de lui obéir ainsi et d’être nouveau soumise à ses caresses que j'aimais malgrémoi.
Soudain, j’entendis la voix de Jean et M.
- Hum quelle belle pièce !
- N’est ce pas, je l’ai aménagé spécialement pour nos petites soirées.
- Ta chienne est superbe M. Isabelle adore les mater. Il semblerait que la tienne soit très sensible au doigté et à la prise en main ferme d’Isabelle.
- Eh bien laissons le soin à Isabelle de la mater, avec les règles que nous nous sommes fixées. J’ai toujours voulu voir ma chienne dressée par une autre femme.
- Oh Voilà qui est parfait, nous pouvons toujours reprendre les rennes quand bon nous sommes.
Isabelle m’agrippa les cheveux et me tourna vers la table de massage. Elle tenait une cravache en main. Elle me fit mettre à plat ventre, les jambes sur le sol.
- Relève ta robe m’ordonna t-elle en me claquant les fesses avec la cravache
- Hum parfait, tu t'éxécutes à la perfection.
Elle caressa mes fesses. Je sentais ses cuisses contres moi.
- Humm si douce.. Ce plug a sa place. As-tu aimé ce que j’ai fait l’autre fois ?
J'hésitais à répondre... Elle me cravacha avec force.
-Oui.. j’ai beaucoup aimé, répondais-je à peine audible.
- Je m’en doutais petite chienne. Tu es déjà là toute trempée à l’idée que je m’occupe de toi.
- Tiens ma cravache en bouche!
Elle écarta alors mes fesses et donna de gros coups de langue partout.
- Hum ma mouille est un réel nectar. Tu mouilles tant. Nous n’aurons aucune résistance à te prendre je crois.
Elle glissa ses doigts sur ma chatte…
- Mais regardez moi cette cochonne !!! J’en ai plein ma main.
Je tentais de me relever.
- Qui t’a permis de te relever ma chérie ?
Elle appuya sur mon dos.
- Couchée !
- Je vais te bâillonner avec ce gag-ball pour éviter de t’entendre gémir. Ouvre ta bouche et rends moi ma cravache.
- Je vais la mettre sur ta croupe, ne la fais pas tomber sinon je devrais te punir.
Voilà, tu es parfaite ainsi. Elle repris la cravache en main
- Relève toi maintenant.
Sans ménagement elle me retourna. Je regardais M. dans les yeux. Son regard était des plus tendres et à la fois des plus pervers.
Elle était juste derrière moi, caressant mes bras, mon cou. Je sentais son souffle dans mon cou, sa langue me lécher. Elle passait la cravache sur mon entrejambe.
Avec douceur, elle ota ma robe. Tombant au sol, elle dévoila ma nudité. Je me laissait faire, mes bras long du corps, je regardais toujours M. dans les yeux.
Elle tourna ma tête vers elle et donna un coup de langues sur le gag-balle et mes lèvres.
Elle passa la cravache sur mes seins et les écrasa avec, contre moi.
- Mets tes bras devant toi et tiens la cravache!
Elle la déposa sur le revers de ma main.
- Je ne veux pas voir descendre tes bras, ni la faire tomber. Est ce bien clair? même quand je te doigte.
Sans prévenir, elle saisit brutalement mes seins, jouant avec les malmenant avec une certaine fougue. Elle mit sa main sur mon cou pour me maintenir et descendit l’autre vers mon sexe.
Elle s’accroupit, et me fit comprendre avec ses mains d’écarter mes pieds.
Je sentis alors sa main passer par l’arrière au niveau de mon sexe. Elle l’englobait. Passant de l’arrière à l’avant.
M. demanda : Est-elle bien humide ?
- Oui Monsieur, elle l’est.
Elle continua de me caresser allant toujours d’avant en arrière, jouant avec mon petit clitoris.
Je voyais M. avoir le sexe dur, tentant de se contrôler pour me pas se caresser. Jean semblait plus lui dans le contrôle.
M. prit alors ma laisse et m’attira à lui. Je me retrouvais pencher en avant, les fesses tendues avec la cravache ne devant toujours pas la faire tomber.
- A genou m'ordonna M.
IL sortait sa queue de son pantalon, la caressant.
Il prit la cravache en main.
Il tirait sur la laisse pour que je sois courte et colla mon visage à ses couilles.
- Sens le désir que j’ai pour toi… sens la.
Isabelle s’était redressée et appuya ma tête contre la queue de M.
- Bonne chienne qui veut ronger son os.
M. s’amusa de la situation. Il bloqua ma tête ainsi contre sa queue.
- Cambre toi mieux que ça ! dit-il en claquant mes fesses.
Je sentais Isabelle à quatre pattes en train de me lécher la chatte comme une belle minette qui lèche son lait.
Je vis Jean s’approcher pour admirer sa chienne à l’œuvre.
Elle écarta mes fesses offrant mes orifices à la vue de ce dernier.
Cela me rendait excitée d’être ainsi exhibée.
Jean appuya sur la tête d’Isabelle pour qu’elle enfonce sa langue dans ma chatte.
- C’est ça.. lèche mieux que ça !
Elle me dévorait littéralement sous l’emprise de Jean. M. me tenait toujours fermement la tête, m’empêchant de me mouvoir.
M se leva. Il tira sur la laisse me forçant à marcher à quatre pattes à ses cotés. Il me conduisit vers la table de massage.
Au milieu de la table, il me força à me mettre sur le dos dans la largueur de la table. Ma tête était dans le vide.
- Humm une barre d’écartement. Puis je ?
Il m’attacha ainsi et remonta les jambes vers un système de poulie au plafond.
M. positionna au mieux ma tête pour qu’elle soit à hauteur de sa queue et si l’envie lui prenai de me prendre ains par n'importe lequel de mes trous, tout était à bonne hauteur.
- Isabelle, maintenant, peux tu me montrer comment tu dilates ma petite putain ?
- Hum oui avec grand plaisir. La sienne est particulièrement étroite. En plus avec un plug dans son petit cul, humm…
Elle commençait par s’amuser avec le plug. De mon coté je salivais, la bave coulant de ma bouche.
Je sentis Isabelle me caresser avec douceur, puis insistance. Sa bouche se posa sur mon clitoris, l’aspirant, encore et encore.
Elle jouait avec le contour de ma chatte afin que je me dandine à l’implorer de me doigter. Je voulais qu’on me fourre maintenant.
M. s’était agenouillé pour me parler.
- Humm tu es divine ma chienne. Te voir ainsi me comble. Ma petite pute.
Il se releva et alla s’asseoir et admirer en live sa chienne.
Elle glissa un doigt dans ma chatte, un seul. J’étais frustrée.. Elle savourait. Elle récoltait avec son doigt ma mouille. Je la devinais en train de le lécher tout en regardant Jean.
- Doigte la entendis-je.
Elle glissa alors un autre doigt dans ma chatte.
- Tu en veux plus n’est ce pas ? me questionna Isabelle.
Je fis oui de la tête.
- Oui bien sur que tu en veux plus, petite chienne en chaleur.
Elle enfonça un troisième doigt, au plus profond comme pour m’arracher un cri de plaisir. Elle s’était redressée me toisant de haut.
Elle caressait en même temps mon clitoris avec son pouce. Je me dilatais doucement..
- TU es si accueillante, si ouverte… le quatrième va passer sans souci.
Elle me donnait de sacrés coups à son poignets.
Puis sans prévenir, elle me doigta si forcement, si vivement.
- Allez ... montre nous la fontaine que tu es! petite pute.
- Messieurs regardez moi ça!! elle en met partout, incapable de se retenir.
Mes cris de gémissements se terminait dans mon gag-ball.
Elle avait complètement pris possession de ma chatte, j'étais si trempée. Je sentis alors son pouce vouloir franchir mon tunnel.
- Hummmm… hummmmmm…… Hhhhhhhhhhhhhhummmmmmmmmmmm
- Cesse de crier… voilà ça passe…. Regarde comment ma main va te baiser.
M. s’était levé. Il avait redressé ma tête pour forcer à regarder ma chatte avec le poing d’Isabelle.
Il était frénétique.
- Oh oui c’est bon.. je sais…me dit Isabelle.
De l’autre, je sentis la main d’Isabelle prendre un certain rythme.
Alain était en train de la prendre alors qu’elle me fistait.
Ne tenant plus, M. ôta le gag ball pour le mettre sur mon cou.
Il enfonça sa queue dans ma bouche. Ma tête à l’envers, que de sensation. Il avait mis sa main sur ma gorge, j’adorais cela. Il tenait alors mes seins bien fermement. Je prenais des coups de partout. Ma bouche, ma chatte. J’étais leur jouet sexuel ce soir.
Alain tenait Isabelle par les épaules. Elle se redressa . Elle ôta sa main. IL l'attrapa par les cheveu et appuya son visage contre la chatte
- Lèche la bien. Prends toute sa mouille !!! bonne chienne que tu es lui lança t il.
Au bout de quelques minutes il lui ordonna:
- Allez file, va chercher un gode ceinture. tu meurs d'envie de te la faire.
Il lui claqua les fesses. M. savoura la bave qui coulait de ma bouche, ne me laissant aucun répit.
Il était comme possédé. j'adorai sa perversion.
Il tourna autours de la table et admira ma chatte écartée, offerte.
Il donna un claque dessus puis un bon coup de langue..
Pendant que M. avait donné son coup de langue, isabelle empala le gode dans ma bouche.
- Petite salope….ça se sent que tu aimes sucer des queues.
Elle étrangla mon cou et me donna des tapes sur le visage. Elle agrippa ensuite mes seins, et tritura mes tétons comme il se doit.
J’étouffais mes cris. Elle me torturait.
- Suffit maintenant, lache ton nonos.
Elle planta le gode dans ma chatte et commença à me baiser*
- Voilà petite chienne… on y est. Je vais prendre un plaisir à te prendre ainsi.. Elle encercla mes cuisses de ses mains et me culbutait ainsi. Je sentais chacun de ses coups.
M. était venu à nouveau prêt de moi, me planter à nouveau son sexe dans sa bouche.
- Quel joli tableau dit Alain. J’adore quand ma femme en baise une autre…
- Tu en as eu assez Isabelle, vient t’occuper de ton Maitre.
Elle se retira.
- Que diriez vous d’aller sur le lit ?
M. me détacha de mes contraintes. Isabelle reprit ma laisse en main.
Nous nous disposions l’une en face de l’autre sur le lit à quatre pattes.
- Ne bougez pas mesdemoiselles, vous êtes sublimes.
Isabelle me regardait droit dans les yeux. Alain se plaça derrière elle et commença par la prendre.
M. me força à la regarder ainsi en tenant ma tête face à elle.
Il me tira par les cheveux pour qu’Isabelle puisse disposer de ma chatte.
Alain lui força sa tête contre ma chatte.
- Léche ! leche moi cette salope.
Il lui claqua les fesses avec une telle rudesse. Je sentais sa langue jouer encore et encore sur mon sexe.
M. lui malaxait mes seins et regardait Isabelle s’occuper de mon con. Il me disait combien j’étais une belle salope.
Alain était frénétique. Je sentais combien il la possédait violemment. Sans aucun ménagement il lui enfonça des doigts dans son fion alors qu’il l’a prenait.
Elle se redressa, criant.. oh ouii encore, défonce moi bien !!!
Il lui tirait les cheveux, exposant alors sa poitrine à notre regard. Ses seins volaient. Il la baisait rudement. Sa tête était à présent contre le lit. Il avait saisi ses mains qui était le long du corps e
M. me parlait.
- Ca t’excie hein ma chienne ? de voir qu’elle est prise ainsi ?
- Je..
- REgarde la bien.. ouvre tes yeux.
J’hochais la tete par l’affirmative.
IL la jeta sur le lit. Il n’avait pas fini son affaire, mais il avait besoin de faire tomber la tension.
Isabelle était haletante, elle restait en position. Jean lui avait interdit de bouger.
Quant à moi, M. m’avait demandé de me mettre sur ses genoux et de lui présenter mes trous en écartant mes fesses. Il s’assura que mon gag ball soit à nouveau bien à sa place à me bâillonner.
-Isabelle ? viens récupérer ton plug qui est dans le fion de Véronika.
Alain était assis à côté de M. Mes jambes étaient sur les cuisses d’Alain. Je sentais ses mains me maintenir fermement les chevilles et profiter de la vue sur mon anatomie.
M. écarta mon inter fessier.
Il regardait Isabelle enlever mon plug. Elle passa ensuite sa langue sur mon anus.
Je lâchais un cri malgré moi de soulagement, de désir.
Elle continua a se délecter autours de mon petit anus.
M. lui offrant un accès illimité.
- Humm elle est si bonne.
- Elle est toute à toi, fais en ce que tu veux Isabelle lui lança M.
Elle prit la place des mains de M. Elle écarta au mieux mes fesses. Elle glissa sa main. 4 doigts et son pouce qui se baladait autours de mon anus.
- C’est bon ma chienne ?
Je hochais toujours la tête.. oui…
Elle entreprit alors de me fouiller l’anus.
- J’adore aussi élargir les petits fions étroits.
Je couinais.
Ses doigts rentraient comme si c’était du beurre fondu.. Mon maitre récolta ma salive pour m’enduire l’anus. Isabelle quant à elle avait tout préparé.. elle huila sa main.
- En douceur ma belle, en douceur.
Elle me pénétra d’abord avec deux doigts .
- Hummm j’adore voir quand ça cède.. Regardez moi cette petite cochonne… encore un troisième… Tu peux couiner autant que tu veux, si tu voyais ta mouille.
Je me dandinais.. hummmm.. hummmm…
- Juste quatre doigts, la prochaine fois on travaillera encore plus ton anus.. ne t’inquiète pas.
M. me parlait et me complimentait en me disant combien je suis une belle perverse.
- VIens sur moi m'ordonna M. Je vais t'enculer maintenant que tu es dilaté.
- Prends ma queue et empale toi..
- Hummm Oui comme cela. bien au fond.
Il m'attira à lui, mon dos contre son torse. Il m'embrassa le cou.
Alain ordonna à Isabelle de se mettre à quatre pattes devant nous et de m'observer quand j'étais sodomisée. De sortir la langue.
M. me giflait les seins, parfois la joue. Il m’agrippa par le cou et serra aussi fort qu’il avait jouis… Il me plaqua à lui et resta ainsi. Epuisé.
- C'est bon tu peux lui lécher la chatte !
Isabelle venait me lécher la chatte, la queue de M. toujours en moi.
Elle me caressait le clitoris. J'étais si trempée. Elle s'amusait en meme temps qu'elle aspirait mon clitoris à me doigter..
- C'est ça ma chienne, fais toi bien léchée.. après avec été fistée et défoncée de partout. regarde toi!!! une bonne putain...
- Hummm hummmm....
Mon corps tremblait par la jouissance et les coups de langue d'isabelle. Son doigté...
- Isa, viens t'occuper de ton Maitre, maintenant;
Elle se plaça a quatre pattes devant lui. Ouvrant sa bouche, sortant sa langue.
- Leche moi les couilles , et nettoie mon anus!
Elle le dévorait.
Il éjacula dans sa bouche. Elle avala tout ne laissant rien.
Nous étions épuisés par ce début de soirée.
Isa… allez va laver ta chienne ! Allez vous au lit, on vous rejoint...
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C'est la première fois que je propose un texte ici, j'espère qu'il ne vous paraitra pas trop mièvre. Un Noël bien spécial Comme chaque année, Sabrina et Gabriel avaient organisé le réveillon familial chez eux. La fête se terminait, quelques uns de leurs invités étaient déjà partis, mais le plus grand nombre s’était retardé et se préparait maintenant à prendre la route. Les enfants de Sab allaient passer quelques jours de vacances chez leur grand-Mère maternelle et partaient avec elle. Le couple avait accompagné tous ces gens jusqu’aux voitures et après les dernières embrassades, les véhicules prenaient la route. Sur le parking, Sabrina un peu émue saluait de la main les véhicules jusqu’à leur disparition, quand soudain, elle réalisa que Gabriel n’était plus près d’elle. Surprise elle regardait autour d’elle mais ne voyait rien. Elle l’appela, sans recevoir de réponse. Un peu inquiète, elle rejoignit l’appartement pensant que peut-être il avait été saisi d’un besoin pressant et avait regagné leurs pénates sans la prévenir. Rentrant dans l’appartement, elle l’appela sans recevoir de réponses. Elle ouvrit les portes des toilettes puis de la salle de bain… Personne. Très inquiète, elle tournait comme un lion en cage, fit le tour de toutes les pièces, appelant, suppliant, rien ne lui répondait et Gabriel était introuvable. Soudain sur la table du séjour, une grande enveloppe rouge attira son attention. Rouge ?... ça n’était donc, à coup sur, pas une lettre de rupture, la couleur laissait même à penser qu’il s’agissait d’une surprise agréable. Il n’avait tout de même pas changé de voiture sans rien lui dire… Non, il lui en aurait parlé… et d’ailleurs leurs finances du moment ne permettaient pas cet achat. Fébrile, elle ouvrit l’enveloppe et en tira un petit carton, rouge également et lut le petit texte qui y était écrit : « Veux tu jouer ?, si ta réponse est positive, allume les lumières de la chambre et celle de la salle de bain ». Immédiatement, son sexe s’humidifia et ses petits seins se tendirent. Chaque fois qu’il lui disait ou lui écrivait une phrase qui ressemble à ça, il lui proposait ensuite des jeux sexuels et il faut reconnaître que jusqu’ici, il avait tapé juste, lui proposant des choses inhabituelles, mais qui toujours avaient déclenché en elle des plaisirs phénoménaux. Par contre, il était très tard… ou plutôt très tôt. Un peu lasse après la soirée, mais très tentée de suivre Gabriel dans sa folie, elle glissa sans y réfléchir vers la chambre et alluma la lumière. Elle fit ensuite la même chose dans la salle de bains. Tout de suite, la tonalité des notifications de son téléphone retentit. Elle vit qu’elle avait un nouveau message de Gabriel et lut le SMS, « Tu as as accepté le jeu, tu es maintenant en mon pouvoir et tu m’appartiens. C’est le dernier message écrit de moi, mon téléphone va être coupé. Tu recevras des instructions au fur et à mesure, par écrit, Pour le moment, regarde dans le dernier tiroir de la commode, celui ou tu met ta lingerie.» Bon dieu, qu’est ce qu’elle avait accepté. Elle était à présent très inquiète. Elle tenta d’appeler Gabriel, mais tomba immédiatement sur son répondeur. Elle refit plusieurs tentatives sans plus de succès. Elle était à présent coupée de Gabriel. Elle n’avait aucun moyen de le contacter. Les seuls liens qu’elle allait avoir étaient les messages qu’il lui laisserait, dieu sait ou. Quelle folie avait il inventé cette fois. Jamais elle n’avait été aussi inquiète… et tout ça, la nuit de Noël en plus. - Bon, focalisons sur ce qui est concret se dit elle, le dernier tiroir de la commode. Elle ouvrit et resta bouche bée devant son contenu, dans une jolie boite, était exposé un ravissant mini boléro de dentelle rouge, pouvant être fermé par un petit lien en bas. Enfin si on peut qualifier ça de fermé… en tout cas, très sexy.Le soulevant pour mieux le regarder, elle découvrit un string de la même couleur. L’ensemble, elle devait se l’avouer avait été bien choisi, sexy à souhait, le petit haut était tout à fait ce qu’il fallait pour sa poitrine menue, ce que n’aurait pas fait correctement un soutiens-gorge. Pour ce qui est du string, certes elle n’aimait pas ce genre de sous-vêtement, mais si c’était pour passer une soirée voluptueuse, ma fois pourquoi pas. Mais quel était son but ? que lui préparait il ? pourquoi tous ces mystères ? Décidément Gabriel était tombé sur la tête. A côté de la boite, une autre enveloppe rouge. Elle l’ouvrit pleine d’appréhension. Le texte la laissa interloquée, - je veux que tu mettes cette tenue, par dessus, tu pourras enfiler les vêtements de ton choix, je te fais confiance et que tu te rendes au bar de nuit « L’alouette ». tu t’adressera au barman nommé Maurice et tu lui donnera ton prénom et tu lui dira que tu viens chercher quelque chose qui t’est destiné, il saura ce qu’il doit faire. Un bar de nuit à cette heure? ... Cette idée la laissait perplexe. Quelle mouche avait donc piquée Gabriel pour qu'il lui fasse prendre de tels risques? Fallait il qu'elle obéisse? Elle était dans une totale panique. Certes, elle avait confiance en lui, mais cette manière d'agir lui ressemblait si peux. Elle avait compris, au vu de la lingerie, le caractère sexuel de son souhait, mais était elle prête pour réaliser ce qu’il allait lui demander. En même temps, c’était la tempête dans sa culotte, son excitation était à son comble. Elle mouillait abondamment et l’attrait de l’inconnu, doublé du stress la mettait dans un état de fébrilité qu’elle n’avait jamais connu. et ce Maurice, qu’est ce qu’il venait faire la dedans ?, il Elle ne savait plus... elle était perdue… Elle savait, il le lui avait dit, qu’il n’était pas prêt à la prêter à d’autres hommes. Elle se rappelait parfaitement de ce jour, avec une certaine émotion d’ailleurs. Les enfants n’étaient pas la, elle préparait leur repas, dans la cuisine, habillée seulement d’une nuisette. Il était passé derrière elle, avait embrassé sa nuque, puis il avait glissé ses mains sous sa nuisette et avait empoigné ses seins. Elle avait penché sa tête en arrière, l’avait appuyée contre son épaule abandonnée à ses caresses. Ses mains avaient glissées sur son corps l’amenant progressivement à une lascivité délicieuse. Puis il avait soulevé la légère lingerie, avait embrassé ses seins, sucé doucement ses tétons, sa bouche était descendue doucement vers son ventre, son pubis, suscitant en elle l’envie qu’il descende encore. Mais la traîtresse bouche était remontée la laissant quelque peux déçue. Il reprit ses doux baisers en direction de son aine restaurant ses espoirs et finit par insinuer sa langue entre ses tendres nymphes lui arrachant des soupirs d’extase. Son plaisir était monté en intensité, au fur et à mesure de la progression du cunni avant l’explosion finale. C’est à ce moment, elle s’en rappelait parfaitement qu’elle lui avait dit ,
- j’accepterais tout de toi, de te sucer dans un lieu public, que tu me baise dans un endroit insolite, que tu m’offre à d’autres hommes.
Plus tard, quand elle eut recouvré ses esprits, il lui avait demandé, - tu pensais sérieusement ce que tu m’as dit, tu as réellement envie que je te prête à d’autres hommes ? Et elle avait répondu oui. A ce moment il lui avait dit qu’il n’était pas encore prêt à ça. Ça n’était donc pas un autre homme… mais quoi ? Que vient faire cet inconnu, ce Maurice, dans son plan ? Gabriel savait aussi, ils en avaient parlé qu’elle ne souhaitait pas de relations sexuelles avec d’autres femmes. Donc quoi ? Certes il lui avait toujours dit que s’il lui demandait quelque chose qui dépasse ce qu’elle pouvait accepter, elle n’avait qu’un mot à dire pour mettre fin au jeu, mais tout de même. Un peu rassurée sur les limites du jeu, elle se dit qu’il s’agissait de quelque chose avec lui seul… de l’exhibitionnisme peut être… ou un scénario fantaisiste pour la promener un peu. elle ne savait pas, mais elle avait cerné les possibles. - Bon… on joue, se dit elle. Elle enfila la jolie lingerie, se regardant - Pas mal… le choix est judicieux, se dit elle en souriant. Elle enfila une robe courte et des jolis escarpins et quitta leur appartement. Devant l’alouette, elle hésitait. Entrer seule, la nuit, dans un pareil lieu la perturbait. Pourquoi avait il choisi ce lieux ? Cette solution ? Avait il voulu la guérir de son désir d’être offerte à d’autres hommes ? Après maintes tergiversations, elle se décida à entrer. Elle s’approcha du bar et demanda Maurice. On la dirigeas vers lui et elle l’aborda pour lui demander ce dont Gabriel lui avait parlé. Elle avait les jambes qui flageolaient, la tête qui tournait, elle avait besoin de s’asseoir. Elle demanda à Maurice s’il pouvait lui amener un café et rapidement, elle s’assit à une table. Les pensées tournaient dans sa tête, c’était la première fois qu’elle se trouvait devant une telle situation. C’était fou, complètement fou… Un homme s’approcha, lui demanda l’autorisation de s’asseoir à sa table. Elle éluda. Il se permit d’insister et elle refusa avec plus d’autorité. Voyant sa pâleur, il lui demanda si elle allait bien, si elle n’était pas malade. Elle lui répondit que non, qu’elle allait parfaitement bien, qu’elle voulait juste qu’on la laisse en paix. Maurice revint avec son café et déposa à coté une enveloppe rouge. Encore une enveloppe rouge… Elle hésitait à l’ouvrir. Même si elle s’était rassurée en faisant tourner dans sa tête les scénarios possibles, réfuté les plus inquiétants, même si certains faisaient partie de ses fantasmes, voire de ses désirs.Elle était toujours tiraillée entre l’appréhension et l’excitation. Elle se demandait même si cette dernière n’était pas aiguillonnée par la peur. Elle se reprochait à présent d’avoir accepté le jeu. Elle ouvrit en tremblant l’enveloppe et découvrit un nouveau message, lui demandant de se rendre à une adresse ou de nouvelles instructions lui seraient données. Elle avait l’ordre de rentrer sans frapper. Wahouou ! Certainement la dernière étape de son périple. La diffusion d’adrénaline était à son comble. Elle fit signe à Maurice pour payer et par la même occasion lui demanda ou elle pouvait joindre Gabriel. Il lui répondit qu’il ne connaissait pas de Gabriel. Elle lui demanda qui avait déposé la lettre. C’était un homme que Maurice ne connaissait pas. Elle lui demanda une description physique, même sommaire. Le portrait qu’il fit ne correspondait pas du tout à Gabriel. Ce fut un véritable choc… Elle était dans la confusion la plus totale. Au minimum, Gabriel avait utilisé une organisation très complexe, dans quelle mesure en avait il la maîtrise ? Elle était à la fois admirative et inquiète. Elle ressentait un vide intense en elle, elle était dépassée par les évènements. Ses jambes ne la portaient pas d’une manière plus efficace qu’à son arrivée, peut être moins même. Légèrement titubante, elle sortit du bar. Elle s’installa au volant et dut attendre un moment avant de démarrer, le temps de reprendre ses esprits. La tête dans les mains, elle essaya de remettre de l’ordre dans ses pensées. - Gabriel, Gabriel, pourquoi me fais tu ça ? Un peu remise, elle démarra et se rendit à l’adresse. Ça faisait un bon quart d’heure qu’elle était devant la porte et ne se décidait pas à entrer. Elle cherchait mentalement à se donner du courage mais n’y parvenait pas. Cette soirée, décidément riche en émotions la perturbait au plus haut point. Puisant dans ses dernières ressources de courage, elle poussa la porte. Aucun bruit, il ne semblait y avoir personne. Il faisait noir, elle chercha l’interrupteur en s’aidant de l’éclairage de son téléphone, elle le trouva et alluma. Elle était dans une entrée, très accueillante, ensuite s’ouvrait un séjour. Beaucoup de livres, des couleurs qu’elle aimait, elle fit le tour, regarda partout. En évidence sur la table, une autre enveloppe rouge. Elle se mit à rire, complètement rassurée maintenant. Tout simplement Gabriel avait loué un appartement pour la soirée, juste pour la dépayser. D’ailleurs si elle y regardait bien, la logistique déployée, et qui l’avait initialement impressionnée n’était pas si extraordinaire. Il lui avait suffi de soudoyer un barman, en lui demandant de faire l’ignorant sur son identité. Elle avait fantasmé sur finalement pas grand-chose. Elle se détendait, ses nerfs mis à vif depuis la disparition de Gabriel se relâchaient dans un fou rire. Quelle sotte ! Négligeant l’enveloppe, elle fit le tour de l’appartement. Deux chambres meublées avec goût, une salle de bains agréable, avec une grande baignoire. Elle était tentée, faisant fi des instructions de Gabriel, de se mettre dans un bon bain chaud. Oh ! Elle allait tout de même jouer le jeu, elle allait prendre connaissance du contenu de l’enveloppe. De retour dans le séjour et maintenant complètement détendue, elle prit la lettre et se jeta dans le canapé.Il lui était demandé de quitter ses vêtements, gardant juste la lingerie, de se mettre à genoux sur la carpette du salon, un bandeau sur ses yeux, (cette pièce de tissus se trouvait, dans le deuxième tiroir de la bibliothèque) et d’attendre. Elle fouilla dans le meuble et trouva un bandeau de soie rouge, en riant, elle suivit les instructions de la lettre. Elle sourit. Beaucoup de mise en scène pour pas grand-chose. Un petit scénario de domination/soumission. Elle attendait depuis quelques minutes, lorsqu’elle entendit le bruit de la porte. Gabriel avait, sans aucun doute, mis une caméra et surveillait le moment ou elle serait prête. Elle sentit des mains tirer les siennes derrière son dos et les attacher. Elle était maintenant à la merci de Gabriel, elle sourit
- C’est bien, tu as parfaitement suivi les instructions qui t’étaient données, dit une voix d’homme qu’elle ne connaissait pas. D’un coup, son affolement reprit… pas possible… Gabriel n’était pas prêt à l’offrir !...
- Qui êtes vous ?
- Aucun intérêt, tu as décidé d’accepter un jeu.
- Je croyais que c’était juste avec Gabriel
. - J’ai pourtant entendu dire que tu souhaitais plus.
- J’ai dit ça dans un moment d’excitation.
- Il me semble qu’ensuite la question t’a été posée dans un moment ou tu avais retrouvé tes esprits.
Décidément, ce personnage était au courant de tout… Elle était affolée et en même temps, sa fébrilité avait repris. Son string était mouillé. Elle avait un nœud au ventre, mais ses sens étaient en ébullition.
- Pourtant, reprit la voix, tu sais que tu as juste un mot à dire, pour si tu le souhaite, mettre fin au jeu.
Ah ! Gabriel lui laissait donc une porte de sortie, mais elle n’avait pas envie de l’utiliser
. - Gabriel m’a chargé de vérifier pour commencer si tu mouillait déjà, dit il en lui massant une fesse. La caresse fit glisser un frisson le long de sa colonne vertébrale. Un nouveau jet de mouille humecta son string. La main se glissa entre ses jambes sans ménagement excessif. L’homme ne cherchait pas à convaincre, mais prenait possession d’un territoire qui lui revenait de droit. C’était déstabilisant au possible. Il glissa son doigt sous le string et massa sa chatte, provoquant un gémissement.
- Hummm ! Tu aimes ça hein ! lui dit il… tu vas en avoir pour tes désirs. Je suis sur que tu vas apprécier.
Le ton était calme, la diction plutôt lente ne permettait pas de dénoter d’émotion. Il avait fait glisser le string sur le coté et massait ses lèvres intimes avec une douceur qui contrastait avec le ton de sa voix. Sabrina oubliait de plus en plus ses appréhensions et sa sensualité affleurait crescendo. La montée en gamme de son désir était palpable. Euh ! Palpable, ben on est en plein dedans… Sab coulait littéralement, sa mouille débordant largement à l’intérieur de ses cuisses pourtant très ouvertes par la main. Il passa devant elle et titilla doucement son petit bouton tout en lui pinçant les tétons. En même temps il proférait des mots grivois, voire insultants : « tu aimes ça hein ! Petite salope », « tu aimes faire la pute », « tu as envie que je te baise », « tu es un garage à bites ». Ces mots avaient sur son esprit une influence terrible, son excitation était à son comble, à chacune de ses allusions elle répondait oui tout en poussant des feulements de femelle en chaleur. Il lui donnait ensuite l’ordre de répondre« Dis moi que tu aimes ça », « oh oui ! J’aime ça », « dis moi que tu es ma pute préférée », « Je suis ta pute préférée », « qui t’as dit de me tutoyer… je suis votre pute préférée, s’il te plaît », « je suis votre pute préférée », « dis moi que tu es mon garage à bites », « je suis votre garage à bites ». Jamais elle n’avait été traitée de cette manière. Cette terminologie, qu’elle n’aurait jamais acceptée dans la vie courante, la mettait dans un état de sensualité indescriptible. Mentalement, elle avait fait sienne chacune de ces allusions et elle y souscrivait complètement. Jamais, même dans ses moments les plus intenses, elle n’avait été excitée de façon aussi complète.elle n’avait plus aucune appréhension, aucune inhibition. Devant cet étranger, elle était bien la chienne en chaleur qu’il décrivait. Soudain, elle sentit deux mains lui masser les fesses, tandis que l’homme qui s’occupait de son coté pile continuait sa litanie de récits obscènes. Sa griserie fit un bond en avant. Deux hommes pour s ‘occuper d’elle. Elle n’était plus en état de réfléchir, elle se laissait bercer par les rogations qu’on lui récitait et qu’elle répétait inlassablement comme un catéchumène récite son credo tandis que quatre mains s’occupaient de ses intimes attraits. Les mains de derrière se glissèrent dans son sillon inter fessier, ce qui lui fit immédiatement reconnaître Gabriel. Elle eut une hésitation, un peu honte de ce qu’elle faisait, un peu peur de son jugement, mais elle n’était plus en état de réfléchir et elle se laissait aller à la volupté de ce moment si intense qu’elle n’en avait jamais connu de tel. Gabriel connaissait ce qu’elle aimait et savait parfaitement mettre son plaisir en évidence. Il caressait ses deux globes postérieurs, glissait ses mains entre ses fesses, remontait le long de sa colonne vertébrale jusqu’à sa nuque qu’il caressait longuement. Enroulait ses cheveux autour de sa main, grattait son cuir chevelu, puis redescendait, elle était bercée par les psalmodies de l’homme qui était devant elle. « dis que tu es la pute de deux hommes », « je suis la pute de deux hommes », « dis que tu es leur garage à bite », « je suis leur garage à bites », « dis que tu aimes baiser avec deux hommes », « j’aime baiser avec deux hommes », dis que tu as envie de prendre une bite dans ta bouche », « j’ai envie de prendre une bite dans ma bouche » elle sentit une main vigoureuse la retourner et en la saisissant par les cheveux la courber en avant. Elle sentit au contact de ses lèvres une bite. La bite de Gabriel. Elle se mit à en sucer doucement le bout, se laissant envahir par le plaisir que lui procurait toujours cette entrée en matière. Elle se mit à lui titiller le gland du bout de la langue. Elle poussait en même temps de petits gémissements qui se mêlaient à ceux de Gabriel. Brusquement, elle empala littéralement le pénis dans une gorge profonde arrachant à son compagnon un cri de plaisir surpris par la rapidité de son mouvement. Elle conserva la bite quelques secondes au fond de sa bouche avant de remonter doucement. Elle sentit un doigt s’infiltrer entre ses lèvres intimes et pénétrer dans son vagin, appuyer sur les parois, les masser doucement. Puis le doigt sortit et fut remplacé par une bite emmaillotée de latex. La matière était parfaitement perceptible, le gars avait bien un préservatif. D’ailleurs, elle ne doutait pas que Gabriel ait défini ses exigences et pris soin de sa sécurité, elle avait en cela complètement confiance. Elle était emplie dans la bouche et dans le vagin, tandis que le chapelet de motivations grivoises continuait, « Dis que tu aimes bouffer une bite », « j’aime bouffer une bite » tenta t’elle de dire d’une manière complètement inaudible. - C’est bon, dit Gabriel à son comparse, je crois que ça n’est pas le bon moment. L’homme cessa, mais finalement, elle n’était pas sure que ça ne soit pas le bon moment, malgré tout, la situation la motivait. Il poursuivit sans la faire répéter « tu aimes ça salope », « tu es notre pute », « tu aimes être remplie par deux bites ». Elle avait envie de la répétition, ça l’excitait encore plus malgré l’inconfort généré par la fellation. « J’aime être remplie par deux bites » répétât elle. « Tu es une grosse salope », « je suis une grosse salope », inaudible, mais peu importe, ça l’excitait. Gabriel l’avait saisie par les cheveux et forçait sur sa queue, elle poussait des « han ! » de plaisir à chaque va et viens. Lui même avait besoin maintenant de la conclusion, son plaisir était croissant, il n’était pas loin de perdre pied. Elle le sentait et accompagnait de sa tête les contraintes sur les cheveux. La tension de la verge qu’elle sentait de plus en plus importante, ainsi que celle de l’homme qui limait sa chatte faisaient monter son plaisir qui arrivait à son paroxysme. L’orgasme de Gabriel se déclencha d’un coup, provoquant le sien. Des cris qui auraient été des hurlements si elle n’avait pas la bouche emplie s’échappaient. Presque de suite, l’homme éjacula à son tour, régalant sa chatte de spasmes voluptueux. Tous trois roulèrent sur le dos, Sab dans les bras de Gabriel.
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Un peu plus de deux mètres me séparaient du canapé sur lequel Mademoiselle était assise.
Elle se leva, cravache a la main.
La peur commençait à monter en moi. Je n’avais jamais vécu cela, et ne savais pas du tout à quelle intensité de douleur m’attendre.
Debout devant moi, elle commença par caresser ma peau avec l’extrémité de sa cravache. Les épaules, le coup, le torse, les jambes, elle passa partout, zig-zaggant entre les pinces positionnées sur mon corps.
Au passage sur mes jambes, elle s’amusa à mettre des petits coups de cravache sur l’intérieur de mes cuisses, ainsi que sur ma verge emprisonnée.
Elle pris un peu de recul, et me fixa du regard. Ses yeux persans sondaient les miens.
Ces quelques secondes de silences furent magiques, tant l’intensité de notre échange était puissante.
Mais cet instant fut vite oublié quand elle se mis à s’amuser à retirer les pinces, une a une, avec son outil.
Son geste était précis. Chaque pince enlevée était accompagné d’une douleur vive.
Je sentais qu’elle se retenait, pour ne pas les retirer trop vite. Elle voulait faire durer son plaisir.
Mais au bout de quelques minutes seulement mon corps fut démuni de pinces, à l’exception de celles placées sur mes testicules ainsi que celle agrippée à ma langue.
Elle se colla a moi. Elle avait posé sa cravache sur le canapé.
Une main me caressait les cheveux, alors que l’autre passait sur chacune des marques faites par les pinces retirées.
Elle appréciait observer son œuvre.
Elle descendit sa main sur mes couilles, meurtries par les pinces. Elle me mis quelques tapes légères sur mes bourses pour les faire vibrer.
Mon regard implorait du répit, mais ce ne semblait pas être dans ses plans.
Mademoiselle passa derrière moi.
Je ne voyais pas ce qu’il se passait. Mon corps se raidit.
Les ongles de ma tortionnaire, se plantèrent dans mon dos.
Elle se mit a me griffer. De haut en bas.
Elle n’appuyer pas excessivement, le châtiment était donc presque supportable, voir même presque agréable après la session de pinces/cravache.
Cette courte séance de gravure, fut rapidement conclu par une intense double fessées.
Elle revint face a moi.
La pince accrochée à ma langue me faisait baver excessivement, j’avais honte.
Mademoiselle saisi mon t-shirt, pour essuyer mon torse couvert de bave, puis se blotti contre moi. Son parfum m’enivra.
Ses deux mains dans mes cheveux, elle me regardait. Le temps était suspendu.
Elle retira la pince de ma langue avec les dents, la laissa tomber, et m’embrassa langoureusement.
Wow quel moment. La douleur de la pince me tranchait toujours la langue, alors que la douceur de la sienne essayait de me calmer.
Ce baise dura quelques seconde. Je n’osa pas passer mes bras autour d’elle.
De peur de la décevoir, je les garda croisé dans mon dos.
Apres avoir retiré ses lèvres des miennes, elle recula un peu et m’observa.
« Alors, ça t’a plus, petite chose ? »
« Oui, Mademoiselle. Merci beaucoup, ce fut magique, Mademoiselle. »
« Que dirais-tu de poursuivre ? »
« Avec plaisir, Mademoiselle. » Je ne savais pas a quoi m’attendre pour la suite. Son sadisme me faisait peur, mais sa passion m’envoutait.
« Va te mettre devant le bureau penché en avant, les mains sur le bureau, croupe offerte. »
Enivré par ce qui venait de se passé, je m’exécuta sans attendre.
« On va reprendre le travail de ta rondelle. »
Je l’entendit fouiller la caisse.
« Malheureusement, je n’ai pas de plug plus gros a te mettre dans le cul. » Elle se tut un instant, avant de reprendre.
« Enfin si, j’en ai un mais il n’ai pas disponible pour l’instant. » Me dit-elle sur un ton espiègle.
Je l’entendais s’agitait vers le canapé. De peur de reprendre des coups de fouets, je n’osais pas tourner la tête pour observer.
Elle s’approcha de moi. Je senti un gode caresser mes fesses.
« J’ai des godes plus gros pour t’élargir le fion, mais là, j’ai juste envi de t’enculer petite chose. »
Elle s’amusait a taper le bout du gode sur mon cul.
Sans prévenir, une fois de plus, elle abattit ses mains sur mes fesses. Je ne pus m’empêcher de lâcher un cri de douleur.
« Oh, tu t’es cru ou la ? » me dit-elle en haussant la voix.
« Tu crois que tu peux bramer comme un cerf, à ta guise ? »
« Je vous présente mes excuse, Mademoiselle. J’ai été surpris, et ne suis pas parvenu a garder cette surprise pour moi. »
« Je m’en branle de tes excuses petite chose. », me dit-elle en me tirant les cheveux pour que je la regarde.
« Avant de t’enculer, je vais te corriger un peu. » me dit-elle après m’avoir craché au visage.
Elle alla se saisir du martinet posé sur le canapé.
« Tu as droit à huit coups de fouet. Je veux t’entendre les compter, sans nous faire part de ta sois disant surprise. »
Les huit coups fut plus forts que ceux auxquelles j’avais eu droit plus tôt.
Quatre d’entre eux fut dédiés a mes fesses. Les quatre autres se concentrèrent sur le milieu de mon dos.
« J’aimerai te faire confiance et pensé que tu ne vas pas te remettre a exprimer ta "surprise" oralement, mais je n’y arrive pas. » Me dit-elle en contournant le bureau pour se diriger vers son téléphone.
« Chloé, excuse-moi de te déranger. Est-ce je pourrais te demander un petit service ? »
« Oui, merci. Est-ce que tu pourrais me monter un bâillon boule s’il te plait ? »
« Oui »
« N’importe lequel ferait l’affaire. »
« Oui, t’inquiète. »
« Merci Chloé. »
Se coup de fil fut pour moi l’occasion de voir Mademoiselle équipé de son gode ceinture. Il faisait une bonne taille, mais n’étais pas démesuré.
Il faisait 25 cm de long pour 4-5 cm de large, a vu d’œil. Sous le harnais du gode, je pus apercevoir une culotte en coton gris souris, ornementée d’un fin liseré de dentelle blanche sur les bords.
On frappa à la porte du bureau.
« J’arrive », dit Mademoiselle en se dirigeant vers l’entrée.
« Voilà, celui-là te convient ? »
« Oui très bien! Merci Chloé, t’es une cheffe ! »
« Dis-dont je vois que ça s’amuse ici. »
J’entendis la porte se fermer sans un mot de plus.
J’étais couvert de honte. Cette Chloé avait dû me voir, penché sur le bureau, offert. Même si elle ne m’avait pas vu, ses derniers mots ne sortait pas de nulle part. Elle avait du voir le gode ceinture de Mademoiselle, et avait dû faire le rapprochement.
Je nu pas le temps m’apitoyer sur mon sort. Mademoiselle m’équipa du bâillon.
« Voila, petite chose. J’espère que ça calmera tes ardeurs. »
Le plastique de la boule avait un gout vraiment désagréable, mais je n’imagina pas un instant m’en plaindre.
Le bâillon me fit rapidement baver. Mademoiselle s’en rendit rapidement compte et disposa à l’aplomb de ma bouche, mon t-shirt, afin de ne pas baver sur le sol.
Je senti ses mains se poser sur mes fesses. J’eu peur de recevoir une nouvelle volée de fessée. Mais ce ne fut pas le cas.
Elle joua un peu avec le plug dilatant mon anus, en faisant quelques aller-retour. Puis le retira complètement et le posa sur le bureau, devant moi.
Mademoiselle se positionna derrière moi. Je senti un filer de lubrifiant couler entre mes fesses. Puis, le gode de Mademoiselle se frayât un chemin en moi.
Elle commença par de petit va et viens, délicats et prudents. Rapidement le plastique du gode se faufila plus profond. Quelques instant après m’avoir fourrer, Mademoiselle parvint à enfiler l’entièreté du gode dans mon anus.
Elle resta comme ça quelques seconde, surement pour me préparer a la suite.
Cette sensation d’être rempli, je la connaissais. Ce plaisir d’avoir un objet phallique dans le cul, qui le remplis, mais qui ne bouge pas. J’adore.
Je n’eu pas le temps de vraiment en profiter.
Mademoiselle se mit a faire de grand aller-retour avec son gode. Utilisant tout la course pour me pénétrer, je l’entendais gémir de bonheur.
Pour ma part, c’était moins rose. Les grands coups de gode que je subissais n’étais pas des plus agréable.
Certes je m’étais déjà godé ou fait enculé, mais pas avec ce combo taille/intensité. Un jour un homme m’avait pris en levrette part terre, et m’avait baiser comme un lapin. Mais son sexe n’était pas aussi gros que ce gode.
Je luttais intérieurement pour encaisse les assauts de Mademoiselle, sans broncher.
Après quelques minutes de sodomie intense, le rythme se calma. Les mains de mon enculeuse caressèrent mon dos. Son sexe était toujours en moi. Ses mouvements de hanches faisait aller et venir tendrement le gode dans mon anus.
Ce répit fut de nouveau perturbé par une fessée. Elle enfonça son gode au fond de mon âme, et se mis a me griffer le dos, tout en reprenant de grand va et viens.
Je ne savais plus ce qui étais le plus supportable, la sodomie intense, le griffage de dos, ou la fessée entre deux coup de gode.
Je bavais énormément sans m’en rendre compte.
J’étais en train de m’abandonner complétement a Mademoiselle, devenant son pantin.
Voyant que je commençais à trembler et que mes jambes étaient à deux doigts de cesser tout support, elle cessa toute activité.
Elle enfonça une dernière fois le gode au fond de mon cul et se pencha sur moi. Ses bras m’entourèrent. Elle me fit comprendre, sans un mot, qu’elle voulait que je me redresse.
Son gode toujours en moi, je me mis debout devant elle. Ses bras m’enlaçaient. Elle me pressa contre elle.
Je senti même ses lèvres déposer quelques baiser sur mon dos et mes épaules.
L’extrême contraste entre ce moment de douceur et ce qu’elle m’avait fait subir juste avant, était incroyable.
Je ne saurais décrire la sensation de bien-être qui me traversa, tant elle était unique.
Je senti ses bras me lâcher. En reculant, Mademoiselle fit sortir le gode de mon antre.
Elle me fit me retourner vers elle, et me dit :
« C’est pas tout, mais avec ces conneries, j’en ai trempé ma culotte. »
Suite au prochain épisode.
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Ecrit avec en toile de fond Harlem River, Kevin Morby
Des semaines s’était passées depuis que nous avions fuis l’Allemagne. Les tensions montaient, le climat politique ne laissait présager rien de bon. Claudia était retournée en France. Nous avions dû nous cacher durant des semaines. Le meurtre de Herr Lintzer avait déclenché une chasse à l’homme, celui de Hans Ludwig et de moi-même pour assassinat et espionnage.
Cet homme méritait ce qu’il lui est arrivé.
Mon cerveau a été mis sur pause, je ne me souviens de plus trop de choses. Même si je compartimente beaucoup de choses dans ma vie, je reste encore marquée par cet homme qui m’a laissé son empreinte. Se reconstruire. Ne pas associer ce que j’ai pu vivre avec lui à cet odieu personnage.
Hans me disait que j’étais une battante. Il avait cet aura protectrice, bienveillante. Il s’en voulait tellement de n’avoir pas pû me protéger. Il n’y pouvait rien. Nous ne pouvons contrôler les hommes qui pensent que les femmes sont des objets, ceux qui sont misogynes ou qui pensent qu’ils peuvent posséder, prendre, abuser.
Dans le quotidien, une femme doit toujours se défendre car il y a aura toujours ce type d’hommes. Ce sexisme presque invisible mais qui est bien là. Cet homme qui parce qu’il vous aura juger jolie, voudra juste vous baiser, ou vous méprisera car il ne peut pas vous avoir.
L’homme est un animal, qui a la faculté de penser. Mais tous ne pensent pas avec bienveillance. Leurs comportements semblent pour eux normal. Une femme c’est : tu es trop sexy, tu es trop mince, trop grosse, tu n’as pas assez de seins, tu as trop de seins, tu n’est pas en couple ? quel est ton problème ? tu n’as pas d’enfant ? mais pense y tu as vu ton âge. La société nous conditionne dans nos schémas de penser. Mais les hommes se sont-ils regarder? sont-ils à la hauteur de leur exigence, de leur ambition?
Hans, lui avait cet beauté d’âme qui faisait que j’étais juste bien. Un homme rare. Notre sexualité était peut être débridée mais nous partagions, nous échangions, simplement nous. Deux personnes entières.
Dans notre appartement à Vienne où nous nous étions réfugiés chez un de ses cousins, Hans me surprit en rentrant d’une promenade.
- Ma douce demoiselle, laissez moi m’occuper de vous… vous êtes si tendues..
- Je…
- Chut… taisez vous et laissez vous bercer…
Il me banda alors les yeux. Surprise sur le coup, je me sentais tant en sécurité avec lui..
- Puis- je vous déshabiller ?
- Hum… oui… cher Monsieur..
Ses mains douces parcouraient ma joue, descendant sur mon chemisier. Bouton après bouton..
Il caressa mes seins à travers le tissu.
- Vos tétons pointent ma chère…
Je rougissais, timide comme une petite écolière.
Il continuait son dessein, je me retrouvais nue..
Prenant ma main, il me dirigea vers le lit.
- Venez, allongez vous sur le ventre. N’écoutez que le son de ma voix.
Elle était si chaude et suave. Je sentis alors son corps se poser sur moi. Sa chaleur, ses abdominaux au contact de mes reins. Je frissonnais. Sa sensualité, sa douceur. Nos bras se mêlèrent comme deux serpents. Je sentais les mouvements de son bassin sur moi.
C'était d'une telle sensuailité.
Ses mains conquérantes venaient jusqu’à mes doigts pour les serrer si fort. Il embrassait mon cou encore et encore..
- Humm vous êtes si désirable ma chère. Chaque parcelle de mon corps vous désire à un point. Chaque centimètre carré de votre être va être choyer, aimer, désirer…
Sa voix était un murmure au creux de mon oreille. L’excitation montait.
Il se releva et commença à m’effleurer le dos. Ses mains se firent de plus en plus insistantes. Il s’attarda sur mes cervicales qui étaient si nouées, ses doigts descendaient le long de ma colonne vertébrale, montant, descendant… Il massait divinement. Parfois sa bouche venait prendre le relais au niveau de mes omoplates. Je me noyais dans ce tourbillon de sensations.
Il connaissait chaque recoin de mon corps qui me rendaient folle. Je gémissais doucement. Je commençais à m’onduler, le réclamant.
- Humm vous sentez si bon ma chère…
Il empoigna passionnément mes cheveux pour me faire tourner délicatement ma tête sur le coté et me lécher sauvagement, puis m’embrasser tout en remuant son bassin sur moi.
- Humm, je sens combien vous vous détendez.
Il entoura ma gorge de part et d’autres avec ses avants bras. Il m’enlaçait complètement.
Son sexe dur exerçait une telle pression sur mes fesses. Il se déhanchait comme s’il me prenait. La pression de ses bras sur ma gorge m’excitait tant. Ses baisers me faisait chavirer. Je le désirais terriblement.
Puis il me retourna sur le dos. Otant mon bandeau.
- Laissez moi vous regarder.
Il plongea son regard bleu dans le mien. Il était un tel tentateur son corps était un appel au désir. Ses mains s’attardèrent sur mes seins.
- J’aime beaucoup vos seins. Les voir se balancer quand je vous prends. Les prendre en pleine main, les malaxer, les caresser...
- Hummmmm.. râlais-je.
Sa bouche avait saisi mon téton droit, ses mains englobaient mes seins comme pour les faire dresser fièrement vers sa bouche. Il les léchait, les titillait, les pinçait. Mon excitation était fievreuse.
Je râlais, je gémissais.
- Je..
- Chut, pas un mot, profitez…
Il passa son pouce sur ma bouche, j’entrouvais mes lèvres.
Il y fit pénétrer son pouce. Naturellement je le suçais avec passion pendant qu'iI redescendait sa main de ma gorge vers mon entrejambe.
Je pliais mes jambes, cédant à ce délice qui s'offrait à moi. Il regardait chacune de mes réactions.
Sa bouche saisit mon clitoris. J’émis un son de délivrance.
- Hum si humide…
Il l’aspirait. Ecartait davantage mon sexe pour jouer avec. Ses coups de langue était parfois d’une telle douceur et parfois si animal.
Je me déhanchais tellement ça en était presque insoutenable, je voulais tellement plus. Je voulais le sentir en moi. C’était si violent.
Ne tenant plus, je le repoussais.
A mon tour , je lui dis de se mettre sur le dos. Je montais à califourchon sur lui. Avec provocation, je posais mon sexe sur le sien.
Ma mouille se posant sur son sexe dressé. Doucement je faisais des mouvements de vas et viens, tenant une partie de son sexe dans ma main et l’autre glissant contre mon sexe. Je le masturbais ainsi. Je le voyais complètement partir.
- Ohh ouiii, continue.. oh pu…
Pendant que je masturbais ainsi, je décidais de lécher ma main pour ensuite caresser ses couilles qui était juste derrière mon fessier.
Ses mains prirent possession au bout de quelques minutes de mes fesses.
- Vous jouez à un jeu dangereux ma chère.
- Ah oui ? dangereux comment ? laissez vous faire !
Avec sensualité je me déhanchais ainsi me cambrant d’avant en arrière, jouant avec son sexe, le masturbant. Il était si tendu. Il prit alors mes seins en main.
- Vous êtes une diablesse !
- N’est ce pas ce que vous aimez ?
- Humm si… j’ai toutes vos facettes.
Il agrippa alors violemment mes fesses pour mes saisir et jouer avec mon postérieur pour le faire aller d’avant en arrière encore plus fermement. Avec ferveur, je m’appliquais à ma tâche.
- Vous êtes une telle tentatrice !
Je saisis alors son sexe en main et je l’introduis dans ma chatte.
- Chut.. Monsieur, laissez vous faire !
Je mis ma main sur sa bouche. Je me plaquais à lui, l’embrassant dans le cou. Mes mains entourant son visage. Je dévorais ses lèvres. Ma langue se faisait, elle inquisitrice.
- Vous êtes si tentateur.. Herr Ludwig. Je vais vous baiser là sur le champ.
Je vis alors son sourire.
Je me redressais. Je commençais cette longue danse frénétique à abuser de son sexe en moi. D’avant en arrière. Puis je me mettais sur mes pieds, jouant de bas en haut. Je le baisais avec frénésie. Cette passion que nous avions l’un pour l’autre. Ce mélange torride de passion, de désir nous poussait à nous mettre à nu.
A vivre ce besoin animal.
- C’est ça, oui… continuez ne vous arrêtez pas !
Il me plaqua contre lui, il pris alors le contrôle de ses coups de queues.
- HUmmmm… hummmm..
Il avait mis ses bras autours de moi, je ne pouvais plus bouger. Ses coups de queues étaient si rapides que je ne pouvais rivaliser.
- Vous vouliez me baiser.. mais qui baise qui ma .. demoiselle ?
Je n’arrivais pas à parler, j’étais possédée littéralement. Lui, Prenant mes fesses de pleine main, les écartant, je ne savais même plus ce qui m’arrivait. Il me claquait les fesses avec cette douce sauvagerie. Il m’agrippa la taille pour que je m’empale au mieux sur son sexe.
Nous nous regardions. Mes mains agrippaient les siennes, nos doigts s’entrecroisaient. Nous faisions l’amour comme ses vagues qui se soulèvent en mer, petites, plus hautes, ondulantes parfois scélérates, puis de nouveaux douces et calmes.
Ce rythme frénétiques qui nous poussaient à nous abreuver encore et encore.
Son regard si pénétrant, il me souriait, je lui souriais. Le temps s’arrêtaient. Il me poussa sur le dos, à nouveau. Il me tenait les poignets de part et d’autres de ma tête avec ses mains. Son regard pénétrant.
Je tenais son sexe dans ma main, le caressant.
- Je vous veux… je vous veux dans ma bouche.
- Est-ce que vous voulez ? réellement ?
- Taisez-vous.
- Je vous demande juste de ne pas venir …
- Chut.. je sais…
Il s’avança au dessus de moi emprisonnant mon visage entre ses cuisses. Il tenait son sexe en main. Il le passait sur mon visage, mes lèvres.
- Avec désir, j’ouvrais ma bouche, sortais ma langue.
- Hum vous êtes si….
- Si…
- Si chienne… veuillez me pardonner !
- Taisez-vous, cessez, prenez ma bouche !
Il dirigea son sexe dans ma bouche.
- Ahhhhhhhh.. votre bouche, si chaude, un véritable écrin.
Il faisait quelques mouvements de bassins, un rythme si doux.
- Léchez le seulement !
Je sortais ma langue, elle était son instrument pour le plaisir de sa queue.
- C’est ça ma belle, sortez votre langue.. hummmmm… ohhhhhhhh
Puis sans se retenir il la glissa dans ma bouche. D’abord le début de son gland, prenez la température. Des petites entrées et sorties, puis il testa la profondeur de ma gorge.
- Hummm ouiiii prenez là bien au fond…. Rahhhhhhhhh… rahhhhhhhhhh bonne petite suceuse !
J’approchais mes mains pour m’ateler au mieux à mon œuvre, il les immobilisa sous ses cuisses.
- Vous êtes ma douce prisonnière.
Il me souriait puis je vis la gravité dans son regard, le loup qu’il était.
- Vous êtes mienne.
J’allais répondre quand il me bâillonna de sa queue. Il s’avança pour s’appuyer contre le lit et me prendre ainsi.
- Votre bouche est aussi douce que votre chatte ma chère.
- Continuez ! ohhhhhhhhhhhhh
Et toujours ce jeu, ce rythme doux, parfois vif et possédant, puis à nouveau cette douceur. Parfois il se stoppa au fond de ma bouche, me regardant. Je le regardais.
Je le dégustais, j’adorais lécher ses couilles, les prendre dans ma bouche, l’honorer comme il m’honore. La partie entre ses couilles et son anus était si sensible. Il me laissait me lécher où je voulais. J’adorais le voir s’abandonner. J’aimais tant cela.
- Vous me rendez vous, arrêtez ! je ne tiendrais pas…
Il se retira, ne tenant plus, il continua de se caresser tout en me regardant.
La violence de Lintzer avait laissé des traces. La vue du sperme, l’odeur du sperme provoquait toujours en moi cette envie de vomir. Il le savait en avait parfaitement conscience.
J’écartais au mieux mes jambes, je me caressai en le regardant…
- Venez, mettez votre semence sur mon ventre.
- Non.. je…
- Je vous l’ordonne !
Le temps passait mais je ne voulais pas que cet homme qui m’avait violé prenne une place pour troubler ce que je vivais avec Hans. J’avais avec moi un homme patient et surtout je voulais surmonter tout cela.
Le voyant sur la retenue, je me relevais, il s’était mis debout devant le lit. Je me mis à quatre pattes devant lui, me cambrant, me faisant des plus chienne et provocante. Il caressa mon dos, mes seins. Il caressa le creux de mon dos.. et se plaça devant moi. Je pris alors son sexe en bouche à nouveau.
Ma main se fermait sur son sexe, aspirant son gland, comme une douce sucette. J’adorai cela. J’aimais son sexe.
- Cessez de penser à ce que j’ai vécu, prenez moi comme la première fois dans votre salon. Devrais-je vous punir ?
Il me souriait. Il caressa ma chevelure puis enfonça son gland jusqu’à ma gorge et me tenait ainsi.
- C’est ça que vous voulez ?
Je hochais de la tête par l’affirmative.
- Vous voulez que je vous prenne par la bouche fermement ?
Je hochais toujours par l’affirmative.
Il mit alors sa main sous ma gorge et dirigea son sexe bien au fond.
- Voulez-vous êtes ma chienne?
je hochais toujours par l'affirmative.
- Voulez-vous êtes ma putain?
J'avais senti l'hésitation dans sa voix mais ma réponse fût la même , je hochais par l'affirmative.
- Arghhhh, ma …. put... ain
Ses va et vient si passionnés. Il se retira, poussa ma tête contre le lit, mes fesses toujours relevées. Il éjacula sur mon dos.
- Je…. Je…. Restez ainsi, je reviens.
Il revint avec une serviette et me nettoya. L’odeur du sperme, malheureusement provoquait en moi toujours cette sensation de vomir. Mes sentiments pour Hans m’avaient tant aidés, tout comme le respect qu’il avait pour moi. Nous surmontions cela.
- Je suis certain que vous n’avez pas joui ma chère !
Je vous ai préparé un bain. Il doit être maintenant à bonne température. Venez , je vais vous laver.
Avec douceur, il me prit par le bras. Il mit la main dans le bain pour tester la température. Il avait allumé plusieurs bougies. Quelle chanceuse j’étais, j’avais la sensation de rêver.
Il me souleva et me déposa dans la baignoire. Nous avions ce privilège d’en avoir une.
Je me glissais dans la chaleur de cette eau, la vapeur s’échappant.
J’étais assise dans l’eau, il avait saisi une cruche en porcelaine. je relevais mes cheveux sur ma nuque.
Il prenait l’eau pour me rincer à partir de l’omoplate, la faire couler le long de la colonne vertébrale. Il avait saisir le savon et commença à me nettoyer le dos, là où il avait éjaculé.
Ses doigts étaient si doux et réconfortants.
- Vous m'avez honoré aujourd’hui. Je ne voudrais jamais vous brusquer !
- Je vous l’ai demandé ! alors arrêtez !.
- D’accord.
- Vous n,'êtes pas lui etvous ne le serez jamais ! Vous me voyez telle que je suis. Ne pensez pas à ce que j’ai pu ressentir ou vivre, c’est moi à d’aller de l’avant et vous êtes tellement bienveillant avec moi ! Ma blessure est la mienne et vous avez la vôtre e, mais nous allons nous élever au dessus de cela.
Il se glissa alors lui aussi dans l’eau, derrière moi. Il s’allongea puis plaqua mon dos contre son torse.
- Venez.
Il s’amusait à déposer de l’eau sur mes seins, à passer le savon sur mon ventre, mes bras. Il embrassait mon cou. Ma tête se reposait sur lui, comme tout mon corps d’ailleurs.
Sa main s’aventura sur mon sexe. Il mit sa main sur ma gorge, sachant pertinemment ce que cela provoquait en moi.
- Ma petite espionne. Ecartez vos jambes !
Il murmurait au creux de mon oreille.
- Donnez moi votre sexe. Sentez mes doigts sur votre petit clitoris.
- J’ai adoré votre langue sur mon sexe, vous regardez m’avoir en bouche. Vous étiez une si belle chienne.. et vous adorez cela.
- Hummmmm… oui….
Je sentais l’insistance de ses doigts. Mes mains avaient rejoint ses doigts.
- Doigtez vous pendant que je vous caresse.
Je sentais son sexe se durcir à nouveau.
- C’est ça doigtez-vous ma petite chienne… voilà…
Je me détendais au son de sa voix, il me rendait fou.
- Vous aimez que je vous parle ainsi, n’est ce pas ?
- Je l’avoue Monsieur…
- Parfait… Voulez-vous que je continue?
- Hummm oui c’est si bon..
- Je ne comptais pas m’arrêtez.
Je sentis qu’il prit alors son sexe en main.
Il le plaça à l’orée de mon anus.
- Je vais le faire doucement céder, continuer de vous caresser !
Je gemissais
Je gémissais
- Chut….. je sens combien vous êtes trempée, même dans l’eau.
- Vous cédez… voilà… ma belle.
Je sentais son sexe me pénétrer doucement, mon anus l’emprisonnant.
- Là… voilà….. sentez comme je vous pénètre.
Il replaça sa main sur mon clitoris.
Il m’embrassait le ou. Je tournais la tête, nos langues se mélangèrent, ses caresses me faisait partir.
- Vous… vous me rendez folle..
J’avais du mal à finir ma phrase tellement j’étais bien.
Ses va et vient était si doux. j'étais la tête dans les étoiles.
- Vous aimez être prise ainsi par votre petit anus, qu’on vous caresse ainsi..
- J’… j’ad… ore
- Vous êtes divine…
- Voulez vous que je continue ainsi?.
Ses doigts s’intensifiaient sur mon clitoris…
- N’hésitez pas à vous doigter si vous souhaitez encore plus de plaisir.
Lui tenait mes seins en mains, bien fermement.
Je me déhanchais donnant le rythme de notre ébat.
- Je… je… ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh….. ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
J’avais des spasmes. J’avais étouffé le bruit de ma jouissance en me pinçant les lèvres.
Il s’arrêta, laissant son sexe dans mon anus. Je me reposais totalement contre lui. Heureuse, si détendue.
Il caressa mes cheveux. Les larmes commençaient à jaillir, des larmes de jouissance de bonheur.
Il les sécha avec le revers de sa main.. je somnolais ainsi….
Le temps n’avaient plus aucune importance, l’eau chaude laissa place à la fraicheur. Je ne voulais pas bouger. Hans me souleva et attrapa une longue serviette. Il m’enveloppa dedans, me sécha..
- Va t’allonger maintenant ma chérie.. j’arrive pour te réchauffer…
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C'est une pure fiction abordant la thématique du viol et du harcèlement.
Un sujet tabou, qui laisse des traces, des blessures ouvertes, des séquelles. j'aborde un sujet que j'ai malheureusement connu et où je me suis tue. J'avais 21 ans. Ne restez jamais silencieuse face à cette situation!
Aujourd'hui je vis pleinement ma sexualité et malgré ce que j'affectionne, je ne fais pas d'amalgame.. mes envies sont les miennes et le bdsm est si méconnu. Quand on est avec la bonne personne, on est justement protégé et sincèrement désiré. Tout n'est que partage et sentiments. Ceux qui prennent la soumission domination pour assouvir des pulsions ont malheureusement bien tort. C'est pour moi la relation la plus fusionnelle qui existe!
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Je sentais chacun de ses coups de rein. Il me pilonnait fermement, avec passion.
Il agrippait mes fesses. Je sens encore l’empreinte de ses doigts dans ma chair. Il me prenait si sauvagement. La seconde d’après je sentais ses baisers dans mon dos, ses caresses. L’œil du cyclone, puis la tempête reprenait vigueur. Il empoigna mes cheveux, me forçant à me relever. Je me redressais lui offrant ma poitrine. Ses mains prenaient un réelle plaisir à les malaxer fortement. alors que sa queue se frayait son chemin dans ma vulve.
Il passa sa main sous ma gorge me forçant à me cambrer, de l’autre il plaça son bras derrière mes deux coudes qui était dans mon dos.
Sa frénésie me faisait défaillir. Ses couilles battaient mes fesses.
- Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Ces derniers coups furent si violent que la table en avait bouger.
Il claqua une dernière fois mes fesses puis me retourna pour me mettre sur le dos.
Il agrippa mes jambes les refermant contre lui et continua de me prendre. Je sentais sa verge si dure en main. Il me regardait. Soudainement il écarta mes jambes et observa sa queue entrer et venir dans ma chatte.
- Hum du beurre.
Puis il posa son pouce sur mon clitoris et le caressa en même temps qu’il me prenait.
- Ahhhhh.. ahhhhh
- C’est bon.. ma belle, prends ton plaisir…
- Je…..
- Ahhhhhhhh.. je vais…
- Jouir ? jouis, je veux te voir t’abandonner.. jouis !
Il augmenta ses coups tout en me caressant. Mes seins valsaient. La vague de plaisir qui m’envahit fut si intense.
Lui continuait de me posséder. Il se pencha sur moi et me bâillonna de sa main. Je sentais tout le poids de son corps. J’aimais ce contact, la chaleur de sa peau.
Il me murmura.
- Tu est ma petite putain. Tu es si bonne.
Je voulais protester
- Tais toi !
Il me tringlait encore et encore. Il se releva et me gifla avec une certaine douceur jusqu’à ce qu’il explose.
Il m’avait saisi sous les cuisses pour mieux me prendre. Puis au moment de jouir il se retira et éjacula sur mon ventre.
Il se retira, épuisé, transpirant et vidée.
- Tu es sensationnnelle ma belle.
- Viens dans mes bras.
Il me releva et me prit dans ses bras. Il m’invita sur son canapé. Je me lovais contre lui.
Il caressa doucement mes cheveux, m’embrassait tendrement.
- Je suis navré d’avoir était si brutal.. mais vous me rendiez si fou.
- J’ai aimé que vous me preniez ainsi. Je ne me suis jamais sentie autant possédée, désirée. C’était si intense.
- Hum.. laissez moi vous initier à ces plaisirs. Laissez moi faire de vous mon égérie, mon tout.
Je me sentais complètement surprise par la tournure des événéments.
- Maintenant taisez-vous et venez vous blottir contre moi.
J’entendais les battements de son cœur, je m’endormais doucement.
Il m’avait porté jusqu’à sa chambre. Le lendemain matin, il n’était plus là. Je voulais sortir, mais impossible, j’étais toujours enfermée. Les larmes me montaient. Je ne voulais pas rester prisonnière.
- Pourquoi cette porte est elle fermée entendais-je ?
J’entendis la voix de Peter, c’est la chambre d’Herr Ludwig, elle est toujours fermée car elle contient des dossiers confidentiels.
- Ils ferment sa propre chambre à clé ? vous rigolez, ouvrez !
Je reconnus la voix de Lintzer. J’allais me cacher tout de suite sous le lit.
La porte s’ouvrit. Je vis les bottes de cet horrible homme. Il semblait fouiller la chambre. Quand soudain il pris en main la robe que j’avais que j’avais laissé dans la salle de bain, celle que je portais au bal.
Je la vis retombée au sol.
- Intéressant…
Puis il quitta la pièce.
Je n’osais plus faire de bruit. Peter vint m’ouvrir la porte
- Comment allez-vous Mademoiselle Lane ?
- Je vais bien mais cet homme, que faisait-il ici ?
- Je ne le sais pas mais il est clair qu’il cherche quelque chose ou quelq’un.
- Quand revient Herr Ludwig ?
- Pas avant demain. Il m’a dit de m’occuper de vous, de vous faire apporter quelques toilettes et en aucun cas de vous faire sortir de la chambre.
- Très bien, je ne bougerai pas.
Un peu plus tard dans la journée, j’entendis du grabuge plus bas. Je n’ai pas eu le temps de me mettre sous le lit, que la porte fût défoncée.
- Je le savais ! je savais que ma Prinzess était ici.
Face à moi Herr Lintzer. Son regard était menaçant. Il s’approcha de moi, je reculais dans le coin de la chambre.
- Nous n’avions pas fini notre entrevue la dernière fois.
Il agrippa mon bras si fermement.
- Suivez-moi !
- Lâchez moi connard ! lâchez moi !
Je me débattais. Il me força à descendre les escaliers. Arrivés au rez de chaussée, il me regarda.
- Amenez là dans mes appartements privés et attachez là fermement. C’est une sacrée sauvage !
- Lâchez moi !!!!!
- Taisez-vous sinon vous aurez la mort du majordome sur la conscience.
Je tentais de me calmer. Je vivais un réel cauchemar.
- Peter, Peter…
- Hans… je suis navré, il l’a trouvé ! Il l’a emmenée
- Quoi ? il l’a emmené ? où ça ? il a parlé de ses appartements privés.
- Le salaud, je vais le tuer.
On me jeta dans une voiture comme un vulgaire paquet. On me mit un tissu sur le visage. Je ne savais pas où j’étais. Je sentais des bras vigoureux me diriger puis au final m’attacher fermement à une chaise.
J’attendais, tremblante.
Soudain, je sentis une main appuyée sur mon épaule. Puis une gifle s’abattre à travers le tissu.
Elle me sonna par sa puissance. Je compris qu’il était là. Je sentais alors sa matraque parcourir mon corps.
- Je dois reconnaitre que tu es une sacrée belle putain. Cela fait des semaines que tu m’as échappé. Et on ne m’échappe pas et tu n’aurais jamais dû tenter de t’échapper.
Il ôta le tissu sur mon visage.
- Je t’avais repéré à la soirée, tu pensais que tu allais passer inapercue ! Ton amie Claudia a été coriace mais j’ai réussi à lui délier la langue.
- Claudia, que lui avez-vous fait ?
- Oh rien, ne t’inquiète pas, elle est bien au chaud, elle réconforte mes collègues. Je lui ai montré comment elle doit être, elle est devenue bien obéissante maintenant, comme toi tu vas l’être.
Je le regardais et je lui crachais au visage.
- Vous êtes un fou !
Il ôta mon cracha avec ses doigts et les mis dans sa bouche.
- Hummm…
- J’aime les sauvageonnes comme toi. Je vais te faire manger dans ma main.
- Allez vous faire voir !
- Amenez moi Claudia, tout de suite !
Je vis ma Claudia quelques minutes plus tard. Elle portait une robe rouge de soirée, un maquillage outranciel.
- Messieurs, baisez moi ça de suite.
Je voyais Claudia, comme droguée, elle se laissait faire.
- Non arrêtez je vous en prie, ne faites pas ça.. Je..
- Oui vous ?
- Que voulez-vous de moi ?
- Que tu sois ma petite chose obéissante. Tant que tu seras gentille et que tu obéiras, Claudia sera épargnée. Un seul faux geste de ta part…
- C’est bon j’ai compris…
- Ramenez là dans sa chambre ! et détachez notre invitée
Messieurs. Je vous convie à une petite séance de dressage ce soir. Je vais vous montrer comment on mate les pouliches.
Un des gardes me détacha. Je mettais ma main sur ma joue, sa gifle m’avait sonnée.
- Deshabillez-vous !
- Je…. Non je vous en prie.
- Deshabillez-vous !
- Messieurs, arrachez lui ses vêtements !
- Non c’est bon, je vais me déshabiller. Vous êtes abject !
- Toutes vos rébellions, je les note. Je punirais Claudia personnellement.
Je me retrouvais ainsi nue, face à ses hommes. Je tentais plus bien que mal de cacher mes seins et mon sexe.
- Ne te cache pas. La beauté ne se cache pas voyons !
Il se leva de sa chaise et se mit à ma hauteur.
Il était plus petit que moi mais vous compreniez à son regard qu’il ne plaisantait pas. J’aurai tout fait pour lui prendre sa matraque.
Il releva ma tête avec sa matraque.
- Très très jolie…
Il passa sa matraque sur l’ensemble de mon corps. Il me força à écarter les jambes en tapotant sur l’intérieur de mes cuisses.
- Mains sur la tête.
- Voilà une belle position de présentation.
- Messieurs, voici Mademoiselle Véronika. Espionne française, complice de Claudia. Une belle femelle blanche avec des seins en pomme parfait. Elle sera parfaite pour la baise.
Quand je sentis sa matraque passer sur mon sexe, je refusais de céder à qu’ils voient mes pleurs.
- A genou !
Je ne voulais pas céder, je me souviens de la dernière fois.
Il m’agrippa le cou et me força à me mettre au sol, à genou. Il me donnait quelques coups dans les reins avec ses chaussures puis il alla s’asseoir.
- Viens jusqu’à moi maintenant à quatre pattes.
- C’est ça.. applique toi, j’aime que l’on soit racée et digne.
Dans ma tête je voulais le tuer. Je pensais à mes moments avec Hans. Il devait me chercher, je l’esperais.
- Maintenant, nettoie mes bottes.
Je me relevais.
- Allez vous faire…
- Tssss… pas de rébellion, n’oublie pas.
- Allez y tuez nous toutes les deux maintenant !
Ma réaction l’avait surprise.
- Allez y tuez moi maintenant ! n’est ce pas ce que vous allez faire de toute façon, c’est bien ce que vous voulez non ? Vouloir soumettre une femme car vous n’êtes pas capable d’attirer une femme et de vous faire aimer autrement qu’en la torturant ?
Il sortit son pistolet et le braqua sur moi.
- Ouvre ta bouche, sale petite pute.
Il m’enfonça le pistolet dans ma bouche. Je ne faisais que penser à des moments heureux, je faisais tout pour ne pas sangloter. Ne pas lui donner se plaisir de lui supplier.
- Suce le…
- J’ai dit suce le !
Voyant que je n’obéissais pas, il faisait des vas et viens avec le canon.
- Maintenant LECHE MES PUTAINS DE BOTTES !
Je tremblais si fort, mon corps trahissait mes émotions. Je commençais alors à m’exécuter. Léchant ses bottes.
- Vous voyez messieurs, comme elles deviennent rapidement dociles. Elles ne demandent que ça.
- Suffit maintenant.
Retourne toi, mets toi en boule, que je vois tes jolis orifices.
- Quel sublime objet d’art, ne trouvez-vous pas messieurs ?
C’est là que j’entendis une porte claquer et je reconnus la voix d’Hans, il était venus me chercher.
- Eh bien voilà ! je savais bien qu’il était aussi un espion. D’ailleurs il est sous surveillance lui aussi. Je vais me faire un plaisir de me débarrasser de lui devant toi ma belle.
- Arrêtez, je vous en prie.. faites de moi ce que vous voulez mais laissez le !
Il m’agrippa par les cheveux et me plaça devant lui.
Hans pénétra dans la pièce avec ses hommes.
- Lâchez La Lintzer.
- Vous êtes une honte pour notre pays Ludwig. Lâchez vous arme où je lui colle une balle dans la tête. C’est ce que vous voulez ?
- Hans, ne l’écoute pas tue le !
Je vis Hans, rendre les armes, mes yeux commencèrent alors à se mouiller.
- Humm, je crois qu’avant de le tuer, je vais d’abord abuser de toi devant lui et lui comment on possède une putain.
- Messieurs attachez le. Enfermés les autres.
Hans se retrouva attaché à une chaise.
- Je suis si désolée…lui répondis je
- C’est moi qui le suis de ne pas t’avoir protégé de lui…
Nous voilà en pleine fête ! Champagne !!!! je veux du champagne.
- Lintzer, laissez la partir ! elle n’a rien à voir dans notre affaire d’égo.
- Oh que si, vous me l’avez enlevée Vous l’avez laissé s’échapper. Depuis on vous surveille. Je vais m’occuper d’elle personnellement. Elle ne craint rien avec moi. Je la sauterai quand je le voudrais, sinon elle sera baisée tous les soirs par mes hommes, elle avec sa copine Claudia. Et quand je me serai lassée d’elle, je lui collerai une balle dans la tête.
Il venait de me glacer. Il venait de me faire perdre le dernier espoir qui me restait. Je venais de trouver un homme, des sentiments naissants et tout était piétiner, en une fraction de seconde.
- Veronika, allez viens me sucer maintenant.
Il défit sa braguette et en sorti sa queue.
- Si je sens tes dents, je lui colle une balle, compris.
Il fourra sa queue dans ma bouche et tenait ma tête. Il me for(cait ainsi à prendre un rythme soutenu.
- Oui prends la bien au fond… rohh mais quelle suceuse !
- Ludwig, regarde ta putain comme elle est douée ! je comprends ce que tu lui trouves.
- Ne t’arrête surtout pas.. Continue, allez applique toi !
De ses deux mains collés à la tête il me forçait vigoureusement. Quand il fut sur le point d’éjaculer dans ma bouche, j’ai profité de ce moment là pour le mordre si férocement qu’il n’avait pas son pistolet pointé sur Hans.
Il hurlait pissait le sang. Je me retrouvais la bouche avec son sperme, l’envie de vomir. Juste une demi seconde pour me saisir de son pistolet.
Les deux autres soldats ne bronchèrent pas. Je mis le pistolet sur la tempe de ce connard.
- Détachez le ! tout de suite.
- Jetez vous armes aux sols.
J’étais en crise de nerf. Je pleurais comme il n’était pas possible de pleurer. Comment un homme pouvait détester à ce point les femmes !
Il m’avait poussé à bout. J’attrapais la bouteille de champagne pour enlever le gout répugnant de son sperme dans ma bouche. J’étais si écoeurée. L’odeur reste, le gout aussi. Je me suis mise à vomir sur le sol.
Hans avait pris ma place.
- Tourne toi Véronika, je ne veux pas que tu vois ça.
J’entendis une détonation. Lintzer tomba sur le sol. Mort.
Il me prit alors dans ses bras et m’enlaça si fortement.
- Tu es une femme forte ! je suis là !
Je n’arrivais plus à réfléchir. J’étais en état de choc… Je criais juste. Claudia…
- Claudia.. claudia, ton amie est ici ?
Je fais un hochement de la tête.
Ses hommes libérés, ils firent le tour de la maison. Ils trouvèrent Claudia enfermée dans une chambre, complètement droguée.
Homme me prit dans ses bras et m’emporta loin de ce lieu atroce.
La suite : Chapitre 5
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A lire avant, le chapitre 1, Clandestine, le Chapitre 2, l'interrogatoire
Claudia ! Claudia… criais-je
- Chut Véronika.. calme toi ! je suis navrée de ce qu’il t’arrive, je n’ai jamais voulu cela. Je vais te sortir de là, ne t’inquiète pas.
- Qui es tu Claudia ?
- Je ne peux pas te le dire mais fais moi confiance, je te sortirais de là ! Ne dis plus rien sur moi, juste le minimum.
Son apparition fût si soudaine et rapide. La fièvre me gagnait. Je ne savais même plus si j’avais rêvé. J’avais senti le parfum d’Herr Ludwig, ou bien était-ce mon imagination?
Cet homme me réconforterait malgré lui, après tout ce que je traversais.
- Comment est-elle ? est-elle capable d’être interrogée ? compris-je… la voix d'Herr Ludwig
- La voie féminine répondit Nein..
Puis, je me rendormais.
J’avais si froid, si chaud., si fro
id. Je sentis alors une main sur mon front. J’ouvrais les yeux.
- Mademoiselle Lane, reposez-vous, reprenez des forces. Votre périple ne fait que commencer. On me demande un rapport à votre sujet. Je ne sais pas si vous êtes notre espionne ou non. Je dois tirer les choses au clair.
- Herr Ludwig.. merci. Merci de m’avoir tirer de ce lieu.
- Vous n’avez pas à me remercie. Herr Lintzer a eu quelques méthodes que je n’approuve pas. Je n’aime pas qu’on frappe une femme inutilement. Et ce n’est pas ainsi qu’on fait avouer à une personne. Sinon elle peut avouer n’importe quoi. Vous a-til…
- Violer ? non heureusement.
- Herr Ludiwig, je ne saurai vous remercier pour votre bienveillance. Je puis vous assurer que je n’ai rien à voir dans votre affaire d’espionnage. Je n’ai rien qui peut prouver ma parole.
- Reposez-vous. Mes supérieurs ont ordonné que les interrogatoires se poursuivent d’ici demain.
J’étais lasse, si lasse. J’aurai aimé que le temps s’arrête avec cet homme. Je me sentais si bien quand il était présent. Pourquoi l’avoir rencontrer dans de telle circonstance. Je devais me sortir de ce mauvais pas. Claudia.. je ne l’avais pas rêvé.
Qu’allait -elle faire?
Dans la nuit, j’entendis une voix chuchoter.
- Veronika.. Véronika.
Je me levais doucement.. Claudia?
- Viens, je vais te faire sortir. Mets ce manteau et viens.
Ce soir là je fuyais Munich… Je ne savais pas où nous allions. Claudia était là. Elle m’avait donné le minimum d’explications.
- Je travaille pour les renseignements français. Nous surveillons des officiers allemands. Il se passent des choses en ce moment en Allemagne, nous devons être très prudents. Quand je ‘ai vu, ton allure, ta beauté, je me suis dite que tu étais la bonne opportunité pour aller à cette soirée.
- As-tu tué Franz ?
- Je.. je n’ai pas eu le choix Véronika. Je ne peux pas t’en dire plus mais il fallait le faire.
- Et me faire accuser ?
- Je ne voyais que cet échappatoire, mais je vais te sortir de cette situation. Nous allons te donner une nouvelle identité et tu vas fuir l’Allemagne. On va t’envoyer en Suisse.
- Mais que fais tu de ma famille !? Claudia.. ou quelque soit ton vrai prénom, que vais-je devenir ?. Ne me laisse pas !
- Ton autre option est de venir avec moi, de m’aider à renseigner notre pays. Belle comme tu es, tu seras parfaite. Tu as cette innocence.. je t’apprendrais à user de tes charmes pour arriver à tes fins ?
- Je..
- Tu vas vivre parmi les gens importants de ce pays, te fondre dans cette masse, reste inaccessible, fais que les hommes ne puissent se passer de toi, fais en sorte qu’ils se confient à toi sur les décisions importantes. Nous avons quelques cibles. Dommage que tu doives fuir car Herr Ludwig est une de nos cibles.
Nous étions arrivés à Berlin, cette fois ci. Je me rapprochais de la terre de mes grands parents.
Claudia s’occupait de moi, elle avait réussi à me transformer.. J’avais une sublime garde robe, elle m’apprenait à me mettre à mon avantage, à avoir confiance en moi. Malgré cette situation, je savais que c’était une femme indépendante, de conviction, se battant pour son pays. Elle m’impressionnait.
Plusieurs semaines s’étaient écoulées. Nous passions de soirées en soirées mondaines. Une certaine tension se faisait sentir dans le pays.
C’était si simple, si plaisant. Claudia était devenue mon amie. J’avais eu raison de lui faire confiance.
- Robe dos nu, ce magnifique bijou de dos, ce masque.. ma mystérieuse Véronika.. pardon Elena.. tu vas faire tourner les yeux de beaucoup d’hommes ce soir !
- Et toi, robe blanche, une chute de rein incroyable, ne parlons pas de ce fessier, les hommes seront au pied de l’ange que tu es.. rire… lui répondis-je.
L’ombre et la lumière, ensemble. Nous nous entendions si bien.
Nous nous rendions à une soirée masquée dans cette maison d’un politique proche d’Hitler. Cet homme faisait froid dans le dos. Je l’avais aperçu une première fois à une soirée. Il me faisait penser à ce Herr Lintzer. Froid, implacable, le regard vide, fou et maitre de lui.
La fête battait son plein. Chanteurs, chanteuses, du champagne, des hommes toujours élégamment vêtus..
Nous avions nos deux cibles pour la soirée, à pister. Notre plan se dérouler à merveille. J’avais réussi à appâter ma cible.
Il parait que mon regard même à travers mon loup est saisissant. Je regardais toujours droit dans les yeux, ne baissant jamais le regard. Et là je feignais d’être parfois cette femme fragile.
Quand ma cible se rapprocha de moi, un autre homme lui emboita le pas.. je le reconnu immédiatement.. Herr Ludwig. Je tentais de partir faisant quelques signes à Claudia mais trop tard.
Je m’étais présentée sous le nom d’Elena.
Mon allemand s’était nettement améliorée au fil des semaines.
- Oh Herr Ludwig, laissez moi vous présenter un ange ou plutôt une tigresse, Elena… dit -il en allemand.
- Enchantée Herr Ludwig.. Je m’appelle Elena.
Mon corps tremblait à sa vue. Toujours ce parfum, cette prestance qui me faisait perdre tous les moyens. Je devais me ressaisir.
Je tentais de prendre une sorte de fuite qu’Herr Ludwig me rattrapait par le bras.
- Vous partez déjà ?
- Ja… je vais rejoindre mes amis.
- Ne nous sommes nous déjà pas rencontrés ?
- J’en doute Herr Ludwig, je m’en serai souvenu, répondais je en allemand.
- Vous avez cet accent charmant. Etes vous Française?
- Du côté de ma mère oui. Je viens de Baden Baden.
Claudia m’avait crée toute une identité et une vie que j’ai du apprendre par cœur.
- Accepteriez-vous de danser avec moi ?
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
- Je vous l’ordonne, vous n’avez pas le choix.
Il saisit ma main gantée. Puis face à face, je ne pouvais que baisser mon regard. J’étais si troublée mais je devais résister. Je sentis sa main ferme dans le creux de mon dos.
- Elena, votre maintien et votre port de tête sont des plus exquis. Vous dansez à merveille.
- Je vous en remercie Herr Ludwig.
- Vous etes certaine qu’on ne s’est jamais rencontré ? j’ai la sensation que si… votre odeur, votre peau..
- Je.. vous vous méprenez je le crains.
- Moi, je ne crois pas… Véronika…
Je tentais de me défaire de son étreinte. Il me plaqua à lui.
- Vous voyez les apparences sont trompeuses. Jamais je ne vous aurai pris pour une espionne quand vous étiez allongée, fièvreuse et si vulnérable. Là, je découvre une femme sure d’elle. Que tentez-vous de faire ?
- Je… vous vous méprenez à nouveau sur la situation.
- Vous ne me laissez pas le choix Véronika… vous allez me suivre sagement jusqu’à ma voiture, vous allez me suivre, m’obéir ou alors, vous voyez l’officier là bas… je vous laisse entre ses mains. Et croyez-moi, à côté de Herr Lintzer, lui est bien pire… Que choisissez-vous ?
- Je…
Ma gorge s’était asséchée.
Il me tenait le poignet fermement. Je cherchais Claudia mais impossible de la voir. Il m’emportait avec lui.
Soudain, je vis Herr Lintzer, mes jambes se mirent à ne plus me soutenir. C’est là qu’il me plaqua contre le mur.
- Embrassez moi ! m’ordonna t’il.
Il plaqua ses lèvres contre les miennes, m’imposant ce baiser, laissant mes lèvres céder la place à sa langue inquisitrice. Le temps s’arrêtait. Je me laissais emporter par ce tourbillon.
- Je vous ai reconnu, lui aussi vous reconnaîtra. Vous êtes une très belle femme. Il vous recherche depuis des semaines, vous êtes pour lui, je pense une obsession.
- Cet homme , je ne veux plus jamais me retrouver avec lui.
- Pourtant vous.. votre activité fait que vous n’y échapperez pas. Je vais devoir prendre les choses en main et vous mettre hors d’état de nuire.
- Je..
- Chut…. Suivez-moi.
Il m’attira dehors.
- Apportez moi ma voiture.
Il me poussa sans ménagement dans sa voiture.
- Où m’emmenez-vous ? Qu’allez vous faire de moi ?
- Ma prisonnière.
- Je vous en supplie ne faites pas cela. Je vous promets que je ne fais rien de mal.
- De mal ? vous espionnez mon pays.
- Il se passe des choses pas très claires dans votre pays et vous ne pouvez le nier.
- Ainsi, vous ne niez pas être une espionne.
- Vous vous trompez sur mon compte.
Quand la voiture s’arrêta à un carrefour, je pris mon courage à deux mains pour tenter de sortir de la voiture. Il m’attrapa par la taille et me jeta vulgairement sur le fauteuil arrière.
- Lâchez moi !
- Lâchez moi je vous en prie Herr Ludwig…
Je me retrouvais le dos sur la banquette, lui dessus de moi, me dominant .
- Lâchez moi je vous en conjure.
- Vous savez que c’est impossible, cessez de vous débattre.
Je luttais de toute mes forces. Il était bien plus fort. Sa stature, il faisait au moins 1m85, ses muscles, je les sentais à travers son smoking. Je devinais aussi que le désir l’avait saisi.
- Vous… vous méritez que je vous corrige ! Maintenant taisez-vous !
Arrivés devant un immeuble, il sortit et me tendit sa main.
- Avancez maintenant.
- Non.. je vous en supplie, laissez-moi repartir. Je vous promets de rentrer en France, vous ne me verrez plus !
- Avancez, ce sera de gré ou de force. Vous ne repartiez nulle part.
- Voulez vous que j’utilise la force ? ça risque de ne pas vous plaire.
Je me redressais fièrement, passant devant lui.
- Voilà qui est mieux.
- Peter, merci de préparer la cellule en bas, je vous prie.
Je me retournais, en colère. Il s’approcha de moi. Il me plaqua à nouveau contre le mur de ce couloir.
Il plongea ses yeux dans les miens.
-Voilà qui est mieux., dit-il en ôtant mon masque. voir vos jolis yeux de biches.
- Je…
Il me rendait complètement folle. Comment résister à ce désir, cette tension que nous avions depuis le début, cette évidence. Devais-je lui faire confiance, céder ou résister ?
Je restais là les bras contre le corps. Je voyais son sourire satisfait sur les lèvres.
- Humm, déjà apprivoisée ?
Je fronçais déjà les sourcils.
- Peter va vous conduire à votre cellule.
- Vous m’emprisonnez ? vous n’avez pas le droit de faire cela, sans motif.
- Sans motif ? Vous rigolez Véronika. Je peux faire ce qu’il me plait de vous maintenant. Vous êtes soupçonnée d’espionnage. Soit vous restez ici, soit je vous libre à mes autorités..
Avec résignation, je suivais Peter. Il me fit descendre dans une cave aménagée.
Je devais reconnaitre, que le confort était un peu plus présent que ma première cellule.
Herr Ludwig avait suivit Peter.
- Un si bel oiseau en cage.
- Allez au diable !
Cela l’avait fait rire.
- Peter, la clé je vous prie.
Il ferma ma cellule en me regardant.
- Vous voyez, pour atteindre la clé, il faudra venir la récupérer ici…
Il la mettait dans un trousseau de clés qui était dans sa poche. Il semblait si satisfait.
Je tenais les barreaux ma tête se plaquant contre eux.
- Je vous souhaite bien du courage pour me supporter.
- J’ai tout mon temps pour vous apprivoisez.. Mademoiselle l’espionne.
Je fronçais les sourcils à nouveau.
- Arrêtez, vous mourrez d’envie que je m’occupe de vous !
- Que vous vous occupiez de moi ? mais vous rêvez je crois.. Herr…Ludwig
- Humm j’aime quand vous m’appeler Herr Ludwig, on y décèle une certaine pointe d’ironie…
- Je ne connais pas votre prénom.
- Et c’est bien ainsi. Je serai toujours Herr Ludwig.
Je pestais.
- Vous n’allez pas quand même me garder ici ?
- Vous croyez quoi ? vous avez déjà fuit à Munich, dans ma voiture ? vous ne me laissez pas le choix.. peut être préférerez vous dormir attachée avec moi au lit.
- Vous… vous êtes .. un ..
- Un quoi ?
- Je préfère ne rien dire, vous ne le méritez pas.
- Sur ce, je vous laisse râler dans votre coin, bonne nuit chère Mademoiselle Lane.
- Bonne nuit Monsieur Herr Ludwig… Der Kommandator !!!
Il y avait des couvertures bien chaudes, un lit, et un petit cabinet de toilettes bien agréable. J’avais une petite bougie pour m’éclairer.
Je ne savais pas à quelle heure je m’étais réveillée, ni quelle heure il était. Ce fut le bruit des pas suivi de l’odeur d’un vrai repas qui m’enlevait de ma torpeur.
- Bonjour Mademoiselle Lane. Avez-vous bien dormi ?
- Parce que vous dormez bien vous quand vous êtes prisonnier ?
- Ah je dois dire que cela ne m’est jamais arrivé. Vous ne semblez pas si maltraitée que cela ?
- Je…
Il ouvrit ma cellule et m’apporta un plateau repas des plus soignés. Des fruits, des œufs, du pain.. et un chocolat chaud… hummm je me remémorais ma grand-mère qui me préparait un chocolat chaud. Elle faisait chauffer du pain sur les fourneaux, y mettait un peu de beurre puis elle râpait le chocolat. Si précieux.
- Aller manger maintenant.
- Ne m’infantilisez pas ! je mangerai si je le décide.
- Vous ne décidez de rien, vous ne comprenez pas votre situation je le crains. Sachez que je suis là pour vous protéger bien que je sache que vous êtes une petite espionne.
Je ne savais quoi répondre. Il avait raison. Je me devais de faire profil bas.
- Je viendrais plus tard vous interroger. J’ai quelques affaires qui m’attendent. Vous avez intérêt à coopérer.
- Vous ne voulez pas manger, tant pis pour vous.
Il reprit alors le plateau et quitta la cellule et remonta.
Je constatais qu’il avait laissé la porte ouverte. J’en profitais pour me faufiler. Remonter au plus vite.
- Lâchez moi !!!!
Peter m’avait récupérer à peine en haut de l’escalier.
- Attachez là au lit ! quelle lionne vous êtes.
Je me débattais. Peter, sans ménagement, m’enchaina au lit. J’entendais le cliquetis des chaines.
Je reconnus les pas d’Herr Ludwig... ses pas.
- Je vais devoir m’occuper de vous plus tard. En attendant je vais devoir vous bâillonner. Je reçois du monde et je ne voudrais pas qu’il tombe sur vous ce cher Herr Lintzer.
- Je me tairais promis, je ne ferais pas de bruit.
Son parfum m’envoutait malgré moi tout comme sa présence. Je sentais sa bienveillance. Je le savais aussi juste et strict.
- Je vais quand même bâillonner cette jolie bouche.
Il m’attacha plus fermement les mains au dessus du lit. J’étais ainsi incapable de bouger, sans pouvoir parler.
- Humm vous êtes si belle surtout quand vous ne parlez pas !
Je fronçais les yeux, je le savais taquin, ce jeu qu’il y avait dès le départ entre nous deux.
En partant il m’embrassa le front.
- A plus tard petite espionne.
Je trouvais le temps long, j’avais terriblement envie d’aller aux toilettes. Il m’avait tellement bien ligotée que je ne pouvais même pas sortir du lit. Je n’allais quand même pas me faire dessus.
Je n’arrivais pas à tenir. N’en pouvant plus, je me lâchais. Quel soulagement mais quelle honte aussi !.
Je commençais à ressentir ma pisse froide me picoter, mes vêtements imbibés de l’odeur.
Quand j’entrevis la lumière, j’étais éblouis.
- Humm si sage et docile. Un enchantement pour les yeux.
Je protestais.
- Quelle odeur est-ce ?
Il se rapprocha de moi. Il s’assit sur le côté.
- Mais c’est vous !
Il ôta mon bâillon.
- Oui c’est moi j’avais tellement envie d’aller aux toilettes, vous avez vu combien de temps vous…
Et là il me remit le bâillon.
- Tellement mieux ainsi.
Il me détacha du lit et me souleva sans aucun effort.
- Venez.
Il me poussa avec vigueur, jusqu’à l’étage, puis nous montions un nouvel étage.
- Peter, préparez moi un bain, nous devons nettoyer notre petite souillon.
Il m’avait attaché les mains dans le dos à une chaise, toujours bâillonnée
- Maintenant vous allez me dire ce que je veux savoir.
- Le bain c’est deux options : soit je vous interroge avec rudesse pour obtenir ce que je veux savoir ou alors vous prenez simplement un bain.
Il releva ma robe sur mes cuisses.
- A votre âge, vous faire pipi dessus.
Il avait saisi une serviette. Il commença doucement à me nettoyer les cuisses.
Je pinçais mes lèvres. Cette sensation m’était impossible. Cette proximité. Je voulais plus et je savais que je devais rester éloignée de lui.
Il prenait son temps, me regardant fixement dans les yeux.
- J’aime que ma prisonnière soit propre, très propre.
Je ne pouvais répondre.
- Voulez-vous que je vous nettoie de partout ?
Je faisais les yeux gros. A quoi bon protester, il avait réponse à tout..
- Je vous sens bien chaude, votre corps vous trahit ma chère.
Vous aimez être traitée ainsi. Cela vous excite n’est ce pas ?
Doucement, il commença à tamponner mon entrejambe. Je protestais.
- Laissez vous faire ! Ecartez vos jambes ! Obéissez. Vous mourrez d'envie de lâchez prise!
Il me regardait droit dans les yeux. Il m’embrassa à travers mon bâillon.
Je tentais de me défaire.
Je sentis sa douceur lorsqu’il nettoya mon intimité.
- Dois-je utiliser la manière douce ? ou rude pour obtenir mes informations ?
Il ôta mon bâillon.
- Allez au diable.
- Ah je vois le retour de la véritable tigresse. Laissant passer sa véritable nature. Si je vous libère, je vais devoir rester méfiant sur vos techniques fourbes. Mais je vais avant cela vous interroger et cela ne va pas vous plaire, croyez-moi. Vous allez m’obliger à faire ce que je n’aime pas faire !
- Alors ne le faites pas. Laissez moi partir, je ne dirais rien.
- Ah parce que vous souhaitez le dire à qui ? laissez-moi rire?
Il empoigna mes cheveux par l’arrière.
- Allons nous occuper de votre cas, chère Véronika.
Il me détacha, et me retenait les poignets d’une manière ferme dans le dos.
- Peter, comment est l’eau du bain ?
- Excellente température.
- Parfait !
- Donc Mademoiselle Lane, quelle information recherchiez vous ?
- Je ne vous dirais rien.
Sans que je comprenne ce qui se passe, il plongea ma tête sous l’eau et la ressortit.
- Vous ne voulez toujours pas parler ?
- Non…
Et il la replongea encore, et un peu plus longtemps. Des vas et viens réguliers. Il testait mes limites, je testais sa résistance..
- Parlez !
- Non !
Cette fois-ci, il me laissa la tête sous l’eau. Je tentais de me débattre, mais il la maintenait fermement. Je compris qu’il ne plaisantait pas.
- Alors ? toujours pas envie de parler ?
- Je.. d’accord, je vais parler.
- Voilà j’aime mieux cela. Je vous écoute !
- Nous sommes ici car nous nous inquiétons de cet homme Adolf Hitler, nous le surveillons depuis quelques temps. Nous devons glaner le maximum d’information pour les renseignements français.
- Depuis combien de temps êtes vous en mission ?
- J’ai commencé il y a quelques semaines après le meurtre de ce Franz.. je vous jure, je n’avais rien à voir avec tout cela.
Il replongea ma tête sous l’eau.
- Je vous jure c’est la vérité.
J’avais de plus en plus de mal retenir mon souffle. Je lui livrais tant d’informations.
Une fois qu’il eut terminé, il rajouta de l’eau chaude.
- Vous allez l’avoir votre bain ! Vous le méritez.
Je vous laisse quelques vêtements pour vous changer. Merci de votre coopération ! J’obtiens toujours ce que je veux , sachez-le !
Je n’arrivais plus à parler, j’étais fatiguée.
Je ne résistais pas à un bon bain. Cela faisait si longtemps que je n’en avais pas profité. Je sentais mes muscles se détendre. Je savourais cette parenthèse. Comment cet homme arrivait tant à me troubler. J’étais incapable de lui résister avec force.
En arrivant dans la chambre, sa chambre, je vis la finesse des meubles . Il avait si bon goût. Je découvris alors sur la table une robe somptueuse, quelques affaires pour la nuit. Je tentais de glaner des informations en fouinant mais rien... Dans la salle de bain, je vis son rasoir.. il avait oubliez son rasoir....
En revenant dans la chambre, je vis ce mot tomber au sol: Soyez prête à 19H.
Il voulait jouer, nous allions jouer. Mais cette fois je je lui céderai rien.
Je tentai d’ouvrir la porte mais j’étais enfermée.
Soudain, j’entendis toquer.
- Prête ?
- Oui..
Il ouvrit la porte et pénétra dans sa chambre.
- Vous êtes somptueuse.
- Je.. que voulez-vous de moi ? a quel jeu jouez vous ?
- Je vous l’ai dit, j’obtiens s toujours ce que je veux.
- Et que voulez vous ?
- Vous…
Sa réponse m’avait surprise tellement son regard était rempli de sincérité. Il était si troublant, ce coté lumineux, l’autre si sombre. J’aimais sa poigne. J’aimais lâcher prise malgré moi avec lui. Je me sentais protéger et en sécurité.
Il me tendit son bras.
- Venez, allons dîner.
Nous descendions ensemble les escaliers. Cette tension sexuelle entre nous deux était si évidente.
- J’ai pris soin de choisir vos vêtements et vos sous-vêtements. Je n’ai qu’une hâte les découvrir.
- Vous..
- L’idée vous plait, avouez le vous !
Nous dinions à l’opposé l’un de l’autre. Il avait mis un sublime phonographe. Des bougies allumées,.
- Vous dansez ?
- Je..
Je baissais les yeux. Il m’avait tendu sa main. Je m’avançais à lui.
Il mis sa main dans mon dos et m’attira à lui.
- Je sens votre cœur battre ma chère. Vous êtes là où je veux que vous soyez. Je vous veux libre et docile à la fois, libre et prisonnière. Je vous veux tout simplement. Je veux vous posséder.
Je n’osais pas répondre..
- Où est passé la femme qui me résiste ?
Je n’arrivais pas à résister car au fond de moi c’est ce dont j’avais envie. D’etre protégée, d’etre désirée ainsi.
- Allez vous asseoir sur la table.
Je l’écoutais, je m’assis sur la table.
- Remontez votre robe et laissez-moi admirer vos bas.
Doucement je remontais ma robe, dans ce moment si érotique.
- Humm quelle déesse.
Il se rapprochait de moi, il glissa ses doigts sous mes bas de soie, caressant ma peau.
- Votre peau est un délice le savez vous.
C'est à ce moment que je sortis le rasoir..
- Laissez moi partir maintenant.
- Allez y égorgez-moi! vous en êtes incapable.
Il prit mon poignet et saisit le rasoir avec tant de facilité.
Il se mit alors à genou, commençant à embrasser l’intérieur de mes cuisses. Il se délectait. Il me forçait à écarter davantage mes cuisses. Il se redressa.
- Humm vous êtes une telle invitation au plaisir de la chair.. chère Véronika. Je vais prendre un plaisir à vous prendre sur cette table.
J’allais parler quand il prit possession de ma bouche. Une de ses mains s’égarant dans mes cheveux avec fermeté. Mes lèvres s’égaraient alors sur son cou. Il me redressa en me tenant les cheveux.
- Tout doux !
Il avait pris le rasoir et couper le haut de ma robe. Voilà, vos seins ne méritent pas d'être cachés plus longtemps, exposez les que je les admire. Exhibez-vous !
Non.. je..
- Exhibez-vous !
- Caressez-le, faîtes moi pointer vos tétons. Pincez-vous comme vous aimeriez que je le fasse.
Mes lèvres s’entrouvraient.
- C’est ça caressez le bien. Comme vos tétons pointent ! Continuez, vous aimez cela !
Je n’arrivais plus à parler, il m’hypnotisait, comme s’il me connaissait, ce dont j’avais besoin.
- Hummm, je devine combien vous êtes déjà humide. Laissez moi vérifier.
Il prenait ce qui lui appartenait. Il prit ma chatte de pleine main.
- Frottez-vous maintenant… frottez- vous comme la chatte que vous êtes.
- C’est cela.. humm je sens votre mouille sur toute ma main. Quel délice. J’ai hâte de vous goûter.
Il ôta sa main et la lécha.
- Quel nectar.
Il commença à dessiner de ses doigts ma bouche puis les engouffra . Je les léchais naturellement.
- C’est ça … léchez bien.. humm, léchez ces doigts qui vont vous pénétrer.
Je me sentais interdite mais si excitée.
Il me plaqua le dos contre la table Il poussa mon fessier contre le rebord.
- Ecartez bien vos jambes que je vois votre con. Mademoiselle..
- Prenons la température de votre excitation. Je crois que vous êtes bien chaude.
- Je….
- taisez-vous !
Il glissa trois doigts dans ma chatte.
- Vous êtes déjà bien ouverte, vous le savez. Vous transpirez cela. Vous êtes destinée à cela. Avouez-le vous. Je vous veux suppliante, seule vous me direz quand je vous possèderais. Je vous veux entière.. entièrement.
Il s’agenouilla. Je sentis sa langue se mêler à ses doigts faisant des vas et viens. Il me tenait les cuisses. Je tentais de me dégager, ne tenant plus. Il me léchait avec une telle intensité. Je sentais sa langue s’engouffrer dans mon être, écartant de ses doigts la peau autours de mon clitoris, y déposer des coups de langue, l'aspirer. Je gémissais encore et encore.
- C’est bon hein ma belle….
- C’est ça écartez bien vos cuisses que je vous savoure plus. Votre chatte est divine.
Il glissa à nouveau plusieurs doigts en moi. Il se releva. Je sentais toute sa puissance conquérir mon antre. Il prit mon sein droit puis gauche. Il les empoigna avec force pour mieux me prendre. Il était sauvage.
Alors que je me relevais, il saisit mon cou et le serra fortement.
- Vous me rendez fou.
- Un quatrième doigt dans votre chatte vous fera peut être arrêter de gémir ?
Il plaqua sa main sur ma bouche et me baisa avec ses doigts.
- Je sais combien c’est bon, je vois combien vous dégoulinez de plaisir.
Il me posa sa main alors sur mon ventre et ses va et viens étaient si intenses. Je n’arrivais plus à me contenir. Je me relevais, ma main tentant de l’éloigner. Il m’agrippa fermement le cou pour me maintenir contre la table. Il était si ferme. Cela m’excitait.
- Vous allez jaillir ! allez !!!
Je ne tenais plus, il me fît jaillir. C’était la première fois que cela m’arrivait ; Je voyais des jets de partout.
- Femme fontaine.. le meilleur des champagnes.
- Regardez ma main, petite putain.
- Je ne suis pas une putain.
l me releva.
- Si vous êtes ma putain, là est la différence.
Il me retourna, je me laissa faire docilement.
Il avait mis mes mains dans mon dos, son avant bras contre mon dos. Je laissais aller ma tête contre lui.
- Dites le.. que vous êtes ma putain.
- Je.. ne suis pas.. votre putain….
Il lâcha son emprise au niveau de mon cou et claqua mes fesses, encore et encore.
- Vous méritez votre correction !
Il tenait toujours fermement mes poignets dans le dos.
Il écarta avec ses pieds mes jambes. Il saisit à nouveau son rasoir et découpa ma robe. Elle était en lambeau. Je me retrouvais nu avec mes jarretelles et mes bas.
- Si vous êtes ma putain, regardez vous, le cul à l’air, prête à être cueiillie. Sentez-vous mon désir?
Je sentais son sexe dur à travers son pantalon.
- C’est ça que vous voulez dans votre con de petite putain..
- Non…
- De quoi alors ? quelle terminologie vous préférez ? Chienne ? Femelle ? femme ? Putain..
Pour moi vous êtes un tout.
Je sentais sa cuisse s’amuser à se plaquer contre mon sexe. Je me trémoussais. J’en voulais plus, malgré moi. Il m’avait mise dans un tel état.
- C’est ça, dandinez-vous petite putain. Ne vous retenez pas, Soyez-vous avec moi. Vous me direz quand je dois vous prendre.
- Je…
- Maintenant… Monsieur…
- Oh déjà maintenant… je vous que vous ne pouvez tenir à l’idée qu’on vous baise. Et vous refusiez de me dire que vous êtes une espionne.
Il s’empara vigoureusement de ma chatte. D’un coup sec il prit l’assaut. Il tenait mes poignets. Les premiers coups étaient au départ doux. Il glissa bien au fond.
- Hum si chaude ! je vais vous baiser comme vous le méritez.
Il claqua alors mes fesses et me pilonna. Je ne cessais de crier mon désir. Chaque coup me remplissait bien au fond.
Dans son élan, il mit un doigt dans mon anus.....
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J'attends La Pluie, j'en ai besoin.
Comme d'autres ont besoin de la caresse sécurisante des rayons du soleil sur leur visage,
Moi j'ai besoin de la sensation enveloppante de La Pluie, sur tout mon corps.
Et après plusieurs semaines d'attente, aujourd'hui enfin son appel, La Pluie.
Nous nous sommes données rendez-vous dans le parc.
Impossible d'exiger l'exclusivité, cette partenaire est bien trop généreuse,
Et il faut savoir se faire à l'idée qu'elle embrassera tous ceux qui seront à sa portée,
Passionnante amante capricieuse et passionnée qui n'a que faire du consentement de ses proies.
Avec elle, c'est quand elle veut, qui elle veut, ou elle veut, comme elle veut.
Après les longues semaines de frustration, c'est l'insoutenable suspense.
Honorera-t-elle le rendez vous ? Oui ? Non ?
C'est cinquante-cinquante d'après les ragots météo.
Les nuages sont bien là. Lourds, chargés, l'alléchante menace.
Je lève les yeux vers ce ciel et je patiente, en dévotion.
Toute la nature autour de moi semble trembler de la même impatience que moi.
Ce sol assoiffé et cette végétation turgescente gourmande de tout aspirer jusqu'à la dernière goutte.
Les minutes s'écoulent, les effluves aqueuses perverties par la ville embrument mon esprit,
Font grandir encore mon désir de voir tous mes sens s'abandonner à son offrande.
Sur le banc je me surprends à serrer imperceptiblement les cuisses,
Tandis que le la brise s'en vient, délicieux prémices, encourageante promesse.
La prétentieuse n'a de cesse de me faire languir.
Je peux sentir son regard scrutateur sur mon être et l'imaginer jouir de se faire ainsi désirer.
Sourire carnassier.
Et moi de commencer à m'imaginer séquestrée dans ma frustration, entamer le deuil de cette session.
L'heure est largement passée, alors j'accepte, je me résigne.
Je me lève pour quitter l'ilot de verdure, bouffée étouffée d'oxygène au milieu de la ville polluée.
C'est cet instant que choisit l'infidèle, pour me surprendre.
Chuchoter, sur ma peau, quelques gouttes.
D'abord éparse, j'ai le temps d'appréhender avec précision ce contact.
Chaque point d'impact du liquide frais sur ma peau brulante,
A la fois aussi laiteuse que fiévreuse, enivrée du désir de lui appartenir.
Je savoure, les tant attendues pichenettes.
Ma tête, mes bras, mes jambes, mon visage.
Chaque partie de mon corps qui est dénudée est savoureusement frappée comme il se doit.
Chaque lourde goutte éclate au contact de ma peau,
Myriade de cellules avides de s'écouler sur mon corps pour mieux l'en recouvrir.
Puis, enfin, comme la délivrance tant suppliée, le rythme s'accélère.
Les impacts claquent et se font de plus en plus pressants.
Omniprésents.
Pénétrants.
Mes vêtements commencent à s'alourdir.
Gorgés d'eau, ils collent à ma peau qui devient de plus en plus froide,
Contraste abyssal avec ce feu qui me ronge de l'intérieur,
Désir incandescent rugissant du fond de mes entrailles.
Mes cheveux plaqués contre mon visage et mon dos ruissellent,
Je me liquéfie toujours plus à son contact. Je deviens son vecteur.
Elle cours sur tout mon corps.
Glisse, caresse, tout ce qui lui est accessible.
Et tout de moi lui est accessible. Je ne peux lui refuser aucun accès.
Par sa seule nature, elle transforme le tissu en cage impudique,
Révélant chacune des formes de ce corps à qui y pose son regard.
Habillée mais nue. Exhibitionnisme légal de mes tétons saillant, naturelle indécence.
Rien de l'arrête, inquisitrice, s'abreuvant de tous les interstices.
Dans l'intimité de son lourd manteau impermanent,
Elle et moi seules savons l'émoi que cette étreinte me procure.
Petite chose humaine grisée, tous les sens dédiés à l'accueil et l'acceptation de ce qui est.
Les passants ont dégainé bien rapidement leurs parapluie. Ont couru s'abriter.
Les impertinents, encore capables de se plaindre d'avoir les pieds mouillés.
Moi, je rentre chez moi emplie de gratitude pour cette intense attention qui m'est accordée.
Puis lorsque dans le secret de mon foyer je pourrais enfin me dévêtir,
Ma chaire de poule et ma peau glacée me rappelleront encore quelques heures à cet heureux souvenir.
Merci La Pluie.
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Apres cette journée bien rempli, j’avais le droit de souffler un peu.
Histoire de digérer le fait d’avoir perdu une journée de congé à faire de l’administratif, je me suis décidé à m’offrir ce petit cadeau qui me faisait de l’œil depuis quelques temps.
Sur la route du supermarché, se trouve le sexshop du coin. Etant donnée qu’il n’est que 16h, j’ose m’y aventurer, me disant qu’il n’y aura personne a cette heure ci en pleine semaine, et que je ne risque pas de croisé le regard jugeur d’un autre client, ou même d’une connaissance.
D’un naturel très timide, l’une de mes craintes est d’exposer aux yeux des autres ma sexualité que certains qualifierait de décalé, ou étrange.
A peine le moteur coupé, je sens une sorte d’anxiété monté en moi. Rapidement, je me rend compte que ce sentiment est accompagné d’excitations. Je respire profondément et prend mon courage a deux mains.
Je sors de ma voiture et me dirige vers l’entré du magasin. « C’est une recherche tout a fait normal, tu n’es pas bizarre » me dit une petite voix dans ma tête.
A l’intérieur, l’espace est immense, le plafond très haut. Les murs sont peint en rose sur la moitié haute, tandis que le bas est en noir. A l’entrée sur la gauche se trouve les premiers rayons de sextoys. Des modèles assez « classe » et discret, pour éviter d’effrayer la clientèle, j’imagine.
Au milieu se trouve le comptoir de vente avec les caisses. Je suis accueilli avec deux « bonjour » léger et enjoué. Ces mots viennent de deux femmes se tenant à côté du comptoir.
A ce moment la un homme sort d’une pièce sur la droite, dont l’entrée est fermée par un rideau. Il s’approche des caisses 2 boites de DVD en mains, le regard fixé sur le sol, fuyant mon regard, de la même manière que j’aurais fuis le sien dans sa position. Je rejette un coup d’œil au rideau et vois le panneau qui surplombe l’encadrure indiquant le rayon de film pour adultes.
« Allez, tout va bien ce passer. Détends-toi ! ».
Je commence à faire le tour des rayons, en quête de ce qui m’a amené ici. Bien que pressé d’en arriver au but, je prend le temps d’observer avec grande attention tout les rayons. Les godes du plus petits des vibros au gros machins qui semble impossible de s’enfiler, des dessous sexy d’infirmière aux tenues intégrales en latex, il y en a pour tout les gouts et tout les besoins. Je prends un plus mon temps au rayons plug anal. J’essais d’imaginer l’insertion de chacun d’entre eux dans un anus, ce qui a tendance a faire monter l’excitation que j’ai en moi. Je passe lentement, l’ère de rien, devant les accessoires SM, notamment les martinets, cravaches et autres outils permettant de fouetter. J’imagine, là aussi, l’effet de chaque objet sur une paire de fesses ou sur quelque autre endroit d’un corps. Voilà déjà 20 minutes que j’ère dans les allées de ce sexshop. Je fini enfin par tomber sur ce que je cherche.
Il s’agit maintenant de trouver le bon modèle. Là encore, il y a en pour tout les gout, de toutes tailles, en différentes matières, etc.
Un peu perdu devant autant de choix, j’observe, et essaye d’esquisser un semblant de réflexion pour orienter mon choix. Apres quelques minutes planté devant se rayon, une douce voix me dit :
« Puis-je vous aider ? ».
Mon petit sursaut témoigne de ma surprise. Malgré la légèreté de sa voix, je n’ai pas pu m’empêcher de tressaillir de peur.
« Toutes mes excuses, je ne voulais pas vous faire peur » me dit l’une des deux vendeuses.
« Non, non pas de soucis, c’est moi qui m’excuse, j’étais perdu dans mes pensées ».
« Je comprends. Alors dites-moi, comment puis-je vous aider ? »
Sa voix était extrêmes poser. Bien sûr, travaillant ici, elle avait l’habitude de conseiller des clients sur des objets intimes, et ne ressentait donc aucune gêne pour en parler. Cela avait quand même le don de me surprendre.
« Est-ce que vous avez déjà des modèles qui vous intéressent ? »
« Oui… non… a vrai dire, je n’en ai aucune idée. J’ai regardé chaque modèles sous toutes ces coutures, mais j’arrive pas a m’orienté vers l’un ou l’autre ».
« De les avoirs tous regardé est déjà un bon début, pour trouver le bon modèle ».
« On peut le voir de cette manière… »
« Est-ce que c’est pour offrir ou est-ce que c’est pour vous ? »
Je senti le stress faire son retour.
« C’est… euh.. c’est pour of.. c’est pour offrir à moi-même. » ma voix était tremblante.
« Très bien » me dit la vendeuse, d’un ton toujours aussi léger. Cependant, je vis, avec ces mots, quelques étincelles illuminer son regard.
Elle laissa un court instant de silence avant de reprendre :
« On progresse ». Sa bouche esquissait un discret sourire bienveillant.
« Est-ce la première fois que vous acheter ce genre d’outil, si j’ose dire ? »
« Oui »
« Alors, si c'est pour découvrir la sensation que ca procure, je vous conseil ce modèle ou celui-ci. Ils sont assez facile d’utilisation. Le premier est en plastique dure, alors que le second est souple. Il sera plus doux avec votre intimité, la ou le premier dictera un peu plus son jeux.
Avant de choisir la taille, il faut, je pense, vous décider sur le type que vous souhaitez prendre. »
« Le premier me semble peut-être plus adapté à ce que je cherche. Et je dois avouer que cet anneau rigide me plait plus que sa version souple. » Je m’étonnais moi d’être parvenu a sortir ces quelques mots du premier coup, tant j’étais intimidé de discuter de cela avec la vendeuse.
Celle-ci vit dans mon regard fuyant, que je n’étais pas à l’aise avec la situation.
« Si vous voulez, on peut prendre quelque modèles et aller dans mon bureau, afin de poursuivre cette discussion dans un endroit discret. Je vous sens pas forcement a l’aise avec ce sujet, je pense qu’il peut être pas mal de démystifier tout ça ensemble. Qu’en dites-vous ? »
J’étais tétanisé. Mon pouls c’était accéléré, de terreur, mais aussi d’excitation. L’espace d’une fraction de seconde, je m’étais imaginé une session d’essayage privée avec cette femme, dans son bureau.
Essayant de paraitre tout à fait serein, je dis, sur ton maladroit : « et bin pourquoi pas ?!»
Elle prit quelques modèles, 2 en plastiques souples, et 4 rigides, et me proposa de la suivre.
Son bureau était situé au premier étage. Apres avoir passé une première porte sur la droite de la salle principale du magasin, un escalier mené a une grande pièce rectangulaire.
La porte se situait au milieu de celle-ci. Face a l’entrée, le mur était couvert de fenêtre donnant sur l’extérieur du bâtiment. A chaque extrémité de la pièce ce trouvait un bureau, un pour chacune des vendeuses j’imagine. Entre ces bureau ce trouvait, contre les fenêtres un coin détente, composé d’un canapé et de deux fauteuils.
« Asseyez-vous, je vous en prie » me dit-elle.
« Est-ce que je peux vous offrir un café, un thé, ou un verre d’eau ? »
« Je veux bien un verre d’eau, s’il vous plait . »
Elle se dirigea vers son bureau, a côté duquel se trouvait un petit frigo.
Je ne pu m’empêcher de la regarder lorsqu’elle eu le dos tournais. C’était une femme ravissante d’une trentaine d’années, 35 peut-être. Elle faisait a peu près ma taille, avec ses talons. Ses cheveux étaient d’un noir brillant, et tombaient sur ces épaules. Elle portait une jupe en jean, qui s’arrêtait juste au-dessus du genoux, ainsi qu’un t-shirt blanc. Sa silhouette était fine et élancé. Son allure était franche mais légère.
Elle sortie une bouteille d’eau du frigo, pris un verre qui était posé retourné sur un plateau, et revint vers le canapé. Durant son retour vers le canapé, mon regard se tourna vers les murs, cherchant quelques chose d’intéressant a regarder autre que la vendeuse.
Elle pris place sur le canapé face a moi.
« Tenez. »
« Merci. »
« Alors, voyons ce que nous avons là. » me dit-elle en étalant ce qu’elle avait ramené de la salle sur la table.
J’avais la sensation d’être a une soirée Tupperware pour adulte. J’étais toujours aussi terrifié et excité a la fois.
« Comme je vous est dis tout a l’heure, les souples sont plus doux, plus « abordable », là où le rigide procure plus de sensations, bonne et mauvaise. Ici on a trois modèle différents et j’ai pris deux tailles de chacun.
Vous m’avez dis être plus attiré par un modèle rigide. J’imagine que vous êtes plutôt à la recherche de sensations. »
« Oui effectivement. Les rigides me semble plus sympa. »
Son visage était toujours illuminé un sourire bienveillant.
Elle baissa les yeux vers la table, avant de les relever, et me dire en me regardant droit dans les yeux :
« Enfin que vous sentiez plus à l’aise, j’aimerai vous dire que je suis là pour vous aider à trouver le produit qui correspondra le mieux a vos attentes. J’ai l’habitude de conseiller et de vendre ce genre de chose. C’est mon métier.
En plus de ça, pour tout vous dire, il m’arrive assez régulièrement d’en utiliser avec des hommes dans ma vie. »
Mon cœur fit trois tours sur lui-même.
Je ne sais pas si ses paroles avaient apaisées ma peur, ou si c’est l’excitation qu’elles provoquaient en moi qui avait confiné la peur.
J’ouvris la bouche, mais aucun mots n’en sorti.
« Pourriez-vous me dire ce qui vous amènes a vouloir faire cet achat ? »
« euh… et bien… »
Je pris une grande respiration, histoire de regrouper un peu de courage.
« Je… disons que je cherche… enfin, je suis… disons que j’explore différents aspect de ma sexualité. Je... Je m’intéresse depuis quelques temps au milieu BDSM, sans trop savoir précisément ce qui m’attire la dedans. Et... »
« Ca y est, j’ai mis les pieds dans le plat !! » me dis-je intérieurement.
La vendeuse me regardait fixement. Elle semblait comme pendu à me lèvre, dans l’attente de la suite.
Un simple « ok » accompagné d’un hochement de tête, me signifiait de continuer.
« Ce qui est sûr, c’est que j’ai plutôt une tendance à être attiré par la soumissions. Cependant, il y a une partie de moi, qui souhaiterai dominer. Mais c’est une domination plutôt perverse, et j’ai du mal a voir claire en elle.
J’ai déjà eu des expérience de pseudo SM, lors d’ébat sexuelles. Et ils m’ont plutôt conforté dans cette attirance pour la soumissions.
Le fait est que je n’ai pas de partenaire, en ce moment, mais que j’ai envi de m' enfoncé un peu dans le BDSM. Afin d’approfondir mes envies. »
Je ne sais par quelle sortilège, elle était parvenu, à me faire dire tout ça, mais j’étais fier de moi, d’avoir surmonté ma timidité.
« Je comprends, pratiquant moi-même, le BDSM, je sais a quelle point la découverte de ce monde est à la fois perturbante et excitante.
Cependant, vous ne m’avez pas clairement exprimé quelle était la motivation de votre achat, me semble-t-il ? »
Son sourire était devenu un peu plus prononcé, et semblait exprimer une certaine perversité. Comme si elle se faisait un malin plaisir de me pousser dans mes retranchements, jouant avec ma timidité pour me torturer.
« Il est vrai. En fait, je… Comment dire ça.
Comme je vous l’ai dit, je cherche a explorer comme je peux, avec les moyens du bord, certaines sensations.
Notamment, la soumissions. La partie perverse de moi-même, à suggérer qu’il pourrait être intéressant, de… d’utiliser ce genre d’objet de temps en temps, chez moi, pour… me… enfin… pour me soumettre à moi-même. »
« Intéressant. Donc votre achat n’est pas motivé par une tiers personne ? »
« Non. »
« Et vous êtes a la recherche d’expériences me dites-vous ? »
« Oui. »
Le silence rempli la pièce durant quelques seconde.
Je ne savais pas ou me mettre. L’absence de parole fit remonter la timidité.
Je tenta de briser le silence, avant d’être aussitôt interrompu.
« Je. »
« Non ! »
Elle avait placé sont index sur sa bouche, me signifiant de me taire.
« Si je comprends bien, vous êtes en pleine découverte de votre sexualité. Vous vous sentez plutôt soumis, et chercher à confirmer ceci. Pour ce faire, vous voulez vous offrir ça, et le porter chez vous afin de vivre une sorte d’expérience de soumission ? »
« Oui c’est bien ça. »
Elle laissa un long silence, avant de reprendre :
« Si je vous demandais de vous mettre à quatre pates devant moi, le feriez-vous ? »
Mon corps se raidis. Est-ce que j’avais bien compris ce qu’elle m’avait dit ?
« Je… c’est-à-dire ? Je ne suis pas sûr de bien comprendre. »
« Vous avez parfaitement compris. Mais pour ôtez tout doute persistant, je vais me répéter.
Si je vous demandais de vous mettre à quatre pattes devant moi, maintenant, le feriez-vous ? »
Je restais sans voix. Je n’osais pas assumer ce que j’avais compris. Par curiosité, je répondis, balbutiant :
« Oui »
« Intéressant, faite le. »
Je m’exécutas.
« Bien. Maintenant, si je vous demandais de vous lever, de marcher jusqu’au bureau, de revenir et vous remettre a quatre pates devant moi, le feriez-vous ?
Je ne dis mot, et effectuât ce qui m’avait été demandé.
« Bien. »
J’étais devant elle, a quatre pate, dans l’attente de la suite.
Je sentais son regard posait sur moi.
« Si je vous demandais d’embrasser mes chaussures, le feriez-vous ? »
Une fois encore, elle dictat, je fis.
J’embrassas délicatement chacune de ses chaussures, sur le dessus.
« Très bien. Debout, maintenant ». Sa voix avez légèrement changer.
« J’ai comme l’impression que vous êtes extrêmement volontaire pour essayer de nouvelle choses. » me dit-elle d’un air sérieux.
« Je dois avouer qu’en effet, cela tendance à aiguiser ma curiosité. »
« hmmm…. Bien bien bien. Que diriez-vous de jouer a un petit jeu avec moi ? »
« Quelle genre de jeu ? »
« Le genre qui fait découvrir des choses !
Disons, que j’aime m’amuser avec les hommes. Particulièrement, ce qui débutent dans le BDSM.
Et vous me semblez particulièrement prometteur.
Je vous propose de vous soumettre a moi le temps d’une heure ou deux aujourd’hui.
Si l’expérience est concluante, soit je vous prendrais sous mes ordres de manière plus régulières, soit je vous enverrais vers des collègues.
Qu’en dites-vous ? »
J'étais sous le choque.
« wow. Je ne m’attendais vraiment pas à ca en venant ici. Je ne sais pas quoi dire… je. »
« C’est oui ou c’est non ? »
« Euh, c’est oui, je pense. »
« J’ai besoin d’un peu plus d’entrain ! »
« C’est oui Madame ».
« Bien. Alors pour commencer tu dois m’appeler Mademoiselle. C’est une manière de signifier que tu ne m’appartiens pas encore. »
« Oui Mademoiselle ».
« Tu comprends vite, c'est bien.
Que dirais-tu, pour commencer, d’essayer un des jouet qu’il y a sur la table ? »
« Avec plaisir Mademoiselle. »
« Enlève tes chaussures, chaussettes, pantalons et caleçon. Pose le tout, plié correctement sur mon bureau.
On va voir quelle taille de va le mieux. »
Suite au prochain épisode.
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"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait
à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet,
lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage.
Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation.
Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations,
de l'attrait pour la puissance symbolique et la beauté brutale d'une pratique devenue incontournable.
Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté
des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa
force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir.
Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre.
Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux.
Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite.
Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie.
L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec la vision moderne.
Les historiens ne se sont pas hélas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs.
La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique.
Plutarque a écrit de nombreux récits historiques et lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates.
"Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort,
et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, il pouvait supporter
alors d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation très particulière."
Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à
un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte.
Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux.
Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient alors les hommes,
pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées sauvagement.
Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine.
Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme, des courtisanes libérées, ou des prostituées
avant de se livrer à des scènes de débauche avec de jeunes garçons, éphèbes qu'il sodomisait.
Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels,
à l'aide d'un fouet, le "flagrum", à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier en place publique.
La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra.
Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé historiquement depuis le XVIIème siècle.
Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de
tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une
de ses œuvres les plus célèbres. L'écrivain libertin ne se contentait pas hélas de son imagination.
Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, ses favorites,
pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu",
un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, le postérieur souvent allègrement rougi.
Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre,
Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie.
L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes.
Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments.
De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies
appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout
s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de très jeunes filles susceptibles de correction.
Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations,
avec une inclinaison naturelle pour la position gomorrhéenne, seule capable d'emporter la majorité des suffrages.
La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et
fine verge. Les lanières de cuir se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles,
en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure
exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait alors indifféremment le fouet,
la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée.
Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre.
Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu.
La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action.
On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne,
bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf,
chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc.
La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination.
Le fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir,
de longueur différente selon les usages.
Ses usages sont liés à sa composition.
La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant.
Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés,
après une attention persévérante et soutenue.
Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination
pour celui qui soumet.
Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups.
Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération.
Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau.
Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé.
En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement.
Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables.
L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance.
Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise
et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître.
La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé.
C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper.
La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de saint André.
Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante.
L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu.
Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme.
La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables.
Conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde, de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article.
Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir.
Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées,
chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur.
La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement.
Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance.
Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables.
La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation.
Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur,
pour des diamètres variables.
Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité
professorale ou directoriale.
Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction.
Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses,
peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme.
La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée.
Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes.
Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique.
Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche.
Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également.
L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus.
Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée.
Indispensable de commencer doucement par échauffer afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle.
Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission.
Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise,
son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance.
La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes.
Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après.
La flagellation peut devenir un acte d'amour, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument.
Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant.
Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux.
La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes.
La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword.
Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de
sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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LA HIEROPHILIE, qu'est-ce que c'est ?? Parmi toutes les, pratiques sexuelles, La Hiérophilie est probablement l’une des plus méconnues mais aussi l’une des plus taboues en France. C’est pour cela que j'ai rédigé cet Article. La hiérophilie (du grec hieros : sacré, et philia : amour de) Attirance érotique vers les choses sacrées. Le sexe et la religion entretiennent d’étroits rapports, ne serait-ce que par les positions sévères que certaines églises conservent face aux pratiques érotiques. Les conduites d’abstinence, d’ascèse, de mortification mènent souvent le religieux à une véritable obsession sexuelle négative. C’est souvent la cause d’un sadisme exacerbé, non ressenti comme pervers puisque justifié par la loi divine. C’est ainsi que de bons moines, fort charitables au demeurant, en vinrent à brûler des sorcières par haine de leurs propres désirs, considérés comme impurs. D’autres moines sublimaient leur instinct et le tournaient vers les dieux et les saints. On connaît, dans les hôpitaux psychiatriques, quelques malades qui se masturbent en récitant des ‘Ave Maria’ ou des ‘Pater Noster’. Moins douloureux est le goût de certains amants pour les cimetières, ou les églises : faire l’amour sur l’autel ou dans le confessionnal, jouer à la confession sont des pratiques sinon courantes, du moins attestées. Se frotter à la statue d’un saint, lui toucher les parties sexuelles sont des pratiques assez courantes. La légende veut que dans certaines églises, des statues présentent un pénis en érection. Les fidèles de sexe féminin s’y accrochent afin d’en être pénétrées. Certaines religions pratiquent une hiérophilie institutionnelle, femmes et hommes se servant d’une statue ou du sexe sculpté en forme de crucifix comme objet érotique. ( J'aurai pu rajouter d'autres Discipline (objet) En rapport avec la religion, mais c'est un autre sujet tout aussi vaste pourquoi pas par la suite ). Au XVIIIe siècle, le Marquis de Sade fut condamné à mort pour avoir, entre autres, sodomisé une prostituée avec un cierge et demandé à une autre de rendre son lavement anal sur une croix. Longtemps considérés comme de condamnables sacrilèges, les hiérophiles peuvent maintenant goûter au fruit défendu sans risquer la mort. Même par contumace. La hiérophilie est une attraction pour ce qui relève du sacré: elle regroupe des pratiques sexuelles aussi diverses que la masturbation avec des objets atyphiques. Kroll-religieuse La hiérophilie est une attraction pour ce qui relève du sacré: elle regroupe des pratiques sexuelles aussi diverses que la masturbation avec des objets de culte et le détournement sexuel de tous les rituels religieux. Au XIXè siècle, certains clients de maisons closes payent des sommes astronomique pour faire l’amour avec des prostituées déguisées en nonnes, répétant l’acte sacrilège de Don Juan qui par défi séduit de jeunes femmes entrées en religion et les enlève du couvent. Beaucoup de hiérophiles jouissent de jouer les diables tentateurs. Ils rêvent de salir les Saintes, d’induire les vierges en Faute et de transformer les messes en orgies. Pour les hiérophiles marqués par le monothéisme, rien de plus troublant que la confusion des valeurs… Dans les donjons de dominatrices , il n’est pas rare de trouver des Croix de St André sur lesquelles les masochistes se font littéralement crucifier (sans les clous)… Ce qui explique peut-être pourquoi les godemichés à l'effigie du Christ ou des saints, ces jouets pour adulte sont fabriqués «avec beaucoup de dévotion». «Je suis sûr que mes soumises les vénèrent avec toute la piété requise…». Le plus populaire à la forme d'un Jésus crucifié de 20 cm de long pour 5 cm de diamètre en rouge, il s'offre aussi comme un ironique objet d'idôlatrie. Car «Les voies du Seigneur sont pénétrables». ( Avis aux amatrices). "BEAST MASTER"
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Dans mon ancienne vie, vanille, je pensais savoir l’essentiel sur les orgasmes féminins et donc les miens. Ou plutôt le mien puisqu’il ne se produisait qu’avec une stimulation clitoridienne. J’étais persuadée que j’étais clitoridienne. Point barre ! Faut-il préciser ici que dans cette société patriarcale il se dit tellement de choses fausses sur la sexualité et notamment sur la sexualité féminine.
Après deux années de sexploration et de discussions ouvertes avec d’autres explorateurs, me voilà bousculée dans mes connaissances. Finalement, je connaissais si peu de pratique et encore moins de sensations que je peux dire aujourd’hui, un peu comme dans les paroles du célèbre slam déclamé par Jean Gabin et écrit par Harry Philip Green, je sais que je ne savais pas. Avoir exclusivement des orgasmes clitoridiens n'est pas une fatalité. Alors je cherche comment m’affranchir de mes blocages, comment désapprendre ma sexualité pour mieux la découvrir dans sa totalité.
Lors d’un pique-nique libertin organisé par les www.aperoslibertins.fr, où nous parlons de tout et notamment de ce qui tourne autour du sexe ; voici que l’hypnose est abordée. Cela m’intéresse, forcément. Adam l’organisateur de l'événement a également créé un site (www.nouveauxplaisirs.) fr sur la sexualité avec un grand nombre de tests, conseils... et sujets dont l’hypnose érotique. Dès le lendemain, je crée mon profil et lis tous les articles sur le sujet : quesque, qui, comment, pourquoi, les limites, les “on dit” très loin de la réalité, les déclencheurs ou trigger en anglais…. Je consulte également des sites qui en parlent. Je relève que l'expérience hypnotique est une sorte de « lâcher prise ». Tiens donc, c’est assez similaire à l’un des rôles en BDSM. Cette approche me parle. Je décide d’avancer sur cette voix, d’autant qu’Adam nous offre une première séance test grâce à un fichier audio de très bonne qualité.
Premier essai avec des écouteurs comme conseillé, je suis allongée dans mon lit. L’environnement musical et la voix me subjuguent rapidement. Quelques minutes après, mon chat vient me sortir de ma bulle, Grrr... Je fais en sorte de ne plus être dérangée. J’attends, 3 minutes pour me remettre en condition et redémarrer le fichier audio du début. Je suis très scrupuleusement les consignes mais, de temps à autre, mon esprit s’égare. Rien d’embêtant car je reprends facilement le fil comme si je ne l’avais jamais quitté. Je me sens bien, décontractée, attentive. Lorsque les demandes sont émises, je ne résiste pas et cela fonctionne. Si mes paupières s’ouvrent difficilement ou se ferment lourdement, est-ce parce que joue le jeu volontairement ou obéis-je en état d’hypnose ? Est-ce si différent ? Et est-ce important de le savoir ? Je ne pense pas car je suis vraiment détendue et ce n’est pas un état si naturel que ça chez moi. La voix poursuit et nous « implante » les Triggers, des choses simples et qui entrent dans le cadre du test à l’hypnose, et d’un seul coup… j’ouvre les yeux ! Je suis comme réveillée brusquement mais sans émotions négatives qui accompagnent généralement ce type de réveil. Me suis-je endormie, ou suis-je rentrée en état d’hypnose ? Je pencherai pour la première solution mais rien de sûr et cela n’a encore une fois pas trop d’importance.
Bilan, je suis tiraillée entre mon esprit cartésien, l’ouverture de notre civilisation occidentale à l’ésotérisme, les nouvelles méthodes de soins (non médicales) et l’expérience elle-même. Comme conseillé, je m’exerce régulièrement avec cette séance pour m’ouvrir à l’hypnose et pouvoir continuer le plus efficacement dans cette voie. Néanmoins pour être efficace, il me semble que pratiquer avec un(e) praticien(ne) spécialisé(e) est incontournable.
Je contacte une première hypnotiseuse spécialisée dans la procréation qui me donne les coordonnées d’une consœur qualifiée à ma problématique. Cette praticienne, Maître en hypnose éricksonienne (méthode par interactions), s’est spécialisée dans l'accompagnement de personnes « non normées », artistes, LGBT …. Elle propose de nous conduire vers la compréhension de nos points de blocage et de trouver nos ressources internes dans le but d’un « reset » et d’avancer dans notre quête pour atteindre nos objectifs. Je cite « Créer sa vie pour le mieux-être ». En outre c’est une féministe engagée. Je ne résiste pas à ce dernier argument. En ce début de congés estivaux, il y a peu de créneaux à venir mais celui du lendemain matin est disponible. Je la contacte donc par mail, c’est son mode opératoire, en lui expliquant brièvement mon histoire et ma problématique. Le RDV est pris en vidéo consultation.
Je me connecte par le lien reçu et mon hypnothérapeute commence la consultation. Je précise mon histoire, ma démarche. Elle me pose quelques questions sur mon épanouissement sexuel, la manière dont je visualise mes orgasmes et mes jouissances. Personnellement, je fais la différence entre les deux. Si le second est présent sur de nombreuses pratiques et arrive sous forme de vague, le premier est une explosion, la combinaison des deux étant l’apothéose. Elle m’explique qu’il y a plusieurs types d’orgasmes et qu’ils ne sont pas tous séquentiels, de mêmes intensités, de formes, perceptions …. Est-ce que cela voudrait dire que j’ai peut-être des orgasmes et que comme j’en attends quelque-chose qui ressemble à celui clitoridien, je ne les identifie pas comme tels !? En mon for intérieur je ne pense pas car dans ce que j’appelle orgasme il y a quelque chose de déconnectant qui n’arrive pas dans mes jouissances. Je le lui dis.
Elle me demande de fermer les yeux et me fait visualiser diverses choses. Après coup, je m’aperçois qu’il n’y a pas eu d’induction hypnotique comme « - détendez-vous, - vous vous sentez de mieux en mieux, … », non. Nous basculons directement dans une interaction, elle avec ses instructions et moi mes visualisations. Elle doit d’ailleurs me redire de fermer les yeux car je n’avais pas du tout l’impression que nous avions commencé la séance. C’est aussi l’une des raisons qui me poussent à penser qu’à ce moment j’étais dans l’imagination et pas la perception.
En plus de visualiser, elle me demande de m’adresser aux choses que je vois. Je dois les solliciter sur ce qu’elles ont à me dire, pourquoi elles sont ce qu’elles sont, comment je peux avancer dans ma quette d’orgasme vaginaux, … J’avoue que si j’avais été spectatrice, j’aurai probablement ri et pris en dérision mes réponses, la séance et les aptitudes de la praticienne. Mais là, c’est moi qui ai un problème, c’est moi qui suis allée la chercher, et je souhaite vraiment m’ouvrir à de nouvelles expériences. Alors je me concentre sur ses directives et pose oralement les questions qu’elle me souffle. Elle souhaite entendre les réponses. Même questionnement interne, d'où me viennent ces réponses !? A un moment, je suis submergée par une émotion et des larmes coules. À un autre, j’ai l’impression de m’endormir mais puisque je suis assise, mon cou qui bascule me rappelle à l’ordre sans que je ne rompe le contact avec mes nouveaux amis, “imaginaires?”. Ce sont des amis car, comme me le fait remarquer mon hypnotiseuse lors du débriefing, ils sont bienveillants. Tout comme lors des séances d’hypnose par le fichier audio d’Adam, de temps à autre mon esprit s’égare et se refixe. Lorsque je perds définitivement le contact, le lui dit et nous faisons le bilan de ma session. Elle me donne des conseils et des devoirs pour que mon travail du jour soit pérenne.
Je ne sais pas si cela donnera quelque chose mais cela ne m’a rien enlevé à part un peu d’argent. Pourtant, je crois que cela peut fonctionner ou alors je veux le croire. Je décide de continuer avec au moins deux autres rendez-vous à raison d’un par mois.
Voici donc le début de ma thérapie par hypnose. La suite dans un mois environ…
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Ambiance musicale sur laquelle j'ai écrit... https://youtu.be/nz3I6OFXIIg
J'ai soif....
J’étais assise en petite culotte sur mon lit, un simple T Shirt bleu marine léger, laissant percevoir mes tétons libérés sous le tissu. Fièrement dressés
Je réfléchissais à la dispute que nous avions eu. Je savais que j’allais être punie de mon insolence, de ma désobéissance. Ce besoin intense de vouloir prendre l’ascendant était aussi fort de mon besoin de soumission. C’était animal. Je voulais qu’il me possède, qu’il me prenne, qu’il me domine sans me laisser le choix. Je voulais être sa poupée, sa chose, celle à qui il pouvait faire ce qu’il voulait mais de l'autre j'étais cette femme indépendante qui avait soif de s'exprimer.
Cette relation n’est possible qu’en réelle confiance, mais pouvais-je lui faire confiance ?
Cette volonté indépendante est venue au fil du temps où la vie nous oblige à être indépendante, pour ne pas être dépendante de qui que ce soit. C'est une ligne de vie que je me suis faite.
Ne jamais être dépendante..
Il pénétra la chambre, torse nu, avec son caleçon. Je ne voulais pas le voir.
- Je me demande sincèrement si tu as envie d’être soumise à moi. Tu testes toujours mes limites pour voir jusqu’ou je vais.
Je levais les yeux vers lui, perdue. Puis je baissais la tête, je ne voulais pas lui parler, ni lui répondre. Je ne voulais pas le voir tout simplement.
- Attache tes cheveux m’ordonna t il.
Je ne voulais rien lui céder.
- Attache tes cheveux répéta t- il en insistant sur chaque syllabe.
J’obéissais, malgré moi car au fond je voulais cela. Lui obéir . Cette dualité que je ne m’expliquais pas. Pouvions nous être les deux en même temps.. soumise, dominante?
Il s’approcha de moi en me caressant les cheveux puis me murmura à l’oreille.
- Voilà la bonne petite chienne que je veux que tu sois. Ma poupée.
Il caressa alors ma joue tout en tentant de m’embrasser.
Je détournais alors la tête. Je refusais qu’il m’embrasse.
- Regarde moi !
Il bougea son doigt devant moi me montrant le chemin pour le regarder.
J’étais toujours hésitante.
- Regarde ton corps, il appelle à cela. Tes seins qui pointent ( il s’en empara, les sous-pesaient)
Puis toujours de manière animale, il me respira.
- Ton odeur est si intense, je te mangerai bien là de suite ma louve.
- Ne me résiste pas. Ecarte tes cuisses !
Je le laissais faire, comme hypnotisée, incapable de lui résister. J’en avais plus qu’envie, il le savait. Ce besoin d’être traitée ainsi.
Tout le monde ne le comprend pas, c'est bien plus que sexuel.
Je sentais sa main s’enrouler autours de mon cou , m’agrandissant. Cette étreinte encerclante, ensorcelante me faisait défaillir. Il se mit derrière moi Tout en me maintenant contre lui. Je sentais sa respiration au creux de mon oreille. Son autre main en profitant pour s’occuper d’un de mes tétons en le pinçant fortement.
- Oui gémit ma chienne !
Je n’arrivais pas à répondre. Je me débattais.
- Tout doux ma belle effrontée, je vais te remettre dans le droit chemin. Je sais que c'est ce que tu veux au fond de toi.
Sa main se posa alors sur le dessus de ma culotte.
- Regarde combien tu es déjà trempée à travers le tissu.
Il prenait complètement possession de ma chatte avec sa grande main. Il commençait à la claquer de sa main. Je refermais alors mes cuisses
- OUVRE MOI CES CUISSES !
Il resserra davantage son étreinte autours de ma gorge. Son souffle était si animale. Je cédais.
Naturellement je les écartais, en voulant plus malgré moi. Je ne pouvais me défaire de cette emprise qu’il avait sur moi. Cette communion sexuelle et cérébrale. J’acceptais son emprise.
- Je sais que tu aimerais que je te fourre plusieurs doigts ou des queues ou des godes dans ta chatte, ou ton cul, mais tu ne me mérites pas petite salope.
Il relâcha sa main de mon cou, de mon sexe et se leva.
- Rejète moi autant que je peux te désirer ma douce.
- Mets toi à quatre pattes.
Son regard était pénétrant, perçant. Je savais que je devais lui obéir. Naturellement, je me soumettais à lui c"etait plus fort que moi, alors que mon autre voie me disait de ne rien faire. J’étais à quatre pattes, la tête vers le bout du lit.
Il plongea ses yeux dans les miens et appuya sur ma tête.
- Suce maintenant, montre moi tes talents.
Il remonta alors mon t -shirt et caressa mon dos. Puis il s’empara de ma culotte pour la resserrer dans sa main et tendre le tissu comme un string pour jouer avec.
- C’est ça excite toi dessus petite chienne.
Ma bouche glissa autours de son sexe. Je faisais des vas et vient et le contact du tissu sur ma chatte me rendait folle.
- C’est ça petite suceuse, applique toi, mange la.
Il me baisa la bouche, me laissant aucun répit. La bave commençait à couler. Puis il relâcha la culotte et appuya fortement sur ma tête.
- Hum bien au fond, chienne. Garde la. Hum bonne chienne de garde…
Il empoigna ma queue de cheval et pris en charge la cadence que je devais subir. Voila quelle était ma pénitence.
Il me griffait le dos, me fessait intensément et sauvagement la fesse droite. J’avais envie de lâcher un cri qui s’étouffa avec sa queue qui était au fond de ma bouche.
Il posa sa main sous ma gorge pour l’enfoncer davantage. J’avais presque envie de vomir.
- Au final tu n’es pas aussi bonne suceuse que tu le prétendais. Je vais t’apprendre à t’étouffer avec ma chienne.
Je rougissais de cette humiliation. Il se déchaînait. Je savais que c’était sa punition, celle de me mettre à un état de poupée destinée à m’occuper de lui. Sa poupée sexuelle.
Il me tenait par la queue de cheval pour me redresser.
J’étais face à lui.
- Branle moi !
Je m’emparais alors de son sexe pour le combler.
- C’est ça va y… hum ma petite salope.
- Enlève ton T shirt.
Je ne voulais pas obéir. Il me gifla.
- Continue de me défier ma chienne, je vais prendre plaisir à te mater à un tel point. Tu me rends fou.
J’esquissais un petit sourire. Il me gifla à nouveau.
Il prit dans chacune de ses mains mes seins puis glissa jusqu’à mes tétons. Il les pinça. Je retenais mon gémissement pour ne pas lui accorder ce plaisir.
Il le savait, je devinais un sourire caché. Je ne voulais toujours rien lui céder.
Je prenais ce malin plaisir à le masturber comme il l’aimait, je voulais le rendre fou, un peu comme se besoin d'avoir l'ascendant.
Au fond nous étions chacun le soumis de l’autre. Nous ne pouvions exister l’un sans l’autre dans cet univers qui nous est propre.
Il me repoussa, je tombais alors sur le lit.
- Recule. Reste assise sur tes genoux.
J’étais là obéissante, baissant la tête comme ne voulant pas croiser son regard. Comme si cela me permettait d’assumer la chienne qui était en moi.
Il s’allongea sur le dos.
- Viens a moi à quatre pattes.
Il me regardait avec cette intensité
Il tenait son sexe en main. Sans qu’il n’ait à me faire comprendre ce qu’il voulait, j’approchais ma bouche de son gland.
- Pas touche, admire le. Sors moi ta petite langue.
- Voilà qui est bon, je sais que tu aimes cela au fond de toi. Tu peux me rejeter, faire ce que tu veux, je sais qui tu es, je ne te juge pas.
Il me gifla la joue avec sa queue.
- Lèche moi mes couilles.
- Humm c’est bon ma chienne. Tu es si douée de ta langue.
Il se releva un peu pour mettre ses doigts dans ma bouche. Il me pénétrait avec comme pour combler un vide. Je bavais sur sa queue.
Il avança ma bouche à sa queue et avec ses deux mains sur ma tête me forcer à l’empaler dessus.
Il commença à me baiser si sauvagement. Je n’avais aucun répit. Je .bavais encore et encore.
Il pinça alors mon nez tout en maintenant ma tête avec sa main.
- Bonne putain.. hummmm. Je sais que tu aimes ça. J’aimerai tant te voir fourrer par derrière par une autre queue, je sais que tu le voudrais, mais tu n’assumeras pas de me le dire. N’est ce pas ma salope ?
Il relâcha son étreinte. Je me relevais, suffocante ; Cet assaut était si… Je n’arrivais plus à trouver mes mots, ni à savoir ce qui m’arrivait. Je me laissais faire. Je lâchais prise.
Il se releva et me regarda.
- Alors réponds ?
Je baisais les yeux comme un aveu mais ma pudeur m’empêchait de lui répondre.
Il me gifla et serra sa main sur ma bouche.
- Tu me l’écriras c’est cela ? sourit -il. Je sais ce que tu es, qui tu es.
Il me lécha alors le visage tout en me tenant la queue de cheval. Je savais que je lui appartenais dans ces moments là. C’était plus fort que nous..
Tout en me tenant ainsi, il me força à me lever. Une fois tous les deux debout, il me fessa encore et encore. Je ne tenais plus, admettre que je le voulais, j’étais bien trop fière pour lui dire. Je le défiais encore et encore.
Il me jeta au sol. Mon dos était presque contre le lit
- Reste à mes pieds, offerte.
Avec son pied, il m’obligea à ouvrir mes cuisses.
Il me tendit à nouveau son sexe.
- Tu as besoin d’un bon entrainement.
Ma mâchoire ne cessait de craquer depuis que je m’étais fait retirer mes dents de sagesse. J’avais du mal à tenir cette cadence.
- Je veux que tu aies des courbatures. Plus tu t’entraineras, moins tu en auras.
Il me tira par les cheveux et me baisa
- Reste ta bouche bien ouverte.
Je n’avais pas le temps de comprendre. J’étais son petit trou à pipe , comme il le disait sans ses moments d’humiliation.
Il me poussa la tête jusqu’au bord du lit. J’étais prisonnière de cet étreinte.
Il se retira.
- Ouvre ta bouche, salope, sors moi ta langue de putain.
- Tu sais que tu es ma putain ?
Je ne voulais toujours pas répondre. A la fois honteuse et fière.
- TU ne veux toujours pas me parler, ce n’est pas grave.
- Branle moi que j’éjacule dans ta bouche !
Il savait que jamais je ne voudrais.
Il tenait ma tête.
- Je t’ai dit de me branler.
Il me maintenant avec la queue de cheval. Je fermais les yeux. Craintive qu’il éjacule dans ma bouche. Jouait- il avec cette limite ? je lui avais toujours dit de ne jamais la franchir.
- C’est ça , continue bonne chienne. T’es bonne qu’à ça.
Je commençais presque à pleurer j’avais trop peur de cette situation. Je gémissais.
- j''aime te voir ainsi... suppliante.
Je pouvais toujours prononcer notre code d’alerte quand ça allait trop loin. J’étais à nouveau trop fière. Tant de question se posait en moi si je le laissais faire. Lui faire confiance ? vouloir contrôler ? Il me testait.
Je sentais son sexe se gonfler davantage. J’aimais ressentir ce moment où il ne pouvait plus rien contrôler, ou il se lâchait. De l’autre j’avais cette peur qu’il ne franchisse cette limite.
- C’est ça.. ohhhhh ohhhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhh petite vicieuse. Tiens moi bien les couilles.. hummmmm .. allez… s…ors cette ..Lan…gue. Apprécie mon jus.
Il tenait ma tête fermement et à ce moment là il prit sa queue en main et éjacula sur mes seins.
Le temps se figea comme une peinture laissant deviner la sutite.
Il me caressait le visage.
- Un jour tu baveras de mon sperme.. nous avons tout notre temps…
Il se recula et mis ses mains sur ses genoux.
- J’ai pour toi un réel profond respect. Sache que jamais je ne franchirais tes limites.
Il m’embrassa le front.
- Il m’aida à me relever. Il me jeta alors sur le lit et m’y attacha.
Je n’en ai pas fini avec toi. Je te laisse méditer à ta condition.
Je restais ainsi souillée à l’attendre comme une bonne chienne attend son maitre.
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C’était un matin d’hiver.
Cette aube naissante que j’admirais à travers la fenêtre. Les nappes de brouillard sur les champs dessinaient une toile vivante éphémère où les rayons du soleil essayer de se frayer un chemin pour colorer cette nature sauvage.
Chaque saison a sa beauté, mais l’hiver semble figer le temps. Je m’apprête à partir un voyage que j’ai toujours rêvé de faire. Ces mois difficiles passés, je voulais respirer. Après ce moment d’égarement, je retourne à la préparation de ma valise. C’est toujours un casse-tête. Je souris toujours tellement je prends d’affaires. On ne sait jamais ce que les événements nous réservent, les rencontres inattendues, l’envie de rester dans une ville..
Je descendais les escaliers avec cette valise bien trop lourde. Je me disais bien qu’avec mon regard, des hommes m’aideraient à porter mes bagages. Il est bon d’être une femme.
Je me rendis jusqu’à Paris, Gare de l’Est pour partir dans ce voyage fou, indécent que je m’offre.
Habillée chaudement avec un manteau long noir, avec ce col en fausse fourrure, des gants en cuir et une chabka blanche sur la tête et chaussée de mes petites salomés fatiches , je me rend sur le quai de la gare d’où partais mon train.
Ce train mythique, un voyage dans le temps. J’avais tant économisé. Quelle émotion de le découvrir. La teinte bleu, les lettres couleur or.. l’Orient Express
- Bienvenue pour ce voyage pour Venise, Madame, entendais-je de cet homme vêtu d'un uniforme bleu et or.
Je n’avais jamais goûté à tel luxe. J’avais ce regard d’enfant émerveillé.
Poser mon pied sur la marche de ce train mythique m’avait fait un effet. Je prenais mon temps pour en savourer chaque seconde.
On me conduit jusqu’à ma cabine. La cabine n° 11. Je n’en croyais pas mes yeux en découvrant l’intérieur de ce train. C’était plus beau que je n’avais pu l’imaginer.
- Madame, voici votre cabine. Le dîner sera servi à 20h. Je suis à votre disposition. Je me prénomme Danielo. Je serai votre assistant pour votre voyage. Vous pouvez aller vous rafraichir dans notre voiture piano bar. Une fois que vous partirez dîner, je m’occuperai de préparer votre cabine pour la nuit. Je vous souhaite une belle installation.
Mes mains ne purent s’empêcher de toucher les matières de cette chambre. C’était comme traverser le temps. Je commençais à m’installer et savourer chaque minute passée à bord.
Je commençais tout d’abord par sortir la robe que j’allais porter ce soir. J’étalais mes affaires sur la salle de bain si petite, mais bien pensée. Je prenais une grande inspiration, je ne réalisais pas.
Le train s’apprête à partir dans quelques minutes, il est 14h. J’ai prévu de quoi m’occuper durant le trajet. Ecriture et Lecture.
Je sortis de ma cabine pour partir à la découverte de cette majesté. Je ne pouvais l’appeler autrement. A peine je refermais la porte de ma cabine, je croisai un homme seul allant à sa cabine. Il venait d’arriver. Mon regard se porta en premier lieu sur son chapeau qui lui donnait cette allure folle. Je baissais assez rapidement mes yeux, ne voulant pas être surprise à l’admirer. Puis en marchant jusqu’à sa rencontre, nous nous croisons.
- Je vous en prie, Mademoiselle, passez.
- Je vous remercie, Monsieur.
Son regard pénétra le mien, en quelques secondes j’étais sous le charme. Ma timidité me poussa à rejoindre, avec une rapidité certaine ce fameux piano-bar. Mon cœur battait fort, je souriais. Son parfum était un véritable envoûtement.
Etait- il seul ?
- pourquoi est- ce que je suis partie si rapidement ? Pourquoi !!? me reprochai-je
Arrivée avec excitation dans le piano bar je découvrais une pièce d’une telle beauté. Il y avait déjà quelques personnes installées dans ces magnifiques canapés bleu. Je me retrouvais à cette belle époque que j’affectionnais.
Un serveur vint à ma rencontre, et me proposa de m’installer.
J’avais envie de me pincer. Ce dernier me tendit une coupe de Champagne rosé accompagné de framboises et de maras des bois.. mes fraises préférées.
Une atmosphère du passé régnait. Je me sentais tellement bien dans ce lieu. Mon esprit s’égara, mais je ne puis m’empêcher de repenser à cet homme que je venais de croiser.
Je mis quelques framboises dans ma coupe de champagne. Mon regard se noya à les observer. J’adore l’effet que cela fait, de voir cette effervescence.
Je savourais mon verre tout doucement.. Je scrutais la porte espérant secrètement l’apercevoir.. cet inconnu. Je ne devrais pas m’enthousiasmer ainsi. Un homme comme lui est forcément accompagné. Je ne devrais pas me réjouir autant.
j’étais déçue,hélas, je ne le revis pas. Un pincement au cœur me rendit, durant quelques secondes, mélancolique. Je suis restée une heure, reprenant un autre verre de champagne. Mais pas d’inconnu en vu.
Un brin nostalgique, je me levais pour rejoindre ma cabine et savourer son confort. Je déambule dans ce couloir fait de bois, matière si noble. Le train était parti il y a 30 min. Arrivée dans ma rame, Je pose ma main sur la clenche et rentre dans ma cabine.
Quand soudain confuse, je me retrouve nez à nez avec lui. Je réalisais soudainement mon erreur.
- Euh, désolée Monsieur, je me suis trompée de cabine. Quelle sotte je fais ! Veuillez me pardonner.
Je commençais à repartir aussi vite que j’étais rentrée.
- Cela arrive de se tromper, me dit-il avec un sourire taquin.
- Je suis si maladroite, je suis confuse voyez-vous. Pardonnez -moi de vous avoir dérangé.
- Oh mais vous ne m’avez aucunement dérangé. Au contraire.
Je rougissais. Il avait un charme incroyable. Je ne pus m’empêcher d’admirer cet homme si classe, vêtu d’un costume bleu, sans parler du détail qu’il avait mis dans sa tenue.
Puis il m’envoya un sourire si charmeur. Il était bien seul, pas accompagné. Avec mon regard malicieux, je lui renvoyais son sourire. J’étais envoûtée. Mon voyage prenait alors une autre dimension.
- On peut dire que vous êtes une femme directe et aventureuse. Pénétrer ainsi dans ma cabine, c’est une première, me dit-il d’un ton taquin.
- Oh… Vous êtes en train de vous jouer de moi. Cela est bien mérité.
- Sasha, Mademoiselle, enchanté de faire votre connaissance.
- Mademoiselle Lane.. Enchantée… ravie de faire votre connaissance.
- Vous allez peut-être me trouver un peu cavalier, Mademoiselle. Mais êtes-vous prise ce soir ?
- Eh bien, non.
- Dans ce cas, vous l'êtes à présent. 20h.
Je ne puis m’empêcher de sortir un oui plein d’enthousiasme. Il émanait de lui cette force, ce charisme du haut de sa stature. Il était grand. Je me sentais en sécurité sans comprendre pourquoi.
- Je vous dis à ce soir, je vais prendre congé et vous laisser profiter de votre après midi.
Je sortis honteuse de ma bêtise. Il a dû me prendre pour une cinglée. Je sortais en refermant la porte et j’émis un cri silencieux d’une adolescente qui a un rendez- vous. J’étais chipée, excitée. Ce soir, je me dis en plus de me faire belle pour moi, je me surprise à vouloir me faire belle pour lui.
Je décidais à ce moment- là de me détendre dans ma cabine. J’avais tant envie de savourer chaque instant et cette envie d’être déjà ce soir. Je m’assis contre la fenêtre, et je voyais le paysage défilé. Je pris mon carnet, avec ce besoin de poser mes émotions par des mots. Mon esprit vagabondait.
C’est alors que ne tenant plus, j’entrepris de commencer à me préparer pour la soirée exceptionnelle. J’aime beaucoup prendre le temps de me faire belle. Prendre le temps de me coiffer, de me maquiller, de mettre avec une certaine audace mes bas avec mes jarretelles, choisir une lingerie appropriée. Cela a toujours été pour moi un bijou caché. Mais ce soir, je le ferai pour lui.. peut-être qu’il ne le saura jamais.
Je regardais le résultat dans le miroir. Je me trouvais assez jolie. J’étais en retard. Mais quelle femme ne fait pas attendre un homme?. La dernière touche.. Le parfum. Quel choix cornélien ! J’hésitais entre deux. Mais je savais au fond de moi lequel porter. Idéal pour un premier rendez -vous. Ne jamais trop en faire.
Me voila prête. Juste avant de sortir, je m’emparais de mes gants en satin blanc. Mon cœur battait très fort.
Je m’apprête à ouvrir la porte pour accéder à la rame suivante. Soudain, le train saccada un peu. Je perdis légèrement l’équilibre sur mes chaussures pailletée d’argent.
Je sentis alors une main enlacée ma taille. Je sursautais.
- Mademoiselle, il serait dommage de vous blesser.
Je sentais la chaleur de ses mains à travers le tissu de ma robe. Quant à sa voix chaude et suave.. j’en perdais la tête. Que m’arrivai t-il ?
C’est alors qu’il passa devant moi pour m’ouvrir la porte.
- Mademoiselle, je vous en prie.
Je ne pouvais cacher mon trouble. C'était animal, cette envie d'être à lui.
- Prenons une coupe de champagne pour faire connaissance, qu’en pensez vous ?
- C’est avec plaisir.
Nous étions assis l’un en face de l’autre. Nous discutions de choses et d’autres. Tout était si simple, si naturel. Cette sensation de toujours se connaître. J’étais toujours en plein rêve totalement réel. La musique douce nous transportait. Nous n’arrêtions pas de rire, pendant tout le repas. Le temps défilé tout comme le train filait bien trop vite à mon goût.
Il était temps de retourner à nos cabines respectives. Le cœur palpitant, j’avais juste envie de prolonger la nuit avec cet homme. Juste parler, se connaître.
A mon grand regret, et très gentleman, il me raccompagna à ma cabine. Me baisa la main et me souhaita une très belle nuit. J’étais conquise devant ses manières, bien que j’eusse à ce moment une envie irrésistible de l’embrasser.
Une fois le seuil de ma cabine franchi, je découvris que la banquette lit avait été mis en place. J’allumais cette lampe qui rendait une atmosphère chaleureuse à cette pièce.
Malheureusement je n’arrivais pas à tenir en place. J’avais juste envie de sortir et d’aller frapper à sa porte. Il était si difficile de se retenir.
C’est alors que j’entendis des bruits de pas à ma porte. Je vis un billet se glisser sous ma porte. Intriguée, je m’avançais pour le récupérer.
« Pour que cette nuit continue, accepteriez vous une danse ?
Vous savez où me trouver.
S.
Mon cœur battait encore plus. Je serai folle d’y aller, mais folle de ne pas y aller.
Profiter de la vie, de ce moment présent.
C’est alors que je pris mon courage à deux mains, serrant ce billet contre ma poitrine. Je passais rapidement me refaire une beauté, regarder si ma tenue est impeccable. Je me parfumais une dernière fois. J’étais toute tremblante en repassant le rouge à lèvres rouge, sur mes lèvres entre-ouvertes.
Je pris une grande respiration. Ajusta mes cheveux. Je toque trois coups à sa porte.
Il me donne un sourire tellement charmant. Son regard plonge dans le mien. La température monte tellement il me fait de l’effet. Il avait pris soin de mettre une musique de fond, qui nous transportait.
C’est alors qu’il me tendit sa main.
- Puis je ?
C’est alors que je lui tendis la mienne. Le temps s’arrêtait. Il se pencha pour y déposer un doux baiser. Avec assurance il me tira à lui. Je frissonnais. Comment cacher mon émoi ?
Ce fut le début de cette danse. Je sentais sa main en haut de mon dos. Sa joue se rapprochant de la mienne. Il était indéniable que le désir apportait une tension.
Soudain sa main caressa mon dos. Je frissonnais à sa caresse. C’est là que je sentis sa bouche s’approcher de mon oreille
- Vous êtes très séduisante, Mademoiselle Lane. Le savez-vous ?
- Je.. je peux vous retourner ce compliment Sasha.
Il remis une mèche de cheveux derrière mon oreille avec sa main droite, sa bouche douce sensuelle se perdit dans mon cou. J’aimais sentir son souffle. Puis son étreinte se fit plus intense et il m’empoigna avec fermeté les cheveux. Et d’une extrême sensualité m’embrassa Fougueusement. Je lui rendis son baiser. Mes jambes tremblaient.. intensément.
- Je vous veux. Terriblement, me confessa- t -il. Je doute de pouvoir rester un parfait gentleman à vos côtés.
- Vous êtes un parfait gentlemen, mais je ne vous garantis pas de ne pas être moi-même une Lady.
Quand il souriait.. je fondais.. sa bouche était un appel au crime.
Il se dirigiea vers le mini bar. Il se servit un whisky. Puis alla s’asseoir.
D’une voix ferme me dit
- Continuez à danser. Je suis si piètre danseur, je préfère vous admirer.
Il prit une gorgée. Je l’observai. Je continuai à danser seule, tout en le regardant.
J’étais là en train de danser, à me rendre lascive. Je promenai mes mains sur mon corps, d’une manière suggestive. J’imaginai que c’était ses mains qui me caressait. Je fermais les yeux pour apprécier ces caresses, puis je les ouvrais en le regardant droit dans son regard de velours.
Je voyais ses lèvres se pincer. Je m’avançais vers lui. De mon genou, j’écartais ses jambes qu’ils avaient croisé. Toujours son verre à la main, je lui pris pour y tremper mes lèvres. Je descendai à hauteur de ses lèvres pour tendre mes lèvres.. L’effleurer. Il allait rendre mon baiser quant il comprit que je le taquinais en me relevant.
- Petite joueuse, vous ne le paierez… me sourit il
- Ah oui ? je ne vois pas de quoi vous parlez…
Puis, de ma main j’entrepris de décroiser ses jambes. Mon genou se plaça entre pour jeter de part et d’autres ses jambes. Je me plaçais entre. Je me mis dos à lui et je descendais progressivement en m’ondulant avec sensualité. Je m’assis juste devant lui. Je sentais son désir entre ses jambes.
Il ne pouvait voir le sourire qui se dessinait sur mon visage. Je m’amusai à onduler, à l’exciter sans qu’il entreprît de me toucher. Je le sentais qu’il savourait son whisky sans rater une miette du spectacle.
C’est là qu’il me caressa les cheveux. Je sentais sa main me caresser le dos, puis remonter jusqu’à mon cou.. Sa main prenait possession de ma gorge. J’aimais sentir cette etreinte qui me rendait folle. Puis il m’attira en arrière et me dit à l’oreille
- Vous êtes une très.. très vilaine fille. Mademoiselle Lane. Vous savez ce qui arrive au très vilaine fille qui joue avec le grand méchant loup ?
- Non, dis-je avec une pointe de taquinerie.
- Eh bien vous allez le découvrir me dit il avoir un sourire presque machiavélique..
Tandis qu’il me maintenait la gorge, je sentis que de l’autre, il defaisait sa cravate.
- Vous allez être à moi, vous êtes à présent mon objet de désir. Je vais faire de vous ce que je veux. L’acceptez-vous ?
Je.. (mon cœur palpitant par tant d’érotisme).. Je veux être à vous. Faîtes de moi ce qui vous plaît.
- Vous m'appelez Monsieur.
Fermez vos yeux. A présent, je vous interdis de parler, sauf si je vous l’y autorise. Est-ce bien clair ?
- Oui, Monsieur, c’est très clair.
-Si vous n’obéissez pas je serai obligé de vous punir chère Mademoiselle Lane
Je.. (rougissante)… Oui Monsieur.
Je sentis qu’il me bandait les yeux avec sa cravate. Toujours en me maintenant par la nuque, il me releva. Il me fit marcher ainsi jusqu’à la porte. Il plaqua mes mains contre celle-ci, au dessus de ma tête.
- Ne bougez pas.
Je sentis ses mains inquisitrice partir à la découverte de mon corps. Tout d’abord sur mes chevilles, il remontait le galbe de mes mollets.
- Tenez votre robe ma chère. Je veux voir votre cul.
Je descendai alors mes mains dans les dos pour tenir le bas de ma robe et lui offrir la vue sur ma croupe.
Il continuait sa découverte. Arrivé à hauteur de mes bas, je sentais ses doigts pénétrer l’intérieur pour y caresser ma peau. Il me rendait folle. Ses mains si douces.
- J’ai envie de vous voir indécente.. très indécente.
- Je..
- Vous ai-je autoriser à me répondre ?
C’est là que je sentis sa main s’abattre sur mon fessier à plusieurs reprises.
- Restez dans cette position, vilaine petite provocatrice.
- J’aime punir l’insolence et vous n’attendez que cela. Être punie. N'est ce pas Mademoiselle Lane? Répondez.
Oui... Monsieur, avouais- je.
D’un geste rude, il déchira ma culotte. C’était si.. intense. Il m’hypnotisait.
- Cambrez-vous, penchez-vous. Je sais que vous attendez que cela.
J’allais lui offrir une vue sur mon sexe, Offerte à son regard unquisiteur.
- Quelle belle chienne vous faîtes. Vous remplir avec ma langue, ma queue sera un réel bonheur. Dîtes- moi que vous êtes ma chienne.
- Oui.. Je suis votre chienne, Monsieur.
- Je n'ai pas bien entendu me railla t il.
- Oui.. Monsieur, je suis votre chienne
D’un seul coup, je sentis deux doigts pénétrer la chatte, sans ménagement. Il effectuait des vas et vient.
Que vous êtes trempée. Je doute que ces deux doigts suffissent pour vous remplir comme vous le méritez. Je vais en rajouter autant que votre chatte dégouillante en souhaite.
Il s’approchait de mon oreille.
- J’aime vous baiser ainsi. Sentir votre chatte qui se dilate. Vos trous sont ma propriété.
J’étais honteuse de m’offrir ainsi à un inconnu rencontrer quelques heures plus tôt.. Il a ce côté animal qui me donne envie de lui appartenir.
- Retournez vous et agenouillez vous.
- Défaîtes tout de suite mon pantalon. Votre bouche a été un appel au crime durant cette soirée. Voyons quelle sont vos talents de petite suceuse.
Il était rude dans ses gestes et sa voix. Cela ne me faisait que mouiller encore plus.
Puis il pris mes mains pour les plaquer sur son sexe.
- Sentez dans quel état vous m’avez mis.
- Ouvrez votre bouche, Mademoiselle Lane.
Il y mis son sexe sans ménagement et me baisait par la bouche, me soumettant le rythme grâce à ses mains sur ma tête. C’était érotique car je sentais son sexe dur me prendre, grossir. J’entendais ses soupirs de plaisir.
J’aimais sentir son corps frémir. Avec la privation de ma vue, mes autres sens étaient plus en éveil. Dès qu’il me touchait cela ne faisait qu’augmenter mon excitation.
Puis il me releva, me plaqua contre la porte et m’embrassa fougueusement tout en tirant mes cheveux en arrière.
Il passa sa main sur ma joue, sur mes lèvres, sur mon cou avec une telle douceur.
Il saisit mes seins à travers ma robe. Avec un geste assuré, il dégrafa ma robe pour la faire tomber à mes pieds.
J’avançais dans le noir, il était mon guide. Je sentais sa bienveillance. Il m’assit sur son fauteuil.
- Relèvez tes jambes .. voila.. ainsi c’est parfait. Ne bougez pas.
Ma respiration était saccadée. Je me sentais à la fois honteuse d’avoir cédée si facilement à cet homme et si excitée par qu’ il était.
Quand soudain, je sentis sa langue se poser sur mon clitoris. Je poussais alors un long soupir. Sa langue joueuse, aventureuse.. Je gémissais de plaisir, comme une bonne petite chienne.
- Cessez de bouger. Je ne veux pas entendre un seul son, sinon je serai obligé de vous baîllonner.
D’un seul coup, je sentais ses doigts s’insérer en moi tout en continuant à me lécher. Je ne m’appartenais plus. Je mouillais tellement.
Il était fougueux, habile de son langue, de ses doigts. J’étais au bord de la jouissance quand il s’arrêta. Je poussais un cri de protestation.
Il fît alors descendre sa cravate sur mon cou. Puis me releva en la tenant à la main.
l avait ce côté animal… Mâle, dominant, qui m’avait tout de suite plu. Cela ne s’explique pas. Un sentiment d’appartenance, de désir, de passion dès notre premier regard.
Il prit fermement en main la cravate et l’enroula dans sa main. Il me forca ainsi à le suivre vers la petite salle de bain.
- Posez vos mains sur le rebord. Tendez bien vos fesses.
- Regardez vous Mademoiselle Lane ! Tellement belle, tellement élégante, tellement putain. Demandez moi de vous prendre sur le champ.
Je me sentais interdite de le faire, presque honteuse et pourtant j’en mourrai d’envie.
D’un seul coup il me fessa comme une mauvaise élève. Un cri s’échappa. Puis une seconde fessée.. une troisième..
Alors, Mademoiselle ?
Il passait sa main sur mon fessier rouge. C’était d’une douceur.
C'est alors qu'il était derrière moi, tenant ma tête par les cheveux, me forçant a le regarder à travers le miroir.
- Regardez moi dans le miroir, et demandez moi de vous prendre. J’attend !
- Monsieur.. Prenez-moi, maintenant, je ne tiens plus.
Il me regardait, fixement, satisfait de me voir soumise à lui. Il placa son sexe à l’entrée du mien. Il me releva et me regarda dans le miroir. Il me pénétra avec une telle douceur, il me calma, me caressa le dos. Un peu comme un cheval qui se fait dresser, à comprendre qui est le maître.
Il me chevauchait, me tenant par les cheveux à me pilonner avec une grande fermeté.
Il prenait dans ses mains fermes mes seins. Il les serraient fort, il s’amusait avec mes tétons. Je sentis alors ses dents se planter sur mon épaule. Il ne me laissa aucun répit.
C’est alors qu’il mit sa main sur ma bouche. Et il devient alors sauvage.
- Regardez vous vous faire prendre, ainsi. Petite chienne. Si bonne à baiser.Quelle chatte ouverte. Puis il se retira.
- Retournez vous, m'ordonna t il.
- A genou tout de suite!restez ainsi. vous ne bougerez que lorsque je vous y autoriserai.
- Quelle docilité! vous êtes si facile à prendre en main, Mademoiselle Lane.
Il prit une gorgée de son verre et se dirigea vers le peignoir suspendu à côté de la salle de bain. Il en tira la ceinture.
- Donnez moi vos mains.
Je me retrouvais ainsi attachée,à ses pieds.
C’est alors qu’il se positionna au dessus de moi.
- Sortez votre langue. Léchez avec délicatesse mon gland, savourez-le. Petite putain.
Ma langue se delectait de son sexe quand tout à coup, il planta son sexe au plus profond de ma gorge, tout en maintenant ma tête avec ses mains.
J’avais envie de protester mais je ne pouvais pas. Il me baisa par la bouche puis se stoppa tout en remplissant ma bouche de son sexe. J'étais ainsi impuissante.
Il se retira alors d'un geste brusque.
Il me mena par la cravate qui faisait office de laisse jusqu'au fauteuil.
Je me retrouvais alors à moitié allongé. Il fixa mes mains à la tringle des rideaux et m'écarta les jambes.
- Quelle belle position, Mademoiselle Lane.
Gardez bien vos jambes relevez sinon je serai obligé de vous punir.
Il passa sa main sur mon sexe. Et découvrant le flot de mouille qu’il y avait, il sourit.
- Je vois que vous aimez être traitée ainsi ma chère, n'est ce pas?
- Avec un certain sourire, je ne pouvais qu'approuver.
Je sens que je vais rentrer soit dans votre petite chatte ou dans votre fion, comme dans du beurre. Toute cette mouille..
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Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise.
Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues.
En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante.
J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette.
Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation.
Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles.
une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier
même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer !
Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente.
Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire.
J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi.
Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse.
J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela !
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Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise.
Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues.
En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante.
J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette.
Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation.
Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles.
une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier
même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer !
Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente.
Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire.
J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi.
Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse.
J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela !
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Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait intelligemment, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. C’est une partie de la mentalité du mâle, qui implique que les femelles sont supposées servir les mâles et avoir des gestes sexuels de soumission pour leur plaisir. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit avoir été éliminée, et cette technique aide à le faire de même que de se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, j’aborderai aussi ce sujet une autre fois bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. Les hommes, par nature, respectent le pouvoir, et leur évolution les a programmés pour se soumettre à plus puissant qu’eux. Malheureusement, elle les a aussi programmés à tenter de dominer ou d’exploiter plus faible qu'eux aussi. C’est l’essence même de la hiérarchie dominante. Alors, pour qu’un mâle se soumette complètement à une femme, il doit la voir comme plus puissante que lui, heureusement certains homme ont l'intelligence naturelle de savoir d'instinct que les Femmes sont très nettement Supérieurs aux hommes et cela tout à fait naturellement. En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante, à celle qui lui ordonne cela et qui lui imposera beaucoup d'autres choses. J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant lui avoir pénétré l'anus. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette d’amant. Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope personnelle. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de vraies salopes. Alan est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring (lanière de cuir autour du sexe) et lui attachai les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon soumis quand je désire m'occuper de lui correctement. Je prépare ainsi mon esclave car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation. Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles à certaines punitions. Une domina peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui. Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter et le torturer légèrement. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour son plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Puis je punis brièvement et légèrement ses testicules en les serrant, les secouant. En faisant ainsi, je lui dis que je lui administrerai une punition sévère aux testicules s'il n’obéit pas parfaitement, et je vérifie qu’il comprend bien !. Quand Alan arrive, je le salue à la porte et lui permet même de me donner un baiser bref sur la joue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme « Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer ! ». Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente. Après un moment, j’ordonne à Alan de se présenter et de ce mettre debout devant mon amant. Alan est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma salope d’amant à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire. J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon amant de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas et dis des mots humiliants sans merci alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sur et je suis la Maîtresse. J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actif !
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L'initiation
Chapitre 6 : Croisement
Le second Jack Daniels commençait à me faire oublier l'inconfort de la banquette aux formes torturées. J'aimais le bruit du glaçon que je faisais machinalement tourner dans mon verre. Mon regard comme celui du reste de la population masculine de l'assemblée avait du mal à se détacher de la créature assise nonchalamment sur le tabouret en cuir du bar. Elle n'était pas que sublimement belle. Elle n'était pas qu'un sosie de Monica Bellucci incarné. Elle ne portait pas qu'une vêtue tout droit sortie de mes fantasmes. Non, elle possédait une rarissime qualité: une classe folle. Beaucoup d'autres qu'elle n'auraient eu l'air que d'une fille de petite vertu dans cette tenue délicieusement indécente. Elle, c'était la sensualité faite femme, la définition même du sex-appeal. Et elle le savait.
Je l'avais remarquée dans la rue déjà, m'approchant de ce club parfaitement inconnu. De dos, sans la voir. Sa démarche de mannequin, assurée, naturelle malgré ses bottines noires aux talons largement plus hauts que la moyenne avaient captivé mon attention. Ses bas noirs à couture également. Ses longs cheveux de jay flottaient au gré de son pas chaloupé sur son trois quart sombre. Je bénis le ciel qu'elle aille, pour quelques secondes au moins dans la même direction que moi. Elle semblait marcher sur un fil, sachant en outre parfaitement où elle allait, d'un pas serein.
Les battements de mon muscle cardiaque se sont accélérés quand elle s'engagea sous le porche qu'un ami m'avait indiqué. « Tu verras, l'immeuble est banal. Le nouveau club installé au rez-de-chaussée et en partie au sous-sol beaucoup moins. L'entrée est non seulement hors de prix mais en outre la clientèle soigneusement sélectionnée ». De fait après avoir franchit le barrage du portier puis le seuil du lieu après qu'une hôtesse outrageusement décolletée m'eût délesté simultanément de ma veste et de quelques billets, j'avais eu l'impression de pénétrer le saint des saints. Dire que certains feignent de croire qu'un minimum d'argent ne fait pas le bonheur...
C'est l'infarctus cette fois que j'évitai de justesse lorsque l'inconnue confia devant moi son manteau au vestiaire. Un demi sourire qui n'était en rien de la gène mais plutôt un amusement devant l'air niais que je devais avoir éclaira son visage lorsque délestée de sa protection contre le froid elle m'apparut uniquement vêtue d'un corset en cuir noir, de gants qui lui remontaient au coude, et de bas de soie noirs -un trop rare délice à l'oeil- reliés à son corset par 3 jarretelles. Sa peau blanche, presque laiteuse tranchait avec le rouge et le noir d'un entrelacs de roses tatoué sur son épaule droite. Il rappelait le carmin qu'elle avait soigneusement appliqué sur ses lèvres fines. Un mélange incongru mais terriblement sensuel de blanche neige et de Mata Hari. A sa démarche souple et féline lorsque elle s'éloignait feignant d'ignorer l'incendie qu'elle venait d'allumer, j'aurais juré qu'elle avait fait de la danse.
Chapitre 5: Le lieu du crime
Après avoir visité le rez de chaussée doté outre un vaste espace bar et d'un coin salon, d'une petite piste de danse, je m'étais assis sur cette banquette traumatisante pour mon auguste fessier. J'aurais été incapable de l'approcher. Tétanisé sans doute par un enjeu qu'il me plaisait d'imaginer à la hauteur de sa plastique parfaite. L'idée d'une Monica Bellucci de 25 ans , bien que je fusse passablement peu doué pour ce jeu de d'attribuer un âge à autrui- me revenait à la vue de profil de son somptueux 95C. J'admirais ses bottines en cuir vernis, lacées sur le devant, mettant parfaitement en valeur ses jambes fines, élégamment gaînées de ces bas voiles qui s'assombrissent comme d'une jarretière au fur et à mesure que l'on approche du Saint Graal...
A la serveuse qui se déplaçait de table en table je commandai cet alcool comme pour me redonner contenance. Cette dernière pourtant fort jolie et sexy dans sa courte et décolletée robe ivoire était transparente. Les jambes de ma Diva retenaient toute mon attention ; fines mais musclées, délicatement galbée, comme j'adore. Elle était sportive, j'en étais convaincu. J'en étais là dans ma pseudo analyse Sherlock Holmesque lorsque qu'un indésirable visiblement moins sur la retenue que moi l'aborda. Je dis indésirable, pour moi cela va de soi, étant évident désormais que quiconque parlerait à la déesse deviendrait de fait mon ennemi mortel. Mon incongrue jalousie étant renforcée par le fait que le mâle tentant sa chance était élégant dans son costume sombre et plutôt bien fait de sa personne. Je ne saurai jamais ce qu'elle lui répondit mais les talons qu'il tourna rapidement eurent le mérite de me dessiner un sourire d'une oreille à l'autre.
Pendant la demi heure qui suivi une demi-douzaine de pourtant dignes représentants de l'espèce mâle tenta sa chance, tous sans le moindre succès. Le plus méritant du tenir à ses coté 5 minutes, dont les 3 dernières sans le moindre mot ni regard de la belle. Finalement le scénario m'amusait, un peu sadiquement je l'avoue. Assez lâchement également j'en conviens vu que je n'étais pas suffisamment suicidaire pour courir moi aussi au désastre. Une icône inaccessible sortie des magasines...
La situation semblait aussi amuser une femme à quelques mètres de moi. Sans grand intérêt à vrai dire ; des traits fins pourtant, mais les affres du temps qui ne nous épargnera pas non plus, l'avaient affublée de quelques rondeurs pas forcément disposées aux meilleurs endroits. Une opulente poitrine certes, mais une opulence disons un peu généralisée. Sa robe stricte, aux genoux, au col ras de son cou était certes classe mais pas franchement un appel au viol. Pourtant elle dégageait quelque chose d'attirant ; sur l'instant j'aurais néanmoins été incapable de dire quoi. Peut-être son chignon impeccablement tiré ; tout sur elle était parfaitement ordonné. Elle sirotait tranquillement un alcool blanc, une vodka peut-être.
Deux couples et quelques femmes seules commençaient à prendre possession de la piste de danse. Sur la banquette à quelques encablures, deux femmes goûtaient visiblement avec plaisir aux lèvres l'une de l'autre, sous l'oeil égrillard de leurs conjoints respectifs. Visiblement l'affaire fut rapidement conclue, l'un des hommes entraînant sa moitié vers un court couloir donnant sur des marches descendant à priori vers un sous-sol, suivi par l'autre couple se tenant par la taille. Dur statut que celui d'homme seul dans ces lieux. Certes je découvrais cet endroit récemment ouvert, mais ce genre de club ne m'était pas inconnu. Depuis une bonne dizaine d'années. Généralement je les fréquentais avec ma conquête du moment, parfois seul, avec des fortunes il faut bien l'avouer assez diverses. J'en étais là de mon apitoiement sur mon pauvre petit sort lorsque le fantasme incarné fit mouvement.
Chapitre 4: L'allégeance
Elle entama quelques pas sur la piste, jouant avec une barre de Lap Dance sous le regard à la fois agressif, exaspéré, désespéré et il faut l'avouer envieux des représentantes de la gente féminine présentes. Sentiments probablement accentués par la bave coulant aux commissures des lèvres des mâles présents, auxquels je ne faisait pas exception. Elle n'était donc pas que sublimement belle, son corps ondulant avec une grâce infinie. Danseuse disais-je ? Rapidement elle se dirigea vers cette femme proche de moi et s'agenouilla à ses pieds sans mot dire, tête baissée, semblant lui tendre son cou gracile. Sans même un rictus de victoire qui n'eut pourtant rien eu d'exagéré celle ci y fixa un collier métallique de soumise. Elle la regarda avec une visible tendresse , lui caressa la joue en lui murmurant quelque chose d'inaudible sous la musique de fond.
Certains mâles semblaient désespérés, d'autres rassurés quant à leur pouvoir de séduction en découvrant que dès le départ ils n'avaient pas l'once d'une chance. Cette attelage hétéroclite, la maîtresse devant probablement avoir l'âge de la mère de la soumise, la première avec un physique et une tenue relativement banale alors que la seconde mériterait de faire la couverture de Playboy pour les 1.000 prochaines années, étrangement me parut parfaitement assorti. Presque une évidence. Je les comprenais, toutes les deux. Leurs différences complémentaires sans doute ajoutaient la pointe pimentée qui plaçait de cette relation dans le haut du panier de mes fantasmes. J'étais pourtant totalement novice dans ce type de relation qui m'attirait beaucoup, essentiellement par son coté fétichiste. Ces tenues, matières avaient toujours provoqué sur moi des effets étranges... En l'absence d'internet à l'époque et son flot d'information, j'ignorais tout en revanche du coeur de cette connexion si particulière.
La jeune femme resta un moment ainsi, finissant par poser sa tête sur les cuisses de sa maîtresse qui ne semblait pas prête à galvauder la fin de son verre. Celle-ci ne se privait pas, en caressant les longs cheveux de jais de proie, d'observer son environnement, plus par curiosité que par provocation. Je crois que c'est cela qui me fit le plus d'effet. Sobre dans la victoire, la marque des grands. Les questions se bousculaient dans ma petite tête tandis que j'observais ostensiblement la superbe croupe, absolument pas protégée par son string noir. J'étais abasourdi par le fait qu'elles aient toutes les deux été capable de jouer, feignant de ne pas se connaître, devant cette assemblée plus que troublée. Bien vu, bien joué. J'arborais un inexplicable sourire, d'une encore moins explicable tendresse à leur égard. Alors que désirs ou jalousie était plutôt la norme alentours.
Je ne remarquai le pourtant imposant sac posé à coté de la maîtresse que lorsque elle s'en saisit en se levant. Point besoin de laisse, sa soumise la suivit avec un plaisir non dissimulé, prenant le chemin des catacombes. J'étais précisément en train de me dire qu'il me fallait absolument visiter plus avant les lieux que plusieurs mâles visiblement prêts à échanger sans drame un statut d'acteur pour celui de voyeur (faute de grives...) me devancèrent, s'engouffrant à leur suite. Chienne de vie. Le passage opportun de la serveuse me décida à changer de fesse sur cette maudite banquette et à recommander la même chose.
Il me fallut un bon quart d'heure pour remettre mon cerveau à peu près en état de fonctionner quand le coup de grâce arriva. J'en était à regarder enfin les autres présentes et à me dire que finalement , certaines méritaient un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain, que la maîtresse remonta seule. Et vint s'asseoir sans l'ombre d'une hésitation à mes cotés. Mon regard ahuri du l'amuser un instant. Que voulait-elle? Je ne l'avais pas vu me regarder auparavant. Elle ne se départit pas de son sérieux pour autant en me posant cette question hallucinante: serais-je capable de respecter ses consignes et de lui obéir absolument strictement, condition sine quanon pour entrer momentanément dans leur univers. Je ne m'entendis pas répondre, ou peut-être prit-elle mon étranglement pour acceptation, toujours est-il qu'elle me dit sur un ton qui n'appelait ni réponse ni discussion: « suis moi ».
Chapitre 3: Hypnotique
Dire que j'étais fier comme Artaban en passant devant mes congénères atterrés est un euphémisme. Déjà en descendant l'escalier je me faisais l'impression d'être l'Elu. J'étais pourtant bien trop stressé malgré une ridicule apparente décontraction pour me la péter un minimum. On a tous notre heure de gloire parait-il, la mienne était visiblement venue. Un petit hall en bas donnait sur plusieurs couloirs, chacun abritant des pièces différentes, comme à thème. En suivant cette femme qui en imposait et semblait connaître les lieux comme sa poche, nous passâmes devant une salle vidéo, un glorihole, et divers « coins câlins », certains occupés, d'autres non. Des gémissements de bon aloi parvenaient de certaines alcôves. Je ne me demandai pas longtemps où m'emmenait la Maîtresse en avisant plusieurs types attendant devant une porte désespérément close.
Elle s'arrêta devant, la mer semblant s'ouvrir devant elle. Elle me fixa: « à partir de maintenant, pas un mot si je ne t'ai questionné, pas un geste que je ne t'aie ordonné; aucune seconde chance, une seule sanction, la porte. Suis-je claire? ». Le fait qu'elle m'ait dit cela devant ces types dont certains arboraient un rictus aussi moqueur que jaloux me déstabilisa, ce qui était assurément son second objectif. Et peu compliqué à atteindre en outre tellement je me sentais flotter hors de mon corps. Dans un effort surhumain, je parvins à articuler « parfaitement clair »; c'est non sans un sourire vengeur et inutile vers les mâles destinés à rester dehors que je pénétrai dans cette salle à sa suite. Lorsqu'elle referma derrière elle, j'eus le sentiment que l'on venait de me passer les menottes.
Sa soumise était là, immobile, assise sur ses talons, mains sur les genoux au centre de la pièce. Elle ne me regarda même pas. Rejet, indifférence, dans sa bulle de soumission? Mon questionnement intérieur fut interrompu par un signe du doigt de la Maîtresse, me désignant visiblement ma place. J'avais juste eu le temps de voir un chevalet derrière la belle, une croix de St André au mur, un anneaux auquel pendait une solide corde accroché au plafond que la maîtresse répondit involontairement à ma question. «Sophie est punie; elle déteste être observée en séance, qui plus est par un homme, elle qui, comme moi est purement lesbienne. Ta présence est donc une partie de sa punition». Si j'avais jamais rêvé d'être un cadeau...
Le coup de grâce fut «à poil» ; je mis un certain temps à comprendre qu'il m'était destiné. Comme cette femme diabolique lisait en moi comme dans un libre ouvert, elle simplifia ma réflexion et nettoya mon esprit des centaines d'idées qui s'y carambolaient: "je déteste attendre ou répéter; je te rappelle que tu as toujours le choix". Ce n'est pas une hypothétique carotte qui s'annonçait que la certitude qu'il n'y avait pas autre chose de plus intelligent à faire qui me poussa à m'exécuter gauchement. Choix rapidement fait et tout aussi vite exécuté.
C'est donc en tenue d'Adam que je m'installai sur une sorte de pouf en cuir rouge. Surtout ne pas poser la moindre question quant à la raison de la punition de sa soumise. Au moins n'aurais je pas de mal à me taire, assurément aucun son n'aurait pu franchir la boule au fond de ma gorge. Au fait pourquoi ma nudité ? Instaurer une sorte d'équilibre entre sa soumise et moi ? Se rincer l'oeil (quel prétentieux...) ? Gêner encore plus sa divine complice ? Participer d'une façon ou d'une autre ? Elle ne voudrait quand même me dominer au si, elle m'aurait demandé mon avis. Au fait, j'étais en train de faire quoi là à part lui obéir ?
Tranquillement la Maîtresse sortit une cravache, un single tail, un martinet de son mystérieux grand sac, ainsi que des pinces et quelques sex-toys, sans oublier d'autres objets dont j'ignorais autant l'existence que l'utilité. Une sorte de balais commença alors entre les deux femmes, parfaitement réglé, absolument silencieux. La jeune femme se leva; sa maîtresse passa derrière elle pour défaire son soutient-gorge que je n'avais pas vu: en cuir noir aussi, se fondant avec le corset. Deux merveilles apparurent alors, à peine troublés par la loi de la gravité. Il me vint à l'esprit une autre réponse potentielle à mon questionnement : observer avec certitude l'effet sur moi produit.
Chapitre 2: Dans le vif du sujet
Privilège de la jeunesse. Injustice de la nature penseront d'autres. La façon dont elle enleva son string sur l'ordre de sa Maîtresse, se baissant sans fléchir ses jambes, la croupe tendue en ma direction eu un effet comment dire, Eiffelesque? Les tétons de la soumise furent amoureusement caressés, gobés, suçotés; je compris rapidement que l'effet recherché était loin d'une d'une intention de douceur, mais pragmatiquement de faciliter la pose d'imposantes pinces japonaises sur d'appétissants tétons roses dardés. Sophie ferma les yeux en se mordant les lèvres lorsque son sein droit fut ainsi décoré. Nul attendrissement en vue de la domina qui équilibra le tableau sur le téton gauche. Après une caresse sur la joue de sa soumise, elle joua douloureusement avec la chaînette les reliant. Elle semblait admirer elle aussi cette poitrine somptueuse dont elle comptait bien user et abuser. Une caresse sous le dessous du sein me donna l'impression qu'elle voulait le soupeser ainsi paré. Imposants, ronds mais d'une absolue fermeté, je me serais aisément vu y apporter mon estimation personnelle. Dont elle n'avait bien entendu cure.
Tournant autour de sa proie, elle multipliait les caresses, sur la croupe, sur le pubis totalement glabre de la belle. Elle finit par s'agenouiller devant elle, et après avoir embrassé ce mont de vénus si pâle, elle fixa deux autres pinces, plus petites sur chacune des lèvres. Je crus voir sa langue pointer pour goûter le résultat de son travail. Depuis le départ aucun mot n'avait été échangé. Un frisson me parcouru lorsqu'elle se saisit du martinet, me regardant. Mon visage inquiet devait lui dire « non pas moi, il y a erreur, je ne suis que spectateur ! Privilégié, certes mais... ». Elle installa sa soumise les mains posées sur le chevalet, croupe tendue, jambes légèrement écart; cette dernière avait pris la position rapidement, semblant la connaître parfaitement. La maîtresse se tenait dans le dos de la belle, de sorte que celle-ci ne devait pas savoir ce qui l'attendait. Elle fut vite au fait de son futur immédiat lorsqu'un premier coup, que je jugeai assez violent pour le novice que j'étais, lui cingla la croupe, laissant une trace rouge. Sa peau blanche et fine marquait très vite. Elle devint en quelques minutes cramoisie sous l'avalanche qui s'abattait sur elle: pas de brutalité, mais de la régularité, de la sérénité, un objectif bien précis. J'étais impressionné, la Domina enfin dans son élément irradiait étrangement désormais. Le ballet souple et coordonné de ses gestes précis, les lanières virevoltantes, les bruits secs. La belle se tortillait de plus en plus, dansant d'une jambe sur l'autre. Jusqu'à ce qu'une plainte sortit de sa jolie bouche. Un dernier coup fut appliqué entre ses cuisses... lui arrachant un véritable cri de douleur cette fois.
Je me disais que la maîtresse devait se rendre compte qu'elle était allée trop loin lorsqu'elle cessa pour se diriger vers ses « jouets ». Elle en revint en fait avec un bâillon boule noire qu'elle fixa tranquillement, sa soumise ouvrant la bouche toute grande pour lui faciliter la tâche. Sa docilité me stupéfiait. Sans doute un long dressage... Elle reprit le martinet et c'est le haut du dos de Sophie qui fut cette fois durement marqué. Sa précision était diabolique, ses gestes sûrs et appliqués. Je vis une larme couler doucement sur la joue de la belle. Je me faisais presque violence pour ne pas bouger. La Maîtresse l'avait vu également. Elle l'avait même sûrement deviné avant moi. Elle repassa devant sa soumise, la regarda un moment, comme pour la jauger, essuya sa larme d'un revers de la main en souriant. Sans me regarder, toujours les yeux plantés dans ceux de la belle,elle lança: « va me ranger ça -me tendant le martinet- et ramène moi la cravache ». Un instant interdit, tant par le fait qu'elle n'en était visiblement qu'au début de son œuvre que par le fait qu'elle s'adresse à moi, je m'exécutai rapidement. J'étais partagé entre le souhait de voir s'interrompre le supplice de Sophie qui devait vraiment souffrir, et l'envie égoïste de continuer à découvrir un spectacle aussi excitant qu'inédit pour moi.
Elle jouait avec la cravache sur le corps de mon fantasme incarné comme un musicien avec son archet sur un violon. C'était beau, enivrant comme un Gevrey-Chambertin; j'avais la sensation qu'elle pouvait en tirer le son qu'elle voulait. Pour l'heure il s'agissait de gémissements de plaisirs, déformés par le bâillon, lorsque l'instrument caressais lentement une peau qui semblait si douce. Lorsqu'elle passa entre les magnifiques cuisses de la belle, l'instrument ressortit luisant... C'est alors que le premier coup laissa une courte traînée rouge sur la fesse de la belle.
Chapitre premier: la révélation
La bave qui coulait aux commissures de ses fines lèvres carmin tombait sur ses seins. Obscène et aimantant à la fois. Sa croupe se striait de traces rouges foncé qui s'entrecroisaient. Pourtant rien de vulgaire, comme si sa classe et sa beauté fussent inoxydables, peu importe la situation. Ce spectacle pourtant trash , inédit pour moi, sonnait comme une révélation, comme si quelque chose émergeait peu à peu du plus profond de mon être. Un verrou sur un couvercle depuis toujours fermé venait de sauter. Mon avenir était dans ce monde, sans grande certitude quant à ma place. Evidemment bien davantage de questions que de réponses, mais quel immense espace de découverte s'ouvrait...
La Maîtresse recula de quelques pas; elle semblait contempler son œuvre, son coté artiste sans doute. Son inflexibilité intimement lié à une visible énorme tendresse pour sa complice m'impressionnait autant que la docilité de celle-ci. Le courage aussi de cette dernière. Encore que je ne savais pas trop s'il fallait parler de courage si elle recherchait ces sensations. Mes idées s'entrechoquaient, mes certitudes tombaient les unes après les autres ; par exemple quant les pinces furent enlevées c'est à ce moment précis que Sophie semblait avoir le plus mal. Un murmure à son oreille, une caresse sur sa joue, un baiser furtif sur ses lèvres, et la voilà attachée sur le chevalet par une corde. Nœuds rudimentaires mais efficaces ; les chevilles et les poignets en bas, sa poitrine s'écrasait sur le cuir usé. Sa croupe insolemment tendue était un véritable appel au crime. L'impressionnant plug en plastique dur et transparent dont la domina se saisit me confirma qu'au moins cet avis était partagé...
J'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle me fît participer à ce qui aurait pu ressembler à la récompense de sa soumise après les jeux d'impact. Mais c'est elle-même qui caressait le petit trou de la belle qui semblait enfin se détendre. Ces gestes tendres, sensuels, contrastaient avec la taille de l'objet qu'elle avait lubrifié avant de commencer à l'introduire de le fondement de sa proie consentante. Cela ne rentrerait jamais... Si. Un baiser sur la fesse, des doigts qui frôlent les lèvres et voici que la soumise entamait une plainte déformée par la bâillon. Le plug fut ressorti et rentré plusieurs fois, à chaque fois plus facilement. Ce n'était visiblement pas une première. La Maîtresse, qui semblait m'avoir oublié, caressait la belle, trouvant rapidement son bouton d'amour avec lequel elle jouait. Comme tout à l'heure avec sa cravache, elle semblait utiliser un instrument de musique. Obtenant de jolis sons... Sophie n'avait depuis longtemps plus le droit de ne jouir qu'ainsi, l'anus rempli.
Le plus hallucinant peut-être était que tout semblait naturel, j'allais dire «normal» si je n'exécrais pas ce mot. Oui on pouvait être impitoyable et tendre, oui on pouvait faire mal et donner du plaisir en même temps, oui on pouvait avoir une grande distance hiérarchique et une énorme proximité intellectuelle et affective... Sentiment étrange de découvrir autant de mes « certitudes » aussi rapidement qu'évidemment balayées, définitivement sans doute. Ce fut le moment que choisit la Maîtresse pour débâillonner sa soumise, sans doute parce qu'elle aimait l'entendre jouir. Un god vibrant se joignit bientôt au plug inerte, se frôlant à travers une frêle parois. La dextérité manuelle de la domina faisant le reste, ce fut bientôt une véritable symphonie qui bientôt empli la pièce.
Sophie haletante, en sueur, fut vite emportée dans une tempête de jouissance que sa Maîtresse organisait avec dextérité. Cette dernière me fascinait, gardant toujours sa maîtrise de soi, ne montrant rien sur son visage. Ses gestes aussi inflexibles qu'attentifs et tendres parlaient pour elle. J'aurais juré qu'il y avait de l'amour entre elles. Un hurlement emplit soudain la pièce. J'avais je n'avais vu un orgasme aussi intense, dévastateur. Et ce n'était pas fini...
Prologue: l'ouverture
Préciser l'état physique de votre serviteur me semble totalement inutile. Les pensées en revanche parvenaient à la vitesse grand V à l'infime partie de mon cerveau encore capable d'un semblant de réflexion. La domina envisageait-elle me faire participer autrement qu'en voyeur? Une fellation se Sophie en guise de punition finale pour sa soumise me semblait de plus en plus une excellente idée. Probablement qu'en me concentrant très fort, la transmission de pensée ferait le reste... J'avais encore un peu de travail avec de devenir un véritable jedi.
Le calme revenait peu à peu dans la pièce. La belle semblait émerger d'un quasi état de transe tandis que sa maîtresse caressait amoureusement son dos, ses cheveux, ses seins, sa croupe meurtie. C'est à peu près au même moment que ma lucidité revint. A cet instant précis je me sentis furieusement de trop, comme gêné d'être là. Comme si la scène devenait tout à coup trop intime. On changeait d'univers. Je ne voyais plus l'utilité d'une quelconque participation et était plein de reconnaissance pour cette maîtresse femme qui avait ouvert tant de portes en moi, fait sauter tant de verrous. Sans jamais s'occuper de moi pourtant. J'avais le sentiment d'avoir vécu un instant incroyablement privilégié.
Convaincu que je devais les laisser seules pour partager sans moi cette intimité, je me levai et remerciai avec sincérité ces deux femmes. Je leur était infiniment reconnaissant et le leur dit. Ma meilleur récompense fut un même sourire éclairant leurs deux visages. La domina me raccompagna vers la porte, instant pour que je la franchisse mes vêtements à la main, nu comme un vers. Pour la refermer aussitôt derrière moi non sans m'avoir glissé qu'elle était certaine que nous nous reverrions... C'est à ce moment précis que je compris ce que signifiait vraiment marcher sans toucher le sol.
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Le journal à la main, par cet après-midi de printemps, il monte dans la rame de la ligne numéro un, répète tout ce qu'il
va dire à son futur employeur. Les roues de caoutchouc glissent dans les rails, la rame entre en gare dans la station
Étoile. Parmi la nuée de passagers avalés par l'espace confiné, une jeune femme d'une trentaine d'années, vêtue d'une
jupe courte prend place sur le strapontin d'en face et croise ses jambes de gazelle. L'affluence augmente la chaleur
ambiante. La houle du train balance les corps qui, défiant les lois de la pesanteur, tentent de demeurer droits. Les bras
suspendus à la barre centrale dégagent une odeur de transpiration. Un freinage un peu brusque, une agitation qui
prépare la prochaine descente, les jambes de gazelle se déploient, s'écartent à peine. L'œil de Pascal accroche alors le
fond de la culotte, la femme voit qu'il la regarde, elle le toise, hautaine, pimbêche. Il la déteste sur le champ. Impression
curieuse, les boutons de son jean compriment sa verge et lui font mal. Elle descend, gracile, le fixant toujours droit dans
les yeux. Pascal ne peut s'empêcher de se détacher de ses deux amandes provocatrices. Il emboîte le pas, oubliant
le journal. Elle accélère, lui aussi. Le couloir est long jusqu'à l'escalier qui mène au grand jour. La bouche de métro les
crache avenue Charles-de-Gaulle. Les rais du soleil l'éblouissent, il croit la perdre de vue. Son regard rapide ratisse le
trottoir. Les jambes longilignes piétinent le macadam à l'arrêt du 43. Pascal s'approche, se colle presque tout contre elle.
L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de
fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À
la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est
occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le
froncement du sourcil trahit l'inquiétude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable
aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus
nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon.
Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne.
Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le
chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle
prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimbêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment
propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée.
Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates.
L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement
saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu
un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec
la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main.
Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de
fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement
d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de
fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un
imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture.
"- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante,
son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il
se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de
sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses
doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégrafer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui
se faufile et agrippe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé
au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement,
tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses
cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui
éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration
s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle.
Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche,
son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse
et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un
plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante:
- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre.
Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de
la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée,
espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quelle littérature de gare !!
Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas
croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent.
Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe
offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes
non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige
mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent
les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de
fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon
pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite.
- Encore vous ! Suivez-moi !
Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste
des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un
regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que
de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe.
Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme.
- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord.
Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent
aucune attention.
- Fermez les yeux !
Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui.
- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ?
Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière
de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la
lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe
se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très
généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme
n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour
atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse.
Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de
bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essoufflé, le dard raide, il revient du
pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur
ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue.
S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on
remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau
vomira tous ses fantasmes, peut-être même jusqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme
prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la
moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa
mâchoire endolorie, l'autre prête à saisir son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens,
agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente:
- Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique.
À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te
réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa
des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de
battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes
reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre.
Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui
désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Inondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée,
je t'avais dans la peau, bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à l'œuvre littéraire de Roger Nimier.
N.B: texte republié à la demande d'une amie chère à mon cœur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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De retour de congés, je suis impatient d’être aux pieds de Ma Maîtresse qui a décidé de me soumettre en extérieur. Direction les bois où Elle a ses habitudes près de sa table de pierre. Elle avait tout prévu et m'a fait cueillir de très beaux orties bien piquantes. Maîtresse me fait préparer un lit de feuilles d’orties où je dois m’allonger sur le ventre pendant qu'elle prépare ses cordes. Elle me ligote sur la pierre avec. Je ne peux plus bouger et Maîtresse prend possession de mon corps. Elle n’oubliera pas un centimètre carré de peau avec les orties. Les premiers instants sont piquants et je me donne pour que Maîtresse puisse extraire tous les plaisirs qu’Elle veut. Aux caresses urticantes des orties succèdent le sifflement du grand fouet que j’ai apporté à sa demande. Maîtresse le guide parfaitement et les coups s’abattent cinglant mes fesses, mon dos, mes cuisses. Je gémis rapidement de douleur et je sens que Maîtresse apprécie, Elle me transporte dans un lâcher prise rassurant et s’emballe de plus en plus. Maîtresse me débarrasse des orties avec le fouet.
Entre fouet, orties, sourire de Maîtresse et le soleil, je ne sais plus bien qui me réchauffe le plus, mais j’ai chaud, très très chaud.
La cuisson doit être égale de chaque côté alors Maîtresse me retourne en me libérant des cordes. Mon dos retrouve le lit d’orties et Ma Maîtresse me libère des orties du ventre avec le fouet. Entre temps, Elle m’a introduit un vibro dans mon anus. Je retrouve un grand plaisir car après 92 jours de chasteté, le vibro est mon premier plaisir anal. Maîtresse me traite de salope car je mouille comme une jeunette. J’ai encore droit a des belles séries de fouet et une fessée avec autant de claques que de jours de chasteté. Maîtresse se lâche de bon cœur et j’ai un peu de mal à suivre le décompte qu’Elle m’impose.
Le fouet a bien souffert à tournoyer au dessus de mon corps et Maîtresse l’achève en me fouettant avec ardeur ; il cède ! Un peu comme moi et je capitule car dans cet emballement final, la douleur m’irradie de plus en plus. Maîtresse termine en venant chercher ce qu’elle aime obtenir de moi, des «Pitié, PITIÉ», le mot sacré qui me fait dépasser mes limites de plus en plus loin. Ma Maîtresse m’extrait ces «pitiés» du fond de mes entrailles car elles lui appartiennent.
Le temps est encore passé trop vite. Vu son sourire, aucun doute, Maîtresse a apprécié.
Je ressens ce plaisir qui m’imprègne également.
Sur le chemin du retour, Maîtresse me dit que les orties me tiendraient compagnie cette nuit plus quelques jours. Je confirme, cette première nuit a été un enfer. Pas moyen de m’endormir sans des démangeaisons épuisantes. J’imagine le grand sourire de Maîtresse dans ces instants pénibles. Qu’est-ce que je ne supporterais pas pour Elle ?
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La porte se referma silencieusement derrière nous et nous nous trouvâmes plongés dans une pénombre dispensée par deux appliques se faisant face.
Devant moi, une lourde tenture de velours rouge qu'une fille aux seins annelés tenait entrouverte pour nous laisser le passage.
Je sentis alors mon ventre se nouer encore plus.
Une crispation tellement intense qu'elle en était douloureuse.
Pourtant ce n'était pas de l'appréhension à part, peut-être celle d'être incapable d'aller au bout de ce que nous avions décidé d'un commun accord.
Non, je n'avais pas peur.
Au contraire, c'était une sorte d'excitation d'une force incroyable qui prenait possession de tout mon être.
J'aimais cette sensation, cette sorte de brûlure violente et sauvage.
J'étais certaine que j'allais y puiser la force qui me permettrait de me dépasser et par la même occasion satisfaire Mon Maître.
J'avais attendu depuis si longtemps ce moment qu'il avait volontairement retardé afin de me maintenir en état de frustration de plus en plus grand.
Ce soir, grâce à lui, j'allais enfin pouvoir vivre l'un de mes plus forts fantasmes.
Ce soir, je ne serai plus qu'une soumise exhibée par celui que je m'étais choisi comme Maître.
Ce soir, j'allai lui offrir le contrôle total de mon corps.
Ce soir, tant que je n'aurai pas prononcé le safe word, il pourra m'utiliser comme il l'entend.
Ne plus avoir rien à décider, perdre le contrôle de soi-même, s'en remettre entièrement à son Maître pour ne plus faire qu'un avec Lui, c'était là que résidait le secret.
Non, vraiment, je n'avais plus aucune crainte.
L'amour qui nous liait et la confiance réciproque que nous avions l'un envers l'autre me garantissaient que cette soirée ne serait, au final, que plaisir et jouissance.
C'est donc d'un pas assuré, confiante que Mon Maître fixa le mousqueton de la laisse à l'anneau de mon collier pour franchir la tenture derrière lui.
Octobre 2015
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Événement pénible que cette pandémie avec ce maudit confinement qui l’accompagne.
Le moral n’est pas au beau fixe. Mais Ma Maîtresse me fait quand même venir un après-midi.
La joie m’envahit, je vais pouvoir être à ses pieds.
Il n’est pas difficile de deviner le plaisir que Ma Maîtresse éprouve à retrouver son soumis car sans tarder Elle prend possession de mon corps.
Elle me met à nu au propre comme au figuré. Je n’ai pas oublié mon collier mais Elle le réajuste. Je sais pourtant qu’Elle accorde une grande importance à la présentation. Je mets les bracelets de poignet et c’est encore Ma Maîtresse qui me les lie l’un à l’autre. J’ai peur qu’Elle se braque de devoir me reprendre si souvent mais la perspective de me frustrer la réjouit suffisamment pour échapper à ces foudres.
Et pourtant, je n’échappe pas à la punition pour lui avoir proposé une photo perso trafiquée en rajoutant des marques sur mes fesses. Elle est tellement nature que ce genre de retouche ne peut que la contrarier.
Quelle idiotie ! Je suis honteux. C’est avec la cravache que Maîtresse vient chercher un pardon que je tarde à lui donner. Ce n’est que par l’humiliation de ses crachats en pleine figure que je comprends enfin. «Ah quand même» soupire-t-Elle après que j’ai bredouillé «Pardon Maîtresse, je ne le referais plus jamais».
Déjà mes fesses sont bien rougies ! La cravache est cinglante surtout sur mes cuisses et la punition est bien rentrée en moi.
Ma Maîtresse ne me punit pas pour le plaisir. Elle préfère mon abandon par sa domination. Que je sois son jouet la comble bien plus que ces nécessaires punitions.
Maîtresse sort ses cordes et m’attache à la rambarde de l’escalier. Un crochet anal lui sert de point de départ. Minutieusement, Elle tresse la corde entre mon corps et les montants en bois. Je sens monter son excitation mais Elle reste concentrée sur son bondage. Je fais de plus en plus corps avec le bois de l’escalier. Les mains au-dessus de la tête, Maîtresse termine par un mors de corde qu’Elle insert entre mes mâchoires. Je suis réduit au silence et totalement à sa merci. Ce n’est pas pour me déplaire.
Je ressens parfaitement son plaisir montée par ses sourires, par ses questions auxquelles je ne peux répondre que par des grognements.
Ma Maîtresse m’a demandé de lui apporter un objet de mon choix. Je lui proposais un long paddle en bois car, lui ayant présenté en photo, Elle m’avait dit bien l’aimer.
Sur ce point pas d’erreur, ses impacts sur mes fesses m’en apportent la confirmation.
Maîtresse est heureuse et elle arrive même à me faire rire entre les coups. Elle a pris le relais avec sa cravache qui atteint plus facilement les points sensibles de mon corps. La douleur augmente autant que le plaisir de Ma Maîtresse. Dans son excitation grandissante, elle me gratifie d’un beau sourire à travers les barreaux de la rambarde. Je fond littéralement de plaisir et j’essaye de lui renvoyer ce sourire tel un miroir. L’effet en est largement atténué par le mors de cordes.
Je commence à piocher de plus en plus dans mes ressources, il me faut toute ma volonté pour ne pas sombrer et aussi cette envie de satisfaire Maîtresse qui est plus forte que tout.
Maîtresse apprécie ma peau durcie par le paddle et la cravache. Elle me griffe le dos, me mord les flancs. Je la sens déjà tellement excitée que je suis presque surpris quand elle commence patiemment à défaire mes liens
La pression retombe un peu. Je n’ai même pas le temps d’apprécier ma liberté de mouvement retrouvée que Maîtresse enchaîne par un nouveau bondage Elle m’attache les jambes, les poignets dans le dos et je me retrouve de nouveau à sa merci.
C’est à genoux que je me présente difficilement face à Elle. Maîtresse me pose des pinces sur la pointe des tétons. Leur pose est malaisée car je n’ai pas de beaux gros seins féminins. Maîtresse les dominent néanmoins comme tout mon corps. La douleur s’estompe rapidement avec la privation de circulation sanguine. Elle m’arrache des gémissements que je ne peux cacher et son excitation reprend de plus belle.
Maîtresse tire la chaînette qui les relie, claque ses doigts et la cravache sur mes tétons hyper sensibles ; la douleur est vive. J'anticipe bêtement le claquement suivant en grimaçant. Maîtresse en rit et se moque : «Rnby, tu me fais quoi là à grimacer avant même que je te touche? Tu me fais ta chochotte !».
Waouh, je suis déjà ailleurs, manipulé comme une marionnette. Ma Maîtresse réussit malgré tout à m’arracher de nouveaux rires. Comment fait-Elle pour que ses supplices me paraissent si doux ? Elle est heureuse tout simplement. Je lui abandonne la maîtrise de mon corps. C’est à la fois stressant et valorisant. D’un côté ,je ne sais jamais où cela peut aller avec une telle imagination et de l’autre je satisfais ses désirs.
Aujourd’hui son imagination est débordante.
Maîtresse se détourne finalement de mes tétons et décide de me faire couler en secouant ma cage qui devient vite étroite. Mes couilles se remplissent, Maîtresse les serre mais je ne pourrais gicler, la faute à tous ces supplices assurément.
Finalement, Elle m’arrache les pinces sur mes tétons par des mouvements vifs et saccadés. Mes tétons sont de nouveau hyper douloureux en retrouvant la vie. Ils n’ont pas le temps de souffrir , Maîtresse me presse les testicules puis donne 58 pichenettes comme le nombre de jours de chasteté du moment. Je chavire complètement, je n’en peux plu tellement la douleur est vive. Arrivé à ce stade, Ma Maîtresse est comblée, Elle vit ces instants passionnément.
Je me sens vidé, pas loin de perdre pieds mais trop fier pour lui avouer ou trop envie de la satisfaire, je ne laisse rien paraître et finalement je reviens sur terre.
Maîtresse m’amène contre la banquette, pose ses talons sur mon dos, prends la cravache et le paddle. Confortablement installée, Elle me fouette les fesses intensément tout en prenant grand plaisir à me forcer à tenir une conversation sensée. A chaque impact douloureux, ce sont des «Aïe» de plus en plus fréquents qui coupent mes phrases. Ma Maîtresse en sourit de bon cœur, Elle en profite pour accélérer les coups de cravaches avec force maintenant. La cravache claque sèchement sur ma peau rougie. L’excitation de Maîtresse est grandissante et encore plus forte quand j’implore sa pitié. Et pourtant le rythme ne faiblit pas, mes aïe de plus en plus bruyants ne laissent pas de doute sur mon ressenti. Maîtresse prend bien trop de plaisir pour s’arrêter là.
Dans son emballement, Elle me retourne sans ménagement et me chevauche avec passion. Je ressens cette incroyable ivresse, comme une véritable transe et je ne veux surtout pas que cela s’arrête.
Je suis son objet. Mes fesses deviennent sa planche de jouissance, Elle s’accroche sur mon dos en me griffant profondément. Son excitation est tellement communicative que je commence à gémir. Maîtresse m’intime le silence «tais-toi» car ces moments de passion lui appartiennent, même si Elle m’entraîne dans son sillage.
Je serre des dents pour que cet emballement ne s’arrête jamais. Et puis Maîtresse lâche un grand soupir en s’abandonnant de tout son poids sur mon dos. L’émotion retombe et je n’ose pas bouger de peur d’interrompre ces moments de pur bonheur. Maîtresse se relève calmement.
Mon cœur bat la chamade. J’ai atteint des sommets émotionnels par le simple fait de participer à l’excitation de Ma Maîtresse.
Elle a une nouvelle fois obtenu mon total abandon. J’ai capitulé à ses pieds et je n’ai plus de force. Elle m’a tout pris et je n’ai surtout pas résisté.
Ces heures ont été intenses et malheureusement l’horloge humaine va bien trop vite dans ces moments là.
Je dois la quitter à contre cœur, tellement je suis comblé d’avoir vécu ces précieux instants et d’avoir servi ma sublime Maîtresse.
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VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! Sitaël
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« J'aime bien quand c'est violent »
Je marque un temps d'arrêt en portant mon verre à mes lèvres. Pendant une seconde je la scrute plus que que je ne la regarde. Je vois bien que ses yeux sont traversés d'une lueur de satisfaction. Sa petite phrase a fait mouche.
« Ça te choque pas au moins ?
– Non, vas-y, t'inquiète pas » J'accompagne ma réponse d'un petit sourire entendu, histoire de regagner un petit peu de l'assurance qu'elle vient de secouer gentiment.
Ça n'a bien sûr pour effet, que de lui confirmer ce sentiment de gêne qu'elle a subrepticement perçue chez moi.
« C'est vrai qu'on n'a pas trop l'occasion de parler de cul dans ce bled, d'autant plus à un mec!
– Tu m'étonnes, avec les gabarits qui a dans le coin..
– Après tu peux plus t'en débarrasser, mais bon toi, tu as l'air ouvert ou ça doit être l'âge, je me sens à l'aise. »
Pan dans ta gueule, l'âge... 45 ans, à l'époque.
J'avais rendu service à un ami, je l'avais remplacé dans son bar tabac, juste une journée pour dépanner.
Elle avait 25 ou 26 ans je l'avais croisé plusieurs fois dans le village où j'habitais, mais on ne s'était jamais parlé. Jusqu'à ce jour où elle était venue chercher un paquet de cigarettes.
Gothique, un petit peu. Heavy metal, beaucoup. La conversation avait dû s'engager à propos d'un T-shirt qu'elle portait plutôt pas mal. Et sur lequel s'affichait le nom d'un groupe que j'eus la chance de connaître.
La chance oui, Le heavy metal, c'est pas mon rayon et mes connaissances y sont plutôt endémiques.
Deux trois vannes pourries sur les "Hardeux". C'est à ça que se limite ma culture en la matière, mais elle y avait été réceptive, au point d'accepter de prendre une bière. Puis une autre et on a discuté l'après-midi.
De hard rock, heavy metal, et puis ça a dérivé sur des délires gothiques, des cérémonies et que sais-je encore.
Et lorsque qu'elle dut partir, je lui avais lancé, genre en rigolant, « bref si je veux te revoir il faut que j'organise une messe noire ? » Et elle m'avait répondu, « fait ça pour vendredi soir », en insistant sur la rime. « On se retrouve ici pour l'apéro. »
Et voilà. Vas y organiser une messe noire toi ?
Moi en ces temps brumeux, je nageais dans la vanille, jusqu'aux yeux, je n'y voyais rien de toutes ces choses, qui finissent par te faire parler en prose.
Alors du coup, j'ai fait en sorte d'habiller la table en deuil avec deux trois cierges noirs sur des bougeoirs en plastique. C'était un investissement raisonnable, surtout que je ne croyais absolument pas qu'elle soit au rendez-vous.
Mais finalement elle était là, assise sur mon canapé et moi sur une chaise de l'autre côté de la table basse. On avait mangé, j'avais fait bonne impression de mes talents culinaires et le simulacre de cérémonial l'avait amusé.
« Mais violent, des claques sur les fesses ? Tu aimes quand on te tire les cheveux tout ça...quoi » Avais-je enchaîné, en me disant qu'elle devait simplement aimer se faire secouer pendant les transports.
« Oui, ça c'est les préliminaires » Avait-elle répondu avec un fond de défiance amusée dans le regard.
Wahooo! Reste calme, ne t'excite pas mon copain me répétait je en boucle, ne t'excite pas.
Des filles qui aimaient se faire un petit peu maltraité de manière appropriée, j'en avais connu. Un moment de ma vie, je m'étais même dit que je les attirai.
Le physique peut être, un 1,87 m 115 kg. J'avais pas une gueule particulière mais j'avais du bagout et j'étais complètement obsédé. Donc j'attirais pas forcément les plus romantiques. Bien qu'il y ait des obsessions très romantiques, mais c'est un autre sujet.
Les préliminaires… Cette fois l'assurance venait d'en prendre un sacré coup, alors je me suis levé avec mon verre à la main, va savoir pourquoi faire, pour détourner l'attention sûrement. Et avec, je ne sais pas si vous connaissez, cette impression de "c'est pas moi qui est en train de le faire", je me suis assis à côté d'elle.
À l'autre bout du canapé, juste en face, vautré sur l'accoudoir.
« Je t'ai choqué là non?
–Non non je te dis, au contraire, la chaise commençait à me faire mal au dos.
–Non parce que je vois toutes mes copines qui sont love love, en couple, je me ferais grave chier à leur place. Alors des fois je me dis que je suis un peu bizarre et c'est vrai j'ai peur de choquer.... »
Pendant qu'elle me parlait je me voyais faire le geste. Tu vas pas le faire.
Elle est peut être juste en confiance et elle te parle parce qu'elle à envie de te parler. Pas forcément parce qu'elle a envie que tu la secoues. Me disait la petite voix aux ailes blanches. Mais n'importe quoi ! Pourquoi elle a mit le décolleté avec la mousseline transparente d'après toi?, Lui rétorquait l'autre petite voix celle qui l'accompagne toujours, mais qui elle, a des petites ailes noires.
Je me repasse mon mini scénario encore une fois : je m'avance en glissant sur le canapé, de manière rapide et furtive, enfin on va essayer.Je glisse ma main dans ses longs cheveux noirs, voilà. Et je remonte jusqu'à la nuque. Et là j'empoigne fermement sa chevelure, je lui tire la tête en arrière et je l'embrasse. hop!
Elle m'a craché au visage.
Je sais pas ce qui m'a pris, j'étais en train de me repasser le geste dans ma tête et je sais pas comment, je l'ai fait.
Et puis je suis là, ma main enserrant sa crinière, je sens sa salive me dégouliner sur les yeux, les joues. Je pense en un éclair relâcher mon emprise, croyant avoir commis l'erreur fatale. Mais elle sourit.
Sous la surprise du crachat je me suis mis debout, mais je tiens toujours sa tête. Je ne sais plus quoi faire, je la regarde, j'ai tellement l'air con...
« Tu es sûr que tu veux jouer comme ça ? » Me lance-t-elle alors.
Je sais pas. Comme ça ? Comment ? Je fais quoi ? Panique neuronale provoquée sûrement par un afflux de testostérone, je ne peux plus rien dire et dans un espèce de réflexe de mâle, je reprends ma prise sur ses cheveux, plus violemment.
« Vas-y, frappe moi »
Et vas y le scud dans ta tête à toi! Mururoa, Nagasaki, Hiroshima…
Frapper ? À l'époque "baise-moi" ça m'aurait mis en joie, mais "frappe moi"?
Mais je peux pas faire ça! J'étais un grand admirateur de Bertrand Cantat! Moi, Mademoiselle, et depuis je suis traumatisé!
Très sérieusement ! Comment peut-on lever la main sur une fille ? Je veux dire, même mon ex femme, lorsqu'elle m'a jeté de la vaisselle au visage pour me pousser à bout, et ben même elle, même si j'en ai eu fortement envie, j'ai jamais pu!
L'éducation judéo-chrétienne! Quoi que, je sais pas si c'est bien ça. Enfin je sais pas d'où ça vient mais, c'est un principe de base, on tape pas les gonzesses et puis c'est tout! C'est ce que m'a appris papa et c'est ce que j'ai appris à mes fils.
Oui mais là elle le demande! Tiens, les petites ailes noires...
C'est pas la première fois que tu claques le cul d'une copine, tu as toujours eu des grosses mains. Et les petites ailes blanches d'argumenter a contrario : oui mais combien t'ont déjà dit: "vu ce que ça fait sur le cul, j'aimerais pas la prendre dans la gueule"...
Et elle, elle la veut directement sur la courge, et c'est les préliminaires… qu'est-ce que je fais ?
Je sais pas, j'approche à nouveau mon visage du sien, et elle crache encore. En pleine face!
Gifle!
Petite… que dis-je, un soufflet. Putain qu'est-ce que j'ai fait! Tu n'as pas honte ? Ça pourrait être ta fille.
Arrête tes conneries l'emplumé! C'est pas la première fois qu'on s'envoie des filles trop jeunes pour la bien-pensance! Elle est majeure et vaccinée mon copain. Et elle est en train de nous en mettre plein la gueule! Mais putain, regarde comme elle nous dévisage, elle a les yeux qui sentent trop le cul, ça lui a plu je te dis!
« Ça va ? » Je lui demande parce que je me pose vraiment la question. Je l'ai giflé, est-ce que ça va ?
Elle me regarde d'une manière presque méprisante sans desserrer les dents dans un espèce de feulement et me dit « Si tu veux quelque chose, il va falloir le prendre.
– Oui j'ai très envie de te prendre quelque chose.. c'est rien de le dire.
– Soit plus convaincant.
– Ça me fait bizarre
– Tu aimes pas ?
– Si énormément, mais c'est ça qui me fait bizarre. »
Elle a encore craché, alors je l'ai à nouveau giflé. Plus fort.
Et puis j'ai mis ma main sur son menton, mon index et mon pouce comme une grosse tenaille autour de ses joues et j'ai serré jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche.
Elle s'était débattue.
« Tu es sûr que ça va ? » Je demandais encore, en lui maintenant la bouche ouverte d'une main tout en lui tirant de plus en plus fermement les cheveux de l'autre, parce que je suis en panique.
« Ta gueule ! » Réussit-elle à éructer.
Les petites ailes noires ayant pris le dessus dans le survol de mes idées, je lui fourre trois doigts dans la bouche et je la tire par les cheveux pour l'obliger à se redresser.
J'aurais dû faire attention aux ongles.
J'étais en T-shirt. Elle a posé ses mains sur mon poitrail et elle m'a enfoncé tous ses ongles aussi profondément qu'elle a pu au travers de cette trop fine étoffe.
« Mais putain il faut t'attacher ou quoi? » Avec une main que j'ai sortie de sa bouche, j'arrive à attraper ses deux poignets, ils sont très fins j'adore ça. Je la maintiens toujours par les cheveux.
Et puis elle se débat plus franchement. Je la lâche. Et elle se jette sur le canapé en rigolant.
« Tu es pas près d'y arriver
– à quoi donc ?
– À m'attacher.
– C'était pas ma première idée.
– Je sais, mais ça va pas être possible sans ca.
– Ah ouais... »
Je défais ma ceinture d'un geste assuré, je tire d'un coup sec je la fais glisser hors des passants en une seule fois et elle pend de ma main jusqu'au sol.
« Tu crois vraiment que tu fais peur » elle rigole.
« Tu vas pas arriver à me baiser
–si tu veux pas non, ça c'est sûr, tu n'as pas envie ?
–D'abord me faire baiser, c'est pas ma pénétration préférée.
–Ah d'accord…
–mais tu vois, je donne pas mon cul, il faut me le prendre et tu peux toujours essayer, sans m'attacher... »
Cette salope est une furie, pas moyen. Elle griffe, elle crache, elle frappe... Et elle te met au défi sans cesse.
Je suis de plus en plus excité. Une excitation bizarre, un peu comme les premières ressenties lorsque tu as 15 ans l'été, et que la jeune voisine du bungalow d'en face te laisse lui mettre la main dans le bikini, oui un truc aussi puissant que ça!
Par dépit j'entre dans la méthode coercitive. Après moult contorsions et non sans mal, je finis par réussir à lui attacher les mains dans le dos, avec ma ceinture.
Je la jette face contre le canapé et m'assois sur ses jambes avant qu'elle ne puisse se relever. Elle a le visage dans les coussins. Je n'entends pas ce qu'elle crie, mais je souffle trois secondes. Et puis les petites ailes blanches me battent à l'oreille « elle est peut-être en train d'étouffer... » Alors en la saisissant sans délicatesse par les cheveux je relève sa tête pour entendre ce qu'elle dit.
Elle est encore en train de m'insulter.
« Connard! C'est facile, tu as vu comment tu es foutu
–tu veux que je te détache ?
–Et en plus tu es con! »
Tout en continuant à sécuriser ses jambes de tout mon poids, j'ai une peur bleue qu'elle se relève et qu'elle essaye de me mettre un coup de boule, je lui écrase la tête d'une main contre l'accoudoir et de l'autre je me saisis d'un de ses sein que je lui tords violemment.
Elle a des gros seins, fermes, ça me rend fou. Ses mains attachées dans le dos, elle est sûrement en train de m'insulter et moi je commence à immiscer les miennes partout. J'entends plus vraiment ce qu'elle dit.
Ce n'est même plus moi qui agis, les petites ailes noires m'ont complètement fait décoller.
Ça a duré un moment, je sais pas. Je flottai au-dessus. J'avais plus vraiment la notion du temps.
Nombre de fois pendant que je me voyais me défouler sur elle, les petites ailes blanches me poussaient à lui demander "ça va".
Je le lui ai même demandé encore au moment précis où je la sodomisai. Me tenant à ma ceinture qui entravait ses mains dans son dos, j'avais fait ça violemment. Elle continuait de me dire des horreurs, à me provoquer. Et moi j'essayais de lui faire le plus mal possible, de donner les coups de boutoir les plus violents.
Je finissais par lui crier « Et là, tu vas la fermer ta gueule maintenant! Je suis en train de t'enculer salope! » En ponctuant chacune de mes syllabes d'un nouveau coup de rein.
Et d'un coup elle s'est mise à pleurer. J'ai entendu ses sanglots étouffés contre le coussin du fauteuil, alors je me suis arrêté. J'ai attrapé sa tête gentiment, pas par les cheveux cette foi. Et elle m'a mordu hargneusement.
« Pourquoi tu t'arrêtes! Continue qu'est ce que tu fais! »
Elle a continué de sangloter pendant que je finissais de lui faire subir les derniers outrages et quand j'ai explosé en elle, ses sanglots se sont mélangés à un petit rire. Je me suis vautré dessus en lui mordant la nuque et puis c'est tout. Je crois qu'on s 'est endormit comme ça.
Depuis ce jour-là, les choses ont changé. Déjà, sodomiser sauvagement une jeune fille sur un canapé après lui avoir attaché les mains dans le dos, c'était un peu limite, mais elle pleurait.
Et moi j'avais lâcher mon plaisir au plus profond d'elle-même pendant que je voyais couler ses larmes sur les coussins du fauteuil.
Et le plus grave c'est que ça m'avait totalement transcendé. Comment avais-je pu violenter une fille jusqu'à qu'elle soit en larmes?
Est-ce que j'aimais voir souffrir ? Ça ma travaillé longtemps. Comment se dédouaner de cette putain de culpabilité.
Mais non, ce n'est pas la douleur que tu aimes contempler. Tiens les petites ailes noires sont de retour.
Ce que tu as aimé, c'est de voir le plaisir qu'elle prenait à ce que tu lui infligeais, de voir à quel point elle était bourrée de vices, c'est elle qui t'a poussé pour que tu la violente Ne t'inquiète pas c'était des larmes de joie.
D'expériences en expérience j'ai de moins en moins eu besoin de demander « ça va? » J'ai appris à le savoir d'instinct, à le sentir, s'en est même devenu un autre plaisir, un espèce de sixième sens jouissif.
J'ai rencontré trois autres jeunes femmes, qui aimaient vraiment être maltraitées, Chacune a été incomparable à l'autre, mais ce sont d'autres histoires. Va savoir, si j ai envie un jour, de vous les raconter.
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Imaginez-vous face à moi, l'inconnu. A la fois effrayée, à la fois fascinée. Ne sachant quoi ressentir, ni comment vous comporter.
Je vous dévisage de haut en bas, sans aucune gène, à vous faire ressentir qu'à cet instant vous êtes ma proie, et que vous n'avez pas mot à dire.
Votre esprit vous pousse à vous hérisser par instinct de défense, mais vous fait rougir l'instant d'après, en voyant mon sourire narquois à constater que cela ne va en rien me faire sourciller.
Vous entreprenez de me parler, pour éloigner cette gène des plus oppressantes, de vous ressentir enfant à l'heure de la punition.
La punition d'une vie, mise sur le bas côté.
J'empoigne votre cou de ma main ferme, et de l'autre vous lie à moi derrière votre dos. Incarcérée de mon étreinte, vous sentez la chaleur de votre corps s'intensifier, et votre cœur battre à la chamade.
Vous regardant droit dans les yeux, j'entreprends maintenant de vous prendre par la tignasse, projetant votre tête à l'arrière.
"Voilà ce que j'attends de toi" ; Vous dis-je d'une voix limpide et sans équivoque :
"Je veux que tu me fasses Bien Bander. Et pour cela, tu vas faire exactement ce que je te dirais de faire. Est-ce Bien Clair !?"
Me regardant, sans bouger d'un pouce, de peur de voir vos émotions déborder, et se disperser aux 4 vents, je prends en bouche votre cou.
Vous sentez mes lèvres sulfureuses... puis mes dents, pouvant vous croquer et vous assener un coup fatal.
Un coup pouvant vous marquer de mon empreinte de Mâle, prêt à se rassasier de votre chair devenue bien tendre...
Tout en maintenant mon étreinte, je vous laisse les bras ballants pendant que je caresse votre visage, et parcoure votre corps, en insistant bien sur cette poitrine qui ne tient qu'à être martyrisée par mes soins.
Faire ressurgir cette envie de servir l'homme dans son avilissement, et sa bestialité.
Je bute déraisonnablement contre vos tétons maintenant très durcis, avouant que ce n'est pas la délicatesse qui vous fera jouir. Mais bien mes besoins à me satisfaire entièrement de vous, sans la moindre concession.
Je vous retourne prestement, juste pour avoir le plaisir de sentir votre "petit" cul se frotter contre mes couilles. Une jolie attention que je m'octroie, et qui vous suggère, qu'il va falloir vous donner entièrement à moi pour que je vous offre ma Pine.
Nous dansons d'un ballet tournoyant, et constate que vous suivez bien le rythme de mon excitation.
Je vous amène prêt de mon lit, je m'assois, et vous met debout, droit devant moi.
Fébrile à ma vue, je fais le nécessaire pour dégrafer votre pantalon, l'abaissant jusqu'à vos pieds.
Je m'attarde maintenant sur votre culotte, que j'abaisse de gauche à droite de coups secs.
"Tu te dois de bien être mouillée, pour que je puisse bien te démonter la chatte."
"Mais peut être que j'aimerais plus encore que tu sois entièrement sèche, afin de me régaler de tes parois serrées."
"Voyons cela..."
D'un geste précis, j'engouffre mon index dans votre intimité, ne vous ménageant pas à bien tourner à l'intérieur, pour un recueillir toute la sève.
Ressortant ce doigt odorant et humide, je vous l'engouffre l'instant d'après, au fond de votre gorge.
"C'est un bon début."
"Alors comme ça, tu as laissé à l'abandon ce corps qui ne demandait qu'à servir !? Quelle honte."
Vous retournant sur le lit en position de levrette, je vous fesses maintenant d'une main claquante.
"C'est tout ce que tu mérite."
Marquant simplement quelques arrêts à empoigner votre tignasse, et regarder ce visage honteux qui ne sait plus où se mettre, à part se soumettre.
Je vous met à nue, vos vêtements volant dans la pièce.
Vous êtes sur le dos, vos mollets fermement empoignés par mes mains. Je vous relève, et vous écarte les jambes, pour m'offrir l'entière vue de votre corps m'appartenant.
"Ne bouge pas d'un pouce, Tiens la pause."
Je vous attache les mains aux pieds, de sangles en cuir.
Offerte, dans la position la plus obscène qui soit, je vous cale à hauteur de ma queue, que je ne vais pas sortir pour rien.
Je vous goûte d'une langue appuyée, de toute la longueur de votre fente, vous regarde de toute ma candeur d'homme, et vous pose la question suivante :
"Tu es quoi pour moi !!?"
« Je suis... tienne. Je t’appartiens. Je suis là pour ton plaisir. Je veux te montrer à quel point j’ai envie »
Je te prends par la mâchoire, et te fesses d'une main cinglante ton "petit" cul relevé.
"Tu parle trop."
"Tu es quoi Pour Moi !!?"
"Ta soumise."
A ces mots, tu te raidis de tout ton être, ne comprenant que trop bien ce que tu me signifie ouvertement.
Tu te sens calme dans l'esprit (Tu arrives à transformer cette situation en "défi"), mais ton corps lui est pris de panique, et se contracte au maximum.
Je ne desserre en rien ta mâchoire, et t'impose à bien ouvrir la bouche, et te faire tirer ta langue à l'extrême.
Lorsque j'estime l'avoir ouverte à ma convenance, je laisse écouler une longue coulée de salive, tombant d'abord sur ta langue, et s'infiltrant irrémédiablement au fond de ta gorge.
"Si tu l'ouvre, ce n'est pas pour raconter ta vie. Tu existes pour me servir. Ta bouche est un orifice que je vais éduquer à me satisfaire."
Appuyant bien ta tête contre mon oreiller, pour bien te le faire mémoriser.
Je m'éloigne l'instant d'après de ton corps, et commence à me déshabiller entièrement.
Tu as une sensation de fraicheur "bizarre", comme si la pression que je t'avais donnée, te gelait maintenant de toute tes entrailles, de mes deux mètres de distance.
Nue, offerte, souillée, attachée, tenant cette pose obscène... Tu refusais de t'avouer, d'autant plus à cet instant, que tu avais besoin d'un homme.
Mais tu ressentais ce "vide" mainte fois convoité par ton esprit. Laissant tes obligations et tes principes de côté, devenant bien obsolètes face à ta condition actuelle.
Ton regard était fixé sur mon corps, te remettant en "apnée" (Le souffle coupé).
Après avoir enfilé une capote, je me mettais à ta hauteur, ma queue butant maintenant contre ta vulve.
Je te fixais d'un air exigeant.
"Qu'est-ce que je t'ai dis !!!"
Spontanément, tu te surprends à ré-ouvrir ta bouche, et bien tirer ta langue comme jamais.
"J'aime mieux ça !"
Prenant ma queue et te la mettant directement au fond de ta chatte.
Je prenais maintenant un malin plaisir, à assoir mon poids sur toi, pour bien te la mettre jusqu'à la garde.
Tu te sentais plus vulnérable que jamais, laissant échapper un râle de satisfaction, autant d'inconfort.
Je maintenais cette pose, voulant que ta sève imbibe mon membre de l'intérieur.
A la fois, tu te ressentais serrée, à la fois ton corps se sentait à sa place à me recueillir.
Je commençais à te vriller le vagin en tournant à l'intérieur. Une danse que je t'avais préalablement appris à faire..., et ton corps emboitait le pas.
Mon premier coup te prit par surprise. Un coup de reins te faisant avoir un soubresaut. Une sensation nouvelle de possession prenant tout son sens.
"Tu es quoi pour moi !!?"
"Je suis celle qui est là pour te servir."
Je te caresse la joue, attendant une nouvelle mauvaise réponse de ta part.
"Ta soumise."
"Alors comme ça tu veux être Ma Soumise..."
doublé d'un coup de queue ferme et appuyé.
"Parce que tu crois que tu me mérite !?"
doublé d'un coup de queue ferme et appuyé.
Je te prends maintenant de mes deux mains sur ton cou, et simule une strangulation.
doublé d'un coup de queue ferme et appuyé.
Par défi, et parce que le rythme te convient, tu te complais à avoir un sourire revanchard et rebelle.
Je me retire de toi prestement... Me rapproche de ton visage et te dis :
"Tu te crois où ici !!?"
Te sentant penaude. Tu aurais tendance à tourner le visage...
Mais je te recadre la tête aussitôt, remettant ma pine au plus profond de toi.
Un coup sec te signifiant que tu m'appartiens, et qu'à chaque coups de ma queue, je te donne de la valeur à mes yeux.
"Tu es quoi pour moi !!?"
"Ta soumise. Reconnaissante."
Te culbutant maintenant ouvertement avec excès, je visualisais ton devenir. Toi, cette femme qui parlait beaucoup trop.
Une projection, qui n'avait d'égale que ton sourire à encaisser mes coups de queue bien ancrés dans le présent, avec un plaisir non dissimulé.
(Ce qui était une avancée en soi)
Je m'arrêtais, me mettais à la hauteur de ton visage, et te murmurais à l'oreille :
"Qu'est-ce que j'attends de toi !?"
La suite par vos mots...
*Jeu ludique sans limitation de durée.
Scénario à construire et à incrémenter par "vous" femmes prétendantes Soumises /Soumises Novices ou expérimentées.
Un écrit dans les commentaires de votre part = Un écrit du mien à sa suite, pour conserver le rythme du scénario.
Si doublon, par deux membres s'exprimant dans le même temps dans cet exercice de style = Je choisirais l'écrit le plus pertinent.
Je m'occupe de la modération pour conserver la lisibilité des écrits.
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Dans mes yeux bleus reflet de mon âme.
Brille l'insolente lueur de celle qui se damne
En enlaçant fiévreusement la douleur
De mes lèvres s'enfuit un gémissement
Révélateur de ce feu qui me dévore lentement
Un peu plus et à chaque jour nouveau
De mes zébrures s'échappe cette obsession
De n'exister que par Votre regard, révélation
Charnelle de cette envie si troublante
Dans mes yeux bleus, lueur apaisée
S'affiche farouchement la fierté d'exister
Enfin sous le joug de Votre domination
Regard baissé
A Vos pieds
Je suis votre
Dans mes yeux s'épanouit ma soumission
Le 08 10 2012
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Votre odeur de peau m'attire, m'envahit.
Qui s'offre à mes songes, à mes envies.
Déclaration
De l'ombre à la lumière, je suis votre.
Et l'attachement fait de moi une autre.
Initiation
Notre histoire est une évidence.
Comblant jusqu'à nos cinq sens.
Inspiration
Au creux de ma nuque Vous découvrez.
Ce présent en acier que j'aime porter.
Satisfaction
Vous connaissez l'éclat de mes yeux.
Quand mon sourire se livre, gracieux.
Invitation
Au rythme de Vos maux, de mon coeur.
A Vous, je m'abandonne avec ferveur.
Palpitation
Il arrive qu'une image, une situation.
Requiert par son trouble, mon attention.
Emotion
Repoussant les frontières de mes inhibitions.
J'obtempère pour Vous donner satisfaction.
Humiliation
La cire coule au creux de mes reins.
Réveillant la douleur créée de Vos mains.
Soumission
A mes poignets les bracelets de cuir Vous posez.
Sans retenue aucune, en ces lieux, Vous imposez.
Possession
Sur ma peau, Vous dessinez des entrelacs.
Zébrures, je n'entends plus que Votre voix.
Passion
Le temps passe, l'envie monte crescendo.
A la mesure des marques gravées sur mon dos.
Tentation
La danse se fait sensuelle, je m'enflamme.
De ce feu intérieur qui asservit mon âme.
Domination
Vos doigts effleurent les sillons rouge sombre.
Traçant le chemin menant vers cette terre d'ombres.
Sensation
De Vous à moi, de moi à Vous, je suis soumise.
A genoux ou debout, je me soumets avec délice.
Excitation
Et quand tout cesse, que Vous déliez mes liens.
Nos corps se cherchent pour ne plus faire qu'un.
Abdication
Le 06 09 2012
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La fessée peut être aussi punitive , par des claque sèche mais aussi la fessée , si douce si forte reçue ou donnée ..installer sur mes cuisses ..
Mes mains qui prennes possession de ces fesses offertes .. des mains caressantes qui claquent d’abords doucement , de plus en plus forts , s’arrêtant , pour caresser des fesses qui deviennent de plus en plus chaudes ..
Entendre des gémissements , des cris , des Madame encore , je vous en prie ..
Recommencer , le /la sentir se trémousser , être au bord de la jouissance ,
Caresser cette chaleur appuyer ou les traces des doigts sont la ..
Voir ses fesses prendre une belle couleur de feu
les sensations sont fortes des deux côtés ..
Il ou elle jouira , de cette fessée que je donne toujours avec plaisir ..
La /le consoler ensuite de cette forte émotion et recommencer encore ..
Lady H
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Tout est parti d'un défi que Maîtresse m' a laissé exprimer. Je lui parle de sodomie aux légumes de plus en plus gros. Elle retient l'idée et lance le défi 11: DILATATION ANAL.
"Choisis divers légumes, prépare ton panier et offre-moi ton cul..."
Je suis enthousiasmé au plus haut point et très vite Maîtresse me fait préparer cette soupe quelques jours à l' avance si bien que quand j' arrive à ses pieds il ne lui reste plus qu'à touiller... J’ai eu l’impression de concrétiser un rêve, donner vie à un vagin.
Je ressens intensément les envies de Maîtresse. Elle me lubrifie pour faciliter cet accès. Sa main s’enfonce, doigt par doigt. Mon petit trou est déjà bien dilaté d'un passage de navet, carottes, courgette et butternut mais Maîtresse doit encore le travailler pour qu’il engloutisse cette main fouineuse. Je me demande si elle n'avait pas ce plaisir en tête depuis le début , n’ayant pas à douter de mon entière dévotion...
Si je pouvais, je l’aspirerais tellement j’ai ce besoin qu'elle me possède. Je m’offre, je me détends pour accueillir ma Maîtresse. Mes efforts commencent à porter leurs fruits, ma porte s’entrouvre.
Sa main tournoie sur mon anus, repoussant un peu plus les parois de ce passage privé. De fait, sa pénétration, retardée autant pour son plaisir que pour l’esthétisme de la situation, me paraît douce.
Je finis par ressentir le passage du poignet, sa main s’excite à l’intérieur. Elle tourne sa clé dans ma serrure. Cette sensation de prendre possession de mon corps l’excite beaucoup.
A sa demande, je la guide contre ma prostate, zone très érogène. Je fonds littéralement sous ces subtiles caresses.
Sa main s’agite en moi, insiste aux endroits les plus sensibles, fouille mes parois. Et puis elle continue la visite de sa nouvelle demeure avant d’en prendre physiquement possession.
Sa main ressort, pénètre à nouveau ce tunnel qui s’ouvre de plus en plus. Maîtresse sait prolonger son plaisir. Et il monte, il monte !
Un frisson naît inexorablement, il m’enveloppe tout entier comme un aura. Je vibre crescendo, s’ensuit une explosion incontrôlable, un tremblement de terre, des aurores boréales me traversent et puis, brutalement, elles s’éteignent, je retombe sur terre.
J’ai joui Maîtresse, vous vous rendez compte j’ai joui de votre pénétration !!!
Je suis épuisé mais je sens Maîtresse curieuse d’aller encore plus loin, elle ouvre mon côlon comme elle ouvrirait la porte d’une autre pièce de service. Elle en a découvert le passage secret.
Je reprends des forces. Ces nouveaux va-et-viens en moi font monter son excitation, elle s’emballe comme j’aime. Je ne suis qu’un récipient qu’elle remplit avec la liqueur de sa jouissance.
J’ai tellement lâcher prise que je me sens vidé, c’est drôle après avoir été rempli.
Maîtresse se retire, elle me montre un trait fictif bien au-dessus de son poignet . Je t’ai pénétré jusque là me dit-elle avec un large sourire.
Je ne dis mot mais je suis fier de l’avoir accueilli si loin. Le fist est un moment de partage incroyable, très intime et maintenant je sais à qui j’appartiens.
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Ecrire quand on ressent ce petit démon abîme mon estime de soi. Je me regarde dans ce miroir qui me renvoie une image grossissante.
Ambiance musicale :
https://youtu.be/kvHiflzabHg
https://youtu.be/dCYtesyE7OA
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Je me regardais dans le miroir. J’étais dans ce jour où je ne me sentais pas bien. Celui où je me trouvais grosse, où rien n’allait.
C’est une dualité en soi. S’aimer ou regarder ce qui ne va pas.
Depuis jeune il y a ce poids sociétal à la recherche de la beauté imposée des standards.. Taille fine, longue jambe, de magnifiques seins, cheveux.. des photos de catalogues qui sont tout.. sauf la réalité.
Notre vie est faite d’imperfections. Choisir de vivre une vie par procuration est un mensonge. Apprendre à s’aimer, à s’accepter avec ce que nous avons.
Jeune, je voulais être cette sportive de haut niveau.. La vie en a décider autrement. Une opération du dos a enterré cet avenir rêvé.
Il est dur de se relever quand on a modifié votre corps. Savoir que plus rien ne sera comme avant. On vous met des broches le long de la colonne vertébrale, vous serez à jamais droite et il va falloir veiller à ce qu’on décide de faire comme sport. En somme, on m’a interdit tout ce qui aurait pu me faire rêver..L L’équitation, la danse, le canyoning, les sports à sensation.. Et là, les plus bienveillants vous parleront.. De la piscine.. Eh oui c’est bon pour le dos.. Ainsi, j’ai vécu avec cette terrible frustration tout en recherchant cette perfection des magazines.. Au fond, il aura fallu un événement triste pour comprendre que ce n’est pas cela vivre.. Juste accepter qui l'on est.
J’ai commencé à apprendre à m’aimer, à accepter mes imperfections, à travailler sur ce que je pouvais travailler. Mais il y a cette dualité en moi, celle qui se déteste et celle qui s’aimait.
Nous sommes tellement intransigeant avec nous même. On s'insulte des pires maux.
Ces derniers temps je passais mon temps à me rabaisser, insatisfaite de mon corps, de ma prise de poids. Le confinement jouait sur mon moral et là… je ne me sentais pas bien.
- Hâte de te voir ma belle, m’envoya t il par texto.
- Moi aussi…
Des fois je me demandais comment il pouvait me désirer alors que j’avais tant d’imperfections. Le démon en moi s’amusait à me culpabiliser.
J’entendis la porte s’ouvrir, j’étais posée calmement sur le canapé à profiter du feu de cheminée tout en ruminant. Le petit démon me parlait.
Il rentrait du travail bien tardivement. Nous aimions que chacun ait son propre chez soi. Cela nous laissait toujours plusieurs possibilités.. de se voir ou de profiter de nos envies d’être seuls.
Il s’avança vers moi et m’embrassa tendrement le front.
- Je n’aime pas te voir la mine morose !
J’étais fatiguée, je portais cette robe de chambre si confortable et réconfortante. Celle que je mets à chaque fois que j’ai ces baisses de moral. Il me connaissait par cœur.
- Allez lève toi !
Je n’avais aucune envie de me lever.
- Lève toi !
Il m’envoya son regard le plus ardent qui soit. Ses yeux était plein de désir. Celui qui vous donne le sourire alors que vous avez envie de pleurer. Sa bienveillance et son aura m’apportait la protection dont j’avais besoin. Il connaissait la femme sur d’elle, mais aussi cette femme-enfant, avec cet air vulnérable qui attendait qu’on s’occupe d’elle, d’être dorloter.
Il me plaqua contre lui avec une telle tendresse. Il prit possession de mes lèvres. Nos doigts s’entremélaient.
- Avance, va dans la chambre.
Il me suivait.
J’allumais la lumière. Il me força à me mettre devant le miroir. Il se tenait juste derrière moi.
- Enlève ton peignoir.
Je me retrouvais ainsi nue. Je détournais le regard. Je sentais son regard sur moi à travers le miroir qui était juste en face de moi.
- Maintenant regarde toi.
Je baissais les yeux, ne voulant pas voir mon image. Je me sentais si moche. Je voyais mes grosses cuisses, ma cellulite, mon ventre horrible.
Il se saisit par la gorge avec sa main puissante. Cette étreinte me rendait folle. Il me poussa légèrement en avant pour m’approcher du miroir.
- J’ai dit.. regarde toi !
Je le regardais à travers le miroir.
Il m’observait. Avec son autre main, il se dirigea vers mon sexe.
- A moi ! Tu es à moi. Crois tu que j’ai mauvais goût ?
- Réponds !
- Non murmurai-je.
Il commença à me caresser. Je fermais les yeux face à cette délicieuse caresse.
- Regarde moi te caresser. Regarde moi t'aimer.
- Regarde combien j’aime donner du plaisir à celle qui incarne la féminité, la beauté à mes yeux…
- HUmmm… hummm.. je pinçais mes lèvres.
Il plaqua son sexe contre mes fesses.
- Tu sens combien je te désire. Arrête de douter de toi.
- Caresse tes seins, montre moi combien ils sont splendides.
Je commençais alors à caresser mes seins. Il savait que je les trouvais beaux.
- C’est ça… maintenant dresse tes tétons… Pince-les..
- Ohh mais que se passe t il.?. tu mouilles..
Je rougissais.. En quelques secondes il avait réussi à me sentir désirable.
- Voilà c’est ça, pince les bien…
- Regarde toi, j’ai dit !
Il continuait à me caresser savamment, et serrait de plus en plus fort ma gorge.
- Ohhhhhh…. Ohhh.. Je gémissais tellement c’était bon.
Il me forçait à me tenir droite pour me regarder pendant qu’il me caressait. Il savait que j’avais du mal avec mon image.
- Si je dis que tu es belle… tu écoutes !
Ohhhh… ohhhh… ses caresses étaient si envoutantes… je commençais à plier mes jambes..
Je laissais tomber ma tête en arrière tout en continuant à le regarder me masturber.
- C’est ça ma belle… aime toi… caresse toi.
Il prit ma main pour la placer sur mon sexe et poser la sienne sur ma mienne…
- Hum que tu es belle ainsi… en train de te donner du plaisir, de t’aimer…
- C’est bien.. me murmura t il.. ma petite chienne… tu es belle. Si tu pouvais voir avec mes yeux… tu ne te dévaloriserais pas. Je t’interdis de te dévaloriser. Compris..
- Va te mettre à quatre patte , tête face au miroir.
Je me doutais qu’il voulait me forcer à regarder, là où je détournais le regard.
- Observe toi…
Il passa sa main sur mes pieds, sur mes jambes… il remontait mes cuisses…
- Chaque parcelle de ton corps a sa beauté. Elle mérite d’être honorée. Tu mérites d’être honorée. Si tu n’avais pas cet état d’esprit, cette personnalité, tu pourrais être une beauté sans âme.
Ses caresses étaient des plus douces.
- Regarde toi !
Je le voyais chercher dans l’armoire le paddle.
- Maintenant, je vais te punir de douter de toi. Tu le mérites, et tu le sais..
- Je…
- A chaque coup, je veux t’entendre dire.. je m’aime, je suis belle…
Tant que je ne serai pas satisfait, je te punirais.
Je pinçais à nouveau mes lèvres. Il commença par caresser mes fesses.
Je voyais dans le miroir la fessée que j’allais me prendre.. Le premier coup s’abattit. Il me regardait à travers le miroir..
- Ahhhh…. … Je m’aime.. je suis belle… Merci.
Ce premier coup était fort.. Il continua avec un second.. je tentais de me dérober.
- Redresse toi, regarde toi. Je t’interdis de détourner ton regard…
Tout en me tenant par la gorge, un nouveau coup.
- Aiieee… Je m’aime.. je suis belle… Merci…
Il caressait ma fesse… Puis sans attendre me donna un autre coup..
- Je m’aime, je suis belle… Merci… Monsieur..
Il me fit comprendre par sa punition son envie que je sois bien. Il me donna plusieurs coups avec différente intensité. Au dernier il avait sa tête à ma hauteur.
- Merci… monsieur.. je m’aime je suis belle..
- Oui.. tu l’es !
- Hum j’aime te voir ainsi… Sublime, reine..ma reine.
Il caressa mes cheveux, ma bouche, ma joue. Il griffa mon dos .
- Mets toi à l’aise.. sur le dos… Je reviens.
Il avait réussi à changer mon état d’esprit. Il me délaissa quelques minutes. Quand il revint dans la chambre, il passa sa main sur ma bouche. J’entreouvris ma bouche et il inséra son pouce.
Je ne pus m’empêcher de me délecter de le sucer. C’est là qu’il remplaça son pouce par une fraise.. il me surprit…
Tellement inattendu, je savourais… Puis une seconde.
- Gourmande…dit il en souriant
Il me tira pour mettre ma tête au bord du lit.
- Maintenant tu vas regarder tête en bas, dans le miroir… Je vais te prendre par la bouche. Je veux que tu te regardes. Que tu regardes combien je t’aime, et que la chienne qui est en toi me rend tout aussi fou.
Il plaça sa queue sans aucun ménagement dans ma bouche. Il était debout et regardait aussi le miroir..
- Je l’entendis râler de plaisir quand je le pris dans ma bouche.
- Hum que j’aime ta bouche..
Il faisait des mouvements de va et vient. Il me surveillait en train de regarder. Je regardais, je nous matais. Il en faisait de même.
Il me regarda et me dit..
- Doutes tu de ta beauté ? de toi?
Je lui fis comprendre que non… Avec lui, je me sentais la plus belle., sure de moi.
Il se retourna et pris de pleine main ma gorge.. et il serra.
- Ne doute plus ! compris.. Je te baise aussi fort que je peux te trouver magnifique !
J’adorais sa main sur ma gorge, cela me rendait folle. Il Glissait encore plus loin sa queue dans ma bouche… Il prenait son temps… Puis il saisit mes deux seins. Il les tenait bien fort, il les malaxait, puis les maintenait comme dans un étaux…
- Ooohhh…. Ohhhhhh.. c’est ça ;.. suce bien.. regarde comment elle rentre….
Une fois qu’il eu stopper de me prendre, il se mit à califourchon sur moi.
Il me couvrait de baiser, il me léchait le corps. Prenant de pleine mains mes seins il titillait, mordait, suçait mes seins. Je l’enlaçais. Il prit mes poignets et les maintenant de part et d’autres de ma tête.
- Je n’aime pas te voir ainsi, douter. Chasse tout cela. Sinon, je vais devoir te corriger encore et encore et de plus en plus fort.
Je lui souris..Il me souriait
- Je sais que tu as raison, c’est dans ma tête, un état d’esprit.. je suis désolée.. C’est plus fort que moi.
- Je suis là.. à tes côtés. Tt sais ce que je pense de toi, mais il n’y a que toi qui peut enlever cet état d’esprit à te dénigrer.
Il me retourna sur le ventre. IL tira sur mes jambes pour me mettre au milieu du lit. Tel un tigre, il me mit à nouveau à quatre pattes. Il me pénétra la chatte.
- Redresse toi.
- Voilà….
La main sur la gorge tout en me mordant il me faisait l’amour.. D’une intensité si douce.
- Regarde nous.. regarde …
Je souriais encore et encore
- Ahhh…ahhhh…ahhhh
Je sentais ses coups vigoureux
- Ahhh… ahhhh… ahhhh…
TU me rends si fou…
Il se releva, et tira sur mes chevilles pour m’amener à lui au bord du lit…
- Humm Cette vue…
Il me doigta profondément…
- Ohh…. Ohhhh… Ouiiiiiii gémissais-je.
Il s’approcha pour me regarder droit dans les yeux. Mes cris s’évanouissait dans sa main qu’il avait placé sur ma bouche.
Ses va et vient rapide, je me dandinais pour apprécier ses caresses. J’étais au bord de la jouissance. Je commençais à jaillir de ma fontaine intime.
- Hummm oui.. C’est ça.. tu aimes ça
Je hochais la tête pour dire oui.. Mes yeux se révulsaient de plaisir frénétique. Il m’acheva en me pénétra. Il releva mes jambes et les resserra contre lui. Je me sentais si combler, si heureuse…
Je sentais sa jouissance arriver rien à l’intensité de ses coups.
- Rahhhhhhhhhh…
Il était si beau quand il jouissait. Je le regardais. Ce moment où il lâchait tout… Ce moment où il tenait fermement mon sein que j’avais la trace éphémère de ses mains. Il se retomba sur moi. Il transpirait. Je le voyais haletant. Il posa sa main sur ma gorge et m’embrassait…
- Je t’aime.
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La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire." Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là une objection, celle d’accéder à une réalisation perverse de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans la quête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées. La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi. Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient tendres ou sadomasochistes. De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L' offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montre inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions. Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton. Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normatives se cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir comment le désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel. Le roman "Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le Sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution néo sexuelle. La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif. Afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O." Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développement a inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie : penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la tabouisation de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une cinquantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans la couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie. Bibliographie et références: - Michel Foucault, "Histoire de la sexualité" - Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle" - Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices" - Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe" - Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes" - Hélène Martin, "Sexuer le corps" - Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités" - Patrice Lopès, "Manuel de sexologie" - Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine" - Bernard Germain, "La sexualité humaine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Tu es il, tu es elle, tu es...
Tu es prêt.e et tu attends, en position de soumission à quelques mètres de moi, à genoux et recroquevillé.e sur toi-même, j’aime te voir ainsi entrer en toi ! Tu attends que je t’appelle.
Tu sais que l’attente est importante, le temps d'oublier tout ce qui t’entoure, de te connecter à toi, d’augmenter ton niveau de perception, de te concentrer avec un mélange d’appréhension et de désir pour un voyage au bout de toi…
Je t’ai demandé de te préparer, totalement nu.e ou en tenue selon mon souhait.
Tu attends, tu es prêt.e, ton désir pour moi est très vif ! C’est aussi ton désir d’abandon, de te déposséder de ton corps ; tu relâches tout contrôle, tu choisis de me le céder !
J’aime prendre le temps, le plaisir de te regarder, de concevoir ce qui va suivre, le plaisir de la maîtrise ; le temps d’éveiller tous mes sens, de monter en vibration…
Je t’appelle ! A genoux devant moi, tu me découvres, apprêtée, assise sur mon fauteuil, dégustant encore le Cognac que tu m’avais servi ; sereine, concentrée, souriante !
Tu plonges dans mon regard intense, tu t'y ancres, scellant ainsi notre confiance absolue ! Notre complicité affective est évidente, tu sais que je t’aime !
Je saisis mon collier, tu sais ce qu’il symbolise, je n’ai nullement besoin de contrat, juste ta confiance dans le fait que je respecte infiniment ton consentement.
" Consentez-vous à vous soumettre à moi, J ? "
" Oui, Madame ! "
Tu t'inclines, je te ceins de mon collier, ce seing suffit !
Tu aimes ce moment, très intense, un moment de communion, tu reprends mon regard, un moment puis je pose ta tête sur mes genoux, je te caresse longuement pour mieux te sentir.
Tu aimerais plus, tes mains, tes lèvres espèrent, tremblantes… Tu sais que la frustration est éminemment motrice de ton désir !
" Êtes vous prêt.e, J ? "
" Oh oui, Madame ! "
Je me lève, j’entreprends de te préparer ! Laisse, contraintes, poids, cagoule, bandeau, casque audio… J'aime te priver de tes sens, t’amener à te perdre pour mieux te retrouver ! Puis, je t'attache !
Ainsi aveuglé.e, assourdi.e, contraint.e, tu t'abandonnes à moi ! De mon côté, l'intention bienveillante pure, le don ; du tien, la perception basique, l'accueil.
Ta peau reçoit les caresses cinglantes et brûlantes de ma main d'abord, de divers instruments, ensuite ! Certains brouillant les pistes de ta perception ! Multiples douleurs, sources de plaisir !
Par moment, je viens ressentir ton corps, le caresser pour l'apaiser, me poser un peu, t'envelopper, te laisser sentir mes seins se poser sur toi…
Tu aimes ce contact, ton excitation monte encore ! J'ajoute alors un objet vibrant !
Et je reprends, en variant les modes ; prendre totalement possession de toi !
Tu es submergé.e de sensations, tu ressens ton corps, devenu sensible, plus fort ! Tu éprouves un plaisir si intense à recevoir encore, à sentir ton corps endolori vivre plus !
Tu aimerais te détacher, me toucher, tes lèvres appellent à me sentir ! Je leur donne alors un peu ou plus de moi !
" Pas encore, J ! "
Je reprends encore ! J'ai envie de plus ! Mes sens sont exacerbés ! Mais je maîtrise !
J’ai envie de t'emmener plus loin encore ! Jusqu’à la fusion de nos transes...
J'arrête ! Je te détache, je te fais asseoir.
Tu es perdu.e dans tes sensations, je te regarde un moment puis je décide de te rendre tes sens, la vue, l’ouïe, de te délester de tes poids, de tes chaînes...
Tu ouvres doucement les yeux, tu me regardes, vibrant.e d’émotions, ton visage rougi, sensible.
" Comment vous sentez-vous, J ? "
" Je suis bien dans Votre nuage… merci Madame… "
J'ai envie de te sentir, je t'enlace, te caressant pour apaiser ta peau marquée, tu sens mon souffle sur ton cou, ton dos, tu es si bien !
Je t'allonge sur le tapis, je te couvre pour te laisser doucement descendre de mon nuage… Le temps de reprendre possession de ton corps.
J'aime te regarder ainsi libéré.e, les yeux fermés, voir les émotions passer sur ton visage…
J'éprouve un plaisir très profond à te donner ainsi, à te faire voyager en toi ! Je suis très émue !
Après un moment, tu reviens, le sourire aux lèvres, le visage illuminé, tu as envie de me servir ! Tu me proposes quelques mets à goûter avec un bon cru à déguster, j'ai envie de te les partager !
J'ai envie de discuter avec toi de tes sensations, tu sais qu'il est très important de débriefer, sur le moment mais surtout avec le recul. De parler aussi de la vie, de ce qui nous émeut, de ce qui nous fait vibrer !
J'aime ces moments de complicité qui enrichissent notre relation !
Curieux paradoxe, c'est bien en lâchant toute prise, en m'abandonnant ton corps, en me cédant son contrôle, que tu le sens vivre plus fort !
Dalia
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Ambiance musicale :Prisoner - Raphael Lake, Aaron Levy, Daniel Ryan Murphy.
https://youtu.be/YPVAmDawNhE
Une envie de prendre la route, d'aller au soleil... pride - Syntax.. mais bon... non.. c''est un jour de pluie alors j'écris...
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J’ai envie de toi lui murmurai-je en caressant son entrejambe alors qu’il conduisait.
- Regarde combien tu me rends dur ma belle.
Il avait mis sa main sur la mienne pour me faire tenir sa queue à travers son jean.
- Sors- la et branle- la.
Je me sentais interdite.
- Mais c’est dangereux!
- Tais-toi ! Branle moi.
Je sortis alors sa queue.
Quel bonheur de sentir la chaleur de son sexe entre mes mains.
Nous étions sur une petite route de campagne en mode petit road trip alsacien.
- C’est ça… oui branle moi.. mieux que ça.
Avec autorité, il me saisit par le cou pour me forcer à le sucer.
- Garde la bien au chaud au fond de ta bouche…
Il maintenait la pression, je ne pouvais bouger. Je commençais déjà à saliver.
- Hum putain qu’est ce que tu es bandante comme ça.
Il prit un chemin et se stoppa aux abords d’une forêt.
La nuit commençait à tomber. Il avait laissé les phares allumés.
Il était descendu de la voiture. Il ouvrit ma portière. Avec sauvagerie il m’en sorti. IL me prit par la gorge et mis sa main sur ma culotte tout en soulevant ma jupe.
Avec sévérité, il me retourna et déchira mon collant.
- T’es qu’une petite pute qui demande à se faire prendre, hein ? dit il en me souriant.
Je me dandinais et en lui souriant.
- Humm, oui j’ai trop envie de me faire prendre là et maintenant.
Il tirait mes cheveux en arrière. Il mimait une pénétration.
- Une bonne queue dans ta petite chatte.. hummm.. tu la veux..
- Oh oui Monsieur..
Tout en m’empoignant il me fit marcher devant la voiture à certaine distance de cette dernière.
- Mets toi à quatre pattes tête au sol que je vois combien tu es une bonne chienne.
Je m’éxecutai, mon excitation était si forte. Je ne tenais plus. Je le désirais si fort.
Il fît quelques pas et s’assit sur l’avant de la voiture.
- Humm regarde toi. Exposée ainsi, avec tes orifices qui ne demandent qu’à être comblés…
-Caresse toi et mets toi des doigts dans ta petite chatte ma chérie.
J’étais déjà toute trempée. Mes doigts étaient imprégnés par ma mouille. J’avais envie de sentir son sexe en moi. Il me frustrait.
- C’est bon vient ici. Au pied.
Je marchais sur la terre, à quatre pattes. Mes collants étaient ravagés, complètement filés.
Il tenait dans sa main sa queue.
- A genoux…
Je le regardais droit dans les yeux. Il caressait mon visage avec queue. Puis avec brutalité il la fourra dans ma bouche. Il avait ses deux mains derrière ma tête.
- Humm t’es si accueillante. Un vrai trou à pipe… Hummm putain qu’est ce que t’es une bonne suceuse.. ohhhhhhhhhhhhhh
Il ne me laissait aucun répit. Je sentais la bave couler au sol.
Il m’empoignait les cheveux pour me mettre à distance de sa queue.
- Humm, avec cette langue déjà sortie et qui demande, quémande… hummm ma chienne.. ma chérie.
Et il replongea sa queue.
- TU me rends fou , tu le sais. Je n’ai jamais rencontré une salope comme toi.
Tout en me tenant par le cou, il me leva et me mit sur le capot de la voiture.
Il tenait alors mes jambes de part et d’autres bien écartées.
- Caresse-toi.
- Mets ma queue dans ta chatte..
Quelle libération quand je sentis sa queue en moi.
- Ahhhhhhhhhhhhhhh, putain que c’est bon. Je t’en prie baise- moi.. fort.
Cette passion que nous avions nous dévorait, comme ses coups de queue me ravageait.
Quand il souleva mes fesses pour mieux me prendre je ne tenais plus.
- Ohhhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Nous nous regardions. Il me giflait, je lui souriais, il me giflait encore et encore, comme pour me punir de lui donner autant de désir.
Il éjacula dans ma chatte. Il se retira.
- Reste comme ça. Je vais te prendre en photo… Tu es tellement chienne comme ça.
Les phares, l’atmosphère, et la photo à contre jour.. j’imaginais. Nous étions tous deux amateurs de photos, mais sans faire dans le vulgaire, toujours dans le suggestion.
- Allez en voiture. Reste souillée. Nous avons un Rendez-vous.
Nous allions chez Séléna . Maxime était en déplacement. Mon maitre aimait voir Séléna me dominer.
Arrivée chez Séléna, cette dernière était vêtue tout en latex. Elle avait une silhouette superbe. Moi je culpabilisais de mon corps meurtri, mais quand je lâchais prise, j’oubliais ces choses sur lesquelles je n’avais aucune emprise.
- Bonsoir ma petite chienne…
- Bonsoir Séléna.
Mon maitre se dirigea au salon. Séléna m’ordonna d’aller dans la cave.
Elle me rejoignit quelques minutes plus tard.
Elle me regarda droit dans les yeux.
- Hum tu sens déjà le sexe dit -elle en tenant mes seins.
- Humm.. Il m’a prise tout à l’heure. Je suis encore souillée.
- Encore Souillée. Viens je vais te laver, je n’aime pas que ma chienne soit sale.
- Enlève ton collant et ta culotte, enfin mets toi nue.
Elle revint quelques minutes plus tard avec une bassine.
Mon maitre la précédait. Il s’installa dans un fauteuil en velours violet. Un verre à la main comme à son habitude et un bon cigare.
- Ecarte tes jambes.
Avec douceur, elle commença à me nettoyer l’entrejambe.
- Hum ma petite chatte si lisse…
Elle commença à me lécher..
- Tu mouilles tant.. alors que je n’ai rien fait…
- Voilà, maintenant, tu vas mettre tes mains dans le dos.
Elle saisit les bracelets en cuir. Elle me les fixa fortement aux poignets et aux chevilles.
Elle se mit face à moi.
- Regarde ce que j’ai pour toi. Une cagoule en latex. Je ne veux voir que ton orifice de trou à bite ressortir dit elle en me giflant.
- Baisse ta tête !
Elle la fixa puis, par-dessus y ajouter un collier qu’elle referma ferment. J’entendis alors un cadenas.
- Prête ma chienne ?
- Humm.. oui Madame.
Je ne voyais plus rien.
Elle me prit par le bras et me jeta sur le lit. Je sentis avec ma main un cousin au milieu du lit, recouvert par une sorte de draps vinyl.
- Allonge toi sur le cousin, ventre contre le lit.
Je sentis le froid du draps. Mon cul était bien relevé.
- Maintenant je vais t’attacher dans cette position.
- Tu sais pourquoi tu es là, petite chienne ?
Je n’osais pas répondre. C’était un fantasme, mais je n’arrivais toujours pas à parler. L’écriture me permettait de tout dire, mais l’avouer à l’oral était pour moi une humiliation.
Tout en me questionnant, elle attacha mes jambes pour qu'elles soient écartées et mes mains ensemble relevées à l'avant du lit.
Avec une voix plus autoritaire, elle me demande à nouveau
- J’attends une réponse, tu sais pourquoi t’es là ?
Avec une voix faible, je lui dis.
- Pour me faire prendre le cul.. Madame.
- Pardon, me dit-elle ? je n’entends rien.
- Pour que vous preniez mon cul, Madame.
- Humm bien, de quelle façon ?
- Avec votre main, Madame ?
- Oui avec ma main… c’est la première fois ?
Hésitante, je lui dis…
- Oui, Madame…
- Ca t’excite de savoir que je vais te prendre le cul avec mon poing ?
Toujours hésitante et honteuse,
- Oui… Madame….
- Plus fort !
- Oui, Madame…
- C’est bien dit-elle, tu verras, cela va bien se passer. J’adore fister les petites chiennes et leur élargir leur petite rondelle.
Elle se mit sur le lit. J’entendis alors le son de gant
- Tu t’es fait sodomisée aujourd’hui ?
- Non.. Madame..
- Ah déjà la chatte, la bouche.. ton Maitre m’a dit de m’occuper de ton fion aujourd’hui..
Elle commença à caresser mes fesses.
- Humm ta chatte suinte déjà de mouille. C’est parce que ton Maitre t’a bien baisé tout à l’heure ?
- Je… oui Madame. Je suis excitée.
Elle inséra un premier doigt dans mon cul.
- Ohhhhhhhhhhhh
Elle fit plusieurs va et vient avec douceur. Puis je sentis le gel froid qu’elle fit couler sur mon cul.
- Hum deux doigts..
- Ohhhh ohhhhhhh…
Elle tournait doucement sa main, comme si elle voulait aller bien au fond. Je les sentais bien au fond.
Elle continuait à caresser mes fesses.
- Regarde trois doigts. Ton cul est bien serré.
- Ohhhhhhhhhhhhhh, ohhhhhhhhh
- Chut….. hum ton petit trou, regarde comme il s’ouvre.
Elle faisait plusieurs va et vient, tout en continuant de tourner aussi sa main. Elle me baisait avec ses doigts, en insistant, en me prenant toujours plus profondément.
- Voilà, calme toi, regarde comme tu t’ouvres.
Elle passa une main sous mon ventre et me caressait le clitoris. Cela me rendait plus folle.
Je sentis alors un quatrième doigts.
- Tu vois ça rentre comme dans du beurre, quand on fait bien les choses.
- Tout va bien ?
- Ohhhhhhhhhhhhhhhhh… Oui… ohhhhhh.. oui Madame..
Elle continuait son immersion dans mon cul…
- Voilà, détends bien, c’est bon des doigts dans le fion ma chienne…
Elle me caressait.
- Tu dégoulines de Mouille…
Elle sortit ses doigts puis s’amusa avec ses deux mais. Deux doigts de chaque.
- Je vais travailler ton fion. T’élargir un peu.
Elle les faisaient rentrer et sortir une main après l’autre, parfois les deux ensemble. Je sentais mon cul s’ouvrir à son doigtage.
Elle passa ensuite ses doigts sur ma chatte.. Elle y inséra à nouveau au fur et à mesure des doigts…
- Regarde mon pouce… A l’orée de ton cul de salope… Mais comme il rentre.
- Ohhhhhh.. ahhhhhhhhhhhhhhhhhh… aiiiiiiiiiiieee
Elle força le passage doucement. Elle restait statique.
- Calme toi, respire…
Elle caressait le bas de mon dos. Elle déposa un baiser sur chacune de mes fesses.
- Ohhh ma petite chienne.. voilà, mon poing dans ton cul.
- Depuis le temps que je rêvais de te défoncer ton petit trou de chienne..
- Ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhh gémissais-je.
Je sentais mes entrailles se dilater. Elle commença doucement à aller au fond puis à ressortir…
- Je vais te laisser te dandiner. Dilate toi…
Je me dandinais doucement. Elle ne bougeait pas sa main. Elle me permettait de ne pas avoir mal. J’étais complètement excitée à la fois par une certaine douleur mais aussi une certaine excitation.
Quand elle sentit que je me détendais, elle commença à me baiser le cul tout en tenant le dos de mon collier.
- Oui, je sais c’est bon ma chienne…
- Ohhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhhhh
Je sentais son poing allait et venir. Elle avait des petites mains.
Mon maitre, lui, n’arrivait jamais à s’engouffrer intégralement dans mon fion.
- Ohhhhhhh, ohhhh ouiiiiiiiiiii
Quand elle ressortit son poing, elle écarta ma fesses..
- Voilà… bien ouverte… Comme ta chatte. On a l’embarra du choix maintenant.
Elle me laissa ainsi attachée.
Mon maitre ne disait aucun mot. Il aimer mater.
Elle revint en se mettant entre mes jambes, puis commença à prendre de pleines mains mes fesses.
- J’aime regarder tes orifices.
Elle donna un gros coup de langue de ma chatte vers mon anus.
- Hummm putain cette mouille,..
Elle me léchait de partout
- Ohhhhhhhh, ohhhhhh… ouiiiiiiiii
Je me déhanchais tellement c’était bon…
- Tu aimes te faire lécher hein ?
- Hummm.. oui….
Elle jouait de sa langue experte, sur mes petites lèvres, mon clitoris tout en me pénétrant de quelques doigts dans le cul.
- Seulement ton fion ma chérie…
Elle me détacha les poignets..
- Relève ta tête.
- Regarde toi, juste un trou à bite… Ouvre ta bouche..
Elle y inséra un gode.
- C’est ça suce. On connait tes talents de petite suceuse. Ton maitre m’a vanté tes exploits. Maxime aussi..
Elle avait mis sa main sous ma gorge et l’autre sur ma tête.
- Applique toi !
Elle était directive, sévère. Je bavais litterralement.
- Garde en bouche !
J’avais du mal à déglutir. La bave s’échappait de ma bouche quand elle ressortait. Elle tapota plusieurs fois ma joue pendant qu’elle me pénétrait.
- C’est bon me dit-elle.
Elle revint être mes jambes, se mit à califourchon sur moi. Elle écarta mes fesses et me sodomisa.
Je sentais ses pieds s’agripper à mes jambes. Ses mains étaient sur les côtés
- Ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhh
- Humm oui bien au fond de ton cul de pute..
Elle s’engouffra bien profondément.. encore et encore.
- Oh oui c’est bon d’être défoncée ma chérie..
Elle me prenait en remontant son bassin vers moi.
- Ohhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhh… doucement…
- Ta gueule
Elle resta en moi et s’était couchée sur moi.
- Comme ça, tout doucement.
- Ohhhhhhhhh, ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhh
- Bonne pute…
- Ohhhhhhh ouiiiiii, ohhhhhhh ouiiii
- Humm je vais te faire une belle éducation anale ma belle.
Elle se redressa.
J’entendis au loin Mon maitre et Séléna parler.
- Tu as vu ses orifices ?
- Hum voir son cul dilaté comme ça.. humm. J’ai adoré te voir la prendre.. Tu sais y faire.
- J’aime éduquer les petites chiennes comme elle. Elle a ses petits airs de Sainte Nitouche, mais un poing dans le cul, la bouche remplit ou une petite langue qui la lèche, et tu obtiens tout.
Je me sentais humiliée.
Je sentis alors mon Maitre et Séléna me détacher les chevilles.
- Retourne toi, m’ordonna Séléna. Mets ta tête dans l’autre sens.
Je me retrouvais ainsi la tête dans le vide.
- Sors ta petite langue. Sois à disposition.
Selena posa sa chatte sur bouche.
- Humm, ma petite lécheuse.. ohhhhhh.. c’est bien…
Elle m’encourageait avec la cravache… sur mes seins, sur mon entrejambe. Cela me faisait sursauter.
- Garde tes jambes écartées.
Elle prenait du plaisir à me torturer.. à voir mes jambes se resserrer quand elle me cravachait le sexe
- Ohhhhh ma chienne… tu fais ça tellement bien….
Elle se releva.
- Reste à disposition, bouche ouverte et langue dehors petite pute.
Sélena s’était assise sur mes hanches. Elle emprisonna mes bras avec ses cuisses.
Elle triturait mes seins, pinçait mes tétons.
Je sentis alors la queue de mon maitre caresser mes lèvres et parcourir mon visage
Avec sauvagerie, il pénétra ma bouche avec trois doigts, tout en la fouillant bien profondement.
Je sentais alors qu’il se branlait.
- C’est bien ma chienne, c’est bien, je suis fière de toi.
Il resta immobile les doigts bien au fond.
En même temps Séléna serrait fortement mes seins pour les faire ressortir.
- Hum ces tétons.
- Ohhhhhhhhhh Murmurai-je étouffée...
Il prit alors pleine possession de mes seins et engouffra sa queue dans ma bouche.
- Allez suce. J’aime te prendre comme si c’était ta chatte.. Oh putain.. ouiiiiiiii, ouiiii
- Ohhhhhhhhh, ohhh gémissais-je
- Punaise mais comme vous la baisez bien votre chienne.
Séléna était redescendu sur mon entrejambe.
- Puis-je la prendre par la chatte ? je crois que je lui ai déjà bien cassé son cul ?
- Faites Séléna… toute manière elle est bonne qu’à ça.
Je sentis alors Séléna me prendre par la chatte avec son gode. Elle releva mes cuisses pour quelle soit contre elle.
Ma teêe basculait dans le vide un peu plus à chaque fois que Séléna me culbutait..
- C’est ça continue de bien sucer.
Il tenait mes seins, les giflait. Parfois Séléna prenait le relais.
- Rahhhhhhhhh, ohhhhhhh ne t’arrête pas.. reste bien la gueule ouverte.
J’en avais mal à la mâchoire. Il se retira de ma bouche et continua de se branler.
Quant à Séléna, elle ne pouvait se passer de me lécher le clitoris tout en me doigtant la chatte et le cul.
- Ahhhhhhh, Ahhhhhhh, soupirai-je…
Mon Maitre tenait ma bouche, j’avais son gland au bord. J’avais peur, peur qu’il jouisse dans ma bouche. Séléna, elle, me rendait folle.
Mon maitre s’avança alors sur moi et éjacula sur mes seins.
- Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Il resta un instant ainsi. Séléna, elle s’amusait du sperme de mon partenaire et me massa les seins avec.
Elle reprit avec soin ce qu’elle avait commencé.
Mon Maitre à genou à mes oreilles me dit.
- Confesse toi. Raconte moi ?
- Je….
- Je t’écoute ma chérie..
- Je te remercie, de m’avoir organ…..iser cela.
Séléna me rendait folle.
- As-tu aimé te faire prendre le cul, la chatte et être traitée comme une salope ?
- Je… j’ai adoré me sentir à la merci de vous deux.. attachée et traitée en salope….
- Humm tu en es une sacrée ma chérie… Si tu voyais comment Séléna t’a fisté et pris le cul.. Ca m’a rendu fou. Je suis jaloux.
- Ohhhhhhhhhhhhh, ohhhhhhh
Séléna me doigtait fermement.. je ne tenais plus..
- Jouis ma chienne, allez jouis…….
Je ne tenais presque plus. Les mots de mon Maitre à mon oreille, la langue de Séléna, ses doigts….
- Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Elle se releva et m’agrippa le cou. Elle se coucha sur moi et m’embrassa.
- Hummmmmmmm, maintenant à toi de me faire du bien…
Mon maitre était parti se rasseoir.
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Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ?
Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Sinon, vous ne seriez pas là ! Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance.
1 - Chacun ses besoins !
Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure.
Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid.
Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française.
- Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!)
- Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel.
- L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir.
Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus.
Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même.
2 - Les inconvénients de la distance
Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité.
La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os.
Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ?
Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense.
Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison).
3 - Faire de la distance un atout
J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ?
a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance
Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime !
Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer.
b - La valeur variable de l'engagement
La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle !
Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer.
La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ?
c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous !
Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi (ma soumise vous dira le contraire mais c'est juste pour l'exemple).
La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 !
Il faut savoir ce que votre soumise désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message :
- "Soumise aime être insultée et humiliée..."
- "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître"
- "Va chier connard, chuis pas ta pute !"
Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse. En ce qui concerne les sentiments, on a souvent du mal à les exprimer. Et n'oubliez jamais que la communication est à deux sens.
Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui.
Ma soumise me dit souvent que j'arrive à mettre les mots justes sur ce qu'elle ressent. C'est sans doute pour ça qu'elle est toujours avec moi ;-)
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Ce petit jeu dans ma gorge dure un certain temps. Lorsque je ne peux plus respirer mon corps se cambre relevant mon bassin et dirigeant mes mains vers les jambes de l'homme comme une demande désespéré pour qu'il me sauve, il est à la fois mon ravisseur et mon héros. Est-ce que cela lui procure du plaisir, est cela le SM ? et moi ? pour sûr j'aime ça. Il se retire enfin/déjà, je prend une inspiration immense salvatrice, reposante, je suis un peu désoxygénée, je vais reprendre mon souffle. L'idée ne lui plait pas visiblement puisqu'il me saisi, me met à quatre pattes le cul vers lui et déchire mon collant juste en face de mon trou, je sens un doigt se glisser et caresser ma chatte, jouer doucement à l'entrée appuyer une fois, deux fois puis trois puis quatre puis plus rien... Suis-je prête pour ça? L'homme est "nerveux", un peu brusque et jusque là j'ai plutôt été traitée "convenablement" par mes deux premiers visiteurs. Suis-je prête pour ça ? La question tourne se retourne encore et encore, je stress mais ne bouge pas, je dois obéir. L'homme farfouille à nouveau dans son sac, il prend son temps. J'entends finalement un briquet s'allumer... Immédiatement je pense à des bougies et je ne sais pas ce que ça va donner... Je stress encore plus. Il s'approche, tourne autour du lit et pose sur mes lèvres le bout de ce qui semble être une cigarette roulée.
- Tire !
Je ne fume pas (plus) mais c'est un ordre alors comment le lui dire sans le contrarier. Autant tirer cette maudite taf, puis la suivante, et encore et cinq ou six... Bien sûr je me rend vite compte que ce n'est pas que du tabac. Je perd bien vite le nord et toutes les autres directions ce qui n'est pas le cas du sexe de ce mâle. Je le sens pointer bien vite et me pénétrer sans mal tant je suis embrouillée et démunie. Il commence ces aller retour dans mon derrière endolori. Peu à peu je prend l'habitude je ne sens plus que ce plaisir qui me brûle. Entre deux postures il me déshabille de ces mains et me désinhibe à grand coup d'inspirations. après un bon bout de temps de ramonage à gauche et à droite du lit, je me retrouve dieu sait comment en sous tif et en string, la tête sur le matelas, les fesses en l'air et avec au dessus du nez mon propre sexe tombant vers ma bouche, et juste au dessus le visage flou de l'inconnu. A nouveau son sexe pénètre mes fesses et fouine férocement à l'intérieur. Quelle étrange humiliation. Je vois mon propre sexe se balancer avec une triste mollesse, pendant que sa bite toute dure me transperce le trou du cul. Pourrais-je à nouveau être un homme après ça ?
- T'aimes ça salope ?
Huuuuum il m'a dit "salope"....
- Oui !!!
C'est la honte.
- Oui qui ?
- Oui maître.
C'est la chute libre de ma dignité et pour bien me le signifier il s'enfonce bien profond me faisant gémir comme une chienne.
- C'est bien.
Il a l'air à l'aise, content de lui et du cul qu'il se paye... Il profite de l'instant. Comme si il se promenait, à l'inverse de ces sprinters toujours arrivés. Je sens bien que je n'ai pas fini de déguster et pourtant dans cette position honteuse je pourrais bien jouir sur ma propre visage, dans ma propre bouche, s'il voulait m'humilier un max, il pourrait s'arrêter là. Finalement il se retire après m'avoir baisée violemment.
- Tu as une baignoire ?
- Oui maître.
- Montre la moi.
Nous redescendons l'escalier et nous dirigeons vers la salle de bain. Est-ce qu'il veut que je le lave, ou qu'on se douche ensemble, comme l'autre type ? C'était vraiment agréable et sensuel, mais je trouve cette rupture étrange au vu de ce qu'il vient de ce passer. Là aussi j'ai mis des bougies.
- Fini de te déshabiller et allonge toi dan la baignoire.
Perdue une foie de plus, je ne vois pas ou il veut en venir, pas à la douche froide j'espère, ce serait vraiment cruel. Ma peau sur la faïence tressaille, mes poils de bras se hérissent. Je suis occupée à gérer cette sensation de froid horrible lorsqu'un liquide tiède vient me réchauffer délicieusement. Minute, je n'ai pas entendu le tuyauterie de la douche, et lui m^me n'a pas bouger. Il est la au-dessus de moi, le sexe à la main. Il me pisse dessus. Tout y passe, le ventre la queue puis a nouveau le ventre, le torse, les épaules, le cou et enfin le visage. Il inonde mon visage de son jet d'urine, une partie coule dans ma bouche, j'essaye de recracher mais il vise juste mes lèvres et ça coule encore et encore. Je respire par le nez mais des gouttes s'y engouffre, je ferme mes lèvres, je les serres comme je peux, mais fini par respirer, le flot atterri en plein sur ma langue et se précipite vers ma gorge. Réflexe: je déglutis. Erreur...
- Oh tu bois la pisse petite salope !
Huuuuuum il a dit "Salope".
- Redresses toi.
Tout en disant cela il arrête son jet. C'est fini, la suite arrive enfin. C'était un peu grade, le goût très amer, pas vraiment à mon goût.
- Suces moi maintenant.
Accroupie, je suce. Quelques gouttes d'urines perlent encore au bout de son gland. Je les sent, je les noies dans ma salive, il me tiens un peu la tête, lorsque soudain ses mains se resserrent et ma bouche se remplie à toute vitesse. Il vide sa vessie. Dans ma bouche. Comme si le viol qu'elle a précédemment subit n'était pas suffisant. Je ne peux m'échapper, j'avale, une, deux, trois gorgées. Il me relève, je dégouline de pisse, je sent comme les toilettes publiques mais en plus frais.
- Penche toi là.
Il m'indique le meuble double évier et la table sur laquelle ils trônent. en face de moi le miroir qui vient s'appuyer sur cette même table.
- Je vais te baiser là pour que tu te vois être une salope.
Je me fais totalement honte, mais heureusement je me vois très mal à cause de la pénombre , j'évite mon propre regard. Je sens son sexe prendre lentement possession de mes tréfonds et envahir la place. Une fois en position, l'homme se penche en avant, je me retrouve presque le visage collé au miroir. Il allume la lumière, me tiens la tête et commence à me baiser comme une brute.
- Regarde ton Maître.
Je regarde mon Maître.
- Tu aimes ton Maître ?
- J'aime mon Maître !!
- Dis merci !!!
- Merci Maître !
Il me domine, il m'a dominé. Je n'ai jamais su ce qu'il préparait, il m'a baisé surpris, a anticipé mes pensées et mes actions. Il est mon Maître c'est ainsi. Je le regarde dans la glace, il me regarde dans la glace. Il me fais gémir et me regarde gémir. Il n'a pas besoin de dire quoi que ce soit, car tout est évident. Il détruit tout ce que j'étais jusque là et tout ce qui existe à présent c'est lui qui l'a construit et il ne l'a construit qu'en pensant à lui et en me faisant penser à lui. Il est toute ma vie. J'ai pris du plaisir grâce à lui, en lui donnant ma bouche, mon cul et jusqu'en buvant son urine.
- A genoux sur le tapis.
Je m'exécute.
- Suce vite...
Il ne prend plus son temps, il est pressé à présent.
- Je suce pour lui donner du plaisir.
Très vite il se retire et se branle frénétiquement. J'entends son râle bestiale pendant que je reçoit en plein visage premier jet de sperme. Puis brutalement il enfonce son penis dans ma bouche ou je sans le reste de la giclée se répandre. Je n'ai jamais avalé. Il tiens ma tête. Tout est étrange je ne connais pas du tout ce goût, je ne sais pas si je dois ou pas, mais une nouvelle fois le réflexe a raison de moi et j'avale.
- Remet ton string et ton sous tif et rejoins moi au salon.
Je m'exécute et le rejoins. Il fume une cigarette dans le fauteuil et m'indique de m'allonger sur le canapé. J'ai froid, je tremble, mais il s'en fou, il veut me reluquer.
- Je ne sais pas si on se reverra, j'aime bien changer de victime, mais en tous cas tu es une bonne grosse salope...
A ce moment là, allez savoir pourquoi, je sens comme un sentiment de victoire, comme si j'avais réussi un exploit. J'étais arrivé à être une bonne grosse salope... Huuuuuuuuuum " SALOPE".
Si vous voulez d'autres souvenirs demandez les dans les commentaires.
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Hier encore, le terme "queer" était majoritairement perçu de façon péjorative. Aujourd'hui, il existe des enseignements
dispensés dans les universités américaines spécifiquement consacrés à l'esprit "queer" qui connaît un essor notable.
En effet, aux États-Unis, le "Queer Movement" se revendique comme un mouvement politique qui a pour but de combattre
l'hégémonie de l’hétéropatriarcat, légitimant ainsi le combat féministe, pour proposer une vision alternative au modèle
matérialiste dominant. Dès lors, comment et quand, ce concept a été convoqué pour regrouper les individus échappant à la
normalité sexuelle bipartite ? Pour saisir pleinement la représentation "queer" , il faut remonter à la fin du XVIème siècle,
à la première utilisation connue du mot. À l’époque, "queer" était utilisé pour décrire un état étrange et irrégulier. De nos
jours, le discours scientifique, la théorie libérale, les différentes écoles de représentativité démocratique promeuvent
l’individu au détriment du sujet, qui se trouve emporté vers des terres inconnues quant aux modes de consommation, de
sexualité et de rapport à l’autre. Le corps, ses représentations, son usage est bien entendu central dans cette mutation
puisqu’il est le lieu de la jouissance. Voilà deux thématiques à la fois centrales et problématiques des théories "queers".
Le mouvement "queer" se situe dans cette translation qui va d’une modernité dépassée vers des lendemains vertigineux.
Le mouvement et la mutation sont des signifiants utilisés par les théoriciennes du "queer", pour parler des êtres "queerisés",
faisant du même geste de ces sujets les incarnations paradigmatiques de ce monde sans garantie d’aucun autre.
Rappelons que la contestation à l'encontre d'un féminisme hétérocentré et la réappropriation des textes de Monique Wittig
en relation avec la critique de l’hétérosexualité comme système social et la politique lesbienne versus la politique féminine
a occupé bon nombre de séminaires de l’association queer "Le Zoo". "Queer" est à l'origine un sobriquet nord-américain,
qui vient nommer l’autre dans son étrangeté, sa bizarrerie. Étymologiquement, ce signifiant renvoie à un travers, s’opposant
dans la langue anglaise moderne à "straight", c'est à dire hétérosexuel dans le champ de la sexualité. Il est en usage depuis
le XXème siècle pour désigner les sexualités de travers, traduisibles en français par inverti ou homosexuel. Des groupes
de lesbiennes n’appartenant pas au monde homosexuel nord américain intégré par sa lutte dès les années 1970-1980, ont
fait de cette insulte un étendard et se sont autoproclamées "queers" pour marquer leur volonté de non-intégration dans la
marche au pas de la norme hétérosexuelle et "middle class." Ce marqueur identitaire, peu à peu détourné de sa valeur
d’insulte, fut mis sur la selle de la théorie par Teresa de Laurentis en 1991. Aujourd’hui, il déborde les termes stricts de
l’homosexualité pour désigner au-delà toute pratique transgressant les classifications en vigueur, les représentations
traditionnelles. Les transsexuel(le)s, les travesti(e)s hétérosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, les sadomasochistes sont autant
pris en compte que les lesbiennes et les gays. Ces catégories sont à la fois contestées et instrumentalisées. Dans la presse
scientifique, le “queer” dépasse alors la simple étude de l’homosexualité. Il débusque ce qui est “pervers” dans les textes,
il étudie les stratégies par lesquelles les œuvres subvertissent les catégorisations sexuelles et le système de genre.
Observons la circonspection des fondateurs du mouvement "queer" à l'encontre du concept lui-même, dont ils soulignent,
qu’il revêt la forme d’un corps normatif hiérarchisé. L'universitaire américaine Teresa de Lauretis l'assimile à un concept
conceptuellement abstrait. Le fondement du mouvement "queer", c’est la désarticulation du sexe, du genre, et partant du
corps et de la jouissance sexuelle tels que l’un et l’autre sont normalisés, aucun de ces sujets n’étant naturel ou biologique.
Le sexe et le genre, basés sur le binaire masculin/féminin sont fictions, constructions d’un discours dominant marqué de
son hétérosexualité. Le sujet lui-même est fictif et il s’agira de détruire tout essentialisme déclaré ou caché dans les modes
de le penser. Malgré leurs écarts, les théoriciennes du "queer", car ce sont en majorité des femmes, se réfèrent toutes à
Foucault, et, en particulier, à son "Histoire de la sexualité." le pouvoir réprime mais fait tout aussi bien exister. Quant à la
sexualité, loin d’être absente, elle y est au contraire centrale. L’examen de conscience et la confession catholiques, puis
un véritable corpus pseudo-scientifique s’en sont emparés depuis le XVIIème siècle et la sexualité devint le critère
fondamental de l'identité du sujet. Dans cette élaboration discursive, l’homosexualité reçut de nouvelles définitions, le savoir
ayant un effet performatif, c’est-à-dire qu’il vient marquer au fer la sexuation et les modes de jouissance. Pour Foucault,
le sexe n'est une construction théorique, une "unité fictive et totalitaire" et un faux principe causal, dont il fait la généalogie.
La génitalité et l'inversion sexuelle possédant un passé, les concepteurs du "queer", se sont revendiqués du discours
foucaldien pour analyser les normativités "hétérosexuelle, "lesbienne", "homosexuelle", "bisexuelle" ou "pansexuelle."
Cette vision réduit l’hétérogénéité des terrains "queer" et les tensions conceptuelles qui animent ce mouvement, alors
même qu’il serait pertinent de parler du "queer" et des théories "queer", comme phénoménologie. Par cette excessive
simplification, le queer cesse de fonctionner comme une question dérangeante et devient une réponse réconfortante, un
alibi pour les uns, un exercice mécanique et réflexe de déconstruction pour les autres. Les premiers chercheront, grâce
à un concept particulièrement plastique, à prouver leur intérêt pour des questions qu’ils se gardent bien de penser par
ailleurs. Par l’emploi de quelques citations, ils montreront que la dimension sexuelle a bien été prise en compte dans
leurs recherches, sans pour autant endosser le coût d’une référence plus explicite à l’homosexualité, à la transsexualité
ou au féminisme. La "théorie queer" a même servi de blanc-seing à ceux-là mêmes qui s’étaient opposés aux études
féministes et LGBT (lesbiennes, gays, bi et transsexuelles) en France. Le genre étant performatif et le sexe construit,
la théorie "queer" apporterait dès lors la preuve que les tenants des études identitaires s’étaient largement fourvoyés.
Face à une telle argumentation, la technique opposée, fondée sur un principe de désarticulation identitaire, sous la forme
de la prouesse ou de la sémantique, apparaît également illusoire et vide de tout sens. "Queeriser" c’est déjà capituler.
Se départir virtuellement du monde en prétendant être en même temps dehors et challenger, plutôt que d’interroger sur
les balancements et interconnexions de ces deux concepts. Les études sur les femmes, le genre et les homosexualités,
car elles tendent à mettre en lumière le rôle de la sexualité dans l’incorporation de l’identité nationale, ont longtemps
cristallisé les peurs d’une société française en pleine crise économique, soucieuse de refonder son contrat social autour
d’un nouveau totem, la république. Ainsi, toute déconstruction du missel universitaire contrevenait ainsi à la prétention
monopolistique de l’État à socialiser ses citoyens par la célébration de références culturelles communes. La situation de
Monique Wittig est, à cet égard, emblématique. Co-fondatrice du Mouvement de libération des femmes, puis animatrice
du groupe "Les gouines rouges" qui se détache du "Front homosexuel d’action révolutionnaire" (FHAR), trop androcentré,
elle quitte la France pour les États-Unis en 1976 et devient professeure à Tucson. L’importation des théories "queer" en
France s’inscrit tout d’abord dans un souci de résistance à la nationalisation des réflexions sur les sexes et les sexualités
et une mise en évidence de l’assignation, par le système de genre, à une nature humaine "naturelle", infra-politique.
Dans la littérature lesbienne, Monique Wittig est le phare du concept "queer" grâce à son ouvrage "Le corps lesbien",
également pour ses trois études théoriques, collectées sous le titre, "La pensée straight". Pour Wittig, ce qui est essentiel,
c’est l’élimination totale et sans appel de tout idéalisme pour appréhender la sexualité. La sexuation serait une catégorie,
imposée par le système hétérosexuel dominant, mais en aucun cas une ontologie fondée sur le biologique ou la nature.
Elle s’écarte dès lors du féminisme traditionnel des années 1970-1980 qui promeut un féminisme de la différence. Elle
rejette toute idée de "La femme", mais pour autant, elle critique Lacan et le structuralisme avec lui, pour leur non-prise en
compte de la dimension de l’histoire et, pense-t-elle, des conflits de classes et d’intérêts. Pour elle, "il n’y a pas d’être
homme ou d’être-homme. "Homme" et "femme" sont des concepts d’opposition, des concepts politiques. Si nous,
lesbiennes, homosexuels, nous continuons à nous dire, à nous concevoir comme des femmes, des hommes, nous
contribuons au maintien de l’hétérosexualité." Les genres masculin et féminin sont présumés exprimant la naturalité des
mâles et femelles et celui qui ne respecte pas cette répartition agit comme un dévoilement fécond de la limite inhérente
à cette imposition. L’apparence du sexe serait réalisée par une astuce du langage et du discours qui amène au genre.
Dénonciation du bipartisme normatif malgré la multiplicité des sexes et de leur fondamentale liberté à s'affirmer. L'arbre
ne cacherait-il pas la forêt ? À force de vouloir étiqueter les comportements, ne prend-on pas le risque de restreindre leur
liberté ? Ce sont ces oscillations elles-mêmes entre masculin et féminin qui amènent le trouble dans le genre. Notons là
que pour ce qu’il en est du rapport d’un sexe à l’autre, le binaire est exclu pour la psychanalyse, puisque la dissymétrie
entre les sexes est radicale. Relevons aussi que les vacillements de l’hystérique quant à ses identifications sexuées sont
bien connues depuis Freud. Quant à la question du "phallus" comme organisateur des jouissances et comme orientant
le langage, les critiques de la psychanalyse vont bon train. En général est faite une continuité entre phallus et pénis, le
"phallus" n’étant érigé en trait différenciateur que par un discours mâle dominant et hétérocentré auquel la psychanalyse
participe. Seul le pouvoir des mots fait choix du "pénis" pour le transformer en "phallus", car seul le langage peut nommer
et faire de la différence dans ce que nous pourrions appeler le réel de l’organisme. S’agit-il alors de mettre en place un
autre "phallus", un "phallus-queer" qui orienterait langage et jouissance différemment, de façon non hétéro-phallocentrée ?
Ou bien le langage peut-il se passer d’un signifiant-maître qui vienne le lester ? L'identité est fluctuante, floue, instable,
dépend d’idéaux, elle est imaginaire et imaginative. Nous savons aussi que le choix d’objet est orienté par le discours,
pensons à l’algama grecque si chère à Foucault et un peu moins aux "queers." Se fait jour la limite des théories "queers"
qui, en dénaturalisant avec raison le sujet, le réfutent malheureusement dans le même mouvement. Elles réfutent ce lieu
d’un savoir insu, lieu qui résiste à tout discours normalisant. À cet égard, tout sujet est fondamentalement "queer", bancal,
pervers, cherchant en vain dans le partenaire un objet a-sexué. Aucun mur ne résiste au désir d'évasion des "hommes."
L'individu "queer" s'accomplirait dans un monde imaginaire sous une identité inattendue, reconnue par un état extrémiste,
luttant contre le bipartisme de genre sexuel. L'évocation traditionnelle du pénis, comme condensateur de jouissance pour
les hommes, la plus difficile nomination de l’organe jouissant pour les femmes depuis le XVIIème siècle, pour in fine faire
du clitoris l’organe du plaisir féminin, délimitent des jouissances permises sur le corps tout en excluant certains autres
organes. Les organes sexuels en tant que tels n’existent pas pour les théories "queers", mais sont produits par un
mécanisme discursif de nomination. Ainsi en va-t-il de l’anus qui est le grand absent de la jouissance. Organe appartenant
à tout humain, qui ne vient donc marquer aucune différence entre les sexes, il ne fut jamais nommé comme lieu du plaisir,
mais pourtant, il faut bien dire que cela fut découvert par beaucoup d’humains, avant toute citation "queer", et Freud avait
déjà remarqué, que, même à l’âge adulte, le névrosé obsessionnel avait une jouissance anale, pour autant d’inclure la
métonymie dans la matérialité même de la jouissance, l’argent en place de l’excrément. Ainsi, le "queer" expliquerait ces
jouissances vagabondes, donc ayant échappé au refoulement par "la faille constitutive de l’hétérosexualité", puisque la
norme hétérosexuelle vise à une naturalité sexuelle qui n’existe pas, elle serait donc toujours à même de se fissurer.
Cette vision kafkaïenne selon laquelle l'éros allierait organe et plaisir qui cheminerait fortuitement par un sujet autonome,
est celle de Wittig, dans son enjoué poème, "Le corps lesbien." "Ma délectable, ma langue humecte l’hélix de ton oreille
se glissant tout autour avec délicatesse, ma langue s’introduit dans le pavillon, elle touche l’anthélix, mes dents cherchent
le lobe, elles commencent à le broyer, ma langue s’immisce dans ton oreille. Je t’emplis de salive." Mais sont nommées
dans ce travail, des parties du corps dont la jouissance est à jamais inaccessible à tout savoir jouissance follement
schizophrène. Wittig met sans doute là en poésie ce que pourrait être une jouissance non phallique. Le monde qu’est le
corps de l’amante devient alors anamorphique, pris dans d’extrêmes mutations. Mais il s’agit là sans doute de jouissance
d’écriture et non de jouissance de corps. Finalement, L’histoire se répète. L’identité de l’homosexuel comme celle de la
femme et celle de l’hétérosexuel entendue comme un sujet stable et cohérent est synonyme de régulation de relations de
genres stables et rapprochée de la matrice hétérocentrée. De possible base qu’elle était pour établir une continuité entre
homosexuels et lesbiennes ou bien homosexuelles, lesbiennes, bi et transgenres, l’identité homosexuelle est devenue une
source normative pour les autres minorités qui convoquent le mouvement "queer". Finalement, à chacun son genre.
Bibliographie et références:
- Bruno Laprade, "Réception du mouvement queer"
- Teresa de Lauretis, "Théorie queer et cultures populaires"
- Emmanuelle Coster, "Une esthétique queer"
- Léo Thiers-Vidal, "Rupture queer"
- Marie-Hélène Bourcier, "Queer Zones"
- Monique Wittig, "La pensée straight"
- Patrick Cardon, "La recette du queer"
- François Cusset, "Le mouvement queer"
- Judith Butler, "Marché au sexe"
- Georges-Claude Guilbert, "Un garçon ou une fille ?"
- Michael Lucey, Les ratés de la famille"
- Lionel Labosse, "Altersexualité"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Si la fonction d’Internet s’est initialement imposée par des services de messagerie électronique, les applications du web
l’ont démocratisé. C’est grâce aux services de conversation continue, ou à l’échange d’informations partagées entre des
interlocuteurs, que le grand public a investi l’Internet alors que ce dernier existait depuis déjà de nombreuses années, avec
un usage réservé aux spécialistes. Conçu dans les années soixante pour le département américain de la défense, Internet,
qui à l’époque ne portait pas encore ce nom, mais celui d’arpanet (Advanced research projects agency network) est né en
mille-neuf-cent-soixante-neuf dans les laboratoires de quatre grandes universités américaines. Initialement confiné dans
des instituts de recherche, Internet se déploie progressivement à travers les États-Unis, en reliant de proche en proche
des systèmes informatiques ainsi que des réseaux d’ordinateurs, pour ensuite s’imposer au reste du monde. Si ce
développement réticulaire se poursuit toujours, à l’origine, il s’agissait de créer, dans un contexte de guerre froide, un
réseau de télécommunication militaire, de structure décentralisée, capable de continuer à fonctionner malgré des coupures
de lignes ou la destruction totale de certains systèmes. Dès lors, cela a déterminé la structure d’Internet, construite selon
un maillage procurant une redondance sécurisante des liens connectant les différents ordinateurs et réseaux entre eux.
En effet, Internet permet en principe de connecter l'ensemble de la planète et facilite les échanges divers entre les états,
les hommes et les différentes cultures, favorisant ainsi une communication humaine continue. En revanche, cette forme
moderne de communication ne va pas sans son envers, la diffusion de conduites les plus extrêmes de violence que des
individus sont capables d'imaginer, de promouvoir et de mettre en acte, que leur contenu soit explicitement sexuel ou non.
Les conséquences peuvent être graves, en particulier pour la santé et l'économie. De même, Le phénomène des "fake
news", ou "infox", revêt une importante particulière à l’ère digitale. Alors que les informations circulent plus librement
que jamais, il est encore difficile de s‘assurer de la fiabilité de leur provenance. Ces fausses informations représentent
un enjeu considérable, pouvant à la fois être utilisées dans le cadre de désinformation, ou afin d’augmenter le trafic d’un
article en devenant viral sur les réseaux sociaux. Une idée courante veut que les faits soient objectivables, par la science,
notamment, tandis que les valeurs seraient subjectives. Il y a encore une dizaine d’années, on louait l’exemplarité de
l’Internet comme étant l’outil d’un renouveau démocratique. Aujourd’hui, rumeur, fake news, harcèlement, propagande,
surveillance généralisé hantent le débat public. Comment un tel retournement a-t-il pu s’opérer ? Le pouvoir se loge au
cœur même des technologies et Internet porte en lui un modèle communautariste dangereux qui favorise les clivages.
Pour lutter contre ce qui peut s'apparenter à un excès, divers états ont ratifié une charte de droit de regard sur les sites
Internet, les autorisant alors à exiger la fermeture ou l'interdiction de certains d'entre eux considérés comme dangereux
du point de vue des idées et des images qu'ils diffusent. Mais la réglementation internationale et la volonté des hommes
font que lorsqu'un site est interdit et condamné à fermer dans un pays, il trouve facilement un hébergement dans un
autre pays à la réglementation plus laxiste. Néanmoins, il demeure toujours interdit légalement de le visiter. En effet, du
point de vue de la loi, interdire un site Internet signifie qu'il y a non seulement condamnation des responsables de ce site
mais aussi des personnes qui le visitent, passibles alors de pénalités financières. Cette réglementation qui date de
quelques années maintenant n'est pas toujours connue. Aussi il arrive que des personnes se trouvent en infraction sans
le savoir pour avoir consulté un de ces sites. Pourtant, ce n'est que rarement le fruit du hasard, puisqu'ils sont le plus
souvent payants et supposent une inscription, ce qui est le cas notamment de ceux dits "pédophiles." De plus, les sites
interdits sont, en principe, difficiles d'accès, supposent une intention d'y accéder et de procéder à une recherche active.
Comment est régulé Internet ? Techniquement, le DNS (Domain Name System) a assuré ce rôle, au début. Mais si à la
fin des années quatre-vingt-dix, les adresses universitaires étaient supérieures en nombre aux nœuds commerciaux,
après l’amendement de l’"Acceptable Use Policy", l’équilibre se modifia bientôt en faveur du.com, et toutes les adresses
Internet commencèrent à se compter en millions. Les inventeurs du système n’avaient pas prévu le jour où les domaines
seraient achetés et vendus pour des millions de dollars. Mais qui tiendrait les registres ? Le Ministère de la Défense garda
le contrôle des adresses du domaine.mil. Pendant un temps, il contrôla également le reste du réseau NSF, mais créa plus
tard un "Centre d’Information pour le Réseau Internet" pour gérer les immatriculations. Les candidats à un nom de domaine
envoyaient une demande au Centre, et si celle-ci était acceptée et que personne d’autre ne possédait ce nom, il était
accordé. La procédure était gratuite. Il n’y avait pas de test pour déterminer si le demandeur était le mieux qualifié pour le
recevoir. Les pays étrangers imposaient souvent des restrictions concernant l’enregistrement sous leur code de pays de
deux lettres, et dès lors, beaucoup de sociétés étrangères s’enregistraient simplement sous une adresse.com disponible.
En 1993, la NSF prit le contrôle de cette fonction. Mais advint la résolution la plus critiquée de la gestion de l’Internet.
En 1992, la totalité des noms de domaine fut transférée à une société dénommée Government Systems, Inc. En 1994,
la National Science Foundation négocia un contrat avec Network Solutions, Inc. pour gérer l’enregistrement de cinq
des domaines supérieurs: .com,.org,.net,.edu et.gov. Deux ans plus tard, l’entreprise contractante du secteur de la défense
Science Applications International Corporation (SAIC) acheta Network Solutions. Après quoi celle-ci renégocia son contrat
avec la National Science Foundation pour lui permettre de facturer des honoraires annuels pour l’enregistrement des noms
de domaine. Les adresses.com prenant de la valeur, ce changement de politique fit soudain de Network Solutions une
compagnie hautement profitable. En 2000, juste avant l’éclatement de la bulle Internet, SAIC vendit le registre à Verisign,
pour un bénéfice estimé à 3 milliards de dollars. Les problèmes sont loin d’être résolus. La question du contrôle américain
a été particulièrement aigue. Le débat devint public lors du Sommet mondial sur la société de l’information organisé par
l’ONU. Lors de la deuxième phase, à Tunis en novembre 2005, environ 70 pays y pressèrent les Etats-Unis de renoncer
à leur surveillance sur Internet au profit des Nations Unies. Ils refusèrent. Le maillon manquant fit le succès d'Internet.
Le vœu pieux d’élargissement recommandé par Vinton Cerf et d’autres ingénieurs américains a disparu bien que les
avantages qui lui sont associés laissent supposer qu’il persistera encore. Les réseaux sociaux comme Facebook ne sont
plus isolés des recherches web courantes, sur Google ou autre. Il existe aussi des tentatives de fournisseurs de services
Internet pour limiter ou "étrangler" les réseaux à bande large. Les évènements des années à venir pourraient changer
radicalement une grande part de cette épopée, qui reste néanmoins l’une des plus fascinantes dans l’histoire de la volonté
de communication entre les hommes. Prosaïquement, les sites Internet proposent des scènes données pour représenter
la réalité. Cependant, il s'agit d'images et la technique permet toutes les manipulations et tous les travestissements. Les
images à caractère sexuel peuvent fournir un exutoire aux frustrations et aux fantasmes sexuels, offrant le cadre d'une
sexualité virtuelle, sans passage à l'acte dans la réalité. Toutefois, à l'époque de la menace du SIDA toujours présente,
le Net permet pour certains de garantir le safe sexe. En effet, outre l'accès à des images, l'interactivité d'Internet
autorise des échanges pouvant aboutir à l'établissement de liens effectifs. Le Web est alors avant tout un instrument
de rencontre des personnes, au même titre que les formes plus anciennes de communication. Mais il propose également
un espace davantage propice aux fantasmes car la médiation de l'écran permet aussi bien l'anonymat que le masque.
Les sites dits "roses" ou d'autres à caractère clairement pornographique sont en principe réservés aux adultes et il est
admis que leur consultation doive rester condentielle et privée. De ce point de vue, le Net ne fait que faciliter l'accès à des
produits qui demandaient auparavant une plus grande implication personnelle puisqu'il fallait faire l'effort de les acquérir
dans les kiosques ou les magasins spécialisés, au risque de devoir affronter le regard du vendeur et des chalands. Parmi
les effets de cette démocratisation, on sait les difficultés actuelles des entreprises pour empêcher leurs employés de
réduire à néant leur productivité à cause du temps passé à de telles consultations, le nombre croissant de licenciements
pour ce motif ainsi que le développement considérable du marché des logiciels de surveillance en atteste. Les tribunaux
n'échappent pas à la règle en faisant évoluer sans cesse la jurisprudence en la matière. Si le nombre de personnes qui
se plaignent de leur compulsion à visiter des sites pornographiques ne cesse d'augmenter, un cas "clinique" particulier
est venu donner corps à cette réflexion, le névrosé voyeur. Comment analyser le rapport singulier à cette transgression ?
Entre affirmation, substrat de fantasmes et attirance pour la transgression, face aux inconduites virtuelles, où se situe
la perversion ? Peut-on parler de violence par procuration à travers la contemplation d'images de scènes de tortures, de
viols et de pédophilies sur Internet ? Retenir la violence nous impose de préciser par qui elle est exercée, et envers qui.
Ainsi, le regard est-il une expression sadique, liée au fait de voir le mal et de jouir du spectacle des victimes, fusse au prix
des sentiments de culpabilité ? Ou masochiste, liée à une possible identification aux victimes des tortures ? Selon le Littré,
la violence est "la qualité de ce qui agit avec force." Par ailleurs, on peut également aborder la violence à partir de cette
définition. "Est ressenti comme violent ce qui fait violence pour le sujet, parce qu'il agit cette violence, la subit ou s'identifie
à celui qui la subit ou l'agit." Ainsi, sur le plan psychologique, on peut considérer que "la violence relève du comportement,
que celui-ci soit mis en acte ou fantasmé." On peut dire que l'agressivité témoigne d'un lien, alors que la violence traduit
une négation du lien. Ainsi, on peut considérer que toute passion humaine comporte une dimension de violence. Mais la
dimension agressive de la violence implique une action précise visant à nuire ou à blesser l'autre et renvoie à la cruauté.
Dès lors, on peut estimer qu'une forme nouvelle de démarche à risque se résume à naviguer sur un site qui propose
de telles scènes. L'acte visuel devient alors acte de violence, dans la transgression de l'interdiction et dans l'adhésion
supposée aux messages de violence. Une autre dimension de cette participation à la violence réside dans le fait que
c'est le nombre de visiteurs et d'adhérents payants qui conditionne le succès d'un site et la promotion d'autres scènes de
violences photographiées ou filmées. La visite du site rend donc complice le voyeur de la cruauté exécutée dans les
scènes présentées. Si l'on met de côté les personnalités qualifiées de perverses qui trouvent ainsi la représentation de
leur mode d'accès électif àla satisfaction sexuelle, qu'est-ce qui pousse les autres, non pédophiles, individus dits sans
histoires, à aller voir ces images, à visiter les sites interdits ? Pour les sites à caractère sexuel, pornographiques, on peut
émettre l'hypothèse qu'il s'agit avant tout d'un accès à une forme de "sexualité par procuration", d'une sexualité virtuelle,
dégagée de la responsabilité de la relation dans la réalité. Néanmoins, il nous faut tenir compte du fait que le plaisir lié à
l'accès à ces sites n'est pas forcément de type génital, ne s'accompagne pas nécessairement d'une excitation et d'une
satisfaction sexuelle, mais réside finalement davantage dans la fascination réflective pour l'horreur mise en images.
De même, des personnes non pédophiles, qui ne sont pas attirées sexuellement par les enfants, semblent subir l'attraction
des images de ces sites. Ces sujets affirment, jusque dans le secret de la thérapie, ce confessoir singulier, ne pas trouver
le moindre plaisir d'ordre sexuel à regarder ces images. Bien au contraire, ils avouent éprouver des sentiments d'aversion
pour les scènes, que pourtant ils regardent. S'agit-il alors d'une forme de plaisir du regard qui renvoie au voyeurisme et à la
perversion ? La relation entre l'interdit et le plaisir de la transgression a été remarquée de longue date. Ainsi, la difficulté
d'accès à ces sites, si elle préserve un certain nombre de personnes fragiles, notamment les enfants, peut prendre la forme
d'un jeu de piste qui procure un attrait supplémentaire. Une forme de défi consiste alors à en forcer l'accès, et une certaine
jouissance peut résulter du fait d'arriver à franchir les différents écrans pour parvenir à ces sites. Les "hackers" expriment
leur satisfaction à "pirater" les sites les plus inaccessibles en traversant les digues et en déchiffrant les mots de passe
nécessaires. La psychanalyse a souligné combien le désir est lié à l'interdit. Selon la théorie œdipienne de Freud, les
premiers désirs sont incestueux et par là même interdits. Leur représentation est donc inacceptable et fortement refoulée.
Mais cette échelle de l'interdit à la base du désir subsiste inconsciemment toute la vie, avec plus ou moins d'amplitude
selon les individus. Certains ne peuvent incliner et accéder au plaisir que dans des circonstances où la satisfaction est
interdite. Il faut distinguer ici les personnes pour lesquelles l'interdit de la satisfaction est l'objet d'un conflit intérieur de celles
pour lesquelles le conflit n'existe qu'avec les lois sociales en vigueur. Dans le premier cas, nous trouvons les névrosés. Par
exemple, certains hommes "obsessionnels" ne disposent de leur pleine puissance sexuelle que dans le cadre d'une liaison
clandestine avec une femme pour laquelle ils n'éprouvent que peu de considération, si ce n'est du mépris, alors que l'amour
d'une femme les rend inhibés et parfois même impuissants. De même, des femmes de type "hystérique" n'éprouvent que
de l'amour et qu'une satisfaction sexuelle que pour un amant avec lequel la vie commune est impossible. Cependant, elles
n'éprouvent plus ni désir ni jouissance avec ce même partenaire si d'aventure la liaison s'officialise aux yeux de tous.
C'est alors que se rencontrent les sujets pervers ne ressentant ni regret ni culpabilité. Leur conduite peut varier de la
fausseté craintive afin de ne pas mettre en péril leur statut social ou conjugal à l'apostolat le plus militant. Le vocable
de scopophilie a été utilisé par les anglo-saxons pour tenter de traduire la notion freudienne de "Schaulust" qui désigne
le "plaisir de regarder", dans le sens, à la fois de plaisir de voir, d'être vu et de curiosité, ou le plaisir de posséder l'autre par
le regard. Il s'agit d'une pulsion sexuelle indépendante des zones érogènes où l'individu s'empare de l'autre comme objet
de plaisir qu'il soumet à son regard contrôlant. Selon l'analyse psychanalytique de Laura Mulvey, il existe deux sources
principales de plaisir visuel au cinéma: la scopophilie et le narcissisme. Bettelheim dans "Freud et l'âme humaine" a fait
partie des auteurs qui ont dénoncé l'emploi erroné de ces terminologies anglophones, en précisant qu'il conviendrait en fait
de traduire le terme de Freud par l'idée de "plaisir ou volupté liée au regard", ou de "plaisir sexuel à regarder". Bettelheim
indique que chacun de nous "a éprouvé en de nombreuses occasions, un grand plaisir à observer une chose, à la dévorer
des yeux, même si ce plaisir s'accompagnait parfois d'un sentiment de honte et même de frayeur, à regarder ce que nous
désirions cependant voir." Toutefois, Freud précise que cette jouissance liée au regard n'est pas a priori une perversion.
Selon lui, cette névrose serait pour ainsi dire le négatif renversé de la perversion au sens du cliché réel d'une photographie.
Dans les "Trois essais sur la théorie sexuelle" (1905), Freud précise dans quelles circonstances "le plaisir scopique devient
perversion: lorsqu'il se limite exclusivement aux parties génitales; lorsqu'il est associé au dépassement du dégoût et enfin,
lorsqu'il refoule le but sexuel au lieu de le préparer. "Ainsi le voyeurisme est défini comme une manifestation déviante de la
sexualité qui implique de regarder, le plus souvent sans être vu, pour obtenir une jouissance. Notons qu'il existe toujours
une dimension d'ordre culturel dans la définition des conduites interdites comme dans celles qualifiées de voyeuristes. Ce
qui est qualifié est fonction des normes en dans un groupe social donné, et l'évolution des mœurs comme les différences
entre civilisations nous montre la grande variété de ces interdits. Ainsi, la signification d'une femme nue sur une plage de
la Côte d'Azur n'est en rien comparable à celle de la même femme sur une plage en Bretagne par exemple. De même, le
comportement de celui qui l'entoure est réglé par une norme implicite, et celui qui sur la Côte d'Azur regarderait notre
naturiste avec insistance avec un émoi manifeste transgresserait la règle qui consiste à faire mine de dénier toute valeur
d'appel érotique au comportement de la femme. Dans notre civilisation, il est admis que les spectacles interdits portent
sur la sphère de la sexualité, de la satisfaction réelle des besoins naturels, sur la représentation de corps violentés.
Toutefois ces défendus sont à relativiser. Ainsi un plaisir à assister aux fonctions intimes d'un autre est automatiquement
flétri du dégoût et de la réprobation unanime et qualifiée de perversion aggravée. En revanche, l'entreprise érotique et
pornographique justifie que des adultes, si bon leur en semble, aient accès, dans certaines circonstances précisément
délimitées, au spectacle des relations sexuelles d'autres personnes. Mais il est couramment admis que des enfants ne
doivent pas avoir accès à ces spectacles. Si nous sentons qu'il y a à cela une bonne raison, il nous est bien plus difficile
de formuler celle-ci explicitement, surtout depuis que nous savons que l'innocence infantile est un mythe, favorisé par le
refoulement. Sans s'attarder sur ce point, précisons seulement qu'il est essentiel pour l'organisation psychique du jeune
enfant que la frontière entre sa sexualité et la sexualité de l'adulte soit marquée et préservée. Une précoce révélation de
leurs similitudes réduit à néant la valeur civilisatrice de la sublimation, avec ce qu'elle offre au sujet de possibilités
d'investissement libidinal dans un champ plus large que la stricte génitalité. L'orientation "relativiste" de liberté sexuelle
a trouvé son apogée dans certaines idéologies alternatives pour lesquelles il est non seulement interdit d'interdire mais
il est exigé de tout dire et de tout montrer. C'est ainsi que certains jeunes élevés dans les années dites de "libération
sexuelle", aujourd'hui seniors témoignent avoir été encouragés par leurs parents à assister, pour leur éducation et de
visu uniquement, à leurs rapports sexuels. C'est la mise en jeu de plus en plus décomplexée de l'interdit dans le désir.
En dépit de ce qui semble être une occasion fantasmée mais réelle d'accéder à presque toutes les figures de plaisir, le
voyeurisme virtuel reste une catégorie que nous sommes amenés à traiter, tant certains sujets s'attachent à un interdit
qu'ils s'emploient à transgresser. Le visuel rend compte aussi de l'organisation par l'appareil psychique des données
perceptives. Il fait la distinction entre image visible et image visuelle. Dans son inadéquation avec le désir de voir, le
visuel de l'image assure la perpétuelle relance de la pulsion voyeuriste, car l'impossibilité de rabattre le visuel sur le
visible prévient l'image de montrer l'objet cru du désir, mais oriente la vue vers une autre image. Ainsi le tableau que le
regard appréhende apaise la voracité de l'œil. Du voyeur par contre, il dit qu'il veut être vu comme voyant, signifiant ainsi
que, par cette perversion du rapport à l'autre, le sujet veut colmater la schize entre l'œil et le regard. Se voir comme
voyant est en effet impossible, comme on peut en faire l'expérience lors de nos stations adolescentes devant le miroir.
Lacan (1966) a analysé le complexe de castration de Freud pour prouver que l'absence possible de l'organe mâle donne
à ce dernier une valeur symbolique, dite phallique, prouvant que l'organe n'est pas le phallus, mais qu'il en représente
la fonction, cela précisément parce qu'il peut manquer à sa place. L'organe ne peut s'identifier au phallus que par
l'entremise du désir d'un ou d'une autre, partenaire à qui est déférée la fonction de déclarer cette identité, par le seul
consentement à sa mise en jeu effective. Or la perversion est un refus des conséquences de la castration, de l'impossible
union avec l'organe, qui impose de s'en remettre à un autre pour faire équivaloir par le consentement, symboliquement
donc, l'organe et le phallus. Ce trait pervers ne constitue pas à lui seul la perversion. Au contraire, il caractérise plutôt la
névrose et il sert d'inducteur sans dispenser le sujet de l'implication, même si elle n'est qu'imaginée dans le fantasme, du
ou de la partenaire. La dimension inconsciente de ce trait déterminant du désir laisse le sujet névrosé dans une véritable
indétermination quant à ses coordonnées et le livre à une certaine contingence de la rencontre. Il sait à quoi il est sensible,
ce qui lui dit quelque chose, mais aucune représentation effective ne peut le satisfaire entièrement dans ce monde virtuel.
Car il souhaiterait moins une représentation réelle qui vaudrait pour lui une mise en scène du phallus. Mais, comme le
phallus ne se restreint pas à l'organe et n'est en fait pas identifiable comme tel, le névrosé ne peut que d'essayer de s'en
avencer, dans une asymptote qui toujours laisse un reste. Il cherche à voir, et pour un peu il aurait vu, mais pour un peu
toujours, car il a manqué à voir ce qu'il cherchait. Il se distingue là du pervers qui s'arrête au trait qui lui fait de l'effet, et qui
pour lui est tout sauf inconscient. Plus que le névrosé, le pervers sait les coordonnées de sa satisfaction et ce n'est pas lui
qui erre d'une image à l'autre, dans une quête qui ignore son objet véritable. Ainsi le voyeur fait l'économie de la fonction
d'assentiment de l'autre, et s'il lui laisse une place, c'est celle du spectateur du côté duquel est rejetée l'angoisse. À l'autre
d'être médusé devant la monstration de son savoir faire avec la jouissance. Internet, au-delà de son usage pragmatique
pour la constitution aisée et discrète de réseaux, s'adresse aussi bien aux névrosés. Ses sites lui offrent une solution facile
pour relancer la quête de la "juste scène", pour chercher à voir "quand même." Le phallus, objet véritable de la quête, s'il
est sollicité dans une de ces scènes, est toujours manqué dans sa représentation. Il faut donc passer à l'image suivante,
identique, mais pas vue encore. L'image qui compte, que ce soit sur Internet ou dans les revues dites spécialisées, est
toujours l'image à venir, la suivante, celle qui s'annonce, mais n'a pas encore été vue, tel le "surf" sur un site web classé X.
Cette quête ne fait que répéter virtuellement celle qui a preservé la rencontre, brutale et ignorée, mais consubstantielle
à toute l'économie du désir. Tout ce qui est indexé d'interdit et de réprobation, tout ce qui doit être caché et le rester peut
faire fonction d'image à débusquer non sans y vérifier à chaque fois que cette image n'était pas la bonne. L'Internet aurait-il
pris, avec la massication et l'anonymat qui caractérisent notre époque, le relais de l'antique cérémonie du dévoilement des
mystères sacrés ? Ainsi passent les nuits, pour des sujets qui, faute d'une épaule nue pour interpréter leur désir, s'essaient
indéfiniment à saisir la dimension symbolique du phallus dans les représentations imaginaires qu'offre le monde moderne.
Bibliographie et références:
- S. Chaumier, "L’amour virtuel"
- P. Flichy, "Le corps dans l’espace numérique"
- Tom Standage, "The Victorian Internet"
- Paul E. Ceruzzi, "A history of modern computing"
- Janet Abbate, "Inventing the Internet"
- Robert M., Metcalfe, “How Ethernet was invented"
- Peter Salus, "Casting the Net"
- Al Gore, "“Infrastructure for the Global Village"
- Milton L. Mueller, "Ruling the Root"
- Tim Berners-Lee, "Weaving the Web"
- S. Freud, "Pour introduire le narcissisme"
- B. Péquignot, "La relation virtuelle"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lorsqu’il sort de Charenton, le deux avril 1790, le marquis de Sade a déjà passé près de douze années en prison.
Son crime ? Une suite de scandales qui commencent un dimanche de Pâques, le trois avril 1768. Le marquis de Sade
a vingt-huit ans. Il séduit Rose Keller, une jeune fileuse de coton réduite à la prostitution et la mendicité, et la conduit
dans sa petite maison d’Arcueil pour la fouetter jusqu’au sang. Selon la déposition de la victime, le marquis aurait incisé
ses chairs et laissé couler de la cire sur les plaies. Quelques années plus tard, à Marseille, c’est cette fois une affaire
d’empoisonnement et de sodomie qui convainc la présidente de Montreuil de sévir contre son gendre scandaleux.
Dès 1777, celui qui met en péril l’honneur de la famille est envoyé, par lettre de cachet, à Vincennes puis à la Bastille.
Ces années d’emprisonnement vont faire du marquis de Sade un enragé. Le discours qu’il porte sur la justice et les
juges de son temps est d’abord celui d’une victime de l’arbitraire et d’un criminel qui estime ne pas mériter son sort.
Discours du criminel qui se confond parfois avec celui de l’aristocrate, soucieux de ses privilèges et vouant un profond
mépris à la noblesse de robe. Le verbe est alors toujours haineux, scandalisé, et parfois empli d’une morgue qui ne
laisse aucune place au jugement impartial. Cependant, la pensée du marquis de Sade ne se laisse pas aisément saisir.
Il faut toutefois essayer de l'analyser. Par une évolution surprenante, son ralliement aux inspiration révolutionnaires
sur la réforme de la législation pénale conduit le marquis à proposer son propre code, inacceptable et monstrueux.
Cheminement pervers, parce que "La Philosophie dans le boudoir" organise un véritable détournement du discours
et de la rhétorique révolutionnaires par le discours libertin. Les théories pénales des premiers réformateurs se trouvent
en quelque sorte perverties et polluées, pour reprendre une expression chère au marquis par un discours qui, à tout prix,
veut placer les questions du corps, du désir et de la jouissance au centre du débat politique et juridique. "À tout prix",
c’est-à-dire au risque de mettre en péril la possibilité de construire un réel ordre normatif acceptable. Car la question
essentielle posée par le marquis de Sade est bien celle-ci. Que reste-t-il du droit lorsque le corps et le désir entrent en
scène ? Que reste-t-il de la loi lorsqu’on choisit de considérer la jouissance comme l’élément constitutif de la nature
humaine ? À travers ces interrogations, ce sont les fondements et la raison de notre droit qui se trouvent mis à l’épreuve.
La puissance de l’œuvre de Sade réside sans nul doute dans son souci de définir, sans jamais la perdre de vue,
une véritable perception de la nature humaine. Tandis que la Révolution professe, par la voix de Saint-Just,
l’avènement du bonheur en Europe, Sade découvre à l’humanité la terrible réalité de la jouissance et poursuit en
coulisse un projet qui se tient aux limites de l’insensé. Reconsidérer la politique et le droit à partir du point de vue exclusif
de la jouissance. Projet insensé parce que cette anthropologie de la solitude dessine les contours d’une société de
débauche réglée par la confrontation de désirs tyranniques. La société libertine n’existe que dans et pour l’instant d’une
jouissance qui s’accompagne le plus souvent des supplices les plus meurtriers. Au point qu’il apparaît souvent difficile
de retrouver dans les autres textes du marquis l’ambition politique et la ferveur révolutionnaire de "Français, encore un
effort." La violence effroyable des récits pornographiques nous semble en effet sans rapport avec ces "lois de la nature"
que Sade ne cesse d’invoquer pour justifier la conduite criminelle de ses protagonistes. La question revient alors,
lancinante mais inévitable. Comment prendre au sérieux le discours d’un homme qui s’excluant de l’humanité, "n’eut en
sa longue vie qu’une seule occupation, celle d’énumérer jusqu’à l’épuisement les possibilités de détruire des êtres
humains, de les détruire et de jouir de la pensée de leur mort et de leur souffrance." Dès lors, que penser de Sade ?
Quoi penser de cet aristocrate rallié à la démocratie et de cet opposant juré à Robespierre mais ami de Saint-Just ?
De cet adversaire obstiné de la peine de mort prêchant pour l'éclosion d'une société organisée par le supplice ?
Quel est le fond de sa pensée ? Qu’a-t-il dit au juste ? Où est l’ordre de ce système, où commence-t-il, où finit-il ?
Y a-t-il même plus qu’une ombre de système dans les démarches de cette pensée si obsédée de raison ? Et pourquoi
tant de principes si bien coordonnés ne réussissent-ils pas à former l’ensemble parfaitement solide qu’ils devraient
constituer, que même en apparence ils composent ? Le marquis de Sade, né le deux juin 1740, meurt le deux décembre
1814 à l’asile de Charenton où il vivait reclus depuis le 6 mars 1801. Les profondes mutations du XVIIIème siècle, où
s’accomplit l’homme moderne, offrent une scène grandiose au désordre de son existence et au tumulte provoqué par
son écriture. Errance de l’homme à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance
et banni de la société dont il refusait les lois. Toutes les opinions soutenues jusqu’à aujourd’hui sur Sade, soient-elles
d’admirateurs, de détracteurs ou studieux analystes, ont été incapables de donner une explication cohérente de la vie,
de l’œuvre de Sade sans omettre des données historiques importantes, vraies et certaines, sans inclure des hypothèses
basées sur la réalité, tout en avançant même parfois des contre-vérités comme des faits admis. Admirateurs, détracteurs
et universitaires zélés partagent tous le même ensemble de préjugés: "Sade jouissait sexuellement de la torture et il
écrivit la pornographie d’horreur pour justifier la torture et le meurtre." Cette unanimité d’opinions apparemment contraires
a été prise pour la vérité. On croit que la pensée de Sade est représentée par le modèle de ses personnages littéraires.
Présents comme des préjugés à valeur de luminance et de chrominance inversées par rapport à l'image d'origine, tels
des négatifs, comme si les autres types de personnages n’étaient que du rembourrage, du matériel littéraire. L'œuvre
d’un écrivain est un ensemble où il faut analyser avec recul la réflexion même parfois contradictoire contenue dans chaque
ouvrage. Mais, avec Sade, on a préjugé un type de personnalité, basé non pas sur des données historiques mais sur des
fantaisies, et on a déduit de ce type présupposé tout acte, parole et idée de Sade, identifiant l’écrivain aux personnages
les plus pervers de ses romans. Il n’y a aucun doute que l’œuvre de Sade atteste qu’il était bien capable de portraiturer
littérairement la cruauté, même l’infinitude de la cruauté. Mais cette capacité, toute seule, ne dit rien sur la vie réelle de
Sade. Qu'il ait commis des faits criminels, est un fait factuellement prouvé. Le nier serait une contre-vérité mais personne
ne pense jamais à interpréter, par exemple, la vie de Sade d’après des personnages comme Justine, la vertu torturée ou
Zamé, le roi plein de bonté de "Tamoë", qui sont tous deux aussi des héros sadiens. La supposition que le caractère et
les faits de quelqu’un peuvent être jugés d’après ses écrits rencontre, au moins dans ce cas, une grave contradiction.
L'homme de lettres savait aussi décrire, avec la même perfection que la méchanceté et l’obscénité, les plus hauts degrés
de l’amour, la bonté et la vertu. Ce trait est méconnu car il ne s’accorde pas à l’image la plus répandue de Sade. Les
œuvres sadiennes le démontrant sont pratiquement inconnues, à la faveur de ses écrits libertins regorgeant de violence.
En réalité, Sade ne s’est pas contenté de faire œuvre littéraire en s’adossant à ses principes philosophiques propres. Ce
qui l'inspirait, c’était de les mettre en rapport avec les théories en vogue, celles de l’égalité des individus devant la nature
et devant la loi. Comment, dès lors, Sade intervient-il dans le débat, inauguré par l’article "Droit naturel", entre Diderot et
Rousseau ? De fait, il est difficile de brosser le portrait de Sade politique. Ses œuvres, ses lettres et ses actes constituent
un ensemble pour le moins équivoque. Ne le dit-il pas lui-même: "Qui suis-je à présent ? Aristocrate ou démocrate ? Vous
me le direz s’il vous plaît, car, pour moi, je n’en sais rien ?" Concernant la relation de Sade à la pensée de Rousseau, tout
semble indiquer que le marquis, adulateur du matérialisme français, emprunte le chemin de l’un de ses plus éminents
représentants. De fait, les conceptions de Diderot offrent souvent des points d’ancrage au discours sadien. Ainsi, pour
l’encyclopédiste, "il n’y a qu’une passion, celle d’être heureux. Elle prend différents noms suivant les objets. Elle est vice
ou vertu selon sa violence, ses moyens et ses effets." Plus encore, Diderot ne cesse de soutenir l’idée de continuité entre
la nature et la société. Pourtant, tout comme il procède avec Helvétius ou d’Holbach, Sade ne recourt à l’appareil théorique
de Diderot que pour mieux servir au mieux son dessein propre, au détriment des conceptions philosophiques et des
finalités éthiques des matérialistes français. Le cas est flagrant avec l’idée de nature. Chez Diderot, la nature, bien que
sans relation au vice et à la vertu, n’est pas immorale. Son amoralité se conjugue seulement au caractère irréductible des
lois naturelles. La loi de conservation est ainsi au fondement des lois de la nature. Dès lors, "c’est le cri de la nature."
Celui qui offense cet adage sacré, ne fait rien moins que de nier les soutènements de la vie sociale, allégation sadienne
par excellence. Assurément, pour Sade comme pour Diderot, il importe de suivre la nature, sauf que, si le mot revient
sans cesse dans l’œuvre du premier, le concept sadien ne saurait rappeler le naturalisme du second. La nature pour le
marquis, est criminelle et, plus encore, criminelle par passion du crime, ainsi que le poème de 1787, "La Vérité", l’énonce
sans ambages: "Tout plaît à la nature, il lui faut des délits. Nous la servons de même en commettant le crime. Plus notre
main l’étend et plus elle l’estime." De sorte que "la destruction était une des premières lois de la nature, rien de ce qui
détruira ne saurait être un crime." Plus rationnel qu’on ne l’estime souvent, Sade, au sein d’un matérialisme où tout n’est
que mécanique de matière, avance à la fois "qu’il n’y a point de destruction totale" et que la nature comme "confuse de
ses propres ouvrages", selon son héroïne Juliette, est animée d’un désir radical de néant. Loin du matérialisme enjoué
de Diderot, le nihilisme sadien ramène ainsi à un univers pessimiste voire sépulcral. Somme toute, bien que le marquis
se réclame de la mouvance matérialiste, il n’est pas envisageable de confondre la pensée de Diderot avec celle de Sade.
Pour Sade, comme pour Rousseau, le droit objectif n’est jamais que le fard d’un ordre institué. Dès lors, le soi-disant
prétendu pacte social est en réalité un contrat de crédules imposé par les possédants: "Si vous faites un acte d’équité
en conservant, par votre serment, les propriétés du riche, ne faites-vous pas une injustice en exigeant ce serment du
conservateur qui n’a rien ?" Sade, en maints endroits de son œuvre, sans partager la vision d’un état de nature serein,
ne dit pas autre chose. Pour l'auteur de "La philosophie dans le boudoir", l’avènement des lois n’est rien d’autre que la
préservation ou la garantie d’un ordre inégalitaire de la société naissante. "Le plus fort consentit à des lois auxquelles
il était sûr de se soustraire, elles se firent. On promulgua que tout homme posséderait son héritage en paix, et que celui
qui le troublerait dans sa possession de cet héritage éprouverait une punition. Mais là il n’y avait rien à la nature, rien
qu’elle dictât, rien qu’elle inspirât. Tout était l’ouvrage des hommes, divisés pour lors en deux classes. La première qui
cédait le quart pour obtenir la jouissance tranquille du reste. La seconde, qui, profitant de ce quart, et voyant bien qu’elle
aurait les trois autres portions quand elle le voudrait, consentait à empêcher, non que sa classe dépouillât le faible, mais
bien plus que les faibles ne se dépouillassent point entre eux, pour qu’elle pût seule alors les dépouiller plus à l’aise."
Tandis que l’épicurisme de Sade aurait fort bien pu se satisfaire de poser en principe la fission de l’intérêt privé et
de l’intérêt public, la rhétorique du marquis contre la loi est d’une éclatante loquacité. Pour Sade, la loi est à la fois
contradictoire et redondante car, éludant totalement la maxime des juristes selon laquelle sine "lege nullum crimen",
il en vient à soutenir que c’est la loi elle-même qui engendre le crime. Par conséquent, si "c’est la loi qui fait le crime, le
crime tombe dès que la loi n’existe plus." La loi est, de plus, inéquitable car "c’est une injustice effrayante que d’exiger
que des hommes de caractères inégaux se plient à des lois égales." La loi, dès lors, mène au despotisme car si l’on
peut encore espérer une conciliation, au moins provisoire et limitée, des intérêts particuliers, il ne fait aucun doute que
la loi finira toujours par les écraser, tous, indifféremment. La contestation de toute loi, cependant, n’implique en rien un
mépris de Sade pour la règle instituée. Bien au contraire, on sait combien le libertin scélérat n’envisage la profanation
que strictement réglementée. Au point qu’on en vient à douter si Sade est épris de raison, comme il le clame souvent, ou
si, plutôt, il ne serait pas tout simplement animé d’une furieuse passion de l’ordre. "L'ordre protège tous ses membres."
Parmi tous les avantages de lecture qu'autorise l’œuvre de Sade, il est en un qui est considérable, évaluer la puissance
des théories philosophiques du XVIIIème siècle, une fois celles-ci comparées et conduites à leurs conséquences. Dès
lors, la controverse portant sur la stature de Sade pour la philosophie paraît vaine. Si le marquis mérite l’attention des
philosophes, c’est moins parce qu’il serait penseur lui-même que pour les dispositifs fictionnels sans équivalent qu’il a
conçus pour mettre à l’épreuve les pensées de son temps. Sade s’adosse d’abord à la pensée politique de Diderot et à
celle de Rousseau, puis les fait jouer l’une contre l’autre afin de faire littéralement imploser le problème qui le taraude plus
que tout autre, la condition de possibilité de la société. En effet, l’objection que Sade oppose prioritairement au philosophe
est bien celle de la société et du droit, et non celle de la morale et de la vertu. Ce que le sadisme menace d’emblée, c’est
la simple potentialité de vivre ensemble, c’est l’existence même du lien social. Dès lors, Sade abat, avec nos modes de
penser les plus éprouvés, le socle de notre société, mais aussi de toute société, dans la mesure exacte où le déséquilibre
qu’il prête au général, discrédite totalement l’idée de loi. Autrement dit, les hommes, selon lui, ne peuvent même plus
s'entendre dans ce "peuple de démons" imaginé par Emmanuel Kant pour déterminer les concepts politiques essentiels.
La société promet le personnage sadien à la solitude, lequel peut s'évertuer, un temps, de se joindre à ses semblables
en vue de perpétuer des actes criminels. Sans doute les lieux clos de la perversion peuvent s’enchâsser dans l’espace
public de la citoyenneté et, mieux encore, les premiers peuvent faire un usage destructeur du second. En revanche, en
aucun cas, le cloître libertin ne saurait admettre un passage vers la société globale. La limite entre l’intérieur libertin et
l’extérieur social doit être strictement étanche, non seulement pour ce qui concerne les personnes et les comportements,
mais aussi pour les concepts. Sade fait littéralement imploser la notion même de citoyenneté. Le libertin sadien ne peut
être citoyen car l’intérêt général, consubstantiel à la citoyenneté et antithétique à l’égo criminel, anéantit chez lui, ipso facto,
toute velléité civique et, plus fondamentalement encore, ruine à jamais l’idée même de lien social. Son athéisme n’est pas
la simple négation de Dieu auquel s’adjoindrait un combat mené contre les dogmes religieux, les institutions cléricales et
les superstitions spiritualistes. Bien plutôt, sous le vocable d’athéisme, il faut entendre chez l’auteur de Juliette une égale
et furieuse réprobation de tout ce qui se présente à ses yeux comme une entrave à la liberté fondamentale de l’homme.
Sade est-il encore d’actualité ? Le mythe de Sade est-il voué à disparaître avec le XXème siècle, période où l'auteur et
son œuvre ont été portés au plus haut degré de gravité et de légitimité avec les surréalistes ? Sa pensée persiste mais
elle n’apparaît pleinement qu’à travers une analyse du contexte historique de sa sensibilité esthétique, qui trouve son
radicalisme le plus profond dans l’expérience du sublime. Il dissout l’opposition entre plaisir et douleur, entre désir et peur,
pour braquer son attention sur des sentiments d’horreur suscités par tout ce qui est terrifiant et agit de manière analogue
à la terreur. Sade a accordé avec une logique souveraine et une résolution sans fin l’expérience du sublime dans le cadre
de la sexualité, abolissant l’opposition entre pulsion de vie et pulsion de mort où tout se mute dans une désagrégation
universelle. En cela, la règle de la conformité à la nature peut indistinctement mener à deux résultats opposés, à l’illusion
positive du législateur Zamé, parvenu à créer dans son île une société béate, ou à l’utopie monstrueuse du château décrit
dans "Les 120 journées de Sodome." Pour Sade, le sublime n’est pas théorie, mais harmonie, car il accommode plaisir et
douleur, désir et peur. Le désir d'acceptation est indissociable du désir de démolition. Dès lors, l’abject devient sublime.
Bibliographie et références:
- J. Paulhan, "Le marquis de Sade et sa complice"
- P. Klossowski, "Le philosophe scélérat"
- M. Foucault, "Histoire de la folie à l’âge classique"
- R. Barthes, "Sade, Fourier, Loyola"
- M. Julien, "Sade et Diderot"
- J. Lacan, "Kant avec Sade"
- Ch. Descamps, "Quarante ans de philosophie en France"
- Ph. Rogier, "Sade, la philosophie dans le pressoir"
- A. Breton, "Entretiens"
- M. Blanchot, "La raison de Sade"
- Diderot, "Éléments de physiologie"
- F Guénard, "La nature et l’artifice"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Un article, des souvenirs, une envie commune, il ne nous en faut pas plus pour se retrouver ce dimanche après-midi.
Vous allez raviver des souvenirs qui vous tiennent à cœur.
La météo est avec nous et une épaisse couche de neige est venue recouvrir nos campagnes.
Et la chance était aussi avec moi car la veille j’ai récolté de belles tiges de houx et de noisetiers.
Maîtresse se régale en les découvrant.
Nous nous rendons dans un lieux chargé de souvenirs que Maîtresse a la gentillesse de partager avec moi, sa petite chose. Un honneur et une pression supplémentaire à n’en pas douter.
Maîtresse prend possession de son soumis corps et âme. A cet instant, rien n'est plus important que de lui offrir ce plaisir qu’elle va chercher au fond de moi.
Ses envies s'épanouissent sur ma peau. Les tiges de noisetiers sifflent à mes oreilles et lézardent mon dos, le houx arrache des perles de sang à ma peau meurtrie, la neige brûle et nettoie tout cela
Cette neige, ce don du ciel, Maîtresse s’en régale. Elle me bombarde de boules de neige et attaché à ce poteau, je ne peux que subir. Maîtresse est joueuse, ça la fait bien rire, un rire communicatif, apaisant.
Elle obtient de moi le dépassement de mes limites.
Je ne m'appartiens plus. Je demande "Pitié , Maîtresse". Acceptera-t-elle mes supplications ? Elle seule peut en décider.
Je suis sa petite chose, son petit chien qui se roule dans la neige à la moindre injonction. Mais Maîtresse sait comment prolonger son plaisir ; elle me réchauffe, me câline et je suis de nouveau prêt à endurer toute la fougue de ses délicieux sévices.
Surtout évacuer toutes retenues, ne plus penser, Maîtresse s’en chargera. Elle m'arrache des gémissements non feints. Je lutte mais je n'ai pas de doute ; Maîtresse me fera capituler. Je résiste autant que mon corps me le permet mais cette capitulation arrive " PITIE MAÎTRESSE JE VOUS EN SUPPLIE".
Pas de doute, vous avoir régalé sera ma récompense. Le susucre tendu à sa petite chienne.
A regret, nous quittons l’antre de Maîtresse repus de sensations fortes, emplie de joie à la simple idée d’avoir renouveler les souvenirs.
Nous revenons en ville mais Maîtresse a décidé de m’explorer encore un peu. Me prenant un peu de cours, elle m’intime l’ordre de tourner à droite. Arrivée dans un terrain vague, Maîtresse me demande de m’arrêter là. Elle reprend un jolie brin de houx pour prolonger son plaisir. Elle fouette mon ventre, pique mes tétons avec les feuilles acérées, puis mon gland à travers la cage, je trésaille, je gémis. Maîtresse se délecte de mon corps, elle prend de plus en plus plaisir à me griffer, soulevant ma cage pour atteindre mes testicules et les piquer de plus belle. Plus je gémis, plus son excitation grandit et plus sa jouissance monte. Elle me mordille les tétons en même temps qu'elle pique mon gland derrière ses barreaux. J'ai mal, me tortille et la supplie malgré moi, mais elle continue encore un peu, son plaisir est si grand, si intense, au bord de la jouissance... Elle me dira après qu'elle en a mouillé … Moi, je reste frustré de ne pas avoir pu goûter la cyprine de Maîtresse.
L’excitation retombe, Je remet à Maîtresse les clés de ma cage; elle me libère et m’ordonne de me branler. J’entame cette branlette au rythme que m’impose Maîtresse. Branlette immédiatement contrariée par les piquants d’une feuille de houx dont se sert Maîtresse pour frôler et piquer mes couilles. Un jeu s’engage, ce sera mon éjaculation ou ma frustration. Maîtresse gagne haut la main. J’éjacule timidement. Ma seule vraie jouissance sera morale au bout des jeux de Maîtresse.
Il est temps de remettre ma cage mais Maîtresse est décidément très joueuse aujourd’hui. Elle se sert habilement du houx pour contrarier mes efforts d’assemblage façon IKEA. Avec sa mansuétude, cette fois-ci je gagne et le cadenas fais «CLIC». Je remet solennellement la totalité des petites clés de ma cage à Maîtresse. Son emprise est maintenant totale, physique, morale et sexuelle. Loin de me déplaire, je suis fier que cette appartenance prennent forme aux pieds d’une Maîtresse aussi exceptionnelle.
J’aurais aimé que le temps s’arrête mais il me fallait ramener Maîtresse chez elle. Au moment de se quitter, les sourires illuminent nos deux visages gage que cette belle histoire se prolongera.
Il me faudra du temps pour reprendre possession de mon être.
Arrivé chez moi, épuisé je ne tarde pas à m’endormir la tête pleine d’images merveilleuses.
Merci Divine Maîtresse YAKA
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Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation
dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour
les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit
et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant
de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses
fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la
voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique
essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination
liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens
et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance.
Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent
seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme,
la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect
domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge
d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs
et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées
d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains.
De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la
la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font
partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels.
Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il,
sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans
résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles
précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure",
"L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement
entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave.
Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le
Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas
parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de
biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant
prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens,
les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait
fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne.
Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation.
C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi,
si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise
également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un
mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise
ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en
péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la
personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours,
et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs
permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices
en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que
soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements.
Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de
sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans
le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un
temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur
non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la
raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de
l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire
où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement
possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec
le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace.
Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du
jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant
l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit
de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de
comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission,
de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites.
En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et
surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe
quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler
dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses
attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus
conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat,
mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est
qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment
il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation
humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée,
voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par
définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile
et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès,
lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de
relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation
des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue.
Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que
se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins,
et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule
l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une
relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-
Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît
naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais
son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun
caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il
impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à
la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une
affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer.
Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation
de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être
reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes.
Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations
sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais
bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son
masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose
inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et
expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de
chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un
désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels.
Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se
réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien
avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il
s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement
mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la
connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet
univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination
ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers
que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir.
Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir
sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de
l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques
BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce
genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique.
Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme
partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un
véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes.
Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités.
Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui
s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent
dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social
lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de
fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est
paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité,
dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients
informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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SOUMIS, (E) ou ESCLAVE : L'esclavage d'un soumis s'entend par sa possession totale: physique, intellectuelle et financière. Je ne suis pas d'accord avec le premier mot : l'esclavage . NON, il n'y a pas d'esclave pour MOI. Dans le "petit LAROUSSE" sens premier , du latin slavus, slave. -personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou achetée et qui est sous l'emprise d'un maître. -personne qui est sous l'entière dépendance d'une autre . - personne entièrement soumise à quelque chose . L'esclavage remonte à l'antiquité. Principal outil de travail et objet du grand commerce , les esclaves sont alors des prisonniers de guerre et les individus les plus pauvres de la société. L'esclavage est aboli en Angleterre en 1833, en France en 1848, aux Etats Unis en 1865, au Brésil en 1888. L'esclavage est condamné par la Déclaration des droits de l'Homme en 1948. L'esclave comme nous l'entendons dans cette relation BDSM , pour moi n'existe pas et ce n'est pas possible. C'est irréalisable , voir dangereux. C'est mettre son soumis ou sa soumise plus bas que terre . Prendre possession de son corps : ho oui quel délice ! jouer avec lui avec des moyens cinglants ou brûlants, , le maltraiter, l'exhiber, le caresser, le réconforter, le rassurer etc... Prendre possession intellectuelle : oui dans une certaine mesure, car le soumis adhère complètement aux affres de Sa Maîtresse . Cela fait partie du JEU . mais je ne veux absolument pas d'un homme "OUI, OUI". Ce soumis doit rester conscient de sa personnalité, de ses réflexions, de ses idées etc... Prendre possession financière : alors là, NON. pas pour moi, c'est malsain. très malsain , c'est de la prostitution, de l'escroquerie, abus de pouvoir, etc... et personne n'a le droit de s'approprier le bien des autres. C'est une faute grave dans le code pénal. OU alors , oui, nous pouvons gérer les affaires pécuniaires d'une personne diminuée mais là, nous sommes prises comme Tutelles et nous devons passer devant le juge pour établir cet acte. J'ai un profond respect de la personne humaine et dans la D/s je ne recherche pas à avilir ni à dégrader mon partenaire soumis pour mon simple plaisir . Le vrai plaisir reste toujours en effet, la recherche du plaisir de l'autre. Et c'est merveilleux. Son corps ne saura qu'un instrument de plaisir pour l'aider à se découvrir lui-même tel qu'il est vraiment. Son esprit, son intellect sont présents et actifs. et j'aime ça. Dans cette relation S/M entre adultes consentants , il n'y a aucune norme. Tout est possible , tout est permis dans la mesure ou cela ne dérange pas l'autre. La liberté existe à ce prix là. La seule norme est celle qui procure le bien être et l'équilibre à deux personnes qui le désirent vraiment ensemble. Comme dit Freud " La domination, la servitude ne peuvent exister sans une complicité profonde entre Maîtresse et Soumis sans une sorte de jeu théâtral qui n'est qu'un avatar particulier de l'Amour". OUI la Domination et la servitude ne peuvent exister sans une COMPLICITE PROFONDE mais L'AMOUR est bien là, sincère, unique, magnifique. CE N'EST PAS UN AVATAR De l'Amour. Ce n'est pas une transformation ou une illusion . Pour Maîtresse Gabrielle et berny : c'est l'OSMOSE complète entre nous deux et cela dure, évolue certainement . comment voyez vous le soumis ou l'esclave ?
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Bonjour.
M était une très belle femme. Un mètre soixante sept, les cheveux châtain clair, de beaux yeux verts, une bouche pulpeuse que tout homme avait envie de goûter, des petits seins en poire avec de beaux tétons, de superbes fesses à croquer, des hanches épanouies. Très féminine, M prenait toujours soin de s’épiler la chatte qu’elle avait douce et rebondie, ce qui mettait en valeur ses petites lèvres charnues.
Sexuellement, notre entente allait au delà de mes espérances. Malgré quelques réticences de circonstance, M adorait découvrir de nouvelles expériences. De nombreux gadgets venaient épicer nos ébats dont un gode énorme de taille appréciable qu’elle adorait se fourrer dans la chatte tout en me regardant droit dans les yeux. Mais ceci est une autre histoire…
Lors de nos ébats, M adorait que je lui chuchote dans l’oreille qu’elle était ma pute soumise et qu’un homme ou deux venaient nous rejoindre lorsqu’elle me chevauchait en amazone. L’un lui glissait sa queue dans le cul tandis que l’autre lui présentait sa queue à sucer. Elle s’imaginait alors prise de tous côtés… Cela avait pour effet de décupler son excitation et sa jouissance n’en était que meilleure. Elle m’avouait alors qu’elle fantasmait sur le fait d’imaginer de me sucer ou de baiser ensemble alors qu’un autre homme me sodomisait… J’avoue que cela me provoquait des orgasmes fulgurants.
De fil en aiguille, nous en sommes venus à en discuter plus ouvertement et cela s’est imposé à nous très rapidement comme une évidence… Nous décidâmes donc de nous inscrire sur un site échangiste bien connu afin de réaliser notre fantasme commun.
Notre annonce était très claire et les quelques photos explicites de M nous ont permis de recevoir de nombreuse demandes d’hommes seuls. M m’avait laissé libre choix sur le mâle à sélectionner. Au plus profond de moi, je savais déjà que mon choix se tournerait vers un homme plus âgé que tous deux, très viril, dominant. Les critères physiques esthétiques de rigueur ne me sont pas parus utiles sur le coup. Je précisais toutefois qu’un sexe large serait un plus, car j’adorais voir la chatte de M se dilater et coulisser doucement sur son jouet.
Parmi toutes les réponses reçues, une retint mon attention. Un homme de 58 ans prétendait répondre à tous nos critères voire même plus… Ce « plus » eut le don d’aiguiser ma curiosité. Je le contactais donc et lui demandais en quoi ce plus consistait. Il me répondit avoir un sexe hors norme sans me donner plus de précision. Lorsque je lui demandais quelques photos pour voir de quoi il en tenait, il me répondit qu’en tant que mâle alpha il n’avait pas à se justifier et qu’il avait deviné à la lecture de notre annonce ce dont M et moi avions besoin… Cette réponse agit sur moi tel un électrochoc et je me mis à bander immédiatement !
Nous convînmes donc d’un rdv au téléphone. Au moment d’appeler, M et moi étions stressés, mais aussi très excités. A l’autre bout du fil, l’homme qui s’exprimait était sûr de lui et nous annonçait qu’il n’en était pas à son premier cocufiage, ni à sa première éducation de couple. Un homme d’expérience donc. D’emblée il énonça ses conditions, qui somme toute étaient très simples. Nous devions l’appeler monsieur, ne parler que lorsqu’il nous le demandait et nous devions lui obéir en toutes choses. Nous devions également produire un bilan sanguin vierge de toutes MST. Si ces conditions étaient respectées il s’engageaient à nous emmener vers des sommets de plaisir dont nous ne pourrions nous passer par la suite. M accepta immédiatement ses conditions, ce qui me surprit et me signifia ma condition prochaine de cocu soumis. Puis s’adressant à moi, il me signifia que ma compagne serait désormais sienne et qu’il en userait comme il l’entendait. Son aplomb me désarçonna. Ses mots étaient comme des gifles, mais je sentais ma queue qui déjà dégoulinait dans mon slip… M s’en aperçut et m’avoua trouver la situation extrêmement excitante..
RDV fut pris quelques jours après. Ces quelques jours passèrent dans une atmosphère étrange. M et moi savions que cette rencontre allait probablement changer la façon d’aborder nos relations sexuelles. La peur nous nouait le ventre mais l’excitation restait la plus forte, nos envies ne pouvaient plus être enfouies. Ils nous fallait franchir le pas.
Le jour J arriva. Un jour d’été plein de promesses. M revêtit une de ses tenues les plus sexy et pour l’occasion avait acheté des sous vêtements tout en transparence, de ceux dont je raffole. Mais cette fois, je ne serais pas celui qui en profite et cela me mit une pointe au coeur.
Nous voici donc tous deux au lieu de RDV, à l’heure convenue.
Nos cœurs battent la chamade à l’instant de frapper à la porte de cet inconnu.
L’homme qui nous accueille porte solidement ses 58 ans. Plutôt grand, large d’épaules, corpulent, un ventre proéminent, le cheveu rasé de très près, une barbe de 3 jours orne une mâchoire volontaire. Ses bras sont puissants et velus, ses mains très larges. Pantalon noir, chemise blanche ouverte sur une gorge velue elle aussi. Ce gars doit être un animal me dis je pour moi même… Le contraire de moi qui suis peu poilu. Je me sens immédiatement sous son emprise et je constate dans les yeux de M qu’il en est de même pour elle.
Il nous invite à rentrer. Nous n’osons pas parler, nous sommes très nerveux, M surtout qui a tendance à jacasser lorsqu’elle n’est pas très à l’aise. Monsieur, lui est très calme, sûr de lui. Il nous invite à nous décontracter et nous assure que tout se passera comme nous le désirons… Ces paroles ne nous rassurent pas totalement.
Après les quelques explications d’usage, vérifications de nos bilans MST respectifs et le rappel de nos promesses, Monsieur m’ordonne de me foutre à poil. J’obtempère et me retrouve nu devant ma compagne et cet inconnu. Mon sexe pend mollement entre mes jambes, appendice inutile.
Il m’ordonne de m’agenouiller, jambes écartées et mains sur la tête. J’obéis docilement. M n’ose pas me regarder.
Son attention se porte alors sur M… Il la jauge du regard, tourne autour d’elle. Il la tutoie et lui pose des questions indécentes en usant de mots crûs. « Aimes tu les grosses bites » ? « Je pense que oui Monsieur » « Tu avales le jus des petites couilles de ton cocu quand tu le suce » ? « Oui, toujours Monsieur ». « Tu aimes le sperme » ? « Oui monsieur ». « Est ce que tu te fais enculer » ? « Parfois, mon mari aime ça Monsieur ». « Tu aimes voir un homme pisser » ? « ….Je ne sais pas Monsieur ». « Ton cocu te baise t-il souvent » ? « Je pense que oui Monsieur ». « Tu te branles avec des godes » ? « Parfois Monsieur. » Je vois à son regard que M est déstabilisée et tente tant bien que mal de répondre aux questions de Monsieur. Celui ci ne la quitte pas du regard et décide de passer aux choses sérieuses. Il demande à M d’enlever ses vêtements et de ne garder que ses sous-vêtements. M s’exécute. Monsieur la complimente, lui dit qu’elle est très belle, qu’elle a un corps qui appelle au sexe et qu’il va la prendre de toute les manières possibles, ici et maintenant devant son cocu de mari, qu’il va faire d’elle sa chose et qu’elle va adorer être sa soumise, qu’elle ne pourra bientôt plus se passer de sa bite… Il s’est approché et commence à la peloter, ses grosses mains se posent sur les fesses de M pour les pétrir vigoureusement. Il lui pelote les seins et lui tire les tétons. Cela a pour effet de faire lever ma queue. Monsieur s’en aperçoit et fait remarquer à M que ça excite son cocu de voir sa femme se faire peloter. Le salaud… Il a raison.
Ses mains pelotent M sous toutes ses facettes…Après quelques minutes de ce traitement, il ôte les derniers remparts de M. L’entrejambe de sa culotte est ravagée… En vainqueur, il vient m’exhiber son trophée et m’enfile le sous-vêtement sur le visage. J’adore le parfum du sexe de M, cela me met dans des états pas possibles. Je lèche le bout de tissu pour en recueillir ses sécrétions. La voilà nue face à lui, la chatte totalement rasée. Il la complimente et lui dit qu’il adore cela car il peut mieux voir son gros gland baiser une belle chatte nue… M rougit violemment. Monsieur part en exploration entre les jambes de M. Un gros doigt, puis deux pénètrent le sexe qui jusqu’à présent n’appartenait qu’à moi. Monsieur souris, satisfait de lui car il lui fait remarquer qu’elle mouille abondamment comme une pute. En effet ses gros doigts sont sortis poisseux de la chatte de M. Il les porte à son nez, les sent longuement et les suces goulûment. Il se régale et cela l’excite car je peux voir la déformation de son pantalon… Ses mains se concentrent un instant sur le cul de M, un doigt part en exploration, un avant-goût de sa queue lui dit il… M tressaille…
Après l’avoir longuement pelotée, il lui demande de lui ôter ses vêtements. M déboutonne sa chemise et lui enlève. Mes soupçons étaient exacts. Cet homme est un animal, velu comme un ours ! M s’agenouille et lui ôte chaussures et chaussettes. Les choses sérieuses commencent pour elle. Elle se relève et déboutonne le pantalon de Monsieur qui lui tombe au bas des jambes. Il s’en débarrasse d’un revers du pied. Celui ci est en slip blanc devant ma femme. Le paquet entre ses cuisses est réellement imposant et une énorme tâche humide, preuve de son excitation, le souille déjà. M ne peut détacher les yeux de la bosse qui déforme le slip… On y devine la forme d’un gland ainsi que celle d’une grosse paire de couilles, mais les dimensions semblent exagérées, irréelles… Cela amuse Monsieur, il la relève et prend M dans ses bras. Ma belle M si menue se retrouve entre les pattes de ce monstre ! La proéminence de son ventre velu s’écrase sur le ventre de ma chérie. Il la saisit par la nuque et l’embrasse goulument tout en la pelotant de partout. M d’abord surprise, s’abandonne à la bouche de Monsieur. Je peux même voir leurs langues se mêler. Monsieur lui pelote les fesses, les malaxant et les écartant sans ménagement. M gémit. Son bas-ventre vient se frotter sur la bosse qui déforme le slip de notre maître, ses hanches commencent à onduler.
La sentant prête, il lui ordonne de s’agenouiller à ses pieds et de venir lui lécher les couilles en bonne salope obéissante qu’elle est déjà…
Ma belle obéis, je peut voir son excitation grandir. Elle pose ses mains sur les deux grosses cuisses velues et musclées, remonte lentement vers le slip puis glisse ses deux mains sous le tissu du sous vêtement déjà bien humide et le glisse vers le bas. La vision du visage de M à quelques centimètres de la queue de Monsieur restera à jamais marquée en moi. Lorsqu’il disait posséder un sexe hors norme, il ne mentait pas !
Une queue de belle dimension sauta au visage de M… Mais la dimension n’était qu’accessoire car je n’avais jamais vu une queue pourvue d’un gland si énorme ni d’une aussi grosse paire de couilles ! Ce gland pendait au bout de sa queue tel un casse-tête indigène. Sa collerette était proéminente et sa couleur d’un rouge foncé. Un long filet translucide pendouillait de son méat urinaire qui devait faire trois fois la taille du mien. Ce gars là, quand il pissait devait faire des dégâts ! Ses couilles velues pendaient mollement derrière ce braquemard de dingue. Leur volume impressionnant, de la taille d’un pamplemousse. Monsieur ne laissa pas à M le temps de réagir et appuya sur sa nuque pour lui signifier qu’il était temps pour elle de commencer…
M s’appliqua de la langue à satisfaire notre maître, elle suça et lécha ses grosses couilles. A l’étage au dessus, la queue prenait son essor et atteignait des dimensions impressionnantes ! Ce gland ! Monsieur allait défoncer ma femme avec son pieu ! Celui ci ne s’arrêterait donc jamais de grossir ?
Monsieur demanda à M de le branler en même temps qu’elle lui bouffait ses grosses couilles. La petite main de ma belle saisit la grosse bite pour la branler, son mouvement arrêté par la taille imposante du gland. De voir ma belle agenouillée, ainsi soumise aux désirs de ce mâle me mit dans tous mes états… Ma queue entièrement dressée était douloureuse et je n’étais pas autorisé à soulager cette douleur. Je coulais non stop, ma liqueur glissant le long de ma queue et sur mes couilles. J’adorais regarder M se régaler de mon liquide annonciateur de jouissance, aujourd’hui ce plaisir me serait interdit.
« Suce moi » ! dit-il à M sur un ton qui n’autorisai aucune contestation. Ma belle prit d’abord la mesure du chibre des lèvres et de la langue, espérant échapper à la prise en bouche. Mais le rappel à l’ordre tombât et elle dût se plier aux ordres de Monsieur. Ses lèvres charnues s’écartèrent sur le gland énorme et dégoulinant qui coulissa lentement dans sa bouche. De la salive s’écoulait à la commissure de ses lèvres et venait tremper ses seins et son ventre. Le visage de M, sous l’effort, rosit. Le bruit de succion et de clapotis produit par les vas et vient de cette queue rendait cette scène des plus vulgaire. Monsieur accentuait même cette vulgarité en sortant précipitamment son gros gland de la bouche de M ce qui produisait un « pop » sonore qui semblait l’amuser !
Je n’en revenais pas de voir ma belle pouvoir avaler un si gros calibre ! Elle qui me disait être entièrement satisfaite de la taille dans les normes de ma queue.. J’en doutais dorénavant…
Monsieur soufflait et encourageait M de ses mots salaces. « putain de pompeuse, bonne suceuse, avaleuse de bite », j’en passe et des meilleures…
L’attention de Monsieur se porta sur moi. J’avais espéré qu’il m’ait oublié, mais c’était mal le connaître. Il m’ordonne de m’approcher et de venir embrasser M sur les joues uniquement. J’obéis.. C’est dingue. A quelques centimètres de mes yeux, je vois cette queue qui baise littéralement M en bouche. Je l’embrasse sur la joue et je peux sentir le mouvement de son gros gland sur mes lèvres à travers la joue de M. Le salaud pensait à tout ! M me jeta un regard, un de ceux qu’elle me lançait lorsqu’elle était très soumise… Elle adorait cela. Monsieur m’ordonna ensuite de lécher la salive qui débordait. Je commençais par les seins de ma belle, ce qui eut pour effet de la faire gémir. J’attaquais ensuite le menton et le pourtour de sa bouche. J’adore boire la salive de M et cet exercice ne me rebutait donc pas du tout. Les grosses couilles de Monsieur venait me frapper le visage et sa queue venait parfois frotter ma langue. J’enviais ma belle d’avoir le privilège de sucer cette queue exceptionnelle. Ce salaud semblât le deviner et sortit son chibre de la bouche de M.
Il me demande maintenant si sa queue me plait et si j’avais envie de le sucer. M allait donc enfin réaliser son fantasme de me voir sucer un homme… Je répondis par l’affirmative, que se serait un grand bonheur pour moi de pouvoir lui sucer la bite. J’attrapais de la main cette queue hors norme. Je branlais la queue d’un autre homme, là, maintenant. Et devant ma femme en plus. Cette bite dure et douce à la fois, je ne pouvais en faire le tour de mes doigts. Je branlais un peu Monsieur tout en lui léchant ses grosses couilles. M me regardait faire, une lueur salace dans les yeux. « Regarde bien ton cocu ma jolie, je vais lui faire aimer la bite autant qu’à toi et vous serez mes deux esclaves bien soumis. Pompe moi maintenant » ! J’ouvris la bouche et avalais ce gland monstrueux qui m’emplit totalement. Je sentais son liquide visqueux et incolore couler abondamment. C’était légèrement salé, loin d’être désagréable. Je m’appliquais à lui en soutirer le plus possible, transformant ma bouche en trayeuse. En le pompant, des idées folles me venaient déjà à l’esprit… Je m’imaginais me faisant enculer par ce pieux énorme lors d’un 69 avec ma belle. Serais je capable de prendre un tel pieu dans le cul ?..
Monsieur était loin de mes considérations… Il ordonne à M de passer derrière lui et de s’occuper de son cul avec sa langue. Je n’y crois pas ! Cela ne vas pas passer et M va refuser … Mais docilement elle le contourne, lui écarte ses grosses fesses poilues et entame un anulingus à Monsieur ! Ce salaud est aux anges, il gémit de plus en plus fort. « Mes salopes, vous m’excitez bien, vous êtes de bonnes petites putes toutes les deux ». ça y est, je viens d’acquérir le statut de femelle en plus de celui de cocu. Cela m’excite encore plus et j’essaie de lui démontrer que je le mérite en essayant de lui avaler le chibre encore plus loin en gorge. Mais c’est peine perdue.
Ce petit manège dure quelques minutes durant lesquelles M la langue sur le cul de Monsieur et moi sa bite en bouche fûment copieusement encouragés et traités de bien de noms orduriers !
Monsieur se lassât de cette situation et nous stoppa net. Il nous demanda de venir s’agenouiller tous les deux à ses pieds devant lui, sa grosse bite se balançant sous nos nez. « Maintenant, tu vas gagner ton statut de cocu soumis et tu vas m’y aider… Toujours d’accord avec ça » ? « Oui Monsieur, c’est ce que je veux et c’est ce que M veut aussi » lâchais-je.
Puis à ma femme : « Toujours d’accord pour devenir ma pute soumise et satisfaire tous mes désirs » ? « Oui, Monsieur, c’est ce que mon compagnon et moi voulons plus que tout ». « Ton cocu » la corrigea-t-il. Elle valida par un « mon cocu »…
Alors en position tous les deux ! Il me fit allonger dos sur le lit tout en m’interdisant toujours de me toucher. Je n’en pouvais plus ! Il demanda à M de venir se placer en position de 69 au dessus de moi, jambes bien écartées, le cul bien cambré et la tête posée entre mes cuisses. La vue que j’avais sur sa chatte était imprenable. Les grandes lèvres de son sexe gonflées, ses petites lèvres roses trempant dans sa cyprine. J’eus envie d’y plonger ma langue mais Monsieur nous interdit tout attouchements à tous les deux. J’imaginais l’état de ma belle avec ma queue gonflée à quelques centimètres de sa bouche…
Monsieur se présenta derrière M, la queue dure et lourde… « Maintenant petit cocu, montre moi vraiment que tu mérites ton nom.. » J’avais compris ce qu’il voulait. Il désirait que j’adhère totalement à mon cocufiage et que je lui offre ma belle pour lui abandonner tous mes droits sur elle.
Je saisis sa queue et la présenta à l’entrée trempée de la chatte de ma femme. Je frottais ce gros gland dans les replis de sa vulve, leurs jus se mêlèrent et il me vint une envie furieuse d’y goûter, mais cela aussi m’était interdit pour l’instant… M gémissait et commencer à pousser ses fesses vers le gland monstrueux, ses chairs s’écartant sous les assauts de la tête monstrueuse.. Cela n’allait jamais entrer !!!
Et pourtant, lentement mais sûrement le gland fit son chemin, dilatant le vagin de mon aimée. Une autre petite poussée et la collerette du gland fut avalée et Monsieur commença à pousser. « Voilà tu es cocu maintenant et ta femme ne t’appartient plus, elle est mienne maintenant. Regardes bien ma queue, je vais aussi m’occuper de son cul plus tard, c’est une super baiseuse, elle y arrivera ». « Maintenant, tu ne me sers à rien, retire toi et passes derrière, tu es autorisé à mater ». Je dégageais de sous leurs corps et vint me placer à genoux derrière le lit d’ou je pouvais voir le gros chibre prendre possession de M. Il posa ses grosses mains sur ses fesses, les écartant, prenant un malin plaisir à voir sa grosse queue aller et venir dans la chatte de M. De temps à autre, il sortait d’elle et je pouvais constater que M était entièrement dilatée, la chatte béante de ma chérie s’était ornée d’une sorte de mousse blanche..
Monsieur revint à la charge et poussa à nouveau son gros gland dans le sexe béant. M cria de surprise mais aussi de douleur, ses mains agrippaient les draps, son corps perlait de transpiration. Monsieur la saisit par les hanches et poussa, investissant sa chatte jusqu’à ses grosses couilles. Puis il commença lentement ses vas et viens. M gémissait non stop sous les coups de boutoir de l’animal. La grosse queue ramonait sans pause cette chatte totalement soumise désormais. M tremblait, ses jambes ne semblaient plus pouvoir la porter.
Monsieur décida de changer de position. Il se coucha sur le dos et ordonna à M de venir le chevaucher. M à califourchon sur Monsieur, je vis sa petite main saisir le gros chibre et le guider en elle. Voir ce gland écarter et pénétrer sa chatte était d’une obscénité totale. M s’empala totalement, jusqu’à la garde sur cette queue venue d’ailleurs. Elle fit une pause lorsqu’elle eut avalé entièrement se sexe puis elle commença à monter et descendre sur ce gros manche, s’arrachant des cris de douleur-plaisir. Monsieur lui avait saisi les fesses et l’accompagnait dans ses mouvements . Il grognait et lui disait qu’elle lui faisait monter le jus de ses grosses couilles dans sa queue, qu’il allait bientôt l’inonder. Bientôt mon cocufiage serait totalement consommé. Monsieur allait l’honorer de son sperme, il allait lui noyer la chatte de longues giclées crémeuses et abondantes vu la grosseur de ses couilles…
Je ne comptais plus pour eux, ils faisaient abstraction de moi tant leurs plaisirs respectifs étaient grands et partagés. M choisit ce moment pour se lâcher. Elle l’embrassait à pleine bouche, lui suçait la langue, léchait Monsieur sur le torse, sur ses aisselles noyées dans les poils. « J’aime ta grosse queue, j’en ai jamais prise d’aussi grosse, continue à me baiser comme ta salope, je suis à toi, fait moi tout ce dont tu as envie, putain ton gros gland me défonce, ça me fait trop de bien ». Leurs corps s’affolèrent à l’unisson. Monsieur annonça qu’il allait décharger. Ce fut le signal qui déclencha la jouissance de M. Elle se planta définitivement et profondément sur l’énorme bite qui lui procurait tant de bonheur et hurla sa jouissance. C’est cet instant que choisis Monsieur pour se planter bien au fond de la chatte de M pour se vider les couilles dans mon aimée. Je vis ses grosses couilles remonter et les contractions ininterrompues de sa queue qui se vidait profondément dans la matrice conquise. Sa jouissance paraissait interminable… Elle dura une éternité. Les contractions de sa queue ne semblait jamais vouloir s’arrêter. Son sperme s’échappait tant bien que mal de la vulve de M. Lui coulant sur les couilles et dans la raie de son cul. Il continua à baratter la chatte de M encore quelques minutes produisant un bruit obscène, puis s’immobilisa enfin. Sa queue revint à une taille à peu près raisonnable et s’échappa de la chatte martyrisée dans un filet visqueux. M resta affalée sur Monsieur , reprenant difficilement son souffle. La tête posée sur le torse velu de M, les jambes écartées de chaque côté du corps de Monsieur. La vue m’électrisa. J’étais toujours immobile, ne pouvant quitter du regard la chatte béante et rougie de ma femme qui laissait lentement couler d’épais filets de sperme blanchâtre.
« Cocu, nettoie moi la bite avec ta langue » ! Ordonna Monsieur. Tandis que ma femme embrassait Monsieur à pleine bouche, je m’approchai de l’énorme queue luisante de sperme et de ciprine mêlés, la souleva d’une main et pris bien soin de lécher toutes les sécrétions… Je m’attardais autour du gland, pressais sa queue de la base vers le sommet pour en tirer les dernières gouttes de liqueur que je tétais avidement, et m’appliquai à laisser une bite et des couilles impeccables, prêtes à resservir. Je n’aurais jamais osé l’avouer mais je me régalai et serais prêt à recommencer quand Monsieur le désirerais. Monsieur me regardais faire, et une fois fini me félicita pour le travail accompli..
Il me fit allonger sur le sol et ordonna à M de s’accroupir au dessus de mon visage. Je dus ouvrir la bouche et recueillir le flot ininterrompu de sperme qui s’écoulait de la chatte de M qui m’emplit la bouche. Après m’avoir fait déglutir, je dus accomplir la même tâche et nettoyer la chatte et le cul de M de ma langue ce qui eut pour effet de la faire gémir à nouveau. « Lèche, nettoie bien mon petit cocu. Régales toi… Tu ne pourras jamais en éjaculer autant que Monsieur » ! M’asséna t-elle Mon orgueil en prit un coup mais je m’appliquai encore plus tant l’envie de la satisfaire était forte.
Monsieur nous observait et cela lui provoqua une nouvelle érection. Sa queue reprenait un volume inquiétant, se redressant doucement mais inexorablement. Nous regardant, il commença à branler son pieux, frottant son gland dans la paume de sa main, agitant ses grosses couilles velues. Il se branla même son cul poilu d’un doigt ferme ce qui eut pour effet de faire grossir son gland, ce dernier était rouge, lisse, luisant, semblant prêt à éclater… Que nous réservait-il maintenant ?
Il vint s’asseoir sur le lit et nous fit agenouiller entre ses jambes. Il nous ordonnas de lui faire une pipe à deux bouches. M et moi posèrent nos bouches sur le chibre dressé et nous appliquâmes à faire coulisser nos lèvres sur toute sa longueur. « Vous me sucez bien mes petites salopes, vous êtes toutes les deux faites pour ça » … Surexcité, il m’ordonne de m’allonger sur le lit et vient placer ses fesses au dessus de mon visage. « Maintenant tu vas bien me bouffer le cul pendant que mon autre pute va me pomper le gland ». J’ai devant moi ses fesses musclées et poilues. Au centre, trône son anus, large anneau de chair rouge palpitante noyé dans les poils, le tout baignant dans la sueur et des restes de sperme que je n’ai pu nettoyer de ma langue quelques minutes auparavant. Tout est démesuré chez cet homme, pensais-je.. Il s’appliqua d’abord à frotter sa raie culière sur mon visage, du front au menton, puis vint coller le trou poilu de son cul sur ma bouche. J’embrassais et léchais son fondement, oubliant toute fierté masculine. J’y enfonçais même la langue, aussi loin que je pouvais, lui arrachant des grognements de plaisir. « Comme ça, enfonce bien ta langue dans le cul de ton maitre, bouffe moi bien le cul, vas plus profond ».. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire. M de son côté, pompait l’énorme gland tout en lui massant les couilles d’une main habile. Cette garce savait y faire, car Monsieur nous signala qu’il n’allait pas tarder à juter.
Il nous fit à nouveau changer de position. Nous plaça à genoux, joue contre joue, bouches jointes aux commissures des lèvres de manière à ne former qu’un orifice de nos deux bouches grandes ouvertes. Il se plaça devant nous et commença à se branler, dirigeant sa grosse queue vers nos bouches jointes. Après s’être amusé ainsi quelques minutes, plongeant son gland à tour de rôle dans nos bouches, il nous ordonna de ne plus bouger car il n’allait pas tarder à se vider les couilles dans nos bouches et sur nos gueules de putes soumises comme il disait. Sa branlette s’accéléra, son gland se tendit comme une énorme prune mûre. Puis il lâcha en criant de longues giclées de sperme crémeux et gluant dans nos deux bouches réunies et sur nos visages. Je n’avais jamais vu un homme éjaculer autant, ni avec une telle force. Il lâcha bien une quinzaine de giclées. Il nous demanda de déglutir, puis il me fit lécher le sperme sur le visage de M. Elle dut s’acquitter de la même tache sur mon visage. Son sperme avait aussi atteint nos cheveux et coulé sur nos ventres, mais nous ne fûmes pas autorisés à procéder au nettoyage…
Semblant satisfait, il nous fit rhabiller, il ne nous congédia pas avant d’avoir pris M dans ses bras pour lui manger la bouche. Elle lui prit la nuque en approbation et lui flatta même sa grosse queue maintenant au repos.
« Filez maintenant mes petites putes, je vous rappellerais bientôt quand j’en aurais envie. Le cocu, prends bien soin de ma femme, je te la confie pour quelques jours »…
« Je vous le promet Monsieur ».
La porte claqua, nous laissant abasourdis sur le palier. M me sauta dans les bras tout en me remerciant pour cet après-midi irréelle. Elle m’accorda un profond baiser au goût de sperme et me déclara « Je t’aime mon amour, mon petit cocu… Ce soir je m’occupe de toi ». Nous partîmes, totalement heureux, complices comme jamais !
Cela fut le premier épisode de notre rencontre avec Monsieur. Notre sexualité venait de changer à tout jamais….
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Sauf vacances et événements, le lundi c'est le jour de mon soumis P---y.
Le lundi je me réjouis de sa venue.
Dans un weekend d'été, il me prévient que dans la semaine il va aller à la plage avec des amis. Ce qui veut dire:
attention à bien veiller qu'il n'y ai pas de marques de tous les côtés . Hors les marques, on aime ça...
J'ai eu le weekend pour m'y préparer psychologiquement mais comme à chaque fois, je brûle d'impatience bien avant l' heure fixée et mes doigts s'imaginent déjà sillonner son dos de long en large.
NON!
Il ne faut pas !
Ça laisse des marques, surtout si je m' emballe.
OK donc ne pas s'emballer... Pas s'emballer... Je sais faire, oui, si, si, je sais faire... Mais c'est P---y!
C'est MON soumis et il l' est justement parce que je peux planter mes ongles sur lui.
Dès notre premier rendez-vous c'est ainsi. J'aime aller droit au but. Pas de chichi, de protocole à n'en plus finir. On sait pourquoi on est là, on sait ce que l' on veut tout les deux:
Mon Plaisir.
Je le trouve à travers ses maux et c'est à travers lui qu'il trouve le sien. Ce depuis la première fois, Il se dépasse, se surpasse pour que prime mon plaisir...
Marquer son corps de mon passage ... Je pourrais prévoir d'autres pratiques adaptées à cette petite contrainte, mais la simple idée de ne pouvoir le faire rend cette envie obsédante. Je ne pense plus qu'à ça.... Je n' ai plus qu'envie de ça...
Je sais!
Je vais préparer une paire de gants en satin. Ainsi je pourrais contrer la tentation trop prononcée de le griffer. Et c'est effectivement ce que j' ai fait....
Menotté aux barreaux de ma descente d'escalier, son dos sublimement offert à mes volontés, j'use de ma sensualité pour le faire bander. Sa verge ainsi érigée, le dos soigneusement cambré, j'alterne mes caresses gantées et mes fessées satinées...
Je découvre un nouveau son. Un claquement plus étouffé mais pas moins envoûtant... Sa peau se teinte différemment. Un ton rosé, discret, frustrant...
Oui! C'est ça que je ressens !
Le goût enivrant de la frustration. Privée du sens du toucher tel que je le connais. Luttant pour ne pas virer ces gants qui empêchent mes ongles de dessiner sur sa peau et me privent du claquement pimpant de mes mains sur ses fesses...
Mon soumis le sens, je vois bien qu'il s'offre à moi avec plus de volupté. Il alimente mon plaisir en m' encourageant à claquer plus fort... Lui aussi ressent ma frustration et s' excuse encore, il s’adonne à mes pulsions avec une authenticité aussi rare que délicieuse et ça, vraiment, gant ou pas gant, c'est trippant...
Non!
Faut pas faire de marque aujourd'hui. Pas s'emballer ou du moins pas trop...
Je laisse cette frustration envahir mes sens et me conduire vers des sentiers nouveaux...
Il bande tellement...
Je suis tellement frustrée...
Je masturbe sa queue, prenant plaisir à lui souffler à l' oreille qu'à mon tour je vais le frustrer... Interdit d'éjaculer... Le branler... Le serrer... Le serrer trop fort... Relâcher...
Son gland est humide...Je retire un gant...
Sa queue , à même ma peau, dans ma main dénudée, humm! je me sens respirée...Serrer encore plus fort... Desserrer, masturber... Amener au bord de la jouissance...
J'ote le second gant et frôle la douce chaleur de ses fesses...
Je plaque son cul contre moi d'une main ferme, branle de l' autre plus fermement et pose sur son dos un baiser...
Respire profondément...
Tellement envie de lui faire mal...
Je le lâche...
Oui!
Je le laisse ...
Tous deux délicieusement suspendus entre plaisir et frustration...
...
Silence
...
Je le détache et le mets à genoux à mes pieds... Il me faut maîtriser mes envies, contrôler mes pulsions... C'est mon rôle, mon souhait. Je respecte les limites fixées de mes soumis...
Pas de marques visibles aujourd'hui...
"Maîtresse!
_ Oui P---y?
_ Je vous offrirais mon dos autant qu'il vous plaira la prochaine fois.
_ Je sais oui.
_ Faites vous plaisir sur mes fesses Maîtresse. Le maillot cachera tout.
_Oh! Tu tentes le diable P---y!
_ Oui Maîtresse. C'est pas grave si ça dépasse un peu.
Hummm! Cette petite chose à mes pieds que je m' efforce de ménager depuis une heure, s'offre à ma perversité frustrée...
De, à genoux, il se retrouve à 4 pattes...
De, debout, je me retrouve un genou à terre . Les deux mains bien placées au-dessus de son si joli petit cul, j'entame la délivrance de mes sens...
Enfin le doux bruit puissant de mes dix phalanges qui s'impriment sur sa peau...Enfin la chaleur cuisante de mes mains sur ses fesses réveille ma perversité... Brimée depuis la veille, l'envie de faire mal sort de sa cachette du fin fond de mes entrailles et s'empare de mon valeureux soumis . Son corps tremble sous mes supplices. Non pas de douleur, bien qu'elle soit présente, mais des vibrations de mon corps qu'il ressent ... De l' accélération de mon souffle... De l' intensité de mon émoi ... Il tremble et fléchit... Je frappe et caresse... Caresse et frappe... Il gémit, je mouille,mes mains le caressent autant qu'elles le fessent et ma bouche salive se son petit cul tout rouge qui faut absolument que je m' applique à viser.
PAS GRIFFER!
Non! Pas griffer...
Hummm! Ça me démange... Je louche sur son dos. Non! Ne le regarde pas... Son cul ... Rester concentrée sur son cul... Pas de marques au-dessus de la ceinture. Pas griffures . Pas griffer.. Ces mots tournent en boucle dans ma tête. Ils dansent avec ma frustration au nez de ma perversité, ce qui fait naître en moi une pulsion sauvage...
Telle une lionne saisissant enfin sa proie après une course folle, je mord dans la fesse de ma convoitise. Sa cambrure est telle celle de la gazelle avant de s’abattre sur le sol... Son cri me transperce d'un intense frisson...
Ma mâchoire fermement refermée sur son fessier, nos corps s' écrasent au sol...
Je savoure et desserre lentement les dents... Je passe ma main sur la trace ronde de mon empreinte dentaire. Un sourire radieux illumine mon visage....
Je mouille tellement que mon bassin entame de langoureux balancements. Mon jeune soumis gémit les yeux clos , son corps abandonné à mes pulsions....
Je regarde son dos sans plus en être frustrée. Il n' est pas marqué. Il n' est pas griffer. A peine deux rougeurs sur un côté.
Hummm!
ENCORE!
J'approche ma bouche près de son cul, l' embrasse et lui administre une seconde vive morsure...
J' entre alors dans un espace temps où mon plaisir est Maître des lieux. Mon sexe se gorge de foutre et vient se branler au plus prés des traces profondes de dents... Je savoure le lâcher-prise de son corps... Ma jouissance monte en moi... Mes hanches se déchaînent. Mes mains s’agrippent à je ne sais quoi. MERDE! NON! Pas le dos.
Dans un ultime effort je rentre mes griffes, passe mes mains sous les bras de ma petite chose ainsi à l'abri de toutes griffures. Je le plaque, le bloque, le love de tout mon long contre lui... et laisse ma jouissance s'exprimer sans retenue...
Il me faudra plus longtemps que d'habitude pour reprendre pleinement possession de mes esprits ... Finalement, la frustration ça a du bon. ( Quand ce n'est pas souvent...)
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À un journaliste qui lui demandait en 1961: "Comment vous situez-vous dans la littérature actuelle ?", Françoise Sagan
répondit: "L'écrivain le plus lu". Boutade peut-être et constat lucide aussi de celle qui, en 1954, connut avec son premier
roman une célébrité immédiate et mondiale. Avec plus de trente millions de livres vendus en France et une œuvre traduite
dans une quinzaine de pays, l'auteur de "Bonjour tristesse" est un des écrivains les plus populaires de la seconde moitié
du XX ème siècle. Pourtant, son œuvre a été continuellement regardée avec suspicion par la critique. Avec son air mutin
et sa drôle d’allure de garçon manqué, la jeune fille âgée de dix-neuf ans, est pétrifiée au milieu du grand dîner littéraire
organisé en son honneur. Son premier roman vient d’obtenir le prix des critiques, doté de cent mille francs, qu’on lui remet
en espèces car, mineure, elle ne peut recevoir de chèque. De retour chez ses parents, elle abandonne l’argent dans un
tiroir que sa mère, affolée, découvrira le lendemain. Son père, à qui elle demande conseil quant à la meilleure manière de
le dépenser, lui répond: "Jette-le par la fenêtre." Elle n’aura pas besoin de l’entendre deux fois. Les billets tombent du ciel
et très vite se transforment en voitures de course, manteaux de fourrure, whisky pour tous. À ce rythme-là, la légende
Sagan ne va pas tarder à envahir le paysage médiatique. Pourtant, rien ne prédisposait la jeune Françoise Quoirez à
devenir une star. Née dans la propriété maternelle du Lot, à Carjac, le 21 juin 1935, elle passe ses premières années
bourgeoisement, boulevard Malesherbes à Paris. Arrivée après Suzanne, onze ans, Jacques, huit ans et Maurice, mort en
bas âge, Françoise, dite "Kiki", est choyée. "Les parents lui passaient tous ses caprices", déplorait sa soeur aînée. Adulte,
gâtée par le succès, elle restera un "Petit Poucet androgyne", qui sème des trous de cigarettes partout sur son passage.
Si la famille maternelle est constituée de petits propriétaires terriens désargentés du Lot, le père, lui, est un industriel du
Nord. Lorsque la guerre éclate, il prend la direction d’une usine dans le Dauphiné, afin de mettre sa famille à l’abri des
fracas parisiens. "Un coup loupé", constatera Sagan, avec placidité. Car, de fait, au cœur du Vercors, elle grandit dans la
plus grande agitation, entre arrestations et exécutions. "J’étais une fille timide, bégayante, terrorisée par les professeurs."
Un parfait préambule aux échecs successifs de sa scolarité. À l’adolescence, la gamine indisciplinée est invariablement
renvoyée de toutes les institutions catholiques dans lesquelles ses parents malgré tout tentent de lui faire acquérir un
minimum d’éducation. Son occupation principale, déambuler dans les rues, sa seule passion, la lecture. En désespoir de
cause, ses parents, magnanimes, l’inscrivent au Cours Hattemer pour y passer son baccalauréat. Heureuse initiative, elle
y rencontre Florence Malraux, fille d’André et de Clara qui devient son amie pour la vie. Celle-ci l’encouragera à faire éditer
son premier manuscrit. Prise d'un amour immodéré pour les textes, elle lit des auteurs français et étrangers, classiques ou
contemporains comme Stendhal, Flaubert, Proust, Rimbaud, Gide, Camus, Sartre, Dostoïevski, Faulkner, Hemingway,
Joyce, ou encore Tenessee Williams. Est-ce pour justifier la déception qu’elle inflige à ses parents, que la jeune fille, dotée
d’une imagination hors du commun, fait croire à son entourage qu’elle écrit un roman? Toujours est-il qu’à force sans cesse
de le répéter, elle s’est sentie obligée de l’écrire, au cours de cette année 1953, alors qu’elle ratait ses débuts universitaires.
"Bonjour Tristesse" paraît donc en mars 1954 chez Julliard sous le pseudonyme de Françoise Sagan, le père ayant refusé
que son nom apparaisse sur la couverture. Le prince de Sagan est un personnage de la "Recherche du temps perdu" de
Marcel Proust. Après le prix des critiques, un article du respecté François Mauriac encense les qualités littéraires du texte
et qualifie son auteur de "charmant petit monstre": le phénomène Sagan est en marche. Un million d’exemplaires vendus,
traduit dans vingt-cinq langues, tournée américaine. D’abord désemparée par ce succès qui la dépasse et lui ressemble
assez peu, la romancière finit par s’en accommoder. Elle déclarait "J’ai porté ma légende comme un masque délicieux".
Dans cette légende, défile une jeunesse insouciante indéfectiblement liée. Florence Malraux, l’écrivain Bernard Franck, le
danseur Jacques Chazot, et surtout Jacques Quoirez, son frère, avec lequel elle partage un appartement. Elle fait la fête
dans des lieux à la mode tel Saint-Germain-des-Prés où elle se lie avec Juliette Gréco, la normandie d'Honfleur ou de
Deauville, Saint-Tropez, où elle assiste au tournage de "Et Dieu créa la femme", de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot.
Elle conduit des voitures de sport à une vitesse d’enfer, offre à boire toute la nuit et vit comme si chaque jour était le dernier,
comme si la vie était éternelle. Elle aurait pu craindre, en 1956, que son second roman, "Un certain sourire", ne marque
l’arrêt de sa carrière. Bien au contraire, le succès est confirmé, la fête peut continuer. Elle déclare appartenir au cercle très
fermé des joueurs qui "ne craignent pas de perdre ce qu’ils ont, ceux qui considèrent toute possession matérielle ou morale
comme provisoire, qui considèrent toute défaite comme un aléa, toute victoire comme un cadeau du ciel." De fait, Le destin
frappe en avril 1957. Son Aston Martin, poussée à sa vitesse maximale, dérape sur une départementale, les passagers sont
éjectés, la voiture retombe sur sa conductrice. Résultat, crâne ouvert, onze côtes, l’omoplate, les poignets, deux vertèbres,
cassés. À Creil, on lui donne l’extrême-onction. Des mois d’hôpital, des douleurs à peine calmées par la morphine, vont
plonger la romancière dans l’univers noir de l’addiction. Dès lors, la personnalité future de Sagan, qui ne cessera de flirter
avec les extrêmes est en place. Sa légèreté et sa noirceur, son élégance et sa douleur fabriqueront à jamais sa légende.
Nul doute que cette expérience ait influencé les années suivantes, son mariage avec l’éditeur Guy Schoeller, de vingt ans
son aîné, ou l’achat de son manoir, entre Deauville et Honfleur, le lendemain d’une soirée au casino, un huit août où, ayant
misé sur le huit, elle a gagné quatre-vingt mille francs, prix fixé par le propriétaire. Avec la guerre d’Algérie, Sagan légère,
devient Sagan engagée. Elle se découvre une conscience de gauche qui ne la quittera plus. Elle signera alors plus tard le
"manifeste des trois-cent-quarante-trois salopes" pour l’avortement, et enfin, deviendra l’amie de François Mitterrand. En
attendant, le "charmant petit monstre" construit sa vie, divorce, tombe amoureuse d’un mannequin américain, Bob Westhoff,
met au monde son fils unique, Denis, en 1962. Outre ses romans, elle écrit quelques articles et s’essaie au théâtre avec
plus ou moins de bonheur, "Un château en Suède" ou "La robe mauve de Valentine" seront des succès, les autres pièces
plutôt des échecs, mais le principal est que l’expérience l’amuse follement. Pour Sagan, profiter de la vie est, en soi, une
activité. "Le plus grand luxe, c’est pouvoir prendre son temps. La société vole le temps des gens". Elle se sait privilégiée.
Lorsqu’on lui reproche de cantonner ses personnages dans des milieux sociaux privilégiés, elle répond qu’elle ne voudrait
pas s’abaisser à gagner de l’argent sur le dos d’une misère qu’elle ne connaît pas. Ce qui l’intéresse, c’est l’âme humaine,
dans sa nudité, et ce qu’elle explore, l’amour, la solitude, transcende l’économie. "Il y a tout l’être humain à fouiller", c’est
suffisant. L’argent, elle s’en fiche, "Les gens que j’aime, c’est ce qui compte le plus pour moi". Ce désintéressement absolu
sera porté à son discrédit. "Je ne sais pas si ce qu’on me reproche le plus est d’avoir gagné beaucoup d’argent ou bien
de l’avoir dépensé." Son fils, Denis, raconte qu’elle gardait, dans un placard, un chapeau rempli de billets afin que les amis
se servent sans avoir à demander. Ses frasques liées à l’alcool, ses démêlés avec le fisc, sa solitude, trouvent une accalmie
au milieu des années soixante-dix lorsqu’elle tombe amoureuse de la styliste Peggy Roche. La romancière qui avait clamé:
"Je n’aime pas la mode, je la fuis totalement, à tous les niveaux", se découvre quelques talents de chroniqueuse du monde
de la mode. Quinze années de vie commune lui apportent une certaine sérénité. Le décès de Peggy en 1991 marquera le
début du déclin de Sagan. Certes, son frère adoré est mort, en 1989. Certes, ses démêlés avec la drogue et la justice
commencent à la miner. Mais surtout, la disparition de son indéfectible compagne la plonge dans la plus grande affliction.
Elle se laisse flouer par un industriel de Elf cherchant à atteindre le président Mitterrand, afin d’obtenir une exploitation de
pétrole en Ouzbékistan. Naïvement, elle sert d’intermédiaire et accepte en échange le financement de la rénovation de son
manoir en normandie. Lorsque le fisc vient lui réclamer les sommes correspondant aux travaux, Sagan est déjà ruinée.
De l’affaire Elf, elle ne se relèvera pas. Les toutes dernières années de sa vie, elle va les passer dans une dépendance
douloureuse, clouée au fauteuil par une opération de la hanche, mise sous tutelle, interdite de chéquier, à la merci de sa
dernière compagne, Ingrid Mechoulam, millionnaire, qui a racheté tous ses biens, la mettant ainsi à l’abri de la pauvreté
mais l’isolant complètement de ses amis. Sagan n’est pas du genre à se plaindre. La politesse est son épine dorsale. Sa
définition de la politesse, savoir prendre soin des autres, leur épargner nos plaintes. La politesse, c’est l’élégance absolue.
Françoise Sagan décline physiquement, ne pesant plus que quarante-huit kilos. Elle meurt, le vingt-quatre septembre 2004,
d'une embolie pulmonaire à l'hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d'Équemauville. Un ultime roman, "Les
Quatre Coins du coeur", retrouvé à l'état de manuscrit par son fils Denis Westhoff, sera publié après sa disparition. Elle
est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa compagne, Peggy Roche,
dans le cimetière du village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot. "J’ai du talent mais pas de génie",
s’excusait-elle. Elle a pourtant eu celui d’inventer une romancière vivante, sensible, élégante et profondément humaine.
Bibliographie et références:
- Denise Bourdet, "Françoise Sagan"
- Gérard Mourgue, "Françoise Sagan"
- Pol Vandromme, "Françoise Sagan ou l’élégance de survivre"
- Jean-Claude Lamy, "Sagan"
- Nathalie Morello, "Françoise Sagan"
- Sophie Delassein, "Aimez-vous Sagan ?"
- Alain Vircondelet, "Un charmant petit monstre"
- Geneviève Moll, "Madame Sagan, à tombeau ouvert"
- Annick Geille, "Un amour de Sagan"
- Pascal Louvrier, "Sagan, un chagrin immobile"
- Ève-Alice Roustang, "Françoise Sagan, la générosité du regard"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Avec Marie de Régnier, dont elle partageait le goût du roman et celui des conquêtes, Jeanne Loviton est la dernière
égérie d'un temps qui n'est plus. Quand Valéry et Giraudoux aimaient ensemble la même femme à en perdre la tête
et "puisaient l'un et l'autre à l'encre de ses yeux". Ces écrivains célèbres figurent parmi son aréopage, qui compte
d'autres personnalités prestigieuses, l'avocat Maurice Garçon, l'auteur dramatique Pierre Frondaie, le critique Émile
Henriot, ou encore un diplomate italien qui "ne prononçait jamais le mot France sans voir son visage", mais aussi
Saint-John Perse, Bertrand de Jouvenel et, à la fin d'une liste où figurent quelques hommes d'affaires dont un américain
deux ambassadeurs du Japon, Curzio Malaparte et quelques saphiques de haut vol. Car Jean Voilier, nom de plume
de Jeanne Loviton naviguait à voile et à vapeur dans des amitiés féminines particulières. On voit par là que cette
insatiable égérie née en 1903, elle vécut jusqu'en 1996, n'a pas volé le titre de "dernier personnage romanesque de
ce temps" que lui avait décerné François Mauriac. Née de père inconnu, ce n'est que dix ans plus tard, lors du mariage
de sa mère, une actrice, avec un éditeur, Ferdinand Loviton, qu'elle sera reconnue. Devenue Jeanne Loviton, sa vie va
changer. Elle a été probablement le plus grand amour de Paul Valéry. Il y eut d'admirables lettres du poète à sa muse.
Plus piquante que belle, grande et brune, avec pour arme principale un sourire auquel nul ne résista, Jeanne Loviton
s'était inventé ce prénom d'homme Jean pour Jeanne et ce nom de bateau. Du genre goélette, avec de l'allure, de la
grâce et un air de savoir affronter les tempêtes, elle laisse de sa longue existence, quatre-vingt-treize ans, le souvenir
d'une grande amoureuse, qui cumula les liaisons passionnées avec les hommes, mais aussi avec les femmes qu'elle
aima très tôt et envers lesquelles elle se montra sûrement plus loyale. Ainsi resta-t-elle très liée sa vie durant à Yvonne
Dornès, la fondatrice de SVP, l'agence de renseignements téléphoniques. Elle exerça sur l'un et l'autre sexe un charme
envoûtant et mystérieux que Paul Valéry résume d'un mot en surnommant ainsi son égérie, "Lust" en allemand, "désir."
D'après un aveu qu'elle fit à l'auteur de "La Jeune Parque", il paraît cependant qu'elle "ne pouvait pas aimer". Tout à la
fois sensuelle et froide, cette séductrice, qui voulait avant tout se rassurer elle-même sur ses dons et ses pouvoirs, tenait
semble-t-il cette incapacité d'une enfance abandonnée. Son père la reconnut tardivement. Mais elle prodiguait à ses
amants et à ses amantes des plaisirs ineffables. Giraudoux obtenait d'elle la réalisation de "caprices démesurés" et Valéry
ne rêvait que d'"être moi, si près de ta chère chaleur". Ayant hérité d'une fortune confortable, elle aurait pu se contenter
de vivre agréablement entre sa maison de la rue de l'Assomption, construite au milieu des rhododendrons et des cytises,
et son château du Lot, qu'elle avait acheté à Robert de Billy, près de Figeac. Jean Chalon raconte qu'une forêt de tilleuls
embaumait le lieu. Mais elle fit des études, devint avocat, traita avec succès des dossiers difficiles dont son divorce avec
Pierre Frondaie. Elle dirigea de main de maître deux maisons d'édition de droit fondées par son père les "Cours de droit"
et les "Éditions Domat-Montchrestien", auxquelles elle adjoignit une branche littéraire en publiant plusieurs romanciers
contemporains. Comme Marie de Régnier, alias Gérard d'Houville, elle écrivit elle-même plusieurs romans, dont "Beauté",
"Raison majeure" en 1936 et "Jours de lumière" en 1940, publiés chez Émile-Paul, le célèbre éditeur du "Grand Meaulnes".
C'était une femme active. Entreprenante et libre, sous le sourire enjôleur et les manières câlines d'une muse d'autrefois,
choisissant ses amants, ses amantes et le moment des ruptures. Giraudoux est peut-être mort de son abandon et Valéry,
en lui écrivant, pleurait des larmes de sang. Elle n'eut volontairement pas d'enfant et n'adopta que très tard une fille, déjà
adulte, son unique héritière. L'un des épisodes les plus romanesques et tragiques de sa longue vie demeure sa liaison avec
Robert Denoël, l'éditeur de Céline, mais aussi d'Aragon, assassiné dans des circonstances mystérieuses à Paris, en 1945.
Il fut sans doute son plus grand amour et elle songeait à l'épouser. Elle se trouvait en sa compagnie dans sa voiture, la nuit
de l'assassinat, et fut d'ailleurs interrogée comme principal témoin. Elle devait même être un temps suspectée. Denoël,
qui l'adorait, avait fait d'elle l'actionnaire principal de sa maison d'édition. Comme si l'aventure et le risque étaient inscrits
dans ses gènes, Jeanne Loviton devait ensuite enchaîner les voyages et affronter une tempête en mer et un naufrage.
Il est pourtant un poète pour qui elle ne sera pas seulement une égérie de passage, Paul Valéry. Alors que bientôt la guerre
approche, l'auteur du "Cimetière marin", déjà âgé, va succomber à un amour fou. Dans ses lettres un peu précieuses, elle
devient "Calypso", "diamant vivant", "ô ma divinité". Mais le vieux poète sent bien qu'elle lui échappe. "C'est terrible d'aimer
un toboggan", se lamente-t-il. Le jour de Pâques 1945, son "diamant" lui annonce qu'elle aime un autre homme, Robert
Denoël. Valéry ne se remettra jamais de ce "coup de hache". Il s'éteint en juillet, alors que le Nobel lui semblait promis en
octobre. Son deuxième roman, "Jours de lumière", est terminé au cours de l'été 1938. Pas tout à fait, car elle a demandé
à Frondaie de le "toiletter", ce dont il s'acquitte obligeamment. En réalité, deux écrivains ont corrigé et remanié "Jours de
lumière". Paul Valéry fut, lui aussi, mis à contribution dès avril et durant une partie de l'été. Jeanne lui faisait parvenir les
chapitres rédigés, qu'il lui renvoyait annotés. C'est lui qui fut chargé d'en corriger les épreuves, avant de les déposer chez
l'éditeur Émile-Paul. "Jours de lumière" recueillera tout de même quelques voix au "Prix Femina" grâce à Paul Valéry.
Durant le mois d'avril 1939, elle prospecte le centre de la France. Elle trouve une petite maison en Dordogne mais, le cinq
mai, alors qu'elle allait s'engager, Robert de Billy lui propose d'acheter "pour rien, 40 000 francs" un petit château dont sa
belle-mère est propriétaire à Béduer, près de Figeac. Ce "petit château" est en fait une place forte remontant au XI ème
siècle, rénovée au XVII ème siècle, ayant appartenu aux seigneurs de Lostanges, avant d’être racheté en 1911 et restauré
par Maurice Fenaille (1855-1937), industriel du pétrole et grand amateur d’art. Elle en demeurera propriétaire jusqu'en 1985.
C'est au mois de janvier 1943 qu'eut lieu la rencontre avec Robert Denoël. Il s'était rendu, en compagnie de Marion Delbo,
à un déjeuner rue de l'Assomption. Jeanne et Marion, qui avaient dû se rencontrer, grâce à Frondaie, dans les milieux
théâtraux, étaient amies depuis une vingtaine d'années. La comédienne connaissait l'éditeur depuis septembre 1942. Sur
le conseil de Cocteau, elle lui avait soumis le manuscrit de son premier roman, Monsieur Durey, qu'il allait publier en mai.
Denoël avait été séduit immédiatement, selon Marion. Trois mois plus tard ils sont amants. Denoël est un amant attentif
et compréhensif. Il lui écrira des mots réconfortants après la mort de Paul Valéry. Est-ce que Valéry connaissait la liaison
qu'avaient longtemps entretenue Jeanne et Giraudoux ? On l'ignore. Il ne lui écrit pas un mot à son sujet, mais il participe
à l'hommage collectif des hommes de lettres publié le cinq février dans "Comœdia" sans doute pour lui faire plaisir. Tandis
qu’elle entretenait les mondanités, les soupirants et les rencontres de journalistes et d’écrivains, Robert Denoël dépensait
une énergie folle à son métier d’éditeur, sans illusions sur ses relations amoureuses. Dans la tourmente de la libération,
tandis que l’éditeur Robert Denöel s’inquiétait des attaques dont il faisait l’objet, il préparait sa défense avec Jeanne se
remémorant son séjour à Figeac, fasciné par la châtelaine de Béduer. Jeanne Loviton, malgré ses nombreuses relations
mondaines, n'a pas vraiment d'appuis politiques, car elle n'appartient à aucun parti. Durant plusieurs mois elle va intriguer
en toutes directions pour sortir d'embarras son amant. Ce n'est pas chose facile, Denoël s'est fait beaucoup d'ennemis.
Sa meilleure alliée sera Yvonne Dornès, qui a longtemps rechigné à intervenir en raison de son peu de sympathie pour
l'éditeur. La seconde sera son amie proche, Suzanne Borel, qui deviendra Mme Georges Bidault le ving-huit décembre.
Le dossier de l'éditeur belge n'est pas très bon. Le deux février une Commission consultative d’épuration de l’Édition
a été nommée par le ministre de l'Information de l'époque, Pierre-Henri Teitgen. Quatre jours plus tard, son président
Raymond Durand-Auzias écrit au ministre. "Il serait aussi préjudiciable, pour le prestige français, de voir subsister
certains noms de firmes comme Éditions Denoël que de laisser par exemple subsister le nom de certains journaux
comme Gringoire ou Le Pilori, même avec une direction nouvelle". Le six février Robert Denoël s'est présenté devant
le juge d'instruction Achille Olmi, chargé de son dossier. Certains ont prétendu qu'en raison des attaques dont il faisait
l'objet dans la presse, il se serait rendu spontanément au palais, en vue de réclamer une possible protection policière.
Le mémoire de Robert Denoël était destiné à sa défense devant la Commission d’épuration du Livre, dont le siège se
trouvait au 117 Boulevard St-Germain. Après sa mort, la plupart des journaux écrivirent que l'éditeur aurait dû passer
devant cette Commission au cours du mois de décembre 1945. Jeanne Loviton n'aura guère le temps de goûter son
idylle avec le sulfureux éditeur, qu'elle doit cacher à la Libération. Le soir du deux décembre 1945, alors que leur
Peugeot 302 noire a crevé à deux pas des Invalides, Robert Denoël est tué d'une balle dans le cou par de mystérieux
assassins. Il expire entre ses bras. En moins de six mois, la muse, très seule, a perdu les deux hommes de sa vie.
La voici directrice des Éditions Denoël, publiant notamment "La Peau", de Malaparte. Elle songe même, un temps,
à épouser le fantasque Italien. Mais il lui faut surtout gérer l'écrivain vedette de la maison, Louis-Ferdinand Céline.
Leurs relations seront épiques. De son exil danois, désespéré et paranoïaque, l'auteur de "Voyage au bout de la nuit"
se persuade en effet que la "mère Voilier" a fait assassiner Denoël pour hériter de ses affaires. Dès lors, elle sera
la figure la plus insultée de toute la comédie célinienne. Florilège: "damnée sirène", "Thénardière", "funambulesque
héritière", "tigresse à procès", "saboteuse et désastreuse". Jeanne Loviton restera, dans la petite histoire littéraire,
plutôt comme obsessionnelle tête de Turc de Céline que comme muse élégiaquement chantée par Valéry. Elle s'éteint
le 20 juillet 1996 et repose au cimetière Notre-Dame de Versailles, où sa tombe porte simplement son prénom, Jeanne.
Bibliographie et références:
- Paul Valéry secret. "Correspondance inédite"
- A. Louise Staman, "Assassinat d’un éditeur à la Libération"
- Célia Bertin, "Portrait d'une femme romanesque"
- Jean Clausel, "Cherche mère désespérément"
- Paul Valéry, "Corona et Coronilla, poèmes à Jean Voilier"
- Carlton Lake, "La vie de Jeanne Loviton"
- Dominique Bona, "Je suis fou de toi. Le grand amour de Paul Valéry"
- Jacques De Decker, "Paul Valéry est-il mort d’amour ?"
- Jérôme Dupuis, Jeanne Loviton, croqueuses d'écrivains"
- Pierre Assouline, "Une don juan"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Née à Florence le 22 mars 1837 et morte dans le premier arrondissement à Paris, le 28 novembre 1899, Virginia
Oldoïni Verasis est la fille unique du marquis Filippo Oldoïni Rapallini, premier député de La Spezia au Parlement
du royaume de Sardaigne et d'Isabella Lamporecchi, la cousine de Filippo. Fillette de la noblesse piémontaise,
Virginia reçoit une éducation poussée, alternant entre cours d’anglais, de français, de danse et de musique. Celle
qu’on appelle très vite, du fait de sa beauté, "La Perla d’Italia", la Perle d’Italie, épouse à l’âge de dix-sept ans le
comte Francesco Verasis de Castiglione. En mars 1855, elle lui donne un fils, Giorgio. En 1856, Virginia a dix-huit
ans et son mariage, dans lequel elle s’ennuie, s'essoufle. Envoyée à la capitale par son cousin Camillo Cavour
dans le but de conquérir Napoléon III, alors âgé de quarante-sept ans, Virginia arrive à Paris le vingt-cinq décembre.
Ils s’installent au numéro dix de la rue Castiglione, une grande voie du quartier de la Place-Vendôme dans le premier
arrondissement baptisée en l’honneur de la victoire remportée par Bonaparte sur les Autrichiens, le cinq août 1796.
L’intérêt d’une telle liaison ? Virginia pourrait influencer les décisions politiques de l’unique président de la seconde
République, afin d’obtenir le soutien de l’empereur des français à la cause italienne face à la menace autrichienne.
Grâce à ses atouts physiques, mais aussi à son caractère, Virginia est une jeune femme sûre d’elle et très fière. Elle
parvient à séduire Napoléon III. Le neuf janvier 1856, la Comtesse est présentée à l’Empereur lors d’un bal. Un mois
plus tard, ils entament une liaison non dissimulée. Lors d’une fête champêtre et estivale dans le parc de Saint-Cloud,
au château de Villeneuve-l’Étang à Marnes-la-Coquette, les deux s’isolent pendant plusieurs heures, sous les yeux de
l’impératrice, humiliée. On raconte que l’influence de Virginia sur l’empereur se serait concrétisée le vingt-et-un juillet
1858 lors de la ratification du traité de Plombières. De plus, durant la guerre franco-prussienne de 1870, Napoléon III,
malade et vaincu, lui aurait demandé de jouer une dernière fois de ses charmes à des fins diplomatiques. La comtesse
aurait ainsi plaidé la cause de la France auprès du chancelier de Prusse Bismarck, afin d’éviter à Paris l’occupation.
Bien sûr, dès ses débuts la relation fait scandale. Le comte de Castiglione se sépare de Virginia et, ruiné par le train de
vie luxueux de son épouse, il repart seul en Italie où il doit vendre toutes ses possessions pour rembourser ses dettes.
Dès lors, courtisée, adulée mais aussi jalousée, la Comtesse de Castiglione défraye les chroniques mondaines du
second Empire. Sa relation avec l’empereur est au cœur de toutes les conversations et lui ouvre les portes de la haute
société, dans laquelle elle se pavane en se vantant des cadeaux de son amant célèbre. Dans les bals et dîners mondains
où elle est invitée, la jeune femme qu’on décrit comme vaniteuse et égocentrique, arrive toujours en retard, dans des
accoutrements surprenants. Son imagination n’a pas de limite. Elle crée ses tenues dans le seul et unique but de choquer.
Mais narcissique et capricieuse, snobant le reste de la cour et se vantant des cadeaux que l'empereur lui offre, elle finit
par se rendre très antipathique et lasse l'empereur qui prend une nouvelle maîtresse, la comtesse Marianne Walewska.
Son costume le plus célèbre est celui de "la Dame de cœur", qu’elle porta pour un bal au ministère des affaires étrangères
en février 1857. Il s’agissait d’une robe faite dans un tissu fin, marquant ses formes et ornée d’un cœur au niveau de son
sexe. L’Impératrice Eugénie aurait ironisé sur ce cœur situé "bien bas". Immortalisée dans cette tenue par Aquilin Schad,
le cliché colorisé à la gouache dans l’atelier Mayer et Pierson sera présenté à l’Exposition universelle de 1867. Le six avril
1857, en pleine nuit, alors que Napoléon III quitte le domicile de Virginia, il est victime d’une tentative d’attentat avenue
Montaigne. On accuse l'italienne d’être complice et elle est bannie de la cour impériale. Elle reviendra à Paris en 1861,
mais ça n’est qu’en 1863 qu’elle fera son grand retour à la cour, au bal costumé des Tuileries, déguisée en reine d’Étrurie.
On l'adore autant qu'on la déteste. Elle attire dans ses filets les personnages les plus illustres, dont Bismarck et Adolphe
Thiers. La Castiglione enchante cette cour de parvenus qui voudraient revivre à tout prix les fastes de l'ancien régime.
Elle fait sensation à chaque fois et voudrait prolonger cette impression d'être exceptionnelle aux yeux des autres. Elle
trouve rapidement le moyen d'y parvenir. Pour immortaliser ses tenues et satisfaire son narcissisme, Virginia décide,
comme beaucoup de personnes aisées à l'époque, de se faire tirer le portrait. En effet, ce n’est pas que pour sa relation
adultère et ses frasques de jeune fille capricieuse que Virginia de Castiglione mérite d’être connue. En effet, la comtesse
a été pionnière dans le domaine de la photo. Elle fait une obsession de sa beauté, poussant sa fatuité jusqu’à devenir
la femme de son époque à s’être fait tirer le plus de portraits. On estime sa collection à environ quatre cents clichés, un
nombre incroyable pour l’époque, où la photographie n’est qu’un moyen de se présenter à la société. Mayer et Pierson,
photographes très appréciés de la noblesse parisienne du dix-neuvième siècle sont notamment à l’origine de bien de ces
portraits que Virginia conserve pour son plaisir personnel. Dans ses plus belles années, la comtesse se pare de robes de
bal ou de jour somptueuses, de bijoux, de postiches et de perruques poudrées, elle utilise également des accessoires
pour recréer un personnage, une scène, un sentiment. Elle pose également non sans plaisir des costumes style Louis XV.
Pendant quarante ans, la comtesse de Castiglione s’est ainsi faite photographier sous toutes les coutures, brisant les
codes du portrait de l’époque dans une démarche originale, d’une modernité étonnante. Elle pose, les jambes dénudés,
dans des mises en scène qui demeurent encore aujourd’hui mystérieuses. Avec la complicité de Pierson, qui devient un
simple opérateur, elle décide des décors, des mises en scène, des attitudes, donne ses instructions pour les retouches
sur négatifs puis à la gouache sur les épreuves. Elle donne chair aux émotions qu'elle n'exprime jamais, ni en public, ni
en privé. Elle est à la fois l'artiste et son propre modèle. Sa passion pour son apparence devient obsessionnelle. Ainsi,
elle façonne sa biographie fictive, une version romancée et subsersive de sa vie, faisant fi des tabous de l'époque, en
posant en fille de café, en reine étrusque, dénudant ses jambes et photographiant ses pieds. Ses clichés sont souvent
érotiques, toujours troublants, parfois avant-gardistes. La comtesse en offre parfois à ses amis ou à ses admirateurs.
Quand elle ne pose pas, la comtesse ne cesse de harceler l'empereur sexuellement et politiquement. Elle envoie des
messages codés à Victor-Emmanuel II et à Cavour pour les tenir au courant des progrès de sa mission. Mais sans doute
ses efforts sont-ils trop soutenus. À quarante-neuf ans, l'empereur tient difficilement le rythme. Commençant à souffrir de
rhumatismes et de la goutte, il s'avère moins assidu auprès de Virginia. En avril 1857, alors qu'il sort de chez elle en
pleine nuit avenue Montaigne, Napoléon III se fait agresser par trois malfrats. Cette tentative d'attentat, une de plus, car
il en subira de multiples pendant son règne, offre un prétexte parfait aux ennemis de la Castiglione. On l'accuse sans
aucune preuve d'avoir conspiré avec les présumés coupables qui seraient des révolutionnaires italiens. La comtesse est
expulsée de France par décret du ministre de l'intérieur, Adolphe Billault. Son mari exaspéré, et au bord de la ruine à
cause de ses frasques, divorce. Elle boucle ses valises et emporte ses précieuses photographies, visions fantasmées
d'une époque qui est en train de disparaître. La Castiglione est désormais plus que jamais une lionne solitaire. Pendant
près de quatre ans, elle fait le tour des cours d'Europe. À force d'intrigues, elle est enfin autorisée à revenir en juin 1861.
Le couple impérial lui accorde le droit de se présenter de nouveau à la cour en 1863. Plus éblouissante que jamais, elle
apparaît aux Tuileries costumée en reine d'Etrurie, indécente et incandescente. Pourtant, elle ne cristallise plus l'intérêt
comme autrefois. Napoléon III, de plus en plus malade, lui accorde à peine un regard. La splendeur passée ne reviendra
plus. La chute du second Empire, comme pour beaucoup d'autres, est un drame passionnel. Son amour de l'art, seul, la
sauvera de l'oubli. Elle en a l'intuition en 1867. Pour la première fois, elle se rend seule en tant qu'artiste à l'Exposition
universelle et y présente plusieurs clichés. Entre 1870 et 1872, fuyant la chute de l'Empire et de la Commune, elle se
réfugie dans son pays natal. Mais elle sent la mort se rapprocher. Elle supporte difficilement de vieillir. En 1880, elle arrête
la photographie et vit dans un appartement de la place Vendôme, aux volets toujours clos. Elle fait voiler ses miroirs pour
ne pas voir sa beauté se faner. Virginia ne sort plus que la nuit, pour promener ses chiens. Hypocondriaque, et sujette à
des crises d'angoisse, elle perd ses cheveux par poignées, sa bouche est étendée. Pour elle hélas, la fin s'approche.
Le vingt-huit novembre 1899, Virginia de Castiglione meurt seule, à soixante-deux ans, dans son appartement parisien du
quatorze, rue Cambon, parmi ses chiens empaillés. Un diplomate italien viendra fouiller chez elle en quête d'éventuels
documents ou de lettres d'amants compromettantes, qu'il aurait eu pour mission de brûler. La comtesse est enterrée au
cimetière du Père-Lachaise, où ses dernières volontés ne sont pas respectées. Elle avait demandé à être inhumée vêtue
du négligé qu'elle portait lors d'une nuit d'amour avec l'empereur et avec ses chiens empaillés. Ses photographies, ses
vêtements sont vendus aux enchères. La quasi-totalité des objets, parmi lesquels un moulage de ses jambes, est acquise
par son plus grand admirateur, Robert de Montesquiou, ami de Marcel Proust. En 1913, il publie une biographie sous le
nom de "La divine Comtesse." Grâce à lui, la Castiglione accède à la reconnaissance en tant qu'artiste. Son art précurseur
a inauguré la photographie de mode et préfiguré le courant surréaliste. En 2000, ses clichés sont exposés au Metropolitan
Museum de New York et au musée d'Orsay à Paris. Un siècle après sa mort, le charme de la Castiglione opère toujours.
Bibliographie et références:
- Nicole G. Albert, "La Castiglione"
- Marianne Nahon, "La Comtesse de Castiglione"
- Nathalie Léger, "La Castiglione"
- Isaure de Saint-Pierre, "La Dame de Cœur"
- Xavier Demange, "La Castiglione par elle-même"
- Jean Tulard, "Dictionnaire du Second Empire"
- Frédéric Loliée, "Les Femmes du Second Empire"
- Alain Decaux, "La Castiglione, Dame de Cœur"
- Federica Muzarelli, "Virginia Oldoini, comtesse de Castiglione"
- David Lodge, "La Comtesse de Castiglione"
- Josée Dayan, "La comtesse de Castiglione"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C'est dans le monde du BDSM japonais que l'on a pu découvrir, dès la fin du siècle passé, les toutes premières images nasophiles. Ils appellent cela «HansZeme», qui se traduit «Viol des narines». Il peuvent aussi l'appeller «HanaMani», soit «Obsession des narines» ou «Maniaque des narines».
Même s'il y a surement une mise en scène prévue, on est immédiatement marqué par la brutalité très marquée. La contrainte est très souvent de mise, pour ligoter la soumise à une chaise, et l'obliger à jouer son role. Sa réticence, parfois mélée d'inquiétude, est bien visible, dès le début.
La plupart du temps à l'aide d'un crochet de nez (nose hook), et parfois même plusieurs, des insertions de différentes nature (Coton-tige, Mouchoir tosadé, etc ... ) ont lieu, ainsi que l'épilation de poils à l'entrée des narines, et à l'aide de seringues, de l'eau et même d'autres liquides (Sperme, Urine, ...), sont injectées dans une narine, voir même parfois les deux.
De plus, vous avez surement déjà entendu parler de «<a href="https://www.bdsm.fr/hentai/">hentai</A>», cette variante des mangas traditionnels réservés aux adultes car orienté vers le sexe, l'érotisme et la pornographie, dans laquelle la nasophilie tient sa place.
Hors <a href="https://www.bdsm.fr/hentai/">hentai</A>, c'est à 2002 que remonte le contenu nasophile japonais ci-dessous,et c'est le plus ancien. Il est crédité à un certain «Constantinus».
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Le cube de verre
Mon très cher Maître m'a invitée à une soirée un peu spéciale. Il ne m'a donné aucune information sur cette soirée, juste la tenue qu'il fallait que je porte. Cette tenue était juste une cape, un loup, et des talons.
Il me demanda simplement de points « me fais-tu confiance ! », ma réponse fut : « oui maître j'ai entièrement confiance en vous ».
Il me prit donc la main et m'emmena dans ce lieu mystérieux. Nous descendîmes au sous-sol d'un immeuble, et là je découvris une énorme pièce où se tenait en plein milieu un cube de verre avec une très faible luminosité. Nous n'étions pas le seul couple à être présent dans ce lieu. Mon maître m'emmena et me présenta à trois autres dominateurs. Il me fit comprendre d'un seul geste de la tête que maintenant il m'offrait à eux. Du fait de cette offrande à ces trois dominateurs les autres personnes présentes dans la pièce partirent, et me retrouva seule avec mon maître et les autres dominateurs.
Mon maître s'asseya face au cube de façon à avoir une visibilité correcte, et un angle de vue surtout le cube pour ne pas perdre une seconde du spectacle.
Le 1er des dominateurs, me demandèrent de bien vouloir ôter ma cape et mon loup. Chose que je fis sans aucune objection. Le 2ème pris ma main pour m'emmener à l'intérieur du cube, me banda les yeux. Puis décida d'effectuer un bondage.
Le dernier, décida que ce serait lui qui me donnerait les ordres. Mais ayant les yeux bandés, je ne pouvais savoir qui me parlait, qui est effectué les gestes sur mon corps.
Après tout ceci, le jeu tant attendu pouvait commencer.
Je sentis, une présence autour de moi, un fouet claquer, une sensation de chaleur autour de moi. Le dominateur qui avait pris le contrôle sur les deux autres, leur ordonna de commencer à me fouetter les fesses, puis les jambes, et de remonter vers les bras, le dos, pour enfin accéder par le devant et me fait ressentir l'effet du fouet sur mes mamelles, sur mon ventre et sur mon sexe. La douleur comment ça va être intense, l'autre dominateur qui avait en sa possession une bougie, comment ça à faire couler la cire sur mon cou de façon à ce que ça puisse descendre le long de mes reins.
Et en attaché je ne pouvais donc bouger. Je me mis à crier de douleur car c'était très chaud. J'entendis mon maître de loin leur ordonner de continuer. J'ai senti au son de sa voix qu'elle commençait à prendre plaisir. L'être supérieur ordonna aux deux autres de continuer mais cette fois-ci avec un câble. Je me mis à hurler de douleur.
J'ai senti l'excitation monter chez les autres dominateurs, l'un d'eux m'ordonna de me mettre à 4 pattes, d'ouvrir ma bouche, et de prendre sa bite à pleine gorge. Pendant que l'autre s'amuser avec un plug anal, l'être supérieur senti que le plaisir montait en moi, il décida donc de venir rejoindre les deux autres. Il décida de d'enlever le bandage et m'obligea à regarder mon Maître. J'ai pu voir dans le regard de ce dernier qu'il prenait énormément de plaisir.
Je me trouvais donc entouré de 3 dominateurs. Tous mes orifices étaient à leur disposition. Ma bouche pour la bite du premier, ma chatte pour le second, et mon anus pour le dernier. Je me fie défoncer de partout. La douleur était intense mais le plaisir a pris le dessus. Le plaisir chez eux fut intense également. Mon maître décida de nous rejoindre, et leur ordonna de me couvrir de leur semence, afin qu'il puisse enduire mon corps avec et me faire lécher ses doigts.
L'envie était tellement fort chez mon maître qu'il décida de me pénétrer et de me faire jouir au plus haut point et décida de jouir également en même temps que moi pour que je sente bien sa bite au fond de moi
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Articulation libre
Avenant pas Blasé
Comptant sur la Débrouille
J’Éloigne la Fumée.
Gratifiant l’Humaine espèce
J’Invente une Jam-session,
Klaxonne et résonne.
Je Largue mer et Montagne.
La Nostra causa Ouvre mon clapet
Palpitant d’un Qualitatif
Rassemblement affinitaire.
Je Souris à la Tendre et Unique Vénus
elle m’enlace dans mon Wagon de 1ère
Xylophonante femelle « YL »
la reine de Zanzibar en somme.
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Donc nous évoquions le passage d’une langue longue et profonde dans les plis, l’entrée, et le petit bouton et insérée dans l’antre, les jambes ouvertes et tombantes, une main fouillant ton antre chaude et glissante, et une de tes mains s’étant saisie de cette tige de chair tremblante de désir….Avalée par cette bouche chaude et accueillante….Qui sait, profonde et aussi une langue agile s’enroulant sur le vit gonflé et chaud, pour le plaisir de chacun
Je te retourne, cette chatte toujours léchée, parcourue et ouverte de doigts inquisiteurs, profonds parfois, éprouvant l’ouverture
Je retourne encore….
Mais cette fois échangeant la superposition des corps, pour mieux t’avoir à appuyer la chatte contre mon visage…t’ouvrir un peu plus sur tes genoux
Alors tu plonges vers cette queue dressée vers le ciel, pour l’engloutir goulument, plus profondément, les mains s’activant…A glisser sur ce manche de chair et ses attributs…alors que les miennes écartent peu à peu ce fessier pour mieux y voir le fruit
Fouillé de mes doigts pour l’ouvrir aussi encore plus et in fine en arriver à le fouiller pleinement
Ta bouche vibrante sur moi me procure des effets et en fait durcir ma tige….
Ta chatte maintenant bien ouverte et luisante, le rythme de ta respiration ne laisse plus aucun doute, et demande à être prise comme il se doit
Présenté entre tes jambes ouvertes et guidé par tes mains écartant le passage pour mieux être prise, je m’y enfonce lentement de toute ma longueur, en prenant en considération la configuration de ton corps, cela ne sera que douceur et peu nombreuse comme pour mieux les apprécier
Mais chacune des sorties de ce vit…serait également accompagné de l’usage de tes mains, les miennes occupées à tes seins, et tétons…les palper pour les uns, les pincer pour les autres
Les tiennes à parcourir plus ou moins rapidement la tige de chair sortie de ton ventre….et inviter à y prendre possession de nouveau…une prochaine sortie trouverait ta bouche pour accueillir cette queue raide et puissante, bien aussi dans cette bouche, parcourue dans sa longueur et en profondeur….tu recules bavant face à cette queue, pour reprendre ton souffle, tes mains enserrent mes hanches comme pour ne pas me laisser la possibilité de fuir…pour mieux me prendre en bouche, goulument, profondément…
Tu recules de nouveau, essoufflée d’avoir forcer ta gorge, en apnée…les mains toujours accrochées aux hanches tu rapproches ton corps du mien et d’un habile mouvement ma queue encore luisante de ta bouche, se trouve enserrée entre tes seins dont les pointes durcies frôlant mon corps pendant que tu t’actives à jouer et à frotter ma queue entre tes deux globes
Mais les envies reprennent un tout autre chemin, cette fois c’est moi qui recule. Je te pousse et tu tombes sur le dos, les jambes pendantes et ouvertes de chaque côté de moi..Je retrouve ton entrée dans laquelle je m’enfonce sans ménagement et sans résistance…une chatte mouillée et ouverte à souhait
N’y tenant plus, je prends une de tes jambes, la passe par-dessus moi, et tu finis sur le ventre…les jambes bien écartées et la croupe relevée…tu laisses entrevoir ta chatte luisante dans laquelle je m’engouffre, dans un feulement que tu pousses à chaque introduction
Mes mains parcourent ce fessier, l’écartant un peu plus….Le dos, les flancs, les seins si ronds et durs, puis les cheveux. Une poignée pour mieux avoir une emprise, et se retirer de nouveau après quelques mouvements lents…pour mieux t’ouvrir encore, les doigts glissent et s’insèrent dans ce fourreau
De nouveau, je te retourne, et te tiens bien ouverte, peut-être pour mieux rentrer dans ce corps accueillant. Mes doigts continuent leur voyage, intérieur et extérieur, ma queue également intérieur surtout….Mais se promène aussi sur cette chatte et ce ventre, pour s’y insérer de nouveau, en sortir, pour mieux l’investir de nouveau
Mais déjà, je sens cet état étrange et précurseur d’une fin proche, ce moment de petite mort interne, qui fait suite à une décharge courte mais intense, ce désir de t’inonder de mon plaisir, ce geyser chaud et brûlant qui laisse échapper par jet court et puissant, le résultat de ce désir, sur ta chatte déverser tout mon désir
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Désolée pour les éventuelles, je suis partie tenir la chandelle.
Ambiance musicale : Gortoz a ran - Denis Prigent et Lisa Gerrard.
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La tempête approchait.
Après des semaines sans se voir, il était si bon de se retrouver.
J’avais trouvé un petit gite dans une de ces maisons en pierre typique nous plongeons dans le passé. Une chaumière avec un e chambre, une belle pièce à vivre avec des poutres et une cheminée. Tout invitait ici au calme, à la détente et à la luxure.
Mon esprit pervers prenait vite le dessus quand nous recherchions des lieux pour nous évader.
Ces poutres nous invitaient à des jeux attachants. Il avait allumé le feu dans l’âtre.
Arrivé la veille, nous avions pris nos marques. Nous avons profité de l’air marin revigorant. Voir les vagues s’abattre sur les rochers. Elle était déchainée. Le vent virvoltait dans mes cheveux. Il ne laissait aucun répit même à mes yeux qui pleuraient. Ils nous poussaient même.
Aujourd’hui la pluie n’avait pas cessé. J’entendais le son des volets claquer, le bruit du vent se faire menaçant. J’aime cette atmosphère. En tant normal je n’ai pas peur, mais je sentais le vent terrifiant comme jamais.
Il était derrière moi. Je regardais dehors cette sublime forêt qui nous entouraient. IL me massait doucement les épaules tandis que mon regard se perdait au loin.
- Hum, tu sens si bon. J’aime ton parfum si envoutant.
Ma main se releva pour se lover sur la sienne. Je me retournais vers lui. Je souriais du bonheur que nous avions, de la chance que j’avais. Je me blottissais contre lui cherchant le réconfort, la protection. Il mis sa main à l’arrière de ma tête pour me maintenir avec tendresse contre lui. Tendrement il m’embrassa le dessus de ma tête.
Nous étions dans notre bulle. Passant, jouant de ce que nous étions. Lui, un homme tendre, à l’écoute, empathique et si respectueux. De l’autre, une femme enfant, parfois une femme fatale qui avait besoin malgré l’apparence de lâcher sa vulnérabilité et de se sentir protéger et que rien ne puisse lui arriver.
Je me suis longtemps posé la question si tout cela était lié au rapport à l’enfance, mes rapports avec mon père autoritaire. Il me traitait un peu comme sa princesse et une mère au foyer très fragile. J’avais peur de ressembler à ma mère. Je ne voulais jamais être dépendante d’un homme. Pourtant ces jeux que nous affectionnions nous rendent dépendant l’un de l’autre.
- Regarde comme tout est noir dehors.
Je me retournais. Il faisait presque nuit en plein milieu de la journée. Je sentis ses mains passés sur mes seins alors qu’il respirait mes cheveux.
- Humm tu m’enivres.
Je souriais intérieurement. IL prie plus possession de mes seins. Cela éveillait en moi l’envie à la fois de douceur mais l’envie de choses bien plus sombres. Il abaissa soudainement mon pull bleu marine qui faisait ressortir la blancheur de ma peau.
Je me retrouvais ainsi avec le pull autours de la taille.
Il défit mon soutien gorge.
- Il est dommage de les laisser enfermer ces petits seins.
Il les pris à pleine main alors qu’il m’embrassait dans le cou. Ses mains possessives s’emparaient de mes petits tétons. Il s’amusait à les tourner. Je gémissais.
- Chut… me murmura t il.
Il me plaqua subitement mon torse contre la fenêtre. Mes seins se retrouvaient glacés par le contact avec celle-ci. Il m’écrasait fermement au nouveau de mon dos pour que mes seins soient le plus comprimés. Si un passant errait dans le secteur il aurait eu un magnifique spectacle.
Il remonta ma robe pull jusqu’à la taille.
- Cambre toi !
Naturellement j’étais déjà cambrée, appelant son attention, ses caresses. Ma joue était contre la vitre, il la tenait appuyer tout en vérifiant l’étant de mon excitation. IL me fourra deux doigts dans mon con. Je ne pus m’empêcher de quémander davantage.
Je sentais que cela était peine perdue.
Il me releva en m’empoignant les cheveux et il m’amena à lui. Il s’empara de mes lèvres avec tant de fougue et de passion. Je lui rendais son baiser.
- Mets toi en position d’attente !
Je me mis alors a genou, les jambes bien écartées, me tenant droite et fière. La tête baissée.
En revenant il appuya sur ma tête pour que je comprenne qui j’étais. Je sentis alors rien qu’à la manière dont il me touchait la virulence de son désir.
Il s’assit alors sur le canapé si confortable.
- Viens ici à mes pieds.
Mes chaussettes hautes me réchauffaient et je glissais presque sur le parquet. C’était agréable. Félinement j’allais vers lui, à quatre pattes. Je me mis naturellement entre ses jambes. Avec audace, je posais alors ma tête sur sa cuisse.
D’un geste tendre il me caressait avec les cheveux. Il aimait que je sois ainsi, douce et câline.
- J’aime tes cheveux soyeux. Ta nuque est si délicate.
J’aimais tant son affection. Quand sa main se fît plus dure, il saisit ma nuque pour la mettre sur son membre. Je sentais son excitation à travers son pantalon.
- C’est ce que tu attends, n’est ce pas ?
- Je…
- Tais toi… me railla t il.
- Je sais parfaitement qu’une bonne petite chienne n’attend que cela.
Il me rejeta alors en arrière.
- Regarde ce que j’ai pour toi. Lève toi et va me servir un verre.
Puis tu t’empaleras sur ce gode que j’ai posé sur la table et tu te baiseras.
Je lui envoyais alors un regard lui faisant comprendre que je n’en avais pas envie.
- Oh, ma toute jolie.. je vois que tu n’es pas très obéissante. Je vais devoir te punir…
Je me levais pour aller lui chercher son verre de Whisky qu’il affectionnait et je lui posais avec une certaine nonchalance sur la table.
- Est-ce une manière de me traiter ?
Je lui souriais d’une certaine défiance.
- Alors comme ça.. tu veux que je te punisse… soit…
Il pris une corde et la fît passer autours d’une poutre. Il connaissait pas les nœuds surtout les coulissants. Puis il m’attacha les poignets à la corde. Je me retrouvais livrée à mon châtiment.
Puis il saisit un gag-ball pour me bâillonner.
- Tu sais que je vais te punir pour ta désobéissance… Tu peux me faire ton regard suppliant, rien ne marchera.
- Pardon.. Monsieur tentai-je de dire avec mon bâillon.
Il choisit alors un martinet. Sans aucun ménagement il commença à m’assener des coups. Certains s’abattaient plusieurs fois au même endroit.
Je me dandinais presque pour éviter les coups.
- Ne bouge pas, sinon j’en ferai de plus fort. Tu sais que c’est pour ton bien que je te punis.
- Regarde moi quand je m’occupe de toi et remercie moi !
Il lâcha plusieurs coups sur mes seins, mes cuisses.
- J’entends rien…
- Merci monsieur répondais-je difficilement .
J’avais la sensation que la tempête était dans la maison, je sentais le vent du martinet me rafraîchir pour laisser ensuite place à la morsure.
Il reposa alors le martinet. Il prit mes tétons en me forçant à avancer vers lui. Puis il me murmura.
- Hummm, tu n’as que ce que tu mérites.
- Me..rr..cii Monsieur, avec mon regard suppliant.
- J’ai une petite surprise pour toi , ma petite fée clochette.
Il mit devant mes yeux des pinces à tétons. Il prit d’abord mon téton droit. Il le pinça comme il faut pour y mettre la pince. Il ne me ménageait pas. Il me regardait. Je prenais sur moi un peu comme une fierté, cette femme enfant qui voulait dire.. même pas mal. Il fit la même chose avec l’autre téton.
Il accrocha ensuite des petites cloche. Puis il remonta encore plus haut la corde pour queje sois sur la pointe des pieds.
Il malaxa ensuite les seins..
- Quelle douce musique. Je vais à présent m’occuper de ton petit cul. Plus j’entendrais de musique, plus que je punirais fortement.
- Alors que vais-je prendre ?
Il présenta en premier la badine à mes yeux. Je les écarquillais.
- Ah non ? bon, je vais être clément…
Il se plaça derrière moi et passa le manche du martinet sur ma gorge. Il murmura à mon oreille.
- Je préfère continuer avec ca. Je vais que tu sois rouge de honte.
Je ne veux rien entendre tu as compris ?
- Je hochais la tête.
Il commença par s’attaquer à mon dos, mon épaule gauche, puis droite. Je faisais tout pour ne pas bouger. Je savais qu’il maitrisait ses coups pour que ce ne soit pas souffrance inutile. Le juste dosage pour me faire du bien.
- Cambre toi !
A peine cambrer il commença son travail sur mes fesses. Plusieurs fois au même endroit, encore et encore. Parfois il passa sa main pour m’apaiser. Je me dédouanais parfois et les cloches sonnait.
Il tirait alors sur les cheveux pour me dire.
- Tu sais ce qu’il va se passer.
Je hochais la tête.
Il frappa sur ma croupe que je criais. Un seul coup. Puis il posa le martinet. Il me caressa les fesses puis les seins.
Il me mordait le cou, l’épaule, il aspirait ma peau, il me sentait. Je lui appartenais. Je sentais son odeur. Il m’enivrait. Sa voix était chaleureuse et elle me rassurait durant nos jeux.
- Je vais te laisser méditer à ton sort.
Il me mit un bandeau sur les yeux. Je restais ainsi attachée au milieu de la pièce. Le feu de cheminée me réchauffait. Le vent dehors me donnait la chair de poule. Il allait vaquer à ses occupations.
Parfois je le sentais passer à côté de moi. Il m’ignorait. Je me demandais ce qu’il faisait.
Quand, alors que le temps semblait s’être figé il ôta une pince. Je hurlais intérieurement. Cette morsure me saisit pour ensuite être cajolé par le baiser qu’il lui infligeait.
- Hum il est si délicieux. A l’autre maintenant.
Idem, je voulais crier sans le pouvoir. De la bave s’écouler de ma bouche. Il prit alors ma salive avec son doigt pour adoucir mes tétons.
- Ils sont si bien dressés maintenant…
Ses deux mains s’emparait, sa bouche se délectait. Ma tête retombait en arrière de ces délicates caresses.
Quand je sentis qu’il me détachait, mes bras étaient endoloris. Il ôta mon gag ball mais me laissait dans la compagnie du noir.
- Ne bouge pas.
Je sentis alors un bruit métallique. Je compris alors qu’il me mis des fers à mes cheville. La dureté du métal n’était pas confortable. Les fers étaient reliés. Quand il me fit avancer j’entendais le son de la chaine, comme une esclave qui allait subir ses sévices.
Il me guidait ainsi vers un lieu de la pièce. J’étais complètement désorientée. Je n’entendais que le vent et le bruit métallique de mes fers.
- Ne bouge pas. Tiens toi bien droite. Je nous ai préparé un repas.
Il me saisit par le bras pour me montrer où je devais me placer.
- Voilà assied toi. Va y doucement.
Je sentais alors sa main sur mon cou et l’autre sur le bas de mes fesses.
Quand mon sexe butta contre quelque chose de mou. Je compris.
- Tu vois, maintenant tu es toute à l’écoute. Tu vas empaler ta petite chatte sur ce gode.
Une fois bien empalée dessus, il appuya fortement sur mes épaules. Il m’attacha les mains sur les bras de la chaise. Il était derrière moi, son souffle juste à coté de mon oreille gauche.
- Maintenant, je veux te voir baiser sur cette chaise ce gode pendant que je déguste mon entrée.
Je commençais alors à faire des va et viens sur ce gode qui me transperçait.
- Applique toi, je veux plus d’entrain ma petite chienne.
Je gémissais, cela me procurait un certain plaisir le fait qu’il me voit me prendre sur ce gode. J’aimais quand il me matait, j’aimais être mater tout court.
Je sentais ses coups de fourchette, quand il prenait une gorgée de vin, je supposai.
- Suffit maintenant. Garde le bien au fond.
- Maintenant je vais m’occuper de toi. Tu dois être affamée.
- Ouvre ta bouche, je vais te donner une gorgée de vin.
Ce vin était un divin nectar. En effet j’étais affamée. Il passait ensuite son doigt sur ma bouche pour être certain que rien n’avait coulé.
Il allait me nourrir. Je ne savais pas ce que j’allais manger. Il avait préparé du poisson. C’était exquis. Il prenait son temps. Il me parlait à l’oreille, cela m’excitait. Un moment de pure complicité.
Puis il empoigna mes cheveux et les tira en arrière et s’approcha de mon oreille
Soudain il jura. Les plombs avait lâché.
- Voilà qui est parfait et qui tombe à point nommé se reprit il.
Sur le coup je ne comprenais pas. Mais vu ma position, je savais qu’il savait parfaitement ce qu’il allait faire.
Il relâcha mes cheveux et jeta ma tête vers l’avant.
Ma respiration se faisait de plus en plus forte, comme le vent d’ailleurs. Les volets claquaient.
J’étais ainsi, sur cette chaise complètement à sa merci. Attachée et empalée. Je ne pouvais plus faire de mouvement. Je ne pouvais rien voir. J’étais attentive au moindre son.
Une vague de chaleur se fit sentir au niveau de mon entrejambe. Elle remontait ensuite au niveau de mon vente puis au niveau de mon sein droit, puis gauche. Quand je sentis alors la cire chaude s’abattre entre mes seins je compris. La bougie….
Etait-ce ce qu’il avait prévu ou c’est cette coupure de courant dont il s’était inspiré.
Il me voyait sursauter à chaque fois que la cire tombait.
- Tout doux ma belle.
- Je vais encore te recouvrir de rouge. Tu sais que j’aime voir le rouge sur ta peau blanche.
Je sursautais encore et encore. Il jouait de la distance. Parfois la cire était plus chaude, à la limite du supportable parfois plus agréable. Je devinais qu’il observait chacune de mes réactions.
Puis il défit mon bandeau. Il avait allumé plusieurs bougies de partout. Je ne me sentais pas aveuglée. Naturellement je baissais la tête pour voir son œuvre. Il y avait plus de petits points de cire partout.
- Je n’en ai pas fini avec toi.
Il voyait la crainte dans mes yeux. Voir cette flamme danser devant moi et attendre que la cire perle sur mes seins. Il y prenait un malin plaisir. Il ne ratait aucune partie de mon corps.
Je plongea parfois mes yeux dans les siens me faisant implorante.
- Alors ? tu es bien ingrate à nouveau…
- Je tenais à vous remercier pour votre repas… cher Monsieur.
Il avait approcher la bougie très près que je sursautai quand la cire arriva sur mon mont de Venus.
Il Prit ma bouche avec sa main et serra fermement, puis il s’empara de ma bouche pour me voler un baiser sauvage.
Il retourna la paume de mes mains et y installa deux bougeoirs chandelle.
- Voilà à quoi tu vas me servir, tu vas le plus beau chandelier vivant.
J’avais juste envie de lui répondre je ne fis rien. Il avait lu dans mon regard ma défiance. Il souriait de me voir ainsi.
Il partit dans la cuisine et revint avec son repas. Puis il mangea ainsi à la lueur de la bougie. Moi, parfaitement immobile. Je sentais la cire des chandelles s’abattre sur mes mains. Je sentais son admiration, sa fierté.
Une fois qu’il eut terminé il sortit alors le désert glacé qu’ll avait préparé. Je vis qu’il avait également sorti des glaçons.
Il servit la boule de glace pistache sur un cône. Il le tenait à la portée de ma bouche.
- Allez lèche, cela ne va pas être compliquée pour toi. Délecte toi.
Doucement avec ma langue, je léchais, je le provoquais du regard pour le rendre fou, comme si je m’occupais de son membre. Je le voyais saliver. Mon regard se faisait intense et passionnée. Il ne peut s’empêcher alors de venir m’embrasser.
- Hum cette glace est si bonne.
Nous délections avec notre langue cette glace envoûtante.
La bougie fondaient de plus en plus. Il me regardait.
- Tu es si belle. Ton regard me transperce.
Je lui souriais.
- Je vais t’enlever toute cette cire.
Il prit alors un glaçon et le passa en premier lieu sur mes seins. Ils réagissaient immédiatement. De l’autre, il avait pris un couteau pour la retirer. Je sentais le métal caresser ma peau. Le glaçon aidait à ce qu’elle parte facilement. C’était d’un tel érotisme. Je me sentais si femme à cet instant. Il me pénétrait de toute son attention. Ses mains se faisaient douce.
Il me caressait tout en dégageant la cire. Je n’osais plus parler. Nos échanges de regards en disait longuement.
Il me détacha.
- Relève toi.
J’écoutais naturellement.
Il me poussa vers ma table. Mes mains, naturellement s’y posait. Il plaça sa main sur mon cul et ma chatte.
- C’est à moi. A moi.
- Oui.. Monsieur c’est à vous, lui répondais-je en souriant.
Il écarta alors mes fesses. Je le vis saisir un glaçon.
- Il va falloir calmer cette ardeur.
Il plaça le glaçon sur mon auréole. Je sursautais, puis je sentis qu’il le poussait pour que mon petit trou se rafraîchisse.
- Maintenant, au tour de ta petite chatte..
Il commença à en insérer un tout en jouant avec plusieurs doigts à l’intérieur. C’était une sensation sur curieuse. Je mouillais de partout, de la chatte, du cul.
- Ecarte tes jambes.
- Ecarte tes fesses.
Il mis alors deux doigts dans ma chatte, deux autres dans mon cul. Il me pénétra ainsi.
Il me fouilla si profondément.
- Je veux te voir jouir, que tu hurles.
- Allez prends bien ça petite chienne.
Je sentais encore la fraicheur du glaçon dans ma chatte et dans mon cul. L’eau perlait de partout, elle se mêlait à celle qu’il avait fait jailiir.
Il y avait mis une telle intensité. Il avait mis presque une main dans ma chatte tout en me tenant par le cul.
Je hurlais je ne tenais plus de ses assauts au fond de moi. Il me pénétrait si fortement, si fermement.
- Allez jouis !
- Caresse toi.
Je n’arrivais plus à me contenir, je pleurais presque…
Je gémissais si fortement, je râlais longuement…
- Ooohhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Oooohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
J’étais au bord de la délivrance.
- Tiens ma belle.. prends tout ça… je suis fière de toi. Jouis
J’étais toute contractée. Je sentais cette chaleur dans mon bas ventre. Cette libération. Il m’avait complètement épuisée. Ce jeu m’avait vidée.
Il resta quelque instant avec ses doigts en moi, le temps que je me calme. Il donnait encore quelques coups. Je n’en pouvais plus. Il comprit.
Il les retira.
Il me releva avec douceur. J’entendais les fers à mes chevilles. Je me sentais totalement possédée et libérée. Il nous dirigea vers le canapé. Il s’assit et m’ordonna de poser ma tête sur ses cuisses. Il me cajolait. Il passa ensuite sa soirée à s’occuper de moi avec tendresse.
La tempête grondait, il pleuvait violemment, et lui me berçait… Je fermais les yeux, Morphée me kidnappant.
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Vous appelez cela cirer ?
Il me regardait fixement en me serrant la gorge. Il plaçait sous mon nez ses bottes d’équitation.
- Alors ? j’attends vos explications ?
- Je.. commençai-je hésitante, je n’ai pas eu le temps de les cirer, Monsieur.
- C’est bien ce que je constate. Vous savez j’aime que lorsque je vous donne un ordre et que vous vous engagiez à le faire, que ce soit exécutez.
- Oui.. Monsieur.
- Donc, vous savez ce que vous me contraignez à faire ? je crains que vous manquiez de discipline. Nous allons remédier à cela.
Devant moi il mis alors ses bottes.
- Vous allez les nettoyez maintenant.
J’allais chercher avec hâte le nécessaire pour cirer ses bottes. Il s’installa dans son fauteuil chesterfield fétiche. Il tenait dans sa main la cravache. Je savais que j’allais être punie. J’avais fauté. Après tout, j’avais fait exprès. Ma journée avait été pleine de tensions, j’avais besoin de lâcher prise.
Je m’assis devant lui sur mes genoux, la boite de cirage juste à coté. Je commençais ma tâche. Il ne me regardait pas puis quand je jetais un regard furtif, je sentais son intransigeance. Son regard était froid, possessif. Je savais qu’il ne me laisserait rien passer.
- Appliquez-vous mieux que cela, je vous prie.
- Oui.. Monsieur.
- Frottez bien, mieux que cela !
Soudainement il releva mon visage avec le bout de la cravache sur le menton.
- Vous savez que je vais vous punir.
Je le regardais avec une certaine gravité. Je hochais la tête pour lui dire que je comprenais.
- Allez continuez de frotter ! plus fort ! allez.
Je m’attelais à ma tache pour faire briller ses bottes.
- Remontez moi votre robe sur votre cul, écartez moi donc ces jambes.
Avec sa cravache, il savait me faire exécuter ses ordres. Son autorité était naturelle.
- Parfait, je vois que vous n’avez pas de culotte. Maintenant mettez votre chatte sur ma botte que vous venez de nettoyez et faite la luire de votre mouille de petite chienne.
J’obéissais.
- Allez encore ! Voilà c’est bien.
Je baissais la tête. Je savais qu’il ne ratait pas une miette de me voir en train de me masturber sur sa chaussure.
- Je vais vous enseigner de rester à votre place.
Je continuais encore à me déhancher d’avant en arrière sur sa botte, quand il m’ordonna de me reculer.
Il leva sa botte et la regarder.
- Humm voilà c’est presque parfait. Maintenant lécher.
Je m’abaissais lentement.
Il se releva tout en restant assis pour s’avancer vers moi.
- Suffit maintenant vos petites provocations.
Il indiqua de son doigt sa botte. Il me gifla sans trop de force. Il n’aimait pas me faire plier par la force. Bien au contraire. Et c’est ça que j’aimais chez lui. Ce respect que nous avions l’un pour l’autre.
Certain ou certaines pourraient juger cela irrespectueux, mais au fond pourquoi est ce que je ressens ce désir en moi ? faut il en chercher des causes alors que nous sommes en train de nous satisfaire l’un de l’autre.
Je baissais alors le regard et j’avançais ainsi vers le bout de sa botte. Je sortais ma langue et je commençais à lécher avec une certaine délectation comme si je léchais une sucette.
Au bout de quelques instants, après s’être délecter de ce spectacle, il m’ordonna de me releva.
- Venez ici.
J’étais alors sur mes genoux, mon ventre se mit contre sa cuisse ferme et réconfortante. Je sentais sa chaleur comme une étreinte. Il me fit poser mes coudes sur la table basse en bois.
Il releva davantage ma robe légère que je portais. Elle était noire et blanche, avec un col qui se fermait de manière assez stricte. J’étais parfaitement dans le jeu de rôle que nous jouions..
Il commença alors sa fessée. Je sentais sa main forte s’abattre sur mes fesses. Il me parlait.
- Alors pensez vous mériter que je vous punisse.
- Oui.. Monsieur.
- Savez vous que c’est pour votre bien. Je veux que vous gardiez cela à votre esprit. Vous devez chaque jour vous améliorez dans votre tache.
Ses fessées se faisait de plus en plus forte. J’avais de plus en plus chaud. Je gémissais. Il ne s’arrêtait pas. Je gémissais, quand il fessa encore de plus belle.
- Vous pouvez gémir autant que vous voulez. Vous n’avez que ce que vous méritez.
Je contractai mes fesses comme pour atténuer la douleur. Je devinais qu’elles étaient rouges, bien rouge. Marquées en signe de punition pour mes manquements.
Chaque coup de sa main était déterminé et ferme. J’entendais chaque claquement résonner.
- Je n’accepterai plus que vous preniez vos libertés sans demander permission.
- Aller mettez vos mains au sol et posez votre tête dessus.
- Bien. Quelle belle posture.
- Maintenant écartez vos jambes.
- Parfait !
Il caressa alors mes fesses puis les malaxa fortement. Puis il repris de plus belle la belle fessée que je méritais.
- Je crois que chaque jour je devrais vous fesser, pour que vous rougissiez de honte d’avoir été vilaine.
Encore une fois chacun de ses coup de main étaient déterminés. Intérieurement je me demandais comment il faisait pour ne pas avoir la main qui le démangeait à force de me fesser.
Quand il s’arrêta, il se replongea sur son fauteuil et déposa sa botte sur mon dos.
- Voulez vous que je vous laisse encore une dernière chance ? de bien faire ce que je vous demande ? ou dois je bien vous faire comprendre que je serai de plus en plus intransigeant ?
- Alors ? que dois-je faire de vous ?
Je savais que je devais me taire, ne pas répondre.
Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes fesses bien rouges tandis qu’il gardait sa botte sur le haut de mes fesses. Puis, quand il s’arrêta, il garda le silence quelques secondes. Il ôta sa jambe puis m’ordonna de me redresser face à lui.
Il dégraffa alors le haut de ma robe afin de me libérer de mon carcan.
Je ne portais pas de soutien gorge. Je savais qu’il aimait voir mes seins pointés à travers le tissu. Et j’assumais cette féminité. La liberté de ne pas en porter.
- Voilà qui est mieux. Hummm… alors ?
Je relevais mes yeux pour le regarder. Il posa sa main sur ma joue comme pour me réconforter.
Mais cela ne fût que d’une courte durer quand il me gifla. Je savais qu’il était sensible à mon regard. Je voulais en jouer pour atténuer la punition que je méritais. Mais quand il était dans son rôle, il ne faisait preuve d’aucune clémence à mon égard.
- Allez redressez votre dos Tenez vous droite. Vos seins doivent être présentables.
Presque froidement, il les admira, les sous-pesa comme pour s’assurer qu’ils tiennent bien. Puis pour être certaine que je sois présentable, comme il le disait, il posa la cravache contre ses cuisses, puis saisit mes tétons et les tira vers lui. Je commençais à râler.
Il me gifla une autre fois.
- Tournez vous d’un quart de tour sur votre gauche.
- Baissez donc votre tête ! arrêter votre arrogance je vous prie.
Je m’exécutai, j’avais juste envie d’obéir, de ne plus penser à rien. J’avoue toute son attention. Il avait j’imagine aussi passer une rude journée. J’étais toujours admirative de sa détermination à tenir ce rôle tout en gardant sa maîtrise. Je ne savais pas s’il y avait un meilleur rôle à tenir le sien ou le mien.
Dans mon cas c’est de lui offrir ma soumission, ma dévotion et toute ma confiance pour qu’il profite de moi, de l’autre, lui devait s’assurer de ma parfaite sécurité, de mes limites, de comprendre chacune de mes réactions et d’avoir cette inventivité et ce contrôle de soi.
Il repris sa cravache pour me caresser alors les seins avec. Il la passa sur ma bouche, ma gorge. Je fermais les yeux, comme pour ne pas voir ce qui allait suivre.
- Ouvrez vos yeux !
Dès que je les ouvris, je sentis la cravache frapper en premier mon sein droit puis gauche. Puis de sa main, il venait me cajoler avec une telle douceur. Cela ne durait que quelques secondes avant de reprendre son envie de me punir et de s’attarder à nouveau sur mes fesses.
- Taisez vous je ne veux rien entendre, sinon je serai contraint de vous bâillonner.
Il semblerait que ce ne soit pas suffisant.
Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Et j’entendais à nouveau le claquement de ses mains sur mon fessier bien douloureux.
- Allez à quatre pattes, petite effrontée.
A peine mise à quatre pattes, ses coups de cravache étaient précis.
- Je vous ai donné un travail à faire et vous ne l’avez pas fait. Vous êtes ingrate. Je m’occupe de vous et au lieu de me rendre fière, vous m’obligez à vous corriger.
- Vous voulez me tenir tête, vous allez voir comment je punis les vilaines filles comme vous.
- Ne bougez pas ! je n’en ai pas terminé avec vous.
Je gémissais encore et encore. Il soupirait comme s’il était exaspéré.
- A genoux, le ventre contre vos genoux, mettez vous en boule.
J’ai envie de voir quel repose pied vous faites.
J’avais ma tête sur mes mains. Il me parlait de ce qu’il pouvait faire pour m’éduquer.
- Je vais vous donner une belle correction pour vous faire mieux progresser rapidement.
- Vous êtes bien confortable quand vous êtes à votre place, à mes pieds.
Avec la cravache, il tapa sur le sol pour me montrer comment je devais me mettre. Je me relevais pour faire demi tour,
- restez à quatre pattes, tête au sol.
- Jambes écartées ! Allez plus vite.
- Votre cul est bien rouge, comme le rouge de la honte dont vous devriez être couverte.
Je sentais alors sa main douce me caressa doucement le sexe. J’étais toute trempée. Il me rendait complètement folle. J’aimais sentir ses caresses. Elles étaient un peu comme cette atmosphère après un orage, le relâchement de tensions, une plénitude.
Il s’amusa à écarter mes jambes puis à insérer un doigt dans ma petite chatte. Je commençais à gémir.
- Non vous ne le méritez pas.
Il saisit sa cravache et s’affaira à continuer ma punition. Quelques coups s’abattaient sur ma petite chatte, sans y mettre trop de force. Cela me faisait sursauter. Il savait doser pour me donner cette douleur qui me procurait ce plaisir.
- Maintenant redressez- vous , mettez -vous ici.
- Allez sur les genoux, bien droite.
- Mains dans le dos.
- Plus vite j’ai dit !
- Baissez votre tête !
Il marqua une pause un bref instant et cravacha mes seins par des coups bien fermes et précis. Je gémissais encore voulant me défaire de cette position inconfortable. Quand il reposa sa cravache il posa à nouveau sa main sur ma joue. Je m’aventurai à le regarder, quand il me gifla.
- Embrassez ma main.
J’embrassais alors sa main comme l’adolescente qui avait été prise en faute et qui demandait pardon.
- Pensez vous que je dois reprendre cette leçon combien de fois ?
- Combien de fois faut il pour que vous compreniez ?
- Maintenant vous allez aller dans votre chambre, je ne veux plus vous voir.
Je me relevais pour aller dans ma chambre. Je regardais alors dans le miroir les marques de ma punition. Mes fesses étaient d’un rouge vif, parfois bleutées par endroit. J’avais quelques boursouflures.
Certains ou certaines penseront que j’aime me faire battre, mais il n’en ai rien. C’est un contrôle de soi qui amène à libérer un plaisir. Il y a toujours un dosage aux coups et à la douleur. Ce qui est important c’est notre état d’esprit. Il y aura des personnes qui aiment être énormément marqués, allant à des pratiques qui ne sont pas les miennes. Certaines peuvent être selon moi des déviances. En tout cas chaque chose qui sont faites dans ce genre de relation sont voulus. La communication, le respect et parler de ce qu’on veut et ne veut pas dès le départ sont très importants. Ainsi, un homme à qui j’offre ma soumission ne fera jamais ce que je ne veux pas. Et si cela ne correspond en rien à mes envies, la confiance sera rompue, tout comme la relation. Un homme réellement dominant le sait. Et c’est ce qui en fait la différence avec un dominateur qui prend son plaisir en se fichant de sa partenaire.
Je n’osais pas sortir de la chambre, comme une vilaine fille qui n’a que ce qu’elle mérite. J’allais alors prendre une bonne douche pour ensuite me poser en attendant qu’il vienne. Cette douche me fit le plus grand bien, elle me cajola. Quand je sortis de la douche il était là. A la main, une cagoule. Je devinais alors qu’il n’en avait pas fini avec moi.
Il me saisit alors par les cheveux et me jeta sur le lit. Il me redressa en me tenant par les cheveux puis saisit avec brutalité mes mains. Il s’empressa de me mettre des liens et de les attacher dans mon dos. Fermement. Bien fermement. Puis il me mit cette cagoule sur la tête avec un trou au niveau de ma bouche.
Puis pour parfaire le tout, mis mon collier. Je savais que je serais sa chienne ce soir. Je me sentais complètement désorientée et plus aucun repère. Il me jeta ensuite sur le lit puis s’allongea sur moi. Je tentais de bouger pour me défaire.
Il dit à mon oreille :
- Ta punition est loin d’être finie.
- Ouvre ta bouche.
Il y insérera un écarteur. Il voulait que je reste bien ouverte pour être sa disposition. Ainsi offerte à ses plaisirs.
Je me retrouvais dans la position où j’étais à genoux, le ventre replié vers mes cuisses. IL ne disait aucun mot.
- Prête ma petite chienne ?
Il pénétra alors bien profondément ma chatte. Je ne pouvais dire mot. Ma bouche était grande ouverte. J’émettais juste le son de cette petite chienne qui allait être saillie.
Il saisit alors le haut de la cagoule en empoignant également les cheveux. Il me redressait. Cela me cambrait un peu. Je ne pouvais davantage avec mes problèmes. Mais je savais qu’il voulait me baiser avec frénésie, sans aucun ménagement.
- Regarde toi petite chienne. Tu n’attendais que cela avoue le !
Je sentais son souffle quand il me prenait, chaque coup où ses couilles s’abattaient contre moi. Quand il décidait de se stopper il prenait alors possession de ma bouche. J’étais son objet à disposition. Il pouvait alors faire de moi ce qu’il voulait. Il avait le choix de me prendre par le trou qu’il désirait, la chatte, le cul ou alors ma bouche.
Avec l’écarteur, il ne se gênait pas pour me la mettre bien au fond de la gorge, à m’étouffer. J’étais sa salope. Il maintenait toujours ma tête par le haut de ma cagoule tout en me baisant la bouffe.
Je ne pouvais dire aucun mot, juste quelques sons. Il me baisait si fortement. Il me rejeta sur le lit comme une marionnette et vint cette fois prendre l’assaut à nouveau de ma chatte. Il me mit alors sur mon flanc et remonta mes jambes sur le coté. Il tenait encore ma tête comme pour montrer que j’étais qu’un objet pour le satisfaire.
- Regarde quelle bonne petite salope tu es.
- T’es qu’une putain et tu dois m’honorer avec tous tes petits trous.
- Regarde combien je te bourre ta petite chatte.
Il rejeta ma tête violemment pour se saisir de mon sein gauche. Il le malaxait bien fermement tout en me baisant. Puis parfois il s’agrippait à mes hanches puis revenait me gifler les seins. Une fois il me disait qu’il m’aimait me punir d’être aussi belle.
Il les tenait bien fermement et me pilonnait encore et encore.
- Je sais que tu aimes être ma putain. Regarde toi. Tu es si belle.
Puis il stoppa et me claqua les fesses. Il me laissa ainsi sur le lit. Je perdais la notion du temps.
Je ne sais pas au bout de combien de temps il était revenu. IL m’agrippa par les chevilles pour me tirer au bord du lit. J’avais les pieds au sol. Avec son pieds il me fit écarter les jambes.
C’est là que je sentis la froideur du métal sur mon petit trou. Il le passa sur ma petite chatte.
- Oh comme t’es humide, prête
comme toujours à ce que je t’utilises.
Soudain, je sentis une boule de métal dans ma bouche.
- Regarde ce que je vais mettre dans ton cul de pute.
- J’aime quand tu ne peux rien dire, juste subir.
Quand il le sortit de ma bouche, il s’assit à califourchon sur mon dos. Il écarta bien mes fesses de ses mains…
Je sentais qu’il forçait le passage de la boule pour qu’elle soit aspirée.
Doucement il cédait à cette pression pour qu’elle disparaisse. Il tira ensuite dessus…
- Voilà, tu vas pouvoir être bien tenue. Droite.
Il se dégagea puis accrocha le crochet anal à mes mains liées dans mon dos. Il s’était arrangé pour que je ne puisse plus bouger. Puis pour être certain que je sois bien maintenue, il encorda mes mains à mon collier. IL tira ensuite sur la corde. Cela me faisait me redresser, et je sentais la pression du crochet dans mon petit cul.
Je sentais qu’il s’était levé. Puis il écarta mon cul, j’imagine pour admirer son œuvre.
- Comme tu es belle, exposée ainsi.
Il tapotait légèrement ma fesse gauche.
- T’inquiète pas je vais encore te baiser petite chienne.
Puis il me laissa là. Cette position était un peu inconfortable. Je tentais de me défaire mais rien à faire. Il m’avait attaché bien solidement.
Puis il me donna une fessée pour me stopper dans mon élan.
Il écarta encore mes fesses.
- Je vois que cette situation te plait, tu dégoulines
Il passa avec son sexe sur ma chatte pour le lubrifier.
- Voilà petite salope. Tu as ce que tu mérites.
Je sentais son membre glisser bien au fond de mon con. Je sentais son pouvoir sur moi. Quand il pris la corde qui me tenait mes mains à mon collier, cela me fit me redresser. Il voulait jouer de la contrainte. Le nœud qu’il avait fait m’étranglait un peu. Parfois il relâcha la pression pour me permettre de reprendre mon souffle.
- T’es qu’une salope bonne à baiser.
Je sentais son hardeur à me prendre sauvagement, fermement et bien profondément. Je ne pouvais émettre trop de son. Il me malmenait ce soir. Il tira à nouveau sur ma cagoule. Je gémissais, encore et encore. Il ne cédait rien.
Il avait poser ses mains sur les miennes. Je sentais sa chaleur pendant qu’il me besognait.
Puis il s’arrêta et me délaissa à nouveau.
Quand il revint, il retira alors mon crochet. Il enleva mon écarteur bucal.
Je n’offrais plus aucune résistance. J’étais à ses ordres ou étais ce lui qui était au mien.
- Demande moi de t’enculer.
- Je..
Je reprenais mon souffle, et je desserrai ma mâchoire, qui était restée ouverte si longtemps.
- Alors ?
- Monsieur, je vous en prie, enculez moi.
- Croyez vous que vous méritez que je vous honore de mon membre alors que vous avez été si vilaine ?
- Je vous en prie.. Monsieur.
Il malaxa bien mes petites fesses, puis introduit son pouce dans mon fion.
- Hum, comme il est bien ouvert…
Je me dandinais.
- Je vous en supplie, monsieur, enculez moi.
Il retira son pouce et posa son membre à l’orée de mon auréole
S’il vous plait Monsieur…
- Non, tu ne le mérites pas.
Il me retourna alors brutalement sur le dos, me retourna la tête pour la mettre au bord. Et il me baisa la bouche. J’étais endolori.
Il me tenait la gorge pour qu’elle soit bien au fond. J’étais presque sur le point de vomir tellement il voulait me punir, me faire taire.
Il éjacula sur mes seins.
- Alors?
Il me donna un claque sur la joue..
- Remercie moi!
- Je vous remercie.. Monsieur?
Tu me remercies de quoi?
- Je vous remercie de m'honorer comme vous le faîtes.
- Continue?
- Je vous remercie de m'avoir punie.
Il caressa alors ma joue et me laissa ainsi attachée et souillée.
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j'aimerais ouvrir le débat (tranquille et apaisé) sur l'acronyme "BDSM" qui est généralement utilisé et qui serait les initiales de "Bondage Domination Sado-Masochisme".
Autant Bondage et Domination me convienne parfaitement, beaucoup moins pour Sado-Masochisme.
La suite logique serait de conserver l'acronyme, de modifier le sens des 2 dernières initiales (SM) en leur attribuant d'autres mots.
Pour étayer mon point de vue,:smirk: ci dessous qques extraits d'une page Wiki à ce sujet :
Deleuze voit dans le « retournement en son contraire » et le « retournement contre soi » un « transformisme » dans lequel les pulsions sexuelles sont susceptibles de passer les unes dans les autres. Il s’en étonne car Freud, dit-il, « a vis-à-vis du transformisme en général une attitude extrêmement réservée. »
Sigmund Freud représenterait toutefois une première pierre pour la pensée de Gilles Deleuze. Mais, aux yeux du philosophe, l'association par Freud des deux termes, sadique et masochiste, provoque un « monstre sémiologique » dans le sens où le sadique, celui qui fait souffrir dans l’œuvre de Sade, n'est pas une personne qui pourrait faire partie de l'univers mental du masochiste chez Leopold von Sacher-Masoch. En effet, le sadique (chez Sade) se complaît dans la souffrance de l'autre à condition qu'elle ne soit pas contractuelle « et en jouit d'autant plus que la victime n'est pas consentante », alors que le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch) aime à régler, dans des contrats, les modalités diverses de sa « soumission. » De ce fait, pour Deleuze, sadisme et masochisme sont deux univers différents et ne peuvent être de parfaits contraires, ni avoir une parfaite complémentarité. Le sadisme est un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une « possession instituée », le masochiste veut établir une « alliance contractée. » Il précise qu'en cas de rencontre « chacun fuit ou périt».
Pour Deleuze, « À la base de la croyance en l’unité sado-masochiste, n’y a-t-il pas d’abord des équivoques et des facilités déplorables ? »
Jean-Paul Sartre évoque aussi le sadisme et le masochisme séparément. Il écrit que le masochiste, pour satisfaire sa pulsion, fait appel à une femme qu’il paye. Ou alors, il exploite l’amour des femmes, comme le faisait Leopold von Sacher-Masoch. Dans les deux cas la femme « s’éprouve » comme un objet sexuel. Ainsi Jean-Paul Sartre démontre que le masochiste ne s'adresse pas au sadique, mais qu'il éduque un bras armé pour tenir le rôle de dominant dans le monde masochiste.
« En particulier le masochiste qui paye une femme pour qu'elle le fouette, la traite en instrument et, de ce fait, se pose en transcendance par rapport à elle. Ainsi le masochiste finit par traiter l'autre en objet et par le transcender vers sa propre objectivité. On rappelle, par exemple, les tribulations de Leopold von Sacher-Masoch qui, pour se faire mépriser, insulter, réduire à une position humiliante, était contraint d'utiliser le grand amour que les femmes lui portaient, c'est-à-dire d'agir sur elles en tant qu'elles s'éprouvaient comme un objet pour lui… »
Quand Virginie Despentes parle de ses fantasmes de viol, elle est dans l’univers du fantasme masochiste, mais face au vrai viol qu’elle a subi elle dit qu’elle est face à la mort, victime non consentante dans l'univers du sadisme : plus de fantasme, mais la peur de la mort. Si dans le fantasme masochiste, la rêverie, comme le dit Krafft-Ebing, le sadique a sa place, il ne l’a pas dans le passage à l’acte avec le masochiste. Le masochiste cherche celui qui fait semblant et donc un bourreau sous contrat faisant intégralement partie de l’univers masochiste.
Quel est votre point de vue ?:smirk:
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Désolée pour les éventuelles fautes, j'étais en train de prendre la pose.
Après de longs mois de silence, je reprends timidement la plume avec cette envie de douceur.
L'excitation aura eu raison de moi, en prenant une autre direction.. mais reprendre l'écriture après ces épreuves me font du bien.
Pour information : photo personnelle.
Voici les musiques sur lesquelles j'ai écrit :
Levon Minassian - Bab'aziz
The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation
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L’automne commençait à s’installer. Le brouillard r endait le paysage comme les toiles impressionnistes où l’on distingue à peine les formes dans le flou des rayons du soleil le transperçant.
La température était fraiche, les couleurs chaudes. Les paysages de la forêt noire sont si sublimes à cette période. Il m’avait convié à une promenade près de Baden Baden où Brahms avait ses habitudes. A l’aube du printemps, les rhododindrons flamboient mais là, en arrivant c’est le feu que je vis.
Il était là devant moi. Son élégance naturelle et ce sourire qu’il avait eu en me voyant arrivé.
- Vous êtes en retard ma chère.
Je souris..
- Oui en effet je le suis mais il parait que c’est ainsi qu’on se fait désirer. Je vous prie tout de même de me pardonner.
- Vous n’êtes pas pardonné me dit il, mais vous êtes resplendissante. J’avais envie de vous faire découvrir ce lieu que j’affectionne particulièrement.
Le parc donnait sur une vieille maison, nous marchions à travers des arbres sublimes. Je m’amusais à jouer des feuilles tout en marchant à ses côtés. J’aimais sentir son bras autours de mes épaules. C’était d’un si doux réconfort, une forme de protection. Nos pas étaient lent. J’aimais poser ma tete contre lui. Me laisser porter tout simplement, me laisser guider.
Ce parc était comme un labyrinthe avec ses terrasses. On devinait les statues qui nous accompagnaient, immobiles tout le long de cette escapade. Je voyais qu’il les regardait avec attention.
Il s’agissait de statues de femmes. Elles représentaient pour moi la femme dans toute sa splendeur et ses imperfections. Une peau lisse mais des formes généreuses. La nudité est presque voilée par la beauté de la pierre.
Je l’observais, son regard était plongé sur cette statue. J’en étais presque jalouse. Il la caressait tant de ses yeux.
- Regardez combien elle est magnifique. Ses seins qui se tiennent ainsi, cette peau blanche qui ne demande qu’à vivre. On dirait qu’elle va presque bouger.
Je l’observais lui puis je vis sa main commencée à caresser la statue. Il commença par toucher sa cuisse avec sa main gantée. Puis d’un geste si sensuel il ôta son gant en me regardant droit dans les yeux. Il lâcha ma main et se rapprocha davantage de cette femme au cœur de pierre.
Il la toucha avec tant de désir pour ôter doucement les feuilles qui avaient décidées de l’habiller.
- Regardez comme elle est belle, douce.. ses seins sont si beaux. Ils tiennent dans ma main, ils pointent.
Je le voyais la déshabiller avec ce regard perçant le mien. J’avais la sensation qu’il me caressait moi…
Je me sentais si désirée à cet instant précis. Je voulais qu’il me caresse moi. Il me torturait délicieusement. Ma poitrine se soulevait d’envie, mes lèvres s’entre-ouvraient. Ma gorge se séchait assoiffée par ce désir brulant, qui faisait mettre la rivière entre mes jambes. Je respirais fortement. Il me regardait et il la caressait avec une telle intensité. Il ne disait plus un seul mot. Je voyais ses doigts, sa main en prendre totalement possession.
Il revint à mes côtés. Plus aucun son sortait de ma bouche si ce n’est des gémissements incontrôlés.
Il me tenait avec fermeté par le cou pour me diriger. Il se montrait quelque peu froid et moi si suppliante qu’il s’occupe de moi comme il l’avait fait avec cette statue. Je me sentais si frustée. Et il le savait. Je devinais son sourire et son regard bienveillant. Pendant le reste de la promenade, nous parlions peu. Nous profitions juste du moment présent.
Doucement nous nous retrouvions à la voiture.
- Vous allez me suivre.
Je hochais la tête pour lui signifier que je l’écoutais. Il empruntait des petites routes non loin de Baden Baden pour se retrouver dans une maison toute cosy dans un style des années 1900. J’étais saisi par la beauté des lieux mais à la fois la simplicité qu’il y régnait.
Pour accepter à cette maison il fallait monter un escalier de pierre dont les marches sont arrondies sur les cotés. Je levais la tête pour l’admirer. Je me tenais par la rambarde en pierre si rugueuse. On devinait l’histoire ici.
Il saisit ma main et m’attira à lui. J’aimais juste sentir le doux parfum qu’il dégageait. Je me sentais si bien à ce moment. Je m’en remettais à lui.
Il ouvrit la porte en fer forgé. Je restais impressionnée par la surprise qu’il me préparait.
Dans cette maison tout était cosy. Le sol avec ce carrelage ancien qui me rappelait celui de chez ma grand-mère. Je retombais presque en enfance. Les souvenirs défilaient. Je le regardais avec intensité.
Il s’aventura devant moi dans une pièce où la cheminée ancienne imposait sa lumière. Le crépitement du feu était une si belle surprise.
Depuis la promenade il avait cette distance, il me touchait très peu.
- Otez moi tous vos vêtements.
- Là ? comme ça ?
- Est-ce un souci pour vous ?
- Non.. je..
- Obéissez.
Doucement je laissais tomber mes vêtements un à un. Je frémissais, je tremblais. Je me réchauffais en frottant mes mains contre mes bras.
- Venez par ici.
Il me conduisait alors dans la salle de bain.
- Douchez vous je vous prie. Je vous inspecterai après.
Il s’était assis sur le fauteuil bergère de la salle de bain. Elle était sublime, tout en noir et blanc.
Il m’observait en train de me laver.
- Lavez vous aussi les cheveux, je vous veux humide.
Je terminais ma douche. Il vint vers moi avec une serviette. Il commença à sécher chacun des parties de mon corps sans aucun ménagement.
- Ecartez vos jambes.
Il passait la serviette sur mon cul et mon sexe.
- Bien. Maintenant, montrez moi vos mains.
Je lui tendais mes mains. Il les pris dans ses mains.
- Otez moi ce vernis ! vous avez tout à votre disposition ici.
JE cherchais alors dans la trousse de toilette le dissolvant ainsi que le coton. Je me demandais où il voulait en venir.
- Faites également la même chose à vos orteils.
J’obtempérai.
- Maintenant mettez ce vernis blanc sur vos ongles. Vous avez 10 min.
Il me laissa ainsi dans la salle de bain à me demander cet hideux vernis blanc. Que lui arrivait il ?
- Avez-vous terminé me dit il ?
- Oui. Monsieur. J’ai terminé.
Il s’était assis à nouveau.
- Montrez moi cela.
- Parfait, vous l’avez très bien posé.
- Tournez vous je vous prie et montrez moi votre cul .
Je sentais le sang monter à mes joues. Je me tournais tout en me penchant. Je sentais alors sa main caresser mes fesses, ses doigts s’arrêter sur mon auréole puis passer sur ma petite chatte.
- Déjà toute trempée…
Il le savait parfaitement
- J’apprécie, vous êtes totalement épilée de partout comme demandé.
- Oui.. Monsieur..
- Suivez moi.
Je m’apprêtais à me saisir du peignoir quand il m’ordonné
- Non laissez ça là.
Je suivais ses pas. La température n’était pas la même. La chair de poule me saisit.
Juste à coté de la cheminée il y avait déposé au sol des draps sur lesquels il y avait une colonne de pierre blanche. C’est alors que je réalisais quel était son dessein.
- Asseyez vous.
Il avait disposé sur la table du maquillage blanc. De la peinture pour le corps.
Il commença d’abord par saisir mon bras. Je sentais la fraicheur de la peinture sur mon corps. J’avais froid. Je tremblais. C’était mes nerfs, mon désir. Chaque fois il me surprenait par son imagination débordante
Il tenait mon bras, je le vis doucement se faire blanc, puis se fut au tour de l’autre bras. Il ne manquait aucun détail. Le sculpteur éphémère.
Doucement je me sentais comme cette statue au parc. Dans l’impossibilité de bouger.
- Mettez vous à quatre pattes et écartez moi bien vos fesses.
Je m’exécutais, à la fois pudique et provocatrice. Je sentais le pinceau passé sur mon cul.
- Vous êtes le plus beau des marbres.. froide et si facile à travailler.
J’aurai pu dire qu’il savait être aussi froid en apparence et si envoutant par son regard.
Une fois qu’il avait peint toute les parties de mon corps, il commença son travail sur mon visage. Mon regard plongea un court instant dans le sien, puis naturellement je le baissais. C’est là qu’il peignit mes paupières, puis mes lèvres, les courbes de mon nez, mes oreilles…
Il posa ses pinceaux et commença a me coiffer négligemment les cheveux en une sorte de queue de cheval. Et mes cheveux noirs se blanchissaient…
Une fois son œuvre réaliser il me talqua tout le corps.
- Levez vous.
Voilà vous allez être la plus belle pièce sculptée. Des mains il me montra alors où je devais être exposée à sa vue.
- Je ne veux plus que vous parliez, vous garderez les yeux fermés. Si je vous vois bouger, je le noterai, ne vous inquiétez pas.
- Maintenant il faut que ma sculpture sache se tenir sur son piédestal. Vous allez vous empaler la - dessus. Je ne veux rien entendre, ni vous voir tressaillir compris.
- Un long soupir s’échappa tout comme un oui à peine audible.
Je sentais le gode froid s’humidifier au contact de ma nouille. Je plaçais mon auréole afin de pouvoir l’installer convenablement. J’y allais avec une certaine douceur. Il était si serré.
Il m’observait en il n’en ratait pas une seule miette.
- Maintenant, mettez vous dans la pose de votre choix. Toutefois je vous veux droite pour mettre en valeur vos magnifiques seins.
Je m’inspirais alors d’une sculpture que j’avais vu au musée du Bargello à Florence, une statue de Giambologna, l’architecture.
Cette position était soutenable, simple et noble.
Je sentais dans mon dos la chaleur de l’être me réconforter. Je sentais aussi le vent de son passage. Je sais qu’il me regardait, m’observait. Je ne bougeais aucunement. Je sentais son souffle s’aventurer près de mon cou.
- Ce qui vous rend trahie belle muse est le sang. Toutefois vous êtes terriblement envoutante, intemporelle. On pourrait vous exhiber à la vue de tous, comme ces statues au Louvre. Vous êtes mon œuvre d’art que je souhaite tant montrer mais que je garde cacher rien que pour moi.
J’avais tant de mal à retenir mon souffle pour garder cette pose. J’étais sous son emprise ou plutôt l’emprise de mon désir. Il me rendait folle tellement tout était simple avec lui et à la fois si unique.
Certain ou certaines ne pourraient pas comprendre, mais chaque moment passé ainsi nous lient davantage l’un à l’autre. Nous nous écoutons, nous sommes nous-mêmes complètement à nu. Pas de jugement, juste l’esthétisme, la beauté, le désir, le partage de l’ivresse de nos sens. Peu importe les jugements, l’essentiel est de vivre ce qui nous fait du bien. Et là, à ce moment là, je suis dans cette bulle enivrante.
Le temps semble si long quand on ne bouge pas, mais il a a cœur de ne pas me laisser m’ennuyer. La musique. Son pouvoir apaisant, relaxant, exitant.. tout est une question d’humeur.
Je sens alors sa main gantée de cuir commencer à me caresser.
- Savez vous combien de fois j’ai eu envie de toucher une sculpture au musée de Louvre, de la posséder rien que pou moi, de la caresser.
Il me survolait de ses mains, je le sentais à peine. Cela me faisait frissonner. Mon cœur palpitait.
- Ne bougez pas ! vous êtes sur le point de succomber. Je vous interdis de succomber. Résister.
- Sentez combien ma main vous désire. Elle effleure chaque parcelle de votre blanche peau.
Il ota son gant comme il l’avait fait au parc. C’est alors que je ressentis l’érotisme poussé à son art. J’avais presque envie de pleurer par tant de sensualité. Il me caressait comme il l’avait caressé. Quand je sentis sa main passée sur mes seins, j’avais tellement envie d’hurler mon désir mais il battait dans mon cœur, intérieurement. Cette frustration terrible me rendait folle.
Quand j’étais prête à être cueillie, je sentis alors ce courant d’air. Il me laissa ainsi. Je ne savais pas où il était, ce qu’il faisait. M’observait il ? s’amusait il de moi ? Je savais qu’il était toujours si bienveillant à mon égard et il savait comment me rendre pleine de désir.
Le feu crépitait toujours, sa chaleur mêler à celle de mon désir rendait ma pose de plus en plus complexe. Je sentais mes muscles s’endolorirent.
Le temps paraissait long. J’entendis alors un peu loin
- Vous savoir empaler sur ce gode me ravit. Ne bougez pas, je ne vous l’ai pas permis.
Je pestai intérieurement.
- Je ne sais pas encore si je vais faire une exposition éphémère. Un nouveau concept. Qu’on vienne vous admirer, vous touchez. Vous seriez l’intriguante de cette soirée. C’est à méditer ne pensez vous pas ?
- A c’est vrai, une statue ne parle pas. Je vous aime bien ainsi.
Le temps ne s’écoulait plus. Je le comptais pour être libérée, qu’il revienne. Son ignorance était feinte et nous le savions tous les deux. Je le maudissais intérieurement. J’allais lui rendre la pareil dès que je pourrais. Lui rendre le désir qu’il me procure. Il est ma drogue.
Je sentis alors ses lèvres se déposer sur mes lèvres. Je compris qu’il était temps d’ouvrir les yeux.
Il les plongea dans les miens. J’étais presque aveuglé, sans repère. La tête qui tournait.
- Ouvrez votre bouche. Restez ainsi.
Ma bouche était si asséchée. Sentir la fraicheur de l’eau se frayer un chemin pour étancher ma soif. Je n’ai jamais été aussi heureuse que de boire de l’eau. Je buvais si fortement que je laissais l’eau perler sur le coté et tomber sur ma cuisse.
- Je vous vous aider à vous relever.
Tout était endolori. L’exercice imposé était si érotique mais si contraignant. Doucement je me levai, le dos douloureux. Le gode se retirait doucement de son antre. J’étais entre le désir, le plaisir et la douleur. Un sentiment si étrange. Il pouvait faire ce qu’il voulait. Je tombais alors dans ses bras telle une poupée. Il m’étreigna fortement.
- Vous avez été sublime. Venez.
Il avait pavé le sol de bougie qui m’indiquait le chemin. Il me guida aussi par ses bras protecteurs. J’étais fatiguée, ma tête se baladait presque. C’est là que je vis alors ce bain qu’il m’avait préparé. Je devinait alors la vapeur qui me faisait penser au brouillard du matin.
Délicatement, il m’aida à entrer dans le bain. Nous ne disions mots. J’étais lasse.
- Détendez-vous maintenant. Je vais m’occuper de vous.
Doucement il mettait de l’eau sur ma peau avec cette petite cruche. C’était si bon . J’étais assise dans la baignoire. La tête sur les genoux. Je savourai ce moment de détente ultime. Je sentais la pulpe de ses doigts insister sur mon corps, il me massa, il me délassait, il me lavait. Quel moment d’abandon.
Je voyais l’eau du bain devenir laiteuse, comme ma peau l’était.
- Profite bien de ton bain. Je ne fais que commencer à m’occuper de toi.
Je fermais les yeux et je sentais alors mes muscles se détendre. Quand l’eau commençait à se faire froide, il rajoutait un peu d’eau chaude. Il nous avait apporté un bon verre de vin. J’étais enivrée.
Il commença par se déshabiller. J’aimais son corps avec ses cicatrices. A mon tour de l’observer.
Il tendit alors sa main et me dit
- Viens.
Je sortis alors du bain. Il prit alors ma main et me poussa vers la douche à l’italienne faite de pierre noire.
Il prit mes mains et les bloqua de pare et d’autre de ma tête contre la pierre.
Je sentis alors la douche d’abattre sur mon dos. Il saisit alors mes seins et les malaxait. Il pris alors mes tétons et les pinça jusqu’à me faire crier.
- Chut… tais toi ma belle statue.
Il tira alors sur ma queue de cheval et ôta l’élastique.
Il me retourna sauvagement pour s’emparer de ma bouche. Je répondais de plus belle à son assaut.
J’aimais sentir sa main sur mon cou, prendre totalement possession de moi. J’aimais qu’il fasse de moi sa chose. Je l’autorisais à faire cela car nous en avions envie tous les deux.
Je sentais son sexe se frayer un chemin pour atteindre mon cul. Je me cambrai. J’étais juste prête à être cueillie. Mon désir était si intense.
- Baisez moi je vous en supplie.. baisez moi.
Il me pris avec tant de vigueur. C’était passionnel. J’avais aussi envie de le mordre, de le griffer. Il me savait panthère. J’aimais qu’il me traite ainsi, tout comme j’aimais le fait qu’il soit aussi doux avec moi après. Il me sodomisait si fortement tout en me tenant bien dressé par le cou. Cet étranglement me faisait ressentir le fait que je lui appartenais et qu’il me possédait.
Les coups de queue qu’il me donnait me rendait folle. Quand il s’arrêta il écarta mes jambes avec ses cuisses. Il fourra alors sa langue sur mon sexe. Il était accroupi. Il écartait bien mes fesses pour se délecter de ma mouille.
J’avais tant de mal à me contenir.
Sa langue me rendait folle surtout quand il me fouillait de plus belle.
Puis il se releva. Ses doigts étaient insérés en moi. Il me doigta avec vigueur. Des vas et vient qui se faisait de plus en plus inquisiteurs.
Je hurlais, mes jambes commençaient à trembler
- Tais toi !
Je pincais alors mes lèvres. Je giclais. Cela se mélangeait à l’eau de la douche qui ruisselaient contre ma peau.
Il me tenait fermement il n’en avait pas fini de me doigter. J’étais transie. Folle. C’est alors qu’il me tenait par les tétons et les pinça fermement.
Il plongea son regard dans le mien. J’avais retrouvé ma peau diaphane. Il me prit alors dans ses bras. Nous sortions de la douche. Cette fois ci il me sécha avec une telle douceur et une telle tendresse.
- Mets toi du rouge à lèvre rouge.
Je m’exécutais.
Emmitouflée dans mon peignoir blanc, je pris alors mon rouge à lèvre. Il me pris à nouveau la main et me dirigea vers une autre pièce.
Je découvris alors une chambre avec un grand lit et à nouveau une cheminée. Quel bonheur. Comment avait il fait pour dénicher cette adresse.
J’étais alors intriguée par l’instrument qu’il avait juste devant le lit. Des barres métalliques.
- Va te reposer maintenant, tu en as besoin. Tu n’as pas fini d’être immobilisée.
Il me laissa seule dans la chambre. Il l’avait fermé à clé. Que me réservait il ?
Je décidai de profiter de ce moment de sérénité et de plénitude.
Je m’endormais d’un sommeil profond. Quand je me réveillais doucement, il était là allongé à coté de moi. Il me regardait, je le regardais on se souriait. J’étais heureuse.
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Changement de lieu, j'ai décidé d'inviter mon maître à rentrer dans mon lieu secret qui est ma chambre.
Chambre, qui est adaptée à des séances BDSM, cette chambre est très particulière car elle est sombre, laisse entrevoir très peu de chose, est éclairée par de simple bougie et aménagée de façon à ce qu'un maître puisse assouvir les envies de son esclave ou de sa soumise.
J'invite donc le Maître a rentrer dans cette chambre. Il me demande si je suis prête à subir tous les sévices que je souhaite depuis un moment.
Il commence à m'attacher les mains, les pieds, me bander les yeux, à mettre le bâillon, les pinces tétons, et là je commence à me dire que ce n'est que le début.
Je sens que le maître a pris possession de mon corps rien qu'à le sentir autour de moi.
Je lui fais comprendre que je suis prête par un signe de la tête. Il commence par inspecter mes orifices, me demande si ces derniers sont propres et vides, je lui réponds que oui excepté ma vessie, ce qui fait qu'il me demande de bien vouloir uriner devant lui, afin qu'il puisse me caresser la chatte avec.
Je m'exécute, je sens sa main faire des va-et-vient sur mon clitoris et et me pénétrer avec quelque chose de froid.
Ne pouvant m'exprimer ayant les yeux bandés je me demande quel objet il a pu introduire en moi. Je sentis que cela vibrer en moi et que c'était à sa demande qu'il pouvait contrôler à distance ce qu'il avait introduit. Il s'agissait de boules de geisha.
Pendant ce temps il avait libre accès à tout mon corps, en profita pour prendre sa badine et commencer à me fouetter avec.
puis voyant que cela ne me faisait aucun effet, il décida de prendre son fouet et de me fouetter avec jusqu'à temps que mon corps ne puisse plus subir cette souffrance.
Ne pouvant m'exprimer oralement je le fais par le biais de mon corps en bougeant pour éviter les coups.
Ceci ne lui plaît guère !.
Pour me punir, il décide alors de prendre un câble , et de me fouetter de plus en plus fort jusqu'à en perdre connaissance. Je résiste malgré ça mais mon corps lâche au bout d'un moment.
Il décide alors d'enlever le bandeau de mes yeux il me demande de le regarder droit dans les yeux.
Il voit la souffrance dans mon regard je vois sa jouissance dans le sien.
Il décide donc de continuer mais cette fois-ci sur mon ventre, sur mes seins, sur mes cuisses, sur mes fesses et afin de savoir si ceci me plaît il décide d'enlever le Bâillon. Il me demande de m'exprimer de dire encore et encore et encore.... en bon esclave je m'exécute sans broncher.
Nous avons décidé d'un safe code comme déjà évoqué entre nous. N'ayant pas utiliser ce code mon cher Maître continue.
Il décide donc de jouer avec les pinces tétons jusqu'à ce que les larmes coulent sur mes joues.
Cela arrive plus vite que je ne le pensais. Le maître me regarda et vit dans mon regard que la souffrance était terrible et que je ne pouvais plus la supporter.
Sa jouissance n'était pas au plus haut niveau, donc il décida de me détacher, m'ordonna de me mettre en position de Nadu, il continua à me fouetter tout en se branlant devant moi, et me demanda d'ouvrir ma bouche afin que je puisse récolter sa semence légèrement en bouche et sur mon visage.
Rien qu'à y penser, sa jouissance arriva très vite et en bonne esclave je le remercia pour ce moment très fort.
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Le Maître, m'attends cette fois-ci dans la chambre d'hôtel. Il m'intime l'ordre de me déshabiller, et d'aller dans la douche, de m'accroupir et d'uriner devant lui pendant qu'il bande mes yeux..
Je suis maintenant dans le noir total, je sens quelque chose couler sur moi, quelque chose de froid, c'est l'eau froide qui coule sur mon corps afin de faire durcir mes tétons, et qu'il puisse mettre les pinces tétons sans que je m'en rends compte...le froid et la douleur, me fait réagir violemment en l'insultant, ce qui me vaut une belle correction, il me gifle encore et encore...afin de me montrer qui est le Maître... et qui est l'esclave....
Je lui demande pardon pour cette réaction vive de ma part, et lui promet de ne plus recommencer. De ce fait, il me pose le collier et la laisse, me fait marcher à quatre pattes en me guidant et en utilisant le fouet qu'il a dans les mains, pour que j'obéisse le plus à ses ordres.
Je me cambre sous les coups, et il adore cela, car il se sent Maître de mon corps, de mon esprit, et de faire ce qu'il veut de moi, car il sait que je lui obéirai sinon c'est la correction.
Il m'intime l'ordre de rester à 4 pattes, je sens qu'il inspecte mes orifices afin de voir si ces derniers sont propres, vides et accessibles à souhait.. ce qui est le cas
Je l'entends changer d'objet mais je ne sais pas lequel il compte prendre vu que j'ai les yeux bandés...Il me demande si je connais la badine, je lui réponds : "Non Maître", très bien donc tu vas découvrir et je suis sûr que tu vas y prendre plaisir...le 1er coup tombe, c'est supportable, puis 2, 3 et il me demande de compter jusqu'à ce que je lui dise Rouge, safe code, entre nous....J'ai supporté la douleur jusque 10 car c'était la 1ère fois pour moi.
Il fut comptant mais il me dit qu'en bonne esclave, j'aurai dû supporter encore plus la douleur, car c'est ce qui lui fait prendre plaisir et jouissance.
Il décide de me traîner jusqu'au lit pour m'y allonger sur le dos, je sens du froid sur mes tétons et ma chatte, je me cambre sous l'effet, je m'interroge sur ce que c'est....puis je ressens que c'est un glaçon, il parcourt mon corps avec afin de me faire frissonner et de prendre plaisir, puis voyant que je commençais à aimer cela, il décide de prendre le câble en sa possession et de me fouetter légèrement, puis de me retourner brusquement pour pouvoir fouetter mon corps et me laisser des traces d'appartenance...
La douleur est extrême, insupportable que j'en crie de douleur, et les marques sont là, pour me faire oublier tout ceci, mon Maître décide de s'amuser avec mon clitoris puis mon vagin en introduisant un gode, puis des boules de geisha, et voyant que j'aimais cela, il continua et me donna l'ordre de continuer seule, pendant que lui se branler jusqu'à ce que sa semence m'éclabousse le visage, puis l'étaler et finir par m'y faire goûter...il m'a tellement excité que la femme fontaine que je suis c'est lâchée complètement au moment où mon Maître étaler sa semence et me faisait goûter délicatement avec ses doigts
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Une de mes pratiques préférées est le Glory Hole. j’adore l’idée de ne pas voir qui on suce ou par qui on est sucé. Le Glory Hole est parfait pour cela, et porte bien son nom. J’aime cet attente, enfermé dans le noir, avec pour seule obsession ce trou de lumière par lequel on espère voir apparaître le loup. après de longues longues minutes d’attente . Le bonheur d’y voir enfin s’y introduire un sexe. Le prendre délicatement, avec douceur, le prendre en bouche… et si la queue est de bonne taille, pourquoi ne pas se l’enfiler, les fesses collées à la paroi ?
Ou en profiter pour se faire sucer à son tour, passer et repasser devant le trou noir, être attiré par lui au point d’en oublier toute précaution. Jusqu’à y glisser son sexe avec appréhension et sentir la douceur d’une bouche gourmande… si en plus, comme cela m’est arrivé, jour de gloire ! un jeune noir viens vous plaquer contre la paroi et vous pénètre pendant qu’un ou une inconnue vous pompe…
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Combien de fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois à la
sortie de la douche ? Le bus arrive déjà, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est
occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le
froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable
aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus
nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon.
Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne.
Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le
chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle
prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment
propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée.
Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates.
L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement
saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu
un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec
la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main.
Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de
fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement
d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de
fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un
imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture.
"- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante,
son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il
se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de
sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses
doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui
se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé
au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement,
tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses
cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui
éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration
s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle.
Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche,
son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse
et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un
plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante:
- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre.
Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de
la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée,
espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman.
Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas
croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent.
Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe
offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes
non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige
mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent
les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de
fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon
pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite.
- Encore vous ! Suivez-moi !
Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste
des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un
regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que
de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe.
Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme.
- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord.
Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent
aucune attention.
- Fermez les yeux !
Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui.
- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ?
Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière
de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la
lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe
se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très
généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme
n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour
atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse.
Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de
bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du
pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur
ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue.
S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on
remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau
vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme
prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la
moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa
mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens,
agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente:
- Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique.
À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te
réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa
des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de
battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes
reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre.
Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui
désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée,
je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à Roger Nimier.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tristan Tzara était un poète d'avant-garde, un essayiste et un artiste talentueux. Également actif en tant que
journaliste, dramaturge, critique d'art littéraire, compositeur et réalisateur, il fut surtout connu comme l'un des
fondateurs et des personnages centraux du mouvement Dada. Ses écrits dépassent la simple forme littéraire.
La culture académique respectait les distinctions de genre et la séparation des domaines artistiques. Accueilli
chaleureusement à Paris par les jeunes surréalistes, il s’éloigna de l’esprit de sérieux affiché par ces écrivains.
En 1921, il ne souhaita pas collaborer au procès de Barrès et refusa cette parodie qui reprenait la forme de la
Justice. Surtout, l'auteur semblait exprimer la destruction de la culture académique tandis que les surréalistes
s’attachaient surtout à édifier de nouvelles constructions intellectuelles. Et Tristan Tzara fut reconnu pour avoir
inspiré de nombreux jeunes auteurs modernistes, en particulier Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard,
Georges Ribemont-Dessaignes et Philippe Soupault. La création dadaïste se porte souvent sur le langage, étrillé
et désarticulé, considéré comme le fondement de la société bourgeoise. Dada propose des poèmes polyglottes
qui jouent avec les associations sonores. Le public est laissé libre d’interpréter la signification de mots inventés.
Plus révolté que révolutionnaire, étudiant doué, influencé par le symbolisme français, il fait ses premières armes
de poète et crée avec un de ses camarades sa première revue, "Simbolul", dès 1912. C’est trois ans plus tard qu’il
adoptera définitivement le nom de Tristan Tzara en référence à l’opéra de Wagner, "Tristan et Isolde" et parce que
Tzara signifie "la terre", "le pays" en roumain. La citoyenneté roumaine lui est interdite parce qu’il est de confession
juive. Étudiant en mathématiques et philosophie à Bucarest (1914), il souhaite quitter la Roumanie. Il part pour la
Suisse, espérant y trouver d’autres jeunes Européens refusant la guerre, mais il s’ennuie dans ce pays trop policé
pour son goût. Il repart, pour Zurich cette fois où il rejoint son ami, le peintre Marcel Janco. Il s’inscrit en faculté de
philosophie. 1916 est le début d’une vie très dense pour Tzara. Il fait la connaissance d’une jeune danseuse, Maya
Chrusecz, qui partagera sa vie jusqu’à 1922. Par l’intermédiaire d’un marchand de tableaux, il rencontre Apollinaire,
Max Jacob et Pierre Reverdy et des poètes italiens qui publient ses textes. Tzara, c’est la démesure mais c’est aussi
l’élégance autant de la tenue vestimentaire que de la pensée. Au début de l’année 1917, au cours d’une exposition
Dada, Tzara prononce trois conférences sur l’art ancien, l’art moderne, le cubisme. Il présente de nouveaux artistes.
En 1918, on publie ses poèmes à Paris. Une correspondance importante est échangée avec des artistes allemands
ainsi qu’avec Picabia et Eluard. Fin juillet, au cours de la soirée qui lui est consacrée, Tzara lira son célèbre Manifeste
Dada. Ses conférences sur l’art continuent, ses échanges avec d’autres artistes également. C’est au début de 1919
qu’il rencontre Picabia et qu’il correspond avec Breton, Aragon et Soupault, qui animent la revue littéraire "Littérature."
Les trois instigateurs de ce qui deviendra le surréalisme ne cachent pas leur enthousiasme pour les activités dadaïstes,
auxquelles ils participent jusqu’en 1923. À partir de la décision de Breton de créer le surréalisme, les deux mouvements
se séparent. Philippe Soupault sera exclu trois ans plus tard du surréalisme, en même temps qu’Antonin Artaud.
Beaucoup plus tard, Soupault se rapprochera de nouveau de Breton mais en gardant son indépendance, sa liberté de
pensée et d'action. En réalité, dès son arrivée à Paris, en 1920, Tzara compte dans le milieu artistique d’avant-garde.
Par correspondance avec Eluard, il avait réalisé des papillons dada destinés à être répandus dans les lieux publics.
Peu après, Picabia lui offre l’hospitalité de son domicile parisien et lui fait rencontrer aussitôt Breton, Soupault et Eluard.
Il participe à leurs activités. Arrivé depuis quelques jours, fin janvier, Tzara, pour le premier Vendredi de littérature, lit le
dernier discours à la Chambre de Léon Daudet. Les lectures et les activités se poursuivent à Paris, et en février, à
l’université populaire du faubourg Saint-Antoine, il expliquera ce qui anime les dadaïstes. Il est désormais reconnu
comme le chef de file du mouvement Dada. Tout l’été de cette même année, il voyage dans les Balkans, en Grèce et
en Turquie en passant par l’Italie puis revient à Paris reprendre ses activités. En janvier 1921, son manifeste "Dada
soulève tout" est signé par vingt-sept personnes. Dans cette effervescence intellectuelle, la concurrence est rude.
En effet, dans ce jeu de rôle, on voit poindre les différentes positions subjectives qui opposeront surréalisme et
dadaïsme, Breton et Tzara en particulier. On voit le militant politique chez le premier, le provocateur, l’électron libre
chez le second. L’un et l’autre veulent changer le monde, l’un par la politique, l’autre par l’art, la connaissance et la
liberté individuelle. La scission des deux groupes est inévitable. C’est ce qu’a dû ressentir Philippe Soupault, tout en
nuances, face aux positions politiques d’Aragon et de Breton. Plus tard, une des plus belles et grandes figures du
surréalisme, Paul Eluard, cet amoureux de l’amour et de la liberté, aura lui aussi des réticences. Il rompra avec ses
compagnons et définitivement avec Breton en 1938. On veut oublier qu’il s’est égaré dans le stalinisme, pour ne
retenir que le grand poète de la Résistance et son génie poétique. Pour Eluard, la poésie c’est la beauté, une issue
qui permet l’évasion, le merveilleux du désir. Tzara a longtemps tenté de réconcilier surréalisme et communisme.
Le mouvement Dada représente le doute absolu exprimé par la dérision. N’ayant pas de statuts ni de règlements
préconçus, il laisse ainsi une porte ouverte à tous les possibles. Tzara, entre violences verbales, ressassements,
scandales, fureurs et enthousiasme, fait peu à peu l’expérience d’une œuvre créatrice et vitale qui préconise la
spontanéité. Sa visée était de changer l’homme, mais elle restera une aventure personnelle. Toutefois, par son
innovation, elle a créé des ponts entre les différentes cultures du monde, contribué à arracher en partie l’art à la
sacralisation sociale et au conservatisme, mais elle n’est pas arrivée à le détacher des marchés et des marchands.
Tzara, toujours très élégant, en compagnie de Radiguet et de Cocteau, passe ses nuits au Bœuf sur le toit. Sa pièce
"Mouchoir de nuages" est représentée dans le cadre des "Soirées de Paris". Il fait la connaissance d’une artiste
peintre suédoise, Gréta Knutson, qu’il épousera en 1925. S’il s’éloigne de cette aventure collective, c’est pour
poursuivre son propre chemin, pour préserver l’esprit dada et ses objectifs. Son obsession, sa hantise a toujours été
la pensée unique. La révolution pour Tzara si elle doit être permanente ne peut être qu’individuelle. Les reproches qu’il
adresse aux dadaïstes sont les mêmes que ceux aux surréalistes. Le compagnonnage de Tzara avec les surréalistes
se poursuivra jusqu’en 1935. C’est par une lettre aux "Cahiers du Sud" qu’il annoncera sa rupture avec le groupe.
En 1939, le recueil "Midis gagnés", illustré par Matisse, rassemble les poèmes de Tzara, contre tous les fascismes.
On peut dire que l'ouvrage symbolise l’œuvre de Tzara, son état d’esprit, sa volonté inébranlable de justice, de paix et
de liberté. Il n’a jamais renié Dada. Ce mouvement qu’il a créé, ses outrances restent chers à son cœur. Dada, c’est le
questionnement de Tzara sur le langage, et les semblants de la vie sociale, sur l’art, sur les contradictions des idées ou
des opinions politiques. En créant une forme nouvelle du langage, il fait surgir un étonnement, une nouveauté, la poésie
ici fait événement. La nouveauté restera un leurre puisque le désir est un manque. La subversion de Tzara est bien de
l’ordre du désir et n’en déplaise à Breton le déroulement des événements ne dépend pas que de l’énonciation. Mais
cette parole poétique, puisqu’elle est sans cesse à renouveler, vivifie l’existence.
La poésie ainsi que l’œuvre créatrice de Tzara peuvent être considérées comme une éthique. Elles répondent à trois
commandements indissociables: l’impératif de jouissance, le précepte selon lequel il ne faut pas céder sur son désir,
enfin la nécessité que les non-dupes errent. Les non-dupes se croient libres mais ils errent parce qu’ils sont tributaires
de l’objet. Tzara est excentrique, touche-à-tout insatiable mais lucide, il est farouchement du côté de la vie, une vie de
lutte où l’espoir est toujours au bout du chemin. C’est aussi un homme d’action, un esprit curieux jusqu’à la fin de sa vie
et un homme engagé, promoteur d’une poésie vecteur de liberté. On peut qualifier la poésie de Tzara, comme celle
d’ailleurs de ses compagnons surréalistes, de contemporaine. Elle est issue des événements dramatiques où les nations
sont plongées, depuis son enfance. Le poète est intéressé par les dialogues interculturels. Il est passionné par la poésie
de François Villon, c’est encore un de ses paradoxes. En 1949, il préface ses poésies. Il y retrouve une forme d’analogie
avec la poésie contemporaine, reflet de l’actualité. Il entreprend un important travail de recherche sur les anagrammes
de Villon et de Rabelais, recherche qu’il poursuivra pratiquement jusqu’à la fin de sa vie.
Son adaptation et son maniement, sa maîtrise des langues sont remarquables, au point qu’on oublie que sa langue
maternelle est le roumain. Sa recherche a toujours porté sur le langage, sur le travail des signifiants, non sur les langues
en tant que telles. Révolutionnaire et surréaliste, le mouvement Dada s’est différencié du surréalisme parce que sa visée
était celle d’une intelligence collective qui devait permettre et favoriser les aspirations personnelles. Tel n’était pas le but
du surréalisme, qui prônait l’effacement total des individualités au profit du groupe. Dada, c’était tout détruire mais pour
réinventer, c’était en un mot réenchanter un monde en déliquescence et permettre l’épanouissement de chacun. Dans la
poésie de Tzara, il y a harmonie et la symphonie se déploie à plusieurs niveaux. Chaque vers est l’unisson de l’image
portée, chaque poème est l’accord des visions multiples consonnantes dans l’unité du sens, et chaque recueil, enfin,
paraît comme la phrase vaste et vertigineuse qu’un orchestrateur de génie reconduit toujours à sa note fondamentale.
De là ces vers innumérables qui paraissent ne rien vouloir dire, dès lors qu’on entend analyser tel ou tel poème, c'est-à-
dire tenter d’en résoudre la totalité en chacune de ses parties. Distraits du poème, les vers de Tzara n’ont aucun sens.
De même qu’un thème mahlérien n’accomplit sa signification qu’au lieu de la Symphonie où il est installé, le moindre
vers de "L’Homme approximatif", ne révèle son sens qu’en étant situé, comme dirait Max Jacob, en étant lu là où il est,
dans la grande architectonique du texte tout entier. En écrivant un langage neuf, un style inouï avant lui, en faisant
entendre un chant dont les inflexions sont immédiatement signées de son universelle singularité, l’auteur d’"Où boivent
les loups" ne cédait à nulle gratuité. Toute l’œuvre de Tzara peut se résumer dans l’un des premiers vers de cette ultime
épopée versifiée de l’histoire qu’est "L’Homme approximatif": "quel est ce langage qui nous fouette, nous sursautons
dans la lumière." L’homme contemporain est celui pour qui le langage est une surprise, un abîme de perplexité, dans
la mesure où cet homme a perdu l’habitude du verbe, laquelle par exemple permettait à Claudel d’accueillir le don de
la parole. " Aucun mot n’est assez pur dans la lumière pour couper le diamant de leur beauté autour de nous."
Il faut rendre aux mots leurs yeux, et les faire à nouveau dignes du sens, si bellement décrit comme cette "lueur
prédestinée de ce qu’ils disent", qu’il convient de raviver et qui n’est autre que leur visée fixée de toute éternité, où,
seule, ils se peuvent accomplir en donnant à entendre, par l’homme, le nom exact de chaque chose, ce nom unique
dont elle est grosse et qui n’attend que la parole humaine pour atteindre à l’expression manifeste. À cette fin, Tzara
forge sa langue si singulière où la syntaxe classique, faite de virgules, de points, de périodes et de propositions,
explose, ou cède plutôt la place à une autre syntaxe. Pas de phrases, mais une "flotille de paroles" selon l'auteur.
Expression subtile de l’insurmontable distance qu’il y eut toujours, pour Tzara, entre la forme et le contenu de sa
conscience, entre ce qu’il savait être la vérité et celle qu’il croyait devoir être sa place, contemplée toujours du dehors,
en un isolement qu’il ignora toute sa vie, construit de toutes pièces par ceux-là même dont il déplorait, dans son
œuvre, l’inappétence pour l’essentiel langage. Tout autre sans doute eût sombré dans le désespoir, dans l’ontologique
cynisme. L’auteur de "L’Homme approximatif", aristocrate dans l’impasse où il s’impose, persiste à hauteur de sublime
et chante ses espérances ténues mais intarissables, à l’épreuve de toutes les agonies et de toutes les angoisses.
"L’eau de la rivière a tant lavé son lit
que même la lumière glisse sur l’onde lisse
et tombe au fond avec le lourd éclat des pierres
le souffle obscur de la nuit s’épaissit
et le long des veines chantent les flûtes marines ... "
Œuvres et recueils poétiques:
- Vingt-cinq poèmes (1918)
- Le Cœur à gaz (1921)
- Le Cœur à barbe (1922)
- De nos oiseaux (1923)
- Mouchoir de nuages (1924)
- L’Arbre des voyageurs (1930)
- L’Homme approximatif (1931)
- Où boivent les loups (1932)
- Ramures (1936)
- Midis gagnés (1939)
- Entre-temps (1946)
- Le Surréalisme et l’Après-guerre (1947)
- La Face intérieure (1953)
- Le Fruit permis (1956)
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Sa queue me semble hors norme. J’ai déjà sucé deux beaux membres, ceux des deux livreurs à qui m’avait offert Maîtresse Caroline. Mais là c’est un autre calibre. Je l’embrasse du bout des lèvres, le lèche à petits coups pour en appréhender toute la grosseur. Je ne saurais décrire le désir trouble qui m’étreint à ce moment là, accroupi dans les toilettes, habillé comme une chienne bonne à baiser, enchaîné aux tuyaux par mes étudiantes dominas. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue qui s’offre à ma bouche. Et la Maîtresse du soumis que je suce ne manque pas de le remarquer :
-Mais c’est que tu as bien progressé dis-moi. J’avais vu que tu aimais ça sur la video. mais là je suis impressionnée. Tu es devenue une vraie pro de la suce… !!!
Christelle, c’est bien sa voix que j’avais reconnue. Ma Maîtresse, ou plutôt mes Maîtresses, mes étudiantes dominas, c’est une chose. Mais elle…. Peut-être est-ce parce qu’elle appartient au personnel administratif de l’école, peut-être parce qu’inconsciemment je la considère plus comme une adulte. Je ne sais pas, mais le fait qu’elle me domine, et surtout qu’elle sache qui je suis vraiment m’humilie avec une intensité inégalée. Ses mots me brûlent et me transpercent. Et si les larmes perlent à mes yeux, ce n’est pas uniquement à cause de la colonne de chair qui me fouille la gorge.
Je me concentre entièrement sur ma fellation, comme pour oublier mon humiliation, la chasser de mon esprit. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue, je veux la faire jouir. Je veux son miel, comme une victoire pour la petite salope en chaleur que je suis devenue grâce à mes Maîtresses, mes étudiantes dominas. Mais ma Domina perverse n’est pas de cet avis.
Christelle ordonne à son soumis de se retirer de ma bouche et à moi de me redresser, face au mur, cul bien offert et cambré :
-Il est temps de donner du plaisir à sa petite chatte… Vas-y, encule là, elle n’attend que cela, n’est pas la chienne ?
Silence. Ma réponse tarde. Quelques secondes de trop pour Maîtresse Christelle. Ainsi, elle attrape mes couilles entre mes cuisses et serre :
-Je t’ai posé une question salope…!
Je gémis de douleur.
-Tu as envie de te faire enculer ?
J’articule difficilement un
-"Oui Maîtresse ! "
-Demande-le mieux que cela au mâle qui va te baiser la chatte. Tiens retourne toi, frotte toi contre lui comme une bonne femelle en chaleur. Montre lui que tu en crèves d’envie. Caressez-vous et embrassez vous les putes, j’ai envie de vous regarder. Excitez moi bien mes salopes !!!
Son soumis m’attire à lui et fourre sa langue dans ma bouche. Les hommes ne m’attirent pas. Ne m’excitent pas. Et je n’ai jamais ressenti le désir d’embrasser un homme, de caresser amoureusement, avec un désir intense, leur corps. Seule l’idée de soumission à une queue m’excite. Toucher, caresser, embrasser, sucer une queue cela fait bouillir mes sens. Me comporter avec un homme comme je sais me comporter avec une femme, j’en suis incapable. Aussi, j’ai un mouvement de recul qui n’échappe pas à Maîtresse Christelle.
La réaction est cinglante, sous la forme d’un coup de cravache brutal sur mes fesses. Suivi par sa voix, dure bien que murmurante, à mon oreille :
-Si je veux que tu sois sa femelle amoureuse, tu deviens sa femelle amoureuse… ne m’oblige pas à enlever ta cagoule et à te laisser visage nu pour l’heure qu’il te reste à passer ici. Tu as vraiment envie que tout le monde sache ?
-Non Maîtresse, pitié, s’il vous plaît….
-Alors à toi de jouer ma chienne !
Je pose mes mains sur la taille de mon « amant » et je viens me coller à lui. Maladroitement, je pose mes lèvre dans son cou. Ensuite, je laisse mes mains descendre sur ses fesses, je frotte ma queue contre lui. J’ai envie de sexe, vraiment envie. Et cette envie s’ajoute à la peur que j’ai de voir mon identité révélée. Elle la dépasse même, rapidement. Les encouragement de Maîtresse Christelle m’y aident beaucoup :
-Hmmmm bien… frotte toi bien contre lui, embrasse-le… suce ses tétons pendant que tu le masturbes, il adore ça…. c’est bien ma salope, laisse toi aller totalement. Tu es une femelle qui a envie de son étalon black. Dis-lui…..
Je suis en plein délire sexuel. Envoûté par la voix de Maîtresse, submergé par mon désir de cul, par mon besoin de cul. J’embrasse à pleine bouche, je joue de la langue avec la sienne, je la laisse descendre sur sa poitrine, je caresse ses fesses, ses couilles, je branle sa queue tout en lui disant mes envies.
-Baise moi… je veux ta queue dans ma chatte, encule moi… hmmm viens, je veux te sentir… je suis ta pute… fais moi jouir, ouvres moi… remplie moi de sperme… j’ai trop envie.
J’entends vaguement Maîtresse Christelle gémir de plaisir. Elle doit se caresser en se délectant du spectacle. Je me retourne et je tends mon cul vers son soumis, une main appuyée au mur, l’autre tenant sa queue maintenant recouverte d’un préservatif pour venir caresser mon œillet avec son gland. Il est si gros. J’ai peur d’être déchiré mais j’ai besoin de me faire baiser. Avec la cagoule qui préserve mon anonymat, mes Maîtresses me permettent de plonger au plus profond de mes fantasmes. Je n’aurais jamais été capable de leur avouer, de vive voix, face à elles.
Mais là, plus rien ne me retient. Je peux les vivre, mettre à terre toutes les barrières psychologiques et morales qui sont encore en moi. J’ai réellement envie de lui. Le contact de la douceur de son gland sur mon anus m’électrise. Je sais que je vais souffrir lorsqu’il va me pénétrer, mais le désir est si fort.
-Baise-moi !
Ses mains ouvrent mes globes et je sens sa pression. Lentement il m’ouvre. Je gémis de douleur, laisse échapper un cri. Maîtresse Christelle approche son visage du mien. J’entends ses halètements qui s’accélèrent.
-Prends-le.. allez ma chienne, tu en as trop envie… ouvre toi pour lui !
Son gland franchit le barrage de mon anneau. Et il me pénètre lentement, jusqu’à la garde, encouragé par mon long gémissement ininterrompu. De douleur et de plaisir, je ne sais plus. J’entends le plaisir de Maîtresse Christelle qui augmente. Au fur et à mesure que son soumis me baise plus vite, plus profondément. Ma Domina l’exhorte à me pilonner sans aucune retenue. En appui, les deux mains contre le mur, je subis cette sodomie violente, cette possession totale. Maîtresse jouit longuement alors que mon amant se déchaîne. Elle reprend son souffle et lui dit de se retirer. Sensation unique de vide. Elle lui arrache sa capote et lui ordonne de se branler pour décharger sa semence sur le sexe délicat de ma Maîtresse. Il jouit rapidement en grognant de plaisir. Puis Maîtresse plaque ma bouche sur ses lèvres maculées de foutre :
-Nettoie-moi, et fais moi jouir encore !
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Donc nous évoquions le passage d’une langue longue et profonde dans les plis, l’entrée, et le petit bouton et insérée dans l’antre, les jambes ouvertes et tombantes, une main fouillant ton antre chaude et glissante, et une de tes mains s’étant saisie de cette tige de chair tremblante de désir….Avalée par cette bouche chaude et accueillante….Qui sait, profonde et aussi une langue agile s’enroulant sur le vit gonflé et chaud, pour le plaisir de chacun
Je te retourne, cette chatte toujours léchée, parcourue et ouverte de doigts inquisiteurs, profonds parfois, éprouvant l’ouverture
Je retourne encore….
Mais cette fois échangeant la superposition des corps, pour mieux t’avoir à appuyer la chatte contre mon visage…t’ouvrir un peu plus sur tes genoux
Alors tu plonges vers cette queue dressée vers le ciel, pour l’engloutir goulument, plus profondément, les mains s’activant…A glisser sur ce manche de chair et ses attributs…alors que les miennes écartent peu à peu ce fessier pour mieux y voir le fruit
Fouillé de mes doigts pour l’ouvrir aussi encore plus et in fine en arriver à le fouiller pleinement
Ta bouche vibrante sur moi me procure des effets et en fait durcir ma tige….
Ta chatte maintenant bien ouverte et luisante, le rythme de ta respiration ne laisse plus aucun doute, et demande à être prise comme il se doit
Présenté entre tes jambes ouvertes et guidé par tes mains écartant le passage pour mieux être prise, je m’y enfonce lentement de toute ma longueur, en prenant en considération la configuration de ton corps, cela ne sera que douceur et peu nombreuse comme pour mieux les apprécier
Mais chacune des sorties de ce vit…serait également accompagné de l’usage de tes mains, les miennes occupées à tes seins, et tétons…les palper pour les uns, les pincer pour les autres
Les tiennes à parcourir plus ou moins rapidement la tige de chair sortie de ton ventre….et inviter à y prendre possession de nouveau…une prochaine sortie trouverait ta bouche pour accueillir cette queue raide et puissante, bien aussi dans cette bouche, parcourue dans sa longueur et en profondeur….tu recules bavant face à cette queue, pour reprendre ton souffle, tes mains enserrent mes hanches comme pour ne pas me laisser la possibilité de fuir…pour mieux me prendre en bouche, goulument, profondément…
Tu recules de nouveau, essoufflée d’avoir forcer ta gorge, en apnée…les mains toujours accrochées aux hanches tu rapproches ton corps du mien et d’un habile mouvement ma queue encore luisante de ta bouche, se trouve enserrée entre tes seins dont les pointes durcies frôlant mon corps pendant que tu t’actives à jouer et à frotter ma queue entre tes deux globes
Mais les envies reprennent un tout autre chemin, cette fois c’est moi qui recule. Je te pousse et tu tombes sur le dos, les jambes pendantes et ouvertes de chaque côté de moi..Je retrouve ton entrée dans laquelle je m’enfonce sans ménagement et sans résistance…une chatte mouillée et ouverte à souhait
N’y tenant plus, je prends une de tes jambes, la passe par-dessus moi, et tu finis sur le ventre…les jambes bien écartées et la croupe relevée…tu laisses entrevoir ta chatte luisante dans laquelle je m’engouffre, dans un feulement que tu pousses à chaque introduction
Mes mains parcourent ce fessier, l’écartant un peu plus….Le dos, les flancs, les seins si ronds et durs, puis les cheveux. Une poignée pour mieux avoir une emprise, et se retirer de nouveau après quelques mouvements lents…pour mieux t’ouvrir encore, les doigts glissent et s’insèrent dans ce fourreau
De nouveau, je te retourne, et te tiens bien ouverte, peut-être pour mieux rentrer dans ce corps accueillant. Mes doigts continuent leur voyage, intérieur et extérieur, ma queue également intérieur surtout….Mais se promène aussi sur cette chatte et ce ventre, pour s’y insérer de nouveau, en sortir, pour mieux l’investir de nouveau
Mais déjà, je sens cet état étrange et précurseur d’une fin proche, ce moment de petite mort interne, qui fait suite à une décharge courte mais intense, ce désir de t’inonder de mon plaisir, ce geyser chaud et brûlant qui laisse échapper par jet court et puissant, le résultat de ce désir, sur ta chatte déverser tout mon désir
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J’ai grandi dans le culte de la liberté.
Ce mot qui parfois encore orne le fronton de nos écoles et de nos bâtiments public.
Mes parents m’ont toujours laissée libre de mes choix, de conduire ma vie comme je l’entendais.
Me soutenant toujours, sans me juger jamais.
Ils m’ont aussi appris que la liberté avait un corollaire, celle de toujours assumer ses décisions.
Je crois aussi en l’égalité.
Pour moi cela implique que qui que nous soyons, hommes ou femmes, de quelque race, religion, origine, nous sommes d’abord des êtres humains et que nous nous devons de nous respecter pour cela.
Cela m’a conduit à me définir comme « féministe modérée », parce que si je refuse que nous les femmes soyons considérées comme inférieures aux hommes, je ne me reconnais pas dans les outrances de certaines, qui voient dans l’homme un ennemi, le mal (sans e) absolu.
J’ai toujours considéré nos différences, qu’elles tiennent à nos caractéristiques physiques, à nos origine, notre culture, nos désirs comme une source d’enrichissement.
Et ces valeurs je continue de les porter en moi et d’essayer de les faire vivre.
_______________
Mais il y a deux ans, je t’ai rencontré, toi, Maxime, mon mec, mon compagnon, mon Mâle, mon Maitre.
Et ma vie bien organisée, mon obsession de ne jamais dépendre de personne, mon regard sur les hommes en ont été bouleversés.
Tu m’as fait comprendre que s’engager vis à vis d’un autre ne signifiait pas renoncer à être libre.
Que s’offrir à un homme corps et âme, jusqu’à se sentir totalement dépendante de lui n’impliquait pas de cesser de croire en l’égalité des sexes.
Que me prosterner devant toi n’avait rien de dévalorisant puisque je le désirais.
Tu m’a fait découvrir qu’un homme ce n’était pas seulement un partenaire pour le cul, une bite dont je jouissais quand il me baisait.
Au fil des mois, j’ai appris à te connaître, à te faire confiance en toute circonstances, à te respecter en tant qu’homme, à te servir en tant que Maitre.
Je n’ai pas changé dans ce que je crois, dans ces valeurs qui ont jusqu’ici structuré ma vie.
J’ai simplement appris grâce à toi qu’elles n’étaient que plus fortes lorsqu’on les partage.
Merci à toi d’être d’être ce que tu es désormais pour moi.
L’ami, le confident auquel je peux tout confier, sans craindre jamais d’être jugée.
Le compagnon sur qui je sais que je pourrais toujours compter.
L’amant tendre et attentionné que tu sais être souvent.
Le Mâle arrogant fier de sa queue, que je désire aussi que tu sois
Le Maitre qui me permet de jouir de la violence qu’il porte en lui.
Tout simplement toi, Maxime, l’homme qui m’a faite pleinement femme, femelle fière de me soumettre à toi et d’être désormais ton esclave.
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La pause de fin d’année fut à la fois un calvaire et une libération. Les aveux à ma femme, l’ambiance de Noël, en famille, alors que la décision de nous séparer était prise. Les contacts réguliers avec Maîtresse Caroline, qui acceptait de m’héberger dès la rentrée, en attendant que je trouve un logement. J’avais réussi à négocier plus d’heures de cours dès janvier. J’exercerai désormais mon rôle de professeur quasiment à plein temps, et vivrai donc à Paris, aux pieds de ma Maîtresse, totalement soumis à elle.
J’étais à la veille de repartir pour Paris. Au fond du trou même si je savais que ma libération, ma renaissance se ferait par mon appartenance à Maîtresse Caroline, par ma soumission à ses envies, par l’assouvissement de mes pulsions profondes. Je quittais la plus grande partie de ma vie. Cela me laissait un goût amer, un goût d’échec personnel et j’avais du mal à encaisser. Me donner entièrement à Maîtresse Caroline, lui confier ma destiné, la gestion de mon temps à son service, cela m’aiderait à passer le cap. Ne plus réfléchir, mais juste obéir et m’en remettre à elle, en fait être totalement soumis à elle.
Durant ces deux semaines, je n’avais pas osé interroger Maîtresse sur l’absence d’Ennia. Je souffrais du manque d’elle. Et ce manque me consumait de l’intérieur. Besoin d’elle, de son regard, de sa peau, de sa chaleur, de son odeur…. besoin. Soif. Faim. A en crever. Une vraie obsession. Si Maîtresse Caroline souhaitait repousser mes limites, je me savais d’ores et déjà capable de surpasser ses désirs, si cela me permettait de retrouver Ennia. Plus que quelques heures avant la gare de Lyon, et ma nouvelle vie.
Maîtresse Caroline avait dit qu’elle serait là pour m’accueillir… "A moins que je n’envoie quelqu’un d’autre prendre livraison de ma petite pute. D’ailleurs, pour ce dernier voyage, tu porteras bas et string. Et ton plug bien entendu. N’oublie pas de t’épiler… tu es libre maintenant, alors j’exige que ma pute soit lisse".
Ainsi, J’avais obéi. Et c’est en bas et string sous mon costume, le cul bien rempli par un plug, que le TGV me transportait vers ma seconde vie. Les kilomètres avalés par le serpent du rail me vidaient peu à peu de mon angoisse, de ma tristesse, de mes regrets. Pendant le voyage, je me pris à imaginer mon arrivée à la gare de Lyon, et surtout l’accueil de Maîtresse Caroline. Mes fantasmes divaguaient… mais rien ne se passa comme prévu.
Personne n’était là sur le quai à ma descente du train. Cependant, un peu plus loin, une femme d’une quarantaine d’années attendait, tenant une pancarte avec mon prénom et le nom de famille « Lapute »… Les gens hilares, moquant cet inconnu au nom importable. Je réduisis donc l’allure de ma marche et je retardais au maximum ma rencontre avec celle qui m’attendait. Car je saivais que ce monsieur « Lapute », c’était moi. Maîtresse Caroline avait voulu frapper un grand coup pour mon arrivée, mon passage d’homme « libre » à « petite pute à pleine temps »..
J’approchai de la femme. Plutôt grande, un visage dur, et une classe qui fait se retourner sur elle les vrais hommes, dans la rue. Par vrais hommes, j’entends ceux sensibles à la vraie féminité, celle là même qui est le contraire de la faiblesse. Cette femme dégageait une telle assurance, une telle puissance oserais-je dire. J’arrivai à sa hauteur et prononca un discret « Bonjour Madame, je suis Victor », en regardant ses pieds. La réponse fut immédiate, une gifle cinglante qui fit se retourner les passagers encore sur le quai. « Tu es en retard Lapute… ta Maîtresse en sera avertie, compte sur moi ». Le TGV avait effectivement 10 mn de retard. Je voulus disparaître. J’entendais les moqueries des spectateurs de mon humiliation. « Suis moi la pute, et ne traine pas ».
La surprise, le fait d’être humilié ici, en pleine gare de Lyon, le plug qui me remplissait le cul, les regards posés sur moi…. j'étais à la limite de la rupture. Cependant, je suivis Madame, sans un mot. Sortie de la gare pour rejoindre un véhicule garé dans une rue adjacente. Une berline noire, qui ressemblait un peu à une limousine sans en avoir la démesure. Un chauffeur en sortit, ouvrit le coffre et déposa ma valise. Puis il ouvrit la portière arrière. Madame se tourna vers moi et m’ordonna sèchement de monter à bord. La voiture démarra, et se glissa dans le flot de la circulation.
Les vitres arrières étaient teintées, très foncées. « A poil la pute. Tu gardes tes bas et ton plug. Rien d’autre ». Je m’exécutai sans discuter. Madame ramassa mes vêtements et s’adressa au chauffeur : « Ouvre la fenêtre ! ». Je la regardai, tétanisé, balancer le tout sur la chaussée. J'étais en dim-up, le cul remplit, sans plus aucun vêtement, à l’arrière d’une voiture qui m’emmènait je ne sais où.
J’avais peur et je me raccrochais comme je pouvais à la seule chose qui existait encore à mes yeux : la confiance que j’avais en Maîtresse Caroline, et mon désir d’être totalement soumis à elle. Madame me banda les yeux, puis m’ordonna de m’allonger sur le sol. Elle se positionna au milieu de la banquette arrière, ses talons se posés sur mon ventre. Le trajet dura. Je ne voyais rien et perdis la notion du temps. Madame joua de la pointe de son escarpin avec ma queue. La situation, le contact du cuir, mon désir sexuel frustré… tout cela me faisait bander, dur. « Tu es en rut… Ta Maîtresse va très vite te remettre en cage, crois-moi. Je vais devoir faire quelque chose, je ne permettrai pas que tu ne présentes à elle dans cet état. Tu ne voudrais pas non plus, n’est-ce pas, la pute ? ».
Madame posa son escarpin sur ma queue, et elle accentua la pression, tout en m’interrogeant. Comme je tardai à répondre, la pointe de son talon s’enfonca un peu plus. Je gémis sous la douleur qui ne me faisait pas bander moins, bien au contraire… « Non Madame, je ne voudrais pas me présenter à ma Maîtresse comme cela Madame ».
Elle fit rouler ma queue gonflée sous sa semelle, m’arrachant des gémissements de plus en plus intenses… « N’as tu pas appris à te taire la pute ? » Je cessai mes jérémiades et j’encaissai la douleur, par ailleurs délicieusement excitante. « Je ne vois qu’une solution, tu vas te branler. Allez…. tu as 3 minutes pour te vider les couilles et te ramollir… BRANLE TOI !!! Je veux que tu gicles sur mon pied, allez… C’est sans doute la dernière fois que quelqu’un t’autorise à le faire, avant longtemps. Peut-être même la dernière fois tout court ».
Je m’exécutai immédiatement. Trop envie. Besoin. Désir… je ne réalisai pas immédiatement qu’elle dit peut-être vrai. Que je me branlais peut-être pour la dernière fois. Le plaisir monta rapidement. J’avais essayé de résister durant ces deux semaines, comme Maîtresse me l’avait demandé. Je ne m'étais caressé que deux fois, je n’avais pas tenu l’abstinence totale. Je me masturbai rapidement. Le plaisir vint…. en même temps que ma prise de conscience de l’abandon de ma sexualité, du contrôle de ma sexualité. Contrôle que j'allais remettre entre les mains de Maîtresse Caroline.
Je rendais les armes. Par le renoncement à cette acte si simple, que je pratique depuis si longtemps, si animal… la masturbation… je rendais les armes. J’abandonnais, je m’abandonnais donc à ma Maîtresse. Je jouis alors que les larmes perlent à mes yeux. Explosion de plaisir, jets de foutre sur le cuir qui gainait le pied de Madame. « Branle toi encore…. vide toi complètement la pute… Voilà.. c’est mieux… presse tes couilles pour être sûr qu’il ne reste rien… »
« Maintenant, sale petite pute, que tu as souillé mon bel escarpin, il va falloir le nettoyer…. LECHE ! » Madame écrasa son pied maculé de foutre sur ma bouche.. Je surmontai mon haut-le-coeur et le léchai… je n'étais plus qu’un esclave qui obéit. Je ne décidais plus de rien. Mon libre-arbitre à la poubelle. J’appartenais, j’obéisais, je servais. Rien d’autre.
Je sentis le véhicule quitter la route. Ralentissement. Sans doute une rampe. Descente. « Voilà, nous sommes arrivés. Allez, descends la pute. Je dois te livrer à la Maîtresse. »
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Caroline vînt se placer derrière moi. Ses mains caressant mon cul, jouant à écarter mes globes, s’égarant sur ma queue tendue pour quelques rapides va-et-vient. Elle prenait son temps, savourait sa prise de possession à venir.
-Hmmmm j’adore cet instant. Déflorer un petit cul quasi vierge, cela me grise ma lope. Je vais te baiser, t’ouvrir, te dilater. Je vais t’apprendre à jouir par le cul, ma chienne. Je vais te faire aimer la sodo tu vas voir. Ennia, va te mettre devant lui, et branle toi un peu pour l’exciter. Même si visiblement il n’en a pas besoin. La petite pute bande comme un âne !.
Ennia s’installa dans le fauteuil qui me faisait face. Une jambe passée sur chaque accoudoir, j’avais la plus belle vue qui soit sur sa chatte humide où elle faisait déjà courir ses doigts. Elle se releva, rapprocha le fauteuil et me murmura en plantant ses yeux dans les miens :
– Regarde moi… ne lâche pas mon regard. J’ai envie de vivre ta première sodomie dans tes yeux s’il te plaît. Offre moi cela mon coeur….
Elle reprit sa position. Sa chatte trempée à 20 cm de mon visage. Elle m’avait appelé « mon coeur ». Et je sentais une vague d’amour pur me submerger. Comment pouvais-je ressentir cela, maintenant, nu, à quatre pattes sur une table basse, le cul graissé de lubrifiant, un énorme god s’apprêtant à me baiser ? Je ne maîtrisais plus rien et certainement pas mes émotions. Je plantais mon regard dans celui d’Ennia lorsque Maîtresse Caroline posa son gros gland sur mon anneau.
-Pousse bien ma lope, tu vas le prendre. En douceur, parce que c’est ta première fois. Profites en, je ne serai pas toujours aussi arrangeante. J’aime baiser mes petites putes sans ménagement. Allez, pousse bien, ouvre toi pour moi ».
Maîtresse saisit mes hanches et accentua sa pression. Je sentis ma résistance s’effacer et le gland me pénétrer. Je criai sous la douleur. Je me sentais ouvert, sûr que j’étais déchiré, que je saignais déjà. J’avais le souffle court. Seule l’intensité du regard d’Ennia me permettait de tenir. Maîtresse Caroline poursuivit sa possession, millimètre par millimètre.
-Hmmmm tu as passé le plus dur ma pute. Je t’ai ouvert. Oh putain que j’aime ça…. baiser un mec. Je crois que c’est le truc qui me fait le plus mouiller au monde. Allez ma chienne… doucement…. tu vois, je coulisse déjà mieux. Tu t’assouplis bien.
Je haletais, gémissais, mes yeux embués de larmes. J’avais mal, mais je ne voulais pas renoncer. J’avais attendu, espéré ce moment depuis si longtemps. Je l’avais rêvé tant de fois. Et je ne pouvais imaginer un meilleur scénario, de meilleures conditions pour perdre mon pucelage. Intérieurement, je remerciais Caroline, Ennia, le ciel et l’enfer. Je remerciais le monde entier de me permettre de vivre cela. Maîtresse Caroline faisait de lents et courts va-et-vient. Elle avait raison, la douleur s’éloignait un peu et je sentais le god coulisser plus facilement. Doucement, elle pénétrait à chaque fois un peu plus profondément. Ses mains caressaient mes fesses, mes hanches. Je me surprenais à tendre mon cul vers ce pieu qui me fourrait, à aller au devant de lui. Et Maîtresse Caroline appréciait.
-Hmmm mais c’est que tu aimes ça !! Je le savais, tu es une lope à queue. Bonne à te faire enculer par de belles tiges bien dures. Tu aimes… regarde, tu viens t’enculer toi même ! Une vraie salope en chaleur. Allez… je suis presque à fond. Viens…. pousse encore un peu !.
Elle me motivait par quelques claques bien sonores sur mes globes. Je gémissais, et je me sentais totalement parti. J’étais ailleurs. Je n’étais plus moi même, ou alors si, j’ETAIS moi même. Je me faisais baiser, sans aucune retenue. Ce ne sont pas des gémissements de douleurs qui sortaient de ma bouche. Enfin plus tout à fait, et de moins en moins. Le plaisir, plus cérébral que physique en cet instant, gagnait du terrain. Maîtresse le sentait, le savait. Elle en jouait, me possédait. J’étais heureux de pouvoir offrir la victoire à Caroline, heureux de ce que je lisais dans le regard d’Ennia. Elle me souriait, elle aussi avait les yeux embués. Elle me confiera plus tard que mon dépucelage l’avait bouleversée. Que l’émotion que j’avais vécue était si intense qu’elle la ressentait elle aussi à travers mes yeux.
-Hmmm ma chienne, je te baise bien. Tu es bien ouvert. Allez, cambre toi mieux que ça ma pute. Offre toi à ta Maîtresse.
Caroline me baisait avec plus d’ardeur. Elle se retirait totalement (j’avais alors l’impression d’avoir le cul béant) et s’enfonçait à nouveau avec de moins en moins de douceur. Je gémissais sans discontinuer, oscillant entre douleur et un plaisir physique qui s’alliait de plus en plus à mon plaisir cérébral. Les claques pleuvaient sur mon cul, pas vraiment douloureuses, et je faisais de mon mieux pour m’offrir à ma Maîtresse. Son god me fourrait complètement. Caroline glissa ses mains sous mon torse et attrapa mes tétons. Elle pinça et m’attira à elle, redressant mon buste tout en étirant et faisant rouler mes pointes entre ses doigts. J’adorais cette caresse. Et je laissais échapper un vrai gémissement de plaisir. Maîtresse Caroline m’amenait peu à peu vers la jouissance, en baisant mon cul !!!
– La chienne, tu arrêtes de te branler et tu viens sucer sa queue. On va le faire bien jouir. Allez la lope, laisse toi aller, apprécie de te faire enculer et montre moi que tu aimes ça !!!.
Ennia tomba à genoux et enfourna ma queue tendue dans sa bouche. Ce contact brûlant manqua de me faire gicler. Maîtresse Caroline me baisait de plus en plus fort, sans lâcher mes tétons qu’elle torturait entre ses doigts. La langue d’Ennia, ses doigts qui me masturbaient, caressaient mes couilles, sa bouche qui allait et venait au rythme du god-ceinture qui me fourrait.. tout cela me fit exploser dans un long cri de plaisir et je me vidais sur la langue de ma déesse rousse. Un orgasme ravageur, d’une intensité que je n’avais encore jamais connu. Maîtresse se retira de mon cul et je tombais sur la moquette. Ennia vient se coucher sur moi, et lentement colla sa bouche pleine de mon sperme sur la mienne pour un long jeu de langue, un baiser d’une tendresse inouïe.
– J’ai joui, j’ai joui en même temps que toi, sans avoir besoin de me toucher. Quand tu as déchargé, quand tu as crié, ce que j’ai ressenti était si fort, que je suis partie complètement. Tu sais, je crois que je…. »
Je l’interrompis dans un souffle… murmurant à mon tour, mes yeux plongés dans les siens :
– Chuuuttt…. je t’en supplie… ne le dis pas… pas maintenant. Moi aussi. Mais je n’ai pas la force de l’entendre, s’il te plaît Ennia….
Et je fondis en larme. Un flot de larmes que je ne pouvais arrêter. Je n’avais jamais pleuré comme cela. C’était comme si toute mes frustrations, mes interrogations, mes inquiétudes… tout ce poids que j’avais traîné depuis tant d’années s’évacuait. Je me libérais et cela faisait si mal. Ennia me serrait dans ses bras, caressait mes cheveux, me murmurait des paroles apaisantes. Sa chaleur me faisait du bien et je savais que je pouvais me laisser aller. Il FALLAIT que je me laisse aller. Que je meurs, pour mieux renaître, ici et maintenant.
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Chapitre 6 : Ma femme vide-couilles
Samedi, vingt-et-une heure. Nathalie doit se rendre chez son Maître pour la nuit. Au programme, cinq hommes, dont son Maître, à satisfaire et une femme. Elle se prépare à y aller. Elle respecte les ordres de son Maître. Elle doit être vêtue seulement d’un imperméable et d’une paire de chaussures. Son Maître vient la chercher en voiture. J’ai prévu pour ma soirée la venue de Catherine qui arrive. Elle embrasse Nathalie et vient m’embrasser tendrement.
Nathalie se rend à son rendez-vous. Je reste avec Catherine. Nous nous déshabillons et nous installons sur le canapé. Catherine vient se coller à moi, nous échangeons un long baiser. Je ne peux cacher mon érection. Catherine s’en aperçoit, elle s’agenouille, me prend les couilles dans une main et ma queue de l’autre main. Elle me branle mais je ne compte pas en rester là. Je me lève et l’entraîne vers le lit. Elle s’allonge sur le dos, écarte ses jambes et me dit :
- Viens me baiser.
Je me couche sur elle et la pénètre aussitôt. Son vagin est humide. J’effectue des va-et-vient dans sa chatte. Elle m’enserre avec ses cuisses et ses jambes. Elle a un orgasme mais je ne jouis pas. Je me déplace et présente mes lèvres à l’entrée de sa chatte et je commence à la sucer. Elle a de nouveau un orgasme, elle me caresse la tête. Je me déplace à nouveau tout en continuant à la sucer et lui présente ma queue devant sa bouche. Nous entamons un soixante-neuf. Je me délecte de sa mouille abondante. Elle me suce avidement, je sens avec ma queue le fond de sa gorge. La gourmande a encore un orgasme. Je finis par jouir dans sa gorge. Elle vient aussitôt m’embrasser, dans nos bouches s’emmêlent son jus et le mien. Nous dégustons.
Je propose un rafraîchissement. Nous nous installons au salon et je raconte à Catherine les progrès effectués par ma femme. Elles communiquent, se sont vues plusieurs fois. Mais Catherine n’avait aucun détail pour le rendez-vous de ce soir. Je lui explique que ce sera une partouze à sept, cinq hommes et deux femmes. Ce sera un baptême pour Nathalie.
- Ta femme est en train de devenir une putain.
- Tu crois ? Mais ça me plaît, elle était tellement coincée.
- Tu ne crains rien pour ton couple ?
- Non, on se dit tout. Je trompe depuis longtemps Nathalie et ça n’a pas affecté notre couple.
- Tu dois avoir raison. Tu vas lui raconter notre nuit ?
- Je n’ai rien à lui cacher.
Nous retournons sur le lit et continuons à bavarder. J’adore être avec Catherine, une femme ouverte dans tous les sens du terme. Elle sait qu’entre nous deux il n’y a qu’une attirance physique.
Je suis allongé sur le dos. Catherine commence une série de caresses sur le torse, sur les cuisses. Elle fait bien attention à éviter mon sexe. Mais ses caresses me font quand même bander. Elle me dit de me mettre à plat ventre et me caresse le dos et les cuisses. Je sens ma queue durcir. Ses mains atteignent mes fesses. Ses doigts se promènent entre mes fesses, ils atteignent mon anus.et je sens un doigt inquisiteur me pénétrer. Drôle de sensation ! Catherine retire le doigt de mon cul et le porte à sa bouche pour le lécher. Puis sa bouche s’insère entre mes fesses et sa langue fouille mon trou du cul. J’adore cette caresse particulière qui se prolonge. C’est délicieux ! Sa bouche quitte mon trou du cul. Ne voulant pas être en reste, je lui dis de se mettre à plat ventre, je lui caresse le dos, les cuisses. Je lui pose quelques baisers dans le cou puis ma bouche descend le long de sa colonne vertébrale et entame l’exploration de ses fesses, ma langue fouille son trou du cul. Elle tressaute, elle apprécie le travail de ma langue. J’ai envie de remplacer ma langue par ma queue. J’empoigne ses fesses, les écarte et présente ma queue pour l’enculer. Je la pénètre d’un coup et commence à la ramoner. Je l’ai surprise mais elle ne tarde pas à réagir pour accompagner mes coups de rein. Ma queue grossit. Nous restons unis un bon moment. Puis je jouis longuement dans son cul.
Sa bouche vient remplacer son cul, sa langue venant nettoyer mon sexe.
Nous sommes en sueur et éprouvons le désir d’aller nous doucher. Après la douche, nous nous couchons et nous endormons, enlacés.
C’est le matin. Nous nous réveillons et échangeons un baiser. Je commence à bander. Nous sommes couchés sur le dos, j’avance ma main vers la chatte de ma voisine. Elle est déjà mouillée. Je prends Catherine par la taille et la fais mettre à califourchon sur moi. Elle place sa chatte au-dessus de ma queue. En descendant, elle vient se faire pénétrer. Je commence à la baiser. J’entends un bruit de serrure, c’et Nathalie qui rentre. Elle arrive dans la chambre et nous surprend en pleine action. Elle vient m’embrasser, elle embrasse Catherine. Elle se défait de son imperméable et se couche à côté de nous. Je continue de baiser Catherine. Nathalie nous observe. Je finis par jouir dans la chatte de Catherine.
Je propose aux deux femmes de leur servir me petit-déjeuner au lit. Je me dirige vers la cuisine et laisse les deux femmes.
Nous prenons notre petit-déjeuner au lit puis je remporte le plateau à la cuisine. Quand je reviens dans la chambre, les deux femmes sont enlacées.
- Faites-moi une petite place.
Elles s’écartent et je me glisse entre elles. Un bisou à chacun et je m’adresse à Nathalie :
- Alors ?
- Je suis crevée mais heureuse.
- Raconte.
- Ça a commencé en descendant d’ici. Mon Maître m’a fait quitter mon imperméable et mes chaussures. J’étais donc nue. Il m’a mis un collier avec une laisse et m’a dit de monter dans le coffre de sa voiture. Arrivés chez lui, il m’a emmené dans un donjon. Il n’y avait encore personne. Mon Maître m’a accrochée à une croix. J’avais les pieds et les mains liés, dos contre la croix et les jambes écartées, un plug dans le cul. Puis quatre hommes et une femme sont arrivés, ils étaient nus. La femme a été accrochée sur une autre croix avec le dos collé à la croix et un plug dans le cul. Mon Maître a indiqué aux quatre hommes. Voici deux chattes, servez-vous.
- Que t’ont-ils faits ?
- Ils ont commencé à me caresser les seins et la chatte ainsi qu’à l’autre femme.
- Puis ils nous ont pénétré chacun à leur tour. Mais sans jouir. Ça a duré un bon moment, ils caressaient nos seins, nous pénétraient la chatte avec leurs doigts ou leur sexe.
- Tu as joui ?
- Non, mon Maître m’avait indiqué que, pendant toute la séance, ce serait interdit, sauf permission de sa part.
- Puis mon Maître nous a détachées et on a dû sucer les hommes un par un. Un homme a joui dans ma bouche et un autre a joui dans la bouche de l’autre femme. Nous avons retiré nos plugs anaux et les trois hommes qui n’avaient pas joui nous ont enculées. Un homme a joui dans mon cul et un autre dans le cul de l’autre femme. Seul mon Maître n’avait pas joui. Il m’a attrapée par les cheveux et m’a ordonné de le sucer en exigeant que je le fasse jouir. Il est très résistant et ça a été plutôt long. Enfin, j’ai réussi à recueillir son sperme dans ma bouche.
- Et ensuite ?
- Les deux femmes ont été attachées et les hommes ont disparu, certainement pour se rafraîchir et se restaurer. Ils ont été absents un bon moment. Quand ils sont revenus, les deux femmes ont été attachées à leur croix mais cette fois la poitrine contre la croix. Les hommes avaient des fouets, les coups ont commencé. On devait compter à chaque fois et remercier. Et puis mon Maître a donné un nouveau départ et, cette fois, nous avons été enculées. Ils alternaient d’une femme à l’autre, écartant nos fesses de leurs mains. Ça a duré un bon moment jusqu’à que tous les hommes aient joui. Trois ont joui dans mon cul, deux dans le cul de l’autre femme. Ils nous ont laissé chacune sur notre croix et les hommes ont quitté la pièce.
- La séance était terminée ?
- Je le croyais. Le matin, ils sont tous revenus, ils nous ont détachées et nous avons dû les sucer avec ordre de les faire jouir. Deux ont joui dans ma bouche et trois dans la bouche de l’autre femme. Nous avons été conduites dans le jardin et les hommes nous ont pissé dessus puis mon Maître nous a lavées au jet d’eau froide. Nous avons pu nous sécher. Puis mon Maître m’a ramenée ici dans le coffre de la voiture. Mon Maître m’a enlevé mon collier et ma laisse et je me suis rhabillée
- À qui appartient l’autre femme ?
- Je ne sais pas.
- Mais tu n’as pas joui ?
- Non, j’ai été un vide-couilles, j’ai été traitée comme un animal et ça m’a plu.
- Tu es prête à recommencer ?
- Bien sûr. Mon Maître m’a fait découvrir une nouvelle vie.
- Tu aimes ton Maître ?
- Non, mon chéri. Je n’aime que toi. J’ai du respect pour mon Maître. J’obéis à tous ses ordres tant que tu le permettras.
- Tu es heureuse, tu peux donc continuer.
- Merci, mon amour.
Nous décidons avec Catherine d’aller prendre une douche. Quand nous revenons dans la chambre, Nathalie s’est endormie. Cette nuit l’a épuisée. Elle a de nombreuses marques sur le corps. Nous nous couchons à côté d’elle. Catherine vient sur moi. Nous nous embrassons. Puis elle change de position, nous sommes tête bèche. Catherine prend mon sexe en bouche tandis que ma bouche prend possession de sa chatte. Je goûte à sa liqueur, elle me fait une gorge profonde puis vient lécher mon gland. Elle a un orgasme mais je suis plus endurant, je continue à lui pilonner la bouche. Nous n’avons pas envie de changer de position, nous sommes bien comme ça. Elle a un second orgasme et je me déverse dans sa bouche. Nous échangeons un baiser où se mêlent nos deux jus.
Nathalie continue de dormir. Nous ne la réveillons pas. Nous allons au salon. Nous avons vraiment envie de nous revoir mais plus régulièrement.
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Chapitre 5 : Ma femme soumise Nous sommes un couple libéré.
Chacun suit ses envies.
Nous avons des rencontres séparées ou des rencontres en couple. Notamment des rencontres candaulistes.
Un soir, Nathalie s’adresse à moi : Chéri, je vais te parler d’un nouveau fantasme.
Je t’écoute. Voilà, j’ai rencontré un homme.
Pour le moment, il ne s’est rien passé. Mais il m’a proposé de devenir sa soumise..
Et qu’as-tu répondu ?
Que j’allais en parler à mon mari et que nous déciderions ensemble.
C’est d’abord toi que ça regarde.
Mais tu ne serais pas contre ?
Non. Reste à en définir les modalités.
Je peux demander à cet homme, Paul, de venir un soir à la maison pour en parler tous les trois.
D’accord.
Paul vient donc ce soir.
Nous l’accueillons autour d’un apéritif.
Je m’adresse à Paul : Monsieur, quelles sont vos intentions concernant Nathalie ?
Je m’appelle Paul et on peut se tutoyer.
D’accord, Paul.
Voilà, ta femme m’intéresse, je sens qu’elle pourrait devenir une bonne soumise. Et j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas contre. Mais que deviendrait notre couple ?
Rien ne changera. Tu es son mari, elle restera ta femme. Rien ne doit changer dans votre relation affective ou sexuelle. Je retrouverai Nathalie lors de séances où elle m’appartiendra. Il ne s’agira que d’un rapport dominant / soumise sans aucun autre sentiment. Je choisirai également ses partenaires.
A priori, pas de problème. Pourra-t-elle refuser certaines pratiques ?
Bien entendu, je signerai avec elle un contrat qui stipulera les interdits.
Quelle sera la durée ?
Nathalie ou moi-même pourront arrêter cette relation quand nous le voudrons.
Et où vous rencontrerez-vous ?
Chez moi ou ici.
Quel serait mon rôle ?
Tu peux assister aux séances, tu peux filmer mais tu n’as pas le droit de participer.
Et quel est le but ?
Transformer, faire évoluer. Ta femme doit devenir une chienne.
Je m’adresse à Nathalie : Qu’en penses-tu ? Ça me convient.
Puis à Paul : Quelles sont les pratiques incontournables ?
Sexuellement, ses trois orifices doivent toujours être disponibles sans qu’elle ait le choix.
Bien entendu, si elle me suce, elle doit accepter d’avaler.
Et les autres pratiques ?
J’aime bien dilater chatte et anus. J’aime bien cravacher ou fouetter. J’aime bien uriner dans une bouche. J’aime bien prêter ma soumise. Nathalie a-t-elle déjà fait l’amour avec une femme ?
Oui et elle adore.
Je m’adresse à Nathalie : Qu’en penses-tu ?
Tout ça me convient.
Je m’adresse à Paul : J’opposerai quand même une objection. Nathalie ne devra pas être prostituée.
Aucun souci, je suis dominant, pas un mac.
Alors, c’est parfait. Paul nous présente alors un contrat en double exemplaire. Toutes les règles y sont spécifiées. Une rubrique reste à remplir : "Restrictions, la soumise refuse absolument les pratiques suivantes".
Nathalie me consulte du regard et inscrit le mot "Néant". Puis elle signe les deux exemplaires.
Paul fait de même. Paul et Nathalie ont chacun un exemplaire. Ils sont liés.
Paul s’adresse à Nathalie. Dorénavant tu m’appelles Maître et tu me vouvoies.
Bien, Maître. Nous convenons d’une date pour la première séance. Ce sera samedi en début d’après-midi.
Paul s’en va. Je m’adresse à Nathalie : Satisfaite ?
Oui, merci.
Tu as bien réfléchi aux engagements que tu viens de prendre ? Oui.
Tu ne crains pas le fouet ? Je crois que j’aimerai.
Très bien.
Nous sommes samedi en début d’après-midi. Nathalie est contractée.
Tu es stressée, tu as peur ?
Oui, peur de ne pas être à la hauteur.
Mais je suis avec toi. Tu vas satisfaire Paul et, en même temps, me satisfaire.
Paul arrive. Il vient me serrer la main. Je commence à prendre des photos. Nathalie s’adresse à lui : Bonjour, Maître. Bonjour, salope. À poil ! Bien, Maître. Nathalie se déshabille. Reste debout, les bras le long du corps.
Oui, Maître. Paul se déshabille et s’approche de Nathalie. Il en fait le tour. Il commence à caresser les fesses puis passe sa main sur la chatte. Écarte les jambes.
Oui, Maître.
Il enfonce un doigt dans la chatte de Nathalie puis présente son doigt devant la bouche de Nathalie qui se met à le lécher. Puis les mains de
Paul tâtent les seins de sa soumise. Ils les pincent. Nathalie émet un petit cri. Ta gueule, je ne veux pas t’entendre. Oui, Maître. Paul se place face à Nathalie et lui administre une belle paire de claques. Tu dois me remercier, connasse. Merci, Maître. Tu dois toujours me remercier pour l’attention que je te porte.
Oui, Maître.
Paul prend Nathalie par les cheveux et me demande de lui indiquer la salle de bain. Il fait entrer Nathalie dans le bac à douche et lui ordonne de s’agenouiller. Il entre dans la cabine et présente son sexe devant la bouche de Nathalie.
Ouvre ta bouche. J’ai envie de pisser.
Oui, Maître. Et tâche de ne rien perdre, je veux que tu avales tout.
Bien, Maître. Paul commence à uriner, il règle son débit pour que Nathalie puisse recueillir et avaler.
Je filme cette scène. Quelques gouttes ont coulé sur les seins de Nathalie. Paul donne une paire de gifles à Nathalie. Tu as laissé couler quelques gouttes. Ramasse avec tes doigts et lèche.
Oui, Maître.
Nathalie récupère l’urine sur ses seins avec ses doigts qu’elle lèche ensuite. Tu as oublié quelque chose.
Pardon. Merci, Maître.
Et Nathalie reçoit à nouveau une paire de claques.
Reste à quatre pattes ! Relève bien ton cul ! Tu vas avancer jusqu’au salon en écartant bien tes cuisses !
Bien, Maître.
Nathalie est au milieu du salon, à quatre pattes. Tu vas te mettre en position d’attente, jambes repliées, ton cul sur tes talons, les bras dans le dos.
Oui, Maître.
Paul va fouiller dans le sac qu’il a apporté et en sort un fouet. Tu vas compter à haute voix chacun des coups et me remercier. Oui, Maître. Paul commence par un coup sur les seins.
Un. Merci, Maître.
Et il continue ainsi en frappant de plus en plus fort. Nathalie compte jusqu’à cinq et remercie à chaque coup. Lève tes bras.
Oui, Maître.
Paul frappe Nathalie sur le dos. Dix coups en tout. La poitrine et le dos de Nathalie sont zébrés. Mais elle a résisté. Maintenant viens me lécher les pieds.
Oui, Maître.
Paul s’installe sur un fauteuil et Nathalie se déplace jusqu’aux pieds de son Maître qu’elle se met à lécher à grands coups de langue. Paul commence à transformer Nathalie en une chienne obéissante. Elle continue à lécher, elle semble y prendre du plaisir.
Mets-toi à genoux et viens me sucer, salope. Oui, Maître. Nathalie avance sa bouche et commence à lécher le gland de son Maître.
Caresse-moi les couilles Puis Paul lui prend la tête et lui enfonce sa queue dans la bouche. Il baise sa bouche. Il doit toucher le fond de sa gorge.
Viens te placer sur moi, viens te faire baiser. Et je t’interdis de jouir.
Oui, Maître.
Nathalie se place à califourchon et sa chatte absorbe la queue de son Maître. Je pense que ma femme aura du mal à ne pas jouir. D’ailleurs, elle a un orgasme. Qu’est-ce que je t’ai dit, connasse ?
Pardon, Maître.
Tu seras punie. Oui, Maître. Tourne-toi et viens placer ton cul sur ma queue.
Oui, Maître.
Nathalie se place de façon à se faire enculer par son Maître. Elle effectue des mouvements verticaux pour accentuer la possession de son cul. Elle arrive à ne pas jouir. C’est au tour de Paul de jouir dans le cul de Nathalie.
Viens me nettoyer la queue avec ta langue, salope.
Oui, Maître.
Nathalie s’agenouille à nouveau et nettoie le sexe de son Maître. Puis Paul se lève. Tu as joui, pétasse.
Oui, Maître. Je vous demande pardon.
Mets-toi debout.
Paul prend son fouet et assène dix coups de fouet sur le ventre et sur les fesses de Nathalie. Celle-ci a dû bien entendu décompter les coups et remercier à chaque fois son Maître. Paul s’approche de moi.
Ta femme s’est bien comportée sauf quand elle a joui. Si tu veux me rendre un service, tu peux l’entraîner à ne jouir que sur commande.
J’essaierai.
La séance est terminée. Paul se rhabille. Nous nous serrons la main. Il s’approche de Nathalie.
Tu me dis au revoir et, en même temps, tu me baises les mains.
Au revoir, Maître.
Nathalie baise les mains de son Maître. Paul s’en va.
Nathalie s’adresse à moi : Mon chéri, je vais prendre une douche. Tu peux y aller. Nathalie revient de la douche. Elle me rejoint sur le canapé. Son corps est encore marqué par les coups reçus.
Alors ?
Je suis ravie.
Tu as aimé te faire fouetter ?
C’est une révélation. J’ai adoré.
Et la séance dans la douche. J’ai aimé aussi mais ce n’est pas facile de tout retenir.
Tu as joui.
Oui, je n’ai pas pu m’en empêcher.
Paul m’en a parlé. Il aimerait que je t’entraîne à ne jouir que sur commande.
J’aimerais que tu le fasses. C’est d’accord. Et les traces de fouet sur ton corps ?
Je les ai acceptées.
Elles te gênent ?
Pas du tout. Il faudra s’y habituer.
Tu as envie de continuer avec Paul ?
Plus que jamais. Mais promets-moi une chose.
Oui ?
Si tu as envie que j’arrête, tu me le dis, j’arrête aussitôt.
Continue.
Qu’est-ce que ça changera entre nous ?
Te faire jouir sur commande et voir les marques sur ton corps. Tu demanderas à Paul de ne pas trop te marquer pour les vacances, il ne faudrait pas faire croire que tu es une femme battue involontaire.
Et toi, tu ne pourrais pas me battre ?
Je pourrai essayer.
Mon chéri, je t’aime.
Tu m’as permis de me révéler à moi-même.
Quand la prochaine séance ?
Mon Maître doit me téléphoner mais j’irai certainement chez lui.
Je te raconterai. Si tu veux. Je t’aime et j’ai apprécié cette séance. Ça t’a fait bander ?
Oui. Nathalie s’agenouille, dégage mon sexe et l’engloutit.
J’ai droit d’emblée à une gorge profonde.
J’appuis mes mains sur la tête de ma femme pour accompagner ses mouvements.
Je jouis rapidement au fond de sa gorge.
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Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Sarah contempla
impunément le pur ovale du visage de Patricia. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées
passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue
par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir,
se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour
reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des
aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée
comme une gisante, Sarah découvrait Patricia comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas
la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui
se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre.
Plus surprenante encore était l'immersion de Patricia dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression
de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes.
Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu
épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les
caresses. Sarah se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans
ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla
Sarah. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï.
On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Sarah en sentit l'odeur âpre
et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité.
Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah,
le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait
les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses
mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.
La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Sarah. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais
dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle
obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Patricia
se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Sarah lui sourit quand elle la
remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Sarah s'était révélée chaque nuit de
leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge,
toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Patricia endormie n'échappait pas à la règle.
La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les
coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est
acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps
de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que
la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée.
Ce serait au tour de Sarah d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne
tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot
reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly.
La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un
soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La
côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots
cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont
poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée.
Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon,
Sarah demandait à Patricia de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire.
Sarah avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic
aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle
de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent,
contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière.
Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch
commençait à fatiguer, puis descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Patricia faisait semblant de
dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord
en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Ile ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en
attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin
météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de
bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite,
il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante.
Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord,
les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt
une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient
par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches.
Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tessa et Abby sont des adeptes du wrestling, ce combat au sol qui peut être un jeu sexuel avec une dominante et une dominée. Elles ont fixé des règles simples. Le combat commence en maillot de bain et se termine par abandon de l'une des deux, peu importe la forme, mais en évitant de se blesser. Ce peut être par de redoutables armblocs, des immobilisation au sol, dés clés diverses. Les étranglements sont interdits, de même que tirer les cheveux mais pas la saisie de poils de chatte. Tessa et Abby se sont vite épilées pour éviter cela, car la saisie d'une chatte poilue fait très mal.
Tessa et Abby se sont aménagées une pièce avec de bons tapis de sol pour jouer. C'est souvent Tessa qui gagne. Le prix c'est la soumission inconditionnelle de la vaincue jusqu'au combat suivant, en tout et pour tout, et bien sûr sexuellement.
Abby vient encore de perdre. Tessa a réussi à lui faire une clé de jambe et elle a du abandonner à cause de la douleur. C'est le moment que Tessa préfère, celui où elle prend possession de sa soumise. Elle enserre son visage entre ses cuisses musclées et l'oblige d'abord à bien lui lécher le minou. C'est délicieux et elle jouit dans la bouche d'Abby qui doit ne pas perdre une goutte de cyprine.
La fessée est un autre moment de plaisir. Abby doit couiner de douleur ! Un bon martinet en cuir fait très bien l’affaire, surtout que Tessa ne fait pas semblant quand elle frappe. Elle empoigne les cheveux de sa soumise, cette fois c'est permis et aime la corriger comme une jument rétive.
Tessa adore son god sans harnais, avec une partie qu'elle introduit dans son vagin bien serré et le reste à l'extérieur, dressé comme une belle bite de mâle en rut. Un bon 30 cm et 6 cm de diamètre, de quoi bien dilater Abby. Cette dernière hurle chaque fois qu'elle se fait enculer et sans préliminaires, à la cosaque. Elle pleure, se débat, supplie, mais en vain, Tessa lui démonte chaque fois le cul, en bonne sauvage. C'est une façon de briser psychologiquement Abby et de lui faire comprendre par la sodomie qui est la Maîtresse.
De toute façon Abby est rentrée dans son rôlr de soumise et de vaincue. Tessa est de loin la plus forte. Elle domine en tout. Ce soir Abby devra encore faire le service cul nu, les fessées bien zébrées au martinet. Toutes les corvées c'est pour elle.
La morale de cette histoire c'est qu 'une soumise doit se la fermer, filer droit et bien obéir.
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L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de
fois, Xavier, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À
la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est
occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le
froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable
aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus
nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon.
Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne.
Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le
chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle
prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment
propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée.
Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates.
L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement
saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu
un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec
la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main.
Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de
fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement
d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de
fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un
imperceptible grincement. L'image de ton pénis rouillé, Xavier ... Quel délice ! Je reprenais hâtivement ma lecture.
"- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante,
son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il
se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de
sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses
doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui
se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé
au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement,
tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses
cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui
éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration
s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle.
Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche,
son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse
et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un
plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante:
- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre.
Et toi, Xavier, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de
la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée,
espèce de salaud. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman.
Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas
croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent.
Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe
offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes
non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige
mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent
les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de
fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon
pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite.
- Encore vous ! Siuvez-moi !
Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste
des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un
regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que
de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe.
Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme.
- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord.
Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent
aucune attention.
- Fermez les yeux !
Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui.
- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ?
Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière
de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la
lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe
se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très
généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme
n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour
atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse.
Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de
bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du
pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur
ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue.
S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on
remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau
vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme
prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la
moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa
mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens,
agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente:
- Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique.
À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Xavier, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te
réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humilié de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa
des mains, un corps lourd s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de
battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes
reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre.
Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui
désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée,
je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais. Tu étais un artiste, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à Roger Nimier.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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(Réédition du 07/07/2020 -> 20/04/2024 - 1103 Vues)
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Quelles peuvent être les véritables raisons, qui poussent les femmes mariées à s'ouvrir au BDSM ?
Quelles sont les limites de ces femmes censées être sociétalement établie ?
Ironiquement, deux questions qui n'ont que finalement que très peu d'importance, lorsque l'homme entreprends une relation BDSM avec une femme mariée.
L'auto-satisfaction de la conquête ou de répondre à l'envie d'adultère paralysant toutes exigences, à savoir si la relation que l'on débutera sera aussi éphémère que futile.
Et c'est lorsque le plaisir de consommation retombe, qu'un vide abyssal se dévoile en terme de compréhension et de communication envers l'autre.
Comprendre que le domaine du BDSM est affilié à un public de "niche", c'est accepter que pour beaucoup, c'est la facilité de palier à une frustration en utilisant l'autre qui attire..
Aucunement de se donner dans ses pulsions viscérales, pouvant se révéler invivables en solitaire, et s'ouvrir à une perspective d'avenir moins sombre avec un partenaire adéquat.
Pour en appréhender la portée, la Domination / Soumission appelle à l'état de conscience suivant :
Est-ce que le plaisir BDSM des femmes les amènent t'elles à s'accepter, ou à s'éloigner de leurs chemins à s'épanouir dans leurs existences ?
07 - Les femmes dites "switch" au service de la compréhension des femmes mariées ?
"Soit "Switch" ou mariée !" : Pourrait-on dire à l'étalage flagrant de profils les plus répandus sur internet, ou du chouinement perpétuel des femmes envers la gente masculine, dans leurs propos de la vie quotidienne.
Pour en découvrir la raison, et ainsi permettre de faire la part des choses entre une volonté de s'émanciper dans leurs vies sexuelles, tout en s’affranchissant de l'homme.. Intéressons-nous à certains traits* de l'attitude "switch" :
La frustration et les tensions étant légion dans le domaine du BDSM, l'aspect "switch" est une attitude basée sur l'incertitude et l’opportunité.
Les "switchs" sont de véritables couteaux suisses, où leurs polyvalences leurs offrent un argument de choix à ne pouvoir se placer et s'investir dans une relation, par jeux ou nécessité.
Un mécanisme propice à combler ou renouveler une partie de leurs libidos, non dans une aspiration à s'épanouir.
Entre amertume, désappointement, et famine... 3 raisons majeures poussent les femmes à devenir "Switch" pour continuer à côtoyer l'homme :
- Entre amertume et désir, d'accéder aux plaisirs "simple" de l'homme (Penser que l'hypothétique "pouvoir" d'imposer, ou répondre à une demande, soient liés à la notion d'aller plus facilement vers son plaisir).
- Le désappointement de ne pas avoir atteint son paroxysme de plaisir et d'épanouissement en tant que femme (Vouloir témoigner leurs hautes frustrations à leurs partenaires, sous le couvert de pratiques Dominantes).
- L'état de "famine sexuelle" de ne pouvoir sustenter leurs besoins nutritionnels personnels (Espérer dans la dévotion au plaisir de l'autre, un retour sur investissement en terme de plaisir charnel ou au moins dans l'égo d'avoir été utile).
En résulte une dualité à vouloir se différencier de l'homme et non de le compléter, et pourtant s'évertuer à mimer sa vénalité et son adaptabilité pour arriver à ses fins.
Les femmes dites "switch" et les femmes mariées se rejoignant sous la même bannière : "Ce que tu ne peux atteindre, tu le deviens."
08 - L'Union ou le Célibat ; Quelle est la source ou l'origine d'un meilleur épanouissement BDSM ?
Le BDSM amène à un état de conscience développé.
Il réponds à un besoin perpétuel à se réguler, et à l'hypothétique désir "d'être", ce que l'on était destiné à "être".
Pour la métaphore, c'est comme faire face au cahier vierge de sa vie, que tous le monde possède à sa naissance, et se torturer à écrire dessus de ses doigts ensanglantés..
Tout cela parce qu'un "vil" environnement, nous a piqué notre crayon ou notre stylo.
La Domination étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, cela ne nous empêcherait pas de faire et d'écrire de la "merde".
La Soumission étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, nous ne l'utiliserions pas pour autant, de peur de raconter des "conneries".
Un désir fort d'exister et de compenser en révélant une authenticité qui nous est propre, et par la même occasion approcher de notre ferveur à l'ouvrage, une des vérités absolues de la vie.
Il sera toujours possible de copier ou d'écrire sur le cahier de son voisin, mais il est assurément plus difficile d'écrire à deux avec le même stylo, pour raconter sa propre histoire !
Clairement, pour n'évoquer que ces autres exemples métaphoriques, un couple ouvert d'esprit écrivant son expérience au crayon, aura toujours la possibilité de réécrire sa propre histoire individuellement..
Tandis qu'un couple l'ayant écrit au stylo, témoignera à jamais de sa frustration à vouloir effacer ou se ré-accaparer ce qu'il ne leur appartient plus, car tombé sciemment dans le "tronc commun".
Vouloir se donner plus de force à se convaincre que son ou ses partenaires soient nécessaires à son propre épanouissement, est du domaine de la puérilité ou de la paresse, aucunement du BDSM.
La femme mariée par définition, a autant de possibilité de s'investir dans une relation BDSM que la femme célibataire.
Encore faut-il qu'elles s'avouent toutes les deux, que ce n'est pas une question de chance ni de disponibilités, mais bien d'un travail préalable d'introspection personnel, réel et immodéré.
09 - Y a t'il un âge révélateur de l'éveil des pulsions BDSM d'une femme mariée ?
Si l'on se devait de faire des conjonctures et statistiques sur des tranches d'âges des activités pulsionnelles des femmes mariées, 4 périodes seraient mise à l'honneur :
De 18 à 25 ans : Age révélant l'idéalisme, ou au contraire l'aspect militant d'une femme mariée.
Une volonté et plaisir à se trouver des preuves à s'aimer, et s'appartenir par un esprit de mise en valeur, de sécurité, ou de fuite en avant.
De 26 à 39 ans : Age révélant sa maturité ou sa puérilité à faire face à la vision de son corps se transformant irrémédiablement.
Dans l'enfantement, dans l'assèchement et l'épuisement professionnelle, ou dans la boulimie à vouloir profiter de la vie.
De 40 à 50 ans : Période d'âge où la notion des contraintes d'horloge interne prends tous son sens.
Et qui en découle l'anxiété d'un sursis d'une ménopause à venir, l'évolution d'un corps et de son humeur qui désormais ne nous appartient plus, ainsi qu'une perception différente du plaisir et de son bien être.
Plus de 50 ans : l'âge de la résolution, de la résignation, ou de la détresse palpable du corps et de l'esprit.
Où la principale activité d'une femme n'est plus de cumuler du plaisir, mais au minima de le retrouver.
Majoritairement, les femmes mariées ou célibataires s'évertuent à prendre élan sur le BDSM pour ne pas penser à la réalité de la vie qui leurs échappent. Les femmes ayant besoin de Soumission quand à elles, n'aspirent qu'à la commencer.
Les femmes et mères à l'apogée de leurs maturités, ou à contrario à bout de souffle, ont plus un besoin BDSM pour faire un bilan de leurs vies, plutôt qu'à envisager de s'épanouir dans ce substitue.
Un désir de troquer ne serait-ce qu'un instant, "leurs chronomètres" accrochés à leurs cous (Représentation de leurs horloges internes qui défilent), par le collier tout neuf d'un Dominant (Représentation de l'emprise et d'un plaisir éternel).
La stimulation qu'engendre ce "médoc" qu'est le BDSM, étant propice à être de nouveau en accord avec elles-mêmes.
(Le BDSM pouvant être affilié à la "pilule bleu" de l'homme à se redécouvrir une nouvelle jeunesse, dans un bon coup de fouet !)
En conclusion :
Plus excitée par la transgression, que pour se livrer à un dépassement de soi dans le BDSM, la femme mariée souhaite être plus fidèle à elle-même, que Soumise à l'autre à proprement dit.
Sujette à l'obsession à se prouver "qu'elle vit sa vie au lieu de passer à coté", l'homme sert de "défouloir" pour ces femmes se plaignant de ne jamais joindre le "service après-vente" de la vie.
Celle-ci leur ayant vendu d'office la certitude de ne jamais oublier ce pourquoi leurs corps sont programmés à réaliser, reléguant leurs épanouissements en second plan.
(*Oui parce que bon, je vais pas écrire systématiquement 5 articles pour traiter une thématique !)
A suivre : Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 4 sur 5)
Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1)
https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2)
https://www.bdsm.fr/blog/4897/%22O%22nanisme-;-Je-m'en-branle,-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis.
https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins -> Les trois chemins.
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Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne
pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours
pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps
frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre
mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas,
il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de
plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation.
Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais
encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au
restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux
baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de
passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était
un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés. Pourtant, depuis quelques mois,
j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais
autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop
de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues.
Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier
était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une
fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une
époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu
comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses
bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de
desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant
six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit
et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe.
Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence
allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la
monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet
instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante.
Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage.
J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues
ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner.
J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans
sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier
de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond.
- Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc.
Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas.
- J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard,
au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le
recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de
l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc.
- Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi
une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait
découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas.
Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme.
- Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle.
- Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas.
J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout
ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très
simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour
de la semaine tu veux baiser avec lui.
Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais:
incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies.
Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage
aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à
l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente.
Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant,
je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont
centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai
hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie
était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses
fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait
vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir
de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans
notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important
contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si
soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé.
Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai
dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai
le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis
l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un
de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi
arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs
pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que
je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me
suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon
intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux.
Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins
dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans
la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma
chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus
douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais
directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me
touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de
lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le
lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu.
Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne
exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue
reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune
logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou
anal qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un
doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à
partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts.
Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend,
envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue
reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique.
Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus
profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens
menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue.
Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de
me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de
m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes
reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma
chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses.
Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime
d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je
l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce,
les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend.
La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il faut qu’elle rampe.
Qu’elle rampe !
Son Maître veut la voir au sol.
Nue.
*
Chaque étape est importante.
*
Etre sous le regard du Maître. Habillée sous son regard. Habillée sous son regard qui soulève sa jupe ou sa robe. Se glisse entre ses cuisses.
Elle obéit.
Elle obéit, elle est là pour ça.
Elle obéit, elle aime ça.
Ne plus penser. S’abandonner. Etre seulement pour lui, par lui : femme et femelle. Sa chose. Un animal docile. Sa chose animale femelle esclave dont il use. Abuse. Elle lui a donné ce droit.
Ne plus penser, obéir. Etre au service des désirs de l’homme. Qu’elle appelle « Monsieur », « Maître ». Elle sait que ces mots sont comme des caresses de sa langue sur sa queue. Et elle aime le faire bander. Savoir qu’il la désire. Elle le lit dans son regard. Elle l’entend dans les ordres qu’il lui donne.
Alors elle obéit.
*
Débout, jambes écartées, elle remonte sa robe ou sa jupe. Elle se fait pute pour lui. Elle l’allume. Elle veut qu’il bande. Qu’il est envie de la baiser, de la fouetter, de la branler, de la goder, de lui faire mal. De l’asservir à ses désirs.
Tous ses désirs.
Elle est là pour ça.
*
Pour se trousser devant lui.
Ouvrir sa fente.
Largement. Avec ses deux mains.
Lui offrir sa béance. Son ventre. Son intimité.
N’être plus que ça : ce trou qui coule.
Qu’il la remplisse !
*
Mais il prend son temps.
Chaque étape est importante.
*
Elle sait qu’il veut la voir débraillée : son chemisier ouvert sur ses seins nus.
La jupe ou la robe troussée, qu’elle maintient sur son ventre.
Débraillée et exposée.
Vulnérable.
*
Mais elle ne sait jamais ce qui va suivre.
*
Va-t-il franchir la distance ?
Et venir empoigner sa vulve. Toute sa vulve dans sa paume. Dans sa poigne.
Et la broyer.
Lui faire mal. La tenir d’une seule main. Lui imposer la douleur. Cette terrible douleur. Et la faire plier ?
Se réjouir de l’entendre gémir.
Se réjouir de la voir souffrir. Par lui. Pour lui.
Lui offrir cette souffrance. Et sentir qu’elle en coule.
*
Va-t-il franchir la distance ?
Et caresser sa bouche d’un doigt. Frôler ses lèvres. Les dessiner avec tendresse. Glisser entre ses lèvres ce doigt inquisiteur. Impérieux qu’il lui impose ?
Un doigt ? Deux doigts ?
Va-t-il jouer avec sa langue ? Explorer sa bouche ?
Lui intimer l’ordre de ne pas déglutir :
– Laisse couler…
Il aime la voir souillée. La réduire à cet animal qui bave.
Son cœur s’affole.
Va-t-il se contenter de l’humilier ?
Ou bien, enfonçant ses doigts au fond de sa gorge, va-t-il, la tenant de son autre main ferme sur sa nuque, la mener au bord du spasme, du vomissement, la faire vraiment vomir ?
Elle est sa chose.
Cette femme qui bave. Cette femme qui obéit et subit. Jusqu’au délabrement…
Atteindre ces moments ultimes où le cœur manque.
*
Ou bien va-t-il lui ordonner d’aller se déshabiller dans la chambre ?
Pour revenir, nue, s’agenouiller devant lui. S’allonger à ses pieds. La faire ramper ?
Il aime la voir au sol.
Poser son pied chaussé au creux de ses reins.
S’agenouiller à ses côtés pour la doigter, la fouiller, la branler. Lui imposer son plaisir.
*
Ou va-t-il lui ordonner de prendre appui des deux mains bien à plat sur la table. De se pencher. De tendre la croupe. Jambes écartées. De creuser les reins.
Pour la prendre ?
Brutalement l’investir. La remplir. Etre le Maître. Prendre possession d’elle ?
Ou bien va-t-il tirer sa ceinture, la faire glisser, pour la corriger. La cingler. La marquer ?
*
Ou bien lui ordonner de l’attendre à genoux nue dans la baignoire ?
Mais pour subir quel sévice ? Quel outrage ? Quelle humiliation ?
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Possédé, disait-on dans sa famille, une malédiction était donc tombée sur eux. Qu’avait-il donc fait pour que cette honte salisse toute une maison et ou la rumeur jettera doutes et confusion sur leur croyance et leurs modes de vie.
Après mille précautions, afin que l'affaire ne s’ébruite pas. On prit contact à 400 km de là, avec un prêtre exorciste, réputer pour son efficacité et sa discrétion.
Celui-ci dut repousser par 4 fois sa venue pour apporter son aide à la malheureuse… De mystérieux incidents intervenaient à chaque départ programmé l’obligeant à annuler.
Enfin, un jour, il prit la route, un matin à 4 h, à 9 h, il alerta la famille de son arrivée au village. Il se devait de passer au préalable voir le prêtre et se recueillir auprès du père, tout cela prendra 2h et sa venue prévue à 11 h.
On se dit, enfin l'aide tant attendue, et avec, l’espoir une rapide guérison… c’est du moins ce que pensait la famille de Mathilde.
En attendant, elle était attachée chaque nuit et enfermée. Malgré cela, on pouvait l’entendre gémir à n’en plus finir tant son plaisir était intense… Nul n’osait ouvrir la porte de peur d’être à son tour possédé… On préféra attendre la venue du docteur de l’âme…
Mathilde vivait ces nuits de façons si différentes. Elle l’attendait... Elle l’invoquait de mille façons, mais c’est aux formules d’amour qu’il était le plus sensible…
- Ô mon désiré, toi qui chaque nuit bénit ma peau de mille douceurs viens à mes cuisses, vient te perdre dans les méandres de mes formes voluptueuses. Regarde comme elles te réclament envoûtées et gourmandes de tes sublimes caresses. Hummm... Ô maître des sens, toi qui m’a révélé les plaisirs de la chair. Toi qui de moi, a fait ta convoitise. Viens et regarde, de mon délicat calice, devenu inaccessible, comme tu l’as exigé, s’écouler de fines gouttelettes miel et lait à la fois. Vient mon voleur... Descends les parois de mes cuisses, traverse la petite allée, jusqu'aux pétales accueillante de ma fleur. Hume les suaves senteurs de mon intimité ... Plonge dans l'infinie douceur de ma sensibilité, de ma corolle fait ta demeure, puis doucement escalade l'échine de mes émotions.
En place de mon assurance, de ma quiétude, sème le désordre, le trouble et l'envoûtement... Bâtie en moi le manque de toi ... Je t’offre ma chaire et bois mon sang. Deviens O, sublime poison celui qui vit en moi. Qu’ai-je à faire de ce monde si médiocre, inquisiteur et sans vie.
Et ainsi, la bête pour la dernière fois apparut, au coin du lit, puis l’interpellant.
- Humm Mathilde, reprenant une longue inspiration, tu aimes trop ressentir la jouissance. Hummmm, quelle chienne tu es!. Ta soif, de servir, d’appartenir et de t’offrir corps et âme à la perversion m’étonne, je l’avoue.
J’ai passé mon existence à exploiter les faiblesses de l’âme, rendue tant de femmes addicts aux plaisirs de la douleur. Combien d’antre-t-elles ont adopté la luxure comme mode de vie. Mais jamais je n’ai trouvé plus apte aux plaisirs de la chair, que ce soit par le doux ou par le sévère, tant tes zones érogènes sont sensibles et gourmandes de caresses.
Jamais, de ma vie démoniaque, je n’ai ressenti un tel désir de possession et de servitude. Et jamais, je n’ai reculé pour mon plaisir et celui de ma proie, jusqu’à la mener aux confins de noirs désirs, de déchéance, ou l’humiliation est jouissance. Tu es à moi et nul ne pourra te procurer ce que le gouffre de tes désirs réclame…
Par notre serment, nous profitons de votre sommeil. Dans votre lit, au plus profond de votre intimité, parfois prêt de vos maris, de vos amants, pour venir vous prendre, vous violer, vous baisez jusqu’à entrevoir les portes de la perception des jouissances ultimes. Vous jouissez de nos mots, de notre de science de l’interdit et vous écartez vos cuisses pour profiter de nos avantages. Quel que soit votre statut dans votre monde, nous connaissons la perverse qui est en vous. Et votre sommeil, ouvre les voie du songe par lesquels nous vous apparaissons.
Puis levant les yeux vers le ciel :
- Le Créateur vous à donnée ô femelle un appétit sexuel 8 fois supérieur à celui de l’homme, ignorant et prétentieux, bien maladroit quant à vous comprendre. L’immense majorité, n’en explore guère plus que le deuxième degré. Rares sont celles qui atteignent le degré 3. Pour les autres niveaux, l’élévation spirituelle, la maîtrise des sens, la connaissance de l’âme, de l’esprit et du corps, vous sont à peine accessibles tant vous avez perdu confiance, oublié votre nature profonde et tout son potentiel. Mais cette ivresse vous reste accessible, en partie, un moment. Certains tente de la retrouver par tout moyen, la majorité l’abandonne.
Oui, certaines cherchent à retrouver, dans leur vie réelle, le ressentit vécu. Aux grès de leurs errances, frôlant des sensations de jouissance, sans jamais les atteindre. Ignorent-ils que les degrés supérieurs sont inaccessibles d’un point de vue purement physique.
L’amour ce sentiment si puissant, que nous ressentons, mais ne pouvons le donner. il agit sur votre sensibilité cérébrale, vous rendant apte à la réception physique de l’émotion de façon décupler, bien plus puissante, chargée d’énergie, qui vous transporte au-delà des mondes au delà de toute réalité, mais seulement un instant un petit instant. D’ailleurs, s’il devait se prolonger, votre cœur ne pourrait le supporter.
Nous, déchût de l’amour, condamné à ne pas pourvoir, exprimer, transmettre ce sentiment, percevons vos fantasmes, votre sensibilité, votre faiblesse face aux plaisirs de la chair. Notre idéal se faire aimer et construire un univers secret. Mais cela est si rare. Et quand cela arrive, les vôtres, les enferment et divers moyens utilisés, nous coupent de tout contact, interdisant au songe d’être.
Et je ne veux pas que cela soit pour toi.
Aucune, aussi jeune que toi. Aucune, aussi attachante que toi. Et cela, attendrît mon regard et me pousse à la rédemption. Je te crois sincère et me refuse d’être ton bourreau.
Ainsi, j’ai décidé de rompre, tu es libre et aucun des miens mâles ou femelles ne t’importunera… Celui que j’ai possédé et à qui j’ai emprunté l'apparence, ne connaît pas ton existence et pourtant en vous réside votre salut... Votre accomplissement. Trouve-le avant que cela ne soit trop tard. Il resta à la regarder un instant, puis disparu….
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Presque 24h, un peu moins. Un timing plus que serré.
Plein d'envies et de désirs, alors je ne perds aucune de ces heures, je fonce.
Je teste une nouvelle cravache, elle claque,mais marque trop légèrement.
A peine dévêtu, encore sous le coup des kilomètres et d'une fin de conduite pluvieuse.
Je ne lui laisse pas de repos.
Il sait.
Il désire mais sans l'avouer, il provoque, recule, approche puis obéit.
Je veux poser une de mes empreintes : tout de suite, ne pas lui laisser le temps de réfléchir, le cueillir à froid pour le réchauffer et m'échauffer avant les prochaines heures.
Il sait.
Le stick claque sans bruit.
Un long gémissement pourtant.
Main droite, main gauche, stricte application au centre de ses fesses, je frappe pour obtenir cette marque particulière lorsque l'extrémité vient éroder la peau de sa cuisse, de son ventre ou de sa queue.
Une marque rouge, douloureuse, quelques centimètres seulement, une résonance vive.
J'aime. Terriblement.
Il le sait.
D'autres gémissements, une attitude de protection.
Inutile.
Nouveaux claquements, comme pour équilibrer.
Fin de nos retrouvailles immédiates.
L'heure avance, nous rejoignons un domicile ami.
Un garage. Aménagé.
Fabuleusement aménagé.
De nouveaux désirs en frôlant certains instruments cinglants, brûlants, piquants.
"Déshabille toi. Retire tout"
Gêne.
Son cerveau en ébullition face à nos amis.
Je l'installe sur une banc à fessées, le ventre sur le cuir rouge, genoux repliés.
Je fixe les attaches : j'aime cet instant précis où je le sangle serré, en le pinçant parfois. Pas grave.
Il sait.
Pas de bandeau, je veux qu'il voit.
Je lui glisse à l'oreille : "tu as une pose d'une grande indécence"
Puis, je redis cette phrase à nos hôtes.
Mon amie domina commente d'un ton badin : "Hmmm, intéressante cette pose, elle permet d'imaginer des tas de gestes "
Il rit mais n'en mène pas large.
Je le chauffe en le fessant : j'aime ce contact, doux, sensuel, j'aime le bruit de mes mains sur son cul tentant.
Je joue. Sérieusement.
Je reprends possession de son corps.
Il me l'offre, il grince des dents, gémit, crie, se cambre, tente d'éviter.
Les liens enserrent ses bras, ses mollets et ne lui permettent que peu de liberté.
Je joue toujours.
Fouets rapides, vifs, irradiants.
Fouets lourds : ses préférés, coups répétés, cadence élevée.
Poings serrés, paupières closes, sourcils froncés.
Il gémit de plus en plus et de plus en plus fort.
Je ralentis puis cesse.
Je le regarde, je touche sa peau, sa chaleur, sa transpiration, ses boursouflures .
Question : "je poursuis ? "
Murmure assuré : "Oui, ma Lady"
Je cingle ses fesses, zone de frappe non érogène pour lui, il se concentre pour accepter cette douleur.
Je suis attirée par son cul tendu
Il sait.
Je reprends mais en le détachant et en le faisant lever.
Un instrument m'attire terriblement.
Deux longues griffes sur une bague.
Je strie son corps entier, je dessine, je compose
Je trace de longs traits rouges puis je coupe leur trajectoire en retraversant de l'autre coté.
Son corps devient damier. Il aime mes griffures. Il geint et il aime
De nouveau sur le banc, je griffe sa queue et ses couilles. Délicatement.
Il a peur.
J'aime sa peur. Terriblement.
Il sait.
1 heure pleine de contacts appuyés, zébrant sa peau, la chauffant de plus en plus.
Il aime mais sans l'avouer.
Je frôle les marques, pose mes doigts sur les traits larges du fouet bifide, masse légèrement ce corps bouleversé mais pas assez travaillé encore.
Pas assez repossédé.
Je le relève, l'observe, le contrôle, le surveille, le cajole.
Il ne lâche pas prise facilement.
Il contrôle aussi, sans se laisser aller totalement : alors, je saisis un couteau.
Il sait, recule et me fixe. Muet, il dit non.
Je lui conseille juste de ne pas bouger.
Je passe la lame sur ses joues, sur ses yeux fermés, sur ses lèvres gémissantes.
Je descends la lame sur sa gorge, je reste en appui sur sa peau si fine.
Il tremble mais accepte.
Ma main est sûre, ne tremble pas : une des différences entre le soumis et la domme.
Merci à toi, pour ces émotions
Merci à eux de nous avoir reçus et accompagnés
Et merci à vous si vous en êtes arrivés là
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Cela dura au point que la quiétude l’enveloppa. Sa respiration s’apaisa, ses traits se relâchèrent et son visage apparut plus détendu. Elle s’endormit doucement dans le silence réparateur ... Le vide absolu l’entourait ... Le temps passa ... Les heures avec... Puis un objet ou une chose l’effleura dans son sommeil. Quelque chose touchait sa peau, s’enfonçait sans lui faire mal dans sa chair, mais suffisamment pour la déranger, un objet froid.... Elle dormait et sans ouvrir les yeux, elle s’interrogeait sur ce qui l’a gêné... Quand... une voix murmura son prénom. Elle l’appelait à la façon d’un chuchotement.
- Mathilde, je suis là..
L’appel se répéta...
- Mathilde, je suis là...
Quelques secondes encore....
- Je suis là Mathilde... Pour toi...
Répétait -il en enfonçant légèrement son doigt sur sa poitrine. Se pensant éveillée, elle crut à un mauvais rêve et essaya de changer de position, mais n’y arriva pas. Seule sa tête sembla pouvoir encore bouger.
- Cette voix l’intriguait, dans sa chambre, se dit-elle?
-un mauvais rêve je délire, je suis dans ma chambre, mais qui m’appelle ?
Et encore cette voix chaude sensuelle qui l’appelait, lentement, doucement presque un chuchotement, lointain et proche à la fois. Elle prononçait son prénom comme seule une personne l’avait fait, mais sans se souvenir de qui. Cela lui donna une sensation de bien-être et de détente. Attirée, intriguée, elle concentra son attention pour deviner d’où cette voix venait?
Elle était familière, elle la connaissait.... Puis d’un coup, elle réalisa, cette voix, ce son, cette façon de l’appeler, encore une fois... Cette voix ... Sa respiration devint plus difficile, une sensation d’étouffement, peu à peu, l’envahit. Elle tenta de reprendre son souffle. Lutta pour se libère de cette oppression en balançant sa tête de gauche à droite. Elle tirait sur son cou pour dépasser cet étouffement comme si l’air était juste là à côté, le manque d’oxygène insupportable finit par lui faire ouvrit les yeux, qu’elle écarquilla à la vue de celui qu’elle pensait ne plus jamais revoir. Elle n’arrivait ni à crier ni à pleurer tétanisée... Elle resta là ... à le regarder. Te voilà donc revenu...Lui dit-il puis se tut. Il était là en position accroupi sur son ventre, sans que son poids ne l’empêche de respirer, elle le sentait lourd et léger à la fois Il passa son bras derrière sont dos et du bout de son annuaire il caressa, d’une légèreté infime, sa chaire la plus douce, la serrure de ces secrets. Son sein débordait de sa nuisette et son téton offert, gonflé posé sur un plateau rosé et tacheté de petites rousseurs, tendu, il avait doublé de volume. Ses doigts se contractèrent sur sa gorge... Elle suffoqua...Son corps se raidit ... Elle savait qu’il pouvait réclamer sa mort, elle prit peur, paniquée, elle poussa avec ses jambes, souleva son torse, rien. Ses bras balayèrent l’espace, mais sans rien attraper, elle se souvint qu’elle ne pouvait le toucher.... Contrairement à lui. l’être humain pouvait le voir que s'il le désirait, mais ne pouvait le toucher en tant que matière. Lui par contre possédait la faculté du toucher et le ressentit qu’il transmet en ai décupler par l’aptitude naturelle de ses dons. Elle agrippa de ses mains les barres verticales de son lit et tira. Sa tête s’enfonça dans son coussin, elle tira encore et finit par déborder du lit. . Ses cheveux tombèrent balayant le sol. Sa tête renversée, elle reprit son souffle quelques secondes s’écoulèrent haletante, elle souffla du bout des lèvres: - Arrête s’il te plaît, arrête, je t’en supplie !! Je suis là pour toi ! Le démon marqua un brin d’étonnement, desserra sa prise... Pour entendre encore ce qu’elle venait de dire .... Elle respira bruyamment se releva légèrement et regarda son mari à ses côtés plongé dans un profond sommeil, et de ses yeux rougis de chaque de côté une larme déborda suivit par une autre... La bête prit une longue inspiration et poursuit : - Hummm que ta peau sans le parfum des grands espaces. Il huma l'air - hummm .... Celui d’où tu viens ne comporter ni souillure ni puanteur, ... Tu le porte encore! ... Comme il inspire mon imagination… Elle pleurait et lui gardait un regard perdu au loin... - Tu es partie et tel un fou, j’ai parcouru durant des nuits la laideur et l’amer le vice et la perversion la douceur et là douleurs, j’ai plonger mon odorat entre chaque cuisse d’homme à la recherches des parfums de ton miel, j ai visite le songe de toutes les femelles qui s’accouplent aux femelles et nul ne portait tes odeurs. J'ai des jours durant humer le vent porteur des senteurs secrètes inavoués, jusqu’à visiter les tombes tant je craignais malheur. Puis j’ai interrogé mes frères et mes sœurs rien, rien que l’absolu vide… nul démon nul humain ne pus me donner espoir. Ainsi j’ai admis que tu avais quitté la ville, que tu m as fui moi qui ignore les distances, que tu as préféré fuir pour mourir dans l’ennui et l’amertume plutôt que jouir à en mourir. Le silence se fit alors qu’il titillait toujours son téton, cela m’était, Mathilde dans un tel état d’excitation son corps se tendait et son sein gonflait, il reprit… - Le temps cruel et interminable accomplit son œuvre, apaisé par le créateur, j’ai pu t’oublier, je crus t’oublier…Puis l’aveugle hasard me fit dont de son indulgence, humm quoi d’autre aurais pu m’aider, ton Maire, l’ elu de ce lieux ou tu t’es cachée pervers et zoophyle en secret te convoitait et c’est avec l’une de mes sœurs qu’il t’invoqua en lui demandant de prendre ton apparence et évoqua ton mariage, comme un gâchis… Ainsi, j’ai sollicité que son désir pour toi ne cesse de le harceler, veiller que ces progénitures ne puisse se déplacer et enfin lui inspirer ton nom et celui de ton mari pour les remplacer, et très vite pour lui, l’idée de ta compagnie est devenu une obsession. Et aujourd'hui te voilà là si proche.... Tu m’as fuis, moi le songe, le démon pervers… Moi qui par mes mots à ta demande à sublimé tes jouissances… Et de toutes ces nuits tu n’as vue en moi que l’hideux. Il laissa tomber sa tête en arrière et de longues mèches de cheveux échouèrent sur ces cuisses et au grès des hochements de sa tête tel des vagues se retiraient puis revenaient. À force de tenter de se libérer, Mathilde réussit par prendre appui sur le coin du lit et cessa de se débattre, lutter ne servait à rien, se dit-elle. Et d’ailleurs jamais de mal, il ne lui avait pas fait. Le démon gonfla sa poitrine repris son souffle… et ses doigts ne cessaient de tapoter sur ses seins tendus. Le regard presque suppliant, ses yeux révulsés, Mathilde pour tenter de l’apaiser lui dit : -Je ... heu... Je ne vous ai jamais fuis, je ... je n’ai pas peur de vous, ni peur de mes envies, de mes tentations ni de mes jouissances. J’ai parcouru les terres pour ne plus succomber à vos caresses et... Aussi pour ce que je ressens pour vous et je le regrette… Aujourd'hui, le destin me présente à vous… Et je ne veux plus fuir, venez à moi et prenez moi… Je veux vous connaître, vous apprendre, mieux répondre à vos attentes, oui maintenant prenez moi, je vous le demande..Je vois en vos yeux que vous êtes capable d’amour, je voie en vous cette douceur, Prenez-moi, je vous en prie… La bête laissa sa main glisser jusque son entrecuisse, du bout de ses doigts, il effleura les lèvres humides de ces pétales… et Mathilde se sentit fondre, Dès qu’il effleure sa chaire des vagues de sensations jouissives parcouraient son ventre et remontaient jusqu’à ça gorge, manquant d’aire elle ouvrit la bouche, sa respiration devint haletante, elle ferma les yeux et se laissa envahir par ces frissons qui galopaient sur son corps au point de sentir ses cheveux se redresser… Elle laissa échapper un râle de plaisir… Mis son doigt dans sa bouche et serra les dents pour ne pas réclamer, elle préféra se contenter de subir le rythme de sa caresse tentant sans conviction de résister aux plaisirs. La bête pesta et disparu…
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Il était moins de minuit quand nous entrâmes au Club 7 et nous allâmes nous asseoir tous les
trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie
s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête
homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux
bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant
la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui
régnait. L'endroit était frais, agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore; tout au
bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats
de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier
leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux
et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils
pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme
passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds
coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise
valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou
et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut.
On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère
qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de
nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées,
s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes
frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de
pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé
d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller
jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Juliette de son coté, avait entrepris de faire connaissance de la ravissante
blonde. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de
belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses
seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu.
Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier
dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce
surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir.
La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de
leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde
était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément
les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant
lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait
ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait
se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori.
Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Sarah. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le
silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à
la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Sarah. Ses seins tenaient juste dans la paume de
sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle
sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les
yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches
délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Sarah pinçait les
pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main
le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua
sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Sarah. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre
sous sa paire de bas. Sarah riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus
vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Sarah et Juliette avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles
étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette
avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas.
Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de
Sarah qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de
Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité
moite, constatant non sans fierté, que Sarah avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps
entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite
sur le comportement de Sarah. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main
de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le
creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se
posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à
disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux
avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de
la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit
de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà
des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation.
Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la
de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte
disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des
Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé
par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur
de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est
large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature
appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château
majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur
immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait
de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les
descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies.
Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine,
Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants,
où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel
très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la
mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la
lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour
les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta
à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait
d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante
passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le
raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde.
Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence
marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long
et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et
dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules,
et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était
devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra.
Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité,
c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile.
Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren
baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et
dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs
des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent
leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle,
sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de
métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de
vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette.
Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres
sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce
lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites
les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui
allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à
demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut
le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence
régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence:
- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous.
Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre
finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse
puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol,
s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités,
habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle.
Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête.
La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail.
Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte,
ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or.
Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux
qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer
sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle
sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins.
Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à
l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal;
la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre
les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode.
Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes,
accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume
tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit
avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice.
Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient.
Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons
hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient,
allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin,
l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa
langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint
fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après
l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des
invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.
Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité
de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se
prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette
voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.
Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était
un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras
écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave.
Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de
délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais
rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité.
Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un
miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied.
La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les
deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et
les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus
de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de
la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée.
Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les
parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement
aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente
caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons.
Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur
le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que
loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage
s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles
pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues.
Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions
nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses
cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait
en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles.
De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne
pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups
de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de
coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle
mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant;
c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient.
Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même,
les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre
se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors
la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément.
Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés,
se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en
cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses.
Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui.
Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait,
de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba;
seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se
donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle.
La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue
privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait
qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes.
Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts.
Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade.
En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient
à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait.
L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit
pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées.
Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité,
mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement
ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait
à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se
promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité.
Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour
le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie,
souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait
doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la
main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et
chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit
de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa
croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la
voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle
s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de
mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas.
Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait
son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les
invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland
affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle
se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de
se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer;
il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme.
Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette,
la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades,
elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres
des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle
vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir
par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet.
Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer.
Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit.
Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 15 : Samedi 7
Samedi après-midi.
J’arrive chez mon Maître en même temps que s2. Nous lui baisons les paumes des mains puis nous nous déshabillons. Mon Maître me fait enlever mon boléro. Le Maître nous emmène jusqu’à sa cave qui a été aménagée. Au centre est placée une poutre. Le Maître nous place à cheval sur cette poutre. Nos pieds effleurent le sol. L’arête de la poutre s’insinue dans nos vulves. Nous sommes attachées l’une contre l’autre, buste contre buste. Nos mains sont reliées à des anneaux situés sur la poutre. Nous ne pouvons pas bouger. Les seuls points d’appui sont nos pointes de pieds sur le sol et nos sexes reposant sur l’arête de la poutre. C’est très inconfortable. Le Maître s’en va. La porte de la cave est restée entrouverte mais, de toute façon, nous ne pouvons pas bouger.
Nous restons ainsi ce qui nous semble être une éternité. Puis le Maître revient vac son fouet. Nous recevons chacune cinq coups de fouet que nous comptons et pour lesquels nous remercions notre Maître. Nous restons seules. Nous sommes face à face, je ne peux résister à l’envie d’embrasser s2, nos langues se rejoignent. S2 laisse échapper quelques larmes. Puis s2 me dit :
- Madame, je vous aime.
Je suis surprise de cet aveu. Surprise et émue ! Je tends mes lèvres et embrasse à nouveau s2. Dans cette situation, nous partageons un moment de bonheur. Nous sommes épuisées avec notre équilibre précaire. Nos entrejambes sont vraiment irrités.
Notre Maître vient enfin nous délivrer. Je dois remettre mon boléro. Il nous emmène dans la chambre. Il écarte les cuisses de s2 qui est allongée sur le dos.
- S1, tu commences par me faire une gorge profonde, ensuite je vais baiser s2.
- Oui, Maître.
Puis il s’adresse à s2 :
- S2, tu as le droit de jouir.
Je prends la queue de mon Maître en bouche et la gobe en entier. Quelques mouvements de va-et-vient et mon Maître pénètre le sexe de s2 qui le reçoit avec plaisir. C’est la première fois que le Maître honore son vagin.
Le Maître dégage sa queue de s2 et me dit :
- Suce !
- Oui, Maître.
Et le Maître alterne les possessions, celle de ma bouche et celle du sexe de s2. Je ne sais combien nous faisons de rotations, le Maître ne se décidant pas à jouir. S2 a deux orgasmes. Elle est ravie d’être prise ainsi. Le Maître finit par jouir dans s2. Il m’ordonne d’aller recueillir le sperme pour le partager avec s2. Je commence par lécher une cuisse de s2 sur laquelle du sperme a coulé puis avec la langue je lape la semence dans le sexe de s2.
Ma bouche rejoint celle de s2 et nous faisons passer de bouche en bouche le liquide offert par notre Maître. Puis nous avalons. Et, en chœur, nous disons :
- Merci, Maître.
Notre Maître nous chasse en nous donnant rendez-vous pour le lendemain. Nous allons embrasser les paumes de notre Maître et nous allons nous rhabiller.
S2 s’apprête à m’embrasser les pieds. Je la retiens et l’enlace. Je lui tends mes lèvres et nous échangeons un long baiser amoureux. Nous avons fauté, je ne crois pas que notre Maître aurait apprécié cet écart, mais il ne nous a pas vues.
Je rentre chez moi, je sens ma vulve très irritée. Je repense à l’aveu de s2. Elle m’aime ! Et moi, je l’aime ? Je crois que oui, mais elle est ma soumise, ai-je le droit de l’aimer. ?
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Eole avait séduit Thétis, la fille de Chiron, qui se trouva enceinte et fut changée en jument
par Poséidon, qui voulait la protéger de la colère de son père. Après la naissance d'Ocyrrhoé,
en grec ancien ????(?)??, Thétis fut placée parmi les étoiles, sous l'aspect de la constellation
du Cheval et l'enfant, ayant retrouvé sa forme normale, fut baptisée Arné par son père qui la
confia à Desmontès. Plus tard, elle fut séduite par Poséidon, et Desmontès, ayant découvert
qu'elle attendait un enfant, l'enferma dans un tombeau après lui avoir crevé les yeux. Elle y mit
au monde les jumeaux Boeotos et Eole, que Desmontès fit exposer sur le Mont Pélion pour
être dévorés par les fauves. Mais ils furent recueillis par un berger d'Icarie. Devenus adultes,
Poséidon, leur révéla le secret de leur naissance et leur ordonna de délivrer leur mère et de
tuer Desmontès; puis il rendit la vue à Mélanippe qui épousa Métapontos, le roi d'Icarie, qui
adopta Boeotos et Eole. Mais peu après, le roi décida de répudier son épouse et de se
remarier. Prenant le parti de leur mère, les jumeaux tuèrent la nouvelle reine, Autolyté, et
s'enfuirent. Dans la cité de Sicyone, on célébrait son honneur, les "mélanippies". Le viol
de Mélanippe par Poséidon se rapporte sans doute à la prise de possession par les Eoliens
des centres préhelléniques du culte du cheval. Elle était une des Amazones, sœur d'Antiope.
Dans la mythologie grecque, Mélanippe est la fille du centaure Chiron et de Chariclo. Son histoire n'est attestée que
dans les Métamorphoses d'Ovide. Elle est également connue sous le nom de Hippe ou Évippe. Chiron est un centaure
mais il ne fait pas partie de la famille des centaures rustres nés de l'union d'Ixion et de la nébuleuse Néphélé. Cronos
convoitait la belle Océanide Phylira et pour déjouer la surveillance de son épouse Rhéa, il se métamorphosa en cheval
pour l'approcher. C'est pourquoi Chiron était mi homme mi cheval. À sa naissance sa mère fut si choquée de voir
l'aspect monstrueux de son enfant qu'elle implora les dieux de la transformer en tilleul.
Chiron vivait dans une grotte du mont Pélion en Thessalie connue sous le nom de grotte de Phylira. Il était sage, bon et
instruit. Il parcourait les forêts et les bois où il acquit la connaissance des simples et des étoiles mais il possédait bien
d'autres sciences, notamment la médecine ou le tir à l'arc que lui avait enseigné Apollon. De même Artémis lui avait
donné des cours de chasse. Il fut un excellent précepteur pour de nombreux jeunes héros: Jason, Asclépios, et ses fils
Machaon et Podalirios, Actéon, Achille ou Enée furent instruits par ses soins. Il fut parfois aidé par Phénix à qui il avait
rendu la vue que lui avait ôtée son père.
Il épousa la nymphe Chariclo, fille de Cychreos et Stilbe, qui lui donna trois filles et un fils. Endéis, future mère de
Pélée. Chiron accueillit ce petit-fils et l'éleva au mieux. Il enseigna même à Pélée comment faire la cour à Thétis, qui
grâce à ses bons conseils deviendra sa femme. Toutefois elle passe aussi pour la fille de Sciron (roi de Mégare) et de
Chariclo. Chiron sauva Pélée qui avait été capturé par les centaures alors qu'il avait été abandonné sans armes par
Acaste. Chiron assista aux noces de Pélée et d'Harmonie et il fit cadeau d'une lance qu'Achille emporta à la guerre de
Troie et qui servit à soigner Télèphe blessé lui aussi par une flèche empoisonnée d'Héraclès.
Ocyrrhoé, fleuve rapide, nom qui fut choisi par son père car elle naquit près d’un cours d’eau tumultueux, avait hérité de
sa mère du don de prophétie. Elle apprit rapidement les secrets de son père. Un jour en pleine transe elle prédit au
jeune Asclépios (Esculape) confié à son père, qu'il aurait le pouvoir de guérir les mortels, et même de les ressusciter.
Il provoquera, ainsi, la colère des dieux et sera foudroyé par Zeus (Jupiter), avant d’être ressuscité. Puis elle se tourna
vers son père et commença à prédire ses souffrances, empoisonné par le sang de l’hydre. Mais les dieux l’empêchèrent
d’en dire plus et la métamorphosèrent en cavale. Elle est présentée comme une nymphe par Pausanias.
Melanippe ou Hippé, jument noire fut séduite par Eole alors qu'elle chassait sur le mont Pélion. Pour ne pas faire voir sa
grossesse à son père, elle s'enfuit dans les bois et elle demanda aux dieux de la transformer en jument. Elle est parfois
confondue avec la précédente. Quant à son fils, Carystos, il fut le fondateur éponyme de la ville de Carystos en Eubée.
Il passe parfois pour le père d'Aristée. Son nom lui aurait été donné par sa mère, parce qu'elle la met au monde au bord
d'un fleuve tumultueux. Elle possède en outre, à sa naissance, le don de prophétie tout comme sa mère.
Elle se rend un jour à la caverne de son père et là le trouve en compagnie d'Asclépios encore enfant. Elle prédit au
jeune dieu son destin, lui révélant qu'il aura le pouvoir de ressusciter les mortels mais qu'il provoquera, en l'utilisant,
l'ire de Zeus par qui il sera foudroyé, avant de connaître une nouvelle existence. Elle révèle aussi à Chiron qu'il perdra
son immortalité, pour ne pas souffrir éternellement par le poison de l'Hydre. Cela le fâcha. Comme elle s'apprête à en
dire davantage, elle est changée en jument par la "colère divine", en punition de son indiscrétion. Cette métamorphose
constituait également le sujet d'une tragédie perdue d'Euripide. Mélanippe est la reine des Amazones. Elle est aussi la
sœur d'Hippolyte. Elle acquit sa liberté au prix du baudrier qu'Eurysthée avait demandé au héros.
Mélanippe signifie cavale noire. Elle est la fille de Chiron. Elle aussi nommée Évippé. Séduite par Éole ou par Neptune,
elle se réfugia dans une grotte du Pélion, pour échapper au courroux paternel, et fut métamorphosée en cavale par Diane,
qui la plaça an nombre des constellations. D'autres traditions la font fille ou mère d'Éole, et disent que Chiron lui fit crever
les yeux, mais que Neptune lui rendit la vue. Suivant Hygin, c'est pour avoir méprisé Diane, que Mélanippe, qui jusqu'alors
s'appelait Thétis, fut changée en cavale. La constellation de Mélanippe, qui monte sur l'horizon au moment où le centaure
Chiron achève de se coucher, est désignée plus ordinairement sous le nom de Pégase. Elle est surtout connue pour être la
mère d'Éole et Béotos, homonyme distinct des deux précédents conçus avec Poséidon. Quant à son père, Chiron, Il mourut
à la suite de la bataille entre Héraclès et les autres Centaures. En soignant Elatos, il se blessa avec la flèche empoisonnée
d'Héraclès qui l'avait touché. Zeus l'honora en le plaçant au ciel sous la forme de la constellation du Centaure.
Bibliographie et références:
- Apollodore, "Bibliothèque"
- Hésiode, "Théogonie"
- Homère, "Iliade"
- Hygin,"Fables"
- Ovide, "Héroïdes"
- Ovide,"Métamorphoses"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Pindare, "Odes"
- Pindare, "Pythiques"
- Strabon, "Géographie"
- Virgile, "Enéide"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma Maîtresse m’a dit, je pense que tu es un véritable enculé, cela te fait bander quand je te mets deux ou trois doigts dans le cul et tu aimes te faire prendre avec mes godes ceinture.
J’ai envie de te faire enculer par un mec. «Non pitié Maîtresse pas cela»
- « Mais si, et je suis sûr que tu vas aimer ça, d’ailleurs je ne t’ai pas demandé tons avis et j’ai déjà envoyé une annonce :
«Couple cherche Homme, âge indifférent, bisexuel, actif et directif pour s'occuper de Monsieur. Madame spectatrice.»
Il fallait envisager une première expériencensous l'angle des contraintes homosexuelles de mon soumis. C'est en tout cas comme ça que j'avais accepté de faire paraître cette annonce sur différents sites. Mais je crois que mon soumis n'était pas dupe.
J’ai reçu un courrier innombrable.
Et j’ai correspondu avec un certain « Maître ». Il nous avait envoyé des photos, ( la quarantaine, gueule carrée. grosse bite).
Je fantasmais déjà sur cette rencontre. Il avait bien précisé qu'il était dominateur et qu'il n'était pas question de subir la sodomie ou même de sucer un homme. Il n'aimait que la possession et la pénétration. Il exigeait aussi que je sois présente et me demandait, à moi, quelles étaient mes envies.
- Ton fantasme, c'est d'être enculé, et bien, je suis d'accord même si ce ne sera pas cette fois-ci. Puisque ici, c’est pour te faire plaisir.
Je me souviens très bien de ce qu'il m'a répondu:
- C'est uniquement pour me faire plaisir?
Le fantasme récurrent de mon soumis: être appelé enculé et l'être aussi, fantasme que je partageais de plus en plus et que je souhaitais réaliser au plus tôt.
En effet, c’est d’une véritable envie tant intellectuelle que physique dont je parle.
Quand je dis que Maître aimait posséder, je voulais bien entendu parler de soumission à ses ordres, devenir des objets de plaisir.
Mon soumis allait être pénétré par un homme, moi étant spectatrice.
Je demande à mon soumis de s’habiller avec une mini jupe en cuir et un string. Mon soumis confirme nos échanges sur Internet et son envie d'être sodomisé en ma présence.
Le Maître demande alors si mon soumis est d'accord pour lui obéir en tout et lui précise qu'il n'y aura pas de violence et qu'il pourra toujours dire le mot qui arrêtera tout.il me regarde pour chercher mon approbation mais je garde une attitude neutre. Il dit:
- Oui, je suis d'accord mais il faudrait aussi avoir l'approbation de ma maîtresse.
Se tournant vers moi, il me pose la même question, je réponds après un petit moment d'hésitation :
- Oui, je suis d'accord pour t'obéir.
Il se lève et rejoint mon mari, assis dans le divan. Je suis en face dans un fauteuil. Il se débraguette et présente sa queue au niveau du visage de mon mari et lui dit, d'une voix soudain changée:
- Suce-moi la bite!
il ouvre la bouche et engouffre la bite (de belle dimension!); une main sur la hampe, l'autre lui massant les couilles. mon soumissemble accepter.
Je vois la queue aller et venir dans la bouche de mon soumis qui y mettait vraiment du sien pour lui aussi, c’était une première !
Tout à coup, il s'adresse à mon soumis:
- Tu m'as bien dit que tu allais m'obéir en tout, sans discussions ?
- Oui, répond t il, je vais t'obéir en tout.
Ainsi je serai dans son dos. Jusqu'au moment de la pénétration, c'est toi qui dirigeras nos ébats;
De plus, je veux que ce soit toi qui guides ma bite dans ton anus. Compris?
- Oui, oui, j'ai compris !
- C'est vraiment ce que tu veux? Attention , il n'y aura plus de marche arrière même si tu demandes d'arrêter, moi je ne le voudrai plus. Tu veux vraiment être enculé ? Réponds clairement !
- Oui, je veux vraiment être enculé pour la première fois ce soir et je ne compte pas t'arrêter en cours de route.
- Eh bien, continue ce que tu as commencé alors !
J'avoue que la situation m'excitait au plus haut point, j'avais déjà envie de cette queue que je sentais contre mes fesses, pour ensuite glisser la main dans mon string.
Il voulait prendre les opérations en main et donc fait comprendre à mon soumis d'accélérer le mouvement. Je remarquais qu’il avait une érection incroyable; ça lui plaisait vraiment.
- Voilà, tu es un soumis vraiment un enculé à présent !
Au même moment,, prenant mes fesses à pleines mains, s'est enfoncé d'un coup.
Je ne sais plus combien de fois j'ai joui, mais c'était fabuleux ! il se moquait , le traitant d’enculé, de lope. tellement il était excité, il a joui dans son string sans même se toucher !! Je ne pouvais rêver de meilleures preuves de son réel plaisir à être enculé! sous l’œil brillant de mon soumis lopette.
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Chapitre 10 : Dimanche 4
Dimanche.
Je suis réveillée par le jour passant à travers le soupirail. Je me sens poisseuse, j’ai cette odeur d’urine qui m’entoure.
Que va-t-il m’arriver aujourd’hui ? Et quand va-t-on me libérer ?
La porte s’ouvre et mon tortionnaire arrive. Il est accompagné d’un autre homme. Ils sont tous deux masqués.
- Lève-toi !
Je me lève. Mon geôlier me prend par le cou et me force à me pencher vers l’avant. Il se positionne devant moi :
- Suce et avale !
Il a dégagé son sexe que je prends en bouche. Je sens l’autre homme derrière moi. Son sexe prend possession de mon vagin. Je suis ballotée entre ces deux hommes. En d’autres temps cette situation m’aurait provoqué un orgasme mais aujourd’hui je suis loin de prendre du plaisir dans ce double viol. Les deux hommes jouissent. Puis ils disparaissent. Je suis devenue une proie. Vais-je passer ma vie à subir ces sévices ?
Mon géôlier revient avec une bouteille d’eau et un morceau de pain.
- Bois et mange.
L’homme me regarde manger, le pain est très sec. Puis je bois.
L’homme prend la bouteille d’eau vide et sort de la cave. Je ne sais pas quelle heure il est. Je n’ai rien à faire, je ne peux rien faire, j’aimerais prendre une douche. Je me résous à me coucher sur le lit de camp et je songe à ma situation. Quel est le but de ce kidnapping ? Seulement, si je peux dire, pour me violer ? Et j’attends, j’attends ….
Le temps passe. L’homme revient une nouvelle fois.
- Mets-toi en position face au mur.
Je sais ce qu’il veut. Il lui reste le choix de l’orifice. Il choisit mon cul où il entre d’un coup. Quand ces viols finiront-ils ? L’homme se soulage en moi et s’en va. Je suis à bout, physiquement et mentalement. Je m’assois par terre, face au mur, fatiguée. Puis, soudain, quelque chose me revient, je n’ai pas entendu la clé dans la serrure. J’ai peur d’un guet-apens. Je le lève et me dirige vers la porte, elle n’est pas verrouillée, je l’ouvre. La voie est libre ! J’arrive dans un couloir très sombre. Je fais quelques pas, trouve un escalier. Où vais-je déboucher ? Et puis, je suis entièrement nue ! Je monte les marches une à une. J’arrive à une porte. Je l’ouvre précautionneusement. Et là, surprise, j’arrive dans un salon que je connais bien, mon Maître, nu, est assis sur son fauteuil.
- Tu es bien en retard, je t’attendais.
Alors, tout le voile se déchire. C’est mon Maître, l’organisateur de mon enlèvement, le commanditaire de mes viols.
Je cours vers lui :
- Ça ne va pas, tu as perdu la tête, connard !
Mon Maître sourit et me dit très calmement :
- Je ne te permets pas de me tutoyer et encore moins de m’injurier. Je te rappelle que tu es ma propriété. Viens à quatre pattes me saluer.
Je mets à quatre pattes et vais déposer un baiser sur les paumes de mon Maître.
- Pardon, Maître.
Je m’effondre et me mets à pleurer. Mon Maître me place un pied sous le menton et me relève la tête.
- Tu seras punie.
- Oui, Maître.
- Maintenant, tu te couches à mes pieds que tu vas lécher.
Je m’exécute, Ma langue parcourt les pieds de mon Maître, je n’oublie pas de lécher entre les orteils.
Mon Maître me donne un coup de pied dans les côtes.
- Mets-toi debout, tu es répugnante, vas prendre une douche et remets ton collier.
- Oui, Maître.
J’arrive dans la salle de bain. Je médite sur les événements récents. Mon Maître a imaginé ce scénario, je n’ai jamais imaginé qu’il en était l’instigateur. Si seulement, j’y avais pensé ! Mais l’émotion aurait été moins forte ! Et dire que je lui en ai voulu ! Et je l’ai injurié !
Je prends la douche dont j’ai tant rêvé depuis hier. Je reviens au salon. Mon Maître m’attend, il brandit sa cravache.
- Tu vas être punie.
- Maître, me permettez-vous ?
- Oui.
- Je vous présente à nouveau mes excuses pour vous avoir agressée et je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour moi depuis hier.
- J’accepte tes excuses mais ne recommence jamais !
- Je vous le promets, Maître.
Et les coups commencent. Il s’agit d’une punition, ils sont donc très appuyés, ça fait très mal mais je les ai mérités. Je n’oublie pas de décompter et de remercier mon Maître comme il se doit. Mon corps me fait mal mais je dois subir.
Mon Maître retourne s’asseoir dans son fauteuil.
- Tu te mets à quatre pattes, tu viens jusqu’à moi, tu vas me sucer !
Je m’avance vers lui. Je vais m’appliquer, me surpasser pour montrer à mon Maître toute ma gratitude. Je commence à happer les couillles pendant qu’une main commence une masturbation. Tenant son sexe dans la main, j’enveloppe le gland de mes lèvres, ma langue titille le méat, ma main continue la masturbation, Puis je commence à sucer le sexe, une main palpant les couilles. Je gobe de plus en plus profondément la queue de mon Maître, ma main descend vers ses fesses, il a compris ma manœuvre, il fait basculer son bassin. Mon majeur que j’ai pris le soin d’humifier prend position vers son cul. Puis j’enfonce progressivement mon doigt. J’ai envie de jouir mais je me retiens, je ne veux déplaire une fois de plus à mon Maître. Ma bouche est maintenant complètement investie. Je tiens doublement mon Maître, sa queue dans ma bouche et un doigt dans son cul. Mon Maître me caresse tendrement la tête, ça me donne des frissons ! Puis, dans une sorte de feulement, mon Maître se libère à longs jets tout au fond de ma gorge. Je retire mon doigt. Je fais naviguer le délicieux sperme dans ma bouche, je me régale puis j’avale.
- Merci, Maître.
Puis je porte le doigt qui a enculé mon Maître à la bouche pour en goûter toute la saveur. Je sais que mon Maître a été satisfait de ma prestation. Il m’a caressé les cheveux, c’est un signe !
- Maintenant, tu t’en vas. À samedi.
- Oui, Maître.
Je baise ses paumes, me relève, je me rhabille et m’en vais.
Je pense à tout ce qui m’est arrivé ce weekend. Mon Maître a concocté un scénario sensationnel. J’ai cru être enlevée et violée mais il n’en était rien puisque mes pseudo-violeurs n’ont agi que pour le plaisir de mon Maître. Je me suis encore rapprochée de lui et suis plus que jamais prête à le servir.
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Ma vie de soumise
Chapitre 8 : Dimanche 3
Dimanche après-midi.
J’arrive devant chez monsieur Pierre. Il vient m’ouvrir. Il est très élégant, cheveux blancs, yeux bleus :
- Je suis Pierre, Enchanté.
- Enchantée, monsieur.
Je n’ai pas le temps de refermer ma bouche, il m’enlace, ses lèvres rejoignent les miennes, sa langue force l’entrée de ma bouche. Nous échangeons un long baiser. Je suis surprise, mon Maître ne m’a jamais embrassée. Pierre me prend par la main et m’entraîne vers la salle à manger. Un homme se lève. Pierre me dit :
- Je te présente Jacques.
- Enchantée, monsieur.
Jacques est plus petit sur Pierre, il est légèrement bedonnant, les cheveux grisonnants. Il s’approche de moi, il m’enlace et ses lèvres rejoignent les miennes. Nos langues se rencontrent. Décidément, c’est un accueil curieux mais agréable.
La table est encore occupée par des bouteilles et différentes pâtisseries. Pierre s’adresse à moi :
- Tu vois, on en était au dessert. On va le partager avec toi.
Les hommes vont s’asseoir. Pierre m’attire sur ses genoux.
- Que veux-tu, ma beauté ?
Je choisis un chou à la crème. Pierre le prend en main et le présente devant la bouche.
- Garde tes mains dans le dos.
J’avance la bouche et commence à lécher la crème. J’en ai plein les lèvres que Pierre vient lécher. Puis je continue à manger mon chou et à chaque bouchée, Pierre vient lécher ce que je n’ai pas avalé. Il s’adresse à moi :
- Jacques n’en a pas profité. Nous allons continuer notre dessert. Déshabille-toi et enlève ton collier de chienne.
Pendant que je me déshabille les deux hommes dégagent un coin de table qu’il revêt d’une nappe en papier. Pierre me fait allonger, sur le dos, sur cette nappe improvisée.
- Écarte bien tes cuisses !
Ils répandent de la crème sur ma figure, mes seins, mon ventre, mon sexe. Et ils commencent à me lécher, Jacques s’occupe de mon visage et de mes seins, Pierre de mon ventre et de mon sexe. J’ai de drôles de sensations. Ces messieurs me dégustent. Je sens leurs langues surtout celle de Pierre à l’entrée de mon vagin. J’ai un orgasme. Ils continuent de me lécher. Quand mon corps est débarrassé de ces friandises, Pierre s’adresse à moi :
- Tu vas aller prendre une douche. Ensuite, tu débarrasseras la table. Enfin, tu viendras nous rejoindre dans le salon.
- Bien, monsieur.
Je vais donc me doucher. Ensuite, je retourne vers la table pour la débarrasser, mettre la vaisselle dans le lave-vaisselle et rejoins ces messieurs au salon. Ils sont assis face à face, absorbés par une partie d’échecs. Pierre me demande :
- Chérie, tu connais les échecs ?
- Non, monsieur.
- Viens t’asseoir sur mes genoux.
Je vais m’asseoir sur les genoux de Pierre, il me tend ses lèvres, j’ouvre la bouche pour accueillir sa langue et je passe mes bras autour de son cou. Je sens un frémissement de son sexe à travers son pantalon. Pierre décolle sa bouche de la mienne pour jouer un coup sur la table d’échecs et, aussitôt, reprend ma bouche. Notre baiser est donc interminable. Puis, Jacques annonce :
- Échec et mat.
Pierre s’adresse à moi :
- Va rejoindre Jacques, il t’a gagnée.
Je vais m’asseoir sur les genoux de Jacques. Nos bouches s’ouvrent et s’unissent. Je l’enlace.
Les deux hommes ont des goûts similaires, ils savent tous les deux si bien embrasser. Pierre se met debout et vient me prendre par la main. Il m’emmène devant un lit :
- Couches-toi, ma beauté.
Les deux hommes se déshabillent. Je les regarde. Belle prestance de Pierre. Jacques a un petit bidon mais reste séduisant. Tous deux ont un sexe attirant. Je vais me régaler. Ils me rejoignent dans le lit.
Je suis couchée sur le dos. Jacques me chevauche au niveau du cou. Il me présente sa queue que je commence à téter. Quant à Pierre, sa verge a pris possession de mon vagin. Ma bouche et mon sexe sont remplis. Je fais une gorge profonde à Jacques. J’ai une vue sur sa bedaine. Pierre est très actif. Puis ils changent de position. Jacques m’attire sur lui et sa queue pénètre mon vagin. Je devine Pierre derrière moi. Son sexe frôle la raie de mes fesses puis sa verge pénètre mon anus. Je suis prise en sandwich par les deux hommes. Je n’avais jamais été doublement pénétrée, c’est une nouvelle sensation très agréable. Jacques a sa bouche collée à la mienne et Pierre m’embrasse dans le cou. J’ai un orgasme. Je suis aux anges, je voudrais que cet instant dure une éternité. Les deux hommes jouissent en moi. Ils se couchent sur le dos. Avec ma langue je vais nettoyer le sexe de Pierre puis celui de Jacques. Les deux hommes récupèrent. Je suis entre les deux et chacun a une main dans la mienne. Nous savourons ce moment de bonheur partagé.
Pierre se lève, il prend dans le placard un bâillon et un bandeau qu’il me met.
- Lève-toi !
Pierre me prend la main et me guide.
- Reste là et attends !
Un moment se passe dans le calme. Puis Pierre m’ordonne de lever les bras. Soudain, je reçois un coup sur les fesses puis presque simultanément un coup sur les seins. Et les coups commencent à pleuvoir, je sens les morsures sur mon corps. Pierre s’adresse à moi :
- Baisse tes bras. Vas-tu partager notre dîner ? Réponds en hochant la tête.
Je hoche la tête en signe d’assentiment. L’un des deux hommes m’attrape par les cheveux et m’entraîne. J’entends une porte s’ouvrir.
- Mets-toi à quatre pattes et avance.
Puis j’entends une porte se fermer. Je dois être dans un placard. Je parviens à m’asseoir. Je reste ainsi pendant un temps qui me paraît interminable.
J’entends la porte s’ouvrir. Pierre me dit de sortir. Il m’enlève le bâillon, le bandeau et les menottes. Il me dit :
- Tu te mets à quatre pattes. Tu ne te relèveras qu’avec ma permission. Tu es notre chienne.
- Oui, monsieur.
- Tais-toi, une chienne ne parle pas.
Il me remet mon collier et m’introduit un plug anal prolongé d’une queue d’animal. Il me conduit dans la salle à manger.
- Nous allons prendre l’apéritif. Tu te placeras à nos pieds que tu lècheras.
Les deux hommes vont s’asseoir à la table. Je vais jusqu’aux pieds de Pierre que je me mets à lécher en n’oubliant pas de passer la langue entre les orteils. Puis je fais la même chose aux pieds de Jacques. Ils se penchent quelquefois pour me caresser la tête. Je lèche alors leurs mains. Je me comporte comme la chienne que je suis.
Ils se lèvent tous deux. Pierre pose une écuelle remplie d’eau sur le sol. Jacques pose à terre une assiette remplie de nourriture pour chien. Pierre me déclare :
- Interdiction d’utiliser tes mains.
Je lape l’eau et attrape un morceau de nourriture. Ce n’est pas facile. J’essaie de m’appliquer.
Quand mon repas est terminé je retourne au pieds de mes maîtres. Pierre m’appelle :
- Viens.
J’approche à quatre pattes. Il me tend un carré de chocolat que j’attrape avec les dents. Puis je lèche la main de Pierre.
Les hommes finissent leur repas. Je suis toujours aux pieds de l’un ou de l’autre.
Pierre s’adresse à moi :
- Va dans la salle de bain. Essuie-toi la bouche, enlève ta queue et ton collier. Tu redeviens notre femme. Et rejoins-nous dans la chambre.
Quand je les rejoins, les deux hommes sont couchés sur le dos.
- Viens nous sucer.
Je m’allonge entre les deux hommes. Je commence par téter le gland de Pierre puis de Jacques. Puis j’entame une gorge profonde en alternance sur les deux hommes. Je me délecte de leurs sexes qui grossissent dans ma bouche. Puis Jacques change de position. Il se place derrière moi et sa verge pénètre mon cul. Belle sensation d’avoir la bouche et le cul occupés. J’ai un orgasme. Les deux papys jouissant à leur tour.
Jacques se recouche sur le dos. Ma langue part à la recherche de sa verge pour la nettoyer.
Pierre me dit alors que je peux partir.
Je leur dis au revoir, je remets mon collier, reprend ma laisse, je me rhabille m’en vais.
J’ai passé une excellente journée avec les deux papys. J’ai connu la double pénétration. J’attends avec impatience samedi prochain. Quelle surprise mon Maître m’aura-t-il préparée ?
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Non loin d’un pigeonnier, aux derniers jours de l’été 1716.
Les dernières chaleurs de l’été commençaient à tirer leur révérence, abandonnant progressivement aux fines brumes remontant de l’estuaire, les vignes jouxtant les logements des ouvriers. La pièce des socs baignait, ce matin-là, dans ses légères nuées grisâtres lardées de passées plus claires, laissant à peine entrevoir les pointes vertes parées de leurs premières brisures orangées. A peine un peu plus haut, la pièce du Château rayonnait encore d’une fraicheur verdoyante, encore juvénile, d’où jaillissait l’imposant pigeonnier circulaire, qu’une des lubies du Comte avait entreprit d’affubler d’un toit comme s’il voulait le promouvoir au rang de dépendance de la grande maison.
Élisabeth aimait à déambuler dans les allées, aux premières lueurs du jour, profitant de ce moment de répit, ces quelques semaines où il ne s’agissait plus que d’attendre. Monsieur l’Intendant lui aussi, courait presque tout le jour à travers les règes, inquiet. Trop tôt et le vin décevrait, trop tard et il manquerait. L’anxiété se répandait comme une peste à tous les gens du Château, perfide, elle commençait à poindre aux veillées, dès les orages de l’Assomption, la peur rongeait alors les esprits, celle d’avoir tant souffert pour rien, celle de manquer. Rien pourtant n’aurait pu entamer la sérénité de la jeune vigneronne, sans doute plus sage, malgré son jeune âge, elle savait que la nature seule avait pouvoir de décider de leur avenir. Et que ni leur sueur, qui avait nourrit de son sel les petites lianes empaquetées, ni les prières au moindre saint, ne sauraient infléchir le sort. Débarrassée de ces encombrements, et bercée de l’optimisme du chaud été qui venait de s’écouler, elle pouvait mieux que tous, jouir de ces chères vignes, les longer, les contourner, virevolter autour de chaque cep, comme une danseuse, caressant nonchalamment les grosses feuilles à la peau tannée par le soleil, soulevant guillerette les plus petites, au vert encore franc de leur jeunesse, cajolant respectueusement les petites grappes au noir bleuté, inquiète du terrible sort qui leur était promis.
Pour les femmes, la fin de l’été était dorée comme le soleil qui se décidait enfin à mordre un peu moins fort. On leur demandait encore de couper de leur faucille, quelques branches récalcitrantes, pour préparer le passage ou l’accès aux précieuses grappes lors des vendanges, mais on leur épargnait les affres des préparatifs. Les hommes seuls avaient la lourde tâche de sortir des remises, tombereaux et pressoirs, de les récurer à grande eau, quant aux chais n’en parlons pas. Ces mystérieux antres où les pauvres petites grappes allaient achever leur vie, leur étaient prohibés. Élisabeth s’affligeait autant qu’elle s’amusait de ces usages iniques, comme si la moindre de leurs humeurs eût eu le quelconque pouvoir de compromettre la santé de leurs précieux vins. Quel désespoir que les hommes ne fussent capables de substituer l’observation et la raison à leur satanées croyances et superstitions.
Même cet amer constat ne parvenait à entamer l’enthousiasme de la jeune femme, humant encore un peu ses vignes dont l’odeur soufrée commençant déjà à baisser pavillon, et qui se mêlait parfois à la subtile odeur butyrique des derniers foins oubliés, dans les près adjacents.
Une ombre peut-être, une seule. Un étrange manque, qu’il s’avérait pourtant essentiel de taire, une présence dont elle se languissait depuis des semaines déjà. Élisabeth tentait bien d’oublier cette nuit étrange, lors de la fête au début de l’été, mais sortir l’image du jeune héritier de son esprit lui était impossible, pire elle l’obsédait. Elle n’avait eu l’occasion de le revoir, Monsieur le Comte l’ayant entrainé dès le lendemain dans une tournée des domaines de leur possession. Salvatrice prémonition, le retour du Comte que l’on avait annoncé pour le début des vendanges, allait s’avérer bien différent de ce qu’elle pouvait imaginer.
Les autres vigneronnes commençaient à remonter le long du château, bordant le Grand Enclos, jusque vers le Grand Faure, formant progressivement le petit essaim. Le murmure de leur conversation se muait en bourdonnement plus agité qu’à l’accoutumée, comme si un évènement troublait et remuait la troupe de soubresauts inhabituels. Élisabeth pouvait presque sentir son odeur nauséabonde, celle de la rumeur et des racontars, elle détestait ce plaisir visqueux que les femmes du domaine semblaient prendre, à relayer la moindre nouvelle brisant l’ordinaire. Pourvu qu’en plus elle soit mauvaise, le plaisir n’en était que plus grand.
Élisabeth n’attendit pas l’arrivée de sa cohorte pour pénétrer entre les règes et saisir sa faucille, lançant avant toutes les autres, sa lame étincelante aux lueurs de l’astre renaissant, et l’abattant fermement sur les repousses incongrues. Elle fut rejointe par Marie, de deux ans son ainée et déjà mariée à un solide laboureur, répondant au surnom de Guitou et dont elle avait dû maintes fois repousser les avances, avant qu’il ne jetât son dévolu sur la pulpeuse petite brune. En arrivant à sa hauteur dans la rège voisine, elle lui adressa un murmure.
— Babé, tu connais la nouvelle ?
— Non, opposa-t-elle d’un ton morne et dénué d’intérêt pour la fameuse nouvelle.
— Monsieur le Comte est mort d’une apoplexie, il y a de cela deux semaines, il a été inhumé à Bordeaux, et Monsieur Nicolas a bien-sûr hérité. Son arrivée est d’ailleurs prévue cette semaine. On dit qu’il n’a pas eu le temps de souffrir, qu’en un instant il n’était plus. Monsieur Nicolas a tout vu, pauvre homme.
— Tu racontes cela comme si tu y étais, Marie. Crois-tu qu’il soit très chrétien de colporter la façon dont on meure ?
La petite vigneronne aux formes généreuses, se renfrogna et se remit silencieusement à son labeur, vexée de s’être ainsi faite rabrouer.
Élisabeth n’en avait rien montré, mais son cœur s’était serré à cette annonce. Elle revoyait le regard émerveillé de son jeune héritier, sous la lumière lunaire. Quelle pitié, lui qui avait encore une chance d’échapper à la médiocrité humaine, se voyait si tôt projeté en son sein, abandonné aux tracas de finance et de cour. Le voilà désormais Comte, à son tour, condamné à sa charge et à son rang. Un affreux gout de poussière s’emparait de sa bouche. Tout lui semblait vain et perdu, tant qu’elle dut retenir ses larmes, se protéger du regard des autres, se penchant un peu plus bas, auprès des si jolies petites grappes bleutées, elles aussi condamnées, et qui profitaient encore innocemment des derniers jours de leur sursit.
***
Une solide soupe avalée à la hâte, Élisabeth avait quitté les demeures des ouvriers, à la recherche d’un peu de fraicheur. Un joli mois de septembre commençait à étirer ses derniers jours, et peu à peu, les nuits devenaient plus respirables, bercées du souffle frais que l’estuaire conduisait patiemment depuis la mer, comme on promène un jeune enfant pour le laisser s’ébattre au grand air. Quelques rafales en tourbillon se mêlaient à la chaleur qui rayonnait des galets ronds, encore brulants de la lumière absorbée tout le jour. Un calme apaisant, pourtant annonciateur du tumulte des prochains jours. Une autre rumeur s’était élevée des conversations ce soir, alors que tout le monde retrouvait peu à peu l’ombre des chaumières. Le retour du nouveau Comte coïnciderait avec l’ouverture du ban des vendanges, il le décrèterait à son arrivée. N’avait-il rien compris, ce soir là entre les règes des Sarmentiers ? La nature et ses états ne se décrètent pas, elle ne répond pas aux lois des hommes. Elle s’observe, s’appréhende, se laisse doucement dévisager, apprivoiser parfois, et nul ne peut s’arroger son contrôle.
Élisabeth leva les yeux sur les échafaudages qui enserraient l’imposant pigeonnier : tant d’énergies consacrées à de si futiles choses, se disait-elle.
— Bonsoir Élisabeth. La rénovation vous plait-elle ?
La jeune vigneronne n’avait pas perçu l’intrusion qui venait troubler ce soir de rêverie, mais son cœur s’emballa instantanément. Elle aurait pu reconnaitre cette voix au milieu de mille. Comme elle reconnaissait certains ceps remarquables, perdus dans la multitude de leurs congénères. Comment connaissait-il son nom ? Elle ne le lui avait pas donné.
— Bonsoir Monsieur le Comte. Ne vous avais-je pas dit que vous le seriez ? Je ne pensais pas que cela serait aussi vite, soupira-t-elle.
— Je ne l’espérais pas non plus, sembla-t-il se désoler. Mon père était bien plus à même de présider aux destinées de nos domaines que je ne le suis.
— En effet, il vous reste beaucoup à apprendre, comme à propos de ce pigeonnier.
— Il ne vous plait pas ?
— Non. On lui accorde bien plus d’attentions qu’il n’en mérite, d’autres choses plus subtiles sont bien trop ignorées ici, je croyais pourtant vous en avoir dit quelques mots, déjà.
Interloqué, le jeune Comte qui n’était toujours pas parvenu à attirer le regard de la femme, au port altier et à la fine silhouette, peina à opposer une répartie digne de son rang et de ses nouvelles responsabilités.
— Les petites fleurs ? avança-t-il timidement.
— Entre autres.
— Mais elles ont disparu ?
— En êtes-vous certain, monsieur le Comte ?
Sans même le laisser prendre la mesure de son incompréhension et ne lui adressant pas même un regard, Élisabeth tourna le dos à l’édifice engoncé dans ses entrelacs de bois et de cordes, et pénétra les règes de la pièce de la Tour. Machinalement, le jeune homme lui emboita le pas sans mot dire. Elle s’accroupit devant un cep, souleva négligemment quelques feuilles, pour laisser la lumière rasante du soir dévoiler une longue grappe, juteuse et rebondie, si gourmande qu’on eût sans doute voulu la mordre à pleine dents et se laisser inonder de son jus tout sucré et si fraichement acidulé. Les baies étaient si joufflues qu’on eût dit qu’elles se bousculaient pour paraitre la plus ronde, la plus belle et passer devant leurs voisines, étalant leurs charmes indécents.
— Vous ne les reconnaissez pas ? Je vous les ai pourtant faites sentir, il n’y a pas si longtemps.
— Elles ont tellement changé depuis. Elles sont devenues superbes, pensez-vous qu’elles feront de bons vins ?
Élisabeth réserva sa réponse, arrachant délicatement une des baies les plus dodues à sa rafle, un plumeau de chaire blanche accroché à son pédicelle comme unique souvenir de son appartenance révolue. Enfin, elle pivota et présenta l’offrande rouge et suintant son jus luisant au creux de sa paume près du visage du jeune Comte. Elle le scrutait, attentive à ses plus infimes réactions, à un seul léger mouvement de paupière, au moindre de ses rictus. Il observa longuement la jolie sphère grenat aux reflets noirs, presque déjà lavée de sa pellicule poudreuse de pruine par son propre jus. Il chercha le regard de la jeune femme, interrogatif. Elle ne lui céda qu’un léger hochement de tête, avançant son menton pointu dans sa direction. Il inclina la tête, révélant à la lumière qui commençait à se peindre d’orange, la blondeur de sa chevelure tirée, puis goba la baie. Élisabeth sentit le frisson qui venait de parcourir l’échine du Comte, comme si un fil invisible les reliait, comme si en posant ses lèvres sur sa paume rugueuse et légèrement terreuse, il venait de les unir dans une étrange étreinte, pourtant si pudique.
— Il est très sucré ! s’enthousiasma-t-il en souriant, fier de sa découverte.
La vigneronne ne lui opposa qu’une moue énigmatique.
— Connaissez-vous l’origine de ce plant, Monsieur le Comte ? le sonda Élisabeth. Son regard s’était fait plus dur, plus inquisiteur, comme si elle n’était pas disposée à pardonner la moindre approximation, ni la moindre inattention.
Mobilisant la somme des informations reçues ces derniers jours, il prit le temps de construire sa réponse. Dès son arrivée au domaine le matin même, il s’était longuement entretenu avec son Intendant, qui lui avait conté par le menu l’histoire de chacune des parcelles, assortissant son récit de commentaires et jugements sur chacune d’elles.
— Elle date du temps de Madame de Gasq, ma grand-mère, je crois savoir que ces plants ont été rapportés de retour du mariage de feu notre roi, Louis le quatorzième. Monsieur l’Intendant dit qu’il s’agit de notre meilleure parcelle.
— Monsieur l’Intendant est un sot, il n’entend rien à la vigne. Il ne sait que compter et peser, coupa-t-elle sèchement.
Sans pour autant exprimer son courroux, la frêle vigneronne se releva, sortit de la rège et traversa l’allée pavée, jusque vers la pièce des Sarmentiers, entrainant dans son sillage le jeune Comte, presque désorienté, comme perdu au sein de ce labyrinthe de rangées verdoyantes
Élisabeth, elle, semblait parfaitement savoir où se rendre, comme si elle connaissait intimement chacun des pieds de la parcelle. Elle stoppa soudainement sa marche et reprit sa mise en scène, identique à celle qu’elle avait improvisée au cœur de la pièce de la Tour. Les grappes qu’elle révélait, étaient bien plus petites, d’un bleu intense confinant au noir brut et à peine atténué par le poudrage de leur pruine, les grains se jouxtaient tous en rangs serrés, compacts comme une armée en ordre de marche, aucun ne cherchant à prendre le pas sur son voisin, empreints d’une austère et respectueuse discipline. Les feuilles, elles aussi plus petites, affichaient un vert plus profond, presque comme les épines des hauts pins des bois à l’entrée du domaine, elles se ciselaient en fines dentelures d’ogives, découpant leurs lobes se chevauchant l’un sur l’autre, offrant à leur sinus un léger espace vide, tout rond.
— Monsieur l’Intendant a sûrement dû oublier de vous parler de cette parcelle, signifia-t-elle en tendant une petite baie bleutée, au jeune noble captivé.
— C’est très acide ! grimaça-t-il en dégustant le petit fruit rempli de pépins.
— Mais encore ? Goutez mieux, intima-t-elle à nouveau.
— Cela râpe la langue, comme si elle se chargeait, mais c’est doux, très fin, presque semblable à de la farine, presque soyeux. On dirait aussi qu’il a comme un gout de réglisse.
Enfin Elisabeth sourit, retenant des larmes inattendues, absorbée par l’étincelle qui brillait au fond des yeux du Comte.
— C’est de cette farine, de ce grain unique que viendra la renommée de vos vins, Monsieur le Comte, de la profondeur et de la rareté de ses senteurs, pas du vulgaire sucre facile et sans âme des Côts de la pièce de la Tour. On la nomme Petite Vidure, un marchand charentais en porta quelques boutures il y a de cela des années, mon père en avait planté quelques-uns ici. Comme quoi, le prestige des origines n’est pas toujours le meilleur des alliés, quand il s’agit de traduire la vérité.
Abandonnant son élève à sa fascination, la jeune vigneronne tira sa faucille de sa ceinture, souleva délicatement quelques rameaux pour dégager le tronc pelucheux du petit arbuste. Elle suivit un sillon sur le bois puis un autre, incisant profondément l’écorce, l’ornant d’une magnifique croix.
— Pourquoi faites-vous cela ? demanda le jeune homme surpris.
— Pour les distinguer. Ceux qui ont bien travaillé ont droit à leur décoration, et si l’année prochaine ils ne se résignent pas, alors je la leur renouvellerai. Les meilleurs devront être conservés et remplacer les médiocres.
Interdit et plein de déférence, il observa la jeune vigneronne avancer de pied en pied, attribuant les précieuses distinctions aux plus méritants. Il la suivait plus que du regard, osant à peine mettre ses pas dans les siens et poursuivre à distance respectueuse, ses déambulations de cep en cep, de rège en rège.
Se relevant un instant, elle fit mine de l’attendre, le contraignant à s’approcher sans qu’elle s’obligeât à le lui réclamer. Elle saisit fermement le poignet du jeune noble, releva la manche de sa chemise, dégageant ainsi une peau blanche, reflétant avec pureté les derniers rayons violacés soleil couchant. Elle passa doucement la lame de sa faucille, le long de sa peau, l’incisant à peine, juste à faire perler une gouttelette de sang. Il serrait les dents, refusant d’avouer sa souffrance, mais incapable de retirer son bras. Un deuxième trait, plus ferme, plus profond, sans doute plus douloureux, mais aucun cri ne jaillit, pas même la moindre plainte, à peine un brillant supplémentaire au creux de ses paupières. Elle ne perdait rien de ce regard brûlant, comme si elle le dévorait et s’en nourrissait, se gavant de puissance.
— Pourquoi ? murmura-t-il
— Je pense que je vais vous conserver également.
Elle relâcha son emprise sur l’avant-bras ainsi marqué, puis s’éloigna, s’en retournant vers les demeures des ouvriers, recouverte de la pénombre naissante.
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Juin 1716 : Quelque part au cœur d’une presqu’île.
Un soleil de plomb abattait sa lourde lumière blanche sur la petite troupe de femmes au cœur des vignes. L’air n’était que poussières, presque irrespirable, immobile et chargé des embruns de l’estuaire. La lumière brûlant leurs peaux halées et tannées, elles luisaient de l’opiniâtreté qu’elles donnaient à leur tâche. Un peu derrière cet essaim chamarré de pourpres, de noirs et de bleus, avançant sans relâche et naviguant inéluctablement de rège en rège, la jeune Élisabeth saisissait presque mécaniquement chaque brin de raphias, enserrait et soulevait les lourdes branches ployant sous leur propre poids, elle nouait fermement, puis un pas de plus et la mécanique reprenait, sans cesse, presque dénuée de conscience. Du haut de ses dix-sept ans, pas question de s’en laisser conter par ces grosses femmes robustes et puissantes qui donnaient le tempo et entraînaient la bande de cep en cep, vers une éphémère destination, là où l’air circulerait à nouveau, là où l’on pourrait enfin respirer. Ces allées salvatrices où les tombereaux prenaient plaisir à déambuler, un jour chargés de fumier, le lendemain de foin ou parfois, lorsque l’été tirait sa révérence, croulant sous le poids des grappes bleutées. Un fugace espace de répit pour ces marcheuses effrénées. Encore quelques règes et l’ombre du vieux chêne vert apparaîtrait. Peut-être l’une des matriarches décrèterait-elle que l’on puisse s’y assoir, et boire un peu d’eau, enfin.
De bouquets de branches en bouquets de branches, Élisabeth s’émerveillait d’enfin révéler à la lumière ces petites grappes, ces multitudes de boules vertes émettant leurs quatre élégants filaments blancs à l’extrémité jaune comme le cœur d’un œuf. Elle s’enivrait de leur subtil parfum, presque acidulé et légèrement soufré, à peine perceptible, si fin et délicat, comme le sont chacune de ces minuscules fleurs rassemblées en essaim. Étrange comme elle se trouvait, elle aussi, attachée à sa troupe. Qu’elles sont belles ! Qu’elles sentent bon ! Personne ne semblait leur prêter attention pourtant, comme une terrible indifférence.
Ces deux derniers jours, leurs tâches aux vignes avaient été suspendues pour fleurir le château en vue de la fête. Par brassées, par gerbes, comme aujourd’hui elles avaient porté les cueillettes depuis les jardins jusque dans de grands vases, sous les fenêtres de la demeure des maîtres. Une distraction qu’affectionnaient toutes les autres vigneronnes du domaine. Contraintes à la pudeur de bavardages chuchotés, elles partageaient leurs rêves de taffetas, de tulles et de bals au bras de beaux nobliaux.
Rien de tout cela n’inspirait la moindre émotion à la jeune vigneronne, pire ces incursions sous les dorures de la maison de maître lui semblaient ineptes. Elle n’éprouvait que mépris pour ces gens qui se croyaient tellement supérieurs qu’ils ne connaissaient même pas leur propre propriété, ignorant naïvement la beauté dont il leur suffisait de jouir. Si elle avait eu le pouvoir de le dire, Élisabeth le leur aurait hurlé : « A quoi bon les couper pour les voir se faner ? Il n’y a que cela des fleurs autour de vous, pauvres aveugles. Vous n’avez qu’à soulever un seul petit rameau pour vous en émerveiller, les admirer, les humer. ».
Monsieur l’intendant, peut-être, semblait le seul être humain à leur porter le moindre intérêt réel. Elle l’apercevait parfois, parcourant les rangées, plume et calepin à la main, les comptant et les mesurant du doigt, comme un banquier méticuleux. En percevait-il seulement la beauté, la réelle valeur ?
Les souffrances, dans son dos, ses épaules dénudées qui la brûlaient plus encore que les ardents rayons de l’astre solaire en ce mois de Juin. Ses rêveries ne les lui avaient pas ôtées. Un des plus chauds qu’on ait connu, tous les anciens le disaient le soir lors des veillées. Heureusement, elles étaient là, partout autour d’elle, ces chères petites fleurs, si discrètes, si élégantes. Pitié qu’elles ne fussent condamnées à grossir, rosir puis bleuir avant de finir broyées dans les énormes cuves de bois. La nature se montrait si injuste, jamais elle ne devrait permettre à la beauté de disparaitre aussi vite.
Un soupir lui échappa.
— Allez Babé, on y est presque, on va se mettre à l’ombre, dépêche-toi !
Plus que trois bouquets, deux, un … Enfin ses sabots pouvaient se poser sur l’allée pavée et rejoindre le groupe de femmes qui venaient de s’installer sous le vieux chêne vert. A l’ombre de ses branches tortueuses, à l’écorce burinée par le temps, de ses petites feuilles huileuses et dentelées s’agitant par rafales, elles offraient aux travailleuses un havre de paix à l’obscurité ajourée et ce souffle d’air frais leur permettant enfin de respirer. Même les embruns de l’estuaire semblaient vouloir s’estomper, pour ne plus laisser s’exprimer que le subtil parfum des fleurs de vignes et la verte saveur sucrée des pelouses fraîchement coupées.
A peine Élisabeth se fut-elle adossée au large tronc à l’écorce rugueuse et parcourue de ses profondes stries grises, qu’une agitation se fit entendre à quelques dizaines de pas derrière elle, autour du grand portail du domaine. Un équipage en nombre faisait son entrée. La salve des carrosses et des laquais endimanchés, risquait de s’égrener à allure régulière jusqu’à la tombée du jour. Sans doute ignoreraient-ils tous la beauté du spectacle qui leur était offert, elle l’aurait juré.
Le grincement et les cliquetis des roues ferrées ne s’étaient pas encore fait entendre, que déjà toutes les vigneronnes avaient bondi pour se redresser et s’aligner, afin de présenter leurs hommages aux invités de marque qui s’apprêtaient à rejoindre le château. Toutes sauf Élisabeth, qui caressait encore nonchalamment la mousse du vieux tronc, du dos de la main. Elle était si douce, malgré cette chaude journée d’un été qui se précipitait, comme le pelage d’un vieux chat qu’on aime à caresser lorsqu’il vient se blottir contre vous à la veillée. Une des matriarches, saisit la jeune vigneronne par le bras, pour la ramener enfin dans le rang.
— Viens Babé, secoue-toi c’est Monsieur Nicolas.
Qu’avait-elle donc à faire de cet héritier sans intérêt ? Elle se souvenait pourtant l’avoir vu s’amuser avec les autres enfants du domaine, il y a quelques années. Au fond il n’avait pas l’air si différent, en dépit de ses culottes de satin et de ses chemises immaculées. De ce dont elle se souvenait, il était même assez joli garçon, mais aucune illusion ne demeurait, son départ pour la cour avait dû achever de le corrompre à la médiocrité humaine, il ne pouvait en être autrement.
Au passage de l’équipage, les vigneronnes abaissèrent la tête, se fendant pour certaines de révérences improvisées et à la désolante maladresse. Élisabeth, elle, n’abaissa pas les yeux, se repaissant narquoise de ce balai de dupe au cœur de son vignoble. Enfermé dans son carrosse rouge, paré de dorures et affublé de ses laquais en grands habits de cour, l’héritier semblait se prêter, lui aussi contraint, aux usages iniques de l’étiquette, dispensant la mendicité de ses salutations à un personnel dont il ignorait tout.
L’espace d’un instant leurs regards se croisèrent. Un léger voile sembla passer devant ses yeux. S’était-il senti offensé par cette fierté brute et possessive, osant lui tenir tête ? Ou autre chose de moins intelligible venait-il de se jouer, dans cet instant éphémère où la perfide senteur de sueur de l’équipage harassé osait venir troubler la délicatesse du parfum des chères fleurs d’Élisabeth ?
Délaissant cet affligeant spectacle, elle fut la première à reprendre le chemin de l’infinité des règes verdoyantes et scintillantes, la première à tirer son fil de raphia. Muettes, toutes les autres vigneronnes suivirent la marche, reconstituant leur grappe homogène et indissoluble.
***
La nuit était tombée, écrasant les eaux troubles de l’estuaire à une large nuée noire sans reflets. Élisabeth s’était extirpée de l’interminable veillée, plus pudique encore que les autres soirs, comme si par dévotion, il avait encore fallu se montrer plus humbles, plus silencieux, et abandonner cette nuit à l’amusement des maitres, dans leur demeure illuminée vomissant leur musique et leurs indécents brouhahas de conversations futiles, sans le moindre respect pour la quiétude de ses pauvres fleurs, épuisées de s’être tant gorgées de lumière. De toute évidence, elle ne goutait guère ces soirées au coin de l’âtre qui nécessitait parfois de subir les assauts de jeunes vignerons exaltés. Au grand désespoir de sa mère, aucun des garçons du domaine ne trouvait la moindre grâce à ses yeux, pas qu’elle se sente incommodée par la sueur et la poussière laborieuse qui leur collaient à la peau, mais elle se désespérait du vide de leur regard, de leur résignation à leur condition et de leur étroitesse. Peu lui importait après-tout, elle s’était convaincue qu’aucune affection de la part d’un ces fougueux travailleurs ne justifiât le moindre infléchissement.
Comme elle aimait à le faire, Élisabeth venait de s’allonger entre deux règes de la pièce des Sarmentiers, les yeux dans les étoiles, auprès de ses chères fleurs à peine éclairées par la pâle lueur lunaire. Les graves rayonnaient encore de tout ce soul de chaleur qu’elles avaient avalé tout le jour, réchauffant et apaisant son dos de tous ses maux. La terre argileuse qui couvait ses galets, suintait encore les orages de l’avant-veille, exhalant son doux parfum de silice, semblable à celui d’une pluie d’été. Que la fête qui battait son plein quelques centaines de pas en contrebas lui paraissait pathétique.
Des pas dans une allée arrachèrent Élisabeth à sa douce torpeur. Qui osait s’aventurer au cœur de ses précieuses vignes endormies, et venir troubler leur repos ? La fête au château ne leur suffisait donc pas ? La jeune vigneronne ne pouvait imaginer une seconde qu’un autre s’octroie ainsi le droit de venir s’enivrer de l’incomparable odeur de ces précieuses vignes, là où se mêlaient finement la pierre, l’humus et le soufre, aucun ne les méritait.
D’un bond, elle se redressa, s’élevant subitement au-dessus du rideau des règes de vignes, bien plus soucieuse de les protéger d’un importun, que de se plier à la moindre bienséance. Le promeneur nocturne, égaré loin de sa troupe n’était autre que le jeune héritier. Surpris par cette bête sauvage bondissant de sa cachette, il stoppa net sa déambulation, contraint de bredouiller une parade maladroite.
— Excusez-moi, Mademoiselle je ne voulais pas vous déranger.
Sa veste satinée repliée sur le bras laissait apparaitre sa chemise négligemment entrouverte, et décravatée. L’obscurité aurait presque pu le faire passer pour n’importe lequel des gens du domaine. Serait-il différent de ce qu’elle imaginait ? Cette courtoisie contraire aux sens de l’étiquette décontenança la vigneronne, ignorante de la grâce et de la justice que l’obscurité, à peine baignée de quelques rayons de lune, rendait à sa beauté. Sûre de son droit de résider là, et de protéger son précieux vignoble, elle ne répondit pas, dressée dans ses sabots, exhalant sa fierté et son aplomb, autant qu’elle affichait sa féminité resplendissante. Le jeune homme visiblement troublé, tant par cette apparition sauvage que par quelques vapeurs d’alcool, rapportées de l’indécente et bruyante demeure des maîtres, resta comme interdit avant d’oser ajouter un mot de plus.
— Je n’en peux plus de cette horrible réception, bredouilla-t-il comme pour se justifier devant la vigneronne, d’ores et déjà reconnue comme Maîtresse des lieux.
Adoucie par l’humilité de son hôte, la jeune femme s’assit contre un solide piquet d’acacia, retrouvant un peu de la quiétude de son refuge nocturne.
— Me permettez-vous de m’assoir un instant également ? demanda timidement le jeune seigneur étrangement devenu ignorant de son rang.
D’un signe de tête, à peine suffisant pour qu’il lui soit perceptible dans la pénombre, elle accéda à sa requête, l’autorisant à prendre place face à elle et à s’adosser lui aussi contre un piquet de bois. Ils écoutèrent respectueusement durant de longues minutes, le silence à peine troublé par les émanations de la fête, s’étirant avec sensualité entre les règes immobiles, comme protégés du monde par ses paravents au feuillage sombre.
— On dirait qu’elles dorment, finit par murmurer le jeune héritier.
Élisabeth se troubla instantanément. Se pourrait-il ? Un autre qu’elle se verrait-il éclairé de la capacité de voir l’évidente réalité ? Elle relava les yeux pour dévisager cet étrange visiteur. Il lui paraissait bien différent, le regard débordant d’une improbable innocence.
— Les fleurs se reposent, finit par lâcher la jeune vigneronne, enfin décidée à partager un peu de ses vignes avec leur futur maître. Elles ont eu une dure journée avec tout ce soleil.
Le jeune homme semblait émerveillé par les mots de la jeune femme, par sa voix sans doute plus encore, son timbre, son aplomb. Il digéra lentement ce premier acte d’enseignement pourtant encore si peu perceptible, mais la curiosité le gagnait.
— Approchez, lui signifia-t-elle calmement, certaine qu’aucun refus ne lui serait opposé. La docilité du jeune héritier perçait à travers sa chemise de soie entrouverte, Élisabeth la percevait comme une évidence, et l’indécent désir d’en user revêtait d’ores et déjà les atours d’une absolue nécessité, une irrépressible pulsion qui tambourinait dans sa poitrine.
Le jeune homme se leva et vint s’accroupir près de la vigneronne. Elle passa délicatement sa main sous l’une des grappes, comme si elle osait à peine la caresser, emprunte d’un incommensurable respect pour cette si petite chose, insignifiante aux regards de tous.
— Sentez.
Il se pencha et huma profondément les fleurs pelotonnées les unes contre les autres, sur la paume rugueuse de la jeune femme.
— Ça ne sent rien, osa-t-il tout juste confesser, se fendant d’un regard presque craintif à la Maitresse des vignes.
— Sentez mieux ! intima-t-elle.
— C’est subtil, à peine perceptible, légèrement sucré ? C’est si discret.
Un sourire naquit sur le visage de la jeune femme, perçant un peu l’obscurité qui les nimbait.
— Il n’existe rien de semblable à la cour, et je ne vous parle même pas de cette fête.
— C’est ici que se trouve la vérité de votre terre Monsieur le Comte, pas dans vos fêtes ou votre cour.
— Je ne suis pas encore Comte, s’offusqua-t-il, presque intimidé d’être ainsi nommé.
— Vous le serez ! insista-t-elle. Imprégnez-vous de cette odeur, elle est fugace, elle ne fait que passer, pour mieux être oubliée, ignorée. Elle est pourtant la source de tout ici, et aucun de vos vins ne traduira jamais assez bien la pureté et la vérité qu’elle exprime. Connaissez chacune d’elles, la saveur de chaque poignée de cette terre qui la nourrit, ressentez les rayons qui la réchauffent, et alors peut-être saurez-vous, peut-être pourrez-vous tenter de la traduire.
A ces mots, elle saisit une poignée de terre argileuse parsemée de quelques-unes de ces petites graves encore chaudes, et la plaça dans la main du jeune noble. Accompagnant sa main jusque devant son nez, elle le poussa à humer encore, à chercher à se rendre intelligible la saveur de sa terre, de leur terre. Cette inestimable valeur, qu’aucun document de propriété ne saurait jamais réduire à la médiocrité des affaires. Il s’exécuta, sans un mot, emprunt de respect, peut-être même ému par une autre odeur, plus troublante encore, un effluve de poussière et de sueur qui ne parvenait pourtant pas à masquer le sucre de la peau de cette étrange initiatrice.
Il chercha timidement son regard, elle ne le lui refusa pas, le fixant profondément comme si elle voulait s’assurer qu’il comprenait. Il comprenait, elle le savait.
Heureuse et emportée par une inexplicable pulsion, elle approcha sa bouche et pressa ses lèvres contre celles du jeune Comte, abandonné au savoir et à la sensualité de son enseignante. Elle immisça discrètement sa langue rose et puissante à travers ces renflements charnus et gourmands, les privant de leur pouvoir d’obstruction, de résistance. Le jeune homme ne put s’opposer à cet acte de possession transgressif, avait-il seulement imaginé s’y soustraire ? Un profond désir ne le contraignait-il pas déjà ?
Le cœur d’Élisabeth battait d’une puissance inédite, impossible à contenir, sa menue poitrine semblait prête à embraser sa chemise de lin, à faire exploser les lacets de son corset. Elle se sentait comme submergée par ce flot de désir pour cet autre, ses yeux, l’éclat de son regard, sa peau blanche, presque tremblante sous ses doigts.
Le baiser se fit plus langoureux encore, plus intense, tant que le jeune noble se retrouva assis adossé à son piquet, Élisabeth le chevauchant presque et décidée à ne pas relâcher sa proie. Elle n’avait jamais embrassé un homme, mais ses instincts lui commandaient chaque mouvement, chaque caresse du bout de ses lèvres, de sa langue ou de ses dents mordillantes. Il lui semblait qu’elle avait toujours su.
A sa ceinture, le bouquet de raphia se balançait au gré des ondulations de son corps, contre celui du jeune héritier docile, en élève assidu, il répondait à chaque sollicitation de la sensualité de la jeune femme avec douceur et prestance, comme s’il allait jusqu’à lui faire don de lui-même au cœur de cette étrange étreinte.
Irrépressiblement entrainée par les émotions qui la débordaient, elle tira plusieurs brins de raphia de sa ceinture, saisit les poignets de l’homme, les releva au-dessus de sa tête et les noua fermement au robuste piquet d’acacia. Il ne s’y opposa pas. L’ivresse incommensurable, inintelligible envahissait tout le corps de la jeune vigneronne, elle brulait et frissonnait à chaque contact avec la peau blanche ou les lèvres charnues du jeune héritier.
Plus indécente encore, elle dégrafa son veston, puis entrouvrit sa chemise immaculée, parcourant de sa paume ce torse encore juvénile mais rempli de puissance. La pâleur lunaire ne pouvait rien cacher de la douceur de sa peau, si pure, si délicate. Exaltée par sa vision, elle plongea sa chevelure jusque dans le creux de son cou, elle huma, fort. Était-ce possible ? Il sentait la fleur de vigne !
Une incompréhensible frénésie semblait vouloir la gagner, un désir incontrôlable ruisselant en un liquide chaud le long de ses cuisses. Ses baisers se faisaient sauvages, féroces et le jeune noble ne s’y soustrayait toujours pas, plus encore il y répondait avec une délicatesse et une incroyable subtilité, lui aussi parcouru de spasmes et de frisons, comme les soubresauts d’un cheval qu’on éperonne. Élisabeth exultait, de plaisir mais bien plus. Une sensation inconnue s’emparait d’elle et la gagnait comme une fièvre, la rongeant de sa brulure, un sentiment de puissance, de contrôle. Elle aurait voulu le hurler, son corps cherchait à crier, envers et contre tout, la transe qui la dévorait. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait réveiller les vignes endormies.
Alors, pourtant au comble d’un inexplicable trouble gagnant jusqu’à son âme, haletante et folle d’un indicible désir, Élisabeth se leva soudainement, le perfora une dernière fois d’un regard brûlant, et sortit des règes de la pièce des Sarmentiers, pour s’en retourner en contre-bas vers les demeures des ouvriers, là où l’attendait sa place et un repos mérité. Abandonnant l’héritier à son indécente posture, elle longea la pièce de la tour, puis se faufila entre deux règes de celle des socs, songeant qu’il fut pitié qu’il ne fusse condamné à grossir, rougir puis bleuir avant de finir broyées dans les énormes cuves de bois, semblables aux éphémères petites fleurs vertes aux élégants filaments blancs et aux extrémités jaunes comme le cœur d’un œuf.
La mécanique de la hiérarchie humaine s’avère chose bien étrange.
Imaginez qu’un jour, un roi le nommerait Prince et qu’à cet instant il fut son esclave.
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Ma vie de soumise
Chapitre 7 : Samedi 3
Samedi après-midi.
J’arrive chez mon Maître. Il m’accueille. Il est nu. Il m’ordonne de me déshabiller. Il prend ma laisse et m’entraîne dans la chambre. La femme que j’avais vue lors d’une précédente visite est couchée, elle est nue.
Mon Maître s’adresse à elle :
- Chérie, je te l’offre. Elle est à toi.
- Merci.
La femme s’adresse à moi :
- Bonjour, je suis Carole. Viens me rejoindre chérie.
- Oui, madame.
- Appelle-moi Carole.
- Oui, Carole.
Mon Maître s’est assis dans un fauteuil. Il nous observe. Je rejoins Carole dans le lit. Ses lèvres prennent possession des miennes puis ce sont nos langues qui se rejoignent. Ses mains viennent palper mes seins. Elle prend mes mains qu’elle place sur ses seins. Ce sont des gestes pleins de douceur. Ses seins sont très fermes. Elle me chuchote à l’oreille :
- Ne sois pas timide. On va se donner du plaisir. Jérôme va se contenter de regarder et de filmer. C’est la première fois que tu couches avec une femme ?
- Oui.
- Alors, laisses-toi guider, ma chérie.
- Mon Maître m’a interdit de jouir.
- Dans ce lit, c’est moi qui commande. Tu feras ce que tu veux.
Elle me fait allonger sur le dos. Ses mains enveloppent mes seins. Je frémis sous les caresses. Puis ses mains descendent vers mon ventre. Que c’est bon ! Mon Maître a commencé à filmer. J’observe son sexe tendu. Les mains de Carole se font plus précises. Une main atteint mon sexe et je sens un doigt s’immiscer dans mon vagin et titiller mon clitoris. Je gigote dans le lit, j’ai tendance à serrer les cuisses. Carole s’adresse à moi :
- Détends-toi, ouvre tes cuisses.
Je desserre mes cuisses et Carole peut continuer à me caresser. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je sens monter un orgasme. Carole me dit :
- Jouis, ma chérie.
Et j’explose ! Carole a maintenant sa bouche à l’entrée de mon sexe et commence un cunnilingus. Je n’ai connu cela qu’avec des hommes mais avec Carole c’est féérique. J’ai un second orgasme. Elle vient m’embrasser et je peux goûter sur sa langue ma propre liqueur. Elle s’adresse à moi :
- À ton tour, ma chérie, si tu en as envie.
Bien sûr que j’en ai envie. J’ai peur de ne pas savoir m’y prendre avec mes doigts. J’approche ma bouche de son sexe et je goûte le fruit. Son vagin est très humide, je me délecte en buvant sa cyprine. Elle me tient la tête avec ses mains et insiste pour que je continue ce que j’ai timidement commencer. Je la sens gigoter. Elle est agitée de spasmes. Puis elle jouit dans un cri. C’est la première fois que je fais jouir une femme. Carole me fait mettre sur elle, nos poitrines se joignent. Elle me caresse les dos puis ses mains descendent jusqu’à mes fesses. Elle s’adresse à moi :
- Couches-sur le ventre et écarte bien tes cuisses.
Elle descend le long de mon corps. Ses mains écartent mes fesses et sa langue s’insère dans mon cul. Cela provoque une sorte de décharge, j’ai un orgasme mais sa langue continue à s’insérer dans mon anus. C’est beaucoup plus doux qu’une sodomie, en fait ça n’a rien à voir.
Je veux rendre la pareille à Carole. Nous échangeons nos positions, je recopie les gestes de Carole. Ma langue pénètre dans son cul. Elle ne tarde pas à avoir un orgasme. Puis nous unissons nos langues pour goûter un mélange de saveurs. Épuisées, nous nous couchons sur le dos côte à côte. Mon Maître a dû faire de bonnes vidéos.
Carole se redresse à moitié appuyée sur son coude et s’adresse à mon Maître :
- Chéri, peux-tu m’apporter un grand verre d’eau ?
Mon Maître de lève et revient avec une chope qui me rappelle des souvenirs. Il n’y a pas si longtemps, j’ai dégusté l’urine de mon Maître dans cette chope. Carole prend la chope en main, en prend une gorgée et se penche vers moi pour me verser cette gorgée dans la bouche. J’avale cette gorgée et c’est à mon tour de faire passer de ma bouche à la sienne une gorgée d’eau. Nous vidons ainsi la chope.
Carole vient à nouveau sur moi, sa bouche près de mon sexe, ma bouche près de son sexe. Nous entamons un soixante-neuf. Mes mains ont agrippé les cuisses de Carole. Nos langues sont très actives. Que c’est bon de lécher et de se faire lécher en même temps ! Nous avons toutes deux un orgasme et nous recouchons sur le dos. Carole s’adresse à moi :
- Tu as vu Jérôme ? Il va exploser.
En effet, mon Maître a le sexe tendu à l’extrême. Carole s’adresse à lui :
- Chéri, viens, nous allons te sucer.
Je m’adresse à Carole :
- Mais je n’ai pas le droit, je vais me faire punir.
- Lâche-toi, c’est moi qui dirige.
Mon Maître s’allonge sur le dos entre ses deux femmes. Nos bouches se rapprochent du sexe de l’homme. Carole comment par lécher le gland et fais entrer le sexe dans sa bouche, elle arrête sa pipe et m’invite à sucer la queue. J’engloutis le sexe de mon Maître puis je repasse le sexe à Carole. Il y a une qui suce et l’autre qui lèche les couilles. Mais, manifestement, mon Maître ne veut pas jouir dans une des bouches. Il se redresse et fait coucher Carole sur le dos et sa verge pénètre le vagin de Carole. Aujourd’hui, j’ai le droit de prendre des initiatives. Je me place derrière mon Maître, lui saisis les deux fesses que j’écarte et ma langue part découvrir son cul. Mais mon Maître n’est pas immobile avec ses coups de boutoir dans Carole. Je suis tant bien que mal, ma langue ne quitte pas l’anus. Je déguste un cul que je ne connaissais pas. Je sens mon Maître se raidir, il vient de jouir. Il bascule sur le côté et embrasse Carole. Je me glisse vers le sexe de Carole que mes lèvres atteignent. Je veux récupérer le sperme de mon Maître. Dans ma bouche, les goûts se mélangent, la liqueur de Carole, le sperme de mon Maître et le goût de son cul.
Nous nous étendons tous les trois sur le dos. Carole est entre son amant et moi. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je suis comblée après cet après-midi d’amour.
Mon Maître se lève et brandit sa cravache qu’il tend à Carole. Celle-ci refuse et me dit :
- Viens sur moi pour te faire cravacher !
Je m’allonge sur elle buste contre buste. Nous nous embrassons et je sens arriver le premier coup sur les fesses. Ayant la bouche occupée, je ne peux ni décompter ni remercier. Mon Maître continue de me frapper les fesses puis le dos et les cuisses.
Carole me retourne. J’ai mon dos accolé à sa poitrine. Mon Maître continue ses coups sur les seins et le ventre. Cette fois, je peux décompter et remercier. J’ai un orgasme.
Je m’allonge à côté de Carole qui me dit :
- Ma chérie, tu dois partir.
Je me relève, vais baiser les paumes de mon Maître qui me dit :
- Demain à quatorze heures tu iras chez mon père, Pierre.
- Bien, Maître.
Il me donne l’adresse de son père. Je me rhabille et je m’en vais.
Je pars enchantée de ma rencontre avec Carole. Je ne connaissais pas l’amour saphique, c’est une révélation. Quelle douceur entre femmes mais j’avoue que je ne pourrai pas me passer d’un Maître et de la violence qui va avec. Demain, je vais faire la connaissance de Pierre. Quel âge a-t-il ? Au moins soixante ans. J’ai souvent rêvé de faire l’amour avec un papy. Je m’endors en essayant de l’imaginer.
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Juliette m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end.
J'étais terriblement anxieuse de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés,
qui pratiquaient les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même
vécu. Ils seraient accompagnés de plusieurs invités auxquels je m'offrirais. Une fois encore,
ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur
des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et à travers moi, ma Maîtresse. En tout état de
cause, j'allais devoir donner le meilleur de moi-même, et considérer, dans les pires situations
auxquelles je serais peut-être confrontée, l'honneur qui m'était accordé.
Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai
en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires,
ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux
initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses
limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite.
Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe
de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à
mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette
mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé
apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse.
Dans la salle plongée dans la pénombre, j'entendais des gémissements, où maintenant des corps s'entremêlaient.
Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins
Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient,
allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin,
une soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, criait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins;
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa
langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint
fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après
l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des
invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.
Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité
de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se
prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette
voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.
Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains
inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes
formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité.
Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent
d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement.
Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi,
pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être
punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il
montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me
procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un
bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense
Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant
plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement
entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant
légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes.
Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare,
j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse.
Ce fut ma Maitresse qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que
ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même
temps. Juliette m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte,
prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors
qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir.
Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui
servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon
vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes
reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je
trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge
avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant.
Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne
comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais
prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me
pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre,
mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage,
que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu
pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi.
Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un
mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur
étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à
sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les
hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle
s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne.
Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta.
Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se
libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa,
lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre
contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique
que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel
Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit.
Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant
sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité.
Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté
et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de
me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire:
- Laquelle veut me recevoir ?
Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la
partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue.
Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il
se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à
coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.
Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la
douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque
parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour
entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La salle de bain était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc,
une coiffeuse, et une table de massage, ce qui n’empêchait nullement deux femmes d'utiliser ces commodités
sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. En se dévêtant, elle se fit la réflexion
qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande; sa poitrine
parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne.
Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des
fesses musclées, les reins cambrés et le pubis nu, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance.
– Allonge-toi sur la table, je vais te masser. Charlotte se déshabilla à son tour et prit place, la tête calée dans
l’appuie-tête et attendit.
Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide
au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de son amie. les deux
mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la
première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle savait qu’à partir de maintenant, à un moment
ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir.
Juliette abandonna les épaules et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa
encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Juliette résistait pour ne pas brûler les
étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner
complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte
en passant son pouce à l'entrée de son anus.
Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre;
le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le bas du ventre, le délicieux courant d’air frais
parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humidification de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte
avec application, et faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand
elle s'arrêta et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile.
Juliette présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres.
Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. Juliette vida la moitié de l'huile
dans le rectum de sa complice qui lui présentait sa croupe.
– Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation.
Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait
que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise.
De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second
où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais
nullement insensible. Juliette avait retiré ses doigts en les remplaçant par un large olisbos en verre transparent
avec une nervure qui s'enroulait autour, telle une liane sur un arbre.
Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés
de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque le godemichet força son anus, elle serra les dents
avec un faible gémissement de douleur. Elle n’avait jamais reçu d’objet dur dans cette partie secrète, jusqu’à ce jour.
Ensuite, ce fut l’équivalent de quatre doigts de son amie qui affola son anus; la chair autour des phalanges s’épousait
parfaitement.
Juliette enfonçait toujours l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois.
Charlotte se faisait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même,
grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore
un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et Juliette écartait ses fesses pour mieux évaluer
l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant
que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de
son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier.
Juliette caressa le dos de son amie avec tendresse.
- Ça va ? Charlotte fit un signe affirmatif de la tête, Tu peux te mettre sur le dos ?
Charlotte se mit d’abord sur les genoux avant de s’allonger. Cette suite de mouvements eut pour effets de faire
légèrement sortir le sextoy et de contracter l’anus, de façon naturelle. Juliette se pencha et l’embrassa.
Sa langue n’eut pas besoin de forcer, la bouche de Charlotte vint à la rencontre de la sienne pour un baiser aussi doux
qu’intense, leurs mains se cherchaient et elle enserra les doigts de son amie pour les amener sur le pubis puis sur les
grandes lèvres en lui demandant à l’oreille de se caresser. Charlotte rougit une fois de plus à cette demande qu’elle
n’avait même pas imaginée, se demandant si elle allait vraiment le faire. Elle se masturbait depuis longtemps,
mais elle ne l’avait jamais fait devant une autre personne. Elle ouvrit ses yeux brillants et fixa son amie. Sans un mot,
elle passa un doigt sur son clitoris d’un mouvement circulaire en appuyant sur le renflement qui grossissait suivant la
cadence de la caresse.
Elle ne put s’empêcher de descendre sa main pour toucher l'olisbos fiché entre ses fesses; il ressortait un peu et tira
dessus pour le faire aller et venir. Juliette regardait le spectacle que lui offrait Charlotte, superbe avec sa peau claire,
son corps parfait, et ses seins dressés. Elle écarta ses jambes juste au dessus de son visage et lui demanda qu'elle
la lèche. Charlotte lapa son intimité avec une docilité absolue. Subitement, Juliette ouvrit davantage son sexe et se
libèra violemment dans la bouche de sa partenaire.
Aidant à relever son amie de la table de massage, ne voulant pas l'abandonner à ses rêveries, elle lui proposa de passer
à l'étape ultime. La posséder par la seule voie qu'elle avait de commun avec un homme. Lui faire accepter une étreinte
anale. Quittant la salle de de bain, Juliette s’hanarcha hors de la vue de Charlotte. Une ceinture faisait le tour de sa taille
et deux lanières partaient du ventre pour se rejoindre sur ses reins. L'olisbos en forme de sexe dressé semblait d'un
diamètre effrayant. Quand elle entra dans le séjour, elle vit que son amie était toujours à moitié assoupie sur le ventre,
sur la table de massage. Juliette s’allongea vite sur elle. Les préliminaires ne durèrent pas très longtemps; dans l'action
Charlotte se retrouva forcée de s'agenouiller tandis que derrière elle, Juliette dardant sa langue, préparait l'anneau de
chair offert.
Elle se positionna en présentant le gode sur l’anus et le força, Charlotte avait retenu la leçon et poussait également.
Le gode franchit assez facilement les deux sphincters anaux et Juliette posa ses mains sur les hanches de son amie
qui n’avait encore jamais eu cette sensation de possession; elle s’offrait naturellement, se sentait remplie, labourée.
Elle paraissait fondre, son ventre se liquéfier, se cambrant davantage pour se faire pénétrer jusqu'au fond. Elle était
profanée, anéantie mais en même temps délivrée.
Plus tard, Juliette se retira et demanda à Charlotte de se mettre sur le dos, les jambes pliées, bien relevées.
Le gode entra aisément et elles s’embrassèrent, les langues tournaient; le bassin de Juliette allait au-devant de celui
de Charlotte qui butait contre ses fesses avec un bruit résonnant. Charlotte mis ses bras autour du cou de son amie,
la serrant de toutes ses forces et elle hurla, sa jouissance fut si forte que son cœur battait à se rompre,
le ventre inondé au point qu'elle crut un instant que la cyprine coulait le long de ses cuisses.
Juliette se décolla de Charlotte, la laissant vaincue, les reins dévastés, mais heureuse.
Hommage à Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Navrée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue je suis partie mettre mes gants.
Pour être dans l'ambiance .. j'ai écrit sur Hooverphonic, mad About you, la version philarmonique
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« Monsieur, je vous convie demain soir, une demoiselle qui souhaite s’occuper de vous ».
Le message envoyé, je n’attendais plus que sa réponse en espérant qu’il soit disponible. A mon tour de le surprendre."
« Avec Grand plaisir Ma Demoiselle ».
J’étais toute guillerette. L’orage allait éclater. J’aimais cette sensation quand les nuages s’assombrissent, que le vent commencent à se lever. D’aller me détendre sur le lit à laisser mon esprit s’égarer.
La pluie commençait alors à s’abattre. Le bruit sur le velux légèrement entre-ouvert , la brise venait jusqu’à mon visage m’apporter les odeurs humides de la verdure. Cette puissante déferlante. Je pensais alors à notre dernière soirée. Je passais ma main sur mon cou,
m’imaginant les siennes.
Je dansais de désir, à l’avoir, le ressentir, le respirer. Il me rendait complètement folle. Je saisissais mes seins en imaginant ses mains sur moi. J’avais encore sa chemise qu’il avait laissé la dernière fois imprégnée de son odeur. J’étais folle de lui. Je fermais les yeux pour apercevoir son sourire. Ma main se dirigeait alors vers mon entre-jambe. Mon sexe était alors tout humide. Je passais délicatement la pulpe de mon majeur sur mon clitoris, telle la légèreté d’une plume.
L’orage grondait comme mon désir pour lui. Je me caressais, me disant de ne pas céder à cette tentation. Créer cette frustration pour attendre de plus haut sommet, mais là, non je me masturbais. J’introduisais quelques doigts dans ma chatte déjà si humide. La mouille recouvrait mes doigts. J’en avais de partout. Je pinçais mes lèvres en pensant à nos ébats les plus interdits. Quand il me disait des mots crus, quand il m’embrassait, quand il me souriait, quand il me sodomisait, quand il m’attachait. Une symbiose inexplicable.
Cette relation ne pouvait exister sans sentiment.
Avant je cherchais un homme pour être dans les conventions. Cela ne m’avait pas réussi. Je voulais écouter mes désirs si longtemps refoulés. Rien n’est simple. Le libertinage est pour moi, la liberté de vivre sa vie comme on l’entend, de s’extraire des conventions. Je ne voulais pas de ce carcan qu’on nous impose en tant que femme. Le chemin tracé de vivre à deux, se marier, à acheter une maison avoir des enfants et tout ce qui va avec. J
e n’ai jamais ressenti tout cela je me sentais toujours différente.
Je ne supportais plus ces questions.. êtes vous mariée ? des enfants ? que faites vous dans la vie ? tous ces stérotypes pour entrer dans des cases comme si cela nous résumait. Dire qu’on ne veut pas d’enfant, qu’on ne recherche pas le mariage mais qu’on veut une relation avec juste sincérité et transparence ? Je vois toujours autours de moi tant que personnes emprisonnées dans une vie qui ne leur convient pas. La dure réalité. J’ai cette chance d’avoir cette liberté.
Lui, avait su m’apprivoiser. J’avais tant eu l’habitude de faire fuir les hommes pour voir jusqu’où ils tiennent à vouloir me connaître et non me posséder. L’homme de mes rêves.. l’homme de mes réalités.
Il était mon élixir de plaisir.
Nous étions heureux avant de nous rencontrer, ensemble nous avons la création de cette alchimie ne peut exister sans les éléments.. Comme l’eau .. hydrogène et oxygène.
Mon cœur battait de plus en plus, je sentais le sang affluant au niveau de mon clitoris. Mes doigts se frayaient un chemin de haut en bas sur mes lèvres, caressant ensuite ma douce auréole. Je planais de ma masturbation. La jouissance montait. J’étais sur le dos, les jambes pliées. J’avais un mal terrible à me caresser même devant lui. Mais seule, j’arrivais à me donner du plaisir. J’imaginais ses mots au creux de mon oreille. J’aimais être ce tout à la fois, femme-enfant, femme-fatale, chienne, amante.
« Monsieur, le plaisir que je viens de prendre à me caresser en pensant à vous à été si intense, que je vous le rendrai demain. »
« Petite coquine, j’espère bien que vous me rendrez ce plaisir.. je vais peut être vous punir d’avoir oser prendre ce plaisir sans m’avoir demandé d’y participer . J’ai hâte de vous voir demain. »
Je préparais une soirée sous le signe de la détente, une ambiance sensuelle, érotique. J’avais pris soin d’éclairer la maison avec des bougies de partout. De nombreux photophores disposés un peu partout, dans les escaliers, dans la chambre.. partout.
Sur le sol j’avais déposé un chemin de pétales de roses pour lui indiquer le chemin jusqu’à ma chambre, là où il me trouverait.
J’étais alors en train de choisir ce que je porterais ce soir. Je décidais de mettre un loup noir en dentelle. Je mis alors une culotte ouverte donnant l’accès à mes parties les plus intimes, toute de dentelle. Je mis un harnais léger encadrant mes seins avec une légère dentelle.
J’avais préparé mon lit. J’avais déposé des draps de satin bordeaux d’une douceur incomparable.
J’avais préparé tout ce qu’il fallait pour que Monsieur soit au petit soin. Du champagne, des framboises.. tout ce qu’il faut ensuite pour que je m’occupe de lui.
J’avais jeté sur le lit des roses blanches. J’adorais les pétales de roses. J’aimais les passer sur mes lèvres. C’était si sensuel si doux.
J’avais préparer mon vase avec mes plumes d’autruche. Une était verte olive. Elle s’était cassée de mon éventail géant que j’utilisais pour mes effeuillages.
Je préparais alors l’huile de massage. Ce soir je voulais le rendre .. fou…
Quand il arriva, j’entendais ses pas. J’étais alors en position à genou sur le lit, les bras en avant, telle une chatte prête à bondir. Masquée de mon loup et gantée.
Il était là à l’entrée de ma chambre.
- Quelle délicieuse surprise vous me faîtes, ma panthère ».
Je mis alors un doigt sur ma bouche pour lui dire de se taire. Et je lui indiquais le fauteuil crapaud bleu de ma chambre. Je descendais du lit très félinement à quatre pattes. M’approchant de lui.
Je lui ecartais alors les jambes pour m’introduire entre elle. Je remontais vers sa bouche en frottant mon buste contre lui.
- Bonsoir Monsieur, dis je en lui souriant.
- Bonsoir.. Mademoiselle.
- Comment s’est passée votre journée ?
- Elle a été des plus fatiguantes, plein de soucis et de litiges à gérer.
- Oh je vois..
Je prie alors possession de ses lèvre. Il se laissait faire tout en ayant ce sourire qui en disait long.
- Puis- je vous servir un verre ?
- Humm avec grand plaisir j’en ai besoin.
J’allais lui chercher une coupe de champagne que je lui tendis.
Je m’agenouillais à ses pieds. Puis avec un regard espiègle je saisis alors la coupe de champagne de sa main pour en boire une gorgée.
- Laissez moi vous déchausser.
Je le regardais alors droit dans les yeux avec ce sourire en coin. Il me dévorait alors du regard. Il caressa alors ma joue.
- Petite vilaine ! me souriait il.
Une à une je lui enlevais les chaussures. Je le regardais pour enlever avec élégance mes gants.
J’avais préparé une bassine d’eau chaude. Je lui enlevais alors son pantalon en lin beige. J’entrepris alors de lui faire un bain de pied. Un moment de détente pour ce qui allait suivre.
- Hum, c’est si divin… de voir ma petite chatte s’occupait si bien de moi.
- C’est que vous m’avez inspiré, lui répondais-je avec sensualité.
J’essuyais méticuleusement en étant à genou ses pieds. Je déposais alors la bassine sur le coté.
Avec tendresse, je lui baissais les pieds. Je les léchais ensuite sur les mollets tout en le massant, l’embrassant pour marquer mon territoire. J’arrivais à hauteur de son entrejambe… Avec mes dents je me saisis alors de son caleçon tout en le regardant félinement.
- Hum.. non pas maintenant je crois Monsieur..
Je remontais encore, un à un en commençant par le bas, je défis les boutons de ma chemise. Quand soudain, il saisit mes poignets. Il les tenait fermement et embrassa mes mains les portant contre son visage. Puis il me laissa continuer.
J’arrivais à hauteur de son cou. Je posais alors mes mains sur son torse. Je le griffais légèrement pour ensuite le débarrasser de sa chemise. Je saisis alors sa bouche avec une de mes mains et je l’embrassais.
Je me relevais alors d’un seul cou. Je lui saisis alors la main.
- Venez. Mettez vous nu sur le ventre Ici.
Je lui indiquai alors le milieu du lit.
Une ambiance Hooverphonic de Mad About , la version philarmonique. oui je vous la recommande là maintenant.. Elle allait le bercer, tout comme mes mains et mon corps.
Je lui bandais alors les yeux.
Je commençais alors par jouer de mes plumes sur le corps. Je voyais sa peau réagir, frissonner. D’abord par les jambes, les cuisses pour remonter sur le dos
Je pris alors l’huile que j’avais chauffée pour la faire perler sur son peau. Je commençais alors mon massage par les pieds pour remonter ainsi les jambes et les cuisses. Chaque jambe l’une après l’autre. J’aimais masser au son de la musique, mes mains dansaient sur son corps. J’aimais sentir ses tensions s’apaiser sous mes doigts
Entendre ses gémissements.
Quand j’arrivais à ses fesses. J’en pris pleine possession. Je restais alors très professionnelle dans mon massage. J’avais appris à masser. Je savais comment faire.
- Tu es une déesse ! j’en avais besoin.
Je le sentais se détendre, lâcher prise, comme il savait aussi me faire lâcher prise.
Je remontais alors jusqu’à la tête passant mes doigts dans mes cheveux et utilisant savamment les points de pressions. Il prenait ce moment de détente. J’aimais le ressentir aussi ainsi, apaisé.
Puis, doucement le massage se transforma en quelque chose de plus érotique à aller vers le tantrisme. Je le massais alors avec mes seins, je jouais avec la douceur de ma joue contre son dos. Ma bouche s’emparait de ses épaules partant à la conquête de son coup.
Je retournais alors ma chevelure pour la mettre contre lui puis descendre jusqu’à ses fesses. Une danse de sensualité, de désir qu’il m’avait inspiré. Je sentais alors doucement son désir pointé quand il bougeait alors ses fesses. Il ne tenait plus.
C’est là qu’il se retourna. Je lui saisit alors les poignets
- Non Monsieur, laissez vous faire !
Je le vis sourire.
- Soit Mademoiselle, je vous laisse les rennes encore un peu..
Je prie alors une rose. Je m’amusais à la mettre en pétale que je fis tomber telle une pluie sur son torse. A sa réaction il devait se demandait ce que je faisais. Je me plaquais alors contre lui. J’étais à califourchon.
- Vous me rendez folle, le savez-vous ?
- Non.. dites le moi encore.. et encore…
- Vous me rendez folle mon cher.. Hier soir je me caressais en pensant à votre imagination, vos doigts en moi, à votre queue, à mon envie d’être à vos pieds, à être votre essence et que vous soyez mon élixir de plaisir..
Je descendais alors ma langue sur son torse pour aller vers son sexe. Je le pris alors dans ma main. Je le caressais. Il était déjà dur, vigoureux. Doucement je le branlais.
-Hum.. petite chatte…. Petite chienne.
Je m’apparais alors avec ma bouche de son sexe. Tout doucement je commençais à lécher tout autours pour le rendre fou comme il s’amusait parfois avec moi. Puis je léchais ses couilles.. je passais ma langue entre son anus et elles.. ça le rendait complètement fou, et moi il me faisait perdre pieds. J’adorais tant le sucer ! une telle friandise.
Puis le sentant prêt à être cueillis, je pris sa queue en entier dans ma bouche. Avec délectation, j’avais les commandes à le lécher comme si j’avais la meilleure des glaces. Je sortais ma langue pour bien l’apprécier.
Puis soudainement je sentis ses mains se poser sur ma tête.
- Voilà, garde la bien en bouche…
IL retira alors son bandeau et me regarda. Puis il commença doucement à donner des mouvements de vas et vient.
Je me relevais alors avec un grand sourire puis je le rejettais sur le lit.
- Non.. non Monsieur, dis je avec une pointe de défiance.
Je m’empalais alors sur lui comme une amazone qui voulait vaincre le guerrier.
Il prit alors possession de mes seins. Très fortement. Il les gifla plusieurs fois alors que je me baisais avec sa queue. Mes mains étaient sur l’arrière. Sa queue était au plus profond je faisais des mouvement d’avant en arrière puis je mis mes mains sur son torse.
C’est là qu’il m’agrippa le dos et pris le contrôle.
- Petite chienne.. hummm…
- Oh oui Monsieur, baisez moi !
On s’embrassait alors fougueusement. Il me prit et me jeta sur le flanc. IL releva ma cuisse et s’engouffra à nouveau dans ma chatte. Il tenait alors mon cou bien serré. Je défaillais. Il me baisait si fortement continuant à me gifler.
- Ma petite salope !
- Tiens.. tiens….
Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait tellement il me culbutait avec force et passion. Comme une poupée il me mit alors sur le ventre.
-Je me cambrais pour l'appeler.
Avec sa main, il introduisit alors un doigt dans mon cul. Puis un second.
- Ahhhhh… ahhhh… je pinçais mes lèvres.
Il mit sa queue pour m’enculer. Pour ne pas m’emtendre il mit sa main sur ma bouche. Je ne pouvais rien dire. Je sentais chaque coup, fort encore et encore.. si fort comme si il voulait me transpercer me montrer que seul lui pouvait me prendre ainsi.
Il claquait alors mes fesses
- Putain ce cul ! j’aime tant l’éclater. Tu aimes ça ?
- Oui.. j’adore quand vous m’enculez !
Il s’était mis alors debout sur le lit. Je mettais alors ma tête contre le lit et je lui exposais mon fion.
Je me sentais prise comme une petite putain, sauvagement et j’adorais ça. J’adorais qu’il soit animal. Tout en m’enculant il posa son pied sur mon cou. Il pouvait faire ce qu’il voulait, car aucun jugement, juste envie de se posséder l’un l’autre.
Il attrapa les attaches de mon lit et m’attacha les chevilles au lit pour les écarter. Il mis un oreiller ssous le ventre.
- Tu sais ce qui va se passer ?
- Non.. Monsieur.
- Je vais te doigter, t’écarter et puis je verrai tout ce qui rentre !
Je rougis.
- Allez dis moi que tu le veux.
- Oui.. Monsieur, mes trous sont à votre disposition.
Il saisit alors mon huile de massage. Il commença alors à m’enduire le corps . il me massait. Ses gestes laissaient aussi une empreinte je voulais qu’il s’occupe de mon entre-jambe.
Il me rendait la pareille !
Il me griffa tout le corps. J’étais ainsi huillée, glissante et bien sur toute trempée.
Il massa chacune de mes cuisses puis remonta vers mes feses. Là il commença par bien les claquer. Je me dandinais encore plus les fesses.
Il les malaxait pour ensuite mieux m’ouvrir et regarder mon sexe et mon fion.
Puis il me fessa encore et encore et s’amusa entre temps à prendre ma température.
- Hum.. êtes vous suffisamment chaude pour que j’enfourre un thermomètre ?
- Hum.. je crois oui Monsieur..
- Voyons ça.
Il mit alors ses doigts dans ma bouche.
- Allez mouille les bien !
Puis il commenca par mettre un doigt. Je gémis.. c’était si bon..
Il en introduisa un second… Puis de son autre main il en mit un troisième puis un quatrième. Il écartela ainsi mon petit trou.
- Je compte bien te découvrir de partout !
- Oh ce cul ouvert…
C’est là qu’il prit ma chatte tout en me doigtant le cul..
- Oh c’est si bon !!
Je gémissais encore plus. Cette sensation était si excitante. D’avoir le cul rempli, la chatte toute autant. Il introduisa alors 4 doigts d’une même main en la tenant bien droite.
- Cambre toi
Je n’y arrivais pas. Tout en prenant l’assaut de mon fion, il me caressait le clitoris.
- Voilà tout doux…
Je sentais mon fion céder doucement..
- Voilà, montre moi comment tu t’ouvres..
- Cinq doigts ma chienne.. cinq doigt.
Il commençait alors à faire des va et vient..
- J’ai hate d’y fourrer tout mon poing pour te baiser comme tu le mérites.
Je gémissais entre douleur et plaisir. Il continuait alors à me caressait le clitoris. Ca me rendait complètement folle, j’en pouvais plus !
- Je.. viens… je viens…
Je n’arrivais plus à me contenir…
Il mit sa main sur ma bouche
- Jouis ma petite chatte !
J’étais emportée par cette vague. Que d’étranges ressentis.
Il me détacha. Je me retournais. Je le regardais.
Il me prit les bras et les attacha au dessus de ma tête.
Il revient quelques instant plus tard. Il s’assit alors sur mon torse.
Il saisit alors mes seins et les pinça bien fortement. Il les tourna. Ca avait le don de m’exciter.
Il prit alors une rose et la passa alors sur mon visage, il jouait avec moi comme j’avais joué avec lui.
Il prit alors sa main et me serra la bouche. Il m’embrasse, je lui souriais.. il me gifla.. Puis me gifla de l’autre.
Il serra mes seins, sa queue était entre. Il avait ses mains sur mon coup il m’étranglait sensuellement.
Il me pénétra la bouche avec sa queue. Il s’était relevé ne me laissant aucune possibilité à me baiser, à me faire une gorge profonde. Je bougeais tellement son assaut était virulant.
Puis il s’assit sur moi.
- Leche !!!
- Leche moi bien.
Il jouait avec ses fesses pour que je passe ma langues entre ses couilles et son petit anus.
Il s’amusa à me le poser sur la bouche pour que je le lèche comme il se doit. Ce que j’avais pu trouver répugnant dans le passé avec lui, il me rendait folle à faire des choses que je n’aurai imaginer et à prendre un plaisir parce que c’était lui Plus rien n’était vulgaire avec lui car je savais que j’étais sa princesse.
- Humm… qu’est ce que j’aime quand tu me lèches ainsi !
Il s’était posé alors sur ma bouche, il me tenait par les cheveux.
- Regarde moi !
- Que tu es bandante comme ça !
Il se releva et éjacula alors sur mes seins. Il posa ensuite sa tête sur mon bas ventre, me laissant ainsi attachée. Il était encore comme moi sur mon nuage.
Il se leva pour aller se laver .
- A mon tour de te nettoyer, mais ne compte pas pour que je te détache.
Il avait pris un gant de toilette. Il nettoya mes seins ainsi que mon entrejambe.
- Hum prête pour une future utilisation.
Je dansais allongée sur la musique pour appeler mon loup. Ma poitrine se soulevait, imprégner par mon désir brulant à son égard. J’en voulais encore et encore. J’aimais être à sa merci ainsi.
Il ouvrit mon armoire chinoise où se trouve nos objets de jeux. Il en sortit le gag ball. Il me le fixa.
- Hum, te voilà complètement prise aux pièges !
- Tu es sublime avec ce loup, ma louve… ce regard cerclé de noir.. ton regard est des plus intenses.
Il m’embrassait alors tout le corps. Il me léchait, me massait, me mordaient. Ma tête se renversait à étouffer mes gémissements dans le bâillon. Quand il malaxait mes seins tout en me doigtant, j’étais aux anges.
Quand il m’enserrait le cou, je ne m’appartenais plus. L’abandon.. encore et encore. Se sentir dans une telle confiance pour aller toujours plus loin. Ce soir là il ne cessait de partir à l’assaut de mon désir.. et du sien.
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Je suis navrée pour les fautes commises non corrigées. Le violoncelle est si difficile comme instrument, il m'a complètement ensorcellée…
J'ai trouvé cette photo sur ce site, j'avoue l'avoir piquée mais elle reste une des plus belles que j'ai pu voir. Le violoncelle étant mon instrument de musique favori.. J'ai été très inspirée aujourd'hui.
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Me voilà assiste sur mon canapé, j’écoute Nicola Porpula, Salve Regina in fa maggiore.
Les musiques sacrées ont toujours eu cette grâce divine dont la voix des anges me transpercent. Je suis en train d’écrire comme la frénésie que ces notes me procurent un peu comme sur un clavier de piano. Je ne m’appartiens plus.. J’écris.. encore et encore.
Il y a toujours eu ce compositeur qui pour moi a été touché par la grâce. Un prête un peu défroqué. Un homme capable de vous faire vibrer sur les quatre saisons tout au long de l’année. Vivaldi était un génie.
La musique baroque a toujours fait partie de ma vie. Elle m’apaise tant. Voulez-vous me toucher un peu? je m'expose. Là, maintenant.
J’en écoute, mon cœur s’envole, mon esprit s’égare, divague un peu comme une mélodie dont le flot traverse mon âme pour me cueillir à son passage. Elle peut me faire pleurer de beauté, de bonheur. J’en frisonne.
La musique est comme un vêtement. La choisir en fonction de notre envie, de notre humeur. De la même manière que vous choisissez votre vêtement, le parfum, un éclairage.. tout a son importance. Le sens du détail. Certains n’y voient rien, dépourvue de toute intelligence émotionnelle, sans aucune saveur à vivre dans la simplicité. Parfois je les envies. Parfois, je me dis que mon hypersensibilité est ma bénédiction comme ma croix.
Voir, ressentir ce que d’autres ne peuvent ressentir. Cette sensation pour les autres que je passe la barre haute. Il faut apprendre à jouer, à étudier, à comprendre, à vibrer et à respecter.
La musique est un art impalpable capable de nous toucher et d’être partager dans tout le monde sans avoir à bouger ou à être dans un musée. Une seule musique et le lieu où vous êtes change. La vie c’est la manière dont on regarde les choses.
Je me préparais pour le week end à ses côtés. La musique m’accompagnait. Je courais dans l’escalier de son immeuble. Mon cœur battait, j’étais essoufflée. Je voulais me jeter dans ses bras, me perdre, me retrouver.
Quand il ouvrit la porte, j’entrais. Tout de suite, je tombais à ses pieds.
Je lui avais demandé pour aujourd’hui s’il était possible d’être dans une ambiance baroque, j’en avais besoin. Il m’avait écouté. Philippe Jarousky.. mon chanteur favori. Un homme que j’ai eu la chance de rencontrer. Sa musique forcement me touche quand on se rend compte que l’artiste dégage tant de choses.
Je l’avais rencontre à deux reprises. La première fois où je l’avais écouté. A baden Baden. Il a l’art de rendre la musique accessible, à même provoquer du rire sur scène. Oui la musique classique est aussi de la joie et du rire loin des carcans que certains se donnent.
J’étais là à ses genoux. Je posais ma tête contre sa main.
- C’est si bon de vous voir. Je n’en pouvais plus.
- Il est bon de vous voir ma muse.
- Puis-je aller me changer ?
- Oui bien sur.
J’avais décidé pour notre soirée de porter un sublime déshabillé de soie violette dont les manches longues arrivaient jusqu’à mes genoux. Il y avait de la dentelle noire. Il se fermait à la taille avec une ceinture intégrée. J’aimais le contact de la soie sur ma peau.
Je sortais alors de la chambre. L’ambiance était feutrée. Le son du clavecin, du violoncelle donnait une ambiance impalpable, comme si nous étions transportés dans un autre temps.
Je me plaçais alors à genoux sur mon cousin au centre de son salon. Je disposais mon déshabillé en corolle.
Ma tête était baissée. Mes mais dans le dos. Je l’attendais.
Je sentis alors le son de ses bas. Il était derrière moi, il effleura ma chevelure. Il tournait autour de moi. Il posa sa main sous mon menton et ma tête vers lui. On se regardait droit dans les yeux. Il descendait alors son autre mains sur mon sein droit. Il franchissait la douceur de la soie. Je vibrais. Quand il en prenait possession avec cette fermeté.
Il m’embrassait en même temps, faisant ensuite de même avec le second.
J’étais alors contre lui. Il travaillait mes seins à travers le tissus. Les malaxant, les sous pesant, tirant sur mes tétons avec ce que la soie lui permettait comme mouvement.
Puis il rebaissa ma tête. Il partit se servir un verre et s’asseoir face à moi. Il m’observait.
- Le violet est une couleur qui vous va à ravir. Vous êtes intemporelle. Vous me surprenez à chaque fois.
- Levez vous et venez vers moi.
Avec délicatesse je me levais pour aller à lui. J’étais debout face à lui. Il effleura alors mes jambes comme s’il touchait une toile dans la plus grande douceur voulant s’imprégner de mon essence. Il arriva jusqu’à la ceinture de mon déshabillé. Il me regardait dans les yeux tout en tirant dessus. Le nœud cédait.
- Voilà qui est mieux… Mettez vos seins dehors.
- Asseyez vous à mes pieds, je vous prie.
- Tendez vos mains.
Il prit une gorgée de son verre et le déposa dans mes mains.
- Baissez votre tête et tenez mieux mon verre !
- Quand je vous vois ainsi, j’ai terriblement envie de vous punir.
- Je..
- Ne dites rien je vous prie. Je ne vous pas vous entendre aujourd’hui. Vous allez subir, je vais vous donner, vous punir, vous prendre.
Il se leva et défit mon déshabillé pour le faire tomber à mes fesses. Il parcourait ainsi ma cicatrice, elle faisait toute la longueur de mon dos. Il commença par me mordre dans le cou puis à m’embrasser avec passion tout en m’étranglant.
Je gémissais.
Il s’était levé. Je ne bougeais pas.
Il me saisit les cheveux. Les peigna de ses mains. Il m’attacha alors les cheveux. Je sentais que notre séance, si je puis dire allait être différente. Quand je sentis alors le bout de la cravache sur mon dos, je sentis qu’il avait été sérieux. J’avais besoin que mes tensions soient apaisées.
Il commença a cravacher mon dos. Les coups me faisaient du bien. La sensation n’était pas comme d’habitude. J’en avais envie. Ce besoin d’être punie comme il le disait. Il alternait douceur et fermeté. Je sentais les coups de cravache m’apportait cette douleur. Quand il stoppa, l’apaisement.
- Vous voir ainsi tout à moi, à ma disposition. Vous aurez quelques marques. Celle de mon affection.
Le bois du plancher craquait sur ses pas. Il était revenu avec un collier.
- Il est tant ma chère, de vous sertir d’un collier. Votre cou est si délicat. J’aime votre port de tête. Vous serez sublime avec, quand je vous tiendrez à la laisse, vous faisant la plus belle des chiennes.
Je me sentais si réservée quand il me complimentait ainsi.
Une fois le collier mis en place, je le touchais. Il saisit alors les poignets.
- A moi.. vous êtes à moi..
J’entendis alors le cliquetis du mousquetons de la laisse. Il alla s’asseoir et m’attira alors à lui.
- Défaites moi je vous prie dit il en tenant la cravache.
Doucement, j’enlevais ses chaussures, ses chaussettes., sa ceinture. Je déboutonnais son pantalon. Il m’aida à le glisser tout comme son caleçon. Il tenait fermement sa queue dans sa main.
IL m’approcha alors en tirant sur la laisse à l’orée de son gland.
Je le regardais avec dévotion.
- Sortez votre langue.
J’allais commencer à lécher.
- Non.. je ne vous ai pas autoriser à lécher.
Il tira alors sur la laisse et me maintenait la tête ainsi. Il mit alors ses deux mains sur ma tête et me pénétra sauvagement la bouche.
- Hum.. ma petite chienne.
Puis il me rejeta la tête au sol. Mes jambes étaient contre mes cuisses. Il posa alors son pied sur mon cou.
- Qu’est ce que vous êtes ?
- Je suis.. votre chienne.. Monsieur.
- Oui, ma chienne.
Il me fit alors marcher pour monter sur sa table.
- Redressez vous.
J’étais assise à genou face à lui.
La chaine de ma laisse tomber entre mes seins. J’étais nue.
Il me saisit alors par la bouche me forçant à ouvrir la bouche. IL y mis ses doigts. Il me scrutait l’intérieur de ma bouche. Il faisait des va et vient jusqu’au fond de ma gorge. Je le regardait avec des yeux soumis à ses envies.
Dès que je l’ai regardé, il me gifla. Il recaressa ma joue.. je fermais les yeux. En les ouvrant et le regardant il me gifla une seconde fois. Je soupirais. Il me ressaisit par la gorge.
- Tenez vous droite petite putain.
- Donnez moi un chiffre entre 1 et 5.
- 3, monsieur.
Je souriais il me regarda à nouveau.
Il me gifla sur la joue gauche.
- 1. Commença t il à compter
- 2
- 3.
- Humm.. murmurai je.
- Cela vous pose un problème.
- Non.. Monsieur.
- 4.. pour votre insolence.
Avec sa main animale à me tenir le visage il me maintenait droite. Il s’approcha pour prendre possession de ma bouche.
Je pinçais mes lèvres. Je le regardais droit dans les yeux comme une bonne petite chienne soumise attendant encore plus d’affection.
Il saisit alors mes tétons . Il les pinça et les tourna.
Je râlais de plaisir. Il tournait encore plus fort. Je baisais les yeux.
- Regardez moi.
Je soulevais ma poitrine encore plus fort tout en le regardant. Je supportais ses supplices pour mon éducation. Il les relacha puis recommenca. Tout en me regardant il gifla mon sein gauche.. Je prenais une respiration. Je haletai. Puis il gifla le sein droit. Il recommença. Je pinçais mes lèvres. Il y allais de plus en plus fort.
- Taisez vous !
Puis il ressaisit mes tétons pour à nouveau les tourner.
- Vous avez un problème dit il en tirant sur mes seins.
- Non.. Monsieur murmurai je.
Je le regardais apeurée mais demandeuse.
- Qu’est ce que vous êtes ?
- Je suis votre chienne Monsieur.
- Mais encore !
- Je suis bonne à me faire fourrer la chatte, le cul et la bouche Monsieur. J’ai besoin d’être éduquée, dressée pour mon bien être. Je mérite tout ce que vous m’apportez.
Il me gifla alors la joue et m’embrassa. Il saisit le gag ball.
- Ouvrez votre bouche de putain.
- Serrez.
Une fois mis en place, Il se remit sur le canapé. il tira sur la laisse pour m’amener à lui.
- Aimez vous la queue ?
- Oui.. répondais je maladroitement, ma voix étouffée par le gag ball.
- Ah oui vous aimez la queue.
- Hum hum..
- Celle là ? me montra t il en tenant la sienne entre ses mains.
- Hum hum
- A quatre pattes !
- Donnez moi la cravache, dépêchez vous !
C’est là qu’il commença a me fesser les fesses. Il se leva et appuya sur ma tête. Je mettais mes avant bras contre la table.
La cravache s’abattait encore et encore. Parfois il me caressait pour stopper le feu. Il tenait en même temps la laisse dans sa main. Il l’avait bien enroulé pour me faire comprendre combien il me tenait en laisse. Comment il était le Maître. IL passait la cravache entre mes fesses
- Hum des fesses bien rouges !
- Avancez d’un pas
- Allez..
Il tapotait alors sur ma petite chatte.
Il posa alors devant moi un gode.
- Maintenant vous allez sucer comme une bonne pute.
Il appuya sur mon dos pour me faire comprendre que je devais bien l’avaler.
- Je veux que vous le preniez bien profondément comme vous le faites avec ma queue.
- Voilà C’est ça…
Il tourna autours de moi et alla s’asseoir.
- Regardez moi !
- Appliquez vous !
Il appuya sur ma tête pour me faire comprendre le rythme à avoir
- Sucez !!
- Voilà.. gardez là au fond de votre gorge de putain.
- Humm.. vous bavez …
Il releva ma tête et me regarda. Il me caressa la joue. Me gifla. Il tira sur ma queue de cheval et me remit en position.
- Sucez !
Il me redressa nouveau en tirant par la queue de cheval et m’embrassa.
- Déplacez le gode et mettez le dans votre chatte.
Il se leva et me tenait bien fermement.
- En haut.
- En bas..
- En Haut
- En bas
Je suivais le rythme qui m’imposait.
- Quelle bonne petite putain.
Il se rassit en tenant la laisse et la cravache entre ses mains. Il me motivait en cravachant mes seins.
- Voilà au fond maintenant.
- Hummm…
- Baisez vous.. allez.. baisez vous.
- Oh… oh…
- Baissez vous plus ! bien au fond !!
Il me cravachait…
- Cambrez vous.
Il saisit ma gorge et me parlait.
- Humm.. il est bon de vous voir ainsi empalez à vous baisez comme une chienne en chaleur.
- Ohhhhhh… ohhhhhh….
Il me dévorait des yeux
J’avais mes mains sur mes chevilles, je jouais avec le gode qui était dans ma chatte. Il veillait, m’éduquait. IL observait.
Il me laissait alors ainsi en train de me baiser.
- Je n’ai pas dit de vous arrêter !
- - Ohhhh… ohhh….
- Bonne chienne !
Il me gifla.
- Vous faîtes trop de bruit.
Il glissa alors sa queue dans ma bouche..
- Voilà qui est bien mieux.
Il aimait posséder ma bouche. A nouveau avec frénésie il empoignait ma tête pour me prendre.
Il glissait sa main sous ma gorge comme pour mieux m’utiliser. Quand il se retira, il me fit descendre de la table. Je marchais a ses cotés à quatre pattes. Il corrigeait ma démarche pour que je me cambre plus.
Avec la cravache il me montra le cousin.
- Ici.
- Plus vite allez !
Je me retrouvais là à attendre ses ordres, haletante.
Il s’agenouilla face à moi. Il prit ma tête entre ses mains et m’embrassa si tendrement. Il me fit comprendre de baisser ma tête puis il me fit comprendre que je devais me mettre sur le dos.
- Relevez vos jambes je vous pris et écartez les biens.
Il se mit au dessus de moi. Il saisit alors mes fesses et les releva. J’étais ainsi en chandelle.
- Votre cul est une invitation au crime. Vous êtes une sublime chandelle qui apporte la chaleur à cette pièce.
Il saisit alors une bougie. Doucement, il faisait couler la cire sur ma chatte mes fesses et mon auréole. Il le faisait en étant debout. Je ne ressentais alors que chaleur et plaisir. Tout était des plus supportable.
Avec douceur avec la pulpe de ses doigts, il retirait la cire qui moulaient les lèvres de mon sexe.
Il lécha ensuite ma chatte et commença à me doigter. Il allait profondément, à me rendre complètement folle..
-Ahhhhhhh… ahhhhh.
Il y a allait frénétiquement, je n’arrivais à me contenir. Il m’achevait en aspirant mon clitoris.
Puis il inséra un doigt dans mon cul et l’autre dans ma chatte. Un savant cocktail pour me faire défaillir.
- Ohh.. Monsieur.. Encore .. Encore.
- Vous aimez en avoir de partout petite catin.
- Oui.. Monsieur j’aime quand vous me doigter de partout.
- Je veux vous voir jouir, en mettre partout, douce fontaine à laquelle j’ai envie de m’abreuver.
- Qu’est ce que vous mouillez. Regardez, j’en ai plein les doigts !
- Vous me rendez folle Monsieur. Vous me rendez si chienne.
Il enfonça a nouveau ses doigts pour me faire couler fortement. Je sentis alors le liquide jaillir de ma chatte.
- Humm.. voilà…
- Tenez ! prenez bien ça…. Petite pute ! allez lâchez vous.
Je jouissais au son de cette musique interne qui me faisait voyager dans les chemins pervers. J’entendis alors à nouveau les doux sons de la musique baroque quand il prit possession de mon cul sans aucun ménagement. Il était assis sur moi à me besogner comme la petite catin que j’étais.
J’adorais cela. Me sentir prise de cette manière avec tant d’intensité. Mon loup était comme un fauve à lâcher les rennes, à conquérir mon cul.
Il écarta alors mes fesses pour entrer tout doucement et ressortir. Je sentais la pression de ses mains sur mon fessiers. IL en profitait pour me claquer les fesses.
Il m’enculait comme j’aimais. IL écartelait mon petit anus. Je le sentais serré, tenir sa queue comme pour le garder en moi.
Ma jouissance m’avait rendue complètement docile et malléable à tout ce qu’il voulait. Il était le musicien j’étais sa partition. C’était lui qui me lisait, me jouait, me faisait jouer, me faisait chanter.
Il jouit en me regardant sur mon anus.
- Merci Monsieur de m’honorer autant.
- Ne bougez pas, rester ainsi que je vous admire , vous ainsi si chiennement installée.
Quand il revint, il me mit un bandeau sur les yeux.
- Ecoutez juste la musique, laissez vous transporter me chuchota il .
Il avait mis du Bach.. La Dolce Fiamma.. la douce Flamme.. tout un symbole.
Je reconnais Philippe Jarrousky. Il savait comment non pas m’emmener au sommet mais vers ce paradis perdu qu’est le notre.
Il s’était accroupi pour me murmurer cela au creux de l’oreille en tenant ma tête. Il avait son visage face au mien, tête à l’envers.
Il déposa un baiser. Il fit glisser un bandeau en satin sur mes yeux pour m’ôter la vue.
- Vous m’inspirez tant de choses m’avoua t il.
- J’ai tellement envie de prendre soin de vous, comme ensuite vous faire subir les pires sévices. Votre regard, votre bouche.. vous tout simplement. Vous méritez tout cela.
Avec soin, il fit la toilette de mon petit anus qu’il avait souillé.
- Voilà ma petite chienne toute propre.
Il mis mon déshabillé autours de ma taille afin qu’il tombe de manière négligé autours de moi.
- Ma chienne dans la soie.
- Ouvrez votre bouche.
Il y glissa quelque chose de rond et métallique. Je reconnu ce que c’était.
- Voilà, trempez le bien. Gardez le bien en bouche.
Puis avec douceur, il me releva en le laissant dans ma bouche.
- A genou… voilà… parfait.
- De la tenue ! écartez moi vos cuisses.
Je corrigeai naturellement ma posture. Je sentis alors qu’il passait des cordes au niveau de mes cuisses.
- Relevez votre taille, sil vous plait.
Je sentais alors son torse contre mon dos. J’aimais ce contact, cette chaleur. Je devinais durant quelques secondes qu'il me respirait.
Il m’encordait alors les cuisses et les jambes ensemble . Sa passion artistique pour le Shibari lui donnait une vision esthétique à faire des tableaux. Ensuite il passait la corde au niveau de ma taille pour me faire comme une culotte en corde. Il serra bien.
- Ecartez bien vos fesses pour me présenter votre anus.
J’agrippais alors mes fesses et j’écartais au mieux mes fesses.
Il prit alors le crochet anal et le mit à l’entrée de mon auréole. Naturelllement, je sentis que je devais alors m’empaler dessus. Je devinais qu’il le regardait disparaître dans mon anus.
Il l’attacha alors à mon collier pour tendre la corde.
- Votre anus est si délicat. On a envie qu’il reste si serré et j’ai tellement envie de le défoncer, de l’agrandir pour qu’il soit si béant. Ma douce chienne.
Je souris en pinçant mes lèvres. J’aimais quand il pouvait faire preuve de douceur et à la fois être aussi cru. Je ne prenais pas cela pour de la vulgarité. Dans ces moments là, pas du tout. Il me respectait. Nous nous étions simplement trouvé.
- Donnez moi votre main je vous prie.
Il était face à moi. Il la saisit. Il l’encordait. Il avait saisi je devinais un petit escabeau. Il montait dessus et fixa alors ma main à un crochet fixé au plafond.
Ma main était tendu au dessus de ma tête, attachée. Il saisit alors les cordes de ma taille. Ils fit partir les bout pour les attacher à ma main.. Je me demandais ce qu’il était en train de faire.
Je ne faisais que ressentir. Ma poitrine se soulevait .
Toujours aucun mot échangé. Soudain il me parcourait avec quelque chose de si doux dans le dos. J’en avais la cher de poule. Au bout de quelques minutes, cette douceur s’était transformée en quelque chose d’humide.
IL dessinait alors sur ma peau au creux de mon dos juste au dessus de mes salières de vénus. Il m’était compliqué de deviner ce qu’il faisait, je me laissais complètement oublier, à vivre ce érotisme si intense. On ne se parlait pas on ressentait. La musique me transportait. La manière dont il m’encordait me berçait. Et là il me dessinait comme un compositeur écrit sa musique sur sa partition.
Il m’abandonna ainsi. Je me sentais complètement à nue. Impuissante. Et pourtant je le sentais il était là.
Soudain, il prit ma main libre. Il la tendait. Nos doigts s’entrecroisaient. Il était devant moi. Je sentais son souffle dans le creux de mon épaule. Il ôta alors mon bandeau.
La pièce était éclairée uniquement à la bougie. Il prit alors sa télécommande de musique et choisi une musique. Je reconnais Brookyn Duo.. la musique de Nothing Else Matter.
J’entendis alors les premières notes du son du piano.. des notes graves, simples. Il prit alors la badine dans sa main…
Il jouait de mon corps sur les sons de la musique quand le violoncelle jouait.. Puis il mis alors la badine dans ma main. Il la plaça.
- J’ai trouvé mon instrument de musique pour jouer ma partition.
Je le regardais alors en pleurant. Comment pouvons nous appelez cela ? un état d’esprit fusionnel ?
Il commença alors à me photographier Il me servit un verre.
- Je veux t’immortaliser. Tu es juste si magnifique.
Il reposa ensuite l’appareil à mes pieds pour se blottir contre moi puis posa alors sa tête sur mes jambes, enveloppé à moité dans mon déshabillé de soie. Abandonné.
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"Mes porteurs se sont écartés du mur et je me suis trouvée soulevée par deux puissants
vérins en même temps. Un fantasme actif, qui alimentait depuis longtemps mes séances de
masturbation, à savoir que j’était entraînée par deux inconnus dans un hall d’immeuble obscur
et que, me prenant en sandwich, ils m’empalaient ensemble, l’un par le con, l’autre par le cul,
trouvait ainsi une consistance dans une ambiance opaque où les images fabriquées dans mon
cerveau et la réalité s’interpénétraient mollement."
Catherine Millet. "La vie sexuelle."
On a amplement décrit le "nouvel ordre sexuel" qui nous gouverne, des ouvrages documentés, font bien le point
sur l’invasion inédite du sexe dans notre société de consommation: de l’érotisation soft de l’environnement quotidien
aux expressions pornographiques les plus hard en passant par la publicité sexy envahissante et les reality shows
télévisés racoleurs. Le caractère banalisé, surexposé du sexe, inséparable de l’escalade de la représentation de la
violence est un phénomène inédit qui tient d’abord au système médiatique tout-puissant dans lequel nous vivons.
Bien daté, le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en
scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques
exigeaient pseudonymes et autres masques. L’érotisme de masse, dans sa caractéristique majeure de jouissance à
montrer, s’avère désormais un mode d’expression privilégié pour aborder la littérature érotique. Au diable Casanova,
Laclos, Mirabeau ou Sade et tous les autres, qu'ils reposent en paix. La pornographie a dépouillé l’érotisme de son
contenu artistique en privilégiant l’organique et le spirituel sur le mental et la chair sur l'Éros.
L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation
majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces
femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans
son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité,
la vérité d’un être singulier bien sûr.
Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine
Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec
Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot.
Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans
fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme
traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir
s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies.
Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas
surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels
se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution
structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique.
Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation
de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon
que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant,
en le naturalisant ou en le simplifiant.
D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une
simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive
de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain,
enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps.
L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation:
multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même
plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre
alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits."
L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que
de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable
subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la
dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation.
C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins
contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris
un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus
qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie.
L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une
dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier
le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque.
La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque
le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre
le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle
repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse.
L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de
sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage.
l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir
leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité.
La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement
amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova
pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le
compose, et il raisonne dessus après en avoir joui."
L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation.
La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le
mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité.
On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative,
imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique,
sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous
les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe
constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie.
L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter
de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines,
la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle
et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale.
La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes,
pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat
sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios
érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie
traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître.
Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de
la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment
diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source.
Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin
le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers
libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret
et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques.
L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme
a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme
classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIII ème siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions
picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à "Histoire d’O".
La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu littéraire, en privilégiant la chair sur le mental, comme si le désir
et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs
des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines.
Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental,
liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Éros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement
castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une chair proche du trash ou du gore ?
Sans que nous nous en rendions compte, le début du XXI ème siècle coïncide avec de profondes mutations dans les
mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont
perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; crudité sans complexe, violence
militante, c’est la face terrible du dieu Éros. Le texte écrit avec le projet d’exercer une suggestion, un entraînement au désir,
tend à disparaître au profit de l’image. L'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Désolée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue, je déguste de succulents fruits rouges..
Chapitres précédents : Première ( Acte 1) / Ceinture (Acte 2)
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Acte 3
Il était totalement dans mon esprit avec ces deux moments intenses avec lui.
Cela faisait deux semaines qu’on ne s’était pas vu mais il gardait ce lien entre nous. Il voulait savoir ce que je faisais, il trouvait toujours un moment pour m’accorder quelques minutes ou un message envoyé via Whatsapp. Ce sentiment de compter est si doux. Celui de se sentir respecter.
On devait se voir ce soir. J’avais hâte.
« Je ne veux pas que vous vous caresseriez pendant nos absences. Si vous le faîtes, vous m’en avertirez ».
Au départ, je me suis prise à jouer le jeu. J’avoue que j’aime me caresser très régulièrement. Là, c’était divinement cruel que de résister. Je lui faisais mes aveux, mes difficultés à résister, à lui faire part de mon excitation.
Il voulait avoir ce contrôle à savoir ce que je faisais, non pas par jalousie ou ce côté malveillant. Il avait un tel degré d’empathie. Je pouvais lui parler petits soucis existentiels genre chiffons, shopping, comme des problèmes plus intimes ou des causes que j’affectionne. Je pouvais être moi avec mes états d ‘humeur.
Être Zèbre.. une découverte. Durant des années, je m’étais sentie si à part. Cela avait était une révélation à me dire au fond, pourquoi lutter contre qui je suis. L’hypersensibilité de mes sens, ce besoin de respect des valeurs, ce sens de la justice.. Être dans le détail de tout.. Toujours cette recherche de la perfection.
Cela m’avait permis de comprendre mes coups de fatigue soudain, mes changements d’humeur quand un de mes sens était mis à rude épreuve..Par exemple, une lumière trop forte ou une musique qui me tape sur le système. J’aime me retrouver dans le calme, être solitaire, méditer tout en ayant ce besoin aussi d’interactions sociales. J’ai envie trouver mon bonheur seule. Alors le choix de mon partenaire se fait non par parce que j’ai besoin de quelqu’un mais parce qu’avec lui je partage un lien que nous seuls pouvant partager.
Majorité d’hommes me trouve complexes, à faire peur. Lui avait creusé, il avait compris ce qu’il y avait entre les lignes. Et je le suspectais aussi d’être un zèbre comme moi. Mais au fond, ce n’est pas le plus important. Ce qui l’est c’est cette franchise et cette sincérité que nous avons. Pas de tricheries. Nous étions nous-mêmes.
Je sonnais à sa porte.
Il ouvrit. Il avait ce charisme où je me retrouvais toute timide, où il me faisait sentir femme et soumise naturellement.
Je pénétrais dans son antre. Je déposais mes affaires.
Il me prit alors dans ses bras. Il m’enlaçait. Je sentais toute cette chaleur me réconforter. Il m’embrassa avec une telle douceur pour ensuite prendre possession de mes lèvres avec passion.
Ses mains passaient dans mes cheveux.
- Hum votre parfum… je crains qu’il m’ait capturé.. à moins que ce ne soit vous ma chère Demoiselle.
Je le regardais en lui souriant lui rendant son baiser.
Quand il posa sa main sur ma joue, je la penchais encore plus pour profiter de cet instant où je m’abandonnais.
- Allez prendre votre place, je vous prie.
Comme il me l’avait demandé lors de notre dernière entrevue, je me mis au milieu de son séjour. IL avait déposé un grand cousin au sol. J’allais alors m’installer sur cette place si confortable à genou.
Je baissais alors la tête.
A ce moment là, tous mes sens étaient complètement décuplés. Il me faisait vibrer dans cette pièce où je peux tout libérer.
Je voulais qu’il me touche, qu’il me possède, qu’il me pénètre. Ressentir cette appartenance, cette passion dévorante à être à ses pieds pour qu’il me donne atteindre ces sommets de plaisirs qu’on s’apporte. L’un sans l’autre ne pouvons exister.
Il avait mis en bruit de fin une musique Massive Attack.. Angel… J'adorais cette musique si possédante.
Soudain, je sentis sa main se poser dans le creux de mon dos et remonter doucement vers ma nuque.
Il me dit à l’oreille
- Je crois Mademoiselle Lane, que vous soyez trop habillée à mon goût
Avec sensualité il défaisait mon chemisier. Bouton par bouton… C’était si érotique.. IL prenait son temps. La température montait.
Il enlevait doucement mon chemisier. Mes seins étaient nus. Doucement il les effleura pour ensuite s’en emparer. Il m’embrassait le cou, il me léchait. Il était félin.
Je sentis alors la douceur d’un tissu partir du creux de mon dos pour ensuite s’égarer sur mes épaules. Je frissonnais.
Il plaça alors un bandeau en satin sur mes yeux.
Il continua alors encore à me caresser les seins. La douceur de ses mains sur ma peau me rendait complètement folle . IL m’éffleurait. Il déscendit sur ma jupe. Il descendit alors la fermeture éclair.
Je la sentis me libérer la taille. Il m’empoigna sensuellement les cheveux pour me jeter en avant, à quatre pattes.
D’un geste animale il me l’enleva. Je l’aidais à cette tache. J’étais alors à quatre pattes.
Durant quelque instant, je le sentis debout à me regarder.
Je n’avais pas mis de culotte comme il me l’avait demandé.
Il posa sa main à la naissance de mon anus. Il appuya légèrement pour me faire ressentir dans mon petit cul le rosebud qu’il m’avait demandé d’y placer.
Il tenait dans sa main sa cravache. Il me releva le menton.
- Redressez- vous je vous prie.
Il inspecta ma posture. Il tapa mes mains.
- Paume vers le haut !
L’intérieur des cuisses aussi fût corriger. Il les écarta davantage.
Il caressa mon dos avec. Il claqua mes fesses. Je fus surprise. Il me sortait de ma torpeur.
- Voilà qui est bien dressée maintenant. Mains dans le dos, et ouvrez votre bouche je vous prie.
Il y plaça la cravache.
- Vos seins ma chère, je vais prendre plaisir eux aussi à les dresser.
Il commença par les gifler plusieurs fois. Je trésaillais. Puis il alterna avec des caresses pour ensuite s’en emparer à nouveau. Je le sentis ensuite dans mon dos.
Je m’abandonnais contre lui. Il saisit mes tétons et les tira.
- Vous me direz stop… quand ou si cela est trop sensible pour vos petits seins.
- Je… Oui.. Monsieur, je vous remercie.
Il commença par bien les pressés. Je me mordais la cravache. Cette douleur qui laissait place à un soulagement quand il stoppait la pression. Quand il recommençait cette fois il les tira en avant.
- Chut…. Je ne veux rien entendre.
Je mordais encore cette cravache pour contenir mon plaisir, ma douleur.
- Vos tétons dressés sont parfaits ainsi.
Soudain, je sentis la douceur d’une corde. Je savais qu’il allait tisser sa toile pour m’emprisonner dedans. La corde passait autours de mes seins, de mon cou, de mon dos, de mes bras. IL m’emprisonna les mains dans le dos. Mes avants bras était attachés, mes mains touchant presque mes coudes de part et d’autres.
- Hum, sublime. Vous devriez vous voir ainsi. Emprisonnée, à disposition..
Il saisit alors la cravache.
Il la passa sur mes seins qui était quelque peu comprimé, comme gonflés. Il y donna quelques coups.
Je pinçais alors mes lèvres.
- Levez vous.
Je tentais de me lever, ce qui n’était pas chose facile attachée ainsi. J’avais perdue de ma superbe, me sentant malhabile. Je sentais qu’il était tout proche à veiller. Je ne risquais au pire que de tomber sur ce cousin énorme si confortable.
Une fois redressée, il me prit alors par les cheveux.
- Prête, petite chienne ?
Quand il m’appelait ainsi, cela me rendait toute chose..
- Oui.. Monsieur, prête à être votre petite chienne.
- Humm…
Il me tirait par les cheveux qu’il tenait contre ma nuque. IL me faisait avancer. Je ne savais pas où j’allais. Je tatonais des pieds.
- Ne vous inquiétez pas, je suis là, vous n’allez pas vous cogner.
Puis d’un seul coup, il m’agenouilla au sol pour m’asseoir sur les fesses.
Je sentis alors que j’étais au sol, dos au canapé.
- Ecartez bien vos jambes de chienne, que j’admire votre chatte déjà bien trempée.
Il me domptait. Je voulais obéir. Pourquoi résister ?
Sans aucun ménagement, il mit des doigts dans ma bouche. Je léchais, je suçais..
- Bonne petite bouche suceuse.
- Ouvrez la bien. Sortez votre langue.
- La voulez-vous ?
- Oui.. Monsieur, je la veux.
Il me pénétra ainsi avec sauvagerie. Il plaça ses mains derrière ma tête. Il prenait le contrôle . Je n’avais pas le temps de reprendre mon souffle tellement ses va et vient étaient si rapides.
Soudain il bloqua sa queue bien au fond.
- Humm…..
Puis il reprenait.. je reprenais alors mon souffle. Il m’assaillait littéralement. Je pleurais presque. IL me dépravait ou plutôt il révélait ma dépravation.
Quand il s’arreta, je sentis sa main sur mon cou pour me faire mettre la tête contre l’assise du canapé.
- Sortez votre langue.
Il s’assit alors sur mon visage afin de me faire lécher ses couilles. Elles étaient douces, lisses. C’était si agréable à lécher.
- Restez ainsi en attente, petite putain.
Je me demandais ce qu’il faisait je restais ainsi. Soudain, je sentis quelque chose au bout de ma langue.. Un fruit… Il s’amusait à l’entrer, le sortir… je voulais croquer.. cette cerise. Je sentais la queue de la cerise céder. C’était si bon.
Je plaçais alors le noyau sur le bout de ma langue pour qu’il me l’ote..
Il me fit déguster ainsi un de mes fruits préférés…
Il me saisit par les cheveux et me redressa.
- Buvez…
Humm.. un délicieux champagne qui allait probablement me rendre des plus pétillantes.
Il me caressait alors la lèvre avec un autre fruit, cette fois je devinais une framboise… Quoi que plus divin que des framboises…
- Vous êtes si sensuelle quand vous vous délectez..
Puis il continua sa dégustation alternant les fruits et le champagne.
- Hum.. Maras des bois dis-je.. ma fraise préférée.
Je souris…
- Hum.. Merci Monsieur.
J’aime les fruits rouge.. rouge comme vos lèvres.. qui donne envie d’être croquées, malmenées, dévorées…
Cette alternance de sensualité et de bestialité sauvage me rendaient complètement addict.
L’alcool me montait légèrement à la tête. J’adorais cette sensation.
- Encore Monsieur.. encore…
- Que voulez-vous.
- Encore du champagne s’il vous plait.
Il me donnait encore à boire.
- Vous savez que cette faveur va vous coûter..
Je souris… Je souris un peu moins que je sentis le métal des pinces sur mes seins.
- Pas de bruit. Je vais les serrer un peu plus que la dernière fois.
Il prit alors les tétons pour les tirer à lui. Instinctivement je me redressais.
Il positionna alors la première pince. Il serra en effet un peu plus que la dernière fois, mais cela était supportable.
- Voilà votre champagne, petite chienne de luxe.
Je me délectais.
J’avalais ce nectar quand il la seconde pince sur mon téton gauche. Je pinçais alors mes lèvres.
- Voilà, vous êtes bien ornés maintenant. Cette chaîne est parfaite pour le maintien.
Il tira dessus. Je criais alors. J’étais bien droite.
Il me redonna du champagne.
- Vous voyez, je vous récompense.
Je souris. Il me laissa ensuite ainsi au sol. Quand je ne sentais pas sa présence, je me sentais abandonnais. La privation de la vue me rendait encore plus sensible au son et aux odeurs. Quand il se rapprochait, je sentais son parfum me cueillir, quand j’entendais ses pas, je trésaillais à vouloir être contre lui tout en ayant cette peur de l’inconnu. J’adorais cette excitation.
Il me releva. Il caressa mes fesses. Il s’était alors assis. Il commença à les claquer…
- Penchez vous en avant.
Il écarta alors mes fesses… Il vérifia encore le rosebud.
- Hum il tient bien en place. Je compte bien vous ouvrir davantage après.
Je sentis qu’il s’assit confortablement.
- Baissez vous.
Je butais alors contre quelque chose de dur au niveau de mon entre-jambe.
- Empalez vous.
- Voilà, doucement, remplissez votre chatte.
C’est là que je sentis qu’il me glissa à nouveau sa ceinture autours de mon cou. Un de ses accessoires fétiches il semblerait.. comme le mien aussi.
- Maintenant, baisez vous.
Il me contrôlait en tenant la ceinture. En remontant, elle m’enserrait la gorge, augmentant ainsi mon excitation.
Je me laissais aller à ce qu’il m’offrait. Je me baisais alors choisissant mon rythme.
Il avait placé j’imagine un gode rattaché à sa cuisse.
Soudain il appuyait sur mes épaules pour me forcer a avoir le gode bien au fond.
- Déhanchez vous..
- Voilà… hum voilà..
Il prit à ce moment là la chaine et tira dessus… Je criais.
A ce moment là il me bâillonna avec sa main. Il prenait le contrôle. Il joua avec sa cuisse et commença à me baiser. J’étais contre lui impuissante. Cet abandon. De ne penser à rien, de subir, d’être libérée de ce besoin de contrôler, de réfléchir. De vivre l’instant présent.
- Debout et penchez vous.
Il se releva et me prit par les cheveux me forçant à me mettre le ventre contre la table basse. Les jambes contre le col.
Il m’écarta bien les fesses. Il saisit alors le rosebud.. Il commença à le sortir. Doucement .. puis le remetta à sa place.. Puis il sortait.
- Votre fion.. hum.. voir cette petite auréole cédée.. puis se refermer pour l’emprisonner..
- Je pense qu’il va vouloir bien plus gros.
Il commença par faire des petits cercles avec son doigt sur mon auréole. Puis il enfourra son pouce..
- Oh oui bien plus gros.
- Voulez-vous que votre fion soit comblé, élargi, écartelé.. doigté ?
Humm.. il voulait m’entendre le dire… je n’osai pas. Dans une voir murmurante.. je lui avouai :
- Oui, Monsieur, j’ai envie que mon petit fion soit comblé.
- Elargi et bien écartelé en vous doigtant ?
- Oui Monsieur…
Il s’approcha. Il claqua mes fesses
- Parfait petit chienne.
Il passa sa main sur ma chatte bien mouillée. Il humidifiant ses doigts.
- Combien de doigts vais-je vous fourrer ?
- Je ne sais pas Monsieur, autant que vous pourrez en mettre.
- Hum… voyons voir…
Il commença tout d’abord par m’en mettre un suivi rapidement d’un second.
- Hum… encore Monsieur…
J’aimais me sentir fouiller ainsi.. Il enfourna un troisième doigt.
- Hum vous vous ouvrez.. c’est si bon. Vous aimez ?
- Oui.. j’aime cela.
Je sentais alors qu’il rajoutait un quatrième doigt, son petit doigt. Il s’amusait à bien tendre ses doigts pour les aligner. Il entrait et sortait, les resserraient, les retendaient.
- Bonne petite chienne dit il en me tenant par les cheveux.
Hum… hum… je ne cessais de gémir comme la petite chienne en chaleur que j’étais.
Il sortit ses doigts tout en écartant mes fesses.
- Quel trou de salope !
Il me redressa en m’agrippant par mes avants bras qui était attachés dans le dos.
- Voilà, tout doux.
Une fois redressée, il écarta mes fesses tout en plaçant le gode sur mon fion.
Il mit sa main sur ma bouche tout en me tirant par les cheveux. D’une fermeté sévère il m’encula avec le gode.
- Je vais t’en mettre plein votre petit cul de salope, qui a envie de se faire défoncer. N’est ce pas ?
Je ne pouvais répondre. Frénétiquement il me baisait en jouant sa cuisse tout en me maintenant bien pour que je le sente au plus profond de mon fondement.
- Allez empalez vous bien petite putain… Voilà…
Je devinais qu’il me regardait. Il saisit alors la ceinture. Il serra bien fort et me força à m’encula j’avais vers le gode avec des vas et vient et lui venait avec sa cuisse me l’enfoncer .
- Petite salope !
Il me bâillonnait encore, il enfonçait alors son doigt dans ma bouche. Je le mordais , je le léchais, je lui montrais tout le plaisir qu’il me donnait.
Jetant sur le sol un cousin assez épais, il me balança dessus. Mes fesses étaient alors surélevées.
Frénétiquement il passa alors sa langue sur mon anus plusieurs fois. Il introduit deux doigts dans ma chatte et deux dans mon anus. Il jouait avec mes petits trous si trempés.
- Hum … oui…. Oui..
- Vous aimez ?
- Oui.. Monsieur j’aime ça…
- Voulez vous que je vous défonce bien comme une chienne ?
- Oui.. Monsieur défoncez moi je vous en prie.
- Ëtes vous ma putain ?
- Oui.. Monsieur, je suis votre putain.
Il ota alors ses doigts. Il m’encula sans prévenir. Il me tenait par les épaules pour bien me pénétrer. Je sentais sa queue me tenir, me saisir les entrailles.
Je hurlais façe a ses coups.
- Fermez votre gueule de putain !
Il me tira les cheveux et me chevaucha avec sa queue à me faire galoper le cul.
- Regardez mo ce trou béant.. je pourrai y fourrer bien plus que ma bite.
Il repris de plus belle.
Il me retourna ensuite sur le dos, soulevant bien mes fesses.
- Maintenant je vais avoir le choix.. Chatte ou cul.. ou bouche de salope.
- Prenez ce que vous voulez, je suis toute à vous.
Il se mit sur moi et me saisit la bouche avec sa main.
- Oh oui, vous êtes toute à moi et m’embrassa.
Il tourna mon visage avec sa main et appuya dessus pour que je ne le bouge plus.
Il posséda alors à nouveau mon petit fion. IL ne lui laissait aucun répit. Il agrippa mes cuisses pour accélérer au mieux sa cadence.
J’aimais quand il m’enculait ainsi. L’animal qu’il était. Cette fougue. Soudain il saisit ma chaine à téton. Je hurlais.
Il me gifla.
J’étais surprise. Il se pencha alors sur moi. Son souffle contre moi.
- J’aime me sentir en vous… C’est si chaud.. si bon..
Je soupirais de plaisir, de désir.. Il me bâillonna encore…
- Chut….
Et là il me donna trois grands coups si intenses que je m’en étais cambrée.
Il restait en moi. Il passait sa main sur mes seins. Il retira alors la première pince. Je ne pue retenir un cri. Doucement il les embrassa, les lécha… Il fit de même à l’autre.
Libérée de cette contrainte, la sensibilité de mes seins s’en trouvait encore accrue. Doucement il repris avec douceur sa sodomie.
Je sentis alors ses doigts s’introduire dans ma chatte en même temps.
- HUmmmmmmmmm… hummmm…
- Petite gourmande…
Je souriais. Comment pouvait il être aussi sensuel, doux et animal à la fois.
- J’aime voir ma petite chienne jouir…
Il enleva alors mon bandeau. Il plongeait son regard dans le mien.et me sourit.
Il était dressé fièrement à me prendre le cul, à posséder de ses doigts ma chatte si dégoulinante..
Il s’attardait aussi à caresser mon clitoris. Mes lèvres étaient gonflées. Je les pinçais. Je commençais à ne plus me tenir… Il avait une telle manière de me toucher, de me doigter, à caresser mon petit clitoris… Doucement je fermais les yeux.
- Ouvre tes yeux… je veux voir l’abandon dans votre regard
Je le regardais. J’avais presque envie de pleurer. Je contractais mes cuisses..
- Oh oui.. jouis ma belle.. jouis…
Je criais ma jouissance tout en le regardant. Je m’abandonnais totalement…
- Comme tu es belle…
Cette jouissance avait été si forte…
Il s’allongea contre moi. Pour me mettre dans ses bras. Il me mit sur le coté, lui derrière moi. Il me caressait les seins tout en m’embrassant dans le cou.
- Ce parfum me rend capable de toute les folies.. enfin pas que le parfum…
Je souris… J’étais encore sur mon petit nuage. Il le savait. IL me laissait savourer.
Au bout de quelques instants il se releva. Il pris le bandeau. Cette fois ci.. il le mit entre mes dents pour me bâillonner..
- Je n’ai pas fini de t’utiliser petite chienne.
Il me laissa là.. ligotée au milieu de son salon sur mon cousin de petite chienne…
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Pardonnez mes éventuelles fautes, je n'ai pas pu me relire.. Sacrée ceinture..
(suite de la nouvelle Première)
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Cette première soirée me donnait qu’une envie.. encore.. encore.
J’étais repartie en ayant son parfum sur moi. J’avais besoin de me retrouver seule. Il l’avait compris.
« Quelle sublime soirée Mademoiselle. J’espère que vous aurez l’envie de se revoir ce soir pour poursuivre votre éducation. Le voulez vous ? ».
Je souris, il connaissait la réponse. Il y a de ces choses qui n’ont pas besoin d’être dite car nous les comprenons. Toutefois, j’aimais le fait qu’il l’écrive avec ce charme très désuet que j’affectionne.
« Cher Monsieur, vous connaissez l’émoi que vous me provoquez. Quand on visite le septième ciel, on souhaite toujours y revenir. Pour ce soir.. Je vais y réfléchir ( sourire)… Bien sur que oui je vous veux. ».
« Voilà qui est parfait. RDV ce soir à 18h chez moi. J’aimerai bien vous voir en robe courte moulante. ».
Le temps me paraissait si long. J’avais très peu dormi avec une certaine tension. Fatiguée mais heureuse de le voir. Je sonnais.
Il ouvrit la porte. Habillé dans ce style chic et cool dont il avait le secret il était si séduisant. Il affichait un ton relativement sérieux. J’avais compris.
Je pénétrais dans son appartement.
- Stop m’ordonna t il.
- Hum, je vois que mes souhaits ont été exaucés.
Il était derrière moi. J’étais debout. Je sentis son souffle derrière au creux de mon cou. Il déposa un baiser tendre. Soudains je sentis ses crocs se planter dedans tel un vampire. Il saisit mes cheveux pour plaquer l’arrière de ma tête contre lui, lui offrir plus mon cou.
- Alors ma petite chienne, avez-vous toujours envie d’être dressée à subir mes sévices ?
- Humm.. Oui Monsieur, votre petite chienne a bien besoin d’être dressée.
- Je vais bien m’occuper de vous.
Il plaqua son sexe contre mes fesses. Je le sentais déjà gonflé. J’entendais sa bouche de ceinture volé. Il la retira. Sans ménagement il m’empoigna pour m’immobiliser les mains dans le dos. Il m’attacha avec.
Il claqua des doigts afin que je m’agenouille. Il baissa ma tête.
- Restez bien ainsi.
Il releva mon visage.
- Je crois que le concept jambes écartées vous échappe. Déjà tout à l’heure, vous ne l’avez pas fait.. et là.. encore serées. Vilaine petite chienne.
- Je suis désolée Monsieur…
- Oh oui vous allez l’être. Je vais être dans l’obligation de vous punir.. mais vous n’attendez que ça dit il dans un murmure si sensuel.
IL rejetta ma tête.
- Je vous laisse un peu méditée.
J’entendais ses pas.. il était en train d’ouvrir une bouteille de vin.
Quand il revint il me releva.
- Suivez moi.
Je marchais sur mes hauts escarpins rouges. Je portais cette petite robe noire moulante. J’avais pris soin de mettre des sous vêtements ultra sexy..
Il me conduisit alors dans le salon.
Face à moi, il plaçait son doigt sur ma bouche. Doucement, je l’entre-ouvrais. Avec sensualité il me mis son majeur . Je me délectais de le savourer, de le sucer.
Il me prit pleinement possession de mes fesses pour m’attirer à lui.
- Ce parfum me rend fou…
Il remontait ma jupe sur ma taille. Il caressait alors mes jambes, embrassant mes cuisses. Sa langue me parcouraient. Il sentis alors sa main me caresser juste à l’orée de mon entrejambe, sans y toucher. Il me chauffait.. terriblement. J’étais à nouveau dans un état d’excitation terrible.
Il me caressait avec une telle sensualité. Il découvrait chaque zone sensible.. Il abaissa doucement ma culotte, sans pour autant l’enlever.. Il y déposa un baiser bien mordant.
La pièce se faisant alors de plus en plus chaude. Il saisit alors ma culotte par l’arrière pour la prendre de pleine main. Il tira dessus pour maintenir une pression sur mon sexe. J’avais envie de me frotter comme la petite chienne en chaleur que j’étais.
Il avait passer son bras autours de mon cou.
- Hum déjà si chaude.. Je vois que vous vous dandinez à vouloir.. plus…
- Humm Oui Monsieur.. vous me rendez complètement folle…
Il relacha la pression. Puis se saisit d’une cravache. Il la passait alors sur mon corps, il me caressait avec comme il m’avait léché avec sa langue.
- Savez vous que vous avez un fessier qui appelle la cravache ma chère ?
- Non.. Monsieur..
Ma tête était baissée. Il mit la cravache sous mon menton et la releva en me regardant droit dans les yeux..
- Eh bien je vous le dis.. la cravache pour une belle jument à dresser..
Il m’excitait encore… Je sentais la cravache se diriger vers mon entrejambe. Il frottait la tige contre mon sexe. J’avais envie de lui si intensement…
- Savez vous ce qui va se passer ?
- Non.. Monsieur ?
- Vous allez vers cette table. Vous poserez vos mains sur la table. Vous me cambrerez bien.
Il me détacha puis utilisa à nouveau sa ceinture pour la mettre autours de mon cou. Je trouvais cela tellement intense. Je me sentais complètement possédée. Il avait une telle poigne à me faire faire ce qu’il voulait.
Il me regardait marcher vers la table. Je m’amusais à faire une démarche des plus sexy., la robe toujours relevée sur la taille. Je me sentais si désirée. Ce sentiment que j’avais perdu. Il l’avait raviver dès le premier regard. Il me désirait pour qui j’étais.
Il voulait posséder mon esprit et mon corps.
Je me cambrais attendant sa venue. Je ne le regardais pas. Je baissais ma tête.
Il me laissa encore patienter. Une attente cruelle, interminable. Il jouait avec mon désir. Je lui rendrais la pareille… Il ne payait rien pour attendre.
Quand je sentis le bruit de son pas, je me cambrais encore plus. Quand sa main se posa sur mes fesses, il me murmura.
- Baissez votre culotte sur vos chevilles. Gardez la bien tendue.
Avec finesse, sensualité, j’enlevais doucement la culotte. Je passais mes doigts sur le coté pour l’enlever. Je voulais le faire languir comme il m’avait fait languir.
Arrivée sur mes cuisses, je jouais de mes jambes pour la faire glisser à mes chevilles. J’écartais bien mes jambes pour tendre la culotte puis je me remis en place à tendre mon fessier. Je m’accoudais sur la table.
La cravache passait sur mes fesses quand il frappa un premier coup relativement intense. Je compris alors que la punition allait être à la hauteur de l’éducation que je méritais.
Il tapotait légèrement pour ensuite mieux frapper.
- Je vous invite fortement à me remercier de vous donner une leçon.. sans cela vous augmenterez la cadence et la force de votre punition. Vous avez le choix.
- Je.. vous .. remercie Monsieur de me punir ainsi.
Il frappa bien fortement sur mes fesses.
- Ecartez moi vos fesses je vous prie.
Ainsi cambrée, les fesses présentées il passa le bout de la cravache sur ma chatte pour remonter sur le haut de ma raie.
- Vous ferez un très bon porte cravache ma chère…
- Vous semblez bien trempée.
- Oui.. Monsieur, je le suis.
Il me donna un coup sur la chatte qui me surpris. Je fermais alors mes jambes. Je m’étais redressée comme pour ne plus en recevoir.
- En place, tout de suite ! Vous avez le choix ma chère.. vous choisissez l’intensité de votre punition.. Ah obéir et être punie.. ou désobéir et être punie très sévèrement…
Je n’avais pas envie de désobéir tellement j’appréciais ce moment. Il m’apprivoisait. Je me remis en position.
Il replaça alors a nouveau la cravache sur mon sexe. Il tapotait. J’attendais le coup qui allait venir, pour me contenir.. au lieu de ça il y passa sa main.
- Bonne petite chienne. Reste ainsi.
Il m’abandonna encore. Il alla s’asseoir dans le salon, avec son verre.
- Tête baissée !
- Oui.. Monsieur.
Je tenais la poste à attendre et attendre. L’excitation passait par tout ses états.. Cette frustration intensifiait mon désir. Les coups de cravache chauffait mon corps, et aussi mon désir. L’Alternance de douceur, de fermeté m’amenait aux anges.
- Revenez à quatre pattes..
Telle une panthère je m’avançais alors vers lui. On se regardait droit dans les yeux. Je voyais son désir. Rien que son regard me faisait frissonner.
- Stop.
- Levez-vous.
J’étais là debout.
- Remettez bien vos vêtements.
Je redescendais ma robe sur mes cuisses. Presque déçue.
- Allumez moi.
IL avait saisit la télécommande de son poste musical.. Digital Versicolor – Glass Candy…
Hum, il me donnait cette liberté d’être cette femme sensuelle qui fait tout pour séduire son mâle. A le rendre fou de désir. Je pinçais les lèvres.
Cette musique était ce que j’appelle une musique sexuelle. De celle qui vous donne envie d’être baisée.
Dans cette robe, je me sentais si sexy. Je pouvais danser comme ces femmes qui se lâchent en dansant, en se déhanchant, en se caressant le corps. J’allais lui faire un show privé.
Doucement, je saisis le verre. Je m’amusai à me mettre à califourchons sur lui. Je buvais une gorgée en le regardant droit dans les yeux. Prenant le pouvoir. Je me déhanchais sur son sexe comme si je le chevauchais. Il ne bougeait pas, presque impassible.
Il plongea son regard dans le mien, observant sa chose, sa chienne se pavaner pour lui.
.
Je décidais alors de me relever. Je saisis son verre pour lui mettre dans sa main.
Je remontais ma robe juste finement pour laisser entrevoir ma culotte puis je la redescendais. Il commençait tout doucement à bouger.
Je montais alors sur la table pour prendre encore plus de hauteur.
Il se lova dans le canapé. Il sirotait son verre avec ce léger sourire, même s’il voulait se montrer impassible. Je tirai sur la fermeture éclair de ma robe. Je jouais à me dévoiler.. me réhabiller.. pour ensuite, devant lui faire tomber la robe en le regardant droit dans les yeux.
Je me mis alors sur les genoux et je me dandinais les fesses de gauche à droite pour l’allumer comme une putain le ferai.
Je me redressai. Je jouais avec mes mains en la passant sur mes fesses, sur mes seins, sur mon sexe. Je voulais le rendre.. passible.
Je vis sur la table un bandeau.. Avec langueur, je le mis sur mes yeux. Je m’étais remise à quatre pattes à bouger mes petites fesses pour l’inviter à s’occuper de sa petite chienne…
Je sentis alors ses mains se poser sur le bas de mon dos m’indiquant qu’il reprenait la main.
Il passa sa main sous ma culotte. Il la descendit alors douceur.
Une tension sexuelle si intense.
Il me saisit alors par la ceinture, me forçant à descendre de la table basse. Je le suivais, aveuglais mais en confiance. Je ne savais pas où nous allions. Il me plaqua contre une table assez haute, froide. J’en avais la chair de poule. Il plaça mes mains à l’avant et les lia ensemble avec une corde.
Mes jambes étaient alors écartées fièrement dressées sur les escarpins. En bas et portejartelles.. Mes seins libres.
Il ne parlait pas.
Je sentis alors un liquide tomber sur mon dos. Je me redressais, il léchait. Il s’abreuvait à mon corps. Il me mordait. Il empoigna la ceinture autours de sa main et me redressa.
Je sentis quelque chose de plus dur parcourir mon corps. Je devinais alors que c’était un gode. Il le dirigeait vers mon enjambe.
J’étais complètement trempée, je sentais des filets de mouille. Il glissa ses doigts que je devinais recouvert de mouille. Il frotta le gode contre ma chatte. Je me déhanchais. J’étais frustée. J’avais envie de me faire prendre.. Je n’en pouvais plus.
Quand il plaça le gode à l’orée de ma chatte, je m’empalais directement. Il me tenait bien redressée, serrant la sangle de la ceinture autours de mon cou. IL me possédait. Il relacha la pression en me caressant le dos puis s’aventura sur mon sein droit. Il s’était penché sur moi. Je sentais son souffle. Il me mordait le cou..
Je murmurais mon désir, je me consumai. Il mis sa main sur ma bouche. Il activa le gode plus fortement dans ma chatte.
- Prenez le bien au fond de votre petite chatte de chienne… Humm..
Sa main ensuite se posa sur ma gorge au dessus de la ceinture. J’adorais cette sensation si animale alors qu’il me pénétrait la chatte avec le gode.
Il me redressa . Il laissa le gode contre sa cuisse. Je m’amusais avec. Il sous-pesait mes seins. Il pointaient tellement. Il s’amusa à les tirer encore plus.
- La prochaine fois je vous ornerais de chaînes.. Allez baisez vous encore !
Il me poussa alors sur la table.
Il était derrière moi.-
- Continuez à vous branler.
Pendant que je jouais avec le gode à le glisser sur ma chatte, à le faire passer sur mon clitoris ou à le ré-introduire, il caressait mes seins les malaxant.
Sa voix me guidait. Il me parlait. Il me metta dans un état de transe. Cette voix si importante. J’aimais qu’il me parle.
- Humm ma petite chienne qui se branle. Allez y plus fortement.
- Voilà….
Il mit ses doigts dans ma bouche. Je lui suçais..
- Quelle suceuse, cette bouche..
Il serra la ceinture..
- Allez petite salope, mieux que ça.. voilà. Je veux vous entendre prendre votre pied.
Ahhh… ahhh.. c’était si bon.. hummmm.. je me lâchais.
- C’est ça.. Voilà…
D’un mouvement plus brutal, il me tourna et me fit glisser sur cette table. Il mit mes fesses bien au bord.
Toujours attachée, je continuais à me goder. Je sentis alors sa langue s’aventurer sur mon anus.
Il le lécha puis écarta comme il le pouvait pour y avoir un accès. Il y mis un doigt.. Il commençait doucement à jouer avec, à faire des aller et retour… pour m’ouvrir doucement…
Je gémissais… presque plus de force à force de me goder ainsi.
- Continuez..
Il me mit un second doigt dans le cul. Il s’était relever. Il me baisa l’anus de ses doigts. Je sentais son regard sur moi à la frénésie qu’il avait en m’insérant ses doigts.
Il y mis un troisième doigt. Je criais…
- Chut..
Il prit alors la ceinture et me baisa ainsi avec ses doigts. Je laissais alors tomber le gode. J’étais perdue dans les tourments de ce désir hardent. Il ota ses doigts.
- Enculez moi Monsieur, je vous en prie.. Prenez moi.. J’en brule d’envie.
Je me faisais suppliante. Je le voulais si fortement.
- Je vous en supplie, ne me laissez pas dans cet émoi.
Ma voix se perdit quand je sentis sa queue commencer doucement à me prendre. Il y allait doucement.
Je m’étais redressée. Je passais mes mains attachées autours de son cou. IL fut doux au début. Il m’embrassait le cou, le léchait.
- Vous vouliez être enculée ? baisée ?
- Oui.. Monsieur, je voulais être enculée. Baisez moi maintenant je vous en prie.. s’il vous plait.
Il ota mes mains de son cou. Il me jeta sur la table. Il remonta alors mes cuisses. Et là d’un coup profond de rein, je le sentis.. son sexe dur me prendre bien au fond. Ses coups étaient si précis, lent. J’entendais son corps butter contre le mien.
Puis dans une danse langoureuse entre sa queue et mon anus, il faisait voler mes seins. Il les stoppa dans leur valse en les gifla, les griffant. Il était devenu très animal. J’étais sa chienne.
Il agrippa mes seins si fortement quand il jouit que je me sentis marquer par l’empreinte de ses doigts tout comme je sentais cette emprunte dans mon anus.
- Restez ainsi petite putain.
Je restais allongée sur la table les jambes écartées. Il ôta alors mon bandeau pour me regarder droit dans les yeux. Il me détachait. Pas un mot entre nous deux, des sourires. Il revint vers moi avec nos verres de vins…
Ma gorge était sèche. Je buvais nue comme exposée sur cette table. Il me regardait.. Je le regardais.
Je me mis à quatre pattes pour me mettre face à lui Je me sentais comme une reine avec lui.
Il posa alors ma tête contre le marbre de cette table un peu haute. Je levais mon fessier à l’appel de ses attentes, ses désirs, ses caresses…
Il nétait pas revenu qu’avec les verres. Il plaça dans ma bouche la cravache.
Cet objet remplit de temps de délices et supplices.. jeux, punitions, caresses…
- Ne bougez pas.
Il s’était éloigné. Pendant quelques minutes.
Il était dans le salon. Ma tête était retournée contre la table vers lui.
- Quelle belle position.. Les fesses relevées ainsi.
Je sentis alors du métal au niveau de ma chatte… Puis cela s’engouffra dans mon anus..
- Humm.. voilà.. un beau bijou pour votre anus. Pour qu’il soit toujours ouvert. J’aimerai que vous en portiez un quand je vous le demandrai.
Je hôchais de la tête en disant oui.
- Bien.. cela me plaît. De vous savoir disposée à avoir le cul ouvert.
- Redressez vous maintenant.
- Venez avec moi… Je vous aide à descendre.
Je commençai à marcher avec lui.
- Non, non à quatre pattes cravache en bouche.. En chienne racée que vous êtes.
Il me tenait par la ceinture. Je marchais à l’unisson à ses côtés. Il me déposa a nouveau au milieu du salon.
- Je vous veux dans cette position et ici quand vous serez ici. Les mains sur les cuisses ouvertes ou dans le dos quand je vous l’ordonnerai. Droite, bien dressée.
Il ajustait ma posture. Il avait déposer un oreiller sous mes genoux.
Il me caressait le visage. Naturellement, je me blotissais contre sa cuisse. Je sentais alors sa main me caresser les cheveux.
Il s’absenta. Quand il revint il s’agenouilla devant moi.
- J’aimerai vous orner de ces pinces à tétons. Elles sont ajustables. Au fur et à mesures je les serrerais de plus en plus forts. Vous serez magnifiée avec.
- Vous allez être ma reine.
Je baissais la tête.
Il posa la pince sur mon premier téton.. il serra doucement.. puis il déposa la seconde.
- Je vais encore serrer.
Je sentais son sourire. Il y avait cette sensation de plaisir et douleur supportable.
- Je vous ai posé votre verre à coté.
- Continuons ainsi nos échanges. Je vais m’asseoir à admirer ma petite chienne.
Vous pouvez poser la cravache devant vous quand vous buvez, mais après je vous veux l’avoir dans les mains en présentation ou dans votre bouche quand je vous ordonne de vous taire.
Je lâchais complètement prise. Je ne m’étais jamais sentie autant désirée. Il m’avait marqué par cette prise en main comparable à la douceur de la soie et si animale comme l’odeur du cuir.
- Ce soir, je vous attacherai à mon lit avec un bandeau. Je vais vous utiliser à ma guise…
- Je…
- Cela m’excite terriblement Monsieur d’être à votre disposition.
Il sourit.
- J’aime votre spontanéité. Mais parfois vous parlez trop. Je ne sais pas encore si je vais vous bâillonner ou non …
- Allez au pied petite chienne, je vous veux à mes côtés..
Je m’avançais vers lui. IL m’avait fait m’allonger sur le canapé, nue, la tête posée sur ses cuisses. Il me cajolait..
Quand vint le moment d’aller au lit, il me prit dans ses bras.
- Tendez vous bras je vous prie.
Il m’attacha les poignets et les fixa au barreau de son lit. Il me regarda et mis un bandeau sur mes yeux.
- Pour une douce nuit de princesse.. ou de salope…
La nuit commençait à peine…
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Désolée pour les fautes. je n'ai pas pu me relire, j'étais en compagnie de Beth Harth qui m'a transporté vers des plaisirs interdits
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« Demande d’ami » . Voici la notification que je recevais. Une, parmi tant d’autres. Naturellement je clique « voir le profil ». Oh un profil divinement rempli. Quel plaisir de lecture ! .
Je suis souvent sciée par les personnes qui recherchent à vivre des choses spécifiques et qui se resume à : « homme dominant recherche soumise »…. Aucune photo si ce n’est celle souvent de se cacher des avatars loin de la réalité. Là, je devinais un homme mystérieux qui teasait. Cette envie justement d’en savoir plus. Le choix des mots, des photos.. Mon intérêt ne pouvait qu’être.
« Accepter l’invitation ». Je ne pouvais en faire autrement. Comme à mon habitude, je n’écris jamais la première. J’ai toujours eu dans mon côté désuet ce besoin qu’un homme se présente et vienne à moi.
Combien d’invitations acceptées qui me font pensées à ce côté facebook pour avoir un maximum d’amis sans aucune interraction. Aucun intérêt !.
« Bonjour Mademoiselle Lane,
Quel plaisir d’avoir lu votre profil. Vous y mettez une sincérité. Vous semblez être dotée d’une finesse d’esprit et de sensibilité. Permettez moi de me présenter. Monsieur E. Je suis un homme libre de tout engagement, recherchant ma perle rare. Une femme intelligente, raffinée et féminine aimant les jeux D/S.
Même si le physique,ne fait pas tout, il est important de savoir avec qui on échange. Je vous prie de trouver une photo afin d’être sur un pied d’égalité.
J’espère que ce message vous donnera l’envie de poursuivre.
Bien à vous.
Monsieur E. »
A la lecture de ce message… Je ne pouvais être qu’intéressée à poursuivre ! Un homme sachant se présenter faisant preuve d’un certain équilibre et empathie.
« Cher Monsieur E.
Je vous remercie pour votre bienveillance. Il est agréable que vous sachiez lire entre les lignes. Comme vous, j’ai ressenti finesse d’esprit et sensibilité. Je suis également de mon côté libre de tout engagement et comme vous l’avez lu, je recherche un homme recherchant une relation suivie exclusive. Je suis de nature franche , directe afin d’éviter tout malentendu. Je peux parfois paraître cavalière parfois à cause de cela.
Vous êtes un homme bien charmant. Ce sera un plaisir de faire votre connaissance.
Bien à vous,
Mademoiselle Lane ».
Nos échanges se firent très naturellement. Rapidement, nous passions sur un autre support. J’aimais ce côté où il se montrait direct, franc et surtout simple ! Beaucoup de personnes restent dans des carcans où ils se disent dominant sans s’intéresser réellement à la personne avec qui ils échangent. Je sentais avec lui un dominant naturel. Un alpha.
Je sentais son intelligence, sa sensibilité son empathie et sa poigne. Il me posait réellement des questions sur ma vie, sur mes passions, mes combats, mes blessures. Un des rares à ne pas parler tout de suite de désirs BDSM.
On peut en parler autant qu’on veut, chaque histoire, chaque rencontre est unique. J’avais hâte de passer à une rencontre. J’aimais cette tension qui se faisait mais je ne voulais pas que ça dure de trop. Je me méfie des ascenseurs émotionnels.
« Chère Mademoiselle Lane,
Je souhaite vous inviter à un dîner ce samedi pour voir si ce feeling se poursuit en réalité. Samedi 19h30. Acceptez vous ? »
Je n’attendais que cela, comme une adolescente. Ma réponse en fut presque instantanée !
« Cher Monsieur E,
Ce sera avec grand plaisir ! ».
Il m’avait demandé d’être à l’heure . J’allais compter les jours et me poser mille questions sur ce que j’allais porter, mettre comme parfum, comme bijou.. Complètement superficielle me direz vous. Mais être coquette et féminine c’est prendre soin de soi.
J’étais en train de patienter Place Gutenberg. Il faisait très bon ce soir là. Une soirée d’été où la chaleur tombait enfin.
J’avais mis une robe bordeau avec un décolleté plongeant sans aucune vulgarité, sans soutien gorge et des escarpins. Quand je le vis arriver, j’étais saisie par l’élégance qu’il dégageait. J’y était très sensible. Un homme qui aime les femmes féminines se doit aussi de prendre soin de lui et avoir du goût. Il portait un pantalon bleu et une chemise blanche.
- Bonsoir Mademoiselle Lane..
- Bonsoir cher Ethan…
Il saisit ma main pour la baiser avec une telle légèreté.
- Vous êtes magnifique, au-delà de mes espérance. Ravi de vous rencontrer enfin.
La chaleur montait. Quel homme galant..
- Je suis également ravie. Lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux.
Son regard était si intense. Il était de ces hommes qui s’imposait naturellement. Ce charisme indescriptible. Je me suis sentie naturellement protégée et bien à ses côtés.
- J’ai réservé un restaurant aux abords de Strasbourg. Soit nous prenons votre véhicule, soit le mien. Je vous laisse choisir. »
J’avais envie de me laisser guider.
- Je vous laisse conduire.
- Parfait.
Nous marchions jusqu’au parking où il était garé.
- Ah je vois que nous avons la même marque de voiture, disais je en souriant.
- C’est que vous avez bon goût.
- Ahh.. oui.. j’aime beaucoup l’histoire de cette marque. Savez-vous que le logo représente les hélices d’un avion en marche ?
- Oui..
- J’aime connaître l’histoire des choses, des entreprises. C’est très intéressant.
- Je suis comme vous.
Nous discutions de choses et d’autres. Sa voiture était des plus agréables.
J’étais complètement intimidée. Dans ces moments là, je me sens si cruche, si sotte, un vrai moulin à paroles. Avec un bon verre, j’allais me détendre. Je devinais que la soirée allait être superbe quoi qu’il arrive.
Il avait réservé un restaurant spécialisé dans les fruits de mer. J’étais aux anges. Même si à chaque fois j’ai envie d’acheter tout ces pauvres petits homards pour les remettre à l’eau…
- Vous êtes si élégante ce soir. Pourriez vous vous redresser s’il vous plaît.
Naturellement, je l’écoutais.
- J’aime qu’une femme ait de l’allure et qu’elle se tienne convenablement.
- Oui je comprend. Avec mon opération au dos, je ne peux même pas m’affaler. J’ai deux broches le long de ma colonne vertébrale.
- Vous m’en voyez désolée pour vous. Je comprend mieux votre maintien depuis tout à l’heure. Là, je voulais juste vous corriger car vous vous êtes mise trop à l’aise au fond de votre chaise.
Nous échangions avec cette tension dans l’air. Il posa alors sa main sur la mienne. Avec ses doigts il mit une pression sur mon poignet.
- Pourriez vous écarter vos jambes s’il vous plait.
- Je…
Soudain, il se leva et murmura à mon oreille :
- C’est un souhait. Vous n’êtes pas obligée.. Vous choisissez.
Il revint au bout de quelques minutes. J’avais ouvert mes cuisses comme il me l’avait demandé.
- Votre parfum est divin et si envoutant.
- Je vous remercie.
- Je pourrais m’enivrer de vous durant des heures.
Je rougissais.. Même si je voulais affichée mon indépendance, la femme sûre d’elle, en quelques secondes il faisait tout volé en éclat.
- Trinquons à notre rencontre dit il en souriant.
Je me noyais dans son regard. J’étais si sensible à son regard. Tout comme sa voix. Elle était profonde, grave. Si la voix ne passait pas, je ne pourrais aller au-delà.
- Veuillez m’excuser. Je vais aux toilettes.
- Puis-je vous demander une faveur ?
- Je vous en prie.
- Encore une fois, vous êtes libre de choisir. Si vous voulez qu’on poursuivre la soirée dans le sens que nous affectionnons, vous me donnerez votre culotte à votre retour. Dans le cas contraire, nous poursuivrons notre soirée de manière tout aussi charmante.
Je me sentais complètement étourdie. Que faire. Suivre mon désir, ma raison. Pourquoi se poser tant de question. Nous sommes des adultes après tout et je me sens bien.
A mon retour des toilettes, je m’assis, droite. Jambes entre-ouvertes.
Je glissais ma main vers lui pour lui tendre ma culotte.
- Qu’est ce dit il en me regardant ?
Il feignait de ne pas comprendre. Il voulait m’indisposer, me tester.
- Ma.. Culotte Monsieur.
- Bien. Mademoiselle. Voilà une bonne chose.
- Est elle trempée ?
- Je… vous n’avez qu’à vérifier !
- Oh une petite insolence de votre part souriait il.. Est elle trempée ? Question simple…
IL me regardait droit dans les yeux en souriant. Je le regardais à mon tour et avec une fierté je lui dit.
- Oui Monsieur elle est bien trempée !
Il prit la culotte et la mit dans sa poche.
- Je vous propose que nous allons poursuivre nos soirées sur d’autres sentiers.
Je souriais. J’étais toute excitée. Il était si bon de se laisser aller ainsi.
- Ecartez bien vos cuisses je vous prie.
- Pardonnez moi.
- Ca viendra jusqu’au moment où je serai obligée de vous punir.
La chaleur montait.
On montait les escaliers du vieil immeuble où il habitait. Il y avait cet âme ancienne.
Arrivés sur le palier il me bloqua la tête face à la porte tout en introduisant la clé dans la serrure.
- Une fois que nous franchirons cette porte. Vous m’écouterez. A tout moment, vous pouvez stopper le jeu si cela ne vous convient pas. Il n’y a que du plaisir à prendre. Suis-je clair ?
- Oui.. Monsieur, répondis je dans un soupir.
La porte s’ouvrait il me poussa à l’intérieur. Il me plaqua alors contre le mur tout en bloquant mes mains au dessus de ma tête. Il plongea son regard dans mes yeux.
- Quelle belle petite chienne… vos mains, votre poitrine, votre parfum.. vous me mettez dans un de ces états.. je vais devoir vous punir pour tout ça…
Il enserra mon cou.
- J’ai une envie de vous posséder, toute entière. De vous voir défaillir, jouir, punie.
Il me rendait complètement folle. Puis il souleva ma robe et commença à caresser ma chatte.
- Oh toute lisse, si douce, si glissante. On pourrait y glisser j’en suis certains tant de choses pour vous combler.
Je me dandinais. Il me tenait fermement.
- Ecartez vos cuisses ! je ne le répéterai plus.
- Pardonnez moi Monsieur..
Il bloqua contre lui, mains dans le dos. Fermement maintenue. Il tenait mes cheveux par une poigne certaine et douce à la fois.
- Quelle crinière si douce. Maintenant, je veux vous découvrir. Restez ici.
Il alluma quelques bougies et mis une ambiance bien cosy. En fond sonore Beth Harth… Un moment très érotique. Il servit alors deux verres de champagne puis alla s’asseoir sur le canapé face à moi.
- Enlevez votre robe je vous prie, avec douceur.
- Parfait. Mains dans votre dos.
J’écoutais. J’étais si excitée de me laisser enfin aller. Cette soif de m’abreuver.
Il commença par effleurer mes épaules mon dos.. il tournait autours de moi.
- Redressez vous.
- Hum voilà.. quel maintien vos petits seins.
Il les prit dans ses mains avec douceurs par le dessous.
- J’aime vos mamelons me dit il en me regardant dans les yeux.
Tout en continuant à me regarder il prit mes tétons et les pinça. Je pinçais de mon côté mes lèvres.
Il serrait de plus en plus fort et tirait bien dessus. Je me retenais de ne rien dire tout en le regardant comme par défiance.
- Hum… bien dressés… comme j’aime. J’aime quand ils pointent ainsi.
Il prit mon verre de champagne et me donna à boire.
- Merci…
- Hum… Merci Monsieur est préférable…
- Merci.. Monsieur.
Il retourna s’asseoir face à moi.
- A genou, marchez jusqu’à moi.
- Hum.. a travailler votre démarche de chienne.
- Tournez vous et présentez moi vos deux orifices.
Je me sentais.. si .. genée mais si bien à la fois.
Lentement, j’écoutais.
- Tête au sol voyons ! fesses écartées par vos mains.
- Humm Divine posture..
Il posa ses mains sur les miennes et écarta encore plus mes fesses. Il m’inspectait visuellement sans me toucher.
- Vous êtes dégoulinante ma chère.
- Un petit orifice ici, il semble si étroit. Il va me demander une attention bien particulière. Voyez vous, j’aime cet orifice et l’honorer comme il se doit. Il y passa sa langue.
Je murmurais mon plaisir. Puis il écarta alors les lèvres de ma chatte en les pinçant. Il me la caressait tout en jouant avec mon clitoris. Il jouait avec moi. Je n’avais envie que d’une chose.. sentir ses doigts me prendre mais il ne fit rien.
Il mit un doigt dans sa bouche.
- Oh cette cyprine.. si abondante.
Il prit son verre et continua à me regarder en restant ainsi.
- J’aime vous savoir à mes pieds.
Il m’observa ainsi.
- Vous êtes si belle ainsi. Levez- vous. Mettez vous assise face à moi.
On se regardait c’était intense. Il me prit les cheveux et me força à mettre la tête en arrière.
- Avez-vous envie d’être une bonne chienne ?
Il me tenait fermement la bouche..
- Je.. Oui.. Monsieur, je veux être une bonne chienne.
Il me caressa alors le visage puis me donna une petite gifle…
- Voulez-vous que je m’occupe de votre éducation ?
- Oui, Monsieur j’aimerai. Nos échanges m’ont fait comprendre que nous avons les mêmes attentes.
- Oui ma chère. Vous êtes pleine de promesses.
- Mettez vous alors en position de chienne en chaleur.
- Que voulez vous dire.. ? je me sentais toute chose.
- A quatre pattes le cul qui se frotte à mes jambes.
- Voilà.. C’est parfait. Allez frottez vous petite chiennes.
Il saisit alors un carnet.. et le mit sous mes yeux.
- Ceci, sera votre carnet de notes. J’y notera tout, vos manquements, vos punitions, vos récompenses. Mais commençons par le début.
- Je vous en prie Monsieur.
- Nous allons fixer ensuite, les possibilités, les envies, les interdits, les limites.. Je vous pose des questions, vous répondez. Sachez qu’il n’y aura jamais de jugement, que de la bienveillance. Vous pouvez tout me dire.
- Très bien Monsieur.
- Acceptez vous qu’on vous impose des choix dans vos tenues ?
- En partie Monsieur, tout dépend des circonstances. Mais oui.
- Avec votre bouche, je suis certain que vous aimez sucer. Mais que peut on faire avec votre bouche ? dites moi….
Je n’osais pas parler. Je m’étais toujours exprimer par mes nouvelles jamais en avouant ainsi..
- Eh bien j’aime en effet la fellation, prendre le temps de déguster une queue, qu’on me prenne de force la bouche, la gorge profonde..( en le disant presque timidement), j’aime lécher aussi.
- Vous aimez lécher ? Qu’aimez vous lécher ? des couilles, des anus ? des chattes ? des pieds ?
Je n’osais pas répondre.
- Allez assumez vous, assumez la chienne.
- J’aime lécher des couilles, des anus, des pieds.. Pour les chattes, je ne me sens pas l’âme à cela même s’il y a toujours eu une curiosité Monsieur..
- Bien.. j’en prend bonne note petite chienne.
- Passons maintenant à votre chatte. Aimez vous être doigter ? fister ? Aimez vous être godée ?
- J’adore être doigtée et fouillée Monsieur.. Fister, je crains que ma chatte ne puisse le supporter. Je suis bien étroite. Sachez aussi que je souffre de ce qu’on appelle un utérus retroversé.
- Ah oui je vois, donc il faut faire attention avec certaines positions à mon grand dam.
- Oui Monsieur.
- Gode ?
- Oui Monsieur.
- Votre anus maintenant ? même question.
- J’aime tout autant que pour ma chatte cher Monsieur.
- Aimez vous êtes prise en double ? comblée par vos trois trous ?
- Je ne sais pas Monsieur. J’aimerai essayer.
- Acceptez vous les inspections de vos trous : Speculum ? lavement ?
- Oui.. Monsieur.
- Au niveau des ornements ? pinces ? ecarteur bucal ? gag ball ? Crochet anal ?
- Vous pouvez, juste les pinces où je suis sensible au niveau des seins et de mes lèvres.
- Question correction, jusqu’où puis je aller ?
- J’aime être corrigée Monsieur, être marquée sur des zones non visibles Monsieur. Toutefois j’aime les jeux qui restent dans le soft avec une maitrise légère de la douleur.
- Très bien petite chienne.
- Justement parlons contrainte..
- J’adore être attachée, contrainte à subir Monsieur.
- Humm intéressant tout ça.. enfermée ?
- Oui Monsieur.. enfermée aussi.
- Très intéressant tout cela.
- Avez-vous des limites, des choses que vous ne voulez pas franchir ou que vous ne supportez pas ?
- Oui Monsieur.. plusieurs choses. Je ne supportes pas le sperme sur mon visage ni dans ma bouche.
- Oh moi qui adore tant cela mais je peux comprendre. C’est noté.
- Je vous demande de faire attention à mon dos qui souvent peut m’handicaper.
- Je le sais, n’ayez crainte la dessus dit il en me caressant le dos.
- Et aussi je souhaite que notre relation soit exclusive mais vous le savez.
- Oui, je le sais. Même si je vous imagine vous faire déjà baiser par d’autres, nous n’en sommes pas encore là… mais oui vous avez ma parole.
- Je pense que nous avons là un bon début… j’ai déjà matière à un bon début pour ton éducation.
Il posa alors sa main sur mon sexe. Je brulais complètement de désir face à cet interrogatoire.
- Oh si trempée… prête à se faire cueillir
Il me saisit alors par les cheveux pour ensuite me faire monter sur la table table du salon.
- Ne bougez pas.
Il revint alors avec une mallette que je devinais pleins de jouets. Il m’orna de bracelets poignets et chevilles. Il sangla mes cuisses et y attacha mes mains.
Il attacha mes cuisses de façon à mettre en avant ma chatte et mon cul.. prêt à utilisation.
- Je vais vous bander les yeux. Je ne vous autorise pas encore à voir ma queue mais vous allez la sentir.
Il passa une ceinture autours de mon cou et joua avec pour me tenir.
- Vous savez, je vais vous dire ce que j’aime.
- J’aime prendre profondément par la bouche les petites chiennes insolences. J’aime les corriger et les remettre à leur place. J’aime sodomiser, j’aime écarter les petites chattes étroites et les fions. Y fourrer doigts et poings s’il le faut. J’aime contraindre, cravacher, baiser. J’aime travailler les seins. J’aime voir ma chienne jouir de plaisir, j’aime la voir perverse et abandonnée à supplier que je la fourre comme il se doit. Etes vous une chienne ?
- Oui.. Monsieur je suis une chienne.
- Je ne vois pas votre langue…
- Voilà qui est mieux. Il mit alors son gland sur ma langue.. vous la sentez ? mais la voulez vous ?
- Oui.. Je la veux..
- Demandez mieux que ça !
- Monsieur, je vous en prie, prenez moi par la bouche, baisez la comme elle le mérite.
- Oh oui bonne chienne.
Il mis alors sa queue dans ma bouche. Elle était si dure. Il fit des mouvements de va et vient si doux au départ..
- Humm quelle douce langue.. quelle petite suceuse.
Il tenait fermement la ceinture pour me montrer qu’il savait me tenir comme il fallait.
Il prit possession de mes deux seins et commença doucement à me baiser..
- Voilà tout doux.. Prenez là bien au fond et gardez.
Sa voix était bien douce. Au moment où il restait doucement installé au fond de ma gorge, il tirait sur mes tétons… Il m’entendait râler étouffée par sa bite.
Quelle bonne vue.. Dommage que vous ne puissiez vous voir.
- Votre bouche est des plus agréables …
- Testons maintenant cette chatte.
Il commença par me doigter. J’étais si trempée… Je sentis alors ses lèvres se poser sur mon clitoris.. J’avais du mal à me retenir tellement c’était bon. Je sentais la puissance de ses doigts chercher dans mes entrailles à vouloir faire jaillir la fontaine.
- Hum, je me régale..
Puis il cessa en me tapant sur le chatte.
- Bonne chienne !!
Il me laissa ainsi durant quelques minutes.
- Voulez vous être baisée ?
- Oui.. Monsieur, je vous en conjure baisez moi.
Il s’engouffra dans ma chatte.. au départ il se montrait doux mais rapidement ses coups se faisait de plus en plus fort et intense.
Ne tenant plus, il me dit fermement :
- Maintenant je vais vous enculer. A sec. Je ne veux rien entendre. Compris ?
- Oui.. Monsieur.
Sans aucun ménagement ni préparation, il se mit à l’orée de mon fion. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas été visité.
- Il est si étroit.. Ne vous inquiétez pas, je le travaillerai comme il se doit.
J’avais envie de crier..
- Chut… dit il en mettant sa main sur ma bouche
Il relevait davantage mes fesses pour mieux me prendre.
- Hum.. j’aime sentir ce petit cul serré cédé..
Il me pillona encore et encore. Il posa alors ses mains sur mes fesses et sortait sa queue..
- Oh ça s’ouvre déjà… ça reste presque ouvert.
Il replonga doucement sa queue et regardait sa queue partir dans mes entrailles.
Tout en me prenant il glissa un doigt dans ma chatte. J’étais au paradis..
Il se retira puis rajouta des doigts dans ma chatte et dans mon fion…
- Oh… quelle fontaine !!! Tiens petite salope… jute .. allez jute…
Puis il posa ses lèvres sur mon clitoris jusqu’à sentir ma jouissance arriver.
Je criais de ce plaisir si intense … J’étais complètement vidée. Ma poitrine se soulevait. J’étais épuisée.
Il me détacha..
- Viens, reste à mes pieds. Pose ta tête sur ma cuisse.
Je m’endormais alors doucement dans cette positions. Cette première séance laissait présagée de douces choses.. Je me sentais si bien..
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Je l'attends. Comme tous les jeudis, je l'attends. Un air doux remplit ma chambre.
Comme je l'aime cette chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les
expressions. Spatieuse, blanche, elle abrite des meubles en bois naturel. Ceux-ci
sont peu nombreux, limités au nécesaire: un grand lit au centre, encadré de voiles
blancs qui accompagnent le moindre vent, une commode aux formes arrondies,
deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. Aujourd'hui, le temps est magnifique.
Il est au même diapason de mon attente. Je l'attends et pourtant je ne l'ai jamais vu.
Il vient tous les jeudis et je ne connais pas son visage. Ce mystère m'excite, m'enivre.
Il change mon quotidien. À chaque rencontre, je me dis: c'est peut-être lui; je regarde chaque homme avec un
regard particulier, essaie de retrouver dans ses gestes le souvenir de mon plaisir. Cet homme me fait voyager
au-delà du possible. À chaque passage, il maquille ses repères, tantôt imberbe, tantôt mal rasé, tantôt barbu.
Ses parfums ne sont jamais les mêmes. Il joue avec ses cheveux, emprunte perruques diverses pour me
confronter au lisse, au crépu, au court, au long. Il fait de même avec ses poils qu'il épile. Il dessine ainsi sur son
corps une véritable carte sensorielle. Je l'ai rencontré par le biais d'une amie, il y a trois mois.
Nous étions à un cocktail pour les prix de communication destinées aux agences de publicité. Ne l'ayant pas vu
depuis quelque temps, je lui trouvais un éclat particulier.
- Bonjour, Juliette, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc.
Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas.
- J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Deux jours plus
tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Juliette réapparut dans mes pensées vagabondes.
Avec le recul, elle m'apparut encore lumineuse. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler.
Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement.
- Écoute, ma recette, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi
une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clès et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait
découvrir un plaisir incoyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas.
Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que j'explose. Un homme que pour jouir.
- Tu te laisses baiser par quelqu'un que tu ne connais pas, mais c'est fou.
- Au départ, j'étais comme toi. Plutôt réservée et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas.
J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout
ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très
simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour
de la semaine tu veux baiser avec lui.
J'ai reposé le combiné, troublée. Ouvrir ses jambes, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais:
incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies.
Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage
au toilette m'a fait découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de mon chatte, déjà en éveil à
l'idée d'une telle rencontre. Je l'ai caressée doucement; je lui reconnaissais son attente. Je l'apaisai d'un plaisir au
singulier, entraînant une délicieuse vague de chaleur partout dans mon corps.
Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamai; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant,
je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont
centrès sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai
hurlé comme sous ses coups, j'a joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie.
Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en
vain de chasser son désir. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi
et elle se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restais dans une dualité qui ne m'apportait
aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver
une dynamique dans notre couple. Demandant une explication, je lui ai dit que je venais de gagner un très important
contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si
soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé.
Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai
dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai
le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis
l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un
de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable.
Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans
les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends.
Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me
suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon sexe
d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé son duvet pour qu'il soit encore plus doux, pour que l'éclat de ma
fleur ne soit aucunement ternie. Enfin, j'ai mis en place au creux de mes reins, le rosebud anal pour m'élargir et m'exciter.
Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins
dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans
la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma
chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus
douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non.
Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon
corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attent-il pour me prendre, je suis
en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se
lève, il rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Aujourd'hui, son odeur rapelle une ambiance
boisée, presque un peu lourde par rapport à l'esprit printanier de la journée.
Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en
suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et
avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses.
Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient
forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le rosebud qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus
étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif,
un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne
peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts.
Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suplliques: il fouille, prend,
envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue
reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique.
Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus
profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens
menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue.
Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supllie de
me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de
m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes
reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma
chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses.
Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime
d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je
l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce,
les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend.
La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Je l'attends et pourtant, je ne le connais pas.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Suite de ma nouvelle Tiraillement.
Je suis désolée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue, j'étais prise par les démons de mon passé.
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J’étais là enchainée à l’attendre. A attendre qu’il s’occupe de moi, à attendre ses doigts sur ma peau, à sentir sa bouche gourmande, à attendre le son de sa voix.. à attendre sa présence.
Sa punition a été à la hauteur de mon insolence. Il savait me remettre à ma place et j’aimais cela. J’aimais cette force qu’il avait à gérer toute situation, à me sentir protégée.
Quel si doux sentiment que de pouvoir s’en remettre à quelqu’un. La vie est si difficile à devoir tout gérer. Mon intelligence émotionnelle est ma force. Quand il a su par ses actes me montrer ce qu’il était je savais que je pouvais m’abandonner complètement une personne saine, équilibrée.
J’avais fait quelques rencontres avec des personnes ne me convenant pas ou d’autres malsaines qui cachaient bien leur jeu. Mais lui.. c’était dans sa nature, son intelligence et son éducation. Il était bienveillant.
Allongée sur le lit je soupirais. IL entra. Je faisais mine de dormir.
Je sentis sa main passée sur mes cheveux. Il me frôlait avec la pulpe de ses doigts.. Doucement il descendait sur mon cou. Je commençais à faire entendre le plaisir de cette caresse. IL continuait sa route sur mon flanc. Quand il arriva sur mes fesses il les pris de pleine main.
- A moi…
Je ne disais aucun mot. Je savourais ce moment. Mon cœur battait si fort.
Il embrassa alors en même temps mes fesses.
Il se plaça face au lit et pris en main mes chevilles. Il ota ma chaine qui me liait au lit dont il avait la clé. IL me tira alors à lui.
Je me cambrai. Il mit alors sa main sur ma bouche.
- Maintenant, tu vas me demander pardon me chuchota t il à l’oreille.
- Ta bouche a dit tellement de vilaines choses qu’elle va me montrer comment elle sait se faire pardonner.
Il prit alors mon visage entre sa main et me força à le regarder. Il était très sévère à ce moment là.
- Tu as compris petite chienne.
Mon visage avait dû traduire l’émoi qu’il me provoquait. Je hochais de la tête pour dire.. oui
- C’est bien, dit il en appuyant sa main sur mon visage.
- Allez a mes pieds.
Je descendais alors du lit pour me mettre à ses pieds. Je lui tenais la jambe en le regardant de manière imploreuse. Il me fit marcher à ses côtés jusqu’au salon.
- Au pied.
Il avait préparé sur la table quelques douceurs. Je mourrais de faim. Je le regardais en souriant.
Il me gifla.
- Qui t’a permis de sourire ! tu souris alors que tu es une vilaine chienne. Tu ne mérites même pas que je te donne à manger.
- Pardon, Monsieur. Je suis désolée.
Je baissais alors le regard.
- Expose moi ton cul.
Il s’était assis sur son canapé. Il tenait alors un verre de vin dans sa main.
- Quelle belle posture de petite chienne… Quelle œuvre d'art tu es.
Il passait sa main sur ma croupe. C’est là que je sentis quelque chose de métallique sur mon anus.
Sans aucune préparation il posa cette boule pour insister à le faire entrer dans mon fion.
- Chut.. regarde ma belle. Ca rentre doucement.. tout doucement… Hum…
Il posa son verre sur la table. Avec douceur il me caressait les cheveux. Il prit la brosse à cheveux qu’il avait visiblement préparé . Il m’attacha les cheveux.
- Vois tu, dans mon indulgence, je vais te donner à manger. Mais comme tu manques de réelle éducation, je suis obligé de bien ajuster ta posture.
- Voilà.. parfait.
Il tira alors sur la corde pour m’enfoncer au mieux la boule.
- Allez retourne toi.
Je marchais à quatre pattes pour me retourner. Ma tête était dressée hautement. Je ne pouvais la baisser sans que je m’étrangle.
- En voilà une belle chienne dit il en vérifiant encore son installation.
Il prit mon menton dans sa main.
- Ouvre ta bouche et sors ta petite langue.
Il me tendait alors la cuillère. JE devinais ce qu’il avait préparé un bon risotto aux champignons.
- Allez viens chercher…
- Non non reste à ta place.
J’allongeais alors ma tête appliquant moi-même la torture à mon petit anus.
- Voilà c’est bien…
- Allez encore.
- Hum.. mais quelle bonne petite chienne toute sage.
- Merci… Monsieur.
- De rien petite chienne.
Il m’offrait également un doux verre de vin. Sa clémence présageait une soirée des plus délicieuses. Quoi que.. sa douceur était comme le velours mais cachait une main de fer.
Il s’était avancé sur le canapé. Il se levait. Ma tête était alors a hauteur de ses cuisses. Il ôta sa ceinture en cuir.
- Sens son odeur ma belle… Sens l’odeur de la punition qui va s’abattre sur ton cul de salope.
Je trésaillais. Je sentis le premier coup s’abattre.
- Merci.. Monsieur…
Un second.. un troisième..
- Merci Monsieur.
- Je te l’ai dit la peau pale n’est pas admise sur un cul.
Il prenait un plaisir à me faire rougir tout en calmant le feu. Je me devais de rester stoïque. Parfois son assaut était si cinglant que je baissais la tête, me rappelant aussitôt de me remettre en position.
Puis il se rassit. Il me passa sa ceinture autours du cou pour me maintenir.
- Tu vois je suis obligée de te tenir bien serrée.. si tu avais été sage…
Oui si j’avais été sage, il ne me punirait pas.. mais j’adorais ça qu’il me punisse.
Il defit son pantalon et ôta également son calençon.
Il se rassit.
- Allez viens la sentir.
Il me faisait alors sentir sa queue. J’ouvrais alors ma bouche.
- Non, non .. renifle !
Puis sans aucun ménagement il l’enfonça dans ma bouche. Il me tenait par la queue de cheval. Naturellement je me redressais. Il mit alors sa main sous la gorge. Il commença a me baiser la bouche.
Il ne se retenait plus. IL ne me laissait aucun répit. Il me besognait tant que j’en bavais. Puis quand il appuya de ses deux mains sur ma tête il me força à la garder en bouche.
- Hum quelle salope…
- Tiens…. Tiens..
Je n’étais plus que son petit trou à bites. Il me faisait faire des va et vient si rapide avec ma tête pour avoir la cadence qu’il souhaitait. J’étais sa bouche à masturbation. Puis encore une fois il me la mit dans ma bouche pour la garder.
Il tira alors sur la corde de mon crochet. Il me caressait la tête en même temps.
- Allez sage… tout doux..
Je bavais et je voulais qu’il cesse cette douce torture. C’est là qu’il enfonça encore plus sa queue dans ma gorge. J’avais envie de vomir. Je commençais à tousser. IL se retira.
Il me tapa sur chaque joue.. et repris possession de ma bouche. De nouveau avec cette frénésie il appuya ma tête contre lui pour me baiser fortement comme il baise ma chatte ou mon cul.
- Bonne chiennasse ! quel trou à bites..
Il replaca sa main sous ma gorge.
- Mais comme tu baves petite chienne.
Là doucement il entrait sa queue jusqu’au bout me faisant encore presque vomir puis la ressortait.
- Hum regarde comme tu la prends bien..
Une fois encore au fond, il me pinca alors le nez tout en tenant ma tête. Doucement j’avais qu’une envie c’est respirer. Je me dandinais pour me défaire de cette emprise, pour juste respirer.
- Voilà respire !
Il s’amusa à me gifler avec sa queue.
Il me redressa et se leva. Ma tête était penchée en arrière.
Il passa alors derrière moi et me donna des coups de pieds leger dans les fesses.
- Alors tu ne remercies même pas ton Maître de te faire gouter à sa queue.
C’est là qu’il tira à nouveau sur la corde.
- Petite pute ingrate.
- Pardon.. Monsieur.. je..
- Ta gueule.
Il saisit alors un écarteur et le mit dans ma bouche.
- Je ne te demande même pas de répondre. Juste d’être un trois trous à baiser.
Il me banda les yeux.
Il me redressa. Ma position était des plus inconfortables pour marcher ainsi. Il me guidait.
Sans ménagement il me jeta, ventre contre le lit.
Il saisit sangla mes bras ensemble puis m’attacha les mains.
Il prit possession de la ceinture et serra bien fortement. Il me prit alors par la chatte.
- Tiens petite pute.
Il me redressait en me tenant par la ceinture. Je ne pouvais rien faire si ce n’est que subir ses assauts.
Il relacha la pression sur la ceinture et mis ses mains sur mon dos. Ma tête était maintenue droite, bien ouverte et baveuse.
- Regarde toi ! il te manque juste encore une bite pour te prendre par la bouche. Ta chatte est si trempée… quel bonheur… Tu baves encore de partout petite pute.
Il me chevauchait, encore et encore. Il s’amusait alors la corde.
Il se retira à nouveau et me claqua les fesses
- Hummm brave chienne.
Il me leva la tête et y plaça sa queue…
Ma mâchoire était un peu douleureuse.
- Un bon trou sans dent.. c’est parfait. En plus tu fermes en même temps ta gueule de pute.
Il baisait encore et encore ne me laissant aucun repis.
Quand il eu finit de me besogner, il ota la corde attachée à mes cheveux et retira le crochet anal.
Il me releva par la queue de cheval puis me jeta sur le sol.
- Allez présente moi ton fion mieux que ça. Je ne devrais même pas à avoir à te le dire.
Je mis alors ma tête au sol tout en relevant mon postérieur. Il faisait le tour de moi. Il mis ses orteils dans ma bouche.
- Tiens lèche…
Je ne pouvais même pas râler ni protester, ni même bouger. Mes contraintes était si bien faites que je ne pouvais faire qu’obéir.
Il s’amusa encore à me donner des coups de pieds sur le cul . Il s’assit. Il passa alors son pied sur ma chatte et mon fion.
- Je vois que ton petit cul est déjà ouvert.
Il me pris par les bras et le leva à nouveau. Dressée droite face à lui il retira mon écarteur bucal.
- Merci.. Monsieur.
Il me retourna contre lui et serra la ceinture tout en maintenant sa main sur ma bouche.
- Je vais te casser le fion. Je ne veux pas t’entendre. Compris.
- Remonte bien ton cul de chienne.
Il se positionna. Les pieds de chaque coté me tournant le dos.
Il écarta mes fesses et y planta son dard. Il était presque assis sur moi. Cette position était terrible. Je le sentais terriblement me prendre.
Il me tenait les fesses bien écartées.
- Hum tu es légèrement serrée.
Il prenait son temps dans cette position à faire des allers et venues.
Il se retourna. Il mit un pied sur mon cou et me sodomisa cette fois ci avec force.
Il ne me laissait aucune seconde. Il me tringlait si fortement.
Il se retira. Tout en écartant encore mes fesses.
- Oh.. ce trou..
- Demande moi de t’enculer.
- Monsieur, je vous en prie, enculez moi.
- Dis moi que tu es une bonne chienne
- Monsieur, je suis votre petite chienne. Je vous en prie prenez moi encore par tous les trous.
- Oh oui petite pute..
- iens prends ça salope de chienne.
Il me posa au sol. J’étais complètement allongée. Il ouvrit mes fesses et à nouveau me pilonna le fion.
Il me tenait par le cou me forçant à mettre ma tête en arrière. Il pouvait me la mettre ainsi plus profond.
Je couinais.
- Ta gueule !
Ses coups étaient si fort.. je ne pouvais m’en empêcher.
Il me prit alors la gueule avec ses mains et pilonna, encore et encore.
- Oh mais regarde moi ça…
Il regardait mon fion restant ouvert après son passage.
Il me tira à nouveau par la queue de cheval.
- Alors petite effrontée.
- Tu aimes ta punition ?
Je ne savais que répondre il me faisait passer par tant de sensations. Entre douleurs et plaisirs. Il se saisit alors de ma gueule.
- Alors.. ?
Il me gifla..
- Petite catin dévergondée.
Je souriais.. il me gifla à nouveau.
Il me jeta sur le lit. Il me releva les cuisses et m’attacha les mains derrière elle.
- En voilà un petit cul à disposition.
Il inséra 3 doigts dans mon petit cul et tourna encore et encore.
- Je pense qu’un jour je pourrais peut être me masturber dans ton cul de salope.
Je frémissais à cette idée. Mais je savais que dans sa bouche ce n’était que pour me faire mouiller davantage.Il me sodomisa encore et cette fois, il ecartela ma chatte.
- Gourmande. Tu aimes ?
- Oui Monsieur.. j’aime quand vous me fourrez par le fion et la chatte.
- Prise par le cul et fistée par le chatte.. hummm.. voilà ce qu’il te faudrait.. ne t’en fait pas on va faire de toi la meilleure des salopes pour y arriver.
Il éjacula sur ma petite chatte. Il défit alors mes liens.
- Ecarte ta chatte.
- Humm , tu es si dégouillinante.. ta mouille, mon sperme.
- Ramasse un peu de sperme avec tes doigts.
- Non.. je.. ne peux pas.. Monsieur.
- J’ai dit , ramasse du sperme avec tes doigts.
Il savait mon aversion pour le sperme. C’était lié à un traumatisme subi plus jeune. Au fil des années, j’avais réussi à chasser ces démons mais pas complètement. Il le savait. Il savait que c’était une de mes limites.
- Je te laisse deux choix.. soit tu le gouttes.. et tu en prends un peu… soit tu te caresses avec.
J’avais tellement envie de me dépasser, d’aller de l’avant..
Il s’était rapprochée de moi.
- Quoi que tu choisisses, sache que je suis fière de toi.
Je posais alors mes doigts sur mon sexe. Je sentais alors son sperme encore chaud sur le bout de mes doigts. Comme une enfant, j’en mis juste un peu sur mes doigts. Il me caressait alors la joue.
- Tu es si belle ma belle Nina.
Je portais alors mes doigts dans la bouche. L’odeur du sperme me donnait une envie de vomir. IL m’avait fallu tant d’années pour accepter d’en avoir sur moi et en moi. Là il me faisait franchir une étape.
Doucement je mis le sperme dans ma bouche tout en le regardant dans les yeux. IL me regardait avec tant de tendresse. Je léchais alors doucement mes doigts.
Je n’aurai pas pu faire plus mais c’était une victoire pour moi aussi petite soit elle car il y avait encore du chemin.
- Je suis très fière de tes progrès tu sais. Il me tenait par le menton et me prit contre son torse.
- Caresse toi maintenant.
Je sentais son souffle contre moi. J’aventurai mes mains vers mon clitoris. Je me caressais toujours avec ma main droite. J’avais besoin d’un stimuli pour cela.. sa voix… A chaque fois que je me caresse, j’ai besoin d’imagination être prise de manière si animale, si bestial.
J’aime entendre mon partenaire m’insulter. Cela n’est pas pour moi des insultes dans ce contexte là. C’est ma liberté d’être qui je suis. Pourquoi est ce que j’aime autant les mots crus. Peut être parce que lorsqu’on se regarde dans un miroir et si on se met à nu, on connait l’animal qui est en soi. On le libère, il se déchaine de pouvoir simplement être.
Il me parlait au creux de l’oreille ..
- Petite salope, tu aimes te caresser.. tu aimerais que pleins de mâles soient là à te regarder te branler.. Tu voudrais qu’ils te touchent partout, qu’ils te prennent par ta petite chatte de pute, par ton fion de salope.. et pendant ce temps , je te prendrais par la bouche tout en les regardant te baiser bien fort.. tu aimes ?
- Oh oui.. Monsieur..
- Tu aimes quen je fourre mes doigts dans ta petite chatte ou ton petit fion pour que je t’écartèle.
- Oh oui Monsieur j’adore tant ça..
- Que j’engouffre ma main dans ta chatte et que je te baise avec..
- Oh.. Monsieur.. encore.. encore..
- Que je commence ensuite à travailler ton petit cul,.. n’est ce pas sac à foutre ?
- Dis moi ce que tu es ?
- Je suis votre chienne Monsieur, votre putain..
- Et qu’ est ce qu’on fait au petite putain.
- On les éduque, on les baise..
- Oui on les baise car elle ne sont ..
Je sentais les spasmes venir..
- Elles ne sont bonnes qu’à ça.
Il sentait mes contractions. Il mit alors sa main sur ma bouche
- Allez jouis salope… jouis…
- Ma petite chienne, allez je t’ordonne de jouir comme une bonne putain.
Il me maintenant fermement. Les spasmes étaient si intenses.
Il enleva la pression de sa main. Doucement une larme coula… je pleurais de plaisir.
- Tu es merveilleuse. J’aime te voir prendre ton plaisir. Tu es comme un ange. Je te vois t’envoler pour m’échapper quand tu t’abandonnes ainsi. J’aime te voir retomber et te retenir dans mes bras..
Je me lovais alors contre lui.
- Merci à vous .. de me permettre d’être…
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Je suis désolée pour les éventuelles fautes, .. je ne suis pas relue... J'étais en selle.
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ll posa sa main sur ma cuisse.
- Je suis si heureux de t’emmener en sortie.
Il agrippa ma cuisse puis remonter sa main sur ma chatte pour la pincer.
- Hum tu mouilles déjà, petite coquine que tu es.
Je souris avec ce regard intense qui en disait long.
- Je t’emmène dans un endroit que tu vas apprécier. Je sais que tu aimes les animaux.
- Vous savez toujours me faire plaisir je me réjouis. Un indice sur le lieu.
- Eh bien, tu pourras faire une belle promenade avec eux..
- Je ne vois vraiment pas.
Il mit le clignotant pour prendre une toute petite route . Nous arrivions vers un sublime lieu. Un petit château que j’en perdais mes mots.
- Waouh comme c’est magnifique.
- Ca l’est. J’ai trouvé le bon moment pour t’emmener ici. C’est un lieu qui est dédié aux jeux. Le propriétaire est une connaissance qui peut mettre à disposition certaines parties pour s’adonner aux sévices les plus…
Il ne termina pas sa phrase. Je trépignais de découvrir ce lieu.
A son habitude, il avait toujours cette galanterie à me traiter comme une princesse ( qu’il adorait ensuite dépravée comme il se doit bien sûr). Il m’ouvrit la porte.
L’entrée se faisait par une porte sompteuse en bois sculpté où une tête de lion tenait un heurtoir.
La porte s’ouvrit.
- Bienvenu cher Monsieur.
Un homme d’une cinquantaine d’année ouvrit la porte. Il était relativement petit et simple.
- Monsieur S. J’ai une réservation pour cette après midi.
- Ah oui, je vois. L’autre convive est déjà arrivé. Je vous demande de mettre vos téléphones dans cette boite. Nous souhaitons une discrétion totale sur notre lieu. Nous mettons à votre disposition tout le nécessaire pour la protection des éventuels accessoires que vous souhaiterez utiliser.
- Oui bien sur, cela va de soi. Je vous remercie pour votre agréable accueil cher Monsieur.
Je le regardais dans les yeux.
- L’autre convive ?
- Tu n’as pas besoin d’en savoir plus, juste à te taire à partir de maintenant et écouter. Tu vas passer j’en suis certain un agréable moment ma petite chienne dit il en me tenant par les fesses.
- Par ici, cher Monsieur. L’homme lui indiqua le chemin vers une petite pièce pour déposer nos affaires.
- Parfait.
Monsieur s’entretenait avec l’homme loin de mes oreilles indiscrètes.
- Allez viens, faisons un tour. Le parc a l’air superbe.
- Oh oui j’adore merci Monsieur.
Il me prit par la main et nous faisons un tour dans le parc de ce sublime château. Non loin je vis une dépendance. Nous nous dirigions vers elle.
Une écurie. Il me dirigea vers elle. En voyant le premier box, je ne pue m’empêcher de caresser le premier cheval.. il y avait une rangée de 6/7 box.
En passant au troisième, je vis ce dernier bien différent des autres.
- Entre.
Je le regardais, surprise.
C’est là qu’il décrocha des bracelets pour ensuite me lier les mains.. Puis il me les attacha à un système de poulie me les faisant remonter au dessus de ma tête. J’étais presque sur la pointe des pieds.
Il s’était mis derrière moi me tenant par le cou, me le faisant basculer en arrière.
- Hum.. ma douce petite pouliche. Je crois que tu n’auras plus besoin de tes vêtements.
Il tira sur la fermeture éclaire arrière de ma robe bustier. Elle tomba au sol.
Il s’amusait à me faire tournoyer tout en me claqua bien les fesses. Sans aucun ménagement il descendit ma culotte et la laisser à mes chevilles.
- Commençons ton débourrage ma petite pouliche.
Je souriais jusqu’au moment où je le vis avec un long fouet. Il vit mes yeux grandir en me le passant devant les yeux. Je me débattais. Je criais, je ne voulais pas de ça. Mes jambes tentaient une évasion impossible.
Soudain j’entendis le son du fouet claquer dans le vide. Je sursautais. Puis une seconde… et une troisième. Il me saisit par les cheveux en les tirant en arrière.
- Tout doux ma belle… Crois tu que j’allais te fouetter malgré mon envie terrible de te marquer.. Mais j’aime te voir sursauter sur le fil. Le son du fouet éveille les sens. A réveiller les tensions nerveuses. Maintenant je sais que j’ai toute ton attention.
Ma respiration était forte.
- Oh Monsieur, bonjour !
La voix d’une femme, celle de Madame X.
- Bonjour à vous Madame X.
- Je suis ravie que nous nous retrouvions dans ce lieu plein de vices. Je vois que votre pouliche est presque prête à se faire débourrer. Mon étalon lui est fin prêt.
Elle était habillée en tenue de cavalière. Elle avait un pantalon, des bottes, une cravache. Elle était très belle ainsi. Elle tenait un homme avec une longue. IL était habillée avec un pantalon noir moulant et par le haut un harnais en cuir mettant en avant son torse complètement épilée. Au niveau de son sexe, un gode ceinture avait été rajouté. Il était énorme.
- Je connais votre expérience en matière d’éducation d’équidés. Je vous laisse vous occuper de cette jeune pouliche. Elle n’a bien sur jamais été monter.
Elle pénétra dans le box. Elle attacha son soumis à un anneau. Il était à quatre pattes. Je voyais que ce gode qui le membrait comme un étalon. Elle l’avait mis également une queue de cheval ainsi que des mords.
Elle lui caressa le dos et lui tapota le cul en partant.
- Sage !
Elle se dirigea vers moi avec un sourire très vicieux.
- Regardons cette belle pouliche. Tu m’avais manqué. J’ai fait part à mon propriétaire de toutes mes envies à ton sujet. Je lui ai dis que mon étalon recherchait une pouliche. Faisons toi belle pour lui…
Elle me caressa avec sa cravache pour me faire redresser la tête. Elle parcourra ensuite mon corps.
- Ecarte tes jambes.
Elle frotta la cravache sur ma chatte puis y donner un coup. Je ne pue m’empêcher de les refermer.
Elle commença ensuite à bien me cravacher sur le corps un peu partout. J’étais en train de danser sous ses coups.
Soudain, elle s’était mise face à moi et avais pris les tétons. Elle les pressa tout en les tira à elle. Naturellement j’avançais vers elle.. Je couinais doucement..
- Allons te parer.
Elle me mit un gode dans la bouche.
- Humidifie ça bien.
- Mieux que ça !!
Elle l’enfonça bien au fond de ma gorge.
- Cambre ta croupe.
J’essayais tant bien que mal de me cambrer.
- Monsieur, pourriez vous écarter les fesses de votre pouliche.
- Mais avec plaisir Madame X.
Il écartait mon cul sans aucun ménagement. Elle introduisait alors le gode dans mon cul. Une queue de cheval bien fournie en sortait.
- Tu es très belle ainsi Lane.
Elle avait apporté un harnais splendide. Elle me le fit passer par la tête. Les lanières en cuir faisait ressortir mes seins. Il y avait différents anneaux d’où partaient des lanières mettant en avant le corps. ?
Elle passa ensuite le harnais au niveau de mon sexe. La lanière était réglable et se divisait en deux parties. Mes lèvres lisses étaient alors encerclées. Le harnais devait se fermer par l’arrière.
Elle passa alors la queue de cheval ce qui le fit se relever. Puis avec délectation, elle s’amusa à bien relever le tout pour augmenter la tension au niveau de mon sexe et de mon petit cul.
- Hum, elle pourra bientôt concourir pour le prix élégance mon cher..
- Oui, je crois..en effet.
Elle me tira les cheveux en arrière puis me mis un mors dans la bouche.
- Tout doux.. tout doux.
- Les pouliches n’aiment pas qu’on leur mette des mords et bien ajuster ensuite ton licole.. Il faudra bien le serré sinon elles s’amusent parfois à l’enlever.
Elle le serra en effet bien fermement.. Il y avait de part et d’autres des anneaux. Une seconde partie au mort était une lanière passant autours de mon front et au niveau de mes yeux des œillères.
- Voilà faisons passer sa crinière par là. Voilà je peux le fermer. Reste ensuite le collier de maintien. Voilà..
Elle s’éloigna satisfaite. Mon maitre me sourit.
Elle tata l’enjambe de son soumis.
- Hum alors on est excité. Oh ca bande bien. Puis elle le cravacha. Tu as envie de monter cette pouliche hein ?
Il hénissait comme pour montrer son intérêt.
Nous allons pouvoir l’emmener au manège. Ah j’oublais de quoi faire marcher notre pouliche.
- Monsieur, je vous prie de la détacher.
- Allez met ces chaussures.
Il s’agissait de cuissardes vernies noires.
- Je vais vous montrer comment on dresse. Vous pourrez ainsi répéter ces mouvements régulièrement pour la préparer à un concours.
Elle me sangla les bras dans le dos ainsi que les poignets.
Il me saisit par le licole. Je ne pouvais plus parler. Elle avait pris son soumis également par le licole. Il marchait droit. Il était relativement grand. Je dirais 1m85, pas trop fin. On devinait qu’il prenait soin de lui. Je ne pouvais voir son visage qui était cagoulé.
Nous arrivions dans la manège.
Elle nous attachons son soumis et moi à une longue . Elle tenait dans sa main un fouet léger destiné au dressage des cheveux.
Elle nous ordonna de marcher en levant bien les jambes.
- Je vous veux coordonner. Aller en avant.
- C’est bien.. continuez…
Elle s’amusait à donner des coups en l’air avec sa perche.
- Maintenant au trot allez..
Elle fouetta mes fesses.. Elle faisait ce petit son de bouche qu’on fait quand on voit les chevaux ou qu’on veut les faires avancer.
Son soumis lui ne suivait pas trop le mouvement. Elle le fouetta avec une telle force qu’il se mit bien au trop comme il le fallait.
Nous faisions plusieurs exercices pour travailler à notre démarche. J’apercevais mon maitre assis en train d’observer mon dressage.
- Lane, plus de grâce.
- Voilà c’est bien.
Elle tira sur les longes pour les raccourir et nous rapprocher.
- Allez suivez-moi.. il faut vous trouver la bonne selle.
Nous nous dirigions vers une salle de donjon revisitée avec un univers équestre. Sur le mur était accrochée des selles décoratives. Ca sentait le cuir. Au mur était accrochait plusieurs martinets, des fouets et autres ustensiles. Au milieu de cette place deux chevalets, destiné à y mettre des selles ou ce que vous voulez bien imaginer. Ici on pouvait s’autoriser toute
fantaisie. On voyait également des anneaux au sol. Des chaines , des barres d’écartements.
C’était un réel paradis que d’avoir l’honneur d’être dans un lieu comme celui-ci.
Il y avait un banc relativement haut. Elle ordonna a son soumis de s’y allonger sur le dos.
- Je vais faire de toi une jolie licorne. Je suis certaine que tu vas apprécier. Un animal si rare.
- Merci Maitresse essaya t il de dire.
Elle enleva son mords et lui mis un baillon avec une queue dessus.
Elle me fixa alors des rennes à mon baillon au niveau des anneaux.
- Toi, viens ici. Empale toi dessus.
Elle me tira et me forca a bien m’empaler.
- Baise toi allez.
Je ne pouvais pas parler, je bavais doucement. Elle s’amusait à cravacher les couilles de son soumis pendant ce temps là..
- Allez à quatre pattes Pouliche.
Elle sorta le mors de ma bouche.
- Prends le sexe dans la bouche.
Elle me tendit alors le gode relativement volumineux afin que je le prenne en bouche.
Elle m’empoigna par les cheveux et me força a bien le prendre..
- Allez applique toi, mouille le bien.
J’avais du mal tellement il était gros. Elle releva alors ma queue de cheval au niveau de mes fesses et me cravacha à mon tour.
- Encercle la bien fort avec tes pattes ma licorne et baise lui bien sa chatte avec ton dard.
- Il va te montrer comment on baise bien. C’est un excellent étalon. Putain mais applique toi avec ce gode. T’es qu’une pétasse.
Elle me maintenait la tête dessus. Je bavais à presque ne plus respirer ensuite. Elle me releva ; Je sentais la licorne me pilonner avec sa bouche. Il me maintenait bien fermement.
Madame releva a nouveau ma queue de cheval et écarta mon fessier.
- Allez active toi ma licorne.. Hummm cette pouliche remplit par le cul et par chatte.. un gode dans la bouche… T’es une bonne petite putain dit elle en me tapotant bravement sur les fesses.
- Suffit Licorne.
Elle me redressa par les cheveux et tant bien que m’avança vers la queue de l’étalon.
- Tourne toi.
Elle tena le gode dans sa main. Allez.. Dans ta chatte.
Je faisais les gros yeux.
- Je ne te demande pas ton avis.
Elle avait saisi un martinet. J’obtempérais. Avec mon gode dans le cul, il m’était difficile de mettre ce gode dans la chatte. Il m’écartelait.
Elle écarta bien mon entrecuisse.
- Tu vois ça rentre.
Elle me gifla et me remis le mords en bouche.
- Allez chevauche
Elle retira le gode du soumis.
- Sors ta langue Licorne.
- Lèche, nettoie ta maitresse.
Elle saisit alors les rennes pour me rapprocher d’elle. Elle me gifla les seins, elle les pinçait.
- Leche mieux que ça Licorne si tu veux une belle récompense.
J’entendais sa langue laper le sexe et le cul de Madame. Elle bougeait son bassin de manière à se faire plaisir.
- Suffit…
Elle redescendit.
- Range ta langue. Plus bougé.
Elle m’aida à descendre et me fit mettre à quatre pattes.
- Bon choisissons la bonne selle.
Elle fit mine de réfléchir.. Ah voila..
Elle prit alors une selle qui était accrochée au mur et la posa sur mon dos et la sangla. Je sentais les étrier tomber de coté.
- Alors Monsieur, comment trouvez vous votre pouliche ? elle s’est déjà fait fourré sans trop objecter et là, elle accepte la selle sans rechigner..
- Humm.. cela donne envie de se saisir des rennes et de bien la chevaucher. Mais je vous en prie, c’est vous l’éducatrice. Je vous laisse le soin de vous en occuper.
- Je vous remercie cher Monsieur. Avec un tel spécimen croyez moi, je m’en occupe avec douceur et fermeté.
Elle grimpa alors sur la selle, prit les rennes en main.
- Allez hum.. avance..
Elle fit mine de me chevaucher avec ma selle. J’avançais alors à quatre pattes, elle sur mon dos.
- Stop ! Reste bien comme ça, bien cambrer.
Elle saisit son soumis par le licole. Elle fit de même avec lui. Une bonne selle également pour lui.
Elle se promena avec lui le chevauchant sans aucun état d’ame et le cravachant si fortement. Il semblait avoir besoin d’une grande discipline. Quand il arrivait à ma hauteur elle descendit de sa selle.
- Oh mais regarde qui nous retrouvons… Va y sens la.
Il venait alors vers moi pour me sentir de partout, il se frottait contre moi.
- Je vais vous laisser. Toi Galope bien sa chatte. Je veux l’entendre bien hennir. Ne lui accorde aucun répit. Tu as le droit de la maltraiter si besoin.
Elle se retira et alla s’asseoir à coté de mon Maitre.
- Il est toujours plaisant de voir comment les animaux baisent entre eux dit elle à Monsieur.
- Allez Lane, Cambre toi bien, me dit mon Maitre avec une voix rieuse.
Je sentis alors le soumis commencer à mettre le gode dans ma chatte. Il l’enfonçait doucement puis le retirer doucement. Il écartait bien mes fesses pour j’imagine regarder comme il rentrait dedans. Puis soudainement il m’agrippa par les seins et me chevaucha si fortement.
- Allez prend les rennes, bien au fond je t’ai dit !
Il prit alors les rennes pour me cambrer. Je bavais. Je le sentais si fermement dans ma chatte… Il y avait une telle frénésie.
- Lane, fais toi bien baiser comme une bonne pouliche. J’aime te regarder te faire prendre ainsi. Une pouliche de compétition..
Il s’était approché de moi.. Il me caressait le dos, comme pour me rassurer. Il prit alors mon sein droit dans ses mains..
- Hum regarde comme il valse au rythme de ta cavalcade..
Il s’approcha alors de mon cul. Le soumis se stoppa. Il retira alors le gode de mon cul.
- Leche son cul dit sa Maitresse.
Mon Maitre écarta mes fesses et ne ratait pas une miette de ce soumis en train de me lécher le cul.
- Je t’autorise à la pénétrer avec ta langue et à te nourrir de sa cyprine. Vu comme elle bave. Ce sera ta récompense.
Je sentais sa langue rentrer doucement dans mon anus. IL se délectait. Il me bouffait littéralement la chatte et le cul.
- Hum, c’est un excelllent nettoyeur ma chère. Il la lave correctement.
- Oui en effet c’est un bon nettoyeur et un excellent cireur de pompe. Vous savez combien j’aime l’hygiène et la propreté.
- Voyez ce que ça donne deux chevaux qui se retrouvent.. intenable.. ils ne pensent qu’à baiser.
- Continuons à profiter de ce spectacle.
- J’aime quand ma pouliche exhibe ses attribus. Je pense qu’il faudrait travailler sa chatte et son fion davantage pour accueillir au mieux la queue de votre étalon.
- Oui je conviens. Elle avait du mal tout à l’heure.
- Suffit maintenant.
Elle écarta l’étalon de mon cul. Elle nous enleva la selle.
Elle retira alors le code ceinture de son soumis et ouvrit la braguette. Elle le branla doucement.
JE voyais les yeux du soumis s’égarer avec cette caresse. Tu as bien mérité ta récompense. Elle va aussi te nettoyer…
Elle me releva et me mit le ventre contre le chevalet. Elle m’attacha les chevilles avec les anneaux au sol tout comme mes poignets. Elle attacha ensuite ma queue de cheval a ma taille.
Ma bouche était ainsi bien maintenu relevé.
- Ouvre ta bouche, sors la langue..
Elle inspecta l’intérieur de ma bouche.
- Viens là toi.
- Mets ta queue dans sa bouche.
- Allez baise moi sa bouche. Tu peux lui faire ce qu’il te plait.
IL mit alors sa main au niveau de ma gorge. Avec mes oeilleres, j’avais une vue imprenable sur ses couilles et queue. Il avait un sexe d’une si grande taille.
Il m’enfourna puis saisit les rennes et les ramenait vers lui pour me donner le rythme.. Je l’entendais râler de plaisir.
Quand je sentis les doigts de Madame pénétrer mon petit fion, je fondis de bonheur. C’était si.. intense. Elle y metta deux doigts de chaque mains pour écarter mon fion.
Mon maître s’était rapproché.
- Lane, tu n’es pas encore assez ouverte…
Il me morda la fesse et inséra un doigt entre les doigts de Madame.
- Oh j’ai une idée Monsieur.. si nous la doigtions ensemble ?
Elle décida de s’occuper alors de ma petite chatte. D’abord elle la lécha..
- Hum quelle cyprine délicieuse. Je suis sure que mon étalon l’a bien apprécié.
Avec son savoir faire elle me caressait tout en commençant à me pénéter la chatte. Elle faisait des mouvement circulaires..
- Tu es déjà bien ouverte petite pute. Elle tournoyait doucement.
Mon maitre observait Madame qui allait probablement me fister la chatte.
- HUmmm… Quatre doigts.. petite gourmande…. Comme tu mouilles…
- Bite en bouche dit elle… ne bouge plus.
C’est là qu’elle commença à me fister. Elle commençait à bien enfoncer sa main et à me marteller la chatte. Je sentais la queue pénétrer jusqu’à ma gorge. J’avais tant de mal à me contenir. Je voulais me défaire de cette queue.
- Laisse la respirer et replonge à nouveau sans bouger.
- Tu n’as pas intérêt à le mordre.
Elle s’était redressé et me baiser avec son petit poing dans ma chatte.
- Prends bien ça dans ta putain de chatte de salope
Elle faisait des va et vient si fort..
Je sentis alors mon maitre me mettre des doigts dans mon cul. Je n’aurai pu dire combien. Je me sentais comme cette jument qui est fatiguée après une longue chevauchée.
Quand elle ressortit son poing, je pleurais. Je ne savais même pas pourquoi.
- Arrête de sucer maintenant.
- Détache là dit elle au soumis.
Le soumis me détacha.
- Retourne toi. Allez plus vite.. C’est bien de prendre son plaisir pour se faire baiser mais un peu d’écoute serait la meilleure des reconnaissances.
Elle me tira par les cheveux.
- Ecarte des cuisses.
J’étais a moitié allongée sur le chevalet. Mon maitre était derrière moi. Il ne tenait dans ses bras. Il me mordait le cou.
- Hum j’espère que tu prends du plaisir ma belle. Tu es si belle ainsi.
- Toi mets toi à genou.
Il s’était mis à genou.
- Ouvre ta gueule et sors ta langue.
Elle prit possession alors de ma chatte et avec un doigté merveilleux me rendait complètement folle.
Mon maitre me baillonna la bouche de sa main tout en pressant contre lui avec son bras plié autours de mon cou.
- Allez jute petite salope. Tiens.. regarde moi ça…
- Regarde comme tu gicles ma petite pute.
Tout mon corps tremblait. J’avais des spasmes. Le soumis ne perdit aucune goutte de ma jouissance.
Allez leche bien le sol, je ne veux pas que tu laisses le nectar perdu.
- Oh merci Maitresse…
- Tu le mérites tu as été bien sage.
- Allons remettre la pouliche au box.
Mon maitre me prit alors par la longue tout en me caressant le dos. Madame était si stricte.
- Petite ingrate, tu as pris du plaisir, sans que mon étalon ne puisse lui en prendre.
Elle me jeta alors dans le box. Elle enleva alors mon harnais. J’étais complètement nue. Elle me prit par la gueule et me jeta sur le ventre au sol sur la paille.
- Etalon, je te laisse cette pouliche. Tu peux en faire ce que tu veux durant 10 Min.
- Oh merci Maitresse pour ce présent.
- Je te laisse avec ta queue de cheval qui te gode si bien ton fion.
Il s’était mis à ses pieds pour les embrasser.
- C’est bon arrête.
Elle le rejeta à coup de cravache. Elle posa son pied sur mon dos.
- Tu la prendras uniquement par le cul ou la bouche. Sa chatte est bien sensible maintenant.
Ils sortaient tous les deux du box et le refermait. Ils étaient là à observer.
- Oh regardez mon cher. L’étalon semble vouloir prendre la pouliche.
- On dirait qu’elle n’est pas d’accord.
Je me débattais mais le soumis me pris les mais dans le dos. Il les attacha. IIl se saissit d’une sangle accrochée et la passa sous ma taille.
L écarta mon cul et y glissa sa queue. Il s’empara de la sangle de sa coté. Il réhaussa ainsi mon cul.
Il ne me parlait pas, je sentais juste son souffle d’étalon en chaleur.
Il me martelait fortement le fion.. Il avait une telle endurance. Il ne tenue pas longtemps.
Il éjacula sur mes fesses.
Il se releva. Je le vis aller vers l’entrée du box à quatre box.
- Releve toi.
- Hum tu l’as bien baisé..
- Lane, tu es une sacrée pouliche. Je pense que dans le monde équestre, tu vas faire une entrée fracassante. Trouver des étalons à ta hauteur.. Mais il y a encore du travail…
Il me laissa ainsi dans la paille. Je sentis des personnes passées pour me regarder étendue nue dans le box.
- Est elle à disposition ?
- Non elle ne l’est pas pour le moment.
- Ah vous en êtes le propriétaire ?
- Oui en effet.
- Pourriez nous avoir vos coordonnées, j’organise prochainement un concours..
- Avec plaisir…
Il revint me chercher au bout d’un moment. J’étais si fatiguée, si écartelée…
Je remis ma robe avec bien des difficultés, mes bras endoloris. Chatte à l’air et salie par ce sperme sur mes fesses.
- Demain, nous reprendrons ces exercices. Nous allons avoir un concours à préparer…
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Ils s'agit là bien sur d'une fiction. Je suis navrée pour les fautes éventuelles, je ne me suis pas relue. je suis assise sur mon canapé quand j'ai entendu sonner.
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Il m’avait dit que des amis devaient passer à la maison et que je devais les accueillir. IL venait récupérer un colis qu’il avait chez lui.
J’étais tranquillement posé sur le canapé en mode cocooning. Je profitais de mon après midi cool pour me détendre sur son sofa. J’étais en train d’écrire comme à mon habitude.
La sonnette retentit, me sortant de la tête de mon ordinateur. Je pestais. Quand j’écris tout s’enchaine. Je n’aime pas être stoppé dans mon élan.
C’est là que j’ouvrrai la porte.
- Bonjour Mademoiselle. Je suis l’amie de M.
- Ah oui il m’a dit que vous passeriez. Par contre il ne m’a pas dit où il a laissé le colis.
- Ne vous inquiétez pas, il m’a dit où il était.
- Ah c’est parfait. Je vous en prie entrer.
Sans que je puisse l’apercevoir, je vis un autre homme sur le coté rentré également.
Il avait un style qui me mettait un peu mal à l’aise mais si Monsieur leur faisait confiance.
J’appelais Monsieur. Mais il ne décrocha pas.
Soudainement, pendant que j’étais concentré sur le téléphone, je sentis l’homme m’agripper en me baillonant par la main.
- Tout doux petite chienne. Plus tu te débats, plus que je ferais mal. Est-ce cela que tu veux.
Je hochais de la tête que non.
Il m’attrapa les bras et les mis dans mon dos. Avec une manœuvre de son pied il me fit me mettre au sol.
Son compagnon s’avança et me maintenant le cou avec son pied au sol. J’étais alors à plat ventre ne pouvant réagir.
Je me débattais mais il était bien trop fort. Un des hommes me mit du ruban sur la bouche et l’autre fit de même autours de mes poignets. Puis on me mis une cagoule.
Puis il m’attacha également les cheviles. Je me retrouvais contrainte, à leur disposition. Dans ma tête Je n’avais pas le choix. Je devinais que Monsieur avait préparé quelque chose pour moi. C’est ce que je me disais pour me rassurer.
- Tu as trouve entendais-je ?
- Oui c’est bon, là où il m’a dit.
L’homme me souleva pour me redresser. Il me maintenait ferment pour ne pas que je tombe.
- On va bien s’amuser je crois.
Je ralais à travers mon baillon.
- N’est ce pas trésor. On va bien s’amuser me dit il me pelotant les seins.
L’homme me souleva et je sentis qu’on me mit dans une sorte de coffre. Je sentais au fond de ce coffre une couverture. J’étais ainsi recroquiviller dans cette boite. Puis je sentis un cadenas la refermé. JE hurlais même si je personne ne pouvait m’entendtre. J’essayais de taper contre la boite.
- Calme toi petite salope. Tu n’as pas d’échappatoire. Je te conseille de te calmer.
Au bout de quelques minutes l’homme s’adressa à moi.
- Nous allons te sortir d’ici. Si tu bouges, que tu manifestes ta présence, je te garantis cela va très mal se passer. Vas-tu rester sage ?
Je fis un oui à travers mon baillon.
Je sentis alors la boite se soulever. Pour être mise sur un truc à roulette. Tous les sons était décupler.
J’entendis alors la voisine dire.
- Bonjour Messieurs.
- Bonjour Madame.. bonne journée à vous.
Ils se montraient d’une telle politesse. Nous devions être dans le sous sol du garage. Monsieur avait du leur donner le code. Ce qui me rassurait au fond.
Je compris que la porte d’un van s’ouvrait et qu’on me transportait quelque part.
Je m’étais calmée avec le dent. Mais mon dos me faisait mal tellement j’étais mal installée dans cette boite.
La voiture s’arrêta. La porte s’ouvra et là encore on me traina dans ma boite.
- Mets là là c’est parfait.
On ouvrait le cadenas. On me releva.
- Je vais te détacher. Je vais enlever ta cagoule. Ne tente rien compris ?
Je hochais à nouveau la tête.
Il découpa le ruban.
- Va y ote ta cagoule.
EN otant la cagoule, je vis que j’étais dans une sorte de lieu presque desafecté aménagement en forme de loft garage. Des poutres métalliques et des chaines de partout.
- Tiens bois.
Je pris le verre avec bonheur. Ma gorge s’était assechée.
Un des hommes s’approcha de moi et m’emprisonna de ses bras ;
Il me reniflait
.
- Hum _elle sent si bon.. elle sent la petite fleur de campagne qu’on a envie de cueillir.
- De l’autre, il saisit mon sein et le pressa.
Il me rejeta contre une table. Je me retournais. Je mis mes mains contre la table. Il portait tous un masque. Je ne pouvais pas les distinguer sauf leur regard.
Un des hommes vena vers moi et me bouscula sur la table afin de me mettre sur le dos.
- Tiens moi cette pute.
IL me tenait les mains fermement au dessus de la tête. Il tenait à sa main une paire de ciseau.
C’est là qu’il commença à découper mes vêtements.
Je commençais à crier. L’autre me gifla.
- Bouge pas petite salope.
Sa gifle était si forte que j’étais presque sonné. Les bras maintenus, je n’offrais plus aucune résistance. IL commença à découper mon t shirt.
- Va – coupe ce soutien gorge. Je veux voir ses mamelles de chienne.
IL m’immobilisa la tete en me tenant le menton si fort puis il me lecha la bouche.
- Tu vas être notre petite esclave sexuelle. Allez avoue que cela t’excite..
Il commença à découper mon pantalon.
Mes yeux étais apeurée.
- J’aime voir les petites chiennes apeurées qui après quémande auprès de la main qui les bats davantage. Tu nous en redemanderas.
Il me tapotait le visage.
JE me retrouvais ainsi nue dans cet endroit lugubre à la merci de ces hommes.
L’homme pris mes tétons et les pressa bien fermemant.
Je voulais hurlais.
- Ta gueule pouffiasse.
Il me gifla à plusieurs reprises
L’homme qui me maintenait, je sentais son souffle au niveau de mon cou. Il me dit.
- Je vais prendre un plaisir à te faire fermer ta petite gueule avec ma bite.
- Je te propose qu’on la prenne à tout de rôle histoire de la calmer.
Il m’avait attaché les mains qu’il avait relié au pied de la table.
- Tu vas pouvoir hurler autant que tu veux. Personne ne va t’entendre à part nous.
Il s’approcha et me prit par le cul.
- Oh mais regardez cette putain. Allez prends ça
…
Je sentais chaque coup si fort. Je fermais les yeux…
C’est là que l’autre homme me força a ouvrir les paupières.
- Laissez moi .. je vous en prie laissez moi.
Puis il me mit sa bite dans ma gueule.
- Hum quelle bonne disposition à se faire prendre. Quelle pute. Ferme ta gueule.
IL m’avait pris tous les deux à tours de rôles. Il m’avait aspergé de leur sperme. J’étais écoeurée, salie, souillée.
Un des hommes me releva. Je titubais. Il me prie par les cheveux et me traina au sol. Epuisée par leur abus sexuel, il me déposa comme une poupée dans la boite et referma le couvercle.
Je cogita au traitement qui allait venir. J’entedis alors des sons. Le couvercle s’ouvrait.
Tout en regardant avec mon regard de petite chienne terrifiée, il me caressa le visage avec une certaine douceur. La lumière du néon m’aveuglait. Je clignais des yeux.
- Alors petite chienne de quoi as-tu envie ? on est là pour toi.. tu as le choix.. sodomie, gorge profonde, double pénétrations.. On peut appeler d’autres potes pour faire une tournante. Je suis sûr que tu aimerais ça.
Il s’amusait à taper contre la boite pour augmenter la tension régnante.. Je devinais son sourire sadique et pervers.
IL me sorta de là toujours en me tirant par les cheveux.
SA poigne était si forte que je me soumettais naturellement. Il me tenait en même temps par la gorge.
- Avance..
Il me jeta sur un banc sur le dos. Il plaça ma tête. L’autre surveillait tous les gestes. J’étais relativement dociles Il s’agissait d’un meuble où de chaque coté il y avait des trous destinés à des poignets. Il m’emprisonnait les poignets dedans.. J’étais ainsi bloquée. Allongée sur le dos, la tête légèrement en arrière. Il avait attaché mon cou au meuble afin que je ne bouge pas.
Ensuite, il s’occupa de mes chevilles. Il les attacha pour qu’elles restent bien entière mettant à disposition chacun de mes trous.
Un des hommes vint tout de suite me mettre sa queue dans ma bouche. IL me tenait bien la gorge comme pour m’inciter à m’appliquer. Il s’amusa à butter sa bite contre ma joue.
Je sentis alors l’autre me doigter.
- Je vais te faire juter petite salope. Tu mouilles déjà tellement.
Il passait ses doigts sur ma chatte.
Sans aucun ménagement il inséra plusieurs doigts avec des va et viens si intense . je n’arrivais pas à me retenir. Je râlais face à ce stimuli si intense.
- Oh mas regarder moi ça… mais qu’est ce que tu jutes…
- Ferme lui bien la gueule quitte à y mettre tes couilles dit son ami.
Il prit possession de ma chatte. J’avais mal. Il m’avait déjà pas mal pilonnée avant. Je bougeais comme je pouvais. C’est là qu’il me donna un coup de jus avec son appareil sur le ventre, mais je continuais à me débattre.
Il se retira.
- Ah oui tu veux la jouer comme ça.
- - Garde bien ta queue dans sa bouche.
- - Si jamais tu le mords, je vais te déchirer tellement le cul. Tu ne marcheras pas pendant plusieurs jours.
Je me souvenais de la grosseur de son membre. Au son de sa voix, je savais qu’il ne plaisantait pas.
Il commença à mettre quelques petits coups sur ma chatte. Je ne supportais pas cela. Je faisais attention de ne pas mordre la bite que j’avais dans ma bouche. Il riait.
- Ne bouge pas..
J’essayais d’esquiver cela mais rien n’y faisait. Il riait d’un rire assez sadique.
Puis il repris sa place et me besogna bien profondément. Il éjacula sur ma chatte et s’amusa à l’étaler.
Il me laissa là salie.
Au fil du temps à autre il repassait et me prenait parfois par la bouche, le cul ou la chatte. J’étais entièrement à leur disposition. Je n’avais plus la notion du temps.
J’entendais leur voix se demandant ce qu’il allait faire avec moi.
- Je t’avoue que moi ce qui me fait tripper c’est de voir ses yeux apeurés quand je la baise. J’ai envie de lui détruire son petit cul. Je pense que je vais m’amuser à l’élargir après. Tu veux regarder.
- Ah oui clairement ! elle a l’air sacrément chiennasse.
- Et toi qu’est ce que t’aimerai bien lui faire ?
- Que dirais tu si on la labourait bien ensemble ?
- Ah oui excellente idée..
- SI on appelait M et D.. Je suis certain qu’il aimerait profiter d’une si bonne chienne.
Je le vis sortir son téléphone.
- Eh Salut M. Que fais tu de beau ? J’ai une super proposition à te faire. J’ai une bonne chiennasse qui a envie de bien se faire baiser . Ca te tente ?
La conversation dura quelques minutes.
Je me demandais ce qu’il allait faire de moi. J’avais envie que Monsieur soit là. Je commençais tout doucement à pleurer.
- Salut D. Ca te dit de venir baiser ? j’ai pour toi une bonne petite chienne. Si tu voyais son petit cul..
Il se rapprocha de moi. Il se mit à ma hauteur.
- Oh pas besoin de pleurer petite chienne. On va te donner plein de bonheur. Sache qu’on va être 4 à s’occuper de toi. Quelle femme n’aimerait pas ça..
Il mima alors avec son bassin un mouvement de va et vient pour me montrer ce qui allait m’attendre.
Il me libéra alors de ce meuble. Il m’attacha les poignets bien fermement et m’enchaina le cou. Puis il me dirigea vers le fond de la pièce. Je vis un vieux matelas. Il me jeta dessus. Puis attacha la chaine au mur.
Il me recouvra la tête avec une toile de jute.
- Hey Salut M.. salut D.. ravis que vous soyez à notre petite sauterie.
- Nous ne pouvions que dire oui..
- Viens je vais te montrer la chiennasse. Je te dis pas les trous qu’elle a. Elle a une de ces bouches ! Bon elle a du mal avec nos grands membres mais ça se voir qu’elle aime la bite.
Je commençais alors à bouger, consciente de ce qui allait se passer.
- Je vous en prie arrêter.
- Ferme ta gueule de pute.
Au bout de quelques minutes il revint. Il enleva la toile et me regarda dans les yeux
- Je vais te rendre bien docile.
C’est là que je le vis avec un sac en plastique. Il le mit sur ma tête.
- Non non..
Il serra bien le sachet avec ses mains autours de mon cou. IL m’embrassa à travers le plastique. J’étais écourée.
Je haletais. Je sentais que l’air commençait a se rariver. Le plastique se collait à mon visage.
Soudain, il releva le plastique tout en étant sur moi.
- Allez respire salope.
Je pris une bonne bouffer d’air puis me il renouvella l’opération.
Cette fois là il commençait à le garder un peu plus longtemps.
Quand il m’accorda à nouveau de l’air, je reprenais mon souffle. Il s’amusa ainsi à contrôler mon air. Je me sentais doucement partir, sans force.
- Messieurs. Regardez moi cette chienne bien docile.
Je sentis différente mains me peloter de partout sans trop retenir ce qui se passait. On me tirait sur le matelas pour me mettre dans différentes positions. On me claquait les fesses, on me baisa par la bouche. Je me retrouvais à genou. Un des hommes me faisait sucer un autre tout en me donnant le rythme.
- Allez enfonce bien cette queue dans ta gueule de pute.
- Tiens.. voilà bouffe…dit l'autre.
Ma bouche s'ouvrait naturellement. J'ouvrais ma bouche comme une bonne chienne. Je sortais ma langue.
Tandis qu’on me forçait à m’appliquer un autre me doigtait le cul. Tout en me tirant par les cheveux il me redressa. J’avais encore de la salive qui bavait de ma gueule. IL me jeta la tête au sol et releva bien mon cul. Tout en étant debout, il écarta mes fesses et enfonça en étant fièrement dressée sa bite dans mon cul.
- Putain de salope. Je vais te donner.
IL tenait mes fesses en même temps qu’il me prenait le cul. Tout doucement il sortait sa queue pour mieux ensuite l’enfoncer. Il y prenait un plaisir.
- Messieurs regarder moi ce trou du cul.
Un des hommes s’était saisi de ma main pour que je le branle avec. Je sentais aussi des doigts s’attarder sur ma chatte. J’étais là sans être là a subir cet assaut de queues.
A tout de rôle, il me prenait le fion.
- Voilà, tu es parfaitement élargi. On croirait que ton petit fion va parler tellement il est ouvert.
Ils s’amusaient à me baiser comme leur petit jouet.
Je me sentais complètement perdue avec ce besoin d’être réconfortée en me demandant quand tout ça allait se terminer.
Ils me recouvraient de leurs spermes. Je me sentais si sale. Je ne rêvais que d’une chose. Une douche chaude et les bras de mon Maître.
- Vous avez vu Blanche Neige.. Sa peau si blanche et laiteuse.
Je les entendais rire. Ils m’avaient bien utilisée. Une fois leur œuvre accomplie, on me détacha. On me rejeta dans la boite comme si on se débarrassait après l’utilisation d’un produit
J'J'étais nue, attachée et baillonnée. L’homme referma le couvercle.
- Bye bye petite salope. A bientôt. Sache qu'on garde un œil sur toi.
Je me sentais presque heureuse d’etre remisée ainsi. Je pouvais reprendre mon souffre. J’entendais à nouveau la porte d’un van s’ouvrir. On me déplaçait. Je compris que c’était la fin.
J’entendais la sonnette.
- Nous avons un colis pour Monsieur.
Je reconnais la voix de Monsieur. JE me sentais pleine de joie à l’idée d’etre avec lui.
- Je vous en prie déposer le ici.
Voici la clef pour l’ouvrir.
- Bien. A bientôt Messieurs.
J’entendis le cadenas cédé. Il ouvrait la boite. Il ota mon bandeau. Il me regardait droit dans les yeux avec son sentiment de fierté. Il me caressait le visage. IL me libéra la bouche qui était douloureuse.
Il me souleva de la boite. En étant toute attachée, il me conduisait vers la salle de bain. Il m’avait préparé un bain aux huiles essentielles. Il me déposa dedans.
Chaque mouvement m’était si pénible. J’avais mal partout. Mes muscles étaient endoloris.
, ma chatte irritée, mon fion me faisait aussi mal. Ma mâchoire m’était aussi douloureuse.
C’est dans le bain qu’il ota mes liens. IL s’était accroupi et me regarda dans les yeux.
- Tu ne me remercie pas ?
Dans un souffle.. je hochais la tête.
- Tu sais, j’étais là, je te regardais te faire prendre, malmenée, insultée et baisée. Tu as été une bonne petite chienne bien brave. Tu es ma fierté.
Je n’arrivais pas dire un mot. Tellement j’étais fatiguée.
Il m’embrassa sur le front.
- Je vais m’occuper de toi ma douce Nina. Tu le mérites terriblement !.
Il me sorta du bain. Il me secha et m’enveloppa dans la serviette. Je titubais. Ma tête partait en arrière. Il me borda au lit. Il me prit dans ses bras et m’embrassait d’une infinie douceur.
Je me retournais pour me blottir contre lui. Je ressentais cette intensité de lui appartenir. C’était toujours de plus en plus fort.
- Demain, tu m’écriras tout ce que tu as subi et comment tu as ressenti les choses.
Je m’endormis ainsi dans ses bras.
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Juliette avait cru, ou voulu croire, pour se faire pardonner, que Charlotte serait
farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Les airs pudiques
que prenaient son amie, fermant la porte du boudoir où elle mettait et ôtait ses
jupes, étaient précisemment destinés à l'aguicher. Quand l'aidant à s'habiller,
elle la laissait saisir ses seins, fermes et hauts placés, l'embrasser et la
caresser, les yeux fermés, encore moite de son bain, en gémissant. Elle se
réveilla, la tête pleine d'images, elle revoyait Charlotte, attachée, fouettée,
sodomisée, râlant de plaisir sous les coups de cravache de Xavier. Sous la
douche, glissant le pommeau entre ses cuisses, elle se besogna, en
s’imaginant baisée et flagellée par des inconnus.
Elle ne se doutait pas que son fantasme allait se réaliser le soir même au Cercle. Lorsqu'elles entrèrent dans le
salon, un homme, assis dans un canapé, jouait avec le sexe d'une nymphette. Du pommeau de sa cravache, il
la masturbait à travers sa culotte de coton blanc.
Charlotte glissa à l'oreille de Juliette:
- C'est Chloé, une nouvelle. Je soupçonne Xavier de vouloir en faire son esclave, une vicieuse de prédilection.
La fille semblait sortie tout droit du pensionnat. Brune, les cheveux courts, de grands yeux bleus, la lèvre boudeuse.
- Chers amis, je vous présente Chloé, une petite perverse qui va découvrir les délices de la condition de soumise.
Aujourd'hui, elle va faire connaissance avec la cravache.
Xavier fit signe à Chloé de s‘approcher. Elle resta debout devant lui, les yeux baissés. Après un long silence, il dit le
plus naturellement du monde:
- Tu es une gamine vicieuse. Et les vicieuses méritent une correction.
Une Maîtresse apporta une boîte de godes, un foulard et une cordelette. Chloé fit mine de se déshabiller.
- Garde ta culotte.
Chloé obéit avec un frisson d’angoisse. Cependant, ce n’était pas désagréable, au fond, d’avoir peur. En tout
cas, cela ne l’empêchait pas de mouiller. La Maîtresse lui banda les yeux. Elle lui attacha les poignets, l’amena
sous une poutre, fixa la cordelette à un crochet.
Chloé se retrouva les bras en l’air. Elle dut se dresser pour que ses pieds reposent sur le sol. La position faisait
saillir ses fesses musclées et ses seins haut perchés. Après l’avoir attachée, ni la Maîtresse, ni Xavier ne donnèrent
signe de vie. N’y tenant plus, la petite demanda au bout d’un moment:
- Maîtresse, Maître, s’il vous plaît, où êtes-vous ?
Elle cria. Un objet métallique froid vint se poser sur sa nuque. Elle réalisa qu’il s’agissait du pommeau de la cravache.
Xavier le glissa le long de son dos en épousant les arêtes de la colonne vertébrale. Il jouait avec les nerfs de la fille.
Arrivé aux creux des reins, il fit le tour de la taille et se retrouva devant elle. Le pommeau de la cravache s’attarda sur
le nombril avant de remonter entre les seins. Chloé s’efforça de demeurer impassible, mais comment dissimuler son
excitation, quand on a les mamelons tendus, et que l'on devine une tache humide s’élargir dans sa culotte ?
Xavier jouait, il lui tapota la pointe des seins et lui caressa les aréoles avec le pommeau de la cravache. Ensuite, il
redescendit au nombril, et de là dans l’entrecuisse de Chloé. Elle écarta les jambes autant que le lui permettait sa posture.
Le pommeau s’introduisit dans la fourche. Il appuya sur le fond de la culotte comme s’il voulait la pénétrer avec la
cravache. Le tissu épousa les contours de la chatte et chaque attouchement provoquait un bruit mouillé.
- Tu es trempée, petite salope. Tu as vraiment le feu au cul.
Xavier poursuivit son jeu un moment avant de se reculer. Maintenant Chloé implora:
- Encore, Monsieur. C’est bon.
Pour toute réponse, elle reçut un coup de cravache sur le haut de la cuisse. Il n’avait pas frappé fort. Assez, cependant,
pour arracher un cri à Chloé et lui faire redouter la suite. Il passa derrière elle, glissa la tige de la cravache entre les
cuisses et entama un va-et-vient. Elle se démèna au bout de la corde en se mordant les lèvres pour ne pas gémir de
plaisir. Ce n’était pas de l’orgueil. Elle craignait seulement de recevoir un nouveau coup de cravache.
Il la branla ainsi un long moment. Xavier jouait avec tous les endroits sensibles du corps de sa victime: les seins, les
fesses, le bas-ventre. Même à travers la culotte, il parvint à la rendre folle en caressant son clitoris, ses petites lèvres,
les bords de son vagin. Chloé n’en pouvait plus. Au fond, il lui sembla qu'elle préfèrait être fouettée. Elle se mit à geindre
et immédiatement la cravache s‘abattit sur sa cuisse. Plus fort cette fois. Elle poussa une plainte. La cravache striait ses
fesses, lui arrachant un cri strident. Alors les coups se mirent à pleuvoir, ou plus haut, ou plus bas pour laisser des traces.
La cravache s‘abattit sur ses cuisses, ses fesses et son ventre. Chloé se tordait au bout de la cordelette. Elle ne criait
plus, elle sanglotait, une sourde plainte s‘échappa de sa bouche, à la fois de douleur, mais surtout de plaisir.
À plusieurs reprises, Chloé crut s‘évanouir mais Xavier s’arrêta au dernier moment. Il cessa de la fouetter et s’agenouilla
devant elle. Il baissa sa culotte et lècha les grandes lèvres. Chloé se tortillait au bout de la cordelette. Il dut l’immobiliser
en la prenant par les fesses. Il se livra à un long et cruel travail de sape. La chatte en feu, elle n’avait plus peur de crier,
à présent, quand la langue de Xavier s’attaqua à son clitoris et à ses petites lèvres.
Chloé était à demi-évanouie quand il lui enfonça un gode dans le vagin. Elle cria et eut un orgasme d’une violence
inouïe. Au point qu’elle l'urina. Xavier se plaça derrière elle. De ses doigts , il sépara les fesses et plaça l’extrémité du
gode sur l’anus. Encore secouée par les frissons de sa jouissance, elle gémit de douleur et de plaisir pendant que ses
deux sphincters anaux cèdaient. Bientôt, le gode fut enfoncé jusqu'à la garde. Les muscles l'empêchèrent de sortir
de l’anus. Xavier le lâcha et en prit un autre, plus gros, en métal, qu’il introduisit dans le vagin. Il le fit aller d’avant en
arrière, comme une verge. Chloé eut un second orgasme presque aussi violent que le premier.
Il lui retira les godes et la détacha. Il lui ôta son bandeau et la conduisit jusqu’au canapé où il l’allongea. Chloé eut du mal
à reprendre ses esprits. Les muscles de ses bras et de ses jambes étaient douloureux et ses jouissances semblaient l'avoir
anéantie. N’empêche, elle était contente d’échapper à la fessée, bien qu'au fond, une part d’elle-même se sentit frustrée.
- Messieurs, je souhaiterais que vous complétiez mes premiers enseignements. Elle est à vous.
Aussitôt, des mains se précipitèrent sur Chloé, palpèrent chaque recoin de son corps. On lui écarta les cuisses. Des
doigts inquisiteurs forcèrent son intimité, pincèrent ses seins, s'attardèrent sur les marques de fouet laissées sur sa peau.
Un homme sollicita l'autorisation de Xavier pour forcer la bouche de sa soumise. Il y consentit. Elle fut contrainte d'accepter
le membre qui se présenta avec violence à ses lèvres, et qui s'enfonça très vite au plus profond de sa gorge. Suffoquant,
respirant à peine, elle suçait la verge sous les insultes, pendant que les mains d'autres hommes la fouillaient sans relâche.
Spectatrice de la scène, Juliette n'en pouvait plus, son excitation était parvenue à son paroxysme. Elle n’avait qu’un désir:
être prise, pénétrée, saccagée par des hommes en rut. Une ravissante blonde aux cheveux courts, assise à côté d'elle sur
le canapé, lui caressait l’intérieur des cuisses, effleurant son sexe déjà moite. Elle sentait la cyprine couler dans son intimité.
La main posée sur celle de la blonde, Juliette écarta les jambes, guidant les doigts de la femme sous son string. Elle se
laissait branler langoureusement. Un homme sortit son sexe, le donna à sucer à sa compagne, puis força de sa verge raide
la bouche de Juliette pendant que la blonde se lèchait les doigts avant de les plonger profondément dans le vagin innondé.
Xavier intervint:
- Juliette, je constate que cette séance t'a plu, je dirais même excitée.
Et s'adressant à la responsable du Cercle:
- Béatrice, déshabillez notre amie.
La maîtresse des lieux lui ôta sa robe, lui laissant seulement des bas noirs tenus par un porte-jaretelle, puis la
débarassa de son string , qu'elle tendit à Xavier. Il le porta à ses narines, et le renifla:
- Tu n'es qu'une femelle en chaleur, Juliette. Béatrice, emmenez cette chienne au salon bleu, elle n'attend que cela.
Juliette sentit cette tension voluptueuse, cette lourdeur lui tordre le ventre lorsque elle pénètra dans le petit salon, où
des participants, tous masqués, une vingtaine, masculins surtout, cinq ou six femmes, déambulaient dans la pièce.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante brune aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
On attacha Juliette à une croix de Saint-André. Des lanières en cuir maintenaient ses poignets et ses chevilles au bois,
ainsi que ses aisselles et le haut de ses cuisses. Le point de jonction se trouvait juste au-dessus de ses épaules nues.
Sa tête était libre, elle pouvait regarder autour d'elle. Elle savait que les participants pouvaient tous voir sa vulve offerte.
Béatrice examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les
parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement
aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente
caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons.
Alors bientôt, Béatrice leva le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne
pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups
de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Une chaleur intense innonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se
choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant
les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea
ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Juliette avait réellement joui. Les portant à sa
bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Deux femmes ayant assisté au spectacle de la flagellation, s'approchèrent de Juliette. Elles commencèrent par la caresser
puis la pénétrèrent à l'aide de godes de plus en plus épais. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse,
Juliette râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendait la chair,
tandis que la main de l'invitée appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine
gluante, distentue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Bientôt, les deux femmes se déshabillèrent, et se ceignirent chacune d'un gode-ceinture. Elles s'approchèrent de Juliette,
les hommes formèrent un cercle autour des trois. La croix de Saint André fut alors mise en position horizontale. les deux
femmes sodomisèrent Juliette avec force dans un intense bruit mat de succion. Sur un signe, tous les invités se levèrent
en silence et vinrent contempler le spectacle. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au
fond de ses reins. Charlotte, éberluée, assistait pour la première fois à une séance de soumission de sa propre Maîtresse.
Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de
longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Béatrice comme jamais une femme ne l'avait fait gémir, crié sous
le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même
respect avec lequel elle accueillait une Domina; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des
hommes qu'elle devait recevoir par tous les orifices, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment.
Sur le chemin du retour, épuisée mais heureuse, Juliette s'endormit sur l'épaule de Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Désolée pour les fautes éventuelles, je ne me suis pas relue. J'ai préféré ouvrir une bouteille de champagne..
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Cheveux au vent, je conduisais mon cabriolet. Une Z3 couleur vert anglais. J’adorais le coté rétro qu’elle avait. Il aimait me voir conduire. Main sur le volant. Un accès parfait à toutes ses caresses. Nous partions en week end au Luxembourg pour son anniversaire.
J’avais pris le soin de tout organiser pour le surprendre, que nous passions du bon temps. Il ne faisait pas trop chaud c’était si agréable. Nous empruntions toutes les petites routes. J’avais réservé un hôtel spa en pleine nature, invitant à une détente totale.
Cela faisait 1h30 que nous roulions. Nous étions partis en fin de matinée de Strasbourg.
Au feeling de mon humeur, en passant dans cette forêt, je me suis dis voilà un endroit parfait pour mon pique nique.
J’humais cet air si agréable sentant la nature. C’était si agréable. Seul les oiseaux se faisaient entendre. Je lui souriais.
- Ne bougez pas dis-je d’un regard bien complice.
- Non, je ne bouge pas, je te laisse faire.
J’allais lui ouvrir la portière avec mon coté espiègle.
- Après vous Monsieur.
En sortant de la voiture, il me claqua avec affection mes petites fesses.
J’ouvrais alors le coffre. J’avais tout préparé avec minutie.. Le vieux panier en osier, de vrais couverts, des assiettes en porcelaine, mes verres à vins et mes coupes de champagne. Il m’était d’ailleurs inconcevable, comme lui d’ailleurs, de boire de si bonnes choses dans des verres de merde.
J’étalais alors la nappe blanche rayée de bleue, j’y déposais de cousins. J’installait une petite table que je recouvrais également d’une nappe blanche. Un Pique nique chic !
Je voyais son regard amusé.
- As-tu besoin d’aide ?
- Non , je vous remercie. C’est très gentil à vous mais vous me connaissez dans ces moments là. Je veux que tout soit parfait, surtout quand il s’agit de vous.
- Tu es adorable ma petite Nina.
C’était le diminutif qu’il m’avait donné. Celui de mon véritable prénom.
J’étais à quatre pattes en train de bien tout disposer pour ne mettre aucune saleté. J’avais oté mes petites chaussures. Ma petite robe légère se retrouva sur mes fesses. La brise s’était amusée à la faire valsée. D’un d’air timide je la rabattais.
- Oh, tu étais très bien avec ta robe sur la taille riait il
Il me taquinait toujours car j’étais tellement concentrée et maladroite quand je voulais tout mettre en place. Il comprenait que c’était un exécutoire pour moi.
Lui indiquant par la main sa place.
- Monsieur.. votre table est prête. Me permettez vous de vous servir du champagne ?
- Oui, bien volontiers.
Je me saisis de la bouteille que j’avais mis bien au frais dans un sac prévu à cet effet et les bons pains de glaces. Champenoise d’origine, on va dire que j’ai une aisance naturelle à les ouvrir.
Je laissais le bouchon cédé. Nous le regardions ensemble s’envoler. Je le servais puis j’en profitais pour me servir aussi.
C’était dans ces moments où j’aimais ces instants où nous échangions de tout, nous débattions.. et le coté soumise était en général mis de coté. Même si.. je ne pouvais m’empêcher de le vouvoyer.
J’avais préparé un bons plateaux de charcuteries et de fromages que j’avais sélectionné avec soin. IL méritait ce qu’il y avait de mieux.
- Je te félicite pour tout ce que tu as préparé. Tu es vraiment douée ! J’adore. Merci.
Il m’avait rapproché de lui pour m’embrasser tendrement tout en maintenant une petite tension en s’agrippant par mes cheveux.
Ce champagne était si bon.. un repas au champagne. Voilà que la bouteille se finissait.
- Viens là…
IL tenait la bouteille dans ses mains et la posa à coté de lui.
J’aimerai qu’on mémorise au mieux cette délicieuse bouteille. Il commença à mettre la bouteille à nue.
- Empale toi dessus, je te prie.
Je le regardais, tout en rougissant.
- Par le cul, je précise ! Pas besoin de lever ta petite robe.
Je me retrouvais alors debout. IL tenait la bouteille pour ne pas qu’elle tombe. J’installais mon anus sur le goulot de la bouteille. Je poussais un petit cri.
- Allez enfonce le bien.
Je sentais doucement le bout de la bouteille s’insérer en moi.
- Hum tu peux mieux faire.. allez encore.
Je l’écoutais, je forçais davantage la bouteille.
- Maintenant baise toi avec.
Il me regardait alors faire des va et viens.
- Stop ! plus bougé.
IL souleva ma robe pour s’assurer que la bouteille était bien au fond.
- Garde ta robe sur la taille et caresse toi.
Tout en le fixant, j’aventurai mes doigts sur mon clitoris. Je n’aimais pas me caresser devant qui que ce soit. IL le savait. Je pense qu’il me punaisait des libertés que j’avais prise .
- En voilà une bonne petite chienne. Tu aimes avoir le cul bien rempli.. Regarde moi !
J’avais baissé les yeux. Je les relevai
- Oui, monsieur j’aime avoir le cul bien rempli.
Allez à quatre pattes, bouteille au cul.
Il s’était alors relevé.
- Hum quel magnifique porte bouteille.
Avec son pied, il appuyait la bouteille par le culot pour mieux me l’enfoncer.
- Allez continue de te baiser..
Je continuais les va et va. A chaque fois il poussait davantage. J’avais du mal.
- Tête au sol.
Il tenait son verre de champagne dans les mains.. c’était un détail que j’avais retenu.
J’entendais qu’il le posa sur la table.
Il prit la bouteille entre les mains. Il commença a la sortir..
- Hum, j’aime quand tu t’ouvres ainsi… Ecarte bien tes fesses.
J’obtempérais pour lui présenter mon cul. Il me glissa à nouveau la bouteille dans le fion.
- Tu aimes te faire prendre ainsi ?
- Oui .. Monsieur.
- Je me doute bien. Regarde moi tu bas de mouille.
Il retira la bouteille et la présenta à ma tête. Il posa le doigt en me regarda :
- Voilà jusqu’où elle est rentrée petite salope. J’espère que nous pourrons mieux faire la prochaine fois. Hum en voilà un bon début de week end. Il replaça la bouteille. Reste comme ça !
Au bout de quelques temps.
- Relève toi et range tout. Ensuite tu iras te cambrer sur le capot de ta voiture.
Je m’exécutais.
Une fois en place, il défit sa ceinture.
- Pas un bruit, compris.
Je baissais la tête..
- Oui Monsieur.
Il me donna la fessée avec sa ceinture. Elle avait le don de laisser de sacrées marques. Ces coups étaient parfois des plus doux, parfois des plus cinglants. Il m’apaisait aussi en passant sa main pour me les cajoler.
Il me passa la ceinture autours de mon cou et s’assura de bien le serré pour me dresser comme il le faut.
Je sentais son souffle et son excitation. Sa queue était son gonfler. En pleine frénésie IL jeta mon ventre contre le capot. Il avait pris mes bras et s’en servi pour me prendre encore plus profondément. Il râlait de prendre son pied. C’était si animal. Il repris alors la ceinture et m’étrangla avec pendant qu’il jouissait bien au fond de mon cul.
- Petite putain. Tu rouleras ainsi… Allez en voiture.
J’étais complètement sonné par l’assaut qu’il avait eu à l’égard de mon cul. J’avais perdu de ma superbe.
- Donne moi les clés. Je vais conduire.
A l’arrivée à l’hotel, notre chambre était assez spacieuse avec des poutres apparentes. J’aimais sélectionner des hotels laissant place aux jeux.. Il avait toute une valise avec ce qu’il faut pour nous adonner à nos jeux.
- Va te laver m’ordonna t il.
J’allais à la douche. Je le sentis alors venir derrière moi. Je me déshabillais.
Il me saisit par les cheveux et me poussa sous la douche me forçant à m’agenouiller.
Il avait enclenché la douche. IL me plaqua alors contre le mur en me tenant les bras au dessus de la tête. IL me baisa la bouche. Il aimait me la faire garder bien au fond. Il pinça alors mon nez pour me faire ouvrir mieux la bouche.
Soudain, il me prit par la gorge et y aller sans aucun ménagement. Il me releva. Je le regardais droit dans les yeux avec un sourire satisfaite.
Il me gifla.
- Baisse tes yeux.
Je remis alors ma tête en place et je le regardais
- Baisse tes yeux, petite salope.
Il me regifla. Il me tena la gueule avec sa main. Il me redressait j’étais sur la pointe des pieds.
- Tu sais ce qu’on fait aux petites putains ?
Il introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Il me doigtait bien intensément.
- Tu en as besoin, n’est ce pas. Tu aimes être doigtée ?
Je baissais le regard.
- Réponds moi.
Il tenait toujours fermement ma bouche..
- Oui Monsieur j’aime être doigtée..
- Bien…
Il s’était alors agenouillée. Il plaça au mieux son bras en dessous.
- Allez empale bien.
Il m’avait présenté 4 doigts ; J’adorais le sentir ainsi ça me rendait complèment folle.
Il repris rapidement le contrôle. Savamment doigtée il jouait avec ma chatte puis il commença à la fistée.
Je ne pue m’empêcher d’hurler..
J’étais alors empalée sur son bras..
- Regarde ça… sale putain..
Quand il ressortit sa main. J’étais alors vidée..
- Allez lave toi. Prépare toi pour le diner.
Je prenais ma bouche. Quand je ressortis, je vis alors des boules de geischa posées sur le lavabo.
Je m’employais à les mettre dans ma chatte. Cela me stressait déjà car quand je mouille déjà tant, j’avais peur de les perdre en marchant.
Nous allions au restaurant de l’hôtel. L’ambiance était bien feutrée c’était si agréable.
- Tu nous a organisé un superbe week end.
- Je vous remercie.
- Maintenant tu vas aller à la chambre. Tu vas faire couler un bain chaud et tu m’attendras nue comme il se doit.
- Oui Monsieur.
Je sortais alors de table pour me diriger vers la chambre.
Il y avait une sublime baignoire avec pattes de lion. Je tournais les robinet. Je testais l’eau pour m’assurer que la température était agréable.
Il revenait après 20 min. Je me demandais ce qu’il avait fait. J’étais à coté du lit a genou, les mains ouvertes. L’attendant.
- Enlève moi les chaussures je te prie.
Il s’était assis sur le lit. Avec mes mains je m’avançais pour retirer les lacets.
- Non défaits les avec ta bouche .
- Oui.. monsieur..
Avec mes dents je me saisis des lacets pour tenter de les défaire, mais je n’y arrivais pas.
- Espèce de conne, incapable d’enlever correctement un lacet…
- Lèche les chaussures je te prie dit il en claquant des doigts.
Je me baisais pour bien lui lécher les chaussures. Il observait pour s’assurer que j’effectue au mieux ma table.
- Bien , retire les chaussures et mes chaussettes.
- Défais mon pantalon.
- Déboutonne ma chemise.
- Enlève mon boxer.
Une fois ma tache accomplie, je me remise à genou à attendre ce qu’il voulait.
Il s’était levée en allant vers ses affaires. Il me montra mon collier. Il me le mit. Comme a son habitude il le serra bien fortement. Il y mis la laisse puis me tenant à court il se rapprocha de moi pour me pincer à nouveau les lèvres.
Il me posa des bracelets au niveau de mes poignets, de mes chevilles.
- Mets tes bras au dessus de ta tête.
Je m’exécutais quand je vis qu’il sortait les pinces à tétons. Il me vit alors faire les gros yeux.
- Oh oui je vais bien m’occuper du travail de tes seins et de tes petits tétons fragiles.
Il y déposa des pinces et s’amusa à y attacher des petites sonnettes.
- Allez petit quatre pattes, on avance.
Il me faisait alors marcher dans la chambre pour ensuite me conduire jusqu’à la salle de bain.
- Bouge pas.
Il revint alors avec un gode ventouse et un gros plug. C’est à ce moment là que je perdis mes boules de geisha ; J’étais honteuse.
- Je reconnais bien ma petite chienne qui ne sait pas se contenir.
Il posa l’énorme plug au sol et colla l'autre au carrelage un peu plus loin.
Il mit alors la laisse dans mes mains.
- Garde la bien ainsi en présentation. Tu resteras à genou le plug dans ton cul.
- Oui, Maitre.
Il se glissa alors dans le bain avec le verre qu’il s’était préparé. Il saisit la laisse pour ne pas que je parte.
- Allez baise toi comme tu sais si bien le faire. Encore une fois je m’éxécutais.
- Tu n’es pas assez bruyante, mets y plus de puissance, de force que tes sonnettes
montre combien tu t’atèles à ta tache.
- Voilà c’est mieux…
Il souriait et profiter de son bain.
- Suffit maintenant.
- Retourne toi, gode toi la bouche et présente moi ton petit cul élargi.
- Humm .. tu es très belle tu sais, ainsi.
Il me tenait toujours par la laisse.
- Merci.. Monsieur..
- De rien petite putain.
Au bout d’un moment, il sortit de son bain.
- Viens me sécher.
Je le séchais aussi bien que je pouvais profitant de son corps que j’adorais. Je m’étais alors agenouillée tenant par mes mains sa cuisse. JE me blottissais contre lui.
IL me caressait les cheveux.. en signe d’affection..
Il ressaisit ma laisse.
- Allez gode en bouche. Suce le comme si c’était ma bite. Quand je reviens, je veux quetu les toujours en gueule tu penses que c’est possible ?
Je bougeais de la tête en faisait une affirmation.
Il ressortit me laissant ainsi.
- Bien, tu n’as pas bougé. C’est parfait. Je n’ai pas entendu tes petites clochettes. Allez viens.
Il avait installé des cordes. Il m’attacha les bras dans le dos à hauteur des coudes puis des poignets. Il la tendit en la passant sur la poutre. J’étais alors ainsi mains et bras attachés partant par l’arrière. Une position relativement inconfortable qui me faisait me pencher en avant.
- Mords.
IL me présenta le gag ball.
- Voilà.. une belle posture. Prête à se faire enculer.
Il passa sa main sur ma chatte.. Ah oui.. bien trempée…
Il avait dans ma main sa badine. Il la passa entre mes jambes pour me forcer à les écarter.
- Tu vas compter.
1… difficilement prononçable.
Le premier coup s’abattit sur mes cuisses.
2..
Toujours sur mes cuisses mais un peu plus haut.
Il faisait monter la tension me caressant avec ou parfois faisant mine de me frapper.
3… ..
Sur la naissance de mon cul.
4..
Sur mes fesses
5..
Sur mes fesses.
6..
Sur mes fesses.
Je hurlais à travers le gagball ..
Ils s’approcha pour me calmer.
- Chut… ce n’est que le début.
7.. sur mes cuisses.
Je les refermais.
- Ecarte tes cuisses de putain.
8…
Il me remit un coup au même endroit.
- Voilà de jolies petites marques bien rouges. Tu es ma petite œuvre d’art.
- Regarde ce que j’ai pour toi.. IL me montra des pinces pour mes lèvres..
Je me dandinais.. jamais il ne m’en avait posé. J’étais sensible.
- Je vais te laisser le choix.. Soit c’est les pinces sur ta chatte ou du poids sur des seins.. Je te laisse réfléchir.
Je ne savais pas quoi choisir.. sensible de partout.
- Je vois que tu n’arrives pas. D’accord.. Tes petites lèvres.
Je fis mine que non…
- Be voilà, ce n’est pas compliqué de faire un choix. Tu devrais me remercier d’être si indulgent avec toi.
- Merci.. Monsieur.
IL retira les petites clochettes et y fixa des poids.
- Ne t’inquiète pas, ils ne sont pas lourds me murmura t il.
Je mordais dans mon gag ball à en baver. De sa main, il m’enleva ce filet.
- Et ça bave. Bon maintenant que vais-je faire ? Est-ce que je te laisse ainsi ? Est-ce que je te baise ? ou est ce que je te doigte..
- Hum je vais te baisser. Je crois que c’est ça qui va te faire bouger au mieux tes seins histoire que tu ne prennes pas des aises par rapport à mon indulgence.
Il me prit alors par la taille et me baissa en premier lieu ma chatte. Mes seins bougeaient tant. Je voyais les poids se balader. Tout en me baissant il me claqua les fesses.
- Mais je crois que le trou que je préfère c’est ton fion de salope.
Il plaça son gland dans mon cul et me pilonna. Un coup.. puis un autre.. puis encore un autre bien au fond. Il prenait totalement possession de mon cul. Il éjacula . IL se retira.
Il écarta mes fesses.
- Je veux te voir suinter du cul avec mon foutre. Mon petit sac à foutre.
Il s’installait alors sur le fauteuil et me laissa ainsi… Mon cul allait se remplir au fil de la soirée.
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Dans la mythologie grecque, Pénélope, chez Homère ?????????? / Pênelopeia,
chez les auteurs postérieurs ???????? / Pênelópê), fille d'Icarios, est l'épouse fidèle
d'Ulysse dont elle eut un fils, Télémaque, exemple le plus cité de la fidélité conjugale
et de la vertu. On raconte qu'à sa naissance, on l'avait appelée Arnacia, qu'elle fut
jetée à la mer sur l'ordre de son père et sauvée par une bande de canards qui la
nourrirent et la ramenèrent sur le rivage. On la rebaptisa alors Pénélope, signifiant
canard. Dans sa jeunesse, à cause de sa grande beauté, elle fut demandée par
plusieurs princes grecs. Son père, pour éviter les querelles qui auraient pu éclater
entre les prétendants, les obligea à en disputer la possession dans des jeux qu'il fit
célébrer. Ulysse sortit vainqueur, Pénélope lui fut accordée.
Pendant les vingt années d'absence d'Ulysse, durant et après la guerre de Troie, Pénélope lui garda une fidélité
à l'épreuve de toutes les sollicitations. Sa beauté et le trône d'Ulysse attirèrent à Ithaque cent huit prétendants.
Elle sut toujours éluder leur poursuite et les déconcerter par de nouvelles ruses. La première fut de s'attacher
à faire sur le métier un grand voile, en déclarant aux prétendants qu'elle ne pouvait contracter un nouveau mariage
avant d'avoir achevé cette tapisserie destinée à envelopper le corps de son beau-père Laërte, quand il viendrait à
mourir. Ainsi, pendant trois ans, elle allégua cet ingénieux prétexte, sans que sa tapisserie s'achevât jamais ; car elle
défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour; de là est venue l'expression "la toile de Pénélope", désignant un ouvrage
auquel on travaille sans cesse et que l'on ne termine jamais.
Ulysse et Pénélope ont pu bâtir leur palais, l’habiter et s’y aimer. Ils ont eu un fils, Télémaque. Mais Télémaque n’a que
quelques mois quand Ulysse part pour Troie et ving ans lorsqu’il revient. Quel peut être le sens du départ d’Ulysse ?
Peut-être signifie-t-il la fin de la lune de miel et du rêve de fusion, ce rêve de retour au paradis perdu ? le voyage d’Ulysse
serait comme un voyage intérieur initiatique qui, par la séparation d’avec sa terre et sa famille, mène à la différenciation.
Les nombreuses épreuves qu’il traverse le mettent à nu, seul, face à lui-même. Elles le confrontent aussi à ses propres
conflits et démons intérieurs qu’il devra affronter les uns après les autres afin de pouvoir ensuite découvrir et s’approprier
ses émotions, ses désirs, son identité et faire le choix de ses appartenances.
Ainsi s’agirait-il de faire le deuil de la première maison maternelle et familiale, assumer sa perte pour pouvoir l’intérioriser,
et alors seulement, pouvoir s’habiter soi-même. À ce moment-là, le souvenir et la reconnaissance de soi et de l’autre
deviennent possibles, le désir peut exister, et habiter ensemble devient possible. Alors seulement, Ulysse peut répondre à
Calypso qui voudrait le garder encore auprès d’elle et s’inquiète de savoir Pénélope plus belle qu’elle:
"Mais non, je sais qu’auprès de toi Pénélope serait sans grandeur ni beauté, tu ne connaîtras ni l’âge ni la mort, elle n’est
qu’une mortelle, et pourtant le seul vœu que chaque jour je fais est de rentrer là-bas et de voir en mon logis la journée du
retour" (Homère). Alors, Ulysse, acceptant sa condition d’homme mortel et seul, peut rentrer et retrouver sa femme.
Pénélope elle aussi, à sa manière, en repoussant les prétendants et en élevant son fils entourée de ses servantes, fait son
propre voyage intérieur: elle pleure l’objet de son amour parti, perdu peut-être, mais aussi elle le conserve en elle.
Elle refuse les prétendants, mais s’en protège mal, puisqu’ils envahissent le palais, dévorent les réserves, boivent le vin
d’Ulysse. Elle élève Télémaque, mais sans le père entre eux, Télémaque est faible: il se range tout un temps aux côtés
des prétendants. Cependant, Pénélope ne doute pas d’elle, ni de son amour, ni de son désir; c’est le retour d’Ulysse.
Il a débarqué à Ithaque et, déguisé en vieux mendiant, il s’est présenté au vieux berger et à Télémaque. Il a été reconnu
par eux et par son chien et la servante qui lui lavait les pieds.
Aidé de son fils, il a tué tous les prétendants. Il lui reste à être reconnu de Pénélope. Il l’attend dans la salle du palais.
La vieille nourrice prévient Pénélope: "De l’étage, à ces mots, la reine descendit. Quel trouble dans son cœur ! Elle se
demandait si, de loin, elle allait interroger l’époux ou s’approcher de lui et, lui prenant la tête et les mains, les baiser.
Elle entra, elle avait franchi le seuil de pierre: dans la lueur du feu, contre l’autre muraille, juste en face d’Ulysse, elle vint
prendre un siège; assis, les yeux baissés, sous la haute colonne, il attendait le mot que sa vaillante épouse, en le voyant,
dirait; mais elle se taisait, de surprise accablée. Elle resta à le considérer, et ses yeux tour à tour reconnaissaient les traits
d’Ulysse en ce visage, ou ne pouvaient plus voir que ces mauvais haillons." (Homère)
Pénélope doute. Elle ne veut pas de n’importe qui, elle veut Ulysse et aucun des signes qui l’ont fait reconnaître par les
autres ne lui suffisent. D’autres hommes pourraient présenter les mêmes signes et la tromper: bander l’arc, avoir la même
cicatrice au genou. Pénélope veut l’Ulysse qu’elle aimait, il y a vingt ans, celui qui est parti, son mari avec qui elle pourra
combler le trou de ces vingt années d’absence. Alors Ulysse sourit. Il pense que son apparence de vieux mendiant la
trouble et que la présence de Télémaque et des autres la retient. Il confie à son fils une mission hors du palais et
demande qu’on lui prépare un bain.
Athéna répand sur Ulysse la beauté et la grâce, et c’est pareil à un dieu qu’il reprend sa place, face à Pénélope qui se tient
toujours là, immobile. Ulysse laisse alors exploser sa colère: "Malheureuse ! Jamais, en une faible femme, les dieux, les
habitants des manoirs de l’Olympe, n’ont mis un cœur plus sec. S’éloigner de l’époux, quand, après vingt années de longs
maux et d’épreuves, il revient au pays. C’est bien. Nourrice, à toi de me dresser un lit; j’irai dormir tout seul, car en place de
cœur, elle n’a que du fer." (Homère)
"Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son cœur, sa fidèle
compagne. Elle est douce, la terre, aux vœux des naufragés. L’aurore aux doigts de rose les eût trouvés pleurants, sans
l’idée qu’Athéna, la déesse aux yeux pers, eut d’allonger la nuit qui recouvrait le monde." (Homère) Le tronc d’olivier,
fondement du lit construit par Ulysse pour Pénélope et lui représente le fondement de leur couple, tant dans sa réalité que
dans sa dimension mythique. Il est leur secret et leur mythe, miroir du lien qui les unit et les fait couple. Ce mythe fondateur
confirme leur identité et leur légitimité.
Et dans le présent de cette nuit où ils se retrouvent, ils se rejoignent à travers le souvenir du passé qui permet le retour
aux racines et le souvenir du futur qui permet le passage vers l’avenir. Il aura fallu qu’Ulysse quitte sa maison, son couple,
sa famille, se retrouve seul, simple mortel dans les épreuves pour qu’enfin il puisse se trouver, s’unifier et revenir et gagner
sa place à Ithaque. Face à Pénélope, Ulysse se conduit en époux et doit lui rappeler leur mythe commun pour qu’ils
puissent à nouveau partager leur vie. Vis-à-vis de Télémaque, il agit en père; il le reconnaît comme son fils et lui confie
certaines missions qui lui permettront de devenir un homme.
Pénélope et Antigone, deux faces indissociables du féminin. À partir du poème d'Homère (850 av. J. C. ), et de la tragédie
de Sophocle (entre 496 et 494-406 av. J. C. ), ces deux figures mythiques et exemplaires rencontrent la psychanalyse.
L'histoire dénoue les incompréhensions et les impasses, à la fois originelles et actuelles de notre temps: de la dissociation
entre notre pensée et action, entre le pouvoir et la responsabilité, de la rencontre problématique de l'homme et de la
femme à cause du non rapport sexuel. Pénélope par sa ruse interroge la texture féminine de l'attente, et par son tissage,
la forme féminine de la parole. Trame et drame de sa vie, la seule certitude de la femme, est que son attente peut être
sans objet. À ce point d'assurance se fixe le refus. C'est un choix qui implique la mort.
Fantasme d'un tissage infini, tissage sans chiffrage, la femme sait moins d'un temps chronologique que d'un temps
logique. Antigone fascine les hommes et parle aux femmes. Sa fascination tient à son acte et à la limite où elle se
campe, entre la vie et la mort. Antigone, la femme l'éprouve, comme elle éprouve les lois non écrites. Elle se révolte
lorsque les lois humaines dérivent au nom du souverain confondu avec le désir criminel. S'il n'y a pas de signifiant
universel pour L? femme, Antigone se présente comme signifiant du pur désir, qui est un désir de mort. Antigone et
Pénélope affirment une vérité individuelle contre le pouvoir humain où l'oubli semble constitutif du politique. Ayant en
commun, l'excès, la solitude, elles sont garantes d'une mémoire infaillible.
En littérature, Le roman de l'écrivain irlandais, James Joyce "Ulysse", paru en 1922, renvoie au couple mythologique de
Pénélope et d'Ulysse. Dans son ouvrage, "Naissance de l'Odyssée", édité en 1930, Jean Giono imagine le retour d'un
Ulysse peu glorieux. Le personnage de Pénélope donna aussi lieu à des réécritures d'inspiration féministe.
Bibliographie et références:
- Callimaque, "Hymnes"
- Déméter, "Les Hymnes homériques"
- Hérodote, "Enquête"
- Homère, "Odyssée"
- Hygin, "Fables"
- Homère, "L’Iliade"
- Pausanias, "Périégèse"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Hérodote, "Enquête"
- Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Encore une fois, désolée pour les fautes, je ne me suis pas relue. Une envie folle de chantilly.
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Je consultais mon téléphone. J’attendais de ces nouvelles. Je ne quittais pas mon téléphone telle une adolescente. Quand soudain je vis sur son message Whattsapp :
« RDV ce soir 21h. Je serai devant chez toi. TU porteras ta longue robe noire sans fermeture éclair et escarpins haut noirs vernis les plus hauts que tu as. Tu porteras tes longs gants noirs. Tu mettras en haut cet harnais que je t’ai offert pour te mettre en valeur. Je veux que tu portes aussi une culotte ouverte au niveau de tes trous. Tu porteras ce porte jarretelle harnais également. Je te veux en bois noirs résille couture. Rouge à lèvre rouge et un maquillage outrancier. Sois élégante ».
Les dernières semaines ont été assez longues. Il était pas mal en déplacement.
Notre relation était si intense que je ressentais ce manque. Le manque de sa peau, de son odeur, de sa présence, de ses mains sur moi.. mais il veillait toujours à ne jamais me laisser sans nouvelle. Il me disait qu’un homme qui respecte une femme, une soumise, ne la laisse jamais sans laisser ne serait qu’un message. D’autant que cela s’écrit en peu de temps.
J’aimais les défis qu’il me lançait. On aimait se nourrir l’un de l’autre. J’aimais ressentir sa présence, obéir à ses requêtes. Parfois elle me font râler, parfois me donne le sourire.. et parfois je prend cette initiative l’imaginant au travail à recevoir des photos des plus coquines que j’aime prendre avec tout le sens artistique dont je sais faire preuve.
Comme je n’avais pas eu de ses nouvelles hier soir, je m’étais amusée à mettre en valeur une photo de ma petite chatte dont les perles de mon string disparaissaient doucement entre mes lèvres.. D’ailleurs quel string, à vous faire mouiller comme une chienne ! pour lui rappeler le dernier défi qu’il m’avait demandé. C’était du Lundi à Mercredi de jouer à la cam girl.
Il aimait mon côté à aimer m’exhiber à vouloir chauffer ces messieurs qu’il aurait choisi sans avoir à les voir. J’aimais ne pas les voir mais exciter comme si je l’éxcitais lui. IL m’avait crée un compte skype qu’il contrôlait. Il me disait quand me connecter, quelle tenue, quoi faire tout en restant à chaque fois masquée.
La première fois où je me suis mise devant la webcam de mon ordinateur mon cœur battait. J’avais mis ce masque en dentelle, mes lèvres rouges.
Il m’avait ordonné :
« tu porteras ton rehausse sein, un nœud papillon en cristal, celui que j’aime bien. Tu porteras ton string en perle dont les petites grandes tombent sur tes fesses. Tu te connecteras à 22h30 précise. Je te laisse jouer sans montrer tes trous de putain. Tu auras 10 min pour la session. Tu m’enverras une photo de ta tenue pour validation ».
Comme convenu je lui envoyais une photo de moi avec ce regard de petite chienne innocente.
« Tu es parfaite. Amuse toi bien. »
A l’heure précise j’avais accepté cet appel vidéo où je pouvais me voir sans voir mon interlocuteur. Il avait la possibilité de m’écrire pour me demander ce qu’il voulait. Le bouton vert de la webcam s’alluma. Je savais que quelqu’un me matait. C’est là que je prie des positions des plus glamour à jouer avec cette plume d’autruche verte que j’avais eu en plus de mes éventails géants. Je jouais avec elle sur mon corps, sur mon cou et sur mes seins. Cela les faisait pointer. Je prenais ces poses sensuelles sans jamais tomber dans la vulgarité.
Le voyeur ne me fit aucun commentaire, j’étais presque limite déçue. .
Le lendemain, même horaire, il m’avait ordonné de mettre ma guépière Noir et blanche inspirée par Louboutin avec porte jaretelle, avec mon deshabillé noir transparent et aux manches en plumes d’autruches avec des escarpins vernis noirs. Je devais bien me coiffer et obéir à ses demandes sans avoir à montrer comme toujours mes petits trous. Bien sur je serais comme toujours masquée.
J’envoyais encore la photo demandée et il m’avait dit : « Humm tu es juste bonne à être baisée, tu es sublime ».
J’acceptais à nouveau l’appel. Toujours sans voir mon interlocuteur qu’il avait sélectionné, ce dernier me donna des ordres.
- Mets toi à quatre pattes et avance vers la caméra. Joue avec ta petite langue.
Je m’amusais à faire la petite chatte qui avance à quatre pattes. Je fis mine de passer ma langue sur mes lèvres avec une certaine langueur.. puis je prie la mousse chantilly que j’avais mis à coté. Je glissais mon doigt dessus que j’apportais à ma bouche. Je donnais des coups de langue.
- Humm, encore… écrit il.
- Je te lécherai bien la chatte avec cette chantilly.. humm…
Les 10 min passaient relativement vite.
Le lendemain, il m’avait demandé de mettre un corset avec mon porte jarretelle à franche. Tu porteras un collier bien serré. Interdiction de montrer ta chatte et ton cul.
Je mis alors mon sublime corset bleu et mis le porte jarretelle qu’il voulait. Je mis ce collier à strass. Je cherchais un accessoire inspirant et je prie alors ma cravache à strass. IL valida ma tenue.
La webcam s’alluma dès que j’avais accepté la mise en ligne. Je me tenais assise sur mon fauteuil crapaud les jambes écartées. Avec la cravache je m’amusais à la passer sur mon corps.
Je m’amusai à la mettre à ma bouche et d’avancer vers la webcam et de la lâcher, faisons mine de l’apporter à mon maitre pour qu’il me cravache.
- Quelle belle petite chienne. Monte sur le fauteuil et montre moi tes petite fesse. Dandine toi !
Je m’attelais à ces désirs comme s’il venait de mon Maître. Je ne voulais pas le décevoir. Je revenais doucement pour voir ce qu’il avait écrit.
- Suce le manche de ta crache…
Je m’exécutais.. Puis je vis les 10 min passer.. je coupais.
Le lendemains je reçus les félications de mon Maître.
« tu as été parfaite.. tu les as parfaitement bien chauffé. Je suis fière de ta créativité et de toi. »
Je me préparais pour la soirée. J’avais suivi l’ensemble de ces instructions à la lettre.
Il était arrivé à l’heure, il m’avait demandé de ne pas sortir, il voulait m’inspecter.
- Bonsoir Mademoiselle Lane. Quel bonheur de vous voir.
- Humm c’est si bon de vous voir Monsieur.
Il mit sa main sur ma joue et je ne pouvais m’empêcher d’embrasser la paume de sa main. Il me prit par la main pour m’emmener dans le salon.
- Agenouille toi.
J’étais devant lui à genou. Le regardant. J’étais très excitée.
- Approche.
Je me mis à quatre pattes pour avancer vers lui. C’est là qu’il me mit le collier. Il le serra fortement. Il tira sur l’anneau où il comptait attacher la laisse.
- Tu es ma merveilleuse putain. Ce soir, je te veux docile. Je n’accepterais aucune effronterie. Me comprends tu ?
- Je le regardais et je hochais de la tête.
- Retourne toi.
IL me tenait par la laisse bien fermement.
- Oh tu sais mieux te cambrer que cela !.
Il remonta ma robe sur ma taille et passa à califourchon au dessus de moi. Ses deux mains s’abattirent sur chacune de mes fesses.
- Humm Ce cul … il lui manque quelque chose…
Soudainement, je sentis qu’il m’enfonçait un rosebud assez gros dans mon cul.
- Voila, un peu de rouge à ce petit cul pour être raccord avec tes lèvres pour donner l’illusion de savoir que ta bouche et ton petit cul soit prêt pour te remplir.
Je me sentais rougissante.
- Allez relève toi. Il me prit par la laisse, j’étais derrière lui. J’avais peur qu’on me voit ainsi parer.
Il me fit monter à l’arrière de sa voiture.
- Je vais te bander les yeux. Tu vas rester allonger sur la banquette.
J’aimais quand il me faisait perdre tout sens d’orientation. Il mit de la musique classique qui avait le don de me mettre dans ces ambiances chics que j’affectionnais.
- Ce soir je t’amène à une soirée très select. Sache que tu ne risques rien. Si tu ne te sens pas bien, tu n’auras qu’à utiliser notre saveword. Compris.
- Oui.. Monsieur.
La voiture se gara. Le moteur se coupa. Je n’avais aucune idée d’où nous étions. Il ouvrit la portière arrière. Mes mains cherchait sa main. Je me remettais totalement à lui. Je m’offrait à lui littéralement.
- Doucement, je te guide, tu ne risques rien. Nous allons pas marcher bien longtemps. Tiens toi à moi. Tu ne vas pas tomber..
Sa voix me rassurait tant. Je n’avais pas peur avec lui. Je me sentais tant en sécurité.
C’est là que j’entendis une sonnette retentir. La porte s’ouvrait. Il me tenait par la laisse. J’essayais d’etre droite en marchant derrière lui. J’entendais une musique très sensuelle portishead, massive attaque, une musique si inspirante.
- Je vous présente Mademoiselle Lane. J’imagine que vous la reconnaissez. Elle vous a bien chauffé cette semaine. Je vous remercie d’avoir suivi mes directives. Ce soir, vous pourrez disposez d’elle. Je travaille depuis quelques temps ces petits trous que je vous présenterai d’ici quelques instants. C’est une vraie petite salope, une chienne en chaleur.
Il serra la laisse bien courte et murmura au creux de mon oreille :
- Ote ta robe, tu n’en auras plus besoin. Sache que tout ce qui se passera se fera en rapport protégé.
Je me sentais si excitée et à la fois peureuse. Il allait m’offrir à ces hommes. Cela m’avait toujours excitée mais jamais de mon coté je ne voudrais le partager. Plusieurs fois des hommes que j’avais connu avait envie de me voir faire prendre par d’autres hommes..
- Allez exécute toi.
C’est là que je commençais à enlever ma robe tout d’abord en défaisant une bretelle puis l’autre. Elle tomba rapidement à mes pieds. Il me fit avancer d’un pas en sentant la cravache sur mes fesses.
- A genou !
- Puis-je, entendais-je.
- Mais oui, je vous la laisse la promener. Tenez la cravache, parfois elle est rebelle.
Je sentais qu’il passait ma laisse. L’homme me tenait bien fermement et me fit faire un tour dans cette pièce où je ne vovais pas faire grand-chose. Pour m'encourager il me cravachait.
- Messieurs, je vous laisse tâter ma chienne.
On me redressa. J’étais ainsi debout. Je sentis la cravache sous mon menton.
- Ecarte tes jambes, entendis-je.. tout en tapant sur l'intérieur de mes cuisses avec la cravache.
- Ecoute Lane., écoute ces messieurs et obéis leur comme si ces ordres étaient de moi.
- Oui… oui Monsieur.
J’écartais alors mes jambes. Je sentis alors un homme me saisir les seins, tout en étant derrière moi pour me redresser. Il dirigea ensuite ses doigts dans ma bouche
- Allez suce, tu m’as bien chauffé avec cette cravache que tu suçais divinement. Voyons voir ce que tu fais avec mes doigts.
Un autre s’était saisi de mes tétons et les tiraient pour les dresser.
C’est là que je sentis des mains s’attarder sur ma petite chatte pour y introduire un doigt..
- Oh Messieurs, regardez, elle mouille déjà cette petite salope.
Il me tira par la laisse et me fit monter sur une table tasse.
Il appuya sur ma taille pour bien me cambrer et offrir, j’imagine une vie obcène sur mes attributs.
Un des hommes plaça plusieurs doigts dans ma bouche. Il me tenait par la gorge.
- Rohhh, elle tousse… ce n’est pas ce qu’on m’a dit.. sur tes talents bucals. IL paraient que tu aimes sucer. Est-ce le cas.
J’étais honteuse…
- Oui.. Monsieur, j’aime sucer..
- Oh Messieurs, regarder cette petite chatte !
On me fouillaient déjà la chatte. Je mouillais déjà. Cette situation à la fois humiliante me rendait folle. Je savais qu’il surveillait, qu’il regarfait.
- Je vous en prie Messieurs, n’hésitez pas à l’utilisation, elle est à vous. Elle adore se faire prendre. D’ailleurs laissez moi vous présenter une chose dont je suis fière. Son fion.
Je sentis alors que ces mains se posaient sur moi. Cela me calmait, me rassurait.
- Tête au sol !
- Je vous présente un sublime garage à bites. Cela quelques temps que je le travaille. Je vous conseille de bien vous occuper de ses orifices, vous avez le droit de la fesser, de la baiser par la chatte, par le cul, par la bouche.. un, deux ou trois trous à la fois.
Je vous guiderai pour l’honorer comme elle me mérite. Avant toute envie, merci de m’en faire part afin que j’organise notre séance au mieux. Tout ce qu’elle subira devra passer avec mon approbation. Suis clair Messieurs ?
Ils les avaient laisser un peu faire au début mais il prenait comme toujours le contrôle de la situation. Cela m’avait encore une fois de plus bien rassurée.
Il écartait alors mes fesses
- Messieurs, qui veut avoir l’honneur de lui retirer son bijou ?
Tous crièrent en même temps..
- Vous.
Je commençais tout doucement à faire des distinctions sur ces partenaires inconnus .
Je sentis alors une main saisir le rosebud et prendre un plaisir à le retirer.
- Hum, regarder ce petit fion qui cède…
- Puis y introduire mon doigt, Monsieur ?
- Oui, vous pouvez la fouiller, pour cela pas besoin de mon autorisation. Elle aime être doigter, fouiller. Je suis sure que Mademoiselle le confirmera..
Je baissais alors la tête..
- Allez réponds !
- Oui.. Messieurs, j’aime quand on me fouille la chatte le fion et la bouche.
C’est là, que je sentis une main me prendre la bouche, et deux mains distinctes me fouiller la chatte et mon petit anus.
- Hum ça rentre comme dans du beurre.
J’étais muselée par ces doigts inquisiteur.
- Présentez votre queue à l’entrée de sa bouche.
C'est là que j'entendis un bruit qui me faisait penser à une bombe chantilly.
- Lane, sors ta langue pour honorer le présent que je te fais.
Je m’exécutais à sortir ma petite langue de chienne. C’est là que je sentis le bout du gland de cet inconnu de la chantilly dessus. Soudain, j’entendis la voix de mon Maître.
- Mademoiselle est une grande gourmande, aimant la chantilly régalons la.
- Introduisez bien votre gland au fond.
C’est là que je sentis mon Maitre me saisir la gorge comme pour faire passer la pilulle.
- Allez y,bien profondément. Baisez moi ça correctement.
Je me sentais interdite.. Je subissais l’assaut de mon Maitre, de ses mains, de ces queues.
C’est là, qu’il appuya ma tête afin d’englober totalement cette queue à m’étouffer.
- Brave petite pute, me dit il.
De l’autre, je sentais ses doigts me baiser. Un des hommes étaient là en train de me tenir les seins.
- Hum Monsieur, son cul a l’air son bon. Puis-je ?
- Non pas maintenant mais baissez là par la chatte. Tenez sa laisse.
J’étais alors pilonner par la chatte. Les mains de mon maitre ont été alors remplacer par celle de l’homme qui dirigeait ma tête comme une poupée masturbatrice de queue.
Je sentais chaque buttée. Chaque coup.
Je sentis alors des mains écarter mes fesses.
- Allez y, mettez y quelques doigts qu’elle ressentent la sensation d’être prise d’un peu partout.
Je vous laisse deviner le tableau.
C’est là que tout se stoppa. Un des hommes me tira pour les cheveux pour me jeta sur le canapé.
Mon maitre me dit
- Allonge toi sur le dos, écarte bien tes jambes en l’air. Ecarte bien ta chatte et ton cul qu’on puisse bien voir ce qu’on va pénétrer.
La position n’était pas des plus confortable je commençais à protester. C’est là qu’il me gifla.
On saisit mes bras par l’arrière et on m’attacha les bras. J’imagine qu’on les avait attacher à l’arrière du canapé.
Je sentais alors mes chevilles encerclés par des liens. J’étais ainsi complètement écartée.
- Regardez messieurs comme ça dégouille.. Je sentis alors une langue parcourir ma chatte.
- Messieurs, je vous propose de l’ouvrir davantage, de travailler chacun de ses orifices. Qu’en pensez-vous.
Je sentis alors un jouet me pénétrer. Cela devait être un jouet dont chacun des bouts étaient destinés à entrer dans chacun de mes orifices.
Je commençais à crier. Un des hommes me baillonna de sa main.
- Humm quelle bonne pute.
- Elle est magnifique cher Monsieur votre chienne.
- Oui, je sais, mais elle est aussi bien lubrique.
Mon maitre libéra mes trous..
- Tu n’est pas encore assez ouverte pour te faire bien baiser.
- Vous, écartelez là.
Je sentis alors des doigts me fourrer. Il n’avait pas le tact de mon maitre. Je me dandinais. Il me gifla.
- Allez pousse, prends ces doigts, petite putain.
Mon maitre était venu probablement derrière moi et me parler au creux de l’oreille
- Si tu voyais comment tu es si belle. Une si belle chienne qui va se faire sauter comme une putain. Maintenant tu vas demander, non supplier qu’on me sodomise.
Je ravalais la salive.
- Messieurs, je vous en prie, prenez moi par le cul.
- Messieurs, voyons qui a le meilleur des attributs pour comber ma chienne…
- Vous.
- Pendant ce temps là, Lane tu branleras de chacune de tes mains ces queues.
Rapidement, je sentis les deux queues se mettre dans ma main. Je sentais leur main maltraiter aussi mes seins. L’autre qui allait prendre possession de mon cul l’avait bien avancer. Je sentais qu’il plaçait son gland.
- Allez Lane, quémande !
- Je vous en prie, Monsieur, Sodomisez moi maintenant.
Il passa alors sa queue sur ma chatte, puis je sentis sa va tomber sur mon fion. IL pressa alors son gland et me pénétra d’un coup sec me faisant couiner. Je pensais à caresser les queues. J’entendais leur rale de plaisirs.
- Plus vite petite chienne
- Voilà, prends bien ça dans ton cul.
- Petite salope.
Je ne savais plus quoi penser. Je savais juste que j’étais offerte, offerte aux plaisirs de ces hommes venus pour me baiser.
L’homme me tenait bien par les cuisses. Je sentais sa puissance me buter encore et encore. Je sentais mes seins valser dans tous les sens.. enfin ce n’était pas quand les deux autres ne les malaxaient pas.
- Défonce la bien, fais la bien couiner..
- Messieurs, je vous propose de la détacher, allons vers le lit . Qu’en pensez vous ?
- Hum excellente idée..
Je sentais leurs bites gonflées par le désir.
ON me détacha. Puis mon maitre me prit par la laisse.
- Allez à quatre pattes, petite chienne. Remercie ces messieurs de s’occuper de toi.
- Messieurs, je vous remercie de vous occuper de moi.
J’avançais à tâtons avec une démarche féline. C’est là que je sentis un matelas posé au sol.
Il me fit monter dessus.
- Relève bien ton cul.
Mon maitre avait mis son pied sur mon cou pour m’immobiliser.
- Demande à ce qu’on baise.
Je ne répondais pas assez fortement qu’il me claqua les fesses.
- Messieurs, je vous en prie, baisez moi.
- Allez y messieurs, baisez la correctement.
Je les sentis à tour me rôle me prendre comme une chienne, uniquement par le fion. Le dernier écarta bien mon fion avec de part et d’autres deux doigts puis me pénétra avec sa queue.
J’imagine que mon maitre n’en rater pas une miette.
- Allez bourrez la.. bourrez la bien cette chienne.
Je hurlais, je ne me retenais plus.. C’était d’une telle intensité.
- Elle prend chette putain.
- Régale toi ma petite chienne.. fais toi bien prendre le cul..
Il ota son pied et me releva en souleva la laisse. J’étais à quatre patte.
- Vous, allongez- vous.
- Allez empale toi Lane sur ce dard.
- Bouge mieux que ça aller !!
Brutalement, l’homme saisit mes fesses me souleva et me baisa ainsi. Je criais, je hurlais.
- Vous , baisez lui la bouche.
C’est là qu’avec une frénésie ma bouche fut alors remplie. C’était fort
- Mais quelle putain…
- Maintenant Lane, tu vas découvrir ce que c’est que de se faire prendre par une bite
dans la chatte et l’autre dans le cul… Chacun bougeant.. Te voir museler par une autre bite dans ta bouche à pipre.
J’étais là prise de partout. Je profitais d’une accalmie buccale pour hurler de plaisir.
- Allez prend ton pied petite pute.
Celui sur qui j’étais me serrais fortement. L’autre me claquait les fesses. Je sentais à nouveau cette bite me baiser la bouche.
J’étais une poupée complètement épuisée. Je me sentais dilatée de partout et humiliée d’avoir pris ce plaisir.
- Hum petite chienne, tu as aimé te faire fourrer comme ca.
Dans un soupir, je hochais la tête. Mes lèvres commençaient à être gonflées, presque douloureuses. Mon fion était douloureux.
- Couche toi sur le sol.
- Messieurs, je vous autorise à vous branler et à éjaculer sur ces seins .
Je fermais les yeux complètement épuisée. A tour de rôle, il me tenait par la laisse à se mastuber au dessus de moi et à jouir sur mes seins.
- Quelle putain ! Petite chienne, tu as aimé ça te faire défoncer. Tu peux remercier ton maitre d’avoir organiser cela pour toi.
- Allez remercie-le.
- Merci.. Monsieur, d’avoir organiser cela pour moi.
- Messieurs pensez-vous qu’elle soit assez méritante pour qu’on la fasse jouir ?
C’est là qu’on des hommes me releva. J’étais un peu sonné. Je titubais tellement j’avais été assaillis. Ne pas voir me désorientais complètement. On me fit m’asseoir sur un des hommes. Il me tenait bien fermement par la gorge tout en mettant sa main sur la bouche. Cela m’excitait.
J’étais souillée de leurs spermes. Qu’allaient ils faire ?
Un des hommes tenait mes jambes tendues vers le haut. C’est là que je sentis des doigts me prendre la chatte à faire des va et vient. C’était mon Maitre..
- Lane, je veux te voir jouir, je veux que tu nous inonde de ton plaisir.
J’étais aux anges. Entravée ainsi, à la merci de ces hommes mais c’est lui qui avait le droit sur mon plaisir. Il savait comment me faire jouir. L’homme qui me maintenant me disait :
- Allez jouis petite pute.. jouis..
- Oh mais c’est qu’elle en met partout cette chienne.
Il caressait en même temps mon clitoris.. Une vague m’envahit. Mon corps ne répondait plus de rien.
L’homme me maintenait fermement, il m’étranglait. Cela avait le don de me rendre encore plus folle.
Une fois ma jouissance eu, ils me jettèrent sur le canapé, comme une poupée usagée.
Ils me laissaient ainsi.
- Allez messieurs allons prendre un verre.
Je les entendais parler à mon sujet.
- Quelle bonne putain, vous avez . A recommencer quand vous voulez ;
- Sa bouche est un réelle enchantement.. vraiment. Vous l’avez bien dressée.
- Son fion est des plus agréable.
Au bout d’un moment, j’entendis des pas revenir vers moi. J’étais là, usée, abusée.
- Allez, Lane, remercie encore des messieurs avant qu’on parte.
- Messieurs, je vous remercie de m’avoir baiser par tous les trous.
- Brave petite chienne dit l’un en tapotant ma joue
- A une prochaine fois. Dit un autre en me claquant la fesse
- Bonne putain dit un autre en tirant sur ma laisse et en me rejetant .
Doucement au bout de quelques minutes, je sentis une main douce se poser sur ma joue. Il me releva et me guida. J’entendis le doux bruit d’une douche.
- Rien ne vaut une douche pour se détendre. Il me jeta sous la douche avec ma lingerie et m’enchaina. Il savonna fermement en insistant sur mes seins , ma chatte et mon cul.
J’étais alors épuisée. Je me jetais alors dans ses bras. IL me retira alors le bandeau. J’avais du mal à les ouvrir, légèrement aveuglée. La douche était des plus fabuleuses, elle était à l’italienne. L’eau perlait comme si c’était de la pluie. C’était une bénédiction sur chacune des parties de mon corps.
Il me serrait alors contre lui en me caressant le dos. Tu as été merveilleuse ce soir. J’ai tant aimé te voir prendre ton pied ainsi. Tu étais belle. Nous nous caressions mutuellement sous l’eau. Il était d’une telle douceur. Il enleva ma lingerie qui était toute trempée mais j’en avais que faire. Il sorta puis me pris la main.
- Ne bouge pas, je vais te sécher
Il ouvrit le draps de bain, je mis mon dos contre lui. Il rabattait les pans du draps sur moi et me sécha. Puis doucement, il s’attarda ensuite sur mes mollets et pris un à un mes pieds pour les sécher.
Mes cheveux étaient encore trempée. Il me mit un peignoir qui était à disposition, bien trop grand pour moi. Je mettais mes cheveux dans une serviette. Je profitais des produits à dispositions pour me démaquiller.
Il me prit par la main.
- Viens ma princesse.
J’entendais la pluie dehors, cela me berçait.
- Je t’ai apporté quelques affaires pour que tu sois à ton aise.
Je me mis alors sur le lit avec le peignoir, il me parlait tout en caressant mon visage, je fermais les yeux doucement. A moitié endormie, je le sentais s’occuper de moi, je le laissais faire. J’étais sur mon flanc droit, il s’était mis derrière moi m’enveloppant de tout son corps et posant sa main sur la mienne en entrelaçant nos doigts fermement …
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Comme à mon habitude, désolée pour les éventuelles fautes, je suis allée écouter Chopin…
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Nous quittions ce restaurant indien du centre ville que j’affectionne. J’aime les plats relevés, pimentés.. un peu comme je souhaite mener ma vie. Nous étions dans le centre ville de Strasbourg. Après ce repas divin se terminant par un thé indien, il me proposa de faire une promenade le long des quais. L’air était doux, il y avait une légère brise. Nous marchions côte à côte, lui me tenant par la nuque où je sentais cette douce pression bienveillante. J’aimais quand il me caressait du bout de ses doigts. Parfois, il serra plus fort pour me montrer de ne pas oublier qui il était. Il était dominant de nature.
Je me sentais légèrement chipée ce soir là, les verres de vin me faisant tournoyer. Je me laissais complètement allée. Je souriais, je riais. Ce sentiment de bien être qu’on peut avoir quand on est simplement heureux.
Il nous dirigea vers son appartement. Je l’aimais.Il avait comme moi ce goût pour tout ce qui a une âme. Je jalousais son appartement. J’aime le vieux parquet, les hauts plafonds, les vieux meubles…
Il me faisait monter les escaliers en me mettant une claque sur les fesses.
- Allez monte !
Il avait ce regard taquin que j’aimais. Arrivée à l’étage, je posai ma tête contre lui ne montrant légèrement aguicheuse . je me sentais à vrai dire un brin fatiguée.
Il posa son doigt sur ma bouche.
- Chut…
Il caressa mon visage et me pris dans ses bras. Il ne prit même pas la peine d’allumer la lumière. Celle de l’extérieure nous laissait dans une certaine pénombre.
Toujours dans la chaleur de ses bras, il me dirigeait vers sa chambre. Cette chambre avec son lit si unique. Un grand lit où sur chaque coin se trouvait des bois en hauteurs sculptés. Il m’avait dit qu’il l’avait chiné en Allemagne. C’était une pièce si unique. Je n’avais vu que ce genre de lit que dans des films où parfois on jalouse cette sublime décoration de rêve. Devant ce lit, se trouvait un coffre relativement grand qui me rappelait bien des souvenirs. Il y avait cette armoire qui comme chez moi cachet ses jouets favoris dédiés au délices et aux supplices.
Il me déposa avec une tendresse infinie sur le lit. Ma tête tournoyait, l’alcool avait cet effet de m’endormir et de me rendre bien docile. Il me caressait le visage les cheveux. Je me lovais sur ses oreillers, sur son lit si confortable. J’avais quelques difficultés à même parler. L’alcool et ses ravages me direz-vous ?.
- Ma petite chienne semble bien fatiguée, mais je ne vais pas Morphée me la kidnapper.
Je souriais me laisser aller à cet état de plénitude où je me laissais complètement aller.
Je sentais sa main remettre mes cheveux, passer sur mon visage. Il me saisit le cou pour prendre possession de ce qui lui appartenait. Je sentais son souffle au creux de mon cou. Son parfum me rendait complètement folle. De son autre main, il fit glisser la fermeture éclair avec lenteur comme s’il déballait un cadeau.
Je gémissais, je me pinçais les lèvres. Je fermais les yeux appréciant ce moment d’intensité et de sensualité.
Je m’étais mise sur le flanc comme pour l’aider à continuer.
La bretelle de ma robe glissait le long de mon bras. Avec langueur, je me défis de cette bretelle. Il libérait ainsi mon sein où il le saisit pour dire.. C’est à moi..
Il me pris alors par le bras pour me redresser. Il s’était mis derrière moi, j’étais assise devant lui. Il ota la robe au dessus de ma tête. Il glissa sa tête au creux de mon épaule pour l’embrasser puis pris de pleine main mes seins. Il les sous-pesait, les remontant, les enveloppant, les serrant. Ma tête basculait contre son torse. Je chavirais. Il me caressait du bout de ses doigts. J’avais la chair de poule. Mes tétons s’étaient dressés comme il avait cet art à me dresser naturellement.
Sa main descendait sur mon ventre, sur l’extérieur de mes cuisses, il me caressait.
D’un geste vif comme un tigre, il se retira pour me forcer à me rallonger. Il s’était mis face à moi, mes jambes était pliées sur le lit. Avec une sauvage douceur il me retira.
Il saisit mon bras droit pour l’orner d’un bracelet en cuir, il fit de même de l’autre. Je sentis le bruit d’un mousqueton qui m’attacha aux liens qu’ils avait mis au niveau du lit. J’étais ainsi les bras écartés, attachée.. à sa merci.
Il ne parlait pas, je me laissais faire. Il plaça un bandeau sur mes yeux. J’étais ainsi dans le noir, à ne pas savoir ce qui allait se passer. J’adorais être privée de la vue, cela exacerbe les sens à vous faire frissonner, à décupler lous les ressentis, ne sachant pas ce qui va arriver.
Il avait écarté mes jambes.
Il effleura du bout de ses doits mon corps puis se releva.
J’entendais ses pas, j’essayai de deviner ce qu’il faisait.
- Maintenant, je vais te mettre un casque avec la musique que tu affectionnes. Tu vas être une gentille, gentille petite chienne.
Hum j’étais aux anges. C’est la première fois qu’il me mettait un casque. J’allais découvrir que c’était d’une intensité. J’étais ainsi privée de ma vue et des sons environnement, comme dans une bulle.
Je ne sentais que la douceur de la pulpe de ses doigts m’honorant de voluptueuses caresses.
Il s’était absenté durant quelques minutes. En entendant ses pas resonnant de plus en plus fort, Ma poitrine se soulevaient, je me sentais éveillée à tout ce qui allait se passer malgré mon état.
Il saisit alors ma bouche de ses doigts pour y déposer un baiser bien mordant.
Je sentis soudainement une chaleur à mon entrejambe. C’était la chaleur d’une flamme. Qu’avait il déposé. Une bougie ? allait il mettre de la cire comme il aimait à le faire ?
Je n’osais plus bouger gardant les jambes bien écartées. Il écartait les lèvres de mon sexe. J’imaginais comment ils les regardaient à la lueur de cette flamme. Il les écartelaient comme pour voir mon intérieur.
Au bout de quelques secondes, je sentis mon sexe se refroidir. Il s’était emparé de cette bougie. J’étais toute en haleine. C’est là que je sentis la première goutte chaude s’abattre sur mon ventre, puis une seconde, une troisième.. il jouait avec mes seins, mon ventre puis il commença à s’attarder avec la cire sur mon sexe. Il jouait de la hauteur d’où tomber la cire.
J’entre-ouvrais mes lèves, laissant échapper le cri de mon désir, de mon doux supplice.
J’étais ainsi recouverte de cire. Je devinais alors qu’il s’était amusé à jouer d’une bougie, et celle d’une bougie de massage. Il jouait avec les matières. Cette sensation agréable où il otait ensuite la cire tout en commençant à me masser avec langueur. Il me rendait complètement folle, sur le chemin de la perdition.
La musique dans mon casque me transcendait. Du chopin. Je tourbillonnais, je me perdais dans ses mains expertes. Je sentais la force de ses mains me masser, s’attarder sur mes seins. Il les massait, il prenait possession de ces monts en les malaxant puis de ses dents il me mordait les tétons.
Il est aspirait. Il me tourmentait. Je soupirais, encore et encore. Je perdais pied. Je devais probablement émettre des sons de plaisirs à la hauteur de ce qu’il m’infligeait.
Mon corps était bien huileux. Il n’oublait aucune partie de mon corps. Il s’occupait divinement de mes pieds, effleurait mes mollets, embrassait mes cuisses. Ses doigts était un appel à en demander toujours plus.
D’une main bien plus ferme il écarta davantage mes cuisses. Je le devinais face à moi, observant mon sexe. Je sentis alors une goutte de cire s’abattre sur mon clitoris si sensible. Je me dandinais, ne tenant plus, tellement il faisait de moi une petite chienne en chaleur, voulant être comblée de partout.
Je sentais ses doigts glisser le longs de mes lèvres. Je ruisselais. Il jouait.. me frustrait. Je me cherchais en bougeant ma petite chatte à en avoir plus. Il écarta alors de deux doigt mes lèvres et je sentis sa bouche prendre possession de mon clitoris. Il l’aspirait avec intensité. Il me voyait bouger. Il me tenait fermement . Je me débattais face à ce plaisir qui faisait que je n’arrivais pas à me contenir.
Pour m’abattre, il mit à l’entrée du trou de ma petite chatte un doigt. Il caressait, sans me pénétrer. Je ne tenais plus. Je voulais qu’il me doigte, qu’il me fourre. Ma chatte appelait ses doigts
Il ne mit qu’un seul doigt à mon grand dam. Mais il m’enfourra si profondément pour me faire comprendre que c’était lui qui décidait. Il me baissa avec son doigt si fortement.. tout en me suçant le clitoris. Puis ressortant son doigt, il me caressait à nouveau de cette pulpe imbibé de ma mouille le clitoris.
Je soupirais encore et encore.
Il m’emmenait à chaque fois au bord de la jouissance s’arrêtant juste avant. Ma tête s’engouffrait davantage dans les oreillers. Je couinais telle une petite chienne en chaleur. Il me releva bien les jambes et caressa mes lèvres gonflées. C’est là qu’il me fourra de plusieurs doigt. Avec douceur, il inspectait en profondeur comme si il voulait me transperçait en sondant mon intérieur. Je bougeais mon bassin l’invitant à me combler encore en encore. J’aimais quand il me sondait ainsi.
Soudainement, je sentis alors bien plus que quelques doigts. J’étais si ouverte. Il bougeait sa main dans tous les sens. J’avais quatre doigts qui m’honorait. Je ressentis alors son pouce tentant de se frayait un chemin. Il avait posé sa main sur mon ventre pour me calmer. Je soufflais, de désir, de plaisir mais aussi de douleur. J’étais dans une excitation qui faisait mal.
Je sentais la force de son bras, cette main de velours, son intransigeance à vouloir m’écarteler.
Il commençait des mouvements de va et vient avec son poing. Je criais..
il ressortais son poing, s’impregnant de ma mouille et probablement d’un gel. C’était intense. De se sentir prise ainsi. De s’ouvrir à ces plaisirs fous. Il me pénétrait avec sa main comme pour pénétrer les entrailles de mon désir. Je me cambrai.
Quand il ressortit son poing, il me caressa doucement l’entrejambe comme pour calmer le feu ardent. Ma bouche s’était assechée ,comlètement consumer par la chaleur de mes envies les plus pervers dont il était le brasier.
Soudainement, je sentis une goute froide s’abattre sur ma bouche. Je voulais m’abreuver de cette eau. Il passait le glaçon sur ma bouche puis le glissa le long de mon cou. Je me délectais.. mon corps réclamait encore et encore. Il me mettait à ce point de rupture.
Il traçait un chemin sinueux jusqu’à mon entrejambe. Il passait autours le glaçon autours de l’auréole de mon sein gauche. De l’autre il avait inséré son pouce dans ma bouche. Je prenais un plaisir à l’honorer, le sucer, le lecher.
J’étais soumise à toutes ces caresses et je me laissais complètement aller à cette frénésie qui sortait de l’ordinaire. Il faisait de la sensualité un art, la sexualité en était également un. Il connaissait chaque parcelle de mon corps. C’est cela que j’aimais dans notre relation.
Combien de fois, avant lui j’avais tenté des relations plus légères qui n’avait aucune saveur, où ces hommes se prenaient pour des dieux du sexe, à croire que quelques coups de queue provoquaient une jouissance. A ces hommes qui ne savent même pas comment stimuler un clitoris, où à ces hommes qui une fois leur plaisir pris.. nous regardent en disant.. mais « caresse toi ».
Lui , il découvrait, scrutait, il dominait naturellement. Il aimait maitriser tout ce qu’il faisait et cela passait par la maitrise de mon esprit et de mon corps. Les deux étaient liés.
Toujours avec douceur, il caressait mon sexe avec un glaçon… J’en avais la chair de poule. Il l’introduisait dans ma petite chatte si brulante. Mon corps le réclamait. Il me mettait au supplice. J ouvrais ma bouche, espérant qu’il insère encore ses doigt.
Je sentais le glaçon fondre dans ma chatte qui inondait le matelas. Il engouffra dans ma chette un gode pour me combler.Il faisait quelque va et vient puis viens s’asseoir à califourchon sur ma poitrine.
Il pinça mon nez. Naturellement j’ouvrais ma bouche. Il introduisait son gland à l’orée de son écrin. Avec calme, il s’engouffra doucement. Une fois arrivée bien au fond, il y resta quelques instant.. puis ressorta.. puis encore à nouveau il me fourra bien au fond ma bouche. Je sentais au fil de la montée de son désir son corps faire cette danse pour aller.. revenir.. aller et revenir.
Puis pour jouer avec moi il restait encore en me pinçant le nez. Il me rappelait ma condition de chienne voulant se faire étouffer de son gland .
Puis il me tapotait la joue, me faisant sous entendre que j’étais une brave petite chienne.
J’aimais cette sensation où tout passait par les ressentis, bien que sa voir me manquait.
D’un coup vil, il me détacha les bras et me retourna . Il me maintenait par le cou. La tête appuyée dans les oreillers. Il me rattachait cette fois ventre contre le matelas. Il glissa sous mon ventre, un cousin conçu pour maintenant mon cul telle une montagne à prendre d’assaut, pour faciliter l’accès mon cul.. et surtout cela soulageait mon dos quand il me baisait avec violence.
Il me tirait alors par les cheveux pour me redresser puis me jeter alors comme une petite poupée. Il me faisait comprendre que j’allais prendre… subir le fruit de son affection.
Il avait quitté le lit. La musique masquait tout, je ne savais pas ce qui allait se passer. Le temps paraissait long.
Quand soudain, je sentis les lanières du martinet sur mon dos. Il me caressait avec.. jusqu’aux fesses, à s’amuser de faire passer les lanières entre mes fesses. Le premier coup s’abattait sur mes fesses. Il y mettait le même degré que cela de mon désir. Je criais de surprise. Puis un second… Je m’enfonçais dans les oreillers pour retenir mon cri…
Puis avec soin il s’attela à s’occuper de mon dos en croisant ses coups. Il faisait tourner le martinet à le faire passer en coup de vent ou alors en y mettant plus d’aplomb. Il en faisait de même au niveau de mes cuises. Il prit un malin plaisir à s’occuper de mes pieds. Me voyant trop bouger, il décida alors de me les attacher avec une barre d’écartement.
Je sentais alors ses mains sur chacune de mes fesses. Il les griffait, les malaxait. J’avais toujours le gode dans le fond de ma petite chatte. Il s’amusa encore à s’assurer qu’il était bien au fond. IL écartait cette faille pour avoir une vue imprenable sur mon petit trou du cul.
J’étais dans un tel état. J’étais sa putain. J’aimais être son amante. Celle où il pouvait m’utiliser comme bon lui semble.
En engouffrant deux doigts dans mon cul, il s’amusait à faire ressortir cette petite peau qui le sépare de ma chatte. Je ressentis son désir pour mon petit fion. Il aimait le conquérir, l’élargir, le baiser, le fourrer. Je sentis alors qu’il introduisait deux autres doigts de sa main. Il m’élargissait de part et autres. Je râlais.
Puis allant chercher ma mouille, il caressa ma petite auréole en pris possession comme il avait fait avec ma chatte de mon fion. Il le tournait, s’amusant avec.. puis introduisait un second. Il regardait probablement comment bien l’’élargir.. C’est là que je sentis l’écouteur droit être soulevé.
- Je vais te fister ma petite putain.
Puis il remit le casque. Cette annonce m’avait fait peur mais à la fois m’avait rendu complètement folle. Il y travaillait depuis quelques temps. Il voulait me voir le fion béant. Le gode était tombée, tellement j’étais trempée.
Il comprend à mes sons que je l’invitais à continuer. J’étais dans un état..
Je sentis alors un troisième doigt s’introduire. Il tournait.. il tournait. Il me préparait à recevoir ce qui devait me combler. Il faisait trembler ses doigts me faisant défaillir. Je produisais probablement des sons de plaisirs intenses. J’aimais la manière dont il me doigter à fouiller mes entrailles.
Le quatrième.. Là sa main était presque droite. Il faisait des vas et des viens un peu comme les vagues qui s’abattent sur la plage la laissant humide.. tout comme ma chatte qui s’emplissait de mouille.
Quand il ressortait ses doigts c’était pour mieux s’en imprégner, bien mouillée, bien huiler pour bien me prendre par la main.
Je sentais la pression qu’il y mettait. Je croyais. Je m’étais naturellement relevé comme pour m’aider, l’aider à aller au bout. Je ne creusais plus mon dos, je sentais qu’il était sur le point de passer le plus difficile. Il me maintenant par la taille et m’invitait à chercher plus.
Ensemble, je sentis alors son poing entré.. Pendant quelques secondes, il le laissa ainsi, sans bouger. Il caressait ma croupe. Puis doucement il commença à me baiser avec. Tout doucement. Il s’amusait aussi à tourner légèrement pour parfaire son travail. Je sentais son excitation. C’est là qu’il tira mes cheveux. Son poing était comme la queue d’un étalon, il voulait que je me comporte comme une petite jument qui se fait mettre comme il se doit.
J’avais cette douleur qui commençait à disparaître. Il retira alors mon casque.
- Quelle petite salope tu fais..
Aucun mot ne sortait. Il m’épuisait. Je me laissais totalement faire, attachée ainsi et maintenu par le poing dans mon cul.
- Je me demande si je ne vais pas mettre ma queue dans cette petite chatte de salope…
Je me sentais presque honteuse mais excitée à cette idée.
- Allez, demande moi ! Je veux t’entendre le dire.
- Monsieur, je vous en supplie, prenez moi aussi la chatte..
- Plus fort ! je n’entend pas suffisamment !
- Monsieur.. je vous en supplie, prenez moi par la chatte.
- Voilà, c’est mieux. Je vais excauser ton désir de putain.
- Je ne veux pas t’entendre, tu as compris !
- Hummm.. oui.. Monsieur.
Il me jetta la tête à nouveau contre l’oreiller pour étouffer mes cris de chienne couinante.
Il introduisait lebout de son gland à l’entrée de ma chatte.
- Allez viens la chercher.
- Doucement , je m’empalais sur sa queue avec je dois le reconnaitre bien grande difficulté.
Puis une fois prise ainsi, il me dirigea par le poing de mon cul. Il y allait avec une certaine douceur. Je le sentais râler de plaisir.
- Je vais presque pouvoir me caresser la bîte avec mon poing, petite pute.
J’avais mal. Il sortit rapidement de ma chatte.
Il s’appuyait sur mon dos pour que je m’étale à nouveau sur le cousin. Doucement il retira son poing de mon fion meurtri.
- Regarde moi ce trou.. Un vrai petit garage à bîtes, dis -moi. Plus d’un y aimerai s’y engouffrer et te prendre comme la trainée que tu es.. Je vais peut-être devoir y songer..
Je me sentais humilée à cette idée, bien que cela m’excitait. Je ne sais pas si cela était une bonne chose à faire car entre fantasme et réalité ; cela peut casser beaucoup de choses. Mais j’étais attirée par cette pluralité de me faire fourrer et prendre par plusieurs hommes, et il le savait.
Il écarta mes fesses, il voyait les réactions de mon fion ouvert, légèrement se refermer. Puis il remplaça se vide par sa queue. Elle rentrait comme dans du beurre. IL me besogna. Pour mieux me prendre bien au fond, il avait mis de chaque coté ses jambes. Je le sentais bien profondément.
Puis dans son excitation, il me tira les cheveux pour me redresser puis mis sa main sur sa bouche pour ne pas entendre crier à chacun de ses assauts. Je sentais sa frénésie, il me traitait comme la petite chienne que j’étais. Il me rejeta la tête sur l’oreiller et la bloqua en y mettant son pied.
- Dis moi que tu aimes que je te baise ainsi..
Encore une fois, interdite, mais je devais lui avouer.
- Oui monsieur, j’aime quand vous faîtes de moi votre chienne.
- Oh oui, c’est tout ce que tu mérites. Regarde moi comme tu es ouverte.
Il me claquait les fesses, et m’honorait des mots qui me représentaient bien.. Chienne en chaleur, putain, catin.. salope. Cela avait le don de me rendre complètement humide.
Il enleva les mousquetons de mes attaches et me retourna, mon cul posé sur le cousin, il était surelevé.
Il était au dessus de moi. Il retira alors mon bandeau et plongea son regard dans le mien. J’étais dans le paradis de la luxure. J’étais à lui. J’aimais cette intensité quand nous nous regardons ainsi.
- Baisse tes yeux !
Je n’obeissais pas, continuant à le regarder.
- Baisse tes yeux !
Je me refusais.. à obéir avec un sourire dont je savais qu’une punition allait venir. IL saisit brutalement ma bouche avec sa main. Puis me dit
- B..A..I..S..S..E T.E.S Y..E..U…X
Je souriais à ne pas vouloir l’écouter. C’est là qu’il me gifla sur la joue droite, puis la gauche.
- Petite salope insoumise !
Je vais te punir ne t’inquiète pas pour ton insolence.
Il m’encercla le cou avec sa main tout en me possédant la chatte. Il me besognait. Il prenait l’assaut de ma forteresse. Il me pilonnait tout en m’étranglant. Je me sentais vidée et pleine à la fois. IL avait eu raison de moi. Je fermais alors les yeux.
Il saissait mes cuisses et replaça mes fesses bien à l’orée du cousin. Il se releva mes jambes en tenant la barre d’écartement vers le haut.
Il était si vigoureux.. Mes deux trous étaient alors si facile d’accès à être pénétrer. C’est là qu’il changea de trou pour entrer comme dans du beurre dans mon fion.
J aimais quand il était des plus pervers, autant que ma perversité de petite chienne. Il en était le chef d’orchestre.
Tout en me sodomisant il introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Il aimait quand j’étais pleine.
- Regarde toi.. ma petite fontaine.
J’avais des larmes de plaisirs qui coulaient. Je n’arrivais plus à me contenir. Je sentais sa jouissance arrivée. Il aimait me remplir de son foutre et me laisser être souillée ainsi.
Il me libéra de la barre d’écartement puis me prit dans ses bras. Il me caressait doucement la chevelure, j’adorais cela. J’étais complètement épuisée..
Il me murmurait à l’oreille :
- Tu es ma petite chienne.. Aimerais-tu que je te fasse prendre par plusieurs hommes la prochaine fois ?
J’enfouissais ma tête contre son torse. J’en avais envie mais cela me faisait peur.. je ne lui donnais pas ma réponse..
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LA servante.
- Je te prépare un week end intensif petite chienne.
- Ah oui, Monsieur ?
- Oui, j’espère que ton éducation saura me montrer combien tu as bien compris où était ta place.
Il avait son sourire complice mais sérieux. Je me demandais ce qu’il avait prévu.
Nous avions pris la route, je ne savais pas où nous allions. J’avais préparé quelques affaires pour le week end avec ce les indications qu’il m’avait donné.
Nous étions en pleine campagne, loin de tout. Il avait mis le GPS, nous en avions pour 2h de route.
- Puis-je savoir où nous allons ?
- Non..
- Même pas un indice ?
- Ta curiosité est un vilain défaut. Ecarte moi tes jambes.
Il mis sa main sur mon sexe. Je commençais déjà à ne plus me contenir.
Pendant le temps de la route il m’avait interdit de parler, juste d’écouter. Il me trouvait insolente ces derniers jours. Après tout, c’est mon tempérament. J’aime être effrontée.
Nous étions arrivé à destination.
- Ne bouge pas, je viens t’ouvrir la porte.
Il descendit de la voiture, pris sa veste légère située à l’arrière puis viens m’ouvrir la porte.
- C’est la maison d’un ami qui nous la prête pour le week end. Tourne- toi.
Il me plaqua contre la voiture. Je sentais son corps chaud contre moi. J’aimais quand il me faisait tomber le visage en pressant sur ma gorge. Je me sentais posséder de tout mon être, à être dévouée. J’étais esclave de mon désir pour lui.
Il me banda alors les yeux avec un masque en cuir. Cette odeur si particulière et si excitante.
Il me prenait toujours par la gorge et me forçait à avancer. J’entendis le claquetis de la clé s’insérer dans la serrure.
- Attention à la petite marche. Ne bouge pas et reste debout ici.
Je sentais ses vas et vient. Je bouillais à l’idée de regarder où nous étions. Profitant alors de le savoir dehors, comme un enfant, je soulevais légèrement le masque.
C’est là qu’il me plaqua contre le mur . Il tenait ma gueule de sa main menaçante.
- T’ai-je autorisé à ôter ton masque ? Je crois bien que non. Vu que tu ne sembles pas comprendre ses mots simples, je vais te donner l’occasion de voir.
Il m’avait bien remis le masque à sa place et sans aucune délicatesse me faisait marcher. La perte de la vue sans repère, nous fait marcher à taton, avec cette crainte de tomber , prendre un mur ou un meuble. Mais à quoi bon, puisqu’il me tient. Que pouvait -il arriver.
J’entendis une porte s’ouvrir .
- On va descendre des escaliers. Je te tiens. Tu ne risques rien.
Sa voix m’apaisait. La voix est si importante. Une voix peut en un instant provoqué un tel émoi, un frisson ou parfois aussi un dégoût. Je ne pouvais envisager une relation sans que la voix de Monsieur me provoque cet émoi. Je suis certaine que vous comprenez ?
J’étais en confiance. Il me tenait d’une main ferme.
- A genou !
- J’allais te mettre dans ta chambre, à l’aise. Mais tu mérites une petite leçon. Je vais te laisser dans l’ignorance. Tes mains !
Il m’attacha les mains. Puis, j’entendis des bruits de chaînes. Je commençais légèrement à trembler.
Les mains attachées, il les releva. Il les avait rattaché à une chaine et probablement à un anneau que je devinais au plafond. La corse était bien tendue. J’étais à la limite sur la pointe des pieds.
Ensuite, il saisit ma cheville droite et m’enchaina. Il opéra cette opération avec l’autre cheville. Mes jambes étaient écartées.
- Humm voilà… petite chienne.
Il releva ma robe et me fessa avec fermeté. Je ne pouvais me soustraire.
- Tu pourras crier autant que tu veux ici… personne ne t’entendra. Je te laisse maintenant méditer à ta condition petite insolente.
Il partit. J’étais ainsi enchainée, privée de la vue, probablement dans une cave. Cette situation m’excitait au plus haut point. Cette sensation de ne pouvoir m’échapper, de lui obéir, d’être à sa merci. Il savait jouer à la perfection avec moi. A me rendre folle. Folle d’impatience, folle de désir, follement curieuse…
Je perdais la notion du temps. Quand j’entendis à nouveau le son de ses pas, j’étais assez engourdie, calme et obéissante. Il s’approcha de moi. Encore un long silence Il prit à nouveau mon menton entre ses doigts bien ferme. Il m’immobilisa bien à tel point que j’imaginais parfaitement son regard à travers mon masque. Ce regard profond, pénétrant qui a fait que je l’avais choisi pour prendre possession de mon être.
- Je t’ai préparé quelques affaires à porter. Je vais te laisser le temps pour te préparer. Sache que je vérifierai que tu sois bien habillée. Tu t’attacheras les cheveux avec une queue de cheval. Tu comprendras rapidement ton rôle durant ce week end. Hoche de la tête pour me dire que tu comprends.
J’hochais de la tête. Il me détacha en premier les jambes. Puis les bras. Il n’avait aucun geste d’affection à mon égard pour me soulager. J’attendais cela. Il me punissait de ma petite insolence. Mais après tout, je le cherchais aussi.. Me faire punir, souffrir et avoir du plaisir.
Sans ménagement il m’ota le masque qu’il avait bien serré. Ma vue avait du mal à se faire à la lumière. J’étais dans une cave aménagée. De la pierre au mur, c’était très brut. Le sol était également en pierre. La pièce devait faire 20m2. Il y avait quelques anneaux disposés, laissant devinés de nombreux jeux interdits. Cette pièce disposait d’un lit avec des barreaux. Un miroir ainsi qu’une vasque et un pot.. Je devinais alors que c’était un pot de nuit.
Je commençais à deviner son envie de ce week end.
C’est là que j’aperçus mon sac avec mes affaires, puis sur le lit, je vis une tenue. Elle était noire et blanche. Des vêtements de soubrette. Ainsi j’allais être sa servante durant le week-end.
Je commençais à perdre la notion du temps je ne savais même pas quelle heure il pouvait être. Et après tout était-ce le plus important. Dans ces moments là, on a envie que cela dure et pourtant c’est là que le temps passe si vite.
Il revint. Il était là face à moi. J’avais baissé naturellement mes yeux.
- Bien. Petite soubrette. Je vois que tu as bien suivi mes instructions. Leve moi cette jupe.
Je levais ma jupe, qui était particulièrement courte. Ce genre de jupe où si vous vous baissez, on voit tout. Elle était légèrement bouffante.
- Parfait. Je ne veux aucune culotte. Tu seras à mes ordres, cela va de soi. Interdiction de parler sauf si je te l’autorise. Si tu as besoin de me dire quelque chose, tu t’agenouilleras à mes pieds. Suis-je clair ? Hoche de la tête.
J’hochais de la tête.
- Maintenant tourne-toi.
Il me mit un gag-ball. Il était certain que je n’allais pas parlé.. j’avais envie de sourire. Pourquoi me dire ne pas dire un mot si c’est pour ensuite me baillonnée. J’étais effrontée dans ma tête.
- Comme toute bonne petite servante, je vais te mettre tes attributs. Vu que tu as des problèmes avec la compréhension de mes ordres, à prendre souvent quelques libertés, je vais t’aider.
Il mis alors autours de mon cou un collier en acier. Le contact froid me surpris. Il le ferma avec un cadenas. Sauf que de chaque coté du collier, il y avait deux barres auxquelles étaient attachés des bracelets aussi en acier.
Il pris sans ménagement mon poignet droit et le mis dans le bracelet.. Il le referma avec un cadenas également, de même pour l’autre poignet. Il me retourna. Je croisais son regard complètement satisfait.
Il mit devant mes yeux les clés des cadenas afin que je les regarde bien. Puis il les imbriquas dans un anneaux qu’il fixa ensuite à son pantalon.
- Voilà, tu es parfaite, sale petite chienne insolente. Maintenant on va monter et je vais t’expliquer tes taches.
Je montais alors les escaliers en me mettant sur le coté. Je n’étais pas à l’aise. Je n’étais pas fière, mais je ne voulais pas lui laisser ce plaisir.
- Voilà. Tu trouveras de quoi faire les poussières.
Mes yeux s’écarquillaient ! Mais il rêvait !
- Aucune objection. Active toi allez.
Je me demandais comment avec ces bras coincés comment j’allais opérer. IL s’était installé sur la table en bois. La pièce était sublime je devais le reconnaitre. Un âtre ouvert sublime, un canapé chesterfield vert anglais. La pièce avait une réelle âme avec des poutres apparentes. J’aimais ce mobilier qui avait une âme.
Je me pris le plumeau et je commençais à faire les poussières. Il s’était assis sur la table avec son ordinateur. Je l’imaginais à travailler sur un de ces dossiers professionnels. Je savais qu’il me regardait mais il ne voulait pas que je le regarde faire.
J’avais une très forte envie de faire pipi. Quelle nouille. J’aurai dû y aller bien avant quand j’avais la possibilité. C’est alors que j’essayais de trouver les toilettes.
- Revenez ici. Qui vous a autorisé à sortir de la pièce. Servante.
C’est alors que je m’avançais vers lui, le regard fautif avec cet air faussement innocente. Espérant échappée à sa sévérité.
C’est alors que je me mise à genou avec grande peine, tête baissée.
Il me releva alors la tête et me libéra du gag-ball.
- De voulez-vous.
- Je.. (je n’avais pas envie de lui dire que je voulais aller aux toilettes, mais je n’avais pas le choix). J’ai besoin d’aller aux toilettes Monsieur.
- Très bien. Je comprends que ma servante a besoin de soulager des besoins naturels. Je t’accompagne à ta chambre.
On descendait les escaliers. Il baissa alors ma culotte jusqu’à mes chevilles.
- Allez, va pisser petite chienne.
J’avais les yeux râleurs. Il me regardait marcher avec difficulté la culotte au niveau des chevilles.
Il s’était retourné, mais il aimait tout contrôlé. Une fois soulagée, il revint vers moi.
- Cambre toi et écarte tes jambes.
Il prit un gant de toilettes qu’il trempa dans une bassine d’eau qui était posé sur un petit meuble. Puis il me nettoya la chatte. Il frottait bien. Puis il prit la serviette et me secha bien l’entrejambe
- Je veux que tu sois propre. D’ailleurs tu peux laisser ta culotte ici. Je te veux à ma disposition à n’importe quel moment. Je vais ôter le gag-ball. A la moindre insolence de ta part, je te descends et je te laisse ici. Compris ?
Je savais qu’il ne plaisantait aucunement. Je hochais la tête à l’affirmative.
- EN tout cas je vois que tu as bien compris le mot disposition. Tu es déjà bien trempée, petite trainée.
Que pouvais-je ? oui j’étais sa petite trainée, à l’affut de chacun de ses supplices.
- Allez va monte et va me préparer un café.
Nous remontions ensemble. Il me montra la cuisine. Je m’appliquais à ma tâche. IL avait tant pris soin de m’organiser tout cela que j’allais laissée ce coté brat de coté.
J’aimais ces instants où je suis sa chienne. Celle où je peux me libérer totalement. Il est là pour mon bien, pour son bien. Pour notre bien.
Avez-vous déjà tenté€) de faire un café en ayant quelques contraintes ? je vous l’assure c’est comme de la contorsion, demandant ingéniosité et aussi à essayer de faire les choses avec une élégance certaine pour ne pas paraître ridicule.
Je revenais dans la salle à manger. Je m’abaissais afin de poser sur la table la tasse de café, et de l’autre main le sucre.
- Sers moi le sucre et touille.
J’obtempérais. J’essayais d’y mettre une certaine grâce, mais cela était bien compliqué. Il était penché sur un tableau excel mais au fond de moi je savais qu’il n’en ratait pas une seule miette.
- Agenouille toi à coté de moi maintenant. Je te veux proche.
De temps à autre, il me jetta un œil et me caressait les cheveux.
- Douce petite chienne bien docile. Regarde toi. Tu n’attends qu’une chose que je te remarque. Que je te regarde.
Quand il me tendit sa main, je n’ai pas pu m’empecher de la lécher, de l’embrasser. Je le remerciais.
Je voulais qu’il soit fière de ma dévotion. J’avais totalement lâcher prise.
Mon regard avait tellement faim de lui. Il me caressa encore.
- Quel regard de putain. Faut apprendre à se tenir. Mais je suis heureux de voir que tu as cette bonne attitude. Je vais te libérer. Tu vas monter sur cette table. Tu vas ensuite mettre ton fessier fasse à moi. Je veux qu’avec tes mains tu me présentes tes orifices. Et tu ne bougeras pas.
C’est alors que je m’exécutais. Mes bras étaient heureux de retrouver leur liberté. Je m’installais alors comme Monsieur me l’avait demandé. J’étais outrageusement obscène. Habillée ainsi en soubrette, le cul bien relevé. Mes mains écartant mes fesses. J’exposai ainsi au regarde de Monsieur ma vulve ainsi que mon fion.
- Parfait petite soubrette. Tu es un magnifique centre de table ! A me demander si je ne vais pas te recycler comme tel ! Ecarte moi mieux ces fesses ! Tu es magnifique ainsi. Attendant patiemment d’être fouerée par tous ces trous. Je t’autorise à le dire..
- Oui, Monsieur, j’aime exposer ainsi mes attributs. La petite soubrette qui se présente devant vous, n’attends qu’être à votre disposition et à être utilisée comme il se doit.
- Ah oui ? continue.
- Je souhaite que Monsieur me fasse subir ce que je mérite pour parfaire mon éducation. J’ai envie d’être baisée, sodomisée, fouillée, fessée.. ou tout autre chose que Monsieur juge important à faire.
- Oui en effet, seul moi décide de comment je vais disposer de tes trous de salope, ou de ton corps. Oh mais que vois-je ? Ta chatte est bien luisante dis moi..
Il y passa un doigt.
- Tourne toi.
Avec langueur, je me tournais vers lui. Il me tendait son doigt.
- Lèche.
Je sortais alors ma langue afin de goûter à ma excitation.
- J’ai dit.. LECHE.. pas SUCE.
Je léchais alors son doigts, ou plutôt je lappais comme une chienne en chaleur. Il me rendait complètement folle. A ce moment là j’étais totalement chienne.
Il s’était levé. Il avait poussé son ordinateur.
- Sur le dos !
Une fois sur le dos, il me poussa afin que ma tête soit dans le vide. Il défit son pantalon.
- Sors ta langue. Une bonne soubrette est faite pour nettoyer. Alors tu vas lécher.
Ma tête était relativement basse dans le vide. Ma langue était sortie.
C’est alors qu’il se retourna puis mis ma tête entre ses jambes. J’allais presque me sentir étouffer par ses couilles. Heureusement il était grand.
Il me tira par les cheveux pour m’obliger à encore plus m’étouffer.
- Ouvre tes yeux et regarde moi. Je veux voir ma chienne s’étouffer avec ma queue et mes couilles.
Il utilisait ma bouche comme une serpillère pour nettoyer les sols. Je rafolais de la lécher ainsi. J’aimais quand il rajoutait cette violence animale qui faisait que j’étais complètement folle.
Il tenait bien ma tête et faisait ses mouvemens de va et vient comme si j’étais une poupée gonflable. Quand il forca le passage de ma bouche pour enfoncer son gland, il reserra alors ses cuisses.
- Quelle bonne petite suceuse.
J’osais imaginer le tableau loin de l’image de princesse que je peux avoir. Celle où j’étais presque étouffée par une queue et des couilles.
Il me tenait alors par la gorge pour faire passer.. la pilulle. La gorge profonde dont il m’assaillait me faisait baver de partout.
D’un coup sec, il s’arrêta, se retourna et me retourna. Il me saisit par le haut de mes cuisses. IL inserra brutalement quelques doigts dans ma chatte.
- Déjà bien ouverte, petite salope.
D’un coup de rien il me pénétra. Tout en me culbitant, il me serrait le cou.. J’adorais ça, cela me rendait folle de lui appartenir. Parfois il me giflait… Je ne culpabilisais pas d’être sa chienne lubrique. Il avait sauvagement défait mon chemisier. Il avait sorti mon sein droit qu’il tenait très fermement. Je prenais de partout. Ma chatte prise d’assaut, j’étais giflée, parfois il me pénétrait aussi de quelques doigts dans ma bouche. Dans sa frénésie il me baillonait de sa main.
Puis il me susurrait à l’oreille.
- Petite pute. Tu mérites d’être prise ainsi. Dépravée, baisée.. tu as besoin de tout cela.
- Oui,..Monsieur
Il me gifla.
- Ta gueule putain !
De plus belle il me besognait. Sur un dernier rale, il se retira sans avoir joui.
- Suffit maintenant. Mets de l’ordre. Je ne veux plus te voir descends dans ta chambre. Je viendrais te voir plus tard. Je te veux nue !
Je n’avais envie que d’une chose, que cela continue. J’étais encore plus excitée à ce qui allait se passer. Je redescendais alors dans cette chambre qu’il m’avait attrituée.
Une fois la porte passée, c’est là que j’entendais qu’il m’avait enfermée à clef.
J’étais totalement impatiente. Le temps encore filait. La faim commençait aussi à me gagner.
J’avais fait ma toilette et comme il me l’avait demandé, je m’étais mise nue. Heureusement que sur le lit il y avait de douces couvertures et douces fourrures (je précise.. fausses).
Quand il revint, je m’étais endormie sur le lit.
Il me réveilla en ayant mis sa main sur ma bouche.
- Un véritable ange quand tu dors.
Puis il se mit sur moi en tenant fermemant mes poignets au dessus de ma tête. Puis, il me mit des bracelets en cuir et m’attacher bras écartés au lit et fit de même pour mes chevilles.
Il s’assit sur moi à hauteur de poitrine. Il aimait me regarder ainsi quand il me baisait par la bouche. Il aimait engouffrer profondément son sexe dans ma bouche, à tester les limites
- Je vois que la petite chienne se réveille. Honore moi encore avec ta langue et ta bouche.
C’est là qu’il resta dans ma bouche, sans bouger. IL tapottait mes joues.
- Brave pute.
Puis il me pinça le nez. Je ne pouvais plus respirer, presque étoufée à nouveau par son gland.
Il avait la maitrise, je ne pouvais rien faire. J’avais de la bave partout.
- Maintenant que tu en as bien partout, sors bien ta langue.
C’est là qu’il s’assit directement sur ma bouche m’offrant alors son anus à lécher.
- Quelle bonne petite bouche nettoyeuse.
J’étais son objet. Il pouvait faire ce qu’il voulait. J’adorais cela.
J’étais comme possédée dans ce moment là. Au bout d’un moment il se releva puis partit à l’assaut de mes autres petits trous. Il mis alors sur mes cuisses des attaches pour les relier à mes chevilles ou mes poignets. Il aimait me contraindre et après tout j’adorais cela.
IL me détacha les chevilles du lit pour les rattacher à mes cuisses. Mes jambes étaient alors pliées montrant bien mes deux trous à mon maître. C’est alors qu’il me gifla le con. A plusieurs reprise.
Je lâchais alors plusieurs cris. Il mis sa main sur ma bouche et introduisa sa ménagement Trois doigts dans mon petit trous. Il s’amusa a les regarder aller et venir comme pour les sortir par ma chatte.
- Plus ?
- Je disais oui du regard. Je prenais ce regard qui disait non.. mais oui quand même ????.
Il tournait savamment ses doigts pour élargir au mieux mon fion. Il introduisait un quatrième doigts.
Mon trou n’était pas encore assez travaillé comme il le désirait.
- Hum, regarde.. quatre doigts dans le cul de ma putain..
Il y allait avec douceur, il jouait, il tournait sa main. Il y mettait une dévotion particulière à m’élargir.
Il regardait la réaction de mon fion quand il sortait ses doigts. A regarder la trace de son passage. A voir s’il se refermait ou s’il restait béant comme pour réclamer plus.
C’est là que de l’autre mois, il introduisait aussi des doigts dans ma petite chausse. Il était maintenant à s’afférer à bien me remplir.
- Quatre doigts dans le cul, deux dans la chatte..
C’est là qu’il força le passage de ma chatte avec un troisième doigt.
- Comme tu en mets partout.. regarde le lit est plein de mouille de petite salope…
Ainsi il me fouilla de ses doigts, jouant avec mes orifices. Tout glissait.. naturellement tellement j’étais trempée.
Je sentais mon corps frémir surtout quand il caressait en plus mon clitoris. Je n’arrivais pas à résister que je jouis.
- Petite salope. Jouir sans me le dire… Quelle égoïste tu es.
D’un geste sec, il me détacha. Les chevilles des cuisses. Il serra mon bras et m’attacha à nouveau comme à mon arrivée les bras au dessus de la tête.
Je vis alors le martinet.. Mes yeux grossissaient.
Il me flagellait alors de haut en bas. Les cuisses, les fesses, le dos. Il avait tellement rehausser mes mains, que j’en étais sur la pointe des pieds.
Je voulais me dédouaner de cette punition méritée.
J’étais bien rouge. Rouge de honte.
Il me baillonna de mon gag ball, me remit le bandeau et me laissa ainsi…
Qu’allait il ensuite faire de moi….
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Désolée pour mes fautes.. J'écris instantanément… si quelqu'un est prêt pour me corriger :)?
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C’était un samedi soir, il faisait bon dehors. Cela faisait déjà quelques jours que je n’avais pas vu Monsieur. Il était en déplacement. J’aime avoir ces moments d’indépendance où Monsieur sait montrer sa présence, sa bienveillance.. parce qu’il pense à moi. Cette pensée me fait sourire, il alimente toujours ce lien, tout comme je le fais.
J’avais eu une envie folle de Shopping. Je suis allée faire un tour dans celle que j’affectionne à Strasbourg. Une amie qui tient une boutique avec de la lingerie et des robes sexy à souhait, sans vulgarité. Elle me connaît par cœur.. Si vous la cherchez elle est rue de la Madeleine…
A chaque fois que j’y vais c’est papotage, essayage et craquage ! J’avais envie de me faire belle pour lui. Le surprendre. Cela doit aller dans les deux sens. Nous voulons être surprise.. mais nous devons aussi surprendre. C’est là que j’ai vu.. The robe ! Celle qui est juste sexy à souhait mais sans aucune vulgarité. J’ai toujours aimé avoir mon look et à fuir les enseignes de vêtements qui font de nous des petits moutons.
Je regardais mon amie.. et elle sourit. Elle comprit. Je passais donc à l’essayage. Une envie folle de montrer à Monsieur. Il aime savoir ce que je fais. Mais de l’autre j’avais envie de le surprendre. C’est alors que je lui envoyais par Whatsapp un message vocal. Il aime encore ma voix.. Douce, suave et apaisante.
« Cher Monsieur, je suis en pleine essayage dans la boutique d’une amie.. Puis-je la prochaine fois que nous nous voyons choisir ma tenue ? Bien à vous. Votre petite chienne. »
Même si je n’attendais pas sa réponse, je me décidais à prendre cette robe. Elle était faîte pour moi. Je venais de perdre plus de 15 kg. Je devais me réapproprier mon corps. J’avais encore du mal. Il n’est pas parfait. J’aimerai me sculpter, faire plus hélas mes problèmes de dos m’empêchent d’être totalement celle que je suis dans ma tête. Au fond ce qui compte c’est d’être bien dans sa tête.
Après cette frénésie acheteuse, je rentrais chez moi en profitant du soleil, cheveux au vent avec cette excitation dans mon entrejambe. Au feu.. je regardais mon portable.. toujours pas de réponse. On devait se voir ce soir. Une soirée privée à la villa Sturm.
La soirée du soir était sous le thème de la sensualité et du Glamour. Je pense que cela allait coller parfaitement…
Soudain, je vis sa réponse.
« Je t’autorise pour ce soir à t’habiller comme il te plait. Je vérifirai que tout est parfait. Je passe te récupérer à 21h30 ».
Cheveux attachés, détachés… rouge à lèvre rouge ou lèvre naturelle ? que de choix cornélien. Je me dis toujours Less is more. Avoir juste les bons accessoires sans en faire de trop.
21h15.. Enfin prête. J’avais hâte de savoir s’il allait apprécier ma tenue…
Il était toujours d’une ponctualité exemplaire. J’appréciais cette attention et ce respect.
Je vis sa voiture arriver. Je sortais. Je descendis les escaliers avec cette petite démarche fière car je me sentais particulièrement belle. Ce sentiment de s’aimer est si bon.. C’est celui qui fait que vous dégagez ce bien être et cette beauté. Je dis cela sans vouloir être prétentieuse, mais vous comprenez ? la beauté n’est pas dans le physique mais dans notre attitude aussi.
J’ouvrai la portière de la voiture et m’y installait confortablement. IL faut dire que je trouve cela d’une galanterie.
- Vous êtes magnifique, ma chère Mademoiselle Lane .
C’est là qu’il mis sa main sur ma cuisse en y mettant une certaine pression qui indiquait clairement.. « Tu es à moi ». J’aimais ce coté animal.
- Je t’inspecterai plus tard.
Sur un fond très jazzy, nous allions en ville pour commencer par prendre un verre dans un bar feutrée de Strasbourg. Les cocktails sont relativement bons sans être non plus à la hauteur des meilleurs bars que je connais à Londres.
Il me tenait par le poignet, je le suivais. Arrivée au bar, il décida d’aller au sous-sol éclairé de lumières rouges et de lanternes. Il s’assit sur le tabouret haut.
IL m’attira à lui par la taille. A l’oreille, dans un ton confidentiel il me dit :
- Tu es une petite putain que je vais me faire un plaisir d’exhiber. J’aime que les hommes te regardent. »
Je souris, je baissais la tête à la fois excitée et gênée. Deux sentiments contradictoires comme nous pouvons tous l’être. J’étais avec lui cette femme indépendante et de l’autre, celle qui se sent protéger sous sa protection.
Il commença à me caresser avec une réelle délicatesse, son regard me dévorant. J’aimais le pouvoir qu’il avait sur moi.
Alors regardons cette robe de plus prêt…
- Hum.. une robe avec une fermeture éclaire dans le dos qui donne accès si facilement à tant de délices. Tous ces mâles vont être en rute. Remarque chienne que tu es, c’est ce que tu veux.
Doucement il me mis dos à lui. Puis s’empara de la fermeture éclaire de la robe et la remonta relativement haut. J’avais peur qu’on nous voit. Ce côté petite fille qui veut toujours respecter les règles.
- Je t’ai dit que je t’inspecterai.
C’est alors qu’il monta sa main jusqu’à mon entrejambe tout en restant d’une discrétion et en continuant à me parler comme si de rien n’était mais ses mots me mettaient en un réel émoi.
- Alors petite catin.. comment se fait-il que tu portes une culotte ? Nous allons l’enlever.. là maintenant. Non mieux.. tu vas l’enlever.
Je me sentais complètement interdite. Il me saisit le poignet et me dit..
- Tout de suite, Obeis.
J’avais la sensation que tout le monde me regardait. Je me sentais honteuse et si excitée. Je me dandinais pour faire en sorte de retirer cette culotte.. J’avoue avoir fait exprès de la mettre.. Je voulais le titiller bien sur.. mais je ne m’attendais pas à faire cela .. là maintenant.
La robe était relativement moulante. Mes fesses presque à l’air. Je m’étais mise dans le coin où nous étions.. afin qu’on ne m’apercoive pas. Curieux non ? Mon attitude devait paraître bien étrange pour arriver à enlever une culotte d’une robe moulante.
C’est là qu’elle était arrivée à hauteur de mes cuisses. Je me bougeais pour la faire arriver à mes genoux. Je fis mine ensuite de faire tomber mon sac au sol tout en contrôlant ce que les autres pourraient voir. La culotte était dans ma main. Je me releverai et je le regardais droit dans les yeux.
- Voilà Monsieur, ma culotte comme vous me l’aviez demandé.
Je lui tendais.
- C’était un plaisir de te voir ainsi à braver tes convenances.
Il prit la culotte.
- Hum.. je devine ton état rien qu’à son toucher. Petite chienne.
Il s’amusa encore à toucher mes cuisses mes fesses mais ne s’aventura pas plus loin. Je n’avais envie que de cela. J’étais en transe. J’avais oublié où nous étions. J’étais dans notre bulle.
D’un coup sec, il redescenda la fermeture éclair.
- Bon allons à cette soirée.
A notre arrivée à la villa sturm, nous empruntions les escaliers magnifiques de cette demeure. Il me faisait marcher devant lui. Bien sur allait il rater une miette de ma démarche afin de profiter de la vue de mon postérieure et de mes jambes.
- Quels sublimes escarpins tu as choisi. Tu as toujours bon goût. Peut être vais-je t’autoriser à me surprendre plus avec tes choix vestimentaires.
Je portais cette petite paire dénicher dans une friperie. Des Nina Ricci avec un talon fin.. Ils étaient rouge vernis, le bout légèrement pointu et arrondi, comme les ongles d’une main vernie d’un sublime rouge. Ils étaient originaux par la forme mais simples.
Dans la pièce à l’étage, Deux grandes salles avec des lustres en cristal. De grandes baies vitrées.
Tout le monde avait joué le jeu de cette soirée. Une ambiance ultra glamour et feutrée. Pour une fois la musique était très sympa avec un mixe très jazzy, soul de bon goût. Cela changeait de ces soirées aux musiques électros sans saveur que je déteste.
- Regarde comme on te regarde..
J’étais complètement aveugle aux personnes qui me regardaient. Une partie de moi était prête à affronter le monde et l’autre… complètement timide, réservée et peu sûre de moi.
C’est là qu’il croisa des connaissances. J’avais de mon envie une envie folle de danser et de ne pas écouter. La musique de Feeling Good reprise par Aviinci m’incita à aller sur la piste.
- Puis je aller danser ? lui demandais-je ?
- Oui va y, je te rejoins.
Cela ne me dérangeait pas de danser seule, mais je ne le quittais pas du regard. Je voyais qu’il me jetait ses regards de surveillance.
En dansant seule, rapidement quelques hommes s’aglutinaient autours de moi avec ce sourire et cette nonchalance qui laissait planer qu’ils voulaient faire connaissance. D’un naturel sociable, j’entamais des échanges relativement simples.
- Bonsoir Mademoiselle. Sympa cette soirée.
- Oui en effet, ça change de ce qu’on a l’habitude de voir à Strasbourg..
- Vous êtes très jolie, et vous dansez super bien !
Je devinais bien sur où il voulait en venir mais ils n’avaient bien sur aucune chance. La place était prise dans mon esprit. Mais mon coté petite allumeuse parfois pouvaient prendre le dessus. Après tout je n’avais rien demandé.. C’était eux qui étaient venus.
Je me laissais porter par la musique à me déhancher. C’est l’un d’un charmant homme blond, assez grand se rapprocha de moi pour danser à deux. Il mis son bras autours de ma taille.. Bien sur.. il se prenait des libertés d’un homme respectueux ne ferait pas.
- Puis-je t’offrir un verre ?
- Non c’est très gentil.
La fille timide reprenait vite le dessus. Lassée par ces techniques de drague très ennuyeuse, je rejoignais Monsieur.
- Alors petite salope, tu ne peux pas t’empêcher d’aguicher !
- Mais non.. je n’ai rien fait cher Monsieur, répondais-je avec un léger sourire complice.
Je reviens, je vais aux toilettes, si vous le permettez.
Les toilettes étaient très grandes. C’est en refermant la porte que je sentis une main forcée la porte.
Il me tira alors par les cheveux et me poussa vers le lavabo. Je me retrouvais les mains posées sur ce dernier à me regarder face à ce grand miroir.
D’une main animale il remonta la fermeture éclaire de ma robe puis mis sa main sur ma bouche.
Sans aucun ménagement il me sodomisa. Ses coups étaient si fort et intenses. Mes cris se perdaient dans sa main. Cela n’avait pas durer très longtemps. IL m’avait prise sauvagement comme une putain. Il avait joui et laissé son foutre dans mon cul. Une fois son affaire terminée, il me releva en tirant mes cheveux puis me rejeta vers le lavabo et prenait la direction de la porte.
- Allez nettoie toi ! Tu vas en reprendre encore. Tu n’attends que ça. Je te laisse quelques minutes et rejoins moi à l’entrée.
Son assaut avait été féroce. J’étais totalement chipée. J’aimais quand il était fougueux à me baiser comme une pute. Je resaissais mon esprit. Je faisais tant bien que mal pour nettoyer mon anus.
- Où allons nous ? demandais-je ?
- T’exhiber.
Je ne savais pas quoi répondre. Je baissais le regard. Maintenant il savait où étaient mes limites et ce que je ne voulais pas. Je me sentais donc en sécurité malgré tout.
Il avait perdu ce côté chaleureux pour laisser place à cet homme intransigeant.
EN arrivant à destination, nous étions dans un bar libertin. Je détestais ce genre de lieu à Strasbourg où il manque tant de finesse, de glamour et il le savait.
C’est là que je vis cet homme blond avec lequel j’avais dansé et ces connaissances auxquelles je ne m’étais pas intéressée.
- Et si nous faisions de toi, une petite chienne de concours. Tu vas nous montrer tes atouts et nous jugerons si tu en es une..
- Je.. Oui Monsieur..
- Brave petite chienne.
Nous étions installés dans un coin canapé. Ils s’étaient installés sur les canapé. N’étant pas à mon aise dans ce lieu que je qualifierai de glauque, je m’apprêtai à m’asseoir.
- T’ai-je permis de t’asseoir comme nous ?
- Euh.. non ..
- Pardon ? je pense qu’il manque un peu d’éducation.
Il voulait que j’assume mon statut de chienne. Il savait que j’étais tout autant effrontée.
C’est là que je m’avançais vers lui et je quittais ce tempérament à me sentir vulnérable.
- Non, Monsieur. Vous ne me l’avez pas permis.
- Allez, à quatre pattes sur la table !
Je pris alors ma démarche féline tout en le regardant, comme pour montrer à qui j’étais.
C’est là qu’il se leva puis me banda les yeux. Je me demandais encore s’il avait préméditer tout cela. Puis il me dit à l’oreille
- Tu es sublime, me murmurait il. Tu connais le mot si jamais cela va trop loin pour toi. Comme pour me rassurer.
- Oui, Monsieur.
C’est là qu’il remonta encore la fermeture éclair jusqu’à ma taille, dévoilant ainsi à la vue de ses connaissances mon fessier. Mon cœur palpitait.
‘- Messieurs, vous avez le droit de regarder, de toucher mais pas de pénétrer. Est-ce bien clair, sauf si je vous y autorise. Je vous présente Mademoiselle Lane.
C’est là que je sentis une main me prendre par le menton. Je devinais que la personne était celle assise face à moi. Elle commença passer son doigt sur ma bouche.
- Ouvre ta bouche, petite chienne et lèche le doigt.
J’ouvrais alors ma bouche et je sortais ma langue afin de lécher ce doigt. Quand tout à coup, je sentais plusieurs mains s’attarder sur mon fessier. Certains me pinçaient, d’autres écartaient mes jambes.
- Humm elle a la chatte bien lisse, on aimerait bien y gouter. Quelle chienne que tu as là. Je suis très envieux entendais-je.
- Puis-je voir ses mamelles ? dit un autre ?
J’étais complètement outrée par la manière dont il me décrivait. Ce mots qui ne venaient pas de mon maître.
-Redresse -toi.
- Oui.. Monsieur.
C’est là que je le sentais devant moi. Il se saisit de ma robe et passa ma poitrine par-dessus. J’étais présentée, ainsi défaite. Je perdais encore plus de mon assurance.
- Allez y Messieurs. Je vous laisse profiter de cette poitrine.
J’étais touchée de partout mais aucun geste déplacé sur mes trous de chienne. Il y avait veiller. Ils s’amusaient à les triturer, à les malaxer. Je sentais un homme me saisir par les hanches à mimer un acte sexuel. Une poigne certaine.
Je sentais leur désir à mon égard à me prendre, à vouloir me baiser sans frénésie.
- Qu’elle est bonne à être baisée.
C’est là que Monsieur me releva et me dirigea en me tenant par le bras. Je ne sais pas où nous allions. C’est là qu’il retira mon bandeau.
Nous étions seul dans cette pièce qui ressemblait plus à une cage. Il y avait des barreaux. Je voyais la silhouette d’hommes derrière ces barreaux.
- Maintenant , je vais te baiser, et tu vas t’offrir. Tu vas offrir un très beau spectacle. Je veux que toutes ces queues soient bien dressés. Montre leur qu’il n’y a qu’à moi que tu t’offres petite chienne. Qu’il n’y a que moi qui décide ce que je fais de toi ! T’es une vraie petite salope. Dis-le !
- Oui Monsieur, je suis votre petite salope.
Il m’avait plaqué les mains contre le mur. Avec son pied, il m’avait fait écarter les jambes.
- Cambre toi mieux que ça. Crois tu que je puisse te prendre bien à fond en étant ainsi !
Je me cambrais davantage en me baissant un peu.
- Ecarte ton cul qu’on le voit bien ! Tu t’es fait belle, autant le montrer.
J’étais complètement génée mais j’oubliais tout tant qu’il était avec moi.
J’obeissais.
Je tournais la tête. Je voyais ces ombres s’agglutiner à profiter de ce spectacle.
Il commença par vérifier mon excitation. J’étais littéralement trempée ! Il avait l’air de me pousser dans mes retranchements, à assumer cette partie de moi.
Il me saisit les bras, les mis en arrière et me maintenait les poignets dans le dos.
- Je vais te tringler comme jamais. Tu ne mérites que ça. D’etre comblée par une queue si dure. Sens tu tout ce que tu provoques.
- Oui.. Monsieur. Je ne mérite que ça
Il prenait possession de ce qui lui appartenait. Cette fois il pénétra ma chatte encore et encore, il me labourait bien profondément en levrette.
- Bonne petite pute. Regarde… regarde comment on regarde comment on prend une bonne chienne. Toi en train d’exciter tous ces mâles.
C’est là que l’homme blond entra… Je me sentais interdite.
- Il voulait te regarder de prêt en train de te faire sauter. C’est un voyeur. Ne t’inquiète pas.
Il se plaça juste face à moi. Il avait son verre à la main et me regardait droit dans les yeux. C’est là qu’il se rapprocha de moi et me dit.
- Tu es véritablement une bonne petite chienne de concours. Cette manière que tu as quand tu te cabres pour te faire prendre si profondément. Ces cris que tu émets quand tu te fais fourrer. Un vrai délice. Une vraie salope.
- Je vous remercie mon cher. dit mon Maître. En effet c’est une vraie Salope. J’aime révéler cette nature et la montrer.
- Elle est faite pour cela.
C’est là qu’il m’ordonna de me mettre à quatre pattes. Puis il jetta mon visage contre le sol.
- Voilà une excellente position pour bien la remplir. Je l’ai fait tout l’heure. J’aime me perdre dans ce petit garage.
- Puis-je entendais-je ? l’homme avait demandé visiblement quelque chose à mon Maitre.
L’homme s’était accroupi et dégageait mes cheveux pour mieux voir mon visage.
-Qu’elle est belle quand elle se fait baiser. Il aura été dommage de nous priver de ce spectacle. Puis il se rapprocha à nouveau de moi. Je sentais sa respiration forte prêt de moi.
- Allez, fais toi bien bourrer comme tu le mérites. Je vais me caresser en te regardant prendre ton plaisir. Regarde ce que tu provoques.
Il s’était éloigné. Mon Maitre écartait à nouveau mes fesses pour observer sa queue s’engouffrer dans mon petit fion. Il la rentrait, la sortait parfois doucement. Il la réintroduisait parfois avec une telle profondeur…
J’avais tout oublié, même où j’étais.. il me rendait complètement folle…
Il tapissait encore de son foutre mon fion. Il se redressa et m’ordonna de rester un peu ainsi à la vue de tout le monde.
Au bout de quelque minutes, il me releva et me remis le bandeau, comme s’il avait compris mes ressentis.
Il me remis ma robe avec une telle délicatesse bien qu’il avait été moins avec mon cul.
- Tu m’as rendu fière de toi ce soir ! Dormons ensemble ce soir.
Puis juste avant de sortir, il ota le bandeau. Nous allions vers la voiture.. Je me rejouissais de dormir dans ses bras. Une si belle récompense.
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Au fond du cachot…
Attendre sans aucune raison que de tuer le temps est difficile et parfois, par rapport au temps qui passe, respectivement à sa durée de vie, peut être compris comme étant du gaspillage.
Je n’aime pas cela!
Je suis quelqu’un d’actif et plein de ressources avec une imagination très riche. L’attente pour elle-même m’est donc pénible.
Pour attendre, il faut entrer dans le monde BDSM. Là, la vie change de couleur. Attendre, aussi longtemps que la Maîtresse le décide, c’est autre chose. Alors ces moments provoquent chez moi un afflux absolument débordant de réflexions, de pensées, d’idées. Un mélange tout à fait au hasard de situations vécues, de films visionnés, de lectures, de conversations, toute une série d’images et de situations qui défilent dans la tête.
Attendre comme je l’ai déjà fait avec vous, Maîtresse. Vous vous en souvenez certainement alors que j’étais entravé avec ce carcan qui vous enserre le cou et les poignets. A plusieurs reprises, vous vous êtes placée au-dessus de moi et vous m’avez inondé avec votre liquide doré. Je devais lutter contre l’inconfort, j’étais trempé de votre liquide divin, j’en avais autant que je pouvais d’ailleurs. Et après, j’ai attendu. Une attente tout au contraire captant ces images et ces sensations, pour un soumis, c’est un véritable délice. Ces moments mettent d’ailleurs en relief toute la relation.
Dans mon parcours, je crois vous avoir expliqué que, j’avais attendu dans cette oubliette, nu, complètement souillé de poussière et d’urine, les mains menottées dans le dos. C’était dans cette prison de Grossenhain près de Dresde.
Ou encore cette attente dans le cachot, où je posais ma tête sur le boulet de prisonnier. Reposer ainsi sur le sol, se transformant en un véritable supplice car rester sur une épaule devient difficile et je devais donc me retourner pour m’appuyer sur l’autre épaule, souillant du coup tout mon corps d’un mélange de poussière de petits gravats et d’urine. En fait pour moi, ce fut absolument délicieux et je m’en souviens comme si c’était à peine fini.
Je me souviens aussi de ce terrible supplice qu’est d’être enfermé dans une cravate. Attendre, en souffrant l’horreur, j’ai crié de douleurs à cause des crampes dans mes jambes, je tremblais de froid après avoir été aspergé d’urine par mes deux « gardiens ». En plus, j’avais le goût délicieux d’une abondante giclée de sperme encore en bouche d’une fellation faite sur la queue du soumis que le gardien avait amené. Cette attente était aussi merveilleuse. Je sais que je tremblerai de peur d’être encore bloqué dans cet innocent instrument de torture (mon mal au dos étant sauf…). J'y suis resté 4 heures 48 minutes d'ailleurs.
Attendre nu, couché sur le sol, dans le noir, entravé, la bouche occupée par un bâillon qui fait baver. Une belle épreuve surtout quand on sait que bientôt je vais être, à nouveau, torturé et supplicié.
Attendre, complètement attaché, incapable de bouger, après avoir été giflé et boxé, le visage couvert de crachats qui coulent lentement le long du visage. Attendre jusqu’à ce que ces crachats, justement, sèchent, probablement une attente interrompue par un petit arrosage « champagnesque »… suivi d’une nouvelle attente.
Autant de souvenirs et de moments qui font bouillir le cerveau de choses absolument indescriptibles.
Vous savez, Maîtresse, que dans mes rêves, je m’imagine être enfermé, nu, souillé, dans un cachot. Je l’ai déjà été pendant 5 ou 6 heures. C’était bien. Mais mon rêve donc, c’est l’attente pendant 24 heures au moins, sans être abreuvé ou juste arrosé de temps à autre, pas nourri, juste prisonnier. Peut être interrompu par des visites de vous ou de vos amies, pour rire et commenter cet objet que je suis ou, si l’envie vous en prenait, de me sortir, de me faire subir une flagellation, une séance de kick-boxing assez dure pour tout de suite après me remettre dans la cage ou le cachot. Peut être, juste avant de fermer la porte, de me cracher sur le visage histoire de me dire, « hi hi, t’as soif? eh bien voilà, je te donne un peu de ma salive car je prends soin de toi ». Moisir dans la cage exposé aux visiteurs et initiés qui mangent ou boivent devant, viennent vous pincer le corps entre deux conversations, vous tirer par les cheveux et se moquer de vous…
Etre enfermé, avec un autre soumis mais la bouche entravée avec une bride-bavarde ou la bouche cousue pour m’empêcher de pouvoir communiquer avec l’autre et attendre, nu, sur le sol poussiéreux.
Evidemment, Maîtresse, une attente avec tout le décorum que l’on peut imaginer, chaînes, fers, plugs insérés dans l’anus et reliés à une chaîne, cages, oubliettes, cellule sale, participe à rendre l’attente comparable à une session. L’attente consécutive à une explication de ce qui attend le soumis, lui expliquer qu’il va affronter une dure session, un échange oral ou s’échangent aussi caresses, gifles, coups de genoux ou de pieds, plonger la main dans la bouche, où le soumis dit son désir de montrer sa dévotion, son désir de souffrir pour prouver, pour aimer aussi. Cette longue préparation qui va « potentialiser » toute la relation. Cela permet aussi à la dominante ou au dominant de disposer du temps pour elle, pour lui, de préparer la session suivante, de manger, de boire, de se reposer, de lire ou de regarder la TV, de s’occuper d’un autre esclave.
Les conséquences de ces attentes sont évidemment une montée en puissance de l’effet des tourments et des supplices. Probablement aussi une meilleure performance et de résistance aux supplices qui arrivent par une préparation des décharges d’endorphines. L’attente est donc, si vous voulez, une sorte de potentiomètre agissant sur le cérébral du soumis dans la relation et les actions qui suivent.
Avant de conclure, j’aimerais mentionner les moments d’attente qui précèdent une session. Les temps consacrés à la préparation, la manipulation des fers, des chaînes, des cordes, le temps de fixation, les explications ou les mots prononcés par l’opérant au soumis. Je pense par exemple aux sessions sur les croix de St.-André (j’en parle car je l’ai pas souvent vécu) où l’on attache, lentement, vérifiant la solidité, où on en rajoute pour bien fixer tout le corps, où l’on glisse le bâillon dans la bouche. Tout ces moments qui préparent le soumis à la torture pour votre plaisir et votre joie de posséder et de faire toutes les choses qui vous passent par la tête.
Finalement l’attente met en relief tout ce qui est avant et après une session et cela joue en moi un effet important.
Je suis reconnaissant à Maîtresse Gabrielle de me permettre d’évoquer cela dans le détail. Cela aide à la compréhension mutuelle et apporte aussi aux autres lecteurs des éclairages qui parfois manquent.
Maîtresse, j’attends la fin de se satané confinement car, ça, c’est devenu une attente intolérable!
Kaji, SLNR 386-312-138
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Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse; quand elle sera prête. Elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller; la maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte; elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise; de profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte; un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Je rentrais complètement énervée. Dans ces moments là, je suis plutôt expéditive à vouloir m’isoler. Un rien peut me rendre comme une panthère, prête à sortir les crocs, à griffer.
J’allais le rejoindre. Il m’avait ordonné de venir dans son antre. Vêtue d’une robe légère framboise laissant apparaître un décolleté léger qui arrivait sous mes genoux avec des petites sandales printanières, je toquais à sa porte.
Sa maison était située à la campagne, une maison faîte de pierre décorée avec goût et des matières naturelles. J’aimais beaucoup me rendre dans cet espace où je pouvais me libérer de toute tension.
C’est là qu’il ouvrit la porte. Habillé d’un Jean bleu foncé tenu par une ceinture marron clair et une boucle élégante, il portait une chemise légère qui le rendait tellement sexy. C’est là qu’en arrivant je manquais à tous mes devoirs. Je rentrais sans répondre à son bonjour, et en parlant de mon énervement. C’est là que d’un seul geste, il se rapprocha de moi, m’empoigna les cheveux et se mit derrière moi.
- Tout doux… Respire… Je crois que tu en as oublié tes belles manières.
C’est là que je voulais répondre pour m’expliquer.
Il mis sa main sur ma bouche tout en mettant son bras autours de mon cou
- A partir de maintenant, je vais t’apprendre à te contrôler, à gérer ta colère et surtout à ne pas jeter ta mauvaise humeur sur moi. Je t’interdis de me parler, sauf si je te l’autorise. Je vais te traiter comme une poupée, ma petite poupée, dévouée. Je vais devoir te punir comme une enfant. C’est tout ce que tu mérites. Suis-je clair ?
Je hochais de la tête un oui avec une certaine crainte ce qui allait venir. IL savait tout de suite prendre les rennes. Au fond, il savait baisser mes tensions, me rassurer.
- Enlève moi cette robe.
C’est là qu’il me jeta au sol, le visage plaqué contre le parquet qu’il maintenait avec son pied.
- Tu n’es qu’une bonne petite chienne. Tes mains dans le dos puis ne bouge pas.
C’est là qu’il se mit sur mon dos. IL me mis un gag ball et le serra très fortement.
- Voilà qui va être parfait. Ne pas t’entendre râler.
-
Puis il me mis des bracelets en cuir aux poignets, puis à mes chevilles.
- Allez à quatre pattes, petite chienne.
Je m’executais. J’étais ainsi les seins dénudés, avec une petite culotte fine. Il me botta les fesses avec son pied pour me faire avancer.
- Allez marche un peu, je vais te remettre à la place qu’il se doit. Tu vas méditer à ton comportement. Allez avance vers là bas..
Le là bas était son bureau / boudoir où parfois il me recevait. Je savais que cette pièce était relativement petite, sans fenêtre où l’on trouvait un bureau avec un fauteuil voltaire, un canapé. Elle était relativement froide et rustique. Il alluma la lumière et sans ménagement, je découvris une couche au sol.
- Allez sur ton tapis.
Je me refusais à ce traitement. Je n’aimais pas cela. C’est là qu’il me traina par les cheveux. Il entreprit alors de m’encorder afin de m’immobiliser complètement. Quand il est dans cet état, j’aime le regarder. Il est comme posséder. Je ressens une certaine froideur malgré sa bienveillance. Je souris intérieurement.
Il prit un malin plaisir à jouer des cordes pour que je sois à sa merci, toute offerte, de manière à être inconfortable pour me voir me mouvoir. Je devinais que cela le rendait fou, de me voir ainsi à sa merci. Le regardant droit dans les yeux, comme pour le supplier de me libérer.
- Il te manque ton collier de chienne. Et ne me regarde pas. Tu baisses le regard sinon je vais être obligée de bien te corriger. Est-ce cela que tu veux ? Des coups de cravache ? hum.. non le martinet serait plus appropriées aux petites chiennes dévergondées.
Une fois le collier mis, il prit la laisse qu’il serra court contre le radiateur. Puis il sorti en éteignant la lumière.
J’étais ainsi dans le noir, offerte à ses moindres désirs, enchaînée. J’étais quelque part énervée de me retrouver ainsi alors que je voulais être contre lui et de l’autre je sentais l’excitation me gagner. Son imagination était toujours incroyable. Il savait me surprendre, il savait de quoi j’avais besoin. J’essayais de me détendre, de respirer calmement. Tout doucement, cet immobilisme me conduisit à ne plus penser à mon état de l’après midi, mais je n’avais qu’une envie, qu’il s’occupe de moi.
J’entendais à travers la porte ses pas, je devinais dans quelle pièce il était. Il avait mis une musique de fond, une musique classique. Il était dans un contrôle incroyable, sachant ce qu’il fallait pour me détendre malgré tout. Je notais ce geste d’attention à mon égard.
Je commençais à perdre la notion du temps. Je tremblais un peu de froid.
La porte s’ouvrit, il alluma la lumière. J’étais aveuglé. Il me regardait en train de supplier en bouger de me défaire de cette place. Mais je sentais que ce n’était pas dans sa volonté.. IL avait le regard rude. Il se rapprocha puis caressa mes cuisses, remonta sur mes fesses. Il se saisit de ma culotte qu’il resserra dans sa main. Il s’amusa à jouer avec le tissu afin qu’il fasse comme une corde passant sur mes lèvres et mon petit anus. Je me dandinais..
- Humm.. je vois que tu ne peux pas te contrôler. Il faut que tu te déhanches.
Il placa alors sa main sur mon entrejambe puis m’assena une claque dessus. Puis je senti un effleurement de ses doigts sur mes lèvres. Un filet de mouille s’en dégageait.
IL enleva mon gag ball et introduisit ses doigts dans ma bouche.
- Allez lèche moi ça… Je ne voudrais pas en mettre partout puis te faire nettoyer les sols.
J’ai un petit cadeau pour toi… Regarde.
Il sortit alors un plug d’une taille certaine. Mes yeux s’écarquillaient.
- Ouvre ta bouche de petite putain. On va s’occuper que tu sois bonne de partout. J’ai une envie de faire de ton petit fion une chatte, un petit garage à bite.
- Il tira mes cheveux en arrière pour me redresser et me mit le plug dans la bouche.
- Allez lèche le comme si c’était ma bite. Tu es si douée pour ça. Montre moi ton talent. Je veux voir jusqu’où tu es capable de l’engloutir.
Il était en train de m’humilier. Je hais quand il fait cela mais au fond, peut être une partie sombre mais cela me met dans un tel état. Etais ce au final une punition ? ou une récompense ?.
Je suçais ce plug parfois avec difficulté. Le rythme qu’il donnait me laissait aucun répis, j’en bavais.
- Voilà, je pense qu’il est parfaitement humide et préparé pour le mettre dans ton cul. Je te préviens, je ne rien entendre. Compris.
- Oui Monsieur.
Il me tira à nouveau par les cheveux..
- Je t’ai dit que je ne voulais pas t’entendre.
Il remit mon gang ball. Il descendit ma culotte sur mes cuisses. Je me sentie ainsi humilée.
J’étais ainsi face contre le sol, les fesses relevées avec cette culotte baissée et trempée. Victime de toute mon excitation.
- Tu garderas toute la soirée ta culotte sur les cuisses.
Puis je sentie le bout du plug qui commençait à s’engouffrait doucement dans mon anus. Il me demandait de pousser, de travailler à son ouverture.
- Allez va-y petite pute. Tu vas y arriver. Je veux que tu sois bien ouverte. Ouverte à ce plug, à ma queue, à mes doigts ou à ma main.. On verra tout ce qui peut y passer. Suis- je clair ?
Je hochais la tête avec un léger son timide. Malgré cette situation, j’était toute excitée.
- Humm, voila.. tu es parée, ornée.. Je vais maintenant te laisser encore un peu méditer à ton comportement quand tu es arrivée. Je me devais te rappeler qui est ton Maître.
Oh oui il était mon Maître, par là je voulais dire mon guide.. Il me connaissait, il me faisait sortir des sentiers battus, en pensant à moi, à lui. Je me sentais lui appartenir, j’avais une telle confiance. Je fermais les yeux en pensant à tout cela.. à ce qui allait aussi se passer.
Je soupirais.. Le temps se faisait long. Je l’entendais. Je me sentais délaissée. Je commençais à m’exciter à vouloir bouger, me dégourdir.
Quand il revint j’étais presque heureuse. J’étais à nouveau ébloui. Me voyant calme il me caressa la joue puis je sentie sa main ferme me maintenir par le cou. Il détacha ma laisse du radiateur, puis libéra mes mains et mes jambes. Il me tenait haut et court, à maintenir un petit étranglement très excitant.
- Cambre toi. Je veux une chienne noble qui expose son cul.
Il me faisait marcher à coté de lui, avec fermeté jusqu’à son salon. J’avais ma culotte à ne pas faire tomber davantage
Il avait une table- fauteuil posé juste devant la cheminée.
- Allez monte dit il en papotant dessus.
Ma démarche de chienne était assurée et je montais dessus comme le ferait un chien. A quatre pattes, il appuya sur mon dos pour me faire cambrer. Il maintenant ma laisse courte pour bien me redresser, me dresser. Il se saisit alors de la cravache pour bien corriger ma posture.
- Je vais te donner des coups de crache, 10. Tu vas les compter un à un.. et tu vas me remercie par .. Merci Monsieur.
Je sentais la cravache parcourir mon corps, je ne savais pas où elle allait s’abattre. Il aimait m’effleurer avec, comme pour détourner mon attention.
Le premier coup fut sur ma fesse droite.. et le second aussi et le troisième. IL se montrait particulièrement rude avec moi ce soir. Est-ce don j’avais besoin. Je voulais me dédouaner de la cravache. C’est là qu’il me réprimanda.
- Je vois que cela ne semble pas suffisant à t’éduquer comme il se doit. Très bien.
Il lâcha ma laisse. Il mit la cravache dans ma bouche puis se saisit du martinet.
- Ma blanche neige va comprendre comment une belle pomme rougit…
Aucune partie de mon corps n’était épargner. Il commença par mon dos, mes fesses puis mes seins.
- Allez cambre toi, écarte bien tes jambes.. que je m’occupe de ton entrejambe de chienne.
Là je commençais à trembler. Je n’aimais pas cela. J’avais peur. Je ne voulais pas. Mais ses coups de martinet se faisait de plus en plus fort. Je compris que je devais céder.
Il me mit un seul coup sur ma chatte qui me faisait crier et tomber la cravache de ma bouche.
Je m’attendais à ce qu’il soit rude mais au contraire, il me caressait doucement sur les parties sur lesquelles il avait adoré mettre des couleurs. J’aimais ce moment là, plein de douceur, où je devais quand même rester sur mes gardes, puisqu’il avait toujours le martinet en main.
Alors que je m’attendais à recevoir d’autres coups, il me me redressa. Sors ta petite langue qui n’attend qu’une chose.
Il enleva la boucle de sa ceinture.
- Enlève là avec ta bouche, puis met là autours de ton cou.
- Je veux que tu sortes ta langue de chienne. Je sais que tu la veux ma queue. TU n’as pas le droit de la toucher. Compris ?
Il défit son jean et en sorta son membre. Il bandait.
- Regarde ce que tu provoques..
Puis il plaça son sexe devant moi, ma langue étant dehors. Je ne voulais qu’une chose, l’honorer, le lecher, le sucer.
- Renifle la.
Il passa ensuite son sexe sur ma langue et ma bouche. Puis il entra son membre dans ma bouche. Il bloqua alors ma tête en l’amenant vers lui. J’étais là, sans l’incapacité de bouger, ma bouche empaler sur son gland. Il forçait le passa pour atteindre ma gorge à m’en faire baver comme une petite putain.
- Regarde moi.
Je le regardais droit dans les yeux. Il avait ce regard si intense. Je sentais que j’allais être la victime de son désir.
C’est là qu’il saisit la ceinture et serra mon cou avec tout en me baisant la bouche. Je n’avais même pas le temps de comprendre ce qui se passait. J’étais à son service, l’esclave de son plaisir, l’esclave de mon plaisir.
Ma bave dégoulinait sur le sol, sur sa queue, je peinais à respirer.
- Garde ta putain de bouche bien ouverte ! Je ne veux pas sentir tes dents.
Il me gifla.
- Brave petite pute.
Sa queue était toute dure, je sentais le gland au fond de ma gorge, puis contre ma joue. J’étais dans un tel état. J’adorais quand il m’utilisait comme cela.
- T’es la bonne chienne à ton maître. Allez descend et nettoie moi cette bave que tu as mis partout.
Je refusais cette tache qui me demandait. Il en était hors de question.
- Ah tu rechignes à cette tache… Il me prie par le cou et m’obligea a mettre mon visage contre le sol mouillé.
- Nettoie !
Je me refusais à nettoyer. C’est là qu’il prie la cravache..
- Nettoie !
J’aimais ne pas me laisser faire quand je ne voulais pas faire quelque chose.
- Je ne le répéterais pas. Nettoie ou tu te souviendras de cette correction. Et crois moi, les coups de cravache de tout à l’heure ne seront rien comparer à ce qui t’attend. Je vais peut être m’amuser avec tes seins. Je sais que tu adores ça. Alors ?
Je me refusais toujours.
- Très bien, c’est ton choix. Mets toi à genou, les mains dans le dos.
Je vois que tu as repris ton tempérament rebelle. Serais ce mes sévices qui te donnent le droit de me défier ?
Je souris intérieurement. Mais je ne voulais pas que tout soit facile.
- Tu sais très bien que je ne vais pas te soumettre par la force. Je pense que le plus simple, serait de t’abandonner à nouveau dans le bureau.. Est-ce ce que tu veux ?
Il savait utiliser les mots justes.. Je m’executais.. je me mis sur les genoux, les jambes ecartées.
- Mets des bras derrière la tête.
Cela mettait en avant ma poitrine. Je savais ce qui m’attendait. Je devinais dans son regard que mes seins allaient être l’objet de son attention.
Il se saisit de deux tires tétons.
- Alors voyons voir ce qu’on peut tirer de tes mamelles de chienne.
Il positionna le premier. Je sentais alors l’aspiration. C’était une première pour moi. J’étais relativement surprise par à la fois la douleur et le plaisir. Allez encore un peu.
- Regarde comme tout est aspirer, penses tu qu’on puisse le mesurer ?
- Tais toi, je ne veux pas de réponse.
Il fit de même avec le second.
J’avoue que je sentie l’inconfort. Il me laissa ainsi, à ma méditation au milieu de la pièce. IL était aller se servir un verre. Il s’était assis face à moi sur le canapé. Je commençais à avoir mal au genou. Mes bras commençaient à s’engourdir.
Puis au bout d’un moment.
- Alors tu es calmée ?
Je fis un signe par l’affirmative. Il s’approcha et retira les tire tétons. Je sentis un soulagement mais qui fut de courte durée. Il se saisit de chacun de mes tétons et les serra fortement. Les tritura. Je le regardais droit dans les yeux. Ma fierté me poussa à refreiner le moindre bruit. Je ne voulais rien montrer, un peu comme une adolescente recevant une fessée pour mauvaise conduite et qui répond .. même pas mal.
Voila, tes petits tétons bien dressés, à la différence de toi.
Il me releva. Il passa son bras autours de mon cou, et le serra. Cette étreinte me permettait de sentir son souffle. J’aimais quand il me parlait avec murmure au creux de mon oreille
- La soirée ne fait que commencer ma petite. Tu es ma fierté, sache-le.
Il me caressait le visage, mes fesses. Je n’arrivais plus à me tenir. J’ondulais contre lui. J’aimais son odeur, la douceur de ses mains, sa fermeté aussi. Ce tout qui fait que je sais que quoi qu’il arrive, je suis incapable de lui résister.
Toujours en me tenant ainsi, il mit sa main sur mon sexe et me caressa.
- Que tu es trempée… je vais me délecter de toi. Regarde mes doigts remplis de ta mouille…
Il lecha ensuite ses doigts.
Hum ta mouille est exquise, divine. Un si bon nectar.
Je veux te voir dégouillanante.
C’est là qu’il me relacha, s’accroupit et commença à me fouiller la chatte.
Je sentais ses doigts en prendre possession. Il voulait me rendre fontaine. Et il savait y faire.
- Regarde moi quelle petite salope que tu fais. Tu ne sais pas te retenir hein ? regarde tout ce que tu as mis par terre… Tout est trempé. Dis moi ce que tu es ?
- Je suis votre chienne, Monsieur.
- Et que fais la chienne de Monsieur ?
- Elle est à sa disposition, à son service, tout comme sa bouche, sa chatte et son cul qui ne demanda qu’à être utiliser. Monsieur.
- C’est bien. On va continuer ton éducation anale. Je n’ai aucune envie d’honorer ta petite chatte avec ma queue. Tu ne le mérites pas.
Remonte moi ta culotte ! et marche à quatre patte jusqu’à la table. Ensuite je veux que tu te cambres au dessus de la table du salon et que tu écartes tes fesses avec tes mains.
Je remontais ainsi ma culotte et j’entrepris de marcher jusqu’à la table. J’avais la sensation que j’allais perdre le plug qu’il avait incéré dans mon petit fion, tellement j’étais trempée.
Arrivée à la table, je me remettais debout. Je mis mes mains sur mes fesses avant de les écarter. Je sentis le tissu humide de ma culotte entre elles.
- Ecarte moi bien tes jambes.
Il s’approcha de moi puis me forca à mettre mon ventre contre la table. C’est là qu’il m’attacha les chevilles de part et d’autres aux pieds de la table. Ensuite il attache mes poignets ensemble et les attacha à l’avant.
C’est là qu’il déchira ma culotte avec une telle force que j’en fus surprise. Il claqua ensuite mes fesses, les malaxa et s’amusa à les ouvrir et voir le plug qu’il avait placé. Il appuyait dessus, il passait aussi sa cuisse à hauteur de mon entrejambe. Je me sentais si chaude, prêt à être cueillie. Je n’opposais plus aucune résistance.
- Je vais m’occuper de ton fion. Je vais l’élargir. Je vais enfoncer plusieurs doigts, je vais t’écarteler, de fouiller, te baiser peut être avec .. ou peut être avec ma main.. ou peut être avec ma queue. Je veux t’entendre dire que tu es une chienne en chaleur, que tu veux que je t’écartèle le fion pour qu’il soit aussi ouvert que ta chatte de putain.
Il releva alors ma tête en tirant mes cheveux. Je sentais à nouveau son souffle.
- Allez je t’écoute.
- D’une voix, presque un murmure.. Monsieur, je veux être votre chienne que vous l’art de mettre en chaleur, je veux que vous m’écartelez mon fion afin qu’il soit ouvert comme ma chatte de putain. J’en serai honorée Monsieur.
- Hum… tu es parfaite me murmurait il. IL jetta ensuite ma tête contre la table.
Doucement, il sorta le plug de mon cul. Il regardait mon fion céder. Une fois enlevé, il regarda ce trou dans lequel il voulait se perdre. Il passa sa langue dessus puis commença a m’honorer avec sa bouche sur mon sexe également. Je me sentais complètement défaillir. Il introduisait savamment un premier doigt dans mon fion.
- Oh c’est comme dans du beurre… Oh le second aussi…
C’est là que de son autre main, il introduisit aussi deux autres doigts..
- Humm quatre doigts dans le cul de ma chienne.
Il écartela alors mon fion.
- Tu es encore bien étroite.. Il va falloir travailler tout ça.
De là il me caressa tout doucement puis il commença à vouloir frayer un chemin avec sa main. J’étais effrayer.
- Regarde comment tu te montres.. Montre moi comment tu as envie de ma main en toi, combien tu es faite pour ça.
Je soupirais de désir, un fantasme, une envie, mais en suis-je capable ?
Il commença par me fouiller, à tourner avec ses doigts jusqu’à en mettre 4…
- On va voir si tu es capable de te faire baiser par mon poing, petite salope.
- Mon dieu, quelle pute tu fais…
Je me dandinais pour aller chercher ses doigts, à faire comme si on me baisait. La douleur était relativement saississante que je ne faisais plus la belle afin de trouver la bonne posture pour me faire baiser avec son poing. Il se faisait doux pour se frayer le passage. IL n’y arriva pas totalement, il ne força pas. IL ne voulait pas casser son petit jouet sexuel.
- Regarde moi comme tu es trempée, ta mouille coule au sol. Supplie moi de te baiser maintenant.
- Monsieur je vous en supplie, baisez- moi.
Il retira alors la ceinture de mon cou et la passa sous mes hanches. Il me mit ensuite mon gag ball
Il trempa sa queue avec ma mouille et me sodomisa sans ménagement. Il pris de part et d’autre la ceinture pour coller encore plus mes fesses et me prendre bien profondément comme une chienne le mérite.
Je sentais son souffle saccadé, ses coups de queue me heurter. Il me baisa avec une telle violence. Des coups si forts, encore et encore.
Il s’était déchainé. J’étais épuisé. Il jouit sur mes fesses.
Il me laissa ainsi sa semence sur moi. J’étais les jambes écartées, attachées, muselée.. à subir les désirs de mon maitre. J’étais sa chienne, sa putain..
Il revint, me banda les yeux…
J’étais épuisée.. Il vint tel un félin me murmurer à l’oreille
- Ma douce panthère, je vais te détacher.
C’est là qu’il me prit ensuite dans ses bras. Toujours les yeux bandés, il me fit marcher jusqu’à une pièce.. me demanda ensuite de lever ma jambe.. d’avancer.. IL m’avait préparé un bain.
Je sentais la chaleur de ce bain me réchauffer.
- Non, n’enlève pas le bandeau.. j’ai plein de surprises pour toi…
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Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires
s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante
et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le
public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui
le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit,
à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui
le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes.
Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois,
il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique.
Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui
ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires
pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel
plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur
devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront
toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru.
Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente
dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains
adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état
d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement
ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux
visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains.
De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la
la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font
partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels.
Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il,
sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans
résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles
précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure":
"L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement
entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave.
Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le
Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété."
Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire.
En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il
a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle
de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la
notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir
de sa propre personne.
Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation.
C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi,
si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise
également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un
mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise
ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie
professionnelle ou son intégrité physique.
Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit
immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi
rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des
frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à
considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine
puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements.
Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de
sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre
dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins,
pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas
d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité
de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM.
Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver
un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle
manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire
pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais
au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public.
Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée.
Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse
ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger
la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de
vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps.
En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires,
et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe
quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler
dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses
attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus
conviennent d’un certain nombre de rites d’usage.
Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre
partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le
soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien
plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en
principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée.
Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission,
encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes,
la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à
quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir
jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant
le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue.
Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que
se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins,
et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule
l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une
relation SM.
La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à
ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît
naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais
son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun
caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il
impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles.
Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la
domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission
lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne
signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal
qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de
véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis.
Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations
sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant.
Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de
créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se
pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et
expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de
chacun seront bien heureusement respectées.
Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être
sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations
BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui
énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation
humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus.
Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat),
la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet,
beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur
une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques
BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même
hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre.
Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir
sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de
l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques
BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce
genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique.
Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme
partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un
véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes.
Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités.
Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui
s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent
dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social
lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de
fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes.
C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires
ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs
inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables.
Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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(Réédition du 28/04/2020 -> 20/04/2024 - 1438 Vues)
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Les femmes mariées ont-elles des prédispositions dans la Soumission ?
Qu'est-ce qu'une Femme Mariée dans son désir de sérénité, ses pulsions extrêmes, et sa volonté à s'épanouir dans une relation BDSM ?
Entre illusion et idéalisme, frustration et désir de consommation à outrance, à l'éveil de leurs pulsions, les femmes mariées convergent toutes vers les sites où la lubricité est Reine.
"Vers un dernier regain d'énergie, pour une jouissance se voulant libératrice" pourrait-on dire de celles-ci.
A travers un dossier décryptant certains profils de femmes, leurs façons de penser et de réagir par leurs pulsions qui les étreignent, et les répercussions de leurs actes sur leurs environnements..
Plongez dans un sujet des plus captivants, où le rêve a plus d'importance que l'objectivité, la débauche a plus d'importance que les responsabilités.
Et d'une vérité qui ne peut qu'éclater ; Leurs besoins de vouloir respirer à tout prix.
01 - A qui s'adresse cet article ?
Ironiquement, moins pour les femmes mariées que pour leurs partenaires de vie, ou d'un soir..
Cet article pouvant se révéler dur et anxiogène pour les femmes n'ayant jamais effectué un travail d'introspection (Voir nuisible dans leurs désirs de spontanéité à se donner pour le plaisir).
Il est plutôt recommandé pour les hommes en devenir, les "cocufiés", ou simplement les Dominants à la petite semaine ne comprenant pas les raisons de leurs ruptures avec ce type de femmes.
Même si il est extrêmement difficile de se définir en tant qu'être humain dans une société pré-établie, seul les travailleurs/ses y trouveront leurs comptes dans ces écrits et conserveront une certaine excitation dans leurs lectures.
Le but de celui-ci n'étant pas de se donner bonne conscience, mais de se donner les "clés" indispensables à la compréhension de ces femmes, afin d'identifier leurs bien être de leurs plaisirs, et leurs besoins de leurs envies.
02 - Quels sont les principaux profils de femmes mariées arpentant un site de BDSM ?
- La femme dite "Vanille".
- La femme dite "Débauchée".
- La femme dite "Masochiste".
- La femme dite "En relation BDSM".
- La femme dite "Vanille".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme dite "Vanille" a généralement une attitude constructive de communication dans son couple.
Mais ne sachant pas comment fonctionne l'homme, elle sera d'une nature à vouloir régler sa frustration sexuelle et émotionnelle de façon factuelle (Rationnelle) sans connaitre la façon de l’appréhender de par ses pulsions de femme qu'elle décidera sciemment d'ignorer.
Les échanges se révélant souvent infructueux avec leurs conjoints, elle aura d'autant plus de justification à rejoindre des groupes (Notamment créée par des ami(e)s extravertis), ou des communautés de sites "d'informations" sur les relations de couples.
Profitant de ces escapades sous le couvert de vouloir faire évoluer leur couple, c'est souvent dans ce cadre que les femmes "vanille" se découvrent le temps et l'excitation à explorer des pratiques jamais réalisées auparavant (Voir refoulées).
Il sera très difficile de faire la part des choses pour elle par la suite, oscillant entre son désir et son "travail" de faire revivre une continuité dans son couple, et l'ivresse de son appétit récemment découvert.
Elle échouera de façon ponctuelle sur des sites BDSM de part ses rêves d'un amant fougueux et charismatique, ou d'un homme façonné de toute pièce estampillé "50 nuances de Grey" (Personnage créé et commercialisé pour satisfaire les désirs utopique des femmes sans expérience, et ayant bien sûr un pouvoir d'achat).
- La femme dite "Débauchée".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme débauchée se veut sportive, créative et originale.
A la fois synonyme de sa volonté de dépenser son énergie, que pour sa capacité à vouloir "leurrer" l'autre de ses besoins constants hors-normes.
Ayant un fort désir sexuel et de fraicheur de vivre, sa relation de couple se sera basée essentiellement sur des hommes simples ayant eu juste le courage de les aborder.
Cependant, sachant sa lubricité latente, et prônant les concessions envers leurs conjoints pour contrebalancer sa libido se rapprochant à l'apogée de la Nymphomanie, elle n'aura aucune stratégie à long terme pour contrecarrer l'épuisement moral et physique de leurs partenaires.
Une routine s'installant de leurs "sens du service" contribuant à l’oisiveté de leurs conjoints, "qu'eux" attribueront à une "stabilité" de couple.
Un mensonge éhonté sur ses besoins extrêmes dès la création de leurs relations, qui l'a feront chavirer à 180 degrés, l’obsession et la satisfaction sexuelle d'un mâle passant maintenant avant toutes choses.
- La femme dite "Masochiste".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme Masochiste se veut cultivée, distinguée et marginale.
Ayant une approche emplie de volontariat et d'initiative envers son partenaire, ses pulsions l'a porteront vers un tempérament caractériel lorsque la moindre stabilité se fera sentir.
Comptant sur sa capacité à maintenir cette souffrance intérieure, elle n'aura de cesse pourtant de vouloir repousser les limites de leurs conjoints pour qu'il l'a stoppe, ou qu'il l'a touche de nouveau par les sentiments.
Cependant, il devient impossible pour son conjoint de la contenter, de son incapacité à appréhender le masochisme en elle, qu'il avait pris pour une forte personnalité dans les débuts de leurs idylles.
Sans-gène, et sachant pertinemment ses besoins perpétuels, elle n'hésitera pas à cumuler plusieurs partenaires pour se sustenter. L'excitation des actes étant plus important pour elles, que ceux qui les prodiguent.
- La femme dite "En relation BDSM".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme "En relation BDSM" s'évertue à légitimer ses choix.
Se voulant concrètement épanouie, elle voudra s'afficher auprès de son Dominant dans un tourbillon d'esthétisme et d'osmose véritable.
Libre d’apparence dans ses choix de vie, elle n'en n'est pas moins prisonnière d'une relation peu hétéroclite, où seul les sites extrêmes et un environnement averti, sont dans la capacité de témoigner de leurs complicités dans leurs pulsions.
Si la relation avec ce type de femmes est basé et limité à la préservation de leurs plaisirs extrêmes, elle en est aussi la fondation et le réconfort dans leurs couples.
Gravitant entre une désuétude à se renouveler, et l'obsession croissante à pouvoir se faire concurrencer/détrôner dans leurs idylles, elles se cherchent plus une voie à "immortaliser" leurs relations, qu'à la faire évoluer.
03 - D'où provient l'excitation d'une femme mariée ?
Une femme traverse plusieurs étapes naturelles dans son existence, qu'importe la société où elle évolue.
Elles les amènent à se confronter entre leurs choix d'évolution de femme, et leurs fonctions imposées (empiriques) par leurs corps.
En fonction de son éducation, de son environnement et de ses aspirations, elle sera amenée très tôt à faire d'elle-même des concessions de vie, plus ou moins bien vécues.
Cette limite définie sera précurseure de ses premières frustrations, et déterminera assurément dans le même temps son niveau d'excitation et de plaisir dans ses futures relations.
Sachant cela, il convient qu'il devient difficile et usant, à vouloir se tracer une "route" bien droite en tant que femme, mariée et mère, qu'importe sa volonté et ses actes.
(La citation que "La vie trouve toujours son chemin" suggère que celle-ci est d'ailleurs sinueuse, et qu'il est peut être une gageure de vouloir la rendre droite de son égo, à vouloir garder le contrôle de sa vie.)
Clairement, la femme compense plus pour son plaisir, qu'elle n'a d'exigence envers lui.
Ce qui me fait dire que plus elle travaillera à se donner un sens à sa vie, plus elle se donnera au plaisir pour lui échapper.
Une logique et non un paradoxe d'un corps adapté prêt à épouser la vie, et non un homme.
La Suite : https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2)
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/3754/lhomme-enfant -> L'Homme Enfant.
https://www.bdsm.fr/blog/4897/o-nanisme-je-men-branle-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis.
https://www.bdsm.fr/blog/4212/mentalit%C3%A9-cum-slave-notions -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions)
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Justement, à propos de boire…
J’en ai peu dormi, cette nuit…, ma Maîtresse m’a demandé d’écrire sur la boisson. Pourquoi donc ce nom m’a-t-il empêché de m’endormir? Oh, tout simplement parce que venant d’elle, toute une série d’idées sont venues se bousculer dans ma tête. Sa présence, ses possibles idées…
Tout d’abord, la boisson fait penser à l’eau et évidemment à son histoire. Je veux parler d’histoire d’O, ce roman écrit et surtout réalisé sous la forme d’un film qui a illuminé mes fantasmes et m’a préparé, il y a longtemps, à vivre ce que je suis devenu maintenant. Un soumis sensible à la théâtralisation, à l’adoration d’une Maîtresse, à l’accomplissement d’un être inférieur par rapport à la femme qui plus est, est soumis à une Maîtresse. Le parcours de Corinne Cléry, je l’avais pris pour moi et encore plus en y repensant justement cette dernière nuit.
Histoire d’O met en lumière le parcours d’une soumise (évidemment la soumise peut aussi être un soumis) qui suit un parcours initiatique pimenté de flagellations, d’emprisonnement, de prêt, de bisexualité, d’épreuves couronnées par le débarquement de cette esclave fière d’appartenir. Cette esclave qui, à la fin, montre le chemin à une soumise suivante. Peut être que mon présent écrit a cette vertu, je l’espère, de guider les lecteurs qu’ils soient dominants ou soumis, sur ces parcours merveilleux de sensualité, de sensibilité, d’émotion aussi.
De cette histoire découle évidemment la présence des liquides dans les pratiques, us et coutumes qui prévalent dans le monde BDSM. Etant donné que l’eau est la première boisson à laquelle on pense, évoquons ici, quelques chemins et expériences. L’eau que l’on boit dans un verre et qui souvent se révèle nécessaire au cours d’une épreuve un peu « hot ». L’eau que l’on donne dans un verre mais qu’une Maîtresse peut aussi cracher sur le visage du soumis ou gicler depuis sa bouche dans celle, ouverte de celui qui subit ses envies sadiques. L’eau qui peut passer d’une bouche à l’autre quand, dans le cadre d’un enfermement dans une cellule ou un cachot, l’un des deux soumis est incapable, à cause de son carcan, par exemple, de se désaltérer: une belle situation d’entraide. L’eau que l’on peut placer en dehors de la cage et dans laquelle se tient un soumis qui justement est en cours d’assoiffement, que l’on titille en lui montrant une écuelle d’eau qu’il ne peut atteindre. Petit moment de sadisme que je vais encore évoquer plus bas.
Les jeux avec l’eau sont multiples et variés car si, à l’évidence, on peut faire couler la boisson dans la bouche, il est aussi possible de la faire couler au travers d’une canule fixée dans l’anus. Un lavement qui, en règle générale, selon la constitution des personne, peut ingurgiter 1 à 2 litres d’eau (notons ici que certains font des lavements avec des produits savonneux, voire même avec du vin ou du champagne, c’est dangereux et à proscrire!). L’eau donc que l’on peut garder malgré des contractions et des crampes qu’un bon bouchon peut retenir durablement. Ce lavement qui peut s’éjecter sur une cuvette des toilettes ou, par exemple, si le sujet est suspendu par les pieds, sortir par saccades… (Pour ceux qui n’aiment pas, et j’en suis, un petit prélavage est requis de telle façon que l’eau circule facilement dans les entrailles et que rien de trop sale vienne troubler une session).
Après l’eau, les boissons peuvent être évidemment multiples et variées. J’ai souvent fait de mauvaises expériences quand, dans le donjon coulait le champagne ou d’autres boissons alcoolisées. Les sessions dérapent en général car l’alcool ne fait pas du tout bon ménage avec les bonnes pratiques BDSM.
On parle champagne? venons-en alors, maintenant, à la boisson qui établit entre la dominatrice et le soumis une relations particulière et étroite, je veux parler de l’urolagnie, ou autrement dit celle de boire l’urine. Bien sûr que l’eau mentionnée ci-dessus et les descriptions de pratiques, peut avantageusement être remplacée par l’urine. Importée des USA, la technique fort sadique qui consiste à ficeler le soumis bien serré et de lui recouvrir le visage avec un linge sur lequel la dominatrice fait gicler sa petite fontaine dorée. L’effet de suffocation ne tarde pas à faire son effet que le soulèvement de ce bout de tissus permet de stopper. Pour le soumis c’est une délicieuse façon d’être entre les mains de sa domina, l’effet physique est doublé par une excitation cérébrale intense.
La boisson « naturelle », chaude, est agréable et a un goût parfois assez sympa. Je me souviens de ce stage, écourté, à cause justement de l’alcool et la drogue (!!!). Je fus reçu, juste après le déjeuner. « On va te laver » me dit la dame. Nu, complètement ligoté, elle me fit subir le supplice de la baignoire. Je bus quelques mémorables tasses… entre deux étouffements, puis, en fin d’après-midi, alors que je commençais à avoir envie de boire quelque chose d’agréable, la dame me dit « hein, t’as soif? » elle baissa son leggings noir et pissa dans un verre qu’elle me tendit, la boisson avait un très bon goût de whisky!
Je me souviens aussi de cette soirée en donjon où la dominatrice me tendant l’écuelle avec le repas du soir, la repris, écarta son slip pour pisser dans l’écuelle. « Comme ça tu aura ta boisson en même temps que ta pitance » me dit-elle, en riant.
Il m’est aussi arrivé de boire l’urine froide du matin qui a elle un goût plus prononcé et parfois âcre. Mais quand on aime on ne chipote pas. Lors d’une préparation à une session uro, je me souviens de cet ami, propriétaire et gardien de prison, tatoué de partout d’ailleurs (avec une queue « insuçable » tellement elle était percée et gonflée par des implants sous la peau) qui avait pissé dans un verre avec l’intention de me le faire boire. En voyant, dans le verre, des « épaisseurs » comme de l’albumine, pas très catholiques; je lui dis que son urine devait contenir des éléments plutôt pathologiques et nous avions donc renoncé à la boisson. (Par contre l’arrosage, sans ingestion, ne me posa pas de soucis autre que celui de trembler de froid avant que l’urine n’ait séché alors que j’étais enfermé dans une cravate dans un sous-sol poussiéreux et assez frais).
Il va sans dire donc que cette pratique suppose que les participants soient en bonne santé (pas de diabète, de cystite, d’infection).
Il m’est aussi arrivé de boire des liquides (du lait en l’espèce) qui avaient été préalablement injectés dans le vagin d’une soumise, petit exercice souvent drôle, car il était toujours difficile de garder l’étanchéité de la « bouteille » improvisée… chose qui arrive notamment avec des pseudo-boissons du genre crème vanille, à la fraise ou au chocolat… (je ne parle pas ici, mais j’y pense quand même, des possibles petits « mélanges périodiques »…) on s’en met partout, souvent sous les rires et commentaires des spectateurs et des opérateurs avec pour finir le léchage de la soumise pour bien finir le « travail ».
Les beaux moments sont aussi ceux de recevoir la boisson en étant enfermé dans un cachot, la « fontaine » coulant au travers de la grille du dessus. Ces nuits passées dans des cages superposées où celles, occupées au dessus, « alimentent » le ou les soumis placé en-dessous. Après une telle nuit dans ces conditions, il règne une petite odeur bien sui-generis qu’en bon soumis maso on apprécie toujours un peu, surtout quand les opérateurs viennent laver ça à grande eau bien froide.
Evoqué et réalisé aussi, la boisson en circuit fermé. Oui, je l’avoue, ce fut une session un peu spéciale (mais bon ça peut se faire…). Insertion d’une sonde urinaire avec un tuyau qui va de la sortie de cette sonde à une sonde gastrique insérée dans le nez pour descendre jusqu’à l’estomac… le soumis s’hydrate tout seul sans rien faire notamment quand il est complètement momifié avec un tuyau dans la bouche pour respirer.
Il va sans dire que venir se désaltérer à la source reste un privilège précédant ou suivant un délicieux cuni ou une belle pipe. En fonction de la situation, après, sous forme d’une délicieuse liqueur que l’on sert après un repas, les humeurs féminines ou le sperme viennent vous remplir la bouche que probablement, une dominatrice un peu perverse, viendra boucher avec un bâillon. Ce goût de liqueur et d’urine embaumera les papilles gustatives pendant une longue période pour le plus grand bonheur du soumis ou de la soumise d’ailleurs.
Une façon possible de précéder la mise en sevrage qui pourrait durer, par exemple 24 heures, d’un soumis portant une bride-bavarde, enfermé dans une cage, exposé, titillé par des invités se promenant le verre à la main, crachant sur l’envieux en commentant et riant de sa soif. L’antithèse de l’action de boire en quelque sorte.
A ma Maîtresse Gabrielle! Maîtresse, je suis la bouche ouverte pour recevoir votre divin liquide!
Kaji (esclave SLNR: n° 386-312-138)
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Ca ne se voit pas souvent mais il est vrai que les séjours prolongés montrent toujours les petits soucis de la vie... Satisfaire des besoins naturels, manger, s'abreuver font partie de ces détentions qui dépassent largement les soirées en donjon tout comme d'ailleurs le rasage, la prise éventuelle de médicaments et autres petits problèmes analogues.
Toutes ces choses là sont en main de la dominatrice (ou du dominateur) qui règle les choses selon sa convenance d'abord. Nous aurons l'occasion, probablement de revenir sur la plupart de ces sujets, je veux maintenant, à l'invitation de ma Maîtresse Gabrielle, vous exposer le sujet "manger".
Tout d'abord vous dire que j'espère une prochaine fois être mis à l'épreuve en ce qui concerne la subsistance et la boisson: être enfermé ou du moins contraint (car l'enfermement peut très bien connaître des interruptions consacrées à des supplices et épreuves) et être affamé et assoiffé. Au besoin, de temps à autre, lécher un queue, un doigt enduit d'humeurs féminines, que sais-je, mais pendant 24 heures au moins ne plus être nourri. J'ai connu pas mal d'épreuves mais celle-là, encore jamais.... peut être que selon le bon vouloir de ma dominatrice... qui sait...
En période de subsistance, l'écuelle paraît être l'un des récipients que l'on met à disposition du soumis qui, les mains attachées, le plus souvent dans le dos, vient laper sa pitance. Je dis écuelle car parfois on peut jeter la nourriture sur le sol, peut être piétinée au auparavant pour étaler ou attendrir les morceaux. Evidemment le nettoyage soigneux du pied ou de la chaussure étant requis juste après.
Dans les genres de nourriture que l'on peut placer, il y a bien sûr toutes sortes de choses comestibles parmi lesquelles les pâtes avec de la sauce tomate par exemple, de la soupe, que sais-je encore qui tache bien. Toujours sympathique, l'écrasement de la figure du soumis dans l’écuelle, par un pied sadique qui provoque la souillure de tout le visage. Après l’exercice, il est ainsi possible d'ordonner à l’autre soumis de « laver » le visage de l’autre, petit exercice qui peut s’accompagner d’une séance de crachats qui prolonge ainsi ce tableau de soumission et d’humiliation. Une façon aussi de mettre les soumis ensemble dans leur épreuve.
Parfois, quand on voit qu’il manque de fluidité dans le menu, un arrosage de « champagne » du « Château de la Maîtresse » permet d’améliorer le plat.
On peut évidemment aussi prévoir que le dessert consiste en la prise d’une banane glissée dans la vagin d’une soumise qui, probablement n’en demanderait pas tant de faire partie du menu de fête (pour autant évidemment que la sujette soit disposée à cela. Et justement si, par pur hasard, elle est indisposée et que les participants acquiescent à cette pratique, teinter le dessert… enfin vous voyez ce que je veux dire? sinon contactez-moi, je vous expliquerai dans le détail).
Une autre variante de ces moments de repas, et en relation avec un rationnement choisi, il y a celle du soumis, emprisonné ou enfermé dans un carcan, placé à côté de la table où se restaurent les dominants, qui reçoit, de temps à autre une bouchée recrachée par la Maîtresse. Un délice à n’en pas douter pour le soumis qui est très intimement lié à la bonne volonté de sa dominatrice. Un don aussi fort précieux que celui d’être directement nourri par sa propriétaire. Un tableau qui pourrait avantageusement faire partie d’un de ces repas protocolaire pendant lequel le plaisir se partage entre dominants avec bonne humeur, joies, rires et petits commentaires sadiques.
Comme vous pouvez le voir sur la photo sous lequel s’abrite ce texte, boire avec les mains attachées dans le dos est un exercice pas très facile d’autant plus qu’il faut se tortiller pour atteindre le bol et de ce fait se salir le corps, ce qui n’est bien entendu pas bien du tout… (comme vous pourrez, assurément bien comprendre).
Et encore vous dire que dans le domaine de la nourriture, je peux témoigner une session où, nu bien sûr, on balance le soumis entravé, dans un container rempli de déchets de repas de restaurant (attention pour la profondeur du container et surtout de la façon dont vous le retirez…). Transporté dans un espace ouvert, l’exposer, les 4 membres attachés à 4 pieux, sur une prairie pour que les insectes, mouches, guêpes et abeilles, viennent butiner pendant quelques heures. Pendant ce temps vous pouvez pique-niquer non loin, profitant de ce fait du spectacle du soumis qui se débat et chasse par ses mouvements les petites bêtes trop heureuses de ce gâteau inespéré…
Ne manquons pas d’évoquer les concours qui voient le soumis ou la soumise suspendu sous un arbre et servir de cible avec des pommes bien mûres, des tomates, des oeufs…
On le voit, tellement de possibilités de se faire plaisir avec finalement pas trop d’instruments ou de moyens.
Au plaisir de vous servir Maîtresse. C’est le destin d’un soumis, objet de plaisir qui s’offre, humblement et très volontairement à toutes vos idées et pratiques.
Kaji
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(Réédition du 17/04/2020 -> 26/05/2024 - 1646 Vues)
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Aussi bien synonyme de chaos dans une société s'évertuant à prôner des valeurs morales, que symbolisant un acte de libération de l'être et d'un retour à sa véritable nature, l'exhibition ne cesse de faire parler d'elle.
Loin de décrier l'existence de multiples approches et ferveur à traiter cette thématique, l'exhibition physique comme virtuelle consentie, reste un élément et une pratique incontournable du BDSM.
Et de par cet article, je vous propose d'en découvrir ses principaux tenants et aboutissants.
01 - Mais en fait, l'exhibition virtuelle, qu'est-ce que c'est ?
L'exhibition n'est pas liée directement à un plaisir qu'il soit cérébral ou physique, mais une volonté par intérêt ou un bien être à devenir visible au yeux de tous, ou dans un contexte en particulier (Personne et/ou environnement).
c'est pourquoi l'on peut s'exhiber sans même s'en rendre compte.
Ceci dit, l'acte d'exhibition se fait principalement ressentir lorsque le sujet est mis sur le devant de la scène, dans une satisfaction de son égo, ou à contrario sa perdition.
A une époque pas si éloignée que cela, un mollet apparent pouvait soulever les foules.
La perception que l'on a de l'exhibition exacerbe nos pulsions, et c'est pour cela qu'il est difficile de pouvoir s'exprimer des plus objectivement sur le sujet.
Elle reflète une connotation d'influence, de gêne face à ses rapports à sa propre libido.
02 - Pourquoi n'est ton jamais insensible à l'exhibition quelle qu'elle soit ?
La perception de l’ostentatoire :
Le tabou ; Les règles générées par un comportement de masse, et l'excitation de ne pas s'y plier.
L'expérimentation ; La définition de son identité dans le regard de l'autre.
L'affranchissement ; D'exister dans sa simplicité ou dans ses potentiels atouts.
03 - Quelles joies, comportements et émotions, je procure à m'exhiber ?
La fascination, la provocation, l'accessibilité, l'excitation, l'ivresse, l'addiction, le plaisir, le confort, l’opulence, la vénération, l'imagination, l'aveuglement..
Savoir pourquoi l'on s'exhibe et s'y plier, est la réponse et le plaisir en soi :
1 - J’éprouve le désir d'être désiré(e), exploité(e) ou dirigé(e).
2 - J’éprouve le désir d'être visible, d'être reconnu(e) dans une pratique ou dans mon expérience.
3 - J’éprouve le désir d'exhiber pour un intérêt personnel et précis, de manipulation, pour en retirer des informations qui me soient utiles, ou simplement par égocentrisme.
4 - J’éprouve le désir d'expérimenter, me donner à l'inconnu dans la parfaite insouciance pour une sensation intense.
5 - J’éprouve le désir de montrer mon visage, de dévoiler mon identité, de me compléter dans mes pulsions.
6 - J’éprouve le désir de me donner corps et âme sans y réfléchir.
Le plaisir et le bien être que l'on retire de séances d'exhibition sont propices à des excitations profondes, pour des jouissances stimulantes.
Littéralement : "Une joie de l'impensable à s'exhiber il y a quelques minutes auparavant, et un corps qui réagit au quart de tour".
C'est idéalement un regain de libido à se trouver désirable, convoité(e) par le regard de l'autre, et se rassurer à que tout fonctionne dans son corps et dans sa tête.
Pour beaucoup, "l'autorisation de" et "la liberté de" ne suffisent pas à s'abandonner dans leurs pulsions.
Adopter le dirigisme pour s'exhiber à la satisfaction de l'autre, c'est s'acquitter de sa responsabilité, de ses principes ou de sa vertu pour déverrouiller son obsession BDSM et son éveil sexuel hors norme.
04 - Qu'en est il de l'exhibition virtuelle dans le BDSM ?
Elle se traduit par l'image (Photos et vidéos), par l'oral (Les conversations vocales étroitement liées au numérique ou au téléphonique), les textes (Articles, écrits et commentaires).
Elle se caractérise dans un but d'aller à l'essentiel :
- De visibilité (Désir de légitimité dans le "milieu" onirique du BDSM).
- D'excitation (Voyeurisme, défouloir, évasion).
- De bien être (Thérapie,comparatif, identitaire).
- Dans un contexte commercial (Vouloir vendre ses charmes dans une prostitution virtuelle, ou indirectement pour rendre visible des produits ou services).
- Et enfin dans des centres d'intérêt purement BDSM (Créer un auditoire nécessaire à une bonne pratique particulière).
Loin des politiques de confidentialité, de protection, et de moral, il se révèle que se livrer à un autre en restant chez soi, procure excitation, plaisir et bien être.
Alors pourquoi a t'elle une connotation "négative" même sur un site de BDSM ?
Et bien il se trouve que celles ou ceux qui la pratiquent font fi de certaines convenances pour un plaisir et une libération totale de leurs corps et de leurs pulsions, et que ceux/celles qui sont imposés par leurs visions, perdent leur objectivité dans une morale ou dans un désir de protection mal placé.
Le fait de s'exhiber génère assurément une joie et une répercussion dans le même temps, pour ceux/celles qui n'ont aucune connaissance de cette pratique :
Le but étant de profiter d'un public pour se permettre de s'exciter dessus, et non par une docilité mal avisée.
Il est légitime que tous le monde se sente concerné à la vue d'un cul bien exposé, et la morale est en ce cas nécessaire, sinon l'excitation de l'exhibition serait inexistante ou se rapprocherait plus de la pratique du naturisme.
05 - A quoi suis-je exposé(e) à m'exhiber ?
Considérez que toutes données que vous diffusez sur le net peuvent être interceptées, sauvegardées, et utilisées.
Encore faut il que celles-ci soient intéressantes, et se démarquent dans le flot continu d'images/textes à connotation sexuelle sur la toile... Ce qui n'est pas du tout aisé.
Également, il est important à considérer que celles ou ceux vous informant et vous incitant à vous rediriger vers un plaisir autre que l'exhibition, ne sont pas pour autant légitime dans leurs intentions.
En effet, la protection informatique est un marché commercial en soi, mais elle ne doit pas servir comme argument à réorienter votre libido, pour le compte d'autrui dans un élan "de générosité et d'altruisme" (Manipulation 1 vérité, pour deux mensonges).
Le meilleur exemple étant la visibilité sur les propositions en commentaires de "Munchs"/"Soirées", qui ne sont pas adaptés à tous arrivant(e)s, et propice justement à un plus fort embrigadement.
Réunions se voulant de bouches à oreilles comme "sympathoche", limite réunions "Tupperware".
Mais cette information se transmettant allégrement parce que personne n'y voit d'objection, et que l'on pourrait y voir une expérience BDSM à citer ce genre d'événements... Alors qu'en fait, ceux qui dévoilent cette information n'y vont jamais ou au contraire ont tous intérêts à vous pousser dedans, voulant vous accaparer en bonne et due forme :b
Les sites liés au BDSM sont les parfaits endroits à s'exprimer à cette pratique qu'est l'exhibition virtuelle, et il est indispensable à comprendre que tous jugements à votre encontre évoque une étroitesse d'esprit ou une peur liée à la maitrise consciente de cette pratique (Le fait de ne pouvoir s'exhiber soi même, provoquant un rejet du à la frustration ou la méconnaissance).
06 - L'exhibition virtuelle ; Synonyme de relations qu'à distance ?
L'exhibition virtuelle peut être un apport de rapprochement, un outil au service d'une libido (Rituels, scénarios...) , mais n'est pas ancrée dans une durée.
C'est un moyen de communication différent des relations physiques, elle sollicite d'autant plus le "langage non verbal" et la capacité à s'exprimer.
On ne connaitra jamais aussi bien Son/Sa Dominant/Domina de par sa posture et ses actes face à l’accessibilité et la satisfaction de ses pulsions.
L'exhibition virtuelle est d'ailleurs le moyen le plus efficace à savoir à qui l'on a à faire ; Un(e) Dominant/Domina se délectant simplement à vous diriger OU un/une homme/femme enfant avide à vous dire que vous aimez cela, parce qu'il/elle ne sait pas quoi dire d'autre quand son plaisir à "mater" survient.
07 - Quelles sont les pratiques courantes de l’exhibition virtuelle, d'un point de vue Domination, sur un site de BDSM ?
Il est très difficile d'être et de se sentir original sur un site BDSM, c'est pour cela que la formule "pratiques courantes" est bien ancrée en ces lieux.
A trop vouloir s'exposer, on se complet dans Une Soumission de visibilité (Donc Dominants/Dominas compris), ce qui trahit également votre niveau d'expérience en terme de BDSM.
En voici quelques exemples :
1 - Si vous montrez votre cul ou votre torse (Un bout de chair dans vos photos/avatar) dès l'arrivée en ces lieux, c'est que votre joie est à plaire, pas à faire du BDSM.
Car il n'y a aucun intérêt à vouloir se faire posséder/chasser par une femme ou un homme qui se donne déjà à tout le monde. Vous devenez le produit de consommation générique et jetable que vous méritez.
2 - Vous exposez votre Soumise/Soumis dans des postures de Soumission, ou dans leur actes infligés. Vous avez la joie de générer une excitation à un auditoire, pour que l'on voit en vous un individu expérimenté.
Alors qu'au final, vous vous faite passer pour un(e) Dominant/Domina "Leader Price" puisque le jour véritable ou vous gagnerez en respectabilité et notoriété, est lorsque vous vous investirez à l'habiller en terme BDSM (Ce qui n'est pas du tout le même budget et investissement moral).
3 - Vous avez la joie d'avoir plus de 200 membres dans votre liste "d'ami(e)s", une performance qui vous donne des ailes à vous sentir exister et avoir du poids dans vos propos, votre profil étant de notoriété publique. Vous vous ramasserez du jour au lendemain d'avoir accumulé(e) simplement un cheptel, après avoir ouvert votre bouche malta-propos, dans un manque avéré d'exigence qui vous fait cruellement défaut.
4 - Vous avez la joie de vous mettre en avant en écrivant directement sur le profil des Soumis(e)s/Switchs de votre attrait envers elles/lui et pour leurs charmes. Vous polluez systématiquement les lieux dans des actes qui se révèlent vains, puisque si la/le dite Soumis(e)/Switch ne lave pas son mur de vos impuretés, ce n'est pas dans son objectif de se Soumettre.
La Soumission exigeant du travail, une personne ne balayant pas devant sa porte ne sera pas en capacité de s'investir de quelques manières que ce soient. Révélant finalement votre manque de discernement et de compréhension face à la gente féminine/masculine dite "vanille".
5 - Vous aimez et avez la joie de mener votre nez partout, sur chaque commentaires, sur chaque photos, et adorez poster à votre tour. Pour rivaliser à dénicher les images les plus provocantes, bordées d'émotions, ou de phrasés valorisant une harmonie BDSM.
Vous n’appréhendez jamais que les photos BDSM d'artistes photographes ou de récits grand public existent parce cela leurs offres de la visibilité et une légitimité dans leurs milieux, à sublimer des scéniques et des modèles. Alors qu'ils n'y comprennent strictement rien en terme de BDSM puisqu'ils/elles ont simplement autre chose à faire (S'y intéresser, ce n'est ni comprendre, ni pratiquer. Une belle image peut faire juste oublier le fait que l'on retranscrit un domaine que l'on ne connait pas).
Reprendre ces images/récits, c'est faire perdurer un idéalisme baignée d'utopie, qui sert de marchandises ou de monnaies d'échanges dans d'autres domaines d'activités.
Il n'y a pas d'avenir "harmonieux" dans le BDSM, il n'y a qu'un présent se révélant peut être cru, mais non porté par les illusions. La science amène plus à vivre une relation saine dite BDSM, et vous dira que vos jours sont comptés d'un point de vue plaisir physique, et plus court encore d'un point de vue cérébral, si vous ne travaillez pas vos méninges ! :b
Il est bien clair que l'exhibition est liée à la sensation grisante ou déroutante de pouvoir posséder sans travailler pour.
De ce fait, tous les articles romancés vous berçant d'espérance, les photos vous prenant aux tripes, les belles paroles idéalistes emplis du respect que vous ne méritez en rien, les échanges ou rencontres vous permettant d'exister dans un plaisir fugace, ne sont présentes que pour faire contraste avec votre oisiveté à vous rendre libre d'entreprendre, d'imaginer, de créer, d'évoluer, de transmettre..
Quand ceux/celles pratiquant le BDSM y voit une pratique concrète à s'exprimer dans leurs pulsions parce que c'est dans leurs natures, le "reste" y voit une occasion de s'évader de plus, loin de leurs vies qu'ils/elles jugent routinières.
En conclusion :
L'exhibition virtuelle est un moyen de communication et d'éveil BDSM.
A trop s'exhiber vous n'êtes rien, à ne jamais le faire vous êtes déconnecté(e).
L'excitation intense à pouvoir être démasqué(e) dans ses pulsions ou dans ses intérêts propres à l'exercer, en donne toute sa valeur.
Sa principale alliée est la frustration, sa principale contrainte son égo.
Elle éprouve votre vulnérabilité et votre désir à vous dépasser.
Et si je ne devais vous donner qu'un seul conseil avisé, cela serait celui-ci : Si vous vous exhibez, faites le bien !
Spéciale Dédicace : Pour Daphné.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/4291/%C2%AB%C3%AAtre%C2%BB-ou-%C2%ABavoir%C2%BB -> "être" ou avoir
https://www.bdsm.fr/blog/2669/ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/un-ma%C3%AEtre-des-soumises -> Un Maître, Des Soumises.
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La nymphe Daphné, en grec ????? / Dáphnê, signifiant "laurier", fille de Pénée, dieu fleuve de Thessalie et de GaÏa,
était une de ces jeunes chasseresses indépendantes et réfractaires au mariage et à l'amour que nous rencontrons si
souvent dans les récits mythologiques. Si la couronne de laurier symbolise encore de nos jours la victoire, notamment
dans les concours, les prix intellectuels, son origine est plutôt l’histoire d’une défaite: celle d’Apollon à la séduire.
Son histoire est celle d’une jeune vierge dévouée à sa déesse Artémis, qui préfère mourir plutôt que d’appartenir à un
homme. Ce mythe est la symbolique de la femme grecque désirant s’émanciper. Dans cette société où la femme est
encore considérée comme un être inférieur, les hommes ont pris l’habitude de malmener ces femmes ivres de liberté.
Apollon, Dieu solaire Grec de la poésie de la musique et du chant possède également des pouvoirs de guérison. Il est
le Dieu de la jeunesse éternelle et l’une des douze grandes divinités de l’Olympe. Fils de Zeus, et frère jumeau d’Artémis,
il passe la première partie de sa vie voyageant à l’aide de son char tiré par des cygnes. Connu pour son courage et sa
beauté, il est cependant paradoxalement assez souvent rejeté dans ses amours pour des nymphes ou des mortels.
Après sa victoire sur le Python, Apollon se moque de Cupidon et de son arc. Celui-ci, vexé et pour se venger, tire de son
carquois deux flèches, l’une a le pouvoir de chasser l’amour, l’autre de le faire naître. De la première flèche, Cupidon atteint
Daphnée la chasseresse. De l’autre, le cœur d’Apollon est touché. Ainsi lorsqu’il croise la nymphe Daphnée lors d’un exil
dans le monde des humains, Apollon en tombe éperdument amoureux bien malgré lui.
La nymphe solitaire parcourt les terres dans les forêts du Péloponnèse. Passionnée par la chasse, elle s’est vu offrir
le don de viser juste par Artémis. Très belle et courtisée elle fuit ses prétendants, au grand désespoir de son père qui la
voudrait mariée. Notamment l'acharné Leucippe qui va jusqu’à se déguiser en femme pour la suivre partout jusqu’à ce que
la supercherie soit découverte. Indépendante, elle doit faire face à l’obsession amoureuse d’Apollon pour elle.
Apollon l’admire, la pourchasse de ses désirs et l’épie. Guerrier, il veut s’unir à elle et ne comprend pas qu’elle s’éloigne
et le repousse. Le peuple de Delphes obéit à ses lois, mais il est impuissant à séduire la jeune nymphe. Il lui déclame son
amour, mais Daphnée n’entend pas ses discours, elle fuit toujours plus loin. Il la poursuit, aidé par les ailes de l’amour.
Sentant le souffle du Dieu dans sa nuque, effrayée, elle voit les arbres s’écarter devant elle et apparaître son père.
Elle l'exhorte de lui ôter la beauté qui lui devient funeste et de la protéger de ce prétendant trop pressant, Apollon.
À peine a-t-elle achevée cette prière, ses membres s’engourdissent, ses cheveux verdissent en feuillages, ses bras
s’étendent en rameaux, ses pieds se changent en racine et s’attachent à la terre. Elle s’est métamorphosée en laurier
pour échapper à la passion d’Apollon. De ce jour, le laurier sera l’arbre sacré d’Apollon et la couronne de laurier parera
le front des guerriers. Ses feuilles procureront le don de divination et l'arbuste ne pourra être atteint par la foudre.
Le mythe de Daphné est à peine évoqué dans les textes grecs comme latins avant le premier siècle avant J.C. Ni Homère,
ni Hésiode ne le mentionnent, ni les auteurs tragiques, ni les poètes ultérieurs, rien avant le premier siècle avant J.-C.
Il fait l'objet de deux légendes. Le prince Leucippe, fils d’Oemanos, roi de Pise en Élide, tombe également amoureux d'elle.
Il imagine la ruse suivant: il se déguisera en jeune fille et accompagnera son aimée à la chasse. Apollon, jaloux, inspire à
celle-ci l’idée de se baigner dans la rivière Ladon. Lorsqu’elles constatent qu’elles ont été trompées, Daphné et ses amies
transpercent Leucippe de leurs lances. Ce carnage peut rappeler la cruelle mise à mort d’Orphée par les femmes thraces.
La seconde légende parle seulement de l’amour malheureux d’Apollon pour la nymphe, qui préfère de loin la chasse à la
compagnie des mâles, qu’ils soient divins ou humains. Lorsque le dieu commença à la poursuivre, elle s’enfuit, demandant
protection à la Terre-Mère. Alors, la terre l’accueillit et la jeune fille se transforma en laurier. Apollon, en souvenir, coupa une
branche de l’arbre et la posa sur sa tête en guise de couronne. L'amour se transformant en reconnaissance éternelle.
C’est Parthénios de Nicée, poète du 1er siècle av. J.-C et tuteur du poète latin Virgile, qui nous conta, le premier l’histoire
de Daphné, dans son seul ouvrage qui nous reste, les "Erotica Pathemata", ou "passions amoureuses", recueil de quelques
amours malheureuses de la mythologie. Hygin, un auteur latin contemporain de Parthénios, cite également Daphné dans
l'une de ses fables:
"Quand Apollon poursuivit Daphné, fille du fleuve Pénée, elle demanda la protection de la Terre Mère, qui la reçut, et qui la
changea en laurier. Apollon en coupa une branche et la plaça sur sa tête."
C’est ainsi que l’on représente ordinairement Apollon coiffé d’une couronne de laurier, couronne qui reste encore aujourd’hui
symbole de victoire. Dans les "Histoires incroyables" de Palaiphatos, il est écrit que Gaia tomba enceinte du fleuve Ladon.
Leur fille fut nommée Daphné. Elle préférait rester vierge et prit donc la fuite pour échapper aux avances d’Apollon. La jeune
fille, lasse et à bout de souffle, demanda à Gaia de la faire retourner dans ses entrailles, en prenant racine dans la terre.
Parthénios dans ses "Aventures d’Amour" donne le nom de Daphné à son chapitre XV. Cette courte référence serait extraite
de Diodore d’Élée dans les élégies et du quinzième livre de Phylarque. Le mythe est mentionné dans plusieurs ouvrages de
Plutarque dans "La vie des hommes illustres" et dans le "Dialogue sur l’amour". Pausanias dans "Description de la Grèce",
dans le chapitre XX du livre VIII, Arcadie, nous relate, également la légende en reprenant la version de Parthénios de Nicée.
Mais c'est le poète latin Ovide (43 av. J.-C. – 17 ap. J.-C.) qui popularisa les amours malheureuses d’Apollon et de Daphné,
dans son recueil d’histoires mythologiques, les "Métamorphoses". Dans le premier chant, peu après l’histoire de Deucalion
et Pyhrra, on apprend que l’amour premier d’Apollon pour Daphné proviendrait d’une rivalité entre Cupidon et Apollon. La
fameuse nymphe y est présentée comme fille du fleuve Pénée.
Suite à une querelle trahissant la jalousie du vainqueur de Python, Cupidon atteignit Daphné de sa flèche qui repousse
l’amour, puis le dieu ailé toucha Apollon de son autre flèche, celle qui fait aimer. Ainsi épris il pourchassa donc Daphné qui
prenait la fuite. Il affirmait ne pas lui vouloir de mal. Ovide explique ensuite que la nymphe suivait l’exemple d'Artémis,
chassant les animaux et fuyant les hommes qui l’aimaient.
Cette fuite finit par épuiser Daphné qui supplia son père de lui ouvrir la Terre ou de lui faire perdre sa beauté lui attirant un
prétendant effroyablement motivé. Pénée sembla avoir écouté la prière de sa fille car la nymphe se retrouva alors changée
en laurier. Appolon continua toutefois de l’aimer en faisant de l'arbuste, son arbre emblématique et un symbole de triomphe.
Daphné pencha alors ses branches, donnant ainsi l’impression de manifester de la reconnaissance envers Apollon.
"S’il est vrai, dit-elle, que les fleuves participent à la puissance des dieux, ô mon père, secourez-moi ! ô terre, ouvre-moi ton
sein, ou détruis cette beauté qui me devient si funeste" ! À peine elle achevait cette prière, ses membres s’engourdissent;
une écorce légère presse son corps délicat; ses cheveux verdissent en feuillages; ses bras s’étendent en rameaux;
ses pieds, naguère si rapides, se changent en racines, et s’attachent à la terre: enfin la cime d’un arbre couronne sa tête et
en conserve tout l’éclat; Apollon l’aime encore; il serre la tige de sa main, sous sa nouvelle écorce il sent palpiter un cœur.
Il embrasse ses rameaux; il les couvre de baisers, que l’arbre paraît refuser encore."
Extrait des de l’épisode de Daphné des "Métamorphoses" d'Ovide
La version d'Ovide offre donc une toute autre version du mythe de Daphné et Apollon de celle de Parthénios de Nicée en
faisant disparaitre le personnage de Leucippe, avec lui l’intrigue du travestissement; seule la description de Daphné que fait
Ovide se rapproche de celle du poète grec: une jeune fille indépendante, dont la beauté attire de nombreux poursuivants
qu'elle repousse un à un, disciple de Diane la Déesse de la chasse. Sa simple description physique annonce son caractère
sauvage: elle se vêt de dépouilles d’animaux qu’elle a tués, ses cheveux sont désordonnés lui donnant un aspect négligé.
On retrouve des figures très similaires à la nymphe-laurier, telle que Syrinx, une nymphe d’Arcadie, transformée en roseau
après avoir fui le dieu Pan, dieu des bergers et des troupeaux. Leurs histoires se ressemblent à ceci près; à la différence
d’Apollon, Pan, était particulièrement laid, il avait notamment des pattes de bouc.
Ce récit à l'épisode décevant évoque la recherche éperdue de l'âme-sœur, seule capable d'apporter le bonheur. Dès qu'on
croit l'atteindre, il disparaît. Il symbolise la fixation au moi infantile, aux parents et aux émotions liées à l'amour parental,
et par voie de conséquence, l'incapacité d'affronter les réalités de l'existence. La métamorphose en laurier est une forme
d'ensorcellement rappelant les psychoses ou névroses menaçant ceux qui refusent obstinément de sortir de l'enfance.
Les évocations artistiques du mythe de Daphné sont nombreuses, en peinture chez Véronèse, Rubens, et Poussin. En
musique, Haendel a composé la cantate "Apollon et Daphné". Richard Strauss en 1938 a écrit l'opéra "Daphné".
" Eh bien ! dit le dieu, puisque tu ne peux plus être mon épouse, tu seras du moins l’arbre d’Apollon. Le laurier ornera
désormais mes cheveux et mon carquois: il parera le front des guerriers du Latium, lorsque des chants d’allégresse
célébreront leur triomphe et les suivront en pompe au Capitole: tes rameaux, unis à ceux du chêne, protégeront l’entrée
du palais des Césars; et, comme mes cheveux ne doivent sentir les outrages du temps, tes feuilles aussi conserveront
une éternelle verdure."
Bibliographie et références:
Pausanias le Périégète, "Description de la Grèce", livre X, chapitre VII.
Ovide, "Métamorphoses", 1.456.
Ovide, "Métamorphoses", 1.504 – 505.
Ovide, "Métamorphoses", 1.557 – 559.
Parthénios de Nicée," Aventures d'Amour", chapitre XV.
Hygin, "Chants d'amour"
Palaiphatos, "Histoires incroyables"
Plutarque, "La vie des hommes illustres"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"J’ai résisté aux prières du séducteur, son épée et ses menaces n'ont rien pu
sur mon cœur, mais mon corps a souffert violence ; et je veux par mon trépas
laver cet outrage fait à ma pudeur." Sénèque, tragédie "Phaedra."
Symbole de l’amour inavouable et de la difficulté d'aimer, Phèdre est une figure mythique qui n'a cessé d'inspirer à travers
les siècles. Fille du roi de Crète, Minos, et de sa femme Pasiphaé, sœur d'Ariane, elle épousa Thésée, père d'Hippolyte
par l'Amazone Antiope. Elle rencontra son beau-fils aux mystères d'Eleusis, conçut pour lui une folle passion et le suivit à
Trézène. Elle y érigea le temple d'Aphrodite Catascopia d'où elle pouvait apercevoir le jeune homme s'exercer au gymnase.
Phèdre, qui dépérissait à vue d'œil, finit par avouer son amour à Hippolyte qui, horrifié, l'accabla de reproches; l'amoureuse
bafouée déchira aussitôt ses vêtements et se mit à crier: "Au secours, on me viole !". Puis elle se pendit après avoir écrit
une lettre à Thésée accusant Hippolyte; ce dernier fut banni d'Athènes par son père, qui demanda à Poséidon de le punir.
À peine Hippolyte était-il sorti de la ville dans son char, qui roulait sur l'isthme, qu'il fut secoué par une gigantesque vague
sumontée d'un monstrueux chien de mer. Terrorisés, ses chevaux firent un brusque écart, son char fut projeté contre un
rocher, et son corps fut déchiqueté. Artémis le transporta, mourant à Trézène, où son père eut le temps de se réconcilier
avec lui; on dit que les dieux transportèrent son corps dans les cieux, où il est devenu la Constellation du charriot.
L’histoire d’Hippolyte et de Phèdre appartient au cycle mythologique de la fondation de la cité d’Athènes: elle est intimement
liée aux luttes livrées par les premiers rois légendaires, Érechtée, Cécrops, Pandion, Égée et Thésée pour asseoir leur
pouvoir et le transmettre à leur fils. Le grand-père d’Hippolyte, Égée, roi d’Athènes, avait eu deux femmes, dont aucune ne
lui donna d’enfants; la légende raconte que ce serait Aphrodite en colère qui pour se venger lui infligea cette peine.
Inquiet de mourir sans descendance mâle, Égée s’adresse à l’oracle de Delphes. En guise de réponse, celui-ci lui donne
une indication sur sa propre mort, à savoir qu’il risque de mourir de chagrin s’il délie le col de son outre de vin avant son
retour à Athènes. N’ayant pas réussi à déchiffrer l’oracle, Égée passe au retour par Corinthe pour rencontrer Médée, la
sorcière venue de la mer Noire. la sorcière s’arrange pour lui donner un fils en utilisant ses pouvoirs magiques.
Égée se rend enfin à Trézène, ville du Péloponnèse proche de Corinthe, pour saluer son ancien camarade Pitthée,
devenu roi de cette cité et partage la couche de la fille de son ami, Æthra, qui, la même nuit, s’unit également, de force,
avec Poséidon. C’est de cette union, de ces unions d’une même nuit, que naîtra Thésée, le père d’Hippolyte. Qui est le
père de l'enfant ? Tout au long de sa vie, Thésée saura tirer parti de cette double filiation paternelle, humaine et divine.
Entre-temps, Thésée aura d’autres aventures et connaîtra plusieurs amours, et ce n’est certainement pas contre lui
qu’Aphrodite risquerait de se mettre en colère, car il saura aussi bien aimer les femmes que les utiliser dans ses plans.
On se souvient qu’il a su s’attirer les grâces de la fille de Minos, Ariane, pour combattre contre le Minotaure, avant de
l’abandonner, endormie, sur l’île de Naxos.
Devenu roi, il s’oppose aux Amazones, et en sort vainqueur grâce à l’aide de leur reine, Antiopé, qui s’éprend de lui;
ils auront un enfant, qui est appelé Hippolyte, "celui qui délie les chevaux." Hippolyte grandit en futur roi de Trézène:
sa mère, l’amazone, meurt de la main de Thésée, selon certains récits; quant à son père, il cesse de penser à lui.
Car Thésée est déjà remarié, et la jeune épouse, Phèdre, n'est autre que la seconde fille du roi Minos de Crète.
Pallas, frère et prédécesseur d’Egée, avait de nombreux fils, les Pallantides. Neveux d'Egée et cousins de Thésée,
les Pallantides crurent que le pouvoir leur reviendrait puisque Egée ne semblait pas avoir de descendants. Ils furent
cruellement déçus lorsque Thésée fut reconnu par son père. A la mort d’Egée, ils revendiquèrent le trône mais les
Athéniens leur préférèrent Thésée.
Alors ils l’attaquèrent ouvertement. Thésée déjoua leur embuscade et les anéantit tous, y compris Pallas. Afin de se
purifier de leur mort sans doute politiquement justifiable, Thésée et son épouse Phèdre durent s’exiler pendant un an,
à Trézène. C’est ainsi que se déroula le drame de Phèdre: elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. C'est
est un bel athlète qui méprise les femmes et préfère ses compagnons de chasse.
Il refuse les faveurs de la déesse Aphrodite. Sa belle-mère Phèdre connaît une vive passion pour lui, se déclare.
Hippolyte refuse et affirme son dégoût des femmes. Il honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite; cette dernière,
pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable. Elle n'osa pas révéler cette passion à son beau-fils
mais se confia à sa nourrice qui la conseilla d'envoyer une lettre à Hippolyte, dans laquelle elle lui avouait son amour.
Phèdre s'offrit à Hippolyte. Hippolyte, horrifié, repoussa les avances de Phèdre et vint l'accabler de reproches dans ses
appartements. Alors Phèdre, se voyant délaissée, accusa son beau-fils d'avoir cherché à la violer et se pendit, en prenant
soin de laisser une lettre dénonciatrice pour son époux. Par vengeance et craignant qu'Hippolyte ne révèle tout à son père,
elle accusa le jeune homme d'avoir cherché à la violenter. Furieux, Thésée appella sur son fils la malédiction de Poséidon.
Le mythe de Phèdre est une constante source d'inspiration pour les écrivains depuis l’Antiquité.
Pour Euripide, le personnage tragique de la pièce, c'est Hippolyte, mourant victime des mensonges de sa marâtre.
Phèdre se réduit chez lui à un pur moyen de vengeance utilisé par Aphrodite contre Hippolyte, qui s'est voué tout
entier au culte d'Artémis, la déesse vierge. Dès lors, chez Euripide, il n'est guère question de la faute de Phèdre:
elle n'est qu'un jouet des dieux. Elle n'a aucune indépendance, volonté propre. On ne saurait donc lui en vouloir.
Sénèque, dans "Phaedra", concentre en revanche l'action sur le personnage féminin. La pièce de Sénèque annonce
une nouvelle interprétation du mythe; ce n'est plus Hippolyte qui est au centre de la tragédie, mais bien le personnage
de Phèdre. Elle n'est guère ménagée. Elle déclare à son beau-fils sa passion: horrifié, il a la tentation de tuer Phèdre,
mais se ravise; son épée jetée au sol l'accuse lors du retour de son père; Thésée le maudit puis le jeune homme meurt.
Racine écrit sa tragédie, "Phèdre", en 1677. Sa pièce est une analyse et une dénonciation de la passion amoureuse
à travers le personnage de Phèdre. Phèdre avoue son amour "incestueux" qui la brûle et la déchire mais qui est plus
fort qu'elle. Face au rejet du jeune homme et découvrant l'amour d'Hippolyte pour Aricie, elle accuse Hippolyte à tort
devant son père, entraînant une double mort, celle de Phèdre et celle d'Hippolyte, suivie des tourments de Thésée.
Phèdre illustre la conception pessimiste de l'homme de Racine, une conception nourrie par le Jansénisme, conception
religieuse, selon laquelle seuls quelques élus choisis par Dieu seront sauvés. Chaque homme est prédestiné et aucune
bonne action ou comportement exemplaire ne saurait changer le fait initial d'avoir ou pas la grâce divine. Ainsi Phèdre met
en avant la croyance de Racine en la théorie de la prédestination, ainsi que la misère de l'homme sans la grâce divine.
Racine tend à nier la responsabilité de la faute de Phèdre. Mais il la rend coupable dans une autre partie de la pièce pour
rendre son œuvre plus intéressante sous tous les angles. Racine sous-entend que Phèdre est une personne destinée à
mourir. C’est pourquoi il dit qu'elle n’est pas coupable. Il est probable que Racine essaie d’innocenter Phèdre, mais d'une
manière péjorative. La malédiction familiale qui suit Phèdre montre comment l’homme n’a pas de choix face à son destin.
Euripide peint le personnage de Phèdre comme une personne malheureuse, affaiblie par les sentiments incontrôlés envers
le fils de son mari. La Phèdre d’Euripide lutte contre le mal qui la tue lentement car elle ne peut pas avouer qu’elle aime le
fils de son mari. C’est pourquoi elle garde un silence au fond de son cœur pour ne pas exposer ses sentiments honteux.
Même si elle n’est pas responsable de ces sentiments, elle se voit elle-même comme l’auteur de cette faute.
Chez Sénèque, Phèdre est une personne consciente de sa faute. Elle sait que l’inceste est défendu mais elle se laisse
emporter par cette passion. Elle profite de l’absence de son mari pour aborder son beau-fils et lui avouer les sentiments
qu’elle a pour lui. Le courage de Phèdre d’affronter Hippolyte pour lui faire part de ce qu’elle ressent pour lui prouve que
sa faute était préméditée. Donc, Phèdre a des remords à cause de la mort tragique de son beau-fils.
Il y a des ressemblances dans le personnage de Phèdre de Sénèque avec celui de Racine en ce qui concerne le remords.
Phèdre se qualifie elle-même de traitre et confesse à son mari toute la vérité avant de se suicider: "tes remords te suivront
comme autant de furies; tu croiras les calmer par d’autres barbaries." (Racine, Britannicus, acte V, scène VI, v .12-13).
La faute de Phèdre est plus lourde du fait qu’elle confirme indirectement les mensonges de sa nourrice envers son beau-fils.
Euripide innocente Phèdre et justifie la cause de tout ce qu’elle a fait. Mais Sénèque la culpabilise en mettant en évidence
sa volonté de commettre ses fautes. Pour Racine, le personnage de Phèdre est responsable de sa passion meutrière,
mais finalement, il l'innocente. L’homme a le libre choix d’accepter ou de refuser de faire une chose. Chaque personne
possède la capacité de poser le pour et le contre avant de commettre un acte afin d’éviter les conséquences néfastes.
Zola, dans son roman "La Curée", dans la série des Rougon-Macquard, imagine une histoire d'amour entre une jeune
femme, Renée Saccard, et son beau-fils Maxime; contrairement à Hippolyte, Maxime aime les femmes. Il épouse Louise.
Renée, issue de la noblesse, connaît la mésalliance en épousant Aristide Saccard. Elle est violentée par un homme plus
âgé, le jour même du coup d'état de Napoléon III: elle est déshonorée, symbolisant la France profanée par un usurpateur.
La mésalliance concrétise le matérialisme d'une société qui ignore la pureté des relations : l'amour entre Renée et son mari
n'existe pas, il est remplacé par l'argent. Renée connaît un destin tragique: elle est prise d'une passion frénétique pour
Maxime qui l'abandonne pour épouser la jeune fille qu'a choisie son père. Elle meurt dans la solitude alors que le roman se
termine sur le triomphe cynique de Saccard.
Le mythe de Phèdre continue à inspirer des écrivains contemporains, notamment le grand poète grec Yannis Ritsos.
La passion de Phèdre pour Hippolyte n’a peut-être jamais été chantée avec autant d’intensité que dans cette version
du mythe par le poète grec Yannis Ritsos. La Phèdre de Yannis Ritsos est une femme accomplie. Elle est touchée par
un amour soudain, sans préavis, amour qui changera sa vie de façon définitive.
Malgré la différence d’âge, malgré le lien presque filial qui les unit, cet amour pourrait être beau. La réponse est brutale.
Cette passion est coupable, impure, sale. Dans la bouche d’Hippolyte, les femmes sont en elles-mêmes coupables
d’impureté, bien avant d’avoir commis le moindre crime. Au-delà de la question de la féminité, se pose, simplement, celle
de la "pureté." Seule la mort peut résoudre la situation, mais, comme le dit Ritsos, elle survient toujours trop tard.
Phèdre serait victime de son hérédité: elle doit à sa mère Pasiphaé le dérèglement de ses sens, et sa passion "dépravée"
pour un taureau et la naissance d’un monstre, le Minotaure. Aphrodite poursuit Phèdre et sa famille de sa haine et œuvre
sans relâche à leur perte. Il y aurait sur Phèdre une malédiction divine, sous le signe des amours défendus et maudits.
La passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte déclenche chez elle un dérèglement sensoriel.
Phèdre se sent coupable des sentiments incestueux qui l’habitent. Passionnée, c'est un personnage ambigu et complexe.
Racine disait que "Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente". La tragédie raconte la déchéance d’un être
souffrant d’un mal qui le ronge et sans lequel il ne peut vivre. Elle serait le symbole incarné du drame d’une humanité
écartelée par le combat de la chair et de l’esprit.
Peut-on faire du mythe de Phèdre un modèle d’inceste ? Chez Euripide, la réponse est négative. La "marâtre" amoureuse
pose problème et fait scandale. Le problème est celui du fonctionnement patriarcal de la société grecque. Elle perturbe la
domination paternelle sur les fils en risquant de dresser les enfants du premier lit contre le père. La femme adultère remet
en cause la domination masculine sur les femmes; l’ensemble du pouvoir patriarcal est ébranlé par la "marâtre" adultère.
Le scandale est celui de l’existence d’une femme amoureuse. Sans aller jusqu’à parler, comme Paul Valéry, à propos de la
Phèdre racinienne, de sa "rage de sexe", Euripide a choqué en mettant en scène le désir sexuel féminin. Avec Phèdre, la
femme cesse d’être un objet de plaisir pour devenir un sujet désirant. Par sa passion, Phèdre fait entrevoir au spectateur
grec un monde nouveau, où l’union du fils avec l’épouse du père renverserait l’ordre patriarcal en permettant l’alliance de
ses deux victimes, et une forme nouvelle d’amour dans lequel le don remplacerait la possession.
Phèdre incestueuse ? Non, Phèdre scandaleuse.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"L’enchaînement et la confusion des étreintes et des coïts étaient tels que, si je distinguais les corps, ou plutôt
leurs attributs, je ne distinguais pas toujours les personnes; certains contacts étaient très éphémères et, si je
pouvais les yeux fermés reconnaître une femme à la douceur de ses lèvres, je ne la reconnaissais pas forcément
à des attouchements qui pouvaient être violents, il m’est arrivé de ne réaliser qu’après-coup que j’avais échangé
des caresses avec plusieurs femmes en même temps; j’étais livrée à une hydre."
Catherine Millet. "La vie sexuelle."
L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation
majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces
femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans
son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité,
la vérité d’un être singulier bien sûr.
Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine
Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec
Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot.
Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans
fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme
traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir
s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies.
Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas
surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels
se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution
structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique.
Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation
de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon
que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant,
en le naturalisant ou en le simplifiant.
D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une
simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive
de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain,
enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps.
L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation:
multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même
plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre
alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits."
Dans le contexte d’une relation où l’on est "palpée et retournée comme une marchandise de choix", la dénonciation
féministe de l’éternelle aliénation des femmes à être objet paraît bien déplacée, car cet érotisme neutre et rationnel ne fait
que dégager la pure logique de l’objet pulsionnel indépendante de la différence des sexes; on peut voir en filigrane dans
les variantes de l’usage mercantile du sexe et du plaisir qu’il produit.
L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que
de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable
subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la
dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation.
C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins
contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris
un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus
qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie.
L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une
dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier
le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque.
La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque
le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre
le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle
repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse.
Catherine Robe-Grillet, femme du célèbre écrivain, écrit également sous pseudonymes le récit de passions mortifères.
Elle valorise le sado-masochisme et l’esclavage amoureux volontaire; la dimension sentimentale semble moins mise
en avant; une littérature érotique brise également l’image angélique de la féminité, supposée douce et gentille; des récits
mettent en scène des femmes sadiques, dominatrices et cruelles.
Cet érotisme noir insiste sur la soumission amoureuse; la littérature érotique plus classique valorise également la femme
à la sexualité passive qui se contente d’attendre les initiatives de son amant; cette littérature s’oppose à l’émancipation des
femmes. Beauvoir désire au contraire l'avènement d'une femme indépendante s’émancipant de la tutelle masculine,
maîtrisant sa sexualité et ses désirs pour sa plus grande jouissance.
L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de
sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage.
l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir
leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité.
La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement
amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova
pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le
compose, et il raisonne dessus après en avoir joui."
L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation.
La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le
mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité.
On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative,
imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique,
sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous
les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe
constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie.
L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter
de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines,
la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle
et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale.
La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes,
pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat
sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios
érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie
traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître.
Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de
la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment
diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source.
Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin
le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers
libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret
et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques.
L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme
a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme
classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIIIe siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions
picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à Histoire d’O.
La pornographie a dépouillé l’érotisme de contenu artistique, en privilégiant l’organique sur le mental, comme si le désir
et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs
des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines.
Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental,
liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Eros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement
castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une viande proche du trash ou du gore ?
Sans que nous nous en rendions compte, la fin du XX° siècle coïncide avec de grands changements dans les mentalités:
peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur
grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; l'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Le marquis de Sade, né le 2 juin 1740, meurt le 2 décembre 1814 à l’asile de Charenton où il vivait reclus depuis
depuis le 6 mars 1801. Les profondes mutations du XVIII ème siècle, par où s’accomplit l’homme moderne, offrent
une scène grandiose au désordre de son existence et au tumulte provoqué par son écriture. Errance de l’homme
à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance et banni de la société dont
il refusait les lois.
Toutes les opinions soutenues jusqu’à aujourd’hui sur Sade, soient-elles d’admirateurs, de détracteurs ou studieux
analystes, ont été incapables de donner une explication cohérente de la vie et de l’œuvre de Sade sans omettre des
données historiques importantes, vraies et certaines, sans inclure des hypothèses basées sur la réalité, tout en
avançant même parfois des contre-vérités comme des faits admis. Admirateurs, détracteurs et universitaires zélés
partagent tous le même ensemble de préjugés: "Sade jouissait sexuellement de la torture et il écrivit la pornographie
d’horreur pour justifier la torture et le meurtre." Et cette unanimité d’opinions apparemment contraires a été prise pour
la vérité.
Comme si l’action des autres personnages ou simple ornement, comme si le reste des écrits de Sade hors des romans
érotiques n’exprimait pas sa pensée. L’œuvre d’un écrivain est un ensemble où il faut trouver ce que chaque ouvrage
concret, et chaque partie concrète du même expriment des idées et sentiments de l’auteur. Mais, avec Sade, on a préjugé
un type de personnalité, basé non pas sur des données historiques mais sur des fantaisies, et on a déduit de ce type
présupposé tout acte, parole et idée de Sade, identifiant l’écrivain aux personnages les plus pervers de ses romans.
Il n’y a pas aucun doute que l’oeuvre de Sade prouve qu’il était capable de portraiturer littérairement la cruauté, même
l’infinitude de la cruauté. Mais cette capacité, toute seule, ne dit rien sur la vie réelle de Sade. Personne ne pense jamais
à interpréter, par exemple, la vie de Sade d’après des personnages comme Justine, la vertu torturée ou Zamé, le roi plein
de bonté de Tamoë, qui sont tous deux aussi de Sade que la méchante Juliette ou que les bourreaux de "Les cent vingt
journées de Sodome". Bien sûr qu’identifier Sade aux personnages bons serait une erreur, mais l’identifier aux méchants
est aussi erroné, car dans les deux cas on mêle la réalité avec la fiction.
La supposition que le caractère et les faits de quelqu’un peuvent être jugés d’après ses écrits rencontre, au moins dans ce
cas, une grave contradiction; Sade savait aussi décrire, avec la même perfection que la méchanceté et l’obscénité, les plus
hauts dégrés de l’amour, la bonté et la vertu. Ce fait est presque inconnu parce qu’il ne s’accorde pas à l’image la plus
répandue de Sade; les oeuvres de Sade qui le démontrent plus clairement sont difficiles à trouver et inconnues, faute de le
vouloir car on ne cherche chez Sade que des écrits de pornographie et de violence.
On interprète, non pas les écrits de Sade partant des faits de sa vie, mais sa vie partant de ses oeuvres littéraires, sans
marquer les limites entre la fantaisie et la réalité. Lorsqu’il s’agit de Sade, on se permet d’omettre ou dénaturer des faits
prouvés, poser des données imaginaires ou des simples conjectures comme des réalités constatées, et de tomber dans
la caricature la plus grossière.
Ce que l'on pense être les idées de Sade a très peu de relation avec les pensées de l’homme qui a écrit toute l’oeuvre
de l'écrivain maudit. Mais on ignore aussi que la plûpart des actes qu’on attribue à Sade n’ont aucune correspondance
avec la réalité. Sade n’était pas un meurtrier, et ses écrits ne pouvaient pas être la justification d’actes qu’il ne commit pas.
L'examen de toute l’oeuvre de Sade, avec tous ses personnages, donne un résultat très différent de celui de la recherche
simple du psychopathe, soit pour l’adorer, pour l’abhorrer ou pour en déclarer l’indifférence. Mais on se nie à accepter ce
résultat parce qu’il contredit les préjugés sur Sade et ce qu’on croit toujours sur lui.
Malgré la prolixité de ses descriptions littéraires d’assassinats, Sade est un homme qui jamais n’a tué personne.
Ce n’est pas seulement qu’on n’ait pas pu prouver sa culpabilité d’un crime concret: c’est que Sade ne fut pas même
suspect d’assassinat dans aucun cas, sauf par la plainte de la prostituée intoxiquée par cantharide qui l’accusa de
tentative d’empoisonnement, et par les ossements qu’une actrice nommée "Du Plan", amie de Sade, avait utilisé pour
un décor macabre, et que le marquis fit enterrer après au jardin. D’autre part, nous savons que Sade combattit la peine
de mort pendant la Révolution et qu’il risqua sa vie pour sauver des innocents.
Un psychopathe intelligent, calculateur, sait très souvent comment obtenir l’impunité des pires horreurs. Un psychopathe
vulgaire, impulsif, de basse intelligence, ne pense pas aux conséquences de ce qu’il fait: il suit ses impulsions sans frein
jusqu’à l’assassinat. Nul de ces actes ne se trouve chez Sade, qui a été vu par quelques auteurs comme trop imbécile
pour l’impunité, à la fois que trop couard pour suivre ses impulsions jusqu’à la fin, des traits que les preuves historiques
démentent, et qu’on attribue à Sade pour forcer les données à s’ajuster à la thèse de la psychopathie, faute d’inspiration.
Les faux admirateurs de Sade l’admirent comme le génie de la liberté absolue, n’ayant comme base que la manque de
bornes au vice et au crime que montrent les personnages scélérats de quelques romans de Sade. Mais ils oublient que,
dans ces textes, se trouve aussi l’affirmation que la liberté n’existe pas, que tous nos désirs, pensées, sentiments et
volontés sont déterminés par les lois physiques qui gouvernent nos corps, nos cerveaux et l’univers entier. Si les grands
criminels ne font que suivre la nature, on ne peut pas prétendre qu’ils soient libres, et moins encore de façon absolue.
C’est la même sottise que l’affirmation contraire. Un acte de bonté qui soit physiquement possible ne peut offenser la
nature plus qu’un crime, lui étant tous les deux indifférents. Supposer une autre chose, c’est prêter à la nature les absurdes
traits personnels des dieux; croire que le bien ou le mal peut lui importer, c’est lui attribuer une volonté, ce qui est un retour
à la religion qu’on prétend combattre en suivant "les desseins de la nature." Malgré son absurdité, l’attitude de justifier les
crimes les plus horribles sous prétexte d’obéir aux lois de la nature est très répandue.
Tout ce qui est physiquement possible est naturel; mais les pires horreurs sont naturelles aussi. La torture et le meurtre sont
physiquement possibles; la nature jamais n’empêche ces actes s’ils se bornent aux lois physiques, et on peut en obtenir de
la jouissance sexuelle; la nature donne ce plaisir à ceux qui en jouissent. Sade a certes écrit tout cela, mais il ne croyait pas
que la nature fût bonne. Ceux qui prennent Sade pour le héros de la liberté sexuelle absolue,"sans limites", ignorent qu'il fut
victime de l’attitude qu’ils trouvent désirable.
Faute de connaissance des données historiques, le vide peut se remplir avec l’imagination: toute lacune dans les données
historiques de Sade peut être remplie avec des fragments de ses romans pour offrir des exemples de sa conduite dans sa
vie réelle. La majorité de ceux qui frémissent d’horreur en entendant ou lisant le nom de Sade imaginent sa conduite, et
parce qu’ils l’imaginent, ils croient la connaître, ignorant qu’ils en ont reçu une image fausse, née de personnages fictifs et
non pas de la réalité. Cette image fausse, d’une simplicité qui la rend très facile à répandre, l’adaptant à tout niveau de
compréhension, est très populaire, mais elle peut risquer de devenir majoritaire, pour prendre dès lors une apparence
faussement intellectuelle.
La plûpart des contradictions qui évaluent la conduite de Sade, ont leur origine au fait d’interpréter chaque action, parole,
et idée de Sade comme le résultat d’un égoïsme infini, qu’on lui attribue comme point de départ préalable à l’examen des
faits. On préjuge, on considère comme bien établi que la réalité ne peut pas être différente des préjugés. C’est vrai que le
contenu de quelques écrits de Sade crée cette apparence, mais c’est vrai aussi que l’égoïsme absolu comme explication
de la vie de Sade ne donne qu’une ribambelle d’absurdités, même si on se borne à la plus stricte exactitude historique.
On a voulu expliquer l’anomalie de Sade comme de la psychopathie, c’est-à-dire, un égoïsme absolu, marqué de la moindre
capacité d’empathie, qui expliquerait une extrême méchanceté sans qu’il y ait une maladie d’aliénation ni un déficit cognitif.
Il est vrai que ces traits se trouvent chez plusieurs personnages de quelques romans de Sade, mais l’analyse des données
de sa vie réelle, sans des donnés imaginaires ou des hypothèses non constatées, ne permet pas de dire que Sade fut un
psychopathe, même si cette idée est la plus répandue parmi les psychiatres les plus prestigieux, qui l’adoptèrent sans doute
pour ne pas en adopter de plus simplistes.
Il y a chez Sade toutes les qualités necéssaires pour la plus haute excellence éthique, et il est prouvé qu’il en fit usage;
mais on ne peut nier son libertinage, ni son masochisme sexuel, intronisé par le nom d'algolagnie par Schrenck-Notzing,
ni les descriptions de perversions et de crimes dans ses écrits, alllant même jusqu’à portraiturer la cruauté humaine
portée aux dernières conséquences, qui arrivent au désir du mal pour le mal, même au déla du plaisir. Cela est vrai
quoique l'écrivain ait décrit aussi tout le contraire dans d’autres écrits ou dans les mêmes. Supposant que Sade fut
moralement tout le contraire des personnages littéraires qui l’ont rendu tristement célèbre, il reste encore la raison
pour laquelle il se livrait à des pratiques sexuelles violentes, contre des femmes et contre lui-même. Un homme sain
peut-il être "sadique" ? Peut-il commettre des actes d’algolagnie ou de masochisme sexuel ?
La raison d’une grande partie de la confusion c’est que la question du masochisme sexuel n’a pas été étudiée avec la
profondeur nécessaire. La théorie héritée d’Havelock-Ellis, expliquant l’algolagnie comme le résultat d’une sensibilité
inférieure à la normale, permet d’expliquer la plupart des cas d’algolagnie, et, par conséquent, ne peut pas être rejetée.
Mais on a demontré qu’il existe des cas où l’algolagnie ne peut pas être expliquée par une sensibilité plus basse que la
normale. La théorie de la perte de la sensibilité comme explication de l’algolagnie n’est pas erronée, mais incomplète.
L’erreur consiste à la prendre pour l’explication universelle, de tous les cas de masochisme sexuel. Il ne faut pas pour
autant la supprimer mais l’inclure dans une théorie plus vaste expliquant les cas qui restent hors de sa portée.
Pourquoi, donc, chez Sade, l’algolagnie et la pornographie d’horreur ? On ne se demande presque jamais si l’horreur
décrite par Sade jusqu’à la satiété était ce qui lui plaisait le plus, ou ce qui le tourmentait, et si ce tourment n’était pas
aussi la cause de son masochisme. Mais une nouvelle analyse de la biographie de Sade revèle, au commencement
de ses scandales sexuels, des profanations de symboles religieux devant une prostituée, avec laquelle il passa toute
une nuit en lisant un livre sur l’athéïsme, sans aucun acte sexuel ni de torture commis sur la femme.
L' obsession de la description du libertinage et de la cruauté des prêtres dans l’oeuvre de Sade, ajoutée à cet épisode
réel, peut montrer l’explication du paradoxe de Sade; des abus sexuels et des tortures soufferts par l’enfant Sade par des
prêtres lors de sa scolarité. Cette blessure psychologique peut expliquer la recherche de masochisme sexuel chez Sade,
exprimée dans les personnages de ses romans, et leur comportement psychopathiques, sans être un psychopathe.
On croit que la conduite de Sade était celle de ses personnages scélérats parce qu’on y trouve, monstrueusement
augmentée par la fantaisie, l’algolagnie. Mais si cette algolagnie n’est pas le fruit du plaisir et de la liberté de Sade, mais
celui de son emprisonnement et de sa douleur, toute interprétation de sa pensée doit changer. On ne peut plus admirer
l'écrivain comme le génie de la liberté absolue, ni l’abhorrer comme une incarnation de Satan. Et, si sa conduite était tout
simplement le contraire de l’égoïsme et de la psychopathie, juste le fruit d'une pensée philosophique.
Combien y a-t-il de Sade dans chacun de ses personnages ? La thèse que l'écrivain, agresseur en toute occasion, fut
surtout, une victime, donne une réponse qui permet d’intégrer les extrêmes de la bonté et de la méchanceté dans la pensée
de Sade sans contradiction. Se borner aux personnages scélérats pour juger l'ensemble de ses écrits revient à légitimer la
logique que la vertu naît des sentiments, et que la raison sans les sentiments n’a d’autres passions que celles de l’égoïsme,
menant au vice et même aux crimes les plus affreux. Sade voulait démontrer que la vertu est malheureuse parce qu’elle va
contre le courant majoritaire de l’égoïsme, ce qui fait triompher le vice.
Une fois connue la cruelle réalité de la nature et rejeté l’absurde d’un être surnaturel, l’éthique exige de solides fondations.
Celles-ci ne doivent pas se baser sur la superstition, ni suivre la tendance générale de la nature qui entraine la destruction.
L’algolagnie ne fut pas pour Sade une fête mais un drame dont l’obscénité et la souffrance physique étaient l’expression
d’une douleur psychique immense et de la rébellion contre cette douleur. Mais c’est une révolte impuissante, désespérée
qui se plonge dans la peine comme voulant en jouir. Le “plaisir” que la torture provoque à Sade peut se comparer au rire
de celui qui devient fou à cause d’une catastrophe absurde: il ne s’agit pas de vrai plaisir, mais d’une comédie.
Sade eût des traits dignes de la plus haute admiration qui sont niés ou méprisés, non seulement par ses détracteurs,
mais aussi par ses faux admirateurs et par des studieux impartiaux; ce qu’on admire de lui n’est que le produit fatal de
son énorme souffrance, non pas de son plaisir, comme veulent le faire croire ceux qui détournent son œuvre.
Sade aura donc subi une enfance chaotique et carencée, une adolescence violente, fréquenté les geôles de tous
les régimes, connu la mort sociale et l’anonymat, le rejet de son milieu d’origine, la méfiance des révolutionnaires,
la solitude, la ruine, l’assassinat crapuleux de son fils aîné. Cette accumulation dévoile une incontestable tendance
personnelle et familiale à provoquer la punition par l’ultime représentant parental qu’est le destin.
Écrivain libertin talentueux, ou fieffé scélérat débauché, Sade brille, dans sa tentative désespérée, de mettre à bas,
en tant qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre,
inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme.
Il demeure un grand auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je ferme les yeux pour sentir votre présence
pour voir ainsi devant moi votre beau visage que j'aime tant,
Et comme à chaque nuit, la magie des songes,
M’entraîne dans ce monde empreint d'érotisme...
Vous me saisissez dès mon arrivée, ma tenue m'attend dans la salle de bain,
Je me change, me maquille suivant vos instructions et vous rejoins,
Vous apposez un bandeau sur mes yeux, me prenez mes mains tremblantes d'excitation
Et m'amenez au milieu de la pièce sans un mot...
Vous m'observez lentement, très lentement, dans un silence d'or
Vous contemplez ce corps d'ébène, lisse à souhait qui vous met en émoi...
Vous avez déjà une respiration profonde, un peu saccadée, vous vous mordillez les lèvres;
La musique déverse ses premières notes, sur cet air qui nous est propre
Dès lors vous commencez par m'enlacer fermement, puis me faites danser, puis ployer, pour enfin m'écarteler...
Vous me faites me pencher en avant, me tenant en équilibre
Pour ensuite me faire tournoyer en vous déplaçant autour de moi...
Vous esquissez un sourire, exprimant ainsi tout le plaisir
Que vous avez à soumettre votre soumis à vos folles fantaisies...
Toujours penché en avant, vous soulevez ce voile qui recouvre mon corps,
Mettant à nu mon intimité et faites courir vos mains, vos ongles sur mon corps,
Le frôlant, le caressant, le griffant, agaçant mes tétons au travers de la soie de l'étoffe
Je laisse échapper un râle de plaisir, à la venue des premiers frissons...
Vos mains et vos ongles virevoltent sur mon corps,
Allant tour à tour sur mes fesses, mes cuisses, mon torse,mon dos, Générant cette étrange chaleur qui parcourt ton mon corps
Et met mes sens en éveil...
Vous m'enserrez délicatement la taille, m'obligeant à me contorsionner,
A m'ouvrir de plus en plus, le voile ne couvrant plus grand chose...
Vous posez des pinces sur mes tétons qui dardent effrontément,
Puis d'autres lestées sur les mes testicules que vous avez au préalable recouvert de cire, mêlant douleurs et plaisirs jusqu'au grand frisson...
Vous me faites basculer, à présent mes fesses se trémoussent en rythme sous vos yeux,
Vous y déposez de tendres baisers avant de les gifler ardemment,
Me faisant tressauté avec ce feu qui m'envahit qui trouble mes pensées...
Puis vous écartez mes fesses afin d'admirer mon entre jambes,
De vos doigts chauds et agiles vous parcourez mon orifice tout humide,
En farfouillant entre mes fesses, à la recherche de ce petit anus gourmand, quand je sursaute au premier coup de martinet...
Vous déposez votre salive sur mon doux orifice pour le lubrifier
Et vous m'introduisez lentement mais sûrement,
Pénétrant ma fente toute humide, d'un doigt, puis de deux,
Puis de trois doigts inquisiteurs...
Vous prenez possession de moi tout en me prenant les hanches.
Vos mains s'agrippent maintenant à mes seins puis tirent tout Doucement sur la chaîne reliantt ces deux pinces qui enserrent mes deux charmants tétons...
Je gémis de plus en plus fort, je perds pied, vous me chevauchez vigoureusement d'une main inquisitrice, tandis que de l'autre,
A chacun de mes déhanchements, m'infligez des coups de martinet
Sentant mon plaisir monter à mes feulements et mes contractions...
Pas encore, pas tout de suite... vous mordez alors mon épaule,
Je me cambre et m'écarte encore plus, la sueur ruisselle sur mon Corps, la douleur lancinante à mon entrejambes dû à ses poids qui S'agitent, ces brûlures dans le dos, ses doigts inquisiteurs et votre voix envoûtante me font lâcher prise...
Vous labourez mon dos de vos ongles et saisissez ma tête en attrapant mes cheveux
Pour offrir la base de ma nuque à la morsure de vos dents...
A votre demande, je m'allonge sur le côté, les jambes suffisamment écartées
Pour que vous puissiez contempler cette petite chatte black qui s'offre à vous...
Vous lubrifiez dès lors de votre salive, avec cette langue fouilleuse mon petit orifice,
Tandis que de vos doigts vous vous m'occupez de mon gros clitoris,
Vous déposant des pinces sur toutes sa longueur, le recouvre de cire
Quand je sens ce vide, ôtant vos doigts, vous laissez mon orifice béant
Mes contractions se font plus pressantes, mais il me faut encore attendre...
Vous vous collez derrière moi et doucement vous enfoncez votre sexe Artificiel dans ma petite chatte étroite, restant à l'écoute de mes moindre réticences,
Puis vous ondulez derrière moi par de petit va et vient, vos mains Labourant mon dos...
Là, enfin, c'est le moment... cette délivrance tant recherchée,
libre de tous nos sens, nous partons ensemble dans la plus belle des jouissances, à l'unisson porté par votre désir...
Voici un nouveau songe empreint de cruauté, marqué par ce désir de fusionner avec vous...
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"Livrez-vous, Eugénie; abandonnez tous vos sens au plaisir; qu'il soit le seul dieu de votre existence;
c'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier, et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir."
La philosophie dans le boudoir. (1795)
Entre érotisme et perversion, les récits du Marquis de Sade font toujours l'objet de polémiques, tant pour leur violence
que pour leur outrance. Mais alors, que peut nous apporter la lecture de ses écrits aujourd'hui ?
La vie et les œuvres de Sade ont fait l'objet de mille appropriations, par des écrivains aussi divers que Georges Bataille,
les surréalistes, Roland Barthes, Maurice Blanchot, Jean-Jacques Pauvert, Annie Le Brun et bien d'autres.
Dans une nouvelle série d'articles, après ceux publiés en Octobre dernier, il nous est apparu intéressant, en dehors de
tout jugement moral, de jeter un regard littéraire sur son univers, afin de mesurer la richesse et la portée de son œuvre.
Divin Marquis ou affreux pornographe ? L'insupportable et l'intérêt de son écriture résident précisément en ceci que les
deux sont indissociables. Sade est irréductible à quelque case que ce soit. Être dans l'enfer, c'est être livré aux gémonies,
à l'excès, et à l'irrationalité. Étudier l'écrivain n'est pas le canoniser ni l'institutionnaliser mais interdit d'écrire, à tout le moins,
n'importe quoi à son sujet. Il est à la fois un maître de la liberté et son texte est insupportable, si on le tient pour un texte
réaliste. On a l'impression au contraire de quelqu'un qui établit un rapport critique à la langue, aux stéréotypes moraux.
En réalité, aborder Sade exige une double lecture, tout en séparant l'homme de sa création littéraire.
Quand on voit l'attention avec laquelle il se corrige, quand on regarde le glissement du point de vue dans les différentes
versions de "Justine"; dans "les Infortunes de la vertu", elle parle à la première personne, ensuite on parle pour elle,
elle est aliénée, on ne peut s'empêcher de penser que Sade est un grand écrivain; ce sont des choses très simples,
comme le choix de ses titres: "l'infortune" entraîne des malheurs indus; les "malheurs", eux, peuvent être mérités.
Il serait injuste de le considérer comme un malade couchant ses fantasmes sur du papier. Il semble qu'il ait écrit avant la
prison mais c'est la prison qui transforme le libertin en un homme qui n'a plus que la lecture et l'écriture dans sa vie.
Son écriture présente un côté obsessionnel de la reprise incessante des mêmes thèmes qui investissent toute son oeuvre.
Sade tient en parallèle une écriture pour le public, tant il rêve d'être reconnu comme un homme de lettres; mais il va
jusqu'au bout de ses obsessions dans des oeuvres impubliables. Son style est à la fois décalé et ironique.
Il possède le talent de raconter des histoires de vertu malheureuse dans la langue policée du XVIII ème siècle, tout en
mêlant des termes bruts et crus; c'est pourquoi, Il faut dépasser des réticences ou des dégoûts, ce déplaisir subtil que
peuvent aussi provoquer ses œuvres, pour prendre toute la place qui leur échoit dans la fiction elle?même. Les tonalités
aussi se mélangent, le rire, l'ironie coupante succédant à des exposés philosophiques ou politiques.
Il a besoin d'écrire comme Rousseau, qu'on lui interdit de lire à la Bastille quand on lui autorise Voltaire, pour écrire comme
personne. Il est aussi un homme de son époque qui pratique l'écriture sensible. Lui-même joue à ce type de littérature.
Son style le plus violent se joue comme une parodie. Après tout, la littérature sensible prétend faire couler des larmes,
la littérature érotique, du "foutre". C'est également une littérature pathétique, cherchant un effet. Sade était également un
homme de théatre.
Son écriture est aussi un rapport à la vérité. Il semble être un homme de pensée ancienne dans la manière qu'il a de
blasphémer, qui paraît l'installer dans un monde manichéen. Et son écriture est moderne, en ce qu'elle témoigne de la
conscience qu'elle est le deuil du savoir, de la vérité. On a l'impression d'un homme qui ne croit à la Révolution que par
comparaison à celle des astres, comme un cycle perpétuel de progrès et de décadence.
Proust fut aussi un homme qui traversa toute sa vie en écriture. Sade fut confronté à une série de situations limites:
un libertinage de son temps mais aux limites de la légalité et la prison où il passa plus de la moitié de sa vie. Enfermé,
il est livré à lui-même; une partie de sa création littéraire, dont "les Cent Vingt Journées de Sodome", ne put être publiée.
C'est une limite évidente à l'expression de son talent.
Son obsession est celle de l'écrivain qui rabâche. Elle s'oppose à l'ouverture de son écriture. En se répétant, il montre
que le travail d'écriture est essentiel même si, en apparence, c'est la même histoire. Quand il est arrêté en 1801, il prépare
encore une nouvelle "Nouvelle Justine". En découvrant les trois premières versions, on pense qu'il ne peut aller plus loin.
Au contraire, l'écrivain provoque le fantasme du lecteur qui imagine une écriture capable de repousser toujours plus loin.
On n'est pas obligé d'être complice mais on s'engage dans une surenchère fantasmatique. Or c'est justement dans ces
litanies d'horreurs, de tortures et de sévices, dans cet étourdissant effet d'énumérations, que réside une grande part de la
modernité de la langue de Sade.
Sade n'invente pas le thème de la vertu malheureuse. Rappelons que Diderot a déjà écrit les "Épreuves de la vertu."
Il y a toute une littérature complaisante dans la représentation de la vertu malheureuse. Sade reprend ce thème de la pure
jeune fille mais avec le goût sacrilège de bafouer cette vertu et encore s'agit-il d'une vertu qui résiste et d'une jeune fille
cicatrisant très vite; il a besoin d'inventer des "doubles" de Justine qui meurent pour qu'à chaque fois Justine résiste
sauf à la foudre fatale.
Plus il avance, plus la figure centrale est le couple Justine-Juliette, couple de personnages concret, conflictuel,
contradictoire, qui correspond à la manière dont il se présente comme une victime de l'Ancien Régime.
Justine est sans cesse enfermée; celle dont il se revendique en libertin athée, qui va faire bien pire, sur le papier,
que dans la réalité, c'est le versant Juliette.
Son œuvre apparait à première lecture scandaleuse, mais porte en elle, en réalité un discours philosophique.
La transgression n’est pas principalement l’écart de conduite, bien que, Sade en ait commis beaucoup, ni non
plus seulement la déviance à l’égard des pratiques sexuelles "licites." Il est d’abord ce qui prend ses distances
avec le respect, la vénération accordés à ce qui ne mérite que railleries. Sade fut insolent avec constance, et
cette irrévérence lui coûta. Son œuvre est truffée de caricatures, de raisonnements spécieux, d’exagérations;
l’outrance conduit au grotesque et les énormités qui parsèment les descriptions d’horreurs de ses ouvrages
constituent autant de moments de respiration permettant au lecteur de sortir du gouffre où le récit le plonge.
La figure de Justine est formellement, littérairement idéale: elle est le prétexte à une addition sans fin d'épisodes.
Une jeune fille qui pratique les vertus, déclenchant une série de catastrophes: la trame offre une perspective ouverte,
car elle semble ne rien vouloir comprendre. Juliette est cruelle dès le départ mais son histoire est celle d'un devenir.
L'une est dans le temps immobile, l'autre dans l'espace. Juliette est un tourbillon d'air sulfureux.
Lire Sade est un excellent exercice de critique de toute dialectique moralisante. Les pires libertins chez Sade tiennent en
effet un double discours. Ce n'est pas là un simple plaisir anticlérical mais dénoncer ce qu'il y a de plus pervers dans les
institutions prétendant à la vérité et imposer un mode de vie aux individus. L'homme de lettres parvient dans son oeuvre
à brasser tous les discours théoriques de son siècle et chacun de ces discours va renvoyer peu à peu à la même pratique
de domination. Il y a dans cette fiction une dérision générale du discours théorique.
Écrivain libertin talentueux, ou fieffé scélérat débauché, Sade brille, dans sa tentative désespérée, de mettre à bas,
en tant qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre,
inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme.
Il demeure un grand auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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A l'origine, je souhaitais photographier plusieurs dominas et je trouvais normal de leur exposer ma philosophie D/S.
Mais en relisant sur ce que j'avais écrit après les shootings, j'ai trouvé cela fort incomplet et maladroit.
J'ai dès lors décidé de creuser le sujet, sans tabou et sans censure,
pour moi-même..
Or, en franchissant le cap des 20000 mots, je me suis dit que ce serait peut être un peu bête d'avoir alligné une
cinquantaine de pages pour les garder uniquement pour moi..
Je lis tellement de choses excentriques, improbables et un rien embarrassantes sur les sites BDSM,
que je me suis dit que j'allais peut-être me confesser à mon tour !
Je m'excuse par avance de mon incapacité à incarner une certaine élégance.
J'y travaille !
PREAMBULE: MA PHILOSOPHIE D/S
J’ai rédigé ce préambule par le prisme du rapport de domination/soumission qui existe indéniablement entre les êtres.
Je le considère relativement inhérent au dialogue sexuel. Du moins, mes fantasmes sont souvent emprunts de cette dichotomie
qui entraîne parfois l’éclosion d’une connivence neuve et approfondie entre deux amants..
Mon exaltation est corrélée à celle de ma partenaire,
c'est pourquoi je peux aussi bien endosser le rôle de dominateur que de soumis. Tout est affaire de connivence et de savoir-faire; d’instinct et d’intelligence..
Les êtres qui ne se donnent pas la peine de bâtir une architecture mentale à partir de leurs instincts sexuels demeurent
sous le seul joug de leur déterminisme biologique. Ils sont, en un certain sens, plus proches de l'animalité que de l'humanité.
Dans une majorité de cas, cristalliser ces instincts par le prisme d'actes symboliques constitue moins une déviance qu'une transcendance de l'âme & du corps..
Pour ma part, je me définirais par défaut comme 'switch', suivant l'appellation d'usage.
Autrement dit,
ce que j'attends d'une dominatrice correspond à ce que j’aspire à incarner à titre de dominateur.
Le principe de domination masculine étant tout de même plus basique, plus commun, plus ''entendu'' que celui de soumission masculine, je m'attarderai d'avantage sur ce dernier..
Tout d'abord..
.. Je ne suis ni dominateur de vocation ni soumis de caractère !
Cette affirmation peut surprendre dans le contexte de ce blog, mais cela fait pourtant parfaitement sens.
Je m'explique !
Si je cherche souvent à imposer ma vision au quotidien, l'idée de laisser une femme prendre l'ascendant dans un cadre intime me semble une perspective enrichissante et excitante: partager un moment unique avec une demoiselle qui ne se serait pas encore aventurée dans quelques méandres immaculés de son intériorité bouillonnante..
Concernant les dominatrices-en-herbe, je suis particulièrement émoustillé à l’idée de composer avec un duo :
du tandem de jeunes beautés insolentes à la volupté sauvage, aux femmes felliniennes bigarrées vaguement défraîchies, en passant par ces quinquas aux yeux coquins et au sex appeal préservé.. jusqu'à ces sexas sexy, tout en dégaines malicieuses et sourires en coins..
Je ne suis pas masochiste et de ce fait, pas vraiment emballé par les dominatrices brutales à tendance phallique: un embout plastifié de corde à sauter accompagnant une fellation peut suffire à tenir le garçon que je suis en joug..
Une tape sur les fesses m’est le plus souvent désagréable à moins..
..qu’elle soit infligée par une femme transportée par un désir ardent !
De même, en tant qu’homme grand et charpenté, je ne saurais dominer une femme sans le désir de lui faire absorber l'onde intense de mon corps massif rejoignant le sien..
Cette énergie vive et primitive déchargée avec aplomb, cette soudaine détermination à pointer un tout autre visage que le sempiternel masque sociétal.. Voilà comment s'acheminer vers la quintessence érotique..
Quelle que soit notre posture, c’est la stupeur occasionnée par l'audace de notre partenaire qui transforme notre sang en lave !
Ici encore, il faut un certain sens du dosage et du timing: un outrage bien amené peut me faire renoncer à bien des tabous ! Je cède volontiers ma pudeur pour sentir monter en moi ce nectar incomparable qu'on nomme adrénaline !
C’est par ce truchement que je m’estime en quête d'une expérience intense & belle susceptible de sceller une relation singulière..
L’amour, qu’il soit cérébral, cordial ou charnel est un dépassement de soi. Il subsiste toujours une marge à franchir pour se sentir un peu plus libre ! toujours un ajustement à faire pour se rapprocher des cimes !
En tant qu'artiste et philosophe, je suis sans cesse en quête de transcendance..
J'aime l'idée d'être pris d'assaut, débordé, malmené, investi et pillé charnellement par une femme; j'y vois l'occasion de vivre
une expérience singulière et exaltante..
Je vibre à l'idée de contempler une demoiselle sortir de sa bienséance pour s'abandonner à mes dépens, faire de moi le vecteur
de son intériorité.
Dans l'absolu, il s'agit de contempler la partenaire se libérer d'une intensité intérieure qui trépignait depuis des lustres;
accompagner sagement la demoiselle dans la cristallisation de cette irruption..
J'aspire tout autant à exercer cette effusion sur une femme qui jouirait de s'abandonnerait à moi !
Devenir le peintre, la toile du peintre; cheminer..
Je veux répandre mes fluides dans la chair et sur le corps de ma soumise et je veux que la femme qui me domine en fasse autant.. Qu'elle irradie d'insolence en m'adressant sa bave, sa cyprine, son crachat, son urine, qu’importe ! pourvu que je sois aux premières loges pour recevoir l'expression vive pure et intense de sa savoureuse matrice..
Qu’une belle vienne asseoir son cul sur ma face lorsque je squatte nonchalamment son canapé, ou que je vienne lui fourrer ma verge dans la bouche lorsqu’elle s’étend lascivement sur mon tapis; qu’elle me gifle le visage ou que je lui gifle les seins, il s'agira d'exulter tour à tour en parfaite parité !
L’idéal étant de vivre à tout prix cette conjonction parfaite, l’intensité de baisers sauvages exacerbant la collision des peaux: l'Amour;
la passion amoureuse !
J'aimerais tant en vivre une
encore..
..en corps..
~
MES FANTASMES
Le nombre qui évoque le plus le sexe
est sans aucun doute le 69.
Il évoque également la réversibilité.
J'ai donc choisi de corréler
- 23 fantasmes du soumis
- 23 fantasmes du switch
- 23 fantasmes du dominateur
afin de constituer un exposé homogène de
mes aspirations érotiques.
Jusqu'à 38 ans j'étais presque en transe
lorsque j'accolais un fantasme à une muse.
Aujourd'hui j'aimerais côtoyer à nouveau une femme
susceptible de m'inspirer des montées de fièvres intenses..
Je ne sais pas vraiment si passé le cap des 45 ans,
on devient, comme notifié en entreprise, un senior..
.
quoiqu'il en soit..
.
J'aimerais que ma libido fructifie encore,
cristallise à nouveau de cet élixir puissant
qui me plongeait jadis dans
le bain chaud, bouillonnant
de vertiges tenaces..
Je préviens tout de même que l'exposé qui suit
est passablement prolixe !
~
TEASER
Les points cardinaux d’une boussole dépendent
d’une douzaine de points intermédiaires..
Voici dès lors une douzaine de points tirés des 69 chapitres,
histoire que vous sachiez un peu où vous vous aventurez..
Par contre, un teaser, c'est souvent mettre les pieds dans le plat
avec les gros sabots..
Voici quelques kifs qui mettent dans le ton..
LA JOUISSEUSE ORGASMIQUE.
La rencontre idéale serait de tomber sur une lady qui posséderait à la fois un corps véritablement érogène, une sexualité polyvalente et une belle ouverture d’esprit.
Je n’ai jamais rencontré de demoiselle qui soit à la fois clitoridienne, vaginale et anale et qui, d’autre part, réponde intensément aux préliminaires annexes (que l’on malaxe son sein, gobe son orteil ou lèche son oreille).
Une femme par ailleurs bisexuelle (ouverte aux trios HFF), potentiellement fontaine (ce serait la cerise sur le gâteau).
Et, tant qu’à faire, qui serait excitée par les odeurs & «saveurs» masculines plutôt que l’inverse..
Enfin, une nana qui serait apte et soucieuse de faire frétiller mon corps et mon esprit conjointement..
Je suis certain que cette perle rare existe bel et bien. D’ailleurs, si tu en as une dans ton entourage, n’hésite pas à me la présenter !
SUCCUBE & INCUBE.
Voir fondre une nana sur moi venue me piller charnellement.
J’aime qu’une femme dont je viens à peine de franchir le palier, m’adresse un sourire et glisse vers moi pour m’embrasser et aventurer ses mains sous mes vêtements..
Lorsqu'on veut coucher avec moi il vaut toujours mieux m'empêcher de me cacher derrière mes interminables tirades qui ne sont que les paravents de ma pudeur.
Ainsi, à peine aurais-je atterri sur le canapé qu’elle pourrait me mettre sans préambule sa main dans le pantalon pour obtenir de moi une érection comme on obtient un pass’ pour entrer dans une propriété.
Ou plus simplement, qu'elle surgisse cul nu et vienne s’asseoir sur mes genoux en frottant son pubis au mien, insidieusement..
L’objectif pour elle serait de me faire jouir dans chacun de ses orifices et partout sur son corps, afin de me vider tout à fait de mon énergie sexuelle en se persuadant d'avoir absorbé la substance de ma matrice..
Elle aurait en outre la satisfaction délectable que mon corps ait absorbé comme un buvard toute sa cyprine et toute la bave de ses grands coups de langue animale..
Bien évidemment il s’agira dans un premier ou second temps pour moi d’incarner l’Incube, celui qui va déposer sa semence et sa salive dans chaque recoin du corps de la Nymphe. Signer, sceller mon odeur en elle..
Je conçois difficilement de faire l’amour sans friction des chairs et mélange des fluides: J’ai besoin d’éjaculer sur la corps et dans la chair de ma partenaire.
HFF.
Je caresse le même fantasme que la plupart des garçons : à savoir coucher avec deux jeunes femmes (une amie et sa pote un peu timide) pour clôturer idéalement une petite soirée à la cool..
Je nuancerai ce schémas en précisant que j’apprécierais également beaucoup de coucher avec deux sœurs jumelles ! Et dans un autre genre, se voir malmené par deux dominas..
D’autre part, j’aime particulièrement le perspective de tripoter une lesbienne et la pénétrer devant sa meuf avant d’entraîner cette dernière dans la spirale de sa curiosité mal placée..
Coucher avec deux ingénues rencontrées dans une forêt, au sortir d’une teuf en plein air. Ou simplement dans les étages d’une vaste demeure.
Une des deux demoiselles m’aurait alors révélé que pour fêter son passage en Khâgne, sa comparse, d’ordinaire bouffeuse de foufoune, aurait bien aimé sucer sa première bite.. Et à défaut de champagne, j’aurais fêté avec elles ce baptême par un jet de sperme abondant sur leurs lèvres pulpeuses et leurs langues mêlées (encore un plan très 'Pornub' mais surtout très fédérateur)..
SOUS-BOIS & RIVAGE.
J’aimerais faire l’amour au sein de la nature, au milieu de la forêt, parmi les fougères odorantes et les herbes hautes, avec, éventuellement, la pluie d’Eté pour ponctuer les ébats.. Mélanger les fluides et grumeaux des corps enlacés avec ceux des lieux ruisselants..
Et puis plus tard, s’enlacer sur un rivage, conjuguer les va-et-vient de nos sexes avec ceux des vagues..
IRRUMATION.
Venir engouffrer sa verge dans la bouche de son amante alors qu’elle se prélasse sur un tapis (d'herbe ou) de salon à se masturber les yeux clos.. Et tenter dès lors d’atteindre un orgasme simultané.
Venir se branler de temps à autre dans cette bouche, comme un sagouin sans scrupule (je considère en avoir trop souvent)..
SUBLIMER.
Cela fait un bon quart de siècle que je fais de la photo de portrait mais je n’ai jamais eu de muse érotique. A savoir une femme que je photographierais pour évoquer la sensualité, la sexualité dans toute sa fiévreuse splendeur. Ce serait pourtant magnifique d’avoir une complice attitrée avec qui explorer pulsions et visions lubriques ; les cristalliser, portés haut par un enthousiasme débridé !
INCITATION A LA DEBAUCHE.
Quelques exemples:
Surgir chez un petit groupe de filles en collocations dont les tenues seraient volontairement pauvres en boutons et tissus..
Entrer chez une demoiselle qui disparaîtrait un temps puis reviendrait entièrement nue, histoire de me mettre sur le fait accompli..
Débarquer chez une nana assise sur sa table, écartant lentement sa cuisse pour laisser apparaître un sexe nu, telle une offrande..
Faire escale chez une lady pour converser et la voir déployer insidieusement moult postures & gestuelles racoleuses jusqu’à se masturber outrageusement face à moi..
Arriver chez une dame faisant mine d’attraper une bouteille dans son frigo et dévoilant ainsi la nudité d’un joli cul bien ferme sous sa jupe plissée; stagnant dans le bac à bouteilles afin de m’inciter à la choper par les hanches..
J’aime particulièrement lorsqu’une demoiselle me tourne le dos sur un lit, m’invitant indirectement à la déborder pour chercher son sein dans son corsage puis sa bouche et enfin son cul..
Parfois il serait plaisant de découvrir sous une jupe, un gode qui ne demande qu’à être remplacé par une verge..
Lorsqu’une femme se colle pour papouiller innocemment dans un lit, il est parfois plaisant pour l’homme de découvrir que la mignonne avait été se lubrifier au préalable dans la salle de bain.. C’est du moins la réflexion que je m’étais faite la fois où une amie, sans mot dire, s’était emparée de ma bite pour l’enfoncer dans son cul.. C'était merveilleux de constater à quel point cela rentrait si bien..
Enfin, il n’est pas déplaisant lorsque vous dormez dans une vaste maison qu’une ingénue de la chambre voisine vienne vous souhaiter bonne nuit en cherchant insidieusement votre bouche, présentant une nuisette un peu trop échancrée ainsi qu’une main bien baladeuse..
Les plus pudiques pourront s'aventurer à poser une main sur ma cuisse sous la table du bar ou du salon..
Bien entendu il s’agira de donner le change sur le même registre..
Lorsque je suis vraiment en confiance avec une pote, je pourrais tout à faire me foutre à poil devant elle ou venir la désorganiser gentiment, passant en vrac les mains sous ses vêtements, dans son corsage et son pantalon, tandis qu’elle persévérerait encore un temps à me faire la parlote..
Mais la meilleure incitation à la débauche, à mon sens, est le chantage tacite..
Passer voir une ex avec qui on avait couché jadis dans le dos de son conjoint et menacer de tout révéler à ce dernier si la demoiselle ne passe pas à la casserole sur le champs; son gars étant absent tout le week-end pour un voyage d’affaire. Bien entendu, il s’agirait d’un faux chantage basé sur la tenue subtilement explicite qu’arbore mon ex pour m’accueillir..
GAGES.
Ma partenaire se plairait à me faire quelques concessions (pouvoir malaxer ses seins, embrasser sa bouche) contre de petites libertés qu’elle décréterait pouvoir se permettre à mon endroit.
Parfois, j’outrepasserais volontairement les limites de ce qui m’est octroyé pour récolter de petites sentences lubriques. Je serais averti d’avance de ce qui m’attend en fonction de l’option que je prends, notamment si je décide de m’aventurer trop loin..
Quoi de plus délectable dès lors que de s’épancher outrageusement en attouchements pour être d'autant mieux recadré ?
J’aime bien les gages avec une corde à sauter (me faire sucer tout en me prenant une poignet dans le cul après avoir, par exemple, empalé ma queue dans la bouche de la belle, ainsi que chaque embout plastifié dans ses orifices. Je préfère cette approche du 69 à l'approche classique..)
FACESITTING.
Alors que je me serais allongé un moment sur son canapé pour me détendre, l’ingénue viendrait s’asseoir sur mon visage, sans culotte sous la jupe, le temps de lire quelques pages d’une revue ou de croquer une pomme..
HANDJOB.
Après m’être plus ou moins dessapé suivant la volonté de ma partenaire, me dresser face à sa personne tandis qu’elle se saisirait de ma verge à mi-hauteur pour la branler..
La belle porterait une veste recouvrant à peine ses seins nus, afin que je puisse m’exciter de les voir s’agiter quelque peu.. Les yeux maquillés, elle planterait son regard dans le mien pour mieux me défier et se délecter de ma fébrilité.
Au moment où je tenterais d'entrouvrir sa tunique, elle viendrait insidieusement titiller mon téton gauche (le droit, depuis son point de vue) pour précipiter mon éjaculation.
La demoiselle ne manquerait pas une miette des expressions nuancées de mon visage au moment où j’éjaculerais sur sa main..
Dès lors, elle pourrait passer sa langue sur le revers de ses phalanges, diriger ses doigts à sa bouche, sur son mamelon, vers son entre-cuisse ou arrière train..
SADISME.
Prendre de petits coups éparses, des pincements et des morsures alors que mon pantalon viendrait de chuter à mes chevilles, la demoiselle cherchant à me faire chanceler jusqu’à ce que je tombe à ses genoux. En cas de protestation de ma part, notamment pour retirer mes effets, je me ferais instantanément gifler.
Ces gifles pourraient par la suite devenir arbitraires, parfaitement gratuites, notamment lorsque je serais enfin aux pieds de la dame.
Dans le cas où le froid amènerait mes couilles à former une boule dense et homogène, la lady pourrait se permettre d’attraper mes couilles dans sa main pour faire acte d'autorité, voire de se permettre un léger «ballbusting», à considérer que tout le plaisir dépend ici de la manière de faire monter l’adrénaline..
J’aime l’idée de voir le pubis d’une femme et ses cuisses charnues me surplomber.
C’est alors que je recevrais son crachat; au visage et dans la bouche.
Elle saisirait mon visage en pressant sur mes lèvres comme sur une bouteille souple pour m’entrouvrir le gosier et baver sur ma langue.
En cas d’insolence de ma part, je pourrais être tenu de laver ses talons aiguilles ou encore me faire précipiter dans un petit bureau pour me faire fesser avec une règle. Je pourrais également me retrouver la tête coincée comme dans un étau entre ses cuisses, voire tête au sol sous son pied, à proximité de quelque sécrétion ou linge odorant..
J’aime assez l’idée d’être allongé de tout mon long avec le pubis d’une femme concrètement sous le nez, ses deux mains conjointes me soulevant la tête énergiquement pour me porter jusqu’à son sexe et, par balancier, à son anus.
Ce sadomasochisme ne serait pas qu’à sens unique, bien évidemment.
Il s’agirait de pilonner la belle en levrette en l’attrapant par les cheveux, de gifler ses seins, son visage, serrer son cou d’une seule main tout en la baisant sèchement.
Imposer des gorges profondes, des sodomies à quatre pattes, mon corps en surplomb ; remettre le couvert encore et encore, tout en fessant âprement son cul, quand bien même elle se débattrait, cela jusqu’à dilater durablement chacun de ses orifices..
Encore une fois, le seul pacte serait celui de l’adrénaline..
URO.
Se faire pisser au visage sous le regard satisfait et malicieux d’une belle me surplombant.
La tendance actuelle est au peegasm : des femmes se retenant d’uriner le plus longtemps possible pour exulter au moment de lâcher les vannes.. J’aimerais qu’une furie me prie instamment de m’allonger dans sa baignoire pour s’accroupir au dessus de moi, me présenter son sublime cul et ouvrir les portes du Canadair en poussant un râle de satisfaction..
Voir défiler un ensemble de femmes dans un jardin la nuit pour réitérer l’expérience.. La satisfaction étant d’offrir à ces gentes dames le plaisir conjugué d’une exultation du corps et de l’esprit par le vice ainsi assouvi..
Et de temps à autre, tout de même, inverser les rôles..
C’est précisément la philosophie du 69 !
Après cette brève évocation, je te livre enfin la mienne !
Du moins, si tu souhaites t'aventurer plus loin avec moi..
69
1. Mon fantasme premier ? L’amour passionné !
De corps, de coeur, d’esprit conjugués !
A 45 ans passés, le déterminisme biologique, autrement dit l’aveuglement par les hormones, n’est plus un facteur majeur dans la cristallisation d’une relation amoureuse. J’y vois la promesse de relations futures plus authentiques. Pourtant, je confesse être encore en quête de la sensorielle ivresse d’un embrasement passionnel: quand une soudaine et intense connivence projette irrésistiblement deux créatures l’une contre l’autre; deux êtres qui, quelques instants auparavant, échangeaient encore humblement de pudiques civilités..
Sans doute que mes muses de jadis me permettaient quelque peu de palier à l’absence d’ater-égo..
2. Durant l’une de mes expositions, des amis ont considéré qu’à travers mes poèmes photographies et chansons, j’avais régulièrement su magnifier mes muses..
Certaines d’entre elles, présentes, ont concédé avoir éprouvé du plaisir à s’en remettre à mon regard et fusionner avec mon univers, jusqu’à parfois y façonner une identité neuve..
Dès lors, je pourrais me laisser aller à la rêverie d’une demoiselle irréelle, superbe et alanguie, tandis que très lentement je passerais ma main sur son corps.. comme un sculpteur le ferait sur sa dernière création achevée. Caresser chaque nuance de son étendue, éprouver les contrastes délicats de ses reliefs; passer mes doigts délicatement dans sa chevelure.
Puis, parsemer cette divine créature de baisers et de petits coups de langues éparses; descendre paisiblement de ses dunes jusqu'à son troublant oasis..
J'ai, pour ma part, toujours entretenu la douceur de ma peau; mes jeunes compagnes ont souvent été agréablement surprises de cet état de fait. J'ai néanmoins parfois le sentiment de ne pas m'être fait suffisamment caresser dans ma vie.
En outre, j’aimerais me trouver plus souvent à la merci d’une petite tempétueuse..
3. Une ingénue, lèves rouges écarlates, paupières fardées de noir, arborant une petite veste de skaï à même la peau;
cette charmante créature venant insidieusement se placer à ma hauteur pour déboutonner mon pantalon et le faire chuter à mes chevilles; sortant ma queue pour la branler, tout en me scrutant intensément du regard, cherchant à déceler dans mes yeux les fluctuations engendrées par sa main malicieuse..
Et puis, s’amusant de la connivence de mon téton gauche avec ma verge, elle se délecterait de taquiner ma poitrine de la pointe de sa langue, se réjouissant complaisamment de me voir frétiller, de me rendre fébrile..
Ses yeux espiègles acheminés dans les miens pour s’y attarder, je sentirais dès lors ma verge empoignée plus fermement encore.. Je banderais derechef à la vue des seins de la belle s’agitant délicieusement sous sa combinaison.
Peut-être oserais-je atteindre un de ses seins. Peut-être dévoilera-t-elle le plus beau des deux de son propre chef pour me voir trépigner de plus belle ?
Un petit rictus amusé se dessinerait subtilement sur son visage lorsque ma semence viendrait à se répandre sans bruit sur sa main..
Je ne sais trop ce qui me plairait le plus: qu’elle passe lentement sa langue sur le revers de ses phalanges en me fixant du regard, ou qu’elle aventure ses doigts délicats -suintants- tout en bas de ses reins..
Et pourquoi pas, qu’elle se mette très soudainement en retrait alors que je suis sur le point de venir; elle, à genoux, bras derrière le dos pour m’inciter ardemment à lui baiser la bouche..
Imposant chichement mes coups de reins, la gazelle pourrait tout aussi bien reprendre la main et me branler dans sa bouche ou sur son doux visage..
J’aime éjaculer. J'aime l'idée de me branler comme un souillon dans la bouche d'une jeune femme, tout comme j'aime être défroqué par une femme tirée à quatre épingles, s'emparant de ma queue pour la faire gicler, comme on trairait une vache..
J'ai tant et tant éjaculé que mes petites rivières de foutre se déversent sans doute moins abondamment à présent.
En début de trentaine, une phlébologue asiatique m’a recommandé d’adopter le sexualité tantrique, tout en retenue, constatant que mon périnée était déjà congestionné à force, notamment, d’abus de branlettes.. Il souhaitait que je n’éjacule plus que tous les six jours, afin de préserver mon énergie vitale et éviter de plomber mon dos.
A ceci près que..
4. ..je ne conçois pas vraiment de partager une intimité avec une femme sans éjaculer sur son corps et dans sa chair.. Je me suis toujours attaché à l’idée que ma semence -ma matrice, mon ADN- soit absorbée par le corps de ma partenaire, comme si ma douce intégrait ma ‘’signature intime’’ en elle..
Jouir sur son dos, sur ses seins, dans son cou, sur ses pieds; éjaculer dans son cul alors qu’elle a déjà le pourtour de la bouche barbouillé et la fente pleine.. N’est-il pas excitant de contempler désarmé -ébahi- une belle récupérant la petite liqueur de son vagin pour le déposer sur ses lèvres, sur ses seins et un peu partout ailleurs ? Peu importe l’orifice par lequel je la débute, par lequel elle se termine, pourvu que ma muse rentre chez elle totalement submergée par des odeurs de baise. Je l’imaginerais prendre le train pleine de vapeurs intenses puis déambulant dans les rues, traversée de vibrations aux échos tenaces..
Idéalement, en vue d'une rencontre avec une nouvelle amante, il s'agirait de ne pas se masturber plusieurs jours durant. Pour être au taquet au moindre attouchement et s'assurer d'éjaculer abondamment dans le corps de la promise. Grisante perspective..
En début de vingtaine, je peinais à trouver le sommeil sans en passer par une petite branlette ! Mais cela ne m'a pas pour autant guidé dans le 'premier lit de nymphomanie' qui se présentait à moi: au cours de mon existence je n’ai jamais eu de ‘coup d’un soir’. Il faut dire que j’aurais sans doute fait bien plus souvent l’amour si il n’y avait pas eu la menace de vilaines maladies qui planait..
Avec mes compagnes, c'est toujours moi qui évoquait la nécessité des tests de MST.. J'ai parfois déploré qu'on fasse tant la promotion du préservatif et si peu du dépistage.. Les types comme moi qui ont un souci de prépuce récalcitrant, ne sentent parfois pas grand chose avec une capote..
En outre, caresser une femme de l'intérieur avec ce gant de latex, créer une frontière entre la chair et la chair et jouir dans cette éprouvette caoutchouteuse.. mon Dieu, quelle horreur !
Dès lors, la parano occasionnée par le Sida m'amène très souvent à freiner mes instincts..
A l’heure où l’envie de devenir père me titille sérieusement, la capacité d’une partenaire à faire preuve d'un véritable sens des responsabilités devient cruciale. Je veille pour ma part régulièrement à m'assurer qu’aucun élément nocif ne s’est aventuré dans mon sang. Il faut dire que je me suis fait opérer à plusieurs reprises de hernies dernièrement et cela m'a permis de me tenir régulièrement à jour ! A ce propos: si durant la vingtaine j'adorais soulever ma copine du sol pour lui faire l'amour, aujourd'hui, avec trois petites plaques préventives dans le corps, je serai moins enclin à le faire !
Beaucoup de jeunes femmes sont complètement inconscientes des risques inconsidérés qu’elles prennent avec de sinistres partenaires, que, trop souvent, elles recouvrent à l’excès d’un vernis mélioratif.. Pour ma part, j’ai eu peu de partenaires sexuelles dans ma vie, et la quasi-totalité d’entre elles ont été des compagnes ou des amies.
Parfois aussi je me refrène de coucher avec certaines demoiselles en me représentant la tripoté de lascars vaguement répugnants qui ont ‘officié’ en elles. C'est sans doute désolant, mais il suffit que j’y songe pour que cela m’écoeure quelque peu.. Il m'est arrivé lorsque j'étais amoureux de filles un peu faciles, que cet écoeurement devienne paradoxalement éminemment excitant: le douloureux plaisir de se représenter sa comparse comme un réceptacle ultime des désirs masculins.. On est toujours tenté de s'imaginer sa compagne attelée à jouir différemment avec les autres hommes, avec d'avantage d'abandon.. Je songe notamment à la chanson de Gainsbourg, 'Sexshop'..
Je suis assurément beaucoup moins sujet au dégoût lorsqu’il s’agit de femmes entre elles. Car le raffinement est souvent d’un autre ordre entre ces dames.. Il n'y a qu'à voir sur 'Youporn' & consorts à quel point ces demoiselles sont prêtes à se présenter tirées à quatre épingles, hyper proprettes, en vue de se faire dilater, défoncer et souiller..
Les femmes qui sont peu soucieuses de leur propreté ont assurément tord. La proximité de la vulve avec l'anus, du moins la conjugaison de ces zones est parfois redoutable en matière d'odeurs: il m'est déjà arrivé de me trouver fort indisposé par des effluves d'arrière-train. Les femmes évoquent souvent les odeurs malaisantes des hommes, mais la réciproque est indiscutable.
Je suis sensible aux odeurs, à commencer par les miennes. Je me rince toujours le gland après avoir pissé par exemple. Ma dernière compagne en date ne s'aventurait pas à me faire une fellation si la moindre petite odeur suspecte pouvait subsister (le prépuce ayant parfois tendance à garder quelques 'odeurs de chauffe' qu'il occasionne). En revanche, la première fille avec qui j'ai débuté ma vie sexuelle m'a déclaré un jour en passant sa main dans la commissure de ma cuisse, qu'elle estimait que je n'étais pas encore assez fermenté à son goût: elle se délectait au lit de mes odeurs de transpiration. L'alchimie sexuelle est avant tout liée à une complémentarité biologique en vue de la reproduction. Une femme est nécessairement attirée chimiquement par un homme dont le patrimoine génétique est opposé au sien.
J'a déjà fantasmé de récupérer des flacons d'hormones animales utilisés par les parfumeurs, pour m'en répandre sur le corps avant de débarquer en soirée !
Je confesse que je préférerai toujours une femme qui a eu peu d’hommes dans sa vie à une autre qui les enchaîne sans discernement. A mes yeux c’est un peu comme acheter des lots de yaourts bon marché, sans saveur, mais qu’on ingurgite en série, espérant que s’esquisse un semblant de contentement en nous. Certaines demoiselles empilent indiscutablement les expériences dignes d’intérêt, mais certainement pas la majorité d’entre elles !
Idéalement, j’aimerais débarquer chez une amie et entrer directement dans le vif du sujet..
5. Je m’imagine grimper les étages d’un immeuble parisien et trouver la porte légèrement entrouverte; franchir le palier et découvrir la demoiselle assise sur sa table ronde, écartant lentement sa cuisse pour m’encourager à la rejoindre..
Une autre fois, à peine la porte refermée, la belle serait déjà postée à un angle, tout sourire, à chercher ma bouche de ses lèvres et ma verge de sa main.. Cela, parfois même sans se soucier de savoir si je suis consentant..
Je me délecte d'une femme au large fessier venant asseoir son cul nu sur mes genoux, s'attelant à frotter langoureusement son pubis contre le mien, m’incitant délicieusement au désir..
Exécuter chaque volonté d’une femme me demandant de m’allonger par là, de l’enfiler par ici..
Du reste, je me contenterais tout à fait d'un mode 'soft' :
grisée par un verre d'alcool et la légèreté de l'instant, je serais enchanté qu'une pote de longue date me dévoile un sein ou relève un peu sa jupe. Qu'elle invoque une exquise malice tout à fait inattendue..
Souvent chacun se perd dans cette sempiternelle parlotte qui n'est parfois qu'un puits sans fond; il serait pourtant fort charmant, merveilleux et ludique de découvrir des parcelles du corps de l'autre..
En amour j’ai toujours été fidèle comme un bon chien, mais je dois confesser qu’avec le recul je regrette un peu que certaines amies n’aient pas su abuser de moi en me forçant la main dans le dos de certaines compagnes indignes..
Un nombre non négligeable de femmes confessent avoir déjà fantasmé de simuler un viol avec leur partenaire. Certaines de mes copines prenaient effectivement plaisir à émettre de petites protestations pendant que je venais les déborder...
Pour ma part, je ne serais en rien contre le fait de me laisser renverser par l’autorité d’une femme qui m’ordonnerait de me déshabiller et de m’allonger dans son salon..
6. J’aimerais assez qu’une pote me mette la main dans la culotte sans crier gare et que son visage s’éclaire en sentant mon sexe s’épaissir.. Ce serait comme lui délivrer une autorisation en règle, des aveux signés en vue de me baiser !
En espérant toutefois que sa frénésie ne retombera pas comme un soufflet en ne décelant pas d'emblée dans mon pantalon, le gros bazar espéré: certains mecs gagnent un tiers de queue en érection. Pour ma part c'est une bonne moitié.. Visuellement, je préfère avoir un attribut de taille modérée au repos que me balader avec une sorte de tuyau d'arrosage.. Néanmoins, la symbolique phallique en impose encore sur la psyché masculine: j'esquive encore et toujours les vespasiennes ainsi que les douches publiques !
Le sexe des femmes s'atrophie lorsqu'elles n'ont pas fait l'amour depuis longtemps. C'est un peu pareil pour les hommes, notamment sujets au phimosis. Au moment où j'écris ces lignes, cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu de rapports sexuels. J'ai l'impression de devoir tout réapprendre. Et autant le faire avec une espiègle personne qui ne vous mettra pas la pression..
La demoiselle, enchantée d'avoir éveillé mon désir, viendrait bien vite au dessus de moi, à m’enfoncer sa langue dans la bouche pour y déverser un long filet de bave avant de me lécher le corps sauvagement. Puis empalerait son cul sur ma queue moite de mouille pré-séminale pour me foudroyer. Se badigeonnant ainsi de ma jouissance sous mes yeux, comme un bel animal dans l'expression de sa pureté sauvage.
J'ai eu une compagne particulièrement vaginale, qui, paradoxalement, ne mouillait pas beaucoup de la chatte. Lorsque je ne mouille pas moi-même durant un ébat, que ma queue n'a pas été lubrifiée de salive et que ma partenaire est sèche, il y a toutes les chances que mon prépuce me fasse souffrir dès les premiers instants de l'acte. Ce qui est dommage à considérer que la pénétration à sec m'excite. Mon prépuce peut se décalotter en érection mais ce n'est pas toujours gagné. D'ailleurs, d'une saison à l'autre, il est plus ou moins souple. Et il est vrai que mon frein permet tout juste de dévoiler le gland. Parfois quand je vois des mecs se faire branler saisis par le sommet de la bite, je suis jaloux. Jaloux aussi parfois des glands en forme de champignon, car bien que moches, ils épousent parfaitement l'entrée du vagin et surtout de l'anus. Je trouve la nature bien faite; c'est souvent, il est vrai, épatant à contempler. Je pense d'ailleurs que c'est la vraie raison du nombre de vues ahurissant des vidéos pornos sur le net.
Ma psychologie sexuelle et ma personnalité auraient été très certainement différentes sans ce petit souci..
Lorsque je matte une vidéo de cul, je suis notamment envieux des hommes qui se font gober le gland comme si il s'agissait d'un gros bonbon en gélatine. Pour ma part, cela implique de tirer le frein au maximum, c'est un peu moins aisé, moins naturel pour moi.
Durant la trentaine, il arrivait que tout cela se détende. C'est souvent en Eté que ma peau est la plus souple. Je pense qu'il suffirait simplement que je me remette à faire l'amour régulièrement.
Il m'est arrivé plus d'une fois, allongé près d'une femme, de perdre ma vibration initiale par crainte de la douleur. Certaines ont des vagins plus alambiqués que d'autres ! Néanmoins, et fort heureusement, j'ai d'avantage de plaisir et de sensations lorsque j'éjacule dans un sexe de femme que dans ma main. On a beau mieux contrôler les choses de ses doigts, la nature reprend ses droits en matière d'impératif catégorique !
Actuellement, je débute un traitement à la corticoïde (qui semble efficace) recommandé par les dermatologues britanniques. Ce n'est pas la première fois que je tente un crème, mais peut-être la dernière. Je redoute les effets que cela peut occasionner sur l'érection et sur les sensations..
Fort heureusement, le plaisir consiste aussi à faire naître celui de sa partenaire..
Venir m’agenouiller aux cuisses de la belle pour lui faire un cunni et me faire attraper d'entrée par ce qui me reste de cheveux, contraint de lui lécher l’anus et de recevoir un peu de sa fontaine au visage..
Une autre fois encore, alors qu’elle serait jalouse d’une demoiselle que je fréquente, je la trouverais nue à quatre pattes, la rustine luisante, m’engageant à l’enfiler par le cul. Cela afin qu'elle sente, éprouve en profondeur sa capacité à reprendre la main sur une autre femelle.. Dans ce genre de contexte, la proie n’est pas forcément celle qui trône au milieu de la pièce..
Et puis j’aimerais beaucoup être acculé sur un lit, la contemplant elle et ses grands yeux débordants d’une malice diabolique, torse nue, les seins superbes et insolents, s’apprêtant à m’empoigner, me gober, me sucer, m’avaler intensément..
Plutôt que de l’encourager par une litanie passablement prévisible de «oui, ouI, oUI, OUI !!» j’adopterais une déferlante de «non, noN, nON, NON, NOOOON !!!!», histoire de l’encourager à exulter dans son rôle démoniaque !!
Enfant je fantasmais beaucoup sur les "Sylvidres", créatures ultra-gaulées et suprêmement maléfiques qui hurlaient en mourant, carbonisées par une pluie de lasers fatals.
Ces furies délicieusement flippantes pourchassaient sans relâche Albator, glorieux corsaire de l’espace ! Je me souviens tout particulièrement d’un épisode où la Sylvidre en chef, démesurée, disposait notre héros dans un cercueil en verre et s’attelait à égarer ses mains sur le corps de l’homme piégé, tout cela, en poussant des soupirs de satisfaction sensuel et de petits rires de délectation.. Ce spectacle m’avait vraiment troublé, laissant une emprunte tenace dans la matrice de ma sexualité !
J’aimerais me faire baiser fougueusement tout un week-end, jusqu’à ce que la furie ait absorbé en elle tout ce dont je dispose de sécrétions masculines..
Etre réveillé au milieu de la nuit par son désir intense de grimper sur moi en silence, pour qu’elle satisfasse son besoin irrépressible de sexe.
Soyons toutefois réaliste: si jusqu'à la trentaine je pouvais bander ''H24'', quelles que soient mon humeur et mon état de santé, à 45 ans passés, mes dispositions érectiles sont tout de même plus variables; moins certaines. La meilleure garantie chez moi étant la qualité de mon sommeil.
En vieillissant on s'étonne tout aussi souvent d'une érection franche et bien dure que d'une un peu poussive et vaguement molle. J'entends qu'on ne sait plus trop pourquoi, certains soirs de branlette, attelé à fantasmer, l'organisme se montre franchement motivé et d'autres soirées assurément moins.. Ce côté aléatoire qui n'existait pas dans ma jeunesse, me gonfle un peu parfois.. D'autant que cela peut s'avérer une source d'inquiétude au moment de se retrouver dans un contexte intime..
Je me souviens m'être fait plus ou moins engueuler par la fille avec qui j'avais eu une panne car je ne bandais pas au doigt et à l'oeil. Trop souvent les jeunes femmes, aveuglées par leur propre personne, manquent cruellement d'humilité et gagneraient à encadrer les hommes plutôt qu'à les blâmer suivant leur vanité. Mais ce n'est que mon point de vue !
Quarante cinq années passées sans faire d’enfant pourraient me laisser succomber au désir d’une domina désireuse d’enfanter sans avoir à s’encombrer d’un mari conventionnel..
La féline, exubérante, m’annoncerait être en période d’ovulation avant de me baiser frénétiquement plusieurs jours durant..
Beaucoup de femmes s’imposent une contenance, une gravité parfois excessive, afin de se donner le sentiment, nécessaire à leurs yeux, d’une autorité, d’une crédibilité qu’elles angoissent parfois de ne pas avoir..
7. Il est particulièrement excitant de contempler des femmes bien élevées sortir brutalement de leurs bienséances pour mettre un homme à leurs genoux, afin de le gifler, de lui cracher au visage. J’envisage l’intensité du corps féminin déployant son énergie vive comme une sorte de feu d’artifice organique, un spectacle unique et singulier !
Tenu de remplacer prochainement deux couronnes dentaires, j'éviterai toutefois les graines de boxeuse..
Une dominatrice en herbe peut volontiers se permettre, en me contemplant empêtré d'un pantalon sur les chevilles, de m’asséner des coups, des tapes, des pincements, en vue de me déséquilibrer. J’aime assez l’idée de chuter aux pieds d’une belle..
- comment ose-tu bander devant moi misérable !?
Ayant encore quelques varicocèles sous les testicules hérités de l'adolescence, je suis particulièrement réservé concernant la perspective de me faire malmener l’entre-jambes. D’autant que je n’ai pas encore d’enfants et que, comme je l’évoquais plus tôt, je désire vivement en avoir !
Les bourses sont parfois pendantes, parfois gonflées comme deux fruits gorgés.. C’est dans ce dernier cas qu’une fille peut symboliquement me signifier son ascendant en empoignant mes couilles dans sa main; en les tapotant éventuellement par le dessous avec une règle.. En revanche, je demeure pour l’heure hostile aux étranglements de testicules et de verge.
Il m’est arrivé plus d’une fois de fantasmer sur la pratique du ‘ballbusting’ mais il est vrai que je redoute tout de même la sensibilité de mon testicule gauche..
Bref, avec parcimonie, dosage et tempérance !
Ou du moins, dans un accès de fièvre promettant un feu d’artifice suffisamment mémorable pour que je concède à me mettre en joug.. Dans ce genre de contexte c’est encore le feeling, l’intuition qui décident..
Je ne laisse pas une femme prendre l’ascendant sur moi si elle ne dispose pas des capacités à le faire; autrement dit, si elle est dépourvue d'esprit, de répartie, de charme, de charisme.. Une demoiselle gauche, vile, inculte, ne saurait me mettre en condition, notamment si elle a tendance à écorcher outrageusement la langue française. A moins que je recherche précisément une personne de ce genre pour satisfaire une envie soudaine et passagère.. Mais, en matière de filles arrogantes et agressives, je préfère un binôme de décadentes ou un trio d’arrogantes !
Depuis que j’ai franchi le cap de la quarantaine, rares sont les filles qui me rendent ivres de passion. De ce fait, mes envies et mes fantasmes peuvent se retrouver parfois livrés aux aléas de montagnes russes.. Je ne demande qu’à être plus souvent porté vers les hauteurs d’un violent désir !
8. Je ne suis pas soumis de caractère; parfois sans doute un peu trop diplomate.. Néanmoins, je considère que la soumission sexuelle peut avoir des usages judicieux qui dépassent le simple contexte rituel ou ludique..
Les hommes qui se soumettent d’emblée à n’importe quelle domina comme si il s’agissait d’une nécessité naturelle me semblent paradoxalement ne pas emprunter la voie d’un réel cheminement. Il n’y a pas de maturation véritable à mon sens, sinon un épanchement aveugle, diluant l’identité dans l’indignité.
Tu éprouves un frétillement sexuel qui demande à être épanché mais ta douce a des règles trop importantes ce soir là ou ne souhaite simplement pas se lancer dans des ébats à rallonge. Elle consentira dès lors volontiers à se mettre à genoux pour te gober le vit. Tu pourras aussi lui demander instamment de le faire: certaines petites chiennes adorent qu’on leur donne des ordres.. et toi tout autant, pourvu que ta belle en impose !
ll est tout aussi constructif qu’excitant de subir quelques sévices lubriques orchestrés par une pote qu’on aurait contrarié malgré soi, plutôt que de se trouver confronté à une tension sourde et latente engendrant une brouille durable..
Ma pudeur, mes fluctuations, mes tergiversations en ont vraisemblablement agacé plus d’une, du moins je le suppose.. Certaines nénettes ont très certainement pensé que je ne les désirais pas alors que j’étais simplement un peu lâche, un peu dégonflé.. L’intimité m’intimide, que voulez-vous ! Je n'ai pas confiance en moi. Et à 45 ans, cela ne va pas forcément s’arranger. Il m’arrivait encore il n’y a pas si longtemps d’avoir des montées de sève en songeant à une pote mais une fois la branlette achevée, je me félicitais de ne pas l’avoir contactée ! Mes hormones capricieuses trompent encore parfois mon jugement. A moins que ma rationalité prenne désormais trop de place. Je n’arrive pas vraiment à trancher sur ce point.. Je botterai en touche en déclarant simplement que je suis Balance (amour, partage, rêverie) ascendant Capricorne (méthode, rigidité, isolement) ! Je valide l’astrologie d’un point de vue statistique. En deux mille ans, les observations se sont précisées et tiennent la route.. J’ai d’ailleurs été en couple avec une demoiselle qui était née le 25 Septembre comme moi. Néanmoins, beaucoup plus jeune.. En effet, il y a une douzaine d’années j’ai pris ma voiture après une nuit blanche pour faire trois cent bornes et rejoindre cette fille à peine majeure dans un hôtel. Une demoiselle toutefois plus expérimentée que moi en matière de sexualité, qui allait devenir ma compagne quelques temps, par la suite.. Je n’avais pas dormi ni déjeuner et en débarquant -hypoglycémie- j’ai connu ma première panne sexuelle.. Jusqu’alors je bandais sur commande, quand je voulais et aussi longtemps que je le souhaitais sans me poser la moindre question. Suite à cette expérience, j’ai perdu l’assurance naturelle qui m’accompagnait jusqu’alors, du moins, en ce qui concerne ma virilité. A noter que chaque fois que je sors d’une relation longue, comme c’est le cas depuis une petite année, je ne réponds plus de rien en matière de confiance envers mes aptitudes sexuelles.. Je fais mine de venir au bord du plongeoir mais au final je me jette assez rarement à l’eau.. Comme me le reprochait ma mère et mon meilleur ami durant ma vingtaine, j'ai une tendance au Don Juanisme: je flirte, j'allume et je ne conclue pas. Même lorsque je tentais d'en tirer quelque vanité, mon manque de cran m'accablait. Et c'est encore le cas aujourd'hui !
Pour prolonger l’anecdote, c’est la demoiselle avec qui j’ai connu le ''traumatisme'' de la panne, qui m’a initié aux marathons sexuels de trois jours..
Je préfère qu’une femme s’adonne à quelques sévices sur ma personne plutôt que de rester sur une frustration, notamment, si je ne lui ai pas donné pas satisfaction durant une approche sexuelle alors même qu’elle trépignait de jouir intensément. Comme tout le monde ou presque, j’ai connu des partenaires avec qui ça collait presque toujours et d’autres avec qui c’était souvent laborieux..
Il s’agit en quelque sorte d’une voie alternative pour qu’une femme puisse atteindre une forme de contentement. D’autant qu’une femelle agacée épanche plus chichement son énergie primale. Et quoi de plus fascinant que la cristallisation des abîmes intérieurs d’une femme ?
Il est tout à fait jouissif de prendre une femme au mot lorsqu’elle vous déclare échaudée que vous mériteriez une bonne correction !!
9. Me retrouver précipité dans un petit bureau et projeté le ventre contre une petite table ancienne, déculotté, en vue d’une fessée. L’assaillante ayant à disposition un double décimètre pour m’infliger sa correction.
Je suis d’ordinaire réfractaire à la moindre tape sur mon cul. Néanmoins, si je sens que la femme qui s’emporte est possédée par une envie irrépressible de m’imposer sa sentence, l’excitation prendra le dessus, pourvu que je sente la garce sortir de ses gongs.
Paradoxalement, je ne recherche aucunement à subir de sévisses qui engendrent une souffrance durable. Et je pense que c’est dans cet état d’esprit qu’une demoiselle souhaitera être à son tour réprimandée !
J’aime, du reste, qu’une belle meuf me mette une main au cul en me signifiant son appétit.
J’aime bien aussi les nanas fringuées en post-lolitas, jupette et culotte de coton, qui veulent se faire fesser intensément et attraper par les hanches, puis par la bouche afin d’être pilonnées. Certaines d’entre elles jouissent de se sentir dépossédées de leurs corps et abusées sans ménagement.
Je souscris à cela d’autant plus si le week-end s’étend sur trois jours, afin que je puisse dilater durablement leurs orifices et imprégner leurs corps de mon odeur.
J'aime lécher un clito dans le sens des aiguilles d'une montre tout en doigtant la chatte de la fille dans le sens inverse, cela, en caressant également du bout d'un doigt son anus de bas en haut.. En général, cette perte de repère cumulées à une conjonction de stimulis engendre souvent un abandon délectable.
Ma dernière copine en date était assez frigide (elle peinait à se faire jouir elle-même) et j'aimerais bien du coup, dans l'idéal, faire l'expérience d'une femme hyper vaginale, à qui on peut avoir le plaisir de donner de gros orgasmes aisément.. Ma toute première compagne était un peu de cette vaine, mais j'aimerais faire l'expérience d'un cas exponentiel..
Les demoiselles apprécient d’entendre leur corps claquer, telle une grande voile dans la volupté du vent.
10. Gifler les seins, le visage, les fesses de celles qui aiment les échanges toniques.. J’apprécie les petits gémissements, les petits cris de surprise et le silence qui s’ensuit qui incite à réitérer les sévices.. Je n’ai giflé le visage d’une fille qu’une seule fois, à sa demande, durant un ébat..
Coup de queue, gifle et crachat simultanément pour la garce en manque de sensation forte.. Parfois l'homme aimerait jouir dans tous les orifices à la fois, alors un crachat accompagnant le jet de foutre, fera l'affaire, du moins pour celles qui aiment ça..
..et il y en a..
J’aime une femme qui s’abandonne lorsqu’elle est prise en levrette; l’attraper par les cheveux pour qu’elle se redresse et contempler son dos s’incurver et se tendre comme un arc. Spectacle d’autant plus plaisant lorsqu’il est exécuté devant la compagne de la demoiselle..
11. Baiser la compagne d’une femme sous ses yeux, en la narguant de façon appuyée et suggestive.
L’une étant bi, l’autre assez gouine. Cette dernière, traversée de contradictions: à la fois curieuse, excitée et hostile, se laisserait bientôt débordée, abusée à son tour avec la complicité avisée de sa belle..
A moins que la superbe créature qui m’aura contemplé 'casser le cul' de sa copine me rejoigne discrètement pour coucher à son tour avec moi..
A l’heure où l'on célèbre les clitoridiennes, j’ai une sympathie envers celles qui perdent gentiment la tête pour quelques va-et-vient dans leur petit vagin.. Clito et chatte sont, on le sait ben, de connivence dans les frottements pubiens.
Laisserais-je une femme casée s'abandonner à moi ?
Pour ma part, je n’ai jamais trompé aucune de mes compagnes et je serais de ce fait assez enclin à venger gentiment l’infidélité d’un homme envers une femme..
12. Qu’une dame m’accorde les faveurs que son compagnon a tenté d'exiger d’elle en vain. Du moins, lui infliger les choses qu’il n’a osé lui faire; d’autant plus si il est allé l’assouvir avec une autre.. Incarner la revanche d’une femme ou, plus simplement, concrétiser avec elle un de ses plus grands tabous..
Parfois aussi, incarner ma propre revanche:
13. Faire du chantage à une ex que je retrouve par hasard et avec qui j’ai eu le loisir de coucher jadis dans le dos de son compagnon, sans qu’elle en éprouve le moindre scrupule..
Revoir une ex désormais mariée, cela m’est arrivé une fois en retrouvant la première volage avec qui j’avais vécu une passion naïve.. J’avais été fiancé à cette fille et le pacte n’avait jamais été brisé, c’est pourquoi je me sentais modérément en faute.. Du moins, j'avais envie de me dire que j'étais un peu légitime de récupérer ce corps pour moi. C'est mon côté prédateur qui se manifeste encore régulièrement.
Aujourd’hui, j’aimerais menacer gentiment une volage de tout révéler à son compagnon si elle ne passe trois jours à coucher avec moi durant un déplacement de son conjoint.
Cela serait bien évidemment un chantage relatif, sachant d’avance à la tenue qu’elle porte pour m’accueillir, qu’elle n’attend que ça !
La psychologie de la femme est, à juste titre, souvent considérée comme plus sinueuse et escarpée que celle de l’homme; je fantasme d’autant plus sur des attitudes inattendues et déroutantes de la part de ces dames..
14. J’ai eu, il est vrai, une rêverie assez récurrente consacrant une femme, le pied posé sur un rebord de baignoire ou de chaise, ouvrant doucement sa cuisse comme un rideau de théâtre pour m’uriner au visage avec une délectation non feinte.
La jeune femme se trouvant, notamment, surélevée par rapport à mon corps agenouillé, voire adossé, porté en arrière par son joli pied..
Me surplombant, elle serait là à m’observer, arborant un petit rictus amusé, le regard pétillant de malice..
Je l’imaginerais bien aussi me présenter son cul pour s’abandonner au plaisir intense de 'lâcher sa vessie' après s’être retenue trop longtemps. C’est le fameux ‘’peegasm’’, qui vaut également, mais dans une moindre mesure, pour les hommes !
La petite perverse ferait d’une pierre deux coups, en conjuguant un orgasme organique tout en gratifiant son psychisme d’un acte fort vicieux..
La première fois que je me suis retrouvé le nez sur un sexe de fille, ce dernier exaltait fortement l’urine. Cette sympathie pour l'urologie est sans doute née de cette expérience, ainsi que d’associer la projection de fluide à l’orgasme. Et je n’ai jamais eu le plaisir jusqu'alors de rencontrer une femme-fontaine..
Certains individus ayant une odeur d'urine pouvant se rapprocher parfois de celle d'un pneu de voiture cramé, j'évoque ce fantasme avec quelques réserves de bienséances..
Je repense notamment à cette fille qui m'avait déclaré que son sexe sentait le gâteau de Gascogne. J'avais failli tourner de l'oeil en allant vérifier ses dires..
Pas mal de jeunes femmes se présentent comme de super coups, de super suceuses, de très belles créatures, et parfois c'est tellement grotesque qu'il vaut mieux encore se taire.. Un peu comme ces filles qui prennent des poses totalement ridicules sur Instagram et qui se trouvent pourtant irrésistibles..
Comme disait Brigitte Fontaine dernièrement: les hommes sont couillons mais les femmes sont connes.
Si durant un quart de siècle j’ai aimé me laisser piquer par de violentes envies salaces, je dois dire que ces derniers temps je me demande si je n’ai pas débuté d'ors et déjà mon chemin vers l’andropause.. Est-ce la vacuité féminine contemporaine, que mes hormones, moins puissantes,peinent à vernir ? Encore que ce blog n'existerait pas si tel était vraiment le cas !
Quoiqu'il en soit, avant de glisser bel et bien dans l'andropause, je souhaiterais au préalable, me glisser entre deux androgynes puis glisser, tant qu'à faire, dans l'une d'elles;
dans chacune !
Tant qu’à assouvir mes déviances, autant le faire en trio. Je trouve d’autant plus excitant d’avoir à composer avec un duo de vicieuses..
15. J’en pince pour les couples -homogènes- de femmes désireuses d’incarner ponctuellement un charmant tandem de dominas ludiques..
J’imagine ainsi quatre cas de figures:
- Deux jeunes étudiantes en début de vingtaine (j’ai une préférence pour la tranche 19-29 ans, mes compagnes n’ayant jamais excédé les 27 ans). J’aime la fermeté du cul et des seins qu’ils soient coniques, en pommes ou comme des sacs lourds. J’aime les aréoles d’un rose doux et clair, j’aime les tétons qui pointent chichement comme si ils restituaient une allégresse de vie. Je ne me lasse jamais des tubercules de Montgomery.
J’aime les garçonnes brunes lorsqu’elles sont grandes et élancées. J’aime les pubis bruns bien dessinés, triangulaires et denses; graphiques. J’aime certaines lèvres plutôt que d’autres: certaines me donnent envie d’emblée de faire l’amour; d’être en amour. J’aime les cuisses charnues qui se touchent; les hanches et la chute de reins, prononcées. Un léger rebondi du ventre pour poser sa tête et amortir les coups de verge.. Quelques grains de beauté dispersés majestueusement. J’aime les jolis pieds délicats, notamment lorsqu’une très fine chaîne orne leurs chevilles.. J’aime les petits nombrils en creux, les décolletés de dos et d’épaule, les nuques dévoilées, à nue. Je n’aime pas les rides au front, les odeurs d’arrière-train trop sales et âpres. J'abhorre les oreilles excessivement grandes et les longs nez crochus, bossus. J’exècre les sourcils trop épilés et peints à la truelle ainsi que les ajouts de cils et d’ongles démesurés. Je n’aime pas les clavicules et les vergetures trop apparentes, les femmes squelettiques et celles empesées dans leurs larges bourrelets.. Je trouve effroyable tous ces regards dénués d'âme, vides, désincarnés.
Donc, je disais :
- deux ingénues de moins de trente ans.
- Deux femmes plutôt mûres mais pas encore cougars, dans le genre femme d’affaire en tenue circonstanciée.
- Concernant les dames de plus de quarante ans, je m'imagine parfois des nanas bien en chair, par vraiment élégantes ni belles, un peu trop peroxydées. Une tendance fellinienne peut-être.. notamment lorsqu’il s’agit d’être entraîné dans des plans régressifs..
- Enfin, je ne suis pas réfractaire aux femmes dans la cinquantaine et parfois même à une sexa sans botox, élégante mais un brin débraillée, tempérée mais d’un grain de malice ornée..Douce, spirituelle, charmante…
Il m'est aussi arrivé de me représenter une petite communauté de dames autoritaires un brin sournoises avec laquelle j’aurais eu à découdre sexuellement..
Le nec-plus-ultra serait un couple de 'switchs', demoiselles aimant être tantôt dans la posture de domination, tantôt dans la posture de soumission, et tantôt dans les deux simultanément..
Parfois il est vrai qu’on ne sait plus trop qui a l’ascendant sur l’autre..
16. Se retrouver avec un couple de femmes dans une baignoire, nettoyé délicatement par leurs quatre mains. Jusqu’à ce qu’une d’entre elles m’enfonce insidieusement -délicatement- un puis deux doigts dans le cul, et enfin sa longue langue agile et chaude..
Sa comparse, quant à elle, s’attelant consciencieusement à me sucer.. Dans ce cas de figure, il y a à la fois de la domination et de la soumission dans leurs posture conjointe..
A vrai dire, j’aurais plutôt tendance à aller prendre un bain après avoir forniqué au sol..
17. Découvrir une langoureuse beauté alanguie sur mon tapis les yeux clos, attelée à se donner du plaisir.. Parcourir lentement son corps de caresses, de baisers, et tandis qu’elle esquiverait vaguement mes lèvres par jeu, lui amener ma verge en bouche..
Accélérer lentement les balancements de mes reins en connivence avec les modulations de ses soupirs et gémissements..
Autant j’ai vraiment du mal avec les femmes qui se répandent en vocalises tonitruantes pendant l’acte, autant j’aime les demoiselles qui vont 'pimenter la bande passante' en modulant leur jolie voix, saupoudrant la séquence d’accents toniques propres à m’émoustiller..
Une Fipette s’il vous plaît !
Concernant la baise au sol, j’aime tout autant l’idée qu’une femme vienne me porter son sexe aux lèvres..
18. Je voudrais qu’une femelle m’invite à m’allonger sur son canapé pour que je la vois venir tranquillement s’asseoir sur mon visage, le temps pour elle de feuilleter une revue ou de croquer une pomme.
La jupe serait trop courte et le sexe dénudé; la vulve légèrement humide, répandant sur mon visage un singulier fumet de cyprine animale aux légers accents de transpiration et d’urée..
Puis se levant avec un grand sourire de satisfaction, elle ferait mine de s’éloigner pour revenir vers moi et me tirer par le bras afin de me faire glisser sur son parquet.. C’est alors qu’elle déposerait à nouveau son sexe sur mon visage en s’accroupissant face à moi et porterait ma bouche à son sexe de ses mains fermes pour m’inciter à le lécher. Bientôt elle agiterait sa croupe énergiquement pour que ma langue puisse passer de son clito à sa rustine plissée..
Une fois rassasiée de ce petit jeu, elle attendrait que ma bouche éprouvée s’ouvre une ultime fois pour faire jaillir sa cyprisse (cyprine/pisse) de femme-fontaine dans ma bouche.. Elle se relèverait alors pour me surplomber de toute sa superbe volupté, les seins suspendus comme des obus, et achèverait de déverser ses fluides sur mon visage et mon torse. Enfin, elle empoignerait ma queue pour se la carrer énergiquement en bouche ou dans son antre, histoire de me faire venir en elle..
En matière de facesitting musclé, je me représente surtout des nénettes très plantureuses, et plutôt métissées..
Certaines femmes sont également excitées par les odeurs de l’entre-jambe masculine, du pubis, de la verge, au moins autant que par la contemplation de l’organe érectile..
19. La première fois que je me retrouve dans l’intimité avec une femme. J'ai rarement confiance en moi. D’autant plus après une longue période d’abstinence..
Si je sens que la fille est également un brin timide, nous pourrons éventuellement s'accorder à lui bander les yeux. Les demoiselles timides dans l’intimité s’avèrent souvent impatientes et voraces.. Je l’inviterai à se mettre à genoux face à moi tandis que je sortirai mon sexe pour lui étaler toute mon odeur animale sur le visage. Et la voyant trépigner, lui engouffrer enfin ma verge dans sa jolie petite bouche..
Les hommes imaginent toujours mille manières d’être gobés..
Une petite réserve toutefois concernant les femmes aux dents-avant trop longues: en effet, je possède un grain de beauté (et même deux) sur la verge. Il m'est arrivé de retenir mon souffle par peur de me les faire scalper !
20. J’aime les demoiselles qui vous embrassent intensément dans la pénombre et se mettent à genoux pour vous prendre en bouche. D’autant plus lorsqu’il s’agit de passer rendre visite à une vieille complice dans la soirée..
Je m’imagine souvent intercepter dans la nuit une femme de retour des toilettes pour l’abaisser à mes tibias.
Je visualise aussi très bien une petite squatteuse en chemise de nuit étendue sur mon canapé, la tête posée sur mon ventre, matant vaguement une série en ma compagnie.
Dans la quiétude de la soirée sa tête viendrait se rapprocher innocemment de mon pubis..
Constatant mon excitation, la coquine sortirait mon sexe de mon pantalon pour le porter en bouche. D’une main baladeuse je viendrais pour ma part échancrer sa tenue, afin de palper la rondeur de son sein et la moiteur de sa vulve..
Réveiller une petite lubrique assoupie sur vous en lui présentant votre queue en bouche n’est-ce donc point délectable ?
J’aime enjoindre une nymphette à me prendre en bouche, mais également à me lécher le cul, à me sodomiser avec sa langue.
A moins qu’elle me contraigne..
Je me souviens d’une compagne qui sans criait gare, s’était mise à me lécher énergiquement l’anus avant d’y glisser un doigt tout en me suçant la queue. Cet entrain inattendu m’avait décontenancé et beaucoup plu !
Mon petit fion est devenu sensiblement plus délicat avec l’âge, mais si une femme ne s’avère pas trop gauche dans ses gestes (j’en ai connu de vraiment maladroites), je peux volontiers accepter de me laisser contraindre..
21. Je suis tout à fait enclin à me prendre une poignée de corde à sauter, une poignée de porte ou deux doigts dans le cul, pourvu que je me fasse sucer en même temps !
Et je suis, à mon tour, tout disposé à combler les béances de madame..
22. Enfoncer les deux embouts d’une corde à sauter dans les orifices d’une mignonne tout en empalant ma queue dans sa bouche.
Cependant, j'opte souvent pour une «entrée en matière» plus feutrée..
23. J’ai un faible pour les femmes allongées sur le flanc qui me présentent leur dos en silence, attendant un rien fébrile que je les déborde, que j’aventure ma main dans leur corsage..
La seule sensation de cette masse douce qu'on malaxe en silence, est un instant d'éternité et d'extase.
J'aime l'idée qu'on ne possédera jamais ce sein; que la seule façon de posséder une femme finalement revient à immortaliser l'ineffable émanation de sa féminité par le prisme de créations littéraires et artistiques.
Bien que je soupçonne la sensibilité artistique masculine de sublimer la phénoménologie féminine..
Plusieurs options s’offrent dès lors à moi: égarer ma main dans leurs petites culottes, lécher leurs sexes, remonter à hauteur de leurs visages; chercher à embrasser leurs bouches entrouvertes et lascives tandis qu’elles m’esquiveraient gentiment, les yeux clos. Les embrasser souplement alors que ma verge les pénètre..
Ou encore, toujours sur le flanc, remonter délicatement la jupe de la pépée et découvrir un plug profondément enterré dans sa raie; jouer délicatement avec l’objet guidé par les gémissements discrets de la vilaine avant de venir contre son dos pour le subtiliser, enfonçant désormais ma verge doucement, profondément en elle..
A ce propos, je me sens plus à mon aise dans mes mouvements lorsque je trône à droite, sur le lit. Même après l'amour, ma tête trouve plus aisément sa place sur l'incurvé d'une épaule, en me positionnant à droite..
J’aime les femelles contre lesquelles on est accolé pour papouiller et qui, très soudainement, s’en vont sans un mot dans la salle de bain et reviennent près de vous en saisissant votre sexe pour l’enfoncer dans leur cul. C’est alors qu’on comprend que ces demoiselles sont parties se lubrifier et qu’elles ont, ni plus ni moins, envie de se faire baiser par le cul..
Les hommes aiment la sodomie car ils retrouvent la même pression que lorsqu’ils tiennent leur queue en main, mais comme si cette main réagissait à chaque impulsion; comme si cette main, souple et élastique, épousait leur queue..
J’ai une certaine sympathie pour les sauvageonnes qui aiment se faire forcer l’entrée. Pour ma part, je trouve cela très excitant.
J’ai toujours eu des compagnes qui aimaient la sodomie. Je m’en suis longtemps privé avec une immense frustration, du fait d’un prépuce récalcitrant -léger phimosis- avec lequel je me dépatouille un peu mieux désormais.. A ce propos, je déconseille à ma future partenaire de me saisir par le sommet de la queue pour me branler à sec, cela risquerait de me faire assez mal. Il est préférable de me saisir à la base.
Concernant la branlette espagnole, un peu de lubrifiant est le bienvenu aussi. J’adore qu’une femme me branle avec ses seins en gardant les lèvres aux aguets pour recevoir son 'petit gloss'. Puis qu’elle attrape ma queue pour la passer sur son sein gauche; en recouvrir le pourtour de l’aréole de ma liqueur d’amour..
Enormément d’hommes se font circoncire pour s’apercevoir avec horreur que la kératinisation de leur gland entraîne la disparition de leurs chères sensations..
Du reste, beaucoup d'hommes circoncis ont besoin de cogner leur sexe dans celui de la femme pour éprouver une sensation, et certaines demoiselles finissent par souffrir de cela dans leur chair. Tant d'hommes dans les vidéos de cul semblent peiner à se finir. Ce qui me fait quelque peu relativiser sur mon prépuce qui aurait plutôt tendance à préserver ma sensibilité.
Dans l'absolu, lorsqu'une intensité s'installe entre deux êtres, on s'accommode, on compose avec les singularités du corps de l'autre. J'affirme d'ailleurs qu'aimer un être implique nécessairement d'apprendre à aimer ses singularités; ainsi que ses postures singulières..
Comme je le laissais entendre, certaines femmes se positionnent volontiers en proie. Pour ma part, j’aimerais volontiers faire l’expérience d’un duo de proies..
24. Je m’imagine parfois déambuler dans un vaste parc la nuit, revenant d’une fête nocturne comme il y en a souvent en été. Et croiser des jeunes femmes un brin alcoolisées.. L’une d’elles m’expliquant que sa copine est très inexpérimentée mais désireuse de profiter de la vibration du soir pour s’abandonner..
Et moi, de dépuceler sa bouche, et éventuellement sa chatte et son cul tout au long d’une nuit dantesque..
Je me représente également parfois un groupe de femmes comme sorties d’une secte, s’apprêtant à dévêtir une nymphe pour l’offrir à ma fantaisie sexuelle.. Le genre de rituel que l’on peut sans doute parfois vivre dans des clubs BDSM..
Durant ma jeunesse, il m'est arrivé de déambuler dans la pénombre le long d'une rive et de tomber sur une demoiselle qui s'est arrêtée pour converser avec moi. J'étais dans un camping au sein d'une bande de gars avec qui je passais ma 'conduite accompagnée'.. Elle digressait vaguement sans avoir quelque chose de notoire à raconter, parlait sans doute pour me retenir un peu, et au milieu de cette nuit d'Eté j'aurais été sans doute mieux inspiré de l'embrasser chaotiquement, de sentir son coeur battre et sa langue entrer dans ma bouche, lorsque ma main aurait fait tomber sa bretelle de robe puis sa petite culotte.
J'aurais raffolé de m'enchevêtrer dans les bras d'une jouisseuse et ceux des fougères, plongés dans la pénombre de la nuit, sous la clarté vicelarde de la lune.
J'ai sans doute raté trop d'occasions de vivre des moments forts.. Et il est peut-être encore temps de jouir de grisantes maladresses partagées dans l'improvisation du soir !
Je m'imagine encore de temps à autres, débarquer la nuit dans la petite maison de ma première compagne et la voir descendre de son escalier à demi-nue, s'avançant sans bruit dans la pénombre.
A deux reprises dans ma jeunesse, je suis sorti avec des jeunes femmes qui s’apprêtaient à fêter leur majorité. Je précise tout de même, histoire de relativiser, que la seconde fois j’avais vingt ans de moins que Vincent lorsqu’il épouse Tina..
Ces deux relations ont sans doute constitué mes plus grandes passions naïves. Bien que je fantasme plus volontiers sur des femmes aux portes de la trentaine, j’associe encore les demoiselles à peine majeures à la possibilité d’un revigorant vertige érotique, aussi frénétique -exaltant- que morsures fusionnelles de monseigneur Dracula !
Dans les faits, les jeunes femmes contemporaines qu’il m’est donné de côtoyer en tant que prof ou photographe peinent, la majeure partie du temps, à me captiver.. Peut-être que mes hormones ne font plus le job; peut-être aussi que je vois désormais les femmes telles qu’elles sont.. Peut-être enfin que ma relative maturité s'accommode moins de cette moderne inconséquence typique des ingénues contemporaines..
Et puis j’ai aussi besoin, parfois, de me sentir désiré. On pourrait finir par croire que c'est le privilège des femmes. Ces dames ont d'ailleurs trop souvent tendance à se laisser désirer. Quoi qu’il en soit, cela fait bien longtemps que je n’ai plus écrit un poème à une demoiselle, guidé, soulevé, transporté par une passion dévorante.. Je me contenterais volontiers, en ces temps obscurs, de me laisser happer par un petit vent de fraîcheur espiègle..
25. Dans une vaste maison de famille, une demoiselle fraîchement majeure entrerait dans ma chambre sans crier gare, et viendrait vers moi pour me dire bonne nuit. Elle se pencherait doucement, me laissant le spectacle de ses seins lourds, à peine retenus par sa nuisette soyeuse..
La petite chérie, le sourire en coin, me tendrait ses lèvres très soudainement au moment même où je m’apprêterais à embrasser sa joue. Ne me laissant pas le temps d’être surpris, elle viendrait déployer fougueusement sa langue dans ma bouche. La furie, portée par son élan, serait déjà à placer sa poitrine sur mon visage, se hâtant déjà de fouiller sous mon drap pour s’assurer de son petit effet sur moi.. Bientôt, elle viendrait sans un mot s’asseoir sur ma queue ferme, débutant des va-et-vient -des vagues langoureuses- afin de m’éprouver en elle. Harponné à ses courbes, je la regarderais marquer intensément l’instant de sa vertigineuse volupté..
Le lendemain déjà, un nouvel acte se dessinerait..
26. Entrer dans la chambre de deux sœurs et les trouver assises sur un lit. Comprendre alors qu’elles vous attendaient pour débuter une petite orgie.. Deux audacieuses qui se laissent emporter par leurs pulsions et n’hésitent aucunement à vous rejoindre dans un lit pour assouvir les palpitations tenaces de leur entre-cuisse..
A ce propos, je craque vraiment en contemplant les jambes soyeuses et impeccables des jeunes beauté déambulant dans de petits shorts en jean. Difficile également de résister à ces demoiselles qui vous parlent avec assurance tout en arborant un tee-shirt de coton blanc à travers lequel on voit distinctement leurs aréoles pointer, joliment dessinées..
Durant ma jeunesse, je flanchais pour les pubis à la pilosité douce, naturelle et graphique.. La beauté naturelle est toujours éloquente, subjuguante, désarmante.
Je regrette parfois de ne pas avoir connu une soirée post-Bac du temps où je débutais comme prof. J'aurais baisé en fin de soirée avec une demoiselle en chaleur, pas forcément une élève; j'aurais vu nous rejoindre et défiler dans une chambre ouatée, la plupart des filles avec qui nous aurions discuté de cul quelques instants auparavant. On est toujours héroïque dans les rêveries. Les miennes mettent souvent en scène l'homme que je ne sais pas être.
J'aurais aimé raccompagner une fille d'une fiesta et concrétiser chez elle les fantasmes dévoilés par ses amies au fil des bavardages de soirée.
Je n’ai pas totalement abandonné le projet de baiser avec deux jumelles.. J’aurais aimé naître triplé pour faire débarquer mes deux semblables et prendre ma compagne par tous ses orifices simultanément.
Aussi dingue que cela puisse paraître, il m’est arrivée que la mère de ma meilleure amie me demande en mariage devant ses parents et me propose de faire un enfant à sa fille; me suggérant, qui plus est, de nous installer tous les trois..
Maintenant que je suis prof particulier, il m’arrive parfois de m’imaginer, l’espace de quelques instants, me retrouvant à nouveau dans une situation alambiquée de ce genre..
27. Je ne sais ce qui serait le plus tordu; coucher avec une mère et sa fille sans qu’aucune des deux ne soit au courant ou coucher avec les deux sans cachotteries et un beau jour en présence l’une de l’autre.. J’imagine assez bien une famille de hippies dont l’homme aurait déguerpi. Et moi de baiser avec fille, mère, cousine..
Je ne suis pas réfractaire à la polygamie !
28. Un méga-fantasme serait de vivre une relation polyamoureuse dans une grande maison et d’avoir plusieurs enfants de plusieurs femmes..
Je me souviens avoir songé l’espace d’un instant, en terminant ma scolarité au lycée, que j’aurais bien fait un enfant à chacune des filles auxquelles j’étais attaché !
29. A partir de quarante cinq ans, il n’est plus possible de déposer sa semence dans des banques de sperme. Dès lors, pourquoi ne pas faire un enfant à toute femme charmante croisée sur le chemin qui souhaiterait procréer ? Moi qui n’ai pas encore d’enfant, l’idée d’en concevoir une multitude apparaît, dans mes rêveries déraisonnables, fort séduisante ! Il faudrait que je puisse mettre à la disposition de chaque enfant quelques disques, films et livres; passer voir chacun régulièrement !
Parfois on s’imagine de bien étranges scénarios, à contre-sens de nos vies réelles: histoire de voir ce qu’aurait pu donner un itinéraire bis.. Des types comme Clint Eastwood ont eu tellement d’enfants de tellement de femmes que ça donne le vertige ! Mais à y réfléchir par deux fois, je trouve cela finalement assez judicieux.. Il vaut mieux faire l'expérience de la vie que non (sauf malformations et maladies graves). Le rapport d’exclusivité entre parents et enfants d’une petite famille standard est plus souvent asphyxiant que constructif et épanouissant.. Cela dit, cela se passe très bien depuis quelques temps dans la mienne, bien que par le passé cela fut un véritable enfer.. En tant que prof, je vois de plus en plus de femmes seules avec leurs enfants.
Les femmes peuvent faire des enfants toutes seules. Les hommes non.
30. A considérer ma singulière polyvalence (une séduisante conseillère à l’emploi m’a déclaré un jour que j’avais le profil le plus riche et varié qu’elle ait jamais rencontré), je trouve assez dommage d’avoir vécu finalement assez peu de relations fortes; et beaucoup trop de passions à sens unique..
Il y a un moment de cela, je m’étais inscrit sur un site d’escort et mon profil avait été retenu. J’avais pourtant finalement renoncé à cette option.. J’aurais aimé compter pour un plus grand nombre de femmes au cours de mon existence..
A voir la quantité sidérante de sinistres crétins parmi la gente masculine; à considérer que je possède tout de même un florilège assez unique de cordes à mon arc, suffisamment rare pour être revendiqué (pourquoi développer une multitude d'aptitudes si c'est pour se priver d'en partager les bienfaits avec d'autres âmes ?). Je suis toujours sidéré de constater que les gros cons en puissance trouvent toujours aisément une meuf avec qui fonder un enfer de foyer..
J’aimerais à nouveau partager des conversations passionnées et tisser des liens précieux avec ces dames, à une époque où l’art de la conversation se perd. Dans mon coin paumé d’Essonne, je n’ai malheureusement pas le loisir d’entrer des dans bars au hasard des rues pour faire d’heureuses rencontres..
A l’heure où je perds en silhouette et gagne en calvitie, je ne suis pas mécontent de l’apparition de sapiosexuelles revendiquées ! Et je ne serais pas contre en rencontrer quelques unes, histoire de voir si ça pourrait 'matcher' !
Parfois une connivence débute de peu de choses..
31. Lycéen, j’étais troublé qu’une fille me prenne une sucette de ma bouche pour la mettre dans la sienne. Et j’aimais tout autant avoir l’opportunité de finir la sucette de la charmante acolyte. C’était à l’époque où les sucreries devenaient des allégories, des suggestions relationnelles assez chiches quand j’y repense..
Bébé, j’avais en permanence une tétine dans la bouche.
Il me semble que tout à chacun, dès la petite enfance, est voué à développer une approche ludique de l’oralité. En vue d’y laisser infuser son âme ou plus simplement sa bestialité.
Il m’est déjà arrivé d’éjaculer sur une friandise que j’adressais par la Poste à une fille. Parfois je souillais les enveloppes noires que contenait le colis de bricoles éparses envoyé à ma meuf.
Tel Françis Bacon envoyant son fameux jet de peinture séminale sur ses toiles..
On n’est pas sérieux quand on a.. 33 ans.
32. Je ne sais d’où me vient cette inspiration de donner la becquée à une femme nue assise sur une chaise: lui tendre des cuillères de petits pots de compotes en atteignant sa bouche de façon de plus en plus approximative; en débordant de la commissure de la bouche, en laissant échapper le contenu de la cuillère sur un téton. Et de ce manque de dextérité flagrant venir à plonger deux doigts dans le pot pour les engouffrer dans la bouche lascive de l’affamée.
Dans un second temps badigeonner les zones de son corps suivant l’inspiration du moment, et lécher allègrement ici et là..
Il serait de bon ton aussi, de jouer avec du chocolat chaud, avec de la chantilly, de la confiture.. Histoire de se bouffer avec gourmandise, de se lécher avec expertise, de se salir outrageusement..
J’aime lécher, mais malheureusement ma bouche est petite et le frein de ma langue est court. Je n’ai jamais osé le faire sectionner, à considérer que mon métier repose sur l’expression orale..
Parfois, je souffre d’avantage de ma nuque que je ne prends plaisir à faire un cunni.. J’aime d’autant plus pouvoir projeter les cuisses d’une femme en arrière pour dévorer son sexe de mes lèvres, tel un festin d’odeurs et de chair.
Je ne peux pas vraiment déployer une langue interminable pour aller gratter le fond du palais d’une femme. J’arrive à m’en sortir en inclinant la tête, mais c’est une vraie frustration. Sans doute que si j’avais plus souvent l’occasion d’embrasser des femmes, ce frein se détendrait..
J'ai débuté mon adolescence en me demandant comment j'allais faire avec mes problèmes de frein, de prépuce, de varicocèle et de dépigmentation de lèvre.. Je me demandais si Dieu souhaitait à ce point que je somatise mes pulsions pour faire de moi un cérébral, un créateur.. Car j'ai vite constaté que mes frustrations allaient bientôt participer à alimenter ma créativité. En un certain sens, je les ai sublimées, transcendées, mais pas tout à fait digérées encore.. Est-ce vraiment possible de digérer cela tout entier ? Assurément non.
33. J’aimerais tomber sur une femme conquérante, qui aime fourrer sa langue dans la bouche de son mec plutôt que d'attendre de subir la sienne.. Me faire fouiller, caresser par une experte avide et besogneuse.
Je savoure le cabotinage des femmes qui mettent de l’huile sur le feu et qui laissent mijoter..
34. J’aime qu’une fille s’apprête à me sucer et reste en suspend, dans l’attente que je la contraigne verbalement ou que je lui chope la tête pour l’entraîner chichement vers mon entre-jambe. Mais ce que je préfère, ce sont les demoiselles qui posent un doigt délicat sur leur lèvre inférieure en levant des yeux faussement apeurés, pour mieux m’inviter à jouir à leur bouche, sur leur langue..
La connivence des vices est délectable.
35. Debout tout près de la belle qui me tourne vaguement le dos et moi qui me décale de telle sorte que je puisse lui lubrifier doucement la rustine tout en lui présentant ma bite, à hauteur de son flanc gauche. Elle se saisirait de ma verge pour l’astiquer lentement d’huile. Nous échangerions des regards lubriques et décontractés avant d’en venir au fait..
J’avais un prof de sport au lycée qui nous enjoignait à souffrir durant la séance d’échauffement, prétendant que la zone de plaisir dans le cerveau était très proche de celle de douleur. Parfois je me suis dit que cela était sans doute vrai aux vues des culs fouettés jusqu’au sang qu’on peut découvrir stupéfait sur les sites BDSM.
Je suis disposé à me prendre des coups de fouet cinglant sur le dos si j’en suis remis dans la foulée. Je ne conçois pas de garder des blessures douloureuses sur le corps, plusieurs jours durant. A moins que ce soit des tracés d’ongle dans le dos, car ça j’ai connu. Et quand on est raide dingue d’une fille, on aime garder quelques stigmates de cet amour avec soi..
Encore que désormais, j'ai beaucoup plus de grains de beauté dans le dos !
Certains individus prennent d’avantage de plaisir lorsque le sexe est accompagné d’un soupçon de douleur; voire d’une certaine dose ! Je songe aux coréennes habituées aux petits pénis qui crient tout en jouissant lorsqu’elles baisent avec un européen. Il m’arrive d’être séduit à l’idée d’exercer un petit épanchement sadique avec une partenaire.. Baiser la bouche d’une vorace en lui infligeant une gorge profonde.. Dilater un petit cul bien serré à grands coups de hanches.. Pour l’heure je ne me suis jamais vraiment totalement lâché, même avec des partenaires qui le réclamaient explicitement..
Mais je pense que cela est lié psychologiquement au fait que je n'ai jamais eu de compagne stable avec moi. Je pense que ça joue beaucoup pour moi.
Si l’idée de me faire gifler m’emballe dans un contexte de jeu érotique, je ne serais pas contre un jour enchaîner des gifles franches et des fessées corsées à une chipie que ça ferait mouiller à mort.. Courser une fille qui s’est planquée dans une maison et prendre plaisir à la tenir en joug, puis à la dessaper. Sentir son coeur battre alors qu’elle se débat mollement, trop mouillée déjà de l’entre-cuisse pour faire correctement semblant de se défendre.. La demoiselle, hagarde, ivre d’envie de se faire prendre, en jouirait d’autant plus violemment. Faire éclater les boutons de sa chemise blanche, dégonder son soutien-gorge et déployer ses seins, retirer sa petite culotte sèchement de sous sa jupe et entrer enfin dans ce cagibis exigu pour l’enfiler sans préambule..
J'aime l'onde de choc qui résulte de la pénétration. J'ai déjà capté le regard inquiet d'une amie qui attendait pourtant instamment que son cul cède sous la pression, s'affaisse et s'écarte sous les assauts frénétiques du mâle.. Une femme ne jouira jamais autant que lorsqu'elle ouvrira en grand la porte de ses coffres à son cambrioleur pour mieux se laisser piller à outrance !
Une autre fois, la belle prendra sa revanche et me menacera d’une lame afin de me sommer de me déshabiller.
Il me semble qu'on se laisse emporter par l'audace d'une partenaire lorsque cette dernière est réellement irradiée et transfigurée par l'intensité de sa pulsion. Lorsqu'elle vous sent, vous cerne dans l'instant..
Je me méfie toutefois des pratiques susceptibles de m’échapper et d’échapper à ma partenaire.
Si je me laisse volontiers tripoter, j’ai plus de réserve à la perspective d’être ligoté !
36. J’aime l’idée d’être attaché, mais plutôt par des rubans dont je pourrais éventuellement me libérer : trop souvent je me suis pris des coups de tête, des ablations sauvages de grains de beauté et même un déplacement de dent..
Une quantité non négligeable de femmes sont vraiment maladroites, pour ne pas dire empotées.. Et la plupart sont pourtant persuadées de tout gérer comme des reines virtuoses..
L’intérêt pour moi de me trouver ligoté, c’est d’abord l’opportunité de contempler une femme se réjouir de pouvoir me tripoter, me lécher, m’embrasser, me doigter à sa guise.. Et moi, d'avoir le plaisir de contempler son contentement malicieux..
J’aime notamment l’idée d’être capturé par surprise à une menotte, d’être séquestré et abusé, surtout si c’est une amie de longue date qui me fait le coup..
Je ne suis pas encore certain d’apprécier que ma geôlière en profite pour m’imposer un homme ou un couple d’éphèbes qui débarqueraient pour me baiser outrageusement.
37. Je me suis déjà hasardé à imaginer faire des choses avec un ou deux hommes.. Dans l’idée, je parviens à me représenter cela de façon plutôt plaisante, que je sois actif ou passif.. Mais dans la vraie vie, je n’ai jamais été attiré sexuellement par un homme. Ou alors, c’est incroyablement refoulé. Je considère que si en 45 années, je n’ai jamais rêvé une seule fois que je couchais avec un homme, c’est de toute évidence que je suis véritablement hétéro..
J’ai parfois attiré des hommes et certains m’ont fait des propositions frontales qui ne m’ont pas inspiré: on sent une fièvre, une folie, une brutalité dans lesquelles je ne me projette aucunement..
J'ai déjà imaginé une femme demander à deux hommes de passage de se rassasier de ma bouche et mon cul sous ses yeux. Quand j'étais jeune, lorsque je tentais d'imaginer un homme me prendre par derrière, ce songe s'achevait invariablement par la décapitation de l'amant. Il était hors de question que je laisse un homme survivre à sa jouissance, dès lors qu'il l'avait obtenu de moi. Sans doute est-ce l'expression du mâle Alpha que je considérais peut-être incarner à mon insu ! Mais je tendrais plutôt à dire que j'ai en moi un instinct de souveraineté typique d'un prédateur. Dans ma vie, les gens qui viennent un peu trop marcher sur mes plates-bandes sont pulvérisés. Je me souviens notamment de cette responsable de colo qui prenait un malin plaisir à pincer et frapper mes coups de soleil. Un jour où elle épanchait un peu trop longuement sa perversité, j'avais fini par lui envoyer ma valise en pleine gueule et elle avait volé dans les airs comme dans un cartoon.. J'ai beaucoup de patience mais lorsqu'on outrepasse les bornes, je considère qu'il faut savoir le signifier à hauteur du préjudice éprouvé..
Lorsque je me retrouve en bonne intelligence avec une demoiselle, il en va bien entendu tout autrement.
Avec les femmes, je n’ai jamais été frontal, n’ayant aucune confiance en moi en matière de séduction ! J’ose à peine m’appréhender dans le regard de l’autre: Je crains d’apercevoir dans de beaux yeux impartiaux la disgrâce que je pourrais potentiellement inspirer..
Parfois on se sent moche, on chancelle, on peine à donner le change..
Certaines femmes vous acceptent d’emblée, tout entier, c’est marqué dans leurs yeux; mais d’autres semblent vous décortiquer dans les moindre détails avec parfois un pincement de sourcil réprobateur..
Dès lors, je crains moins de me retrouver en compagnie de deux femmes que d’une seule. Car la rivalité latente -naturelle, de principe- entre deux femmes est tellement fréquente qu’un garçon ne se sentira pas en ligne de mire, comme un lapin sous les phares d’une voiture.. Du reste, deux femmes qui viennent à se reprendre mutuellement dans la conversation permettent à l’homme de se recentrer sur lui-même l’espace d’un instant. Et cela est toujours salutaire: on récupère la main, pour ainsi dire..
Je n’aime rien tant que la perspective d’une soirée agréable passée en compagnie de deux charmantes demoiselles glissant très lentement -irrésistiblement- vers l’inéluctable..
38. Je me délecte à converser jusque tard dans la nuit dans l’appartement d’une amie en compagnie de sa meilleure pote. Pourvu qu’éclairés par les lumières de la rue, nous improvisions un plan langoureux à trois..
M’aventurer dans le cou d’une douce et agréable inconnue et dégrafer son corsage, l’embrasser tandis qu’elle ferme les yeux et qu’elle se laisse aller à son plaisir d’être délicatement cambriolée d’âme et de corps. Cela sous les yeux de la propriétaire des lieux, bientôt harponnée à son tour.
Quoi de plus bandant que de saisir deux femmes conjointement entre ses bras avant de se conjuguer à elles jusqu’à partager l’orgasme final.
Ejaculer dans une chatte et achever de gicler dans une autre. Voir la mignonne couler sur ma queue et sa pote venir consciencieusement s’asseoir sur ma verge.
C’est très cliché mais j’aimerais beaucoup éjaculer sur les langues conjointes de deux femmes qui s’embrassent. Qu’une mignonne me branle dans la bouche de sa coloc. Et bien évidemment me faire branler et lécher par deux étudiantes émoustillées.
Ayant passé des années dans des classes essentiellement constituées de filles, je ne m'explique pas trop qu'une telle soirée de gentille débauche en trio n'ait pas eu lieue..
Bref, vous êtes une femme et vous souhaitez me faire une surprise ? Conviez-moi chez vous en présence de votre amie la plus cool et la plus chaude !
La seule chose que je redoute, c'est l'aérophagie et le ventre qui flanche: rien de pire que se retrouver précipité dans les toilettes exigus de son hôte, avec une porte mal isolée, trop proche du salon. Cela ne m'est jamais arrivé, mais je suppose que certains individus ont déjà vécu ce moment embarrassant..
Je suis souvent un peu ennuyé de mon petit appart impliquant d'avoir les toilettes presque accolées au salon, sans fenêtre d'aération.. Dans la grande majorité des cas, j'évite la grosse commission lorsque je reçois une visiteuse l'espace d'un week-end. Je suis rarement expéditif lorsque je suis aux toilettes et je redoute le scénario où les selles sont si mous qu'ils nécessitent les deux tiers d'un rouleau pour en venir à bout. Notamment lorsque la puissance de la chasse d'eau est minime.. Là encore, je ne me souviens pas que cela me soit arrivé. Mais je connais une fille qui a vécu une grand moment de solitude dans les toilettes de ma première compagne. Un moment dantesque et particulièrement trash, que je me garderai de relater ici !
Je me souviens également d'une fille qui a ouvert la porte de mes chiottes pour me parler et l'odeur était tellement atroce que cela m'a dégoûté d'elle durablement.
J'encourage donc les filles à tirer une première fois la chasse à peine après avoir fait leurs besoins, et une seconde fois après s'être essuyées. Le coussin de papier sur l'eau, le bruit de la chasse en synchro, tout est légitime pour éviter les bruits scabreux qui sont de vrais tue-l'amour..
Lorsque je débarque dans des soirées estivales en pavillon j’ai souvent le désir de rejoindre la plus espiègle des convives dans les dédales de la maison et baiser avec elle au dernier étage pendant que la fête bat son plein.
Une autre fois encore, aller à la rencontre de jeunes femmes gentiment alcoolisées pour échanger en toute décontraction des baisers langoureux.. et plus si affinité !
L’alcool favorise les sympathies soudaines mais je n’en ai jamais profité !
L'espace de quelques instants se retrouver au milieu d’une marée de jeunes femmes comme sorties d’un songe hippie..
Il est plaisant d’être l’inquisiteur mais parfois aussi de déposer les armes aux pieds de la nymphe..
39. Lorsqu’une demoiselle est particulièrement belle et bien apprêtée, il va du soi de la vénérer. Toute chose portée à un paroxysme mérite adoration.
Et pourquoi ne pas célébrer un couple de déesses ? Durant ma jeunesse j’appréciais de contempler en contre plongée l'autorité des cuisses charnues de ma compagne et son pubis, tel un écusson sauvage et sacré..
Nettoyer les chaussures de la belle, recevoir son orteil dans la bouche, embrasser ses chevilles, éjaculer à ses pieds, tout ce qui vous plaira ma reine !
Tenir tête à l’autorité féminine est également une délicieuse perspective, du moins dans un cadre érotique..
40. Refuser de se déshabiller tout à fait lorsque madame l’ordonne pour mieux l’écouter exposer les sanctions qui vont peser sur moi: toujours cette même quête d’adrénaline..
Les jeux de domination/ soumission sont souvent sur la corde raide, en équilibre précaire. Et c’est ce qui les rend attirants.
41. Une grande majorité de dominatrices aiment promener un soumis à quatre pattes, comme si il s’agissait d’un chien. Je pourrais céder à ce genre de trip dans un grand appartement, dans un jardin retranché ou en forêt.
J’imagine plus facilement un duo de femmes; une me tenant en laisse et l’autre assise les jambes écartées pour m’appâter.
Me trouver piégé, la tête coincée entre des cuisses hargneuses, avant de les voir s'entre-ouvrir. Et de lécher frénétiquement l'offrande moite..
A moins de recevoir d'entrée un jet foudroyant d’urine..
Je ne suis pas réfractaires aux coups de pieds au cul pour faire avancer l’animal récalcitrant, mais avec le plat ! Encore une fois, les femmes sont souvent maladroites et je tiens tout de même à mon coccyx et à mes couilles !
Je me représente de moins en moins la probabilité de me retrouver dans ce genre de posture, Les dominas auto-proclamées n’ont, le plus souvent, pas grand-chose de la femme Alpha qu’elles prétendent incarner.. Du reste, il faut un vrai talent pour transformer une situation grotesque en une expérience inoubliable et transcendante..
Je ne suis pas adepte des poses de collier, comme cela se fait dans le milieu BDSM. Je ne conçois pas la possibilité tangible de pouvoir réellement appartenir à quelqu'un; du moins pas avant d’avoir partagé des années de vie communes avec un être. Néanmoins, j’apprécie les petites attentions symboliques, bien qu’elles puissent connoter un désir de possession.
Si j’avais conçu un logo vraiment puissant au cours de ma vie, j’aurais pu en venir à marquer une âme-sœur-soumise au fer rouge: j’ai constaté que cela se pratiquait aussi dans les donjons. Mais cela impliquerait une certaine dose de folie amoureuse.
Je suis devenu si raisonnable que ma tempérance est, en un certain sens, devenue plus déconcertante à mes yeux que mes passions d’hier..
42. Se faire offrir un bijou d’appartenance, symbolique; un bracelet, un pendentif, à arborer fièrement en arpentant les rues. Je conçois cela dès lors que la partenaire nous révèle à nous même, contribue à nous réinventer..
Si la relation se prolonge dans une forme de transcendance, un tatouage complémentaire pourrait être envisagé.
Je cherche souvent à cristalliser une relation de qualité par le prisme d’un art.
43. Le kiffe serait de rencontrer une femme singulière, drôle, débridée et magnifique; curieuse charismatique et créative; hyper sensuelle et chaleureuse, susceptible de devenir mon modèle-photo privilégié..
Sur ce coup là, comme dirait Bashung, j’ai dû rêver trop fort !
Pour être honnête, je ne pense pas être à la hauteur de mes rêveries, mais quel meilleur challenge que de tenter d’aller décrocher le pompon ?
Je me suis imaginé récemment être posté dans le dos d’une modèle, tous deux assis dans une baignoire, moi réajustant délicatement sa chevelure, sa bretelle de liquette et sentant soudainement son regard superbe et insistant tourné vers ma personne.. Puis fondre l’un sur l’autre très soudainement, irradiés par la fougue passionnée d’une baiser ardent, fiévreux, tandis que nos mains tâteraient à l’aveugle des parcelles, si sensorielles soudain, de nos épidermes émus..
Et puis j'aimerais tout de même bien avoir quelques modèles féminins attitrés avec qui explorer autant que possible l'expression de la sensualité et de la sexualité. J'aimerais tant vivre une expérience transcendante de ce genre !
Je me suis toujours fait photographier par mes compagnes, parfois à poil dans des positions sensuelles voire carrément scabreuses..
J'aime aussi poser, être mis en valeur. Cela fait un moment qu'on ne me fait plus cet honneur..
Mais bon.. quoiqu'il en soit, voir débarquer une fille qui s'est fait belle pour vous c'est tout de même fantastique..
Je suis favorable aux rituels visant à célébrer la beauté d’un couple.
44. Si ma muse savait faire preuve d’une réelle spiritualité, je serais enchanté de célébrer -sceller- notre relation à travers un rituel inouï, beau, inoubliable. Agrémentant le tout d’un savant cocktail de petites drogues sympathiques !
D’ici là, je tente d’entretenir ma libido avec de savants mélanges à base de maca, gingembre, avocat et citrulline :-)
Le signe de la Balance -premier décan (Venus & Lune)- est sans doute le plus enclin au partage et, en ce qui me concerne, cela joue clairement sur mon épanouissement..
45. J’ai notamment des ‘fantasmes culturels’ consistant à transmettre à la femme avec qui je partagerais une intimité mes références artistiques et littéraires. Ces dernières sont d’ailleurs souvent intimement liées à l’âme, à l’instinct, aux sens et au coeur, plutôt qu’au seul intellect.. Mais dès lors qu’on s’aventure dans les profondeurs du corps d’une femme, on souhaite également s’aventurer dans les profondeurs de l’âme..
La fantaisie est également cruciale dans un couple !
46. Il y a une douzaine d’années, j’adorais inventer des contes lubriques à ma compagne et l’écouter se masturber au téléphone.. C’est un peu comme chuchoter directement à l’oreille de la chipie..
Rien de mieux qu’une retour à l’essence même de l’amour après s’être savamment chauffés !
47. Faire l’amour passionnément au milieu des herbes hautes, dans les tréfonds perdus d’une forêt, et pourquoi pas sous des trombes d’eau, parsemés de granules de terre et de tous nos fluides déployés dans l’exaltation débridée des odeurs de sous bois. Miser le lot entier de nos audaces dans un bodypainting vertigineux de terre, de cyprine, de feuillages et de salive; de pluie, de pisse, de petit bois et de foutre; de parfums et d’odeurs.. Marquer l’instant d’un éternel écho: une onde folle adressée à Dieu, si il en est, et au Cosmos !
Puis au milieu de la nuit, s’agiter à nouveau dans les marécages du lit..
48. Lorsque la passion coule dans mes veines, je ne manque jamais de saisir le corps bouillant de ma compagne pour la prendre en levrette au beau milieu de l’apesanteur somnolente de la nuit..
Et durant un après-midi de glande..
49. ..éjaculer sur sa compagne qui se masturbe, à l’instant même de son orgasme..
A ce propos, j’envie l’intensité de l’orgasme féminin.
Est-ce le fait d'un traitement viral, antibiotique, d'un nerf altéré du dos ou du gland, d'un méat quelque peu dilaté ou d'une baisse hormonale ? Toujours est-il que je n’ai plus cette sensation de chaleur se répandant comme une mer dans ma caboche lorsque je jouis. Je ne sens plus ma semence écarter -titiller- le sommet du méa et créer cette singulière sensation qui engendre l’orgasme intense. En début de vingtaine, je me souviens avoir perdu tout plaisir à éjaculer durant une petite période. Puis cela était revenu naturellement.
Le dernier orgasme hyper-intense dont je me souvienne date d’une dizaine d’années.. Cela remonte à loin. Non que je ne jouisse plus dans ma quarantaine, mais le fait d’être amputé d’un orgasme véritablement foudroyant entraîne fatalement une fièvre quelque peu estompée envers le beau sexe.. J’ai noté que la musique me donnait également un peu moins la grosse chair de poule qu’auparavant.. En fin de trentaine, j'avais vraiment les poils qui se dressaient intensément lorsqu'un morceau me piquait à vif. Je ne sais pas trop si je suis sur une pente de déclin sensoriel ou si en réalité, la varicelle tardive que j’avais contracté à 23 ans, avait décuplé la réceptivité nerveuse de mon corps, qui était effectivement particulièrement érogène. Il suffisait que je passe mes ongles délicatement sur mes avant-bras pour ressentir un indicible plaisir.
Désormais cela me fait plutôt mal et marque ma peau.. Encore que tout dernièrement, j'ai noté un début d'amélioration !
Depuis que j’ai chopé une stupide infection virale durant un périple de 4000 bornes, depuis le traitement administré je n’ai plus de sensation exponentielle de plaisir, que ce soit en me passant les ongles sur la peau, en éjaculant ou en écoutant de la musique.
Durant la trentaine, j’avais encore des sensations addictives lorsqu’on me grattouillait la tête. Désormais, cela m’irrite rapidement. C’est extraordinairement frustrant d’être passé d’une hyper sensibilité orgasmique à presque l’inverse.. Je pense interroger prochainement des spécialistes du système nerveux et de la peau. Consulter des magnétiseurs, des hypnothérapeutes voire des acupuncteurs. Peut-être que ma piste est mauvaise car, après tout, j’ai également été opéré d’une hernie depuis l’apparition de ce souci, ce qui peut également altérer les réflexes nerveux et l’épanchement hormonal..
Je m’étais également pris un terrible coup de soleil il y a quelques années sur les bras et le crâne qui a peut-être achevé d’anéantir les propriétés érogènes de ma peau. Malgré tout, les jeunes femmes demeurent étonnées par la douceur de mon épiderme: je l’entretiens toujours, malgré tout.
Je n’ai pas de ride, pas de cheveux blancs. On me donne souvent moins que mon âge. Depuis le seuil des 45 ans passés, je trouve néanmoins que je coïncide d'avantage physiquement avec mon âge. Dernièrement, j’ai toutefois perdu une dizaine de kilos en conservant ma carrure. Je veux tenter d’être encore présentable, me donner les moyens de vivre encore des sensations neuves, intenses et belles avec des femmes.. Je ne me suis jamais senti aussi posé, aussi serein dans mon existence, ce serait dommage de ne pas faire de belles rencontres dans ces conditions là, conditions qui ne vont peut-être pas durer. .
Mon âge met désormais de l’urgence dans ma quête, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose..
Il va falloir se donner d’avantage encore, s’ouvrir autant qu’il est possible de le faire.
50. A mon sens, une femme sublimement belle devrait faire au moins une fois dans sa vie offrande de sa beauté à un homme au physique moins rutilant. Et inversement.
Dans un contexte érotique, je trouve les contrastes de beauté et d’âge assez excitants ! Très excitant aussi de voir une personne parfaitement inaccessible se donner soudainement et sans ménagement à un de ses semblables..
J’aimerais qu’une dominatrice me fasse don de sa magnifique et chère ‘esclave’ et.. que la situation lui échappe quelque peu..
Je me suis déjà imaginé embarquer une soumise hyper canon et suprêmement fringuée à un dîner de famille. Juste pour faire sensation et m’amuser intérieurement !
Cabotiner un peu en société n'est pas superflu..
51. Se rendre charmeur auprès des copines de ma partenaire tandis que cette dernière fait de même avec mes potes.
Histoire que lorsque la soirée s’achève enfin, l’émulsion fructifie au plumard ! Je trouve d’ailleurs qu’on n’accapare jamais autant le désir de l’autre qu’en se montrant irrésistible en société. C’est un peu comme chez les gorilles: celui qui tape le plus fort sur son poitrail rafle la mise !
J'aime aussi écouter bavasser une amie et venir m'infiltrer au sein de sa logorrhée en déboutonnant son chemiser, en infiltrant mes mains partout sous ses vêtements..
La belle aura toujours l’opportunité de prendre sa revanche..
52. J’aime que mon infernale bien-aimée déploie son sex-appeal étourdissant et fasse calmement requête que je ne la touche point de mes mains.
A me voir trépigner, elle me proposerait que je me masturbe face à elle.
J’ai notamment fait cette expérience via skype: une amie se dessapant soudainement sur son matelas et se donnant un orgasme devant mes yeux stupéfaits.
Se masturber à deux, c’est assez sympa aussi parfois !
Et puis caresser longuement une femme qui vous interdit de la pénétrer mais qui vous branle ensuite..
Je peux envisager que ma partenaire fasse débarquer une tierce personne pour mieux m’exclure, histoire de me faire bouillir. Cela fonctionnerait plutôt, selon moi, avec les femmes au caractère de cochon qui cherchent continuellement à exaspérer leur homme et faire fructifier par là-même leur petite vanité. Accessoirement, les vraies salopes enjouées s’épanouissent aussi dans ce genre de procédé..
53. Devenir voyeur et contempler mon amante réaliser sous mes yeux un de mes fantasmes inassouvis avec un autre.
J’ai une ex que je me plaisais à imaginer chauffer les ouvriers venus retaper sa baraque. Et d’encourager moi-même ces types à épancher leurs pires penchants..
Le gang bang, je le veux aussi pour moi !
54. Je raffolerais qu’un groupe de femmes s’attelle à titiller chacune de mes zones érogènes, comme si l'ensemble de ces dames, de ces filles ensemble, n’en formaient qu’une seule, tentaculaire..
Me faire lécher le nombril, les tétons, les doigts, les orteils, le cul, la bite simultanément et prendre une succession de langues, de nichons et de vulves en bouche et à chaque extrémité de mes doigts..
J'avais jadis écrit une nouvelle érotique qui s'achevait par une scène d'orgie où un homme condamné par une maladie, se faisait dévorer par un groupe de femmes.. Un peu comme dans ces tribus de cannibales qui font voeu de récupérer l'énergie vitale du défunt, tel un ultime hommage..
Parfois je me demande si il faut aller se frotter à ses limites pour franchir une sorte d’éveil..
55. La moindre odeur d’excrément me donne la nausée et pourtant, dans le contexte sexuel, l’adrénaline suscitée par la stupeur peut primer. Je m’imagine toujours que plus une femme adoptera un comportement insensé et inattendu, plus l’adrénaline occasionnée aboutira à une forme de plaisir délectable. Ainsi, il m’est déjà arrivé de me représenter allongé au sol, contemplant une femme s’accroupir au dessus de moi, m’offrant un panoramique de son sublime cul (un beau cul est de rigueur), avant de déféquer, sans crier gare sur mon visage.
Il faudrait une sacrée dose de feeling pour oser ce genre de chose à considérer que cela peut avoir surtout l’effet d’une douche glacée..
Me retrouver porté au sol n’est pas pour me déplaire. Voir une femme jouer d’autorité n’est jamais déplaisant dans un cadre sexuel..
Mademoiselle trépigne dans ce refuge en montagne. Elle veut faire pipi dans le trou qui sert de chiotte au dehors. Mais il pleut des cordes. Alors me voilà suggérant timidement une solution; ma petite personne projetée d’un coup au sol par la tempétueuse.. Me prenant un premier jet d'urine au visage - quelle idée de se retrouver dans ce trou paumé ! me lancerait la dame, puis tout le reste en bouche, tête en arrière, maintenu par les cheveux avec autorité.. J’aime les élans sanguins inattendus, en particulier chez une femme qui s’illustre d’ordinaire par sa tempérance.. Et j’apprécie lorsqu’elle sort des limites de la bienséance sans aucune retenue alors même qu’elle incarne aux yeux de tous le stricte respect des bonnes manières d’antan. J’adore lorsque la situation bascule d’un instant sur l’autre et que notre partenaire nous scotche sur place.
Enfant, mes deux petites voisines, plus âgées que moi néanmoins, avaient surgi nues de leur piscine gonflable en me fixant amusées, avant de disparaître quelques instants pour mieux réapparaître et me courser dans le but de me porter au sol et me déculotter.
Je crains que ça ait laissé quelques traces en moi, là encore..
56. Je ressasse l’idée d’être tenu en joug sous le pied d’une femme, notamment si c’est pour me parler durablement avec insolence, me porter vers une de ses sécrétions laissée au sol, ou encore dans son sac de linge répandu, ses petite culottes exhalant leur lot d’odeurs démentielles !
Et tant qu’à verser dans le dément, elle pourrait porter la culotte et moi la robe !
57. Tenir le rôle de la femme, travesti pour l’occasion, à moitié recouvert par la pénombre d’une pièce, histoire que cela reste un tant soit peu crédible.. Voir la porte de la chambre s’ouvrir et découvrir la belle habillée en homme, les cheveux portés sous un béret; découvrir la bite factice sortant de sa braguette, humectée de sécrétions féminines diverses et me trouvant bientôt tenu de sucer tout ce nectar.. Puis ma robe relevée, sentir le gode s’enfoncer en moi. Cerise sur le gâteau, sentir la créature devenue fontaine me gicler au cul..
Pour ce genre de trip il faudra vraiment que je me trouve dans une humeur, un feeling inhabituels et que la demoiselle impose un tempérament certain ! Surtout si il s'agit de voir surgir un garçon la bite à la main, à titre de suppléance lubrique..
Chacune de mes compagnes, d'après leurs dires, auraient aimé avoir une bite pour m'enculer..
Sans doute parce que j’ai du mal à m’abandonner tout à fait, la part purement bestiale inhérente à la sexualité ne manque pas de me fasciner, de me troubler et déstabiliser.
58. J’aime assez l’idée de profiter qu’une pote un brin lubrique pisse en forêt pour m’approcher de son corps accroupi et lui placer ma bite dans la bouche. J’ai été jusqu’à m’imaginer un duo de femmes me demandant de chier accroupi devant elles, m’essuyant pour mieux titiller ma prostate..
Pour tromper l’ennui de rêveries passablement récurrentes, on s'aventure parfois vers d'étranges territoires !
J’aime également voir les femmes à mes pieds, surtout lorsqu’elles supplient que je leur fasse des choses un peu sales et vaguement humiliantes..
59. J’adore qu’une fille m’implore à genoux de lui faire des trucs complètement déments.. Qu’elle m’incite surtout à gicler en elle, en usant conjointement à moi des quelques vulgarités exaltantes du langage pour faire monter ma sauce..
J'aimerais aussi -par jeu- qu'une femme se présente comme une poupée dont je puisse disposer à volonté. Je pourrais la déshabiller, la malaxer, lui faire des requête qu'elle ne pourrait refuser..
Je me délecte de l’idée que l’esclave devienne le maître et inversement.
60. J’aime renverser la vapeur, imposer un charisme qui brise les clivages: en venir à dominer une domina.
Se faire obéir au doigt et à l'oeil; contempler la diva sacrifier sa superbe pour se répandre dans la fange onctueuse de l'avilissement. Faire d'elle ma Geisha.
Dans un autre genre, je pourrais bien un jour m’aventurer à accepter des propositions très spéciales de couples..
61. Baiser la femme d’un homme devenu impuissant en sa présence, ou simplement parce que le couple est excité à l’idée que madame se fasse baiser devant monsieur. Un certain nombre d’hommes fantasment de voir leur conjointe prendre leur pied avec un autre; devenir spectateur de ce moment singulier. Certains même voudraient voir l’abandon qu’ils n’obtiennent pas tout à fait avec leur chérie se cristalliser dans cet ébat paradoxalement douloureux pour leur amour propre. D’obscurs motivations existentielles mènent parfois certains couples à pousser la porte de clubs libertins..
S’aventurer dans des lieux de débauche.
62. Participer en visiteur à un petit gang bang. Jouir dans la bouche de la nymphe ou dans son cul, du moins si je suis le premier à inaugurer la demoiselle.. Je ne me résous pas à enfiler une femme dont la chatte est déjà imbibée par un autre homme..
Par contre je me vois très bien éjaculer dans la gueule d'une femme déboussolée par la grosse bite qui la traverse à l'autre extrémité..
La mienne n'a jamais dépassé les 18 centimètres; au meilleur de ma forme et en tassant la graisse de mon pubis. Quand je suis très excité, ma verge devient beaucoup plus dense. Lorsque je suis modérément excité, je tourne autour des 15 centimètres à peine. Et il faudrait donc que je trouve de nouvelles pistes pour brûler à nouveau d'un désir ardent.. A noter que mon prépuce implique souvent que je jouisse en chauffant du gland, à moins que je mouille..
Parmi les lieux de débauche, faire un petit tour par les clubs SM.. J'avoue que j'aimerais assez attacher plusieurs soumises au même arbre. Cela ferait une photo saisissante. Et puis placer une ultime soumise contre un tronc, pour la fouetter et abuser de son cul. Le fait est, beaucoup de femmes maso' exultent en se faisant fouetter..
S’aventurer à devenir libertin..
63. Séduire les femmes qui nous sont interdites.
Les meilleures amies, sœurs, cousines, mères de mes ex. Et de mes amis. Et de mes ennemis !Baiser avec une nudiste qui s’ennuie en vacances tandis que son jules est remonté plus tôt pour le boulot. Baiser une bergère à beaux seins avec son fameux tissu blanc ondulant sur la tête. Lui téter ses seins de jeune mère délaissée, jusqu’à en extraire le lait. Baiser tout un week-end une femme qui venait de se mettre en couple, parce qu’on considère à juste titre, son mec comme un parfait tocard. Baiser la jeune allumeuse qui vous demande de lui enduire le corps sur le bord de sa piscine privée. Saisir la petite corde de sa petite culotte de bain parce qu’elle nous nargue avec, en imaginant que nous n’oserons pas tirer dessus. Lui retirer enfin son sourire malicieux en pilonnant ardemment son cul crémeux qui achèvera de jouir dans la honte..
Baiser la Khâgneuse qui vous chauffe à mort depuis des mois: la prendre en vrac, sur son bureau, sur sa chaise et sur son lit..
pour la féliciter de sa progression de notes..
J'aurais assez aimé avoir une étudiante vraiment lubrique dont toute la science, tout le génie auraient consisté à me chauffer, à me déboussoler..
Je me souviens d’une élève de Terminale qui avait déposé dans ma boite mail (myspace) une lettre érotique où elle me suggérait de partir en week-end avec elle ainsi qu'une autre élève pour nous peindre respectivement sur le corps et finir en orgie.. Je n’ai jamais couché avec une de mes élèves, bien que l’année où j’ai débuté ma carrière de prof fut la moins évidente à gérer sur ce plan là. Les filles étaient majeures ou quasi-majeures, hyper entreprenantes, et j’étais en début de trentaine, encore vert, encore propice aux satanées ‘sensibleries hormonales’ qui vous font doucement chavirer pour une belle ingénue. Aujourd’hui, je m’imagine mal succomber à une femme qui ne serait pas au moins aux portes de la trentaine. Quand je vois Vincent Cassel à cinquante balais passés se marier avec une jeune femme de dix huit ans, j’ai l’impression qu’il balaye par là-même devant la porte de mes errances passées..
J’ai également songé pour le fun à rejoindre une communauté d’asexuels pour mieux proposer à une fille sympathique de tenter le truc ''une fois au moins pour ne pas mourir idiot''.
C’est parfois en mangeant que vient l’appétit et, par acquis de bonne conscience, ce ne serait pas si vain d’expérimenter à fond la chose au moins une fois avant de se permettre de poser des conclusions radicales et définitives ! Tels seraient mes arguments !
Il m'est arrivé que des jeunes femmes m'envoient des photos d'elles nues ou des vidéos les présentant en train de se verser de la cire sur le corps. La grande majorité des fois où je reçois des coquineries, je ne l'ai pas sollicité.
Le pied serait que ce soit une amante homologuée qui vous envoie des courriers celés à la cire et à la cyprine ainsi que des mémos sexy avec petits soupirs, gémissements, timbres lubriques.. Des photos de langue balayant la lèvre supérieure; de chemisier dévoilant un sein; de jupette révélant un cul..
J’aime assez dans l'idée, les filles qui tentent de retenir l’expression de leur plaisir et qui finissent par être submergées et exploser en vocalises ! C’est un des rares scénarios où j’aime m'imaginer une femme en train de gueuler: lorsque la gaillarde s’était persuadée qu’elle garderait le contrôle sur elle-même et qu’elle le perd de plus belle !
Se retrouver avec une pote sur la plage et la voir soudainement se foutre à poil pour aller nager dans la nuit.
La rejoindre et s'enlacer, mélangés de vertiges, de reflux de sable et de coquillages, sous la clarté divine de la lune..
Certaines femmes désapprouvent intellectuellement ce dont elles raffolent sexuellement. Et cet antagonisme est souvent délectable dès lors qu'elles s’y adonnent..
Par exemple, une fille peut redouter l'image qu'elle donnera si elle arpente le salon de son ami à quatre pattes, comme un chat, pour se diriger vers sa chaise et atteindre son entre-jambes. Ou encore, de se mettre à genoux, regard vers le sol, en tendant à bout de bras vers son maître le fouet qui servira à son sévisse..
Certaines nanas aiment sucer leur homme passionnément, en le contemplant comme si il s'agissait d'une divinité grecque, mais s'encombrent du sentiment de s'abaisser aux yeux de l'autre.
64. Etre visitée par une ex qui m’adresserait d’entrée un regard hostile, désapprouvant l’objet de sa propre venue. Nostalgique des moments de dépravation partagés jadis, elle souhaiterait être souillée à nouveau et prendrait place à mes pieds, non sans réprobation, pour que je fouille son corsage, que je gifle son visage insolent et me branle dans sa bouche..
Mes compagnes éprouvaient parfois une sympathie certaine envers la dépravation mais mon versant romantique a toutefois survécu à cela. Le détachement -la liberté- avec laquelle les demoiselles peuvent parfois vous évoquer les expériences les plus trashs de leur jeune existence m’a souvent remué et choqué..
65. Il m’arrive parfois en donnant un cours à une adulte gracieuse ou en buvant un verre dans un bar avec une pote d’être pris du désir fulgurant d’embrasser la demoiselle.. J’aimerais tant oser parfois fondre sur des lèvres sans retenir sans cesse ma pulsion. Ce manque d’audace est un vrai regret. Et nous vivons une ère où cela ferait polémique.
L’époque se gargarise de controverses, de plus en plus souvent en dépit du bon sens..
C’est pourquoi je suis favorable aux femmes qui viennent me trouver avec l’intention de mettre à mal mes bonnes mœurs..
66. J’adore les allumeuses raffinées ! Je le répète, j'adore recevoir des mails poétiques et fiévreux, des textos écrits et audios bien chauds.. Des courriers lubriques et codés à la Georges Sand scellés à la cire.
Me faire chauffer par une demoiselle qui me confierait en passant qu’elle vient de faire une grande lessive de ses sous vêtements au sacrifice de son ultime petite culotte. Et d’ajouter qu’elle a longuement appliqué une toute nouvelle crème sur sa peau dont elle est très contente, qui rend ses cuisses incroyablement douces.. Bref, un jeu qui m’amènerait à mettre fatalement ma main sous sa jupe..
Certaines femmes, plus séduisantes encore, arrivent à leurs fins avec une multitude de petits signaux imperceptibles (un chemisier un peu trop saillant, des lèvres un peu trop rouges et suggestives..). Dernièrement, j’ai l’oeil qui s’est égaré une fraction de seconde sur la forme du sein volumineux d’une de mes élèves de terminale, enveloppée par son pull. Elle était de profil devant moi. J’ai constaté qu’elle avait capté mon œil et enregistré -archivé- cette donnée pour elle, comme un faucon. Le cours suivant, la jeune femme portait désormais un décolleté sous mon nez alors que l’hiver battait son plein..
Les femmes ne manquent jamais une occasion de faire fructifier leur capital séduction. Ca les rassure, ça les met de bonne humeur.. La nature leur demande d’être désirable, potentiellement fécondable. Car les hommes peuvent se reproduire indéfiniment; elles, une fois par mois éventuellement. L’enjeu n’est pas vraiment le même entre créatures..
Je n'ai jamais eu le loisir de réserver durant mes vacances, une chambre d’hôtel dont la fenêtre se serait trouvée pile poil alignée sur celle d’une ravissante étudiante-exhibi.. Elle m'aurait fait un petit show savamment orchestré chaque fois qu’elle m'aurait vu passer entre mes rideaux. Jusqu’à ce que je finisse par me décider à aller frapper à sa porte..
J’imagine très bien cette situation alors que je serais en compagnie d’une amie, voire même d’une compagne.
Nous nous rendrions alors à deux au rendez-vous, tout excités..
Je raffole de regarder une femme se déshabiller puis se rhabiller. Photographier cela.
Parfois prendre part à retirer un bas, une petite culotte ou faire glisser une robe sur d'étourdissantes hanches. Embrasser des jambes soyeuses avec délicatesse. Embrasser des pieds comme si il s'agissait d'oeuvres d'art. L'ornement irrésistible d'une chaîne légère sur un torse, sur un poignet gracieux; sur une cheville..
Un vernis subtil sur des ongles soyeux..
J’apprécie qu'une femme risque sa main sur ma cuisse durant une soirée, ou dans un bar, sous la table, en présence de convives. Que cette main s’attarde pour me jauger. J’aimerais rendre la politesse en caressant l’intérieur d’une cuisse soyeuse à peine recouverte d’une jupette d’été. J'apprécierais aussi que la main féminine me guide jusqu’aux abords humides de son intimité.
Parfois même, en tête à tête avec une jeune femme qui décèlerait trop bien que je suis sous son charme, il serait si bon qu’elle plonge discrètement ses doigts dans sa vulve et qu’elle me les pose sur les lèvres;
qu’elle me fasse goûter l’âme de son corps..
Rejoindre une belle plante un beau jour, dans les toilettes du bar, au sous sol, pour lui gratter frénétiquement son petit bouton de point G de mes deux doigts les plus habiles..
Une femme qui transpire et qui mouille est toujours sexy.
67. Gloire aux filles qui aiment ruisseler ! Les concours de tee-shirt mouillés improvisés durant lesquels certaines nanas se font gentiment courser par un ou plusieurs mâles, bouteille à la main.
Les filles urinant devant vous en pleine nature ou qui vous rejoignent brusquement dans la salle de bain au moment où vous pissez, histoire de vous aider à viser, puis, constatant que vous bandez, propose leur bouche, leur torse, leur antre pour vous soulager.. C’est très animal, une femme accroupie. Cela tranche avec l’obsession-du-glamour qu’ont la plupart.. Le contraste est tellement fort qu’il en devient beau..
Ne serait-ce qu’une femme vous tirant par la main dans le lointain perdu d’un champs de blé pour soudainement retirer ses vêtements de société et devenir tout à coup sous vos yeux le bel animal sensuel de la terre, sous le regard majestueux du ciel.
J’aime les jeux, surtout ceux engageant des gages !
68. Forcer gentiment la main d’une amie amusée qui se défend mollement par de petites tapes, de petites gifles, chaque fois que je tente de tâter sa poitrine ou de l’embrasser dans le cou.. Elle me menacerait bientôt de subir un gage à la perspective de me voir sucer son sein. Et après avoir pris connaissance de la sentence qui m’attend, je poursuivrais néanmoins de plus belle !
Je vibre de partager de petites transactions salaces..
Tout ce qui exprime une vivacité, une outrance du partenaire me ravit. Si la meuf me prévient que j'aurai droit à des représailles en cherchant à embrasser son sein, je l'embrasserai de plus belle, goulûment !
Echanger un baiser langoureux contre une sentence trash, une concession contre un gage. C'est souvent dans ce genre de contexte, de jeux pervers, qu'on peut gérer une montée d'adrénaline et s'en délecter.
Etre réveillé en pleine nuit pour être délicatement dérouillé.. Refuser de quitter un vêtement devant une petite tempétueuse et se faire déculotter chichement par ses mains puis être appréhendé par elle, arborant un vague dédain: l’homme orgueilleux -ambitieux- devient tellement pathétique, nu avec sa queue qui bande, empesé d'un déterminisme hormonale aussi désespérément vain qu'est son désir lubrique..
J'aime devoir me déshabiller au milieu de femmes restant habillée pour me jauger, distiller quelques petites remarques acerbes.. Mais parfois, j'aime aussi me dessaper pour imposer ma structure masculine aux yeux de la femmes.
Il ne faut néanmoins pas perdre de vue la dimension ludique de l’affaire qui l'emporte tout de même sur la dramaturgie existentielle.
Comme disait Voltaire, ''rien ne se fait sans un peu d'enthousiasme''.
Il y a une bonne vingtaine d’années de cela, j’avais conçu un jeu de loi érotique pour m’amuser un brin avec certaines copines ambiguë de mes potes... J’aimerais en refaire un nouveau à partir de cette liste de petites envies éparses..
J’avais notamment songé à concocter un jeu en ligne, via Youtube, avec des pistes audios référencées, dont le procédé serait le même qu’un 'livre dont vous êtes le héros'.
Mais j’ose espérer que parmi mes amies femmes, une au moins saura me déployer son petit échiquier intérieur sans préambule et le déployer dans mon salon ou dans le sien voire au dehors, qu’importe..
69. Je caresse le désir qu’une amie trop clean et trop belle pour moi soit prise d’un élan inconsidéré pour ma personne et me saute dessus, me harponne à elle sans y réfléchir à deux fois, épanchant avec moi durant un très long week-end ses désirs les plus sulfureux et inavouables..
~
Peut-être bien qu’une femme qui lira mes considérations (pour ne pas dire mes confessions) sexuelles, souhaitera en cristalliser certaines avec moi..
Il est bien évident qu’un fantasme consiste à faire coïncider une idée avec la réalité d’un moment adéquat et surtout avec une partenaire en connivence avec soi. Il faut vraiment une bonne dose de feeling avec sa complice pour décrocher la timbale..
C’est pourquoi l’avantage d’avoir ratissé large en matière de fantasmes permettra à celle qui voudra s’y coller avec moi d’adapter le scénario en fonction de la vibration qui s’imposera sur le moment. Mais les demoiselles à qui j'oserai faire lire cette somme de considérations ne seront pas nécessairement tenues de me faire part de leurs plans..
Quoi qu’il en soit, cher lectrice, si certains passages t'ont procuré quelques vibrations et visions plaisantes, tu peux m'en faire part !
Je suis habitué aux langages suggestifs de la musique et de la poésie, c'est pourquoi je ne suis pas vraiment à l'aise avec le fait de livrer pareilles confidences d'un bloc, sans détour et sans fard. Néanmoins, je voulais tenter l'expérience ! Mes délester par écrit de mes idées lubriques.
En espérant que cette somme se soit avérée plus amusante, excitante que consternante à découvrir !
Je dois avouer que j'ai un gros doute sur ce point !
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Ce 4 février 2020, je commence à rédiger, à la demande de Mon Seigneur adoré, un article sous forme d’une liste d’énumérations, dont la finalité est de démontrer les applications concrètes de sa Domination que je mesure dans mon existence. Il s'agit là d'un véritable exercice d'introspection et de conscientisation. J'ai pris le temps de sonder mon âme pour me rendre compte, par moi-même, de tout ce que m'apporte la présence de mon bienveillant propriétaire dans mon quotidien.
« CE QUE J’AI ACCOMPLI POUR M’ACCOMPLIR…SOUS L’AUTORITÉ ET L’INFLUENCE DE MON GUIDE ET MAÎTRE »
1 - Accepter de me soumettre
J'ai choisi, il y a plusieurs années de cela, de me soumettre à mon Maître adoré dans une relation clandestine. C'est seulement après un long processus de réflexion que j'ai l'ai choisi lui et pas un autre. Je lui ai présenté ma demande de soumission argumentée que j'ai eu le bonheur de le voir accepter. Nous nous sommes trouvés, nous nous correspondons dans nos attentes et dans les valeurs qui sont les nôtres.
Bien que je ne porte pas mon collier au quotidien, je le sens en permanence autour de mon cou : je suis à lui, je lui appartient.
Femme de caractère dans ma vie vanille, j'ai renoncé à vouloir prendre le contrôle dans le cadre de ma soumission et je laisse mon guide m'amener là où il le souhaite, ce qui me met dans une situation tout à fait confortable. J'apprécie qu'il décide parfois pour moi, toujours avec mon consentement évidemment. Cela me réconforte et me sécurise.
Lui donner satisfaction au travers de mon obéissance est ma raison d'être de soumise. Mon plaisir est de trouver le sien, sexuellement bien sûr, mais bien au-delà également sur un plan plus cérébral et spirituel.
2 - Exprimer mes désirs et/ou mes limites
A mes débuts, il était extrêmement difficile de m'exprimer oralement auprès de mon Maître. C'est un exercice que je parvenais à réaliser toutefois à l'écrit. Sans doute que je n'osais pas, j'étais dans une forme de retenue qui m'empêchait de me livrer totalement à lui. C'était un réel blocage, sans doute lié à mon éducation stricte, qui me bridait dans l'expression de mes envies et dont je n'avais pas conscience. Les non-dits étaient sources de tensions régulières entre mon Maître et moi. Il était sans cesse dans la désagréable obligation de me tirer les vers du nez. Les mots crus ne voulaient pas passer entre mes lèvres et il m'était pénible de lui livrer ce qui m'animait. Avec toute la persévérance qui le caractérise, mon Maître a su me pousser dans mes retranchements et me faire comprendre l'importance de dire les choses en dehors et pendant les séances. Il a besoin de matière pour pouvoir exercer pleinement sa Domination et je le comprends maintenant. Il se nourrit de mes aveux et confidences pour rebondir, y trouver l'inspiration et mettre en œuvre les séances, pour nos plus grands plaisirs. Aujourd'hui nous échangeons très naturellement sur le debriefing des séances, nos ressentis profonds, nos fantasmes respectifs, les pratiques, les accessoires, les interactions possibles avec d'autres personnes, les émotions et sentiments, etc. C'est tout cela qui m'a amené à un réel abandon, un lâcher prise, une mise à nu essentielle. J'aime qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert, en toute transparence et mes confessions l'y aident. Je peux tout lui dire en toute sérénité, je ne refoule plus mes sentiments, ce qui est très jouissif. J'ose même fendre ma carapace jusqu'à fondre en larmes devant lui. Je n'hésite pas à le solliciter avant d'agir pour recueillir son éclairage et agir selon ses directives.
3 - Conscientiser ma personnalité à travers ma servitude
Fin connaisseur de la nature humaine, mon Maître a su dresser mon profil psychologique à force de me pratiquer ! Il a pu mettre le doigt sur mes atouts mais aussi mes faiblesses.
C'est ainsi qu'il m'a appris à ne plus me vexer à outrance, à savoir ravaler ma fierté, à accepter les punitions et les humiliations dont je comprends le but éducatif. J'essaie, par un effet de miroir, d'être aussi juste, bienveillante, droite, honnête et loyale que lui. Il m'inspire et cela rayonne sur tous différents pans de ma vie personnelle et professionnelle.
Mon Maître m'a appris la nécessité de l'analyse et de l'introspection, dans une véritable démarche de développement personnel. Il m'a inculqué les bienfaits de la patience, de la mesure et du recul, moi qui avais pour habitude des réactions à chaud ! Je m'en suis souvent mordus les doigts et j'essaie de ne plus reproduire ces dynamiques néfastes. Mon Maître a su me faire prendre conscience de mes natures profondes à travers la soumission et à assumer ce que j'aime être : tantôt élève studieuse, chienne gourmande, lubrique pute, secrétaire mouilleuse ou encore complice docile...
4 - Accepter de faillir pour apprendre de moi et par moi
Mon Maître m'a toujours expliqué qu'il ferait de moi "l'actrice de ma soumission". Il n'est pas homme à m'hurler dessus pour me faire comprendre les choses ! Sa méthodologie est bien différente, beaucoup plus constructive. Il me laisse une certaine liberté dans mes choix et je suis en pleine possession de mon libre-arbitre. Il m'a déjà laissé volontairement faire des erreurs pour que j'en tire ensuite des leçons.
Je souhaite donner le meilleur de moi-même à mon vénéré Maître. Quand il pointe du doigt mes manquements ou mes défauts, je suis attristée de le décevoir. J'en ai même parfois eu honte. Je tire les enseignements de mes erreurs et j'ai à cœur d'être la soumise "parfaite" qu'il attend de moi.
5 - Dompter mes peurs
Nos émotions sont parfois notre pire ennemis car elles peuvent nous aveugler. Mon Maître me permet de me canaliser, d'apprendre à identifier et dompter mes peurs et m'a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de faire taire mon égo. Celui-ci faisait naitre en moi des sentiments de jalousie et de possessivité par exemple...qui pouvaient se poser en barrière dans ma relation avec mon Maître. J'ai pris plus au moins sur moi quand il m'a fait des révélations sur des relations qu'il a entretenu avec d'autres soumises, réveillant mes vieux démons. Le paradoxe est que cela me faisait mal, mais que dans le même temps je voulais tout savoir des détails de ces histoires. Je souhaite son bonheur et si cela doit en passer par d'autres soumises, je l'accepte bien volontiers et je suis fière qu'il puisse guider d'autres femmes au travers de leur appartenance. Cela serait égoïste de ma part de les priver de cette chance.
6 - Aller plus loin dans mon appartenance
La confiance et le respect mutuel qui nous animent, mon Maître et moi, nous permettent de repousser nos limites et d'aborder de nouvelles expériences. Il me fait assumer ma part de moi la plus sombre, sans aucune honte. Nous faisons évoluer nos pratiques au gré de nos désirs. J'ai pu, grâce à lui, faire de nouvelles expériences plus "poussées", dans de nouveaux registres et nous envisageons sereinement de continuer ces explorations, pour aller plus loin dans mon asservissement et mon appartenance. Cette relation de longue date nous permet de jouer sur différentes nuances et de l'assumer pleinement : allant de la douceur jusqu'à l'animalité. Nous nous élevons mutuellement dans nos fonctions respectives, l'un entrainant l'autre, au sein d'une connivence grandissante en forme de cercle vertueux.
7 - Faire évoluer mon enveloppe charnelle
Mon Maître adoré m'a fait subtilement comprendre que je devais me libérer de mes différents complexes physiques, qui étaient une barrière à mon abandon total. Motivée par la présence de mon Maître, qui reconnait et récompense de mes efforts, j'ai entrepris un cheminement long, laborieux et douloureux, qui me permet aujourd'hui de m'assumer pleinement, d'être fière de mon accomplissement. Je me sens femme et soumise épanouie. Grâce à son intervention, j'ai retrouvé la confiance en moi que j'avais perdu. Ma féminité est exacerbée et il me plait de prendre soin de moi pour plaire et séduire mon propriétaire. Je le trouve tellement désirable que j'avais à cœur d'essayer de me hisser à sa hauteur, pour lui faire honneur et qu'il jouisse de sa soumise comme bon lui semble. Je crois que cette étape d'acceptation a été le déclencheur d'un plaisir - cérébral et physique - bien plus puissant que ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. A nos débuts mon Maître m'avait fait la promesse de faire de moi une soumise désirable et convoitée. En toute humilité, je crois que je suis en train de m'approcher de son objectif. Je ne porte plus le même regard sur moi, je ne me dévalorise plus.
8 - Me renouveler dans mon couple vanille
Sans jamais être intrusif, mon Maître sait aussi se faire présent, d'une certaine manière, au sein de mon couple. Il sait que ma famille est importe à mes yeux et il met tout en œuvre pour que je me révèle également dans un quotidien qui parfois perd un peu de sa saveur. Il exerce dans ce cadre un rôle de conseiller et je sais pouvoir compter sur son écoute attentive et sa discrétion. Peu à peu, mon propriétaire m'a appris à mettre de côté la culpabilité qui me pesait, ce qui me permet de vivre beaucoup plus librement ma condition. Je me sens en droit de m'accomplir au travers de mon asservissement et je pense avoir trouvé un équilibre de vie de cette manière.
9 - Faire une force du temps qui passe
Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas, au début de mon engagement avec mon Maître, vivre une relation de soumission suivie sur le long terme. La raison est simple : je me connais, j'ai la fâcheuse tendance à me lasser. Je suis capable dans ma vie, du jour au lendemain de tout plaquer pour passer à autre chose. Je l'ai déjà fait dans le cadre de mon travail par exemple, en donnant ma démission sur un coup de tête ! Mon impulsivité fait partie intégrante de ma personnalité et je cherche là aussi, avec l'aide de mon Maître, à la maitriser.
Mon niveau de conscience me permet de regarder aujourd'hui en arrière et de me rendre compte de tout le chemin que nous avons parcouru ensemble, mon complice et moi, et de tous les subtiles changements qui se sont opérés depuis que nous évoluons ensemble. Cela donne beaucoup de consistance à notre relation et donne une certaine puissance à notre duo expérimenté. Je me rend compte que cela n'a été possible qu'avec le temps. Il y a des mécanismes qui sont nécessairement longs à se mettre en place dans la connaissance de l'autre.
Voilà toutes les raisons qui me permettent d'affirmer que l'influence positive de mon Maître laissera dans ma vie une trace indélébile.
Son emprunte et ses enseignements marqueront à jamais la femme et la soumise que je suis, quoi qu'il advienne.
swann
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(Réédition du 09/02/2020 -> 31/03/2024 - 838 Vues)
.
Bref,
Rien ne vaut un homme, pour exposer les penchants de La Masturbation Féminine.
Si il y a bien une réalité lorsqu'une femme arrive sur un site BDSM, ce n'est pas tant le plaisir à regarder les photos ou lire des écrits BDSM,
que de trouver un défouloir de l'esprit, à pouvoir être encore effrayée et stimulée par l'inconnu.
De se questionner si l'on pourrait supporter maintes pratiques sexuelles et BDSM, en se mettant à la place d'une autre.
Si la masturbation masculine est essentiellement portée sur la possession des femmes, il en est tout autre pour la masturbation féminine, portée sur l'utilisation et l'exploitation de leurs corps face à la pluralité.
Le plus excitant dans le plaisir d'une femme, est de se représenter comme la catin que personne n'effleure du doigt (ou du poing :b), et de se sentir capable de l'avouer et de le dévoiler à son prétendant..
Tandis que pour l'homme, c'est dans sa puissance de mâle à prendre ouvertement le corps de la femme.
Un plaisir venant simplement de sa propre valeur ajoutée, et de par toute son énergie innée primitive, à vouloir porter la femme vers la jouissance.
En somme, une attirance, une excitation et un plaisir venant des projections sur que l'on peut faire de l'autre, ou ce que l'on peut faire de soi.
L'accumulation du désir sexuel de la femme vient dans sa frustration et de son manque à dévoiler qui elle est véritablement, voulant faire fi de sa notion de sociabilité et de jugement en rapport aux autres.
De plus, elles sont accompagnés dans toutes les étapes de leurs vies, par des hommes enfants et des chevaliers servants, bercés par leurs ignorances et leurs désirs utopique, que les femmes ont comme centres d'intérêt des êtres profondément protecteurs et rassurants à leurs yeux.
Mais aussi, par des hommes entreprenants contant leurs récits épiques et héroïques, ayant pour vocation unique de les éblouir d'une fugace convoitise.
Entre Coqs et Chapons, la femme n'a d'inspiration que dans le pouvoir de l'homme à s'exprimer librement et sans complexe, Ce que bien entendu la femme n'est pas par nature ! :b
La femme n'aura de cesse de se torturer à ce qu'y est, ou aurait pu être la passion primitive de celle ou celui qui l'aura provoquée, rejetée, ignorée ou possédée ardemment.
Remettant en cause sa "normalité", son expérience, son physique...dans une danse endiablée de l'esprit, et finir par se branler copieusement de sa fébrilité à vouloir succomber, s'abandonner ou se donner, par unique rédemption de ne pas savoir ce qu'elle veut !
Pour faire court, et si vous deviez vous arrêter qu'à une seule vérité ; La femme est une boisson gazeuse qui s'ignore. Jusqu'à tant qu'un mâle l'a secoue.
Je ne peux que recommander le film "6 jours, 7 nuits" ( https://www.youtube.com/watch?v=uvBETmcVhjs ) représentant bien l'aspect routinier, tribal et fusionnel des relations hommes / femmes dans leurs approches respectives l'un envers l'autre.
La complaisance des "touristes" qui se pignolent dans leurs feeling et leurs éloquences, et qui repartent littéralement la queue entre les jambes :b
Dans la vie comme sur ce site, il y aura toujours un ratio de "pilotes" et de "touristes", ne vivant qu'à s'envoyer en l'air.
Et quand certains y voient du haut de leurs "coucous", des opportunités d'acrobaties pour le plaisir, d'autres y voient un simple "charter" à se rediriger vers leurs désirs et espérances perdues.
Pour le reste, c'est autre chose..
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1)
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
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L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur
ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour
pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et
sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite
qu'elle avait à peine le temps d'en être atteinte, et qu'il lui semblait sacrilège que son amante
fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait
pas, et se vit perdue.
Car elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part
la corolle intérieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude
l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent; elle sentit durcir et se
dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous
laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un
éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un
recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise.
Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la
taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre
davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à
l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois
qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette
parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes
jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent
sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa
bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à
la dérive. Elle s'endormit dans la chambre tapissée de toile de Jouy.
Hommage à Charlotte.
Poète, essayiste et romancier, André Pieyre de Mandiargues entreprit dès 1934 l’écriture de ses
premiers textes poétiques qui ne furent publiés en recueil qu’en 1961 sous le titre "L’Âge de craie".
Né à Paris le 14 Mars 1909 et mort le 13 Décembre 1991; après la Seconde Guerre mondiale, au cours
de laquelle il publia son premier livre, dans les années sordides (1943), il se lia avec André Breton et fréquenta
les surréalistes, mais son imaginaire, empreint d’onirisme et d’érotisme, son écriture, à la fois précieuse et
singulière, échappèrent néanmoins à leur influence.
Également proche du milieu de la NRF de Jean Paulhan et Marcel Arland, André Pieyre de Mandiargues
entretint des correspondances très suivies avec nombre d’écrivains. Dans ses nouvelles ou romans parmi
lesquels "Soleil des loups" (1951), "La Motocyclette" (1963) ou "La Marge" (1967, prix Goncourt), l’auteur
déploie un univers insolite, envahi de fantasmes où se mêlent des obsessions liées au désir et à la mort.
Il écrivit également quelques pièces de théâtre, mais surtout de nombreuses études sur des peintres,
Léonor Fini, De Pisis ou Chirico dont la plupart, à travers des essais sur la littérature ou d’autres
"choses vues", rassemblées dans trois oeuvres, les "Belvédère" (1958, 1962, 1971).
Grand amateur d'érotisme, il a préfacé la plupart des œuvres de Pierre Louÿs et possédait une impressionnante
collection d'objets, jouets et photographies pornographiques anciens. L'une de ses nouvelles fut également adaptée
comme "sketch" avec Fabrice Luchini, dans le film érotique "Contes immoraux" de Walerian Borowczyk en 1974.
Les deux seuls romans d’André Pieyre de Mandiargues, "La Motocyclette"? et "La Marge" traduisent une expérience
fantasmatique du corps singulière. Les héros des deux romans partent: leur voyage a un but érotique mais au cours
d’une fantastique ambulation, ils trouvent la mort. Les personnages principaux, respectivement, Rébecca Nul et
Sigismond Pons se rencontrent tous deux alités, lors d’une sieste ou à l’aube, dans un état de conscience transitoire,
une situation de veille et de rêve indistincts. Ils sont enfermés dans la solitude de leur corps et, dès l’abord, celui-ci
paraît un monde.
L’espace crée l’illusion référentielle (de nombreux détails décrivent, dénotent le réel voyage de l’auteur à la frontière
espagnole ou à Lauterbourg) et les thématiques de l’adultère et du voyage caractéristiques des deux romans laissent
présager péripéties et rebondissements hautement romanesques. Pourtant, dans les chambres d’hôtels,
dans le labyrinthe citadin barcelonais, sur les autoroutes alsaciennes, les personnages font des pauses, sortes
d’arrangements avec le temps romanesque, et posent tels des gisants. Et si Mandiargues présente le temps comme
l’élément définitoire essentiel de ses romans, c’est que le rendre imaginaire et sans orientation précise est fondamental
à la structure spatio-temporelle onirique qui fonde l’originalité de son écriture romanesque.
Pour construire un temps imaginaire, le poète détruit le temps de la division et de la succession, un paradoxe pour
un roman, qui plus est un roman qui décrit un voyage érotique au profit d’un espace de la fréquence, de la superposition,
de l’accumulation d’images identiques. Le temps imaginaire n’admet pas d’être marqué, il tourne en rond, se répète,
se superpose; finalement il est annihilé et le temps de la décharge, de l’orgasme n’arrive jamais ou ne compte pas,
et se conte peu.
Cette expérience fantasmatique de la spirale, d’une constante identification des choses du monde extérieur et du corps
propre, sous-tend de nouvelles perceptions, une hyperesthésie dans un rapport d’infusion et d’effusion, d’aspiration et
d’expiration. La femme est feuille quand elle entend son bruissement, fleur quand elle sent son parfum. Cette tentative
de donner corps au symbole dans les romans n’est pas éloignée d’un imaginaire et d’un érotisme féminins faits de
rêves excessifs de diffusion et de morcellements.
Le roman est une étoffe tissée par l’auteur pour protéger, renforcer un corps aux frontières incertaines, aux surfaces
éclatées. Grâce au pouvoir de la métaphore et au rythme romanesque, l’angoisse de la mort marquée dans les textes
par la crainte que l’animé ne devienne inanimé est dépassée.
Surréaliste des marges, André Pieyre de Mandiargues laisse une œuvre dont on a exploré jusqu’ici essentiellement
l’aspect fantastique, le caractère théâtral ou encore l’écriture visuelle et picturale.Il fut également un grand voyageur.
L'Italie conserve un rôle fondamental dans la constitution de son œuvre et de ses traits les plus marquants.
C’est incontestablement dans les relations avec les arts visuels italiens que l’œuvre et l’écriture mandiarguiennes
puisent leurs racines les plus profondes. Sans cesser sa quête du fantastique, Mandiargues suit quelques pistes
essentielles depuis la Renaissance jusqu’aux artistes les plus contemporains.
Les récits mandiarguiens, composés comme des tableaux, organisés chromatiquement de manière très consciente,
dominés par le rêve et l’érotisme, recréent activement le musée italien de l’auteur, et dans le même temps désignent
les modèles et les mécanismes de cette recréation, suivant en cela l’une des grandes caractéristiques du maniérisme.
L’art baroque est une autre des fortes suggestions de l’art italien au cœur de l’œuvre. Privilégiant un baroque tardif,
excentré, luxuriant, comme celui des Pouilles ou de Venise, Mandiargues en retient surtout la beauté convulsive
chère aux surréalistes, la métamorphose, ou le spasme en action et pourtant figé dans la statue.
Les intenses relations nouées avec des artistes contemporains viennent confirmer les pistes suivies depuis le passé
dans l’art italien: avec Léonor Fini, qui a été un autre de ses guides majeurs, Mandiargues a longuement partagé
des goûts et des pratiques esthétiques.
L’érotisme paraît le moteur de l’écriture de Pieyre de Mandiargues, comme le sens de la fin: une pulsion/expulsion
rassemblant des surfaces ouvertes et éclatées. Il rédigea une très élogieuse préface du roman "Emmanuelle".
La divagation pour sa mémoire n’est-elle pas, par excellence, un sujet de roman ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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En France, au début du xxie siècle, la littérature féminine populaire, jusque-là traditionnellement sentimentale, est devenue érotique. On pourrait voir dans cette nouvelle écriture féminine et son dire érotique, un double défi: s’emparer d’un sujet longtemps tabou et occuper un territoire précédemment réservé aux hommes. Éros est dans l’air, à notre ère. Vit-il un âge d’or ? Si l’on considère le déploiement de l’érotisme dans la littérature féminine populaire contemporaine et les articles et émissions consacrés à ce phénomène, on peut y voir, sans nul doute, une période faste. Distribuée longtemps sous le manteau, la fiction érotique s’est démocratisée et évolue à l’avenant, en expansion et en évidence sur les étalages et dans les vitrines. Quant au marché du livre, la production et la consommation de ce type d’écrits tiennent le haut du pavé et les libraires contribuent à sa considérable diffusion.
Nous assistons donc à une profonde transformation de la littérature féminine populaire en France, où les scripts permettent l’apparition d’une subjectivité désirante au féminin. Une des conséquences de cette parole féminine est d’abord linguistique: plus de dentelles pour nimber le désir comme à l’âge classique du roman d’amour obsédé par les bienséances et le happy end.
Par la libération de la parole et celle des pratiques sexuelles, les auteures sont devenues plus égrillardes: leurs écrits traitent à présent du sexe en termes crus, évoquent des expériences souvent peu communes dans une langue facile d’accès et primesautière. Le corps nu y est banalisé par son omniprésence: les pudeurs du discours ont disparu. Cet exhibitionnisme s’explique tout à la fois par le désir de satisfaire le voyeurisme du lectorat et le plaisir d’offrir son texte comme on donne son corps. "Nous voici arrivés à l’âge masturbatoire de la littérature", écrit Xavier Deleu. Le désir est compulsif, le sexe un besoin pressant, Les héroïnes délurées de la littérature post-moderne se libèrent de leurs pulsions charnelles. Dans les scènes de copulation, tout se passe comme si, pour affirmer la verdeur du désir féminin, les auteures se sentaient obligées de détailler la mécanique de l’acte sexuel.
Les romancières et la littérature féminine populaire s’adaptent à la nouvelle explosion des fétichismes et des obsessions. Dans la société contemporaine où la femme assume ouvertement ses pulsions, se livre aux pires turpitudes sans craindre les foudres d’un ordre moral désormais révolu, une nouvelle époque s’ouvre et donne une force noire au sexe. Le récit lubrique féminin, écrasé par la banalisation du sexe, est obligé d’aller aux extrêmes pour espérer frapper les esprits, appâter le chaland et parvenir à lutter contre la concurrence des images des films pornographiques et des sites web trash. Ne restait donc plus qu’à trouver le moyen, par des œuvres aguicheuses, de toucher un public de plus en plus large. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont désormais inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis.
Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes
pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis.
Il y a là une nouvelle écriture érotique féminine, celle de la douleur et de la cruauté, d’une sexualité de la domination et de la soumission qui s’inscrivent en faux contre les évolutions libérales des sociétés démocratiques. Une mise en écriture d’expériences sexuelles débridées et une pratique à haute dose d’une obscénité fleur bleue mêlent mots doux et termes orduriers. Avant, de telles scènes, passées sous silence, existaient en creux dans les récits; à présent, elles occupent des chapitres entiers.
Le roman érotique féminin est bel et bien un avatar novateur du roman sentimental traditionnel:il a su adapter son contenu afin d’être en adéquation avec le monde contemporain. La clé du succès du récit féminin de l’étreinte réside en un juste dosage entre le SM et le côté fleur bleue. Et cette version hot de Cendrillon évoque le mélange de deux imaginaires, celui du X et celui du sitcom.
D’aucuns attribueront ceci à la difficulté d’innover dans un domaine par définition immuable on seulement la mécanique des corps n’a pas varié depuis les origines, mais les imaginaires érotiques qui ont nourri les littératures légères du libertinage comme celles du xxe siècle sont globalement restés les mêmes. Pour réussir à imposer une écriture originale, il faut un imaginaire hors norme, une fantasmagorie singulière qui est le propre des grands auteurs. Y a-t-il néanmoins des procédés spécifiques de l’écriture de l’érotisme au féminin?? Sarane Alexandrian et Francesco Alberoni voient, tous deux, de notables différences entre les textes lubriques féminins et masculins: l’homme étant davantage animé par des rêves de possession alors que celui du deuxième sexe est supposé faire davantage la part belle au désir de fusion, les textes "masculins" seraient plus dans la recherche de l’efficacité, dans l’envie d’aller à l’essentiel. La progression du désir que l’on trouve dans l’écriture féminine n’intéresserait pas les hommes; seules les romancières décrivent tout le chemin qui mène au lit. Quand le masochisme devient, comme ici, sentimental, il correspond bien plus au code du roman sentimental qu’à celui du véritable roman érotico-pornographique.
De femmes-objets, ces dernières sont devenues aujourd’hui des femmes-sujets qui construisent et assument, via leur sexualité, leur manière d’être au monde. Affranchies des luttes qui ont mobilisé leurs mères et leurs grands-mères, et du stigmate de l’infériorité longtemps attribué à leur sexe, ces auteures ont le sentiment d’être libres de choisir leur existence, leur carrière, leur manière de s’approprier leur corps et celui de vivre leur sexualité. On peut néanmoins se demander si le libre arbitre est devenu pour les femmes un fardeau dont elles voudraient se délivrer par des fantasmes de soumission ou s’il faut y voir, au contraire, un signe de la liberté d’accéder enfin, sans complexes, à leur propres désirs.
Or, qu’il soit le signe de l’échec ou du triomphe du féminisme, ce qui frappe dans cet érotisme nouveau, c’est à quel point, il est le symbole d'une littérature prometteuse.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Il m'a fallu attendre cet âge pour redécouvrir la magie de noël,
Il a fallu un post, petite étincelle pour allumer ce brasier de sentiments nouveaux,
Une photo pour votre attention, quelques mots pour être transcendé par vos belles pensées...
Pour ce noël, j'ai le plus des cadeaux, cette rencontre avec une sirène,
Qui du chant de ses pensées a rendu captive tout mon être, prémices d'une transformation en devenir...
Vous êtes si loin, pas loin, dansant sur chacune de mes pensées créant cette douce excitation
Qui m'envahit en vous écrivant, ressentant plus fort votre présence au fil de mes mots...
Voici que la lune malicieuse nous promet d'être pleine la nuit de noël,
Elle se veut complice de ce lien qui nous lie car dans son reflet c'est vous que je vois...
Derrière ce manteau nuageux dont se dote la nuit,
Qui masque à ma vue une infinité d'étoile,
Et plonge ainsi ma ville dans les ténèbres...
Je vois subsister au loin ce phare,
dont la douce lumière irradie mon être;
ce dernier éclaire mes pas sur ce chemin étroit...
parsemé d'embuches, c'est une route sinueuse
Qui se dresse devant moi, recelant mille et un mystères,
sentier que j'arpente avec joie, guidé par votre lumière,
y puisant assurance et réconfort...
Des frissons me parcourent, prémices d'une grande excitation,
d'un désir sous-jacent...
Est-ce une obsession, ou bien une détermination,
d'arriver à cette destination promise
où je pourrai à nouveau imprégner de cette remarquable image...
Je dis image, pour ne pas dire visage,
Un visage fin couvert d'une chevelure de feu
Au milieu duquel gravitent deux orbes couleur kaki
Dans lesquels je rêve de me perdre...
Image dont émane une force étrange
qui à chaque instant qui passe me rapproche de vous...
Quelle plus belle destination que celle que j'arpente
et qui conduira jusqu'à vos pieds si la chance m'est donnée...
C'est à cette place que je souhaite être
Pour que de vos mains je sois transformé,
En cette pensée féminine que vous avez su déceler en fort intérieur...
Pour qu'enfin, après transformation, je puisse à vos côtés croiser nos pensées,
Devant une cheminée au grès de vos envie...
Dans l'attente de ce moment, votre attraction se voulant plus forte,
je m'ouvre à vous doucement, comme la rose des neiges,
M'offrant à vous sans mesure, confiant en ma déesse...
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Je suis consciente du risque que je prends en publiant ces lignes.
Elles me vaudront sans doute d’être clouée au pilori
par tous les bien pensants de tout poil et de tout sexe
les féministes en tout genre
qui veulent à tout prix que chacun(e) rentre dans leurs schémas prédéfinis.
Peu importe.
Pour moi, le bdsm c’est d’abord la liberté de choisir ce que l’on veut être,
pour soi-même, et dans mon cas, pour celui qui me possède.
Depuis l'adolescence, je suis accro au sexe et au Mâle.
J'assume ce que je suis,
une chienne, une salope, soumise, nympho,
capable de se lâcher complètement lors de ses plans cul.
En même temps, je suis d'un tempérament plutôt réservé, pudique.
Avant de connaître Maxime, mes échanges avec les mecs qui me baisaient
se limitaient à cadrer nos jeux, ce que nous allions faire,
les limites à respecter pour celui auquel je donnais l’illusion de me dominer.
La seule chose qu’ils connaissaient de moi
c’était un prénom qui n'était pas le mien et un numéro de portable,
où me joindre pour un plan cul.
Hormis cela, je ne leur parlais jamais de mes désirs, des mes fantasmes, de mes craintes,
limitant mon expression au dialogue des corps.
En même temps, je n'en éprouvais pas le besoin.
Mon rapport aux hommes était purement utilitaire,
je ne me donnais à eux que pour jouir d'eux, le temps de nos ébats.
Et il n'était pas question pour moi
de leur offrir autre chose que mon corps et mes trous,
puisque je n'attendais rien d'autre d'eux que leur sexe et du plaisir.
C'est Maxime qui le premier a voulu et su m'apprivoiser,
voulant tout savoir, tout connaître de moi,
avant même notre première rencontre.
J'ai appris avec lui à parler de sexe,
à lui confesser mes envies, mes désirs, mes craintes,
parfois jusqu’au bout de la nuit,
m'obligeant à exprimer ce que je n'avais jamais su dire.
Et ce n'est que lorsqu’il a jugé en savoir assez de moi,
qu'enfin il a accepté de me rencontrer.
Grâce à lui j'ai compris la nécessité pour le Maître,
de tout connaître de son esclave, de ses sentiments, de ses désirs, de ses doutes aussi.
Parce que le pouvoir passe par la connaissance de l'autre,
de ses rouages, de ses motivations intimes.
Dominer une femme, au delà de la possession physique,
c'est aussi pouvoir la manipuler, jouer de ses désirs, de ses frustrations,
dans l'intérêt de celui qui la possède et in fine le sien.
J’ai compris que mon Maitre avait besoin de tout savoir de moi,
pour lui d’abord, pour tirer de moi le maximum de plaisir pour lui.
Mais aussi pour moi, pour que dans l’usage qu’il ferait de son esclave
il sache jusqu’où pouvoir aller trop loin.
N’en déplaise aux bien pensants, une relation bdsm
n’a rien à voir avec l’égalité des sexes.
C’est un jeu de pouvoir, de manipulation et de séduction,
dans lequel le Mâle recherche d’abord son plaisir,
grâce auquel la soumise jouit de ce qu’elle est pour lui.
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"Qui donc pourrait lui reprocher des actes que, seules, avaient exigés d'elle des cellules dont
elle n'était pas comptable ? Elle avait le droit que chaque animal possède de connaître
le spasme sacré qui, au printemps, fait tressaillir la terre d'un humide tremblement."
"Belle de Jour" (1928), construit sur la personnalité secrète d'une femme,
constitue l'une des œuvres les plus originales de Kessel, dans le destin tragique d'un couple solaire,
courant vers l'abîme, tenaillé entre un amour immense et l'exigence inapaisable des sens.
La belle Séverine est l’épouse très réservée du brillant, jeune et séduisant chirurgien Pierre Sérizy.
Sous des airs très prudes, la jeune femme est en proie à des fantasmes masochistes
qu’elle ne parvient pas à assouvir avec son mari.
Lorsque Henri Husson, un ami du couple, cite le nom d’une maison de rendez-vous,
Séverine s’y rend, poussée par la curiosité.
Elle devient la troisième pensionnaire de Mme Anaïs, présente tous les jours
de la semaine de quatorze à dix-sept heures, sous le nom de "Belle de jour."
Dans le très court prologue du roman, une enfant de huit ans, du nom de Séverine, dans le couloir
de l´appartement de ses parents, est prise de force par un plombier venu réparer la salle de bains.
"Elle se débattit," Puis, "soudain, Séverine ne se défendit plus,elle était toute raide, blanche;
l´homme la déposa sur le parquet, s´éloigna sans bruit".
Dans la douce intimité d'un appartement parisien, Séverine Sérizy attend Pierre, son mari.
Séverine admire Pierre, un homme raffiné, cultivé, un chirurgien réputé sur la place de Paris.
Il a toutes les qualités que l’on attend d’un mari, attentionné, respectueux et ambitieux.
Pourtant Séverine n’est pas heureuse.
Car l’amour qu’elle porte pour Pierre est devenu platonique.
Elle ne veut lui offrir que son âme, et pas son corps qui est contingent et faillible.
La pureté de l’affection qui unit le couple est trop grande pour laisser place
à l’immédiateté du plaisir.
Derrière la personnalité trouble de Séverine, un masochisme sourd bestialement sous
la respectabilité de façade.
Les paroles sulfureuses d’Henri Husson réveillent la sensualité sauvage qui sommeille dans son corps.
Husson raconte ses sorties dans les bas fonds de Paris, ses visites régulières dans les maisons closes,
notamment celle de Madame Anaïs.
Son désir répugnant, ses mains baladeuses, lui procurent pourtant un désir inexplicable.
Séverine ne comprend plus son cœur, ni son corps.
Survient l’événement déclencheur, une congestion pulmonaire.
La convalescence passée, sans pour autant cesser d´aimer tendrement son mari,
elle fait comprendre à Pierre qu´elle n´a pas besoin de lui.
Bien que peiné, Pierre respecte le souhait de sa femme.
Curieusement, de son côté, Henri Husson ne cesse d´envoyer des fleurs à Séverine.
Malgré le peu de sympathie qu´il lui inspire, elle consent à le revoir, et découvre qu´il l´importune moins.
Elle apprend alors qu´une amie commune, par nécessité, se livre à la prostitution,
en fréquentant une maison de rendez-vous.
Dès lors, ayant appris par Henri Husson, l´adresse d´une maison similaire où il se rendait autrefois,
Séverine n´a plus qu'une obsession s´y rendre.
Et à son tour, craintive mais désireuse de comprendre ce que son corps lui commande,
elle se livre à la prostitution volontaire, d´abord occasionnellement, puis régulièrement
tous les jours, dans un établissement tenu par Madame Anaïs.
Elle va donc mener une double vie en se prostituant la journée et rentrer le soir à 17 heures
pour rejoindre Pierre.
17 heures passées, Belle de jour s’évanouit et laisse place à Séverine,
l’épouse aimante, sincère qui retrouve son mari, pour une soirée tendre, un dîner entre amis.
Séverine semble avoir trouvé son équilibre, entre les lumières rouges de l’après-midi
et la tranquillité d’une vie d’épouse bien rangée.
Son corps ne vibre désormais qu’auprès du vulgaire et s’exalte dans la bassesse.
Ses fantasmes sont liés à un désir de soumission.
"Le sentiment qu’elle eut de devenir une machine impure la fit frémir encore d’humiliation perverse."
Elle recherche des hommes rudes, brutaux, au physique grossier, à l'opposé de son mari parfait et lisse.
Malgré l’intense culpabilité la taraudant vis à vis de Pierre, la prostitution devient rapidement une drogue
dont rien ne peut la détourner.
"la véritable intoxication de Séverine, où l'habitude tenait plus de place que le plaisir."
Séverine n'atteint le plaisir que dans l'avilissement et la soumission.
Peu à peu, elle plonge dans la déchéance.
De passes sordides en humiliations, chaque jour elle s’enfonce dans ses fantasmes morbides.
Apparaissent Hippolyte, un malfrat et son acolyte Marcel, un second couteau aux dents d’or.
Ce dernier tombe sous les charmes de Belle de jour et l'entraîne, pour la première fois, à extérieur des murs
protecteurs de chez madame Anaïs.
Séverine ne maîtrise plus sa destinée.
Elle redoute le chemin tortueux qu’elle emprunte, mais ne parvient pas à faire marche arrière,
cherchant, toujours plus de noirceur dans sa vie.
Les description des virées nocturnes dans le milieu parisien sont d’une puissance effrayante.
Elle découvre un monde d'hommes dangereux, oisifs, menaçant et brutaux, aux antipodes
de son univers ouaté et confortable.
D'épouse incomplète, elle devient une épouse infidèle et souillée.
Elle vit dans la terreur que son secret soit découvert.
Écartelée entre le vice et la vertu, son existence bascule dans le drame.
Tout s’effondre quand Séverine est reconnue par un des amis de son mari, lui même client de la maison close.
Un après-midi, se présente à la porte de la rue Virène, Henri Husson.
Il a reconnu Séverine, un mot de sa part et Belle de jour sera découverte.
C’en sera fini de l’amour de Pierre, de cette double-vie qu’elle aime tant.
Mais Husson ne dit rien et repart.
C’est de la bouche de Pierre que Séverine apprend l’existence d’un rendez-vous entre les deux hommes.
Séverine n’a plus d'autre choix: elle doit faire appel à Marcel qui tient toujours un couteau à disposition.
Marcel n’en demandait pas tant.
Il surprend les deux amis et se jette vers Husson mais manque son coup.
C’est Pierre qui reçoit dans la tempe la lame froide du cran d’arrêt.
Séverine est dévastée.
Pierre est à l’hôpital et Marcel en prison.
Henri Husson accepte de se taire, tout comme Marcel.
Mais la femme de chambre des Sérizy l'a reconnu à ses dents en or sur une photographie
du journal et prévoit d'avertir la police.
Séverine vit donc dans l'angoisse que sa double vie s'étale à la une des journaux.
Elle finit donc par lui avouer la vérité.
Non pour être pardonnée, pas davantage par besoin de la confession.
Mais par impossibilité de maquiller en vertu l´opposition entre l'assouvissement cru de ses sens
et le désir le plus tendre de son cœur.
Paralysé à vie, Pierre ne pourra plus jamais marcher, comme Clifford, le mari infirme de Lady Chatterley.
Ils partiront vivre sur la Côte, mais il ne lui adressera jamais plus la parole.
La fin du roman est d’une cruauté infinie, son mari Pierre devient la victime muette des excès de sa femme,
tous deux se retrouvant enchaînés dans une double culpabilité inextricable sur fond de rancœur et de fatalité.
Kessel ne raconte pas tant l'histoire d'une précieuse devenue prostituée par choix, que le destin tragique d'une femme.
Comme un mal viscéral qui, une fois assouvi, n'est jamais assez parti ou assez présent, devenu inhérent à sa raison.
Elle doit, à n'importe quel prix, non pas être possédée par n'importe qui,
mais être totalement dépossédée d'elle-même et de son mari.
"Elle n’était pas venue chercher rue de Virène de la tendresse, de la confiance, de la douceur,
cela Pierre lui donnait, mais ce qu'il ne pouvait pas lui donner: cette joie bestiale, admirable."
Le récit, écrit dans un style poétique et épuré, sous la plume raffinée de l'auteur, offre au lecteur
des moments d'introspection suspendus dans le temps, décrivant avec finesse la scission entre
cœur et corps, entre sentiment et plaisir.
Le roman, en respectant autant le fond que la forme, révèle les traumatismes d'un enfermement bourgeois,
drainant absences et solitudes, faisant naître le besoin de la vitalité par la salissure et la maltraitance.
L'opus intimiste et subtil, dénonce pudiquement, l'échec d'une assise bourgeoise confortable,
engendrant ennui et protocole, alimentant un inconscient revanchard, rêvant d'un autre monde transgressif.
"Belle de jour" avec éclat, suggère plus qu'il ne montre en insistant sur l'antinomie de Séverine,
magnifique blonde, bourgeoise, désœuvrée, riche, distinguée, frêle et pale dont l'inconscient en révolte
contre une sécurité devenue invivable, apprécie d'être rudoyée sans ménagement par le rustre ou l'obèse.
Un contexte protecteur sans étincelles fabrique en parallèle la quête d'un statut, celui d'un être humain
préférant l'approche perverse et virile que le modèle courtois.
Publié en 1928, l'ouvrage a choqué par les mœurs qu'il décrivait; il n'a plus ce pouvoir maintenant,
mais il conserve une force qui rend encore sa lecture troublante. Luis Buñuel l'a adapté au cinéma
en 1967 et a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Qui était Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895), romancier fécond, aristocrate libéral,
disciple de Tourgueniev, qui témoigna précocement d'un talent littéraire ?
Il est des réputations dont les écrivains se passeraient bien,
tant elles oblitèrent leur oeuvre davantage qu'elles ne l'éclairent.
C'est le cas avec Masoch, esprit brillant, reconnu de son vivant,
qui échangea une longue correspondance avec Kafka, dont le patronyme donna naissance,
bien malgré lui, au néologisme "masochisme", à cause de son roman "La Vénus à la fourrure" paru en 1870.
D'un siècle à l'autre, le regard porté sur lui évolua, apprécié en Europe, au XIX ème siècle,
pour l'exotisme de ses "Contes Galiciens", et ses pièces de théâtre,
Il était proche de la paysannerie, philosémite, et surtout viscéralement anti prussien.
Ses violentes critiques à l'égard de l'hégémonie matérialiste de l'Allemagne bismarckienne,
exprimées dans "Les idéaux de notre temps", ouvrage publié en France en 1877,
au sortir de la guerre de 1870, lui attirèrent en France, engouement littéraire, et reconnaissance patriotique,
de la III ème République, qui l'éleva à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur en 1887.
La malédiction le frappa à la fin de sa vie, lorsqu'en 1890, un psychiatre autrichien détourna son nom,
pour inventer une pathologie, le "masochisme."
Richard Freiherr Krafft-Ebing, professeur de psychiatrie de l'université de Vienne, s'inspirant de son œuvre,
s'empara de l'auteur, pour en faire un "pervers", autant dire, un exclu, un réprouvé, allant même jusqu'à le qualifier,
de "suicidé de la société."
Dans son étude "Psychopathia sexualis" de 1886,
décrivant le "masochisme" comme un champ de perversions culminant dans le "monstrueux",
l'associant au "sadisme", le clinicien entendait, en produisant des symptômes, repérer pour réprimer, dans le seul but,
de justifier l'internement de sujets psychopathes.
C'était faire d'un romancier prolifique, l'homme d'un seul livre, d'un seul vice, mais surtout opposer deux écrivains
aux univers littéraires totalement différents.
Tel Sade et le concept de "sadisme", Sader-Masoch ne peut se réduire à une pathologie.
La particularité de l'oeuvre de Masoch est l'absence d'obscénité, contrairement à celle de Sade, qui est démonstrative.
La fonction mythique, source de l'imagination idéale, s'opère par la décence esthétique du récit.
Le langage est persuasif ou éducateur, jamais violent ou impératif.
En opposant le "sadisme" au "masochisme", Krafft-Ebing les dota,
d'un critère commun, le pouvoir, projetant ainsi la violence sociale sur la violence sexuelle,
mais en considérant le masochiste comme celui qui se trompait de sexe,
le psychiatre n'hésita pas à exalter, en censeur homophobe, la seule norme hétérosexuelle.
Il ne faisait, en réalité, que reprendre les confessions recueillies dans son cabinet, d'un patient berlinois,
aimant être fouetté et martyrisé par une femme, pour reproduire scrupuleusement les scènes décrites
dans les romans de Sacher-Masoch.
Leopold von Sacher-Masoch fut, lexicalement éternel, mais détruit en tant qu'homme de lettres,
en perdant son identité pour devenir un concept.
Paradoxalement, il rendit Sacher-Masoch immortel mais le bannit en tant qu'écrivain.
Si quelque psychiatre, avait forgé le concept "proustien", l'oeuvre "À la recherche du temps perdu"
n'aurait-elle pas risqué de disparaître de la Littérature pour devenir le jardin secret d'une sexualité marginale?
Sacher-Masoch refusa avec indignation cette mise à l'écart.
Il vécut un destin de créateur, il avait été l'amant inventif de superbes maîtresses:
il ne pouvait admettre que tout cela fût rabaissé au niveau d'une maladie sexuelle.
Pas plus que le Gréco ne pouvait accepter que sa peinture fût seulement le résultat de troubles de la vision,
ou Van Gogh, que sa création ne reflétât qu'un simple dérangement mental.
Pour tenter de comprendre l'oeuvre de Sacher-Masoch, et tracer une esquisse de sa vie,
il faut d'abord se débarrasser des interprétations cliniques ou psychiatriques,
précédant toute analyse, on doit à un écrivain de ce mérite, avant toute éloge,
d'abord et avant tout, la part de sa vérité.
Romancier et journaliste autrichien, Leopold Ritter von Sacher-Masoch
qui publia certains de ses ouvrages sous différents pseudonymes,
est né le 27 janvier 1836, dans une famille aristocratique aisée, à Lemberg en Galicie,
une province polonaise annexée par L'Autriche, aujourd'hui Lvov, en Ukraine.
Sa famille paternelle était d’origine espagnole.
Don Mathias Sacher combattit les protestans d’Allemagne à Mublberg sous l’empereur Charles-Quint,
fut retenu en Bohême par une blessure, y épousa une marquise Jementi et fit sa patrie, celle de sa femme.
Les Sacher vinrent en Galicie avec le grand-père du romancier, à l’époque où le démembrement de la Pologne,
en faisait une province de l'Autriche.
Son père, chef de la police et conseiller de la Cour, à Lemberg, puis à Prague et à Graz,
dut réprimer les insurrections des nationalistes polonais et tchèques contre le centralisme des Habsbourg.
Son mariage avec la dernière descendante d’une ancienne maison slave lui permit de joindre,
au nom de ses ancêtres celui de Masoch.
Caroline Josepha Masoch était la fille d'un médecin et universitaire ukrainien réputé,
Franz von Masoch, qui, craignant de voir s'éteindre son nom, fit prendre aux Sacher,
en 1838, le nom de Sacher-Masoch.
Leopold reçut une excellente éducation; il parlait, l'allemand bien sûr, mais aussi le français et le polonais,
et témoigna précocement d'un talent littéraire.
L’enfance du romancier se passa presque tout entière dans l’hôtel de police de Lemberg,
triste séjour en ces temps de troubles.
Il est permis de croire que les premières impressions du jeune Léopold eurent quelque influence sur son futur talent.
De même que Charles Dickens, enfant, condamné par la pauvreté à vivre dans les bas quartiers de Londres,
trouva devant les hospices, les dépôts de mendicité, le germe des inspirations qui plus tard le rendirent célèbre.
Sacher-Masoch n'oublia jamais les figures de vagabonds amenés chaque jour par les soldats.
Sa mère ne pouvant le nourrir, l’enfant chétif fut confié à une nourrice ukrainienne,
Handscha, dont les chants le marquèrent profondément, tout autant que ses longues
promenades estivales dans les bois et les champs, où il s'enthousiasmait de parler
avec des paysans, avant d'écrire, le soir pour amuser ses petites sœurs, les histoires
qu'il avait entendues.
Les scènes affreuses de l’insurrection de 1846 le frappèrent vivement.
Tandis que les troupes autrichiennes repoussaient les Polonais révoltés,
le peuple des campagnes s’insurgeait à son tour, Il se situa du côté des minorités et des opprimés.
Il avait seize ans à peine quand un de ses professeurs devina en lui l’étoffe d’un écrivain.
Il commença ses études à Prague, puis à Graz où il fut reçu docteur en droit en 1856.
Habilité en histoire après avoir présenté une étude sur "L'insurrection de Gand sous l'empereur Charles-Quint" (1857),
il enseigna deux ans, avant de décider, de se consacrer exclusivement à l'écriture.
En 1862, il rompit ses fiançailles avec sa cousine Marie et se lia avec Anna von Kottowitz.
Celle-ci lui inspira une première version de "La Vénus à la fourrure" puis, lorsqu'elle le quitta,
"La Femme séparée" (1866).
La guerre de 1866 le détourna quelque temps de ses travaux littéraires.
Après le désastre de Sadowa, il eut l’occasion de jouer un rôle politique en fondant un journal d’opposition anti-prussien.
Il publia "Le Capitulant" (1872), dans lequel, pour la première fois, apparut une figure de femme, celle d'une paysanne,
digne d’un trône, par l’intelligence et la beauté, dont l'ambition patriote, l’élevait du foulard rouge à la pelisse de zibeline,
et qui de maîtresse d’un pauvre diable devint comtesse sous le nom de Catherine, de Dzwinka ou de Théodosie.
La "Revue des Deux Mondes" le publia en France dans son numéro du 1er Octobre 1872.
L’idée complète du "Legs de Caïn" vint à Sacher-Masoch pendant les voyages qu’il fit à travers l’Europe.
En 1869, il fit la connaissance de Fanny von Pistor, avec laquelle il signa un premier contrat,
dans lequel, il s'engageait à se soumettre à ses ordres et désirs pour une durée de six mois.
Afin de réaliser cet engagement, les deux amants partirent en Italie mais il rentra bientôt seul à Gratz,
où il rédigea la version définitive de "La Vénus à la fourrure" (1870) traduit en français qu'en 1902.
Séverin, le héros, s’éprend de Wanda, une très belle jeune femme rousse aux yeux verts comparée, tantôt à Catherine II,
tantôt à une déesse, tantôt à une statue de pierre, tantôt à un animal avide de plaisirs et de jeux parfois cruels.
Très élaboré sur le plan esthétique et très théâtral, multipliant les mises en scène, dans un style lyrique et pudique,
ainsi que les jeux de rôles et de miroirs, le roman est un conte mystique reposant sur un effet de mise en abîme.
Le rituel érotique commande que Wanda doit toujours être vêtue d'une fourrure lorsqu'elle le flagelle,
scène capitale réitéré avec une insistance croissante tout au long du roman.
Une relation avec un tiers nommé, "Le Grec", à la beauté divine, exacerbe le fantasme.
L'auteur, féru d'art, fait de nombreuses références à la mythologie
grecque, à la littérature au "Faust" de Goethe, et à la peinture,
en particulier à la toile du Titien représentant la Vénus à la fourrure.
La symbolique de la fourrure, évoque à la fois la douceur et la chaleur, mais aussi la sauvagerie et les instincts primaires.
Mais Vénus, dans l'imaginaire du romancier n'est pas une femme.
C'est dans le marbre que l'auteur sculpte ses fantasmes soumettant
le désir au strict protocole d’une fiction quasiment liturgique.
Se livrant à une lecture en public, il fit la connaissance d'Aurora Rümelin.
Hanté par son roman, l'écrivain cru avoir trouvé l'incarnation de l'héroïne de "La Vénus à la fourrure."
La désirant noble, il la baptisa Wanda von Dunajew.
Elle serait sa maîtresse dominatrice, celle qui accepterait de le maltraiter, de le fouetter,
tout en se pliant à son obsession, revêtir toutes les fourrures qu’il lui achèterait avant de le soumettre.
Concrétisant son roman, il signa un contrat de soumission de dix ans.
Les premiers temps de leur relation furent heureux.
Wanda et Léopold se montrèrent très complices.
En public, elle s’effaçait devant le succès littéraire grandissant de son mari.
Dans l’intimité, il se soumettait avec bonheur.
Mais très vite, le mariage tourna court.
Wanda se montra hésitante, puis se résigna à respecter le contrat signé.
A Leipzig, où ils déménagèrent, Léopold dirigeait une revue littéraire "Au sommet."
Le couple fit alors la rencontre d’un journaliste français, Armand de Saint-Cère,
un escroc qui parvint à subjuguer le naïf Sacher-Masoch, tout en lui détournant de fortes sommes d'argent.
Wanda quitta le foyer, pour le suivre, abandonnant derrière elle, mari et enfants.
En son nom, elle contracta de multiples dettes qui finirent par ruiner Léopold, dont le succès s’épuisait.
Ils divorcèrent officiellement en 1886.
Il trouva refuge dans l'écriture.
Il publia des nouvelles, des romans et des ouvrages de critique sociale, dont notamment,
un important cycle de recueils intitulé "Le Legs de Caïn,"
qui traitait de six thèmes: l'amour, la propriété, l'argent, l'Etat, la guerre, la mort.
La section "L'Amour" intégrant "La Vénus à la fourrure."
La référence biblique à Caïn, renvoie à un monde mythique, placé sous le signe de la culpabilité et de la violence.
Aurora von Rümelin commença, elle aussi à écrire, signant sous le pseudonyme de Wanda von Dunajew.
Il entreprit un cycle de conférences et devint rédacteur des "Cahiers des Belles-Lettres", puis édita
et dirigea à Leipzig, la revue "Sur les Hauteurs" tout en publiant plusieurs ouvrages dont:
"L'ennemi des femmes" (1879), "Entre deux fenêtres" (1880) et "Le Cabinet noir de Lemberg" (1880).
Léopold se remaria avec sa secrétaire, la timide et cultivée Hulda Meister.
Épouse modèle, elle soutint son mari, dans le malheur et les difficultés.
Il perdit son fils Alexandre, atteint du typhus, à l'âge de dix ans.
Perclu de dettes, Sader-Masoch dut se résigner à liquider ses revues littéraires.
La vie du romancier bascula quand fortuitement, lors d'un passage en librairie, il découvrit qu'un médecin réputé,
s’intéressant aux déviances sexuelles, venait de créer un néologisme dérivé de son nom,
Le "masochisme" était né.
"La Vénus à la fourrure , la parfaite incarnation:
Ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme, car le célèbre romancier Sacher-Masoch,
dans de nombreux romans et surtout dans son célèbre, La Vénus à la fourrure, a fait de ce type spécial
de perversions sexuelles le thème favori de ses écrits."
Le psychiatre viennois ne pouvait poser diagnostic plus infamant.
Le romancier fut dès lors dévoré par son œuvre.
Désormais, son nom était lié à celui de Sade, qui fut rejeté par ses pairs, incarcéré sans jugement,
puis interné, jusqu'à sa mort, dans un asile d’aliénés.
Ce fut la déconsidération et l'opprobre.
Surnommé le "Tourgueniev de la Petite Russie", Il mourut à Lindheim (Allemagne), le 9 mars 1895, à l'âge de 59 ans.
Connait-on réellement Léopold von Sacher-Masoch ?
Dans son existence, où se mêlèrent aventure, exotisme et érotisme,
cet écrivain extraordinairement fécond écrivit plus de cent romans ou recueils de nouvelles.
Il inventa sa vie, mettant en scène des femmes, dont il était qu'en apparence le jouet,
organisant lui même la transgression.Son imaginaire "suprasensuel" se nourrissait
des contes slaves de son enfance, dans un érotisme toujours indirect.
Dévoyée par la psychanalyse, son œuvre tomba injustement dans un semi-oubli sulfureux.
Auteur lyrique, Sacher-Masoch ne se contenta pas seulement de puiser dans sa propre réalité,
la substance pour écrire, mais en abordant ses relations amoureuses en poète, il inventa un type nouveau de relation;
au fond, il savait que la vie a besoin du sel de l’imaginaire pour échapper à la monotonie du quotidien.
Il fallait donner la voix à ce romancier injustement méconnu.
"La Vénus à la fourrure" inspira le musicien Lou Reed dans l'album The Velvet Underground and Nico (1967),
le dessinateur Guido Crepax dans une Bande dessinée (1984) et le cinéaste Roman Polanski (2013)
dans un film tiré d'une pièce de David Ive.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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"Son autre main glissait entre ses jambes et elle la voyait par-derrière dans le miroir.
De cette main, elle se caressait le sexe d’avant en arrière. Son majeur pénétra en elle et elle le fit aller et venir.
Elle eut soudain envie d’être prise des deux côtés à la fois et de glisser son autre majeur entre ses fesses .."
Delta of Venus--
"J’ai finalement décidé de publier des textes érotiques, parce qu’ils représentent les efforts premiers d’une femme,
pour parler d’un domaine qui avait été jusqu'alors réservé aux hommes."
Anaïs Nin écrivit ces lignes en septembre 1976, alors âgée de 73 ans, dans la préface de Delta of Venus,
recueil de nouvelles érotiques.
Pourtant ces récits furent rédigés près de 40 ans plus tôt.
Pendant des années, l’auteure courut tantôt après la gloire, tantôt après le secret, mais sans cesse après le plaisir.
Toute sa vie, Anaïs Nin fut tiraillée par ses sentiments, par son comportement, par ses volontés.
Parfois digne épouse, parfois amante volage, en compagnie de femmes, d'hommes, souvent les deux à la fois.
Sa personnalité fut marquée par cette dualité, la poussant à exercer son art, pour elle mais surtout pour les autres.
Elle conta le désir féminin comme aucune femme ne l’avait fait auparavant.
Femme libre et passionnée, elle fut souvent qualifiée à tort de féministe.
Humaniste et idéaliste, proche des surréalistes, elle éprouvait un profond dégoût pour la politique.
Seuls comptaient à ses yeux, la beauté et la vérité, le plaisir et le bonheur.
"Mon plus grand problème ici, dans une Amérique éprise de polémique, c'est mon peu de goût pour la polémique.
Intellectuellement, je déteste les joutes stériles. Je n'aime pas les discussions ni les luttes pour convertir les autres.
Je cherche l'harmonie. Si elle n'est pas là, je m'en vais ailleurs." (1945)
Muse et amante d'Henry Miller, elle sut avec élégance, oser aborder dans ses récits érotiques,
des thèmes avant-gardistes, comme le plaisir féminin, la caresse et l'orgasme.
Les deux artistes, unis par une connivence intellectuelle, brûlèrent la lumière.
Leur passion libertaire et animale, mais aussi fidèle et féconde, dura neuf ans.
Leur amitié littéraire, reliant leur exaltation sensuelle à leurs livres, toute leur vie.
En Avril 1940, un homme d'affaires américain, sous couvert d'anonymat, proposa à l'écrivain d'écrire
des récits érotiques pour un dollar la page.
La femme de lettres, en proie à des difficultés financières, accepta aussitôt de rédiger les textes commandés.
La tâche s’avéra laborieuse, le commanditaire mystérieux se montrant inflexible, exigeant des scènes toujours plus crues.
"Laissez tomber la poésie et les descriptions autres que celle du sexe. Concentrez-vous sur le sexe."
Anaïs Nin déplora l'injonction restreignant l'amour à d'ennuyeuses et vulgaires descriptions anatomiques.
L'érotisme littéraire, expression artistique, nécessitant au contraire, à ses yeux, lyrisme et esthétisme.
Le langage des sens, trop longtemps interprété par des hommes, demeurant inexploré, restait en réalité à inventer.
De son écriture féminine et sensuelle, naquirent "Vénus Erotica" (Delta of Venus) suivi des "Petits oiseaux",
deux livres regroupant une série de nouvelles.
Au-delà d’une narration parfois un peu abrupte, ses textes sont d'authentiques chefs-d'oeuvre,
compositions sensuelles, danse mélodieuse des mots, naviguant entre "Le Boléro" de Ravel et les "Gymnopédies" de Satie.
Les personnages, d'un charme désuet, sont dépeints subtilement dans un foisonnement d'imagination débridée.
Sans être cités, une multitude de thèmes métissant le récit, ésotériques ou réalistes, sont évoqués ;
Hermaphrodisme, bisexualité, nécrophilie, inceste, exhibitionnisme, fétichisme, urolagnie , onanisme, etc ,,,
Dans une atmosphère surréelle, des êtres en proie à des fantasmes non conventionnels, libèrent leurs pulsions.
L'occasion de théâtraliser des scènes de domination ritualisées , cruelles souvent extrêmes mais toujours gracieuses.
Entre les lignes, transparaît l'exigence artistique de la femme de Lettres talentueuse, volage mais esthète,
choisissant de suggérer élégamment plutôt que de décrire crûment.
La psychologie des personnages échappant à la vision binaire de la sexualité classique du coït ordinaire.
Les genres s'interchangeant librement, tels des anges sexuels, des femmes sont hommes, les hommes sont femmes.
De gracieuses adolescentes s'adonnent langoureusement à des jeux saphiques raffinés.
Les héros sont uniques laissant leurs désirs s'enchevêtrer dans un hymne au plaisir.
Les nouvelles sont concises, claires et poétiques mais également épicées, décomplexantes parfois sauvages.
Sur un rythme suave, sous des mots impudiques et une cadence érectile, les corps exultent animalement.
Le talent d'Anaïs Nin réside en sa capacité de restituer au sexe toute sa magie et son sens,
fuyant l'explicite, et l'obsessionnel.
Dans ces deux récits, l'auteure demeure sans cesse attentive aux sensations et aux sens.
L'érotisme n’étant jamais l’objet principal d’une histoire, mais une quête de caresses satinées et de baisers gourmands.
"Elle le léchait doucement, avec la délicatesse d’un chat, puis elle en prenait une partie dans sa bouche
et refermait ses lèvres. Il tremblait."
Son journal intime fut sa vie, ses nouvelles érotiques ses rêves.
Lors d’une conférence donnée en 1973, elle révéla que la vie lui serait plus supportable,
si elle la considérait comme une aventure ou un conte.
L'auteure ne vécut que pour les rêves qu’elle inventait.
Imperceptible, elle passa sa vie à se travestir, en jouant avec les mots, les frissons, les corps, ses fantasmes.
Tout au long de son existence, la Femme de Lettres, muse et amante, presque asexuée,
rayonnante de beauté et d'intelligence, fut en conflit permanent avec la réalité et l'imaginaire, la féminité et la masculinité.
Le 14 Janvier 1977, jour de sa mort, à l'âge de soixante quatorze ans, le dernier tome n’étant pas encore édité.
Ce fut le comédien Rupert Pole, son second mari qui s'en chargea.
Elle repose au cimetière de Swan Point, Pawtucket, à Rhode Island.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Nous nous enfoncions dans l'obscur univers de la chair, monde de vibrations, où chaque caresse est une joie.
Il saisit mes hanches avec fermeté et les pressa contre lui. Il avait peur de me faire mal. J'écartai les jambes.
Lorsqu'il me pénétra, le plaisir surpassa la douleur."
Delta of Venus (1940)
La genèse littéraire et la vie amoureuse se rejoignent parfois harmonieusement,
pour dessiner une ligne gracieuse et sublimatoire, ébauchant l'esquisse d'un trait entre masochisme et Psyché féminin.
Anaïs Nin, tant dans son existence que dans son œuvre, mit en scène des personnages masculins,
ayant des rôles différenciés, censés correspondre à des fonctions préétablies.
L’amant (Arthur Miller), séducteur et écrivain ; le mari (Hugh Guiler), rassurant et banquier ;
le psychanalyste (René Allendy), dominateur et cruel ; l'analyste (Otto Rank), protecteur et aimant ;
le père (Joaquín Nin), incestueux et sublimé.
"La seule personne à laquelle je ne mente pas est mon journal. Et même à lui, par tendresse,
il m’arrive quelque fois de mentir par omission."
Le 14 mai 1933, jour où son mari faillit les surprendre au lit avec Henry Miller,
alors même que l’amant se rhabillait dans la chambre d’invité, elle trouva l’aplomb de lui tenir tête en lui déclarant :
"Henry est venu me voir hier, et comme c’était le soir de congé d’Émilia, j’avais peur de rester seule et il a dormi ici."
Puis elle enchaîna, en se noyant dans une logorrhée interminable. Sa voix tour à tour, se fit calme, rassurante, enjouée.
Dans un dernier effort de lucidité, son mari s’agrippa.
"J’ai cru entendre Henry sortir précipitamment de ta chambre."
Mais saisissant la situation avec acuité et clairvoyance, sachant Henry sauf, elle osa :
"Quelle imagination tu as ! Crois-tu que si je devais te tromper, je le ferais de manière aussi flagrante ?"
Connaissant la nature humaine, mais surtout se connaissant elle-même, Anaïs Nin assumait le mensonge.
"J’ai recours à des demi-vérités : elles fonctionnent parfaitement, parce qu’elles écartent les soupçons."
Aucun de mes mensonges blesse, cela me procure un sentiment d’innocence resplendissant sur mon visage."
Pour cacher à son mari ses aventures extraconjugales, Anaïs faisait la distinction entre deux journaux :
un pour les faits "réels" et un pour les faits "imaginaires."
Ainsi, lorsque son mari lisait inopinément un passage,
où il était question d’une visite à l’hôtel avec Henry Miller en septembre 1933,
Anaïs lui soutenait qu’il s'agissait de son "faux" journal, celui de la femme écrivain et de ses fantasmes.
Elle lui proposait alors séance tenante de lire le "vrai", qu’elle rédigeait le soir même en cachette.
Mais elle allait plus loin encore : pour gérer ses multiples doubles vies, réelles ou fictives,
son mari Hugh Guiler, ses amants, l'écrivain Arthur Miller,
les psychanalystes René Allendy, Otto Rank, sa maîtresse, la propre femme de Henry Miller, June,
ou son père, la femme de Lettres avait mis au point un système de fiches classées qu’elle nommait,
sa "lie box" (boîte à mensonges), qui ne la quittait jamais où elle consignait les mensonges,
évitant ainsi de les confondre et surtout ne pas être confondue.
En comparant la version de 1966, date de la première publication du journal, expurgé par elle-même,
à celle de 1979, on réalise à quel point Anais Nin a passé sa vie à jongler entre mensonge et vérité.
"Tandis que nous roulions à bicyclette, Henry avait dans sa poche des lettres d’amour passionnées de Hugo.
Et il a lui-même posté mes lettres d’amour à son père."
Si elle semblait en rire parfois, pour le côté rocambolesque, il lui arrivait également d’en souffrir,
comme ce 23 juin 1933, où elle écrivit :
"Je n’ai jamais autant détesté mes mensonges. J’étais prisonnière de toutes mes tromperies à la fois.
Je ne voulais pas que père sache que j’étais capable de retrouver Henry après neuf jours passés avec lui.
Et je ne voulais pas que Henry sache que je ne voulais pas le rejoindre."
Anaïs Nin, mariée jeune, dévoreuse d'intellectuels vigoureux et collectionneuse de brunes évanescentes,
ne trouvait plus dans l'union conjugale, satisfaction sexuelle et occasion de construire son identité féminine.
Sa passion avec Arthur Miller éphémère et intense, fut le ferment de leurs créations respectives pendant près d’un an.
La relation d’emblée privée d’un engagement durable, signa le masochisme moral de ses protagonistes.
Tous deux en couple, la séparation d’avec leur conjoint respectif était inenvisageable.
La rencontre de ces deux auteurs ardents, s'enivrant de sensualité, s’inscrivit dans un désir de s’affranchir
de toute dépendance, sublimant l’insoutenable réalité, mais paradoxalement,
ils se soudaient dans leur appartenance affective et érotique.
Anaïs Nin ne pouvant suffisamment apaiser sa soif inextinguible d’excitations sexuelles,
en particulier saphiques, rechercha frénétiquement de nouvelles expériences.
Alors qu’elle se vivait comme un "laboratoire de l’âme" explosive et féconde,
Anaïs Nin révélait sa Psyché féminine dans sa passion avec Arthur Miller,
au point qu’il devint le repère fixe et obsessionnel de son existence.
Pour elle, l’écriture journalistique investie dans un but anti traumatique,
de satisfaction pulsionnelle depuis l’âge de 11 ans (abandon de son père),
masquait une intrusion incestueuse de son intimité qu'elle n’eut de cesse de défouler,
dans une scène œdipienne rejouée, en s’immisçant de façon perverse,
dans le couple formé entre Arthur Miller, et sa femme June.
Ce ballet à trois révèle la rivalité sentimentale mais également,
la tentative de retrouver l’image protectrice de sa mère, témoignant de l’incapacité pour elle,
de renoncer à l’idéalisation de l’objet incestueux mais sublimé, de son père.
Dès lors, dans ce contexte masochiste de sacrifice, mortifère de ses propres désirs au profit de ceux de Miller,
lui-même sadisé par June, elle s’offrit corps et âme à l'écrivain.
En se soumettant à lui, Anaïs Nin, put s’approprier l’arrachement de la jouissance,
retrouver un sexe féminin, satisfaire sa bisexualité en possédant à son tour la fragile June.
En cherchant à provoquer des occasions de rendre sa vie excitante,
pour nourrir sa création littéraire, dans d'incessantes et compulsives relations extraconjugales,
elle cherchait à se déculpabiliser de l'inceste consenti avec son père.
Ce masochisme irréductible la conduisit à exploiter un sadisme sur son propre corps,
mais également sur celui des autres.
L'auteure se fit alors experte en art de la séduction pour mieux piéger ses proies des deux sexes,
mais son apparent contrôle dissimulait en réalité, dépendance masochiste et emprise perverse.
À côté d'engagements durables, comme Hugo son mari, Miller son amant, Allendy et Rank,
psychanalystes, amants sauveurs, Anais Nin se donna et s’adonna à nombre de partenaires,
dans une boulimie de sexe au point de s’y perdre elle-même,
pratiquant "la fidélité des putains", abandon libidinal et frénésie corporelle,
bisexuelle, bigame, et versée dans la Domination / Soumission.
L'œuvre d’Anaïs Nin apparaît comme un démenti à l’horreur et à l’irréparable, l’inceste consenti.
La demande illimitée d'amour se conjuguant avec l'identité artistique de la femme de Lettres.
Le travail d’écriture, comme l’amour, sont des expériences sublimatoires autorisant un gain de soi.
Fulgurances hystériques et dévoiements pervers cohabitent avec hédonisme féminin et talent littéraire.
Œuvres d' Anaïs Nin:
1932 : D.H. Lawrence : une étude non professionnelle
1936 : La Maison de l'inceste,poèmes
1939 : Un hiver d'artifice
1944 : La Cloche de verre, recueil de nouvelles
1959 : Les Cités intérieures.
1946 : Les Miroirs dans le jardin
1947 : Les Enfants de l'albatros
1950 : Les Chambres du cœur
1954 : Une espionne dans la maison de l'amour
1958 : La Séduction du minotaure
1964 : Collages
1968 : Le Roman de l'avenir
1973 : Alice : et autres nouvelles
1975 : Ce que je voulais vous dire
1976 : Être une femme
1977 : Vénus érotica (Delta of Venus )
1977 : Waste of Timelessness
1979 : Les Petits Oiseaux
1966-1981 : Journal (7 tomes)
1978-1982 : Journal d'enfance (4 tomes)
1986 : Henry et June, cahiers secrets
1989 : Correspondance entre Anaïs Nin et Henry Miller
2003 : Journal de l'amour
1992 : Inceste (1932-1934)
1993 : Le Feu (1935-1936)
1996 : Comme un arc-en-ciel (1937-1939)
2010 : Journaux de jeunesse (1914 - 1931)
"L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie."
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait
à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet,
lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage.
Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation.
Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations,
de l'attrait pour sa puissance symbolique et sa beauté brutale.
Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque,
célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels,
l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine,
dans la rhétorique du désir.
Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre.
Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux.
Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite.
Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie.
L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec notre vision moderne.
Les historiens ne se sont pas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs.
La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique.
Plutarque a écrit de nombreux récits lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates.
"Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort,
et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux,
Il pouvait supporter d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation particulière."
Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée de Jopée fut la première femme à entrer en servitude.
Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva.
Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte.
Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux.
Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient les hommes,
pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées.
Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine.
Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme et des courtisanes libérées,
avant de se livrer à des scènes orgiaques de débauche, avec de jeunes garçons, éphèbes et lisses qu'il sodomisait.
Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels,
à l'aide d'un fouet, le flagrum, à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier.
La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra.
Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé depuis le 17éme siècle.
Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de
tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une
de ses œuvres les plus célèbres.
Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour,
pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu",
un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, allègrement rougi.
Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre,
Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie.
L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes
alors très populaires.
Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments.
De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies
appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout
s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de jeunes filles susceptibles de correction.
Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations,
avec une inclinaison naturelle, pour la position gomorrhéenne.
La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et
fine verge.
Les lanières d'un martinet se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles,
en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer.
Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un
état extatique.
On employait indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la
seule fessée.
Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre.
Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu.
La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action.
On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne,
bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf,
chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc.
La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination.
Le Fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir,
de longueur différente selon les usages.
Ses usages sont liés à sa composition.
La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant.
Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés,
après une attention persévérante et soutenue.
Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination
pour celui qui soumet.
Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups.
Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération.
Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau.
Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé.
En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement.
Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables.
L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance.
Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise
et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître.
La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé.
C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper.
La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de Saint André.
Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante.
L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu.
Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme.
La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables.
Des conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde et de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article.
Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir.
Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées,
chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur.
La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement.
Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance.
Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables.
La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation.
Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur,
pour des diamètres variables.
Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité
professorale ou directoriale.
Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction.
Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses,
peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme.
La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée.
Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes.
Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique.
Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche.
Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également.
L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus.
Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée.
Il est indispensable de commencer doucement par échauffer les fesses afin de créer une sensation de brûlure
profonde et sensuelle.
Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission.
Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise,
son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance.
La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes.
Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après.
La flagellation peut devenir un acte d'amour puissant, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument.
Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant.
Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux.
La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes.
La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword.
Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de
sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article.
"René, bouleversé, regarda longuement le corps mince où d'épaisses balafres violettes faisaient comme des cordes
en travers des épaules, du dos, du ventre, et des seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place un peu de sang
perlait." Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Ou je devrais peut-être mieux dire: «Qu’est-ce qui pousse un homme à permettre et même à encourager une Femme à enfermer sa virilité dans un dispositif expressément conçu pour la rendre inutile jusqu'à ce qu’il soit enlevé ?».
Eh bien pour moi… la clé est dans la fin de cette phrase ... "jusqu'à ce qu’il soit enlevé ». La chasteté en elle-même n'est pas si intéressante. Évidemment, les dispositifs (les ceintures et les cages) exercent sur moi une certaine fascination mais tant que je pouvais les mettre et les enlever à volonté, ils ne sont rien de plus que des jouets coûteux. Si on m’enlève cette capacité, alors là, le jeu change du tout au tout…
Toutes les dispositifs que j’ai eu portés et que je porte encore sont réels, entièrement fonctionnels et aussi sécurisés que possible. Dans tous les cas, le seul moyen pour en sortir est d’avoir la clé ou de le détruire. Ce n'est pas quelque chose que je ferais à la légère, sachant non seulement le prix payé pour le faire fabriquer à mes mesures, mais aussi le prix à payer vis-à-vis de ma Dame ! Je n’ai jamais, jamais eu une clef de réserve. Le jeu d’être verrouillé en en serai complètement faussé... Si j'avais une clef, j’aurais toujours le contrôle et ma Dame ne l’accepterait simplement pas. Donc toutes les clefs doivent et sont en sa possession. Cela implique pour moi de placer ma confiance totale en ma Dame qui va les gérer... Je sais qu’Elle peut, selon Son Désir, me rendre très très facilement la vie très très difficile. Ce genre de confiance nécessite une relation 24/7. La chasteté n'est pas vraiment quelque chose qui se prête à des sessions occasionnelles. Elle fonctionne que dans le cadre d'un mode de vie bdsm.
Le moment où la clé est tournée dans la serrure et que je n'ai plus aucun moyen facile de sortir du dispositif est le début de l'aventure. Un frisson me parcourt suivit d’un long moment de panique ; même après plus de 20 ans de pratique… Qu'ai-je fait ? Pourquoi ? Mais c'est trop tard, bien trop tard. Il est trop tard parce que ma Dame qui m’a verrouillé à une volonté d'acier. Elle est totalement imperméable aux appels à la pitié... et croyez-moi sur parole, après plusieurs semaines de chasteté, je sais supplier, plaider ma cause et ramper pour en sortir ! C'est ça la chasteté.
Ce n'est pas qu’une question de sexe. Il ne s'agit pas que de déni de sexe. Tout est question de contrôle. J’ai remis le contrôle absolu, non seulement de mes organes les plus intimes, mais de mon esprit, de mon corps et de mon âme. Je sais que je finirai par en sortir, mais sans jamais savoir quand, ni comment, ni pourquoi. Ne sachant jamais si ce qu’il m’attend est un orgasme réel, ruiné ou refusé. Ne sachant jamais si je vais baisé ou être baisé... C’est ça la chasteté.
Rien d'autre que je connais ne donne un tel niveau de contrôle à ma Dame sur moi. En étant verrouillé 24/7, je ne suis jamais libre de son contrôle. Le dispositif est toujours là, qu’Elle soit là ou absente. Il fait toujours preuve de la même volonté d’acier, que je le veuille ou non. La question du choix est « Choisir d'abandonner le contrôle, ne jamais savoir quand il sera relâché, pour combien de temps et à quelles conditions ! » C’est ça de la chasteté.
Ce n'est pas facile. C'est très frustrant, parfois inconfortable, parfois douloureux, parfois embarrassant, humiliant, dégradant mais toujours toujours très présent. Il n'y a pas de temps libre, pas de pause, pas de mot de passe qui va l'arrêter. C'est un échange d'énergie complet et total dans sa forme la plus basique et brute.
Certes, ce n'est pas pour tous les hommes et les Dames qui maîtrisent à la perfection ce niveau de contrôle ne sont pas légion, même si Elles n’ont pas besoin d’être en mode « Dominatrice » 24/7. Le dispositif se charge parfaitement de la suppléance ; je l'appelle d'ailleurs ma Petite Dame. Leur motivation ne répond non plus pas à une règle unique ! Chacune a son vécu et ses envies.
lulu
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Je me tenais nu au milieu de la pièce. De chaque côté de moi, à environ deux mètres l'une de l'autre, se tenaient deux poutres de bois pleines qui montaient du sol au plafond, avec divers anneaux, poulies et crochets répartis de part et d'autre. J'avais reçu l'ordre d'attendre là, les yeux baissés, sans bouger, ni lever les yeux sous aucun prétexte. Je pouvais l'entendre bouger derrière moi. Je sentais qu’Elle préparait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je devais me faire violence pour ne pas me retourner et regarder. J'avais déjà subi son mécontentement une ou deux fois par le passé et je n'avais aucune envie de répéter l'expérience. La pièce était chaude, confortable et sentait le cuir poli ; ce genre d'odeur confortable et rassurante que vous associez aux vieilles maisons de campagne et aux salons raffinés. Rien de tout cela pourtant ! L'odeur provenait des nombreux meubles recouverts de cuir qui remplissaient la pièce : des chaises, une tables, une croix, un banc. Tous équipés de contraintes et attendant la prochaine victime volontaire, moi ! Ma rêverie fut écourtée quand, sans prévenir, Elle me passa une cagoule en cuir par-dessus la tête. Rapidement, Elle tira et serra les lacets. Je réalisais que ce n'était pas ma cagoule ordinaire. Le col s'étendait jusqu'à mes épaules et était baleiné, immobilisant totalement ma tête. Alors que le cuir se tendait sur mon visage, j'ai également découvert le rembourrage, stratégiquement placé pour couvrir mes yeux et mes oreilles. J’étais sourd et aveugle. Ma bouche resta libre. C’est ce que je sentais pour l'instant du moins. En plus des fers métalliques de mes poignets et de mes chevilles que je portais déjà, ses mains commencèrent à boucler de fortes menottes autour de mes cuisses et de mes avant-bras. Avec maitrise, elle écarta en grand mes jambes et est cadenassa une barre d’écartèlement entre mes chevilles, empêchant toute tentative de ma part de refermer mes jambes. Ensuite, mes poignets furent également cadenassés à une longue barre d’écartèlement. Je sus immédiatement que je ne pouvais plus lui échapper. C'est à ce moment-là que je l'ai senti. Une traction ferme et solide tirant mes bras au-dessus de ma tête. Elle continua jusqu'à ce que je sois presque obligé de tenir sur la pointe de mes pieds. Elle s’arrêta, tenant fermement mes bras au-dessus de ma tête. Je pouvais sentir son corps contre le mien alors qu’Elle bougeait, passant des cordes au travers des fortes menottes de mes bras et de mes cuisse, les tirant vers contre les poutres. Mes bras et mes jambes furent non seulement écartés, mais aussi maintenus rigides par les barres d’écartèlement. Je réalisais soudainement que je ne pouvais plus me déplacer du tout. J’étais effectivement crucifié debout et complètement impuissant, à sa merci. Je n'avais aucune idée de ce qui m’attendait. Elle ne m'avait donné aucune information, aucun indice sur ce qu’il allait se passer. Tout ce qu’Elle avait dit était que je pouvais terminer la session à tout moment en disant « Stop », mais que si je le faisais, je passerais les trois prochains mois enfermé dans ma ceinture de chasteté avec absolument aucune libération. Comme cela ne faisait pas longtemps que je venais de passer deux semaines interminables de punition dans ma ceinture pour une question de masturbation sans autorisation, la seule pensée d’y passer trois mois entiers m'avait rempli d'horreur. Pas question de dire « Stop » ! C'est à ce moment que j'ai ressenti une succion étrange sur mon pénis. Quelque chose l’aspirait, le retenant prisonnier et forçant mon sang à le remplir avec force. Que je le veuille ou non, j’avais une érection digne de celles que j’avais expérimenté à mon adolescence. Puis, étonnamment, la chose a commencé à bouger. Comme la plus forte fellation du monde, elle commença à sucer et à relâcher de façon rythmée, entrant et sortant avec un mouvement lent et délibéré qui me fit haleter en quelques secondes. Je me perdais dans cette sensation, chaque succion plus exquise que la précédente, jusqu'à ce que mon cul explose d’une douleur ardente comme je n'avais jamais connu. Mes fesses furent en feu et ça ne s'arrêtait pas. Chaque fois que la succion s’effectuait, une douleur cuisante et agonisante explosait sur mon cul. Je pouvais deviner que c'était une sorte de battoir mais les coups étaient si puissants qu'il était difficile de penser à quoi que ce soit. Suce... douleur... suce... douleur... suce... douleur... et ainsi de suite. Je cherchais désespérément à débander pour arrêter ce tourment mais l'aspiration ne me laissait aucune chance. Elle gardait le sang dans mon pénis, me forçant à rester dur malgré l'agonie de mes fesses maltraitées. Je perdis la notion du temps. Je commençais à gémir, puis à gémir carrément et puis finalement à supplier. « S’il vous plaît Maîtresse… » Je ne pouvais rien entendre. Je ne pouvais rien voir. Je n'avais aucune idée de ce qu’Elle allait faire. Mes larmes commencèrent à se former derrière sous ma cagoule alors que le tourment continuait sans répit. Mes gémissements devinrent plus forts, la suppliant d'avoir pitié de moi, d’arrêter cette fessée automatique. Mon derrière était presque engourdi par la douleur, mon pénis palpitait dans sa prison vide quand, sans aucun avertissement, je sentis qu'elle entrait par derrière. D’une poussée puissante, profonde et dure et Elle remplit mon cul. J'étais choqué, surpris, désemparé alors qu'elle commençait à me baiser s’adaptant au rythme de la machine à sucer toujours attachée à mon pénis. Je perdis toute notion du temps. Je fus aspirer dans un tourbillon de sensations alors que j'étais baisé et sucé sans pitié jusqu'à ce que je ne puisse plus en supporter davantage et que mon corps se tordit dans les contraintes et que l'orgasme déferlait. Je jouissais encore et encore, mes couilles étant asséchées par la puissance de la machine, alors qu'elle me pilonnait profondément le cul. Je sentis mes genoux devenir faibles et ce fut la dernière sensation. Je m’étais évanoui. Quand je me suis réveillé, j'étais allongé sur le banc de cuir, encore nu, mais libéré de toutes mes menottes. Mes vêtements étaient poser sur le côté du banc et m'attendaient. Assise sur une chaise à l'autre bout de la pièce, Maîtresse, me regardait avec un sourire amusé. En me voyant réveillé, Elle dit. «Trop pour toi ?... Eh bien, tu auras quelques semaines pour récupérer avant ta prochaine session...» Je vis sa détermination dans ses yeux et du plomb pesa sur mon estomac. Un profond sentiment de peur me remplit s’étendant dans mon esprit. Je baissais la tête et les yeux et je découvris le métal luisant et scintillant de ma ceinture de chasteté fermement attachée à ma taille. A cette seconde je sus. Elle m'avait prévenu, il y a longtemps, quand je me suis soumis pour la première fois, qu'elle exigerait un contrôle absolu et que si j'essayais de lui résister, Elle le prendrait simplement... et Elle l'avait fait. « Bien », dit-Elle, « tu ne me remercies pas ? » Je me mis debout, nu à l'exception de cette ceinture de chasteté que je détestais et adorais. Je traversais la pièce et s'agenouillais devant elle. Les yeux baissés, je savais que j'étais exactement là où je devais être. « Merci Maîtresse »…
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Assise, jambes écartées, entièrement habillée, gainée de nylon et de bottes, je signe en V mon désir. Large lettre, symptôme majuscule, désir capital. Trop bien installée, il faut croire. Vue courte ou jambe paresseuse, il m'enjoint de descendre d'un cran. Par terre, sur le tapis. J'attends qui de l'objectif de l'appareil photo ou du regard, de la main ou de la queue prendra possession des lieux. Rien de tout cela, il faut croire. La semelle d'une chaussure d'homme, c'est tout ce à quoi j'ai droit. Sur le moment, je m'interroge sans rien dire de mon questionnement fugace, est-ce une humiliation ? Parce que je ne mérite qu'un morceau de cuir tanné entre les cuisses ?
J'ai maintes fois montré que je pouvais me branler sur n'importe quel objet, que je pouvais tirer du plaisir de tout et de rien. L'idée de "plaisir en chasteté". De jouir en me frottant à n'importe quoi. Mon clitoris sur le pommeau du lit, la couverture d'un livre, une cuisse mâle... Une intromission de talon haut, d'une vis sans fin, d'un levier de vitesse... N'importe quoi, vous dis-je.
Alors la pointe de sa chaussure, c'est déjà un morceau de lui. C'est sa continuité, ou son début si l'on espère davantage.
Il y a un moment de flottement, un sentiment oscillant entre cette sensation d'être humiliée, la posture, le fait de me déplacer par terre en rampant sur le dos, réduite à ce statut de bête. Le mot qui zèbre ma conscience d'humaine chancelante est "traînée", deux sens du terme, qui accepte cette seule option, ne se voir proposer qu'une pointe de chaussure, et pourtant s'en faire son délice, prendre son plaisir là où il était sur ce morceau de cuir.
Après l'hésitation première, je me suis offerte à cette incongruité, la pression sur mon entrejambe, les cuisses écartelées, toujours jupe et collants, vêtus tous deux et pourtant soumis à nos perversions nues, cette brute obédience à nos pulsions, directes, directives, sans issue possible que cette pureté dans le vice. L'apparence sage que dément le bout de la chaussure en butée contre mon sexe voilé. Où se niche la chasteté, où se cache le plaisir sale de se faire baiser par une chaussure. Oui mais pas n'importe laquelle, c'est son pied, sa jambe, et dans le prolongement, son oeil. C'est l'érection d'os et de tendons sous le cuir, la cheville qui s'agite, le pied qui bande.
La pointe tape le clitoris, s'immisce dans la fente obscurcie qui se tend pour en prendre davantage. Animale, le bassin arqué vers l'objet du plaisir, orientant sa propre tension, sa propre jouissance, n'osant quémander mais venant grappiller ces quelques millimètres de plus qui feront la différence.
Bascule haute vers la chaussure qui frotte et pénètre. Réduite à rien. Objet mu par le seul plaisir sexuel. Jusqu'à l'obtention d'un orgasme miniature, frustrant, et paradoxalement cérébralement comblée car c'est tout ce que l'on obtiendra cette fois là.
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Avril 2019
Tu m’avais demandé si j’acceptais de servir de cobaye pour montrer à une amie le bon usage des martinets et autres objets à lanières. Te faisant confiance comme toujours, j’ai bien évidemment accepté. C’était en plus l’occasion de découvrir un autre contexte.
Après une longue et fatigante journée de route, je vous ai rejointes alors que vous aviez déjà bien fait connaissance, sans oublier un inventaire complet de la caverne d’Ali Baba, alias Maitresse Samantha. Vous avez même, pour ainsi dire comploté. Mon lit était complété par deux petites choses qu’on ne trouve pas habituellement sur ce genre de mobilier. J’avoue que, claqué, je n’ai pas plus relevé que cela. Malgré tout vous attendiez ma réaction en redescendant de l’étage. C’était peine perdue pour aujourd’hui !
Après une bonne nuit de sommeil et un début de matinée sportif, je suis paré pour endosser ma panoplie de cobaye. Quelle dure tâche quand on sait tout ce que tu exiges pour vêtir ton soumis ;-). D’autant plus que j’ai mis le collier toujours aussi lourd dès ce matin. La formation commence dans l’après-midi après la sieste des Maitresses. Pour la première fois, j’ai à faire à deux personnes. Avant de commencer, j’ai vraiment l’impression de servir de simple tableau « noir ». Ton feutre court tout autour de mon corps pour rendre visibles les zones autorisées et celles à éviter. A posteriori, j’ai l’impression que tu m’as dessiné un corset, très facile à porter il est vrai. Mais pénible à faire disparaitre, surtout dans le dos. Je suis ensuite présenté sous tous les angles, histoire de montrer l’étendue des possibilités avec un martinet : à quatre pattes sur le lit, à genoux, debout, debout le buste penché en avant, de face … A chaque position son approche spécifique. Si ma cagoule m’empêche de voir ce qui se passe, j’entends bien tous les conseils prodigués. Privé d’image, j’ai parfois du mal à comprendre ce que vous pouvez bien être en train de faire tant cela parait bizarre, en particulier quand j’entends parler de corde, mais pas pour moi … J’entends aussi régulièrement des fous rires. Qui a dit que le BDSM ne se conjuguait pas avec la joie de vivre ? A priori, ils ne sont pas à mes dépens. Quoi que, souvent, je me demande. En revanche, je souris à mon tour sous ma cagoule quand tu lui dis qu’elle peut y aller plus fort, que j’encaisse bien. Elle semble avoir peur de me faire mal. Pour la convaincre, tu prends la relève quelques instants. Je sens de suite la différence. Juste ce qu’il faut pour me rappeler que ce n’est pas du chiqué, des fois que je finirais par m’endormir, confortablement allongé sur le lit. A plusieurs reprises, j’ai la sensation d’être une bête de foire. Vous tournez autour de moi sans que je ne sache vraiment qui est où. C’est un peu déstabilisant comme sensation. En fait, je ne peux anticiper d’où les lanières vont arriver. Ceci n’est pas fait pour te déplaire. Pendant un bon moment, je reconnais sans hésitation ton geste sûr, régulier et efficace. Quand ton amie commence à prendre le bon mouvement, j’arrive à la reconnaître quand elle utilise son propre martinet, plus mordant que les tiens. Un jour j’arriverais à deviner ce qui vient flatter mon corps offert. Tu en profites pour lui montrer un aperçu de ce qu’on peut faire avec un fouet. C’est de suite plus claquant ! Tu la surprends à me faire ronronner simplement avec tes griffes, même amoindries. Un accro et une experte, la recette est des plus simples. Difficile d’aller contre sa nature ! Au moment où je suis couché en travers du lit, tu en profites pour t’asseoir sur mon dos, histoire d’être à portée pour une bonne fessée. Suivie par la deuxième paire de mains ….
Je crois que les moments que j’ai préférés sont les deux instants à quatre mains. D’abord, quand tu jouais avec tes griffes sur le haut de mon dos tandis qu’elle maniait le martinet sur mes fesses, un mélange de sensations pas désagréable du tout. Mais le fin du fin fut ce petit moment où chacune de vous maniait son martinet quasiment de manière synchronisée, une devant, une derrière.
Après le repas, notre amie émet le vœu de refaire quelques « exercices » pour voir si elle a bien retenu la leçon. M’ayant consulté d’abord, tu acceptes volontiers. Cette fois, vous commencez par une leçon sur la famille des tapettes en tous genres. Je me laisse même mystifier confondant la main noire avec la tapette cœur. La conséquence est immédiate : une des quatre mains se charge d’utiliser l’une puis l’autre, sans réel succès. On dirait que je fais un blocage : cœur, main, après tout, c’est presque pareil ; cela claque bien. En revanche, je n’ai aucun mal à reconnaitre la raquette. Nouveau prétexte à fou rire : il est question de service, de lift ; il y a même une histoire de balle qui vient s’y greffer. Ca va mal finir cette histoire ! La formation se conclut par l’imposante et lourde semelle, toujours aussi « marquante ». Il doit y avoir une sadique dans mon duo de « tortionnaires » du soir. Non contente d’essayer le côté semelle, elle s’essaie au côté bois : oups ! La session se termine au martinet sous tes yeux attentifs et pédagogues. Les principes commencent à rentrer, il ne reste qu’à mettre en pratique. Voici qui conclut une journée sympathique, certes moins intense qu’entre tes seules mains expertes mais pas inintéressante du tout par certains aspects.
Cette nuit, comme promis, j’enfile le vêtement que tu avais négligemment abandonné la veille sur mon oreiller. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas une surprise étant donné que tu m’en avais déjà parlé. J’ignorais seulement comment l’idée allait se concrétiser, juste qu’une nouvelle fois tu allais jouer avec ce mélange des genres que j’affectionne. Je me rends vite compte que cette nuisette est vraiment bien courte. Je soupçonnerais presque un acte prémédité : tout est accessible, rien n’est vraiment dissimulé. Pour faire court (c’est le cas de le dire !), elle n’a pas grand intérêt fonctionnel quoi que son contact soit agréable sur la peau. C’est un peu comme s’il était écrit « accès libre : servez-vous » au bas du dos et sur le pubis. Mais cela, tu ne t’en rends compte qu’en ce lundi matin à me découvrant si légèrement vêtu. La vue te régale et cela me suffit bien assez Même sans café dans l’estomac, tu as déjà l’œil vif et intéressé ! Et que dire quand tu observes le résultat lorsque je me lève : un large sourire de satisfaction traverse ton visage. Tu me taquines en me rappelant que cela ne sert à rien de tirer dessus. C’est vrai, au mieux, elle remonte encore plus. J’ai beau être de moins en moins pudique, grâce à toi (ou à cause, va savoir), j’ai l’impression que mon ancienne nature essaie de refaire surface. Pour faire simple, j’ai la sensation d’être nu comme un ver devant toi. Ce n’est certes pas anormal en ta présence, mais tout de même plus rare hors de nos moments privilégiés. Le moindre début d’excitation me semble visible. Une pensée fugace, un frôlement de l’étoffe et le tour est joué. En fait, c’est une idée démoniaque quand on y réfléchit bien. Visiblement, je te surprends en la portant une deuxième nuit d’affilée. Peut-être que j’y prends goût ? Et encore tu n’as pas terminé la panoplie …
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J'avais beau avoir perdu, j'avais le sentiment d'avoir gagné.
Lorsqu'il revint dans cette pièce ou il m'avait laissé seule et sanglée, il tenait un martinet. Il s'approcha de moi, toujours ce sourire narquois accroché au visage. Il était habillé et tenait son martinet, j'étais nue et attachée, je ne pouvais pas me défendre mais la folie de mon esprit m'incita à parler, à le défier une fois encore "Tu crois que tu me fais peur?". Il écouta ma question avec amusement et me sourit, "Non, je ne pense pas te faire peur. Sauf que tu ne connais pas mes limites." et a ses mots je frémis.
On avait déjà évoqué ce sujet ensemble, je ne connaissais pas ses limites mais cela venait du fait qu'il ne connaissait pas ses limites non plus. Il ne les avait pas encore atteintes, il avait pourtant été loin mais je lui faisais confiance. J'étais prête a trouver ses limites avec lui et j'étais prête a trouver les miennes par la même occasion, cependant étais-je prête a les découvrir aujourd'hui?
Pendant que je vagabondais dans mes pensées réfléchissant a ses mots, lui, promenait le martinet sur mon corps puis d''un coup sec il me ramena à lui "Reste avec moi". Sous le coup et sous la surprise, j'acquiesçais sagement, ce qui le fit sourire.
Les lanières étaient douces lorsqu'elles se baladait sur mon corps mais cinglantes lorsqu'elles rencontraient ma chaire. A chaque rencontre mon corps se cambrait, à chaque rencontre les marques sur mes poignets et mes chevilles devenaient plus profondes a mesure ou je tirais sur mes liens. Mes seins étaient douloureux, mes cuisses étaient zébrées, mon ventre marquées, coup après coup je voyais ma chaire rougir, devenir brulante et sensible, j'avais mal et pourtant a chaque coup un gémissement m'échappait, je mourrais d'envie. Je voulais le sentir en moi et il l'avait bien compris.
Il posa le martinet et s'approcha, il baissa quelque peu son pantalon et s'allongea au dessus de moi, se positionnant juste au dessus de mon envie. "C'est ça que tu veux?" Je le regardais, je ne voulais pas répondre. D'une part je ne voulais pas me soumettre en admettant qu'il avait raison et d'autre part je ne voulais pas qu'il entende mon souffle saccadé. Je restais impassible essayant de masquer mon impitoyable envie. Tandis que je faisais tous les efforts du monde pour me contrôler, lui, de son bout, titillait mon bouton, et faisant tomber mes barrières il me penetra d'un coup de rein, sans prémisse, violemment. Il avait anéanti tous mes efforts pour lui résister, il m'avait fait crier, une fois encore il avait gagné et il me reposa la question "C'est ça que tu veux?", cette fois j'acquiesçais mais toujours sans prononcer un mot. Il continua ses coups de reins, toujours violemment mais la douleur faisait désormais partie intégrante de mon plaisir et je me sentais monter, prête a exploser. Cependant lui aussi le sentait mais avant que je m'abandonne au plaisir il arrêta et se retira. Toujours sur moi il approcha sa bouche de mon oreille et prononça seulement deux mots qui me firent me déchainer "Frustrant non?". D'un coup je me mis à tirer sur mes bras, sur mes jambes, bougeant pour le faire descendre de mon corps, de se corps dont il avait prit la possession. Chaque mouvement mordait ma chaire, ces impitoyables lanières ne me laissaient aucunes chances et lui, ne bougeait pas d'un centimètre malgré tous mes efforts se contentant de me regardait amusé et en s'approchant pour m'embrasser il me dit "Tes efforts ne servent à rien, tu es a moi". Ces mots me firent frémir de plaisir mais je n'étais toujours pas disposée à le laissait faire. Ainsi lorsqu'il posa ses lèvres sur les miennes je le mordis. Il jura et quand il se redressa je le vis s'essuyer les lèvres il me regarda et revint susurrer à mon oreille, sauf que cette fois sa voix n'était plus douce et taquine, elle était devenu rude et rauque tout comme ses paroles "Recommence ça, juste une fois et je t'encule.". Il n'était plus narquois, il n'était plus amusé, je savais qu'il ne parlait pas d'un rapport doux comme nous l'avions eu la veille, je savais que s'il mettait sa menace a exécution cela serait pour me pénétrer comme il l'avait fait quelques instants plus tôt, sans le moindre préambule, violemment et sans doute douloureusement. Je le voyais dans ses yeux, il n'était plus l'amoureux avec qui je m'amusais, il était devenu le dominant qui n'aurait plus aucune pitié.
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Jusque-là, tout s'était passé à merveille...
"Bien, fini les politesses !" Le ton venait de changer, le regard si charmeur et enjôleur s'était fait tout-à-coup dur et autoritaire... Elle venait de prendre conscience que l'autre face de la personnalité de cet homme venait de s'exprimer, ce côté sombre et exigeant, ferme et volontaire.
L'espace d'un instant, elle hésita, et, comme lorsque l'on est tout près de mourir et que le film de sa vie défile à toute vitesse, se remémora en un flash ce qui l'avait conduite là. Oh, certes, il ne lui avait rien caché ! Ils avaient parlé de tout : domination et soumission, humiliation, douleur et sado-masochisme, obéissance et discipline, animalisation, objetisation et forniphilie, exhibition, bondage, shibari et kinbaku, sodomie et fist vaginal ou anal, plaisir forcé, jeux de rôle, trio, libertinage et gang-bang, protocoles et rituels, cérébralité, pouvoir et possession, abandon et perte de contrôle, esclavagisme, chasteté et restriction, isolation sensorielle et emprisonnement... Aucun sujet n'avait été tabou. Chacun s'était livré, avait mis son âme à nu, avait exprimé ses envies, ses désirs, ses fantasmes, mais aussi ses limites, ses peurs, ses réticences, ses blocages physiques ou psychiques, ses contraintes professionnelles, sociales et familiales, ses convictions politiques et philosophiques...
Après de longues heures de discussion sur ce forum, ils s'étaient reconnus comme les deux pôles d'un même aimant, irrésistiblement attirés et insécables, et avaient décidés de se retrouver en réel : elle n'était pas là par hasard ! Mais, soudainement, tout cela devenait si concret, si réel, si palpable, si tangible, si présent et imminent. Un frisson la parcourut...
Ils s'étaient retrouvés dans un charmant restaurant du quartier piétonnier, où ils avaient partagé un agréable moment autour d'un millefeuille de pommes granny, endives et mozarella en entrée pour tous les deux, de brochettes de gambas aux mangues pour elle et d'un carpaccio d'agneau aux herbes et parmesan pour lui, suivis respectivement d'un pana cotta à l'eau de rose et d'un tiramisu au moka, le tout arrosé d'un verre chacun d'un excellent vin de terroir local... Ils avaient encore longuement échangé, sur leur vie passée, sur leurs centres d'intérêts communs, avec passion, mais sans jamais aborder ce qui les faisait se rencontrer ce soir-là... Ils savouraient juste l'instant présent, le plaisir de la rencontre, l’enivrement de la découverte avec leurs cinq sens...
Et puis, naturellement, il lui avait proposé de l'emmener chez lui. Elle avait accepté sans aucune réserve, elle attendait de toutes façons ce moment depuis trop longtemps !
La maison était chaleureuse et accueillante, avec des meubles et objets décoratifs en matière naturelle et noble : bois, cuir, verre, fer forgé, pierre... La maison était bien chauffée, mais il avait allumé un feu de cheminée qui faisait danser les ombres sur les murs de chaux blanche. Il étaient assis sur deux hauts tabouret, de part et d'autre d'un petit bar rectiligne qu'éclairait une ampoule à la lumière faible mais chaude, et avaient poursuivi leur discussion avec entrain, ponctuée de sourires entendus et empreinte d'une grande connivence d'esprit. Et, tout-à-coup, sans prévenir, sans détour, sans signe annonciateur, cette phrase.
"Bien, fini les politesses !" Il venait de répéter cette phrase, en la regardant avec intensité, au fond des yeux. Elle n'avait pas baissé les yeux, et n'avait pas prononcé un mot, mais un rapide battement de paupière avait signifié "Oui, je suis prête, je suis d'accord pour tout, je me livre à toi." Ils étaient alors restés immobiles quelques secondes, les yeux dans les yeux. Elle y avait lu sa détermination, et sa bienveillance aussi. Il y avait lu sa reddition, et sa confiance aussi.
Alors, il avait ajouté, de cette même voix chaude et sensuelle mais aussi sûre et impérieuse : "Debout, mets toi nue, entièrement, et lentement, devant moi."
Elle s'est alors levée, doucement, avec grâce et légèreté, mais un peu intimidée et angoissée, ne sachant exactement par où commencer, ni où se positionner dans cette vaste pièce. Son regard la rassure, et d'un mouvement de tête il lui indique de se positionner sur le chaud tapis près de la table basse, face à lui. Des émotions contradictoires s'emparent d'elles sans qu'elle puisse rien y faire. Elle a le trac : va-t-elle lui plaire encore, une fois nue ? Saura-t-elle attiser son envie d'elle ? Simultanément, une sourde appréhension, légère mais bien présente l'envahit doucement : que va-t-il lui faire subir ? Enfin, et surtout, elle sent une vague de désir monter en elle, telle une irrépressible marée de vive eaux en période de syzygie.
Elle se tient maintenant debout, face à lui, et, lentement, elle dégrafe sa robe, et la laisse glisser à terre le long de son corps. Pendant tout ce temps, il n'a pas bougé, il n'a rien dit. Il l'observe, la détaille. Elle sent ses yeux posés sur elle tels ceux d'un rapace repérant sa proie du haut des cieux. Puis elle dégrafe son soutien-gorge, qui rejoint la robe à ses pieds. Elle le regarde alors d'un air de défi. Elle voit le reflet des flammes de l'âtre briller dans ses prunelles, et comprend que la flamme du feu est en lui aussi, qu’Éros est à l’œuvre. Elle se sent désirable, et désirée. Alors elle se retourne, lui tournant le dos, se saisit de sa petite culotte avec ses deux mains de part et d'autre de ses hanches, et la fait descendre aussi lentement qu'elle le peut vers le sol, passant les collines de ses deux globes fessiers, les tubulures musclées de ses cuisses, les arrondis de ses genoux, les courbes fuselées de ses mollets, la cambrure de ses pieds enserrés dans ces chaussures à talons hauts et lacets de cuir qu'elle avait choisi pour cette occasion.
Alors, elle se tourne vers lui, offrant à son regard sa nudité intégrale. Enfin, presque ! D'un regard il lui fait comprendre qu'il faut aller jusqu'au bout, et enlever aussi ses chaussures, aussi belles et sensuelles soient-elles... "C'était bien la peine de m'habiller avec des habits si lascifs et sexy pour lui plaire !", ne peut-elle s'empêcher de penser à cet instant. Mais elle s’exécute, et en équilibre instable, sans point d'appui, défait les boucles des lanières de ses chaussures, qui vont rejoindre ses autres atours à terre... Puis elle se redresse, face à lui, un peu gauche, ne sachant bien comment se tenir...
Alors il dit "Tiens toi debout, bien droite, le dos cambré, tes deux bras croisés dans le dos, tes deux jambes écartées, et sur la pointe des pieds." Elle est surprise, un peu étonnée, elle ne s'attendait pas à cela. Elle se sent un peu humiliée, asservie, traitée comme une esclave aux ordres. Elle ne peut s'empêcher de penser à ses convictions féministes et philosophiques, à Gloria Steinem et son ouvrage "Outrageous acts and everyday rebellion" comme à Étienne de la Boétie et son "Discours de la servitude volontaire". Mais après tout, elle est bien là pour cela, et sa servitude est voulue et assumée, non ? Et puis, surtout, à ces paroles, elle ressent immédiatement un feu intérieur l'envahir, et un frisson de désir la parcourir telle une décharge électrique violente. Elle se sait incapable de résister, de dire non, de refuser l'ordre qui vient de lui être intimé.
Aussi se met-elle en position. Il s'approche d'elle, silencieusement, la dévorant d'un regard perçant et lubrique. Il tourne autour d'elle. Elle se sent sans défense, offerte, impudique, obscène. Elle sent son souffle derrière elle, lorsqu'il s'avance à la toucher, effleure sa chevelure, puis murmure à son oreille : "Tu es désormais à moi, comme je suis à toi. Tu vas devenir l'objet de mon plaisir, et je vais devenir l'instrument du tien. Je vais commencer par t'inspecter, dans tous les détails les plus intimes de ton corps. Puis j'en ferai frémir chacune de ses parties, dans la douceur et dans la douleur, dans les caresses et les coups cinglants de la cravache ou du fouet, sous les baisers ou les gouttes brûlantes de la cire de bougie, dans l'emprise des cordes et des chaînes ! Ton corps et ton esprit vont connaître le plaisir, l'orgasme, l'abandon, la souffrance, la beauté, les gémissements, les cris, les râles, les larmes de joie et de rage emmêlées ! Es-tu prête ?"
Elle n'hésite pas un instant, et répond d'un même murmure "Oui, je le suis. Je suis à toi. Fais de moi ce qu'il te plaira."
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Nous montons l’escalier principal, je dois ressembler à une enfant, les yeux pétillants ayant hâte de découvrir sa surprise. J’ai ce sourire d’envie qui s’affiche en grand sur mon visage. J’ai chaud aussi. Les deux verres de vin bu à table quasiment cul sec, pour nous remonter le moral avec Louna après les gesticulations violentes et les éclats de voix, me chauffent les joues. Arrivés en haut, Max m’invite à tourner de suite à droite. Des personnes que je ne prends pas le temps de regarder se tiennent de chaque côté d’un petit renfoncement. Max pousse alors la porte de cette vaste chambre explorée plus tôt dans la soirée avec Shape. Elle est plongée dans le noir, ou plutôt dans une pénombre violette, à cause de grands néons fluo disposés aux quatre coins de la pièce qui donnent à nos dents le sourire émaille diamant et à nos yeux un air de vieux chien diabétique à la cataracte avancée. Il referme rapidement la porte derrière nous, après avoir dit aux personnes restées dehors « quelques secondes de patience ».
A cet instant je ressens une petite touche d’angoisse, là au creux de mon ventre. Passagère, je sais que Shape ne me laisserait pas, là où je ne souhaite pas être. Respire Lilo, fais lui confiance. « Max, Shape, connait le jeu des fantômes ? Vous lui avez expliqué ? Ou vous lui direz ? » « Oui, oui ne t’inquiètes pas. Tu aimes jouer ? et ce soir tu vas pouvoir mener la danse ! » Je respire encore.
Le lit immense est à ma gauche. Une armoire recouverte d’un miroir orné de jolies moulures se tient fièrement à droite. A côté il y a un mannequin de couture sur pieds. Un fauteuil joliment habillé fait face au lit. J’entends de suite, des rires et des secrets qui se partagent à voix basses derrière un paravent de tissus brodés dans le fond de cette grande chambre. Max me propose de me mettre plus à l’aise, et de retirer ma robe. Je commence donc à me déshabiller sans sourciller. Se tenant dans mon dos, il m’aide à y défaire le nœud. Je suis légèrement troublée mais également touchée par cette attention. Il me tend son bras afin que j’y dépose la robe. Lorsqu’il découvre mon tutu, je comprends qu’il me faut aussi le lui remettre. Encouragée par son sourire et ses yeux charmeurs, je me déchausse également. Me voici en sous-vêtements et bas, prête à participer à un jeu dont je ne connais toujours pas les règles. Voyant que je ne m’oppose pas à l’idée de me dévêtir, Max m’explique que je ne serais pas nue à la vue des hommes puisque recouverte d’un drap blanc, et que je serais bien plus à mon aise sans ma culotte et mon soutient gorge, mais que j’étais libre de le faire maintenant ou plus tard, ou pas. Trop de choix s’offrent à moi. Je ne réponds rien et ne bouge plus. Il invite alors les voix de derrière le paravent à finir de me préparer. Trois petits fantômes arrivent. Ce sont des femmes. Je suis rapidement recouverte d’un grand drap blanc, il y a des trous pour mes yeux et un pour ma bouche. Max fixe au niveau de mon regard un masque rose qui permet de maintenir les trous aux bons endroits. Puis il me rassure en me disant que je suis aussi très jolie en petit fantôme et me place face au miroir de l’armoire. Nous sommes quatre formes blanches fluorescentes. Je souris, j’adore cette image dans ce décor.
Nous sommes les spectres magiques qui hantent ce château !
« Voilà ce qui va se passer, je vais faire entrer un homme Soumis ou Dominant choisi par mes soins dans la chambre des petits fantômes et vous aurez dix minutes pour faire ce que vous voulez de lui, Absolument tout. Il aura pour consigne de se laisser faire et de ne rien dire. »
Mes trois autres complices sont emballées. Moi, sur l’instant, j’arrête bien vite mes gesticulations et mon début de balai fantomatique en me rapprochant de mes trois nouvelles amies. Le fantôme n’en mène plus large du tout. Et pourtant dans ma tête, des envies commencent à embouteiller le portillon. Personne ne me verra, je serais et ferais ce que je veux et cet homme volontaire sera le complice obligé de mes jeux. OUIIIiiiii, mais ouiiiiiiii, J’applaudi presque hystérique, au moment où Max quitte la pièce. Nous entrons doucement dans notre rôle et voletons sur le parquet, les immenses draps blancs se distinguent fortement dans l’environnement très sombre et perçu comme plus inquiétant de la chambre. Je recommence à danser, comme j’aime toujours à le faire.
Je suis une petite fille à qui l’on vient d’offrir une superbe robe à paillette qui tourne ! Je fais l’oiseau avec mes bras, tente de découvrir mes jambes de façon sexy en face du miroir. Je trouve ces formes et leurs contrastes appuyés très jolies. Sous le tissu, je boue déjà et ma respiration et l’humidité qu’elle transporte me pique un peu les yeux. C’est à cet instant que Max réapparait dans la pièce avec notre première victime consentante. Mes trois amies se précipitent à sa rencontre tandis que je l’observe. Il est de taille plutôt petite, n’est pas souriant et semble comme gêné. Son regard est peu expressif, alors que les filles sont à caresser son corps au travers de ses habits de soirée. Je comprends à ce moment-là, que le trou pour la bouche ne serre pas uniquement à respirer. L’un des petits fantômes s’agenouille aux pieds de ce timide et s’empresse de défaire la fermeture éclair et la ceinture de son pantalon. Dans un premier temps, mes pieds sont comme vissés au sol, je n’arrive pas à me décoincer. Elles sont deux agenouillées à présent. J’ai fait un pas ou deux ou trois peut être. Je veux voir maintenant. Elles le font s’asseoir sur le lit. Lui frotte le ventre à six mains. Je suis toute proche. Il a l’air si mal à l’aise. Il m’est presque gênant de me tenir debout et de voir son visage. Je n’arrive pas à savoir s’il a une érection, alors qu’elles s’entraident à remettre en phase les bouches et orifices des tissus. Max au moment de ressortir, nous incite à nous amuser d’avantage car il ne reste plus que quelques minutes. Je m’encourage, -Allez Lilo, lance-toi, c’est le premier pas qui compte ! Je fais alors l’effort de m’agenouiller et de me frotter à sa jambe. A quatre patte, j’attrape ses lacets avec ma bouche et défais sa première chaussure, puis sa seconde et les envois loin de lui. Je fais de même avec ses chaussettes. J’ai envie qu’il me caresse la tête, les fesses aussi que je m’amuse à gigoter. J’ai besoin d’être encouragée pour toucher sa peau. Mais rien ne vient. Alors toujours à quatre pattes, je fais le tour du lit et m’allonge dans son dos afin de reprendre ma place de spectatrice. Un des petits fantômes vient me rejoindre, passe sa main sous mon drap et touche l’une de mes cuisses, je suis surprise, je me laisse faire pourtant. Et comme pour remercier ce geste, je pose ma bouche délicatement sur la sienne, c’est amusant. Je reçois une caresse sur mes fesses et un « merci c’est très agréable ». C’est le premier baiser que je donne à une femme.
Max revient accompagné d’une dame brune qu’il installe sur le fauteuil faisant face au lit. Elle regarde plus qu’attentivement la scène qui s’offre à elle, le visage pointu, la bouche tout aussi serrée que sa jupe droite en simili cuir. Etrangement je sens l’homme timide plus détendu. L’un des fantômes incite la femme à se transformer également en spectre blanc, je les aide à fixer le masque. Ce nouveau complice se mélange alors aux autres l’espace d’un instant, mais me rejoint très vite à l’autre bout du lit en me disant « cela ne m’excite pas du tout ! » Max entre à nouveau « les dix minutes sont écoulées ! Monsieur, Madame, après vous…Petits fantômes, tenez-vous prêt, un autre candidat arrive ».
« Bah, zut, je ne pensais pas rester pour un second round moi » et en même temps l’étincelle curiosité clignote en mode feux de Bengale. J’ai envie de voir qui s’invitera à présent chez nous. Je déguise le mannequin de bois et de velours, afin de rajouter une touche mystérieuse.
Un des fantômes sera immobile et n’en perdra pas une miette !
Han…, il me vient une idée, celle que Shape pourrait lui aussi à son tour passer la porte de la chambre et se laisser aller aux plaisirs prodigués avidement par d’autres sous mes directives implicites. Il me reconnaitrait rapidement, malgré ce drap, c’est certain. C’est étrange, je suis jalouse, possessive, ses yeux ne doivent être que pour moi, ses intentions aussi, mais là, dans ce décorum, et grâce au jeu, je suis excitée en projetant une scène dans ma tête sur écran géant. Moi à ses genoux le suçant de manière appliquée et amoureuse et lui touché et explorant le corps d’autres… Oh … ou alors, non…il entre et assis sur le fauteuil regarde les fantômes lubriques animer d’autres désirs en plus des siens qui resteraient secrets. Il noterait les sévices et corrections qu’il s’appliquerait à me faire subir ensuite, à moi, sa vilaine soumise incapable de rester sage. Je souris. Je veux jouer encore…
Il entre. Brun, la cinquantaine, un peu plus grand que moi, de corpulence moyenne, le visage sombre. Mes amies s’animent autour de lui, je m’avance à mon tour et trouve rapidement ma place face à lui légèrement décalée sur sa droite, ma jambe gauche bloquée par un fantôme déjà afféré à le masturber. J’aime sa main. Je la caresse doucement, remonte le long de sa chemise, son épaule, et dessine sa bouche avec mon index. C’est osé, mais il a pour consigne de se laisser faire, et moi j’ai tous les pouvoirs, alors… Il me fixe. Je ne décrocherais pas la première ! Il touche ma poitrine au travers du drap, la malaxe avec ses deux mains. Nos regards ne se lâchent pas. Puis il fait remonter le tissu et tire fortement sur mon soutient gorge pour faire sortir mes tétons déjà saillants. Il les ferre, et se met à les pincer. - Je ne lâcherais rien Monsieur. Mes yeux le lui disent, et je sais qu’il a compris, car déjà son emprise se fait plus forte. Encore un peu plus mordante à mesure que je soutiens plus intensément son regard. Je suis à présent obligée d’entrouvrir la bouche, afin de gérer cette douleur qui me trempe l’entre jambe. Ne sachant plus rester droite, je commence à frotter mes cuisses l’une contre l’autre. Je ressens une pointe honteuse, mais surtout du plaisir qui remonte depuis mon nombril, vacille en passant par la pointe de mes tétons suppliciés et termine à présent en soupir, là, tout contre mon palais. Lui transpire, son visage perle. J’aime ce qu’il me fait, j’aime cette façon qu’il a de me tester, j’aime le provoquer, me bousculer. Je gémis un peu, jusqu’au moment où, plus fort que moi, je lâche un cri et quitte ses yeux pour baisser les miens. Son souffle est devenu râle. Il lâche alors mes seins, dépose un baiser sur mon front puis je me retire. Je reprends ma place à l’autre bout du lit et récupère doucement une respiration plus calme. En retirant mon soutient gorge, et réajustant mon habit de lumière, je réalise avoir pris du plaisir uniquement grâce à mes tétons. Là encore, une première !
La personne suivante est plus joviale, il lui tarde de toutes nous toucher. Son corps est dur, son ventre rond. Il est debout au milieu de la chambre. Il m’est facile, de me faire féline à quatre pattes et de caresser, mes flancs, mes fesses, mes cuisses et une fois debout, d’écraser ma poitrine emplie de désir tout frais contre lui. Excité, il veut m’embrasser, mais ne trouve pas l’accès à ce qu’il désire, l’ouverture pour ma bouche ayant perdue sa place et se trouvant à présent sur le haut de mon crane. Aucun intérêt ! N’en pouvant plus, il soulève le drap et me retrouve en dessous. Je suis démasquée, à découvert. Il me voit, moi, mon visage qu’il caresse brutalement. Petit malaise, bien vite oublié. Je veux tout, satisfaire ma curiosité surtout, savoir de quoi je suis capable aussi. Je ressens comme une frénésie, un désir irrépressible, une faim de plaisir. Je sais à cet instant, que je ne contrôle plus rien, ou du moins, que je m’autorise à ne plus rien contrôler. Advienne que pourra Lilo, joue, joue, joue ...
Je me sens puissante, forte, en pleine confiance. Il me saisit la nuque et prend ma bouche avec sa langue en l’enfonçant aussi durement qu’elle est raide et presque rêche. Je n’aime pas son contact, mais je l’accepte car son désir est fort. Il passe rapidement sur mes seins et se dirige bien vite dans ma culotte, ses doigts raides s’agitent et glissent sur ma mouille. C’est alors que deux fantômes nous rejoignent sous le chapiteau. Ses doigts quittent mon sexe et se perdent ailleurs. Je suis presque soulagée. Je laisse ces trois, puis quatre corps qui s’agitent et commencent à émettre des couinements. Je m’allonge sur le lit écartant mes bras et mes jambes pour récupérer un peu de fraicheur. Je retrouve alors ma bobine à question : - Qu’est-ce que je viens de faire ? Que va dire et penser Shape ? Vais-je être capable de tout lui raconter ? Sait-il ce qui se passe ici ? Max le tient informé ? Ces hommes lui font un rapport en sortant ? Ou est-il, Pourquoi ne vient-il pas ? Quelles seraient les limites à ne pas dépasser selon lui ? …
« Petits fantômes, c’est le dernier candidat, il faut tout donner, je vous envoie le plus beau ! » Je me redresse rapidement. « C’est Shape ? » « Ah non, effectivement, ses Dames en avaient fait la demande, mais il a décliné l’invitation. »
Je suis dépitée, n’ai plus envie de jouer. Je replace pourtant le masque et réajuste ma culotte en boudant. Est-il possible que tout est été discuté, prévu, avant ?... Mais non Lilo, ne soit pas bête, nous ne nous sommes pas quitté de la soirée ! .
Il est là, une carrure de garde du corps, un athlète, avec des muscles qui doivent soulever de la fonte. Il est métisse, une petite quarantaine. Je n’ai jamais touché en corps comme celui-ci. Mes yeux se rallument à la vitesse de l’éclair. Je veux qu’il ne regarde que moi. Alors je me mets debout sur le lit et commence à bouger. Je fais le spectacle. Au départ timidement, puis je me mets à danser plus sensuellement, à faire voler ce blanc, plus haut, plus fort, je ris même un peu. Ses yeux sont sur moi maintenant. Je descends du lit et vais le retrouver en prenant tout mon temps. Arrivée derrière lui, mes mains passent dans son dos, et, sans comprendre ce qui me prend, comme énervée, je le mords, assez fort. Mes dents au niveau des omoplates, puis de ses reins, lorsque son pantalon tombe à ses genoux. Je le mords aussi sur ses biceps et lui pince les pectoraux. Je me trouve alors projeter sur le dos dans le lit. Et son corps écrase aussitôt le mien. Je ne vois plus rien. Le drap est appliqué sur mon visage et me colle. Son sexe dur, pressé sur ma hanche. Je ne proteste pas. Ne bouge aucunement lorsqu’Il retire mes bas et fait descendre ma culotte. Il n’est plus seul à me toucher, je le sais. Le drap se replie à mesure que mon corps se découvre à la vue de tous. J’ai un peu peur. D’abord des caresses sur l’intérieur de mes cuisses, un pli de plus, et c’est mon ventre que l’on touche, un pli encore, c’est au tour de ma poitrine d’être étreinte délicatement, un dernier pli. Le drap est toujours plus épais sur mon visage. Inquiète, je tente de décoller mes épaules du lit. Alors, une de mes nouvelles amies découvre ma bouche et m’embrasse affectueusement. Mes genoux sont écartés et je sens le souffle chaud de sa bouche à lui, se rapprocher, là à cet endroit. Sa langue me lèche, s’enfonce en moi, ses lèvres me sucent. Je ne sais plus réfléchir, je suis heureuse et soulagée lorsqu’il me pénètre de deux doigts fortement, je veux ça oui plus fort encore. Je perds la notion du temps, du bien du mal. Quatre personnes sont là et s’occupent de me donner du plaisir, à moi Lilo qui souvent hésite à aller au bout de celui-ci. Je ne tiens plus, je ne sais plus où je suis, ce qui se passe. J’entends que l'on m’encourage alors que j’hurle à ne pas reconnaitre ma propre voix. Mon corps se tord, s’étire, se cambre, se disloque. Oh non, je n’ai plus de craintes, je veux donner, leur donner et prendre aussi. Je jouis comme il est rare de jouir. Je jouis à en déchirer une solide pellicule qui encombrait mon corps de tant d’interdits. Je jouis de me retrouver moi, je jouis de les rencontrer eux. Je jouis de bonheur, je jouis à en chialer de toute l’affection que l’on me donne si généreusement. Je jouis pour ce partage d’amour simple, primaire, presque animal et pourtant tellement poétique. « Merci, merci, merci » Je le crie si fort lorsque ma nuque révulse et que mon crane pénètre le matelas. Les formes blanches me remercient à leur tour, l’une d’entre elles reste contre moi et me caresse le visage qu’elle vient finir de découvrir. Je respire fort, comme pour la première fois un air nouveau emplissant mes poumons avides de retrouver leur souffle . J’ouvre les yeux et lui souris lorsqu’ elle me dit « c’était si beau, quelle chance, quel cadeau ». Max est là au pied du lit et nous annonce que le spectacle commence à côté. Qu’il est temps de nous changer. « Et bien Lilo, ça a été crescendo, je me trompe ? Allez vite rejoindre votre Maitre, il vous attend impatient. A tout à l’heure ».
Je peine à retrouver mes sous-vêtements dans le noir. De l'autre coté du lit, l’homme musclé fini de se rhabiller puis m’apporte mes bas et découvre alors mon visage. IL me prend dans ses bras, m’embrasse. Le gout de ce moment magique est accroché à sa peau. Je suis comme mélangée. Alors que je suis calme et sereine, j'éprouve une sorte de gêne, de petit malaise et aussi une grande reconnaissance envers cet homme . Il me remercie de lui avoir fait confiance, et prononce ce mot que je peine aujourd'hui à écrire hors contexte : "sublime". Il entoure mes joues de ses deux mains, me caresse la nuque et essuie mes yeux. Nous restons un moment debout l’un contre l’autre. Un instant je voudrais lui donner plus. Mais le jeu est terminé et je retrouve mes limites, le cadre n'est plus le même. « Au plaisir de nous revoir… »
Je rejoins Shape en jupon et soutient gorge, je ne veux pas m’encombrer de d’avantage. Il est non loin de la chambre à regarder le spectacle qui se donne sur l’étage du dessous. Une magnifique femme, aux écailles de Dragon tatouées sur plus de la moitié de son corps se contorsionne autour d’une barre et crache du feu. J’ai besoin de me blottir contre lui, fort, de retrouver son gout, son odeur, qu'il me serre, m'écrase, qu’il m’embrasse et reprenne possession de moi entièrement. Plus personne n'existe autour de nous. Les sons se trouvent amortis contre cette bulle qu'il me faut urgemment reconstituer.
« C’était bien ? » « Oh oui Shape, j’ai adoré et ai pu prendre tant de plaisir. C'était si étrange et tellement bon. J'aurais voulu que tu sois là. Tu veux que je te raconte tout ? Max t'a expliqué en quoi consistait le jeu ? Merci de m'avoir autorisé cela » « C’est bien alors, je suis content. Oui, je veux que tu me dises, si tu en as envie » « Shape, S’il te plait corrige moi fort avec la badine, donne moi la fessée sur le lit ou je me suis donnée, j’ai besoin de nous retrouver… »
FIN
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La soirée bat son plein. Nous discutons à bâtons rompus à propos de nos visions sur la domination, confortablement installés dans de larges fauteuils ou sur un canapé pour certains. Les 2 soumises présentes sont quant à elles assises en tailleur ou à genoux sur des coussins au sol. La musique en fond sonore donne une jolie ambiance à cette soirée.
Un bon vin, de la charcuterie, quelques amuse-gueules, des fruits ainsi qu’un beau plateau de fromage terminent ce joli tableau d’un apéro détendu et animé.
Les esprits s’échauffent, plus cette fois sur nos différences à dominer, mais bien plutôt autour de ce qui nous rapproche. Les rires sonores résonnent. Les clins d’œil entendus s’échangent ici et là.
Deux des Dom présents se lèvent pour sortir fumer, et l’un d’eux que je connais bien me tend la laisse de sa petite chienne.
« Prends soin d’elle veux-tu pendant mon absence.
-Es-tu sûr de ce que tu me proposes ? »
Son large sourire me fait dire que oui.
Je tire sur la laisse pour rapprocher cette petite chienne. Jusqu’alors je ne m’étais pas vraiment attardée à l’observer. D’une part le début de soirée ne s’y prêtait pas. D’autre part elle avait certainement reçu la consigne de se faire oublier parce qu’on avait à peine entendu le son de sa voix. Je suppose en effet que ce n’est ni la timidité ni l'ignorance qui la font taire. Ni l’un ni l’autre ne semble la caractériser.
Je détaille maintenant ouvertement cette chienne qui se trouve à mes pieds. D’où je suis je savoure la vue sur son décolleté plongeant mis en valeur par un haut à dentelle qui la couvre jusqu’au cou. Très belle suggestion. Je me penche pour observer sa croupe, ses longs cheveux redressés en queue de cheval haute. Elle ne bouge pas mais me regarde en souriant.
« Tu n’as rien mangé. Tu n’as pas faim ?
-Madame, mon Maître ne m’a pas autorisée à manger.
-Ton Maître est un tortionnaire ! dis-je d’un ton amusé. Remédions à ça . »
J’attrape un petit morceau de pain et je l’approche de sa bouche. Elle s’avance, délicate, et l’attrape du bout des dents. Elle soupire et je crois qu’elle avait réellement faim.
« Ferme les yeux. »
Elle me donne un regard indescriptible et s’exécute. Elle se tient immédiatement beaucoup plus droite. J’attrape cette fois-ci un petit rouleau de jambon.
« Ouvre la bouche ma belle. »
Je le lui glisse en douceur. Elle garde les yeux fermés . D’une main douce mais ferme, je lui caresse la joue et je prends son menton. Je lui fais goûter tour à tour les différents choses salées de la table. Mes doigts s’aventurent chaque fois un peu plus dans sa bouche, s’attardent sur ses lèvres. Désormais elle me lèche les doigts, les gardant plus que de raison entre ses lèvres.
Je ne participe plus du tout à la conversation, complètement absorbée par ce moment, par elle. Elle a toujours les yeux fermés mais je devine son regard plus lourd. Je veux le voir.
Je glisse une main dans sa queue de cheval et je tiens fermement ses cheveux.
« Ouvre les yeux. Regarde moi. »
Elle ouvre les yeux et ce que j’y lis est magique. Cela me rassure, je ne suis pas là seule à ressentir cette boule de chaleur au creux de mes reins. Je n’en doutais pas vraiment, mais ne la connaissant pas, j’aurais pu me tromper sur ce que j’ai interprété de ses gestes et réactions.
Je lui tends désormais mon verre de vin et elle ouvre à nouveau la bouche, m’offrant ses lèvres, sa langue humide. Je laisse couler un filet de vin. J’observe, je savoure. Je suis de mon doigt un sillon que le vin a tracé, sur son menton, son cou. J’imagine où le liquide aurait coulé si elle avait été nue. Mon esprit se perd et serpente entre ses seins dressés, sur les plis de son ventre, vers son sexe chaud.
Elle a suspendu sa respiration. J’ignore si je respire encore. Plus rien ne bouge autour de nous.
Je détourne la tête et je m’aperçois que les conversations ont cessé, que tous les yeux sont sur nous. J’ai l’impression que nul ne voulait arrêter cette magie. Peut-être étaient-ils d’ailleurs un peu émoustillés par ce spectacle un peu naïf et pourtant si intense.
Et je le vois lui, son Maître, qui est resté debout contre le chambranle de la porte, sourire aux lèvres, sirotant son verre de vin. Quelque chose me dit que lui n’a rien voulu rater de ce moment et qu’il s’est régalé à nous observer.
Je devrais relâcher ses cheveux, je devrais cesser ce jeu, je devrais reprendre une contenance, relancer la conversation. Et après tout non. Je ne dois rien du tout. Personne ne semble gêné par notre petit jeu et j’ai en plus l’accord tacite de son Dom pour continuer.
Et surtout je n’ai aucune envie d’arrêter. Je veux encore sentir sa langue s’enrouler autour de mes doigts, je veux encore la dévorer des yeux, la nourrir en bonne petite chienne, errer dans notre sphère éphémère, savourer ce moment simple et les milliers de sensations qui l’accompagnent.
Pendant mes quelques secondes d’errements, elle n'a cessé de me regarder, je n'ai pas enlevé ma main de ses cheveux, sans doute un moyen de rester connectées.
Je me rapproche d'elle et murmure à son oreille:
«Continuons ma belle.»
Elle me soupire un oui qui termine de me faire chavirer. Je lui souris et caresse tendrement sa joue du bout de mes doigts. Elle recherche le contact plein de ma paume.
Je continue de la nourrir tout en me nourrissant moi de ses gestes, de ses réactions, et je prends un plaisir de plus en plus grand à ce petit jeu. Je me surprends moi-même à ressentir tout à coup autant de désir pour elle.
A ce moment-là, je ne vois plus la chienne, ni même la soumise. Je ne vois plus qu'une femme généreusement offerte, une femme sublime dont les soupirs m'envoûtent. Et je deviens obsédée par cette vision du vin qui ruisselle sur sa peau. Ces gouttes qui glissent le long de sa peau douce.
Je ne résiste plus. Je fonds sur son cou en resserrant ma main autour de ses cheveux et je goûte le vin à même sa peau. Goulûment. A pleine bouche. Je la sens se tendre immédiatement et surtout, j'entends un râle discret mais sonore. A ce moment précis, je prends sur moi pour ne pas l'embrasser sauvagement, ne pas la déshabiller là, sur le champ et assouvir mon obsession.
Ce jeu devient un supplice, pour elle comme pour moi, je le sens, je le ressens. Le sourire complice que nous nous adressons pourrait le crier pour nous aux convives qui nous entourent.
Nous restons ainsi, à nous sourire, à nous fixer, à respirer le désir de l'autre, à tenter de cadrer notre propre désir. La main légère qu'elle a posé sur mon genou devient une brûlure quasi insoutenable.
Le temps semble figé alors que nos corps et nos esprits bouillonnent et menacent d'exploser.
Je prends sa main et y pose un baiser simple. Je me relève en la laissant là à regrets et je me dirige vers son Dom.
Il me scrute avec amusement, mais je sais que cette scène l'excite beaucoup et que son esprit échafaude mille et un scénarios torrides. Il sait très bien ce que je viens lui demander. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il s'adresse déjà à moi :
« Oui tu peux. Elle en meurt d'envie autant que toi et je ne veux pas lui refuser cela. A charge de revanche Jen ! »
Je le prends dans mes bras, lui dépose un merci à l'oreille et un baiser sur la joue. J'aurai le temps de réfléchir une autre fois à la revanche qu'il ne manquera pas de me concocter.
Je m'arrête et je la contemple un instant. Elle si belle, toujours à genou au milieu des autres, le haut du dos parfaitement droit, le menton fièrement relevé. Elle m'attend en position de soumise.
Je marche en sa direction mais mon esprit court à sa rencontre.
Arrivée vers elle, je saisis sa laisse et l'entraîne derrière moi à l'extérieur de la pièce. Elle marche de façon élégante, juchée sur ses escarpins, docile.
Un effleurement de main en passant à son Dom. Elle m'imite. Si elle en doutait encore, elle sait désormais que nous avons son plein accord. Je referme la porte derrière nous et la pousse un peu en avant.
Je l'attrape par les hanches et me colle à son dos. Elle soupire de plus belle.
« Encore un peu de patience ma douce. » Cette phrase est autant pour moi que pour elle en réalité.
Je fais un détour dans la cuisine, j'attrape une bouteille et un verre à vin que je lui confie. Ce simple contact de nos doigts qui se frôlent m'électrise. Je reprends ma route, sa laisse à la main, vers l'escalier imposant de la maison.
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Il était prêt, l'heure approchait et tout était en place ainsi qu'il l'avait imaginé et préparé. Elle, elle était à l'étage en dessous attachée par son collier à un anneau dans le mur qui lui avait laissé deux mètres de mobilité durant le temps où elle était restée plongée dans une obscurité parfaite dans cette pièce. Son Maître était venu la voir plusieurs fois mais sans repère elle avait perdu toute notion du temps. Il lui parlait à chaque fois, d'une voix calme, posée il n'avait pas besoin de hausser le ton pour se faire obéir. Il la caressait doucement en la prenant dans ses bras, ses mains glissaient sur sa peau, partout, s'insinuant entre ses cuisses à la fois pour marquer sa possession et entretenir le feu qui couvait dans son sexe. Elle ne pouvait se satisfaire elle même car ses poignets étaient attachés courts avec son collier et ne permettait pas à ses mains d'aller aussi bas.
Cette fois en entrant il défit la chaîne du mur, la fit se dresser sur ses hauts talons en l'aidant de ses bras musclés et si rassurants en ce moment. Elle savait qu'elle était désirable ainsi, des bas gainant ses jambes jusqu'en haut des cuisses où se révélait son sexe, un soutien gorge dégageant les aréoles de ses seins de manière à la fois obscène et naturelle.
Il tira sur la laisse et ils sortirent pour monter l'escalier qu'il lui fit gravir devant lui pour profiter de ses courbes en mouvement. Ses jambes semblaient manquer d'assurance, dans un mélange d'appréhension et d'excitation l'incitant à prendre son temps. Elle savait qu'aujourd'hui elle porterait ses marques, ils en avaient parlé longuement, souvent. Même si elle ne savait pas exactement ce qu'il avait choisi de lui faire porter pour marquer son appartenance, elle avait confiance et le baiser qu'il lui donna devant la porte en prenant son sexe à pleine main lui transmit toute sa force, elle prononça les mots convenus: "je suis prête, je suis à vous". Il ouvrit la porte et tira sur la laisse...
En entrant dans la pièce elle ne distingua que la lueur de quelques bougies qui éclairaient faiblement la pièce. Elle ne vit l'autre homme que quand celui-ci alluma une lampe à côté d'un divan à côté duquel il se tenait debout. Toujours guidée par la laisse elle avança et dû s'allonger sur la couche qu'on lui désignait. Des liens de cuir vinrent immobiliser ses chevilles puis ses poignets de chaque côté, un bandeau la priva ensuite de la vue. Des mains se promenaient partout sur son corps, générant des frissons de plaisir, des tensions quand elles se faisaient insistantes ou inquisitrices. Une musique lente, hypnotique montait doucement, des bruits de préparatifs lui parvenaient aussi régulièrement, des boites qu'on ouvre, des sachets déchirés, des froissements, des liquides agités, tout se mêlait aux sensations provoquées par ces mains qui prenaient toujours plus possession d'elle. Ses seins furent particulièrement sollicités, malaxés, caressés, les tétons frôlés puis pris en main, délicatement pincés ils avaient pris ce volume que son Maître aime tant. La bouche de celui-ci se posa sur le téton gauche pour l'aspirer, elle sentait sa langue s'amuser avec, ses dents le mordiller. La sensation changea quand elle senti le liquide froid prendre la place de la bouche sur le téton puis une sensation de pincement ferme et très vite un éclair de douleur la traversa vite apaisé par la voix et la main de son Maître qui après l'avoir passée dans ses cheveux la tenait fermement ainsi en lui murmurant à l'oreille les mots qu'elle voulait entendre à ce moment là. Avant que la douleur se répète sur l'autre téton elle savait qu'elle porterait désormais fièrement les lourds anneaux qu'ils avaient vu ensemble le mois dernier dans la boutique de piercings...
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Sans avoir retrouvé un lexique ici sur tous les termes possibles et imaginables en BDSM, et en étant parfois perdue sur certains de ces termes, je reprends un lexique trouvé sur Fet-Life, plutôt bien documenté : s'il est déjà publié ailleurs, vous m'excuserez de ne pas avoir assez cherché et j'effacerai celui-ci
Allez, c'est parti !
Case Gender
Male (M) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'une homme ;
Female (F) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'un femme ;
CrossDresser/Transvestite (CD/TV) - une personne qui aime s'habiller et se comporter dans le style et les manières généralement associés au sexe opposé ;
Trans - une personne dont le sens de l'identité personnelle et du sexe ne correspondent pas au sexe biologique assigné à la naissance.
** Male to Female - homme vers femme (MtF) ;
** Female to Male = femme vers homme (FtM) ;
Transgender (TG), terme vaste qui englobe toutes les personnes qui sortent du cadre traditionnel du genre qui leur a été assigné ;
Gender Fluid (GF) - une personne qui fluctue entre plus d'un genre, ou entre avoir un genre et ne pas avoir un ;
Genderqueer (GQ), une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au binaire mâle-femelle. ;
Intersex (IS) - une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle qui ne semble pas correspondre aux définitions typiques de femmes ou d'hommes. ;
Butch (B) - une personne généralement identifiée comme une femme mais dont les rôles sociaux et relationnels sont perçus par beaucoup comme masculins, ayant souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ;
Femme (FEM) - une personne qui a une apparence ou d'autres caractéristiques traditionnellement considérées comme féminines, et qui ont souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ;
Not Applicable = pas applicable.
Sources : Mais qu'est ce que ça veut dire? - cherche traduction Anglais/français - Kinktionary
Case Sexual Orientation
Straight = hétérosexuel.
Heteroflexible = personne qui s'identifie comme hétérosexuelle, mais qui peut parfois trouver le même sexe attrayant.
Bisexual = bisexuel.
Homoflexible = personne qui s'identifie comme homosexuelle, mais qui peut parfois trouver le sexe différent attrayant.
Gay = gay.
Lesbian = lesbienne.
Queer = queer.
Pansexual = pansexuel, a des activités sexuelles ou érotiques sans distinction de genre, sexe et/ou orientation.
Fluctuating/Evolving = fluctuant/en évolution.
Asexual = asexué.
Unsure = incertain.
Not Applicable = pas applicable.
Case Role
Dominant = Dominant (Dom), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s.
Domme = Dominante/Domina (Domme), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s - terme habituellement féminin.
Switch = Switch (Switch), qui peut se sentir Dominante/sadique ou soumis/masochiste en fonction de son partenaire, du contexte ou de son humeur, etc.
submissive = soumis(e) (sub), qui donne le contrôle à un(e) Dominant(e) dans une dynamique D/s.
Master = Maître (Master), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s.
Mistress = Maîtresse (Mistress), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s - terme habituellement féminin.
slave = esclave (slave), qui donne le contrôle quasi-totale à son Maître/Maîtresse/Propriétaire.
kajira = kajira (kajira), esclave féminine dans la culture Goréenne ;
kajirus = kajirus (kajirus), esclave masculin dans la culture Goréenne ;
Top = littéralement celui du Dessus (Top), qui exerce le contrôle pendant une session.
Bottom = littéralement celui du dessous (Bottom), qui donne le contrôle pendant une session.
Sadist = sadique (Sadist), qui aime infliger de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) sur une autre personne.
Masochist = masochiste (Masochist), qui aime recevoir de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) d'une autre personne.
Sadomasochist = sadomasochiste (Sadomasochist), qui aime à la fois recevoir et infliger (émotionnellement et/ou physiquement) de la douleur et/ou de l'humiliation.
Kinkster = kinkster (Kinkster), qui a des préférences sexuelles ou un comportement sexuel inhabituels pour la société.
Fetichist = fétichiste (Fetishist), qui est excité par un fétiche spécifique.
Swinger = Échangiste ( Swinger ), qui n'est pas monogame et peut avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que les relations officielles.
Hedonist = hédoniste (Hedonist), qui considère que la recherche du plaisir est la quête primaire de la vie.
Exhibitionist = Exhibitionniste (Exhibitionist ), qui aime s'exposer ou s'afficher de manière publique ou semi-publique.
Voyeur = Voyeur (Voyeur), qui aime regarder les autres, le plus souvent dans un contexte sexuel, sans s'impliquer envers eux.
Sensualist = Sensualiste (Sensualist), qui considère la recherche du plaisir via les sensations physiques comme un de ses objectifs principaux dans la vie.
Princess = Princesse (Princess), qui réclame un soin particulier en terme de compliments, d'attention et de précautions.
Slut = littéralement une femme avec une morale d'homme (Slut), qui se donne la liberté de s'adonner à des relations sexuelles avec qui elle veut, comme elle le veut. ( complément)
Doll = Poupée (Doll), qui aime être une poupée, mentalement et physiquement.
sissy = sissy (sissy), qui se livre à un mélange de féminisation et d'humiliation afin d'atteindre un état émotionnel ou mental différent - généralement un homme soumis.
Rigger = Attacheur (Rigger), qui pratique l'art du bondage ; la plupart du temps avec de la corde.
Rope Top = littéralement celui "du dessus" avec les cordes (Rope Top), qui pratique le bondage sur un Rope Bottom.
Rope Bottom = littéralement celui "du dessous" avec les cordes (Rope Bottom), qui pratique le bondage avec un Rope Top.
Rope Bunny = littéralement lapin de corde (Rope Bunny), qui sert de modèle de démonstration avec des cordes, comme le Shibari.
Spanko = terme racourci pour "spankophilie" : adepte de la fessée (Spanko), qui aime la fessée sans préjugé du rôle.
Spanker = fesseur (Spanker), qui donne des fessées aux autres.
Spankee = fessé(e) (Spankee), qui aime recevoir des fessées.
Furry = adepte de personnage anthropomorphique (Furry) , qui s'identifie fortement à un animal particulier ou une créature anthropomorphe particulière.
Leather Man = littéralement Homme de cuir (Leather Man), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement masculin.
Leather Woman = littéralement Femme de cuir (Leather Woman), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement féminin.
Leather Daddy = littéralement Papa de cuir (Leather Daddy), qui exerce une figure paternelle pour un(e) garçon/fille, , terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather Top = littéralement celui du dessus (Leather Top), qui exerce le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather bottom = littéralement celui du dessous (Leather bottom), qui donne le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather boy = littéralement garçon de cuir (Leather boy), qui est un homme soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather girl = littéralement fille de cuir (Leather girl), qui est une femme soumies cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather Boi = littéralement garçon de cuir (Leather Boi), qui est un soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Boi désignant une personne de sexe biologique féminin qui adopte un comportement de jeune homme.
Bootblack = littéralement Cireur de chaussures (Bootblack), qui considère dans le cirage de bottes comme appartenant au cadre du jeu.
Primal = Primale (Primal), qui définit 1/ ceux qui veulent rompre avec les traditions en créant leur propre mode de vie sans règles pré-établies ou protocoles pré-définis. 2/ ceux qui se réfèrent à une sorte d'instinct primaire/primitif très animal.
Predator Primal = littéralement Prédateur Primal (Predator Primal), qui cherche à chasser et à dominer sa proie.
Primal Prey = littéralement Proie Primale ( Primal Prey), qui cherche à être chassé et se soumettre à un prédateur.
Bull = littéralement Taureau (Bull ), qui a des relations sexuelles avec le partenaire "infidèle" dans un cocufiage dynamique.
cuckold = cocu (cuckold), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement masculin.
cuckquean = cocue (cuckquean), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement féminin.
Ageplayer = Adepte des jeux de régression (Ageplayer), aime qu'une différence d'âge soit incarné par l'un ou les deux partenaires.
Daddy = Papa (Daddy), qui incarne la figure paternelle dans la relation - souvent mais pas toujours un Dominant.
Mommy = Maman (Mommy), qui incarne la figure maternelle dans la relation - souvent mais pas toujours une Dominante.
Big = littéralement Grand (Big), qui a un rôle de soutien dans une dynamique de jeux de régression/ageplay - souvent avec un little.
Middle = littéralement Milieu (Middle), qui s'inscrit dans la dynamique Big/little mais qui se sent plus grand qu'un little - souvent mais pas toujours un soumis.
little = littéralement petit (little), qui agit et se comporte comme un enfant- souvent mais pas toujours un soumis.
brat = soumise insoumise/sale gosse (brat), qui est insolent, répond, et est désobéissant - souvent mais pas toujours un soumis.
babygirl = bébé fille (babygirl), qui s'identifie ou joue le rôle d'une petite fille - souvent mais pas toujours un soumis.
babyboy = bébé garçon (babyboy), qui s'identifie ou joue le rôle d'un petit garçon - souvent mais pas toujours un soumis.
pet = animal (pet), qui aime le petplay (jeu d'identification à un animal familier) - souvent comme bottom ou soumis(e).
kitten = chaton (kitten), qui s'identifie à un chaton ou un chat dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
pup = chiot (pup), qui s'identifie à un chiot ou un chien dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
pony = poney (pony), qui s'identifie à un poney ou un cheval dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
Evolving = En évolution (Evolving), qui est actuellement en évolution.
Exploring = En exploration (Exploring), qui voyage librement dans le monde de la perversion/kink.
Vanilla = Vanille (Vanilla), qui n'a pas de kinks ou de fétiches identifiés.
Undecided = Indécis (Undecided), qui n'a pas encore identifié un rôle particulier.
Not Applicable = pas applicable (Not Applicable), qui ne souhaite pas spécifier de rôle particulier.
Source {en} : Describing Our Roles
case How Active Are You
I Live it 24/7 = je le vis en 24/7 (tous les jours, tout le temps).
I Live The Lifestyle When I Can = je vis le style de vie quand je le peux.
Just In Bedroom = seulement dans la chambre à coucher.
Once In A While To Spice Things Up = une fois de temps en temps pour pimenter les choses.
Curious And Want To Try = curieux et veut essayer.
Just Curious Rgith Now = seulement curieux.
Case Relationships
Single = seul, célibataire ;
Dating = voit/fréquente quelqu'un(e) ;
Friends With Benefits = ami avec intimité sexuelle ;
Play Partners = partenaires de jeux ;
In A Relationship = en relation ;
Lover = amoureux ;
In A Open Relationship = en relation ouverte ;
Engaged = fiancé ;
Married = marié ;
Widow = veuve ;
Widower = veuf ;
Monogamous = monogame ;
Polyamorous = polyamoureux (Quand aimer ne se conjugue pas qu'au singulier) ;
In A Poly Group = appartient à un groupe polyamoureux ;
In A Leather Family = appartient à une "Leather Family" ;
In A Pack = appartient à une "meute" ;
In A Rope Family = appartient à une "famille de cordes" ;
Member Of A House = membre d'une Maison ;
It's Complicated = c'est compliqué.
Case D/s Relationships
Dominant = Dominant ;
Sadist = sadique ;
Sadomasochist = sadomasochiste ;
Master = Maître ;
Mistress = Maîtresse ;
Owner = Propriétaire ;
Master And Owner = Maître et Propriétaire ;
Mistress And Owner = Maîtresse et Propriétaire ;
Top = littéralement celui du Dessus ;
Daddy = papa ;
Mommy = maman ;
Brother = frère ;
Sister = soeur ;
Being Served = est servi ;
Considering = considérant ;
Protecting = protégeant ;
Mentoring = mentor ;
Teaching = enseignant ;
Training = formateur ;
Switches = switch ;
submissive = soumise ;
masochist = masochiste ;
bottom = littéralement celui du dessous ;
owned and collared = appartenant avec collier ;
owned = appartenant ;
property = propriété ;
collared = portant le collier ;
slave = esclave ;
kajira = kajira (cf ci-dessus) ;
kajirus = kajirus (cf ci-dessus) ;
in service = au service ;
under protection = sous la protection ;
under consideration = sous la considération ;
pet = animal ;
toy = jouet ;
girl = fille ;
boy = garçon ;
babygirl = bébé fille ;
babyboy = bébé garçon ;
brat = soumise insoumise/sale gosse ;
Keyholder = porteur de la clé ;
in chastity = sous chasteté ;
being mentored = sous mentorat ;
student = étudiant ;
trainee = stagiaire ;
unowned = sans propriétaire ;
unpartnered = sans partenaire ;
It's Complicated = c'est compliqué ;
Presently Inactive = actuellement inactif ;
Not Applicable = pas applicable.
Liens complémentaires et sources :
{fr} Mode d'emploi francophone pour FetLife
{fr} Faq francophone FetLife - Les questions les plus courantes
{en} Roles, Orientations and Genders Defined.
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(Photo du Net)
Au premier abord, il est vrai que cet objet est bien emblématique et soulève bien des interrogations.
J'avais parcouru plusieurs fois "Histoire d'O" pour comprendre le fait de l'utiliser...
Que pouvait-on avoir comme plaisir de marquer par celui-ci le corps d'une personne ? que pouvait-on ressentir à infliger ou encore à recevoir ? Bien des questions qui restaient en suspendent, mais que
Serge et Claire allaient sans nulle doute, me faire découvrir...
Serge me demanda "Dit un chiffre..."
Je compris de suite que cela allait correspondre au nombre de coups qu'il infligerait à Claire...
"Dix.." dis-je simplement, en pensant que cela était déjà pas mal...
Il sourit et me dit que cela n'était pas encore assez, et que Claire méritait plus...
Mais mériter plus pourquoi ?...enfin
Il me dit alors "Cela sera 30..."
30...ou lala… et ben, il n'y va pas avec le dos de la cuillère...
Le premier coup tomba sur le séant de Claire, lui faisant pousser un petit cri entre douleur et plaisir...
Puis le deuxième...
Et ainsi de suite...
Serge marquait toujours une petite pause entre chaque coup, me laissant voir apparaître les traits rouges sur les fesses de Claire.
Arrivé au Quinzième coup, Serge s'arrêta, me regarda et d'un large sourire… me tendit la cravache...
Je pris donc cette cravache et un peu penaud, j'appliquais le premier coup...
Ce fut bizarre et surtout je ne savais pas à quelle intensité je devais assener les coups...
Et bien sûr ce premier coup était très en deçà de l'intensité que Serge avait eue et il me le fit comprendre...
Le deuxième coup, plus fort, fut encore une fois bizarre… mais là que ne fut pas mon émerveillement en voyant la réaction de Claire...
Elle poussa un cri délicieux, serrant les chaînes de ses mains, et je vis également et avec beaucoup d'admiration ses fesses se resserrer contre le Plug… les hanches se cambrer pour retomber doucement… et ensuite de voir le corps attendre le coup suivant...
En un mot un spectacle qui ne laisse pas de marbre.
Je continuais alors se terrible tourment, appréciant à chaque fois plus la réaction de Claire. Car je dois bien avouer que d'assener des coups ce n'est pas un plus envoûtant, voir même troublant, mais le résultat… c'est tout autre chose...
Quand le dernier coup fut assener, Claire restait repue de ses troubles. Elle était comme détendue, certes, encore tremblante, mais elle était "calme", heureuse de ce châtiment.
Sa Fleur était des plus détrempées, ses fesses bariolées, ses jambes encore tremblantes… mais encore une fois, quelle belle vision...
Je pensais que cela était terminé… mais Serge me réserva un dernier "cadeau"...
Alors que je me remettais de ses émotions très particulières de cette première incursion dans un aspect que je ne connaissais qu’au travers de mes lectures, Serge et Claire me réservaient un dernier présent…
Claire était encore toute chose et semblait reprendre un peu ses esprits.
Serge, qui était resté à ses cotés tout au long de ce supplice, me pris la cravache des mains. Puis, la déposant au près de Claire, il caressa ses formes rougies comme pour la soulager des maux passés.
Il se mit alors sur le cotés, me laissant toujours admirer le résultat de mes faits, puis vint effleurer le Plug…
Il s’amusa un temps, a le faire tourner délicatement… J’aperçus Claire qui, se redressait quelque peu et commença à nouveau à repartir dans un délice de sensation que traduisait les mouvements de son corps.
Puis, tout en tournant l’objet, commença à l’extraire doucement, délicatement, comme s’il fut une fleur très précieuse.
Quand il fut totalement retiré, je vis Claire redresser le bassin, afin de rendre plus visible encore cet antre si convoitée par les hommes…
Serge mis alors ses mains sur chacune des fesses et les écarta doucement.
L’entré était très écartée et restait bien ouverte…
je me souviens encore de cette image qui me marqua beaucoup… je savais le corps capable de prouesse incroyable, en terme de dilation, mais la ce fut la première fois que j’ai pu voir en réel ce fait. Non pas que je n’avais pas connu avant les plaisirs de disposer de ce précieux, mais là, le voir ainsi ouvert comme une belle rose, c’était saisissant et envoutant.
Serge, alors, me dit simplement avec un grand sourire :
« Il est tentant de pouvoir en disposer, non ? … Il est à toi… prend le, prend là »
Wouah…ils avaient déjà fait tant pour moi, j’hésitais, mais la tentation était trop grande et l’offre irrécusable …
Je m’avançais alors, et pris possession de cette antre.
J’avais pour habitude d’y venir avec beaucoup de délicatesse, car c’est un endroit des plus sensibles et qui demande beaucoup de préparation, mais là, la préparation était plus que faite, si je puis dire…
Mais je m’engouffrais doucement, guettant la réaction de Claire, non pas pour en percevoir la jouissance, mais plus si cela pouvait la gêner…un peu ridicule au vue de ce qu’elle avait déjà subit…
Ce fut un véritable délice, pour nous deux, surement plus pour moi bien sur, mais un moment vraiment inoubliable …
Je me souviens également encore ressentir cette antre se refermer sur ma fierté lorsque Serge retira ses mais des fesses de Claire,
Ou encore quand mon corps venait à la rencontre des fesses de Claire, encore chaude des maux…une sensation bien particulière sur mon corps que j’aime encore aujourd’hui ressentir quand l’occasion m’est donnée.
Et encore, lorsque l’appel du corps de Claire pour venir en elle plus profondément, lui arrachant la jouissance au travers de bouche…
Moments véritablement inoubliable…
Oui ce fut un véritable plaisir, un véritable cadeau, la cerise sur le gâteau comme on dit bien …
Il est des plus difficiles de retranscrire tout ce que j'ai pu ressentir, vivre durant cette soirée ...
D'une part, par ce que cela fait, longtemps....heu mince je suis vieux....sourire (pas tant que cela quand même)
Et d'autre part, qu'il est encore plus difficile de mettre des mots sur des sensations si intenses, si fortes...
Enfin voila ce que fut ma première réel expérience avec une femme d'O, qui m'ouvrit alors les portes d'un jardin de délices passionnants et envoutant...
Et comme le disait Monsieur Charles Trenet :
Et que oui les yeux brillent de milles feux en cette passion
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Sa peau était douce, ses seins, même de petites tailles, étaient comme deux pierres précieuses pour moi, d'autant que ce corps ne m'appartenait pas…
Et je pris doucement le chemin de sa pointe… partant de la base du sein et remontant doucement, lentement… tout en serrant peu à peu ce petit mamelon pour en tirer la saveur et la douce érection de ce pic…
Ce dernier geste eut pour effet de faire frissonner Claire… délicieux moment...
Je fus tenté par le fait d'embrasser ce bel objet de convoitise...et je ne me fis pas prier...
Ma bouche s'empara de ce doux sein, pendant que ma main pris possession du deux sein...
Je restais ainsi un petit moment, me délectant de cette douceur...
Puis, je pris, une fois la pointe bien dressé, la pince...
L'ouvrit,
Et l'apposa sur ce Mont fièrement dressé, je relâchais doucement le mécanisme, pour qu'il se referme lentement...
Claire se mordilla le coin de sa lèvre, m'indiquant qu'elle appréciait ce doux supplice...
Je réitérais sur le deuxième, qui procura le même effet...
Puis Claire prononça : "Merci, Monsieur"....
Serge fit basculer Claire vers l’avant, afin que son postérieur lui fasse face.
Il en tira un objet noir, conique, qu’il remplaça par un autre un peu plus large.
Je n’avais pas vu qu’elle avait en elle ce Plug dont la base était plate et rond.
Je vis nettement Claire se reculer pour s’empaler sur ce précieux objet…
Puis Serge la fit se redresser, puis la fit mettre face à lui. Et il lui apposa alors une laisse de petits maillons qu’il accrocha à son collier…
« Bien, Maintenant nous pouvons prendre l’apéritif »
Nous prenions l’apéritif tranquillement installé dans un grand canapé.
Claire était aux pieds de Serge, qu’il, par moment, caressait sa chevelure. Il tenait la laisse lâchement, mais de façon sur.
Nous discutions de choses et d’autres tout en dégustant un petit cocktail de sa préparation.
La conversation tourna rapidement sur le sujet de la sexualité et des différentes pratiques. Nous échangions nos points de vue.
Claire, elle, restait passive mais attentive aux paroles que nous échangions.
La conversation devenait de plus en plus chaude…
Serge tira sur sa laisse…et écarta ses jambes.
Claire répondit immédiatement, comprenant ce que désirait son cher. Elle se plaça dans cette ouverture...
Je restais alors un peu Penot, devinant aisément la suite des choses…
Sans me tromper, Claire avança sans l’ombre d’une hésitation les deux mains sur les jambes de Serge. Elle ouvrit le pantalon, et en sortit le Saint Graal, délicatement puis le caressa avec tact.
Elle le mit en bouche et lui prodigua les doux tourments si ravageurs…
Serge semblait un peu détaché de ce que faisait Claire, il poursuivait simplement la conversation…
J’étais des plus perplexe de l’attitude de Serge, dans un premier temps…quel détachement, comment rester de marbre avec pareil douceur ?...
Aujourd'hui, je comprends mieux cela, ce n'est pas tant du détachement, mais un jeu, un plaisant moment pour que l'autre se dépasse, se transcende...pour qu'elle soit encore plus délicieuse et captivante
Mais au bout d’un moment, Serge avait du mal à tenir la conversation et flattait alors Claire par de délicate caresse sur sa crinière.
Je restais un moment sans voix, attendant la fin qui semblait poindre…
Mais Serge, me regardant alors avec son sourire un peu narquois, arrêta Claire en lui relevant le visage et tirant sur la laisse.
Claire s’arrêta net, regardant Serge pour je dirais la première fois de la soirée, avec un grand sourire, qu’il lui retourna. Il lui caressa la joue.
Il tira la laisse dans ma direction, me la tendant…
Claire, lui souri à nouveau, et suivi alors la laisse dans ma direction….
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Il y a un peu plus de trois ans, un dimanche matin, en posant le pied au sol, je me rends compte qu'il me manque un sacré bout de moi et ce depuis longtemps. En effet une épaisse cicatrisation immonde s'enkyste depuis mon intérieur, envahissant mon cœur, mon intimité et mon cerveau.
Je me sens comme a part à coté de ma vie...
CONSTAT :
Il est simple, je ne suis pas absolument épanouie et complète.
Suivi du coup de tas de questions du genre :
QUESTIONS :
Je deviens un truc que je n'apprécie pas, mais quoi?
Qu'est ce que je veux de plus?
Qu'est ce qui me manque autant?
Et pourquoi maintenant?
A la suite de quoi je fais un état des lieux
ETAT DES LIEUX
J’approche de la quarantaine. Je suis mariée depuis plus de 15 ans. J'ai trois enfants que j'adore et qui me le rendent bien. Une famille et des amis présents. Une maison à la campagne non loin de l'océan. Un chien, 3 chats, des poules et même deux poissons rouges sans prénom fixe. J'aime mon boulot. J'ai une passion dévorante pour le théâtre et j'ai repris depuis peu le sport de façon intensive pour me défouler et me reprendre en main.
Puis j'en ai tiré une conclusion
CONCLUSION :
Il y a plus malheureuse que moi c'est certain, et j'ai pourtant cette impression de pourrir et de crever. Cette sensation de jouer un rôle qui ne me correspond plus totalement. Et cet ennui que je ressens et qui m'oblige à combler un manque un vide sidéral ...
Etant de nature à ne pas laisser les choses en l'état sans les comprendre, ma curiosité me pousse vers des recherches qui partent alors tout azimut.
Je vous passe les détails terribles de cette errance qui m'a menée vers des chemins escarpés et scabreux. Vers la honte souvent, des regrets parfois, l'envie de disparaître aussi. Je me découvrais sans pouvoir me comprendre... quand j'y repense quelle angoisse ! d'autres dirons quel courage ! ou encore quelle connerie !
Puis un jour, mon mari le découvre et me stop dans cet élan destructeur non maîtrisé.
C'est une bombe posée avec le minuteur et tous les gadgets, l'implosion est imminente, les dégâts risquent d'être dévastateurs.
C'est également à cet instant que je ressens une onde de choc, l'électro- cardio-encéphalogramme de notre couple n'est pas plat. Il y a encore une vie endormie et il est possible qu'elle frémisse à nouveau.
Je veux pouvoir sortir de cette salle de réanimation froide et pale où l'on n'est autorisé à respirer qu' au travers de petits tuyaux où l'on se trouve contraint d'être nourri par le goutte à goutte universel. Anesthésié de tout, pour ne plus ressentir la douleur de l' amputation d'un bout de nous .
Je veux pouvoir savourer, croquer, bouffer, dévorer...
Il me pardonne difficilement et pourtant il ne m'en veut pas. Je crois que c'est à lui qu'il en veut et c'est cela qui me blesse le plus. Je lui jure de me tenir à carreau et je trouve d'ailleurs des tas de raisons pour tenir cette promesse.
Mais mon membre fantôme me réveil chaque nuit, l’accalmie, n'est que de courte durée, mon ventre me travail et le vide ressenti se fait de plus en plus pressant. J'ai faim de tout, quitte à m'empoisonner, je veux pouvoir goûter à ce tout que je ne connais absolument pas, car nous n'avons pas encore été présentés.
Je reprends de plus belle mes recherches, mais les partage avec lui. Il ne comprend toujours pas, alors je tente de lui expliquer avec le peu de compréhension en ma possession et plus je me justifie et plus les choses s'éclaircissent de mon côté.
Je suis de Nature soumise !!?! Mais qu'est de donc cette bestiole? Il me faut comprendre et explorer cette partie de moi qui rejailli aujourd'hui et qui éclabousse mon esprit entré en mode veille depuis 10ans environ.
Je passe à nouveau quelques détails qui ont eu cependant tous une grande importance pour en arriver où j'en suis à présent.
Mais un beau jour, et par amour pour moi, mon mari accepte que je puisse avoir une expérience réelle auprès d'un Maître. Ce fut une magnifique découverte de moi-même, un lien beau unique et fort qui a duré presque un an. Ce cadeau mon mari l'a repris car il en souffrait de trop. Je ne pouvais être heureuse en sachant que lui était anéanti . Il était donc logique que ce lien prenne fin.
Aujourd'hui nous sommes deux pour construire Notre Nouveau Monde . Mon mari et moi.
Et oui, il a compris et accepte d'édifier et de reconstruire des bases différentes et solides afin de nous rendre heureux et nous permettre de prendre un nouveau départ.
Je tiens à remercier mon premier "vrai Maître" celui qui a su me dire m'expliquer, me conduire, me dresser, m'apaiser et me rendre fière de ce que je suis, et qui a cru également en nous Shape et moi . Je remercie aussi mon confident et guide de bonne conscience mon Jiminy Criket . Mon ami de cœur devenu grand frère. L'énigmatique guidant aussi. Mais également toutes les bonnes âmes et les mauvaises qui ont sues baliser ma route ou la déblayer et sans lesquelles je ne sais pas si j'aurais toujours eu la force d'avancer et de me battre pour sentir de nouveau cette brise enivrante qu'est la Liberté d'être. ...
"Elle était là, toute proche, trop bien cachée.
Elle était prisonnière de mes chaires, enkystée.
Toute seule, je l'ai cherchée, puis trouvée et l'ai violemment arrachée.
En secret nous nous sommes longtemps parlé.
Nous n’étions pas en accord sur tout...il a fallu patienter...
Afin que nous puissions nous pardonner l'une et l'autre de s'être oublié.
Aujourd'hui à nouveau, je l'ai décrochée,
Et décide de choisir d'exister.
A cet homme je lui ai confiée
Il est le Maître de notre destinée. .."
Lilo
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Maîtresse avait accepté de me prêter pour 3 jours. C'était un type que je ne connaissais qu'en photos et discussions, mais Maîtresse et lui avaient assez discuté de ce qui allait m'arriver sans que je sois mise au courant des tenants et aboutissants.
N'étant pas particulièrement attirée par les hommes, j'appréhendais... mais je ne pouvais également empêcher une certaine excitation de naître en moi, face à la contrainte de devoir servir, et être utilisée, même par quelqu'un qui ne m'attire pas particulièrement.
Connaissant en partie ses goûts, je me doutais que mon séjour tournerait autour de l'humiliation, de l'avilissement, de la déshumanisation.
Début de soirée. Une petite maison discrète. Je toquais avec la boule au ventre d'appréhension. J'amenais quelques affaires lubriques, mais surtout je venais cou nu, la mise de collier devant décider quand commencerait la session, et ma soumission à lui.
La porte s'ouvrit, le type que je reconnaissais des photos me fit rentrer: brun, cheveux courts, yeux sombres, barbe naissante. Physique commun, et effectivement, je n'étais pas particulièrement attirée par lui. Il était plutôt froid mais sans être brutalement brusque ou insistant pour me faire rentrer, ce qui me rassura.
Il me fit rentrer dans sa cuisine, et m'asseoir sur une chaise, face à lui, en toute simplicité. Se doutant que j'étais stressée, il entreprit d'abord à me rassurer sur ce qui allait se dérouler, mais aussi sur ce qu'il attendait de moi. Durant mon séjour chez lui, je serai traitée comme son animal. Je serai interdite de paroles, ne pouvant briser cette règle, bien sûr, que pour mon safeword, qui restait la dernière sécurité. Et si ma bouche était pleine, il me suffisait de taper 3 fois une surface, de la main, ou du pied, pour qu'il cesse ce qu'il faisait. Mis à part ces règles de sécurité élémentaires, je devais me plier à tout ce qu'il me ferait subir. Il s'était mis d'accord avec ma Maîtresse sur ce qu'il désirait me faire subir. Rassurée, mais aussi toujours un peu effrayée, et également curieuse, j'acquiesçais.
Enfin, il me demanda une dernière fois si j'acceptais tout cela. Je hochais la tête, décidée à obéir à Maîtresse, et aussi pleine d'envies de l'inconnu qui s'offrait à moi ici.
Hochant la tête à son tour, il me demanda de soulever mes cheveux. Je soulevai ma longue queue de cheval des deux mains, pour me montrer obéissante, et baissant la tête, il fit glisser un épais collier de cuir rapiécé noir autour de mon cou. Resserrant celui-ci à mon cou, plus que ce à quoi je pensais, mais moins que ce que je pouvais tolérer, je sentais qu'il s'agissait de cuir usé, mais pas cassant. Quatre anneaux l'ornaient, un devant, un à la nuque, et un de chaque côté, tandis qu'une épaisse plaque en métal se trouvait sous ma joue droite.
Le jeu commençait enfin pour de vrai.
"Déshabille-toi."
Je retirais mon top, mon soutif, mon pantalon, ma culotte, mes chaussettes, mes lunettes, et me retrouvais nue, ne portant que ce collier. Je me tenais mains dans le dos, regard baissé, comme par habitude de montrer ma soumission. Il s'approcha de moi pour me tater le corps, les fesses d'abord; puis les seins, qu'il serra un peu, avant de finalement attacher une laisse à l'anneau sous mon menton. Tirant fortement sur celle-ci, il amena mon visage au niveau d'un miroir à maquillage sur sa table, pour mettre mon visage face à mon reflet. Tirant mes cheveux en arrière, il me força à lever le menton, exposant mon cou, et par extension mon collier.
"C'est ton nom, maintenant."
Sa main passa sur la plaque en métal à mon cou. Bien que le reflet renvoie une image renversée, je sus lire "truie" gravé sur le métal. Gardant le silence comme il m'était ordonné, je ne pus qu'acquiescer silencieusement.
Lâchant mes cheveux mais tirant toujours sur la laisse, il me fit descendre des escaliers et avancer vers une petite pièce possédant des chaînes stratégiquement placées. Il saisit une paire de menottes en métal qu'il me passa aux poignets, avant de les lever vers le plafond et de les y cadenasser, me gardant exposée, les bras levés.
Passant dans mon dos, il fit glisser quelque chose devant mon visage avant que je ne sente un baillon en forme de mors rentrer dans ma bouche. Fixant celui-ci à ma nuque, je sentais que le mord n'était pas le seul élément de ce qui semblait être un harnais de tête. Une seconde lanière passant sous le menton me confirma la chose, tandis que je sentais une lanière passer par le haut de mon crâne se reserrer, et enfin deux crochets venir se mettre dans mes narines, tandis qu'il réglait le tout pour m'enfermer la tête et me tirer fortement les narines vers le haut.
"Une truie comme toi, ça a un groin."
Cette sensation nouvelle de sentir un endroit très inhabituel ainsi forcé dans une position inconfortable, je dansais sur un pied pour tenter de me donner courage face à la situation. Le métal des menottes commençait déjà à me rentrer dans la chair des poignets, tandis qu'il s'agenouilla pour mettre une autre paire plus large de menottes à mes chevilles, cadenassant la chaîne centrale à même le sol.
J'étais étirée vers le haut, et capable de peu de mouvements des jambes avec ces deux paires de menottes. Et déjà, je sentais la bave commencer à couler par le côté de ma bouche, que je tentais vainement de ravaler. Il le vit et eu un sourire moqueur.
"Tu fais une jolie truie à baver ainsi."
Baissant le regard d'humiliation, je ne pouvais également nier ce sentiment de plénitude qui montait en moi. Cette sensation que je n'avais aucun échappatoire, que j'étais à la merci de cet homme qui pouvait me torturer à loisir. Sentiment illusoire, bien sûr, pouvant toujours me libérer si je me sentais réellement en danger, mais l'illusion fonctionnait fort bien. J'étais terriblement excitée. Il le vit.
"Oh, ça t'excite tout ça, truie ? C'est mignon... mais n'espère pas trop jouir, non plus."
Clac! Surprise par le coup soudain, je laissais échapper un faible cri. J'identifiais un coup de cravache sur ma cuisse. Les coups suivants furent plus légers, mais montant petit à petit en intensité, jusqu'à me faire pousser des petits cris. Il reprit le même manège à plusieurs endroits, centrant ses coups sur mes hanches et mes cuisses. Les pires endroits, bien sûr. Allant plus fort à chaque petite session, je me mettais à gémir de plus en plus fort, la douleur devenant à chaque fois moins supportable.
Posant la cravache, sa main saisit autre chose et il s'approcha. La caresse vive d'un martinet se fit sentir, directement sur mon cul. Mon jouet préféré ! Je cambrais le derrière autant que possible tandis qu'il se mettait à faire tourner les lanières de plus en plus vite et fort. La morsure douce me réconforta et je gémis sous ses coups de plus en plus forts. Je me concentrais sur la plaisir au rythme des frappes.
Soudain, il s'arrêta, et je gémis de tristesse, manquant déjà la sensation sur mon cul pourtant endolori.
"Tu aimes vraiment ça, truie, faudrait pas à ce que tu gicles et en mettes partout, quoique c'est déjà le cas."
Il pointa le martinet vers la bave qui coulait en filet sur mes seins et glissait par terre. Honteuse, je baissais le regard, et ne vis pas qu'il prenait un autre instrument.
Le fouet me frappa violemment le dos, laissant une brûlure vive, me faisant me courber violemment, avant que les menottes à mes chevilles ne m'empêchent de me débattre. Perdant l'équilibre, les menottes aux poignets m'empêchèrent de tomber et rentrèrent encore plus dans ma chair. Mes pieds retrouvèrent leur stabilité et je hoquetais de douleur et de surprise. La laisse toujours accrochée à mon collier se balançait sous mes yeux, la poignée frôlant mon entrejambe.
"Oh, ça serait dommage de te blesser ici, pas vrai truie ?"
Je gémis timidement en guise de réponse tandis qu'il rangeait son fouet et prenait d'autres affaires, hors de ma vue. S'approchant de moi, il se pencha vers ma taille et se met à toucher à mes organes génitaux. Je ne m'y attendais pas et eu un cri de surprise. Je compris rapidement qu'il me mettait une cage de chasteté. Le métal froid contre ma chair se serra, et un clac de cadenas m'informa qu'il n'y aurait pas d'issue. Sentant le poids supplémentaire sur mon entrejambe, je fus surprise à nouveau quand le fouet s'abattit sur mon dos. Les coups s'enchaînèrent. Les sensations me submergeaient tandis que je cherchais (vainement) à me débattre. Je sentais les lacérations sur ma peau et les coups laisser des zébrures douloureuses. Les coups n'étaient pas très forts, mais le rythme soutenu petit à petit me brisait. Je sentais ma résistance s'effacer, et m'abandonner enfin aux sensations contre lesquelles je ne pouvais pas lutter. Je poussais une sorte de cri à la limite du gémissement face à cet afflux de sensations.
Enfin, il s'arrêta. Je n'avais aucune idée s'il était passé cinq minutes ou une heure. Il faisait assez sombre. Mes bras me faisaient mal. Je sortais de subspace. La réalité me revenait.
Il s'approcha pour me caresser le dos, le derrière, les cuisses. Enfin, il me détacha les poignets et je manquais de tomber par terre. Il retira également les entraves à mes chevilles tandis que je me massais les poignets endoloris. Reprenant la laisse à mon cou, il tira fermement dessus en m'emmenant vers une autre pièce.
"Suis-moi, truie."
La bave continuant à couler, il m'amena dans une pièce plus petite. Une grande cage trônait en son centre. Il saisit des mitaines qu'il me cadenassa aux mains, empêchant l'usage de mes mains. Il retira le harnais de tête, et je sentais les commissures de mes lèvres endolories, et mon nez douloureux.
"C'est ici que tu passeras la nuit, truie."
Ouvrant la cage par un côté, il tira sur la laisse pour me guider, avant de détacher celle-ci de mon collier. Le sol de la cage était couvert de minces coussins, pas vraiment confortable, mais supportable. Attrapant une courte chaîne accrochée au sommet de la cage, il la cadenassa à l'anneau de ma nuque. Je me rendais compte que je ne pouvais pas me poser en me roulant en boule sans avoir cette chaîne qui m'étranglait. Je me tenais à quatre pattes, pas vraiment détendue, pas vraiment assise. La cage était trop petite pour m'étendre complètement de toute façon. Une position forcément inconfortable.
"Je reviendrai peut-être plus tard. Passe une bonne soirée, truie."
Il referma la cage et la cadenassa, tandis que je me retenais de paniquer de la situation. Et s'il me laissait dans cette position toute la nuit ? La porte se referma et j'entends un verrou se tourner. Il avait laissé la lumière allumée, sciemment je supposais. Regardant autour de moi, je vis une bouteille d'eau avec un bec à téter comme pour des animaux. La chaîne me laissait assez de mouvement pour me pencher et boire, mais la position était terriblement inconfortable. Je tentais de me tenir plus fermement sur mes pattes, mais la tension dans mes muscles ne me permettait pas de me reposer.
Je sentais sur mon corps les lacérations du fouet, mes poignets et chevilles endoloris par les entraves. Je tentais de me détendre à nouveaux et de m'asseoir en gardant ma tête levée pour ne pas finir étranglée. Je me reposais enfin un peu, reprenant mes esprits et ma force physique. J'étais sonnée de cette entrée en matière violente, et me demandais s'il cherchait par cela à frapper fort, ou si l'intensité allait rester la même tout le long de ces trois jours.
Perdant la notion du temps, l'ouverture du loquet de la porte me surprit. Il rentra dans la pièce, ouvrit la porte de la cage et détacha la fichue chaîne qui m'étranglait. Soupirant de soulagement, je fus surprise quand il me retourna sur le dos, toujours dans la cage. Il fit glisser quelque chose sous mon dos et se mit à entourer ma taille. Je compris enfin qu'il me mettait une couche. Je le regardais avec horreur commençant à comprendre ce que cela voulait dire, mais me retenant pourtant de dire quoi que ce soit par obéissance. Il me remit sur mes 4 pattes et heureusement ne remit pas la chaîne à ma nuque. Frappant fermement une fesse enfermée dans la couche avec sa main, il se retira pour fermer la cage. Je compris que j'allais sans doute rester un bon moment ici.
"Bonne nuit, truie."
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Lyon. Restaurant Les Comédiens rue E. Herriot. Juin 1994. Je me souviens de tous les détails de cette scène. Les personnes présentes, l'endroit exact où se situe notre table, la température plutôt chaude pour la saison, ce qu'elle porte, la façon dont elle entre dans ce restaurant où je dîne avec des amis, ce que je ressens en la voyant pour la toute première fois. Ce que je me dis aussi : "c'est exactement elle, je veux cette fille". Lise. Grande. Mince et bien faite. Etudiante en Droit. Une grande robe bleue, un grand chapeau de paille élégant. Des yeux bleus hypnotisants.
Une semaine plus tard, je la croise de nouveau dans une fête sur les pentes de la Croix-Rousse. Guitare. Elle chante. Bien. Clapton et "Tears in heaven" qui achève de m'ensorceler. Je la raccompagne, tard. Premier baiser sur les quais du Rhône, elle traversant vers la Guillotière, moi rejoignant St-Georges. Je la voulais et je l'embrasse dans la chaleur de la nuit. Tout est allé vite. Nos amis communs sont passés par là, sans aucun doute. Je n'ai pas cherché à cacher mon trouble, mon état d'hébétude totale disons la vérité. Un sourire béat sur mon visage. Subjugué.
Elle souffre à l'époque d'alopécie nerveuse. Aussi porte t-elle toujours un chapeau, une casquette ou un bandana noué sur son crâne. Crâne que je la persuade rapidement de raser totalement. Elle assume parfaitement cette tête lisse en public, d'un érotisme qui aujourd'hui encore, à mes yeux, ne se dément pas. C'est l'été. Une bande d'amis, pas grand chose à faire si ce n'est profiter de la vie. Pique-niques, virées en 2CV, "Allons à la campagne" de Kent hurlé à pleins poumons. Des rires, des discussions, des soirées arrosées. Période magique.
Nous sommes restés ensemble quelques semaines Lise et moi, mais notre relation n'est jamais devenue sérieuse. Pas de sexe pour cette première période. Première, oui, car il y en aura d'autres. Une présentation à ses frères, quelques jours chez ses parents en Savoie, puis la séparation car elle ne ressentait pas ce qu'elle avait espéré. Fin du premier épisode. Je me souviens en détails de mon retour en stop et des heures passées au péage de Chambéry, à attendre une bonne âme.
Poursuite de mes études, direction Paris. 2 ans se passent. Retour à Lyon pour travailler quelques mois dans un hebdo local. Et nouveau contact avec Lise. Nous nous remettons ensemble. Elle est plus mûre me dit-elle, regrette d'avoir rompu. Pas de sexe, enfin pas vraiment. Elle aime que je la masturbe avec la paume de ma main bien à plat sur son mont de Vénus, elle allongée sur le dos, cuisses ouvertes, ou bien sur le ventre, fesses relevées, ma main glissée sous son ventre, entre ses cuisses. Elle ne me suce pas mais me caresse. J'attends plus bien sûr. Mais je ne sais sans doute pas l'y amener. Départ au service militaire. Deux ans dont un en opération extérieure. Nous nous retrouvons à chaque permission. Toujours pas de pénétration. Puis vient la nouvelle rupture. Plus dure pour moi cette fois. Je suis amoureux, du moins je crois l'être. Elle, elle est désolée mais elle ne peut pas, n'est pas assez amoureuse. Bref.... je l'oublie, enfin non, je ne l'oublie pas mais je vis ma vie. Rencontre, mariage, enfants, carrière.
Presque 20 ans s'écoulent avant que je ne la recroise. Je n'ai pas passé toutes ces années en l'ignorant. J'ai suivi sa vie, du moins ce qu'elle en a laissé voir sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Je m'interroge encore. Nostalgie sans doute. Ou autre chose. Elle a trouvé l'amour me semble-t-il, est devenue maman. Je ne sais rien d'autre. Il aura suffi d'une terrasse de café. Elle lisant Barjavel. Moi prenant une bière avec un ami. Elle est redevenue brune, une magnifique chevelure. Presque dommage, j'aimais son crâne lisse. Regards échangés... Est-ce elle ??? J'en suis sûr. Oui, c'est elle. Aussi belle, plus "femme" avec les années. Magnétique, toujours. L'ami prend congé et Lise se lève.
"Bonjour Victor... cela fait longtemps." "Bonjour Lise.... oui, 19 ans exactement. Tu es... radieuse je dois dire. Que deviens-tu ? Je t'en prie, assieds toi."
Elle me raconte ces années. Son mariage, son divorce, la garde de sa fille puis le choix de cette dernière de vivre avec son père. Je lui raconte mes années. Mariage, paternité, lassitude mais pas de divorce. Elle habite juste à côté, m'invite à poursuivre la conversation chez elle. Son charme opérant toujours sur moi, plus que jamais devrais-je dire, je la suis, trop content de respirer son parfum, admirer ses courbes et entendre sa voix.
"Tu sais" me dit elle une fois la porte de son charmant appartement refermée "J'ai bien changée. La Lise un peu prude que tu as connue, elle n'existe plus... j'aimerais, disons, me faire pardonner de t'avoir largué, deux fois..."
Je reste sans voix, me demandant si je suis en train de bien comprendre ce qu'elle me dit, si elle me propose bien ce que je crois... "Ca m'a fait mal tu sais, à l'époque. Surtout la deuxième rupture, j'étais amoureux, moi. Dis-moi, comment pourrais-tu te faire pardonner ? Et bien... peut-être comme ceci..."
Lise s'approche et me prend la main. "Viens..." Elle me conduit dans une petite pièce. Son boudoir me dit-elle. Un grand miroir, allant du sol au plafond. Ambiance feutrée, tentures, fauteuil et méridienne, légère pénombre. Je m'attends à un baiser, pour commencer. Mais elle s'agenouille, ses yeux dans les miens. Pas un mot. Je suis subjugué, anesthésié par la surprise. Elle me libère, déjà dur et tendu. Petits baisers, coups de langues sur mon gland, le long de ma hampe. Ses doigts qui m'enserrent, sa langue sur mes testicules. Une fellation divine. Elle m'avale presque entièrement, joue de ses lèvres qui m'effleurent, m'embouche à nouveau. Jusqu'au bord de l'explosion. Puis elle se redresse, me tenant toujours entre ses doigts. Elle relève sa jupe, ne porte rien dessous. Une main en appui sur le dossier de la méridienne, reins cambrés, cuisses qui s'écartent... son regard toujours vissé au mien : "Viens... baise-moi". Je ne me fais pas prier davantage. Aucun homme n'y résisterait, surtout pas moi. Lentement d'abord. Savourer cette possession, mains sur sa taille toujours aussi fine. Je m'enfonce en elle. Elle est trempée, me désire. Je la prends jusqu'à la garde, me retirant lentement pour mieux m'enfoncer, de plus en plus brutalement. Elle apprécie, me le dit. "Encore.... baise moi bien, baise moi bien fort... vas-y... je suis ta salope.... ". Je ne la reconnais effectivement plus, mais pour l'heure, pour l'instant je devrais dire, j'en profite pleinement. Les questions viendront plus tard, après la jouissance. Ses mains ouvrent ses reins, me les offrent. Elle tourne la tête, me regarde et..." Encule moi,... j'aime être enculée comme une chienne. Vas-y, enfonce ta queue, baise moi le cul..."
Il est des jours où vous vous pensez béni des dieux, enfin de celui de la luxure pour ma part. Je la sodomise, lui claque les fesses, la défonce aussi fort que possible en regardant ce tableau sexuel dans le grand miroir... Tableau d'une beauté sauvage, animale. Elle répète qu'elle est ma pute, ma salope, qu'elle veut que je la remplisse, que je lui donne mon foutre... Ce que je ne tarde pas à faire, en hurlant mon plaisir alors qu'elle atteint elle aussi le nirvana des sens. Nous sommes trempés de sueur, souffle court. Nous restons ainsi de longues minutes avant que je ne me retire. Je l'ai baisée sans capote. Folie pure, je le sais. Mais une autre folie, plus puissante encore que le risque, s'est emparée de moi. Et puis.... il s'agit de Lise... MA Lise... et j'avais un compte à régler avec notre passé. Elle s'agenouille à nouveau et me nettoie, longuement. Elle ne semble pas rebuter par cette queue qui vient de sortir de ses reins.
"J'espère que tu as aimé" me dit-elle..... "C'était..... inouï, et inoubliable. Je te remercie, sincèrement. Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi fort." "De rien, nous n'oublierons pas non plus, rassures toi. Tu m'a bien baisée et j'ai joui très fort moi aussi." Elle ne me laisse pas le temps de rajouter quelque chose et m'embrasse à pleine bouche...."A très vite, à très très vite" me murmure t-elle en me glissant un petit bristol avec son numéro dans la main.
Retour à la rue, nuage sur lequel je flotte, jambes coupées par le plaisir, interrogations multiples. Incompréhension totale. Retour en arrière et rediffusion du film. "Nous n'oublierons pas non plus....".
Nous ? Mais c'est quoi ça ? Une erreur ou bien ??? Réflexion à vitesse supersonique. Evacuation des hypothèses fumeuses. N'en reste qu'une seule, qui douche instantanément mon euphorie : le miroir.
Chapitre Deux
Des heures à me morfondre et à me perdre en conjectures. Je passe une mauvaise nuit. Puis vient le matin, et enfin seul, de retour au bureau. Hésitations, encore, puis j'ose. Sonneries, elle décroche, fébrile est un mot faible pour décrire mon état. J'ai décidé de ne pas la laisser parler. Il faut que je sache.
"Bonjour Lise. Je vais être direct. Hier tu as dit, nous n'oublierons pas non plus. Pourquoi ce nous ? Ta langue a fourché ou.... "
"Quand peux tu être libre aujourd'hui ?"
Sa question me désarçonne. Je m'attendais à une réponse, pas une question sans rapport... "Euh... 12h30 ?"
"Alors à tout à l'heure. Tu connais l'adresse, la porte sera ouverte. Tu auras ta réponse. Je te conseille de ne pas être en retard".
Nouvelles heures à me torturer l'esprit. Fébrilité accrue. Je ne tiens plus en place. Je décide d'y aller en avance, à pieds, pour essayer de me vider l'esprit. Mais les questions m'assaillent de plus belle après cette courte conversation. Pourquoi son conseil ? Si elle ne m'a pas répondu, c'est que le "nous" n'était pas une erreur de sa part. J'imagine le pire sur ce nous. Chantage, extorsion, enfer et explosion de ma vie. Après tout, que sais-je de la sienne sauf ce qu'elle a bien voulu m'en dire ou ce que j'ai trouvé sur le net ? Encore une fois, j'ai laissé ma queue me diriger, j'ai été faible.... Je me console en me disant que cette séance de cul était sublime. Mais c'est maigre face aux conséquences que j'imagine. Reste qu'il est trop tard et que je ne peux reculer le temps. 12h29, je monte les deux étages. 12h30, je pousse la porte effectivement entrouverte. Des voix, le boudoir. Je m'y dirige et reste figé sur le seuil. Statufié par ce que je vois. Incapable de bouger, de réfléchir, de parler.
Lise, à genoux. Le crâne à nouveau lisse. Collier de cuir à son cou, bas et gants de latex noir, mains dans le dos. Une autre personne. Féminine. Grande, belle me semble t-il. Bustier noir sur sa peau caramel, jupe longue, noire également, talons aiguilles. Etrange créature envoûtante et effrayante qui se tient dans une relative pénombre. Entre les deux, la source des voix. Un écran et un film. Notre film, celui d'hier, vu de l'autre côté du miroir. Du porno trash dont les deux acteurs sont parfaitement reconnaissables. Je suis fasciné, hypnotisé par ce que je vois. Et la créature ne me laisse pas le temps de sortir de ma torpeur.
"Avant que tu ne réagisses, mal sans doute, sache que tu visionnes une copie. La version originale est en lieu sûr, sur le cloud. Alors ravale ta dignité, ton éventuelle colère, et écoute. Ecoute moi bien : tout d'abord, si Lise a agi de la sorte, c'est sur mon ordre. Oh bien sûr, c'est elle qui a proposé ta candidature, mais c'est moi qui ai fait ce choix. Ensuite, elle n'a fait que m'obéir. Tu as bien entendu: m'obéir. Je suis sa Maîtresse. Maîtresse Inès, comme toi aussi tu vas m'appeler à partir de maintenant. Je crois que tu es un homme intelligent, tu imagines aisément ce qu'il adviendra de ce film. Sûr qu'il sera très apprécié de ta femme, de ta famille, de tes collègues. Et je ne doute pas de son succès sur le net. Je te laisse 5 minutes pour y réfléchir, mais je ne veux pas entendre le son de ta voix. Pas un mot et aucun geste déplacé. Tu n'es pas en position de négocier".
Elle a débité sa tirade d'une voix calme, mais froide et déterminée. Nul doute qu'elle ne bluffe pas. Je suis anéanti et mon cerveau tourne à vide. Aucun choix. Sauf celui d'obéir à cette femme, cette Maîtresse. Lise garde le regard baissé. J'aimerais tant pouvoir croiser le sien, y lire quelque chose... mais non.
"Bien, je pense que tu as réfléchi. Maintenant, à poil. A POIL TOUT DE SUITE !!!"
Elle ne souffrirait aucune contestation, alors j'obéis.
"Mains sur la tête, tu ne bouges pas. Lise, explique lui maintenant".
"Je suis la soumise de Maîtresse Inès depuis 2 ans. Je ne t'ai jamais oublié, quoi que tu en penses. Depuis toutes ces années. J'ai suivi ta carrière, et un peu de ta vie. Je t'ai même suivi, parfois, dans la rue. Une obsession secrète. Tu dois te demander pourquoi, pourquoi j'ai fait ça alors que je t'ai largué, par deux fois. Moi même j'ai du mal à répondre à ça. Quand Maîtresse m'a ordonné de lui trouver un soumis pour avoir un couple à son service, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai repensé à toi immédiatement et j'ai soumis ta candidature à Maîtresse. Ensuite, nous avons mis au point ce piège. Rien n'est arrivé par hasard. Je t'ai piégé, sur ordre de ma Maîtresse. Qui est maintenant la tienne aussi. Tu vas être éduqué, comme je l'ai été, dressé comme j'ai été dressée. Tu vas te rebeller, tu seras puni puis tu accepteras. Tu n'as pas le choix. Alors ne complique pas les choses. Tu apprendras à aimer cela. Moi j'ai appris. J'en avais envie, vraiment. Depuis toujours je crois. Maîtresse m'a révélée à moi-même. Aujourd'hui je suis fière de lui appartenir. Fière de mon statut de soumise, d'esclave de Maîtresse Inès. C'est un honneur. Et tu vas le partager".
"C'est bien ma petite chienne... je crois qu'il a toutes les informations dont il a besoin. Sauf une, mais il la découvrira plus tard. Pour l'instant, ce petit film m'a bien excitée. J'en veux encore.... recommencez, maintenant".
Crâne rasé, collier de cuir, latex gainant ses bras et ses longues jambes toujours aussi sublimes... Lise est un fantasme vivant. Mon fantasme de toujours. J'ai taché tant de draps en l'imaginant dans cette tenue, depuis toutes ces années. Mon imaginaire sexuel a toujours été riche et s'est souvent, peut-être même toujours, aventuré du côté de l'univers BDSM. Moi en soumis bien plus qu'en Maître. J'ai même tenté, sans grand succès, de vivre ces désirs en réel et d'assouvir mes fantasmes de soumission. Reste que Lise a largement été là lorsque mes doigts me faisaient jouir, et encore aujourd'hui, je veux dire "avant" que cela ne devienne réalité.
Je me laisse faire, incapable d'agir, happé par le désir, brutal. Lise se lève et plonge son regard dans le mien. Elle s'approche lentement et une main de latex se pose sur mon torse, l'autre sur ma nuque pour attirer ma bouche à la sienne. Sa langue me fouille et son ventre se presse contre ma queue dure. Je sens cette femme se rapprocher et tourner autour de nous. Mes mains sur les hanches de Lise se montrent peu entreprenantes. Pas assez au goût de sa Maîtresse. Une douleur fulgurante traverse mes reins et m'arrache un cri.... la cravache... "J'ai dit que je voulais vous voir baiser MAINTENANT ! Alors bouge toi PETITE MERDE !!!
Quelque chose se passe. Je me déconnecte. Enfin mon esprit se déconnecte de mon corps. Je ne suis plus qu'un animal guidé par son instinct primaire : jouir. Baiser et jouir. Je ressens chaque contact avec le corps de Lise avec une puissance inconnue de moi. Je suce, lèche, baise, perfore, embrasse, sens et ressens, je m'enfonce, je m'ouvre, je bois, je crie, je hurle, j'encule, je m'offre. Lise est assise sur ma bouche et m'abreuve de son champagne pendant que je lèche son clitoris. Je suis à quatre pattes et elle me branle sans ménagement en enfonçant sa langue dans mon petit. Elle est empalée sur ma queue et me chevauche pendant que je suce ses seins. Enculée en levrette, enculée dans toutes les positions, reins offerts à pleines mains. 69 détrempé. Doigts qui ouvrent, masturbent, cherchent une bouche, une langue. Sueurs et fluides mêlés. Cris, râles, halètements, gémissements. Sa Maîtresse qui nous harangue, plus vite, plus fort. Final sur sa langue. Je crois que jamais autant de sperme n'est sorti de moi, comme si je m'étais retenu pendant 20 ans. Lise me renverse sur le dos et plonge sa langue gluante de foutre dans ma bouche. Elle s'empale une dernière fois sur ma queue restée dure. Elle se frotte de plus en plus vite, au rythme de la cravache qui cingle ses reins. Cri. Jouissance. Elle s'effondre sur moi.
Il me faut de longues minutes pour me reconnecter. Reconnecter mon esprit et prendre conscience de mon environnement. De ce qui vient de se passer, comme si j'y avais été étranger. Je tourne la tête et découvre une image que je n'ai pas imaginée un seul instant. Sa Maîtresse est assise sur la méridienne, jupe relevée et cuisses largement ouvertes. Elle se masturbe avec frénésie. Entre ses doigts, une queue énorme au gland luisant, prêt à éclater. Un claquement de doigts. Lise se précipite. Cri. Jouissance. Elle avale et nettoie.
Et moi je suis fasciné.
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musique, photo, écriture, lecture, philosophie, poésie, chant, dessin, cuisine, astrophysique, et sexe bien sûr
Heu, disons un taux à 10 % ?
Authenticité, Charme, Intelligence, Féminité, Honnêteté, Humour, Sensualité, Audace, Positivité, Lâcher-prise
créatif
originalement simple
Agnostique
toujours contre
Si c'est pour aller à la même dans l'espoir d'avoir les mêmes atouts que moi, ça ne marchera pas !
autodidacte. je n'ai aucun diplôme officiel
honnêteté, esprit, sensualité, humour, culture, charme, passion, imagination, assurance, générosité
Non
Non
Non, j'ai toujours été contre ce contrat
Oui, trois
Non, j'ai assez donné, là, c'est bon, à présent j'ai envie de rester libre
Pratiquement plus
À l'occasion, mais de moins en moins
un fantôme, une famille d'acariens, un groupuscule de mites, un ficus, une boîte à meuh, 2 barbapapas.
J'adore les chats mais j'en prendrai lorsque je vivrai à la campagne
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Les Ailes Du Désir, Pi, Delicatessen, Into The Wild, Le Salon De Musique, Fight Club, Shining, Mulholland Drive, Perfect Sense, The Wall, The Fall, A Ghost Story, Jaws...
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Madagascar, Thaïlande, Népal, Cambodge, Réunion
Anti Télé
Crudités, Fruits, Curry, Moussaka, Gigot, Fromage, Soufflet, Tajine, Crêpes
Kung Fu, Judo, Escalade, Echecs, Caresse, Coït
Moins de 5000
provocateur, associal, sex-addict, dirigiste, intello, noctambule, solitaire, silencieux, polygame, pauvre
Non
Trop de choses pour les énumérer ici, mais ça tourne autour de l'art, des mots, des images et des sons.
Sa féminité peut-être, mais aussi le charme, l'intelligence, l'humour, l'authenticité.
L'amour, comme ça je sais s'il y aura une seconde ou pas.
Une guitare, un briquet universel et un couteau
On me le demande souvent (hem)...
C'est le fait de vivre l'instant présent, ici et maintenant. Ainsi le temps n'a pas de prise. Puis manger sainement, éviter les addictions, et beaucoup de sexe et d'activités passionnantes.
Authenticité, spontanéité, audace, intelligence, charme...
Masques, tabous, vulgarité, stupidité
Pouvoir vivre près de la nature sans soucis financiers et administratifs, et profiter pleinement des choses simples, tout en continuant à créer et à aimer.
Un état d'envoûtement que nous sommes programmés malgré nous à rechercher... Une passion harmonieuse au début, une dépendance insidieuse ensuite, un drame à la fin.
Je réviserais la constitution pour créer une sixième république plus sociale et anti-ultralibérale, je réformerais l'éducation et lui donnerais plus de moyens en réduisant le budget de l'armée au minimum, j'instaurerais une logique de décroissance pour se détacher peu à peu du système consumériste, je nationaliserais le système bancaire pour le transformer en fonction publique sans profit, je résisterais aux lobbies qui freinent les progrès en matière d'énergie alternative au nucléaire, et interdirais les éclairages commerciaux la nuit, j'abolirais les avantages fiscaux permettant aux riches d'être encore plus riches et aux pauvres de le rester, je relancerai la production locale de ce qui est importé systématiquement d'Asie, ce qui relancerait l'emploi, je régulerais l'abus de publicité nous matraquant avec omniprésence, je subventionnerais les initiatives locales pour la vie saine, l'habitat, la culture et la recherche
En musique, j'ai beaucoup aimé Pink Floyd et King Crimson, avant, puis plus récemment Massive Attack et Archive ;
En cinéma, Matthieu Kassovitz, Jean Gabin, Isabelle Adjani et Scarlett Johanson ;
Mais je ne suis pas du genre "fan".
Ma liberté, créer, et probablement séduire.
Scrat, l'écureuil de l'âge de glace
À Bénarès en Inde, car j'adore cette ville, j'y ai un peu vécu, et la vie peut y être sereine et pleine de surprises.
Mon travail et mon temps libre se confondent. Je ne m'ennuie jamais.
J'en consacrerais disons le tiers dans une propriété isolée dans les Cévennes avec beaucoup de terrain, et même avec des dépendances à louer pour rentes.
10% pour m'équiper en véhicule, informatique, musique et matériel de photo & cinéma.
10% pour voyager.
10% pour mes proches
20% pour créer une grande boîte d'édition et de production
et le reste de côté, à faire fructifer.
Je suis bien dans ma peau, je n'en veux pas d'autre.
L'amour sans sexe, ou la fraternité sans lien du sang
Dashashwamedh Ghat
Celles que je compose, il y en a 6 CD
Un chameau
Chaque jour m'apprend quelque chose. Donc hier.
Même si c'est vrai, c'est faux (Michaux)
J'en ai publié déjà 6. C'est très divers, pas la place ici.
Vous voulez remporter le record de la question la plus conne, ou quoi ?
Tiens, un poisson volant, et paf.
Etre père
Trop évident. Une question plus subtile SVP ?
Je préfère le présent
La naissance de ma fille
Mais rien, voyons.
À part peut-être la vitesse du vieillissement !
J'ai horreur de solliciter, alors il ne faut pas hésiter à s'adresser à moi, je réponds toujours.
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Des jours, des heures à échanger et c’est ainsi qu’une envie de plus en plus présente s’installe.
L’envie de rencontrer l’autre dans son être tout entier et pas seulement à travers des mots … des photos … Mais la peur, le doute, la distance … autant d’éléments qui freinent … nous freinent .
Puis un jour, au détour d’un échange et d’un heureux hasard mêlant rendez-vous annulé et autres joyeuses libertés. Il propose … une rencontre de dernière minute. Pas le temps de s’y préparer, juste aller au plus important, la tenue, le maquillage … Ne pas vraiment le connaitre mais déjà avoir envie de lui plaire.
L’heure tourne et c’est le moment. Il me propose de le rencontrer sur le vieux port de pêcheur qui n’a qu’un seul bar. Difficile de se louper.
Je laisse ma voiture au parking et commence à me diriger vers le lieu de rendez-vous. Rester zen, ne pas montrer son appréhension, à ce moment toute mon attention est dirigée vers le point d’arrivée.
Tellement que mon cœur sort de ma poitrine quand je sens une main serrée mon bras et ressens la présence d’un corps derrière mois. « Ne bouges pas ». Je m’exécute incertaine et fébrile.
« Très jolie robe ». Je suis aux aguets. J’ai envie de courir mais cette voix est tellement douce, comme ensorcelante. Je me laisse prendre au jeu.
Il sort de sa poche un bandeau et me demande si je l’accepte. Je n’arrive pas à répondre et fais un simple hochement de tête comme signe d’acquiescement. Une fois le bandeau posé et vérifié, il me prend la main. Je le sens vigilant et consciencieux dans sa guidance. Ca voix devient de plus en plus chaude et tendre.
Puis nous nous arrêtons, il me guide pour enjamber ce qui me semble être un obstacle puis de l’autre côté, une drôle de sensation m’envahit. Mon équilibre est modifié. Je comprends que je me trouve sur un bateau. Je cherche à analyser le peu de donner que j’ai. Si je ressens le mouvement de l’eau c’est qu’il n’est pas très grand donc si je me déplace de trop je risque d’être au bord. Se calmer et ne pas bouger. A peine mes idées fusent dans ma tête, que je sens sa main sur mon poigner.
« Ne te tracasse pas autant, tu risques rien ». Un soupir de soulagement sort de ma poitrine. C’est étrange la manière dont il me rassure.
Il m’installe dans un confortable fauteuil. « Ne touche pas au bandeau, je te l’enlèverai. Encore un peu de patience ». Je le sens aller / venir … Je suis un peu désorientée, quand je le sens à nouveau derrière moi. Ses mains se posent sur mes épaules. Et il commence à retirer doucement le bandeau. « N’ouvre pas encore les yeux » dit-il en retournant s’asseoir.
C’est alors que je le découvre dans une tenue décontractée et un sourire immense qui illumine son visage. Je reste silencieuse et un peu timide face à lui et mes yeux commencent à parcourir le lieu où nous nous trouvons. Un petit bateau, très loin des yachts mais très chaleureux et aménager pour l’occasion. Une décoration sobre mais ponctuée de douce attention.
Nous sommes à quai et très proche des badauds. Je vois qu’il s’est souvenu que j’apprécie le côté invisible des choses, même et surtout, quand c’est sous le nez des gens.
Je reviens peu à peu à moi, à mon état « normal » et on commence à discuter, de la journée, de comment on se sent … De tout et de rien. Parfois, il revient dans son côté dominant en ponctuant d’une note d’humour. Comme pour me signifier qu’il est pas loin et peut surgir à tous instants, j’en frissonne.
L’air est doux et souffle parfois sur mes épaules. Agréable sensation dont je me délecte en quittant pour quelques secondes mon hôte qui me regarde d’un air amusé.
Nous commençons à trinquer et déguster quelques mets toujours dans la simplicité, en échangeant des regards complice et parfois lourd de sens. Nous sommes rassurés car l’alchimie de derrière nos écrans est toujours présente.
La soirée est déjà bien avancée et d’un coup, il me tend la main. Je la regarde d’un air surpris comme si je ne comprenais pas ce qu’il voulait. Pourquoi me tendre la main ?? Mon côté blonde qui arrive au galop …
Son regard se fait plus sombre face à mon manque de réaction. En le croisant, je ressens comme un électrochoc et m’en saisie immédiatement.
Nous nous déplaçons à l’avant du bateau et il me place devant lui pour venir doucement resserrer ses bras autour de moi. Nous restons là immobiles pendant quelques instants à contempler l’eau et l’horizon.
Puis il approche ses lèvres de mon oreille « comment te sens-tu ? », « Très bien Monsieur ». Une de ses mains commence à explorer mon corps mais de manière délicate et pleine de pudeur comme pour poser ses premiers pas de possession sur moi. Il est en marche. Involontairement et de manière incontrôlé, mon corps donne des signes de faiblesses face à ses caresses. J’essaie de me ressaisir, de ne pas lui montrer à quel point je suis déjà sienne mais ma défaite est cuisante. Mon égo part boudé dans un coin et je deviens de plus en plus pantin entre ses mains.
Je sens se dessiner un sourire sur ses lèvres. Oh non, ne pas penser à ses lèvres …
Victorieux de cette première bataille, il range ses mains autour de moi et me serre contre lui.
Puis me prend la main pour me guider vers la table. Il relance la discussion d’une manière si aisée que je suis un peu désarçonnée.
Puis d’un coup, il se fait sérieux. « Retire ta culotte ». Je rougis et regarde partout autour de moi. La soirée est assez avancée pour qu’il reste moins de monde mais toujours un peu. Je m’exécute doucement et avec le plus de discrétion possible en ressentant la gêne qui s’empare de moi.
« Je préfère ainsi » Mon dieu, moi qui avait oublié tout se protocole me voila servis. Il se rapproche de moi et me signifie clairement la présence de l’autre … L’autre c’est celui qui veut s’emparer de moi, me posséder, que je lui appartienne dans tous les sens de tu terme. Sentant une peur soudaine dans mon regard, il m’invite à me lover contre lui. Il le sait, il me fait céder … petit bout par petit bout.
Je suis là, à sa merci et complètement déculottée sous les yeux de tous. Ma tête bouillonne et m’ordonne de fuir mais je me sens tellement bien dans ses bras. Soudain il me prend par le menton et vient déposer un baiser sur mes lèvres. « Tu es à moi ». L’écho de ces mots me parcourt le corps. Comme si ils s’imprimaient en moi. « Mais il est temps de rentrer. Je vais te raccompagner à ta voiture ».
Il joue encore avec moi … Mais je cède au plaisir d’être encore en suspension, de ne pas encore être totalement sienne et de m’endormir avec le sourire béat des premiers rendez-vous qui vous laissent rêveuse en pensant au prochain.
M
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Elle entrebâille puis écarquille les cuisses, une équerre tout sourire qui s'ouvre d'un coup. Elle se penche pliée sur elle même et observe la trace qui s'agrandit et qui prend le contrôle de son regard. Cela fait une tâche moitié humide moitié opaque sur la culotte. Le truc qui faisait dire "c'est sale" quand elle était petite. Elle lape dans le vide et sa langue claque.
Elle mouille, cela coule d'elle à flocons. Si elle quitte sa culotte, cela glissera à la lisière, en haut des cuisses, c'est sûr !
Elle se saoule de cette souillure. Elle ne dessille pas. Les yeux grands ouverts hypnotisés ne se lassent pas et boivent ce liquide qui s'épand d'elle.
Elle ne touche pas encore l'ourlet des lèvres abreuvées qui se voilent d'un masque blanchi, un peu gluant. Des filaments s'étirent dans l'ouverture qui glapit. Ils explosent en gouttelettes sur les parois satinées, un peu grasses et lisses, un entrefilet dans les pages béantes qui racontent le vertige.
Elle s'ouvre juste, écarte le tissu de la culotte, poisse ses doigts, les agite dans le clapotis de l'onde, dans la moiteur tiède qui gagne du terrain. Sa pupille s'accroche au piton moelleux de sa vulve, ne lâche pas sa prise, pâle surprise rugissant rouge à vu d’œil. En visée, les abords glissants, sans ventouse.
Elle s'enfle et se travaille en profondeur, batracien ambitieux qui barbote dans l'esquisse saumâtre sans bouée de sauvetage, pour atteindre les grands fonds. La barrière de corail s'épanouit sous le plongeon, sous la poussée sauvage d'une véritable équipée. Quatre doigts, pas moins ! Et le pouce appuie sur la perle qui s'empourpre.
Un imaginaire marin plisse les yeux reptiliens, fouisse dans l'antre amphibien. L'univers se rapetisse dans ce centre première classe, un firmament annonciateur de milliers d'étoiles. Une seule obsession, suivre cette sente, toute luisante de déraison consumée, de cette lente montée des eaux qui finit par l'éclabousser jusqu'au poignet dans un silence bercé de chuintements.
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Je suis une partisane de la Suprématie Féminine, et j’aime utiliser mon savoir élaboré du dressage des esclaves afin d’aider d'autres femmes à apprendre comment transformer un mâle en un véritable Esclave. Totalement dévoués et vraiment très obéissants. Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles : la bisexualité forcée. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des bites est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine et de mentalité machiste Doit avoir été éliminée, et cette technique aide à le faire de même que de se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, j’aborderai aussi ce sujet une autre fois bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. C’est l’essence même de la hiérarchie dominante. Alors, pour qu’un mâle se soumette complètement à une femme, il doit la voir comme plus puissante que lui, exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre. J’ai d'abord entrainé mes soumis à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture et après leur pénétrer l'anus. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de mes lopettes. C'est aussi un mâle soumis, mais il peut être actif avec d'autres mâles soumis, Il est grand, musclé, bien monté. Il n’est pas véritablement homo, mais bi et vraiment très cochon. Pour préparer mon Esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring (lanière de cuir autour du sexe) et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très humiliante et je l’utilise souvent sur mon soumis quand je désire m'occuper de lui. Je prépare ainsi mon esclave car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d'impuissance. Je lui ordonne de se mettre debout devant mon soumis. Il est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur ordre. Il se déshabille et présente son sexe à mon soumis. Je le prends en main et oblige mon esclave à le sucer et à lui lécher les couilles, puis sur mon ordre il le met entièrement dans sa bouche. et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle puis je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Il reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon soumis trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sur et je suis la Maîtresse. Ce type d’entrainement est très utile en faire une vraie salope mâle lui dilater sa chatte anale, et obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon esclave.
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Tout était prêt.
Elle était entièrement nue, si l'on excepte le collier d'esclave qu'elle arborait fièrement autour de son cou gracile : un bandeau de cuir naturel épais et large, muni d'un solide anneau et de rivets en forme de clous tapissiers assortis en laiton ancien.
Et bien sûr cette fine couche d'huile de massage parfumée à la fleur d'ylang-ylang dont je l'avais enduite et qui faisait luire de reflets soyeux sa peau déjà dorée par les premiers rayons de soleil de cette fin de printemps.
J'avais pour ma part mis ce pantalon de cuir noir 'wet look' que j'affectionne, surmonté d'une chemise blanche "pirate" sans boutons mais lacée aux emmanchures et au col, et avais décidé de rester pieds nus.
Je parcourais la pièce d'un dernier regard circulaire pour vérifier que je n'avais rien oublié. Les accessoires étaient disposés à leur place respective.
Au milieu, la table basse de salon en teck massif naturel cérusé de blanc aux larges pieds bombés. Tout autour de la pièce, une multitude de chandelles aux couleurs chatoyantes l'éclairaient de leur lumière vacillante et chaleureuse... Et plusieurs cônes d'encens commençaient à diffuser leur parfum ambré et musqué aussi exotique qu'érotique ...
Sur le canapé de cuir fauve à côté de la table basse, les ustensiles de plaisir qu'elle avait sélectionnés pour ce défi : un gode en verre 20x4 cms strié en spirale, un gode chapelet formé d'une succession de six sphères de diamètres successifs de 2,5 à 5 cms en silicone noir, un plug anal gonflable en silicone noir également, deux doigts chinois en TPR transparent aux nombreux picots , un double dong 45x3,5 cms en silicone transparent, un gode-phallus géant 30x4,5 cms en latex noir, un stimulateur clitoridien multi-vitesses, son vibromasseur vaginal Rabbit, et bien sûr son Magic Wand préféré ! Sans oublier bien entendu un tube de lubrifiant anal...
Sur le côté, disposés sur une étroite mais longue console haute en bois adossée au mur de pierre, les instruments de "torture" que j'avais choisis pour cette séance : une grande bougie de cire rouge, des pinces à seins à vis de serrage et chaînette de liaison, une trentaine de pinces à linge en bois, une fine cordelette de chanvre, une roulette de Wartenberg, une canne en bambou, ma cravache de cuir noir, un martinet aux multiples lanières épaisses de cuir noir, et bien sûr mon fouet arabe préféré de cuir tressé noir d'une longueur de deux mètres...
Satisfait de mon inspection, je lui dis "Je te rappelle les sept règles de notre jeu d'aujourd'hui :
- tu peux utiliser tous les accessoires que tu as choisis et disposés sur ce canapé ;
- tu ne dois pas quitter l'espace de cette table de salon, sur laquelle tu es libre de tous tes mouvements et positions, sauf si je te donne une instruction spécifique pour accéder à telle ou telle partie de ton corps ;
- tu ne dois pas chercher à esquiver mes coups ;
- tu peux gémir, crier, hurler, râler, geindre sans retenue, de douleur ou de plaisir, personne ne peut t'entendre ;
- le jeu commence à la première note de la musique, et se termine à la dernière note : cette musique pour aujourd'hui est le Boléro de Ravel, dans la version de Charles Munch avec l'Orchestre de Paris, d'une durée de 16 minutes et 54 secondes ;
- tu seras la gagnante si tu parviens à jouir avant la dernière note, et cette jouissance devra être visible sous la forme d'un jet fontaine ; dans le cas contraire, si je parviens à t'empêcher de jouir par la douleur infligée avant cette limite de temps, c'est moi qui serai déclaré vainqueur !
- et le vainqueur pourra disposer à sa guise du corps de son partenaire pendant le reste de la journée !
Sommes nous bien d'accord sur ces règles du jeu ? Une question ?"
Elle plongea vers moi son regard si profond et langoureux, et murmura de sa voix douce et sensuelle :
"Oui, bien sûr, pas de question, je suis prête".
"Bien, le jeu peut donc commencer", répliquais-je.
Et je me dirigeais vers la chaîne hi-fi, posais le disque de vinyle sur la platine tandis qu'elle s'asseyait sur la table basse, saisissait les deux doigts chinois et les enfilait prestement sur le majeur de chacune de ses deux mains. J'appuyais sur la touche 'Play', le bras de la platine se leva et vint se poser doucement sur le bord de la surface noire, et les deux enceintes Jean-Marie Reynaud Grand Opéra commencèrent à égrener les premières notes de la musique à la mélodie diatonique et au rythme à trois temps si envoûtant de Ravel...
https://youtu.be/CJRE1y5uxOM .
Croche-triolet, croche-triolet, croche-croche...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (pianissimo)
Le tambour caisse claire en pianissimo... Les altos et violoncelles en pizzicato... La flûte qui entame la ritournelle en sourdine et en solo...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam...
Elle était assise, le torse rejeté en arrière, les yeux mis-clos, et n'avait pas perdu de temps : elle se caressait les tétons de ses deux embouts aux picots caoutchoutés... Je me saisis pour ma part de la pince à seins... Ses tétons étaient déjà érigés, ce qui facilita leur pose : je les serrais sur chaque mamelon, et elle ne put retenir une grimace de douleur, mais simultanément ses deux mains s'étaient dirigées vers son entrejambe, où elle commençait à masser sa vulve et son clito en lents mouvements circulaires et de va-et-vient verticaux... Je me munis alors du petit panier de pinces à linge et de la cordelette de chanvre, et commençais à les appliquer sur son corps, tout en enserrant la fine corde dans les arrondis du bois : deux pinces sur chaque sein, puis en descendant le long de son torse, de son ventre, pour finir sur ses cuisses un peu au-dessus du genou... Elle haletait de douleur contenue, mais je pouvais observer qu'en même temps ses lèvres vaginales étaient déjà toutes humides de désir...
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Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (pianissimo)
La 2ème flûte, la 1ère clarinette, la harpe, suivies du basson entrent dans la danse... Le son est plus appuyé, en mode 'mezzo piano' et 'piano'... Les 2ème violons en pizzicato et la contrebasse en alternance avec les bassons...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (piano)
J'avais fini de poser la dernière pince. Elle venait de prendre le tube de gel anal, s'était mise à quatre pattes les fesses en l'air, et commençait à enduire sa fente anale, puis à élargir son petit orifice par des massages circulaires, avant d'y introduire un index, puis deux doigts, dont le majeur toujours encapuchonné de son doigt chinois... Je ne pouvais résister au plaisir d'administrer dans le même temps sur ce cul offert de façon si indécente à ma vue une série de claques magistrales et résonnantes au rythme de la musique : Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (piano) La petite clarinette en mi bémol fait entendre son timbre nasillard, tandis que les 2ème violons en pizzicato scandent le rythme en alternance avec la contrebasse et les bassons... Elle saisit le plug anal, l'enduit de gel, et commence à le presser contre sa rondelle déjà ouverte... Par de lents mouvements de va-et-vient, il s'enfonce doucement dans l'évasure frémissante, jusqu'à disparaître, entièrement happé par les constrictions du sphincter... Seuls le petit tuyau et la poire dépassent encore à l'extérieur, et elle commence alors sans perdre de temps à presser la poire... J'entends le suintement de l'air comprimé qui s'engouffre vers l'insert anal, et je vois sur son visage le sourire de plaisir qui l'envahit... Je me dirige alors vers la console, attrape la grande bougie et l'allume...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo piano)
Le hautbois d'amour reprend la mélodie en solo... Les 1ers violons donnent de la voix en pizzicato... Le 1er cor se fait entendre...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (piano)
Elle s'est emparé de son gode en verre spirale, et vient en caresser ses lèvres vaginales... Je verse une première goutte de cire rouge sang qui vient s'écraser entre ses deux seins, elle tressaille brusquement, et accélère le mouvement avec son gode spirale, dont l'embout ovale commence à s'insérer dans sa vulve humide... Je continue à verser le liquide chaud et rougeoyant... Sur ses tétons emprisonnés dans la gangue des pinces à seins, sur son ventre ondulant entre plaisir et douleur, sur ses cuisses aux muscles tendus par la morsure lancinante des pinces...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo piano)
La 1ère trompette avec sa sourdine et la 1ère flûte à l'octave mêlent leurs timbres harmonieux... Suivis des flûtes, de la 2ème trompette et des 2èmes violons pizzicato... Puis du majestueux saxophone ténor en vibrato... Et à nouveau la 1ère trompette, le hautbois, qui accompagnent l'entrée du cor anglais, avec les 1ers violons pizzicato en soutien...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo piano)
Le gode spirale en verre a fait son office... Il a pénétré de toute sa longueur dans l'orifice vaginal... Elle l'extirpe et se saisit maintenant du gode chapelet à six sphères, dont elle masse à nouveau sa vulve... La première des sphères, la plus petite, s'introduit sans difficulté dans son antre de plaisir, et ressort, rentre à nouveau, s'extrait et se réintroduit d'un mouvement lancinant calqué sur le rythme de la musique. Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo piano)... Puis la deuxième, un peu plus large, et la troisième, déjà d'un bon diamètre... Je continue à verser les gouttes de lave chaude qui font frémir sa peau et qui lui arrachent des gémissements plaintifs... La 4ème sphère, puis la 5ème disparaissent à leur tour... Je fais couler la cire de façon drue pour lutter contre le plaisir évident qui prend possession d'elle... Mais la sixième sphère, la plus large, de 5 cms, est maintenant entrée également, et les mouvements d'aller-retour s'amplifient sur toute la longueur du gode, sortant jusqu'à découvrir la 1ère sphère avant de s'enfoncer à nouveau jusqu'à la garde, au son du saxophone sopranino qui inaugure sa partition, avant de se faire couvrir par le saxophone ténor... La cire recouvre désormais abondamment son corps, tandis que j'étire ses tétons en tirant sur la chaînette de ses pinces à seins, générant une complainte rauque de sa part...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo forte)
Rupture d'intensité et de volume sonore avec la 1ère flûte, la clarinette basse, les bassons, le 2ème cor et la harpe qui unissent leur force pour emplir la pièce de leurs harmoniques... Puis les flûtes piccolo, le 1er cor et le celesta, cet instrument si particulier et rare au son si pur... Et voilà les 3 trompettes qui s'ajoutent à la folle farandole, ainsi que le 4ème cor avec les arpèges de cordes en fond sonore... Puis viennent s'entrelacer les 2 hautbois, le cor anglais, les 2 clarinettes et le hautbois d'amour...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo forte)
Elle s'est séparée de son gode à sphères, et a desserré la petite vis de la poire du plug anal qui se dégonfle, laissant échapper un petit 'pschitt' qui pourrait ressembler à une flatulence gâchant l'harmonie musicale du moment, mais qui en réalité s'apparente plutôt à une douce vesse en consonance avec le contrebasson... Elle s'empare alors de son double dong, dont elle introduit fébrilement l'embout le moins large dans l'orifice anal ainsi libéré et palpitant du plaisir d'accueillir ce nouvel hôte qu'elle fait coulisser au rythme de la caisse claire dont l'intensité a monté d'un cran... Pour ma part, devinant le danger d'un orgasme imminent, j'abandonne la bougie et part me saisir de la roulette de Wartenberg. Je lui demande de se mettre allongée sur le dos, les pieds dépassant de la table basse... Et je commence alors à faire rouler les griffes métalliques sur ses tétons, lentement, de façon légère d'abord, puis de plus en plus appuyée, jusqu'à ce qu'elles marquent la peau de petits points rouges espacés régulièrement... De son côté, elle courbe le double dong à 180°, et introduit le second embout, le plus large, dans sa chatte maintenant brûlante et assoiffée de plaisir... Les deux embouts sont enfoncés de 5 cms dans chacun des deux orifices auxquels ils sont destinés... Elle se saisit alors à deux mains du corps cylindrique courbé et entame des mouvements rythmés... Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (mezzo forte) La 1ère flûte, le contrebasson, les clarinettes, le 2ème cor animent et accompagnent ses manœuvres... Le double dong s'enfonce jusqu'à 10 cms de chaque côté... Je fais glisser la roulette vers son ventre, ses cuisses, ses mollets... Elle frémit... Puis je m'agenouille devant ses pieds, que je maintiens d'une main solide... Et l'applique brusquement et fermement sur la plante de ses pieds... Et, simultanément avec le suraigu sostenuto du 1er trombone qui éclate à ce moment précis, elle laisse échapper un cri de douleur et agite frénétiquement ses jambes pour échapper au diabolique instrument... Mais rien n'y fait, je continue à meurtrir la chair si tendre à cet endroit, tandis que, impuissante, pour compenser son tourment, elle engloutit le double dong de 45 cms jusqu'à la garde en des mouvements éperdus...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (forte)
Rupture d'intensité à nouveau, on entre dans le 'forte'... J'abandonne la roulette, il est temps de passer aux choses sérieuses ! La 1ère trompette, le 4ème cor et les tutti de cordes font sonner leur puissance... Les bois font entendre leur souffle... Les bassons, contrebasson, cors et timbales font éclater leur vibrations dans un joyeux tintamarre !
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (forte)
Je lui demande de se mettre de nouveau à quatre pattes maintenant. A mon regard déterminé, elle sait ce qui l'attend... Elle extirpe le double dong de ses tréfonds, et s'empare du gode-phallus géant, sur laquelle elle s'empale résolument, tandis que je saisis la badine de bambou et la fait siffler dans l'air pour en apprécier la souplesse... Un premier coup, léger, s'abat sur son joli fessier... Puis un deuxième, plus dru, vite suivi d'un troisième; qui lui arrache un mugissement rebelle... Elle active le gode géant en elle pour faire monter le plaisir, mais la badine de bambou cingle au rythme de la musique... Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (forte) Les piccolo, flûtes, hautbois, clarinettes et 1ers violons résonnent bruyamment... Ses fesses s'enrichissent de zébrures roses, puis rouges vermillon, puis rouge carmin... Elle tressaute sous les coups, tandis qu'elle ondule simultanément sous l'effet des ondes de plaisir du gode-phallus... J'échange la canne de bambou pour la cravache, je sais qu'elle déteste cet instrument, dont les percussions la font maintenant sursauter au rythme des caisses claires et au son des bois, des violons et de la 1ère trompette, puis du 1er trombone...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
On approche de la fin... Elle le sait aussi... Il nous reste trois minutes pour gagner ou perdre la partie... Nouvelle rupture d'intensité sonore... Les bois aigus, les cors, les cordes s’époumonent, et la 2ème caisse claire amplifie la cadence... Les piccolo, flûtes, saxophones, petite trompette, 3 trompettes, et 1ers violons reprennent la mélodie en l'amplifiant...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Je pars reposer la cravache et prends le martinet. Elle profite de ce court moment de répit pour abandonner le gode-phallus qu'elle laisse rouler à terre, et s'emparer simultanément de son stimulateur clitoridien multi-vitesses et de son vibromasseur vaginal Rabbit... D'une main, elle enfourne le Rabbit dans sa fournaise vaginale et actionne le bouton 'On'... De l'autre main, elle met en route le stimulateur clitoridien et l'applique résolument sur son petit bouton de plaisir... Je sens que l'orgasme peut éclater à tout moment... Je fais cingler énergiquement les lanières du martinet sur ses fesses, sur son dos... Elle crie, elle fulmine, elle glapit, elle grogne... Elle actionne le bouton d'intensité de ses deux vibros... Je dirige les lanières vers la plante de ses pieds, que je sais si sensibles, au rythme envoûtant de la musique... Elle rugit, s'égosille, vagit, vocifère ! Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (forte) Les 4 trompettes, le 1er trombone et les 1ers violons font entendre toute leur force ! L'hallali est proche, à peine plus d'une minute... Le temps est venu pour le dernier instrument, le plus puissant, le plus redouté, le plus impitoyable, le plus cinglant : le fouet !
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
On approche de la fin... Elle le sait aussi... Il nous reste trois minutes pour gagner ou perdre la partie... Nouvelle rupture d'intensité sonore... Les bois aigus, les cors, les cordes font vibrer l'air de façon presque papable, et la 2ème caisse claire amplifie la cadence... Les piccolo, flûtes, saxophones, petite trompette, 3 trompettes, et 1ers violons reprennent la mélodie en l'amplifiant... La modulation en mi majeur de tous les instruments simultanés annonce le grandiose finale...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Elle m'a vu saisir le fouet. Alors elle laisse à son tour tomber les deux vibros, et empoigne son Magic Wand, le branche et l'applique vigoureusement à deux mains sur sa vulve trempée et dégoulinante... Je devine à son regard vide aux yeux révulsés en arrière et à sa bouche grande ouverte essayant d'aspirer l'air à grandes goulées dans une respiration haletante qu'elle est au bord de la jouissance... Alors, j'administre sans tarder les coups de fouet, au rythme et avec l'intensité maintenant surpuissante de l'interprétation de Munch et de l'Orchestre de Paris... La lutte est féroce, entre l'instrument magique de plaisir, et l'instrument prodigieux de supplice !
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Ce sont les dernières dizaines de secondes... La première série des répétitions de grosse caisse, de cymbales, de tam-tam, des glissandos de trombones...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Je sais qu'il ne faut pas laisser d'espace libre ni de temps mort, que le Magic Wand est irrésistible, que le moment est venu de jouer ma dernière cartouche ! Je la fais asseoir au bord de la table... Je saisis les deux brins de la cordelette enfilée dans les 30 pinces à linge apposées sur son corps... Elle comprend immédiatement mon intention, me regarde d'un air de défi, et pousse son Magic Wand sur le cran le plus élevé de vitesse de rotation...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Le grand accord de tous les instruments simultanés résonne, celui qui précède de quelques secondes l'écroulement final...
Tam... Tatatatam... Tatatatam... Tam... Tam... Tatatatam... (fortissimo)
Je tire brutalement sur les deux cordelettes, arrachant en un éclair toutes les pinces... Les dernières notes retentissent et au même instant un hurlement strident s'exhale de sa gorge, tandis qu'un jet liquide puissant jaillit de sa vulve et se projette à plus d'un mètre, inondant au passage mon pantalon de cuir !!! Puis elle s'écroule en avant, à genoux, contre moi, enserrant mes jambes de ses bras, pantelante, tremblante de tous ses membres, agitée de soubresauts spasmodiques, le regard vitreux et le souffle court...
Et, dans un murmure à peine audible mais que le silence retrouvé rend perceptible, elle dit "Merci !"...
A mon tour, je lui réponds "Merci, aussi".
Et nos deux regards se croisent, vibrionnants de plaisir et de désir...
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Le voyage en train n'est pas franchement long, mais à force de voir le même paysage défiler, il devient lassant. Bien que la journée eut été remplie, Il a hâte de rentrer ... et le plus tôt sera le mieux.
Le paysage, comme celui de hier, continuer de défiler sous ses yeux. Non, il n'a pas changé et même si, aujourd'hui, il fait beau, le paysage est toujours le même.
En scrutant de loin sans plus d'attention une ligne à haute tension sur une montagne, Son regard la suit descendre dans ce vallon, passer ensuite la crête, remonter la pente, survoler la falaise et, au final, se cacher sur l'autre versant pour finir quelque part, tout comme elle a démarré : quelque part.
L'imagination prend le relais pour voyager ailleurs ....
Enfin, la porte s'ouvre et Il peut rentrer chez eux. Elle est déjà accaparée dans la cuisine; Il la rejoint et dépose un baiser sur sa nuque.
Un petit sourire accompagné d'un petit gémissement Lui répondent.
" Veux-tu prendre un verre avant de manger ?
- Volontiers, lui répond-il."
S'asseyant dans le divan, Il attend qu'elle vienne lui servir ce verre de Muscat qu'Il savoure de temps à autre. En cette fin de journée, ce n'est pas pour lui déplaire, au final. Pour elle, elle se choisit un jus de fruit.
Quand elle vient avec les verres, Il sort un oreiller assez large qu'Il dépose devant Ses jambes et lui débarrasse ses mains.
"Installe-toi ici, devant Moi".
Une petite hésitation mélangée à de la surprise, puis elle se met à genoux. Il lui rend son verre. Passant Sa main pour lui caresser sa nuque et la joue, chose qu'elle apprécie grandement, Il lui dépose un baiser sur le front et un autre sur la bouche.
" A la tienne, Hestia
- A la vôtre, Maitre".
Un tchine et les verres se dégustent. Mais il n'est pas encore vide qu'Il se lève, en laissant Sa main sur son épaule de manière à ce qu'elle ne bouge pas et s'éloigne.
Docile, et curieuse de cette tournure des événements, elle patiente.... pas très longtemps.
De retour, Il s'est débrouillé pour revenir en cachant ce dont il était parti prendre.
En s'asseyant à nouveau en face d'elle, Il lui dépose un nouveau baiser sur le front.
" Voulez-vous passer à table ? C'est prêt.
- Non, je préfère passer directement au dessert."
Sur ces mots, Il lui dépose un bandeau sur les yeux ainsi qu'un nouveau baiser sur la bouche. Puis, avec les 2 mains, Il lui caresse à nouveau le côté de la tête et la joue.
Le Voyage débute ...
Un tintement d'objet plus ou moins familiers et confus résonnent dans ses oreilles, mais très vite, elle devine ce qui a été sorti sur le canapé.... et fixé à ses poignets. Les attaches en cuir s'enroulent comme des prédateurs de plaisir et se lient intimement l'un avec l'autre.
A nouveau, les mains, plus fermes, passent dans ses cheveux. Mais cette fois, la réalité sous le bandeau devient volupté et celle-ci se transforme. Ce qui devait être un classique dîner entre 2 amoureux devient .... Son esprit prend son envol...
Les baisers qu'Il dépose sur ses lèvres et son front migrent vers son cou, décuplant les effets de plaisir. Ceux-ci restent de moins en moins emprisonnés et s'échappent via des petits soupirs et des rictus si particuliers et si amoureux.
Une surface fraîche sur ses lèvres, c'est son verre qu'Il dépose afin qu'elle continue son apéritif. Il est devenu dérisoire au regard de ce qui va arriver, mais boire le verre aveuglément que lui donne Son Maitre fait partie de ces gestes si intimes, et si symboliques à la fois....
Elle boit tranquillement, jusqu'à la fin. Mais à peine terminé, une Main saisit toute sa tête et la dirige vers le bas, sur Sa cuisse. Se réajustant, elle y prend position pendant que Son Maitre savoure son verre .... bien que ce ne soit pas le verre en lui-même qu'Il apprécie particulièrement.
La tête de Sa soumise sur Sa jambe. Si enfin le Lacher Prise pouvait survenir et Les Libérer ... De Sa main, des petites caresses parcourent la joue de Hestia qui répond par des petits soupirs apaisés, et gourmands pour certains.
Il prend son temps, tout comme Il lui fait prendre le sien.
Les 2 verres terminés et reposés, Il joint Ses 2 mains pour lui caresser toute la tête, comme il lui plaît. Les gémissements et les petits mouvements de plaisir ne se font pas attendre.
Puis, Il lui redresse la tête.
" Qui es-tu ?
- Je suis Votre soumise, Maitre"
Un autre tintement métallique familier résonne et une sensation de frais entoure le cou de celle qui se laisse d’avantage glisser vers la Liberté : son collier de séance.
Aussi noir que le bandeau, la suite des événements est toute autant imprévue. La soirée ne fait que commencer....
Le collier est à peine fixé que Sa main saisit sa mâchoire pour forcer son ouverture; une large boule est fourrée dans sa bouche, les lanières sont bien serrées, ses bras sont libérées et elle doit se lever.
Contrastant avec l'extrême douceur d'il y a quelques minutes, les vêtements sont retirés assez rapidement. Puis, une main ferme la fait asseoir là où Il était assis.
Cette fois, c'est pour habiller son pied d'escarpins qu'elle connaît aussi très bien. Les charmes ou les avantages d'avoir son Homme et Maitre fétichiste de ces accessoires...
Quoi qu'il en soit, elle retourne à nouveau sur son coussin, face à Lui, les yeux bandés, bâillonnée et les mains attachées.
"Ma soumise se tient droite". Ces mots sont prononcés alors que 2 mains la saisisse pour la redresser.
Posture droite, peut-être pas la plus confortable des positions, mais il y a le coussin.
Posture droite, offerte, surtout. Peut-être des cordes auraient parcouru son Corps afin d'être bien présentée. Mais Il avait décidé de faire ainsi.
Posture droite, c'est ainsi qu'Il la regarde, l'admire, la savoure. Confortablement assis dans le canapé, Il goûte à ce moment unique de Partage et d'Abandon à la fois.
Elle sait qu'Il est fier d'elle. Très fier. Alors, elle soigne sa posture autant pour satisfaire Son exigence et Plaisir que pour son propre plaisir monté en flèche.
Celui-ci grimpe d'avantage quand elle ressent des bouts de doigt titiller le bout de ses seins. Mais c'est sans commune mesure quand c'est Sa langue qui vient englober le téton et le lécher avec une envie passionnée. Là, plus question de faire attention à sa posture.
Une main lui saisit la tête la forçant à rester droite, tandis qu'une autre parcourt son Corps pour qu'il reste droit. Les gémissements augmentent au grès des torsions de son Corps qui ne parvient finalement pas à rester droit. Les tétons sont devenus durs sous l'effet de cette langue qui ne laisse aucun répit.
Si elle cesse un moment, c'est pour recommencer de plus belle sur l'un ou l'autre téton. Gauche ou droite, il est loin le moment où il fallait rester droite...
La baillon retiré lui laisse enfin la possibilité de respirer à fond. Ses seins, léchés, titillés, caressés lâchent tout un flot de sensations parcourant tout son Corps, plié et torsadé de Plaisir.
Un autre cliquetis métallique familier résonne au niveau de cou et sa tête est alors tirée vers l'avant, soutenu par une Main. Ce qui est aussi son objet de Plaisir s'enfonce dans sa bouche. Le sexe de Son Maitre est déjà bien en forme; il a eu tout le temps d'être excité par ces précédents préliminaires.
A présent, seule la laisse la retient. A genoux, elle s'affaire sur Son Membre et, à son tour, peut déguster les gémissements lâchés par Son Maitre. Plus discret qu'elle, Il n'en éprouve pas moins de Plaisir et lui fait savoir par les caresses plus ou moins contrôlées qu'Il lui fait sur la tête et par les ondulations de son Corps lui-même.
Paradoxalement, sans mains, le Plaisir est tout aussi au rendez-vous. C'est un Voyage de Partage, Echanges, chacun jouant de ce qu'il lui appartient chez l'autre en s'offrant d'avantages pour fait grimper d'avantage ce Plaisir déjà très haut.
Déjà trés haut, presque trop pour voyager encore plus longtemps.
D'un geste de main, Il arrête son va-et-vient de sa tête ce qui lui permet de reprendre son souffle.
Que fait-Il ? La regarde-t-il pour mieux la Dévorer ? La contemple-t-il ? La savoure-t-il ? Ou prend-il juste le temps avec sa soumise devenue Son Plaisir, Son Jouet.... Des 2, l'esprit est tout autant embrouillé par les vapeurs de Plaisir entrée en ébullition pendant cette fellation.
Une simple pause pour faire retomber la pression et mieux ré-attaquer après. Qu'est-ce que va suivre ....
D'un coup, 2 mains lui plaquent la tête contre Ses jambes. Il s'est relevé et la ainsi pénètre sans crier gare. Cette fois, c'est Lui. La tête est maintenue fermement, subissant les va-et-vient rapides de cette queue devenue aussi large que dure. Il ne lui laisse aucun répit. Le Plaisir est encore monté d'un cran quand Il la relâche enfin, laissant sa bouche tranquille après cette baise.
Elle reprend sa respiration, mais c'est de courte durée. Ses tétons sont pincés pour la forcer à se redresser et à libérer son sexe. Il est très mouillé quand Il loge un doigt sous les lèvres et chatouille le clitoris. Un coup de fouet de sensations parcourent son Corps devenu ainsi très sensible et elle lâche un nouveau gémissement. Il est de courte durée, une main ferme la rebaillonne à nouveau. L'autre main continue de caresser le clitoris et soudain... un des tétons reçoit l'assaut d'une langue bien connue et trés gourmande. Le chemin vers l'orgasme se réduit, la fin n'est plus bien loin.
Subir de plaisir, parce que le Voyage n'est pas terminé....
Enfin la position à genoux est terminée. Son Maître la relève et elle peut dégourdir ses genoux. Mais tout son Corps est en extase et aimerait bien ne pas rester debout....
Une pression sur sa laisse l'amène peu à côté et attend. Pas très longtemps, un autre cliquetis très familier la fait frissonner. Ses mains sont attachées devant cette fois, ne laissant plus aucun doute sur la suite du programme.
Le "claque" si caractéristique et si excitant résonne dans toute la pièce. Son sexe ne peut plus retenir toute l'humidité à ce niveau d'excitation.
Le second "claque" est plus proche. Il n'y aura pas de 3ème mais une piquante sensation zèbre ses fesses, suivie d'une autre, plus bas. Fouettée, elle reste docile, se contraignant à l'immobilité et savourant cet autre instant plus qu'unique. Elle aurait préféré être totalement attachée à une croix de St-André ou un autre support pour savourer d’avantage du Serpent, mais il n'y en a pas ici.
De toute façon, ça n'empêche pas la lanière de cuir de zébrer sa peau sur un côté puis un autre, inscrivant des marques rouges piquantes. De l'autre côté, Il prend un Plaisir tout aussi intense, différent, de diriger ce Serpent sur elle, infligeant toutes ces marques de Plaisir. Il le fait durer. Le Corps de sa soumise tressaille de douleur bénite et de Plaisir à chaque coup de fouet. Plus il rougit, plus il devient sensible et meilleur c'est. Elle est en plein voyage, Il le devine par ces petites mimiques de son Corps et ces gémissements. Il s'arrête. Il s'approche d'elle et fait serpenter le fouet sur sa poitrine, ses hanches, vers son cou... Petit à petit, il prend possession de ce Corps qui n'appartient plus à sa soumise, elle même partie en Voyage dans un monde de volupté, Liberté.
Ce spectacle, Il aime le contempler. C'est contre Lui que son corps, chauffé par ce fouet, s'abandonne, couvert de sueur et d'une multitude de marques. Après avoir joué avec ses seins, Il repart jouer à nouveau du Serpent. D'autres zébrures se rajoutent, accompagnés d'autres gémissement de Plaisir. Il n'existe plus de temps, ni d'horloge. Seul le claquement du fouet sert de repère; le Corps rougit d'avantage, devenant brillant par la sueur discrète.
Il préférerait d'avantage la voir encore plus libre de ces gestes si une structure lui permettait d'attacher sa soumise. Elle pourrait se laisser aller librement à chaque claque. Mais ce Cadeau, Sa soumise qu'Il fouette, Sa soumise qui s'offre à Lui est déjà inestimable qui n'a aucun équivalent. Tout comme un joyau sacré, Il prend soin de magner le Serpent pour apposer uniquement ces marques et douleur de Plaisir. Chose qu'elle lui rend bien par ces gémissements et ces torsions.
Nouvelle pause, Il la saisit à nouveau pour l'accroupir face à Lui. Une nouvelle fellation est imposée, plus brute. Jouant avec son propre "feu", Il est proche de l'orgasme. C'est un défi de Plaisir. Puis, à nouveau, sa langue part taquiner les tétons, à présent bien plus que sensibles. Elle manquerait de perdre l'équilibre parcourue par cet électricité de Plaisir. Malgré ces gémissements, ces frémissements, Il continue à jouer de ces seins, et encore plus.
Pourquoi s'arrêter ainsi ......
Il fait partie de ces moments uniques. Celui où le Corps est en ébullition, l'Esprit embrumé dans des vapeurs de volupté et de bien-être. Sans atteindre le « Sub-space », ils sont tous les 2 dans leur Univers, leur coquille. L'une s'abandonnant à Lui, Lui menant la danse, les 2 savourant et échangeant le moindre fait, son, le moindre contact ou odeur, le moindre …. tout pour prendre son pied et en offrir autant voir plus à l'autre.
Le Graal n'est plus bien loin.
L'Esprit n'est en mesure que de subir pour Elle. Quant à Lui, il lui reste une portion de lucidité pour la suite du programme. Enfin..... quel programme....
Tout ne s'est pas passé franchement comme prévu.
Comme Il l'avait voulu, elle s'est bien mise en position « Offerte » et Il avait pris le temps de savourer ce moment. Moment trop rare à Son goût.
Ensuite, il devait y avoir les cordes. Mais si celles-ci devaient sublimer le Corps de sa Fierté, elles allaient gêner les morsures du Serpent. Et, aujourd'hui, sur le coup, le Serpent avait gagné sa faveur.
C'est très fréquent que le programme change en cours de route. Ce n'est pas pour déplaire. Cela donne l'impression d'être devant un immense et magnifique buffet auquel on veut goûter à tout..... sachant que cela ne sera pas possible d'un coup et que le choix du meilleur est à faire.
Pratiquement rassasié « de force », Il s'offre une pause. Une pause aussi pour elle, en Voyage quelque part au 7e Ciel. Il la contemple. Quelle beauté de voir sa soumise en extase, lâchant prise de tout.
Quelle sensation étrange parcourt son Esprit... La volonté d'emmener encore plus loin sa soumise dans ce monde merveilleux, et plus longtemps en utilisant des manières, des accessoires violents, quitte à violenter son Corps. Cet extase qu'Il lui offre ne serait-il pas assez puissant comme cela ?
Ce sont pourtant ces sensations, ces envies si puissantes, paradoxales qui font ce qu'ils sont et de dont ils se sont rencontrés. Moment trop rare de séances et de sueur, le Graal est très proche, mais l'atteindre signifierait la fin de la quête, toute aussi jouissive que le décrocher.
Une pause.... qui cesse enfin.
Jetant un plaid épais par terre, Il dispose Sa soumise par terre, à 4 pattes, accompagné de quelques fessées. Les quelques zones restées encore blanches rougissent entre 2 marques de fouet. Tout est pratiquement rouge sur ce Corps à nouveau offert.
« Tu vas pouvoir crier » et s'installe derrière elle. Au comble de l'excitation, Il n'a aucun mal à s'installer en elle au son d'un fort gémissement. A Lui, elle s'offre aux coups de bassin. Son intimité déborde de Plaisir, assoiffée de ce Sexe attendu, voulu et enfin au rendez-vous. Instant magique de bouillonnement des esprits et corps déjà brûlants.
Les va-et-vient s'accentuent, accélèrent, les mains glissent sur la peau. Vite, attraper les épaules et s 'enfoncer d'avantage dans cette Chatte des Plaisirs, le Graal approche, des cris, le cœur s'emballe, les gémissements …
Le train s'est immobilisé le long du quai. Un trou du c.... heuu, passager tente de forcer le passage encombré par le vélo qu'il suffit juste de sortir pour dégager la voie...
Arriver à la maison est très rapide.
Enfin, la porte s'ouvre et Il peut rentrer chez eux. Elle est déjà accaparée dans la cuisine; Il la rejoint et dépose un baiser sur sa nuque.
Un petit sourire accompagné d'un petit gémissement Lui répondent.
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Article de lulu : https://www.bdsm.fr/profile-12051/
Reproduit avec son autorisation
Ou je devrais peut-être mieux dire: «Qu’est-ce qui pousse un homme, à permettre et même à encourager une Femme à enfermer sa virilité dans un dispositif expressément conçu pour la rendre inutile jusqu'à ce qu’il soit enlevé ?».
Eh bien pour moi… la clé est dans la fin de cette phrase ... "jusqu'à ce qu’il soit enlevé ». La chasteté en elle-même n'est pas si intéressante. Évidemment, les dispositifs (les ceintures et les cages) exercent sur moi une certaine fascination mais tant que je pouvais les mettre et les enlever à volonté, ils ne sont rien de plus que des jouets coûteux. Si on m’enlève cette capacité, alors là, le jeu change du tout au tout…
Toutes les dispositifs que j’ai eu portés et que je porte encore sont réels, entièrement fonctionnels et aussi sécurisés que possible. Dans tous les cas, le seul moyen pour en sortir est d’avoir la clé ou de le détruire. Ce n'est pas quelque chose que je ferais à la légère, sachant non seulement le prix payé pour le faire fabriquer à mes mesures, mais aussi le prix à payer vis-à-vis de ma Dame ! Je n’ai jamais, jamais eu une clef de réserve. Le jeu d’être verrouillé en en serai complètement faussé... Si j'avais une clef, j’aurais toujours le contrôle et ma Dame ne l’accepterait simplement pas. Donc toutes les clefs doivent et sont en sa possession. Cela implique pour moi de placer ma confiance totale en ma Dame qui va les gérer... Je sais qu’Elle peut, selon Son Désir, me rendre très très facilement la vie très très difficile. Ce genre de confiance nécessite une relation 24/7. La chasteté n'est pas vraiment quelque chose qui se prête à des sessions occasionnelles. Elle fonctionne que dans le cadre d'un mode de vie bdsm.
Le moment où la clé est tournée dans la serrure et que je n'ai plus aucun moyen facile de sortir du dispositif est le début de l'aventure. Un frisson me parcourt suivit d’un long moment de panique ; même après plus de 20 ans de pratique… Qu'ai-je fait ? Pourquoi ? Mais c'est trop tard, bien trop tard. Il est trop tard parce que ma Dame qui m’a verrouillé à une volonté d'acier. Elle est totalement imperméable aux appels à la pitié... et croyez-moi sur parole, après plusieurs semaines de chasteté, je sais supplier, plaider ma cause et ramper pour en sortir ! C'est ça la chasteté.
Ce n'est pas qu’une question de sexe. Il ne s'agit pas que de déni de sexe. Tout est question de contrôle. J’ai remis le contrôle absolu, non seulement de mes organes les plus intimes, mais de mon esprit, de mon corps et de mon âme. Je sais que je finirai par en sortir, mais sans jamais savoir quand, ni comment, ni pourquoi. Ne sachant jamais si ce qu’il m’attend est un orgasme réel, ruiné ou refusé. Ne sachant jamais si je vais baisé ou être baisé... C’est ça la chasteté.
Rien d'autre que je connais ne donne un tel niveau de contrôle à ma Dame sur moi. En étant verrouillé 24/7, je ne suis jamais libre de son contrôle. Le dispositif est toujours là, qu’Elle soit là ou absente. Il fait toujours preuve de la même volonté d’acier, que je le veuille ou non. La question du choix est « Choisir d'abandonner le contrôle, ne jamais savoir quand il sera relâché, pour combien de temps et à quelles conditions ! » C’est ça la chasteté.
Ce n'est pas facile. C'est très frustrant, parfois inconfortable, parfois douloureux, parfois embarrassant et toujours toujours très présent. Il n'y a pas de temps libre, pas de pause, pas de mot de passe qui va l'arrêter. C'est un échange d'énergie complet et total dans sa forme la plus basique et brute.
Certes, ce n'est pas pour tous les hommes et les Dames qui maîtrisent à la perfection ce niveau de contrôle ne sont pas légion, même si Elles n’ont pas besoin d’être en mode « Dominatrice » 24/7. Le dispositif se charge parfaitement de la suppléance. Leur motivation ne répond non plus pas à une règle unique ! Chacune a son vécu et ses envies.
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L'état fantasmatique prend le pas sur le descriptif, Linsoumise, je viole ton âme et ton corps s’essore à genoux, lovée, agrippée encore à lustrer mes pieds comme une chienne..
Tu trépanes mes repères.. ma folie pulsionnelle te parle en ces mots sombres:
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Ma perte sublime, l'abandon de mon contrôle aux perversions sombres abyssales, sales et humiliantes: sadiques.. là où ta dignité ne réside qu'en l'absence du "Toi". Livrant ta carcasse désincarnée à ma nature profonde crépusculaire, sauvage, avilissante et habitée .
L'usage même de paroles devient l'expression de dégoût, t'avilissant. Te retranchant au delà de ce que le seul sens non isolable pourra transmettre à tes oreilles. Sons perçus étouffés par tes tourments, tes maux, ton épuisement, MA possession.
Asile psychologique certain, te réfugiant dans ton subspace bienveillant, salvateur, laissant libre le désinvestissement corporel que j'entreprendrai, méthodiquement sur toi. Devenant un corps mou duquel j'extrairai à coups de griffes le reflet cinglant des morsures du fouet de mes envies, m'exprimant sur ton corps et ton âme. Te soustraire ... te laisser quelques secondes de conscience, peut être d'éveil, marquer au fer rouge ce que tu es devenue entre mes mains. Hum ... images et émotions: langage subliminal. Marquage de l'inconscient, ton cerveau reptilien dans le panier de mon emprise, ondulations hypnotiques aux fréquences Dominantes.. Tu seras loin. Enfermée dedans. Ressentir paradoxalement à/a peine les assauts démoniaques, extrêmes et avilissants qu'un statut d'esclave t'aurait simplement épargné. Gardant possession psychologique d'une situation physique dont tu serais pourtant coupée. Laisse tomber , va, abandonne... Comprends bien, qu'Il me sera alors jouissif autant de te voir résister pour te contraindre un peu plus, que de te ramener en pleine conscience pour te révéler à toi-même ce statut de déchet sexuel: MON déchet sexuel. Perspective Jetable?... je salive d'anticipation.. Replongeant ensuite dans ta boîte crânienne, Subspace, salvateur/trice, me laissant pleinement exprimer en et sur toi, mes allégories passionnantes et expressives. Déversoir de ma folie sexuelle démente, réceptacle de mes fluides corporels avilissants et marquants. Perspective durable? Trace indélébile de l'incroyable et démesurée emprise que ma Domination exprime sur Toi : MON Objet sexuel.
Tu ne seras ni la pire des salopes rêvées, Ni cette femelle fantasmatique à prendre comme une chienne, horizon salace; Ni même Esclave, statut seXuel permettant toutes les disponibilités... non, non, non, non , non...mon expression réside là où la dignité même de la personne est touchée; Là où la dilatation n'a plus de fin qu'en l'expression du vide, cercle sans objet, ni d'objets même à t'enfiler laissant béant tes orifices. Là où même les réflexes naturels de fermeture n'opéreront plus. Tu ruissèleras de liquides mélangés, ton souffle presque inconscient, catatonique, faisant mentir le cadavre sexuel gisant sans dignité que j'aurai créé, besogné, vidé de sa vie. Prisonnière de ton corps comateux, le déséquilibre manichéen basculera dans une monochromie sombre où tu ramperas à mes pieds pour obtenir le pardon du simple fait que j'en arrête avec ton corps et ton âme, forme de peur de l'abandon.... tu l'auras compris qu'ici, réside mon expression. En la perte temporaire et entière de ta résistance... quel paradoxe sans injonction, processus circulaire dans lequel l'énergie de la réponse est fournie par ta réaction et non pas par l'élément déclencheur... perversions, sublimes de tortures psychologiques par le vecteur de ton corps ...
Alors... Me suppliant encore de te souiller de toutes les manières de mes perversions et mon sadisme mêlés, graal unique de mes quêtes fantasmatiques, de crainte que j'en ai fini avec Toi.. supplier... me supplier de te prendre sans limite, en tout cas m'abandonner les tiennes... concept si éloigné de ton orgueil... de ta fierté.
Insoumise?
Ainsi je t'exposerai aux hyènes impropres, essentiellement libidineuses, s'exprimant, de leur seule turgescence, assoifées de viande pas encore assez morte. Charognes. elles te baiseront aux limites de l'évanouissement jusqu'à ce qu'elles s'épuisent elles-mêmes, vidées autant que de leur pauvreté fantasmatique m'inspirant tant de dégoût ! Je les bannirai d'incompétence à t'user de baise, les humiliant pour ma satisfaction narcissique et par condescendance perverse.
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Prête de ce préliminaire sexuel, essuyant tes larmes d'abandon, j'exercerai alors ma Domination sur Toi.
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Mon déchet, déshumanisée, état subconscient , cloîtrée au fond de toi même, je saurai encore te ramener à la conscience pour te montrer ce que tu es. Pour moi... Objet.... mon objet, par delà tes limites: mon objet dans mes limites. Tes trous devront rester béants d'avoir servis et prêts à servir, et resservir .. sans quoi je n'aurai de cesse que de les éprouver jusqu'à ce que mon sperme entre ou sorte par simple gravité de tes bouche, vagin et anus suivant la position dans laquelle je te baiserai encore. Et encore. Et encore sans aucune attache, limite, résistance molle, pantin fantasmatique, receveur unique pour des heures indélébiles dans chacune de nos mémoires... de notre chair.
Tes ultimes étincelles résistantes d'insoumission articuleront mes perversions à te faire lâcher ton contrôle par ma Domination systémique. Jeu des derniers soubresauts d'orgueil abattus par l'implacable détermination à te faire lâcher prise. Menottes, bracelets, Cordes, scotchs et strapps t'immobiliseront pour subir.
Baillons, écharpes, scotchs, cordes ceintures étoufferont tes lamentations. Ceintures, martinet, canne, cravache, fouets et autres caresses éveilleront ta colère pour mon plus grand plaisir.
Mais c'est Ton état passif et abandonné, qui transcendera enfin l'état dans lequel je cherche à exprimer ma jouissance. Tu ne pourras alors recevoir mon offrande en calice, qu'aux signes de ton abandon.
Alors surement alors, performant de ma Domination sur la carcasse épuisée de ton corps, me redressant de toute ma taille pour jauger mon empire. Haletant et triomphant, dans un geste narcissique je te pisserais dessus ou plutôt dans un de mes trous béants ... afin de marquer d'avantage mon territoire, mon emprise, ma démesure. Souillant encore un peu plus mon Objet seXuel, t'entraînant sur les pentes obscures de ma volonté de te dépersonnaliser, te déshumaniser, pour t'imprimer sur le disque, alors formaté de ta conscience, les premières marques de ton appartenance définitive. Tu m'appartiendras à vie, quoi qu'il en soit, et j'opérerai sur ta volonté perdue pour un instant, l'étendue saline de ta dépendance envers moi, dans une forme de résignation absolue, indiscutable.. Assemblée à mes pieds, genoux cédant, prostrée à cette place qui est la tienne, mes mots anciens reviendront à Ta mémoire comme un soleil de T/ta nuit:
"Prépares ton enveloppe insoumise,
Tu n'as pas perdu ces heures à attendre.
Patience, répends toi dans ton silence,
oublie ces jours vides, enracinée que tu étais, à espérer t'évader à mes côtés, ivre de dépenses d'énergies, de maux torturés, attachés à mes pensées tourmentées....
Que feras-tu, après tel abandon?
Le souffle court, jetée dans la masse,
dans le mouvement, agissant jusqu'aux extrêmes
Insoumise, ton doigt pointé se tordra suppliant,
scrutant en moi la moindre faiblesse.
Ici, tout le corps se donne.
Cherchant à épuiser ses possibles.
Ma main s'ouvre et se ferme, puissante
étreinte au support de ta tête rebelle.
Fou de Vie, et d'envies, îvre d'idées abissales,
mon demon animal te ploiera par le col,
jusqu'à ce que tu aies compris.
Brassant et déchirant tes chairs,
te voulant saisie, te soufflant ma divine amertume.
M'abandonnant ton corps, et par toi, ainsi
devenant celui que je veux être.
Mon corps instrument de l'esprit,
Cependant auteur de toutes tes idées.
Alors, Soumise alors, tu saisiras de tes bras
meurtris mes jambes dressées.
Plongeant ta tête aimante,
tu m'aimeras tel ton soleil.
Tout s'éclairant alors pour moi
Je serai celui par lequel
Tu te soumets..." Dominée.
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Parloire.
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Mes talons claquaient sur le trottoir que je remontais rapidement pour me rendre au rendez-vous. Je me dirigeais vers l’appartement qui deviendrait peut-être mon prochain logement. Arrivée devant le porche, je sonnais. A son ouverture, je m’engageais dans un couloir encombré de vélos. N’ayant pas pris le soin d’enclencher la lumière et naviguant dans la pénombre, mon mollet droit heurtait une pédale que je n’avais pas calculé. La douleur me fit grimacer et je marquais une pause en bas des escaliers pour examiner la blessure. Cette satanée pédale m’avait entaillé sur 3 bons centimètres et ruiné définitivement mon collant, un filet de sang ruisselait sur le voile écartelé.
La rage au ventre, je montais les marches 2 par 2. Au troisième palier, je m’engageai par la porte entrouverte d’où s’échappait le son de pas perdus.
- Bonjour Madame, bienvenue
Je devinais à contre jour le sourire de l’agent immobilier qui me tendait la main. Je la saisie pour le saluer tout en remarquant immédiatement la lumière éclatante qui éclairait naturellement les lieux ; ce qui adoucit mon humeur.
- Comment allez-vous ?
- Pas très bien, cette visite commence mal, je me suis accroché sur un vélo en bas.
- Ah ! Oui, c’est le seul problème de cet immeuble, certains locataires ne font pas l’effort de les garer dans la cour à l’arrière, désolé, pourtant nous avons bien affiché un panneau et distribué une note à ce sujet dans les boites aux lettres, mais que voulez-vous… termina t-il dépité.
- Auriez-vous un mouchoir ou quelque chose de semblable, je saigne. Je lui indiquais mon mollet.
Il ouvrit grand le yeux en prononçant un « aie-aie-aie »
- Ne bougez pas
Il s’accroupit et sortie de sa sacoche un paquet de mouchoir en papier, en prit un, et tout en me maintenant la cheville d’une main, il commença à tamponner la petit plaie. Il leva les yeux pour trouver mon regard et me déclara - je reviens, il partit dans la cuisine humecter le mouchoir, revint et repris son entreprise de soin pour finalement exercer une pression ferme pour arrêter l’hémorragie.
- Voila, c’est propre mais il faudra vous soigner, par contre pour le collant, je ne peux rien faire mais il me semble qu’il y a une boutique, en face dans la rue, où vous en trouverez un neuf je pense.
S’en suivit une visite conventionnelle mais tout à fait professionnelle. J’étais séduite par les volumes et leur disposition, l’appartement correspondait à ce que je souhaitais et nous convenions d’un rendez-vous à l’agence pour compléter le dossier de location.
L’agent m’adressa un mot de compassion avant notre séparation lorsque je me dirigeai vers la sortie. Une fois en bas de l’immeuble, je trouvais effectivement quasiment en face ce qui semblait être une mercerie, je traversais la rue pour m’y rendre et une fois devant j’eu la sensation que les éléments se trouvant en vitrine étaient là depuis bien longtemps. Le délicat tintement d’une clochette marqua mon entrée.
- Bonjour, vous avez un rayon collant s’il vous plait ?
- Bonjour, oui, vous trouverez ça sur le tourniquet.
Je me dirigeais vers un présentoir à étagères rondes, le fit tourner jusqu’à ce que j’identifie une boite convenable. Taille 2, 15 deniers, voile de jour, teint gazelle, ça ferait l’affaire pour rentrer en bus. Je balayais du regard l’étagère se trouvant derrière le présentoir et mes yeux s’arrêtèrent sur un pile de boites blanches marquées au crayon « bas couture ». Bien que légèrement poussiéreuses, j’en saisie une et l’entrouvrit. Elle contenait des pochettes de bas Cornuel. La marque me parlait vaguement mais m’inspirait un sentiment de qualité.
- Il faut des jarretelles pour ceux là, vous savez ?
- Oui, je connais, ce sont des bas nylon, ce sont des vrais ?
- Oui, c’est tout ce qu’il me reste, la marque n’existe plus depuis longtemps, je vous laisse la boite complète pour 10 euros
Convaincue de tomber sur un véritable petit trésor, je n’hésitais pas deux secondes, refermait la boite, sous tirait les autres de la pile et posait l’ensemble avec le collant sur le comptoir
- Je prends le tout, vous me laissez la cabine d’essayage que je puisse changer mon collant ?
- Bien sûr, faites, c’est derrière vous, le rideau bordeaux.
Une fois enfilé et ajusté, je réglais la vendeuse et prenais le chemin du retour avec hâte pour essayer sans tarder ces bas nylon couture prometteurs, d’autant que Stéphanie m’avait convié le soir même à venir diner. Xavier, son amant, serait là avec un ami à lui m’avait t‘elle indiqué. J’espérai que ce dernier serait à mon goût.
A peine rentré, je posais sur la table les boites aux trésors et les ouvrait, j’en sortais pas moins de 10 pochettes par boite que j’ouvrais une à une. les bas était dans un état parfait, pliés, repassés et accompagnés d’une feuille les décrivant. J’adorais lire ces textes pleins d’emphase et légèrement surannés. Heureusement le lot comportait une belle variété de teintes. Il était déjà 18 h et je passais dans la salle de bain pour me préparer. J’en avais oublié ma blessure qui se révélait plus superficielle que je pensais. Après une chaude douche parfumée, je n’eu qu’à y appliquer un pansement fait de gélatine médicale pour masquer l’entaille. Je pouvais passer maintenant au choix de mes bas nylon. Je m’arrêtai sur la teinte « fumée », une couleur entre le marron et le noir, mais la finesse du voile ne faisait que teinter légèrement la peau en lui donnant un galbe et une brillance incomparable. J’allais dans mes tiroirs chercher un ensemble de lingerie assortie avec un serre-taille équipé de 6 jarretelles. Je le passais autour de ma taille et l’ajustait. Je m’emparai d’un premier bas que je fis délicatement rouler entre mes doigts pour ensuite le glisser sur la pointe de mon pied droit, j’emboitais le talon, et continuai de le dérouler sur ma cheville, mollet, genoux et finir de le tendre sur ma cuisse. Je contemplais le galbe brillant qu’il donnait à ma jambe. J’ajustai les jarretelles pour passer ensuite à ma seconde jambe. Je glissais mes pieds gainés de nylon dans mes escarpins à talon puis me dressait pour me regarder dans le miroir de plein pied. Je pivotais, fis passer mes doigts sur les coutures pour m’assurer de leur alignement sur mes jambes. Un sourire irradiait mon visage et un sentiment de joie m’envahit. J’étais trop heureuse d’avoir mis la main sur de véritables bas couture d’époque qui semblait n’attendre que moi. Je terminai de m’apprêter pour rejoindre Stéphanie et ses convives : jupe longue en polyamide aérien, légèrement brillant, chemisier beige semi transparent et lingerie marron glacé, le tout porté par des talons hauts mais pas trop. Je commandais un taxi.
J’arrivai alors dans de parfaites disposition. Je sonnais et Stéphanie m’accueillait avec un large sourire.
- Attends, je vais te débarrasser
Je pivotais pour qu’elle prenne mon manteau sachant également qu’elle me détaillerait du regard
- Oh, ils sont chouettes tes collants avec la couture, tu as trouvé ça où ?
- Ce ne sont pas des collants et ensuite il est hors de question que je te révèle ma source, répondais-je pleine d’espiéglerie
par contre j’ai ça pour toi, tu l’ouvriras plus tard.
Elle m’accompagna au salon où se trouvait Xavier et son ami qu’il me présenta. Gilles se leva pour m’approcher avec l’intention certaine de me faire la bise, je l’arrêtait en lui tendant la main. Cet abruti pensa que je lui indiquait de me faire un baise main, ce qu’il tenta maladroitement. Une fois encore je l’arrêtai en lui prenant totalement la sienne et l’agitai pour le saluer. Ça commençait mal, mais je n’ai rien contre les ahuris, bien au contraire, ils sont évidemment facile à diriger.
La table basse était garnie de nombreux amuses-bouche et je félicitais Stéphanie pour sa créativité. L’apéritif était lancé et nous nous racontâmes nos dernières journées. Chacun avait des épisodes cocasses à narrer sauf Gilles qui avait tendance à parler sport, ce qui était assez ennuyeux. Bien évidement je racontais pour ma part le fait d’avoir trouvé un appartement ainsi que l’épisode de l’accrochage, la découverte de la boutique et ses trésors. Gilles demanda où se trouvait le logement, et bien que je le trouvais bien indiscret, je l’invitai à me suivre sur la terrasse pour lui désigner approximativement le lieu de l’index . Sa proximité me révéla qu’il dégageait une odeur plutôt agréable, ce qui équilibrait sa lourdeur d’esprit. Il continuait de me questionner et passant du coq à l’âne me demanda si je portais des collants ou des bas en fin de compte.
- Vous êtes bien indiscret, vous rendez-vous compte ?
- C’est à dire que vous en parliez tout à l’heure alors je me posais la question
- Et bien gardez la pour vous. Par exemple moi je vois bien que vous bandez, alors est ce que je vous demande pour autant si vous avez une érection ?
Estomaqué, il se tût et se raidi, je devinais même une légère rougeur sur ses pommettes
- Parce que je la vois bien cette bosse qui s’est formée sur votre entre-jambe, pas besoin d’en parler pour le comprendre.
Sans hésiter je dirigeais mes mains vers sa braguette, la caressais de mes ongles et entrepris de l’ouvrir pour en dégager sa queue tendue. Il était pétrifié par mon audace, ce qui en était le but d’ailleurs. Excité comme un âne, je pris le contrôle de son plaisir sur le champ, encerclant d’une main la base de sa verge et de l’autre imprimant un savant mouvement du poignet. Je dégageai mon escarpin de mon pied droit, pour le rapprocher de ses narines afin qu’il hume le parfum du cuir mélé à celui de ma plante de pied. Continuant à le branler d’une main, je présentait maintenant la chaussure, tournée vers l’ouverture, devant sa bite. J’accélérai le rythme jusqu’a ce que l’abruti décharge sa semence qui atterrie dans la chaussure, comme je l’avait prévue. Tandis que Gilles, haletant, s’écroulait sur la chaise derrière lui, j’engluai mon pied de son foutre lorsque je l’engageai dans ma chaussure maculée. Je laissai Gilles pantelant et partais en quête d’une serviette pour essuyer mes mains, je traversais le salon étonnement désert et me dirigeai vers la salle de bain dont je poussai la porte. Je découvrais avec stupéfaction Stéphanie en appuie sur le baignoire en train de se faire pistonner le postérieur par Xavier. Ils ne m’avaient pas remarqué, tout en restant postée à l’entrée je tendais discrètement le bras pour me saisir d’une serviette et je m’essuyais lentement les mains sans perdre une miette de ce qui se déroulait devant moi. L’épisode précédent et l’actuel avait définitivement fait fondre mon abricot, je relevais ma jupe pour ensuite plonger mes doigts dans ma culotte et ressentir toute l’onctuosité de mes lèvres humides et stimuler mon bouton d’amour, mon corps se mit à vibrer au rythme de mes caresses. Le sixième sens de Stéphanie lui fit tourner la tête vers moi et entrouvrir les yeux qu’elle écarquilla en me découvrant me donnant du plaisir. Dans un râle, elle émis un « viens ». Sur ce, Xavier pensant recevoir un ordre s’écarta de Stéphanie pour lui arroser la croupe de toute sa semence en poussant à son tour des soupirs rauques. Stéphanie compris la méprise mais n’interrompra pas la jouissance de Xavier. Une fois terminée, elle déclara en riant :
- Quel nigaud tu fais, ce n’est pas à toi que je m’adressais.
Interloqué, Xavier tourna la tête pour me découvrir en pleine masturbation à laquelle je mis fin dans l’instant. Laissant retomber ma jupe sur mes jambes gainées, je me dirigeai ensuite vers le couple munie de la serviette que j’avais gardé en main. J’essuyais les fesses de Stéphanie puis le gland et la verge de Xavier encore dégoulinants de sperme puis jetais de coté la serviette imbibée. Nous rigolions tous les trois de la méprise cocasse.
De retour au salon, Gilles attendait sagement en picorant dans les plateaux disposé sur la table basse. Il ne pouvait ignorer totalement la nature des sons perçu hors de la salle de bains. Il souriait lui aussi.
- Après cet apéritif mouvementé, il serait peut être temps de passer à table. Déclara Stéphanie. « Béatrice s’assiéra en face de Giiles et moi en face de Xavier, une sorte de partie carrée si vous voulez » conclua t'elle d’un clin d’oeil tout en nous désignant la table de l’espace repas. Je rejoignis Stéphanie dans la cuisine pour l’aider tandis que les gars s’occupait des boissons. Nous disposions sur la table le gratin de poissons tout juste sortie du four ainsi qu’un accompagnement de riz parfumé. Les verres de vin blanc étaient remplis et nous portions un toast à cet agréable moment. Nous entamions le diner et les discussions reprirent autour de sujets nous concernant et Stéphanie voulu en savoir un peu plus sur ma découverte de l’après-midi. Je leur expliquait dans le détail comment j’avais pris possession de l’ensemble du lot de bas.
Gilles risqua une fois encore une remarque qui révéla son manque de finesse.
- tu portes donc bien des bas couture alors, asséna t-il avec assurance
- On se tutoie maintenant ? rétorquais-je, mais puisque tu en prends l’initiative je t’invite à le vérifier par toi même en venant me lécher la chatte. Une fois encore, l’audace de ma réponse crue le figea et après un instant de silence, Xavier hilare lui indiqua :
- Alors Gilles ? Je crois que tu viens d’avoir des instructions.
Tout en nous regardant d’un regard éberlué, il compris qu’il devait s’exécuter, c’est alors qu’il passa à quatre pattes sous la table. Le voyant disparaitre, j’entrepris de relever ma jupe puis de saisir ma culotte de chaque coté et tout en basculant le bassin pour la faire chuter sur mes chevilles. Je m’en dégageai en soulevant lentement chacun de mes pieds par alternance. Je savais que Gilles assistait au spectacle avec un point de vue imprenable et j’écartais doucement mes cuisses en espérant le mettre en rut. Je sentis ses doigts de positionner derrière mes chevilles sur les coutures de mes bas et remonter lentement sur mes mollets où il marqua une pose, sa bouche déposait de petits baisers sur l’intérieur de mes cuisses puis ses mains commencèrent à caresser mes jambes.
- Tu as trouvé réponse à ton interrogation Gilles ? Questionna Xavier sur un ton rigolard.
- Je suis sur le point de l’avoir. répondit Gilles qui avait le souffle court.
Je m’avançai sur ma chaise et basculait le pubis vers l’avant de sorte que Gilles puisse y avoir accès, il entama alorsl’exploration de ma vulve avec sa langue. Manquant clairement de finesse par le verbe, il se rattrapait par l’agilité d’une autre pratique orale. Je lui caressait la nuque et mon souffle devint court, je fermais les yeux pour me laisser emporter par des vagues de plaisir. Il fit une pause en embrasant mes cuises à travers le voile de nylon et me caresser le clito de son index. J’ouvrais les yeux pour découvrir à ma droite que Stéphanie engloutissait la bite de Xavier, cela me mis en appétit. Je me dressais, jambes tendus sur mes talons, fis chuter ma jupe, me tournais et me penchais de façon à offrir ma croupe à Gilles resté à genoux. Je pu ainsi me rapprocher de Stéphanie pompant le dard de Xavier, je le pris à sa base et Stéphanie me le laissa quelques instant. A mon tour, je le pris dans ma bouche et le serrant de ma main pour le faire gonfler plus encore, je remontais doucement afin de sentir ses veines irriguées. Tandis que je suçais Xavier, Gilles me lubrifiait en me léchant largement la fente et la raie du cul. D’un mouvement, Stéphanie réclamant le membre de son amant, je tournais le visage vers Gilles pour lui ordonner de me saillir sans tarder, il s’exécuta me prenant sans effort tant je dégoulinais. Je prenais appuie sur le torse de Xavier pendant que Gilles me burinait en m’emportant dans des vagues de plaisir semblant infinies. La salive m’envahissant la bouche j’eu une envie irrésistible de recevoir Gilles dans ma bouche, je me dégageais, me tournais et m’accroupissais pour me saisir de sa queue de la main gauche et de la droite je commençais un doux mouvement rotatif autour de son gland tandis que ma langue flattait son frein. Le salaud avait les couilles parfaitement rasées et lisses.
Autant sa bite était dressée et tendue, autant sa paire de boules pendait lourdement, miam ! Sans attendre, j’en gobait une, la faisant rouler dans ma bouche. Je passais à la seconde lui réservant le même sort, puis revenait à la première. Enfin, je m’amusais à les faire sautiller sur le bout de ma langue agile. S’en était assez, j’attaquais le braquemart, tout en prenant les grelots de ma main gauche. Je remontais sa queue en mordillant la hampe, puis fit glisser le gland rubicond entre mes lèvres goulues. Tout en suçant, j’ouvrais les yeux pour observer mes voisins. Stéphanie chevauchait maintenant Xavier en lui dictant le rythme, celui-ci m’observait également, je lui fit un clin d’œil auquel il répondit. J’adore ces instants de complicité. Je quittais le regard de Xavier pour observer Gilles. Les yeux révulsés, la bouche entre ouverte, il râlait de plaisir. J’étais déterminé à le faire jouir dans ma bouche, il vint, gicla dans celle-ci, sur ma langue, mes lèvres, sa semence dégoulinant sur mon menton. Gloups ! Elle avait un goût de noisette, ce Gilles recelait d’agréables surprises et je m’en régalais en lapant attentivement sa verge. Je me redressais et saisie la première serviette de table à ma portée pour m’essuyer. Entre temps, Stéphanie chevauchait toujours son Xavier et son corps se cambra pour manifestement vibrer, elle jouit ainsi de longues secondes, à son tour Xavier la rejoignit en poussant un intense râle de jouissance.
Chacun reprenait ses esprits pendant que moi je réclamais :
- Est ce qu’il reste y a un dessert ?
Tous sourire et Stéphanie gloussa :
- Tu n’as pas eu ta dose ? Ouvre le frigo, tu trouveras les pâtisseries que Gilles a apporté.
Décidément, ce mec remontait dans mon estime. Je restais ainsi, sans jupe, exposant mes dessous et mes bas nylon à couture au regard de tous, ouvrit la porte du réfrigérateur pour en ramener la boite affichant le nom d’un fameux pâtissier de la ville.
Il était tard et après s’être réajusté, avoir repris des forces, non sans commenter notre entrevue, nous échangions quelques politesses amicales avant de nous séparer sur le palier. Je demandais à Gilles de me raccompagner tandis que Stéphanie me fit cette requête :
- Te voir ainsi m’a donné envie de faire un après-midi shopping lingerie avec toi, tu me fourniras en bas nylon ?
- Faut voir, tu sais mon stock est compté. En vérité je disposais dorénavant de plusieurs dizaines de véritable bas nylon vintage dont la qualité et l’attrait n’avait pas fait défaut ce soir. Mais l’idée d’un après-midi avec Stéphanie ne pouvait que m’enchanter, je lui promettais de planifier cela dans le mois
Sur le chemin du retour Gilles se remit à me vouvoyer, et j’interprétais cela comme une victoire, celle d’avoir un nouvel amant soumis à mes exigences. Enfin, cela n’était pas non plus suffisant pour me satisfaire et me divertir totalement. Un homme avec une bonne queue mais sans cervelle était vite lassant, on verrait bien ce qu’il pourrait donner dans des situations demandant un minimum d’imagination et d’initiative...
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Fondée fin 2010, l’Ecole des Cordes est la première école Française de pratique du Kinbaku, communément appelé Shibari. Gérée par Alex DirtyVonP, enseignant principal, l’Ecole des Cordes vous propose des cours, des workshops et des performances, parfois avec des attacheurs internationaux spécialement invités, dans plusieurs lieux Parisiens - 1 dimanche/ mois: workshop de niveau débutant à intermédiaire - 2 dimanches/mois: atelier d'initiation suivi d'un cours débutant pour apprendre à donner des sensations à son partenaire et découvrir les figures de base du bondage traditionnel Japonaise + une soirée d'échange et de pratique libre - cours privés adaptés à votre niveau et votre pratique (en fonction de vos objectifs, un axe progressif est défini) - sessions privées ou en couple possibles (+ photos à la demande)
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La virginité est un mythe aussi dégueulasse que celui qui lorgne dessus.
Aussi dégueulasse que la façon dont je considère mon propre sexe depuis que j'ai compris qu'il fallait le cacher. Et le toucher sans en parler, coupable et mortifiée, allant jusqu'à craindre que les fantômes de mes ancêtres ne m'épient.
Depuis ce moment où j'ai appris à avoir honte de mes désirs pour ne pas être traitée de putain.
La virginité n'est qu'un bâton dans les roues pour celle qui se la trimbale, et qui doit la préserver, aussi précieuse qu'encombrante, jusqu'à ce qu'un heureux élu s'en empare, investi d'une mission initiatrice dont il s'honore de suffisance. Faut-il rappeler qu'il n'y a qu'un homme pour nous la ravir, cela semble aller de soi dans cette ambiance hétéro écrasante.
La virginité est un concept qui existe pour que d'entrée de jeu, nous en soyons dépossédées, contraintes de leur céder cette primordiale “valeur ajoutée“ par principe éphémère, par rebond sacrificiel, et que nous puissions dire adieu à notre belle innocence, celle qu'il nous faudra ensuite feindre ou piétiner, le choix est rude.
Cela signifie pour moi que cette fameuse “première fois“, nous ne donnons rien à ce premier venu, car ce qu'il prend il l'avait déjà conquis, rien qu'en nous laissant croire que nous perdrons quelque chose en ouvrant notre corps.
Nous ne sommes pas vierges de toutes ces histoires qui se disent à demi-mots, se lisent entre les lignes, de celles qui retentissent à grand coups de silence dans nos charmantes familles, où les sexes se murent-murs, tant qu'ils ont des oreilles,
pas vierges de ces histoires qui se rejouent inlassables et si bien dissimulées au grand jour de leur quotidienne banalité.
Pas vierges de tout ce que les contes radotent, de ces histoires de princes, qui d'un baiser n'en finissent pas de nous réveiller de nos sommeils chroniques, pour nous faire beaucoup d'enfants à la fin.
Nous ne sommes pas vierges de ces jugements qui nous façonnent dès le berceau, des moqueries qui bientôt claquent comme des gifles, pas vierges non plus des compliments qui nous ligotent au pied de la lettre, qui nous cintrent et nous corsètent, étriquant nos corps comme sont étriqués les regards qu'il nous faut séduire pour exister.
Pas vierges non plus de toutes ces avances que l'on accepte à reculons, mais quand même qu'on accepte souvent, prêtes à tout pour croire se débarrasser enfin de ce fardeau initial, pour s'immoler à cœur perdu dans le rôle univoque qu'on a prévu pour nous, dont l'interprétation qui nous est laissée se décline entre maternage à la chaîne et prostitution conjugale.
Loin d'être vierges, d'avoir déjà tant vu nos aînées contraintes de s'y appliquer avec la même dévotion.
Nous ne sommes pas vierges des sacrifices de nos mères, de leurs vies passées à s'effacer, à l'ombre de leur si douce domesticité, pas vierges de leurs colères qui ne parvenaient qu'à fondre en larmes, de leurs silences, garants serviles de leur vaines crédulités à devoir astiquer encore le mythe poussiéreux du grand amour.
Nous ne sommes pas vierges non plus de l'autorité que nos pères ont déjà ancrée en nous, aussi “naturellement“ dit-on que nous nous soumettrons, souples et serviables, souriantes à toute épreuve. À celle de nos instituteurs, professeurs, prêtres des temps modernes, faiseurs des modes et mœurs en vogue, face à cette myriade d'esthéticiens et stylistes dévoués à corriger éternellement les écarts de nos corps plastiques, face à ses projections publicitaires missionnées d'en garantir le faire-valoir marchand. Depuis quel âge voyons-nous la marionnette de la top modèle s'exhiber glorieuse sur le miroir grossissant de nos points noirs sur la gueule et de nos kilos en trop ? Depuis quel âge avons-nous si bien compris que nos corps devaient être livrés tout crus aux prédicateurs de la bonne santé physique et mentale ?
Nous sommes bien loin d'être vierges de ce ridicule qui s'empare de nous face à ceux qui se prénomment médecins ou gynécologues, nous nous sentons souillées rien qu'à voir se pavaner la blancheur de leur blouse sur les balbutiements de nos ignorances, et avant même de nous déshabiller nous sommes déjà nues et grelottantes de honte, déjà vulnérables malsaines ou immorales. Déjà sous l'emprise d'un rapport où sans conteste ce sera toujours ce corps médical qui fera autorité sur le nôtre, par-delà les connaissances franchement nauséabondes qu'il distille sur cet objet fragmenté disséqué, recousu, maintenu en état de marche forcée, ainsi nommé femme.
Nous ne sommes pas vierges des colonisations millénaires qui se jouent encore dans notre ventre, ce ventre au terreau fertile pour le meilleur et pour le pire, ce joyau de leurs plus tendres conquêtes, où se sème la relève docile de leur chairs-à-canon et chères-à-tout-faire, ce ventre qui s’investit à la mesure d'ambitions démographiques, à la hauteur des déploiements industrieux et des pillages qui s'y justifient.
Vraiment pas vierges de toutes ces dépossessions qui se racontent dans l'histoire souterraine de ce ventre, cette matière première indispensable pour que se réalise une hégémonie purement fantasmée, au sein de laquelle nous ne trouvons notre place qu'à l'état de victime.
Vous conviendrez que mon regard ne fait pas dans la dentelle, et que ma plume acerbe taille dans le vif de ce texte turbulent, en fait, il se trouve que j'en ai marre de prendre des pincettes pour m'emparer de ce qui depuis si longtemps nous maintient la tête dans l'étau de notre propre sexe.
J'en ai marre d'être conciliante et mesurée, marre de faire preuve de patience, d'être cet exemple de délicatesse et de parcimonie, marre de croire autant que je propage des mythologies qui ne servent que ceux qui en tirent un privilège.
Marre d'être là où on m'attend, marre de retourner contre moi-même la violence qui m'est faite, et de me flageller de garder si bien le silence, tant on m'a répété que ce serait bien pire si j'ouvrais ma gueule.
Alors que c'est bon de voir une plainte déborder en colère.
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Il était tard ce soir du 10 mai et sur le parking où nous nous quittâmes, déjà pointé comme une envie de se revoir..
Pas de suite ...non... la dictature des agendas n'en laissaient assurément pas le moindre espoir.
Heureuse et reconnaissante de pouvoir vivre ces instants si particuliers, je vous laissais un texto quelques jours plus tard afin de vous convier à un diner après la mi juin.
En attendant la vie avait repris son quotidien.
Le souvenir sensuel de nos derniers jeux m'accompagnait parfois lorsque je m’évadais en me caressant.Me revenait également en mémoire votre dernière proposition : celle de vous en maitre de cérémonie veillant sur votre soumise alors que je me ferais saillir par différents mâles. Je dois bien vous avouer que celle ci a le don de me faire encore un peu plus fantasmer. Evidemment comme toute chose nouvelle j'appréhende ce moment où vous me proposerez cette expérience. En attendant dans ma fantasmagorie cela tend à rendre la chose plus excitante encore.
En attendant les jours se succédaient presque égaux à eux mêmes.
Et puis un jour de semaine, un mardi, contre toute attente vers 16h un texto :
- « Voilà une proposition qui devrait vous plaire : Rdv ce soir vers 22h30 / 23 h devant la mairie du 17ème, lavement fait, collier et escarpins. J'attends votre réponse... »
puis :
- « Vous allez avoir du mal à vous concentrer pour cette fin de journée »
A la lecture de ce premier sms j'avoue n'avoir pas bien compris et il me fallut plusieurs lectures, être vraiment sûre de bien lire et de comprendre la signification de ce message avant de réaliser et de pouvoir vous répondre.
Comme par un fait exprès un cours ce soir là au conservatoire était annulé, et un ami qui revenait de province avait émis l'hypothèse de nous retrouver autour d’une table d'un restaurant.
Je déclinais son invitation et décidais de vous rejoindre, mon envie de vous fut plus pressante :
- « Bonjour cher maitre Gold, je serais au rendez vous ce soir »
et de rajouter :
- « En effet, votre proposition est tout à fait indécente et toute aussi excitante... à ce soir donc »
La surprise de votre proposition eut un effet immédiat et conformément à ce que vous prédisiez dans votre deuxième texto la fin de l'après midi fut plus laborieuse et cela se concrétisa par une moiteur qui déjà avait pris possession de mon intimité.
Vous étiez alors ravi de me savoir doucement excitée.
La douche prise, le lavement fait, le collier et les escarpins rangés au fond du sac, je programmais le GPS et pris la route. La circulation ne fut pas trop dense ce soir là et j' arrivais en avance au rendez vous.
Alors que je vous attendais un homme d'une trentaine d'années m'interpellais tandis qu'il me croisait :
- « Vous êtes très belle mademoiselle... »
Plutôt flatteur pour une femme de 50 ans et de rajouter sitôt que je l’eus remercié pour son compliment :
- « je peux vous parler ? » là je dû l'éconduire poliment.
Vous arriviez peu de temps après ..et je fus heureuse de vous voir...
Évidemment le lieu je le connaissais... mais c'est toujours un réel plaisir de vous sentir près de moi...j'aime votre proximité.. votre façon d'être à moi pour ces instants là...
Point de bandeau cette fois là. Il m'a été permis de cheminer là où vous portiez mes pas pour mon initiation...je devais donc découvrir certaines salles...
Plus que la surprise de cette soirée ce que j’allais alors vivre aller me marquer.
Tout commença alors que nous étions en train de nous déshabiller. Je n'avais pas encore complètement revêtue ma chère tenue de soumise, c'est-à-dire... nue ! quand la sonnerie de la porte d’entrée du club retentit.
Nous étions jusqu'alors seuls dans ce club et un homme venait de nous y rejoindre.
Des salutations de courtoisie passées, nous nous dirigions vers nos premiers jeux... toujours la croix de St André, comme un rituel, mais cette fois vous m'attachiez les chevilles. J'étais impatiente de sentir une nouvelle fois vos caresses... vos mains reprenant possession de mes tétons déjà tendus par ce plaisir à venir...et ce moment si particulier où votre soumise Alphée renait et vous abandonne son corps ... ma récompense à cette attente et une amorce pour les jouissances à venir...
Vous m'aviez prévenu et vous aviez raison .. sans le bandeau les sensations sont différentes. Je fermais les yeux et tentais de lâcher prise, d'oublier le monde du dehors. Installée sur cette croix les yeux fermés,tandis que vos doigts caressaient mon clitoris, je percevais le grincement des pas de cet autre homme sur le parquet il nous avait rejoint et il se voulait discret. Sans doute vous regardait t'il, il me semblait qu'il allait et venait.
Premiers émois, premiers plaisirs timide...et mes pieds entravés commençaient à fatiguer.
Deuxième mobilier, une sorte de cheval d'arçon sur lequel vous m'installiez. Une jambe de chaque coté de ses flancs et une ceinture qui me plaque sur son dos. Les mains quand à elles ont gardé toute leur liberté et par souci de confort personnel je décidais de les croiser sous ma tête. Les yeux toujours clos, je tentais de faire abstraction de cet autre que je savais là .... je voulais profiter un maximum de cet instant précieux avec vous, lâcher prise et jouir pour vous, pour nous.
La croupe bien offerte et lubrifiée vous me doigtiez largement, la chatte...le cul ! Oh oui je devais assurément mouiller ...Quelques fessées en prémisse histoire de me mettre en appétit puis bientôt les lanières d'un martinet qui rebondissaient sur mes reins.
D’abord doux puis allant crescendo au fur et à mesure que vous changiez d'instrument, les morsures devenaient plus forte presque à la manière d'une lanière d'un fouet. La douleur est l'amie du plaisir je le sais. Il me faut transcender cette douleur apprendre à la transformer en un plaisir et vous vous en assuriez..en ce domaine le chemin est à peine parcouru.
C'est alors, que surprise par une douleur plus vive, je portais mes mains sur mon dos. Vous me demandiez de les retirer... je les ôtais timidement et c'est alors que cet autre homme se joignit à nous. Il s'approcha de moi et d'un geste doux et assuré me retint mes mains tandis que le martinet avait repris le chemin de mes fesses. A cet instant précis j'eus la sensation que nous étions uni par un seul et unique but...le plaisir...le mien mais aussi le votre et le sien. Il les retira, mais un instant plus tard il recommença, toujours avec cette même bienveillance et cette même douceur.
Afin de le faire participer encore un peu plus à nos jeux, et à votre demande j'imagine, ses mains vinrent claquer, sur mes fesses puis les caresser pour de nouveau les claquer. Quelques instant plus tard il s'emparait de votre martinet et se mit à en jouer habilement. A des morsures plus vive se succédaient des lanières caressantes.
Dans l’entre fait vous aviez pris sa place et c'était maintenant vos mains que je serrais. Il semblait avoir lui aussi une certaine expérience en ce domaine.
Un jeu à 4 mains inattendu unique et précieux, un instant vraiment hors du temps, où sans nous connaître nous étions habité par le plaisir et la bienveillance .. merci maitre de m'avoir permis de connaître un tel moment.
Cet homme devait alors nous laissait mais nous devions le retrouver un peu plus tard dans la soirée.
Nous reprenions nos jeux et insatisfait de n'avoir pu obtenir une jouissance aussi forte que vous l'auriez voulu, vous m’installiez sur un lit les jambes bien écartées afin de pouvoir mieux profiter de ma chatte... vos caresses furent alors un vrai régal. J'ai toujours ce regret de ne pouvoir ou de ne pas encore savoir me lâcher si facilement malgré vos doigts ou votre langue si experte. Je m'en excuse cher maitre.
Un escalier plus bas nous nous retrouvions dans ce lounge si harmonieusement décoré... de belles statues... un canapé et des fauteuils dans le plus pur style BDSM. Le souvenir de notre dernière soirée passée en ce lieu me revint en mémoire.. notamment le souvenir de cet exécrable maitre qui tentait un exercice de bondage avec sa soumise pour qui le respect ne semblait pas transpirer.
Je vous suivais alors....vous teniez la laisse de votre soumise Alphée.
Nous retrouvions cet autre homme adossé au comptoir et devant le miroir où vous m’aviez installé il nous rejoignait. Vous vous teniez derrière moi tandis qu'il se tint debout devant moi .
Il se saisit de bâtons et comme pour une tenaille il enserra mes seins.. je voyais la peau de mes seins rougir. Je résistais un petit moment surprise par son initiative mais la douleur se fit plus forte et il déposa ses instruments... première expérience de bondage... peut être... je ne sais pas vraiment.
Cet exercice passé vous m'emmeniez alors vers la pièce du fond, celle où je me souvenais avoir pour la première fois goutée à une femme. Cette soumise si douce de ce maitre si minable .
Je pris place sur ce sling, les jambes et les mains fixées sur ces chaines, je fus une nouvelle fois exposée, ouverte, offerte au regard et plus encore... ma condition de soumise était de nouveau clairement énoncée et j'adore cela.
Une fois de plus il nous avait rejoint et étions donc trois et dans cette pièce étroite..
J'étais maintenant beaucoup moins intimidé par sa présence rassurée indubitablement par ses bonnes intentions. Tandis qu'il jouait avec mes tétons, les tirant, les pinçant, vous vous étiez installé entre mes jambes écartées et aviez commencé à me lécher le clitoris..je ressentais alors une explosion de sensations..
Cet autre homme nous laissa alors définitivement et nous devions finir cette magnifique soirée à deux.
J'affectionne tout particulièrement votre langue et vos doigts experts. Maintenant complètement à vous,vous m'emmeniez vers des sommets de jouissance que je devais alors dépasser à plusieurs reprises.
Cette soirée aussi inattendue fut un réel bonheur et plus encore.
Repue par toutes ces émotions je quittais ce sling et tout doucement nous retrouvions ce lounge où nous étions maintenant complément seul.
Toujours ce moment à deux si important et bien installé sur un canapé confortable nous discutions...une sorte de transition entre ce que nous venions de vivre et un retour à la réalité de la vie du dehors.
La soirée s'achevait et il nous fallait rentrer..
Merci maitre Gold pour cette soirée magnifique, surprenante.
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Ils s’étaient donnés rendez-vous dans un restaurant.
Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils s’écrivaient. Ils avaient l’impression de se connaître mieux que certains de leurs amis les connaissaient. Ils avaient échangé sur leur vie, leur philosophie, leurs échecs, sur ce qui les avait amenés ici, sur ce site, et bien-sûr sur leurs désirs.
Plusieurs fois déjà ils avaient eu envie l’un de l’autre, elle de s’offrir à lui, lui de prendre possession d’elle. Ils avaient su, jusqu’à là, résister aux désirs pour mieux laisser monter l’envie, pour être sûr de ne pas se défiler devant l’inévitable rencontre.
Ce moment était arrivé, de lui-même. La proposition est venue de lui, mais il savait déjà qu’elle ne dirait pas non.
C’était donc aujourd’hui.
Il n’avait fixé aucune règle, elle n’avait mis aucun préalable. Ils étaient trop heureux de se rencontrer et voulait vivre ça sans arrière-pensée.
Elle s’était habillée de façon très classe, sexy mais pas allumeuse. Elle voulait faire bonne impression sans cacher son envie de séduire. Elle avait donc choisi une petite robe noire, au-dessus du genou, des escarpins avec un petit talon fin, des bas auto-fixant, une lingerie en dentelle, avec une petite veste en coton. Un maquillage très léger, un chignon et un collier un peu raz le cou.
Lui avait choisi une tenue de tous les jours. Il voulait qu’elle le voit tel qu’il est. Un homme élégant mais décontracté, prenant soin de lui. Il avait juste fait un peu plus attention aux détails.
Ils se sont plu dès qu’ils se sont vu. Ils n’en doutaient pas vraiment, il avait déjà échangé quelques photos. Mais c’était un poids en moins. Restait à savoir si l’alchimie qui s’était créée virtuellement allait fonctionner aussi dans le réel. De quoi allaient-ils parler ? Arriveraient-ils à se comprendre au-delà des mots ? Saurait-il lire en elle ? Saurait-elle attiser sa curiosité ?
Après deux heures à table, on peut dire que oui. L’apéritif les avait bien aidés à rompre la petite appréhension qui restait encore en eux. La suite du repas est passé comme un éclair, sans blanc gênant, sans qu’ils n’aient l’un ou l’autre le temps de se demander s’ils appréciaient ce moment. Ils l’appréciaient tout simplement.
Ils auraient pu rester des heures ainsi, à refaire leur vie, à refaire le monde.
Mais le moment de sortir approchait. Le charme faisant, elle se sentait capable de tout. Elle avait envie de cet homme. Elle avait envie de lui appartenir, d’être sa muse, sa femelle. Elle espérait au fond d’elle qu’il lui demande si elle voulait devenir sa soumise, là en face à face dans ce restaurant, comme dans les livres. Qu’il lui lance un défi pour tester son obéissance.
Mais lui ne disait rien. Il continuait de discuter comme si de rien n’était. Comme si le sujet du moment était la chose la plus importante de la soirée. Comme si elle ne lui avait jamais dis dans leur échange qu’elle voulait vivre une soumission. Comme si c’était juste un rendez-vous avec une amie proche.
Le serveur finit par amener l’addition. Il paya puis l’aida à se rhabiller. Une fois arrivé dans la rue, il posa sa main sur sa taille pour qu’elle se tourne vers lui. Elle attendait un baisé. Mais il lui prit juste la main et lui dis, les yeux dans les yeux : “j’ai passé un moment exceptionnel. Je vais te raccompagner. Comment es-tu venu ?”. Elle encaissa le coup et répondant qu’elle aussi avait aimé cette soirée. Puis ils prirent la direction de sa voiture à elle, marchant l’un à côté de l’autre, leurs épaules se touchant.
Elle sentait monter en elle une pointe de colère mêlé à une petite crise de confiance en soir. Et si je ne lui plais pas ? Et si ce n’était qu’un beau parleur ? Et si et si… Malgré tout, elle essayait de continuer à se montrer gaie et heureuse d’être là, même si au fond d’elle grandissait la peur que cette soirée se finisse dans la banalité.
Ce changement d’attitude ne lui avait échappé. Il entendait bien que ses rires étaient un peu plus forcés que pendant le repas, qu’elle le laissait plus volontiers parler pour se perdre dans ses pensées. Mais il savait ce qu’il faisait.
Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour savoir qu’il avait envie de cette femme, qu’il voudrait en faire sa soumise, sa complice. Et ça dès ce soir. Mais il voulait rester maître du tempo. Double objectif, montrer que c’est lui qui décide et la déstabiliser.
Arrivé au parking sous-terrain, il paya son stationnement. Puis ils prirent l’escalier pour rejoindre la voiture. Au milieu d’un étage, il l’attrapa par le bras pour la faire arrêter. Il se planta devant elle. Il ne souriait plus. Où plutôt si, mais d’un sourire différent, du sourire de celui qui domine.
«?Remonte ta robe et enlève ta culotte. Et gardes ta robe relevée jusqu’à ce que je te le dise. Dépêche-toi !?»
Elle resta quelques secondes sans bouger, le temps que son ventre fasse deux trois loopings et que son cerveau analyse ce qu’elle venait d’entendre. Elle comprit alors que si elle voulait vraiment lui appartenir, elle devait agir vite. Sa docilité serait alors un laissé-passé pour la suite qu’elle appelait de ses vœux. Une trop longue hésitation et la magie disparaîtrait. Sans plus réfléchir, elle retroussa sa robe jusqu’à la taille et fit glisser sa culotte, qu’elle lui remit. Puis elle resta comme ça, les deux mains posées sur les hanches à tenir sa robe.
«?Écarte les cuisses !?»
Elle obéit encore sans réfléchir.
Plusieurs dizaines de secondes s’écoulèrent ainsi, lui face à elle, les yeux dans les yeux, et elle les jambes écartées, bas ventre et cul exposé. Le bruit d’une porte qu’on ouvre. C’était le signal qu’il attendait. En une fraction de seconde il posa sa main sur l’une des siennes pour la forcer à garder la robe relevée, pendait que l’autre plongeait dans son intimité. Un baisé, puis il remit la robe en place et l’entraînât par la main.
Ils arrivèrent à la voiture, sans parler, d’un pas rapide. Elle sentait son sexe battre, nue sous sa robe. Il la plaqua contre la portière et lui donna enfin ce baisé qu’elle attendait. Il l’embrassa à pleine bouche pendant de longues minutes, pendant qu’elle se liquéfiait entre ses bras.
Il se recula, ouvrit la porte et l’invita à s’asseoir au volant. Une fois en place, il se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille “Remonte ta jupe, je veux que tu conduises le sexe à l’air jusqu’à chez toi”.
Encore une fois elle obéit. Il replongea une main entre ses cuisses et lui dit “Je crois que c’est le début d’une très belle histoire. On se revoit très bientôt. Mais ce soir, en arrivant chez toi, je veux que tu te fasses jouir pour moi et que tu m’envoies un SMS juste après”.
Et il déposa un baiser sur ses lèvres tout en retirant sa main de ses cuisses. Il ferma la porte et la regarda démarrer et partir.
La suite peut-être avec vous
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Si tu ne considères pas la Femme comme une jolie utilité. Si quand tu regardes Son corps, il ne te t'évoque pas le repos du guerrier. Si en voyant Ses seins il ne te vient pas l'idée de les pétrir comme pâte à pain. Si Son sexe n'est pas con, mais temple de vie, de plaisir, de dévotion. Si tu considères Son esprit à l'égal de celui des hommes et Son courage souvent supérieur au leur. Si pour toi la Femme est intelligente, courageuse, sublime et dans cet ordre uniquement, alors approche.
Si tu vois dans la Femme, l'émotion, le goût du beau, l'intense création. Si tu sais que Sa magnanimité pondère Ses jugements. Si tu peux lire dans Ses yeux l'honneur de Son sexe, né de la générosité de Son cœur. Si tu comprends la vérité de Sa colère par Sa patience mise à bout. Si tu connais Son dévouement à apaiser toutes les peines. Si tu entends Sa ferveur à offrir l'harmonie. Si pour toi la Femme est amour, dévouement, générosité et dans cet ordre uniquement, alors approche.
Baisse les yeux, viens vers Moi et écoute.
Tu le sais, tu es né de la Femme
Tu le sais, la Femme est ta quintessence
Tu le sais, la Femme te régénère
Si tu conçois la Femme comme Déesse, tu es prêt
Si tu considères la Femme comme unique créatrice, tu es prêt
Si tu acceptes l'autorité de la Femme comme un bien nécessaire, tu es prêt
Si tu estimes le désir de la Femme au-delà du tien, tu es prêt
Si tu entends la parole sacrée dans les mots de la Femme, tu es prêt
Si tu ne désires vivre que sous la loi de la Femme, tu es prêt
Si tu prends les injonctions de la Femme pour un vœu à réaliser, tu es prêt
Si tu peux obéir sans limite à la Femme, tu es prêt
Si tu peux servir la Femme sans répit, tu es prêt
Si tu dédies ta vie au bonheur de la Femme, tu es prêt
Si tu abandonnes ton âme pour l'âme de la Femme, tu es prêt
Si tu te nourris de la Femme, tu es prêt
Si tu t'abreuves de la Femme, tu es prêt
Si tes pensées naissent de la Femme, tu es prêt
Si tout ces mots ne sont pour toi que fadaises, vas, pars, fuis, l'indifférence de la Femme est ton oubli.
Si par contre, ces mots sont pour toi la vérité des cœurs en offrandes, pose un genou à terre, lève les yeux vers Moi et entend le bonheur qui s'annonce...
...Dans le tréfonds de ton âme depuis le premier jour, tu ressentais ce vide. Longtemps, tu cherchas le pourquoi, le comment, les causes réelles de cette souffrance indicible. Un jour la lumière fut. Dès lors, ta quête fut inlassable. Tu connus des moments de grâce. Tu pus vénérer et adorer, mais ces instants furent fugaces. Enfin, Elle parut. Dans Sa mansuétude, Elle t'éduqua, Elle t’apprit le comportement adéquat qu'un mâle doit t'avoir en présence d'une Dame. Comme toutes Celles de Son sexe, Elle fut généreuse, ne comptant pas Ses heures à t'offrir l'opportunité de grandir, de t'améliorer. Aujourd'hui encore, tu lui sais gré de toute cette énergie qu'Elle déploya pour faire de toi, autre chose qu'un homme. Bien sûr, tu rampais. Mais qu'est-ce ramper quand ramper c'est évoluer ? Bien sûr, tu obéissais. Mais qu'est-ce qu'obéir quand obéir veut dire rédemption ? Bien sûr, tu servais. Mais qu'est-ce que servir quand servir permet d'anoblir ? Bien sûr, tu t'avilissais. Mais qu'est-ce s'avilir quand s'avilir te rend unique ? Alors, d'homme, d'imparfait, d'improbable, tu te métamorphosas, sous Son égide, en un esclave accompli. Plus rien n'existait qu'Elle. Tu fis le deuil des autres, le deuil de toi-même. Ta respiration venait de Sa respiration. Ses pensées étaient les tiennes, Elle ensoleillait ton existence, Elle éclairait tes nuits, Elle te restituait ton âme, réparée, transcendée, parfaitement subtile, parce que simplement en harmonie, avec la Féminité. Esclave, tu respirais, esclave, tu vivais, et pour la première fois, ta vie avait un sens.
Un jour pourtant, Elle te congédia. Non pas qu'Elle fût mécontente, non pas qu'Elle fût lassée, mais le temps était venu pour toi de trouver la Dame de ta vie, Celle qui ferait de toi un esclave à demeure. Cette Femme généreuse t'éleva. Elle te porta en son sein telle une Mère. Une fois de plus, une fois encore, tu pus mesurer l'indéfinissable noblesse de la Femme. La munificence de Son sacrifice, Elle engendre, Elle modèle et offre à d'autres le fruit de Son labeur. Le cœur lourd, plein d'incompréhension, tu pleuras lorsque Son huis se ferma dans ton dos. Les larmes amères mirent longtemps à se tarir. Tes joues ne séchèrent pas avant des années. Qu’est-ce qu'un esclave sans appartenance, qu'est-ce qu'un esclave sans Maîtresse ? Une loque, une épave, un moins que rien, il n'est plus homme, il n'est plus assez faible pour se défendre dans la jungle de l'imbécilité machiste, il ne connaît plus que la douceur d'appartenir et de servir. Tu erras l'esclave, tu dépéris, l'esclave. Tu ne savais plus à quelle Sainte te vouer. Tu vendais ton âme pour des riens, dans des rencontres importunes. Tu passas des annonces dans les journaux spécialisés, tu courus sur les vagues de l'Internet. Tu t'inscrivis sur des sites nauséabonds. Au fur et à mesure, tu te redressas. Le temps efface toutes les peines. Tu pris conscience du legs de la Dame. Tu ne pleuras plus, tu bénis Son nom, la remercia de tout ton cœur pour cette éducation sans pareille. Ta capacité à t'assumer pour être digne de servir revint. Ta dignité naît de ta condition. Madame t’honora du titre d'esclave, tu te dois à cette éducation. Ta fierté est d'être esclave, un mâle prêt au service, à l'obéissance. L'Internet fut dompté, tu trouvas enfin des sites de rencontres et de dialogues convenables. L'esclave en toi parlait à nouveau. La solitude règne encore dans ta vie, mais déjà, ton attitude positive te permet d'envisager d'autres perspectives. Là preuve, Je t'écris ces quelques mots. Je prends la plume pour t'annoncer la grande nouvelle. Le temps est venu pour toi de réapprendre à dire : « merci, Madame.» Le temps est venu de rompre à nouveau devant les désirs d'une Dame et de t'oublier en Elle. Je suis là. J'arrive. Écoute-Moi, entends-Moi...
La Dame est une prière et tu es Son servant. Par tes gestes, ta dévotion, par tes silences, tes renoncements, tu La sublimes et tu exauces Sa volonté. La ferveur de ta servilité, de ton obéissance sont les étoiles de Son firmament. Elle te domestique afin qu'il y ait en toi une once d'humanité. Tu en as fini avec la sauvagerie. Ta part d'homme n'est plus, tu es esclave, tu es mâle, tu intériorises les besoins de la Dame comme étant les tiens et tu renais dans la beauté et la conscience du devoir. Le monde, Son monde est empreint d'une ineffable musique. Cette mélopée t'enveloppe d'une suavité jusque-là inconnue. La Dame te tend Sa main, tu la baises avec passion. Elle te présente Son pied, tu Le lèches tendrement. Elle t'ordonne de La servir, tu t'exécutes avec célérité. La Dame te fouette pour te garder vif et joyeux, tu La remercies avec empressement. Elle te sodomise pour Son plaisir, ton plaisir est immense.
Le bonheur est dans l'appartenance, tu le sais. L’effroyable temps de ta solitude, l’incommensurable abandon d'être sans une Déesse à adorer, t'a fait prendre conscience de la nécessité d'un collier autour de ton cou. Plus jamais sans une laisse, voilà ton credo, ta quête, plus jamais sans une Maîtresse pour te guider, toi petit esclave, sur le chemin de la rédemption de l'homme dans la servitude. Elle pourra tout demander, tu lui donneras tout, non pas par annihilation de toi, mais bien parce qu'à partir de Sa prise de possession, tu n'es plus toi, tu es une part d'Elle. Et comment pourrais-tu refuser quoi que ce fût à Celle dont tu émanes ?
Que sera-t-il de toi ? Ce qu'Elle voudra que tu sois ! Un esclave, oui ! Un mâle reproducteur ou de plaisir, oui ! Un chien, un animal quelconque, oui ! Un meuble, une chaise, un reposoir, une part de son mobilier, oui ! Tu seras dans l'inventaire de Ses possessions, un objet surnuméraire, cependant utile. Le temps n'a plus d'importance, tu n'es plus régit par la montre mais par la volonté de la Maîtresse. En appartenance, il n' y a de place que pour Ses exigences. Tu as tant de temps pour remplir ta tâche, tant de temps pour satisfaire à Son ordre, et pas une seconde de ce temps ne t'appartient. La durée provient de la Maîtresse, tu es la petite aiguille de Son horloge. Il te faut agir vite, mais jamais dans la précipitation. Il te faut agir, précautionneusement, mais jamais trop lentement. Le rythme de Sa musique doit être en toi, comme Son esprit est en toi. L'unisson ne naîtra qu'au prix de ton écoute totale, de ta totale soumission à Ses improvisations de vie. Il te faudra être d'une constante attention qu'Elle n'est qu'un geste à faire pour être satisfaite. Elle claquera des doigts et suivant le code, tu accourras, te prosternera, te coucheras, te lèveras, fera le beau, etc. Elle clignera de l'œil et suivant ce qui fut décidé, tu obéiras dans le millième de seconde.
Tu ne mangeras plus qu'à l'aube de son appétit. Elle te nourrira dans une gamelle, avec des aliments jetés au sol, dans sa main, directement dans la bouche après avoir pré-mâché la pitance que Sa magnanimité t'abandonne. Tu boiras Son champagne ou tout liquide qu'Elle te voudra voir ingurgiter. Ta vie lui appartiendra et tu seras heureux de cet abandon.
Si tu crois en ces mots, si tu veux que ces mots soient vie, viens à Moi. Récite la phrase suprême. « La Femme est une prière et je suis Son servant.» tu dois répéter, cette vérité, en faire une incantation. La Femme est une prière et je suis Son servant.
Viens esclave, entre dans Mon monde. Je te bâillonne ! Je t'aveugle ! Je t'assourdis ! A Ma merci tu es esclave.
Viens esclave, entre dans Mon monde. Je t'éprouve ! Je te flagelle ! Je t'insulte ! Sous Mon joug tu es esclave.
Et tu renais esclave, dans Mon monde. J'incarne la prière ! J'invite à l'admiration ! Je chante en ton oreille ! Mien, tu es esclave.
Et tu revis esclave, dans Mon monde. Je t'asservis ! J'exige ! Je règne ! En Mon appartenance, tu es esclave.
Et tu pleures de joie esclave, tu implores la chaîne esclave, tu quémandes l'autorité esclave, tu supplies de subir le supplice esclave, tu n'es plus rien en dehors de Moi et tu rayonnes, esclave.
Alors, dans l'immensité de cette nouvelle harmonie intérieure, tu lances l'invocation au ciel :
La Femme est une prière et je suis Son servant.
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Tic...
Tac...
Dans sa tête, ses pensées se bousculent.
A t'elle bien compris sa demande?
Rien de plus simple à réaliser pour elle, et pourtant le doute, toujours présent s'insinue en elle.
Que lui réserve t'il exactement ? Y a t'il un piège ?
Cette peur, cette appréhension font réagir son bas ventre qui s'éveille. Elle sent son intimité devenir humide.
_ Commence, maintenant.
La voix grave de son Maître qui ordonne, coupe court à ses réflexions.
Elle a oublié le froid sur son corps nu.
Ses mains commencent à se promener lentement sur sa peau fine et blanche. D'une main, elle prend son sein gauche, le plus sensible des deux et le caresse lentement. Son autre main glisse sur son ventre puis descend vers son sexe qu'elle effleure à peine et passe sur sa cuisse.
Ses yeux fixent son Maître dans un regard de défi et restent à l'affût du moindre de ses gestes, afin de pas se laisser surprendre.
Tic...
Tac...
Elle continue ses douces caresses, sur sa peau. Ses deux mains allant lentement de ses cuisses à ses seins en passant sur ses hanches et son ventre.
Ni très mince, ni très ronde, sa silhouette harmonieuse offre un spectacle plaisant.
De sa langue, elle humidifie ses lèvres, geste provocateur pour exciter l'homme voyeur et pervers.
Duel, yeux dans les yeux, plaisir contre plaisir.
Tout en soutenant son regard, il tend son bras vers la table basse.
Tic..
Tac..
Elle l'a vu manipuler le balancier du métronome.
Le rythme s'accélère.
Il boit une gorgée de vin et ne la quitte pas des yeux.
Une bouffée de chaleur la saisit.
Ses joues rougissent, elle fixe maintenant le balancier, continue ses caresses, plus rapidement maintenant. Sa respiration s'accélère.
Elle prend ses deux seins, fermement et avec application les malaxe. Elle bascule sa tête en arrière, et sa bouche entrouverte laisse échapper ses premiers ronronnements de plaisir.
Tic.
Tac.
Un nouveau changement de rythme vient la contraindre dans son plaisir. Son esprit s'affole. Il va trop vite.
Tic.
Tac.
La fièvre s'empare de la moindre parcelle de sa peau.
Elle change de position.
Maintenant à genoux, sur le carrelage, elle fait fi de la douleur sur ses articulations.
Elle cambre son dos et tout en le toisant elle malaxe son cul qu'il ne peut qu'imaginer en cet instant où ils se font face.
Puis ses mains reviennent dans des caresses plus rapides et appuyées sur son ventre et son sexe qu'elle commence à entreprendre avec vigueur.
Tic.
Tac.
Son humidité trahit son plaisir. Elle ne peut s'empêcher d'introduire ses doigts dans son intimité avide du plaisir final qu'elle compte bien obtenir.
Ses gémissements font écho au son du métronome, pour former une mélodie de jouissance douce et entêtante.
Ses doigts trempés viennent enfin prendre possession de son petit bouton dressé.
Tic.
Tac.
Elle est dans une bulle, le rythme imposé est son repère sensoriel.
Elle ferme les yeux et perd ses velléités de compétition avec son Maître en s'abandonnant à son plaisir égoïste.
Ses caresses sur son clitoris font monter en elle des frissons jusqu'à la racine de ses cheveux.
La transpiration commence à perler le long de son dos.
Tic. Tac.
L'esprit à vif, elle veut prendre son dû, sa jouissance à elle. Ses mouvements deviennent plus forts, plus rapides.
Sa respiration devient haletante.
Les genoux écartés, les fesses sur les talons, elle fait de son mieux pour contrôler sa jouissance et attendre le moment où il la lui accordera.
Elle ne peut pas ralentir, il lui a ordonné de caler son rythme sur le métronome, et attendre son ordre pour jouir enfin.
Ses gémissements sont de plus en plus forts, ses jambes tremblent d'excitation, tous ses muscles se crispent.
Tic.Tac.
Son clito dressé jusqu'à l'extrême.
Ses pensées se brouillent, elle voudrait le supplier. Le rythme rapide du métronome excite tous ses sens.
Elle veut jouir, maintenant, qu'il lève enfin sa contrainte et qu'elle puisse laisser son corps exploser de plaisir.
Il n'en fait rien. Il observe toujours en silence. N'en perd pas un instant. Elle est sa marionnette, son jouet.
La transpiration sur son front et son sexe durci trahissent sa propre excitation. Mais il ne bouge pas de son fauteuil. Il attend patiemment, son moment
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Il y a longtemps, très longtemps . J'étais jeune et beau. Un garçon me pris par la main et me fit goûter aux délices d'une soumission totale. Et quand j'y repense elle me semble avoir duré une éternité. Nous chapardions chacun de notre coté des vêtements à nos mères et surtout le fin du fin des collants. Pas ces collants de maintenant ! en lycra. c'étaient des collants des années fin 70 début 80 ayant pour but de s'habiller et non de les utiliser comme nous le faisions. Une paire de ciseaux et je pouvais enfiler un bas normalement et un haut en coupant l'entre-jambe. Déjà là, du plus loin que je me souvienne mon souffle se coupait, mes membres tremblaient de joie, mes forces disparaissaient au point de ne plus me porter. À ce moment il prenait possession de moi je devenais sa chose, sa femme, du pur plaisir entre chaque maille du nylon. Il m'attachait avec d'autres collants. Pas du shibari, ou je ne sais quoi ! Mais du truc efficace genre cow-boy , il prenait toujours soin de ma queue à bien la tordre, la serrer, la presser, pour la détacher d'un coup sec au moment de la jouissance si je pouvais jouir. La sienne d'abord ! De là me vient mon fétichisme des collants. De là me vient cet amour de la matière quand aujourd'hui encore je me pare de collants, ce n'est pas pour devenir femme mais bien pour devenir chose, poupée, objet, etc. Je mettrais plutôt des bas pour me rendre féminine. Mais les collants c'est vraiment une autre histoire. Une histoire à laquelle je ne pensais pas ce soir là. Et ce soir là, La fête se terminait, la nuit encore nuit tirait sur le matin, un apaisement sur chacun des convives glissait son baume. Rassasiés , repus de rires, de joie, de coups, de caresses, de sauvagerie et de douceur. Cette soirée bdsm s'achevait. Un ou deux chuchotis passaient par là, quand elle me demanda, - Tu me diras quand tu vas te coucher ! Je la regarde un peu ahuri. J'aime ces moments où quand elle me parle ainsi, directive, je perds pieds quelques secondes dans les méandres imaginaires d'un autre monde. -J'irais te border ! -Ah ! Oui oui... Mon imagination est en marche... Je pensais dormir dans mon canapé de la veille, mais elle me fait signe de monter dans « la salle des tortures ». Comme d'habitude je ne me déshabille pas assez vite, je me retrouve nu, debout comme un piquet. Elle essaye un projet bricolé en râlant sur ups qui n'a pas livré son jouet sonde prévu pour cette affaire. Elle adapte donc son idée, et pour moi commence un encasement en collant lycra rouge. Le fétichisme, plus ses caresses dirigées m’emmènent vers des sphères de plaisirs purs. Ma cervelle se liquéfie en noyant les circuits qui tournent court ! Elle tapote ma verge en érection et me demande si je suis content. Je réponds : Oui ! En effet je suis très heureux. Le nylon m'enserre, les multiples fibres tissées roulent sur ma peau, la masse, caresse, malaxe mon corps entier. Vient ensuite la deuxième couche. De la toile de jute, fine, qui par ses petits picots raides emplissent les mailles vides du collant et viennent exciter la peau chauffée par le nylon. Cela me gratte de partout des pieds au cou. Le tout tenu par un bon scotch bien solide, mes bras fixés comme dans une camisole ne me permettent aucun mouvement. Je sautille jusqu'au lit le plus proche et m'écroule dedans (j'aimerais dire avec souplesse mais je ne le crois pas). Elle s'assoit à mes cotés, pose sa main sur mon érection calfeutrée. Je suis aux anges, marionnette de toile. Sa marionnette. Son œuvre ! J'aime être une des matières des tableaux qu'elle fabrique. Elle me quitte en me souhaitant une bonne nuit. Nuit et liberté, liberté et moi, fini ! Je ne peux pas aller aux toilettes, je ne peux pas boire, je ne peux pas partir. Je ne peux pas courir, ou, marcher ! Et la fatigue l'emporte Peut-être marmonnais-je un merci, je ne me souviens plus. Je me suis endormi comme une masse, bienheureux. Je suis réveillé de temps à autre par des érections délicieusement compressées par les tissus, mais globalement je ronfle allègrement, sans aucun souci. Au matin, une fois détaché, je m'aperçois de l'état de fatigue de mon amie. Elle m'a veillé cette nuit, elle n'a pas dormi. J'ai envie de la serrer dans mes bras pour la remercier, je n'ose pas. Ça me peine ! Cela me ramène à une autre nuit, ou emprisonné par une autre matière elle à déjà veillé sur moi. Sa déception au matin de voir ma tricherie pour ne pas avoir à uriner devant elle....son bricolage de la veille était pour empêcher ça. Heureusement pour moi la nuit fut courte. Elle va enfin essayer de dormir. J'écris ce ressenti et je suis sûr que j'oublie de marquer une chose importante, mais ce n'est pas grave. Ça doit être une bêtise comme d'habitude !
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Elle était revenue de deux semaines d'un voyage professionnel à l'étranger.
Et pendant le week-end de son retour, nous avions flâné dans les rues de Paris, comme deux amoureux, que nous étions, se retrouvant. Passant dans des endroits qui étaient chers à nos cœurs...
Des petits bars s'ouvrant à la nuit, à la douce nuit de l'été ou nous avions l'habitude de nous retrouver, aux folies des boîtes de nuits Parisiennes...ou encore sous les ponts parisiens regardant passer les bateaux-mouches éclairant à leurs passages les arches des ponts, nous dévoilant quelques peu aux regards des touristes...
Nous étions heureux de nous retrouver, simplement, et nous n'avions fait que de roucouler comme deux tourtereaux...
Au petit matin, de ce lundi...Elle partit à son travail, j'avais la chance de ne pas travailler ce jour.
Elle demeurait dans une belle chaumière, dans le sud de la région parisienne...
J'aimais me retrouver chez elle, il y avait un doux parfum d'ancien... Pierres apparentes, grandes et vastes pièces, qu'elle savait savamment décorer de meubles forts en prestance, ainsi que de beaux bougeoirs qu'elle adorait user à la place de la lumière électrique...
C'était pour moi, un havre de paix, ou j'aimais me retrouver, même quand elle n'y était pas.
Dans la journée, elle m'appela pour me faire part de son stress de la journée. Il semblait que sa visite à l'étranger n'avait pas apporté tous les fruits escomptés pour ses patrons... et ils lui faisaient la remontrance...
Après l'avoir quitté, triste de la savoir désappointée, je me mis alors en tête de lui changer les idées pour le soir venu.
Je l'appelais alors et lui dis qu'il fallait qu'elle soit rentrée pour 20 h... pile et pas de faux-fuyant.
Elle savait, dès lors, au ton de mon discours que la soirée serait... à Elle, à Nous.
Elle raccrocha, mais je sentis que le sourire lui était revenue et je fus rassuré de son bien-être.
Je préparais la table du salon sur le son de DM.
Recouvrant d'une nappe rouge le bois de ce divin meuble, qui fut parfois le spectateur passif de biens des émois ...
Puis je dressais la table comme si l'on recevait, mettant les petits plats dans les grands, cherchant l'harmonie des couverts et des verres.
J'y ajoutais un bougeoir en plein milieu, ainsi que quelques Roses rouges posées simplement à même la nappe.
Le vin décantait dans un beau Cristal, et je me hâtais de préparer un petit repas simple, mais frugal quand même.
Le champagne était au frais. Tout était presque près à la fin de l'après-midi.
Je préparais alors, les affaires de ma Belle, car je voulais qu'elle soit Belle
.
Je lui choisis une belle robe de soirée, rouge Sang, offrant, quand elle l'a portait, une vue si délicieuse sur la cambrure de son dos à nu.
Je la déposais sur le lit, délicatement, laissant tomber presque au sol le bas de cette étoffe.
Mais je ne préparais rien d'autre... si ce n'est ses chaussures à hauts talons assorties à sa parure future.
J'aime à savoir ma belle libre sous ses vêtements, et je savais qu'elle raffolait de ce petit vice que j'ai parfois... offrant bien des tourments des sens.
Je préparais également la salle de bain...
Cette dernière était des plus spacieuse. En son milieu se trouvait une baignoire, sur un promontoire que quelques marches permettaient d'y venir. Une fenêtre, aux drapés chaud en ornait le contour, donnait sur le jardin, certes pas très grand au regard de la grandeur de la maison, mais suffisamment pour que l'on ne puisse voir à l'intérieur. Une coiffeuse se trouvait dans le recoin de la pièce, ou s'amoncelait ses bijoux du quotidien, et d'autres, dans un coin secret, ceux du moins quotidien...
Je disposais, sur les marches menant à la baignoire, quelques petites bougies parfumées, ainsi que d'autres autour
Je préparais, aussi non loin, la serviette délicatement pliée sur la chaise de la coiffeuse.
Je pris le temps de me préparer aussi, revêtant simplement une chemise tout en noir et un pantalon tout aussi noir...
Pour finir, à l'entrée de la maison, je déposais, sur la petite table d'entrée un ravissant bouquet de Roses.
Tout était près...
Peu avant 20 h, elle m'appela...
« Je suis bientôt arrivée, à tout de suite » et je souris
J'allumais alors toutes les bougies que j'avais disposées ça et là et commença à faire couler le bain.
J'éteignis toutes les lumières, laissant la lueur si plaisante des flammes qui dansent.
Et mis en route, la musique, que j'avais également préparée en fond...
Après avoir arrêté l'eau du bain, je me rendis sur la petite terrasse, profitant de la douceur du soir en attendant la proche arrivée de la Belle.
J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, et ma Belle apparu rapidement, avec les fleurs que je lui avais laissé, dans les mains, le sourire plus que présent.
Elle me déposa un tendre baiser, comme je les aime tant...Passionné, enivrant, fou et apaisant...
Elle prit une chaise et nous parlions quelques peu de sa journée pas si rose que cela.
Je sentais ma Belle, à mesure de notre discussion, repartir dans une frustration certaine. Je l'invitais alors à aller se détendre en prenant le bain que je lui avais préparé.
Elle me sourit, et me remercia de penser à Elle et surtout de penser à lui faire oublier ses moments de tensions.
Je la laissais seule se rendre dans la salle de bain, et de profiter de ce petit moment de solitude intime dans cette atmosphère que j'y avais créé pour Elle.
Au bout de quelques minutes, et après l'avoir entendu pénétrer dans le bain, je servis deux coupes Champagne.
Et je me rendis doucement dans la salle de bain.
Elle était là, dans cette eau chaude, parfumé et brouillée de bulles et de mousse...
La lumière des bougies apaisait l'ambiance, et la Belle, les yeux fermés, se délaçait de sa journée.
Aux traits de son visage, je voyais aisément, que ce décor lui apportait le repos tant désiré.
Je m'assis sur le rebord de la baignoire. Ma présence ne fut pas de suite perçu par ma Belle, et je souriais de la voir se détendre...
Ma main vint caresser la surface de l'eau, doucement, et un petit sourire se dessina sur son visage et elle garda les yeux clos, quand les remous vinrent troubler ce repos tant mérité.
Ma main vint au ras de sa peau...que j'aime pouvoir caresser une peau, juste à la surface de l'eau d'une belle O détendue, calme....
Son sourire fut plus présent et ses yeux s'ouvrirent au même moment...
Son regard croisa le mien, souriant de son bonheur...
Je lui tendis sa coupe...
Elle en but quelques gorgées, puis me la rendis....
Voulant se lever, je lui fis signe de rester encore...
Je déposais les coupes sur la coiffeuse, et revenant vers la Belle, je relevais mes manches, pour qu'elles ne tombent dans l'eau.
Mes mains vinrent dans un premier temps, juste sur ses épaules, massant doucement la base du coup...
Sa tête suivait, avec satisfaction, le mouvement de mes mains....partant tantôt à droite, tantôt à gauche...
Je la massais avec douceur, et...au bout d'un moment, mes mains quittèrent ses épaules pour, effleurant la surface de l'eau, se diriger vers ses monts, émergeant toujours juste à la surface, auréolé de la mousse du bain...
Son corps se cambrant pour chercher la douceur des doigts...
Les yeux toujours fermés, ma Belle frissonnait de la rencontre tant désiré sur ses monts de mes mains...
Jouant de la mousse, ses dernières caressaient la courbe de ses formes généreuses et attendrissantes de désir.
Son souffle devenait plus doux et un peu saccadé...
Dessinant des cercles dans l'eau autour des monts de l'O, je jouais ainsi avec délice, par moment, tiraillant avec douceur le pic de chacun d'entre eux, ou effleurant juste des ongles ses pics qui grandissait.
Ce jeu dura un moment, quand nos bouches, n'en pouvant plus, s'unirent pour danser follement...mélange de chaleurs et de frais, de goût de la liqueur pétillante au goût de ma belle...c'était des plus enivrants...
Durant cette danse de langues et de bouches...mes mains quittèrent les rondeurs, pour se diriger vers un autre mont...celui de Venus...
M'attardant légèrement sur son ventre, le corps de ma Belle se cambrait d'avantage, pour m'offrir plus facilement la conquête de son mont qu'Elle désirait m'offrir dans le trouble de la mousse...
Mais...je m'arrêtais avec dans cette ascension...ainsi que cette danse folle.....
Je me redressais...
« Tu n'as pas faim ? » lui dis-je ...
Elle sourit, connaissant ce jeu que j'adore faire, un peu déçue...mais, me connaissant, elle savait qu'il y aurait une suite...et que ce n'était qu'un petit « apéritif »...elle poussa juste un « Pfff » assortie d'un sourire coquin....
Je l'enroulais dans la blanche étoffe de la serviette...à la sortie de son Bain....L'embrassant tendrement comme elle m'avait fait à son arrivée...
« Va te vêtir...je vais préparer la suite »
Un sourire taquin illumina mon visage, un sourire illumina le sien....
Sans mots dire, Elle referma la porte de la salle de Bain, plus instinctivement qu'autre chose, et je la laissais seule se vêtir et se détendre encore plus....
J'étais plongé dans mes pensées, le verre de champagne toujours en main...quand un parfum si plaisant vint chatouiller délicatement mes sens...
Elle était dans l'embrasure de la porte, une main posée, à hauteur de son visage, sur le chambranle de la porte...un sourire taquin illuminait son visage...et son regard ne me quittait pas...
Elle était resplendissante dans cette robe qui dessinait si bien ses formes. Elle avait agrémentée sa tenue, que je lui avais choisit, par un maquillage très soutenue, dont elle connaissait si bien l'effet sur moi...Dessinant ses yeux avec excès, tirant celui-ci vers l'extérieur, suivant la courbe relevé de ses sourcils finement préparés... Ses lèvres, assortis à la couleur de sa robe, brillaient comme des diamants.
Je me levai et lui tendis ma main, qu'elle prit avec délicatesse.
Je la conduisis vers sa place, tirant d'abord la chaise avant qu'elle s'y assoit.
Elle tira sur sa robe, légèrement pour lui faciliter son assise, m'offrant une vue remarquable sur son dos à nue...s'assoyant d'abord comme une amazone, puis ramenant dans une douceur affolante ses deux jambes sous la table...et je rapprochais la chaise....
J'aime voir ces petits détails si féminins dans la mouvance d'une femme....cette façon sensuel d'user de ce charme si naturel et si envoûtant pour l'œil qui observe...que parfois on en reste si muet et Béa....
Le repas fut un délice tant pour la bouche que pour les yeux...
Nous mangions nos mots, nous dévorions nos regards, nous nous envoûtions de ce simple repas...Les sourires fusaient de ci de là...et toutes nos phrases n'étaient que subtiles sous entendus et jeux d'éveil de nos sens...déjà bien a l'affût.
Puis, le désert pris, je l'invitais à quelques par de danses.
La musique était douce.
Sa main posée sur mon cœur, recouverte par la mienne, mon autre main jouait dans l'ouverture de son dos, tantôt des bout des doigts tantôt de mes ongles long.
Lorsque j'usais de mes ongles, sa peau se parait de frisons, juste le passage, et la peau se couvre de ses petits signes...si visible sur la peau
Puis, après quelques chansons...et de mélanges de bouches, de langues et de salives...
Je pris d'une main, son cou...et de mes doigts je cherchais ce nœud...libérateur...
Ils trouveraient le fil, tirant dessus...
Elle baissa la tête pour mieux m'y aider...
Rapidement son étoffe tomba à terre...
Elle était nue...et je l'enlaçais pour sentir la chaleur de son corps...
Nous dansions encore sur une chanson...
Et machiavéliquement, je menais notre couple proche de notre armoire à secret.
Je m'écartais de la Belle, et ouvrit les portes de l'armoire...
Je fis en sorte de prendre ma convoitise sans qu'elle puisse voir ce que cela fut...
Mains derrière le dos, je retournais vers ma victime volontaire...
Elle m'embrassa.
Je l'écartais à nouveau, passant ma main devant ses yeux pour les clore...
Son visage sourit...mais elle s'exécuta sans peine...
Je passais d'abord derrière elle...Pris son poignet et y posa un bracelet...puis sans lâcher ce poignet, je pris le deuxième et y posa le second bracelet...
Ces bracelets étaient de cuir, reliés entre eux, par une petite chaîne....
Elle avait toujours les yeux fermés...
Je passais devant elle, et sans fléchir, sans prévenir...à la hauteur de ses pics dressés par la douce température....j'approchais...son deuxième ornement...
En même temps, je refermais sur ses pics, les deux pinces sur ses hardant promontoire...
Elle se redressa brusquement par la pression des pinces...un petit bruit sorti de sa bouche....
Les pinces étaient reliées par une fine petite chaîne qui pendait entre ses monts
Il me restait plus que deux éléments à mettre en place pour la parer définitivement... et se sentir Belle et soumise en ma possession....
Je regardais un instant l'œuvre que je venais de faire...
Une main posée sur son épaule, j'écoutais religieusement son souffle saccadé mais apaisé...
Je déposais un baisé sur son épaule, puis la laissa un instant sans qu'Elle puisse sentir ma chaleur.
Je pris dans notre secrète armoire, la suite de son tourment. Et je revins près d'Elle, posant à nouveau ma main sur son épaule...Elle se redressa brusquement, surprise un peu de ma venu, les chaines qui la retenaient se mirent un peu à tinter...bruits métalliques si agréable de la prisonnière de mes désirs.
Une de mes mains passa alors, doucement de sa vallée vers son cou, puis passa doucement sur le cotés de ce dernier. Mon pouce vint sous sa mâchoire, et l'obligea à redresser la tête...
Elle se redressa fièrement au dictât de ce doigt.
Mon autre main apporta ce cuir qui transforme une Belle en Possession.
Elle sourit, joyeuse en voyant ce présent.
Mes bras enlacèrent son cou pour fermer ce présent.
C'était un collier de cuir grand recouvrant la quasi-totalité du cou, finissant en pointe sur le devant juste à la naissance de la vallée. En son centre était présent un anneau.
Puis je finissais ce délice de parure en accrochant une laisse à l'anneau du collier.
Quand le fermoir de la laisse se fit entendre, très légèrement, Elle ouvrit enfin les yeux...
Elle me sourit, et baissa la tête, attendant qu'à présent, je la dirige vers là ou mes plus vils envies pouvaient l'emmener.
Elle n'était plus, ni femme de caractère, ni joueuse des sens, Elle était à présent cette captive de mes sens, de mes désirs. Elle était que ma Possession, belle et délicieux instrument de mes envies où seule, ma volonté n'avait que Foi.
Je pris son menton entre mes doigts, pour lui faire redresser la tête.
Nos regards se croisèrent.
Elle, heureuse d'être ainsi possédée et Moi, fière de son abandon.
Je lui souris, et je déposais un baiser sur ses lèvres.
Tirant sur la laisse, je la dirigeais alors vers le fauteuil. Je m'y assis, et tirant à nouveau sur cet instrument, sans mots dire, je la fis s’asseoir au près de moi,l'aidant pour qu'elle ne tombe pas, sur le sol qu'un tapis moelleux recouvrait.
Elle avait les jambes recroquevillées vers elle, le corps droit. Elle était là tête baissée, à mes pieds. Je tirais encore sur ce lien si fort, pour l'approcher tout près de moi.
Son corps était contre ma jambe et j'en sentais, au travers de l'étoffe qui la recouvrait, sa douce chaleur.
Je pris une cigarette, puis la boîte d'allumette qui se trouvait sur la table basse, face à nous.
Je fis tourner la tête de ma Possession pour qu'elle puisse me regarder.
Ses yeux étaient illuminés de bien-être et elle était suspendue à l'attente de la suite des événements.
Je lui offris la cigarette, qu'elle appât délicatement.
Je frottais une allumette contre le boîtier. Elle suivait le moindre de mes gestes...
Je dirigeais la flamme vers sa destinée.
Penchant la tête, pour éviter que la fumée puisse lui brûler les yeux, elle tira une grande lampée, allumant de ce fait cette cigarette.
Je lui repris, doucement, et la porta à ma bouche. Elle se pinça les lèvres, elle aimait ma façon délicate parfois sexy au dire de certains de prendre et d'user de cet objet.
Je posais ma main sur sa tête et l'obligeant à la poser sur ma jambe. Et je continuais, jusqu'à la fin, sans rien dire, caressant avec délice la chevelure de ma Possession à mes pieds, collée contre moi.
J'écrasais la cigarette dans le cendrier. Tenant toujours dans le creux de ma paume, la tête de ma Belle.
Je pris une coupe de champagne non loin que l'un de nous n'avait fini.
J'en bu une gorgée.
Ma main releva la tête de la Belle.
Je présentais ce divin nectar à ses lèves, et je l'y aidais, attendris de la voir ainsi dépendante volontaire de mes gestes et de son bien-être.
Je reposais la coupe, et souris au geste délicat et sensuelle de la langue de ma Belle sur ses lèvres, ne gâchant rien jusqu'à la dernière goutte...
Je fis quelques tours de main sur la chaîne jusqu'au collier, puis tirant à moi cette divine créature, j'approchais mes lèvres des siennes.
Nos lèvres s'unissaient, et le balle de nos langues suivait la musique si présente.
Je voyais cependant les traits quelques peux fatigués et tirés... ainsi que l'heure qui tournait.
Je me redressais, et tenant toujours près de moi dans cette étreinte délicieuse ma demoiselle, je l'aidais à se redresser.
Nos lèvres ne se quittaient pas...
Ma main libre parcourait avec douceur la chevelure de ma « prisonnière ».
Puis, elle descendit doucement le long de son dos, juste effleurant des ongles cette peau de satin, suivant le dessin de la colonne, jusqu'à arriver à la naissance des Lunes.
Elle avait les yeux fermés, mais son corps ondulait comme une Chatte que l'on caresse. Suivant, cherchant en chaque instant la pression marquante de ces griffes qu'Elle aimait tant.
Puis, la main vint, dessinant une parallèle au sol juste au dessus d'une Lune, sur le devant.
Passant sur sa hanche, Elle se cabrât sur le cotés, souriant par l'effet de chatouillis que cela lui provoquait.
Puis, à hauteur de son triangle d'Or, elle prit la direction montante d'un seul doigt, vers ses délicieux monts, effleurant son nombril.
Arrivant à la chaîne qui tenait prisonnier ses pics, le doigt suivi cette chaîne vers l'une des étreintes. Et d'un coup, je délivrais le premier pic, lui arrachant un souffle de soulagement.
Puis je délivrais le deuxième....
J'embrassais alors, tour à tour, ses « douloureux » avec délicatesse, apaisant, de ce geste, l'étreinte provoqué...
Elle murmura un « Humm » de satisfaction, me faisant sourire...
Puis brusquement, je m'arrêtais.
Je me redressai, approchai vivement le visage de ma Belle pour engloutir ses lèvres.
Elle savait que ce n'était pas la fin de son tourment...Elle attendait avec une envie certaine d'une suite qu'Elle devinait plus sauvage...
Mais là ...est une autre histoire...
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Ils se sont appelés, elle l'a convié à la rejoindre chez elle...
Le loft d'Eva est vaste, luxueux et dispose d'une antre spécialement conçue pour s'adonner aux plaisirs hors normes. Elle est encore dans sa salle de bain entrain de se préparer à recevoir Flynn lorsque la sonnerie de son interphone retentit...
-Oui?!
-C'est moi Madame...
-Ascenseur... 7éme étage.
Eva appuie sur le bouton permettant l'ouverture et l'accès à son ascenseur privé.
Elle s'installe confortablement dans sa confidente, son bas ventre fourmille de papillons... Elle ne dit mot alors qu'elle entend le pas pressé, se rapprochait. Ce n'est pas l'envie qui lui manque mais elle veut jouer sur l'attente pour amener le désir à son paroxysme.
-Madame vous êtes superbe! dit Flynn tout en se mettant à genou devant elle.
-Non! Relèves toi, viens t'assoir à mes côtés dans la confidente.
-Bien Madame.
Alors il se retrouve yeux dans les yeux dans ce face à face entravé par l'accoudoir en esse. Ils échangent par leurs regards, elle est sensuellement parée d'une nuisette en résille, d'un porte jarretelle et de bas de même facture et chaussée de cuissardes en cuir à haut talons. Elle se drape dans la fumée de sa cigarette comme pour tisser un voile entre eux. Il est érotiquement masculin avec sa barbe de trois jours, ses reflets cuivrés dans ses cheveux, sa chemise noire ouverte laissant apparaître sa douce pilosité. Eva passe la main au dessus de l'accoudoir pour passer ses doigts dans cette soyeuse toison. Alors Flynn tend sa main pour caresser son bras inquisiteur.
-T'ai je dis de me toucher?
-Non Madame mais... j'en ai très envie...
-Alors retiens toi! Tu ne me touches que si je te le demande!
-Vous me rendez fou!
-Comprends Flynn... Tu as accepté les termes d'un contrat! Alors tu vas devoir aussi attendre mon bon vouloir. Pour le moment je souhaite prendre le temps alors tu vas le prendre avec moi. D'ailleurs à ce propos, as tu quelque chose de prévu sur ce week end?
-Non Madame rien de spécial à part un compte rendu mais que je peux transmettre par voie électronique donc aucune obligation physique.
-Parfait! Ton obligation physique c'est moi.
Elle se penche, ramasse quelque chose qu'il ne voit pas dû au dossier occultant.
-Mets ta tête sur l'accotoir s'il te plait.
Eva place alors son collier autour de son cou en un clic enfermant Flynn dans son appartenance. Elle se lève fait le tour du fauteuil, ses talons claquent sur le parquet noir, elle se courbe pour relier sa laisse au collier.
-Lèves toi, dit elle tout en tirant sur la laisse. Mets toi nu! Je veux ta nudité pour tout le temps à passer ensemble. Ainsi je pourrais disposer de ce que je veux quand je le veux!
Il est là dans son plus simple appareil, elle le voudrait déjà en elle. Cela serait si simple, il est si accessible et déjà au garde à vous seulement cela serait si fade. Fade au point qu'elle le consommerait vite et se lasserait tout aussi vite. En conséquence elle se maîtrise, cette faculté créée ce trouble qu'elle recherche et l'assoit dans son statut de Dame.
-Viens... Tu vois ce coussin carré bien confortable?
-Oui Madame.
-Dorénavant c'est le tien! Lorsque nous regarderons la télé ou que je m'installerais dans le canapé tu devras prendre place dessus assis ou à genoux suivant mes envies. Pour l'instant je te laisse le choix de la position, je souhaite juste discuter avec toi. Maintenant que tu es mien, je veux savoir qui tu es... Quel est l'homme qui se trouve à mes pieds. Veux tu un café? Alors elle sert le fumant breuvage dans deux tasses tandis qu'ils le consomme à l'unisson, enfin la découverte est à son comble.
... -Non mais je vous jure que c'est vrai!
Eva est toujours entrain de rire de Flynn, elle imagine la tête qu'il a dû faire lorsqu'il a ouvert sa valise. Alors que l'ambiance est à la rigolade, encore secouée par ses ricanements, elle se drape soudainement dans un silence lourd de conséquences. Flynn comprend de suite que l'atmosphère a changé.
-Nous allons dans la cuisine.
Sur ces mots Eva se lève tout en tirant sur la laisse transmettant ainsi l'ordre muet qu'il ne peut faire autrement que la suivre. Elle ondule devant lui, il se délecte de voir ses courbes, il s'enivre du parfum épicé qui dessinent dans leur sillage une trajectoire que même yeux bandés il pourrait suivre tant il a envie de cette femme. Cette femme qui ne s'est pas encore livrée, qui ne le fera peut être pas mais qui suscite en lui tant de désirs, de plaisirs défendus par la norme. De par son vécu et malgré son noviciat, il reste persuadé que son épanouissement ne peut se réaliser que dans une relation asymétrique. Alors qu'elle approche de la console centrale de la cuisine, Eva ordonne à Flynn de la seconder dans la préparation de leur déjeuner. Il s'applique à lui apporter légumes, viande, instruments de cuisine et tout ce dont elle va avoir besoin pour leur concocter un bon repas.
-Merci Flynn, je vais te lâcher... Tu vas chercher ton petit coussin... Et tu te places entre mes jambes.
Oh ses jambes! Interminables dans leur gaine de cuir noire. Rien qu'à l'idée qu'il va avoir un angle de vue qu'aucun autre homme à cet instant ne pouvait avoir d'elle. Pressant le pas, Eva le suit du regard et lui dit:
-Non! Fais le à quatre pattes mon tout doux.
Elle peut ainsi profiter largement de sa croupe tendue, de son anus ouvert dans l'effort. Elle jubile. Comme il lui tarde d'explorer ce précieux repaire, arracher à cet homme une jouissance hétéroclite la submerge. Son entre jambe perle de moiteurs stimulantes, elle s'astreint dans sa préparation, lucide de son excitation grandissante.
Flynn revient et s'installe entre ses jambes, le dos contre la console centrale. Il la voit en panoramique, en contre plongée. Son sexe exposé impunément, ses seins se dressant fièrement et dansant au rythme de ses mouvements. Il est là, il attend, il observe en silence. Sans crier gare cet havre de paix s'enveloppe dans une musique inconnue.
-Quelle est cette sensuelle mélodie?
-Du sex lounge mon tout beau. The call de Cantoma pour être précise.
https://www.youtube.com/watch?v=gdpfLGnmWIQ
-Mélange de tonalités zen Madame...
-... Il est vrai...
Les accords sensuels réveillent en Eva des instincts primaires...
-Donne moi ta main...
Alors que leurs mains se réexaminent, s'explorent de nouveau la main d'Eva guide celle de Flynn à son entre jambe, plie ses doigts pour qu'il ne reste que son pouce. Puis l'introduit dans la tanière de ses secrètes envies. Elle presse ce doigt en elle et bouge dessus. Elle va à l'encontre de son plaisir.
-Là Flynn je baise ton pouce...
Flynn à ses mots redouble en rigidité, son pénis le fait souffrir d'extensions à répétitions. Il se rend aussi compte que dans cette frustration il éprouve de la satisfaction. D'abord celle de donner du plaisir à Eva avant le sien mais aussi du fait qu'il n'est pas joui depuis la rencontre au bureau. Eva pourtant à redoubler d'ingéniosités, de mots crus l'amenant à la bandaison permanente lors de ses mots échangés par téléphone. Mais elle lui avait intimé l'ordre de ne pas se toucher, que dorénavant ses éjaculations étaient siennes. C'est alors que perdu dans ses pensées, il sent son pouce trempé devenir froid... Mue par son désir pour cette homme, Eva l'attrape par les épaules et le couche à terre. Elle l'embrasse en un baiser avide, symbole de son ivresse charnelle. Elle n'est plus que passion dévorante, elle brûle de le consommer. Et tel cet instinct primitif la poussant à explorer de sa langue cette bouche masculine, elle prend avec ses dents la lèvre inférieure de Flynn la mord tout en tirant dessus. Puis se relève d'un bond et dit:
-Mets la table s'il te plait nous allons manger.
-Maintenant, que tu as débarrassé la table, viens là...
Flynn s'approche d'Eva qui ferme sa laisse sur l'oeillet du collier. Elle tient la poignée fermement car son désir chocolat ne peut plus se contenir. Eva pousse alors une porte, allume la lumière il constate alors que la pièce dorénavant éclairée est équipée d'accessoires qu'il ne connait pas.
-Voici mon antre...
-Votre antre Ma Dame?
-Oui Flynn... Le lieu où je m'adonne aux plaisirs différents, c'est ici que je vais t'emmener là où je souhaite que tu te rendes.
Il ressent alors en lui une envie de fuir! Mélangé à l'envie de rester auprès d'elle... Il a confiance, pourquoi il ne le sait pas!
Eva place sur ses yeux un bandeau, il ne voit plus rien... Alors il entend une musique douce sûrement encore du sex lounge... Il entend le son de ses talons, des bruits de tiroirs lui semble t-il... Il sent la laisse l'emmener ver l'avant... Ses genoux butent sur ce qu'il pense la large banquette qu'il a vu en arrivant.
-Mets toi à genoux!
Flynn sent alors un coussin lorsqu'il se pli à son ordre.
-Mets le haut de ton corps à cheval sur la banquette! Que ton petit cul me soit offert à la vue, ouvert... S'est on déjà occupé de ton cul?
-Si peu Ma Dame... Juste un doigt lors d'une fellation.
Il sent alors comme une caresse sur son dos, son cul, le haut de ses cuisses. Ce n'est pas une main, car c'est froid et la zone de touche est plus petite.
-Sais tu avec quoi je te touche?
-Non Ma Dame...
-Ma cravache! Tu peux ainsi constater qu'une cravache peut aussi être agréable...
-Certes...
Alors un bruit sec fend l'air et s'abat juste à côté de son bras. Il sursaute.
-Je l'ai frappé sur la banquette pour que tu t'habitues au bruit. Souvent à tort, le bruit fait plus peur que la morsure.
Elle recommence alors les caresses à dos de cravache et la frappe à côté de cette cible qui lui donne tant envie.
Puis sa min se pose sur sa croupe, elle décrit de larges cercles, chauffe la région. Il sent qu'Eva s'assoit juste à côté de lui.
-Relèves le haut de ton corps... Bien. Maintenant pose ta poitrine sur ma cuisse.
Alors la main se fait dure. Elle accable la fesse gauche de Flynn d'abord lentement juste en de petites frappes espacées. Puis en foulée soutenue. Il ressent alors le mélange de l'excitation et de la douleur. L'obsédant élancement des pulsations de son derme le rend fébrile. Sa peau occasionne de pénibles tensions. Et d'un seul coup il s'abandonne. Il part là où les limites de la réalité s'estompent pour faire place à l'osmose. Où le sentiment de possession est plus fort. Il chavire.
Eva lui parle... Vu les réponses lentes, saccadées elle comprend qu'il n'est plus vraiment là avec elle. Comme elle est heureuse de s'apercevoir de son lâcher prise. Alors elle continue en prenant précautions des réactions de Flynn. Pour les initiés cette dérive mentale s'appelle le subspace, elle sait alors que sa vigilance doit s'accroître car en cet instant sans discernement il pourrait endurer trop sans qu'il perçoit le danger inhérent. Puis il revient, les premières fois ne perdurent pas longtemps. Elle s'arrête, s'allonge sur la banquette devant lui et soulève le bandeau.
-Salut... lui dit elle. Bienvenue de nouveau avec moi.
-Ma Daaame... Que c'est il passé?
-Rien d'affolant mon charmant Flynn. Juste que tu es parti bien loin. Mais même là bas j'étais avec toi. Tu ne cours aucun risque en ma présence.
Elle l'embrasse alors tendrement, leurs bouches s'unissent avidement. Il est temps pour Flynn de souffler alors elle lui offre en gardant à l'esprit que tout dorénavant n'en sera que plus délicieux.
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Elle est la, dans la pénombre de la pièce. La lueur vacillante des bougies créer des ombres mouvantes sur sa peau douce. Elle baisse les yeux, n'osant pas soutenir mon regard et se met sur les genoux avant de se mettre à quatre pattes comme une chienne. Ma chienne.
Entièrement nue, elle ne porte que le collier que je lui ai donné, signe de son appartenance.
Je m’assois dans le fauteuil et m'allume une cigarette et la contemple. Je savoure mon verre en faisant volontairement durer l'attente. Appréciant la sensation de brûlure dans ma gorge et l'adoucissant par une gorgée de whisky écossais. J'aime ce moment avant que le jeu ne commence. Quand la tension sexuelle est si puissante qu'on jurerait presque pouvoir la toucher.
Je l’appelle. Elle est bien éduquée et veut plaire à son maître et ramasse entre ses dents la laisse en cuir et s'avance toujours à quatre pattes, exagérant chacun de ses pas et cambrant le plus possible son dos.
Face à moi, ma chienne me dépose sa laisse sur mon entrejambe.
Je la saisi par les cheveux et la gratifie d'un baiser, la fouillant de ma langue et l'autorise ensuite à boire. Son bol se trouve devant mon fauteuil. Elle y plonge la tête et lape silencieusement son eau. Elle exagère la aussi les mouvements, me fixant timidement dans les yeux puis lapant à nouveau son eau. Elle veut par la me suggérer qu'elle souhaiterais passer sa langue sur quelque chose d'autre..
L'idée de m’engouffrer dans la chaleur de sa bouche est tentante mais ce n'est pas à elle de demander quoi que ce soit. Elle outrepasse ses maigres droits. Je me lève brusquement et tandis qu'elle se recroqueville de terreur, je lui accroche la laisse au collier et l'attire vers moi, jusqu'à coller mon visage au sien.
A cet instant je sens qu'elle est la, que vient émerger du sommeil au fond de mon inconscient ma bête personnelle. Elle prend possession de mon corps. Ma respiration se fait plus lourde, profonde. Un voile de noirceur me tombe dessus et me détache complètement du reste du monde. A cet instant le temps s’arrête. Je sens mon sang apportant l'adrénaline dans chacun de mes membres, jusqu'au bout de mes doigts. Je sens les papillons danser dans mon ventre. Plus rien d'autre ne compte que de prolonger cette sensation d'ivresse.
Je plonge mon regard dans le sien, je vois sa peur. Je maintiens ma prise quelques secondes avant de la lâcher et de me rasseoir. Elle va se mettre dans un coin de la pièce. Je lui ordonne de revenir immédiatement et la prend sur mes genoux. Sa tête s'enfonce dans l'accoudoir. Ses fesses et sa chatte trempée et bien épilée tendent vers moi. Je claque ma main sur son cul. Un coup sec sur le haut des fesses qui lui arrache un petit gémissement. Je lui en portes quelques autres, jusqu'à ce que son derrière devienne rouge. Chaque coups lui arrachant un cri. Je passe alors ma main entre ses cuisses, m’arrêtant à l'entrée de ses lèvres, prenant garde de préserver son clitoris.
Elle tremble et ondule du bassin. Je sens son désir, son envie d’être pénétrée, de me toucher.
Je la jette en bas du fauteuil avant de tirer sur la laisse pour la coller contre mes jambes.
Je l'autorise à ouvrir mon pantalon pour me sucer.
Elle l'ouvre maladroitement mais se jette avec gourmandise sur ma queue bien gonflée et raide. Je lui laisse un peu de liberté le temps pour elle de me sucer goulûment. Alors que je sens mon dos se creuser et se contracter, signes annonciateurs de l'orgasme, je la repousse avant de jouir. Ma semence se repend au sol. Elle me regarde avec ses yeux suppliant, si beaux, si tendre.. Je l'autorise à me nettoyer de sa bouche puis à ramper vers le sol pour lécher et à avaler mon sperme.
Quand tout fut propre, je la raccompagne à sa couverture, la gratifiant d'une caresse avant de lui enlever la laisse et de la quitter.
Notre jeu se termine mais elle continue de porter son collier, son appartenance, elle, n'est pas terminée.
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Eva est à son bureau ce lundi matin comme le veut sa rigueur professionnelle. Son week end fût cocooning malgré que son esprit ne faisait que penser à cet homme, ce Flynn cet inconnu dont elle a joui sur la bouche! Quelle perverse elle fait? Mais elle s'en fout, peu importe ce que chacun pourra penser d'elle...
Sonnerie du téléphone
-Mathilde?
-Oui Madame, excusez moi de vous déranger mais il y a un homme ici qui souhaite s'entretenir avec vous.
-Un homme? Qui est ce? Je n'attend personne ce matin.
-Un certain Monsieur Bourbon.
-Bourbon ça ne me dit rien... J'arrive dites lui de patienter s'il vous plait.
Monsieur Bourbon... Eva essaie de se rappeler si ce nom lui rappelle quelque chose mais non rien. Elle se regarde à la dérobée dans le miroir du bureau voir si son chignon est en place, réajuste son tailleur et sort. Alors que son pas est assuré dans le couloir menant à l'entrée de son directoire, elle entre-aperçoit avec le contre jour de la baie vitrée, la silhouette d'un homme robuste des reflets roux se parsèment dans sa chevelure brune... C'est lui! C'est Flynn!
Alors elle se fige lorsque leurs regards se jouxtent l'un à l'autre, les secondes paraissent s'étirer, elle n'en crois pas ses yeux! Quel toupet que de venir sur mon lieu de travail! Il ne perd rien pour attendre... Eva se ressaisit elle sait que des dizaines de paires d'yeux sont posés sur elle en cet instant.
-Monsieur Bourbon je présume! Eva dit ça sur un ton ferme et sa main qui se repli sur celle de Flynn n'en ai pas moins plus coriace.
-Madame Altones dit Flynn dans un souffle.
-Vous désiriez vous entretenir avec moi?! Suivez moi s'il vous plait.
Eva tourna les talons, a mi chemin du couloir elle se retourna et dit à Flynn: "Alors toi!". A ces mots il eu un sourire crispé, elle comprit qu'il est gêné... hé bien tant mieux! Je ne vais pas lui faciliter la tâche!
Elle ouvre la porte de son desk, fait entrer Flynn, entre à son tour, ferme la porte et sans le regarder ni lui parler elle tourne les manivelles de ses vasistas pour plus d'intimité.
-Non mais pour qui te prends tu?! Ses mots cinglants volèrent dans la pièce comme une rafale de coups de cravache qu'elle regrettait d'ailleurs de ne pas tenir dans sa main.
-Heu... Madame, je me permet de vous rappeler que vendredi soir notre proximité m'a fait envisager que... Mais vous êtes parie si vite...
-Quoi? Crois tu que sous prétexte d'un cunilingus cela fait de moi une sorte de possession? As tu à ce point le QI d'un panais pour le croire?
-Madame je ne prétend à rien! Juste que j'aimerais...
-... Que ça recommence?
-Oui en effet! Vous m'avez...
-Dis le avec simplicité s'il te plaît! Pas de fioritures.
-Je suis tourneboulé par ce qui s'est passé vendredi. Je ne fais que penser à vous... Je suis comme... Ensorcelé!
-As tu eu la clairvoyance de ce que cela entraine si jamais je fais de toi mon soumis?! Es tu conscient que tu vas perdre ta liberté?
-MA liberté?! Je vous l'offre! A ces mots Flynn se mit à genou, tête baissée.
Eva prit tout à loisir de savourer cet instant. Elle fixe alors ces reflets roux dans ses cheveux courts elle n'a envie que d'une chose y passer sa main. Mais bien sûr sa raison n'écoute pas son coeur alors elle reprit de plus belle.
-Que ce soit clair Flynn, je ne peux aller plus loin avec toi sans lire mon contrat d'appartenance. Que nous déterminions les termes ensemble pour que tu sois assurer que je ne te ferais rien que tu ne désires.
-Votre contrat? dit il tout en la regardant dans les yeux.
-Oui j'en possède un qui est de mon crû. Alors relèves toi s'il te plaît et assis toi.
Sans attendre avec un empressement mal dissimulé, il exécute l'ordre qu'Eva vient de lui donner. Quant à elle, elle s'assoit en face de lui, son bureau pour seul barrière entre eux. Elle décroche son téléphone, appuie sur une touche...
-Mathilde, que l'on ne me dérange sous aucun prétexte! Annuler mes rendez vous pour la journée s'il vous plaît.
-Bien Madame.
Une fois raccroché, elle ouvre un des tiroirs de son secrétaire en tire un dossier puis en sort des papiers, elle prend son Mont Blanc en main prête à écrire.
-Avant de commencer la lecture de mon contrat d'appartenance, veux tu bien me servir un café je te prie et si tu en veux un sers toi.
Flynn alors se lève pour se rendre jusqu'à la console murale où trône fièrement une cafetière dont le noir nectar est encore fumant.
-Vous prenez du sucre Madame?
-Oui un, merci Flynn.
Il versa le liquide chaud dans deux tasses et s'emploie à le préparer à leur convenance. Il revient pose une tasse près d'Eva et se rassoit.
-Es tu prêt?
-Oui je le suis Madame.
"Le contrat de Smooth n' a aucune valeur juridique, il n'a que valeur morale dans le consentement mutuel des deux parties suivantes: -----Flynn----- le soumis et Smooth la Dominante.
Ce contrat a pour but que le soumis explore sa sensualité et ses limites sans danger, en toute confiance conscient que sa Maitresse exercera son emprise en veillant aux besoins et au bien être de l'homme qui lui offre sa soumission. La Maitresse souhaite que son soumis s'exprime librement, qu'il conserve son intégrité d'homme tout en faisant preuve de respect envers celle qui l'accepte. Elle espère qu'il sera en mesure de se livrer corps et âme, sans aucun manque, pour que leur relation puisse s'exprimer en épanouissement.
La Maitresse veut que son soumis lui donne ses limites ainsi elle pourra louvoyer dans ce cadre et peut être qu'avec le temps elles évolueront pour être repoussées. A savoir, la Maitresse a aussi ses limites: pas d'urologie, de scatologie, de jeux d'aiguilles ou d'électro stimulation.
Elle désire aussi que son soumis lui livre ce qu'il aime sexuellement car la Maitresse préfère et de loin récompenser plutôt que punir... Evidemment il y aura punitions si elle n'est pas satisfaite des attentions de son soumis. Tout ceci ne visant qu'à perfectionner leur mode de fonctionnement mutuel. Pendant les périodes allouées au soumis, la Maitresse pourra l'utiliser comme bon lui semble pour son plaisir."
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Pour visualiser le triptyque en plus grand, cliquez ici : http://a141.idata.over-blog.com/4/95/95/23/images-sept-2012/Bosch-Jardin_des_delices-1504.jpg
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Claude Mettra, chroniqueur à France-Culture écrivait dans la préface à un important ouvrage consacré à ce triptyque (1977) : « Ce qui nous est proposé ici est un chef d’œuvre absolu puisque aucune lecture rationnelle, aucune interprétation symbolique, aucune référence historique ne peut en rendre compte. (…) C’est en ce sens qu’il convient de dire d’abord que le tableau de Jérôme Bosch ne signifie rien, pas plus qu’un visage, pas plus qu’un champ de neige sous le soleil rouge de l’hiver, pas plus qu’une écorce desséchée dans la forêt déserte… »
Depuis, les choses n’ont pas avancé. Le tout récent film de José Luis Lopez-Linares « Le mystère Jérôme Bosch » en témoigne éloquemment. On considère toujours le peintre flamand comme un « faizeur de diables » et l’on reste bouche bée devant sa symbolique impénétrable.
Pourtant, dans les années trente, Wilhelm Fraenger, historien et professeur de l’histoire de l’art de Berlin, mettait par hasard la main sur les minutes d’un procès de l’Inquisition : les membres d’un groupe du Libre Esprit, accusés de péché charnel, affirmaient devant leurs juges avoir agi au nom d’un amour « adamite » qui, selon eux, aurait eu cours avant la Chute. Les relations sexuelles dont on les accusait, différentes des relations ordinaires, leur auraient apporté une Connaissance de nature spirituelle, supérieure à tout ce que l’on peut trouver dans les livres. Ils furent condamnés au bûcher en 1411.
Fraenger émit l’hypothèse que Jérôme Bosch aurait été chargé par ces hérétiques d’immortaliser leur enseignement sous forme codée. Il tenta dès lors de déchiffrer la symbolique boschienne en s’appuyant sur leurs déclarations. Son interprétation, sans doute plus proche des intentions du peintre, n’eut pas l’écho qu’elle méritait, sans doute parce qu’elle faisait appel à des notions difficilement acceptables dans le contexte très réductionniste du début du XXe siècle. Sans doute aussi parce qu’elle contenait un certain nombre d’aberrations et de points obscurs qui la disqualifiaient.
Face à un bilan aussi décevant, le pari était ouvert pour l’écopsychologie évolutive de s’attaquer à son tour à cette grande énigme. Il ne s’agissait pas de partir dans de grandes spéculations historiques ou ésotériques, mais d’établir le lien entre les différents symboles utilisés par Bosch et des faits concrets. Toute approche tant soit peu scientifique se fonde sur des phénomènes vérifiables et reproductibles. C’est précisément le cas de la théorie de la métasexualité, dont le point de départ est la constatation d’une double fonction des pulsions érotiques. De nombreuses observations ont démontré que l’on doit distinguer deux fonctions sexuelles, l’une de nature biologique et visant à la reproduction de l’espèce, l’autre spécifiquement humaine permettant de développer les facultés extrasensorielles.
Or, on retrouve cette bipartition clairement illustrée dans le Jardin des Délices. Au centre exact de l’avant-plan du panneau central, un chardon stylisé déploie deux feuilles effilées, renvoyant à deux itinéraires différents.
La feuille inférieure conduit à un couple enfermé dans une moule, qu’un portefaix transporte vers un ananas flottant. Sur l’ananas, une bulle vascularisée rattachée à une formation placentaire évoque sans ambiguïté une poche amniotique. Celle-ci renferme un couple : un homme s’inquiète visiblement pour sa partenaire, tâtant de la main son abdomen. La future maman, pâle et défaite, s’agrippe au genou du géniteur. La feuille supérieure du chardon, à laquelle se suspend une mésange géante, désigne de sa pointe une pêche flottante. À travers une échancrure triangulaire, on aperçoit un couple émanant la sérénité et l’innocence. La jeune femme nous regarde pudiquement dans les yeux pour attirer notre attention sur la leçon, son partenaire présente une mûre géante à un groupe de bouches affamées.
Entre la mûre et la poche amniotique, les jambes en Y d’un homme renversé nous indiquent que le libre arbitre permet de choisir entre deux voies propres à l’amour : celle de la procréation, et une forme d’Éros plus subtile qui permet de générer une énergie supérieure (la mûre bleue), capable d’alimenter les âmes en mal de nourriture.
Bosch y ajoute encore un détail : une jambe, que nul exégète n’a remarquée, dépasse de la pêche. Une troisième personne est donc cachée à côté du couple, tout comme trois personnes sont réunies dans le chardon, alors que dans la moule, on reconnaît sans équivoque deux amants. Les deux formes d’amour différeraient en ce que l’une se vit en couple, alors que l’autre exige une ouverture des sentiments vers les tiers.
Cette question délicate est évoquée juste au-dessus de la mûre : à côté d’un couple incarnant la volonté de posséder la femme, un tiers, auquel renvoie le jeu des trois mains ouvertes, part à la dérive dans un tonneau : l’amour possessif engendre la séparation et la souffrance. Le regard en alerte du principal protagoniste nous fait part de l’importance de la leçon.
Quelle est alors la fonction naturelle de cet amour non voué à la procréation ? La réponse se trouve au centre exact du panneau de gauche : au milieu du Paradis, dans un iris géant, une chouette ouvre ses grands yeux dorés. On la retrouve dans le panneau central au point d’arrivée d’un grand cortège équestre évoquant les relations amoureuses, clairement désignée par le premier cavalier. Ses ailes naissantes sont encore celles d’un oisillon, à peine sorti de l’œuf. Sachant que la chouette est l’oiseau qui sait voir dans la nuit, elle représente ici les facultés extrasensorielles, dont la principale est la voyance.
Bosch nous révèle ainsi qu’une certaine forme d’amour, obéissant à certaines règles détaillées dans les différents groupes de cavaliers, aboutit au développement des facultés paranormales et, en même temps, que celles-ci jouent un rôle central dans le destin spirituel de l’être humain (l’iris au centre du Paradis).
Le poisson géant, allégorie du sexe, traduit la grande question : « à quoi mènent les puissantes pulsions sexuelles propres à l’être humain ». Les principales règles sont énumérées dans les groupes qui précèdent la chouette. La capuche rouge sous laquelle cavalcade le seul couple du cortège représente l’a-penser tel que le définit le tantrisme. L’œuf géant évoque le difficile équilibre de la conscience entre le mental et la dimension transcendante. Le cavalier en extase sur le félin, l’abandon à la jouissance innocente. La sphérule, une énergie supérieure alimentant les âmes, et la chouette à peine sortie de l’œuf, le développement des facultés extrasensorielles.
Les groupes de nus de l’avant-plan du même panneau, clairement érotiques bien que rayonnant l’innocence, constituent une véritable initiation aux différents types de relation appartenant à l’Éros adamite. Très significatifs sont les deux tubes de cristal, dont l’un est pénétré par un rat (à la base de l’ananas flottant) et l’autre scellé par un couvercle (à la base d’un courge vascularisée, près de l’angle inférieur gauche), excluant la pénétration de ce type de relations. Cette interprétation rejoint les écrits de Platon, pour qui existent également deux Éros, dont l’un sert à la reproduction, et l’autre à faire « pousser les ailes de l’âme » qui lui permettront d’atteindre aux Essences (beautés et vérités éternelles). Elle rejoint aussi les observations peu communes que l’auteur décrit dans la partie autobiographique de l’ouvrage sur les liens entre relations amoureuses et développement des facultés extrasensorielles, permettant d’accéder aux Archétypes.
L’échec de cette forme d’amour conduit en revanche aux vicissitudes de la vie sociale et aux difficultés du couple décrites dans le panneau de droite. Selon Bosch, l’existence terrestre devient un enfer par la faute de la morale religieuse qui, entrant par les oreilles, condamne cette forme d’Éros sacré à l’échec. La sexualité masculine se transforme alors en obsession (la cornemuse, dont la mélodie ne s’arrête jamais). Le centre de cette obsession est la pénétration (œuf éventré entre deux jambes traversé par des épines géantes).
On reconnaît dans l’Enfer des Musiciens le devenir de la culture, qui se réduit à une fallacieuse sublimation. Derrière la partition que tous tentent de chanter ensemble se cachent en effet les fesses d’un quidam écrasé par une harpe-luth hybride dont ne pourra sortir aucun son harmonieux. Les musiciens sont les prisonniers de leur instrument comme l’humanité est prisonnière de sa culture.
L’organistrum représente la vie de couple : l’homme tourne à grand peine la manivelle qui passe à la hauteur de son sexe. L’épouse tente vainement de l’apercevoir. Elle l’appelle avec un triangle chargé d’anneaux qui ne peut émettre que d’infâmes grésillements.
Le malheureux Adam, accablé sous le poids d’une bombarde géante (symbole phallique évident) brûlant d’un feu fuligineux, se fait finalement dévorer par le Diable. La chouette du paradis a fait place à un funeste avatar, un engoulevent géant coiffé d’un chaudron retourné. Des facultés extrasensorielles ne restent que des forces destructrices représentées par cet oiseau sinistre, qui rejette sa proie par un énorme prolapsus anal dans les eaux infernales, où le gourmand vomit sa gourmandise et l’avare chie ses écus.
Ève est quant à elle prisonnière d’un démon à tête d’âne, un crapaud rampe entre ses seins. Elle ne pourrait apercevoir, en sortant de son sommeil, que le reflet de ses propres yeux et de ceux du démon, dans un miroir placé sur le séant d’un autre démon, au corps végétal desséché : tableau de la vanité de son existence et d’une sexualité vide d’énergie transcendante.
L’ensemble du triptyque, ainsi que les triptyques réalisés par Bosch à la même époque, méritent une analyse beaucoup plus approfondie.
Si le sujet vous intéresse, sachez que vient d’être publié un ouvrage signé Guy-Claude Burger, qui s’est donné pour enjeu de dégager une interprétation à la fois exhaustive et totalement cohérente de tous les motifs et symboles de ces œuvres inimitables.
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Vendredi (janvier 2017)
Son message
Sois prête pour ce soir 19h.
Tenue sexy, lingerie fine, Épilée, maquillée, avec ton collier, tes bracelets...
Destination surprise...
Je mis une jupe avec un haut léger, portes jarretelles et bas noirs
Il vint me chercher à l'heure
Je l'attendais dans le salon
A genoux
Lui tendant les bracelets
Il m'emmena chez lui pour le dîner
Puis, dans la voiture, il me banda les yeux
Effet bizarre quand on ne connaît pas la destination…
Je ferme souvent les yeux en voiture, mais là, c'est différent
Je ressens les bosses, les virages, je tente de reconnaître
Mais tout est faussé, l'impression de rouler en marche arrière est déboussolant
Un dernier virage et on s'arrête les pneus montent sur un trottoir, j'ai un petit doute sur le lieu à ce moment là
Il sort de la voiture, puis m'aide à y sortir à mon tour
Il me guide, on entre dans le lieux qu'il m'a choisi, tout est silencieux, j'entends des clés…
Il continue à me guider, quelques pas de plus, il me retire le bandeau, j'ouvre doucement les yeux…
Un vestiaire, oui, celui d'un club sympa ou l'on y retrouve souvent nos amis du milieu BDSM
Je me met en tenue légère, on se dirige vers le bar
On y salue les gens, un couple me reconnaît, des gens que j’apprécie
DJ, boissons, grignotage tout y est
Après quelques danses, il m'emmène à l'étage, une pièce se prête bien à nos jeux
Une chaise un peu spéciale qui me tient les jambes écartées, attachées, les bras ainsi que la tête se retrouvent maintenus à leurs tours
Il s'amuse avec moi, de ses mains agiles, il fait monter la tension, puis redescendre aussi sec
Je suis sa proie..
Un curieux s'installe dans le fauteuil en face et mate, il me souris
Je ressens l’excitation de mon Maître qui renforce les sensations
Il use de quelques instruments pour varier telle que la roulette...
Je gémis, il ne lâche pas, je pousse des petits cris, rien y fait, il a décidé de me faire jouir en public
Je tente de me débattre mais les attaches sont bien fermées
Je ravale ma salive tant bien que mal, il me souris il sait parfaitement que je ne tiendrais plus bien longtemps, puis un ordre sec « tu ne jouis pas tant que je ne te donne pas l'autorisation » Merde…. J'allais venir
Concentration, je serre les dents, il me sens venir et me rappelle à l'ordre d'un ton encore plus sec
Je me tortille, il souris, d'autres gens m'entourent et attendent que je puisse me lâcher
Il continue la torture, je respire comme un toutou
Et, enfin le mot libérateur « jouis, vas y jouis, lâche toi »
Tous mes muscles se relâchent avant de se contracter à nouveau pour me laisser finalement jouir
A part, le regard de mon Maître, je ne vois plus personne…
Il me détache fièrement de cette chaise et m'emmène dans la cage qui se trouve à proximité, à l'intérieur, un grand lit
Il prends les cordes, il m'allonge sur le ventre et m'attache les poignets, la corde est reliée aux barreaux de la cage
Il fouille dans son sac, il se pique à la roulette. « Aïe » Je pouffe de rire, la morsure du martinet se fait sentir sur mes fesses, j'en ris de plus belle
Il m'attrape par les cheveux, les secoue un peu, le martinet claque plus fort, ça calme…..
Il joue de mon corps, un coup douleur, un coup douceur
Des mains étrangères passant à travers les barreaux, me caressent le bras, me tiraillent les cheveux, je sais qu'il observe, qu'il ne laissera pas déraper, j'ai confiance
Je me laisse totalement aller, livrée à lui et ses envies
Je sens qu'il a envie de prendre possession en moi, il y parvient sans difficulté
Il s'introduit, malgré les regards d'autres gens, une première, ça m'excite
Un coup plus doux, un coup plus fort, acte de folie, les gouttes de sa transpiration dégouline sur moi
Je ne m'entends plus, je ne suis plus moi-même , je gémis, je râle je cris
Rien ne l'arrête
Puis, son râle, celui que j'aime….
Il me détache doucement, me tient fort contre lui jusqu’à ce que je revienne doucement à moi puis, m'emmène sur la table de massage ou, de ses mains, il m'apporte tout son bien être
Une soirée superbement réussie,
Merci Maître
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Trois jours sans nouvelle. Je me languis. Je regarde à travers la fenêtre, pensive. Les femmes ont tellement tendance à se poser des questions et de trouver des réponses, qui le plus souvent ne sont pas la réalité.
Je ressens un manque, un abandon, mon coeur palpitant dans ma poitrine. Si difficile de rester en attente, car il m'a troublé, il a marqué son empreinte sur mon désir.
Je ferme les yeux, en revivant cet instant dans cette ruelle. C'est comme s'il était en moi, tel un envoutement. Je pense à lui. La passion de ce désir me consume. Le jeu a commencé, je le sais.
Le temps passe, je doute. Ai je fait quelque chose qui ne fallait pas? Au diable les questions, je me sens juste vulnérable, attirée, car mon ressenti a été très fort. La peur de ne pas ressentir cette intension ardente de désir.
Puis je reçois cette lettre manuscrite, où je découvre la beauté de son écriture.
Ma chère Scarlett
Envie de vertige, de vérité, de répère?
Laissez moi planter mes crocs dans votre être
Posez votre main en toute confiance dans la mienne
Laissez moi faire de vous ma chienne.
Mon corps palpite à cette lecture. Ce jeu de séduction et d'appartenance me procure une vague de désir. je sens mon sexe se gonfler d'une excitation.
La message se poursuit.
Vous devez récupérer votre culotte, qui fut d'un parfum des plus délicieux.
Rendez vous ce vendredi.
Il me laissa une adresse.
Pourquoi le temps paraît il si long dans cette attente. La migraine me monte, tellement je suis excitée, pleine de désir.
Le soir est enfin arrivée. Je me retrouve dans un quartier résidentiel. Mon corps tremble. Je n'ai jamais vécu de moments si troublants.
Sur un porte, un mot m'est laissé.
" Dès le franchissement de cette porte, tu es ma chienne"
Je sais qu'il est tant de faire demi-tour. Une pulsion me dit d'y aller, ma raison me dit, d'être prudente.
Il est temps de vivre mes envies et d'oser. Après tout, celui qui ne tente pas, ne peut pas savoir.
Après une longue inspiration, je toque.
La porte s'ouvre, nos regards se croisent, brulés par l'intensité de ce moment. Je cède. Je baisse mon regard.
En tant normal, je suis à le soutenir, mais sa personnalité, ses échanges, notre complicité naissante laisse place envie à la soumise qui est cachée en moi.
- "Entre et reste debout au milieu du salon" me dit il.
Il m'enlève mon manteau, il me découvre en sous vêtement, comme il me l'avait demandé.
Ses mains dessinent sur mon corps le désir.
- Ouvre ta bouche, m'ordonne t il.
Il y glisse une cravache qu'il me demande de maintenir.
- Mets toi à quatre patte et baisse la tête
Il tourne autours de moi puis s'asseoit sur son canapé, et sors de sa poche ma culotte.
Je sens qu'il me regarde. Je sens des frissons me parcourir.
- Alors ma belle, montre moi comment une chienne se déplace avec élégance jusqu'à son maître"
- "Apporte moi ma cravache"
A ce moment là, je me sens presque féline. Je m'avance à quatre pattes, la cravache tenue dans ma bouche. J'ose le regarder dans les yeux et lui jeter la cravache dans sa main, tout en cambrant mes fesses. Il me demande de m'asseoir sur mes jambres, de me redresser.
avec sa cravache, il me fait relever le menton pour le regarder, et je soutiens son regard comme une provocation.
Je sens le contact du cuir passé sur mes joues, mes lèvres, mes épaules. Puis il me fait écarter les jambes pour passer la cravache sur mon sexe. Il me donne quelques coups de cravaches qui me laissent échapper quelques cris.
Il la remet dans ma bouche pour me dire qu'elle servira plus tard.
Est ce clair, petit chienne.
- Oui Monsieur, c'est très clair, lui dis je.
Puis il me demande de m'allonger sur ses jambes et de lui offrir mes fesses.
Il est tant de voir comment j'arrive à te faire rougir. Je sens sa main me claquer les fesses. je ne peux me retenir de râler. Il me dit que si je fais tomber la cravache, ma punition sera pire.
Il m'ordonne d'aller me placer debout, les mains sur l'accoudoir du canapé, et de me pencher.
Suel beau cul tu as petite chienne, je vais prendre à plaisir à vous enculer.
Le compte à rebours des coups de cravache commence.
- 5 coups.
Le premier m'a fait mail, je n'arrive pas à dire 5.
- Je n'entends rien , me dit il. veux tu que je le refasse encore plus fort.
- Cinq, Monsieur.
- Voila qui est mieux, continuons.
- Quatre..
- Alors on ne me remercie pas? raille t il.
- Pardonnez moi, Merci, Monsieur.
- Trois
- Deux
- Un... je respire, j'aime ce sentiment d'être à sa merci mais la douleur me fait peur. Je sens sa main caressante sur ma croupe. cette douceur laisse place à de l'excitation. Il passe sa main sur mon sexe.
- Que tu es trempée ma petite salope... murmure t il.
Puis il me reclaque les fesses
Je le regarde surprise et interdite.
- Alors, on oublie le Zero?
Il me redresse, me tient par les cheveux, ma tête bascule en arrière et m'obliga à nouveau à m'asseoir sur mes jambes.
Met tes mains dans ton dos. Il m'attache les mains à mes chevilles. Je suis complètement à sa merci. Cela m'excite terriblement, et m'effraie.
- Supplie moi de t'enculer.
Rien n'ose sortir de ma bouche, je me sens comme timide. Il me tient par la tête.
- Ne joue pas les effarouchées avec moi, tu es une chienne. Je vais t'apprendre à tout assumer.
Puis il me gifle.
- Supplie moi de t'enculer.
Je me résigne.
- " Je vous en prie, Monsieur, Enculez moi", je veux être votre chienne.
Je sens sa queue au bord de mon orifice. J'ai peur. Il ne va pas oser me prendre ainsi?
Il mouille son sexe avec ma mouille degouillante. Il me demande de relever mon cul pour avoir une bonne position de putain.
Il place un doigt pour préparer mon petit cul serré qui n'a pas connu la sodomie depuis bien longtemps.
Je sens sa bienveillance à mon égard, et qu'il ne fera rien en dehors de mes limites, nous en avons longuement parlé et échangé.
Puis il place son sexe à l'entrée de mon anus.
- Pousse, viens prendre ce que tu mérites, espèce de petite salope.
Je sens mon petit trou se dilater, j'ai mal.
- tout doux ma belle, prend ton temps, dit il pour me rassurer.
cette attention me réchauffe et me rassure.
Puis une fois installer dans mon cul, il m'assaille de quelques grands coups, comme pour marquer son territoire et montrer qu'il est le maître, mon maître.
- Est ce que tu veux que je te défonce?
- Oui, Monsieur, défoncez moi le cul.
Je le sens prie par une frénésie, je ne me suis jamais fait pilonnée de la sorte. je sens cette force animale, cette puissance que j'avais ressenti quand je l'ai vu. Il prend possession de moi, de ma chatte, de mon cul, de ma bouche.
Une fois qu'il m'a bien besogné le cul, il y place un plug.
- je vais te remplir tes petits trous de chienne. Regarde moi comme tu es trempé. Puis il doigte ma chatte avec des va et vient qui me font défaillir, jusqu'à faire gicler ma chatte. Je n'arrive pas à me retenir. Je me sens complètement interdite, sans défense. Ma tête tourne. Puis il me fourre la chatte avec son sexe.
- Alors on aime être prise par ses deux trous, quelle bonne salope tu es. Ai je raison?
- Oui, Monsieur, je suis une bonne salope. Je vous remercie de toutes ces attentions que vous m'accordez.
Je suis complètement épuisée.
Il m'a fait jouir comme jamais et m'a emmené sur les sentiers que je n'ai foulé que dans mon imagination.Son
Son regard, la manière dont il me touche, me parle, me cravache, me procure des supplices, je sais qu'il prend son temps avec moi.
La morsure de sa possession pénètre mon esprit
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C'est un samedi soir comme je les aime, je sors avec mes amies. Je porte cette fameuse petite robe noire, mes bas, un maquillage soigné.. Quel parfum porterai-je ce soir. J'hésite.. Lolita Lempicka, qui me colle à peau ou alors Escale à Pondichéry, une invitation aux voyages. Je vous laisse deviner lequel je choisis. A votre avis, quel est mon état d'esprit?
J'enfile mes gants en cuir, j'aime conduire mon roadster et sentir le contact de mes mains gantées sur le volant et sentir toute la puissance de ce moteur. je me sens sexy ce soir.
Je retrouve mes amies dans ce petit resto que j'affectionne, où notre seul sujet de conversation reste.. les relations hommes et femmes .. comme toujours, sans parler du sexe. Messieurs je pense que nous savons être pire que les hommes. Mais au fond de moi, parlez de mes désirs de mes envies? aucune amie ne connaît tout cela, avec qui partager tout cela, si ce n'est déposé ma plume.
Après le restaurant, nous nous rendons dans ce petit bar clandestin à l'ambiance de la prohibition, nous commandions chacune notre cocktail tout en regardant à l'affût les hommes. J'aime ces jeux de regards. Je ne crois guère en ces jeux de drague qui mènent nulle part et où le niveau d'éloquence, de bienséance font souvent défauts à la gente masculine.
Puis, soudain, je le remarque. Ce n'est pas une question de beauté, mais de charisme, de puissance. J'ai senti qu'il me regardait. Commence alors un jeu de chat et de souris. Cet homme a réussi à me troubler. Je ne peux m'empêcher de le regarder. Il est avec ses amis, semble si calme, poser. Je l'observe. Il m'observe. Nous feignons presque de nous ignorer. Je suis captivée.
Le bar est bondé, la foule amène une proximité des corps.
D'un seul coup je le vois s'avancer vers moi, mon coeur palpite. La déception se fait sentir, il passe sans mème me jeter un regard. Seule la trace de son parfum a été ce contact rapproché. IL m'envoûte, c'est presque animal.
J'essaie de faire abstraction, quand soudain, je sens un papier mis dans ma main. C'est lui : Veux tu m'appartenir?.
Je suis complètement troublée par ce mot. Mes amies ont envie de partir, et malheureusement je me fais une raison. Pourquoi ne pas oser aller vers lui?
Je pars avec elles, nous nous disons au revoir, et je regagne ma voiture dans cette ruelle. Quand soudain, je le vis. Il se rapproche. Un regard sombre, mais c'est plus fort de moi, son mot m'a troublé. La ruelle est très sombre, il s'approche et me plaque sa main avec son gant en cuir sur ma bouche. il m'étreint la gorge, puis me susurre à l'oreille : Je veux ma réponse.Veux tu m'appartenir? Je me sens si en confiance et effrayée à la fois. Son regard pénétrant le mien, je baisse le regard et je répond oui de mes yeux.
Il me retourna et me plaqua contre le mur. Il est dans mon dos. Je suis envoutée, hypnotisée. Il relève ma robe, me caresse les fesses, les cuisses. Ses mains sont fermes et douces.
"Seras tu une gentille fille? " me dit-il
Tout en tirant ma tête en arrière je répond que oui.
Alors relève ta robe, enlève ta culotte et offre moi ta chatte et ton cul, m'ordonne t il.
Je me sens interdite, je lui dis que nous sommes en pleine rue, je n'ose pas.
Il se rapproche de moi et me dit : Finalement tu n'es pas une gentille fille et me claque les fesses.
Alors " j'attend"... Enlève cette culotte et donne la moi.
Je sens sa froideur mais en même temps sa bienveillance.
Fébrilement, je m'execute honteuse.
Puis de mes mains je relève ma robe, tout en regardant de partout si personne ne passe dans la rue, et je lui montre mon cul, ma chatte. Il se rapproche pour me féliciter de ce magnifique spectacle.
Voila qui est bien, tu es une gentille fille docile comme je les aime.
Ce que je veux maintenant, c'est que tu sois, une chienne docile. Es tu prête à découvrir cela?
Je ressens à ce moment cette envie d'être possédée, d'être sa possession.
Il introduit son majeur dans ma bouche et me demande de tirer dessus. Puis il le faut avec l'ensemble de ses doigts. Quand arrive son pouce, il me demande de lui sucer. Puis de tenir son gant dans ma bouche pendant qu'il en retire sa main.
Je sens le parfum du cuir mélé à l'odeur de sa peau qui me fait défaillir. Puis il mis sans ménagement sa main sur mon sexe.
- Hum que c'est bien chaud et une humide, tu es déjà toute trempée, ma belle.
Je garde ta culotte, je veux que tu viennes la récupérer quand je te l'indiquerai.
Je te veux à mes pieds, belle, chienne. Je vais te sublimer et t'ouvrir à cet univers que tu ne demandes qu'à connaître.
Il repartit. Je restait interdite, excitée comme jamais.
Je ne savais pas à quoi il ressemblait, nos échanges passés m'avaient tant excités.
et là il me laisse, avec mon excitation et avec cette envie de me mettre à ses pieds.
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Le joli texte "Convictions" de Carcosa me fait penser à un texte sur les réunions sécrètes que j'avais écrit dans le passé.
En voici une copie ci-après.
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Me voici à la porte de mon Palais. J’ai revêtu le plus riche de mes costumes, fait d’étoffes rares aux couleurs de la nuit, noirs soyeux, bleus profonds, liserés mauves, parsemé d’étoiles scintillantes et de fils d’or, chemise à col de dentelle du Béguinage de Bruges.
Je couvre mes épaules d’une large cape, ceins ma tête d’un tricorne noir brodé d’or, place sur mon visage un masque aux motifs complexes marqué d’un L mêlé aux armes de ma noble maison.
Je saisis fermement ma canne-épée au pommeau d’argent.
J’aime son contact dans ma main.
Je monte sur la gondole qui m’attend et la laisse filer sans bruit vers la réception donnée par mon ami le Duc de Lodi.
Je suis maintenant dans la grande salle richement décorée.
J’aime le ballet des éclairs des peaux diaphanes des femmes nues, fragiles et envoûtantes flammèches se détachant sur les habits sombres des hommes masqués.
Mais voilà qu’un frémissement parcourt l’assemblée. Il se dit qu’une femme à la beauté admirable vient de faire son entrée provoquant, à la découverte des courbes voluptueuses de son corps l’émoi des premiers invités qu’elle vient de croiser.
La foule s’écarte.
Elle avance, à la fois intimidée et brave, inquiète et noble. Ce doit être la première fois qu’elle est conviée à une de ces fêtes de tous les interdits.
Je redresse ma tête, intéressé, attentif.
Elle semble chercher une aide, un mentor.
Bien sûr elle ne reconnaît personne.
Elle doit faire un choix. Tourne sa tête de toutes parts.
Nos regards se croisent. Ils se fixent.
Ses pas changent de direction, ils la conduisent sur moi.
Je suis immobile.
Elle vient presser son corps contre mon flanc, en signe de choix, de demande, d’allégeance.
Je penche légèrement ma tête afin de percer son regard et lire dans son âme.
J’y vois une grande noblesse et une sorte d’abandon propice à l’entraîner, pour peu qu’elle soit bien guidée, dans la plus étourdissante des débauches.
Les appâts de son corps lascivement dévoilés appellent mes mains.
Mes doigts s’emparent d’un de ses tétons impudiquement érigés et le pincent délicatement.
Je sens l’exquis frémissement de son corps tout au long de mon côté. Sensation délicieuse.
En signe de possession, je passe ensuite son bras autour de sa taille d’une extrême finesse, effleure sa croupe d’un mouvement lent.
Moments délicats et troublants des premiers contacts.
La belle s’abandonne.
Voulant tester son obéissance avant la décision d’en faire ma partenaire pour cette nuit à nulle autre pareille, j’abats ma main en une claque sèche et sonore sur l'une de ses fesses magnifiques. Quelques rires feutrés semblent vouloir débuter.
Je relève imperceptiblement la tête, ils s’arrêtent net.
Je l’entraîne alors dans une valse folle prélude à la folie de nos proches ébats et aux exaltantes dépravations que je me promets de lui faire
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Paulo vit à Nantes. Il est journaliste spécialisé en sports équestres et se déplace un peu partout en Europe et parfois un peu au-delà. Ses activités sont assez irrégulières et lui laissent du temps disponible qu'il utilise à rêvasser sur les terrasses de café en regardant passer les filles ou à écrire de petites nouvelles érotiques plus ou moins autobiographiques, et parfois très épicées.
Il aime les massages et nous raconte ici un de ses rendez vous récents avec une femme de caractère: Lady M.
Paulo se cabre mais apprécie l'assaut, qui loin de le faire souffrir, déclenche mille picotements agréables ainsi que des envies de pénétrations plus consistantes. Et c'est précisément le moment qu'elle choisit pour lui glisser quelques mots à l'oreille, lui proposant de venir, de temps à autre, l'assister dans le dressage des soumis(e)s qui me sont confié(e)s.
«Il faudra m'obéir au doigt et à l'oeil...» lui dit elle, « … et mener la manoeuvre comme je t'entends, de la façon et au tempo que j'aurai choisis» ajouta t'elle en précisant, «c'est moi et moi seule qui déciderai si leur jouissance est permise, car l'abstinence est également une voie que je veux enseigner».
Enfonçant soudain et sans préavis deux doigts supplémentaires d'un coup dans son anus, elle poursuivit:
- « De la même façon que pour les femmes, dont tu sais si bien provoquer la jouissance avec ta langue experte et douce, comme j'ai pu le tester personnellement, je souhaite que ta bouche sache accueillir tout sexe masculin couvert qui te sera désigné. Il te faudra apprendre tout d'abord, malgré la présence du latex, à éveiller, cajoler, caliner avec imagination le membre qui se présente. Et puis, si telle est la consigne, tu devras conduire le mâle jusqu'à la jouissance, puisant à la source, avec énergie et entrain, toute la semence disponible.»
- «Je veux aussi que tu apprennes à recevoir entre tes reins, avec déférence et recueillement, la visite de celles et ceux qui se présenteront à ta porte, pour tout rapport protégé. Assouplie et préparée par des exercices réguliers, ton cul devra s'ouvrir avec facilité et sans difficulté, pour accueillir même les plus gros calibres. Il te faudra alors accepter, mon cher Paulo, d'être honoré par certains de mes mâles en apprentissage, de façon probablement un peu brutale parfois.J'essaie bien sûr d'inculquer à ces sauvages un minimum d'éducation, mais leurs instincts primaires et bestiaux sont souvent difficiles à juguler et le cul délicieux que je sens là sous mes doigts pourrait bien en rendre fou plus d'un.»
- «Enfin, j'attends de toi, si l'ordre t'en est donné, que tu pénètres avec ardeur celle ou celui qui viendra s'offrir, spontanément ou sur commande. Le gode ceinture n'est pas un ustensile totalement inutile mais la présence d'un étalon comme toi, en bon état de marche, parfaitement obéissant et maitre de ses élans, est grandement préférable».
- «Il faut en effet que tu saches que j'adore jouer les maitres étalonniers présentant une vulve chaude et luisante au vit affamé du mâle, contenant d'abord sa fougue avec fermeté avant de l'autoriser à saillir vraiment. Et c'est bien entendu ma badine sur tes fesses qui donnera le ryhtme de la pénétration, amenant la montée progressive du plaisir, qu'il faudra cependant accepter de voir interrompue, juste avant le moment fatidique».
- «La frustration est en effet un autre élément fort de l'éducation que je dispense et, sauf exception notoire, les soumis(e)s ne sont pas autorisé(e)s à jouir ici. Ce privilège est réservé à celui ou celle dont ils portent le collier. Enfin, je te rappelle la condition impérative fixée par ta Maitresse que toute jouissance sexuelle t'est personnellement interdite. Consigne à laquelle j'ajoute que le plaisir que tu serais éventuellement amené à dispenser à mes soumis(e)s devra, au préalable, avoir reçu mon agrément.»
Solidement tenu en place par la main ferme de Lady M crochée dans son intimité, Paulo buvait du petit lait en entendant ces paroles, tant elles correspondaient aux consignes données par sa Maitresse et, il faut bien l'avouer, à certains de ses désirs secrets.
«Sur le ventre, mon ami» lui dit elle, interrompant brusquement sa rêverie, puis déclenchant aussitôt une série de claques bien appuyées sur ses fesses qui prirent rapidement une belle couleur cramoisie.
«Et à quatre pattes maintenant» ordonna t'elle en reprenant immédiatement possession de son anus. Paulo sentit alors distinctement l'un de ses doigts s'agiter en lui pour repérer la rondeur caractéristique de sa prostate et en entreprendre un massage délicat mais appuyé. Bientôt il ressentit la langueur caractéristique d'un milking qui s'amorce, sa queue perdant soudain de sa superbe, laissant place à une excitation tout à fait différente, intense mais plus diffuse et résonnant en lui jusqu'au tréfonds de ses testicules bagués.
Concentrée sur son ouvrage, et manifestement experte en la matière, Lady M poursuivit son massage très localisé tout en s'intéressant à nouveau de sa main libre aux tétons sensibles de Paulo. Elle regretta un moment de ne pas avoir de pinces à y accrocher mais leur réactivité la surprit agréablement et elle s'exclama bientôt: «bravo mon ami, te voilà qui commence à juter maintenant, il est grand temps de tout arrêter!», joignant le geste à la parole.
Assise sur les talons, elle compatit une demi seconde en voyant la mine déconfite de Paulo, puis éclata de rire et dit:
«Eh oui cher ami, j'applique les consignes de ta Maitresse à la lettre, tu le sais bien!» «D'ailleurs à ce propos...» reprit elle «...je te rappelle que lors de ta prochaine visite il te faudra te présenter à moi revêtu de ta tenue d'esclave oriental. Je suis en effet, comme ta Maitresse, offusquée du traitement actuellement réservé aux femmes dans un nombre croissant de pays.»
«Alors ici, je peux t'assurer que nous veillerons à ce que les hommes demeurent à leur place, attentifs, respectueux et disponibles à nos demandes. Sous ton sarouel, tu seras donc nu, tes seins, ton sexe bagué et ton cul accessibles à tout moment. Ton collier de soumis et tes bracelets de cuir en place te rappeleront en permanence ta condition. Je n'exclue pas l'usage d'une laisse pour te mener comme je l'entends, étant entendu que toute initiative te sera interdite sans mon consentement.»
Et sans laisser le temps à Paulo de s'exprimer, elle ajouta «à très bientôt donc mon ami, pour la suite d'un dressage qui semble cependant beaucoup te plaire, je crois! » en déposant, mutine, un baiser chaste et léger sur le téton le plus proche, avant de se lever et de quitter la pièce.
Paulo tenta bien de la retenir en lui proposant quelques caresses douces et tendres. Mais elle le remit vertement à sa place, lui rappelant de la pièce voisine qu'un bon soumis n'est pas autorisé à réclamer ou proposer quoi que ce soit. En ajoutant, que si d'aventure, elle avait un jour de nouveau personnellement envie de ses services, elle saurait bien trouver le moyen de le lui faire savoir.
A suivre...
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Invitée à une soirée BDSM dans un club libertin, contrairement à mon habitude, j'accepte. L'après-midi chez mon ami, des discussions, des rires, ainsi qu'il est de mise entre nous. Le repas avalé, je file me changer. Tenue noire de rigueur, corset, jupe, bottes, j'attrape mon sac à jouets, ma cravache, et nous voila partis. Enfin, après avoir perdu 10mn à chercher la cravache voyageuse qui a décidé de prendre la clé des champs juste avant de monter en voiture.
Arrivés à destination, on nous attend déjà. Deux jeunes femmes charmantes et souriantes. Nous sommes rejoints par un jeune homme, puis par un couple. Nous sommes enfin au complet. Le club nous tend les bras, un passage au vestiaire, ces dames se changent, et nous entrons dans le club proprement dit. Ambiance sympa, chacun reste sur son quant-à-soi, mais sans gêne excessive. Nous commençons à faire connaissance.
Le couple commence à jouer, puis je demande à l'une des jeunes femmes si elle a envie de goûter mes martinets. Nous nous avançons vers la barre de pole dance, elle se déshabille, ne garde que sa culotte en dentelle et se met en position. Je commence doucement, j'alterne les coups, les différents martinets en ma possession. Elle ondule, se dérobe légèrement, parfois, concentrée, dans la sensation de ce que je lui inflige. J'étrenne différents martinets, tout se passe au mieux. Nous terminons sur une note plus cinglante, un petit flogger aux lanières dures et fines sur l'arrière de ses cuisses, douloureux pour elle, jouissif pour moi. Merci pour ce délicieux moment partagé, au rythme de mes coups, au rythme de ton corps qui me répond.
Nous retournons vers notre coin, et je m'intéresse au jeune homme. Totalement débutant, il s'intéresse plutôt au bondage, me dit-il au début, puis nous parlons douleur, masochisme... Je lui demande s'il veut, lui aussi, tester mes instruments. Il veut bien, mais pas devant tout le monde. Nous montons donc à l'étage, cherchant une salle qui conviendrait. La pénombre n'est pas le mieux pour jouer, mais il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. Je lui indique sa place, debout, en appui contre le mur. Je lui demande de se déshabiller, de ne garder que son caleçon. Le jeu commence. J'y vais tout doucement, avec mes jouets les plus doux, je n'ai pas envie de le dégoûter, j'ai envie qu'il découvre le mieux possible ce monde qui l'attire depuis un moment. Il m'indique où il préfère que mes coups atterrissement, son dos est le plus agréable, visiblement. Je lui demande souvent si tout va bien, et je monte en puissance. Il aime beaucoup, se découvre des plaisirs inconnus de lui. Après un bon moment, nous cessons le jeu, il se rhabille, et nous allons pour redescendre. Là, il me dit qu'il a envie de tester la chaise BDSM. Nous changeons de pièce, il enlève son tee-shirt, s'assied, et je boucle les sangles sur ses poignets, ses cuisses. Je sais qu'il aime la sensation d'impuissance. Je reprends mon martinet doux, et je commence à flageller ses pectoraux, insistant sur les tétons, dont il me dit aimer le travail. Je suis concentrée, il est plus bas que moi, je fais très attention à ce qu'il ne reçoive pas une lanière dans le visage. Il aime, le dit. Je suis heureuse de pouvoir lui faire découvrir ce dont il rêve, de ne pas le décevoir, et très heureuse de son masochisme que je découvre et qui me ravit. Nous finissons le jeu, et cette fois, nous redescendons pour de bon.
En bas, les jeux se poursuivent également, tout le monde s'amuse, chacun est occupé, l'ambiance est très bonne. Nous nous installons sur des tabourets, et nous buvons un verre. Nous papotons un peu, en regardant ce qui se passe autour de nous. Je lui propose de tester mon nouveau martinet en sisal. Il en a un peu peur, me le dit, mais à suffisamment confiance en moi pour accepter, et vouloir jouer devant tout le monde. De nouveau, son tee-shirt tombe. Je commence sur son dos, la sensation de l'accessoire est très bonne, le tombé est parfait, bien groupé, il est suffisamment rigide, avec cependant une bonne souplesse. Mon partenaire est rassuré, plus de peur que de mal, ça chauffe plus que ça ne pique, la sensation lui plait également. Je lui demande de se retourner, et je recommence à frapper ses pectoraux. Concentrée, encore. Il est plus grand que moi, debout, c'est plus facile, je me permet de lever les yeux pour croiser les siens. J'ai un choc, littéralement. Il me regarde avec une intensité peu commune, je me sens transportée par ses yeux vrillés aux miens, tendus vers moi, un instant d'osmose. Troublée par ce regard que je n'ai connu qu'une fois auparavant, je me sens remontée à bloc, portée par cette envie, cet appel, ce don. Je reviens souvent accrocher mon regard au sien.
Lorsque nous revenons vers nos amis, les soumises présentes félicitent mon partenaire pour son endurance, et pour ce regard qu'elles ont vues aussi, lui disant que c'est si rare. Il semble ne nous croire qu'à moitié, heureux de ces compliments, cependant.
La soirée se déroule, alternance de jeux, de discussions, d'explications aux non initiés, rigolade et sérieux avec le patron.
L'ami avec qui je suis venu me dit qu'il aimerait bien jouer avec son cat-o-nine. Je lui propose mon partenaire d'un soir, et vais lui demander si l'expérience le tenterait. Il accepte, va se mettre contre le comptoir du DJ, torse nu, et le jeu commence. A un moment donné, prise d'une inspiration subite, je viens me positionner entre les bras du jeune homme, toujours les mains sur le comptoir, et je commence à lui pincer les seins. Le mélange des deux douleurs semble lui plaire grandement. Je reviens vers mon ami, et lui demande s'il voudrait que je me joigne à eux avec un martinet. Il accepte, et la danse commence. Lui dans le dos, avec son cat, moi devant, avec un martinet aux lanières larges mais douces. Nous frappons à contre-temps, puis en même temps. J'ai la chance d'avoir le plus beau point de vue de ce trio, je vois en même temps les yeux du jeune homme et ceux de mon ami. Grand moment, une première pour nous trois, et une réussite.
L'heure avance, les clients partent les uns après les autres, nous rassemblons nos affaires, une dernière discussion avec le patron, et nous quittons les lieux. Poignées de mains et bises échangées, nous sommes tous heureux de notre soirée et nous promettons de recommencer vite.
Un grand merci à vous, mes partenaires de ce soir, qui m'avez donnés tant de plaisir et avec qui j'ai partagé des moments uniques. Merci jeune fille, pour ton corps doux et ondulant au gré de mes lanières, merci jeune homme, pour m'avoir donné l'occasion de te faire entrer dans ce monde de belle façon.
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Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit :
(je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance)
F,
J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi.
Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir: «Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes», m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle: en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements.
Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance: une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles.
Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage.
Je te rassure: je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons.
Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon.
Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit.
Envie d'être investie entière
enfermée vivante
et laissée là,
sur le carrelage blanc et froid
vibrante
emmurée dans un bal aux pensées
folles sans fond
d'où perce
une source
assoiffée
de se frotter,
ivre et prétentieuse,
à la ténacité de tes possessions.
Mon sexe se déploie
et prend toute la place en moi,
tant il était contenu et timoré jusque-là.
Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine
et me lézarde tant j'enrage à présent
de n'être pas déjà là,
étreinte.
Silva
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Subspace & After Care
by Sue Rozen ( http://femdommag.com/?p=32 )
(pour un soucis de pratique dû à la traduction du neutre en anglais et pour ne pas répéter les termes au féminin puis au masculin,
je garderai le terme "Doms" (regroupant dominateurs et dominatrices) et "Sub" pour les soumis et soumises. J'utiliserai ensuite un masculin général mais ceci s'adresse autant aux femmes qu'aux hommes)
Pendant mes cours avec des doms nouveaux ou peu expérimentés, quand je mentionne le subspace la réponse que j'entends le plus souvent c'est "qu'est ce que c'est?"
Le Subspace et l'aftercare sont deux sujets dont certains sont complètement ignorant. Pour s'assurer que tout le monde soit heureux et en sécurité cependant, les Dommes ont besoin d'une connaissance active de ce qu'est le subspace, ce qui le provoque, comment identifier si un sub entre en subspace pendant la session et comment en repérer les signes.
Le D/s est universel dans le sens ou il ne concerne pas que le jeu de rôles, la jouissance, le plaisir, la joie, le contrôle et toutes les choses excitantes que nous faisons. Il concerne des personnes réelles, leurs envies et leurs besoins. Un Dom consciencieux saura qu'il est responsable du bien être de son sub. Une part de cette responsabilité implique de savoir ce qui peut arriver à son Sub quand il interagit avec lui. En tant que scientifique qui a personnellement l'expérience du D/s et le bénéfice de recherches en physiologie humaine et en biochimique, je vais essayer de partager des conseils tout en expliquant le côté scientifique de notre sujet.
D'abord, qu'est ce que le subspace?
Le subspace [littérallement traduit "état/espace de soumission"], aussi appelé le headspace, est le nom donné à un état mental et physique du sub lorsqu'il est profondément pris dans un jeu ou une scène. C'est un état second insaisissable et recherché qui est le saint Graal de beaucoup de subs. Certaines pratiques du BDSM provoquent des réponses physiques fortes. L'aspect physiologique du BDSM cause aussi à beaucoup de subs une séparation mentale entre eux et leur environnement quand il font l'expérience du subspace. Un subspace profond est souvent caractérisé par un état de récession profonde et d'incohérence.
Un Subspace profond peut éventuellement mettre en danger des subs inexpérimentés qui ne sont pas familier avec ses effets. Cet état requiers que le Dom soit particulièrement vigilant à ce que son sub ne se mette pas lui-même en danger.
Comment cela arrive-t-il? (Accrochez vous à vos sièges, c'est la partie scientifique)
Pendant la session, l'expérience intense de douleur et de plaisir déclenche une réaction du système nerveux, celle ci cause la libération d'adrénaline dans le corps du sub. D'autres substances sont alors libérées, comme les endorphines et enképhalines (qui sont des anti douleurs naturels), et ces agents naturels vont alors combattre le stress imposé à l'organisme et produire effet comparable à celui d'une prise de morphine.
Ces réactions chimiques de l'organisme ont cet effet sur le cerveau qu'ils accroissent sa résistance à la douleur, plus le jeu s'intensifie, plus cet effet s'approfondit. Sous l'influence ce ces réactions chimiques, le sujet entre alors dans un genre de transe. Le sub commence à se sentir détaché de son corps, de la réalité, comme s'il flottait ou planait. Beaucoup de sub, atteignant ce point, perdent la sensation de douleur et n'importe quel stimulus prolonge cet état. Une fois que le système nerveux parasympathique reviens en force pour contrer les effets du surplus des réactions sus-nommées, une profonde fatigue et une incohérence peuvent parfois se faire sentir. C'est à ce moment que la notion d'aftercare devient importante pour le bien-être du sub.
Ok, c'est très bien tout ça, mais qu'est ce que ça implique en réalité?
Les Subs qui tombent profondément dans le subspace peuvent souvent être incapacités dans leur communication. Ça veut dire qu'ils ne sont plus capable d'utiliser leur safeword ou safesignals quand les choses tournent mal! En fait ils ne seront même pas conscients que le choses tournent mal!
Cette capacité réduite ou absente à communiquer avec leur Dom, combiné avec le fait qu'ils sont moins ou plus capables de ressentir la douleur à cause du trop haut niveau d'endorphines présentes dans leurs corps, peuvent amener la scène à aller trop loin. Si par exemple, un Dom peu expérimenté doit gérer un sub qui est est tombé dans un subspace profond, et qu'il ne sait pas comment en reconnaitre les symptômes, ce Dom peut passer la limite de la résistance physique et aller trop loin en attendant sincèrement un safeword qui ne viendra pas parce que son sub est incapable de le lui donner.
Du coup qu'est ce que je cherche? Quels sont les signes que mon sub est parti en subspace?
C'est exactement comme le reste, ça varie d'un individue à l'autre. Le temps qu'il faut pour atteindre le subspace, le genre d'activité qui le déclenchent sont souvent spécifiques à chaque individu. Pour certainil faut de longues séances de stimulation physique, pour d'autres ce peut être simplement la voix de leur dom ou être touché qui les envoie dans cet état particulier.
Mais il y a quand même quelques signes révélateurs: Le soumis va devenir moins communicatif verbalement lorsqu'il entre dans une phase intense du subspace. Le Dom va certainement noter une difficulté à utiliser des mots pour communiquer ou décrire les ressentis, remplacé par des gémissements ou des grognements (qui sont, admettons le, difficile à interpréter). Il y a des changement de couleurs de peau, les yeux peuvent se révulser. Le corps peut devenir complètement amorphe (ce qui est étonnant car une stimulation physique devrait induire une tension des muscles en réaction logique d'une punition) En apprenant à connaitre son Sub, le Dom identifiera ses signes particuliers d'atteinte du subspace.
Le "trip" que provoque les endorphines mixées à l'adrénaline est souvent comparé par les subs à un "trip" induit par une drogue et peut être adictif. Exactement comme peut l'être la libération des mêmes hormones pendant la pratique d'un sport. Un sub peut supplier pour plus de stimulation physique pour se garder en subspace sans se rendre compte que cela peut finir en une véritable blessure. C'est là que le rôle revient au dominant de garder le contrôle de la situation, et d'organiser le "retour sur terre" de son sub.
Maintenant que je sais ce que je cherche, qu'est ce que je dois faire?
Il peut être très dangereux pour un sub d'être abandonné là à décrocher tout seul, sans être ramené en sécurité dans sa "redescente".
Un Dom qui n'aurait pas conscience des effets physiques et mentaux du subspace sur son sub pourrait juste se lever et s'en aller, avec la possibilité que son soumis soit toujours en subspace. Ce n'est pas suffisant de juste défaire les liens et de s'en aller. C'est la responsabilité du Dom de prendre le temps d'accompagner son sub dans son retour à la réalité, graduellement, en réduisant les stimulations, en lui parlant pour le faire revenir à lui, de lui donner l'affection et de le rassurer, de lui dire qu'il a fait du bon travail et de lui donner beaucoup de contact physique pour l'accompagner, par exemple.
L'épuisement accompagne souvent le sub dans sa redescente du subspace. Donc le Dom peut avoir prévu un environnement sécurisé où le sub puisse dormir et récupérer des forces. Laisser un sub dans un état de subspace, où il est grisé et peut se sentir en dehors de son corps, peut être dangereux. Imaginez un sub, toujours en subspace, essayer de rentrer chez lui en voiture. Les subs n'ont pas la concentration et les capacités nécessaires pour des taches complexes lorsqu'ils sont en subspace, et en ne les rattachant pas à la réalité avant de les laisser partir, le Dom peut mettre son soumis en danger.
Maintenant vous vous dîtes "Bien, je n’interagis qu'avec des subs en ligne, je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour ça"
Ce n'est pas nécessairement vrai. Les subs en cyber-relations entre en subspace juste aussi facilement et complètement que dans les situations réelles. Et en tant que Dom dans une cyber-relation D/s ne peuvent pas souvent voir leur sub ils doivent s'appuyer sur d'autres méthodes pour determiner si le sub est revenu après la session. Dans ce cas, la voix est encore les meilleur moyen disponible pour le Dom -il doit bien connaitre les intonations de voix de son sub et la manière dont elles changent quand il est en subspace donc il peut définir quand le sub est revenu à lui. Quand la scene se réduit uniquement à du texte, la communication pendant la scène et après la scène, pendant l'aftercare, entre le sub et le Dom est toute aussi critique pour le bien-être du sub.
Bon j'ai compris.... Mais c'est quoi le Subdrop?
Même après le meilleur des aftercare, il y a des effets résiduels de l'expérience du subspace qui peuvent rester présent chez le sub. Le phénomène de "subdrop" est le nom donné aux épisodes qui surviennent dans les heures voir les jours qui suivent une session de BDSM intense. Le terme "Subdrop" est généralement utilisé pour les effets "negatif" ou l'état dépressif qu'un sub peut vivre après la scène. Les causes peuvent être multiples mais cela peut être causé par les endorphines et de l'adrénaline qui quittent le corps. Pour ceux qui ont été élevés dans un milieu très traditionnel il peut en résulter que ces "drops" soit associé avec un sentiment de culpabilité ou de honte.
Le subdrop peut se manifester de bien des manières -larmes, peurs irrationnelles exprimées par le sub, il peut se sentir triste, ou seul dans les heures ou les jours qui suivent la séparation d'avec le dom. Le subdrop peut être comparé à un état de choc en quelque sorte et le traitement est le même. Le dominant devrait fournir un espace pour son sub où il puisse exprimer ses sentiments et recevoir son attention. (après tout le dom est en partie responsable de son état). Le Dom devrait également chercher les signes de détresse et essayer de comprendre ce dont son sub a besoin- sachant que ce peut être très différent selon le sub.
Le point important dans l'aftercare, c'est de faire en sorte que le sub se sente accepté, désiré, sain, sauf et à l'aise. Avec une application systématique, un bon aftercare aidera les liens entre un sub et son Dom , et aidera la relation à s'épanouir et à atteindre des somments, puisque le sub saura que son dom n'a que son intérêt en tête, comprends ce qui lui arrive et soulagera les situations négatives qui pourraient se développer.
Un Dom bon et attentionné aura toujours le soin de son sub comme soucis principal. Mais surtout faîtes cous plaisir, c'est le point essentiel du D/s -mais ne faîtes pas que prendre sans donner en retour. L'expérience du D/s devrait être gratifiant et plaisant pour à la fois le Dom et le Sub. Les Doms et les subs se complètent et cet équilibre ne peut pas être ignoré ou oublié. Le BDSM est tou à propos de confiance mutuelle et de compréhension, et les deux paries se chargent de comprendre l'autre, dans ce cas beaucoup de responsabilités pèsent sur le Dom d'apporter le contrôle et la cohérence que le sub désire tellement dans sa vie. Le sub n'est cependant pas exempt de toute responsabilité en relation avec le subdrop et l'aftercare, le sub doit communiquer ses besoins et ses sentiments au Dom ouvertement et honnêtement pour donner au dominant l'occasion d'y répondre.
En prodiguant un aftercare satisfaisant, le sub saura que son dom lui procure un environnement sécurisant qui lui permettent de discuter sans peur et avec honnêteté. Un Dom qui comprends le subspace - ses frissons comme ses écueils- peut tirer le meilleur de son Sib et donc le meilleur de l'expérience pour lui-même et tout le monde est gagnant.
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On dit qu'à la mort de son mari Madame Ward Spring, alias Joan, fut très éprouvée. Pourtant elle commença très tôt à rendre visite à Alix D. George qui habitait le New Cantonment au sud d'Arkham, lieu de résidence favori de l'élite fortunée de la ville. George y possédait une maison à l'architecture cubique surprenante, moderne, ceinte d'un parc et d'un mur d'enceinte.
Joan raffolait justement de moderne, et la perte récente de son mari ne la traumatisait pas au point d'ignorer Alix, qui se conduisait en parfait gentleman, de l'avis de tous ses éminents collègues du Cercle des Lions d'Arkham.
De plus, vivre seule et recluse dans sa maison de Kingsport lui aurait été insupportable. Elle n'était pas du genre à se morfondre.
Le dernier jour de septembre, Alix était venu passer la chercher chez elle. Ils firent un détour au bord de la mer, et il partirent pour Arkham avant que la nuit ne tombe.
Alix avait eu la charmante idée de prendre la nouvelle décapotable noire dont il venait de faire l'acquisition. Le bolide était splendide et il promit à Joan de lui apprendre à la conduire un jour.
Il prirent la route d'Innsmouth qui rejoint Arkham par le bord de mer.
Joan était incontestablement très fière de traverser Kingsport à bord de cette voiture rutilante et aux côtés de son illustre chauffeur, même s'ils ne croisèrent finalement personne de connu.
Alix, la mèche au vent, avait une fossette particulière lorsqu'il conduisait, qui encadrait sa fine moustache noire comme une parenthèse. Joan avait remarqué également que ce fieffé dandy s'était épilé les sourcils ! Mais ce trait de coquetterie n'était pas fait pour lui déplaire. Feu son mari se fichait bien de son apparence et du coup de celle des autres, elle comprise, enfin presque.
Dans cette décapotable aux côtés d'Alix, bel homme musclé et raffiné, elle se sentait des ailes, comme à sa place.
Elle défit sa longue chevelure blonde, pour la sentir emportée par la vitesse, et ferma les yeux, alors que sur leur gauche le soleil déclinait lentement, comme pour les accompagner le long de la route.
Juste avant de passer Innsmouth, elle vit une silhouette sur la route par ailleurs déserte, et elle eut un cri.
"Ward ! Là !
Alix ralentit, surpris.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Non, je... l'homme que nous venons de croiser, je l'ai pris pour Ward !
- Si tu commences à avoir des visions maintenant... Tu te tortures trop l'esprit avec tes scrupules.
- C'était si ressemblant, la barbe en moins... j'ai eu une frayeur. Tu sais cette nuit j'ai rêvé qu'il revenait et...
- Bon, tu as vu quelqu'un qui lui ressemble, c'est tout. C'est ta conscience que tu n'arrives pas à mettre en veille. Je te l'ai déjà dit : c'est un peu trop tard pour avoir des remords maintenant, tu ne croies pas ?
- Et si quelqu'un savait tout et voulait nous faire peur ?
- Comment veux-tu qu'on nous soupçonne ? Je me suis arrangé pour que cela ait l'air d'un accident, tu le sais, et ton témoignage a produit son petit effet. Ne te torture plus l'esprit avec cette histoire, c'est du passé et nous ne serons jamais inquiétés. Alors chérie, tu sors Ward de ta tête et tu te consacres un peu plus à moi, OK ?"
Mais cette nuit-là, après une étreinte faussée par son angoisse qui transformait en général son vagin en étau douloureux, Joan ne dormait pas. Elle laissa Alix à ses ronflements repus et sortit du lit immense dernier cri. La nuit était exceptionnellement douce pour la saison, et elle descendit sur la terrasse.
Le mal était fait maintenant. Ward était mort, bel et bien mort et enterré, personne ne découvrirait la terrible vérité.
Elle était enfin libre d'être heureuse et une nouvelle vie commençait. Elle la voulait différente de cette relation monotone qu'elle avait vécu avec Ward. Ward le mou, Ward-pas-de-vague, Ward le lymphatique sur qui elle ne pouvait jamais compter pour être sécurisée et étonnée...
Elle allait vendre la maison de Kingsport et l'ensemble de la propriété, elle trouverait facilement un acheteur pour cet horrible bateau que Ward avait payé une fortune (alors qu'elle rêvait d'un voyage exotique) quand leur budget ne l'avait pas permis à l'époque.
Elle le revoyait lui annoncer la nouvelle, il était excité comme un enfant de dix ans devant le jouet de ses rêves, il avait contracté des dettes, ils durent vendre des meubles de leurs parents qui n'étaient plus là pour s'y opposer, ils se disputèrent régulièrement, puis chaque soir... Pourtant ils s'aimaient, à leur façon.
Elle pleura enfin, au clair de lune, avant de regagner le lit immense. Trop grand pour elle.
***
Deux semaines après la mort de son mari, Joan Spring était présentée à la "haute" d'Arkham par Alix D. George.
L'annonce de leur mariage prochain fut faite à cette occasion lors d'une réception mondaine donnée au Cercle des Lions d'Arkham, dont George était le vice-président.
En fin d'après-midi de ce dimanche au ciel gris, seuls les membres du Cercle étaient encore présents quand George clôtura la journée.
A la sortie du Cercle, dans le vent froid, un mendiant barbu tendait son chapeau aux gens, un chapeau sale et élimé qui ne fut pas honoré de plus de trois pièces.
En le voyant, Joan hurla et s'évanouit aussitôt, retenue à temps par son fiancé. Le mendiant tremblant — mais était-ce de froid ? — s'enfuit dans l'ombre du parc attenant, sans demander son reste.
"Hé attendez !" cria George, en vain, tout en tapotant les joues de Joan, qui revenait doucement à elle.
- Ward ! C'était Ward !
- Mais voyons ma chérie, c'est impossible... Décidément c'est une obsession !
- Je te dis que c'était lui ! Son regard est plus hagard et plus dur à la fois, mais je l'ai reconnu !
- Je crois que je n'ai pas assez tenu compte du choc que cette histoire a représenté pour toi, tu as besoin de voir quelqu'un.
Le secrétaire du cercle accourut, un gros homme à barbiche :
- Qu'y a-t-il ? Madame ne se sent pas bien ?
- Un simple malaise, dit George rassurant, Joan est encore très perturbée par la récente perte de son mari... Ces fiançailles sont peut-être un peu prématurées, c'est de ma faute. Elle croit parfois voir son fantôme, mais ça lui passera avec du temps et du repos. N'est-ce pas, chérie ?
Joan secouait la tête.
- Ce n'est pas possible... excusez-moi... pourtant...
- La journée a été fatigante pour vous, Madame, vous étiez le centre de toutes les attentions aujourd'hui. Voulez-vous un dernier remontant, avant de rentrer ? dit le secrétaire.
- Je crois plutôt que je vais la ramener sur le champ, mon vieux, de plus le temps se gâte ; je vous laisse le soin de tout fermer. Tu viens Joan ?"
Le repas du soir fut entièrement consacré à Ward. George récapitulait les raisons pour lesquelles il eut été impossible qu'il fut encore en vie.
"De plus, souviens-toi, j'ai vérifié moi-même le corps : il était bel et bien mort, ça j'en suis sûr." Il la noyait d'arguments.
"Et le rapport du coroner ? ... Et l'enterrement ? Réfléchis, une telle électrocution, ça ne pardonne pas, surtout lorsqu'on est cardiaque. Tu as dû voir quelqu'un qui lui ressemblait, et ta conscience, ta culpabilité a fait le reste... mais un fantôme ! Je t'assure chérie, ôte-toi toutes ces... Mais qu'y a-t-il encore ?"
Joan s'était raidie sur son fauteuil en fixant la fenêtre en ouvrant la bouche comme pour crier, mais aucun son ne sortait.
George se tourna vivement et eut à peine le temps d'apercevoir à travers les carreaux une silhouette, un profil, barbu semblait-il, qui se détourna rapidement pour disparaître.
Vision d'une seconde qui accéléra soudain son rythme cardiaque.
Un léger doute s'installa en lui, en même temps qu'un frisson qui lui parcourut toute la moelle épinière.
Joan s'était à nouveau évanouie, sans un cri. Il la laissa affalée sur la table du salon, la joue dans un excellent coulis de framboises, et se précipita dehors.
En se ruant sur la porte, il se dit que l'homme, un rôdeur sans doute, n'avait certainement pas eu le temps de traverser le parc pour atteindre la rue.
Il resta interdit sur le seuil : pas un bruit, rien ne bougeait, hormis le feuillage des érables balancé par le vent.
Allons bon, je n'ai pourtant pas d'hallucinations, moi !
Un corbeau croassa soudain dans le silence et le fit sursauter plus que de raison.
Des corbeaux ici, maintenant ?
Il s'engagea sur l'allée centrale, et son pied buta sur une petite masse noire au sol : un corbeau mort.
(à suivre)
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Depuis quelques années, je constate avec grande circonspection la montée de cette mode du développement personnel où tout est galvaudé à qui mieux-mieux, pour le plus grand plaisir de quelques charlatans sachant bien cibler et attirer les gogos crédules.
J'ai un bon nombre de connaissances dans mon entourage qui se proclament pseudo-thérapeutes ou qui proposent d'on ne sait où des ateliers ou stages de yoga de ceci-cela ou "découverte du soi sacré", etc... et ça marche !
Certains m'ont convaincu en 2010 de m'inscrire à un forum, ou plutôt un petit réseau social de gens "cools" détenteurs d'une "zénitude" positive...
J'y suis allé, mais j’ai vite constaté qu’on y trouvait tout et n’importe quoi, notamment des ateliers proposés par des inititateurs autoproclamés, payants bien sûr, et souvent les repas non-fournis, ni le couchage (camping), bref tout bénef pour l’organisateur.
En voici un exemple (copié/collé, je n’ai rien modifié) :
__________________________
ÉVEIL DE L’ÊTRE
L’ÊTRE SACRÉ...
Rassemblement
8-14 AOÛT
Le Sacré...
Accepter, accueillir, respecter... Tout sur Terre ;
Honorer le Vivant ;
Célébrer chaque instant.
Le Sacré se regarde, se respire, s'écoute, se touche,
se goûte, se partage, se parle, se vit consciemment.
Le Sacré EST LE TOUT : Ciel et Terre réunis.
« Il est temps que le rassemblement des Êtres ait lieu sur la Terre.
Ensemble, acceptez votre rôle, vivez et pratiquez le Sacré dans votre quotidien. »
Pierre ****
Invitation à s'incarner pleinement ;
Invitation à la réalisation, à la concrétisation ;
Invitation à savourer la Vie
Invitation à Vivre le Sacré...
Lieu du stage
Domaine des *****
(15 mn d'Orléans)
Stage
Prix exceptionnel 300€ (collations non comprises)
__________________________
Deuxième exemple :
__________________________
Week- end d’exploration corporelle de notre être intérieur……….
pour les hommes comme pour les femmes...
Je suis un Homme, je désire aller vers plus d’intériorité, oser des instants de vulnérabilité, en déposant le masque de l’homme tout puissant pour mieux vitaliser mon énergie de vie.
Je suis une Femme, je désire relier mon intériorité à mon expression créatrice pour danser en pleine lumière ma vie de femme.
OBJECTIFS :
Prendre conscience de sa dualité féminin –masculin, les mettre en relation, pour vivre l’HARMONIE & l’EQUILIBRE de leur UNION
Apprendre à déplacer nos rôles figés d’homme et de femme
Sentir la diversité et la richesse de notre nature en parcourant ses forces opposées
Explorer la rencontre et l’union de ses forces dans la nature environnante
Les outils mis en place :
Marche consciente
Pratique corporelle d’intérieur et d’extérieur
Souffle de l’arbre
Mise en situation d’éveil sensoriel
Programme :
Vendredi 13 août :
-accueil au **** entre 18H et 19H : rencontre et mise en place de la synergie du groupe,
Samedi 14 et dimanche 15 août: ateliers de 10H à 17H30 avec pause pique-nique
Dimanche : fin du week-end à 18H.
Renseignements pratiques :
Le prix de notre week-end de ressourcement (150 €) comprend :
Les ateliers de Isabelle ***** soit 100€ pour les deux jours,
La pension complète (petit déjeuner, repas pique-nique et repas du soir) soit 49€ pour les deux jours,
Ne comprend pas :
Le logement :
En camping : 12€ par personne pour les deux nuits,
En dortoir de 12 personnes : 22€ par personne pour les deux nuits,
En dortoir de 6 personnes : 31€ par personne pour les deux nuits,
En chambre double : 34€ par personne pour les deux nuits,
Le transport : co-voiturage organisé en fonction des inscriptions.
Matériel nécessaire :
Chaussures souples, tenue décontractée, sac à dos, gourde.
Conditions :
Nombre de participants limité à 12 personnes. Inscription avant le 15 juillet. Bulletin à remplir ici :
Participation garantie dès réception de l’acompte de 80€ sur le compte de *****
__________________________
J’avais commenté cette dernière annonce ainsi :
Je suis en train de me demander si je ne vais pas organiser un stage de jeûne et méditation en pleine nature. "Rencontrez votre être intérieur sacré par le jeûne et la méditation"
150 € par personne me paraîtrait honnête, et ça ne me coûterait rien en bouffe (hé hé), ni en hébergement. Juste avoir l'air un peu "gentil" et béat pendant un week-end, et me retenir de ne pas me foutre des gogos présents, je pense y arriver.
Je me tâte...
[je me tâte tellement, que je me demande si je ne vais pas proposer aussi un atelier de tâtonnements (sacrés, bien sûr), 50€/h]
Je suis aussi intervenu dans quelques débats, j’ai posté un coup de gueule, sur l’abus qui est fait des termes "yoga" par exemple (le rire, le son, la voix, ...et on peut en inventer encore plein, le mot "yoga" se chargera toujours apparemment de séduire un certain public). j'étais même intervenu avec humour sur une annonce de "yoga du rire", pour proposer d'inventer le "yoga du vélo", le "yoga de la cuisine", du massage, et autres yogâteries diverses et variées.
Je me suis fait modérer et tous mes posts et coms ont été supprimés.
Pourtant je proposais également des références utiles pour comprendre ce qu'est réellement le yoga, le vrai, tel que défini par la Bhagavad Gita, et qui est en premier lieu une voie de dévotion aux dieux hindous (Bhakti yoga).
Ce n'était pas un commentaire méchant ; sur le ton de l'humour, j'invitais à réaliser ce qu'est le vrai yoga, et à quel point l'utilisation de ce terme est fausse, galvaudée, et limite insultante à la BV.
Ainsi que d'autres termes à la mode, dont les utilisations interchangeables dans différents "ateliers" porteraient à rire si ce n'était pas aussi pathétique (et commercial, car n'oublions pas que ces soi-disant ateliers sont pour la plupart payants) ; des termes comme "sacré", "karma", "énergies", "être intérieur", "shamanisme", "méditation", "shakra", "ressourcement", "lumière intérieure", etc...
D'ailleurs, ce n'est pas compliqué à imaginer : on pourrait faire un petit jeu qui consisterait à créer un atelier ou stage, pseudo-thérapeutique ou non, contenant certains de ces termes à la mode, ou d'autres assimilés, voire inventés, par exemple "Atelier de thérapie par la méditation shamanique", ou "Découvrez votre lumière intérieure sacrée par le massage des énergies", ou encore "Stage d'ouverture des shakras et de prise de conscience du karma", etc.
Une fois qu'on a le truc,avec les bons mots-clefs, tout est possible : il y aura toujours des gens branchés, du moment qu'on cible dans les sphères adéquates, comme sur la plateforme en question.
D'ailleurs je vous propose ci-dessous de vous prêter au jeu et de proposer des faux stages de développement personnel selon ce principe, avec les bons mots-clefs !
Bref, je me suis amusé à surfer là-dessus à la limite de la provoc, tout en étant bien conscient que je risquais encore la censure, en leur proposant un atelier fictif intitulé "Yoga du sexe".
Son énoncé était assez crédible, les activités proposées et l'argumentaire tenaient debout, sans marcher sur les platebandes de la sexologie ou des yogas kundalini ou tantra.
L'événement est resté affiché pendant plus de deux semaines, a été abondamment consulté. Beaucoup de gens étaient intéressés. Faut dire qu'en plus le critère sexe était un atout ! Quelques jours avant l'échéance, j'ai mis un commentaire pour expliquer ma démarche, par souci d'honnêteté, et pour révéler qu'il s'agissait d'un gentil canular, destiné à éveiller un peu les consciences, à montrer à tous ces gens crédules, béats et avides d’expériences pseudo-mystico-exotico-ésotérico-bio-énergético-spirituelles qu’il ne faut pas se faire aussi facilement avoir.
Aussitôt, l'événement a été supprimé, avec mon commentaire.
Je ne l'ai pas ramené, me disant que c'était probablement de bonne guerre, mais j'y vois là tout de même une attitude relativement obscurantiste visant à entretenir à tout prix un certain esprit reposant sur cette béatitude crédule, un pseudo-mysticisme et autres spiritualités de pacotille à la mode.
Enfin, voici le texte de mon atelier-canular :
Après le yoga de la voix, le yoga du son, le yoga du rire, le yoga du visage, le yoga du cœur, le yoga de la nutrition, yoga du soleil, yoga du rêve éveillé, et autres yogâteries dont la liste n'arrête pas d'augmenter grâce à la bienveillante vogue du développement personnel new age, voici un nouveau yoga qui, lui, ne se prend pas au sérieux : le yoga du sexe.
À ne pas confondre avec le tantra yoga, le kundalini yoga, ou les consultations de sexologie.
Le sexe a trop longtemps souffert de diabolisation, tabous, morale, ignorance, traditions, routines, complexes, etc, alors qu'il est désormais communément admis que faire l'amour est bon pour la santé, l'énergie, l'assurance de soi, bref pour le corps et l'esprit.
Or, le sexe peut être un medium vers une conscience et une connaissance de soi et de l'autre, un moyen de ré-unification du corps et de l'esprit (comme le yoga, justement) et de transcendance, trop méconnu et qu'il est temps de faire connaître. Oser en parler honnêtement, au delà des tabous sociaux et religieux.
Côté observation scientifique, grâce au sexe, l'espérance de vie est augmentée, certains problèmes cardiaques peuvent être repoussés, voire même certaines formes du cancer.
Les chercheurs de l'Epidemiol Communitty Ealth ont démontré en 2002 que les risques cardiaques diminuent à mesure que la fréquence des relations sexuelles augmente. Le coït permet en effet d'éliminer des toxines, d'activer la circulation veineuse, de muscler le cœur.
Pour les hommes, le risque de développer le cancer de la prostate par exemple pourrait être réduit de 15% en faisant l'amour au moins trois fois par semaine (JAMA, 2004).
Pour les femmes la stimulation des mamelons et l'orgasme libèrent une hormone appelée ocytocine, bénéfique aux seins (Breast Cancer Res Treat, 1995).
Le désir lui-même produit une amphétamine naturelle : la phényléthylamine (que l'on trouve aussi dans le chocolat). Elle active les neurones, efface toute trace de fatigue et anesthésie la faim.
Par ailleurs, faire l'amour permet au cerveau de produire de la sérotonine, de la dopamine, et surtout libère des endorphines, bref tout ce qui est bon pour les insomnies, les angoisses et le stress.
De manière générale, le sexe renforce également les défenses immunitaires.
En fait, tout l'organisme et le psychisme profitent des effets bénéfiques de l'acte sexuel.
Le yoga du sexe apprend tout d'abord à oser, à vaincre les inhibitions. Les séances sont plutôt naturistes, mais pas obligatoirement, l'atelier est chaleureux et invite au bien-être, dans un cadre à la fois feutré et confortable.
Chacun est invité au lâcher-prise sans aucun tabou, d'abord en s'exprimant oralement face aux autres sur ses atouts et ses faiblesses, ses refoulements et ses obsessions. Selon ceux-ci, des complémentarités sont vite définies : on s'aide soi-même en aidant les autres.
La honte, les complexes, les limites, les hésitations sont vite surmontés par un effet d'émulation et de disponibilité inévitable, les barrières tombent, et chacun peut s'exprimer à sa manière.
Le sujet du libertinage est abordé, de façon à redéfinir son authentique acception.
Une initiation anatomique est également comprise au programme, car peu de gens connaissent véritablement leur corps et à fortiori celui de leur partenaire, ainsi que certaines mises au point utiles (à titre d'exemples, sont abordés : le point G, les glandes de Skene, l'éjaculation féminine, l'importance de l'odorat, le contrôle du périnée, celui du shakra-racine, la prostate, l'intellectualisation lors d'un rapport, le problème de la taille, la peur de la sodomie, la recherche obsessionnelle de l'orgasme, les pratiques extrêmes, la domination, le BDSM, les frontières entre hétérosexualité, homosexualité et bisexualité, les réels risques de MST et les manières de se protéger, etc).
Une initiation aux massages érotiques et à l'art de la caresse est également proposée.
Pourront être abordés à la demande les problèmes de traumatismes, de frigidité, d'impuissance, d'insensibilité post épisiotomie, etc.
Un accompagnement psycho-thérapeutique et/ou pratique peut alors être induit au besoin, même en dehors des séances, après en avoir défini préalablement et mutuellement les limites et la portée.
La détente, l'humour et la bonne humeur sont encouragés tout au long de la séance.
Chaque participant est libre de partir quand il le veut.
Les séances sont proposées aux couples et aux femmes seules, mais les hommes seuls ne sont hélas plus acceptés en raison d'abus récurrents (des exceptions sélectives peuvent être faites après argumentation).
Les places sont limitées, les séances ne pouvant pas accueillir plus de 8 personnes.
Interdits aux mineurs, sinon pas de limitation d'âge.
La discrétion et l'anonymat peuvent être respectés à la demande.
Durée de la séance : 2 à 3 heures
Tarifs : 60€ par personne, 100€ pour un couple.
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Un texte dans lequel s'exprime tour à tour chacune des 7 parts supposées qui occupent notre esprit.
Pour la version sonore, j'ai malencontreusement oublié la sixième, qui est donc manquante.
Je n'ai pas repris non plus le chœur/refrain in extenso.
Pour écouter la version sonore :
https://soundcloud.com/filo-deva/les-7-voix
LES 7 VOIX
Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
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Je partage cet article, si certains s'intéressent à cette notion et souhaitent pouvoir le lire en français je peux le traduire intégralement
Subspace & After Care
by Sue Rozen ( http://femdommag.com/?p=32 )
During mentoring sessions with new or less-experienced Dommes, when I mention subspace, the reply I often get is, “What is that?”
The subspace and aftercare are topics that tops playing in SL are often unaware of. To ensure everyone is safe and happy, however, Dommes need to have a working knowledge of what subspace is, what causes it, how to identify if a sub is in subspace when playing and how to spot the signs of sub-drop.
D/s is all-encompassing in the sense that it’s not just about scenes, highs, fun, pain, control, and all the exciting things we do. It’s about real people, and their needs and wants. A conscientious dominant will know that she is responsible for her submissive’s well-being and care. Part of that responsibility involves knowing what can happen to her sub when he interacts with his dominant. As a scientist who has both personal D/s experience and the benefit of research into subjects such as human physiology and biochemistry, I’ll try to share practical tips while working in the science-y stuff.
Firstly, what is subspace?
Subspace (also called headspace, flying, or floating) is the name given to the state the submissive’s mind and body is in during a deeply involved play scene. It is an elusive and sought after space that is the holy grail of many submissives. Many types of BDSM play invoke strong physical responses. The psychological aspect of BDSM also causes many submissives to mentally separate themselves from their environment as they process the experience. Deep subspace is often characterized as a state of deep recession and incoherence.
Deep subspace may also cause a danger in newer submissives who are unfamiliar with the experience. The experience requires the dominant to keep a careful watch to ensure the submissive isn’t placing him- or herself in danger.
How does this happen? [Hold on to your seats, this is the science-y bit!]
During the scene, the intense experiences of both pain and pleasure trigger a sympathetic nervous system response, which causes a release of adrenaline in the sub’s body. Other chemical messengers such as endorphins and enkephalins (natural pain relievers) are also released, and these natural chemicals, part of the fight or flight response (the stress response of the body), produce the same effect as a morphine-like drug.
These chemicals have the effect on the brain of increasing the sumbissive’s pain tolerance as the scene becomes more intense. A sort of trance-like state is produced in the sub due to the increase of hormones and chemicals. The submissive starts to feel out-of-body, detached from reality, like he or she is floating or flying. Many submissives, on reaching a height of subspace, will lose all sensation of pain, as any stimulus causes the period to prolong. As the high comes down, and the parasympathetic nervous system kicks in (to counteract the effects of the aforementioned chemicals), a deep exhaustion, as well as incoherence may result. This is when aftercare becomes important to the well-being of the submissive.
Ok, that’s all well and good, but what does this mean in reality?
Submissives that are deeply in subspace can often have their ability to communicate impaired. This means that they may not be able to use their safewords/safe-signals when they are heading into dangerous territory. In fact they may not even be aware they are heading into dangerous territory!
This reduced or impaired ability to communicate with the tops, combined with the fact that the subs may no longer be able to feel pain due to the high levels of endorphins rushing through their bodies, could mean that subs could be hurt or damaged during scenes. If, for example, a less experienced top is dealing with a sub who has gone deeply into subspace, and doesn’t know what signals to watch for, that top may take the physical aspect of the play too far, all the while waiting for s safeword from the sub that the sub is incapable of giving.
So, what do I look out for? What are the signs that a sub is in subspace?
Just like anything else, signs of subspace can vary from individual to individual. The length of time taken to go into subspace, and the types of activities that can take a sub into subspace are often specific to the individual sub. For some, it takes a long time and quite a deal of physical stimulation, whereas for other subs, merely hearing their tops’ voices or being touched by the tops can have them floating off.
But there are a few tell tale signs: The submissive may become less verbal in communication as he enters the more “feral” state of subspace. The top may notice that the sub’s ability to speak and to use words to communicate how he or she feels is reduced, and the sub may only communicate in grunts or moans (which, let’s face it, are difficult to interpret). There are often changes in skin tone; eyes may roll back in the head. The body may go limp and floppy (which is at odds with the muscle tensing that would generally be expected with physical punishment). After a time with a sub, the top will come to recognise the signs of that individual’s subspace.
The endorphin-mixed-with-adrenaline high that is experienced by the submissive is often compared to a drug-induced high and can be addictive for the submissive. Think of it as something akin to “runner’s high.” Indeed, a sub in subspace can often beg for more of the physical stimulation that got and keeps him there without the knowledge that this could result in harm. This is where the dominant needs to keep control of the situation, and bring the sub safely down from the high.
Now that I know what to look for, what should I do?
It can be damaging for a sub in subspace, to just be left, cold-turkey as it were, without being brought safely “back down to earth.”
A dominant that is unaware of subspace and its physical and psychological impact on her sub, may just up and leave after a scene, with the sub possibly still in subspace. It’s not good enough to just untie the binds, and leave. It is the top’s responsibility to spend time bringing the sub back down: gradually lessening the stimulation, talking the sub back to earth, giving the sub affection and reassurance, telling him that he’s done good job, and giving lots of hugs and kisses to accompany the sub’s journey back down, for example.
Exhaustion will often accompany the sub coming down from subspace. So the dominant may have to provide a safe environment for the submissive to sleep and regain strength. Leaving a sub in subspace, where the sub’s still flying and buzzing in an out-of-body experience, can be dangerous. For example, imagine a sub, still in subspace trying to drive a car. They sub doesn’t have the requisite concentration and ability to perform such a complex task, and by not grounding the sub before letting him or her leave, the top could be putting the sub in danger.
Now, you may be thinking, “Well I only interact with my submissives online, I don’t need to worry about this.”
But that’s not necessarily true. Subs in cyber-relationships enter subspace just as easily and fully as those in RL situations. And as the domme in a cyber D/s relationship cannot often see her sub, she needs to rely on other methods to determine if the sub is brought down again after a scene. In this case, the voice is the best tool available to the Domme – she needs to get to know her sub’s voice intonations and how they change while in subspace, so that she can safely determine when the sub is again grounded. Where a scene is done in text alone, the communication that occurs in-scene and following the scene, in aftercare, between sub and Domme is similarly critical to the sub’s well-being.
I got the picture — But what is subdrop?
Even after the most carefully applied aftercare, some residual effects of the subspace experience can still remain with the submissive. The phenomenon of “sub-drop” is the name given to the drop or low that a sub (or indeed a dominant, but that’s another discussion) can experience in the hours or even days after an intense BDSM scene. The term subdrop is generally applied to the ”negative” effects or depressive state that a sub can experience after a scene. The causes are manifold, it can be a physical reaction to the adrenaline and endorphins leaving the body. For those raised in a very traditional environment the resulting drop may be associated with feelings of guilt or shame.
Subdrop may manifest itself in may different ways – there could be tears, irrational fears expressed by the sub, or a sub may feel sad or lonely in the hours or days after leaving the dominant. Subdrop could be compared to shock in a way, and the treatment is much the same. The dominant should provide as environment for her submissive in which the sub can express his or her feelings and receive the domme’s attention (after all, the dominant is at least party responsible for getting the sub into this place). The Domme should watch for signs of distress, and try to understand what the sub needs from her – bearing in mind that this may be different depending on the sub.
The point of aftercare is to make the sub feel accepted, wanted, safe, secure and comfortable. With consistent application, good aftercare will help grow the trust between Domme and sub, and will help the relationship to blossom and reach new heights, as the sub will know that the Domme has his best interests in mind, has an understanding of what’s happening to him and will do her best to alleviate any negative situations that may develop.
A good and caring Domme will always have the care of her sub foremost in her mind. By all means take the pleasure, that’s what D/s is about – but don’t take and give nothing back. The D/s experience should be rewarding and pleasurable for both the dominant and submissive. Dominants and submissives equipoise each other – and this balance cannot be dismissed or forgotten. It’s about mutual trust and understanding, and while both parties are charged with trying to understand each other, in this case much of the responsibility lies with the Domme to provide the lead, and the consistency which the submissive craves so much in life. The submissive however is not without responsibility in relation to subdrop and aftercare, the sub must communicate needs and feelings to the Domme openly and honestly, so that the Domme can take the necessary actions to care for her sub.
By providing good aftercare, the sub will know that the Domme provides a safe environment in which these topics can be discussed without fear and in full honesty. A Domme who understands subspace – its thrills as well as its pitfalls – can get the very best from her submissive, and therefore the best experience for herself, from which everyone wins.
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Les voyages forment la jeunesse et c'est maintenant près des contreforts de la Sierra Nevada espagnole que se situe l'intrigue vécue par notre Paulo préféré. Pour fêter les 20 ans de leur rencontre, il a choisi d'emmener là la Maitresse de ses jours et de ses nuits et de lui faire découvrir les raffinements de la culture arabo-andalouse.
La nuit est tombée maintenant sur l'Alhambra et nous hâtons le pas. Les ruelles d'Albaicín, le vieux quartier arabe de Grenade, sont très pentues et le pavé est vraiment dur sous le pied, mais nous avançons sans faiblir car nous sommes attendus. Plus de 700 ans d'occupation arabe ont donné à l'Andalousie le goût des hammams et c'est vers l'un d'eux, récemment remis en état, que nous nous dirigeons.
Ma Maitresse n'est pas familière des mains qui s'invitent, vous parcourent, vous envahissent et vous bousculent aussi parfois, car je la traite avec infiniment d'égards. Moi, j'adore la rudesse dont savent parfois faire preuve les femmes et c'est avec une petite chaleur qui monte entre mes jambes que j'essaie de ne pas nous égarer dans ce dédale charmant de petites ruelles désertes et silencieuses.
La lourde porte cloutée en arc outrepassé (en forme de fer à cheval) est maintenant devant nous et il faudra une forte poussée pour l'ouvrir sur un patio intérieur où nous attend une jolie brune aux chevaux de jais. Elégante dans sa tenue noire, mais d'une amabilité distante, elle nous désigne la porte derrière laquelle nous allons nous déshabiller, les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Elle nous donne aussi une fouta (serviette en coton) que nous devrons utiliser pour nous asseoir durant notre séjour ici.
La douche est bien chaude et c'est également un plaisir de voir l'eau courir en petites rigoles vives sur le tadelakt d'une belle couleur brune dont sont couverts les murs. J'aurai beaucoup aimé pouvoir vivre totalement nu cette immersion dans l'univers des bains maures mais il n'en est pas question ici, aujourd'hui. Comme hier d'ailleurs, où on ne plaisantait pas du tout avec la pudeur et les règles de bienséance en vigueur. Pourtant, je perçois cette ambiance chaude, humide et capiteuse comme très sensuelle et propice à vivre nu de beaux moments de liberté.
Accueillis par un homme aux pectoraux puissants qui déclencha une petit lueur d'intérêt dans les yeux verts de ma Maitresse, nous voilà tout de suite dirigés vers les tables de massage. Le hammam et les bains seront pour tout à l'heure, il s'agit d'abord d'être propre et net.
Ma masseuse est grande et fine avec une poitrine toute menue haut placée sous sa blouse et un regard qui tout de suite me frappa. Noir, profond, perçant, il dégageait une autorité naturelle, presque un peu inquiétante. Le premier contact de ses mains sur mon corps me le confirmera, j'avais affaire à une femme autoritaire qui allait prendre totalement possession de mon corps pendant près d'une heure. D'abord un peu surpris du traitement un peu rude qu'elle m'inflige, je décidais finalement de me laisser faire et d'écouter la petite musique intérieure que ses mains vigoureuses déclenchaient chez moi.
Le gommage au savon noir n'épargnera pas la peau sensible de mon entrejambe et son poignet vif chahuta à plusieurs reprises mes gros testicules bagués, soulignés de façon flatteuse par mon maillot de bain serré. Le gant kessa fera quant à lui quelques allers retour vigoureux sur mes tétons sensibles, déclenchant immédiatement une érection difficile à cacher. J'aurai juste le temps d'entrevoir un léger sourire sur son visage avant qu'une main aux ongles longs et tranchants passe là de façon fort opportune pour calmer illico mes ardeurs.
Lorsqu'un peu plus tard, je racontai cela à ma Maitresse dans le confort ouaté et délicieux du grand bassin d'eau tiède bordé de fines colonnades ouvragées, celle-ci aura la curieuse réaction de me dire qu'elle avait eu bien raison de me traiter ainsi. Et d'ajouter qu'elle chercherait à trouver près de chez nous un endroit où je puisse subir là aussi un massage spécialement adapté à ma condition de soumis à la sexualité contrôlée.
La nuit d'amour qui suivit fut d'ailleurs assez symbolique de ce point de vue et il me fallut lui procurer maintes douceurs et de multiples plaisirs avant d'être enfin autorisé à connaître moi-même la jouissance.
En rentrant, notre recherche s'avéra finalement moins difficile qu'imaginé et le hasard de la rencontre d'une amie, elle aussi adepte de massages sensuels, nous permis de trouver une adresse de qualité située en pays nantais.
A SUIVRE…
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4 ème rencontre de Sabine. "Mon Maître me Manque" Alors. ....! Le manque parlons-en.... J'ai beau parler à Mon Maître au téléphone plusieurs fois par jour, je ressens parfois le besoin de retrouver la caresse de ses mains sur mon corps, son souffle sur ma peau ou simplement cette lueur au fond de ses yeux... Je veux retrouver le plaisir de poser ma tête sur ses genoux pour retrouver la caresse de sa main dans mes cheveux... Ne résistant pas à ce besoin, j'ai pris une journée de congés en milieu de semaine afin de pouvoir passer la soirée de mercredi et la journée de jeudi avec Mon Maître. Mon Maître vient me chercher en voiture et c'est le coeur léger que nous prenons la route vers la maison. Pendant le trajet, mon Maître s'amuse à pincer mes tétons pour les faire durcir et pointer sous ses doigts. Il me fait écarter les jambes et vient glisser ses doigts dans l'antre de ma féminité pour vérifier mon taux d'humidité.... Service. .."" Camions ""..! Tout en guettant l'apparition d'éventuels camions. Ah oui, j'ai oublié de vous dire que Mon Maître a une adoration pour les camions. Je m'explique : lorsque nous sommes sur la route tous les deux, il est toujours aux anges lorsqu'il voit un camion, il s'amuse à ralentir pour être au même niveau qu'eux et ainsi leur offrir sa p'tite femelle, chemisier grand ouvert sur ses seins nus et jambes bien écartées pour qu'ils puissent profiter du spectacle.... Ce qui nous vaut inévitablement un p'tit coup d'klaxon ou un appel de phares en guise de remerciement ;) Arrivée à la maison chez Mon Maître Tout au plaisir de se retrouver, nous dînons ensemble et la soirée s'écoule en mode câlin pour mon plus grand bonheur alors que je retrouve le plaisir de pouvoir m'occuper de lui. Lorsque nous montons nous coucher, Mon Maître m'attire vers lui, il ne sait que trop bien le plaisir que j'ai à m'endormir ainsi plaquée tout contre lui. Avant de dormir. ..auprès de mon Maître Mais de dormir, il n'est point question puisque déjà il glisse sa main entre mes cuisses et je peux entendre son sourire dans sa voix lorsqu'il me dit "tu es toute trempée ma femelle", ses doigts aventureux s'introduisent profondément en moi, ils vont et viennent au fond de mon vagin. Je sens deux, trois puis quatre doigts qui m'écartèlent littéralement et provoquent les nombreux tremblements de mon corps. Petite saillie Remontant mes jambes sur ses épaules, son membre gonflé remplace ses doigts en moi. De son pouce Mon Maître continue à titiller mon p'tit bouton qui se gorge et sort de sa cachette alors que je sens son gland cogner au fond de mon vagin.... Il ressort de là en se disant qu'il aimerait bien faire une incursion par ma p'tite porte arrière, il me demande de me mettre à quatre pattes mais mon anneau sacré est, comme moi, du genre un peu rebelle, qu'importe qu'il est d'ores et déjà eu l'occasion d'être présenté à Mon Maître, il a décidé que ce n'était pas toujours entrée libre, encore faut-il qu'il soit d'humeur..... Qu'à cela ne tienne, le membre de Mon Maître retrouve sa place au fond de mon vagin, mes muscles se resserrent autour de son membre que je sens grossir en moi, je ne peux retenir mes gémissements à mesure que sa queue s'enfonce plus profondément en moi alors que ses doigts saisissent mes cheveux avec force, j'adoooore lorsque mon Maître laisse libre cours à son instinct animal et qu'il rugit de plaisir en libérant sa semence au fond de moi... Le réveil du Maître Il fait encore nuit noire pourtant je sens que mon Maître bouge légèrement derrière moi. Sans avoir besoin de regarder ma montre, je sais qu'il doit être près de 5h du matin. C'est Son heure !! Celle à laquelle il émerge des bras de Morphée, le membre fièrement dressé et l'âme conquérante.... Instinctivement, je me love encore plus près de lui. D'une main il vient tâter ma p'tite chatte qu'il découvre trempée, sait il alors que j'ai passé la nuit à rêver de ses assauts. Il me voit lascive et soumise, offerte et frissonnante ! Ses mains parcourent mes fesses rondes et fermes en caresses tendres et sensuelles, sous l’excitation ma peau est parcourue de frissons, instinctivement je me raidis, Mon Maître dépose alors une pluie de bisous sur mon épaule et dans mon cou en me murmurant à mon oreille "laisse toi faire ma femelle, je veux te prendre ce matin, tu m'appartiens alors laisse toi aller ma douce". Préparation de l'anneau sacré par mon Maitre Son excitation est à son comble, je me mets donc à quatre pattes, je me cambre un peu plus alors que je sens son pouce glisser entre mes fesses déjà humides, je sens mon désir monter, je mouille de plus en plus et mon sexe s’inonde de mon jus, jouant avec mon petit anneau il glisse son deuxième pouce dans ma p'tite chatte avant de l'introduire aux côtés de son jumeau. Je me cambre alors davantage et relève ma croupe… Il continue à faire glisser ses doigts dans mon anneau sacré... je gémis de plus belle, je dégoulines de plaisir. Je sens que Mon Maître a fait entrer entièrement ses deux pouces et qu'il me travaille de plus belle et je m'en régale....déjà je me détends et de mes mains j'écarte encore plus mes fesses lascives pour qu'il dilate encore plus mon p'tit anneau offert.... Prise de possession de mon anneau sacré par mon Maître N' y tenant plus et succombant à son excitation, il prend son membre en mains et me pénètre doucement mais franchement. Je sens que mon oeillet s'ouvre littéralement sous ses coups de butoir. Je l'entends râler dans mon dos et je frémis de plaisir lorsque me saisissant par les épaules il s'enfonce profondément…. Entre deux grognements de plaisir, alors que je sens les vagues du plaisir gronder et monter en moi tel un raz de marée, je l'entends me dire "tu es à moi, tu m'appartiens totalement à présent" et cette simple phrase suffit à faire sauter le barrage par lequel je contenais mon propre plaisir. La respiration de mon Maître s'apaise doucement alors que je sens son membre glisser lentement hors de moi. Taquin mon Maître me prend ensuite dans ses bras en me murmurant à l'oreille "tu vois, ce petit anus qui était rebelle est maintenant dompté.". Le petit déjeuner. Un peu plus tard, nous descendons au salon où, après m'être prosternée devant mon Maître, nous prenons ensemble notre petit déjeuner tout en discutant avant d'aller travailler tous les deux dans son bureau. Moi qui suis tellement sérieuse dans mes fonctions professionnelles, j'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à travailler dans cette tenue. J'ai bien envisagé d'aller enfiler quelque chose au-dessus de ma robe corset, mais au regard de mon Maître lorsqu'il me dit "tu voudrais me priver du privilège de pouvoir admirer tes beaux seins ?", j'ai bien compris que c'était hors de question.... C'est donc dans cet nouvel uniforme que je reprends mes tâches administratives.... Préparation à la venue de Mr le Vicomte de Roisac Un peu avant midi, c'est ensemble que nous préparons le déjeuner et c'est à ce moment là que mon Maître m'annonce que son ami, M. le Vicomte, va venir nous rendre visite. Etant assez sociable de nature, sur le moment je n'y vois aucun problème, mais lorsque mon Maître m'annonce qu'il me faudra me prosterner pour accueillir son ami et l'honorer, là j'avoue que j'ai été prise de panique. Ceci me semble très naturel avec mon Maître car au fil des jours, il a su m'apprivoiser et, aujourd'hui, c'est même avec plaisir que je le fais dès que nous arrivons à la maison et chaque matin, mais là... il faudrait que je me présente ainsi devant un parfait inconnu, il faudrait que je le laisse palper mon intimité et que je le prenne en bouche, c'est juste IMPOSSIBLE pour moi !! Je sens mon pouls s'accélérer et je n'arrive pas à contrôler mon appréhension, j'ai beau vouloir tout faire pour satisfaire mon Maître, là je sais que je n'y arriverai pas... Toujours aussi attentionné, mon Maître prend le temps de me rassurer, il me dit à quel point il est fier de moi et des progrès que j'ai pu faire en 3 semaines, il me rappelle qu'il est là pour me protéger et que RIEN ne sera fait sans mon accord, il me réexplique qu'à tout moment je peux utiliser les mots d'alerte. Avec ses mots, avec ses mains d'une tendresse inouïe, il parvient à m'apaiser, me précisant qu'il a tout à fait conscience du fait que tout ceci est nouveau pour moi, il me rappelle que j'ai déjà bien avancé, il m'explique que j'aurai juste à être en position pour accueillir son invité car il veut présenter sa nouvelle soumise à son ami, il me prend dans ses bras et me rassure en m'assurant que quoiqu'il arrive il ne sera pas déçu de moi.... L'arrivée de Mr Le Vicomte de Roisac C'est donc un peu plus sereine que je m'installe auprès de mon Maître pour déjeuner. D'ailleurs nous sommes encore à table lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit. Oh purée.... nouveau vent de panique..... Mon Maître le ressent et il me prend par la main pour m'amener jusqu'au tapis tout en me rappelant LA règle de base "tout est possible, rien est obligatoire, ne l'oublie pas ma puce". Prosternée sur le tapis, j'attends.... Dieu que cette attente est stressante.... j'entends la voix de mon maître dans le couloir alors qu'il accueille son ami.... j'entends leurs pas lorsqu'ils pénètrent dans le salon, mais j'entends surtout les battements de mon coeur qui résonnent tellement fort à mes oreilles que je ne parviens même pas à écouter ce qu'ils disent. Le visage "caché" entre mes bras, j'essaye de faire le vide dans ma tête mais je ne peux retenir les frissons qui m'assaillent alors que je sens une main effleurant mes lèvres, oui.. oui... celles-ci...., j'ai envie de resserrer mes cuisses mais je ne le fais pas car je sais que mon Maître aime me voir ainsi ouverte et disponible. Je peux enfin respirer lorsque je sens les mains de mon Maître caresser mes cheveux avant de me dire de me relever. Les yeux baissés, je ressens encore le besoin de me blottir tout contre lui. Il doit ressentir mon stress car immédiatement il m'entoure de son bras protecteur en me présentant son ami. On fait connaissance avec Mr le Vicomte et Parrain. Après leur avoir servi un p'tit café, je m'empresse d'aller reprendre ma place aux pieds de mon Maître, je peux vous assurer qu'à ce moment là, c'est bien le seul endroit où je me sens vraiment en sécurité.... Mais très vite, mon Maître me demande de venir m'asseoir entre eux deux sur le canapé. Hésitante, je me dis que je serai aussi bien assise à sa gauche, à l'extrémité du canapé, mais vu son regard je comprends que je n'ai pas vraiment le choix. Partage de mon corps avec Mr le Vicomte et Mon Maître Mon Maître caresse ma poitrine en invitant M. le Vicomte à en faire autant. Mon Maître sent que je suis hyper tendue alors que les mains extrêmement douces de son ami se posent sur mes seins, alors il m'embrasse tendrement en m'encourageant afin que je me détende, que je me laisse aller et que je profite pleinement du moment présent.... M. le Vicomte continue à masser mes seins, il se penche au-dessus de moi et je frémis de plaisir lorsque je sens sa bouche se refermer autour de mon téton qui se dresse et durcit sous les caresses de sa langue. Je n'ai plus vraiment la notion du temps et je me sens de plus en plus humide alors que mon Maître laisse sa main gauche se perdre entre mes cuisses qu'il écarte encore davantage.... Plaisir....Plaisir. .....Oh. ......Plaisir...! Je dois avouer que je finis par me détendre complètement et je savoure cet instant, jusqu'au moment où, subitement, la sonnette raisonne à nouveau !! C'est pas possible... là je crains le pire.... d'autant que mon Maître n'est que partiellement surpris, ce qui ne me rassure pas d'ailleurs. Il se lève en me souriant et en me demandant de ne pas stresser.... C'est bien plus facile à dire qu'à faire, je ne peux plus retenir le tremblement de mes mains, j'ai l'impression d'être paralysée sur place....Je ne vais jamais tenir..... M. le Vicomte, toujours aussi adorable, me dit de ne me pas m'inquiéter outre mesure alors que j'entends mon Maître parler avec un inconnu dans le couloir, il revient juste une minute dans le salon pour me dire "vite, vas te prosterner ma puce, c'est Parrain !!" L'arrivée de Parrain Mitre JLF. Tenue de rigueur jupe corset seins libre orifices accessibles. Mais bien sûr.... comme si c'était facile.... il faut savoir que, s'il est vrai que mon Maître m'a souvent parlé de lui, je n'ai encore JAMAIS vu celui qui deviendra mon Parrain. Ce n'est donc pas étonnant si j'ai la gorge sèche à nouveau et cette terrible impression d'avoir des sueurs froides.... J'ai juste envie de rentrer sous terre ou d'aller me réfugier au 1er étage.... Mon Maître doit le ressentir puisqu'il m'embrasse tendrement tout en glissant sa main dans mon cou en me murmurant "tout va bien ma puce". Aussi bizarre que cela puisse paraître, ces simples mots suffisent à m'encourager, j'ai une telle confiance en lui, alors, même si je tremble encore à l'idée de me présenter ainsi, aussi courte vêtue et exhibant ainsi mes seins devant cet homme que je ne connais pas, je vais me prosterner sur le tapis comme me l'a demandé mon Maître..... J'entends Parrain et mon Maître entrer dans la pièce, je sens que Parrain tourne autour de moi alors que mon Maître lui dit "voici Sabine, ma nouvelle petite soumise...", je sens la main de Parrain qui caresse mes fesses avant de laisser glisser ses doigts à l'entrée de ma p'tite chatte où il peut facilement mesurer l'état d'excitation qui est le mien à cet instant.... Mon Maître m'aide ensuite à me relever afin que je puisse enfin voir mon "futur" Parrain.... Abandon. . Partage. .tout en douceur et respectueux. Après avoir servi à boire à mon Maître ainsi qu'à ses deux amis, je reprends ma place sur le canapé auprès de mon Maître. Je n'en mène vraiment pas large alors je préfère garder le silence et les écouter parler entre eux. Toutefois, Parrain semble vouloir me faire parler, il aborde alors un sujet sur lequel nous nous rejoignons très vite puisque, sans le savoir, nous partageons une même passion. Mon Maître doit sentir que j'ai encore un peu de mal à me détendre complètement, aussi il me garde à l'abri dans ses bras, puis d'une main il me fait écarter les jambes alors que de l'autre main il caresse mes seins tout en invitant ses deux amis à s'approcher pour découvrir sa femelle de plus près.... Parrain s'approche et vient embrasser et lécher mes seins pendant que M. le Vicomte s'installe entre mes cuisses, ses doigts écartent mes lèvres avant de lécher et sucer mon clito, il l'aspire littéralement..... Oh bien sûr j'aurai pu tout arrêter d'un seul mot, mais après avoir fait le vide dans ma tête, je dois bien reconnaître qu'il m'était très agréable de sentir les vagues de plaisir monter progressivement en moi, j'ai adoré sentir toutes ces mains parcourant mon corps. Du regard, je recherche instinctivement Mon Maître qui est là, bien présent... Sentant mon besoin de l'avoir à mes cotés, il revient près de moi et prend mon téton droit en bouche tout en me murmurant à l'oreille à quel point il est fier de me voir me laisser aller ainsi.... Premier FISTAGE Un peu plus tard, alors que Parrain prend la place de M. le Vicomte entre mes jambes, celui-ci revient s’asseoir près de moi sur le canapé, ses mains douces s'attardent sur mes seins qu'il malaxe et pétrit à pleines mains pendant que Parrain vient titiller mon p'tit bouton du bout des doigts. Il glisse un, deux, puis trois doigts dans ma p'tite chatte, je ne peux plus retenir les gémissements que ses caresses provoquent au plus profond de moi. Dans un demi brouillard, j'entends mon Maître lui dire "hier soir je lui ai quasiment mis quatre doigts, tu peux y aller....", manifestement ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd...., tout en maintenant mes jambes largement écartées, Parrain continue à introduire ses doigts toujours plus profondément en moi, ses doigts s'activent de plus en plus vite au fond de mon vagin, suivant les conseils de mon Maître j'ai laissé mon corps succomber devant ce tsunami de sensations que les doigts de Parrain provoquaient en moi, lâchant totalement prise face à la lame du plaisir que je sentais monter en moi, je m'accroche avec force à la main rassurante de mon Maître comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage... je ne découvre que plus tard, qu'en fait il s'agissait de la main de M. le Vicomte...... Littéralement confuse de m'être ainsi trompée, je recherche mon Maître des yeux pour m'excuser de cette erreur, mais loin d'être contrarié, son sourire et ses yeux brillants me disent toute la fierté qu'il ressent à ce moment précis. Il se penche au-dessus de moi et m'embrasse passionnément tout en me tenant par les cheveux pendant que Parrain continue à fouiller fougueusement le coeur de ma féminité, suivant alors mon instinct, ma main caresse langoureusement la queue de M. le Vicomte à travers son pantalon. Se sentant à l'étroit, celui-ci ouvre son pantalon et je ne résiste pas au plaisir d'y glisser ma main afin de pouvoir caresser son membre que je sentais gonflé et dur sous mes doigts. Croisant le regard de mon Maître, je lui demande du regard de s'approcher de moi afin de lui demander la permission d'honorer M. le Vicomte. ."Mon Maître vous me permettez que l'honore Mr le Vicomte ""..?, ce qu'il accepte immédiatement en m'embrassant tendrement. Je me pose aucune question je fait..je vois les yeux pétillants de Mon Maître. J'honore Mr le Vicomte. Je me suis alors agenouillée devant M. le Vicomte, sortant complètement son membre de son pantalon, puis j'ai refermé mes lèvres sur la chaire sensible de son gland avec gourmandise. Mes lèvres vont et viennent le long de sa queue, le sentant grossir encore sous les caresses de ma langue. Tout en caressant ses bourses pleines, ma langue joue autour de son gland avant de le reprendre jusqu'au fond de ma gorge alors que sa main dans mes cheveux me fait littéralement décoller. Les yeux fermés, je continue tout en savourant les gémissements de M. le Vicomte qui semble apprécier ce moment plein de sensualité. C'est fou ce qu'un geste aussi simple peut provoquait chez lui. Les paupières mi-closes, M. le Vicomte poussait des grognements de plaisir. Je dois avouer que j'ai eu plaisir à donner du plaisir découverte pour moi surtout à un autre homme que mon Maître Trois mâle pour moi seule... Dans le même temps, Parrain qui est assis juste derrière moi, continue à me branler vigoureusement, puis ressortant ses doigts trempés de ma p'tite chatte, il profite de ma position pour glisser ses doigts dans mon anneau sacré. Très vite, ce n'est plus un mais deux, puis trois doigts qui se mettent à aller et venir en moi, je sens le plaisir monter crescendo à mesure que Parrain travaille mon anus et je me mets à trembler de la tête aux pieds. Je me sens emportée par cette vague de plaisir à tel point que j'en oublie la queue de M. le Vicomte qui, compréhensif, profite de ce temps de répit pour caresser tendrement mes cheveux alors que je suis toute concentrée sur le plaisir offert par les doigts de Parrain qui, de sa deuxième main continue à branler ma p'tit chatte dégoulinante de mouille. Mon Maître s'approche alors de moi pour glisser son doigt dans ma bouche alors que les doigts de Parrain vont et viennent dans mes deux orifices.... Je jouie ou ai eu les "prémices d'un orgasme". Soudain je sens des étincelles de plaisir parcourant mon échine avant d'aller se lover dans mon ventre. Cette sensation de me sentir remplie de toutes parts, me laisse littéralement pantoise, j'ai l'impression d'être sur un p'tit nuage, à tel point que l'espace d'un instant, je ne sais plus d'où monte ma jouissance.......................... J'étais encore perdue dans les nimbes du plaisir lorsque j'ai senti les doux baisers de Mon Maître sur mon dos et sur mes épaules, alors qu'il me murmurait Réponse du Maître. "Merci ma Femelle, je suis tellement fier de toi, tu as été bien au-delà de ce que j'imaginais ma Douce, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir que cela.........."
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Prélude aux plaisirs, méditation, concentration, il fixe son regard sur moi, impassible, calme. Il étend la main et contrôle les vibrations en frôlant ma peau. Il pince et vérifie les notes fragiles et sensibles qui sortent de ma bouche, dirige les modulations et les vibratos, se gorge des chants plaintifs qui montent de ma gorge.
Je deviens l'instrument de ses désirs et de ses fantaisies, l'orchestre sensuel de ses obsessions, la chair symphonique de sa gourmandise. Il me manipule à la baguette, archet dressé, regard scintillant en proie à une fièvre sonore et lubrique qui monte crescendo, fortissimo !
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Bonjour
voilà un article que j'ai trouvé lors de mes recherches
je vous le retranscrit telle que je l'ai trouvé mais je le trouve tellement juste que je souhaite le partager
"Le bonheur ne réside pas seulement dans le plaisir mais dans le contentement de soi qu’éprouve celui qui vit des sensations (parfois pénibles) valorisantes. il implique la présence, au moins fantasmée des autres, car être content de soi c’est se reconnaître (et être reconnue au moins virtuellement) comme valeur ; or cette valorisation de soi suppose une référence en des valeurs sinon universelles au moins généralisables. La conscience humaine est réflexive (conscience de soi) et cette réflexivité implique nécessairement le jugement des autres sur soi, sinon pour le faire sien, au moins pour le contester au nom de valeurs qui ne peuvent valoir pour soi que parce qu’elles devraient valoir pour d’autres que nous imaginons à notre image et ou à l’image de Dieu (ce qui revient au même) .
Ainsi le désir humain, comme désir d’être heureux, est désir du désir des autres pour mieux se désirer soi-même ; il se décline en désir de possession et de prestige (je possède ce que tu ne possède pas et que tu désires posséder), en désir de domination ( je te possède et donc je te suis supérieur en valeur) ou en désir d’amour réciproque et, dans le meilleur des cas, égalitaire (je désire t’aimer pour être aimé, je désire ton désir de moi ; je te désire autant comme sujet de désir que comme objet de désir). L’homme égoïste ne peut être heureux car il est un déçu de la vie et cette déception a deux origines : la défaite dans compétition sociale pour le pouvoir et l’honneur (ressentiment); et la mauvaise gestion de son désir d’être dans ses relations avec le désir des autres qui lui interdit d’obtenir ce qu’il désire : le désir « autonome » d’autrui. Ce qui veut dire que le désir d’être heureux dans l’amour ou désir réciproque doit être régulé dans sa relation au désir d’autrui pour avoir quelque chance de succès ; non par une morale du devoir toujours culpabilisante et dépréciative de soi, mais par une éthique pragmatique de la joie réciproque selon une stratégie donnant/donnant et/ou gagnant/gagnant. Les autres déclinaisons du désir (possession et domination) repose sur des stratégies gagnant/perdant qui peuvent procurer le bonheur dans la certitude toujours fragile de sa supériorité instituée et reconnue socialement, donc objectivement. Mais se croire indépendant des autres est une illusion qui ne peut conduire qu’au délire paranoïaque du pouvoir absolu, retourné en délire de la persécution, ou à une solitude affective et psychologique dévalorisante et suicidaire. Ce que l’on peut désirer c’est être plus autonome dans nos projets d’autovalorisation (donc plus raisonnable dans le gestion de notre désir d’être heureux dans la reconnaissance de soi par les autres) vis-à-vis des autres dont notre désir de bonheur dépend toujours. Il ne faut pas confondre donc l’indépendance (n’être en rien dépendant des autres) et l’autonomie (accroître sa marge de manœuvre dans le relation de dépendance plus ou moins réciproque entre notre désir et celui des autres)."
en tout cas ce qu'il en ressort pour moi, c'est que l’égoïsme ne peut amener nulle part et donc le Bonheur c'est le résultat de l’échange.
bien à vous tous
Loic
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"Hhhmmmmmmmm, fait-elle en reposant le verre et posant la tête sur Son épaule.
- Fatiguée?"
Un signe de tête Lui répond, avec le sourire. Il lui rend une caresse
"Ca a été intense, murmure-t-elle
- J'ai senti ca, fait-Il en clin d'oeil".
Profitant d'un petit moment de calme aprés les sensations, Il regarde autour de Lui. L'ambiance est un peu plus chaude. Un fouet claque au loin, tandis que, face à eux, d'autres couples s'adonnent au plaisir des cordes. La Croix reste vide, mais le trapèze a trouvé un occupant. Manifestement, il va ramasser....
Elle aussi dévisage la salle, calée contre Lui, dans Son bras.
Son joyau.
Sa place est à côté de Lui, symboliquement à Ses pieds, mais certainement pas par terre, comme ce soumis qui semble trouver le sol un peu sous sous genoux.
Si elle doit être au sol, c'est forcément sur un coussin et pas piqué des vers. Un vrai coussin, moelleux, confortable.
Elle est son Joyau, le diamant à l'abri dans son écrin à la hauteur de sa valeur, écrin qu'Il ouvre à sa guise pour permettre l'admiration, l'envie, mais aucun doigt ou autre n'y touche.
Il aime qu'elle suscite l'admiration, même si sa première sensation est l'hostilité. En fin de compte, ca lui a plu que le type soit venu.... et qu'il se soit vite éclipsé. Porter un diamant se mérite. Personne n'a ce privilège.
Pas touche à l'écrin
Encore moins au Cailloux !
La femme qui les avait regardé tout particulièrement à côté de la Croix s'approche.
A la tenue vestimentaire, elle connait le milieu et sait utiliser l'esthétique du latex.
A priori, non hostile.
"Bonsoir
- Bonsoir, répondent-ils
- Vous avez passé un sacré moment, tout à l'heure
- Ho oui, répond-elle
- Vous venez souvent ici ?
- Non, c'est la première fois, répond-Il
- Je viens de temps en temps; d'habitude, je suis avec ma soumise, mais elle n'a pas pu se libérer....
- Ha :/
- Vous avez une très belle soumise
- Je vous remercie, répond-Il courtoisement, mais sentant un début d'hostilité, non sans fierté
- Aimez-vous le bondage?
- Oui, nous aimons tous les 2; vous pratiquez depuis longtemps ?
- Depuis pas mal de temps, oui. Est-ce que vous voudriez que nous jouions tous les 3 ? "
Il hésite.
Même s'Il est là et que ce serait uniquement pour des cordes, leur passion commune, Il n'est pas enchanté. Même si c'est une femme; c'est une inconnue.
Il se tourne vers sa soumise, lui murmure à l'oreille; laquelle hoche avec conditions.
Quelques instants plus tard, le trio est dans une petite pièce qui contient une sorte de grand lit en cuir et d'une chaise.
"Je vous propose de vous attacher en premier. Ma soumise pourra ainsi me voir à l'oeuvre.
- Humm, d'accord, je n'ai pas trop l'habitude
- Il suffit de fermer les yeux et de se laisser aller. J'utilise vos cordes ?
- Oui, bien sûr"
- Asseyez-vous sur la chaise"
A ces mots, Il extirpe des cordes en chanvre de son sac, ainsi qu'un autre accessoire.
L'odeur Lui plait.
Il entame un motif qu'Il connait bien; la corde serpente du buste jusqu'aux pieds. Le motif est simple, mais il a son charme; les cordes sont bien tendues, et dessine un quadrillage de carré et de losanges. Quand le dernier noeud est serré, Il se retourne vers Sa soumise
"Qu'en penses-tu ?
- Il est bien fait
- Y'a mieux, non ?
- Il suffit de s'entrainer, mais celui-la, Vous le connaissez bien, vous pouvez en faire un autre.
- Oui.... Je les réserve pour toi", se dirigeant vers elle. Puis se tournant, vers la Domina "Vous aimez?"
- Merci
- Pouvez-vous me détacher ?
- Non, pas tout de suite
- Pourquoi ?
- C'est avec ma soumise que vous voulez jouer...
- ...
- Je vous libererai après. Soyez sage, sinon .... "
Il s'éloigne en montrant le bâillon-boule qui était rangé avec les cordes.
Rejoignant sa soumise, Il retire son corset pour libérer sa poitrine.
Doucement, Il l'enferme dans ses cordes, qui serpentent de part et d'autres des seins, en dessous, les mettant en valeur.
Puis, Il ligote ensemble ses coudes dans le dos. Le brin descend jusqu'aux poignets pour les immobiliser.
Il regarde Ses oeuvres. Satisfait, Il embrasse Sa soumise sur le front et dépose une pince sur chaque téton.
"S'il vous plait
- Oui ?
- C'est trés dur de rester comme ça devant vous.... Votre soumise est trop ....
- Elle vous plait trop ?
- Heuu, oui....
- Tant pis, fait-Il en se détournant"
Prenant la tête de Sa soumise, Il l'approche de Son membre trés gonflé. Elle l’attrape aussitôt en bouche.
Ils sont restés trés excités depuis la Croix, si bien qu'Il ne peut faire durer le Plaisir qu'elle Lui offre.
"S'il vous plait ... C'est dur .... "
N'écoutant pas ces gémissements, Il couche sur le côté sa soumise afin de la prendre en possession. Son intimité est aussi mouillée qu'Il est dur et Il ne lui faut qu'un mouvement pour s'enfoncer en elle. Elle ne peut retenir un cri de plaisir et un grand frisson la parcours. La vue de Sa soumise ligotée, offerte, à Lui, explose son plaisir. Le fait qu'il y est cette lesbienne ligotée qui ne peut assouvir son désir attise sa fierté. Cela ne semble pas Le laisser indifférent. C'est un étrange mélange de plaisir et de gêne qu'une autre paire d'yeux soit là. Serait-ce une nouvelle limite qu'Il testerait et qu'Il ferait aussi tester à Sa soumise ? Pour le moment, aucun mot de sécurité n'est prononcé; Il continue, elle est déjà en plein orgasme. Il ne tarde pas à faire de même.....
Les corps s'étant détendus après de longues secondes de plaisir intense, Il détache doucement sa Douce, qui n'a toujours pas fini de voyager. Il la caresse tendrement, et l'embrasse sur le front. Enfin, Il la prend dans ses bras et la câline tout doucement....
Ils sont dans leur bulle, savourant chaque caresse, chaque câlin, chaque seconde de cet instant privilégié.
Puis, se relevant, Il demande :
" Ca va ? pas trop chaud ? "
Elle est rouge, ligotée sur sa chaise. Elle ne répond pas, le regard teinté de reproche, de frustration, d'excitation est suffisamment expressif.
"Vous ne m'en voulez pas ? Ma soumise et Moi ne nous prêtons pas.
- Vous auriez pu me le dire dés le début
- Ca a pimenté la soirée de manière imprévue, et vous avez connu une sensation qu'une soumise connait bien..., dit-il avec un sourire au coin
- Il n’empêche, fait-elle agacée, mais ne pouvant cacher l'excitation qui est montée en elle"
Le trio se sépare dans la salle. Vu le nombre de verre frais qu'elle boit et les yeux, Il se dit qu'elle n'est pas si perdante que ca au final.
Mais Il préfère se tourner vers son Diamant, assise à ses côtés, les yeux encore plein d'émotion.
Une caresse au visage, un regard puissamment amoureux entre les 2, puis, Il la prend dans Son bras, heureux, comblé....
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L'établissement dans lequel ils se rendent n'est pas à côté. Mais le voyage leur a paru tellement court. La joie, le bonheur, la fièvres des sensations précédentes, la perspectives des prochaines.... tous les ingrédients étaient réunis pour que le Temps passe vite...
Les portes passées, l'ambiance à l'intérieur est plus calme qu'Il ne l'avait pensée, mais ce n'est que le début, il n'est pas si tard que ca...
Prenant place sur un sofa, elle s'assied à côté de Lui, découvrant elle aussi les lieux du regard. Il repart aussitôt chercher 2 rafraichissements.
"C'est calme.... mais je ne vois pas beaucoup d'autre personnes qui ont gout au fétiche ou au BDSM, fait-Il en se rasseyant
- Ca ne va peut-être pas tarder, lui répond-elle en prenant le verre qu'Il lui tendait".
Quelques couples passent dans la salle ou discutent entre eux, des personnes isolées sirotent au bar, ou font mine de découvrir aussi les lieux.
L'ambiance est calme, timide.... Mais à y regarder de plus prés, ici, lui semble être un habitué : il est à l'aise et semble très bien connaitre ce groupe de 3 personnes.
Une domina avec son soumis, partagent eux-aussi, leur verre, discrètement. A côté, un soumis visiblement en quête de sa Maitresse; et elle, Domina ? peut-être mais seule.... A la vue du nombre de mâles seuls ce soir, elle ne devrait pas avoir à se relever souvent pour remplir le verre qu'elle est en train de terminer....
La décoration est sans prétention mais explicite : une croix de St-André, un trépied pour faire de la suspension, quelques fouets entreposé sur ce barreau..... faisant lui-même partie d'un espalier; pas loin,un trapèze défit la gravité attendant le ou la soumise prochaine; enfin, le fauteuil orné d'accroches, d'anneaux ne serait pas passé inaperçu s'il n'était caché par ce couple...
Finalement, cela ira très bien pour la suite de la soirée.
C'est même parfait.
Il a envie de tout, mais par quoi commencer ? Déjà, vider le verre... désespérément presque vide.
En face d'eux, un couple, visiblement expérimenté se lance dans une démonstration de bondage suspendu.
Prenant la main de sa soumise, Il assiste au spectacle en sa compagnie. Ce n’est pas la pratique qu'Il préfère le plus, mais cela reste un jeu de cordes, un jeu intime, personnel, très complice, de confiance, d'abandon, de possession, de tout ce qui fait qu'Ils sont unis l'un à l'autre. Pendant que les cordes serpentent autour du trépied et du corps de cette soumise, Il regarde la Sienne, se délectant aussi du spectacle.
Il est rapide pour l'encorder et les gestes sont sûrs. Il maitrise, certes, mais cela manquerait un chouilla de sensualité.
Ne perdant pas de vue ce tro dont l'un des membres ne touche plus le sol désormais, Il récupère de son sac 4 bracelets de cuir bien connus, utilisés quelques heures auparavant. Il les pose à nouveau sur Sa soumise. Encore un prétexte pour l'admirer à nouveau....
La démonstration touche à sa fin, elle a bien été ficelée et, il est vrai, c'est de l'art.
La timidité de la salle semble s'effacer et d'autres couples s'approchent du trépied, tandis qu'un autre a pris possession du fauteuil, cordes à la main.
L'envie est trés forte de se lever, mais sa timidité naturelle est diaboliquement forte, aussi.
Il finit pour la 3e fois son même verre pour se décider à emmener sa soumise et au moment où Il repose son verre...
"Bonsoir"
Un inconnu.
Pas du tout habillé en style BDSM.
Seul de toute évidence
Il la regarde avec trop d'intérêt
Hostile.
"Bonsoir, répond-Il
- Comment allez-vous ?"
- Ca va, répond-Il, fouillant dans son sac
- Vous venez souvent ici ? C'est la première fois que je vous vois
- On vient de loin
- Vous verrez, il y a de quoi faire ici
- Je n'en doute pas, le toise-t-Il aprés avoir fixé la laisse au collier de Sa soumise
- Vous savez tout ce qu'il y a ici ? demande-t-il, la regardant intensément
- On n'a pas encore fait le tour du propriétaire, mais J'irai avec elle le découvrir et
- Venez, je vous y emmène.
- J'ai tout mon temps, répond-Il fermement mais poliment"
Et montrer ostensiblement la laisse dans Sa main ne laissait entrevoir aucune ambiguïté...
Il n'aime guère ce genre d'individu qui s'imagine pote avec tout le monde.... et qui disparait aussi vite qu'il est venu sitôt qu'il a compris qu'il était de trop.
"Bonsoir"
Une inconnue
Vétue d'un ensemble noir dans les tons fétichistes
Elle les regarde tous les 2 avec un large sourire
Non hostile
"Bonsoir
- Est-ce que c'est la première fois que vous venez ici ? Voulez-vous que je vous fasse visite ?
- Avec grand plaisir, répond-il avec le sourire, cette fois."
Elle devait être une employée, ou la patronne; c'est carrément un autre charme de se faire guider par un lourdaud.
Le petit tour se termine au niveau de la Croix de St-André.
Vide.
C'est le moment.... mais cette fichue timidité....
Il la prend par les hanches, devant elle et la fait reculer contre la Croix. Puis, Ses mains remontent vers son visage et lui caressent les joues. Adossée à la Croix, Il lui dépose un baiser sur le front.
Il se tient trés prés d'elle, lui bouchant la vue sur toute la selle depuis laquelle, Il imagine, tout le monde les regarde.
Il est dans Sa bulle, avec elle. Doucement, Il saisit un poignet qu'Il monte au sommet et le fixe. Sa main prend son temps pour redescendre et, surtout, la caresser. Elle passe sur le visage et passe le relais à l'autre main qui emporte l'autre poignet vers le sommet. Elle redescend, pareil, sensuellement lentement.
Saisissant à nouveau son visage, Il lui dépose un autre baiser et, sans quitter son regard, pose un bandeau.
Prenant son temps, Ses mains descendent pour écarter les jambes et fixer les chevilles aux 2 extrémités de la Croix.
Son coeur bat la chamade; un mélange d'excitation de ce qui reste à présager, de la vue de sa soumise entravée et offerte... et de la sensation d'avoir 10.000 regarde braqués sur Lui.
Restant dans sa bulle, Il dégrafe le corset qu'Il tire vers le bas, délivrant 2 magnifiques seins.
Tandis qu'Il en saisit le téton de l'un, Sa main s'occuper coquinement de l'autre. Les frissons ne tardent pas à venir, surtout quand Il décide de titiller son sexe, déjà bien humide. Jouant de toutes ces sensibilités, Il prend possession de sa bouche avec la Sienne lui offrant un langoureux baiser qu'Il prend plaisir à faire durer.
Puis, repasse sur un téton bien durci par l'excitation, sans négliger l'autre. Ses doigts naviguent entre l'un et l'autre, faisant escale sur le sexe de temps à autre.
Elle lâche des gémissement de plus en plus prononcés, ondulant d'avantage son corps, effrontément si désirable. Dans une autre situation, Il lui aurait déjà sauté dessus. Mais dans l'immédiat, Il s'applique à jouer avec ce plaisir qui monte inexorablement, cet orgasme qui n'est plus bien loin. Mais surtout, Il joue d'elle, de son Corps offert, de cet abandon qu'elle Lui donne. Il jouit de ce moment si particulier et si puissant à la fois d'exprimer sa Domination, son Emprise. Cette sensuelle Force, cette douce torture, qui l'emmène voyager est la Sienne, rien que pour Elle, sa soumise. Le regard rivé vers sa bouche entrouverte de Plaisir, Il jongle, titillant d'avantage le téton droit, délaissant le clitoris un moment avant de revenir à pleine charge sur lui, arrachant une gracieuse et érotique ondulation de sa soumise. Quelle liberté et jouissance d'être entravée ainsi offerte à Ses doigts et à sa bouche, se laissant balloter d'un plaisir à un autre, son voyage doit être magnifique et il n'y, justement, pas de limites pour cela.
Décidé à la faire voyager la plus insensément possible et à en profiter, Il lui loge un bâillon-boule qu'Il serre fermement et reprend ses caresses. Surtout, Il s’attarde longuement sur son sexe mouillé d'excitation. Il passe ainsi la main sous sa jupe, si bien que personne ne peut voir Son intimité.
C'est voulu.
N'est pas partageur.
Mais Il sent, Il voit malgré tout du coin de l’œil que quelques personnes les regarde. Il sent de l'intérêt, de l'amusement, mais cette femme à côté semble être plus intéressée que les autres.
Qu'importe.
Il continue encore plus fermement Ses caresses; elle est proche de l'explosion, elle ondule comme ce n'est pas permis au rythme des gémissements. Elle semble vouloir s'échapper, mais le Désir lui empêcherait d'aller si loin, préférant subir cette torture que de lui échapper. Elle crie de bonheur, se lâchant grâce au bâillon et pour le plaisir de son Maitre.
Son corps ondule, elle crie, gémit, son corps est chaud de Désir, mais la jouissance ne vient pas. Il fait durer.
La récompense sera d'autant meilleure.
Doucement, Il ralentit ses caresses qui deviennent douces et sensuelles.
Elle se calme, mais haletante. Il lui remet son corset et, rapidement, la détache de la Croix. Tandis qu'Il l'embrasse à nouveau sur la bouche, Il lui retire son bandeau et la laisse reprendre ses esprits.
Il ne lui pas beaucoup de répit avant qu'Il ne lui attache les poignets par devant et qu'Il remette la laisse, la gardant bâillonnée.
C'est en se dirigeant vers le sofa qu'Il constate que quelque personnes les regardaient avec une envie certaine, ou de la curiosité coquine.
Il la fait asseoir à côté de Lui, retire son bâillon et lui tend un verre d'eau fraiche. Une pause méritée avant la suite de la soirée.....
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« Bon WE
- Bon WE »
C'était le coup de fil qui aurait pu être de trop.
De toutes manières, les emmerdes ont toujours lieu au moment de partir quand on se décide à mettre les voiles à une heure raisonnable pour file vers un WE sympa.
Le PC éteint, le bureau rang.... heuu.. remis à peu prés en ordre, le sac à dos au dos et c'est enfin la délivrance.
La nuit commence à tomber dehors, il menace de pleuvoir ; c'est d'autant plus motivant pour pédaler rapidement afin de ne pas louper le train.
A peu de choses près, c'est son quotidien .
La soirée qu'il a prévu s'annonce délicieuse, mais personne ne le sait....
Il la retrouve chez eux, seuls, autour d'un petit apéro pris à l'improviste, mais bien mérité.
Puis, prétextant d'être trempé (ce qui n'était pas totalement faux), il repose son verre.
« Je file à la douche, accompagne-moi.
- Non, fait-elle sourire aux lèvres
- Allons, tu auras droit à un massage des pieds plus tard que prévu, voir pas du tout »
Elle se lève ; ce petit cadeau qu'il lui propose est un moment agréable, de détente, de relaxation et de sensations aussi. Un petit bonheur à partager à 2 en perspective.
Mais autant offrir ce massage est un réel plaisir, autant entendre un 'non' quand il s'agit de s'offrir un moment agréable, même quand c'est dit sur le ton de la plaisanterie, est une chose à laquelle il a du mal.
L'eau ruisselle chaudement sur sa peau. Un peu bonheur, ca aussi.
Alors qu'il commençait à appliquer le savon, voilà qu'une autre main se pose sur son dos, lui provoquant un frisson. Il se laisse faire, envoûté par cette délicate tendresse. C'est un autre moment intime et complice qu'ils ont ; la soirée s’annonce meilleure que prévu. Quant à la punition qu'il avait envisagé pour corriger ce 'non', elle semble déjà bien loin.
Habitué à des douches expéditives, il laisse à ces 2 mains le temps qu'il leur faut pour caresser sa peau, passer sur toute la surface, la masser délicatement.....
Enfin, aprés de longues et agréables minutes passées sous cette eau chaude et ces mains magiques, il s'apprête à échanger les rôles.
« Je préfère un bain
- Ok, mais n'oublie pas que tu as un massage qui t'attend, fait-il avec un clin d'oeil
- Je ne vais pas l'oublier, répond-elle avec le sourire »
Dans un sens, tant mieux, ca laisse du temps pour fignoler les préparatifs... et finir ce verre d'apéro:p
Au moment où elle rentre dans la chambre, Il lui barre le chemin et prend sa tête dans ses mains.
Lui posant un baiser sur les lèvres, Il lui murmure
« Ce soir, c'est ma soumise qui est entre mes mains »
Joignant le geste à la parole, Il lui appose un bandeau sur les yeux et la fait asseoir sur le lit. Elle ne dit mot et se laisse faire quand Il pose le collier de cuir autour de son cou, qu'Il a préalablement embrassé.
Puis, Il enchaîne en fixant un bracelet de cuir à l'un de ses poignets, et habillant l'autre du même apparat. Enfin, les 2 sont rejoints au niveau du cou et attachés au collier ;
Sans un mot, Il la fait basculer sur le dos et caresse son pied.
Le massage tant attendu...
Ses 2 mains parcourent ces pieds offerts qui ne tardent pas à réagir à cet instant de plaisir. Les gémissements accompagnants leur danse de béatitude.
Entre les orteils, par dessus, puis en dessous, aucun recoin n'échappe à Son doigt, caressant toute la peau, serrant le pied ou le tendant. Le plaisir monte de cette gestuelle agréable et douce. Il monte, décrochant quelques soupirs par-ci, par-là. Un moment tout simple, mais magique. Elle est détendue, offerte à ces caresses, pratiquement déjà en train de Voyager....
Une petite escale est effectuée quand Il retire Ses mains et revenir avec un tissus léger et très fin. Ce tissus s'enroule autour de sa jambe et il monte jusqu'à la cuisse. L'autre jambe est ainsi habillée de la manière dans la foulée, mais avec la même tendresse.
Puis, un tissus tout aussi fin et agréable entoure délicatement sa taille. Il est accroché au bas par d'autres bandes de tissus
Soudain, Il s'accapare de sa bouche, plongeant délicatement mais fermement Sa langue plonge entre ses lèvres pour les déguster, tranquillement. Quand Il se retire après ce long baiser, c'est pour être remplacé par une boule serrée fortement par des lanières.
Lui caressant encore la joue après l'avoir ainsi bâillonnée, Il continue d'habiller sa soumise en sublimant ses pieds, fraîchement massés, par une petite paire de talons hauts. D’après ses sensations, ce serait la première paire qu'elle ait reçu de Lui en cadeau.
Sa main caresse à nouveau ses pieds, délicieusement enfermés, et remonte le long de cette jambe, passe rapidement à côté du Puit des Désirs et Plaisirs et s'arrête sur un de ses seins.
Il prend le temps de le savourer, titillant ce téton qui durcit plus vite qu'il ne le faut, le massant, puis passant à l'autre sein pour lui offrir le même plaisir.
Puis, après lui avoir détaché les mains, Il lui ordonne de lever les bras.
Un corset descend le long de ses bras, enfermant tout son buste.
Un autre moment qu'Il affectionne, c'est quand Il sert ce corset.... Cette prison de séduction, à la fois glamour et classe est aussi la même marque d'appartenance quand Il lui attache son collier. Se hâtant, les ficelles se resserrent en un beau nœud, sublimant ce Corps de sa soumise. Encore différent des cordes qu'ils affectionnent, ce corset est la touche glamour de sa Fierté.
Quand il eut finit de l'habiller, Il lui retire son bâillon pour offrir son sexe très dur. Pendant qu'elle le prend en bouche délicatement, Il lui dit :
« Nous allons en soirée après. Un peu de route à faire et nous pourrons jouer avec les cordes et tester un peu de mobilier ...»
Elle s'applique.
« Voir du monde du milieu sera excellent »
Elle déguste Sa queue.
« Tu vas être magnifique, ma soumise. »
Sa langue parcourt avec gourmandise tout le long de Son sexe
« Des cordes, le martinet, la cravache. J'espère qu'il y aura un fouet comme l'autre fois. Tu avais été exceptionnelle ce soir-là. J'en ai encore des frissons »
Sa queue est un délice qu'elle engloutit
« On part quand je me serai bien occupé de toi »
A ces mots, Il lui remet le bâillon en bouche et, écartant ses jambes
« Tu vas pouvoir crier. Maintenant comme tout à l'heure ! »
Sa queue plonge aussitôt dans son sexe bien trempé, provoquant un torrent de gémissements de plus en plus fort à mesure qu'Il prend possession d'elle.
Les allers-retour sont forts et rapides. Il se saisit de sa jambe droite qu'Il pose sur son épaule déclenchant illico des longs cris étouffés de plaisir. Des plaintes de bonheur s'élèvent au rythmes des spasmes et des coups de butoir. Il ne lui laisse aucun répit pendant cette torture de Bonheur. Les sensation les submergent, contrastant avec la tendresse des autres instants, c'est tout une exquise brutalité qui les unit, dans cette pièce embaumée par une forte agréable odeur de sexe.
Le moment de l'extase arrive très vite, se délivrant de tous ces jets brûlants d'amour en elle.
Revenant peu à peu à Lui, Il se retire et délivre sa soumise pour la laisser, elle aussi, récupérer.
« Tu as bien voyagé ?
- Ouiiiiiiii, murmure-elle
- Ce n'est que le début, fait-il ».
Le gémissement de plaisir est sa seule réponse avec ce doux sourire de bonheur qu'elle porte aux lèvres. Tout en savourant ce moment, elle sent qu'Il termine de l'habiller avec une longue jupe noire.
Il la regarde ; Il ne se lasse pas d'admirer son Amour, sa Fierté, magnifique. Il se prépare lui aussi après avoir enchaîné à nouveau sa soumise, juste pour le plaisir de la voir ainsi séquestrée, pour Lui.
Il prend son temps, déposant par moment un baiser ci et là, et la délivre à la fin.
Bras dessus et dessous, ils partent pour cette soirée, continuant cette nuit d'exception, qui est une autre histoire à suivre ….
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Il a été convenu comme rendez-vous 18h00...Vous êtes à l'heure et comme indiqué Votre paquetage au dos …. J' aurais pensé à un sac tout simple presque un sac en toile épais façon père noel mais mon idée de départ était erronée, une simple petite valise portative !
Vous sonnez et entrez, je Vous fait visiter mon petit chez moi , mon petit nid douillet.
On s'installe au salon où on discute un moment de diverses choses, de ce qu'on a déjà discuter, de nos échanges, ceci autour d'une bière …. ( Légère et avec modération pour ce qui sera de la suite )... Vous me demandez ce que sera le programme de la soirée et je Vous répond simplement que c'est a Vous de le programmer … ( Il est vrai que c'est facile pour moi de dire cela et de Vous laisser le choix des jeux de la soirée à ce moment là et j'en profite ) ......
Vous sortez Vos cordes, me les montrez, m'expliquer en quoi elles sont faîtes , la taille et pourquoi.... Puis Vous vous approchez et me montrez sur mon poignet la différence qu'il y a entre le « bondage » et le « shibari ». Tout cela en continuant de discuter. Ma curiosité est bien présente, un simple encordage de poignet et j'ai déjà appris beaucoup en peu de temps....
Puis les choses sérieuses commencent, Vous me demandez d'enlever ma tenue et de me mettre en petite tenue. Ce que je fait presque aussi simplement que si j'avais été seule chez moi.
A la différence que vous me demandez d'enlever aussi les bas et là j'ai pensé « mince» moi qui avait mis de joli bas violet qui irait bien avec la couleur de Vos cordes.. Effet raté !
Je me retrouve ainsi devant Vous nue, ou presque juste ma culotte qui fait office de tissu...
Vous me demandé de venir me mettre a genou dos à Vous et c'est à cet instant que Vous prenez le pouvoir et que je découvre ce qu'est le kinbaku.
Vous Venez derrière moi et me mettez les mains dans le dos et Vous les attachées. Vous me bandez les yeux …..... Puis..... Les cordes vont allées et venir sur moi en long en large en travers. Vos cordes vont me pénétrées , vont m'éffleurées, me caressées, me touchées, m'enlacées, me contraindre. Vous prenez possession de mon corps, avec vos mains, Vos pensées, Vos cordes, Vos jambes qui suivent Vos envies, Vos pulsions , Votre fermeté....... C'est parfois tendre, et sensuel et parfois durs , vifs. Vous me repoussez comme vous m'attirez à Vous par les cheveux . Vous jouez avec les cordes sur mes seins, mes tétons ou laisser couler les cordes le long du corps ou parfois venant donné une tape sur une cuisse..... De Vos mains Vous parcourez mon corps, l'effleurant, le touchant, caressant mon intimité, me demandant mon accord pour y mettre vos mains.....Mes appréhensions du début s'efface laissant place a un plaisir montant et une envie de se laisser aller. Je ne peux plus bougée certaines parties de mon corps et je Vous laisse le choix des positions et des sensations..
Ne voyant rien , mon ouïe prend vite le relais et Votre respiration, Vos gestes, Vos caresses me font décuplées mes envies.... Je ressent les cordes et je me sent contrainte, totalement à votre merci mais avec une sérénité béante. J'aime... Je découvre mais quel plaisir... Quelle sensation de ressentir les cordes sur son corps , votre contact...
Mais vous me libérée en me gardant prêt de Vous dans Vos bras.....
Vous rangez vos cordes , les laissant à proximité. Avec une des cordes , Vous confectionnées une sorte de tresse qui ressemble à un collier..... Vous me demandez si je veux manger en étant soumise ou libre..... Une partie de moi dit libre, l'autre partie me dit soumise et je Vous réponds soumise.
J'apporte l'en-cas dînatoire et je me met en soumise a genou à vos côtés.. Je pensais ne vivre qu'une soirée « cordes » et je me retrouve à genou ainsi à ma place. Je vous ai accordé ce « pouvoir»... La corde en forme de collier/laisse à mon cou. J'aime cela , j'aime me sentir ainsi vêtue. J'aime aussi ce que Vous en avez fait, me promenant avec, en me faisant manger dans Vos mains ..me demandant d'aller chercher Vos cordes et de Vous les ramener comme une chienne...de garder la laisse en bouche... De rester à quatre patte pendant que Vous me fessier.. de punir quand j'oubliais les ponctuations, Vos ponctuations. Vous m'avez posé des pinces sur les tétons, pinces que je ne connaissait pas , que je n'avais jamais eu posé et bien plus mordantes que celles que j'ai connue et j'avoue n'avoir pas tenue longtemps... M'ayant déjà bien titillé, sensibilité accrue , j'aurais aimé les gardées plus longtemps et j'espère que je serais plus endurante sur ce point au fur et a mesure....
J'aime les marques que vous avez laissé sur mes fesses.....J'aime que Vous m'ayez laisser lécher vos mains.... J'aime avoir été cette petite chienne à Vos pieds, obéissante....
Vous m'avez libéré, rendue ma liberté. De soumise je repasse à libre. Vous nous accordez une pause et on discute un peu avant de me dire alors que fait on et je vous ai répondu: « des cordes Monsieur »....
Je crois avoir à ce moment parlé de photos et Vous avec malgré une grand envie de kinbaku laissé ma petite envie venir à Vous. Installée sur le canapé, vous m'avez plié le mollet de la jambe gauche sur la cuisse et avez commencé ainsi le « shibari »...Puis la jambe droite accroché au canapé différemment et immobilisée. Les bras joints accrochées autrement en hauteur, le torse légèrement en travers.... Les yeux bandés , je vous ai laissé m'encorder en pensant au résultat final avec un réel plaisir de voir le travail final et de pouvoir le contempler par la suite. De pouvoir garder pour moi ou de poster ou que Vous puissiez le poster. J'aime cette idée car j'aime ce que vous faîte, j'aime savoir que les cordes feront parties de mon univers, parties prenantes de ma soumission ou pas mais j'aime les sensations ressenties, j'aime aussi laisser une trace.. J'aime sentir la forme de la corde sur la peau quand on enlève, ses marques comme un tatouage.. Je prend autant de plaisir à me laisser encorder que de Vous voir encorder, de voir Vos gestes sûr et ferme. Cela me donne envie de découvrir toutes les possibilités, de trouver tout un tas de lieu , les plus insolites parfois ou pas ou les cordes peuvent s'exprimer, ou votre ( ou mon) imagination peuvent vivre.
J'ai aussi envie de montrer le résultat pour aussi montrer que oui une fille « ronde » peut être belle aussi dans des cordes même si elle a des formes, des cuisses, des bourrelets et que même si parfois ce n'est pas forcement très esthétiques, elle peut être bien dans des cordes et aimer le faire voir....
Les photos prises, Vous avez doucement ou vivement défait ce qui venait juste d'être fait ne laissant à la fin que les mains liées et c'est a cet instant que votre pouvoir a repris le dessus et place au « Kinbaku »...Vous m'avez tirez au sol à Vous et avez repris naturellement Votre place....
Les yeux bandés toujours...... Vous m'avez contrainte et dominé de belles façons par Vos cordes. Douleurs des contraintes , vite effacées part votre présence omniprésence, par Vos gestes, Vos paroles, Vos mains baladeuses et Vos envies.... Vous m'avez attachées de différentes manières mais vives, fermes et possessives. J'étais Votre par Vos cordes..
Vous m'avez détaché , amenez à Vous pris dans Vos bras et vous m'avez serrées contre Vous..... Vos mains venant caressée mon intimité....Pris mes mains et vous l'avez demandé de me laisser aller tout en me caressant les seins, le ventre. Vous m'avez accordé ce plaisir et le plaisir de lécher ma jouissance........
Nous sommes rester ainsi un long moment vous assis par terre et moi allongée sur Vos jambes a simplement parlé et juste apprécier le moment présent....
Je ne pensait pas ressentir autant de sensations avec les cordes.. C'est une confirmation pour moi et je sais déjà que les cordes feront parties de ma vie, et de ma soumission ou les deux et que je ne pourrais plus m'en passer. Et ceci je Vous le doit , Monsieur..
Ce « Vous » qui est pour Vous Monsieur . Je n'en oublie pas pour autant cette ponctuation tout au long de mes ressentis ( dans ma tête il y est ) juste que par esthétisme , j'ai opté pour cette façon.. Mais je n'oubli pas que ce « Vous » qui est a lui seul la ponctuation tout le long.
Vous avez raison , Monsieur, je vais être surement accro, une droguée des cordes.
J'espère pouvoir , vivre, être encordées, exprimée mes ressentis par cette forme le plus souvent possible... Je n'ai qu'une chose à dire:
Merci Monsieur et …. Puis je dire ENCORE, c'est quand et où Vous voulez
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Blond et lisse, de bois façonné, jusqu'au détail du gland qui fait comme un renflement en son extrémité... son gabarit effraie autant qu'il attire l'oeil luisant, la bouche salivante. Sera-t-il plutôt une punition ou une récompense? Apportera-t-il plutôt du plaisir ou de la douleur ? L'eau à la bouche, le regard plein de convoitise, je l'ai entrevu une fois et depuis, il revient cerner mes pensées de temps en temps. Comme une obsession en demi teintes, un rêve éveillé, un fantasme long et dur, glissant dans un orifice comme un puits sans fonds. Le toucher des doigts, appliquer ma langue sur ce membre sculpté, prier cette divinité à genou, cuisses ouvertes, sexe béant, anus palpitant devant cet objet tendu qui appuiera un jour sur cette entrée ourlée, lisse, veloutée pour l'accueillir avec un suave soupir au fond de mon ventre. Distendue, écartelée devant ce sexe d'apparat, ce sexe de substitution, ce sexe indicible...
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Il m'envahit, me submerge de ses mains voraces sur moi, parcourant, saisissant, caressant, emprisonnant, pinçant. Ses doigts semblent démultipliés, avides, curieux explorant chaque parcelle de mon corps.
Sa bouche-ventouse plaquée sur ma chair, gonflée sur mon cou, happant mes épaules et aspirant chaque millimètre de peau jusqu'à la pointe dressée de mon sein, sous sa langue dardant et ses dents mordillant. Il me retourne et plaque son corps contre mon dos, pesant, humide, collé à mon dos, son sexe dardant sur mes fesses, ses genoux forçant l'ouverture de mes cuisses, me livrant à son désir chaud et durci, butant sur mon cul, mes mains immobilisées dans le dos, emprisonnées dans sa poigne puissante, abandonnées à sa force, écrasée sous son poids. Affalée, pantelante, soumise à sa volonté et à ses membres démultipliés qui prennent possession de moi, entièrement à sa merci. Je sens sourdre et couler son désir, contre mon anus, ses doigts happés par ma chatte moite et brûlante, gluante. Cet homme tentaculaire qui pénètre mon esprit et mon corps, dont les membres me parcourent, m'envahissent, me submergent.
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Clairière calme où ne sourd qu'un grondement lointain et ponctuel de moteur. La voiture s'arrête. Tu me demandes de me déshabiller. J'ai encore mes dessous mais tu me regardes avec insistance. Alors j'enlève rapidement ce qui me tient si peu de vêtement. Entièrement nue. Mais pas au soleil...
La pluie tombe à grosses gouttes impassibles bruissant sur les vitres et le capot. Je regarde l'eau qui explose sur la surface transparente en minuscules flaques verticales puis dégouline le long de la paroi vitrée, comme des larmes démultipliées crachées par le ciel. Maussade, comme lui, et résignée, je m'apprête à affronter cette sortie inattendue. Nue sous la pluie. Mais j'ai gardé mes bottines, heureusement.
«Tu vas jusqu'à l'arbre» ordonnes-tu.
L'eau coule sur mes cils, m'aveuglant partiellement. J'avance droite, menton en avant, épaules en arrière. Il est sur mes talons, habillé, abrité sous son parapluie.
Quel arbre? Le grand, large tronc, branches éparses et nombreuses feuilles qui ne me protègent pas du tout. L'eau glisse sur mes cheveux, mon visage, mon corps. Je frissonne un peu mais je n'ai pas vraiment froid. Pas encore.
Il me demande d'écarter les cuisses et de lever les bras, en posant mes mains sur l'arbre. Seins et sexe à disposition. Triturée, fouillée, pincée, léchée, mordue... Le plaisir arrive, inexorablement et la cyprine se mêle à la pluie. Je laisse échapper soupirs et gémissements mais il m'intime l'ordre de me taire. Mon esprit s'échappe vers le haut de l'arbre, mon visage baissé pour le protéger de l'eau qui commence à se faire désagréablement froide. Je commence à grelotter et je tremble un peu. Je me fais intérieure, concentrée pour oublier cette humidité qui m'envahit. Je sens le contact de la cravache qui caresse plus qu'elle ne cingle. Qui passe entre mes cuisses, frôle et glisse, ennivre mon clitoris. Je me pâme. Il m'ordonne de ne pas bouger et de reprendre la position.
Je l'imagine, je vois dans mon dos son regard lourd de désir, pervers ; je sais ses obsessions, ses plaisirs. Celui de me regarder immobile, offerte, indécente, jouisseuse. Il reste impassible. Et je me languis de davantage avec lui aujourd'hui...
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La frustration fait grandir le désir et le plaisir. Mais c'est aussi une forme de supplice pour certains, certaines. Pas de flagellation, il n'est pas masochiste. Pas d'humiliation, pas de féminisation, ce n'est ni son plaisir ni le mien. La frustration sera pour lui une autre voie, une découverte, une expérience extrême après 6 ans de libertinage...
Je mets une dernière touche à mon maquillage, léger, trait noir qui souligne le regard, rouge brique qui dessine les lèvres. Je rectifie mon chignon et regarde l'effet produit. Working girl ou maîtresse d'école, dans cette jupe droite et cette chemise blanche sous lequel on devine le soutien gorge ? Maîtresse tout court si l'on sait que sous cette jupe, le voile noir qui gaine la jambe s'arrête à mi cuisse, porté par deux jarretelles d'un serre-taille également noir... Image un peu stricte, regard pervers, bouche humide à l'idée de la matinée qu'elle s'apprête à aspirer comme une fumée voluptueuse. Des volutes qui embrument mon esprit, se décantent pour laisser place à des images précises, furieusement évocatrices, de regard avide, de chair offerte, de contraintes et de liens.
Je glisse dans ma sacoche à supplices, cordes et lien de satin, une paire de gant, un foulard, un pinceau à blush, un gode, du lubrifiant. J'attrape mon manteau et je sors ; n'ai-je rien oublié ?
La voiture file vers l'autoroute. Défilent des paysages que je ne vois pas, je ne vois que ces images qui s'agencent peu à peu en un scénario lubrique. Fébrile, excitée, la bouche sèche. Serai-je à la hauteur ? Je suis à l'approche, je me trompe de chemin, je suis obligée de l'appeler. J'aurais préféré arriver comme une surprise enrubannée de stupre. Il est au coin de la rue, me guide et me rejoins à pied, sourire aux lèvres, regard pétillant.
Que peut-il imaginer de ces moments qu'il s'apprête à vivre ? Je lui ai dit frustration, contrôle, contrainte mais qu'est-ce que cela évoque pour lui, tellement loin de l'univers bdsm ?
Nous nous enlaçons, nous embrassons et je retrouve son parfum, la saveur de sa bouche, son sourire qui dit beaucoup, en silence.
Comme convenu, il porte un pantalon et une chemise. Comme convenu, le café est prêt et nous le prenons au soleil. Je lui rappelle les règles du jeu de ce moment d'appartenance.« Tu m'appelleras Madame et tu me vouvoieras ». Je définis un safecode, au cas où. Même si rien de bien désagréable ne devrait lui être fait. Des questions ? Il n'en a pas. Mais pas de possession ou de stimulation anale cette fois-ci. Il n'est pas prêt.
Je l'entraîne alors sur le canapé, je m'assied à ses côtés, lui tend mes pieds, mes jambes, qu'il masse et caresse. Je lui tends la paume de ma main dont il ne sait que faire, mais il finit par l'embrasser, la lécher timidement. Je me rapproche alors, pour un baiser langoureux, nécessaire. Comme pour le bercer avant de lancer les hostilités. Les boutons de sa chemise se défont un à un tandis que mes mains jouent sur son torse ; sa respiration se fait plus courte...
Je lui bande les yeux. Aveuglé pour mieux ressentir. Mais sans toucher, c'est la règle. Du moins pas sans mon autorisation.
Mes dents mordillent son menton et ses lèvres et ma langue les lèche tour à tour. Distiller morsure et douceur, l'aigü et le suave, comme une entrée en matière subtile. Mon bon vouloir, son abdication... J'enlève ma chemise à mon tour et porte ma poitrine à son nez, qu'il me respire d'abord et pose ensuite sa bouche, l'ouvre, saisit et fait rouler, aspire l'objet de ses désirs, un téton qui se dresse sous ces caresses... Un plaisir que je lui ôte de la bouche. Frustration...
Je libère son sexe que je sens tenté mais intimidé lui aussi. Je le fais grandir, prendre sa place, s'épanouir, se dresser, fièrement mâle. Je caresse le gland rose et joufflu de mon pinceau. Bel effet qui sort de sa gorge, une plainte gourmande...
Puis j'enfile mes gants, très doux, comme une seconde peau pour un autre toucher, mes doigts de tissu vont et viennent sur son corps et sur son sexe, toujours droit. Je caresse aussi son visage, l'entraînant dans d'autres sensations. Ce n'est pas ma peau mais c'est doux et caressant. Sa bouche s'entrouvre lorsque je passe sur ses lèvres. Tout va bien. Tout est sous contrôle... Hormis deux mains hésitantes qui aimeraient reprendre la maîtrise du vît.
Levons le voile, déchirons le et déversons ce sucre amer sur ce corps offert. Les cordes pour contraindre, empêcher de jouir comme à son habitude, interdire sa propre possession. Pas touche ! C'est à moi, il le sait, n'a pas le droit d'y toucher. Le chanvre passe sur ses mains jointes, dans le dos, s'étirent sur son torse et sous les pectoraux, faisant saillir les tétons, que je pince soudainement plus fort, laissant passer un peu de temps avant de les humidifier de ma langue. Allongé sur les coussins du canapé, bras bondagés, il est désormais à merci de mes envies. Je reprends en main la queue dressée, la presse et l'astique, turgescente, enduite de ma salive, empoignée à deux mains. C'est comme une bouche qui l'enserre. Il s'y trompe d'ailleurs, les yeux bandés, abusés par ses sens et son désir, le cerveau obscurci par un trop plein de sensualité inhabituelle. Lui qui aime voir, se repaître de la peau, du corps, du regard de l'autre. Frustration...
Il demande grâce, je lui ôte son bandeau. Il me regarde alors, il observe mes mains s'activant sur lui, il se voit se gonfler, s'étendre, se lever davantage. Je le regarde dans les yeux, d'un regard lubrique qui annonce mon prochain jeu : le ruban de satin vient enserrer les testicules et la queue. Ses organes génitaux ainsi liés, je reprends les va et vient. La jouissance n'est pas loin, je ralentis le rythme, avant de reprendre crescendo.
Une pause à sa demande. Enlevons les cordes, ne gardons que le satin. Mais interdiction de se ou de me toucher. Je reprends alors mes jeux masturbatoires, alternant entre douceur et lenteur, rythme et force, jusqu'au bord de l'explosion, en m'arrêtant brutalement. Frustration...
Puis me vient l'idée cruelle de le laisser me masser les cuisses et les fesses, seulement me masser, mais jupe relevée. Frustration...
Les mains massent avec délicatesse puis vigueur, un peu crispées. Redoutable, insupportable, un doigt glisse par erreur. La punition ? Le massage s'arrêtera pour une cruauté plus féroce, sans doute incongrue mais à coup sûr qui ferait mouche ! Assise devant lui, je relève ma jupe, écarte les cuisses et me caresse avec indécence devant ses yeux écarquillés et suppliants. Odieuse ! J'ajoute à ce supplice, car c'en est un, en utilisant mon gode devant lui. Je le dévisage, perverse, impudique, les yeux plongés en lui, désemparé, implorant de le laisser se masturber. Hors de question ! Frustration... Double frustration.
Assez de frustrations, devant ses implorations, je le laisse me toucher, me doigter, embrasser mes seins. Devant ses suppliques répétées, je viens m'empaler sur lui, je le laisse me baiser, plaisir ultime d'un libertin, coït profond. Libération d'un libertin, jouissance finale...
Et instants de tendresse. L'aftercare après un trop plein de frustrations. Abandon d'un libertin, enfin...
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Voici une fiction située dans la Venise du XVIIème siècle, illustrant à la fois l'abandon d'une femme à un homme, et en même temps montrant combien elle est maitresse de ses choix.
. . .
Me voici à la porte de mon Palais. J’ai revêtu le plus riche de mes costumes, fait d’étoffes rares aux couleurs de la nuit, noirs soyeux, bleus profonds, liserés mauves, parsemé d’étoiles scintillantes et de fils d’or, chemise à col de dentelle du Béguinage de Bruges.
Je couvre mes épaules d’une large cape, ceins ma tête d’un tricorne noir brodé d’or, place sur mon visage un masque aux motifs complexes marqué d’un L mêlé aux armes de ma noble maison.
Je saisis fermement ma canne-épée au pommeau d’argent.
J’aime son contact dans ma main.
Je monte sur la gondole qui m’attend et la laisse filer sans bruit vers la réception donnée par mon ami le Duc de Lodi.
Je suis maintenant dans la grande salle richement décorée.
J’aime le ballet des éclairs des peaux diaphanes des femmes nues, fragiles et envoûtantes flammèches se détachant sur les habits sombres des hommes masqués.
Mais voilà qu’un frémissement parcourt l’assemblée. Il se dit qu’une femme à la beauté admirable vient de faire son entrée provoquant, à la découverte des courbes voluptueuses de son corps l’émoi des premiers invités qu’elle vient de croiser.
La foule s’écarte.
Elle avance, à la fois intimidée et brave, inquiète et noble. Ce doit être la première fois qu’elle est conviée à une de ces fêtes de tous les interdits.
Je redresse ma tête, intéressé, attentif.
Elle semble chercher une aide, un mentor.
Bien sûr elle ne reconnaît personne.
Elle doit faire un choix. Tourne sa tête de toutes parts.
Nos regards se croisent. Ils se fixent.
Ses pas changent de direction, ils la conduisent sur moi.
Je suis immobile.
Elle vient presser son corps contre mon flanc, en signe de choix, de demande, d’allégeance.
Je penche légèrement ma tête afin de percer son regard et lire dans son âme.
J’y vois une grande noblesse et une sorte d’abandon propice à l’entraîner, pour peu qu’elle soit bien guidée, dans la plus étourdissante des débauches.
Les appâts de son corps lascivement dévoilés appellent mes mains.
Mes doigts s’emparent d’un de ses tétons impudiquement érigés et le pincent délicatement.
Je sens l’exquis frémissement de son corps tout au long de mon côté. Sensation délicieuse.
En signe de possession, je passe ensuite son bras autour de sa taille d’une extrême finesse, effleure sa croupe d’un mouvement lent.
Moments délicats et troublants des premiers contacts.
La belle s’abandonne.
Voulant tester son obéissance avant la décision d’en faire ma partenaire pour cette nuit à nulle autre pareille, j’abats ma main en une claque sèche et sonore sur l'une de ses fesses magnifiques. Quelques rires feutrés semblent vouloir débuter.
Je relève imperceptiblement la tête, ils s’arrêtent net.
Je l’entraîne alors dans une danse folle prélude à la folie de nos proches ébats et aux exaltantes dépravations que je me promets de lui faire goûter.
. . .
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La porte se referma silencieusement derrière nous et nous nous trouvâmes plongés dans une pénombre dispensée par deux appliques se faisant face.
Devant moi, une lourde tenture de velours rouge qu'une fille aux seins annelés tenait entrouverte pour nous laisser le passage.
Je sentis alors mon ventre se nouer encore plus.
Une crispation tellement intense qu'elle en était douloureuse.
Pourtant ce n'était pas de l'appréhension à part, peut-être celle d'être incapable d'aller au bout de ce que nous avions décidé d'un commun accord.
Non, je n'avais pas peur.
Au contraire, c'était une sorte d'excitation d'une force incroyable qui prenait possession de tout mon être.
J'aimais cette sensation, cette sorte de brûlure violente et sauvage.
J'étais certaine que j'allais y puiser la force qui me permettrait de me dépasser et par la même occasion satisfaire Mon Maître.
J'avais attendu depuis si longtemps ce moment qu'il avait volontairement retardé afin de me maintenir en état de frustration de plus en plus grand.
Ce soir, grâce à lui, j'allais enfin pouvoir vivre l'un de mes plus forts fantasmes.
Ce soir, je ne serai plus qu'une soumise exhibée par celui que je m'étais choisi comme Maître.
Ce soir, j'allai lui offrir le contrôle total de mon corps.
Ce soir, tant que je n'aurai pas prononcé le safeword, il pourrait user de moi comme il l'entendrait.
Ne plus avoir rien à décider, perdre le contrôle de soi-même, s'en remettre entièrement à son Maître pour ne plus faire qu'un avec Lui, c'était là que résidait le secret.
Non, vraiment, je n'avais plus aucune crainte.
L'amour qui nous liait et la confiance réciproque que nous avions l'un envers l'autre me garantissaient que cette soirée ne serait, au final, que plaisir et jouissance.
C'est donc d'un pas assuré, confiante que Mon Maître fixa le mousqueton de la laisse à l'anneau de mon collier pour franchir la tenture derrière lui.
Le 27 septembre 2015 (fiction)
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Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr ! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Sôleille », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (Le texte original est de WonderSalope.)
1. Ma plus grande frustration dans la vie, c'est la langue française. J'adore parler, j'adore écrire, j'adore les jeux de mots, les jolis mots... Mais je n'ai jamais réussi à écrire convenablement et je ne sais pas jouer avec les mots.
Manier la langue française est une des choses qui me plairait le plus d'apprendre.
2. Ma plus grande fierté c'est le fait d'avoir toujours tout surmonter seule, la tête haute en restant positive et en apprenant de mes erreurs.
3. Je parle beaucoup trop souvent sans réfléchir, je suis impulsive et entière, ce qui m'a valut autant de belles amitiés que de petits soucis...
4. J'écoute de la musique peut conventionnelle (du moins pour quelqu'un de mon âge).
5. Lorsque je venais d'avoir 17 ans et que j'aurais du être avec mes copines à me préoccuper de problèmes d'ado avec toute l'insouciante que ça implique, je donnais naissance à ma première fille.
6. L'endroit où je me sens le mieux, c'est en haute montagne, là où la trace de l'humain ne se voit pas. Je m'y rends aussi souvent que possible.
7. J'aime les livres, tourner les pages, apprendre, découvrir, me divertir. Je tiens à chaque livre de ma bibliothèque, que je classe minutieusement. .
8. J'ai un problème d'addiction. Je deviens addict à tout très facilement. Le sexe, le chocolat, la cigarette, les jeux, les sites BDSM...
9. Dès que l'ambiance est tendue au travail, je vais me toucher dans les toilettes pour pas me laisser atteindre par les mauvaises énergies.
10. Les énergies ont une grandes importances dans ma vie. Et je parle aux arbres, aux rochers et à tous ce qui est dans la nature.
10. J'ai divorcé jeune.
11. J'ai refait ma vie depuis 10 ans, mais je n'ai pas voulu me marier.
11. Je suis bordélique et absolument nul en ménage. Du coup je ne le fait jamais. Heureusement que j'ai un homme et 3 enfants dévouées.
12. Par contre je suis très maniaque avec le rangement de mes armoires et bibliothèque qui sont rangées et triées obsessionnellement.
13. Je ne supporte pas de ne rien faire, même pas 2 minutes. J'ai un sac à main pleins de choses pour s'occuper au cas ou je serais bloquée quelque part.
14. Mes instruments de musique préférés sont l'accordéon et le violon.
15. Le premier objet que j'ai introduits dans mon vagin après mes doigts, c'était un Ken dans un préservatif.
16. Je passe des heures à marcher, pour trouver des geocaches et pour me ressourcer.
17. J'adore jouer au poker et être la seule femme autour de la table (surtout quand je gagne).
18. Je vais au théâtre au moins une fois par mois avec mes enfants. c'est le loisir que je préfère faire en famille.
19. J'emmène mes enfants individuellement dans les parcs d'attraction en prétextant que c'est pour qu'ils puissent plus profiter mais c'est juste pour que moi je puisse y aller 3 fois plus
20. Je voudrais savoir à partir de quel stade la douleur n'est plus un plaisir.
21. Je ne ment jamais (sauf en cas d'extrême nécessité). Je ne supporte pas de faire quelque chose de mal. Je m'applique à éviter de mettre des mauvaises énergies autour de moi.
22. Je considère mes erreurs comme des bénédictions qui m'ont appris à devenir meilleure, à comprendre la vie, à devenir plus forte et à grandir, tout simplement.
23. J'écris un roman érotique. Mais c'est long vu mes lacunes en Français (je passe des heures sur la correction).
24. Mon humeur est dépendante de ma vie sexuelle.
Mais également des saisons. En hiver je suis facilement déprimée alors que l'été je suis toujours en pleine forme.
25. J'ai passé ma vie à me prouver à moi même que je suis quelqu'un de bien, j'ai réussi presque tout ce que j'ai entrepris, je suis vraiment fière de ce que j'ai accompli jusque là... pourtant je manque cruellement de confiance en moi et je me dévalorise en permanence. Je me trouve jamais assez bien.
26. J'adore construire des cabanes dans la forêt avec mes enfants et courir dans les champs avec eux.
27. J'ai des serpents et j'adore les araignées.
28. Je ne mange presque pas de viande et quand j'en mange, je vais la chercher à la ferme. Je ne produis presque pas de déchets et je consomme quasiment que local.
29. Dans le train, je regarde les gens et j'essaie de m'imaginer quelle vie sexuelle ils ont et depuis quand ils n'ont pas baisé.
30. Je ne regarde la télé que pour regarder des reportages ou du porno.
Rappel des règles :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Thutale »,
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Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
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A dix ans, j’ai eu mes premières règles. Je détestais ça. Une semaine par mois, je ne pouvais plus me toucher comme je voulais. J’ai commencé à passer des heures sous la douche. Ma mère pensait que je supportais mal d’avoir mes règles, alors que la seule chose que je ne supportais pas dans cette histoire, c’est de ne pas pouvoir me soulager lorsque j’en avais besoin.
Mes règles ont changé quelque chose de fondamental : la sexualisation est apparue. C’est là que j’ai commencé à faire semblant de faire l’amour. Je ne sais pas si le changement s’est opéré d’un point de vue physique ou si ça a changé parce que je savais que j’avais désormais la possibilité d’avoir des enfants. Quoi qu’il en soit tout est devenu différent. Je me touchais désormais en étant pleinement consciente que c’était sexuel.
J’ai commencé à regarder les garçons me demandant à quoi pouvait bien ressembler un rapport sexuel en vrai. J’ai commencé à créer des scénarios dans ma tête. Je devais avoir à peu près onze ans quand les fantasmes ont commencé à faire partie intégrante de ma vie.
Dès que je croisais un garçon qui me plaisait, je m’imaginais avec lui. J’imaginais à quoi ressembleraient nos ébats, qui se déroulaient dans ma tête avec un nombre incroyable de détails. Je n’avais encore pourtant jamais été confrontée au porno, ni à quoi que ce soit d’autre que les dessins dans les livres expliquant la procréation aux enfants.
Mais mes fantasmes ne ressemblaient pas à ces dessins. Ils étaient pleins d’imagination, de jeux, de caresses, de violence et de passion. Je me demande comment de telles images peuvent venir s’insinuer dans la tête d’une petite fille sans qu’elle y ait été confrontée, sans qu’on les lui ait soufflés.
C’est là que j’aimerais en savoir un peu plus sur les vies antérieures…
Quand on parlait de garçon avec mes copines, je me rendais bien compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Comme elles, j’étais bien une princesse, mais une princesse prisonnière. Le méchant concurrent du prince m’avait kidnappée et ligotée dans la plus haute tour de château.
J’étais fascinée par les chaînes. Très régulièrement prisonnières dans de vieilles bâtisses, enchaînée, flagellée et maltraitée.
J’adorais qu’on m’attache. Mes jeux préférés étaient les indiens et les cowboys ainsi que les policiers et les voleurs. J’étais toujours l’indien ou le voleur, attendant juste le moment où j’allais être attrapée.
Tous mes jeux tournaient toujours autant de l’amour ou du ligotage. Ou alors il fallait que ça implique un frottement de mon entrejambe, comme grimper aux arbres ou jouer au cheval sur une barrière.
Dès 12 ans, les désirs ont commencés à devenir obsessionnels. Il fallait que je teste, il fallait impérativement que j’expérimente. Sortir avec les garçons de ma classe n’était pas concluent, je n’en obtenais rien de plus qu’une main à tenir et éventuellement un bisou furtif sur la bouche. Frustrant et ennuyeux. Je suis donc partie à la chasse aux garçons plus grands. Tout a dégénéré assez vite à partir de là.
Je cherchais les « bad boys », tout me semblait moins ennuyeux avec eux et potentiellement amusant. J’avais l’impression que nos rapports n’en seraient que plus intéressants. Mais les garçons de 15 ans ne s’intéressent pas à une gamine de 12 ans. Il a donc fallu que je fasse en sorte de devenir intéressante.
J’ai donc à mouler mes seins et mes fesses et à aller me trémousser devant les garçons plus grands. Echec cuisant et moqueries, une catastrophe, le début de la mauvaise réputation...
Un jour, je me suis retrouvée à la gare avec un groupe de garçons plus âgés. Ceux qui habituellement se moquaient le plus de moi. Ils m’ont fait boire, j’ai fait mon possible pour leur prouver que je n’étais plus une petite fille. J’ai pu être intégrée. C’était le début de la fin. Sorties nocturnes par la fenêtre, alcool, fumée, chute des résultats scolaires et tout ce qui va avec.
J’étais ravie. Je vivais mes premiers flirts. Les premiers doigts masculins remplaçants les miens dans ma culottes, les premiers baisers qui font mouiller et surtout les fellations !
Ma première grande découverte sexuelle a été le plaisir d’avoir une bite en érection dans la bouche. Pratique dont j’avais déjà entendu parler, mais comme quelque chose de dégeu que les filles n’aiment pas faire. Cette description ne correspond pas du tout à ce que j’ai découvert. Dès la première, j’ai adoré ça.
C’est rapidement devenu « mon truc ». Il fallait que je trouve des bites à sucer et c’était mon meilleur moyen d’obtenir tout ce que je voulais. « Tu m’offre un verre si je te suce ? », « si je te suce, tu me payes un paquet de cigarette ? ». Ça marchait presque à chaque fois. En plus d’obtenir ce que je voulais et de me satisfaire, j’étais fière d’entendre que j’étais douée pour la chose. J’aimais entendre « c’est la meilleure pipe de ma vie » et je faisais tout mon possible pour l’entendre encore et encore.
La recherche de plaisirs (mon plaisir et faire plaisir) est tout ce qui m’intéressait, le reste était sans importance.
Sans en avoir conscience, sans même que ça me traverse l’esprit, c’était ma deuxième phase de prostitution, après la période du « tu me donnes un bonbon si je te montre ma chatte ? ».
Je n’en ai pris conscience de l’aspect prostitution que récemment.
J’aimais jouer avec les garçons. Les allumer, puis les rejeter. Les chatouiller, les pousser, me battre. Je cherchais constamment le rapport de force. Le moment que je préférais c’est quand après une bagarre, je me retrouvais les bras plaqués contre un mur, nos regards plongeant l’un dans l’autre avant de nous embrasser. Je faisais tout pour que ça se produise.
Je les ai presque tous quittés parce qu’ils étaient trop romantiques, ridiculement mignons avec leurs mots tendres, leurs fleurs et leurs beaux discours. Berk. Encore aujourd’hui je déteste tout ce faux-semblant de romantisme qui n’a jamais rien eu d’honnête ou de vrai à mes yeux. Déjà à douze ans, je voulais « un homme, un vrai ». Je recherchais le bad boy, celui qui impressionnait tout le monde et que les filles avaient peur d’approcher. Je voulais le caïd de l’école.
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Tout a commencé il y a bien longtemps, avant même d’avoir trois ans, lorsque j’ai découvert ma chatte.
Evidemment, à cet âge-là, rien n’est encore sexualisé. J’éprouvais simplement un besoin irrépressible de frotter régulièrement mon clitoris sur tout objet le permettant.
Sans pouvoir le nommer et sans qu’on m’en ait parlé, je savais précisément où se trouvait mon clitoris.
Régulièrement, les fourmillements de mon entrejambe m’appelaient, augmentant jusqu’à ce qu’ils se transforment en brûlure douloureuse si je tentais de ne pas y prêter attention.
Je me frottais sur le bord du lavabo, debout sur le tabouret, quand je me brossais les dents ; je me frottais au jouets, à la barrière des escaliers, sur l’accoudoir du fauteuil, sur le sol, et sur tout autre objet que mon clitoris pouvait atteindre ; je me tortillais sur ma chaise en classe, serrant les muscles des fesses et des cuisses dans une danse sur le fond de la chaise, qui me mènera, quelques années plus tard, jusqu’à l’orgasme ; je me frottais à tous les jeux du parc, avec une préférence pour le tape-cul, ce jeu magique sur lequel on est à califourchon, montant et descendant en alternance, et, comme son nom l’indique, frappant les fesses à chaque arrivée en haut et en bas. En écartant bien les jambes, en serrant les fesses et en cambrant le dos on arrive à faire en sorte que le coup se propage dans le clitoris et non dans les fesses. C’est douloureux et délicieux à la fois. Je me frottais à mon oreiller tous les soirs avant de dormir et chaque matin lorsque je me réveillais, y compris quand je ne dormais pas seule. Que je sois accompagnée d’un camarade, de mon frère ou même de ma mère, rien, ni personne, ne m’arrêtait. J’ai donc très vite appris à me soulager discrètement en toute circonstance. J’ai également été habituée depuis toute petite à jouir avec quelqu’un d’autre dans la même pièce et même tout prêt de moi, en faisant bien attention que personne ne le remarque. Ça ne me gênait pas, il fallait que je me soulage et je ne voyais pas le problème. Je savais qu’il ne fallait pas qu’on me remarque, mais je ne me suis jamais empêchée de le faire.
Je n’ai jamais été abusée, je n’ai pas été confrontée au sexe lorsque j’étais enfant, je l’ai même été après mes premiers rapports. Je n’avais pas la télé, j’étais éloignée de la sexualité. J’ai eu une enfance relativement normale, sans traumatisme majeur. Il n’y a aucune raison justifiant mon rapport au sexe depuis toute petite, du moins à ma connaissance.
J’ai découvert que je pouvais inclure mes doigts à mes explorations, lorsque j’avais six ans. Etrangement, je n’y avais jamais pensé avant. J’étais habituée à simplement me frotter. Lorsque j’étais nerveuse, stressée, triste ou très joyeuse, il fallait que je me frotte. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours canalisé mes émotions à travers le sexe.
Ma mère ne me donnait pas de bonbons ou autres sucreries. J’ai été nourrie sainement, avec uniquement des mets équilibrés, préservant ma santé. Mais à six ans, quel enfant est ravi d’avoir une pomme comme goûter ? Par chance, l’enfant de ma classe ayant régulièrement des bonbons était aussi celui qui semblait le plus intéressé à savoir ce qu’il y avait sous les jupes des filles. Cela me semblait le compromis idéal. « Regarde sous ma jupe autant que tu en as envie, mais donne-moi des bonbons en échange. ». Rapidement, l’information s’est ébruitée et j’ai mangé pas mal de bonbons, que des petits garçons et une fille m’amenaient en faisant la queue pour voir dans ma culotte.
L’affaire a fini par arriver aux oreilles des professeurs. Je me suis donc fait convoquée dans le bureau du directeur. Je devais l’attendre seule derrière la porte, submergée par la peur et le stress. Un couloir vide, sans banc, sans chaise, des portes aux poignées trop hautes, comment faire pour me calmer et être capable de parler ? En plus de la brûlure de mon entrejambe, je commençais à avoir du mal à respirer, il fallait que je fasse quelque chose pour contrôler mes émotions.
C’est là que j’ai pensé à mes doigts et qu’ils se sont glissés dans ma culotte, faisant leur travail avec une redoutable efficacité.
J’ai arrêté le lavabo et les jouets, mais j’ai continué le parc de jeu et l’oreiller matin et soir.
Peu avant huit ans, j’ai eu droit à l’explication de la fabrication des bébés. « Ah bon, le pénis entre dans le vagin de la maman ? C’est possible de faire entrer quelque chose par-là ?! ». Quelques heures plus tard, mes doigts en faisant l’expérience, glissant là où ils n’avaient jamais osé s’insinuer. D’abord un index seul, rapidement rejoint par un majeur ravi. Je ne me contentais plus de caresser mon clitoris.
Après quelques petits mois, je jouissais pour la première fois, découvrant la cyprine avec fascination.
A partir de là, les choses sont devenues un peu plus compliquées. Frotter mon clitoris pour me soulager ne me suffisait plus. J’avais besoin de jouir pour faire disparaître le fourmillement de mon entrejambe.
J’ai eu besoin de jouir bien avant d’avoir eu mon premier rapport sexuel. Mon besoin obsessionnel de soulager mes désirs sexuels était présent bien avant que je sache réellement ce qu’était le sexe.
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Dans la semaine, je louais un gite en pleine campagne bourguignonne et envoyait le mail suivant :
« G.,
Prévoit de te libérer le week-end prochain du Vendredi au Dimanche soir. Tu prendras le train pour Beaune. Je t’attendrais Vendredi à la gare à 20h30. Tu n ‘emportes avec toi que le minimum. »
J’aurais pu l’amener en voiture mais je souhaitais qu’elle fasse elle-même la démarche de venir à moi.
Le vendredi nous nous retrouvâmes comme convenu. Elle me salua civilement sur le quai de la gare mais une fois dans la voiture, je lui tendis ma main sur laquelle ses lèvres se posèrent, tandis que ses yeux levés au-dessus de ses lunettes vinrent à la rencontre des miens : la première fois que nous échangions un regard alors que chacun prenait sa position. Comment ce simple regard pouvait nous en dire autant sur l’autre ? Comment nous permettait-il de nous ouvrir, aussi profondément, à l’autre sans que nous soyons d’ailleurs en mesure d’exprimer la teneur de ce que nous avions échangé ? Je ne saurais le dire, mais d’innombrables fois la rencontre de nos yeux me bouleversa au plus point.
Nous n’échangeâmes guère durant le trajet. Je la sentais un peu inquiète mais ne fit rien pour la rassurer.
Arrivés au gite, je lui demandais de rester dans la voiture pendant que j’installais nos affaires.
Je retournais à la voiture, lui ouvrit la porte et lui prit la main pour la faire descendre.
Dans l’entrée je lui demandais d’ôter sa culotte. Je vis son visage rougir quelque peu alors qu’elle s’exécutait. Comme j’aimais ce contraste entre sa réserve, sa retenue, sa pudeur et sa propension à aller au bout de ses envies, de concrétiser ses désirs !
Nous rentrâmes dans la pièce principale où j’avais préparé à manger. Je m’assis à table en face d’une assiette, elle fit de même, à côté de moi. Je lui demandais de se relever. Elle s’étonna.
« Je ne crois pas t’avoir permis de t’asseoir. Je ne souhaite pas que tu prennes la moindre initiative sans m’en demander l’autorisation. Est-ce bien compris ? »
« Oui Maitre ».
Je lui donnais l’ordre de s’asseoir après avoir relevé jusqu’à la ceinture, sa charmante robe d’été.
Elle s’assit et posa les mains sur la table de part et d’autre de son assiette bien sagement mais le derrière à l’air.
Elle paraissait sérieuse, naturelle et quiconque l’aurait vu ainsi, n’aurait pu dire qu’elle jouait un rôle. Elle ne jouait pas. Je comprenais qu’elle était elle-même en agissant ainsi.
Elle me regarda commencer à manger sans bouger et je vis qu’elle attendait un signe de ma part pour en faire de même. Un sourire, un hochement de tête et elle entama son repas. Nous n’avions pas eu besoin de parler pour nous comprendre et je sentais que la complicité qui s’était déjà installée entre nous, prendre encore un peu plus corps.
J’entamais la discussion sur des sujets aussi communs que l’entreprise dans laquelle nous travaillions, nos loisirs respectifs, nos opinions sur quelques sujets d’actualité bref nous apprenions à nous connaître. Nous nous découvrions des intérêts communs, des divergences de point de vue mais surtout nous avions soif de nous découvrir mutuellement, au-delà de la position dans laquelle chacun se situait. Je sentais qu’il nous fallait nous connaître bien mieux pour nous évader ensemble vers les terrains que nous avions déjà un peu explorés.
Bien qu’elle fut absorbée – tout comme moi – par notre conversation, elle n’en était pas moins attentive à certains détails et je fus saisi lorsque, ayant vidé mon verre de Monthélie, elle le remplit avec délicatesse tout en m’adressant le plus beau des sourires. Comment, après une telle œillade, pourrais-je lui faire subir les tourments, les humiliations auxquels j’avais pensé en préparant notre week-end ?
Lorsque je parti chercher le dessert, elle se leva dans le même élan en restant debout devant sa chaise. Au moment où je me rassis, elle troussa sa robe et m'imita.
Le doute qui venait de me saisir s’effaça, devant son attitude qui me rappelait la position qu’elle voulait prendre et par conséquent celle qui devait être la mienne.
A la fin du repas, je lui demandais de se lever et de m’attendre jambes écartées, les mains dans le dos, tournée vers le salon afin qu’elle ne puisse me voir.
Je rangeais tranquillement les restes du repas, fit la vaisselle tout en jetant un œil à la belle qui patiemment m’attendait.
Je m’approchais d’elle, posa mes mains sur ses épaules et fermement la guida vers la chambre.
Lorsqu’elle y pénétra, je la sentis se raidir à la vue des quelques objets que j’avais négligemment et volontairement abandonnés sur la commode : cordes, cravaches, baillons, bracelets de cuirs, cagoule, … et quelques accessoires à usage plus … interne.
Sans protocole je lui demandais : « Déshabille-toi ». Elle s’exécuta sans presque me lâcher du regard sans doute pour apprécier ma réaction pendant son effeuillage.
Mon ton avait changé, mon attitude également et mon envie était maintenant de lui faire comprendre que je la maitrisais, que je prenais possession d’elle.
Je la poussais sur le lit, saisis une de ses chevilles et y fixa un des bracelets de cuir. J’en fis de même pour son autre cheville et ses poignets. Elle se laissait faire mais je sentais de l’inquiétude dans ses yeux.
J’avais préparé à chaque pied du lit une corde à laquelle je fixais les anneaux des bracelets et elle se retrouva immobilisée, bras et jambes écartés, entièrement à ma merci. Elle ne me quitta pas des yeux alors que je l’attachais comme si elle avait cherché à ce que je la rassure du regard mais j’œuvrais sans m’occuper d’elle.
Allongé à ces côtés, je commençais à la caresser. Son visage, ses bras, ses flancs, ses jambes … en évitant les zones sensibles qui auraient pu lui faire penser qu’elle n’était là que pour son plaisir. Je vis ses yeux se clore et de son visage disparaître l’inquiétude qu’elle avait laissé percevoir.
Je me plaçais en bout de lit et attrapa un des instruments sur la commode. Face à elle, cravache en main je devais surement lui paraitre un peu menaçant.
Le bout de la cravache parcouru lentement son corps, d’abord son pied, sa cheville, monta le long de son mollet, de sa cuisse, passa sur l’aine, sur son ventre, entre ses seins, glissa sur sa gorge alors qu’elle penchait sa tête en arrière et s’arrêta sur le menton. L’angoisse qui était réapparu au moment où je me présentais instrument en main semblait s’être dissoute sous l’effet sensuel du frôlement. Elle avait fermé les yeux pour mieux gouter à la caresse mais les rouvrit lorsque le bout en cuir s’était arrêté.
La cravache redescendit et frottai doucement son ventre en dessous du nombril. Je commençai quelques tapes réparties équitablement sur la zone. Graduellement j’augmentai l’intensité des frappes. Sa peau prenait peu à peu une teinte rosée et sa respiration, maintenant sonore, se synchronisait au rythme de ma main. J’interrompais son tourment et elle posa sur moi des yeux interrogateurs alors que ma main se levait bien haut. La cravache s’abattit avec force sur son ventre et elle émis un souffle rauque comme pour expulser la douleur dont elle venait d’être l’objet. Les coups qui suivirent zébraient son épiderme de jolis traits rougeâtres. Son visage était contracté, barré de petit rictus, son souffle court et haché par chaque impact. Son bassin se soulevait comme pour aller au-devant des coups, pour mieux les accueillir. Ses cuisses s’écartaient encore un peu plus que ne l’imposaient les liens et de son sillon rose perlaient quelques gouttes.
J’avais changé de position pour mieux atteindre ma nouvelle cible et reprenait par de légers tapotements en atteignant son pubis, son entrecuisse offerte. Les tapotements s’accentuèrent, devinrent secs, pour finirent pas être plutôt rudes compte tenu de l’endroit où ils s’abattaient. Si elle avait apprécié le début de ce nouveau tourment, elle se débattait maintenant à chaque frappe. Ses yeux grands ouverts me suppliaient et elle aurait pu me demander d’arrêter mais aucune supplique ne sortait de sa bouche, comme si son corps n’en pouvait plus mais que son esprit se refusait à arrêter son supplice et appelait même à le poursuivre.
J’interrompais mes gestes et vint me blottir à son côté. Ma main caressa les endroits meurtris, apprécia les marques qu’avait laissé la cravache. Les yeux dans les yeux, sans un mot, nous communiquions : elle me disait ses tourments, sa fierté de s’être donné, je lui disais mes doutes de lui avoir infligé cela, elle me rétorquait son plaisir et par là-même m’insufflait une nouvelle confiance en moi.
Mes doigts descendirent sur son sexe, s’insinuèrent en elle, ses hanches ondulèrent pour mieux me laisser entrer. L’oreille collée à sa bouche, j’entendais, je sentais même vibrer, chacun de ces souffles. Elle m’offrit le plus merveilleux des tremblements.
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Il lui ouvrit la portière, elle allongea une jambe fine gainée de noir et s’appuya sur son bras, comme pour y prendre appui. Elle tressaillit à son contact, l’échine parcourue par une zébrure d’excitation. Ce contact, elle n’avait cessé d’y pensé durant le dîner. Le repas fut sobre, léger et ciselé, tant les plats que la discussion, quasiment professionnelle. Un échange sans supplément d’âme mais elle savait à quoi s’en tenir. Jeu de rôles… Elle l’avait observé un peu en coin durant le trajet du retour, fronçant le nez en se posant mille questions qui s’entrechoquaient dans son cerveau, l’empêchant de prendre prise sur ses émotions. Ivresse, peur, incertitudes, tout avait été dit et rien n’avait été éclairci. Qu’allait-il se passer cette nuit ? Son estomac se tordait, sa bouche sèche réclamait un alcool fort. Aussi se félicita-t-elle qu’il lui proposa un verre. Elle opta pour un vieux Rhum, apte à calmer ses tensions tout en exacerbant sa volupté. Elle le sirota doucement en examinant les lieux. Elle n’était venue qu’une fois et le salon était conforme à son souvenir : spacieux, classique avec quelques touches de modernité, objets d’art contemporains et peintures abstraites. Au centre trônait un gigantesque canapé lie-de-vin, dans lequel elle s’enfonça épousant douillettement le tissu doux et profond. Elle aurait pu s’y allonger, c’était presqu’un lit où plusieurs adultes pouvaient prendre place.
Elle resta seule quelques longues minutes, il s’était esquivé pour terminer les préparatifs. Quand il revint enfin, un gros cigare entre les lèvres, elle avait vidé son verre. Il la resservit et termina son whisky sec d’un seul trait. Il la fixait avec une intensité salace et lui demanda d’ôter son manteau qu’elle avait gardé, par confort psychologique, drapée dans le lainage protecteur.
Elle frissonna en dévoilant une épaule nue sous son regard lourd. Il s’approcha, souffla la fumée blanche et odorante sur sa peau et y déposa un baiser qui la fit sursauter. Son cœur s’emballa, puis fit une embardée de plus lorsqu’il lui prit la bouche, mordillant légèrement les lèvres, l’ouvrant de sa langue caressante. Elle ferma les yeux et joignit fougueusement sa langue, dans un soupir. Il saisit son épaule et l’allongea sur le canapé, glissant son autre main sous sa robe. Il remonta le long de la cuisse et sourit en rencontrant la chair soyeuse au-dessus du bas. Il caressa le triangle de tissu entre ses jambes et dévoila ses dents dans un sourire carnassier, à la fois menaçant et troublant. Il lui fit alors le geste convenu, puis sortit de la pièce. Elle attendit 3 minutes, s’étira, bailla et posa son verre. Puis, elle s’allongea en chien de fusil, la joue contre le tissu, une mèche rebelle lui zébrant le visage. Sa respiration se fit plus lente, régulière, yeux fermés mais aux aguets.
Elle entendit des bruits de pas ; il n’était pas seul mais elle ignorait combien ils étaient, deux ou trois ? Elle sentit un frôlement et une effluve de parfum masculin inconnu qui vint se placer à sa droite. Elle reconnut son odeur à sa gauche et elle eut l’impression qu’une troisième personne lui faisait face. Homme ou femme ?
Elle sentit une main lui caresser les lèvres et un doigt pénétrer sa bouche, cognant l’ongle sur ses dents. De l’autre côté, elle sentit quelqu’un lui ôter ses chaussures et embrasser sa plante des pieds. Une autre paire de mains courait sur ses jambes, pressant la chair sous le nylon.
Elle maintint ses yeux fermés et tentait de calmer sa respiration. Elle tenta de brider la vague d’excitation qui montait vers son ventre. De la salive coulait de ses lèvres sans qu’elle puisse s’en empêcher, elle en éprouva une légère honte. Et pourtant, plus la vague montait plus la salive coulait, légère, mousseuse, descendant sur son menton et dans son cou. A cet instant, elle sentit une langue sur elle, effaçant sa propre salive, la buvant. La main qui lui emprisonnait la cheville gauche, remonta sur sa cuisse et fit glisser le bas avec beaucoup de douceur ; en même temps, on lui embrassait l’arrière du genou. Puis on engloutit ses orteils dans une bouche en fusion, elle émit un gargouillis, réprimant un gémissement. Elle se cramponnait intérieurement, pour ne pas bouger. On plaça alors son pied sur un pénis en érection, qu’elle imagina long et fin. Elle eut l’impression que l’autre se branlait avec son pied, il faisait glisser la cambrure du pied sur la queue dressée, majestueuse. Elle ne put s’empêcher de crisper les orteils pour évaluer la fermeté de l’organe.
L’atmosphère s’alourdit d’un cran. Une autre main s’était posée entre ses jambes, caressant, puis griffant le tissu, l’écartant pour prendre possession des lieux, d’un doigt long et tendu. Tournoyant entre les petites lèvres, le doigt entrepris de la pénétrer, doucement, lentement, tandis qu’un pouce exerçait une pression délicieuse mais crispante sur son clitoris. Le « possesseur » de son pied, lui releva sa robe à la taille et lui fit plier le genou, pour livrer totalement le passage au doigt qui la fouillait de plus en plus fort, de plus en plus loin, mais toujours lentement. Comme de sa bouche, sourdait de son sexe un jus chaud, onctueux. Un autre doigt, apparemment humidifié, appuya sur son anus. Il entra d’un coup et démarra son va-et-vient en douceur, elle l’avala dans un mouvement de hanche qu’elle réprima aussitôt, laissant échapper un grondement rauque, qu’on s’empressa de taire en lui poussant un sexe dans la bouche, écartelant sa bouche des deux mains. Elle le sentit au fond de sa gorge, s’extrayant aussitôt. D’un coup, les mains et les sexes s’échappèrent à son grand désarroi. Elle restait ainsi tremblante, dégoulinante, en proie à un puissant désir.
Elle entendit chuchoter au loin, puis se sentie attrapée par des bras musclés, soulevée et déshabillée. Ne lui restait que ses bas, on lui ôta sa robe et ses dessous. Elle fut déposée comme un fétu de chair sur une poitrine d’homme au poil bouclé et doux, bras et jambes maintenus largement ouverts de chaque côté de ce torse sportif. Les bras musculeux l’empoignèrent aux hanches, l’agrippant à pleines mains, tandis que les autres la maintenaient par les cuisses pour la visser, offerte, sur le sexe de l’homme allongé. Ce dernier harponna ses fesses grasses et la fit coulisser sur lui. Elle s’empêchait de gémir et bloquait l’ondulation naturelle de son ventre, avide de cette queue qui l’emplissait délicieusement. Dans son dos, elle sentait des mains sur ses reins, d’autres sur ses pieds, puis ses cuisses, des lèvres sur sa nuque. Frémissante, elle ne put retenir un gémissement. Et sentit une claque sur ses fesses, en guise de punition puisqu’elle venait d’enfreindre une des règles. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier. Pas de bâillon, trop facile. C’était à elle de se maîtriser, de garder sa bouche fermée, sans crier.
On l’immobilisa sur la verge qui la remplissait ; elle sentit alors un doigt épais badigeonner son anus d’un liquide froid et aqueux, puis la pénétrer profondément. Elle lui sut reconnaissante d’utiliser un lubrifiant, elle savait qu’elle allait être doublement pénétrée et elle redoutait la douleur. Un peu comme aux abois, elle tenta de se détendre totalement et se laissa aller, en décontractant tous ses muscles. Elle sentit un second doigt rejoindre le premier, l’élargissant en cercles concentriques, fouillant son anatomie, écartant les parois de son anus. Elle sentit gonfler le sexe dans son vagin, l’homme devait éprouver beaucoup de plaisir à sentir le mouvement de l’autre côté de cette fine paroi de chair. Elle posa sa bouche insensiblement sur son torse pour mieux le respirer et pour étouffer ses propres gémissements. Les doigts se retirèrent pour laisser place à un objet qu’elle identifia comme un plug, lui aussi lubrifié et destiné à l’élargir. Elle se sentit incroyablement dilatée, pleine.
L’objet fut chassé par un sexe d’homme large qui entra en elle avec une incroyable lenteur, l’ouvrant au fur et à mesure, doucement, profondément. Puis les deux sexes bougèrent en elle en rythme, lentement d’abord. Elle les sentait presque comme s’ils n’avaient été qu’un ; fusionnant leur mouvement, il lui semblait qu’ils fusionnaient leur chair. Elle se sentit possédée comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Une sensation brutale montait de son ventre, comme une boule l’oppressant et montant dans sa poitrine. Quand l’orgasme la terrassa, elle ne put s’empêcher de hurler. Elle hoqueta pour finalement s’abattre, molle comme un amas de chiffon, son esprit ailleurs et son corps comme absent, soumis aux va et vient qui ne stoppèrent leur course qu’après la fulgurance de contractions et d’éjaculations, à longs jets qu’elle sentait ruisseler contre son vagin comme des sanglots de sperme d’un côté, plus bruyamment derrière elle où l’on se répandit en invectives et en coulées rapides sur le bas de son dos. On la reposa alors sur le sofa comme à demi morte, la poitrine habitée de soubresauts et les cuisses, de frissons. Et elle sut que c’était lui qui lui caressait les cheveux, lui redressant une mèche tombée sur ses paupières, et qui déposait une couverture sur elle. Elle l’entendit s’éloigner avec les deux autres hommes.
Quand il revint, il l’embrassa sur le front en lui disant « Réveille-toi ma douce ».
Un fantasme.. texte déjà ancien, écrit il y a quatre ans, pas vraiment bdsm ni libertin, mais des prémisses évident ^^
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Je n'ai malheureusement pas pu prendre de vacances cette semaine et je vais devoir travailler pendant 3 matinées.
A mon retour je trouve mon appartement impeccablement rangé, le ménage a été fait, les derniers cartons du déménagement récent ont été monté à l'étage, newermind, torse nu luisant de sueur, est en train de briquer le frigo.
Whaouuu, qu'il est bon d'avoir un adorable soumis à la maison, j'en découvre enfin tous les avantages.
Un homme totalement aux petits soins pour moi, dont les seules préoccupations sont mon plaisir et mon bien être.
Je vis un véritable compte de fée
L'après midi nous mènera vers une grande maison avec piscine et vue splendide sur le rocher du diamant. Une amie l'a mise à notre entière disposition pour plusieurs jours…
Nous y seront seuls et libres.
3 jours encore plus merveilleux que les précédents.
Quelques flashs...
Nos corps nus et excités dans la piscine, sa queue puis sa main qui me fouillent, me découvrent encore et encore.
Et soudain une sensation inconnue, une jouissance fulgurante, je ne suis plus qu'une chatte en chaleur de la racine des cheveux à la pointe des orteils.
Je cris, je grogne, je hurle, je supplie, je jouis comme jamais.
Que me fais tu ? Comment arrives tu à me faire jouir de la sorte ?
Je ne sais pas combien de temps dura ce miracle, l'impression d'une éternité tout autant que d'un instant bien trop court.
Je ne suis plus une Femme bien éduquée, je suis une chienne en chaleur, je ne veux pas que cela s'arrête, je veux jouir sans fin entre ses mains, je veux qu'il continue à me baiser encore et encore.
Je m'abandonne totalement à lui, pour la première fois de ma vie, je n'ai plus aucun contrôle, plus aucune limite, mes tabous, mes blocages, mon éducation ont disparu.
Je suis une chienne en chaleur.
Il me baise de ses doigts comme jamais personne n'a su le faire.
Je suis sa chienne en chaleur.
Je jouis par tous les pores de ma peau.
Je jouis en continu, ça ne s’arrête pas, une cascade de plaisir, une avalanche démente.
Plus rien n'a d'emprise sur moi.
Je suis pleinement en vie.
Blottie dans ses bras puissants, ma jouissance a continué de très longues minutes après la fin de ses divines caresses.
Merci newermind pour cette sublime découverte.
Plus tard je finis par m'endormir sur le canapé du salon, sans force, simplement heureuse et repue.
À mon réveil il est là, nu, endormi, allongé à mes pieds, à sa place.
Je le contemple, le dévore des yeux.
Il est si beau, si parfait.
Il s'offre à moi, s'abandonne, se laisse faire, ne résiste plus.
Mon pied droit glisse sur sa queue et ses couilles.
Je le caresse.
Il se réveille doucement, se laissant entièrement faire à nouveau.
Abandonné à mes caresses.
Abandonné à mes envies.
Abandonné à mes désirs.
Mon pied gauche prend alors possession de sa bouche.
Plénitude absolue, merveilleuse, irréelle.
Il est à moi.
Totalement.
Sans limite.
Il m'appartient.
Sensations et sentiments indescriptibles...
J'éprouve une jouissance cérébrale absolue.
Les mots pouvant décrire ce que je ressens n'ont pas encore été inventés.
Je le vis encore.
En moi.
À chaque instant.
J'ai aimé cet instant au delà des mots.
Je l'ai aimé à cet instant au delà du possible.
Au delà du bonheur.
Je suis envie.
Je suis en Vie.
Une autre nuit.
Une nouvelle envie
Un véritable besoin.
Je lui tends le martinet.
Je suis à 4 pattes sur le lit.
Je lui offre mon cul.
Ses premiers coups sont doux, presque maladroits, il a peur de me faire mal.
Il découvre que j'en ai besoin, que j'aime cela, que mon plaisir décuple alors.
Ses coups se font plus appuyés, plus forts, plus précis.
Je sens la chaleur de la douleur m'envahir.
J'entends ses grognements de plaisir.
Il aime me voir aimer la douleur.
Révélation pour tous les deux.
Il continue.
Il grogne, râle, gémi presque autant que moi.
Il aime ce qu'il me procure presque autant que moi.
Je ne veux pas qu'il s'arrête.
Il doit se contrôler, ne pas se laisser dépasser par son propre plaisir.
Ses coups visent maintenant mon entrejambes.
Les épaisses et lourdes lanières de cuir s'abattent sur mon sexe.
Je sens la jouissance m'envahir.
La divine chaleur du plaisir se propage en moi.
Ma jouissance explose.
Mon soumis a su me faire jouir sous les coups de martinet.
C'est si bon.
Si fort.
Si merveilleux.
Mon soumis a révélé en moi la Maîtresse masochiste.
J'ai besoin d'avoir mal.
J'ai besoin de ressentir cette douleur au plus fort mon plaisir.
J'ai besoin de sa passion quand il me fait souffrir à ma demande.
J'ai besoin de son excitation quand il sait qu'il me fait mal.
J'ai besoin de son sexe encore plus dur et endurant quand il provoque ma douleur.
J'ai besoin de son sexe qui s'enfonce alors dans mes reins.
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La porte se ferme doucement, derrière des bâillements de plus en plus prononcés. La soirée s'annonce courte, la journée avait été bien remplie.
Ce ne sont pas les envies BDSM qui Lui manquent, au contraire, mais le sommeil guettait.
La voyant à 2 doigts de s'endormir, Il la laisse se coucher, et Lui demande de se déshabiller.
Elle s'allonge.
Il s'éclipse.
Il revient, un gant savonné à la main.
Elle ne bouge pas, se laisse laver un pied, puis l'autre.
Il refait un aller-retour pour s'occuper du reste du corps.
Son Corps... à elle, sa soumise.
Il a grande envie de jouer de lui, mais elle est trop fatiguée pour cela; pourtant, Ses doigts lui démangent.
Il l'aurait bien vu, maintenant, en collier, ou dans des cordes – plusieurs motifs Lui plaisent.
Elle, délicieusement entravée dans ces liens de cotons ou de cuir.
Elle, délicatement offerte à Ses plaisirs, Ses envies
Elle, sublimement offre tout le plaisir qu'Il lui donne
Le collier n'est pas loin, la corde non plus pour prendre possession d'elle en douceur. Pourtant, Il a décidé de faire autrement.
Versant de l'huile de corps dans Sa main, Il prend délicatement ses pieds pour les masser.
Toujours tendrement, mais passant là où les sensations sont les plus fortes.
Commence ainsi un long moment intime, doux, dans lequel se mélange des discussions de la vie courante, d'avenir, de BDSM, de réflexions personnelles.
Les petits noms doux vanilles se mêlent aux autres plus BDSM. Sa main qui la fouette, la fesse, masse les orteils, lui procurant un tout autre plaisir, plaisir de bien-être et de douceur.
Ses mains remontent le long des jambes, les parcourant sur ce lit de volupté huileuse.
Puis, massent longuement, mais délicatement, le ventre de sa soumise....
Pas de violence, ni de brutalité.
Cela n'éclipse pas la valeur de ce lien si particulier qui les unit tous les 2.
Elle est sous Ses mains, soumise à Ses caresses, massages, s'abandonnant au bien-être et à la détente que cette douce séance lui procure.
Un manque était survenu, un manque dù à une accoutumance commençait à lui empoisonner la soirée, quand Il décida de lui changer les idées par Ses mains.
Le martinet ou la laisse aurait pu être sorti, mais la solution qu'Il avait choisi Lui paraissait plus adéquate.
Elle ne prenait pas son pied, mais le sourire qu'elle affichant en disait long sur son état. La sensation de manque avait disparu, elle profitait pleinement de Ses mains qui la parcouraient...
Puis, vient le moment où elle offre son dos. A nouveau, Il huile Ses mains pour le massage suivant.
Elle était recouverte de cette huile à l'odeur envoûtante.
Elle savourait.
Mais à mesure que la soirée passait, que les mains massaient tendrement la douce peau de Sa Fierté, elle se faisait gagner par la fatigue.
Comme tout à l'heure, elle glissait rapidement vers le sommeil. Mais avant que ses yeux ne se ferment, Il bouche la bouteille et se place devant sa soumise.
Doucement, mais fermement, Il la prend en possession, lui procurant encore un autre plaisir pour ce soir-là. Rapidement, les gémissements accompagnent Ses va-et-vient.
C'est Son cadeau qu'Il s'offre.
Le plaisir de prendre sa soumise, après l'avoir bien détendue, après l'avoir fait sourire pendant tout ce temps.
Le plaisir de la masser, de s'occuper d'elle, son Joyau, comme elle le mérite, sa Fierté.
Se noyant tous les 2 dans le tourbillon de sensations lâché par les orgasmes, Ils goûtent à ce plaisir si unique, si intime, si complice que la Vie ait pu leur donner.
Quelques minutes plus tard, elle se repose dans Ses bras, s'endormant pour du bon, cette fois.
Bonne nuit, ma soumise
Je t'aime
Ton Maitre
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Depuis combien de temps l’avait-il mise dans cette position ? Pouvait-elle être plus à sa merci qu’ainsi, attachée, les yeux bandés, nue, écartelée ? Pourquoi ne revenait-il pas ? Et quelle avait été cette allusion à des inconnus qui aimaient se repaître de femmes dépravées ?
Mais quelle était donc cette chaleur qui envahissait son ventre ? Sentait-elle vraiment des gouttes lentement couler le long de ses cuisses ?
Etait-elle vraiment, avec lui, à cause de lui, ou à cause d’elle-même ?, à ce stade de débauche ?
Voulait-elle vraiment que des inconnus, des hommes au sexe dressé, entrent dans cette pièce et la voient ainsi, totalement indécente, à leur merci, mais aussi qu’ils la voient pantelante, le sexe trempé ?
Voulait-elle vraiment que ces images qui tournaient dans sa tête, de plus en plus vite, de plus en plus fort, images brouillonnes de mains sur son corps, de cheveux tirés, de doigts dans sa bouche, de gifles sur son corps, sur son visage, de fouet sur son dos, ses fesses, son ventre, ses seins, de pénétrations multiples, d’orifices investis, de corps secoué par l’assaut de membres turgescents, deviennent réalité ?
- - - - - - - - - - - - -
Et son Maître entra, et il fit entrer des hommes.
Certains semblaient à leur aise et souriaient, d’autres étaient intimidés par la situation.
Le Maître s’approcha de la femme, la saisit par un sein avec une certaine brusquerie, il fit quelques remarques sur son corps, sur certaines parties qu’il aimait particulièrement, sur d’autres qui étaient aptes à donner du plaisir aux hommes.
Tout en parlant, il la tenait toujours par ce sein, un peu comme il l’aurait tenu par une laisse, et il secouait et faisait lentement balancer son corps en un mouvement qui suivait le rythme de sa voix.
Et cela fit sourire certains, et en choqua d’autres, on pouvait le voir à leurs yeux agrandis.
Puis il gifla ce sein. Il la saisit ensuite par les cheveux pour empêcher son corps de tourbillonner pendant qu’il se mettait à gifler ses fesses, puis il lâcha les cheveux pour la laisser tourner d’un côté ou de l’autre au gré de ses claques qui résonnaient dans la salle.
Il demanda alors aux hommes de s’approcher et de profiter de ce corps qu’il leur offrait pour son plaisir à lui, pour le leur, pour celui de la femme aussi, affirmait-il.
Des mains s’emparèrent de son corps, de plus en plus de mains, investissant chaque centimètre carré de peau.
Et l’on pouvait dire que, littéralement, son corps ne lui appartenait plus.
Puis elle fut fouettée, surtout sur le dos et les fesses qui se couvrirent de marques rouges de plus en plus nombreuses, alors qu’elle poussait de délicieux gémissements mêlés d’un soupir, presque à chaque coup. La tête se rejetait alors en arrière pour permettre au corps de se tendre, afin qu’il aide à la diffusion de la douleur.
Cela lui donnait une pose magnifique, absolument émouvante, expression de la détresse d’un corps maltraité, expression aussi d’une sensualité animale à l’état le plus pur.
Et les mains reprirent possession de ce corps maintenant rougi, elles investirent les chairs et s’invitèrent d’elles-mêmes dans les places les plus intimes.
Puis on joua sur les poulies et on descendit un peu le mécanisme afin d’ajuster la position de la femme et les hommes se succédèrent en elle et sur elle, et son corps fut secoué, de coups de butoir, mais aussi de spasmes provenant d’une source encore plus profonde en elle, d’un endroit qu’elle ne connaissait pas jusqu’alors mais qui irradiait de lames indéfinissables, d’ondes de plaisir, puisqu’il fallait bien les appeler comme cela.
A la fin, les hommes se retirèrent un à un, seul le Maître resta avec un ami fidèle qui délia les poignets et les chevilles de la femme alors que son Maître l’avait arrimée à lui en la serrant contre son corps avec fermeté mais aussi avec une infinie tendresse.
Il lui glissait tout doucement des mots et des phrases dans ses oreilles, et il l’arrimait à son cœur aussi fermement qu’il le faisait à son corps.
Et elle se sentit flotter dans l’espace, esprit à peine accroché à son corps rassasié, serpentant comme un dragon merveilleux et translucide dans d’étranges limbes au-delà du réel, au-delà du paradis ou de l’enfer...
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My girl, my girl, don't lie to me,
Tell me where did you sleep last night?
In the pines, in the pines
Where the sun will never shine
I would shiver the whole night through
La veille, les grillons avaient été les seuls témoins de ces moments qui nouent le ventre et transpercent le cœur, ceux où les larmes coulent en silence sans qu’on puisse les retenir, seules marques visibles de nos peines et de nos peurs. Mais ces moments inespérés étaient trop précieux pour qu’on les teintes de ces gouttes salées, alors j’ai tout entassé pêle-mêle dans une boite, consciente qu’il faudrait un jour la rouvrir pour ranger tout ce que j’avais enfermé là et qui finirait forcément par rejaillir un peu trop violement quand je ferai sauter le verrou. Peu importe, j’ai eu ma dose de bonheur absolu le soir suivant.
La journée avait été brulante, nous nous étions à peine croisés, peinant à finir nos tâches dans l’espoir de pouvoir dérober un peu de temps pour nous. Quand l’obscurité nous mis au repos, quand les verres prirent des reflets de rubis à la flamme des petites bougies qui parsemaient le sol, quand les grillons voulurent rivaliser avec le doux clapotis de l’eau pour prendre le pas sur tout autre bruit, notre moment commençât. Ce soir là, il n’y eu aucun accessoire, pas de jouet, pas de collier et pourtant je ne lui ai jamais autant appartenu et n’ai jamais reçu autant de plaisir. Je ferme les yeux pour retrouver la chronologie mais aujourd’hui encore je suis submergée par l’intensité de ces instants et je perds le fil. Les images se superposent et s’entrechoquent dans ma tête avec le secret espoir d’être celle du haut de la pile, comme s’il en était une plus importante que les autres. Etait ce quand il a pris possession de mon corps ? Quand, dans sa douceur mêlée de fermeté il a commencé à aller et venir en moi. Quand, d’un geste je me suis retrouvée nue, ne sentant même pas la petite brise fraiche tant je brulais intérieurement. Ou était ce quand je lui ai offert mon âme, quand je me suis agenouillée devant lui, nue dans tous les sens du terme, qu’il a fait ruisselé le vin sur mon corps avant de s’y désaltérer, quand, après l’avoir nourri je fut quant à moi nourrie de lui.
Je ressens encore la douceur de ses baisers, contrastant avec ses mains qui retenaient les miens en me maintenant par les cheveux, je ressens encore plus fort le frisson de la jouissance jamais atteinte qu’il m’a procurée à cet instant. Quand le calme put revenir en moi, un peu plus tard, j’ai aperçu la lune entre les aiguilles des pins. Elle nous éclairait de cette lueur si particulière qui rend l’instant presque irréel. C’était cela… Irréel et parfait. Je n’ai pas voulu céder à la mièvrerie en avouant qu’il était celui que me correspond parfaitement, qu’il lui suffit d’un regard pour lire en moi mes envies et mes craintes. J’ai voulu arrêter le temps. Pas définitivement, juste un peu, juste pour que cela dure un peu plus. Mais je n’y suis pas parvenue.
Alors j’ai souri, collée contre lui, blottie dans ses bras, heureuse de ce petit instant parfait qui nous était offert.
Il serait temps, plus tard, de revenir à la réalité. Là, nous étions exactement ce que je voulais que nous soyons, frissonnants d’Amour dans la brise nocturne.
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Je ne sais que faire de mes mains, si actives d’ordinaire, désemparées de ne pouvoir saisir, toucher, caresser. Je les pose sur mes cuisses. « Sur les genoux. Et penche toi en avant, écarte les jambes » murmure t il à mon oreille. Mon corps ploie, mes jambes s’ouvrent. Je le sens remonter ma jupe sur mes hanches, dégageant mon entrecuisse à sa vue. Un gargouillis s’étrangle dans ma gorge, je happe une goulée d’air pour apaiser le chambardement dans ma poitrine. Une brusque chaleur monte à mes tempes qui battent plus fort. Je sens la sueur perler derrière mes oreilles, sous mes aisselles. Il ne bouge pas et semble se contenter de me regarder. Quelques courtes minutes qui me semblent une éternité. Mes jambes sont tendues comme tétanisées, mes pieds se crispent comme pour agripper le pavé. En dépit de cette tension musculaire, je sens mon sexe s’ouvrir, sous la mince bande de dentelle, s’épanouir. Il ne me dit rien et pourtant je me cambre instinctivement pour m’offrir à sa vue. Le nœud est toujours là au fond de mon ventre qui devient palpitant, plus chaud, enflant comme un être de chair, autonome. Ce désir que je ne maîtrise pas et qui grandit malgré moi. Quand va-t-il enfin me toucher, bon sang ! Sang bouillonnant sous la peau et qui semble se concentrer dans mon sexe qui l’absorbe tout entier, douloureux, brûlant, qui suinte légèrement, j’en ai la sensation. Il lui suffit de tendre la main et de frôler le tissu pour s’en rendre compte.
D’un seul coup je sursaute : il vient de poser sa langue à cet endroit précis et sa salive se mêle à l’humidité qui imbibe le tissu. J’étouffe un gémissement, contrôle ma respiration mais il se retire, tellement vite ! Voulait-il juste me goûter ? Je sens la frustration me gagner, je proteste intérieurement, mes doigts se crispent sur mes genoux.
Son ongle glisse dans le creux du genou, remonte derrière la cuisse, suivant une ligne de bas nylon imaginaire. Une décharge électrique passe directement de ma peau dans mon sexe qui coule de plus belle. Je me cambre davantage.
L’envie grandit, celle de sentir ses mains sur mes fesses, sur mes hanches, celle de le sentir prendre possession, me pénétrer, me dévaster. L’envie va devenir rage, déferlante, incontrôlable, je le pressens tant je me sens électrifiée par lui, sa voix ferme et profonde, son ombre qui plane au dessus de moi, sa présence pleine, ample. Il est tellement là, même s’il me touche du bout des doigts !
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Torture.
Mon âme est torturée.
Mon âme a été salie.
Les larmes l'ont nettoyée.
La sueur et le sang la purifie.
Mon âme guérit lentement.
Abîme.
Mon esprit s'est abîmé.
Mes démons en ont pris possession.
Pourquoi les détester?
Ils sont là pour mon ascension.
Mon esprit se forge patiemment.
Déchirure.
Mon cœur est déchiré.
Le sang coule encore, noir et puant.
Autour, une nouvelle armure s'est érigée.
Le sang putride en est le ciment.
Mon cœur se protège doucement.
Néant.
Mon corps est vidé.
Il prend aujourd'hui une autre apparence.
Il souffre encore de ce passé.
Il sera désormais le reflet de ma vibrance.
Mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme changent intensément.
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Le début de soirée est plus calme qu'à l'accoutume... Rien à préparer ou presque... Dehors, il tombe des cordes et demain matin, le réveil est bâillonné.
Alors que le repas est pratiquement prêt, Il invite sa Douce à prendre l'apéro avec Lui. Moment agréable qu'ils ne peuvent savourer tous les jours à cause du rythme effréné, mais ils le dégustent avec plaisir...
Sur le point de mettre la table, Il se léve et pose ses mains autour du cou de son Coeur. Joignant le geste à la parole
«A partir de maintenant, tu es ma soumise jusqu'à ce que je te retire ce collier»
- Non!
- Inutile de te débattre, c'est ainsi ou tu t'en prends une.
- Non!»
Elle se débat, mais deux violentes frappes s'abattent sur ses fesses. Il se surprend presqu'à les avoir envoyées aussi fortes, mais il existe un Mot pour arrêter.... le reste, c'est de la rébellion.
Une fois calmée, Il enchaine
«Je te veux en tenue, jupe et tes bracelets.»
Pas un mot ne sort tandis qu'elle va chercher ses affaires...
A son retour, elle est comme Il veut, ravissante, même si elle n'est pas tout à fait à l'aise.
Pendant qu'Il lui enfile les bracelets aux poignets et aux chevilles, Il lui détaille le programme à venir et s'assied à table.
En la menottant les mains devant, Il lui ordonnede Le servir et la laisse s'aloigner dans la cuisine.
A son retour, Il l'attend, mais ne fait rien pendant qu'elle pose l'assiette devant Lui. Puis, elle pose la sienne sur une chaise qu'Il lui désigne, à sa droite et mange ainsi à genoux.
Des caresses lui sont posées sur sa tête, elle répond docilement...
Le plat suivant est différent. Il l'attend, cravache à la main. Il l'arrête.
Elle a toujours les assiettes en main quand Il lui soulève sa jupe. Du bout de la cravache, Il lui donne une petite frappe sèche sur la cuisse, puis une autre et une autre sur le sexe. Chaque frappe la fait sursauter plus ou moins discrètement suivant la puissance de la cravache.
Par ses sautillements et ses plaintes de douleur, elle L'excite, bien plus vite qu'Il ne l'avait envisagé, mais Il continue.
Quand le rouge clair s'installe sur ses cuisses, Il la laisse servir et poursuivre le repas avec Lui.
Pas une plainte n'est émise, juste des gémissements de plaisir quand Il la caresse entre 2 fourchettes.
Il sent que quelque chose cloche, Il ne la sent pas aussi libre que d'habitude. Aussi, Lui commande-t-il d'apporter la suite.
Quand elle revient, Il l'attend avec des cordes.
«C'est Moi que tu dois regarder et veiller à ce que tout se passe bien. Concentre-toi sur Moi, et uniquement Moi. Tout se passera bien et au mieux si tu ne considères que Moi.»
A ces mots, Il la ligote rapidement et la fait poser sur la table, exposée, offerte à sa vue, bandée et bâillonnée. Il déguste ainsi la suite de son repas avec le meilleur ornement de table qu'Il puisse avoir, sa soumise. Docilement, elle se laisse admirer. Elle est magnifique, les cordes mettent en valeur tout son corps qu'Il a hâte d'en jouir....
«Passons au dessert!»
Il la fait descendre de la table et, en lui retirant sa jupe, lui murmure:
«Je veux mon dessert à point, prépare-toi»
Il lui laisse les mains menottées et la fait asseoir dans le canapé. Ses mains guident les siennes vers sa chatte qui manifestement a aussi faim de dessert...
Puis s'installant devant elle,
« Je te regarde, applique-toi et tu auras une récompense...»
Ses doigts s'agitent aussitôt sur un sexe en manque et des gémissements se font entendre. Plutot discrets, ils deviennent de plus en plus insistant, mais ce n'est pas assez. Un coup de martinet lui ordonne de donner plus de vigueur à cette masturbation. Un deuxième s'abat pour lâcher un cri à travers le bâillon.
Ce n'est toujours pas assez. Sa soumise peut mieux faire et c'est une pince qui est posée sur un sein juste après un autre claquement, puis un autre et une pince est apposé sur l'autre sein …
«Jouis pour Moi, c'est trop long! Tu devrais déjà être en train de voyager!»
La pluie de coups de martinet reprend de plus belle et des claque s'abattent sur les seins.
Soudain, elle se crispe d'une force incroyable en lâchant un râle de plaisir que le baillon ne peut bloquer. Son corps ondule par violent a coups, torturé par le puissant orgasme qu'elle vient de déclencher en elle.
Sans attendre qu'elle en soit totalement remise, Il la retourne et se place derrière elle pour la saisir brutalement. Son sexe déjà durement raide disparaît en elle d'un coup, mais les puissants aller-retours qu'Il lui fait subir ont immédiatement raison de son Plaisir et d'autres orgasmes suivent aussitôt. Elle perd pied et tout contrôle tandis qu'Il la prend en possession. S'aidant des cordes pour mieux se loger profondément en elle, Il ne retient pas non plus des soupirs de plaisir, accompagné par ceux de sa soumise...
Enfin, Son corps se met aussitôt à entrer en transe pour se crisper soudainement violemment. Ca n'en finit plus, tous Ses muscles ne veulent se relâcher suite à ce fabuleux orgasme....
Puis, se retirant doucement, Il la libère de ses contraintes et, avant de la débâillonner, Il lui glisse:
«Ce soir, on est club. Tu auras ton collier.»
Le ton est donné...
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Il n’y a pas ces blancs, ces rires nerveux, ces trucs débiles que l'on fait quand on se rencontre pour la première fois. Il y a seulement deux corps qui se découvrent et deux âmes qui se retrouvent. Des mains qui se perdent, des regards qui s’accrochent et des baisers qui s’enflamment…
Il y a aussi la douceur du bout de tes doigts, celle du bout de ton nez, la chaleur de ton ventre, le contact soyeux de tes cheveux… La douceur aussi de tes gestes, de tes mots et du regard que tu portes sur moi.
La beauté et la bienveillance de ta manière d’attacher, quand je suis assise et que je te sens, collé à mon dos, contre moi… Ton nez qui se frotte sur ma joue, tes cordes qui glissent le long de ma cheville, de mes seins et d’ailleurs… Cette façon que tu as d’alterner le chaud et le froid, pour finalement créer le plaisir, le vrai, qui prend possession du corps et qui devient difficilement contrôlable.
Ces gestes d’une grande tendresse, cette empathie rare et précieuse… Ces sourires, ces yeux qui pétillent…
Quand tu m'attaches, j'ai l'impression que tu me protèges. J'ai l'impression que tu me berces de ton aura bienveillante... Il n'y a pas de mots... Juste tes mains, ton corps tout entier, et tes cordes. Quand je sens tes cils frôler mon visage... Ton menton qui se frotte à moi... Ces précautions, cet apaisement mutuel... J'ouvre la bouche et expire un grand coup. J'ouvre aussi les yeux : tu me souris, je te souris aussi. Je plane, putain... Je sens la chaleur de ton corps. J'imagine toute cette énergie positive graviter dans la pièce et créer un cocon. C'est beau à pleurer... J'imagine que vivre des moments semblables, c'est une chance ; j'en ai, de la chance...
Et le moment après les cordes, quand j'ai la tête qui tourne et que je suis toute flagada... Encore cette douceur, cette patience, cette tendresse...
Je...
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Je t'encordes, t'emprisonne dans mes cordes...effleure doucement ta peau. ..respire ton doux parfum...quelques légers coups de griffe te font frémir. Une fois imobilisée je dépose un baiser sur ta nuque, j'observe ta réaction. .. je poursuis. ? Lentement je t'allonge. .. te caresse... tes yeux dans les miens. .. je dépose mes lèvres sur les tiennes, savoure cet échange. .. douceur tendresse. ... je pose ma main sur ton cou... prendre possession de toi.... glisser mes doigts en toi... je te veux fontaine.... faire monter ton désir. .. réchauffer tes fesses, les faire rougir... de mes mains....les caresser... glisser ma langues pour te savourer. .. t'entendre gémir .... et te faire couler....
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JOUR 1 (suite)
Je lève les yeux vers toi:
«Ça ne peut pas être trop fort?»
Je me vois
en reflet
dans cette théière,
elle qui nous a attendu,
en bas,
fidèle, patiente,
toujours chaude et gonflée,
exhalant une suave odeur de fleur,
toute prête à être bue,
encore,
jusqu'à la dernière larme.
« C'est meilleur quand ça infuse longtemps »,
J'esquisse un sourire métaphorique et porte le bol à mes lèvres.
C'est alors avec un visage blême que je reviens des chiottes, et m'assoie, comme soudainement embarrassée, paniquée, honteuse, désolée et en rage, un peu tout cela à la fois, rampant sournoisement sous le vernis de ma pudeur.
«Je crois que mes règles arrivent»
Avec une semaine d'avance, elles me font l'effet d'une sentence qui me tombe sur la tête, un coup du sort. Injuste, dégueulasse.
Une catastrophe, un monde qui s'écroule, que pourrait-on faire de moi, saignante? Je ne vais qu'inspirer une distance réglementaire, peut-être un dégoût un peu ravalé, d'ailleurs je me sens déjà presque coupable de cette indisponibilité de circonstances, puisque je vais avoir tôt fait d'y trouver une cause psychopathosexologique.
Tu me parais peut-être un peu amusé par la vaine panique qui a pris possession de mes légèretés.
«Détends-toi, prends les choses tranquillement, rien n'est grave.»
Des encouragements et un état d'esprit qui m'aident à dédramatiser l'affaire, mais parallèlement je me catapulte au plus profond de mon utérus, histoire de lui faire entendre raison: «Ça n'est pas à toi de jouer, boucle-là encore quelques jours, je te revaudrai ça ».
«Tu finis ton bol et t'es prête à jouer?»
Tu es debout, tu m'attends.
J'aquiesce, et termine mon thé à toutes petites gorgées, celles qui savourent.
Tu as allumé des petites bougies qui donnent à la pièces des lueurs contrastées. Je t'ai entendu préparer des choses, choisies parmi les bruits insolites dont regorgent tes malles.
Alors je me lève, et m'avance, nue vers toi.
Tu me saisis un poignet, l'attaches à une menotte de cuir. Je regarde tes gestes, je vois mon poignet, docile, confiant, qui se laisse mettre hors d'état de nuire. Tu me rabats l'autre bras dans le dos, et lies mes deux poignets ensemble. Ma respiration se fait plus courte, attentive, en latence.
Tu m'observes ainsi. Tes mains s'approchent de moi et je sursaute dès qu'elles effleurent mes tétons, dressés et sans défense. Tu me les pinces et ta voix murmure un plaisir naissant. Sur mes lèvres, un petit sourire trahit mon regard, fuyant, en proie. Je détourne la tête, tes mains remontent, et entourent mon cou.
A ce moment ma nuque n'est plus qu'un frisson.
Ma gorge se voit nouée d'un collier de cuir, et d'un cœur qui bat, qui se bat contre lui-même.
Et puis une corde autour de mon visage, qui passe devant, derrière, vient enserrer ma tête. Ça dérape, tu insistes. Je n'aime pas trop cette sensation de ne plus pouvoir ouvrir la bouche, de ne plus rien pouvoir transmettre par l'expression de mon visage.
Seuls mes yeux peuvent encore s'affoler.
Tu m'allonges au sol, replies mes jambes et lies chacune d'elles, cuisse contre mollet, par de nombreux tours de corde. Je regarde ton grand tambour suspendu au plafond, flotter au dessus de ma tête, en sentant les liens se tisser contre ma peau.
En sentant cette emprise qui s'élabore, méticuleuse.
Cette immobilité me saisir, toute entière.
Tu t'éloignes un temps. J'en profite pour tester mes marges de manœuvre.
Réduites. Il fallait s'en douter.
Je tressaille au contact d'une sensation froide sur mon sexe, qui va et vient, et puis qui s'applique par petites tapes sur l'intérieur de mes cuisses, mon ventre, et qui vient se frotter à ma fente. Ta cravache indienne. Je me tords comme je peux. Tu montes en intensité, ça claque de plus en plus fort sur ma peau, et je fais des bonds quand ça atteint mon clitoris. La douleur est vive et soudain je voudrais te supplier de ne pas insister plus. Mais je n'ai pas besoin, car tu te lèves.
Un répit
D'une seconde.
Je te regarde et tu me surplombes.
Tu saisis une bougie et la penches au dessus de moi. Je sens la cire chaude couler sur ma poitrine, mon cou, au creux de mon aisselle. Puis tu en prends une autre et verse d'un peu plus bas. Les coulées atterrissent sur mon ventre, suivent l'aine, et viennent irradier mon sexe. J'émets un cri, j'ai l'impression que la brûlure va me ronger la peau, mais déjà elle s'estompe peu à peu, la cire tiédit et se rétracte, emprisonnant mes poils.
Tu me laisses ainsi, t'éloignes, et reviens prendre quelques photos.
Ta main vient ensuite se lover au creux de mes cuisses qui tremblent, et il te faut ouvrir ce cachet de cire pour t'introduire en moi, d'un coup.
Tes coups de reins se répercutent jusque au sommet de mon crâne, tes mains s'agrippent à mes seins, je sens une boule qui monte en pression à l'intérieur de mon ventre.
«Je peux jouir?»
Tu marques un long et cruel silence avant de dire :
«Oui, vas-y.»
Ça implose en moi, d'une manière violente et diffuse à la fois.
Tu craches et m'enfiles un doigt dans le cul. Je blêmis. L'appréhension est toujours proche de la panique quand je sais que tu vas vouloir m'enculer. Ton sexe cherche le passage, force un peu. Je me tortille, tente de me redresser, comme pour implorer toute ta délicatesse. Elle est de mise, mais avec la fermeté que tu estimes pour déjouer mes dérobades. Ça me fait mal. Toujours au début, je n'arrive pas à me détendre, d'autant plus quand ton intromission n'est pas complète, et m'attend. Je souffle, je me concentre, et soudain tu forces la dernière barrière. Ce qui s'échappe de moi ressemble un peu à un sanglot... de soulagement.
Là encore tu t'amuses longtemps de me voir me tordre, traversée par des sensations si fortes qu'elles refusent encore à présent de se laisser coucher sur le papier.
Je jouis une nouvelle fois, différemment, avec quelque chose de plus sauvage dans mon cri. Mais je sens qu'il y a encore un endroit où je retiens, comme si je ne pouvais pas me laisser aller totalement. J'ai l'impression que ces jouissances me sont arrachées, elles éclatent comme des ballons de baudruche, dont il ne reste ensuite plus que des lambeaux...
Tu me défais le bondage du visage.
Je me sens libérée, tout de suite.
Et puis tu m'embrasses, m'aides à me redresser, dénoues une à une les boucles qui m'enserrent les jambes, ça fait des dessins rouges incrustés sur ma peau, j'aime bien. Je caresse ces empreintes, qui bientôt disparaîtront, elles.
Je vois s'approcher une lame brillante dans ta main. Doucement, très doucement, elle vient gratter les écailles de cire qui perlent sur ma peau.
Je retiens mon souffle, frissonnante sous la caresse de ton couteau.
«Ça va?», me demandes-tu, alors que mon corps est assis sur le canapé, et que ma tête semble sûrement partie loin.
«Oui, oui, je redescends».
***
Rhum, Sushi.
Échanges, réconfort.
J'ai l'impression de m'être retrouvée catapultée à cette nuit tombante. Tout ce que je viens de vivre me paraît former un grand tourbillon au sein duquel je me suis tant laissée égarer, que je crains déjà ne plus être en mesure de me le remémorer fidèlement. Ensemble, on retrace quelques grandes lignes, ma plume court, succincte, sur le papier que tu me tends, le temps n'est pas encore à l'étoffe de ces quelques mots griffonés.
On opte pour le film "L'art de la pensée négative". En grand écran sous la couette.
N’a-t-on pas mauvaise conscience, avant de s'escrimer, de se mélanger encore férocement ?
Jusqu'au milieu de la nuit...
Tu te retournes, sur le dos, à bout de souffle. Je reprends le mien et t'adresse un regard, furtif et un peu désolé:
«Coriace, hein?»
Puis je reste un moment à fixer mes mains qui tripotent un peu méthodiquement les plis de la couette, comme s'ils pouvaient m'aider à formuler des pensées de plus en plus obsédantes.
Tu te tournes vers moi, et je te sens m'observer.
Sans mal, tu décryptes évidemment mon silence:
«Tu as quelque chose à me dire?»
Oui.
Je pense à l'empreinte
que va laisser ce tatouage sur moi.
En moi.
Irrémédiablement.
Demain.
Alors je t'explique les peurs
qui conspirent, louvoient,
à l'ombre de mes élans.
Je te parle de ces distances
qui se creusent avec mes amours,
de mon effroi à leur dire
ce qui m'émoustille tant.
Je te fais visiter
le cœur du désir qui me prend,
en traître
qui détrône mes prudences,
me laissant là,
face à ce vent fou
qui tourne
les pages noircies
de mes nuits blanches.
Et j'imagine le dessin de mon étoile,
mon futur tatouage,
offerte,
qui s'étire comme je me livre,
toute crue,
comme je me jette,
dans la gueule d'un loup.
L'aube sera rouge.
Fin du premier jour
(à suivre)
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Pour savoir ce que vous en pensez, je l'ai écrite pour moi. Les remarques, critiques, conseils et suggestions sont les bienvenus, et plus particulièrement s'ils sont argumentés.
LETTRE D'ENGAGEMENT MUTUEL A LA DOMINATION ET A L'ESCLAVAGE
Cette lettre lie dans un engagement mutuel : ….............................., qui sera désigné par la suite comme l'esclave. Et : ….............................., qui sera désigné par la suite comme le Maître. Par cette présente lettre, l'esclave s'engage sur l'honneur à se soumettre à la volonté du Maître, à se laisser asservir, exploiter, violer, séquestrer et torturer par lui de toutes les manières qu'il lui plaira, ainsi que par toutes les personnes à qui il donnera son autorisation. La suite de cette lettre présente un exemple de vie que souhaiterait vivre l'esclave, même s'il n'impose pas cet exemple précis au Maître. L'esclave s'engage sur l'honneur à ne jamais tenter de s'émanciper lui-même. Par cette présente lettre, le Maître s'engage sur l'honneur à exploiter à volonté l'esclave, mais aussi à le maintenir dans un état de santé satisfaisant (notamment en ce qui concerne sa bipolarité), et à chercher à le rendre globalement heureux dans l'esclavage et la torture qu'il lui infligera. S'il donne à une tierce personne l'autorisation d'utiliser l'esclave, il s'engage sur l'honneur à veiller que cette tierce personne l'utilisera de manière responsable, en respectant lui-même l'engagement précédent du Maître sur la santé et le bonheur de l'esclave. Le Maître s'engage sur l'honneur à ne jamais donner ou vendre à titre définitif l'esclave à une tierce personne, en gardant toutefois le droit de le prêter ou de le louer. Signature de l'esclave : Signature du Maître : EXEMPLE DE VIE DESIREE PAR L'ESCLAVE Dès la signature de ce contrat d'esclavage, toutes les possessions de l'esclave sont remises au Maître, et l'esclave devient une possession du Maître. Toutes possessions que l'esclave obtiendrait à titre définitif et d'une manière ou d'une autre par la suite doivent être au plus vite données en offrande au Maître, de manière à ce que l'esclave ne possède plus jamais rien. Les possessions qu'il obtiendrait dans le but de les donner, de les transmettre ou de les rendre par la suite à une tierce personne doivent leur être remises à la première occasion, et ne seront donc pas offertes au Maître. Par amour pour le Maître, l'esclave accepte de se faire asservir par lui. A partir de ce moment, l'esclave garde en permanence une attitude docile et servile, et garde les yeux baissés quand il est face à son Maître. L'esclave appelle alors son Maître «Maître» et le vouvoie, tandis que le Maître le tutoie en retour et l'appelle comme bon lui semble. Chaque fois que le Maître et l'esclave se retrouvent dans la même pièce, l'esclave salue le Maître en s'inclinant respectueusement. Quand le Maître s'absente et revient chez lui, l'esclave l'accueille en s'agenouillant devant lui. L'esclave est dressé à être efficace au travail, heureux et plaisant à côtoyer dans sa servitude, et à la fois humble et fier de sa condition d'esclave, ayant appris à se sentir honoré par son asservissement. Il est dressé à servir aussi bien son Maître que toute autre personne à qui le Maître le prête ou le loue. Il a appris un minimum sur la cuisine, le jardinage, le bricolage et la mécanique automobile pour mieux servir son Maître. Il est aussi entraîné à être violé sans ménagement par son Maître et par les amis de son Maître, et à être torturé de manière de plus en plus extrême et de plus en plus fréquente pour pouvoir supporter toujours plus de douleur. Les séances de tortures seront toutefois sécurisées avec, au minimum, un safeword que doit respecter le Maître. L'esclave est entraîné à accepter sans broncher toutes les humiliations, et à les recevoir comme des preuves d'amour de son Maître. Les journées de l'esclave sont généralement divisées en trois périodes, que le Maître peut déplacer, raccourcir et allonger à loisir. Durant la période de travail, l'esclave est relativement libre. Le Maître lui met ses fers au cou, aux poignets et aux chevilles, et l'esclave vaque à ses tâches domestiques. C'est principalement durant cette période que le Maître utilise son esclave, pour des relations sexuelles, pour des séances de tortures, ou pour des choses plus simples comme discuter avec lui ou regarder un film avec lui si le Maître le désire. De temps en temps, l'esclave peut aussi accompagner le Maître à l'extérieur (sans ses fers s'ils sortent en public, mais en portant toujours au moins un collier de chien pour indiquer clairement sa condition servile), pour que l'esclave porte les courses du Maître ou conduise sa voiture par exemple. L'esclave n'a jamais le droit de sortir seul de la demeure du Maître, et si celui-ci s'absente pendant cette période, l'esclave est au moins enchaîné dans une pièce de la maison pour éviter toute tentative de s'enfuir. Durant la période d'écriture, l'esclave est enchaîné à son bureau pour écrire. Un ordinateur est mis à sa disposition pour cela, avec une connection internet. L'esclave a le droit de lire des livres, de faire des recherches, de regarder des images, d'écouter de la musique et d'entretenir des interactions avec d'autres internautes, car cela peut aider à faire germer des idées pour l'écriture et à enrichir ses discussions avec le Maître, mais le Maître surveille son historique de navigation et ses discussions, et n'hésite pas à lui bloquer l'accès des sites où il va perdre mon temps. Le but premier de cette période reste en effet que l'esclave écrive pour le Maître, qui apprécie son écriture. Si l'esclave parvient à vendre des livres, les bénéfices sont donnés en offrande au Maître. Durant la période de repos, l'esclave est enfermé et enchaîné dans un cachot ou une cage, de manière plus ou moins contraignante selon les envies du Maître, qui le laisse alors ainsi se reposer et dormir. Bien entendu, rien n'empêche le Maître de venir voir l'esclave et de le réveiller de la manière qui lui plait le plus et pour n'importe quelle raison qu'il puisse avoir, même aucune en particulier, car l'esclave est à son service de manière permanente et il a le droit de faire tout ce qu'il désire de lui. L'esclave porte en permanence une cage de chasteté, et il n'est autorisé à jouir qu'en de très rares occasions. Le reste du temps, il est trait pour ne pas avoir d'éjaculation nocturne. De son côté, le Maître peut le violer à volonté, et accumuler autant de partenaires qu'il le désire, à qui il peut prêter l'esclave sexuellement ou pour être torturé ou pour n'importe quel autre service. Il est interdit à l'esclave de manger quoi que ce soit sans permission, tout autant qu'il lui est interdit de boire autre chose que de l'eau sans permission. L'eau quant à elle lui est la plupart du temps laissée à disposition dans une écuelle pour chien. La nourriture lui est généralement donnée dans une gamelle pour chien, ou à même le sol, ou alors l'esclave la mange directement dans la main de celui qui la lui donne, de manière docile et soumise. L'esclave ne porte pas sa nourriture à sa bouche avec ses mains, c'est sa bouche qui va à la nourriture là où elle se trouve. A moins qu'on donne temporairement à l'esclave le droit de participer à une discussion, ou que l'on lui adresse directement la parole et qu'il doive répondre, l'esclave doit systématiquement demander l'autorisation de parler avant de pouvoir le faire. Des demandes trop fréquentes ou une demande de prise de parole inutile ou impertinente peuvent l'exposer à une punition. Dans certains cas d'urgence, il peut lui être pardonné de prendre la parole sans permission. Le Maître a appris à l'esclave à hurler, à aboyer, à grogner, à gémir et à japper comme un loup ou un chien, ainsi qu'à marcher et à courir à quatre pattes. Il lui a appris à se considérer non pas comme un homme, mais comme un canidé, et chaque fois qu'il le lui ordonne, il se conduit comme un véritable chien, obéissant et bien dressé. L'esclave est ainsi l'esclave de son Maître, 24 heures par jour, 365 jours par an, et ce pour le reste de sa vie. Il peut ainsi à loisir le faire tatouer, scarifier ou marquer au fer rouge pour représenter le caractère permanent et définitif de son asservissement. En échange de ce dévouement, et par amour pour l'esclave, le Maître s'engage à le maintenir dans un état de santé satisfaisant (notamment en ce qui concerne sa bipolarité), et à le rendre globalement heureux dans la servitude et la souffrance. Ce sont, au final, les seules limites fixées à la façon dont il peut traiter l'esclave, ce qui laisse de grandes marges de manœuvre au Maître étant donné le goût prononcé de l'esclave pour la servitude et la souffrance.
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Il rentrait enfin chez Lui.
La journée a été aussi longue et dense que fatigante. Mais malgré cela, la satisfaction d'avoir quitté le bureau en laissant le travail correctement terminé pour ce jour se lisait sur son visage.
Déjà l'esprit vagabondait... le temps d'un instant, sans avoir à courir après le temps. Il sait qu'à peine après avoir posé le pied sur le quai, la réalité va prendre le dessus et qu'il va falloir gérer repas-douche-gammelle du lendemain-courrier avant de se coucher car Mister Réveil est un lève-tôt … On n'est pas bien loin du «métro boulot dodo».
Pas toujours simple de caser une séance dans ce bousin... Si ce n'est pas Chronos qui met son grain de sable, c'est Morphée qui s'en chargera. Les flèches d'Eros ne peuvent rien ….
En pleine pensée, il regarde le paysage défiler sous ses yeux....
Il avait regardé des résumés de livres, des films basés sur des histoires de BDSM.
Il souriait.
Tous ces types, Dominants, étaient pleins aux as. Les plus «clochards» d'entre eux n'étaient que millionnaires et possédaient des empires industriels. Mais surtout, ils avaient tous le Temps …. Le Temps de s'occuper de leur soumise comme bon leur semblait, d'avoir totalement l'esprit pour, et d'en mettre plein la vue au passage.... Salauds!
Son Empire se résumait à un open-space, mais il avait quelque chose que tous ces Dominants n'avaient pas: un chauffeur et un chef de bord dans un véhicule long de plus de 50m … Bon, traduisons qu'il revient du bureau en TER et qu'il a la chance d'être assis sur un fauteuil défraîchi par plus de 5 ans de bons et loyaux services. Ce soir-là, il n'y avait pas trop de monde.
Pourquoi la Domination est en rapport forcé avec des types de pouvoir, fortunés? La littérature est parfois curieuse... d'autant plus étrange qu'elle véhicule un cliché par forcément représentatif.
Des soumis(e)s ne sont justement pas des personnes qui veulent lâcher prise et ne plus avoir le poids de décision, d'enjeux, de responsabilités, de soucis du paraître, comme du politiquement correct?
Les «pouilleux» qui se tapent le train défraîchi et la foule pour bosser n'ont-ils pas droit à leur lettre de noblesse?
Ce serait certainement moins vendeur … L'élite et son cortège d'avantages fait tellement fantasmer, aussi …
Le quai approche. Retour à la réalité.
La soirée s'est déroulée comme à l'accoutumé. Rapidement, bon repas, les gamelles sont prêtes, la douche est prise.
Mais l'envie est tenace.
Pour les 2.
Elle et Lui.
Alors, tant pis pour la routine …
Les cordes sont de sortie. Elle s'assied sur le lit.
Pas un mot ne sort; quelques regards sont échangés. Seules ses mains s'activent et tissent le bondage des seins qu'Il lui fait. Un cordage tout simple, mais magique: les seins de son Joyau sont resplendissants, mis en valeur, offerts. A peine le nœud serré qu'Il la fait coucher sur le dos. Il se délecte de cette position et de cette offrande qu'elle lui fait.
Ses doigts parcourent aussitôt le galbe de la poitrine et viennent titiller les tétons, très vite durs.
Quelle beauté!
Quel paradoxe!
Ses magnifiques seins offerts, entravés, chatouillés, câlinés.... et torturés dans la foulée.
2 pinces sont posées dessus, dans un léger soubresaut de douleur et de surprise.
Quel paradoxe qui est celui du mélange de la douleur et de la tendresse... C'est ce qu'Il aime.
Afin qu'elle le déguste au plus profond de son âme, Il lui bande les yeux. Le sens du touché en sera d'autant plus exacerbé que les sensations seront cycloniques.
Les mains de son Joyau sont toujours libres quand Il pose sa bouche sur un de ses seins, puis sur ses lèvres, déposant par-ci et là des doux baisers. Surtout, pas de jaloux entre seins; les 2 sont couverts de baisers furtifs mais déposés partout sur la peau. Les lèvres sont visitées, mais aussitôt, un autre baiser est laissé au milieu de la poitrine, suivi d'un autre sur l'oreille.
La danse continue, tout aussi passionnée, ne laissant pas à la peau le temps de refroidir. Un baiser sur le nez, un autre sur le sein, un 3ème juste à côté, un autre entre les cordes, encore un autre sur le sexe, puis dans le cou …. un gémissement est lâché puis un autre quand le baiser remonte derrière l'oreille.
Elle ne peut s'empêcher de poser doucement ses mains, encore libres, sur Lui, le caressant tendrement aussi, prélude au voyage qu'Il lui prépare...
Il apprécie fortement ce moment de tendresse. C'est une façon pour Lui de prendre possession de ce Corps, de jouer avec Lui. Cela lui rappelle un très vieux clip vidéo qu'Il avait vu à une époque où Internet n'en était qu'à ses balbutiements (et ses connaissance en BDSM aussi). 2 Dominas couvraient de tendres baisers une soumise, attachée, offerte et bâillonnée. A chaque fois, cet érotisme faisait son effet. A présent, ce fantasme se concrétisait ….
Prolongeant ces baisers, une de Ses mains vient explorer l'intimité de sa soumise, déjà bien trempée.
C'est le début du Voyage.
Pendant qu'il fait gonfler le clitoris, Il arrête les baisers et se rapproche pour offrir sa Queue. Le membre est raide comme de la pierre, Il est accueilli avec délice et gourmandise par la bouche de sa soumise.
Le moment de plaisir est intense, mais c'est n'est que le début.
Lui laissant le plaisir de le sucer, Il lui passe des bracelets aux poignets et l'attache, bras écartés. Enfin, Il revient s'occuper de la chatte qu'Il avait commencé de chatouiller.
Le Plaisir montait rapidement en elle; Il le voyait via les va-et-vient et frénétique et l'intensité de cette pipe qu'elle Lui faisait.
Même en plein orgasme, elle profitait le plus longtemps de Sa queue et n'était pas du tout résolue à la voir partir de sa bouche.
Il était à 2 doigts de jouir également, mais Il profitait de ce court moment de calme de sa soumise pour se mettre à ses pieds.
Délicatement, Il lui enfila sa paire de stilettos, puis les bracelets de chevilles. L'ensemble obtenu était magnifique pour sa soumise.
Il la met aussitôt en levrette, chatte offerte, bâillon en bouche, jambes écartées et attachées.
Il la pénétra d'un coup et de violents va-et-vient s'ensuivirent. Il n'en faut plus pour qu'Il la prenne sauvagement, défonçant sa chatte. Il saisit le bondage des seins, noués dans le dos, pour avoir une meilleure prise. C'est tout le corps de sa soumise qui répondit, avec les gémissements, aux coups de butoir de Son membre.
Il ne lui laissa aucun répit et prit son temps, dégustant ce moment bestial. Quel plaisir de baiser ainsi sa soumise, criant d'orgasmes, perdant par moment son contrôle. Il s'aperçut au passage qu'Il ne lui avait pas entravé les mains dans le dos.... ce sera pour une autre fois, le déluge de sensations est déjà bien puissant.
Enfin, les coups de butoirs cessent et sa soumise s'apaise. Ce n'est qu'une accalmie, Il n'en a pas fini.
C'est sur le dos qu'Il la fait mettre, poignets attachés aux chevilles, la position de «torture orgasmique». Elle va être incontrôlable, Il l'aime la voir ainsi.
Reprenant possession d'elle, la violence des va-et-vient qu'Il lui fait subir ne lui laisse aucun répit. Les orgasmes la torturent, emportée par un torrent de sensations.
La puissance de ses accoups est telle qu'elle doit faire une pause pour cause de crampe.... Mais c'est pour repartir de plus belle dans une passion aussi bestiale qu'intense.
Alors qu'Il était en train de caresser le pied de sa soumise délicieusement enfermé dans son stiletto – un de ses objets fétiches -, son Corps se mit soudainement à se raidir dans une formidable explosion de plaisir.
Affaibli par une telle jouissance, Il se retire doucement de sa soumise, qui se détend également.
Doucement, tendrement, Il lui retire la bandeau et, avec ces Mains qui l'ont attachée, prise, excitée, baisée, titillée, bâillonnée, encordée et la prend dans Ses bras.
Un baiser sur la joue, une caresse derrière la nuque, c'est le retour au calme après pareil torrent de sensations.
Épuisés, mais heureux de cet instant unique, ils s'enlacent de bonheur.
Comblés par ce moment de plaisir intense et d'échanges, ils se laissent aller, doucement, entraîner par les bras de Morphée....
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La nouvelle suivante (ou plutôt les deux nouvelles suivantes) sont en cours de travail. Elles n'ont pas pour but de fantasmer, mais de tenter de faire une présentation romancée du BDSM, et pour cette raison sont soft. Je les propose ici pour recevoir des conseils à lur sujet pour mieux les finaliser et donner la meilleure image possible du BDSM. Théoriquement, elles sont sous licence Creative Commons BY-NC-SA : en gros, si elles vous plaisent, vous pouvez les partager sur votre blog, si ce n'est pas dans un but lucratif, et si vous me faites une petite publicité au passage en citant au moins le nom de l'auteur.
Toutefois, si elles vous plaisent et que vous voulez les partager, je vous conseille d'attendre d'éventuelles améliorations avant de le faire.
Voici donc les nouvelles, en espérant qu'elles vous plaisent.
Dialogue avec un Ange
Suivi de
Dialogue avec un Dieu
La caisse bipait, article après article. J'attendais un peu en retrait que mon interlocuteur range ses courses dans ses deux sacs, le regardait faire son travail avec efficacité. Quand il en eut terminé, il paya par carte bancaire, remercia poliment la caissière, et se retourna vers moi, en soulevant un sac de chaque main. Je ne pus m'empêcher de jeter un autre coup d'oeil au collier de cuir encerclant son cou.
Quand il parvint à ma hauteur, je lui emboitais le pas, et repris la conversation.
- Et vous n'avez pas peur d'en mourir ?
- Pourquoi aurais-je peur d'en mourir ?
- Vous m'avez bien dit que votre Maître a tous les droits sur vous. Il a donc le droit de vous tuer, non ?
L'esclave esquissa un léger sourire et me répondit.
- En fait, je me suis trompé tout à l'heure, quand je vous ait dit cela. Mon Maître a en effet tous les droits sur moi, mais en échange d'une condition : il doit veiller à mon bonheur et à mon épanouissement dans l'esclavage. Ce qui inclut le fait de me garder en vie et en bonne santé. Et mon Maître consent volontiers à cette restriction, par amour pour moi.
- Et en échange de cette condition, vous lui offrez donc une soumission et une obéissance totales ?
- Totales... Ou non. Presque totales. Si le Maître me donne un ordre irréfléchi, et que je sais pertinemment qu'il regrettera de me l'avoir donné, je dois être capable de lui désobéir sur cet ordre.
- Au risque qu'il vous punisse ?
- Au risque qu'il me punisse.
- Ce n'est pas injuste ?
- Non. Mon Maître n'est, hélas, qu'un homme, et comme tout homme, il peut faire des erreurs. S'il me donne un mauvais ordre, et qu'il me punit pour ne pas lui obéir, je lui pardonne volontiers cette erreur. Et quand au final, il s'excuse de m'avoir puni injustement et me remercie de lui avoir désobéi, je suis l'esclave le plus heureux du monde, car je sais que j'ai servi mon Maître de la meilleure manière possible. Et mon Maître aussi est heureux, car il constate qu'il possède un esclave auquel il peut réellement faire confiance.
- Et si c'est vous qui être en tort ?
- Et si c'est moi qui est en tort, ce qui peut arriver aussi bien sûr, alors je demande le pardon à mon Maître, et lui explique pourquoi je pensais avoir raison jusque là. A ce moment, il décide si je mérite une autre punition ou non, et me pardonne après m'avoir puni et/ou sermonné. A partir du moment où le Maître m'a pardonné, je sais que je peux me pardonner moi-même, car je pourrai alors essayer d'être un meilleur esclave, et car je saurai que j'ai donné tout ce que je peux donner à mon Maître pour qu'il m'aide à mieux le servir.
- Et ce n'est pas injuste envers vous ?
- Si je suis heureux dans ces conditions, pourquoi est-ce que cela serait injuste envers moi ?
- Vous êtes tout de même privé de liberté, et à la merci des décisions, peut-être parfois mauvaises, de votre Maître, je me trompe ?
Nous étions dans la rue à ce moment-là. Les passants nous entouraient, allant de-ci de-là, nous ignorant. L'esclave avec qui je conversais garda le silence un moment pour réfléchir. Nous passâmes devant une mendiante, qui tendit un gobelet dans notre direction. L'esclave s'arrêta, posa ses sacs au sol, sorti le portefeuille de la poche de son manteau, et déposa quelques pièces au fond du gobelet.
- Voici madame. Et bonne journée à vous.
L'esclave souleva ses sacs, et nous reprîmes notre chemin.
- Je sais, reprit-il à mon intention, que c'est difficile, pour quelqu'un d'extérieur, de concevoir qu'un être puisse être heureux et épanoui dans la servitude. Honnêtement, il fut un temps, quand j'étais encore un homme libre, j'avais moi aussi du mal à le concevoir. Mais c'est ainsi. Nous sommes les masochistes, et notre bonheur se trouve dans l'esclavage ou dans la torture. Certains n'apprécient que l'un ou l'autre. Personnellement, j'aime les deux. Dans cette vie, nous perdons de nombreux droits, et de nombreuses libertés. Mais ce que nous perdons en droit et en liberté, nous le gagnons en bonheur, en sérénité, en dévouement, en bonté et en altruisme.
- C'était l'argent de votre Maître, pourtant, que vous avez donné, non ?
- Oui, c'était l'argent de mon Maître.
- Il ne vous punira pas quand il se saura ?
- Il le saura, car je le lui dirai. Et je connais mon Maître : quand il le saura, il me dira probablement "c'est bien". Tout simplement. Mon Maître est un homme bon.
- Pourtant, il a fait de vous un esclave.
L'esclave esquissa à nouveau un sourire.
- Oui, mon Maître a fait de moi un esclave, et il aime avoir un esclave à son service. Il aime aussi torturer son esclave.
- Votre Maître est un sadique, et pourtant c'est un homme bon ?
- Oui. C'est un sadique et un homme bon en même temps. Un sadique parce qu'il prendrait beaucoup de plaisir et de bonheur à torturer et à soumettre n'importe qui qui lui tomberait entre les mains. Un homme bon parce qu'il sait que c'est mal de faire cela à quelqu'un qui ne le désire pas. Alors il se contraint à ne le faire qu'avec des masochistes, en veillant à ce que ces masochistes-là y puisent eux aussi du plaisir et du bonheur. Ce doit être un lourd fardeau pour lui que de donner ces restrictions à ses pulsions, mais il se les donne par bonté envers les autres.
- Je comprend. Mais comment savez-vous que votre Maître ne craquera pas ?
A ces mots, l'esclave s'arrêta, et se tourna vers moi pour me regarder droit dans les yeux.
- Le Maître est bon. C'est parce qu'il est bon que je l'aime. C'est parce que je l'aime que je lui ait demandé de faire de moi son esclave.
- Alors c'est vous qui le lui avez demandé ?
- Oui, c'est moi qui le lui ai demandé. Et c'est lui qui m'a fait l'honneur d'accepter de me prendre pour esclave. En retour, je ferai tout pour éviter qu'il ne lui arrive malheur. Pour éviter qu'il ne craque. Peut-être est-ce la raison de l'existence des masochistes, aider les sadiques à ne pas craquer.
Nous reprîmes alors notre route.
- Et vous ne faites que cela de votre vie ? Servir votre Maître ?
- Presque. Techniquement, je suis aussi écrivain. J'ai déjà un petit groupe de lecteurs assidus. Alors j'écris chaque jour. Je lis souvent aussi, cela fait partie de mon travail d'écrivain, d'autant plus que mon Maître préfère avoir un esclave cultivé et avec qui il peut avoir des discussions intéressantes. Mon Maître préfère aussi regarder ses films en ma compagnie. Et puis, quand j'ai fini toutes mes tâches, il m'autorise parfois à aller sur Internet ou à jouer aux jeux vidéos, pour m'occuper. Finalement, il y a aussi les séances de torture et les relations sexuelles avec mon Maître.
- Et l'argent que vous gagnez, avec les livres que vous vendez ?
- Tous mes bénéfices appartiennent au Maître. Je suis sa possession, de même que tout ce qui est sensé m'appartenir.
- Vous savez, fis-je remarquer, je pense que votre Maître vous a fait tout un lavage de cerveau.
L'esclave se mit à rire.
- Oui, bien sûr ! Bien plus encore que vous ne le pensez ! Mais cela a fait de moi un homme meilleur. Quand j'étais libre, j'étais triste, paresseux, et pour vous dire la vérité, assez égoïste. Maintenant, je suis heureux, efficace dans tout ce que je fais, et je suis plus altruiste que jamais. Cela grâce à mon Maître, et pour faire honneur à mon Maître.
- Je me demandais – étant croyant moi-même – vous pensez que vous irez au Paradis ou en Enfer ?
L'esclave leva les sourcils, hésita un instant, puis me répondit :
- En supposant que cela existe – de mon côté, je ne suis pas croyant – je ne sais pas. Mais si je suis assez bon pour le Paradis, j'espère que l'esclavage consenti y est autorisé, pour que je puisse continuer à servir mon Maître là-bas.
- Vous pensez que Dieu accepterait cela chez lui ?
Les anges sont les esclaves de Dieu, au final. Dieu est bon, et ses esclaves, heureux de le servir, le secondent dans sa bonté. Je pense que si Dieu existe, il sait qu'il peut y avoir de la bonté dans l'esclavage. Pour peu que l'esclavage soit aussi le désir de l'esclave.
- Et si Dieu existe, qui serait plus important ? Dieu, ou votre Maître ?
- Ce n'est pas la même chose. Dieu n'a pas besoin que je lui fasse la lessive, le ménage ou la vaisselle. Dieu serait sûrement plus important, puisqu'il serait aussi supérieur à mon Maître, mais je pense que Dieu ne nous demanderait pas grand chose au final. Il nous demanderait d'être bon avec les autres, et mon Maître et moi, nous essayons déjà de l'être, même sans croire en lui.
Un silence.
- Je pensais, dis-je, que vous me diriez rêver aller en Enfer pour y être torturé.
- Hé non. En vérité, vous savez, un peu d'imagination et de psychologie suffit pour réussir à torturer un masochiste sans lui donner de plaisir en même temps, alors l'Enfer sait sûrement comment s'y prendre pour ça.
- Mais sinon, quelque part, vous pensez que l'esclavage devrait être légal, s'il peut être bon ?
L'esclave hocha la tête.
- L'asservissement de personnes ne désirant pas être esclave doit rester un crime. Un crime grave, car c'est bien ce que c'est. Par contre, oui, je pense que l'asservissement de personnes désirant être esclave devrait être légal, ou tout du moins, toléré.
- Comment faire la différence ?
- Cela, je vous l'accorde, c'est tout le problème. Je...
L'esclave s'arrêta de parler d'un coup sec, et tomba à genoux, au sol.
- Ca va ? Demandais-je. Ca ne va pas ?
- Ne vous inquiétez pas, monsieur, me répondit une autre voix. Il ne fait que me montrer son respect.
Je me retournais vers cette autre voix, et trouvait un homme plutôt petit. En fait, à première vue, l'esclave pourrait certainement surpasser physiquement son Maître.
- Vous êtes son Maître ?
- Oui, je suis son Maître. Enchanté. Je suis Jack.
Le Maître me tendit la main. Par réflexe de politesse, je la serrais.
- François. Enchanté. En fait, nous parlions de votre relation à vous deux.
- Je vois. Si cela vous intéresse, nous pouvons en parler plus en détail chez moi, un de ces jours. Vous êtes le bienvenu.
Il me tendit sa carte de visite, que je pris entre mes doigts.
- J'espère que la discussion avec Arthur, mon esclave, a été bonne.
- Oui, très intéressante.
Le Maître porta sa main vers la tête de son esclave, et la caressa.
- C'est bien.
- Merci, Maître.
- Cela a été un plaisir de vous rencontrer, François. Mais je vous prie de m'excuser, j'ai du travail qui m'attend, et Arthur devra m'assister pour cela. Je vous souhaite une bonne journée.
- Juste une seconde, s'il vous plait, demandais-je rapidement. Si vous avez du travail en cours, pourquoi êtes-vous sorti nous rencontrer ?
- Simplement pour vérifier si Arthur n'aurait aucune hésitation à s'agenouiller devant moi en public pour me montrer son respect. Bonne journée. Debout.
Jack se retourna, et Arthur se leva aussitôt. Il se tourna vers moi, et s'inclina légèrement.
- Au revoir, monsieur, me dit-il.
Puis il emboita le pas à son Maître, portant toujours les deux sacs de course lui-même.
- Bizarre, concluais-je.
Dialogue avec un Dieu
Il y avait quelques jours de cela, j'avais eu une discussion intéressante avec un homme, qui disait vivre comme un esclave. Il m'avait décrit son bonheur, éprouvé grâce à la servitude et à la torture, son amour pour son Maître, l'amour que celui-ci ressentait pour lui. Ayant pu voir quelques instants cet être vénéré, et ayant reçu de ses mains sa carte de visite, ma curiosité m'a poussé à appeler au numéro de téléphone indiqué. Cet appel s'était conclu par la prise d'un rendez-vous pour une rencontre amicale, dans la demeure de ce Maître.
Le jour prévu, je me retrouvai donc au pied de leur immeuble. Je sonnai à l'interphone, et j'entendis la voix d'Arthur, l'esclave, me répondre.
- Oui, bonsoir ?
- Bonsoir, c'est François.
- Je vous ouvre. C'est au quatrième étage, appartement 42.
L'entrée émit un signal sonore. Je montai au bon étage pour sonner au bon appartement.
Quand Arthur ouvrit en grand la porte de chez son Maître, il dut aussitôt remarquer mon air surpris, car il me dit tout de suite :
- Le Maître a décidé de me faire porter mes chaînes ce soir.
En effet, outre le short et le T-shirt qui le recouvraient, l'esclave portait un collier de cuir, et des fixations similaires à chaque poignet et cheville. Il avait les pieds nus. Du cou pendait une longue chaîne, attachée en son milieu à une seconde chaîne tendue entre ses poignet, et en son bas à une troisième tendue entre ses chevilles. Le tout devait gêner en partie ses mouvements, mais mes observations ultérieures me laisseraient penser qu'il était habitué à les porter régulièrement.
- Vous pouvez entrer, continua-t-il. Le Maître vous attend dans son salon.
- Le bruit des chaînes sur le sol, demandais-je en entrant, cela ne dérange pas les voisins en-dessous ?
- C'est une des raisons pour lesquelles nous avons principalement de la moquette ici. Je vous en prie.
Je laissai mon manteau dans les mains d'Arthur, qui m'indiqua le salon.
Celui-ci était assez grand, pour un simple appartement. Meublé avec goût, mais sans signe de grande richesse. Je constatais que, même s'ils n'étaient pas sans le sou, ce couple ne devait pas non plus avoir une fortune cachée sous un matelas ou dans un compte en banque. Jack, en me voyant, se leva de son fauteuil pour m'accueillir dans la pièce.
- Soyez le bienvenu, François. Je vous en prie, prenez un fauteuil. Vous aimez le vin, j'espère ?
- Le vin ? Oui, j'apprécie.
- Très bien. Arthur, tu peux ouvrir la bouteille.
- Tout de suite, Maître.
L'esclave s'éclipsa dans la cuisine, et revint avec la bouteille, pendant que moi et son Maître nous asseyons dans des fauteuils. La petite table basse proposait déjà deux verres à pied et quelques petits biscuits apéritifs.
- Je dois avouer que les chaînes d'Arthur m'ont... surpris.
- Je sais, c'était un peu le but. Comme vous êtes curieux à propos de notre façon de vivre, je pensais vous donner quelques petits exemples ce soir. En restant pudique, bien entendu.
- Bien entendu...
Arthur avait débouché la bouteille, et servit un peu de vin à son Maître. Celui-ci goûta, approuva, puis l'esclave remplit mon verre et celui de Jack. Je n'étais pas un grand connaisseur en vin, mais celui-là, sans paraître très cher, me semblait rester un choix pertinent pour un apéritif.
- Seulement deux verres ? Fis-je remarquer.
- Bien sûr. Arthur n'a le droit au vin que quand je le lui autorise. La seule boisson qu'il a le droit de boire sans avoir à demander ma permission d'abord, c'est l'eau, qu'il peut boire à volonté.
- Je comprend.
Je jetai un regard sur l'esclave. Il était debout, les mains jointes devant lui, dans une position indiquant clairement l'attente patiente et la soumission. Il attendait le moment où il servirait à nouveau.
- Je me demandais : comment prenez-vous le fait que l'un de vous soit l'esclave de l'autre ? Je veux dire, au yeux de bien des gens, ce serait une situation dégradante. Vous en pensez quoi ?
- Je pense, commença Jack, qu'il n'y a rien de dégradant à être esclave. Dans le cas d'un esclavage non désiré, c'est plutôt l'esclavagiste qui devrait voir son image être dégradée. Et dans le cas d'un esclavage consenti, c'est juste la preuve d'un amour partagé, entre une personne qui désire se mettre entièrement au service d'une autre, et cette dernière qui aide la première à s'épanouir dans la réalisation de ce désir. Arthur n'a pas à avoir honte d'être un esclave : la décision qu'il a prise d'en devenir un est preuve d'un grand altruisme et d'un grand dévouement, et ce sont des qualités dont il peut être fier.
- Et du côté de l'esclavagiste ?
- Du côté du Maître, c'est un peu plus complexe. Je suis celui qui profite de la situation. Je suis le bourreau, le tortionnaire, le méchant, vu de l'extérieur. Et je suis obligé de l'admettre, j'aime beaucoup ce rôle. Si je ne l'aimais pas, je n'aurais pas d'esclave. Croyez-le ou non, dresser un esclave, cela requiert beaucoup de temps.
- Vous en avez eu d'autres ?
- D'autres ? Oui, et non. Arthur est mon premier. J'ai débuté en tant que Maître en même temps que lui a débuté en tant qu'esclave. Pour obtenir de l'expérience dans le domaine, j'ai demandé conseil à d'autres Dominants. Ils nous ont aidé, moi et Arthur, à faire nos premiers pas. Et quand je suis devenu quelqu'un d'expérimenté, j'ai commencé à accueillir de temps en temps des débutants, Dominants comme soumis, pour les aider à mon tour à faire leurs premiers pas. J'ai eu plusieurs soumis sous mon fouet, mais en véritable esclave permanent, je n'ai jamais eu qu'Arthur à mon service.
Jack prit une petite poignée de biscuits et la présenta à Arthur. Ce dernier s'avança, se mit à quatre pattes, remercia son Maître, et commença à manger dans la main de celui-ci.
- C'est la principale chose qu'il faut comprendre, continua Jack. Arthur n'est pas esclave sous la contrainte. Il l'est parce qu'il désire l'être. Il mange dans ma main parce qu'il aime se sentir dominé par autrui. De la même manière, il aime être asservi, humilié, et torturé. Il prend beaucoup de plaisir à manger dans ma main car il montre ainsi à quel point il est inférieur à nous et soumis à nous. Il mangerait dans votre main aussi, si vous lui tendiez des biscuits à votre tour, et il aimerait ça.
Arthur était en train de lécher délicatement le sel sur la main de son Maître. Ce dernier prit une deuxième poignée de biscuits, et la laissa tomber au sol. Arthur remercia son Maître, et se mit à quatre pattes pour manger à même la moquette.
- C'est comme ça, poursuivit Jack. Cela peut paraître insensé, mais c'est comme ça. Arthur est masochiste. De la même manière, j'aime asservir, humilier et torturer. Je suis un sadique. Si je le faisais à quelqu'un qui ne souhaite pas l'être, je ne sais pas si j'y prendrais plaisir ou non. Un conflit entre mes pulsions et ma morale. Je ne l'ai jamais fait avec quelqu'un de non-consentant, et je ne compte pas m'y mettre un jour, par morale. Mais le faire avec quelqu'un de consentant, qui aime ça, cela me fait beaucoup de bien et beaucoup de plaisir. C'est pour lui comme pour moi un exutoire, un moyen d'apaiser nos pulsions dans un espace contrôlé, afin d'éviter qu'elles ne nous frustrent ou ne s'apaisent d'elles-même en nous faisant faire quelque chose de regrettable. On a déjà entendu parler de beaucoup de criminels sadiques, dans les journaux, on parle des sadiques qui torturent moralement leurs subordonnés et collègues dans les bureaux, mais on parle beaucoup moins de masochistes qui se mettent d'eux-même dans des situations sociales impossibles pour apaiser des pulsions dont ils n'ont parfois pas même conscience.
Jack tendit son verre vide au-dessus de son accoudoir.
- Par l'asservissement d'Arthur, nous joignons ainsi l'utile à l'agréable, pour lui, comme pour moi, ainsi que pour la société qui nous entoure. Arthur ?
Arthur releva la tête et vit le verre vide de son Maître.
- Je suis désolé, Maître.
Il se releva, prit la bouteille de vin, et en versa dans le verre. Comme je lui tendais le mien, il le remplit aussi à son tour. Il retourna alors à ses derniers biscuits au sol, et revint rapidement à sa place, en position d'attente patiente.
- Je comprend, dis-je. Mais quand vous dites «inférieur» à nous ?...
- Socialement, bien entendu. Arthur reste un homme, et sa vie vaut tout autant que celle de n'importe qui d'autre. Même plus à mes yeux, puisque je l'aime. Je dis «inférieur» uniquement parce qu'il obéit, et que nous, on ordonne. Parce qu'il sert et que nous sommes servis par lui.
Je hochai la tête, pensivement, face à toutes ces informations. Je levai un instant les sourcils, but d'une traite mon verre pour faire passer le tout, et vit Jack faire de même. Arthur remplit alors à nouveau nos deux verres.
- Maître ?
- Oui Arthur ?
- Puis-je me retirer pour finir de préparer le diner ?
- Combien reste-t-il dans la bouteille ?
- Un peu moins d'un verre, Maître.
- En voudriez-vous, François.
- Non merci, cela suffira pour moi.
- Dans ce cas, tu peux finir la bouteille si tu veux, Arthur.
- Merci, Maître. Je vais la finir.
L'esclave commença à se retourner.
- Attend une minute, dit Jack.
Arthur se tourna vers lui, et le vit indiquer le sol du doigt, à côté de son fauteuil. L'esclave se dirigea vers le point indiqué, et s'y agenouilla. Le Maître commença alors à caresser la tête de sa possession. Puis il dit en me regardant :
- Arthur ne veut pas être traité à égalité avec nous. A ses yeux, ce serait contraire à mon statut de Maître, à votre statut d'Homme Libre, et à son statut d'esclave. Il ne nous en veut absolument pas d'avoir bu quasiment toute la bouteille à nous deux. Au contraire, ce fond est un cadeau que nous lui faisons. N'ai-je pas raison ?
- Si, Maître. Vous avez tout à fait raison.
- Mon gentil soumis, bien dressé, bien docile, bien obéissant.
- Mon Maître adoré.
Jack passa un doigt dans l'anneau du collier d'Arthur, et le tira à lui pour l'embrasser. Après leur baiser, je les regardais se lancer des yeux doux, aussi intenses que ceux de n'importe quel couple amoureux. Le Maître caressait la tête de son esclave, et dernier lui répondait avec toute son admiration.
- Tu es vraiment trop mignon. François, accepteriez-vous que je donne une fessée à mon esclave ?
- Je vous en prie, répondis-je, faites.
- Merci. Garde ton slip et installe-toi, Arthur.
- Merci Maître !
L'esclave baissa son short et posa délicatement son ventre sur les genoux de son Maître. Ce dernier sortit un gant en cuir de sa poche et l'enfila, ce qui me laissa suspecter la force avec laquelle il comptait frapper.
- Donc, demandais-je, il y a en quelque sorte trois castes à vos yeux : les Maîtres, les Hommes Libres, et les esclaves.
- Deux, en fait, dit Jack, ce serait plus exact. Les Hommes Libres et les Maîtres naissent et demeurent libres et égaux en droit et en devoir et cætera. La seule différence, c'est que les Maîtres ont des esclaves, et les Hommes Libres non.
- Et les esclaves ?
- Et les esclaves sont... des esclaves. Bien entendu, dans un monde idéal, seuls ceux qui désirent réellement être des esclaves rejoignent cette "caste". Il est hors de question d'imposer cette vie à quelqu'un qui ne la désire pas. Arthur aurait aimé être esclave dès la naissance, mais il sait aussi bien que moi que cela impliquerait l'existence d'esclaves ne désirant pas l'être, et lui comme moi, nous ne désirons pas que cela arrive à qui que ce soit.
- Seuls deviennent esclaves ceux qui désirent être esclaves donc.
- Exactement. Je rajouterais aussi que, souvent, l'esclave choisit son Maître autant que le Maître choisit l'esclave, et qu'il est préférable qu'ils définissent clairement les règles et limites de cet esclavage avant de le mettre en application. Vous avez peut-être déjà entendu parler de contrat BDSM, et c'est pour cette raison que ces contrats existent. Par exemple, Arthur a spécifié clairement ne pas vouloir être vendu ou donné à quelqu'un d'autre, alors il restera toute sa vie ma propriété à moi.
Et la fessée commença. Le Maître frappa fort, très fort, plusieurs fois. A chaque fois, Arthur gémissait en même temps de douleur et de plaisir. J'imaginais parfaitement, au bruit que les coups faisaient, la teinte écarlate qu'avaient dû rapidement prendre les fesses de l'esclave. Quand cela fut fini, Jack lui dit de se relever, et d'aller finir de préparer le diner. Arthur remercia son Maître, et s'en alla, visiblement heureux, dans la cuisine. Je bus mon deuxième verre de vin d'une traite lui aussi.
- En fait, repris-je après cet épisode, c'est un peu l'esclave qui dicte les règles, au final, non ?
- C'est plus compliqué, mais je crois que j'ai une métaphore pour m'aider à expliquer. Pendant la rédaction du contrat, le soumis met en place les limites qu'il ne désire pas dépasser. C'est un peu comme s'il dessinait un polygone sur une feuille de papier. Ce qui est à l'intérieur du polygone, c'est ce que le Maître à le droit de faire. Ce qui est à l'extérieur, ce qu'il n'a pas le droit de faire. Le soumis dessine donc un polygone, puis le Maître peut librement s'exprimer dans la surface qui lui est ainsi laissée. Certains soumis dessinent un polygone petit et complexe, ceux-là veulent souvent des scénarios temporaires tournant exclusivement autour de un ou deux fétichismes. Personnellement, je n'aime pas ce genre de contrat, mais c'est le choix et la préférence d'autres adeptes du BDSM, et je le respecte. De mon côté, j'ai de la chance, Arthur m'a dessiné un polygone très large, et il m'a laissé beaucoup d'espace de manière permanente pour développer mon imagination et pour le surprendre.
- C'est là qu'intervient le fameux «safeword» ? Pour dire au Maître «vous sortez du polygone» ?
- En quelque sorte. Quand je torture mon esclave – pour son plaisir et pour le mien – il lui arrive souvent de me supplier d'arrêter. C'est un réflexe d'autodéfense, et je sais qu'en vérité, au fond de lui, il souhaite que je continue. Mais le safeword est volontairement un mot bizarre, qui n'a rien à faire dans une séance de torture. Le nôtre, c'est «colimaçon». Quand Arthur est torturé par moi, il peut crier autant qu'il veut, cela ne m'arrêtera pas. Au contraire, ça me donnera envie de continuer. Mais s'il dit «colimaçon», je sais que ce n'est pas un réflexe d'autodéfense : il me prévient que quelque chose ne va pas et qu'il faut réellement que ça s'arrête.
- Et vous respectez toujours le safeword ?
- Toujours. A mes yeux, et aux yeux de beaucoup, un Maître qui ne respecte pas le safeword ne mérite pas d'être un Maître. Arthur l'a déjà prononcé quelques fois, et j'ai toujours mis fin au jeu quand il l'a prononcé. De notre côté, on va aussi un peu plus loin, et on a mit aussi au point un signe de la main en guise de safeword, pour les jeux où Arthur est bâillonné.
- Ce qui implique que s'il est bâillonné, il doit pouvoir faire le signe de la main.
- C'est un défaut, mais c'est préférable au fait de le torturer sans sécurité derrière.
Pendant ce temps, Arthur avait mis la table, et Jack m'invita à m'y asseoir. Le diner était simple, des pâtes à la carbonara, mais l'esclave les avait préparé avec dévouement. Ce dernier nous les servit dans nos assiettes, remplit nos verres d'eau, et reprit sa position d'attente patiente. Nous mangions, le Maître et moi, de bon appétit, et en discutant.
- Je me demandais, dis-je à un moment. Votre esclave fait donc tout pour vous ?
- Beaucoup de choses, mais pas tout. Quand une tâche de la maison a besoin de quatre mains, je l'aide, bien sûr, et je fais parfois quelques travaux domestiques moi-même. Il m'arrive de cuisiner par exemple, c'est une activité que j'apprécie.
- Mais quand vous n'avez pas envie de cuisiner ?
- C'est Arthur qui s'en charge, bien sûr. Il y a aussi l'argent. Arthur est écrivain. Un bon écrivain, si vous voulez mon avis, et ses ventes de livres se rajoutent à mon salaire.
Le Maître passa alors une bonne partie du repas à parler de son travail en tant qu'informaticien, et surtout à faire les louanges du talent littéraire de son esclave. En jetant quelques coups d'oeil à celui-ci, je vis sur son visage la fierté qu'il ressentait à entendre son Maître parler de lui en ces termes. Elle ne fit que s'accroître quand Jack mêla à l'hommage pour son don de la plume celui de son don pour la servitude. Comme il me l'avait dit plus tôt, il ne considérait pas son domestique avec mépris, mais au contraire avec beaucoup de respect, et beaucoup d'affection. Au lieu de l'abaisser, on aurait au contraire cru qu'il mettait son esclave sur un piédestal. Paradoxalement, le Maître se révélait aussi humble dans sa position dominante que l'esclave dans sa position de soumission, et vénérait son soumis tout autant que ce dernier vénérait son Dominant.
Quand il eut fini sa tirade, il ordonna à Arthur de ramener sa gamelle dans le salon, en lui annonçant qu'il mangerait ici. Arthur revint avec une gamelle pour chien parfaitement propre, et la présenta servilement à son Maître. Ce dernier s'empara des ustensiles, et servit des pâtes dans le récipient.
- Voilà. Est-ce que cela te suffit ?
- Oui Maître.
- Très bien. Tu peux commencer à manger.
- Merci Maître.
L'esclave se mit à genoux, déplia une serviette au sol pour ne pas tâcher la moquette, posa le récipient au milieu de la serviette, et commença à manger à quatre pattes, à même la gamelle.
- Venez, me dit alors Jack. Allons nous installer dans les fauteuils.
Je le suivis, en regardant à moitié Arthur manger de la même manière qu'un chien, à côté de la table où nous avions diné.
- Mais... Mais et tout ce que vous m'avez dit ? Toutes les louanges que vous avez faites à propos d'Arthur ?
- Elles tiennent toujours. Je crois toujours tout ce que je vous ai dit. Si je le fais manger à quatre pattes après nous, plutôt qu'à table en notre compagnie, c'est parce que c'est le statut qu'il aime avoir, et le statut que j'aime lui donner. Cela l'humilie, bien sûr, puisque vous êtes là à le regarder manger ainsi, mais il aime être ainsi humilié. Il n'y a rien de dégradant, ni de méprisant, ni d'insultant dans ce que je lui fait faire et dans ce qu'il fait. C'est juste l'expression de nos désirs. Arthur désire être inférieur à nous, et il l'est. Inférieur non pas parce qu'il vaut moins que nous, ce n'est pas vrai. Inférieur parce qu'il obéit et que j'ordonne. C'est comme ça que nous aimons vivre, et c'est comme ça que nous sommes heureux.
Nous étions alors assis dans les fauteuils, et Arthur releva la tête de sa gamelle. Tout le pourtour de sa bouche était maculé de sauce à la carbonara.
- Arthur, si tu as fini de manger, nettoie ton visage, débarrasse la table, et prépare-nous trois cafés. Ensuite, tu pourras venir discuter avec nous.
- Bien Maître.
- Excusez-moi, se reprit Jack. Vous voulez un café, François ?
- Oui. Oui, volontiers.
- Trois cafés, Arthur.
- Oui Maître.
L'esclave était dans la cuisine et devait certainement se débarbouiller. On entendait déjà la cafetière se mettre en route. Très vite, le bruit des couverts débarrassés s'y ajoutèrent.
- Je vous sens tendu, François, me dit Jack.
- Oui, c'est vrai. C'est que... tout est bizarre ce soir.
- C'est normal. Vous êtes entré dans un univers qui n'est pas le vôtre. Mais je vous rassure, nous ne sommes pas méchants, et nous ne vous voulons aucun mal.
- Oui, d'accord.
- J'arrive ! Annonça Arthur. Me voilà.
Arthur déposa trois cafés sur la table et s'assit sur une chaise en notre compagnie.
- J'ai manqué quelque chose ? Continua Arthur.
Je me mis à rire un peu, nerveusement.
- Qu'y a-t-il ? Me demanda poliment Jack.
- Rien, c'est juste le fait qu'Arthur puisse discuter avec nous. L'ambiance me paraît tout d'un coup moins... Moins...
- Protocolaire ?
- Oui, voilà.
- C'est normal, m'expliqua Jack. C'est comme ça dans un couple Maître/esclave : il y a des moments protocolaires, comme celui que je viens de vous faire vivre, et d'autres plus détendus. Attention, Arthur et moi, nous sommes dans une relation d'esclavage permanent : les règles sont plus souples pour lui, mais elles n'ont pas totalement disparues.
- Je dois toujours respect et obéissance à mon Maître, par exemple, ajouta l'esclave.
- Tiens, à ce propos, viens là.
Jack fit signe d'approcher à Arthur, et il commença à détacher ses chaînes avec efficacité.
- On va enlever ça maintenant. Ramène tes chaînes dans la salle de torture et reviens.
- Tout de suite, Maître.
- La salle de torture ? Risquais-je pendant qu'Arthur y allait.
- La salle de torture, me répondit-Jack. On a choisi cet appartement principalement parce qu'il y avait trois chambres. La première, c'est la mienne, où dort aussi Arthur la plupart du temps ; la seconde est une chambre d'ami ; et la troisième, nous en avons fait une salle de torture. Pas de dame de fer ou d'outils tranchants bien entendu, le but est d'y trouver du plaisir, pas de faire parler.
- Oui, évidement.
- Je suis de retour ! annonça joyeusement Arthur.
Il se rassit sur sa chaise en notre compagnie, et but une gorgée de café. Il ne lui restait plus que son collier et ses fixations aux poignets et aux chevilles, en plus de ses vêtements.
- Euh, je m'excuse, pour la bouteille de vin, en profitai-je.
- Oh, ce n'est pas grave : mon Maître vous l'a dit, je ne vous en veux pas. C'est même gentil de m'avoir laissé le fond.
- Oui, mais du coup, j'ai l'impression que vous n'avez pas profité de la soirée.
- C'est gentil de vous inquiéter pour moi, merci, répondit Arthur en souriant. Mais ne vous inquiétez pas : j'en ai profité, à ma manière. Je suis très content de vous avoir servi, mon Maître et vous.
- Oui, c'est un peu ça que j'ai du mal à comprendre.
- C'est normal. Je crois qu'il faut être un peu comme moi pour vraiment comprendre.
- C'est un peu comme un enfant content de ramener une bonne note, dit Jack.
- Donc j'ai reçu une bonne note ?
- Disons... A-.
- Seulement A-, Maître ?
- Oui, parce que tu n'as pas fait attention à mon verre quand tu mangeais les biscuits par terre.
- Ah oui, c'est vrai. Désolé Maître.
- Ce n'est pas grave.
Jack se pencha vers son esclave, et se dernier le rejoignit pour lui faire un bisou.
- Mais donc, demandais-je, tout ce que vous m'avez dit est bien vrai ?
- C'est notre point de vue en tout cas, me répondit Jack. Après, d'autres adeptes du BDSM ne seront pas forcément d'accord avec tout ce qu'on a dit.
- Y compris l'autre jour, dans la rue ? demandais-je à Arthur.
- Oui, dit-il. Avec un peu de mise en scène.
- Un peu de mise en scène ? Poursuivit son Maître.
- Je joue très bien le fanatique dont on a lavé le cerveau.
- Mais tu es un fanatique, Arthur. Et je t'ai lavé le cerveau.
- Je préfère le terme «dressage», Maître.
- Mais pourquoi avoir fait ça ? Demandais-je.
- Je ne sais pas, admit l'esclave. Vous étiez un inconnu, et vous me posiez plein de questions. Mettez-vous à ma place : c'est vous qui étiez bizarre à mes yeux. Alors j'ai essayé de vous faire peur. Je crois. Un peu.
Je souris un instant à l'idée que j'ai pu paraître bizarre aux yeux d'un esclave masochiste.
- Vous ne m'en voulez pas ? Demanda Arthur.
- Non, non, je ne vous en veux pas.
- Pour être honnête, admit Jack à son tour, je ne pensais pas que vous nous appelleriez pour nous revoir. Mais quand vous l'avez fait, on s'est senti obligé de tenir notre engagement et de vous inviter. Et au final, tout est bien qui finit bien : je pense qu'on peut dire qu'on est ami maintenant.
- Je pense que vous avez raison, acquiesçais-je.
- Si on est ami, je pense aussi qu'on peut se tutoyer.
- D'accord.
- Et moi ? Demanda Arthur. Je dois tutoyer ou vouvoyer ?
- Eh bien... C'est comme tu veux, lui répondis-je.
- Alors je crois que je vais continuer à vous vouvoyer, Monsieur.
C'est à ce moment, je pense, que j'ai vraiment compris qu'Arthur aimait son statut d'esclave. Il n'y avait pas de mépris, ni de fausse modestie, ni même d'auto-dénigrement dans cette phrase. Juste une sereine acceptation d'un fait : il était un esclave, nous étions des hommes libres, et c'était très bien pour lui comme ça.
La soirée continua tranquillement tout compte fait. Après les cafés, Arthur nous ramena de l'eau pour nous désaltérer. Ils me racontèrent tour à tour des anecdotes de leur relation, et j'ai eu le plaisir de les voir à plusieurs reprises rire ensemble de leur histoire commune. J'ai ris aussi avec eux, une fois ou deux.
- Au début, me dit Jack, on s'est rencontré sur Internet, sur un site BDSM. Je voulais commencer en tant que Dominant, et Arthur voulait commencer en tant que soumis. Nous avons fini par tomber amoureux. On s'est retrouvé en vrai dans un bar, sur un terrain neutre, puis on s'est fait visiter nos appartements respectifs. Très vite, on a emménagé ensemble et j'ai commencé à le soumettre.
- Les premiers mois, poursuivit Arthur, c'était irrégulier. On se couchait en Dominant et soumis et on se réveillait en égal à égal, ou vice versa. Au final, j'en ai eu assez de ça et je me suis mis à genoux devant mon Maître.
Il se mit à genoux devant lui, pour mimer la scène.
- Maître, souhaitez-vous prendre votre soumis pour esclave permanent, et le dresser à obéir et à servir, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la Mort nous sépare ?
Jack souriait en revoyant la scène, et en caressant la tête de son esclave. Je demandais :
- Tu lui as répondu quoi ?
- Je lui ai répondu «Embrasse mes orteils un par un et je te répondrai oui».
- Jamais de ma vie je n'ai embrassé aussi vite des orteils, avoua Arthur en se rasseyant sur sa chaise.
- Et depuis, Arthur est ton esclave, donc ?
- Oui. Environ un an après cette déclaration d'amour, je lui ai demandé s'il voulait toujours être mon esclave à vie, et il m'a répondu «plus que jamais, Maître». C'est depuis ce jour que je considère qu'Arthur est irrévocablement devenu mon esclave.
- Pour le meilleur et pour le pire, Maître.
- Pour le meilleur et pour le pire, répondit le Maître.
- Il y en a eu beaucoup, du pire ? Demandais-je.
- Pas beaucoup, heureusement, dit Jack. Surtout des bêtises d'esclave.
- Beaucoup de bêtises ?
- Oh oui ! Ça prend du temps à les dresser, ces bêtes-là, et il m'en a fait des belles. Heureusement quelque part, la vie serait plus monotone sans.
- En fait... Commença Arthur.
En même temps, il attrapait la poignée de la carafe d'eau pour resservir son Maître, mais il renversa son propre verre dans le même mouvement. Nous eûmes tous trois un mouvement de recul, puis tous trois nous nous jetâmes sur les serviettes pour essuyer au plus vite.
- Arthur ! Gronda le Maître. Quand on parle de bêtises, ce n'est pas la peine de nous en donner un exemple !
- Maître, je...
- Ça suffit. Tu essuies, puis tu vas au coin.
L'esclave poussa un soupir.
- Oui, Maître.
Il essuya rapidement, porta les serviettes trempées à la cuisine, puis se positionna debout, face à un coin du mur. Je comprenais, de ce fait, pourquoi ledit coin n'était pas meublé.
- Ce n'était pas une grosse bêtise, hasardais-je.
- Non, c'est vrai. C'est pour ça que cela n'ira pas plus loin qu'une petite mise au coin, je pense. Ceci dit, voyons le bon côté des choses, cela nous permet d'aborder un autre point de notre relation : la punition. Une erreur que font beaucoup de gens extérieurs au BDSM, et même certaines personnes y posant un pied, c'est de considérer la douleur physique comme une punition. Dans le cas où le soumis aime la douleur physique, ça ne marche pas.
- Parce qu'il aimerait ça ?
- Non, c'est plus vicieux que ça. Si je donnais une fessée à Arthur pour le punir d'avoir renversé son verre, il n'aimerait pas, car il saurait qu'il la prend parce que je suis mécontent de lui. Ça briserait son plaisir, en quelque sorte. Mais quelque part dans son inconscient, il associerait la fessée que je lui ai donnée tout à l'heure avec celle que je lui donnerais maintenant, et au fur et à mesure, en utilisant la douleur à la fois comme un jeu ou une récompense, et à la fois comme une punition, cela brouille tous les repères du soumis. Il finira par avoir l'impression d'être puni quand on joue, et par avoir l'impression de jouer quand il est puni. Pour cela, quand le soumis aime la douleur, il vaut mieux ne pas punir avec la douleur.
- Comment alors ?
- La meilleure manière à mon avis, c'est ainsi, dit Jack en montrant Arthur dans son coin. Avec son point faible. Toute sa vie tourne autour du fait de me servir, alors je lui interdis momentanément de me servir. Pas besoin de coups de fouet, il retient bien mieux la leçon en sachant que par sa faute, son Maître est obligé de se servir son verre d'eau lui-même.
Et Jack versa de l'eau dans son verre, en prenant soin de faire autant de bruit que possible.
- Je pense comprendre, dis-je.
- C'est bon Arthur, tu peux revenir. Je vais être gentil aujourd'hui.
- Merci Maître.
L'esclave revint s'asseoir parmi nous. Il y eut un instant de silence quand il se rassit.
- Bon, dis-je pour le rompre et en me levant, il se fait tard, je pense que je vais rentrer.
- On se reverra ? demanda Arthur.
J'eus un instant d'hésitation.
- Oui, je pense. Au final, j'ai passé une bonne soirée, et vous m'avez paru sympathique. Quoiqu'un peu bizarre.
- Beaucoup bizarre.
- Oui, c'est vrai, beaucoup bizarre. Surtout toi, Arthur.
- Alors c'est entendu, conclu Jack en se levant à son tour, suivi de son esclave. Tu peux nous appeler quand tu voudras, ma porte est ouverte.
- Entendu. Merci, Jack.
- Juste une dernière question : pourquoi t'es-tu intéressé à nous, à la base ?
- Je ne sais pas. C'est parce que le sadomasochisme, c'est un peu à la mode en ce moment. On en voit un peu partout. Alors quand j'ai vu Arthur, avec son collier, j'ai voulu poser la question. Pour savoir. Pour comprendre.
- Il n'y a rien de plus que cela à comprendre. C'est simplement la vie que nous aimons, Arthur et moi. C'est vrai que le BDSM est un peu à la mode en ce moment, et en fait, ce n'est pas une si bonne chose qu'il le soit. Ce n'est pas un truc à faire n'importe comment, encore moins avec n'importe qui, et surtout pas juste parce que c'est tendance. A notre niveau, à Arthur et moi, c'est parce qu'on le veut, au fond de nous. Tu peux toujours utiliser un bandeau ou des menottes une fois de temps en temps pour pimenter une relation, mais tu ne dois pas te sentir obligé d'en faire autant que nous, juste parce qu'on voit ça à la télé aujourd'hui. Je t'ai vu pendant tout l'apéritif et pendant le repas, tu étais mal à l'aise face à tout ça. Je ne pense pas que ce soit fait pour toi.
J'eus un petit rire.
- Non, je ne pense pas moi non plus.
- Et ce n'est pas grave. On reste des amis.
- Oui, tu as raison, Jack. On reste amis.
Je les saluais alors tous deux, et Arthur me raccompagna à la porte d'entrée. Il ne me resta plus qu'à rentrer chez moi. J'étais assez content, car je m'étais fait deux nouveaux amis. Des amis bizarres, mais des amis quand même.
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Il s'agit d'un texte philo-psycho-poétique, où on imagine que les 7 parts de ce qui fait l'esprit humain s'adressent à celui-ci sous forme de 7 voix, l'une après l'autre : d'abord la voix de l'égo, ensuite celle de l'inconscient, puis celle de l'intelligence, puis l'expérience, puis l'âme, puis le démon, et enfin la mort.
J'ai eu l'idée de mettre ce texte en voix sur une musique à tendance electro ethnique, composée à cette occasion avec la complicité de deux excellents musiciens : Vava & Kristof.
Précision : lors de l'enregistrement, j'avais oublié une des 7 voix ! Celle du démon. Elle ne figure donc pas hélas sur cette version musicale.
Voici le texte d'origine, publié dans mon livre "Eloge de la limite" (2009), auquel était joint un CD avec plusieurs textes mis ainsi en voix & musique :
Les sept voix
Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
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Le réveil avait sonnée voila plus de 14H quand il monte enfin dans le train. Lequel train était en retard.
Récit imaginé pendant une après-midi, au lieu de faire la sieste, pendant que la neige tombe dehors....
Récit dédicacé à ma Femme et soumise, que j'aime plus que tout.
##############################################
Le quai était noir de monde, monde impatient, fatigué, résigné sous la forte pluie qui n'avait pas cessée de la journée ...
La journée était terminée, reste l'épreuve du retour à la maison.
Grimpant dans le train, poussant implicitement ses voisins avec son vélo, il se fraye un chemin jusqu'à un strapontin, mais étant trempé jusqu'aux os, il préfère rester debout. Après tout, il avait passé la journée assis, et cela le soulait déjà bien.
Le train était bondé. Il se mit aussitôt en branle dés que le contrôleur eut annoncé son départ.
Un moment de répit pour lui, avant l’autre partie de la journée. Malgré le monde, l'ambiance est calme, presque reposante...
Comment va être la soirée ? Trop courte, comme trop souvent ? Le Temps est compté et précieux, leurs journées sont très chargées et l'ami réveil sonne toujours trop et très tôt.
Même Lui a du mal à tenir certains soirs. Du travail en pagaille, mais c'est certainement le prix à payer pour se construire l'avenir dont Ils rêvent tous les 2 ...
Mais il est vrai qu'il ne rend pas évident la possibilité de vivre le BDSM comme ils le voudraient.
En attendant, rythme du tac-tac ferroviaire, son esprit s'évade...
Elle arrive après Lui, le repas est prêt, il n'y plus qu'à passer à table.
"Non, ne t'assieds pas : je te veux en tenue."
- Aprés manger ?
- Non, maintenant. C'est maintenant que Je suis ton Maitre et toi ma soumise."
Elle s'exécute. Pendant qu'elle se change, Il en profite pour sortir quelques sacs, et mettre le parfum qui envoute la femme avec qui Il partage Sa Vie.
Il revient à table, et elle le rejoint. Magnifiquement vêtue d'un corset (un de plus) et d'un bas léger. Impossible de rester indifférent quand On sait tout ce que peut / va se passer ce soir-là. Il est presque envouté, même s'Il connait déjà bien cette tenue; mais malgré tout, c'est toujours la même magie qui opère, avec le même délice.
Elle penche sa tête vers Lui afin qu'Il lui pose son collier, un tout fin. Puis, Il lui ordonne de le servir.
Enfin, Il la fait mettre à genoux, à sa gauche, côté Cœur.
"Bon appétit, ma soumise
- Bon appétit, Maitre"
Elle déguste son repas à genoux sur des coussins, l'assiette sur une chaise. Le main de son Maitre la caresse.
Elle passe dans ses cheveux, le cou, effleure la joue. Quand elle s'approche trop prés, sa soumise lui laisse un baiser.
Aucun bruit
Silence
Un moment de partage et de profonde tendresse se joue. Instant magique où tout se dit par le toucher, les caresses et le regard. Tous ces regards qu'elle Lui lance ... Des regardes qui L'ont charmé au tout début de leur histoire. Il déguste ces Yeux de toute leur beauté, sans en lâcher une miette, sans être rassasié.
Elle est là, à ses pieds, pour Lui.
Il est là, prenant l'offrande de son corps et de son âme comme un cadeau unique, précieux et fragile et tellement puissant à la fois. Cette caresse qu'Il lui fait sur la joue et une caresse d'Amour, de tendresse, mais également d'appartenance et de propriété.
Elle est à Lui.
Les assiettes vides (elles ont failli être froides), Il se lève pour débarrasser. Mais au moment où elle voulut le suivre, Il la prit par le cou pour l'agenouiller à nouveau.
" Mon joyau me sert, m'attend, mais n'est pas la boniche". Il joint la parole au geste en l'attachant à la table d'une simple corde passant dans son collier.
Il aime cuisiner, et c'est aussi un plaisir pour Lui d'apporter ses "oeuvres" à table.
Il revint avec le dessert maison, une créme chocolat (qui n'a failli jamais voir le jour, s'il n'avait pas épargné la tablette ...).
"Sers-moi", en détachant le corde...
Elle alla prendre la cuillère quand elle recula.
Surpris, Il allait ouvrir la bouche, quand Il comprit ce qu'elle était en train de faire. La crème allait attendre ...
Elle passa sous la table (pas pratique, le corset) et se mit face à Lui. Ses mains Lui massa son pantalon déjà très gonflé. Il ne retint pas ce premier soupir.
Puis, elle passa la main vers Son intimité pour la ressortir. Raide, dure.
Un doigt "innocent" vint titiller le bout, mais rapidement elle est aspirée dans une ambiance chaude et humide.
Prenant les choses en main, Il laisse sa soumise réaliser cette divine fellation qu'Il n'a jamais demandé, mais O combien sublime.... Il se laisse faire, laissant le Plaisir monter progressivement.
Ce massage est tout simplement exceptionnel. A chaque fois, il est unique. Sa queue disparait pratiquement dans ce Paradis pendant qu'une main caresse vigoureusement la verge et les boules. Aucune zone est épargnée, la moindre partie reçoit sa dose de Plaisir.
Il aime ça.
Elle aime ça.
La soirée ne fait que débuter et risque de s'écouter trop vite s'Il ne la fait pas arrêter.
Il recule et la fait lever. Prenant sa tête entre Ses mains, Il plonge sa langue dans sa bouche pour fouiller le moindre recoin. A son tour, elle pousse des gémissements, fermant les yeux de Plaisir.
Sortant une paire de menottes de sa poche, Il lui attache les mains dans le dos et reprend la corde qui était restée accrochée au collier.
"Viens", fit-il. Tirant la corde, elle Le suit.
Le corset est rapidement retiré, ainsi que tous les autres tissus. Il ne reste plus que les talons aux pieds, mais Il est trop fétichiste de ces objets pour les retirer.
"Tourne-toi". Elle Lui tourne le dos, offrant son Corps pour la suite de la soirée.
Ce corps ...
Il a décidé de le sublimer avec un mélange de cordes blanches et noires.
Elles enlacent fortement sa poitrine, emprisonnant ses bras. Les seins ressortent d'entre ces cordes, les mettant en valeur sans égal.
Chaque serrage lâche un léger soupir d'elle. Puis, Il pose sa tête sur son épaule, caressant sa joue contre la sienne. Un nouveau moment de tendresse et de câlin s'installe. Elle s'abandonne le temps de ces caresses...
Quand Il eut terminé avec les cordes, Il la fit mettre à genoux sur le lit chevilles écartées et attachées.
" Tu m'as offert un dessert tout à l'heure. Voici le mien".
Joignant le geste à la parole, il claqua sa main sur une de ses fesses. Puis, l'autre prit sa fessée dans la foulée.
Il lui donne ainsi la fessée pendant un moment, dosant chacune ses claques. Suffisamment fortes pour faire rougir la peau et faire monter le plaisir. Mais pas trop pour que la douleur ne soit pas trop forte.
Les claques se suivent et sa soumise lâche des soupires, son corps ondule à mesure que le Plaisir monte.
Une autre claque s'abat, c'est la cravache qui entre en scène, puis le martinet. Le voilà à jouer avec 3 objets, les sensations sont multiples. Il se délecte de ce spectacle, de cette peau qui rougit, de ce corps qui n'en peut plus d'onduler, de sursauter à chaque claque, de ses gémissements qui en appellent d'autres. Ce corps offert, ses mains qui procurent le plaisir ...
Cette fois, Il lui pose un bandeau et place un bâillon.
"Tu veux crier, fais-toi plaisir".
Ses gémissements ont un effet étonnamment mais puissamment érotique. Cela faut partie de son Plaisir qu'Il s'offre. Il aime ce son, mêlé aux claques de la fessée, de la cravache ou du martinet, nouvellement entré en scène.
Jouer de ce corps, ouvrir les vannes de Sensations et voir sa soumise se laisser emporter par ce flot est un spectacle unique qu'Il aime produire et dont Il ne se lasse jamais.
"Laisse-toi aller, et crie si tu veux"
La vague de Plaisir est gigantesque quand Il prend possession de sa soumise après une dernière fessée. Le gémissement ainsi arraché quand Il rentre en elle manque de le finir prématurément. L'excitation est déjà tellement puissante ...
Mais Il n'a pas l'intention d'en rester là et prenant sa soumise en main, lui largue une autre vague de sensations via ses va-et-vients.
Rien n'est épargné. La peau claque, l'odeur érotique des 2 corps en fusion envoute la pièce.
Il saisit la corde qui maintient la poitrine de sa soumise prisonnière et tire violemment, afin de profiter au maximum du sexe de sa soumise. Des gémissements sont à nouveau arrachés; ils s'intensifient, ils sont de plus en plus nombreux et difficilement contrôlables.
Quant à Lui ... Dans un ultime accoups sur la corde, Il s'emporte dans un tourbillon de Plaisirs se laissant totalement envahir par l'extase.
...
Le temps semble s'être arrêté ...
Petit à petit, les mains qui avaient claqué auparavant détachent les liens. Les mêmes caressent ce Corps qu'elles ont eu sous elles pendant ces instants magiques. Les mêmes caressent ce visage, ce visage de sa soumise revenant, elle aussi, d'un voyage quelque part dans le 7ème ciel.
Les cordes sont entassées, trainent sous leurs corps, enlacés l'un dans l'autre pour cet autres moment de tendresse.
...
"Notre train arrive en gare, terminus ! "
Retour sur Terre, la vraie, le train, la fin de journée, longue journée, réveil qui sonne tôt....
A très vite, ma soumise
Je t'aime
Ton Maitre / Homme
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A mon Amour, qui partage ma Vie depuis plus d'un an
A ma fierté de soumise
A Vous, qui avez changé ma Vie
Je Vous aime ....
(récit imaginé pendant une insomnie)
La journée avait été bien longue... comme bien souvent. La soirée serait a la hauteur de leurs attentes après avoir subi la journée : magnifique, intime, intense. Du mois, ils l’espéraient ...
La soirée débute après un bon repas, lors de la douche. Instant magique qui est celui de l'eau chaude qui coule sur les épaules... Sa soumise avait pris un bain juste avant pendant qu'il s'occupait de ce qu'il restait à faire. L'ordre avait été donné; elle avait suffisamment travaillé dur et méritait alors un moment détente au milieu de la mousse d'un bain.
Il prend son temps... Il profite de ce répit où il n'y a pas de besoin de courir après la montre. Son esprit vagabonde ... A quelle sauce va-t-il mettre cette séance ? Inutile de faire un programme, ca n'a jamais été suivi ce qui ne retire en rien le plaisir reçu et partagé. Ce ne sont pas les fantasmes qui manquent et le problème est juste de choisir...
Pendant qu'Il s'essuie, des bruits feutrés lui parviennent à son oreille. Que fait-elle ? Trop impatient, Il presse le pas...
Elle est là, assise sur le lit, nue, stilettos aux pieds, son collier à cote d'elle et quelques sacs noirs posés au sol.
Un puissant frisson parcourt son dos, hérissant son poil de tout son corps. La vue de ce spectacle, sa soumise l'attendant, offerte est sublime.
Cette position l'excite tellement déjà ...
"Es-tu prête à être mon jouet ?" lui dit-Il en la caressant sur la joue?
- "Oui"
- "Ca fait longtemps que je ne t'avais pas mis le collier", lui dit en posant le collier sur son cou.
Son choix à elle s'était porté sur le collier mauve, fin, léger, sans ambiguïté de la position de celle qui a l'honneur de le porter...
Le collier est à peine fermer qu'il lui accroche une laisse.
" C'est ma chienne que je veux ce soir ..."
et lui loge un baillon-boule rouge dans la bouche, bien serré. Puis, Il lui fixe ses 4 bracelets d'attache aux poignets et aux chevilles.
Il prend son temps... L'excitation de sa soumise monte tout autant que la sienne. Sentir ses lanières de cuir emprisonner progressivement son corps est une sensation puissante pour elle.
Une fois terminé, Il se place face à elle. Son membre, très gonflé est devant sa bouche bâillonnée.
"Tu as une pris une initiative qui me ravit à un point tel que tu peux le voir. Tu as mérité une récompense."
Il lui prend ses mains qu'Il pose sur sa queue.
"Masse-la, doucement"
Elle s'exécute, en le branlant doucement. Ses mains parcourent son pénis de tout son long. Il ne peut retenir quelques gémissements quand les doigts magiques de sa soumise massent le gland. Il passe sa main derrière sa tête pour la rapprocher de sa queue. La boule touche pratiquement le gland. Il lui ordonne de toujours masser...
Un petit coup d’œil à sa soumise. Il feint de ne pas savoir qu'elle envie de le sucer, qu'Il la frustre. Mais ce petit jeu l'amuse et ca ne peut l'exciter que d'avantage pour son plus grand plaisir.
"Suffit ! "
Elle le regarde
"Si tu la veux, insiste pour l'avoir"
Aussitôt, Il la prend par la laisser pour la coucher sur le lit, en croix.
Ecartelée, attachée au lit et soudainement bandée par un foulard, elle se laisse partir dans un Voyage que son Maitre lui offre. Un voyage de sensations, volupté et d'extases...
Dés qu'il eut refermé le dernier mousqueton, il s'approche d'un des pieds de sa soumise, sublimé par ses talons.
Objet fétiche pour Lui. Il honore ainsi ce pied en le massant et le léchant. C'est une première pour Lui, dans ce contexte érotique qu'il trouve trés sexy. Lécher les pieds de sa soumise ligotée n'est-ce pas justement profiter d'elle ? Il savoure ce moment qu'Il ne pensait pas si agréable.
Puis, Il se positionne au-dessus de Hestia, lui retire le bâillon et lui tourne le dos. La vue de son sexe, bien humide le réjouit.
Il se penche et pose ses lévres sur son clitoris pour l'embrasser; en même temps, Il place sa queue dans la bouche de sa soumise. Une queue bien large qui la remplit en entier.
Mais aussitot que sa langue joue sur le clitoris, Il entame des mouvements de va-et-vient et lui baise la bouche.
La Sienne se délecte du nectar qui recouvre toute la vulve. Il la lèche, et tantôt, il lui donne des coups de langue de chat au grés de ses gémissements de plaisir.
Enfin, Il aspire ses levres entre les Siennes pour les sucer, étirer... ce parfum, il est enivrant... Il ne sent plus sa langue parcourir la moindre peau du sexe de sa soumise de plus en plus mouillé et chaud.
Ce sexe offert ...
Ce sexe pour Lui qu'il titille, lèche, suce, aspire avec un entrain de plus en plus fort.
Il aurait déjà jouit s'Il ne s'était pas relevé. Sa soumise est essoufflée, son corps a pris une agréable teinte rouge.
Il tire la laisse.
" Il t'a plu ce cadeau ? "
Haletante, elle répond par un signe de tête
" Ton premier 69 ... J'espère qu'il ta plu... Si tu es sage, je te redonnerai ma queue. Mais pour l'instant, je vais te changer le collier".
La détachant du lit, Il la tire par la laisse pour prendre un collier très large qu'il pose juste après avoir retiré l'autre.
Se couchant sur le dos, Il lui remet son bâillon et la tire avec la laisse. Son visage à proximité, Il lui caresse la joue, la nuque et l'embrasse sur la boule.
Le baillon-boule, autre objet fétiche pour Lui. Il aime la voir bâillonnée, certainement parce que cela exacerbe sa soumission, sa position de soumise. Si le temps le lui permettait, Il lui ordonnerait de le servir de temps à autre nue, en talons et bâillonnée. Mais il conçoit qu'il lui sauterait très vite dessus...
Maniant la laisse, il lui ordonne implicitement de s'asseoir sur sa queue, trés raide. Un long gémissement sort de sa bouche en tombant à la reverse. Sa soumise s'empale sur son membre, se pénétrant de tout son long.
Après avoir profité de ce moment d'extase, il se redresse pour lui fixer les mains derrière sa tête, au collier. Puis, il saisit un de ses jouets favoris : la cravache.
Elle tapote, parcourant son corps, sur ses seins, son ventre, ses flancs. L'autre main la caresse ou effleure la peau pour titiller les sens.
Posant la cravache, ses mains prennent possession des seins. Les tétons sont pincés, tirés, même aspirés par sa bouche quand Il se redresse.
La ballet continue avec le retour de la cravache, plus fortement. Des légères marques apparaissent sur la peau déjà rosie quand sa bouche reprend les tétons entre les dents.
Soudain, une sensation étrange de pincement sur le seins se fait ressentir. Une, deux, trois, quatre pinces sont posées sur le seins, sans ménagement. Très vite, l'autre est également recouvert de ces délicieux petits objets de torture. Ses mains jouent avec les pinces, les titillent, les décrochent pour les remettre juste à côté, mais le nombre ne cesse d'augmenter.
Cette fois, c'est la cravache qui s'amuse à les gesticuler; cette garce s'emploie même à les faire glisser sur la peau pour les décrocher.
La douleur est là, mélangée au plaisir. Brutalement, il saisit la laisse
"La seule façon d'arrêter cette torture est de me faire jouir"
Sa main s'abat sur une de ses fesses qui rougir aussitôt.
"Fais-moi jouir, femelle ! ", ordonne-t-il.
Une autre fessée claque dans la foulée.
Tandis que Ses mains fouillent les pinces à la recherche de douleur, sa soumise fait des va-et-vient sur sa queue malgré les liens et ses mains attachées. Pas trés facile de s'empaler de haut en bas dans cette position mais son Maitre a sorti le martinet pour l'"encourager".
Il claque sur son dos, juste ce qu'il faut pour exacerber un Plaisir envahissant.
La douleur provoquée par les pinces devient si importante que toutes les sensations sont mélangées dans un tourbillon.
Il ne distinque plus vraiment si tous les mouvements qu'elle fait sur Sa queue sont dus à la douleur ou au plaisir que cette pénétration procure.
Le sien est au bord de l'explosion. Ce spectacle l'excite à un point inconcevable. Lui aussi part en Voyage, grâce à elle, sa soumise, par le don de son Corps - et de son Ame. Son esprit vagabonde; il se délecte de voir sa queue apparaitre et disparaitre dans le sexe de sa soumise de plus en plus rapidement (a cause de la douleur ?). Au bout de sa laisse, la chienne qu'elle est à ce moment halète à chaque mouvement. Il raffole de la voir ainsi, torturée de plaisir et continue de jouer de la cravache et des pinces.
Elle aime cette douleur, être à ses ordres, s'abandonner à ses désirs, à Lui...
Il n'a toujours pas joui, elle doit encore subir les pinces et se tortiller sur Son sexe.
Mais progressivement, Il retire les pinces. Une par une, elles sont décrochées des seins. Ainsi libérés, Sa langue les lèche, parcourant toute la peau jusqu'au téton.
"Retire-toi"
Elle s'exécute
Lui retirant le baillon-boule, Il lui pose un mord reliée à 2 petites pinces qu'Il fixe sur les tétons.
"Tu vas pouvoir mordre tout ce que tu veux, chienne !"
Rapprochant sa tête de la sienne
"Je veux que tu gémisses tout ce que tu peux, que tu cries même, que tu te lâches ! si tu te retiens, je te punis !"
Sans attendre de réponse, Il met sa soumise à 4 pattes, ligotant ses chevilles aux poignets.
La vue de sa soumise cambrée au maximum, sexe offert et prêt, ligotée, baillonnée le met hors de Lui. En 2 mouvements, il passe une corde autour des épaules de son Jouet et la noue. Sans oublier une petite caresse aux pieds enfermés dans les talons, Il saisir la corde et fait rentrer sa queue dans le sexe de sa soumise.
LA pénétration est longue, il fait durer pour savourer ce moment exceptionnel. Les gémissements de sa soumise trahissent un plaisir partagé.
Puis, s'agrippant à la corde, Il ressort, puis revient aussi sec dans ce sexe chaud et mouillé. Il ne laisse aucun répit à sa soumise qu'il prend avec de plus en plus d'énergie. Cette violence bestiale emmène directement sa soumise au 7e Ciel. Il augmente la cadence, elle gémit fort, limite de crier.
Il aime ca
N'écoutant plus que les cris de plaisirs, il se laisse partir lui aussi, libérant toute la pression qu'il retenait dans un moment de plaisir intense et unique...
Le calme revient
La corde se détend
Les poignes se desserrent
Un mousqueton s'ouvre, puis un autre....
Doucement, il la libère
Doucement, il la prend dans ses bras
Doucement, il la caresse
Doucement, il l’embrasse
Doucement, ils atterrissent...
Doucement, ils s'endorment dans les bras de l'un et de l'autre ....
...
Je t'aime, mon Amour
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Je travaille sur l'ordinateur, concentrée. Je t'entend aller et venir, t'occuper dans ton coin. Je goûte la douceur de ce moment de vie. Je souris, en lisant certains mails...
Tu sors de la salle de bain, et tu viens te mettre debout, à côté de moi. Du coin de l'oeil, sans tourner la tête, je note que tu t'es préparée. Je vois tes escarpins, tes chevilles fines gaînées de nylon, mon regard glisse jusqu'à l'ourlet de ta robe...
"Je finis ce que je suis en train de faire". "Je vous en prie"...
Je prend tout mon temps pour terminer, pour fermer tous les onglets, pour éteindre l'ordinateur. Je ne me suis toujours pas retournée. Je sais que tu es en même temps émotionnée, et malicieuse, tu sais très bien l'effet que tu me fais, en mode allumeuse... Debout à côté de moi, tu patientes. Moment presque convenu...
Lorsque j'ai rabattu le capot du portable, je me retourne enfin. Et je te regarde.
A ton regard, je sais que mes yeux en disent long... Je me lève, je t'embrasse, te caresse un peu. Puis je te demande de t'assoir sur le fauteuil derrière toi. A genoux devant toi, je caresse tes chevilles, je remonte doucement jusqu'à la lisière de tes bas, j'embrasse la peau si douce du haut de ta cuisse. Je te mord, aussi, et je te lèche. Tu te pâmes... De longues minutes vont passer, entre excitation et douleur. Tu m'appartiens, ma chose, mon allumeuse, ma merveilleuse, ma salope...
Nous migrons sur le canapé, sous un plaid, pour papoter, entre tendresse, rire, sérieux, avec toujours, en filigrane, l'envie de jouer. Tes yeux tendres sont remplis d'émotions, de désir, de bonheur. De temps en temps, je prend possession de toi, à coup de caresses, de baisers au creux de ton épaule, de mordillements et d'agaceries. Tu gémis, heureuse, offerte à ma passion.
Puis soudain, je te demande de te mettre en position pour une fessée. C'est une envie qui m'est venue quand tu étais debout, devant moi. Je l'ai laissée mûrir, lentement, savourant à l'avance les préparatifs.
Tu t'exécutes, avec cette élégance qui te caractérise, très dame comme il faut. Tes escarpins reposent sur l'accoudoir, bien parallèles. La tête repose sur tes bras croisés. Tu attends, confiante.
Je remonte doucement ta robe, tout doucement. Je découvre ta culotte grise, en dentelle. Je la baisse, tu m'aides un peu, en soulevant rapidement ton bassin. Je l'arrête à mi-cuisses. Je regarde ta peau si douce, l'arrondi de tes fesses, la beauté de l'instant... Et je commence à frapper.
Rien de régulier, dans le mouvement, je veux te surprendre à chaque coup. Je frappe fermement, sans concession. Tes fesses rougissent vite, très vite. Tu restes imperturbable. Seuls tes gémissements de plaisir m'indiquent que tu es là, avec moi, bien que déjà loin, dans ton abandon. Je frappe, j'alterne les endroits, en haut, au milieu, sur les côtés, en bas. Notre excitation monte, tu commences à te tortiller, tu essaies d'écarter tes cuisses, en vain ! Elles sont entravées par tes dessous. Je te rappelle à l'ordre, tu ne dois pas bouger ! Tu te calmes, et tu me laisses faire. J'ai tellement de plaisir à sentir ma main s’abattre sur ton fessier !
Il est temps de passer à la vitesse supérieure.
Maintenant, je vise ton sillon, mes claques s'écrasent sur ton anus, tu deviens folle de plaisir. Tu halètes, tu te cambres, tu réclames ma volonté, tu t'ouvres et tu pousses des gémissements de plus en plus longs.
Je frappe fort, avec précision, vite. Je transpire, je suis emportée par le plaisir de te faire mal, de te faire mienne, de te faire du bien.
Le temps, un moment suspendu, reprend son cours normal avec ta jouissance qui fuse, qui explose, qui rempli toute la pièce de notre bonheur.
Alangui, mais le coeur gonflé de joie, tu te redresses, tu m'embrasses doucement ma bouche, en me disant merci, un grand sourire aux lèvres.
Nous qui n'aimions pas la fessée....
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Ta soumise
C’est en Juin que nous avons tout débuté…
En Juin que notre union nous avons scellée…
En Juin que ton amour c’est égaré…
En Juin que nous nous sommes retrouvés…
En Juin que ma soumission c’est vue officialisée !
Le moi de Juin est pour nous une période décisive,
Que ce soit dans les bons ou les mauvais thermes.
Il n’a pas véhiculé que le soleil et le bonheur,
Surtout lorsque tu as rencontré ton « brin de fraicheur ».
Mais il nous a aussi beaucoup apporté,
Pas seulement de belles soirées d’été.
Il nous a permis de nous réapprendre et nous redécouvrir,
Quand nous pensions ne plus rien avoir a ce dire.
C’est part une belle et douce soirée,
Et part de réels amis entouré.
Que je t’ai prouvé mon dévouement et ma soumission,
Les yeux remplis d’amour et d’émotion,
Je t’ai écouté avec la plus grande attention.
A genoux à tes pieds,
Ce serment d’allégeance je t ai fais.
De t’appartenir avec dévouement et fidélité.
Ce moment fu emprunt pour moi de fortes émotions,
Car en ces mots je t offrais toutes ma soumission.
Puis vin le moment où tout c’est concrétisé,
Lorsqu’à mon coup tu as posé le collier.
Un frisson a parcourue mon corps de femme
Et a mes yeux j’ai pue sentir monter les larmes.
A partir de ce jour je suis en ta possession,
Sans doute, sans peur et sans appréhensions.
Ta soumise je suis et je resterais,
Et mon amour ne pourra jamais s’effacer,
Il est en moi depuis le premier regard que tu m’as donné.
Et pour toi je suis prête à tout endurer.
A toi mon amour, mon amant et mon Maitre incontesté,
C’est avec bonheur que je me prosterne à tes pieds,
Et à qui je promets d’être à jamais dévouée.
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Cheyenne est là, devant moi, corps en croix. Ses poignets enserrés dans les bracelets de cuir supportent le corps et le tendent, ses jambes sont grandes ouvertes maintenues fermement, la ceinture équipée de deux mousquetons sur le côté lui comprime le ventre, et les liens entrelacés dans ceux-ci la plaque contre la croix improvisée, aucun bandeau pour dissimuler son regard fier et provocateur.
Après la « mise en croix », l’attente… Tout est prêt…Tout peut commencer ou finir, ce moment où seul le silence a sa place, les seuls mouvements autorisés sont le battement des cils, les regards qui s’accrochent, se défiant dans la connaissance de ce qui va suivre… Minute interminable sans doute pour Cheyenne, ô combien délectable, mais c’est le jeu ; mon plaisir ; son plaisir qui monte aussi et surtout, ses angoisses, ses peurs mélangées d’excitations, ses interrogations, tout cela très vite refréné car elle est en pleine confiance. Elle m’a choisi, son Loup Noir comme elle aime à m’appeler, et je suis fier d’être son Maître. Elle m’a fait don de son corps et de son esprit, à moi maintenant d’être à la hauteur et de lui donner... Et comme à chaque fois, mes doigts prennent possession d’elle, la fouillant au plus profond de son intimité comme pour me persuader qu’elle est prête, et comme à chaque fois mes doigts trouvent ce qu’ils cherchent, son ventre coule, et ma dextre rythme le va-et-vient dans un doux clapotis, présage de la fin d’une attente, début d’une fusion et d’un échange consenti. La scène et les acteurs sont en place, mais dans ce cas-ci : pas de « silence, moteur, coupez, elle est bonne ». Il n’y a aucune place pour la comédie, tout est réel, la réalité a rejoint et dépassé le fantasme depuis longtemps, deux regards unis, conscients de ce qui va suivre, de ce qui les pousse l’un vers l’autre ; aller au plus profond d’eux-mêmes, au-delà d’eux-mêmes, dans un autre espace temps…le leur.
Quel est mon plaisir à ce moment-là ? Qu’est-ce qui me pousse à dominer ? A faire mal par pur sadisme ? Où est mon plaisir ? Quelle est ma jouissance dans sa douleur ?
Je suis dominant, au plus loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé dominer. J’ai appris au fils des années à canaliser ce sentiment de puissance et de pouvoir sur un ou des corps, sur un ou des esprits, pour transformer ces pratiques et ces jeux Sm, en un plaisir immense donné et pris. De la préparation au probable subspace final, la jouissance est cérébrale, forte, l’adrénaline mon compagnon de route, la lente montée du plaisir qui parcoure le corps de Cheyenne je le ressens jusque dans mes tripes, chaque gémissement émis est un étage pour en gravir un autre, les yeux maintenant clos, elle est dans son univers, je ne suis plus que l’instrument de son plaisir, livrée, offerte elle s’abandonne dans une confiance absolue. Tromper un aussi grand don ? C’est la perdre, perdre la maîtrise de mes gestes et de mon esprit et laisser mon excitation me dépasser, c’est la trahir et me trahir.
Pendant des heures elle se donnera, pendant des heures elle jouira dans ces plaisirs qu’est son masochisme, pendant des heures, je jouirai cérébralement de sa douleur, de ses cris, de son corps secoué de soubresauts, puis lorsque plus un son ne sort de ses lèvres, lorsque chaque coup asséné amène un sourire, lorsque les yeux dansent derrière les paupières, lorsque son corps se tend pour en avoir encore, et encore… Moment suprême… Je suis seul au monde, elle n’est plus là, elle est dans son monde merveilleux d’où elle ne veut revenir, reliée à moi par le fil de sa douleur transfigurée par un immense bien-être. Je suis seul…et à chaque fois la même question qui revient, continuer ? La canaliser ? Stopper ? Et c’est là que la fusion entre un Maître et sa soumise prend toute son importance… Chaque geste compte, je diminue, remonte, attentif à chaque réaction, elle sent que c’est la fin, son sourire devient encore plus éclatant, et son corps tombe, retenue par mes bras déjà prêt, je la détache, la prend dans mes bras et la couche, la recouvre, et la regarde… Où est-elle ?
Moi ? Je suis vidé... comme elle le sera à son réveil. Jouir à ce moment dans le propre sens du terme ne me vient pas à l’esprit, j’ai joui au plus profond de mon être, de cette fusion, et lorsque je la regarde son sourire aux lèvres loin dans un autre monde, je me demande qui a dominé l’autre ….
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Chez l'homme, le sens de l'odorat est 1000 fois plus sensible que celui du goût.
Avant de devenir "civilisé" voire moderne, l'homme était un mammifère à l'odorat développé qui lui permettait de sentir et reconnaître un animal de loin, ou de détecter le désir chez un partenaire éventuel, fonctionnant de la même manière que la plupart des animaux.
Nietzsche, l’un des rares philosophes ayant valorisé l’odorat, prétendait se servir de son "flair" pour sonder les âmes et les cœurs et proclamait : "Tout mon génie est dans mes narines." D'après lui, l’odorat joue un rôle capital dans les relations sociales.
Les phéromones
On connaît l'importance des phéromones qui envoient des signaux de "disponibilité sexuelle" en deça de notre perception consciente, mais qui passent pourtant par l'odorat.
Frédéric Kijé, prof de philosophie nous explique :
"Les phéromones sont des substances chimiques spécifiques de chaque sexe. Elles sont émises par les aisselles, les tétons, le cuir chevelu, les organes génitaux. On les perçoit à environ un mètre de distance, grâce à un organe qui se trouve dans le nez, et elles jouent un rôle important dans l’attirance sexuelle. C’est peut-être pourquoi les boîtes de nuit où ça remue et transpire abondamment sont propices aux coups de foudre.
Le professeur Kirk-Smith, de l'Université de Birmingham, a mis en évidence le rôle des phéromones à partir d’une expérience assez probante :
Dans une salle d’attente, il a imprégné une chaise d’androsténol, une phéromone masculine. Puis il a fait entrer successivement 840 femmes et leur a demandé de s’asseoir là où elles voulaient. 810 se sont assises sur la chaise imprégnée d’odeur masculine ou sur les deux chaises latérales ! Dans les mêmes conditions, il a fait entrer 540 hommes : tous ont évité la chaise imprégnée de l’odeur d’un autre homme et les deux chaises latérales.
Un documentaire sur Arte, "Les mécanismes du coup de foudre" avait mis en exergue l'importance de l'olfactif dans la rencontre amoureuse. je le recommande à ceux qui ne l'auraient pas vu, s'ils le trouvent.
Il existe même aujourd'hui des parfums contenant des phéromones pour séduire efficacement. Voici un exemple que j'avais trouvé sur le net :
"SeXeS® est un parfum qui contient un mélange de phéromones humaines très concentrées, conçus pour renforcer l’attirance des femmes vers les personnes qui le portent. Où l'attirance des hommes dans la version pour femmes.
SeXeS® est un parfum contenant un mélange très concentré des 3 principales phéromones humaines ; l'androstenone, l'androstenol et l'androsterone, intégrés par les plus grands laboratoires mondiaux dans une base d’essences naturelles, d’eau et d’alcool.
L'odeur du sexe
Pour certains c'est gênant, et même rédhibitoire, pour d'autres c'est indispensable à leur libido, et ils apprécient une odeur musquée comme un œnologue un bon vin. Bref l'odeur dégagée par la sueur mais surtout par celle de l'entrejambe du partenaire laisse rarement indifférent.
C'est un mélange de sueur, de résidus de fluides, autant dus à l'excitation qu'aux actes d'évacuation, et justement des phéromones.
Certains en sont si friands qu'ils demandent à leurs partenaires de ne pas se laver quelques temps avant de faire l'amour (c'était le cas, bien connu, d'Henri IV).
Mais ces cas sont de plus en plus rares, vu l'évolution de l'hygiène depuis quelques siècles et particulièrement depuis quelques décennies, où la surenchère de la propreté obsessionnelle est devenu pour certains quasiment un problème psychologique allant jusqu'au TOC.
L'humain moderne, occidental en particulier, ne survivrait pas dans la puanteur ambiante des villes du moyen-âge !
Bref, il existe des gens aujourd'hui qui ne pourront pas faire l'amour si leur partenaire n'est pas d'une propreté irréprochable : on ne doit rien sentir (sinon les cosmétiques, savons, parfums, déodorants, etc), et pas un poil ne doit dépasser.
Cette tendance progressive serait-elle une des raisons pour lesquelles l'homme moderne a perdu ses sens olfactifs animaux ?
Mais dans les jeux de l'amour, lorsque les corps s'assemblent, que les fluides lubrifiants sont émis, leur mélange produit immanquablement une forte odeur (la fameuse "odeur de stupre"), persistante et plus accentuée que les deux odeurs respectives isolées avant leur mélange. N'est-ce pas la magie de la création qui est déjà en œuvre, prémisses de la conception elle-même, à l'image du fameux lotus qui pousse dans le vaseux marécage ?
Un court-métrage amusant :
http://www.youtube.com/watch?v=x804nD7rWiM
Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais : l'homme trouve que sa partenaire pue méchamment de l'entrejambe et ne sait pas comment le lui annoncer.
La chute (spoiler) : lorsqu'à la fin il trouve le courage de l'annoncer, elle lui dit - juste avant - qu'elle trouve que son sperme a un tel goût de vinaigre qu'elle ne peut plus continuer leur relation.
Un fait divers : divorce pour "odeur nauséabonde" :
http://www.20minutes.fr/article/180441/Insolite-Une-femme-obtient-le-divorce-pour-odeur-nauseabonde.php
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Cruel dilemme...qui retint mon attention, au point ou mon Elle se mit à bouger de cette attente...Me ramenant de suite à Son sujet....
Je tendis le bras vers cette table...le premier que ma main rencontrera, sera ce Premier....tandis que l'autre, appuya en son creux de rein, pour lui faire comprendre qu'Elle ne devait pas bouger....
Elle s'arrêta net....
Je vis ses muscles se tendre par cette pression...
Un sourire d'Ange se fit sur mon Visage...Un simple geste, pas de mot...mais juste un geste...et la voilà s'exécutant....Plaisir divin de posséder ses gestes, ainsi, d'en avoir la Clé précieuse...et en être le gardien....
Ma main saisit le verre de Vin, et je l'amenai en remplacement de ma main....
Le contact du froid, après la chaleur de mon emprise, la surprit....aussi par la brusquerie du changement...
Son corps se contracta, dans un geste de tête vers l'arrière...
Sa peau se recouvrit de ces petites protubérances de frissons...
L'instant d'après, sa tête s'enfonça doucement dans ses épaules, comme pour mieux braver cette sensation....
Ses bras se firent plus fermes dans l'emprise du dossier, au point où je voyais une partie de ses doigts devenir rouge et blanc...par cette étreinte...
J'attendis, sans la toucher, que cette sensation se fasse plus diffuse...Ou la chaleur de son corps avait pris possession de cette froideur de corps ...
Les muscles se relâchaient doucement....
Sa tête sortit peu à peu de ses épaules....
Et je retirai ce verre de son pied d'éstale ...
J'y trempai un doigt, pour en récolter un peu de liquide...juste au-dessus de sa fente, vers cet endroit « Interdit » qu'emprisonnaient à peine ses Lunes...
Je laissai perler et tomber doucement quelques gouttes...juste à la naissance de cette descente interdite...
Ses Lunes, immédiatement se refermaient comme des mâchoires sur ce corps liquide et froid venant troubler sa plus intime personne...
J'apposai mes doigts justes à l'entrée de ce couloir qu'Elle venait de fermer...pour en forcer doucement l'ouverture...
Le liquide descendit doucement, suivant les courbes de ses intimités...
Mais ces quelques gouttes n'étaient pas suffisantes...le peu de liquide disparu rapidement lorsqu'il toucha sa Fleur bien vive déjà, et se noyant dans sa Rosée qui se fait visible....
Son rein dessinait un petit creux, et j'y fis couler de ce Vin jusqu'à l'en faire un peu déborder...Ce nouveau contact lui fit fait un bref sursaut de son corps
Un filet de cette saveur vint s'écouler le long de sa hanche, qui lui provoqua un mouvement rapide du bassin...Comme pour tenter de retenir ce flux...
Ma main libre se posa sur sa hanche en léger mouvement...pour l'intimer à ne pas bouger...
Cette nouvelle sensation, chaude et cette emprise que je lui appliquai, l'arrêta....et à nouveau le sourire me fut de satisfaction de par réaction
Obéissant, suivant une nouvelle fois, sans mots de ma part, chacun de mes actes....sur Elle
Je posais le verre...
J'approchai ma bouche de ce petit lac artificiel, jouant de mon souffle chaud et de doigts pour dessiner le chemin de « libération » de cette essence divine vers sa Fleur....
Le liquide vint rapidement s'écouler entre ses Lunes...
A nouveau, je sentis leurs contractions sous ma main toujours présente en cet endroit...mais je gardais toujours la pression des doigts en ce chemin pour le garder toujours « ouvert »
Le liquide était cette fois plus important...et au contact de sa Fleur... Elle poussa un petit murmure plaisant et évocateur d'un plaisir présent en Elle...
Je tourmentais alors de ma langue ses pétales, ainsi humidifiés d'avantages....
Jouant, ouvrant, faisant glisser la totalité de ce liquide sur ses intimes parties....
J'aimai ce parfum, cette saveur divine du mélange de sa Saveur et de ce Vin....en ma bouche....un goût particulier, mais si plaisant d'en avoir la pitance....
Je la sentais, à mesure de ce tourment, prendre le plaisir de cette « torture »...Son corps réagissant, ses hanches cherchant, dans leurs danses, la prise de ma langue...
Mélange de ma bouche, de ma langue et enfin de mes doigts, je dessinais chaque intimité de sa personne...
Contournant son « Puits de plaisirs » avec subtilités et vices pour ne pas en prendre encore l'entreprise...
Sa saveur devint encore plus plaisante...
Elle dansait d'avantages encore...
Son souffle se faisait plus présent, plus significatif du plaisir venant....
Le liquide disparaissait à mesure de mes « jeux »...
C'est alors que deux doigts vinrent prendre ce qu'Elle espérait...en ses deux gouffres....
Doucement, et sans peine, ils prirent leurs places progressivement....
A mesure de leurs entreprises en Elle, Elle s'y enfonçait avec plaisir....Mais de ma main libre je devais ralentir sa volonté....que son bassin voulait prendre...
Ma main libre, s'apposa sur ses Lunes...refroidies...ce qui lui procura une contraction que je pus sentir autour de mes doigts la possédant....
Un plaisir fort savoureux, étrange emprise que l'on ressent de l'intérieur de l'autre...accentuant alors aussi, pour Elle le ressenti de mon mouvement en Elle...
Lorsque mes doigts furent à leurs limites de leurs avancés...je m'arrêtai à nouveau...contemplant cette possession de Son corps...
Je sentais son « jeu » à Elle, de contractions autour de mes doigts qu'Elle maîtrisait fort bien...et souriant, j'appréciai ces instants qu'Elle m'offrait ainsi possédée...
Je la laissai jouer d'Elle-même, savourant la montée en Elle d'un plaisir certain que son corps, par ses mouvements, me laissait entrevoir....
Et je regardais aussi cette bougie, cette flamme qui semblait suivre la Cadence de mon Elle dans ses mouvements....
Il était alors temps...qu'Elle goutte de ce Tourment qu'Elle n'avait jamais jusqu'à présent....
Ma main libre, saisit ce verre de Flamme et le déposa en lieu et place du verre de Vin....
Ses hanches, à ce nouveau contact, s'arrêtèrent d'un coup et je sentis tout son corps se contracter à nouveau....
Mes doigts ressentirent cette pression bien différente, plus forte que lorsqu'elle jouait d'Elle...
Je souris à cette nouvelle réaction...
Elle tourna la tête, pour voir ce nouvel être sur Elle et en connaître la nature...
Je la laissai faire, sachant que c'était une « découverte » pour Elle et ne voulant pas brusquer l'inconnu, je désirai qu'Elle en devine la nature....
Lorsque son regard se posa sur cet objet, un sourire se fit...ses yeux se mirent à pétiller d'envies, d'étonnement aussi...et alors, elle pinça le coin de ces petites lèvres, comme à chaque fois que je la surprenais, déroutais par mes faits et gestes....mais aussi par cette envie des plus fortes qui l'envahissait alors....
Mon regard croisa le sien, et je lui souris avec tendresse...
« N'ayez crainte, Vous le savez....Avec délicatesse, je vous offre cette découverte... »
Ses sourcils se redressèrent, ses yeux se firent plus grands...un frisson parcourra tout son corps....et je savais qu'Elle appréciait la tournure des choses....
« Fermez les yeux, ma Chère Lumière....et Savourez ces instants... »
A ces mots, Elle retourna sa tête...en fermant les yeux....
Je sentis à nouveau la contraction de son corps, quand je retirai cette bougie de son corps...
Puis, je vis tout son corps se dresser, attendant le couperet des sensations plus fortes, mais surtout inconnues pour Elle....
Je regardai juste cette Flamme, avec laquelle je jouai en cette bougie, pour que de cire elle se fasse liquide...
Je laissai quelques instants passer pour laisser flotter le temps de l'attente...mais aussi pour que son corps se fasse moins résistant....
J'approchai la bougie de l'une de ses Lunes....
Pencha légèrement la bougie....
Et attendit doucement que le liquide s'échappe...mais pour n'en faire qu'une petite goutte.
La goutte tomba...doucement....
Et à son impact....tout le corps de mon Elle se cabra...
Ses bras se tendirent, son corps se contracta avec force...et sa tête partie en arrière....
La petite goutte resta en place...je soufflai dessus...pour la solidifier...et adoucir cette première « impact » de Chaud et rendre cette première assez rapide....
« Ça va ? »
Elle ne répondit pas de suite...
A mesure, Elle se détendait...j'attendais qu'Elle me réponde....Sa tête se mit en arrière...
« Encore, Mon Seigneur et Maître....Continuez, je vous en prie »....
Je souris à ces mots...plaisir divin qu'Elle m'offrait dans sa phrase...désire absolu alors de lui offrir encore plus
« Alors, continuons... »
Je fis tomber une deuxième goutte...mais sur son autre Lune....
Sa réaction fut la même...Mais Elle ajouta, en tournant sa tête vers moi....
« Salop ! » dans un ton de plaisir et de taquinerie qui lui était quand Elle s'attendait de ma part une action et que j'en prenais un autre chemin
Je me mis à rire...
« Non, Votre Salop...Vous le savez bien....Vous m'avez fait Votre en ses Dessins, vos Dessins...et Vous m'avez donné d'être Votre Seigneur et Maître.... »
A ces mots, je fis un geste de la tête pour lui intimer de détourner la sienne...
Elle s'exécuta, tournant sa tête avec un sourire qui se dessinait...
Je fis tomber à nouveau une goutte, puis deux, puis trois....
Son corps se cambrait à chaque impact que je rapprochai, variant d'une Lune à l'autre...
Ses hanches suivaient, dans leurs mouvements brusques, le lieu d'impact de ces gouttes
Mes doigts sentaient chacune de ses contractions...
Et bientôt, de sa Rosée la présence se fit plus «entendant » ...délicieux son de l'eau...de mon « O »....
Son souffle devenait plus présent aussi....Complainte progressive de la Belle et de son Chant de plaisirs...
Je retirai mes doigts en Elle...Les portants à mes lèvres, pour savourer cette délicieuse saveur...et enfin les poser ...trempés...sur l'une de ses Lunes...
Ils enserraient cette rondeur...enfonçant doucement mes ongles...
Un frisson dont les épaules, jetées en arrière, me firent percevoir...
Et d'un coup...de gouttes, je laissai alors tomber un grand filet sur sa Lune libre....
La cire descendit doucement tout le long de sa jambe...jusqu'à la naissance de son bas...
Je répétai plusieurs fois cette action, jusqu'à y voir une dizaine de « filets « de cire...
Laissant se refroidir ces files "éphémèrement" liquident...
Je marquai une pause...
Contemplant alors ces dessins de Cire ornant cette Lune....Une œuvre éphémère, mais dont les délices étaient à la hauteur, de par le plaisir qu'Elle en avait...
Regardant l'heure, je posais la bougie sur la petite table....
Et délicatement, un a un je retirai précautionneusement chaque de ses filets...
Elle se tourna...d'un air étonné....
« Il va être l'heure....de nous restaurer.... »
Elle sourit, d'une mimique entre satisfactions, mais désir de poursuite...
« Tsts, mon Elle.... »
Elle se tourna davantage....
Je finis de lui retirer les derniers « files »
« Vous avez fini ? »
Je déposai un baiser doux sur sa Lune en signe de réponse positive.....
«Allons diner en ce Château dont Vous m'offrez la Résidene...notre table doit être mise....»
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Ce texte relate et fait les éloges de cette drogue dont je ne peux me passer.
Je pense que tout le monde a un jour goutté ou était addicte à une substance quelque en soit la nature.
Certains vous dirons ne pas pouvoir se passer de la cigarette…
Vous ventant les mérites de son apaisement lorsque les nerfs sont à vifs et que le sang boue dans leur veines.
D’autres aimeront la sensation d’ivresse que l’alcool leurs apportent…
Cette sensation de légèreté, de déshinibition qui apparaît lorsque les degrés montent.
Puis vous avez les personnes dont seule la drogue dure leur apportent la sérénité…
Elles n’ont d’autre recours que cette poudre blanche ou cette aiguille pour pouvoir échapper à leur quotidien trop pénible.
Ma drogue est tout autre…
Mais mon addiction tout aussi forte!
Lorsque je ne l’ai pas à mes cotés... le manque se créait…
La sensation de manque alors s'installe…
Mes pensées, mes rêves ou ma raison…
Tout se bouscule et rien ne compte plus que d’avoir ma dose.
Mon esprit n’a qu’une obsession... le retrouver.
Pouvoir m’enivrer de son parfum ou de sa voie…
Me délecter de ses baisers et sa tendresse.
Cela en devient une hantise…
Ne faire que d’y penser à chaque heure et chaque seconde.
Je suis alors prête à tout pour ressentir à nouveau cette ivresse des sens…
Le retrouver est alors pour moi ma seule obsession.
Pouvoir me délecter à nouveau et enivrer mes sens à jamais…
Je suis prête à tout endurer, accepter ou changer.
Aucun remède ne peut combler se manque…
Il n’y a que lui qui puisse apaiser cette souffrance.
Une personne qui m’est cher a écrit un jour un texte qui se nomme « Histoire d’addiction »
Il est tout simplement ma drogue…
Voici Mon histoire...
Mon addiction.
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- Voir la réalité en face, les yeux dans les yeux, voilà ce qu'il me faudrait.
- Dis-moi : cela fait combien de temps que tu as replongé ? Avoue : cela allait plutôt pas mal tant que tu tenais loin de lui. Alors tu attends quoi pour te barrer en courant ?... En fait tu es subjuguée, fascinée. Mais par quoi au juste ? Pourquoi cette obsession ?
- Je crois que je sais le pourquoi : le séisme a eu lieu à distance. Je n'ai pas pu le vivre réellement. J'ai déjà laissé des hommes derrière moi, sans la moindre envie d'y revenir. Pour d'autre cela a été plus dur, il est vrai. Mais ça a toujours fini par passer. Là, rien à faire, ce fantôme est ancré en moi. Pire : je veux le garder. Souvenir, une parole de mon dernier «amour» : «En fait, il t'a tatoué : pas sur la peau, mais dans la tête. Il est là.». En entendant cette parole, j'étais persuadée que c'était faux... Je n'imaginais pas laisser sans regret cet «amour» et me replonger dans l'ancien, avec une sorte de délectation morbide.
- D'accord, je vois le pourquoi. C'est sûrement une partie de la vérité. Trouve les autres morceaux maintenant.
- A quoi cela me servirait-il ?
- A comprendre.
- Mais est-ce que comprendre me libérerait ?
- Je l'ignore, c'est vrai. Cependant, tu n'as pas répondu : qu'est-ce qui te fascine ainsi ?
- Je crois que je veux encore croire en lui. Je n'ai probablement pas vu la réalité d'assez près.
- Mais pourtant, la vérité, tu la connais.
- Je n'arrive pas à y croire... Tu crois que c'est de l'amour ? On raconte que l'amour rend aveugle.
- Je crois surtout que c'est de la bêtise. Et encore, je suis gentille. Rappelle-moi un truc : tu m'as bien dit que tu savais comment faire pour ne pas t'enfermer dans ton délire ? Alors, qu'est-ce que tu attends pour te secouer ?
- Eh bien, c'est dur. Je sais le faire mais c'est un effort constant. Ce n'est pas normal. Je sais faire, oui. Je sais faire semblant d'avoir réglé le problème. Je sais, au prix d'un effort, me tenir à distance, faire comme si, m'occuper de ce qui doit être fait, de ce qui est plus important pour moi, de ce qui m'intéresse... Mais lorsque je me pause, lorsque je me repose, lorsque je relâche mon attention : ça revient, la détresse en moins, mais c'est là ; obsédant.
Ce n'est pas normal : si le problème était vraiment réglé, je n'y penserais même plus.
Quelque chose m'échappe.
Oui, bien sûr je connais la solution. Enfin, j'ai un semblant de remède et je vais de nouveau l'appliquer. Sauf qu'en fait, il ne règle rien.
Et en ce moment je fais tout, tout sauf ce qu'il conviendrait de faire.
J'accumule les conneries. Je finirai bien par me lasser.
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Espérer une parole,
mais n'en rien espérer,
espérer mais fuir,
espérer mais savoir,
qu'il n'y a rien à espérer.
Et pourtant continuer.
Obsessionnelle.
Désir d'Amour.
Jouer avec le feu,
mais qu'attend-Il ?
Pour entrer dans la danse,
Il serait si simple de me dévoiler,
Il serait si simple de m'avancer,
vers le précipice,
vers le gouffre,
en toute conscience.
J'aime cet idiot,
Je ne l'aime pas,
Je joue.
Bon sang...
ne fait qu'un tour.
Mais qu'attend-Il ?
Pour prendre la main,
Il serait si simple,
Se pourrait-il
qu'il n'ait pas compris ?
Idiote que je suis.
Monomaniaque.
Je joue toute seule.
Je devrais...
Arfff, je l'aime.
Arfff, je ne l'aime pas.
Arfff.
Monomaniaque.
Oscessionnelle.
Probablement un peu maso.
Très cher,
donnez-Moi la main
Et dansons avec le feu.
Vade retro Satanas,
jouons ensemble.
Je Vous aime.
Je Vous déteste.
A quoi est-ce que je joue ?
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On peut souvent lire des articles, ou autres écrits, où la soumise – ou le soumis – rend hommage au Dominant ou à la Domina. Ce que je m'apprête à faire est ainsi l'inverse.
Ma Soumise, nous nous sommes croisés, comme tous ceux qui auront fait comme Nous, via nos 2 identités virtuelles.
Faux noms (pseudos), fausse photo (avatars), mais écrits vrais. Je me souviens, à peu prés, la manière dont je t'ai abordé la première fois. C'était par hasard, parce que tes posts étaient sombres, tristes alors j'ai mis mon grain de sel pour tenter de remonter le moral de cette inconnue.
7 mois plus tard, nous portons la même bague, nous avons les mêmes clefs d'appartement dans nos poches. 7 mois plus tard, tu es ma fiancée, une radieuse femme et une soumise qui s'abandonne avec une confiance inégalée entre mes mains.
Au tout début, nous avons tracé notre Route. Aujourd'hui, nous la parcourons tout en traçant la suite.
Quand je regarde derrière le chemin parcouru, j'en reste impressionné de tout ce qui a été fait, de ce que tu as « subi ». Un déménagement de 500Km, tout l'administratif à gérer, ton nouveau travail et, au final, une nouvelle Vie pour Toi.
« Nouvelle » ne serait pas assez fort tant le résultat a été radical. Tout est différent à présent qu'avant.
Nous avons été tous les 2 à gérer ce changement de Vie, mais à la vue de ce que tout ce que tu as traversé, je veux te tirer mon chapeau.
Je n'ai jamais été autant admiratif envers une personne que Toi. Tu me diras que ma vie a été chamboulé également ; mais il s'agissait de simples habitudes à changer, des détails à ajuster au regard de toi.
Alors, Je veux te rendre hommage, Toi, ma femme. Qui a chamboulé sa Vie en chamboulant la mienne. Tes yeux pétillent de bonheur quand tu es là et illuminent ma Vie. A toi qui relève les défis les uns après les autres avec une combativité exceptionnelle et qui fait l'admiration de ton Homme
Je te rends hommage, ma soumise, Toi qui te donne avec une totale confiance dans mes mains. Une confiance que j'étais loin d'appréhender au tout début et qu'il a fallu apprivoiser au tout début. A Toi, mon Hestia, ma fierté, ma plus belle et magnifique de Mes possessions.
A Vous 2 que J'ai sous Mon aile, mais qui marchez à Mes côtés sur le même chemin ; main dans la main pour l'Une, avec une Laisse pour l'autre.
Mon Hestia, mon Amour, Tu es ma Chance, mon bonheur. Puisse ce texte te rendre hommage comme il se doit à une femme si exceptionnelle
Ton Homme, Ton Maitre
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J'ai aiméJ'ai jouiPleurs et crisMélangésEsthétiqueActe obscèneSainte CèneErotiqueCorps offertAux lanièresOblationÊtre aiméePossédéeObsession
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Un contre-temps, tout ne se déroule pas comme il le pensait. Leur disponibilité n'est pas au rdv ce soir.Ceci n'est pas un réel problème. Sa soumise est à demeure, Il peut se permettre d'adapter en fonction du contexte. Il est loin le temps où tout devait se jouer en une ou 2 soirées...Ainsi, elle ne mangera pas à ses pieds ce soir-là, ni ne lui fera la surprise de l'accueillir en tenue de soumise (qui l'a déjà charmé). C'est avec sa femme qu'Il partage cette première partie de soirée.L'heure avance et, enfin, ils peuvent tous les 2 profiter de leur passion.Profitant qu'elle est sous la douche, Il prépare quelques affaires, inspiré par les consignes qu'Il avait auparavant envoyé à sa soumise. Quand elle ressort, Il la fait coucher nue sur le lit.Se faufilant jusqu'à elle, Il la caresse sensuellement et, très vite, sa main vient titiller son sexe et son clitoris, déjà bien trempés.Sa réaction ne se fait pas attendre. Sa soumise est déjà en train de partir ... Sa respiration s'accélère, les gémissements sont de plus en plus forts, Il continue les caresses, les doigts passant du clitoris au vagin, aléatoirement, malicieusement, sans retenu.La caressant, Il prend la cravache qu'Il avait préparé juste avant et la première claque tombe à l'intérieur de la cuisse, puis sur l'autre. La cravache s'abat tour à tour sur ses seins, son sexe, en haut et en bas des cuisses, mélangeant la douleur et le plaisir naissant. Les claques sont de plus en plus rapides, tantôt violents, tantôt plus douces, aucun coup n'est prévisible; le corps de sa soumise reste presque impassible, en apparence, sous la cravache; seuls sa respiration et ses gémissements trahissent la montée intense de son plaisir.Il pose sa cravache entre les dents de sa soumise pour avoir les mains libres. Soudain, Il la voit se redresser, enlever la cravache saisir Son sexe et le mettre en bouche aussitôt. Trop content de cette initiative, Il ne dit mot. Au contraire, Il la caresse et encourage son affamée de soumise. Ce sont toujours des moments uniques. Un mélange de plaisir, de tendresse, d'insatiabilité, de bestialité, de partage intime. Il la lui offre à son appétit, l'abandonne à ses lèvres exquises, sa bouche chaude et humide, à ses mains expertes de plaisir.Tout Son sexe passe ainsi, mettant le temps entre parenthèses.Alors que l'extase approche, Il la fait remettre sur le dos, prenant place entre ses jambes, devant son intimité avec lequel il joue de longues minutes du bout de son sexe. Flirtant avec la ligne rouge, éveillant la douce frustration, Il lui ordonne de se caresser en même temps.Puis, sans prévenir, Il la prend. De grands va-et-vient émaillent ce moment intense. A 2 doigts de la voir jouir, Il se retire pour la finir avec des caresses et la contempler partir vers le 7eme ciel.De retour sur Terre, Il lui fait mettre des talons. Des talons hauts d'une vingtaine de centimètre en semelle compensée, en vinyle noir. Elle se retrouve ainsi debout, à la même taille que son Maître qui apprécie particulièrement (il en est fétiche) cet accessoire, comme tant d'autres du BDSM...Une corde serpente alors sur sa soumise piégeant et gonflant ses seins. Ses mains sont menottées derrière son dos. Une autre corde part de son cou vers son sexe, l'emprisonnant aussi. Les liens sont serrés, mais tous les nœuds ne sont pas encore terminés qu'elle part à nouveau. Debout et offerte, son corps accueille chaque claque de la cravache, frappant tour à tour les seins, le sexe. Un autre larron entre en scène, échauffant à sa manière les mêmes parties du corps. Avec le martinet, la teinte rouge et chaude apparaît ci et là. Sa soumise reste stoïque, debout, face à Lui, offerte ,vulnérable mais ô combien désireuse. Il ne se languit pas de la fouetter ainsi, son esprit flotte dans un mélange d'excitation, de plaisir. La voir ainsi lui procure un sentiment délicieux vice inégalé. Lui qui, 6 mois auparavant, n'avait pas osé toucher le martinet, Il s'en sert généreusement sur elle, se délectant de tous les claques, un son magique ... Décidé à la prendre à nouveau, Il lui défait son bondage, non sans grincement de dent (il était bien réalisé), mais lui fait garder ses talons, très sexy.Après avoir fixé les bracelets d'attache aux chevilles et poignets, Il lui attache les membres ensemble 2 par 2. Elle est ainsi sur le dos, ouverte, le sexe très offert. Il ne fait pas languir sa chienne qu'Il la prend de suite en possession. Pendant qu'Il la pénètre, Il lui met un bâillon afin qu'elle déchaîne ses gémissements, un autre son qui ne Le laisse point indifférent. Elle est déjà au nirvana depuis bien longtemps. Abandonnée à son Maître qui joue de son corps, elle Le laisse faire, s'ajustant pour mieux s'offrir. Offerte, à Lui, Il ne peut ralentir son étreinte, ni ses mouvements … jusqu'à l'extase. l Les cordes rangées, au milieu de la nuit, ils se glissent dans les bras de l'un et l'autre s'abandonnant tous les 2 dans un moment de tendresse et d'amour, au creux des bras de Morphée ... C'est encore un de ces soirs inoubliables que ta dévotion, confiance et abandon envers Moi font que la Vie avec toi est si délicieuse, que notre complicité est si intense. Quel bonheur de t'avoir dans mes bras et à mes pieds. Quel cadeau tu me fais de Toi, offerte à Moi.Je t'aime, ma femme / ma soumise.Ton Homme / Maitre
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Sa journée s'était déroulée assez classiquement. Le train le matin et le soir, et le bureau le reste de la journée.Certains jours sont pimentés par des entraînements le soir, ou d'autres activités physiques, mais ce jour-la, il n'y a rien de prévu. Un mal pour un bien, car Il va pouvoir rentrer pas trop tard.Il le fait savoir à sa soumise.Il aime particulièrement l'accueil qu'Elle Lui fait à son retour. Depuis qu'Ils vivent ensemble, leur Vie a particulièrement changé et leur Chemin vers l'avenir bien tracé.Homme et Maitre, Femme et soumise, ils se sont connus voici 6 mois. Nul n'avait pensé à l'époque partager leur quotidien avec l'autre.Quotidien classique, vanille, ils jouissent de leur passion, le BDSM, essentiellement le soir, quand Ils sont tranquilles, mais les allusions tout au long des journées ne manquent pas.Cette passion est leur point commun; elle a été leur Fléche d'Eros, celle qui les a unit.Ainsi, ce jour, profitant d'un horaire favorable, Il lui notifie qu'Il ne rentrera pas trop tard et qu'Il veut que ce soit Sa soumise qui L'accueille. Le plaisir de sa soumise est de Le servir, d'être Sa fierté. Son plaisir à Lui est de l'avoir, comme sa plus Grande possession. Elle Lui appartient, et c'est ainsi lié ensemble qu'ils avancent ... Ce soir, sa soumise l'accueillera en jupe noire, corset (un de Ses cadeaux) et talons (elle choisira la paire, elle connaît Ses goûts; Il aime également avoir des surprises). Enfin, sa tenu sera complétée par son collier et la laisse qu'elle Lui donnera.C'est elle qui Lui servira son repas (un indice : Il a exigé qu'elle pose un coussin à côté de Sa chaise). Après manger, elle sera à Sa disposition. Il lui a fait préparer tout le matériel afin qu'elle devienne Son jouet, Leurs plaisirs. Ce matériel est le couple cravache / martinet qui la fait tressaillir à chaque claque, rougir sa peau pour Son plaisir et le sien. A mesure que ces instruments claquent, le plaisir monte autant que l'excitation et le plaisir. Une autre route à destination directe du Nirvana est le gode qu'Il utilise sans modération, assouvissant son plaisir de la voir se torsader, gémir, convulsionner sous l'effet de puissants orgasmes continus.Il ne boudera pas non plus son plaisir de voir les différents baillons-boule sortis, prêts à l'emploi pour prendre possession, sans protestation sa soumise. Enfin, les cordes; des cordes blanches. Des longues, des courtes. Toutes pour sublimer le corps de sa soumise, la contraindre à Ses désirs, lui faire subir le Plaisir, la posséder.Il sait qu'Elle est toute à Lui, et Lui est tout à Elle, c'est ce qui les unit.Comme d'autres moments passés, et beaucoup à venir, Ils vont à nouveau vivre ce moment de complicité intense, de partage intime, d'abandon et de don de soi.Le soir, Il arrive enfin ....
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Dans mes yeux bleus reflet de mon âme.
Brille l'insolente lueur de celle qui se damne
En enlaçant fiévreusement la douleur
De mes lèvres s'enfuit un gémissement
Révélateur de ce feu qui me dévore lentement
Un peu plus et à chaque jour nouveau
De mes zébrures s'échappe cette obsession
De n'exister que par Votre regard, révélation
Charnelle de cette envie si troublante
Dans mes yeux bleus, lueur apaisée
S'affiche farouchement la fierté d'exister
Enfin sous le joug de Votre domination
Regard baissé
A Vos pieds
Je suis votre
Dans mes yeux s'épanouit ma soumission
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1) Je suis soumis depuis bientôt 9 ans (première rencontre avec une Maîtresse car je m'intéressais au BDSM depuis quelques temps déjà...).
2) J'ai été marqué durant mon adolescence par des récits de torture durant la guerre d'Algérie et en particulier la "gégène"
3) J'ai été à une certaine époque plus ou moins obsédé par l'idée de sévices et en particulier sexuels ...
4) Jusqu'à ce que je découvre le BDSM, j'ai pratiqué assez souvent sur moi des sévices et auto-flagellations ...
5) Le fantasme qui m'a conduit au BDSM était d'être "torturé" par des Dames. Ma Maîtresse actuelle s'en est souvenue et a monté, en décembre dernier, avec son ex. soumise devenue dominatrice un scénario "d'interrogatoire" assez génial ... (récit, photos et vidéos dans de prochains articles sur son blog et sur le mien).
6) La soumission m'a progressivement soulagé de mes obsessions. Et des rencontres BDSM avec mon ancienne Maîtresse, puis - et surtout- ma Maîtresse actuelle, se sont substituées partiellement au début, puis totalement depuis plusieurs mois aux sévices que je m'infligeais.
7) Ma première Maîtresse m'a initié à la soumission et commencé mon éducation. C'était une Maîtresse vénale, que je ne rencontrais que tous les 3 mois environ, et avec qui je n'avais que peu de contacts entre 2 rencontres...Elle était plus "bondages et contraintes" que flagellations et j'étais un peu frustré de ne pas avoir de marques ou d'en avoir peu...
8) Il y a 3 ans et demie, j'ai découvert le blog d'une grande Dame qui m'a tout de suite impressionné tant par ses qualités de Maîtresse que ses qualités humaines et sa culture qui apparaissaient dans ses articles. J'ai tout de suite rêvé de devenir son soumis.
9) Après un premier refus lié en particulier au fait que j'étais un homme marié, j'ai gardé contact via son blog et 1 an et demi plus tard, Elle a accepté (alors que je ne me faisais plus guère d'illusions) de me rencontrer. Ce fut le début d'une merveilleuse aventure !
10) Je suis progressivement passé, à partir du moment où j'ai découvert son blog et lu ses articles, et encore plus nettement à partir du moment où je l'ai rencontrée pour la première fois, d'une "pseudo-soumission" où je cherchais surtout à satisfaire des pulsions masochistes (et où d'une certaine manière la Maîtresse était à mon service -payant- pour çà), à une soumission où mon but premier est de satisfaire ma Maîtresse, de lui procurer du plaisir, d'être à son service, ce qui est fondamentalement différent.
11) J'adore ma Maîtresse. Je ne vis pas 24h/24 avec Elle puisque je suis marié et Elle aussi, mais Elle est présente dans mon esprit 24h//24. Je La respecte infiniment et, même si je ne le demande pas, Elle aussi me respecte.
12) Nous partageons les mêmes préférences pour les pratiques (la flagellation) même si ma Maîtresse me fait découvrir plein d'autres pratiques.
13) Dès que je n'ai pas de nouvelle d'Elle pendant plus de 2 à 3 jours, je suis fou d'inquiétude...
14) Elle a connu l'an dernier un dramatique évènement. J'en ai été moi-même terriblement affligé.
14) Très rapidement après nos premières rencontres, je me suis mis à éprouver beaucoup de plaisir à ressentir le plaisir qu'Elle avait à me dominer.
15) Je tire maintenant la plus grande partie de mon plaisir quand je me soumets à Elle, à sentir qu'Elle s'amuse en me dominant.
16) Je peux aller très loin avec Elle. Je peux aussi aller loin avec d'autres dominant(e)s si Elle est présente. J'ai pu constater que c'était beaucoup moins vrai si Elle s'absentait... Sa voix, son regard, le contact de ses mains peuvent me faire oublier complètement la douleur.
17) Ma Maîtresse est une grande Amie, une confidente; Elle en sait plus sur mes pulsions, mes fantasmes, que mon épouse... mais Elle est infiniment plus que çà... c'est ma Maîtresse et le restera, j'espère, pour toujours !
Rappel des règles :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Averamm », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope).
1. Trouver 15 (enfin 14, vous êtes en train de lire le 1) choses sur moi, facile a dire, par contre demander a mon cerveau de réfléchir apres le déjeuner...
2. Il paraitrait que je suis brun et ténébreux (brun oui, ténébreu...je cherche encore) je ne me teint pas les cheuveux, ils sont déjà assorti à mes sourcils....meme si j'avoue ne pas y faire attention.
3. je ne suis pas du tout du matin, on peut facilement me comparé a un ours, l'idée est de ne surtout pas me parler avant d'avoir pris ma douche, non pas en raison du parfum "masculin", mais j'envoi un peut tout balader.
4. mon caractère, on peut vite le définir, si je me suis rasé le matin....je suis de très bon humeur (ou alors que ma barbe dépasse les 5 jours).
5. N'ayant pas une grande passion pour la lecture (au grand dam de mes grands parents) les seuls livres qui ont marqué mon attention sont proche de Sade et autre, pouvant susciter en moi un désir et une excitation. Dans la catégorie film, taken, m'a beaucoup marqué (12 fois je l'ai vue). Pleurer devant un film? non pas encore à l'ordre du jour, rire aux éclats oui, jouir à l'orgasme, aussi, m'emmerder cela arrive.
6. d'après certaines connaissance, je sais écouter les gens, les conseillers aussi, apporter un soutien voir meme le dirigé vers un choix. Est ce mon coté sécuritaire ou paternaliste qui joue? je ne sais pas, et je ne me pose pas la question.
7. ce qui, à mon sens est un paradoxe, je ne vais pas naturellement, vers les gens, pas par timidité, mais j'aime la qualité, je préfére discuter avec 3 personnes, plutot que d'avoir un auditoire de 50.
8. Je suis extremement raciste envers les produits venant de la mer, je le reconnais, quand certains se delecte de moule, huitres, poissons et autres, j'éprouve un rejet complet, qui est parfaitement assumé (rire) et j'avoue etre assez difficile, la viande doit être bien cuite, et je rejete certains aliments (choix).
9.l'alcool et moi nous nous sommes rencontré, un soir autour d'une bouteille, je l'ai bue avec déléctation et plaisir, au point de me noyer dans un torrent orgasmique, et tel un coup du soir, le landemain elle c'est envolé, me laissant seul avec un esprit et un corps tourmenté, j'avoue que cette séparation fut salvateur, jamais je n'ai cherché a la revoir, malgré ses avances régulières.
10. Certains diront qu'ils sont tombé dans la marmitte BDSM enfant, personnellement, j'ai pris le temps de savourer et découvrir ce précieux néctar, en lui ajoutant mes propres ingrédients, les dosants au grés des envies, de la ou des personnes avec qui je partage ce nectar. Une recette est fait pour être re travailler, sublimé, modifier, sinon elle devient fade et sans saveur.
11. j'aime tous ce qui est nouveau, quel que soit le domaine, bien que je n'ai pas en ma possession le dernier smartphone ou derniere console (marche avec le reste) je trouve fascinant que l'Homme, crée et développe de nouvelle technologie, pour satisfaire un besoin (médecine) un loisir, facilité la vie au quotidien, au travail, pour son environnement.
12. D'un point de vue politique, j'ai mes propres idées, je ne me retrouve pas dans les deux partient qui se font la gueguerre depuis 30 ans. J'aime chercher par moi meme une information et ne pas me contenter d'écouter ce que me disent les uns et les autres.
13. Suis je parfait? non, et heuresement, qu'est ce que je me ferai chier si je l'étais....avoir tout, sans le gagner, sans le rechercher, le dénicher? ou est le plaisir? nulle part.
14. Si je devais changer quel que chose....je pense que j'enleverai l'option tétu (une mule a coté est compréhensif) quand je suis sur une chose, on peut tout essayé, je reste dessus
15. FIN (je sais je sais, j'aurai pu conclure de maniere différente, mais je suis tétu ;p )
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Votre odeur de peau m'attire, m'envahit .
Qui s'offre à mes songes, à mes envies.
Déclaration
De l'ombre à la lumière, je suis votre.
Et l'attachement fait de moi une autre.
Initiation
Notre histoire est une évidence.
Comblant jusqu'à nos cinq sens.
Inspiration
Au creux de ma nuque Vous découvrez.
Ce présent en acier que j'aime porter.
Satisfaction
Vous connaissez l'éclat de mes yeux.
Quand mon sourire se livre, gracieux.
Invitation
Au rythme de Vos maux, de mon coeur.
A Vous, je m'abandonne avec ferveur.
Palpitation
Il arrive qu'une image, une situation.
Requiert par son trouble, mon attention.
Emotion
Repoussant les frontières de mes inhibitions.
J'obtempère pour Vous donner satisfaction.
Humiliation
La cire coule au creux de mes reins.
Réveillant la douleur créée de Vos mains.
Soumission
A mes poignets les bracelets de cuir Vous posez.
Sans retenue aucune, en ces lieux, Vous imposez.
Possession
Sur ma peau, Vous dessinez des entrelacs.
Zébrures, je n'entends plus que Votre voix.
Passion
Le temps passe, l'envie monte crescendo.
A la mesure des marques gravées sur mon dos.
Tentation
La danse se fait sensuelle, je m'enflamme.
De ce feu intérieur qui asservit mon âme.
Domination
Vos doigts effleurent les sillons rouge sombres.
Traçant le chemin menant vers cette terre d'ombres.
Sensation
De Vous à moi, de moi à Vous, je suis soumise.
A genoux ou debout, je me soumets avec délice.
Excitation
Et quand tout cesse, que Vous déliez mes liens.
Nos corps se cherchent pour ne plus faire qu'un.
Abdication
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Ni obsession, ni tentation, une soumission,
une explication, une possession.
Silence, quelques pas, des froissements, quelques pas, recul, quelques pas.
La tapette tapote un tempo tempéré, tout
en montant en tempête, têtue dans le tapotage.
Caresses, paroles apaisantes, caresses, obscénités à voix douce, caresses.
Ce simple serpent dessine ses stries, si souple,
sassant ses sensations lancinantes et lascives.
Larmes, aux coins de l’œil perlent doucement, larmes, caresses, larmes.
Abandons, prêt aux amis experts, silences,
abstinences, décadences, doutes, déchéances.
Retrouvailles, joie, à genoux sans même demander, joie des retrouvailles.
Conquis, vaincu courbant sa fière couronne,
adulant la conquérante, l'aimer carrément.
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Chapitre III, suite.
Je suis toujours suspendue dans l'obscurité.
Au bout d'une demi heure environ, les trois hommes viennent me détacher retirant sans ménagement le gode en bois que j'ai dans mon petit oeillet. Mon cul est maintenant dilaté à l'extrême. J'ai toujours des résidus de fruits dans la chatte.
A peine remise sur pieds, ils me poussent fortement vers le salon, mes mains sont toujours prises dans les menottes dans le dos. C'est Jean qui mène à nouveau les opérations. Il me force à me mettre à genoux devant ses camarades de jeu.
Après avoir caressé mes seins de ses grosses pattes, il poursuit ses attouchements jusqu'au bas de mon ventre. Mon clito dilaté compressé par le noeud d'une chaînette en or qu'il avait placé avec l'aval de Pierre, le noeud le fait sortir hors de mes lèvres vaginales. Une simple caresse d'une langue ou d'un doigt sur la pointe décapuchonnée suffit à me faire bondir de jouissance.
Son index a déjà fouillé la jonction de mes grandes lèvres humides souillées par la mixture fruits-oeufs, cela provoque chez moi des gémissement. Son action est si bonne que je tortille frénétiquement mon pelvis. Jean marque des pauses. Je suis en son pouvoir. Il a tout le loisir de nettoyer de mon entrecuisse les traces de jus de fruits, d'abord sur la face externe, puis sensuellement à l'intérieur, là où la peau et les chairs sont particulièrement douces.
Je gémis en sentant monté l'orgasme. Les deux autres soudards rigolent et continuent à se branler dans le verre en de moi. Cette situation décuple mes envies de sodomies sauvages. Vicieusement j'ai écarté mes cuisses au maximum afin d'offrir ma chatte entrebâillée et dégoulinante et mon anus dilaté à leur concupiscence.
Robert a maté mon anatomie intime en souriant. J'ai cru un moment qu'il voulait me lécher la chatte ou peut-être me baiser. Il n'en manifeste pas l'intention, je l'implore d'avoir une bite dans ma fente. Il menace de me bâillonner. Je suis en transes. Le fait d'être entravée par les menottes m'émoustille, mon vagin et mon anus palpitent, j'ai conscience de ma condition. De salope sauvage, je suis devenue une salope d'élevage.... en un rien de temps, ma simple rencontre avec Pierre dans ce café a transformé ma vie.
Robert lâchant enfin sa queue qu'il branle depuis son arrivée dans le salon, se pose entre mes cuisses. Sa langue bienfaisante prend possession de ma vulve béante, c'est délicieux, il cherche les restes de fruits au fond de ma chatte.
Après avoir ramoné, asséché, nettoyé ma chatte à grands coups de langue, Robert s'est agenouillé entre mes cuisses pour déposer sa queue entre mes mains menottées tout en titillant le bout de mes seins sans oublier de me faire très mal. Son gland frotte à la fois mes doigts et la face interne de mes fesses en un mouvement continu.
Je l'implore : Défoncez moi je vous en supplie, je n'en peu plus dis-je. Je le supplie de mettre sa pine bien au fond.
Enervé par ma demande, il demande à Jean de me faire taire une fois pour toutes. Jean enfonce sa grosse queue dans ma bouche à la limite de l'étouffement.
Comme une éponge saturée ma chatte ruisselle de sueur. Robert plonge brutalement sa longue et fine queue dans mon oeillet dilaté et me pistonne le rectum. Ainsi prise Jean se laisse glisser sous moi pour s'installer dans le tendre fourreau de mon minou. J'ai mes deux orifices limés sans relâche.
D'un mouvement brusque, Pierre m'agrippe par ma tresse pour me faire relever la tête et m'enfonce sa pine excitée dans ma bouche.
Pour la première fois de ma vie et ce ne sera pas la dernière, je suis pénétrée par trois hommes blancs en même temps. Je n'en reviens pas moi même d'être arrivée à ce stade de perversion sexuelle, moi la petite femme timide, musulmane.
Peu après j'ai joui par vagues successives de plaisir. Ils se sont mis à gicler dans mes entrailles et dans ma bouche pratiquement ensemble.
Tu voulais être défoncée salope me dit Robert, tu vas être servie comme il se doit ma belle, on en a pas terminé avec toi, nous allons tous profiter de ton petit trou, cela t'apprendra à vouloir jouer à la pute occasionnelle. Tu n'es qu'un trou à bites.
Je dois me rendre à l'évidence à ce moment précis, je n'ai plus rien à voir avec la petite documentaliste bcbg.
Je suis souillée de sperme de partout. Ma coiffure est défaite, mon maquillage a disparu, mes bas pendant sur mes chevilles, je suis vraiment à cet instant qu'un trou à bites, Robert n'a pas tort.
Robert m'enlève les menottes pour que je me repose un peu.
Allongée dans un canapé, je ferme les yeux et je pense à Raymond. Mon mari ne sait pas où je suis.
Pierre m'a conseillé de venir au rendez-vous et d'en parler à mon mari après. Très excité d'être sollicité par des hommes mûrs, j'ai accepté tout de suite ce rendez-vous parce que je l'avais initié , je n'ai pas mesuré les conséquence. J'aurais voulu lui demander son avis et surtout son autorisation pour les sodomies.
Sera-t-il content d'apprendre ça ? Va-t-il m'interdire de continuer de fréquenter Pierre pour ce genre de rencontre.
Ma tête est pleine d'interrogations. Raymond sait-il que j'aime être traitée de la sorte ? C'est pour moi aussi une révélation. Pierre a été un déclencheur, il a osé me faire prendre conscience de ce que je suis : Une salope.
Je n'ai pas le temps de plonger plus loin dans mes réflexions intimes. Je suis happée par les bras et les jambes.
Jean est en train d'ouvrir une bouteille de champagne millésimé Cristal Roëderer.
Oui chérie dit Jean en me regardant, tu l'auras dans le cul cette bouteille.
Je commence à être fatiguée, cela fait près de cinq heures que je suis ici.
Soulevée du sol par Jean, je suis placée à genoux sur les bords du canapé, la tête enfoncée dans les coussins. Il m'écarte bien les fesses, cherche ma fente et mon petit trou, il hésite entre les deux? Depuis plusieurs heures, tous mes orifices sont mis à rude épreuve. D'un seul coup il se plante dans mon anus jusqu'au couilles. Je gueule à mort comme une chienne blessée. Ca fait mal, mais c'est bon, finalement j'aime être enculée. Jean a la bite la plus courte mais aussi la plus épaisse des trois, il s'active en moi en me tenant fortement par la taille et me demande de bouger mon cul et de m'empaler moi même. Il me fesse pour que je lui obéisse immédiatement. Je suis bien lubrifiée mais sa bite est trop grosse pour mon petit trou déjà bien dilaté. J'ai peur de la faire sortir, je ne veux pas qu'il me l'enfonce une nouvelle fois jusqu'aux bourses?
Comme il est circoncis, son gland se décalotte jusqu'aux burnes sous la pression de mon anneau anal. Il me tient le cou avec ses deux énormes mains tout en me martelant le cul avec son énorme bâton de chair raide.
Je suffoque, j'étouffe, je ne peux plus respirer jusqu'au moment il décharge dans mon petit boyau. C'est tellement brusque et fort que j'ai l'impression qu'il décharge dans ma cavité anale des litres de sperme.
Il faudra que j'ai une discussion avec Pierre, il doit exiger dorénavant le port du préservatif, par respect pour mon mari, mais aussi par sécurité.
Avec la quantité de liquide qu'il vient de déverser en moi, la grosse bite de Jean agit comme une ventouse vu l'étroitesse de mon anus. Il a du mal à se retirer?
En a t-il vraiment envie ? Je suis maintenant collée à lui, il m'embrasse le cou, les joues, la bouche en m'enfonçant sa langue, me tire les seins en les écartant fortement avec ses grosses mains rugueuses.
Il est toujours planté en moi, je n'ai pas envie qu'il se retire, son dard est gros mais j'en veux encore, je veux être enculée, déformée par d'énormes queues animales. Sans me lâcher, il prend la bouteille de champagne, boit directement au goulot, me tend sa bouche pour que je lape quelques gouttes du liquide. J'exulte lorsqu'il fait couler le champagne sur mon corps.
Il se retire doucement, mon anneau de chair est libéré de la bite du rugbyman mais pas pour longtemps. C'est au tour de Pierre de s'introduire dans mon petit trou qui n'est plus si petit que ça après la sodo de Jean.
Je suis toujours à genoux sur le canapé, Pierre monte à pieds joints sur le rebord. Dans cette position sa bite rentre directement dans mon rectum sans effort.
Il me pilonne le cul, me ramone durant près de cinq minutes. Jean s'amuse à enfoncer le goulot de la bouteille de champagne dans ma chatte ouverte. pierre éjacule à son tour dans mon cul qui ressemble plus à une bonde d'évier engorgée tellement il déborde de sperme.
Pierre fut le seul à me demander de sucer sa bite, elle est souillée de sperme de ses prédécesseurs et du sien. J'hésite à le faire. Voyant cela, Pierre m'enfonce directement sa queue dans ma bouche en forçant mes lèvres. Je suis obligée de capituler devant les exigences de mon Maître.
Je me souviens qu'il avait fait la promesse de ne pas m'enculer sans l'accord de mon mari.
C'est un salaud, mais je ne lui en veut pas. L'occasion fait le larron comme on dit.
J'ai un peu honte de moi d'être ainsi traitée, mais cela en vaut la peine Une triple pénétration.
Repus et fatigués, nous sommes tous les quatre affalés dans les différents canapés du salon. Cela fait plus de six heures que l'on baise.
Robert, le maitre de maison se lève et va chercher les coupes de champagne. Je suis étonnée de le voir revenir avec seulement trois coupes.
Et moi dis-je,j'ai soif!
Toi grosse cochonne ton verre est posé sur le buffet, c'est celle pleine de foutre que tu vas boire devant nous comme une bonne esclave obéissante que tu es.
J'avais oublié cela, le verre dans lequel ils ont éjaculés tous les trois à plusieurs reprises. A l'aide d'une paille, Robert mélange les trois spermes avant de me tendre le verre.
J'ouvre la bouche et laisse couler le liquide assez constant et visqueux sur ma langue au goût indéfinissable , ma langue et mon palais sont entièrement barbouillés par ce breuvage assez spécial, je fais des gargouillis. En fermant les yeux je m'exécute en prenant le temps de savourer cet élixir de jus d'hommes. Ils sont ravis de ma prestation. Je gagne ainsi le droit de trinquer au champagne avec eux.
Il est deux heures du matin quand je sors de la douche. Une douche bien méritée.J'ai pris congé de Robert en le remerciant pour cette magnifique soirée. Il a commandé un taxi.
A suivre....
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Misouh ayant quelques difficultés à publier son récit concernant notre soirée de samedi au Donjon Nomade, je le publie en son nom......
<<j'ai été tenté,un peu envoûte
a l’aéroport,notre rencontre est de suite chaleureuse...
vous dégagez,une aura paisible
je suis soumis a votre gentillesse,votre sourire...
la prise en main fait son petit bonhomme de chemin
j'irai ou vous voulez comme cela......
jamais un tel sentiment m'habite...
je découvre Maîtresse Estelle,Muse,son Maître....
un agréable moment de rire,de cocasseries..
un grand moment intime
Lady L
m'offre une surprise,
un joli string,qui depuis le matin,
habille l'intimité de Lady L,,,,,,
des parfums suaves caresses mon nez,,,
le plaisir de la récompense !!!
nous arrivons au Donjon,
je suis dans un rêve.......une réalité qui m’envoûte!!!!!!
Lady L retrouve ses amies,
et moi je vais prendre mal devant ma chambre d’hôtel,
il fait froid,humide,et tristesse m'agresse.....
je pose mes affaires personnelles...
et me demande ce que je fais là.....
un instant,les clefs de voiture en main,je me lève pour rentrer a Toulouse
j'ai envie de pleurer,ces quelques minutes passées là,
on détruit ces moments de bonheur avec Lady L,
sur le pas de porte,le sourire de Lady L apparaît,
tout ses efforts pour rien,c'est stupide.....
je me retourne,m'assois sur le lit,
un brin de toilette d'usage pour la soirée!!!
je texto te a Lady L...
manière de sentir sa poigne sur moi,
je revis,impossible de m'assoupir pour un peu de repos
donc,j'enfile mes dessous dessus,et repart vers ma muse,
sous sa coupe rien ne peux m'arriver.....
soumis et heureux,je suis
Lady L est magnifique dans sa tenue de Domina,
Quelle Beauté,je suis complètement subjugué..
je n’existe plus,juste un petit soumis a ses pieds
le bonheur est revenu dans ma tête...
comment ai je pu douter un moment....
ensuite,Lady L saura jouer de moi,avec ses accessoires.....
mes rondeurs lui sont encore redevable de plaisir,
mon corps a tremblé ,s'est laissé emporter dans cette tornade
ces ongles qui s'affairait a vouloir punir mes tétons,
alors que nos regards ce croisaient,dans un feu d'artifice,
vous avez pris possession de moi,Lady L
il n'y avait plus que nous deux,VOUS et moi,
dans un moment de bonheur,de douleur de plaisir.......
MERCI ,Lady L,pour cela....
pour ses attentions ,même dans ma tenue,
Vous avez été une Grande Lady L >>
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Que de temps et d expériences passées depuis ma première branlette d adolescent pré-pubère un soir seul dans ma chambre.
D extrêmement timide à mes débuts je suis passé, au fil de mes expériences à l homme plein d assurance que je suis aujourd hui.
Des femmes, j en ai connu dans ma vie , beaucoup, j ai eu très tôt l avantage de leur plaire ce qui m a grandement facilité la vie je dois bien l avouer.
De curieux je l ai toujours été et ce même à mes débuts , mon attirance pour le sexe et tous les plaisirs qui en découlaient ne s est jamais démenti bien au contraire allant jusqu à multiplier les expériences afin d en découvrir chaque jour davantage.
Et plus je faisais de découvertes plaisantes plus cela m excitais et m encourageais à aller de l avant.
Au fur et à mesure de mes rencontres et devant le succès rencontré, j en demandais chaque fois un peu plus , ce petit plus qu on me refusait guère tant les plaisirs étaient bien au rendez-vous.
Mais pour moi mon plaisir est et a toujours été celui de ma partenaire, il n y a rien de plus enivrant à mes yeux que d entendre une femme prendre du plaisir , petit à petit cela devient comme une drogue .
Chaque femme a sa propre façon de l exprimer , certaines juste dans un souffle, seul leur corps montrant son expressivité dans un élan de soubresauts non contrôlés, d autres plus expressives laissant échapper quelques petits cris bienvenus dont elles essayent d en maîtriser l intensité et enfin les plus plus démonstratives, celles dont bien des années après l on se souviens encore, qui hurlent leur plaisir , hurler est bien le bon mot, et même quelques perles rares qui allient hurlements et soubresauts violents non contrôlés allant jusqu à se cogner dans presque tous les recoins et ou meubles de la pièces tant (j exagère très peu) elles sont incapables de se maîtriser.
La première fois qu on entent hurler de jouissance une femme, le premier réflexe est de lui mettre la main sur la bouche afin d en diminuer le volume, pensant de suite aux voisins et à leurs futures plaintes, puis après avoir acquis une certaine maturité due au contact régulier de femmes ayant cette particularité on se surprend à vouloir la faire crier plus fort encore pour ainsi le lendemain et les jours suivants croiser ses voisins la tête haute tel un gladiateur entrant dans l arène, et aussi ses voisines elles plus qu envieuses bien que se refusant à le montrer... Comme quoi les hurlements de plaisir de votre partenaire vont vous procurer certes un grand plaisir immédiat mais aussi qui devrait durer plusieurs jours voir semaines tant les regards que les gens poseront sur vous vous amuserons.
Femmes je vous aime comme l a si bien chanté Julien Clerc , j ai eu la chance de rencontrer des femmes merveilleuses, délicieuses, passionnantes, attachantes,
J ai longtemps chercher la femme parfaite ,celle qui me correspondrait totalement qui comme chacun le sait n existe pas tout comme l homme parfait d ailleurs.
On m a souvent prêté plus de relations que je n en ai eu en réalité, me gardant bien de démentir telle ou telle affirmation car servant à ma cause lol.
Petit à petit mes désirs et ou orientation de domination se sont fait de plus en plus présents, allant presque à devenir une obsession, j ai donc orienté mes recherches dans ce sens et j ai eu la chance encore une fois de rencontrer des femmes qui avaient les mêmes aspirations que moi dans ce domaine si particulier parmi lesquelles certaines avaient déjà eu des expériences BDSM et d autres étaient de fait réellement soumises.
Grâce à mon imagination débordante et bien qu étant relativement novice dans ce milieu, aucune d elles ne s est offusquées de mon manque d expérience, et il m a fallu peu de temps pour en comprendre les effets bienfaiteurs que ceci pouvait apporter dans une relation.
Bien qu appréciant de plus en plus les relations D/S , j alternais durant des années les relations "vanille" avec celles bdsm, que voulez vous, le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas et lorsque j étais en mode "vanille" au bout de peu de temps, a chaque fois j ai essayé d éduquer l autre pour l amener vers cet univers dont bien qu amoureux d elle je ne pouvais masquer davantage et bien que j ai connu quelques belles avancées plutôt spectaculaires avec certaines, elles n en avaient hélas pas l esprit , beaucoup trop de contraintes souvent incontournables ont fait que ces relations se sont toujours soldées par un échec, car finissant par me lasser je les quittais. J ai souvent fait souffrir je le sais et le regrettes vraiment.
Et des souffrances après le décès de ma chère Isa j en ai infligé plus que de raison.
Multipliant les rencontres je rompais des que je sentais poindre les prémices de quelques sentiments forts et ou l amour, que se soit de leur coté ou bien du mien.
J ai ainsi gâché quelques belles relations avec des femmes dont leur investissement , leur amour ne méritait pas pareille sanction .
Il m a fallu du temps, plusieurs années avant qu enfin je m apaise et retrouve en moi cette tranquilité d esprit .
Maintenant au jour d aujourd hui ,oui je me sens prêt , prêt pour explorer, vivre, et découvrir sereinement, à deux , ce monde merveilleux qu est le BDSM
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Il était "marié".
Marié non, mais vivant maritalement avec la mère de ses enfants depuis presque 20 ans.
En secret, mensonge par omission, il était allé chercher une soumise sur le Net, soumise novice qui ne lui convînt pas.
Il créa un événement, une "soirée" (ah non c'était en après-midi, un dimanche !) shibari.
Une réussite, plutôt. Malgré l'humidité des caves, la peinture pas sèche, la vie quoi, le bordel.
Après des heures passées à attacher chacune, dans une ambiance bon enfant, il la vit, là.
Elle.
Touchante.
Morte de fatigue.
La gueule en vrac.
Rousse comme elle respire.
Un potentiel.
Il alla (Ali ? Allô ? Oulala ! C'est l'hallu ! L'hallali !) lui proposer de l'attacher, ce qu'ils firent.
Sous le regard des spectateurs, pour la plupart hors-circuit BDSM, ce qui était une grande victoire pour lui en tant qu'organisateur, ouvrir cette pratique au plus grand nombre,
il essaya de la suspendre... malgré son mètre 80 à elle (enfin 78,5) et son format XL, du genre qu'on n'escalade que par la face nord. Erreur d'inexpérience.
La douleur et la peur de la femelle accrochée se faisant sentir et manifester, il la décrocha instantanément.
Un ratage, pas un râteau. Ils échangèrent leurs numéros de téléphone afin de ne pas rester sur cet échec.
Une quinzaine de jours après, retour sur les lieux du crime.
Pour une session shibari et photo privée.
Après la session, pantoufles et robe de chambre pour le modèle dans la cave voûtée fraîche et humide, ils burent une pinte de bière ensemble. Ou peut-être deux. Ou trois, qui sait ?
- Lui : quel est ton rapport à la D/S ?
- Elle : J'ai été soumise, je suis Domina, je ne souhaite plus ce type de rapport pour l'instant. Sauf si...
De ce jour, il ne se quittèrent plus sur le Net, passant leurs journées ensemble à tchatter ardemment.. Jusqu'au jour où...
elle évoqua l'idée qu'elle puisse le dominer.
- Lui : tu mérites une bonne punition pour avoir eu une telle pensée impie.
- Elle : Pardon Monsieur.
- Lui : tu as 1/2h pour qu'on se retrouve devant la mairie du 4ème, prends dans ta cuisine une spatule en bois, ce sera l'outil de ta punition, tu en auras 30 coups.
Il était 23h30. L'automne frappait à la porte. Une petite pluie fluette essayait de mouiller la terre et les corps, sans y parvenir.
23h59. Il la voit qui attend devant la mairie, pantelante de peur encore d'être en retard. Il lui fallait 40 minutes pour qu'elle vienne, et elle a tenu le délai. Elle s'est mise en danger pour ça. Il se dit que plus jamais, il ne commettra cette erreur, encore une prise de risque de cette femme qui fait tout pour se rendre digne de l'Homme, du Dom qu'il apprend encore à être à l'époque....
De chaque côté de la mairie il y a un square. A gauche un square pour enfants, en général assez fréquenté, et surtout dans l'ensemble assez accessible visuellement. A droite de la mairie, le square des vieux, beaucoup plus à l'abri des regards. Mais de toute façon, en cette nuit d'automne pluvieuse, personne dans les rues ni le nez aux fenêtres des nombreux vis-à-vis potentiels.
Il l'entraîne par la main jusqu'au parc des chenus. S'assied sur un banc, lui fait baisser culotte. L'installe OTK.
Elle lui donne sa spatule.
- Compte. Et remercie-moi.
Et le premier coup tombe.
- Un. Merci.
- Un qui ? Merci qui ?
- Un Monsieur. Merci Monsieur.
Et les 30 coups de spatule marquent son cul à elle de sa marque à lui, sublime cul rouge offert et frémissant.
- Met-toi à genoux, tu as mérité l'autorisation de me lécher la queue à travers mon pantalon, dit-il.
Et elle s’exécute, léchant et suçant le chibre dur à travers l'épais coton du treillis, tandis que le crachin s'échine et s'acharne à essayer de les humecter tous les deux, sans succès.
Il la fait se relever, la prend dans ses bras, ils s'étreignent tendrement, et il l'embrasse.
et ils ne passèrent plus un jour sans se voir physiquement. Jusqu'à ce que...
Il apprendra plus tard que sans ce geste de tendresse, elle n'aurait pas donné suite à l'histoire.
Mais la suite de l'histoire ne sera pas dite ici.
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Après une belle soirée riche en échanges de toutes sortes, préalable impératif de tous N/nos moments physiques en commun, ceci autour d’une bonne table que j’ai méticuleusement préparée en l’honneur de Sa venue dans mon humble demeure, mon Maître me donne l'Ordre de me préparer en vue de N/notre séance...
Je m'exécute, et prends un bain, me rase soigneusement... Je sais que mon Maître va procéder à une inspection minutieuse, et gare aux poils qui pourraient être restés... Je sors de mon bain, me sèche, passe du lait parfumé sur mon corps... Mes idées vagabondent... Bien que je connaisse parfaitement tous « les Amis » dont mon Maître se sert, je ne sais jamais comment se déroulera la séance... Il a le Don de toujours me surprendre... Je me coiffe soigneusement, me maquille telle qu'Il l'aime, refais mon vernis, qui se doit d'être toujours rouge et parfait sur les ongles des pieds et des mains... Je lisse ensuite une paire de bas résilles sur mes jambes, et enfile mes escarpins noirs... J'avais Ordre de me présenter ainsi devant Lui... mais j’ai aussi besoin de Le représenter du mieux possible, j’aime cela…
Je reviens aux pieds de mon Maître, m'y prosterne humblement comme j’aime à le faire pour N/notre plaisir et N/notre façon d’être... Il me demande de me relever, et me dit de Sa voix grave et autoritaire :
« Préparation pour Présentation et Inspection, Ma chienne... ! »
Des frissons me parcourent l'échine... Je recule de quelques pas, me positionne jambes écartées, regardant droit devant moi, mains derrière la tête, immobile... J'aperçois furtivement « tous les accessoires » de mon Maître méticuleusement placés sur la table du salon, parfaitement alignés...peut être dans l’ordre dans lequel ils seront utilisés… mes pensées foisonnent en cascade…
Confortablement installé dans le canapé, mon Maître allume une cigarette, en finissant de déguster Son Malt, tout en admirant de son oeil inquisiteur Sa propriété...
« Tournes-toi.. »
Je m'empresse de m'exécuter avec élégance et féminité comme Il lui plait à l’exiger, mains toujours derrière la tête...
« Penches-toi en avant, et ouvres-moi ton beau cul... »
L'Ordre est exécuté, mes mains sur chaque lobe de mes fesses ouvrant largement mes orifices... Il peut s'apercevoir que mon entrecuisse est déjà dégoulinante... J'aime me retrouver ainsi devant Lui, sans pudeur aucune, offerte, ouverte...
Il se lève, je Le sens et Le respire, Il tourne autour de moi, tout en palpant, caressant tantôt doucement, tantôt fermement, soit mon cul ouvert, soit mes mamelles pendantes dans cette position, soit ma chatte coulante, soit mon ventre... Il se saisit de mon rosebud, et me le place en bouche pour l’humidifier baveusement afin qu’il puisse, me dit-Il, se glisser aisément quand Il l’enfournera dans mon fondement... C’est chose faite… avec délicatesse et attentions constantes et je sens qu’Il prend plaisir à me l’introduire ainsi prouvant que tout de moi est à Lui…
Il me relève doucement, retourne s'asseoir, m'ordonne de me positionner à Ses pieds, tête respectueusement posée sur Ses genoux afin de mettre et refermer le cadenas de mon Collier autour de mon cou, gardant la clé, Tel le Gardien du Temple... Il y accroche la laisse, et me promène, remuant de la croupe ainsi dans le salon... Puis Il me fait sortir, toujours à quatre pattes, dans le jardin, et m’ordonne de me déverser là tout de suite, telle une bonne chienne...
Passées les premières secondes d'humiliation que je ressens au plus profond de mon être, Il me donne Son accord pour commencer à couler, car Il avait refusé toutes demandes préalables dans la soirée pour uriner, me forçant ainsi à en avoir vraiment envie le moment venu… Et c’est à quatre pattes que je me vide en quantité, sous l'œil satisfait de mon Maître, telle une chienne, Sa chienne... Mon ventre bouillonne...
Dans la douceur de la nuit, Il me fait me relever, s'approche de moi, me bande les yeux, et me pare d'un magnifique corset noir, qu’Il serre de toutes Ses forces… du coup, j’ai le souffle court, mais je crois surtout qu’une certaine appréhension m’envahit… Il positionne ensuite mes bracelets de cheville, qu'Il fixe sur la barre d'écartement que j'ai fabriquée sur Ses ordres, puis attache mes poignets à la monture de la tonnelle... Je sens Ses mains sur ma croupe et sur mes mamelles dont Il raffole comme Il aime à le rappeler, qui se tendent à la rencontre de Ses mains... et là, à ma grande surprise, Il me dit que la séance ne commencera qu’après une petite punition, en suspend depuis le début de la matinée...
Et d’un coup, je ressens une première morsure sur ma fesse gauche, dont la douleur m'est inconnue... Qu'utilise-t-Il ? Je compte les coups, sans omettre de L'en remercier... Dix coups me seront ainsi assénés, tout autant sur ma croupe que sur mes cuisses, la douleur est vive et brûlante... Je n'aime pas les punitions... Non pas par rapport à la douleur engendrée, mais du fait de ce qu'elles représentent : un manquement de ma part... Une insatisfaction de mon Maître... Depuis le 7ème coup, je ne retiens plus mes larmes qui coulent en silence le long de mes joues... Il se place derrière moi, et je sens la fraicheur apaisante de Sa main sur ma croupe... Il me félicite d'avoir fièrement reçu cette punition, utile pour mon Education, et je baise respectueusement Sa main qu'Il me tend... Je lui demande humblement ce qui a été utilisé pour cette punition, et, avec un sourire pervers, il me fait voir Sa ceinture qu'Il remet dans les passants de son pantalon noir... Il me détache, et N/nous rentrons à l'intérieur, prenant le temps de N/nous poser un peu avant de procéder à la séance proprement dite...
Il me veut nue, et veut voir mes yeux... Pour la première fois depuis que je suis à Ses pieds, je ne serai pas privée de la vue pendant une séance... Il ôte le corset, puis place un masque noir et blanc sur mon visage... Il me demande de me positionner au centre du salon, jambes écartées, mains derrière la tête... Il s'approche de moi, et positionne une chaine à pinces sur mes tétons érigés qu'Il avait préalablement fortement pincés et étirés auparavant, Son regard sévère et froid, mais rempli d’attention, que j’aime tant dans le mien... Assis dans le canapé, Il m’écarte encore plus les jambes et positionne des pinces d'un cintre à pantalon tordu, afin que mon sexe reste bien ouvert, et une pince en bois, avec un peu de difficulté sur mon clito gonflé et honteusement mouillé... Il se recule dans le fond du canapé en fumant une cigarette, tout en admirant Son oeuvre...
Puis, Il se saisit de son flogger, et commence à jouer Sa symphonie qui s'enchaine, sur mon dos, mes épaules, ma croupe, mes reins, mes cuisses... Je dois avouer que la douloureuse caresse du flogger est ma préférée (je suis toujours accueilli par une vingtaine de coups de flogger, à chacune de N/nos rencontres.) Sa mise en action fait naître un souffle profond et chaud, un peu lourd, qui atteint le corps avant les lanières. Puis leurs extrémités viennent frapper la peau, produisant une sensation de picotements rapides et léger qui se ressent en un dixième de seconde... Ces picotements et caresses réveillent chaque centimètre carré de mon corps.
Mon Maître a décidé de varier les plaisirs... Après une quinzaine de coups de flogger, (Je ne compte jamais le nombre de coups lors de séance), il prend Sa cravache et caresse cette fois, uniquement ma croupe qui se tend malgré moi, à la recherche de cette caresse... Petits coups rapides qui rougissent et chauffent mes fesses... L'humidité de mon entrecuisse s'intensifie... Il la vérifie constamment en introduisant Ses doigts dans ma partie qui ne demande que ça, d’ailleurs…
Il dépose Sa cravache, puis, se place devant moi en allumant deux bougies blanches, dont il laisse couler la cire d'une hauteur de 5/6 cm environ sur mes mamelles et mes tétons toujours pincés... Extase parmi les extases, plaisir des plus voluptueux, surpassant pour moi de très loin absolument tout le reste... Les premières gouttes sont un peu difficiles, j'ai l'impression que de petites épines, très fines, viennent titiller ma poitrine, aussitôt fondantes, formant de petites plaques chaudes. Gouttelettes brûlantes, dès qu'elles se posent sur moi, rafraîchies par l'air ambiant, elles se changent en un doux cataplasme apaisant. Je me cambre, tout en laissant échapper des râles de plaisir, Lui offrant mes seins en toute confiance... Une fois mes mamelles et tétons recouverts, Il approche les bougies de mes lèvres, afin que je les éteigne en soufflant délicatement dessus...
Il se recule, admire encore Son oeuvre, avec un sourire pervers et satisfait, et de Sa voix calme et posée, Il m’apaise… puis Il se saisit de Son long fouet en cuir...
C'est un serpent au venin puissant… j’ai encore beaucoup de mal à l’apprécier, car je le trouve beaucoup plus cinglant et mordant que les autres... j’ai besoin de faire plus d’effort pour appréhender, accepter et transformer les multiples douleurs qu’il procure. J’adore cependant son claquement et son souffle... ce son très chaud, sec et grave, comme chargé d’électricité qui me grise en quelques secondes alors que mon Maître ne m’a pas encore effleurée. Son souffle est magistral : c’est un serpent qui s’élance sur sa proie et qui siffle autour d’elle pour mieux l’hypnotiser, et l’enlace, jouant avec elle afin de mieux la happer, au moment où elle s’y attend le moins, s'enroulant autour de mon corps...
Les multiples sensations proviennent à la fois de la force que mon Maître emploie à appliquer ses touches, et de la façon dont il fait se coucher son fouet sur moi. Suivant la force des coups, et la manière de le faire claquer, cela peut être une morsure franche qui me transperce jusqu’à l’intérieur de mes os, j’ai le sentiment d’être percutée par des billes brûlantes...
Je ne peux, pendant la flagellation au fouet, m'empêcher de crier lors de l'impact, ni ne peut retenir mes larmes, malgré l'excitation montante qui est la mienne...
Pendant ces flagellations au fouet ou au flogger, mon Maître est venu plusieurs fois apaiser mon corps brulant avec la fraicheur de la caresse de Ses mains, déposant un baiser sur mes lèvres, et s'assurant de Ses doigts de mon excitation grandissante de part l'écoulement entre mes cuisses, m'ordonnant en même temps de respirer plus doucement...
Il a ensuite décidé de retirer la cire de mes seins à l'aide d'une petite brosse à ongles... Nouvelle perversité de mon Maître, qui la retire normalement à la cravache ou au flogger... Autre sensation découverte... mes mamelles étaient joliment rosées après ce traitement... Il a retiré d'un coup les pinces de mes tétons, et s'en ai saisi entre les doigts... Quelques cris se sont échappés de mes lèvres tant la douleur est fulgurante lorsque le sang afflue à nouveau...
Désirant en Maître Absolu prendre possession de Sa chienne, mon Maître a ensuite exigé que je me positionne à quatre pattes, et après avoir retiré le rosebud qu'Il avait introduit en début de séance, Il a investit sauvagement mon anus, m'ordonnant de réciter la table de multiplication de 2... Waow... exercice tout nouveau pour moi... Qu'il me fut difficile de me concentrer... A la fin de la table de deux, Il s'est retiré, puis a ré-investit mon anus en exigeant cette fois la table de 3... puis celle de 4, et enfin de 5... moi qui trouvait ces tables faciles, et qui ai eu un petit sourire lorsqu'Il a eu cette exigence... je me suis trompée 5 fois en tout... Bien entendu, je dus recommencer du début... Mon excitation et mon plaisir montant, cet exercice, à l'apparence simple fut plus difficile que je ne crus, et mes erreurs allaient être comptabilisés pour une nouvelle punition...
Il se retira, et ma bouche Lui servit d'écrin, honorant Son Noble Membre avec un plaisir non dissimulé, de la manière dont Il m'a enseigné, afin de Le satisfaire au mieux...
Il m'installa ensuite sur le tabouret du bar, et les yeux dans les yeux, me prit la chatte que j'avais littéralement dégoulinante, avec l'interdiction de jouir... Je dus lui demander plusieurs fois humblement avant que l'autorisation me soit accordée... N/nous avons partagé un orgasme intense et libérateur, les yeux dans les yeux, avant que me soit assénée ma punition des tables de multiplication pour clôturer cette séance : 5 coups de canne anglaise : un sur chaque sein, et 3 sur ma croupe, debout, mains derrière la tête...
A la fin de cette punition, j'ai humblement remercié mon Maître, en lui baisant la main, et me positionnant à quatre pattes, je Lui ai humblement demandé un dernier coup de canne anglaise sur ma croupe... très fort... J'ai aujourd'hui encore la marque de ce dernier coup...
Mon Maître m'a relevée, remerciée, et à déposer deux baisers dont je connais la signification : l'un sur mon front, l'autre sur mes lèvres...
Je Vous remercie humblement mon Maître, de ce merveilleux moment partagé avec Vous, dans la confiance et le respect les plus Absolus..
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Bientôt cela va être l'anniversaire d'Amandine, celle qui fut pour moi cette première réelle personne avec qui j'ai partagé cette passion si profonde de façon suivi...
A chaque année, je ne peux m'empêcher de penser à elle, il est vrai que pendant 3 à 4 ans que notre relation à durer, nous avons vécu de très très fort moment...riche tant en passion, qu'en émotion mais aussi en partage de chaque petites choses que la vie a pu nous offrir...
Je me souviens souvent de son dernier anniversaire un peu comme si c'était hier ...
Tout commença le matin...Amandine me laissait seul, devant se rendre à son travail de bon heure.
Pour ma part je profitais un peu de ce temps de répit pour lui préparer une petite surprise pour la soirée....
Je lui préparais une petite lettre lui décrivant tout ce qu'elle devait faire dès son arrivée du travail.
Je lui demandais dans cette lettre de revêtir les vêtements que je lui avais choisit,
Pour les dessus :
une jupe noir longue portefeuille
un bustier Noir...un peu juste pour elle...
Une paire de chaussure à talon aiguille
Pour les dessous....
Des bas blancs
Un sous-vêtement en dentelle blanc
Puis de se maquiller d'une façon très spécifique...
Les yeux bien marqués de noir se dessinant fortement et le dessous remontant après les yeux légèrement
Les sourcils marqués et tirés vers le haut
Les lèvres noires
Les ongles tout aussi noirs
Et pour finir...je lui demandais de ne pas porter de suite ce qui cacherait sa Fleur....mais elle devait avoir cela près à être remis en bonne place...et donc devait être juste au niveau de ses chevilles....
J'avais déposé l'ensemble du nécéssaire sur le lit....ils n'attendaient que le retour d'Amandine pour qu'elle les portes.
J'avais passé toute la journée à préparer cette soirée...vers 18h je rentrais enfin à la maison, enfin à l'appartement d'Amandine...
Lorsque j'ouvris la porte...Amandine était debout dans le salon, tête base, les mains dans le dos...
Elle était vêtue exactement comme je lui avais demandé...
Elle arborait fièrement cette tenue si délicate et attendait avec une grande impatience la suite des événements...
Je passais à proximité d'Amandine...toujours sans avoir dit un mot...
Puis je lui dis alors...
« Vous êtes délicieusement parée...je vous en remercie »
Lorsque que nous « jouions » nous usions toujours du vouvoiement...c'était entre nous comme un code...qui marquait le passage à notre relation des plus iques au monde des jeux des passions folles qui étaient aussi notre crédo ... et qui plus est marquait également un respect, et un cotés très mondain ...
Je mirais pendant un temps cette belle créature qui d'Amandine était devenue cette Fleur de Nacre qui avait ma passion, mon dévouement pour la conduire par de-là les frontières du raisonnable.
Je défis le bandeau qu'elle avait apposé pour d'abord mirer son regard si bien dessiné comme je l'avais désiré... mais aussi pour lui présenter son premier cadeau....
Je lui tendais alors un coffret rouge...
Elle l'ouvrit délicatement...
Au vue de son contenue, son visage s'illumina de milles feux...la boîte renfermait un superbe objet qui était sa convoitise avant même qu'elle ne fut mienne... et dont elle avait rêvée mainte fois...
C'était un plug anal qui se terminait par un panache tel une queue de cheval...Amandine avait rêvée de pouvoir un jour participer à un Poney-girl...avec un tel objet en sa possession...
Mais je lui réservais encore une autre surprise....
Je lui dis alors que ce cadeau n'était pas encore à porter...et je pris alors simplement soin de remettre délicatement le bandeau sur ses yeux....
Puis je lui demandais de mettre les mains derrière la tête, tendue...
Elle sourit alors comprenant que ce petit geste n'avait qu'un but...
Lorsque mis ses mains derrière la tête...de son bustier trop juste pour elle, sortit immanquablement ses monts si beau...
La pointe sortant juste au dessus de cette étoffe si douce sur sa peau...
Je m'approchais alors de son corps...
J'embrassais son cou puis progressivement, je descendais entre sa vallée et ses monts, rejoignant ses pointes que je pris soin de faire poindre par d'adorable baisers tendre et quelques morsures...
Puis je pris entre mes mains les hanches d'Amandine...puis une main vint prendre sa jambe...et je la mis sur le canapé...
Bien sur sa robe fit entrevoir ses charmes et mon but fut volontairement de pouvoir entrevoir ce qu'elle avait de si précieux...
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En effet, je reçois des demandes d'amitiés d'hommes...
Normalement, je devrais être contente... mais... ils ne savent pas souvent lire ce qui est bien connu de toutes les femmes en général... On croirait qu'ils écrivent à toutes les femmes du site, comme s'ils étaient un logiciel hystérique de spamming...
Ou (et parfois "et" !) ils mettent en avant leur centre d'intérêt principal : leur bite, parfois leur bagnole/donjon ou, comble d'élégance : les deux ! (ou 3)
Là encore, que du connu... banal, triste, ne donnant pas envie mais récurrent, je dirais même obsessionnel (avec la liste de course des soumis qui, elle aussi, vous donne envie de gerber tellement cela montre une absence d'intérêt pour la Femme à qui c'est adressé)
Parfois, il y en a qui arrivent à fixer un instant leur attention et qui se forcent à répondre aux questions de mon profil et cela donne systématiquement (j'ai rétabli l'orthographe et la grammaire pour aider à la compréhension) :
"je pense être ouvert à beaucoup de choses différentes, appréciant sorties, soirées comme beaucoup de monde. J'ai un attrait peut-être plus particulier par la décompression après une journée de travail dans les parcs où je découvre une diversité urbaine étonnante surtout en ce moment avec le développement de la végétation.
je vais aussi de temps à autres au cinéma, peu aux spectacles, peut-être par lassitude ou manque de temps."
Ça me donne un aperçu hyper pertinent de l'absence de personnalité totale de mon interlocuteur : n'importe qui peut écrire ça sincèrement quels que soient ses goûts ! (à moins d'être totalement psycho)
Alors, là, oui, j'ai envie de me poignarder avec une petite cuillère jusqu'à ce que mort s'en suive...
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LLE a ordonné de me mettre nu... Ma gorge se serre, l'angoisse de mes propres blocages est là. Mes complexes sont bien présents.Pourtant, je vais le faire, les yeux fermés. Pour ELLE, parce que c'est ELLE...Ma respiration s'est accélérée. Mon cœur bat la chamade.Ses talons claquent quand Elle tourne autour de moi, doucement, lentement.Sa main effleure mon épaule. Je frissonne.Debout devant moi, ELLE remonte mon menton, me demande de la regarder, dans les yeux.Son regard transperce mon âme, lit au plus profond de mon être.. ELLE sait tout, mes craintes, mes joies, mes attentes.Sa main caresse ma joue, si tendre. Je vis par sa main, c'est mon énergie, ma raison d’être. Ma tête s'incline, se repose dessus..Combien sont purs ces moments de tendresse, d' abandon total. Le temps n'existe plus, seul l'instant compte.Elle est passée derrière moi, à posé sa tête sur mon épaule. Ses lèvres effleurent ma joue...Et quand ses mains prennent possession de mes épaules, je ne suis plus là, je suis si loin...Le bruit de la corde qui se déplie en claquant est si doux. Doux comme ses mains qui prennent mes poignets, les réunissent dans mon dos. Les cordes se serrent, implacables.Elles tournent sur mon torse, tirant de mes poumons des gémissements.A chaque tour, mon cerveau s'envole, loin, si loin. L'odeur du chanvre me fait chavirer.Et sa bouche, si tendre, si douce, qui viens d'une voix rauque, à peine audible, me demander si tout va bien ouvre encore une porte, libérant encore l'émotion. Je tremble...Pourtant Elle finit son ouvrage, m'immobilisant totalement. Entièrement à sa merci.Devant moi, Elle s'est collée contre moi, à croisé ses bras derrière mon cou. Je sais qu' ELLE va me faire souffrir. Parce qu' ELLE aime ça.ELLE m'a accroché quelque part, pour que je ne remue pas. Et les premiers coups sont tombés encore doux, juste pour prendre possession de ma douleur..Puis ils sont montés en force, lentement, implacablement.. Ses mains ont caressé là ou ELLE a puni, ses lèvres ont dit les mots qui consolent à mon oreille...Tendrement... Mais sa main n'a pas tremblé... Et la correction s'est poursuivie, malgré mes cris, malgré ma douleur, malgré mes larmes...Maintenant, ELLE m'a décroché, ses mains dénouent mes liens. Sur le canapé, ELLE m'a pris dans ses bras, m'a bercé, doucement, comme on berce un enfant... ELLE a caressé mon dos, a calmé la brulure.Mais bien vite, son index a désigné ses pieds... Et je m'y suis agenouillé...Car c'est là qu'est ma place.A SES PIEDS....
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Eloge de cette drogue...
Cela commence par une simple bouffée de cigarette... L'idée est qu'il n'y aura aucune répercussion... Illusion du voile de fumée... Tu viens ensuite a rechercher l'apaisement dans le Cana... Mal nécessaire qui s'installe doucement... Puis tu sniffes une ligne de coke pour cet euphorie éphémère...
Tous se dissipe... L'esprit à l'envers... Tu te demandes qu'es qui t'arrive... Tu pars en vrille complet... Une folie s'installe...
Vient alors l'héro... Effet immédiat qui s'enfonce en toi... A venir te prendre au fond de toi... Cela te depossede totalement... Tu perds tout controle... Nul pouvoir mais la sensation de bouillir en toi...
Et ce manque qui vient aprés cet sur enchere...
Mon esprit n'est plus ... Obsession et vertige de ma chute...
Avant de sombrer... Je prend une bouteille... Nul message a y mettre une fois l'avoir vidé... La bouteille d'absynthe roule ainsi le long de la table avant de me suivre dans ma chute...
Les plaisirs du seXe ne sont tout autant qu'instanné... Explosion de l'instant... Cette jouissance se dissipe comme toutes les autres tel la brume d'hiver...
La route interminable se dessine devant moi ... Elle m'offre l'adrénaline a cet esprit torturé... Suffit de rouler... Encore et toujours... Les Paysages qui défilent...
Tout les chemins menent quelques parts...
Je ne sais plus ou je suis... Je ne sais pas qui je suis de toute maniere...
Je m'arrete.
Enfin...
L'apaisement naturelle surprend mon esprit. Que se passe t il?...
Un pavot Psychotrope s'offre pour finir... Me finir... Je viens te prendre... Te fume pour sombrer au fond de cette folie qui m'aura poursuivi et aura eu enfin raison de moi... Tu me possedes enfin.
Doux reve par l'Op!um...
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Look, if you had one shot, or one opportunityTo be everything you ever wanted to be in one sessionWould you capture it or just let it slip?YoHis palms are sweaty, knees weak, arms are heavyThere's wave on his body already, Domme's cogencyHe's nervous, but on the surface he looks calm and ready to drop down,But he keeps on forgetting to bow down,The whole spot goes so hot and warmHe opens his mouth, but the words won't come outHe's choking now, the Domme's joking nowThe clock's run out, time's up over, bloah!Slap back to reality, Oh there goes reactivityOh, there goes subby, he chokedHe's so sad, but he won't give up that easy, noHe won't run out, he knows his whole back's to these ropesIt don't matter, he's dopeHe knows that but he's hookedHe's so stagnant, he knowsWhen he goes back to his vanilla, that's when its dark desires're back again, yoThis fucking devil's melody’s ringingHe better go capture this moment and hope it don't pass him[Hook:]You better lose yourself in her grip, the momentYou own it, you better never let it goYou only get one shot, do not miss your chance to blowThis opportunity comes once in a lifetime yoYou better lose yourself under her whip, the momentYou own it, you better never let it goYou only get one shot, do not miss your chance to blowThis opportunity comes once in a lifetime yo(You better)His soul's escaping, through her words that is enslavingThis world is hers for the takingMake her Queen, as we move toward a new world orderA normal life is boring, but a D/s life gets strongerIt only grows harder, only grows hotterHe blows us all over, these passion is for all them togetherDommes to Dommes shows, he's known as the dumb subbyEndless ruling storm, Goddess only knowsHe's grown farther in his vanilla, he's no motherHe goes home and barely knows his own shelterBut hold your nose 'cause here goes the cold waterHis hoes don't know him anymore, he's odd productthey backs turned from himhe disclosed and his dawgs flown Ah !So the soap opera is told and unfoldsI suppose it's odd partner but the beat goes onDa da dum da dum da da[Hook]No more games, I'm gonna wear what you call cageTear those motherfucking social suit off like two dogs cagedI was playing in the beginning, the mood all changedI've been lied and stolen and blackmailedBut I kept dreaming and stepped right into the next web channelBest believe somebody's paying the pied piperAll the fervant desire amplified by the factThat I can't find out the right half to mineAnd I can't aspire the right type of life for my familyCause man, these goddamn sparking dreams don't wipe outAnd it's no movie, there's no happy endings, this is my lifeAnd these voices are so hard, and it's getting even harderfeeding my mind and water my reality, plusTweeter, net porn, and social networks set me up to be mold and weakaSubby inside drama's screaming onand Too much for me to overcomeStay in vanilla's spot, another day of monotonyHas gotten me to the point, I'm like a stray dogI've got to find out a spot or I end up in asylum or 6 F downSubby is my only motherfucking option, vanilla's notLife, I love you, but this trailer's got to goI cannot grow old in the normal blocSo here I go it's my shot.Knees fail me not, this may be the only opportunity that I got[Hook]You can do anything you set your mind to, man
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Tout en étant assis, j’écoute Pauline lire sa confession, avec plaisir je l’avoue, avoir une jeune femme qui vous fait une confession d’une telle pureté, puisant dans son âme, la force nécessaire pour parler de ce qu’elle appelle « cette chose » est un véritable trésor.
Pauline me regarde à nouveau, elle cherche quel que chose dans mon regard, est ce qu’elle souhaite se relever ? Est ce qu’elle cherche une réponse à ce qu’elle vient de me lire ? Je ne sais pas, ce que je vois en revanche c’est une jeune fille qui vient de se mettre complètement à nue, elle a posé les dernières armes de son intimité, à mes pieds, moi homme qu’elle connait que depuis quelques heures. Et j’avoue qu’en partant de chez moi cet après midi, je m’attendais à beaucoup de choses mais certainement pas à cela et j’ose avouer, dans un moment de faiblesse, que Pauline me prend au dépourvue et me met dans une situation, dont le contrôle m’échappe, mois dominateur, habitué et ayant une certaine expérience de la vie. Est-ce que cette situation me fait peur ? la question peut légitimement se poser, vais-je répondre à cette demande ? Cette question commence à me traverser l’esprit.
Je me lève et m’approche de Pauline qui reste en position, je fais le tour de sa personne en prenant soin de ne pas la regarder dans les yeux, la laissant ainsi avec ses questions sans réponse. En revanche deux de mes sens se mette en éveil, l’odorat, le parfum de Pauline enchante mes narines, ce parfum sucrée est agréable, le second est l’écoute j’entends la respiration de Pauline, elle est saccadé, Aurait elle peur ? Est ce de l’excitation que j’entends ? A moins que se soit l’appréhension de ce qui va se passer dans un futur qui semble proche. Voir un mélange des trois.
Après avoir fais le tour je m’assoie à nouveau face à Pauline. Elle va avoir ce qu’elle recherche, cette « chose » comme elle l’appelle, je vais combler son besoin de savoir, mais je vais le faire à ma manière, alliant douceur et sévérité afin qu’elle puisse découvrir les bienfaits de la fessée (quelle soit érotique ou punitive), qu’elle puisse enfin jouir de celle-ci de manière ouverte !
- Bien Pauline, tu a fait ce que je t’ai demandé, tu ma à réussi à écrire ce que tu ressens, et ce besoin que tu a d’être fessée, et je vais t’offrir ce que recherche (Pauline se met à sourire..un peut trop à mon gout d’ailleurs) mais je vais le faire à ma façon.
- (le sourire disparait un peut laissant place à un doute) c'est-à-dire ?
- Tu verras cela en temps utile, maintenant tu va te lever, t’approcher de moi et t’allonger sur mes genoux.
Pauline se lève, s’approche doucement, et ce couche sur mes genoux. Mes yeux se perde dans la splendeur de ses fesses, offrant à mes yeux une vue imprenable sur son intimité. Je vois que la situation ne la laisse pas indifférente puisque son sexe est humide, est ce la situation qui met en éveil le corps de Pauline, ou son corps anticipe la fessée qu’elle va recevoir ?
Je prends le temps de découvrir ses fesses, après la vue, vient le toucher, je caresse ses fesses, elles sont douces et ferme. La première claque tombe sur sa fesse droite, marquant ainsi le début de cette fessée. La seconde sur la fesse gauche un peut plus forte, Pauline pousse un premier cri de surprise. La fessée monte progressivement en intensité au point de sentir Pauline bouger sur mes genoux, non pas pour éviter cette fessée, mais pour aller au contact de ma main. Depuis le temps qu’elle attend de découvrir cette « chose » elle veut profiter au maximum de cet instant, au point de ne pas sentir la douleur de la fessée. Ce que Pauline ne sait pas, ceci n’est que le début de la fessée que je lui réserve.
Après 10 minutes de cette fessée qui aura permit au sens de Pauline de se mettre en éveil, je m’arrête, elle à l’air surprise et frustré par cet arrêt prématuré. Je demande à Pauline de se lever et d’aller se mettre au coin, elle se dirige vers se coin, et je ne peut pas m’empêcher d’admirer cette paire de fesses, entre le rouge qui est venu prendre possession de ses fesses et la couleur naturelle de sa peau, me yeux se délecte de ce spectacle.
A quoi pense-t-elle ? Aucune idée, mais je suis sur qu’elle commence enfin à mettre un nom à ce qu’elle vient de recevoir, que sa curiosité commence à être satisfait. Je m’approche du placard qui avait fait frissonner Pauline plus tôt dans l’après midi, je l’ouvre et en sors trois instruments pour la fessée, ainsi que deux autres objets…….je vous invite à imaginer quels sont ses instruments et objets.
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La Voix, un si petit mot en lui-même, qui pour moi représente tellement pour mon esprit et pour mon corps.
Cette voix, celle de Mon Maître qui telle le sang dans les veines se veut être source de vie, m’est à moi source vitale, sève de mon esprit, nourriture en mon corps, cette voix qui par ses mots, et son timbre me guide, me dicte, m’ordonne, m’interdit, m’impose, me flatte à satisfaction ou me frappe en pénalisation...
Cette voix qui me guide, m’alimente, m’anime, qui s’infiltre en mes sens, et circule en mes chairs, me remplit, s’injecte en moi comme une force, dont jamais je ne me lasse ; enveloppe compressive, exclusive qu’en ma soumission, je peux suivre les yeux fermés, sur ce chemin de mon obéissance et de ma servitude.
Cette voix qui me dessine l’unique voie qui est la mienne, qu’en chacun de ses mots, en moi force de vie et de paix, et par sa résonnance sonore, je m’en imprègne.
Elle résonne et tonne par sa colère quand je l’entends dure, sévère ou sèche ; elle me dicte par son assurance, et sa précision des mots, quand elle me dresse, m’ordonne, me plie ; elle me rassure et m’apaise par son calme, quand elle me parle, m’explique, calme mes douleurs, me félicite ou me complimente.
Elle est si différente pour chaque chose, pour chaque instant, elle est Domination, dirigeante et allaitante, qui en ma soumission m’abreuve, me sustente, ravitaillement en l’âme et les chairs, telle une eau de vie, et fruit sacré à la soumise que je suis.
Elle est gardienne par ses paroles, de ma sagesse et ma droiture par mon abdication à ma liberté, qui à ce titre de propriété lui a donné sur moi toute autorité.
Elle est : La Voix de Monsieur
Votre voix par sa présence, est semence en ma conscience,
Elle m’impose, m’ordonne, résonne, me cautionne ou me baîllonne
Elle m’impressionne, me frictionne, me harponne, m’approvisionne et me soumissionne
Votre voix par sa présence, est exigence, en réjouissance ou en sentence
Elle me boutonne, m’actionne, me cramponne et me questionne
Elle me positionne, me perfectionne, ou même me sermonne
Votre voix par sa présence, est l’essence de mes sens par excellence
Elle me coordonne, et me mentionne, me subordonne ou me sanctionne
Elle me raisonne et me cloisonne, en mes oreilles elle bourdonne, elle me passionne.
Qui pourrait comprendre qu’en moi ma soumission est si grande
Qui pourrait imaginer qu’à Vous Mon obéissance et ma servitude, soient si profondes Monsieur
Que soumise je ne sache me nourrir que de vos mots, de votre voix, de votre image et de votre présence,
Que soumise, vous êtes mon oxygène, cet air dont je me purifie
Que soumise je ne puisse me sentir sereine et en paix que de vous donner tout ce qui est en moi, vous sentir puiser en mon esprit et corps tout ce qui vous appartiens
Que soumise mes seuls désirs et plaisirs sont de vous apporter plaisirs, jouissifs et satisfactions.
Votre Voix par son absence, est silence en ma conscience
Je me plonge dans la profondeur de ma soumission
Chacune de mes pensées, vers vous est tournée
Au monde « des communs » je suis fermée
Concentration de mes devoirs en exécution, application, en moi dégustation
Canalisation de mes obligations en nutrition, règlementation de mon éducation
Je n’ai pas en moi la notion du temps, sans votre voix il paraît si long
Chaque jour vers Vous mon Esprit et mon Corps en Votre Possession
Chaque jour, à Vous mon obéissance et ma servitude à Votre Domination
Chaque jour, pour Vous La grandeur, la profondeur et la douceur de ma Dévotion
Chaque jour, à Vous mes regards et mes songes, en ma soumission
Votre regard me fait briller, votre voix m’anime,
Votre main me tient et me dresse,
Votre autorité me dicte et me protège,
Votre emprise me donne vie
Votre Domination nourrit ma soumission.
Que tout de moi vous soit plaisir et satisfaction
Que tout de moi vous soit jouissif et excitation
Quand tout de vous m’est bien-être, équilibre et paix
Quand tout de vous m’est jouissance, bienveillance et excellence.
Oh Monsieur que votre voix m’enveloppe, m’abreuve,
Et donne clarté et mélodie à ma voix…
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